4/27/2017 RELATION SOIGNANT SOIGNE ET SES ASPECTS IVRISSE SANDRINE PSYCHOLOGUE CLINICIENNE DE LA SANTE NEUROPSYCHOLOGUE CHUM IFSI 1-S2 2017 OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE ▪ Au terme de cette présentation vous serez en mesure de: ! Expliquer ce que signifie la relation à l’autre au quotidien ! Définir les divers types de relations nécessaires dans les soins aux patients ! Etablir divers types de relations dans votre pratique ! Etablir une relation fonctionnelle dans les soins quotidien ! Etablir une relation de confiance avec le patient ! Offrir un enseignement efficace au patient et à sa famille ! Le but est de s’intéresser au fondement même de la relation infirmière patient et/ou famille, d’en différencier les aspects, d’en identifier les concepts sous jacents. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 PLAN DU COURS ▪ Quelques définitions: Soignant- Soigné ▪ Concepts d’autonomie et dépendance, d’indépendance ▪ La relation soignant soigné ▪ Différents types de relations soignant-soigné ▪ Relation interdisciplinaire et travail en équipe ▪ Bientraitance- humanitude- Respect éthique ▪ Conclusion IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 1 4/27/2017 QUELQUES DEFINITIONS SOIGNANT- SOIGNÉ RELATION SOIGNANT SOIGNE LE SOIGNANT Une identité Professionnelle LE SOIGNANT ▪ Le terme "soignant" vient du verbe "soigner" qui étymologiquement, vient du latin "soniare" qui signifie "s'occuper de". ▪ Soigner : -c'est " s'occuper du bien être et du contentement de quelqu'un " et " s'occuper de rétablir la santé " (ROBERT), ▪ C'est " consacrer son activité, son dévouement à la guérison de quelqu'un" et " s'occuper avec sollicitude de quelqu'un " (LAROUSSE). IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 2 4/27/2017 LES SOIGNANTS SONT RÉPARTIS EN 3 CATÉGORIES PROFESSIONNELLES Professions médicales : • Médecins • Chirurgien-dentistes ou odontologistes • Sages-femmes Professions • Pharmaciens de la • Préparateurs en pharmacie pharmacie : et en hospitalier Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires •IDE •Masseurs kiné, Pédicure-Podologue, Ergothérapeutes et psychomotriciens, Orthophonistes et orthoptiste •Manipulateur électroradiologie médicale et technicien de labo médical, Audioprothésistes, opticiens-lunetiers, Prothésistes et orthésistes, Diététiciens Aides-soignants Auxiliaires de puériculture, Ambulanciers, Assistants dentaires IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LE SOIGNANT !Le soignant effectue des soins définis comme étant: !"un ensemble de moyens hygiéniques, diététiques et thérapeutiques mis en œuvre pour conserver et rétablir la santé « . ! S'occupe à la fois de rétablir la santé et d'apporter du bien être à une autre personne avec toute l'humanité possible. !Être soignant, c'est prendre soin d'autrui. !Le soignant est la personne qui délivre des soins préventifs, curatifs ou palliatifs. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LE CADRE LÉGISLATIF DU SOIGNANT ▪ Être soignant, c'est avant tout une profession s'exerçant dans un cadre légal. ▪ La réglementation : !définit le rôle de chacun en fonction du diplôme, !fixe le contenu des formations initiales, ! donne le cadre de l'exercice et la hiérarchie des intervenants. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 3 4/27/2017 DÉCRETS RELATIF AUX ACTES PROFESSIONNELS ET A L’EXERCICE DE LA PROFESSION D’INFIRMIER Article 4311-2 : DIMENSION DES SOINS INFIRMIERS Le Décret 93-345 du 15 mars 1993 Abrogé par Décret n°2002-194 du 11 février 2002 - art. 15 (Ab) JORF 16 février 2002 Abrogé par Décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du CSP et modifiant certaines dispositions de ce code QUALITE DES SOINS TECHNIQUES PREVENTION EDUCATION PROMOTION DE LA SANTE SOULAEMENT DE LA DOULEUR ET DE LA DETRESSE ACCOMPAGNEMENT QUALITE DES RELATIONS AVEC LE MALADE EN FONCTION COMPOSANTES: Physiologique Psychologique Economique Sociale Culturelle QUALITE DES SOINS INFIRMIERS PREVENTIFS CURATIFS PALLIATIFS Tient compte de l’évolution des sciences et des techniques IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LE SOIGNANT, UNE IDENTITÉ PROFESSIONNELLE !Le soin implique nécessairement d’endosser une identité professionnelle correctement élaborée et intégrée et de mettre de côté son identité personnelle. !IDE possède des connaissances, des capacités techniques et relationnelles qui respecte le secret professionnel. !C’est avoir des capacités relationnelles pour entrer en contact avec le patient et le prendre en charge comme si nous étions à sa place. !Face à la souffrance physique et psychologique certaines qualités sont nécessaires : avoir une capacité d’écoute, empathie de compréhension de l’autre et une attitude adaptée face à lui. Confrontée chaque jour à la souffrance physique et psychique patient, ainsi qu’à son environnement, elle reste attentive et donne d’elle-même. