Fiche d`UE – 3V667 INTERACTIONS DURABLES

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 SDV
Sciences de la Vie
Fiche d’U.E. – 3V667
INTERACTIONS DURABLES, ECOLOGIE ET EVOLUTION :
DU MUTUALISME AU PARASITISME
• Responsables de l’U.E. : Fabienne AUDEBERT ([email protected]) Magali ZBINDEN ([email protected]) Clothilde BIARD ([email protected]) • Nature de l’U.E : Complémentaire • Semestre où l’enseignement est proposé : S6 • Nombre d’ECTS : 3 ECTS • Nombre d’heures de cours : 14 heures de cours • Nombre d’heures de TD : 4 heures de TD • Nombre d’heures de TP : 12 heures • Modalités des contrôles des connaissances (CDC) : Examen de cours /50 ; examen réparti (CR TP) /20 ; travail personnel (dossier et oral) /30 • Capacité d'accueil : 75 étudiant(e)s (3 groupes) Cet enseignement présente les interactions durables dans le monde du vivant. Ces associations dynamiques (hôtes/symbiontes ou parasites) y sont étudiées à l’échelle du gène, de l’espèce et des communautés d’espèces, dans un contexte écologique et évolutif. L’UE met en avant les approches interdisciplinaires et intégratives et les mécanismes d’adaptation à la variabilité environnementale. a) Objectifs de l'Unité d'Enseignement : Tous les organismes sont impliqués dans des interactions durables avec d'autres espèces, sous des formes variées, allant du mutualisme obligatoire au parasitisme. Ces associations obéissent à des règles fondamentales communes et jouent un rôle décisif dans le fonctionnement et l'évolution du vivant, du génome à l'écosystème (reproduction, survie, nutrition, comportement, immunité, coévolution et cospéciation, structure des génomes, transferts de gènes, ...). Le fonctionnement des relations "organisme-­‐organisme" au sens large est abordé de l'échelle des communautés jusqu'aux aspects moléculaires, illustrant les grands processus et concepts de l'écologie et de l'évolution. b) Thèmes abordés : Cours : • Définitions : interaction (nature de l’interaction, gradient des types d’interactions jusqu’aux interactions durables), symbiose au sens large (distinction entre les terminologies francophone et anglophone), phorésie, mutualisme, commensalisme, parasitisme, ecto-­‐ et endosymbioses. • Etude des différentes étapes du cycle d’interaction : -­‐ Reconnaissance entre partenaires, mise en place, transmission horizontale et verticale, séparation des partenaires -­‐ Fonctionnement, notions de bénéfice et coût, manipulation des partenaires, modalités des modes de vie symbiotique et parasitaire -­‐ Evolution de la virulence, évolution de la résistance, coévolution et cospéciation, conséquences évolutives, importance écologique des interactions durables (théorie endosymbiotique, épidémiologie,…) TP/TD : • TD épidémiologie. • TP1 : Découverte des interactions. But du TP : établir la démarche scientifique pour étudier une interaction durable. Etude de différents exemples pris en milieux marin et terrestre (anémone de mer et zooxanthelles, hydre et zoochlorelles, lichen et mycorhizes, symbioses chimiosynthétiques, bernard l’ermite, pucerons et bactéries, termites et flagellés, xylophagie en milieu terrestre et marin, bactéries luminescentes, taenia, douve, ascaris). Discussion sur les partenaires, coûts et bénéfices. • TP2 : Interactions positives : exemple des symbioses chimiotrophes : la symbiose comme facteur d’adaptation à un « milieu extrême », adaptation de l’hôte à l’utilisation de composés toxiques alimentant ses symbiontes. • TP3 : Un organisme est un écosystème : exemple du pigeon et l’omniprésence des symbiontes et des parasites. Trouver et identifier les partenaires. Calcul des descripteurs pour caractériser l’infection : abondance, prévalence, effet sexe, spécificité de localisation, répartition, migration. • TP4 : La manipulation parasitaire : exemple des gammares et acanthocéphales, altération du comportement lié au parasitisme. • TP5 : Les virus comme vecteur de transfert latéral de gènes entre microalgues marines (approche bioinformatique). c) Connaissances et compétences attendues : Connaissance sur les modalités d’une interaction durable (positive ou négative). Conséquences évolutives et aspects écologiques. Identification des symbiontes et parasites. Mise en place d’une démarche scientifique par les TP et le travail personnel. d) Evaluations des connaissances : Examen de cours /50 ; examen réparti (CR TP) /20 ; travail personnel (dossier et oral) /30 e) Particularités pédagogiques : Part importante de travaux pratiques qui présentent une démarche expérimentale et font appel à l’esprit critique des étudiants, en développant leur autonomie. Un travail de recherche personnel en petits groupes (3 à 4 étudiant(e)s) sera réalisé sur un cas d’interaction durable, suivi d’une présentation devant les autres étudiant(e)s et d’une discussion. 
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