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 AVANT D’ÊTRE UN SOIGNANT, C’EST UN ÊTRE HUMAIN AVEC UNE IDENTITÉ PERSONNELLE !Avant d’être soignant , on est aussi être soi même en tant que personne en fonction de sa personnalité, de son vécu, de ses croyances, de ses valeurs. !Se connaitre pour mieux communiquer: s’interroger sur soi……… Prise de conscience de ses capacités personnelles • Façon de penser et d’agir • Se fixer des objectifs concrets et s’évaluer • Posture réflexive Comprendre son fonctionnement Réfléchir sur sa pratique quotidienne Améliorer sa pratique, sa méthode Etablir des liens • Pensées; actions et conséquences IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 4 4/27/2017 PISTES POUR MIEUX VOUS CONNAITRE MES RICHESSES ET MES FAILLES Facilité à s’ouvrir aux autres, être chaleureux Garder ses distances Capacités à vous intéresser au patient (comprendre ce qu’il vit) Gêne devant le patient Facilité à travailler en groupe Préférence pour le travail solitaire Courage d’affronter les difficultés Attirance vers la facilité Poursuivre ses efforts Tendance à abandonner Capacité à se centrer sur le patient et sa situation Etre dans la dispersion IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA VALEUR RELATIONNELLE DES SOINS ET LA QUALITE DES SOINS ▪ La qualité relationnelle dans les soins est ce qui lui confère son humanité. ▪ Elle est donc essentielle à la qualité des soins. ▪ Il nous faut apprendre à établir une communication professionnelle, c’est-à-dire consciente, lucide, chaleureuse et responsable. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 SOIGNÉ OU PATIENT En tant que Personne humaine et non objet de soins IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 5 4/27/2017 LE SOIGNÉ OU PATIENT !Le terme "patient" vient du latin "patiens" qui signifie " souffrir", "supporter » ou Client employé dans la culture anglophone. ! "Un patient" est une personne qui fait l'objet d'un traitement médical ou chirurgical (LAROUSSE). !C'est une personne en perte de santé qui se trouve par son état dans une situation de dépendance. !L'univers personnel de l'être malade est un monde où la fatigue, la douleur, la souffrance et souvent l'anxiété prennent toute la place. !L'hospitalisation tend à infantiliser le malade en oubliant qu'il est avant tout une personne au même titre que le soignant. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LE PATIENT EN TANT QUE PERSONNE ET NON OBJET DE SOINS Une personne est un être de raison, de conscience et de liberté ayant le sens de sa propre identité. Sous l'angle médico-social, on peut le définir comme un être respectable avec une capacité de se suffire à soi-même et de subvenir à ses propres besoins. Chaque personne est un être humain : " Unique, c'est pourquoi chaque soin doit être adapté au patient et surtout individualisé, " Sexe (homme ou femme), une couleur de peau, un physique différent d'où l'importance du respect des différences et de la tolérance du soignant, " Communique par différents langages : parole, écrit, signes non verbaux (toucher, mimiques, regard,…) " Culture, des croyances, " qui évolue dans un environnement : c'est pourquoi le soignant doit tenir compte de son milieu, de son entourage… " qui évolue dans le temps, d'où l'importance de connaître son passé ( anamnèse), son présent, sa perception du futur. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 CADRE LÉGISLATIF DU PATIENT Le patient a des droits reconnus non seulement du point de vue National mais aussi Mondial. °Droits Nationaux ! D'après la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789: " Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité"(Article1). Il semble évident que le patient hospitalisé ne peut échapper à cet article et qu'il conserve ses Droits de Citoyens à l'Hôpital. Le patient est notre égal et l'Institution ne peut nier ses Droits Fondamentaux c'est pourquoi il existe d'une "charte du patient hospitalisé" depuis 1995, réactualisée en mars 2006. De même qu’une charte des droits et des libertés de la personne âgée dépendante (Fondation Nationale de Gérontologie - Ministère de l’emploi et de la solidarité, 1999). ▪ Il convient aussi de faire référence à la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 6 4/27/2017 CONCEPTS D’AUTONOMIE ET DE DEPENDANCE LE LIBRE ARBITRE ET LE BESOIN D’AIDE LE CONCEPT D’AUTONOMIE LE LIBRE ARBITRE !Larousse, « la possibilité de décider, pour un organisme, un individu, sans en référer à un pouvoir central, à une hiérarchie, une autorité. » !Le mot autonomie vient de l’adjectif autonome venant lui-même du grec « autonomos » signifiant qui est régi par ses propres lois. !L'autonomie est un des principes fondamentaux des soins infirmiers. Les soignants se doivent de maintenir, restaurer ou promouvoir la santé d'une personne ou son autonomie afin d'améliorer la qualité de vie de celle-ci. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LE CONCEPT D’AUTONOMIE 2 LE LIBRE ARBITRE !L'autonomie est définie par la capacité à se gouverner soi-même. !Elle présuppose la capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité de prévoir et de choisir, et la liberté de pouvoir agir, accepter ou refuser en fonction de son jugement. !Cette liberté doit s'exercer dans le respect des lois et des usages communs. ! L'autonomie d'une personne relève ainsi à la fois de la capacité et de la liberté. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 7 4/27/2017 LE CONCEPT D’INDEPENDANCE. !Selon Virginia Henderson « L'indépendance correspond à un niveau de satisfaction des besoins de la personne qui adopte, en fonction de son état des comportements appropriés ou qui accomplit elle-même des actions sans l'aide d'autrui. » ▪ Manifestations d'indépendance Ce sont les indices, les signes qui permettent de déterminer l'indépendance par rapport a chaque besoin (ex: dormir, se reposer, Mr X dort en moyenne 6 heures / nuit) IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA PYRAMIDE DES BESOINS DU PSYCHOLOGUE USA MASLOW ABRAHAM (1908 1970), 1940 Accomplis sement Estime Socialisation Sécurité Survie ▪ Survie : besoins physiologiques : faim, soif, sommeil, … ▪ Sécurité : besoins de sécurité : protection morale et physique… ▪ Socialisation : besoins de socialisation : amitié, affection, échange… ▪ Estime : besoins d’estime : respect de soi, considération, prestige… ▪ Accomplissement : besoins d’accomplissement : réalisation personnelle… Approche humaniste, connu pour sa conceptualisation des besoins : la motivation des humains, leur permettant de se réaliser va être liée à la satisfaction de différents besoins. [Humanisme : homme cherche son plein épanouissement, l’aider à « se réaliser » IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 APPLICATION DANS LA DÉMARCHE DE SOIN PAR HENDERSON !« Tout homme présente 14 besoins fondamentaux, qui tend vers l’indépendance et la désire et lorsqu’il l’a acquise, il fait tout en son pouvoir pour la conserver. ! Il possède les ressources pour accéder à l’indépendance. C’est un être aux dimensions biologiques, psychologiques, sociale, culturelles et spirituelles. ! Ces dimensions forment un tout indissociable, si l’on agit sur l’une d’elle, on modifie le tout. L’individu n’est pas complet, entier, indépendant si un besoin n’est pas satisfait ». !Sa vision est basée sur une approche conceptuelle pragmatique. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 8 4/27/2017 LE CONCEPT DE DEPENDANCE LE BESOIN D’AIDE !Virginia Henderson, la dépendance se définit comme: « l'incapacité où se trouve la personne d'adopter des comportements appropriés ou d'accomplir elle-même sans aide les actions qui lui permettraient en fonction de son état d'atteindre un niveau acceptable de satisfaction de ses besoins. » !Manifestation de dépendance Indices/ signes qui permettent de définir que la personne est dépendante (ex: dormir, se reposer, Mme Y dort 6 heures / nuit avec un somnifère) IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES 5 NIVEAUX DE LA DÉPENDANCE SELON V HENDERSON "– Niveau 0: la personne satisfait ses besoins et/ou utilise et gère seule un dispositif de soutien (TTT-Prothèse -appareillage) "– Niveau 1: la personne a besoin temporairement de quelqu'un pour lui enseigner comment faire pour parvenir à satisfaire ses besoins "– Niveau 2: la personne a besoin d'aide gérer un dispositif de soutien "– Niveau 3: la personne doit compter sur quelqu'un pour accomplir les actions nécessaires à la satisfaction du besoin et/ou y participe. "– Niveau 4: la personne doit compter sur quelqu'un pour accomplir les actions nécessaires à la satisfaction du besoin; elle y participe à peine "– Niveau 5: la personne doit s'en remettre entièrement à quelqu'un d'autre pour satisfaire ses besoins; elle n'y participe aucunement. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES SOURCES DE DIFFICULTÉS DE LA DEPENDANCE ▪ Elles sont au nombre de 4 • Ne peut • Ne veut ▪ – Sources de difficultés ▪ Causes identifiées, en lien avec les manifestations de dépendance. On peut y retrouver les antécédents du patient. ▪ Ces causes peuvent être d'ordre physiologique, psychologique, socioculturel. ▪ Retenir: ne peut, ne veut, ne sait. PHYSIQUES PSYCHOLOGIQUES MANQUE DE CONNAISSANCES SOCIOLOGIQUES • NE SAIT • SOCIOCULTUREL IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 9 4/27/2017 RELATION SOIGANT SOIGNE Communication fort complexe LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE DÉFINITION: LA RELATION !Vient du latin « relatio » et désigne : « le lien existant entre des choses, des personnes ». !"Une relation est une activité ou une situation dans laquelle plusieurs personnes sont susceptibles d'agir mutuellement les unes sur les autres. !C'est un lien de dépendance ou d'influence réciproque dans quelque domaine que ce soit. La relation peut-être asymétrique à savoir, avec un rapport dominant dominé. «L’influence réciproque » elle, suggère que la relation peut-être symétrique, c’est-à-dire d’égal à égal. !Ce sont des modalités pratiques, concrètes par lesquelles deux ou plusieurs personnes communiquent ou se fréquentent...". (ROBERT) IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE LA RELATION 2 ▪ Relation, il faut nécessairement une rencontre, Facteurs Psychologiques Physiques Sociaux une interaction entre deux personnes. ▪ A. MANOUKIAN se sont des « partenaires» et chacun d’eux met en jeu « son corps, sa parole et son affectivité ». (relation soignant soigné. MANOUIAN, 4ed.) ▪ Chaque individu est unique ( histoire, cadre de références, personnalité, ses représentations). ▪ 3 Facteurs influencent: psychologiques, physiques, sociaux. Personne Histoire personnelle Cadre de référence Personnalité Représentations Emotions R E L A T I O N Personne Histoire personnelle Cadre de référence Personnalité Représentations Emotions INTERACTION Mode de communication ( verbales/non verbales) IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 10 4/27/2017 L’IMPORTANCE DES REPRÉSENTATIONS DANS LA RELATION MOSCOVICI (1961) , (JODELET 1984, HERZLICH 1969, ABRIC 1999, FISCHER 1996) ! Ancrage psychologique: des schèmes de perception et de comportement acquis tôt dans l’enfance, qui s’enrichissent au fil des ans et qui sont influencés par la culture, les croyances et les valeurs véhiculées par l’entourage. ! Ancrage social vient s’ajouter à l’ancrage psychologique des représentations. ! Fischer (1999)«La représentation sociale est la construction sociale d’un savoir ordinaire élaboré à travers les valeurs et les croyances partagées par un groupe social concernant différents objets (personne, événements, catégories sociales, etc) et donnant lieu à une vision commune des choses, qui se manifeste au cours des interactions sociales.» Fischer (1999) (5-2) Fonction identitaire gpe prof: prédire et orienter action Si stigmatisation: stéréotypes Ancrage psychologique R Ancrage sociale IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE LA NOTION DE RÔLE !Latin « Rotulus », issue du théâtre désignait auparavant les répliques d’un acteur (A.MANOUKIAN) . Personne !Langage courant: désigne la fonction d’une personne dans la société. Rôle 1: Parent Rôle 2 Professionnel ! Relation (2), chacun adopte une posture différente selon le rôle que chacune d’elle occupe à ce moment précis. ! MANOUKIAN parle « enveloppe sociale » ou « d’écorce sociale de la personnalité » chaque être humain n’est pas cloisonné dans un seul rôle social. » Mais il faut en plus une complémentarité dans ces rôles ( abs: malentendus). Exple client magasin Rôle 3: consommateur « Enveloppe sociale » « d’écorce sociale de la personnalité IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE LA RELATION ASYMÉTRIQUE !Relation asymétrique : Une relation est dite asymétrique lorsqu'elle implique des protagonistes ayant des statuts différents : ▪ Professeur / étudiant ;Prestataire / client ;Délinquant / policier ;Contrôleur / contrôlé ;Patient / médecin ; !Pour être efficace, leur interaction doit mettre en œuvre des rôles complémentaires. !Rôle complémentaire : Les rôles des protagonistes d'une interaction sont complémentaires lorsqu'ils se fondent sur l'acceptation de la différence. !Dans une interaction complémentaire, le comportement de l'un complète celui de l'autre pour former un tout. On ne peut applaudir d'une seule main... IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 11 4/27/2017 LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE LA RELATION ASYMÉTRIQUE 2 ▪ Pour être efficace, leur interaction doit mettre en œuvre des rôles complémentaires. ▪ L’entretien médecin patient s’exprime par la mise en place d’une relation asymétrique où les rôles sont bien complémentaire. (lorsqu'ils se fondent sur l'acceptation de la différence). Rôles du Médecin: informer (maladie, évolution, examens, traitements...), Rôles Patient : s’informer (niveau de connaissance, entourage, vécu...), s’informer (sur la maladie, les examens, les traitements...), dédramatiser, informer (relater son vécu, ses antécédents familiaux...), conseiller... exprimer ses craintes... IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LA RELATION SOIGNANT-SOIGNE !Chaque relation est singulière et imprévisible. !La dimension humaine du soin est tout aussi essentielle que sa réalisation d’un point de vue technique. !Savoir-être et savoir-faire conjugués sont nécessaires à l’adhésion du patient au soin et, plus largement, au projet. !Cette rencontre, soignant et soigné ou famille, de par leurs statuts revêt différents aspects de relations suivant les finalités de l’interaction (aide, éducation, information, soutien…). IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANTSOIGNE IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 12 4/27/2017 LES DIFFERENTS TYPES DE RELATION SOIGNANT SOIGNE LA RELATION DE DEPENDANCE !L’hospitalisation peut s’entendre comme: contrat implicite entre le soignant et le soigné dans lequel ce dernier consent régression, soumission et privation en échange de protection, sécurité et bien être. !C’est le fait de dépendre de quelqu’un ou de quelque chose. !Relation qui entre dans la chartre du patient hospitalisé. !La dépendance physique induit la dépendance psychique à +/long terme. !Difficulté R ST/SE : est d’éviter d’induire une relation de dépendance psychique chez le patient à partir d’une dépendance physique transitoire ou durable et cela par rapport aux gestes du soignant concernant les besoins vitaux. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANTSOIGNÉ-LA RELATION DE DEPENDANCE 2 !Certains vont rechercher consciemment ou inconsciemment activement cette dépendance car ils vont retrouver des gratifications régressives ( voir son corps être la préoccupation de l’autre). !Contrairement à d’autres qui y seront très réticents vivant les soins de manière intrusive. Ils vont fuir car cette dépendance car ça les dévalorise et dégrade leur image de soi. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANTSOIGNÉ-LA RELATION DE DEPENDANCE 3 Naturelle Pathologique Patient dépend du soin et le soignant répond à cette demande d’aide Sabote l’autonomie P DEPENDANCE Incurie (négligence abs soins) Abandon Laisser faire Absence de savoir faire Le glissement de la dépendance « naturelle » vers la dépendance pathologique est la conséquence d’une réponse inadaptée du soignant. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 13 4/27/2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉRELATION DE MATERNAGE ! Définition générale: « Ensemble de soins corporels donnés à une personne dans un climat protecteur et affectif qui évoque le comportement d’une mère à l’égard de son enfant. » ! Le nourrisson est dépendant de sa mère, il va se développer par une interaction affective. RELATION MERE ENFANT IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉRELATION DE MATERNAGE Relation soignant adulte Personne âgée C’est la manière d’être en relation avec l’autre en le maternant ( activité –passivité). Infantilisation lors des soins de nursing. Position maternelle protectrice, plus l’atteinte corporelle est grande plus la situation de dépendance du patient vis-à-vis des soignants est grande. A la différence de l’enfant en cours de développement, la personne âgée a une identité élaborée. Réponse excessive du soignant à la demande d’aide: « le maternage Le maternage en gériatrie revient à générer une dépendance pathologique avec la personne âgée. C’est le TROP FAIRE, NE PAS ASSEZ LAISSER FAIRE. LE MATERNAGE INDUIT DES ETATS REGRESSIFS. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 DU CÔTÉ DU SOIGNANT ! Le soignant ne doit pas créer de la dépendance: o Tout faire à la place du patient revient à nier son autonomie: dépendance forcée. Quand le patient est en mesure de pouvoir faire seul o Ne pas générer une relation d’affectivité (le tutoiement, les « papi » « mami »…) o Eviter les comportements tel la surprotection… o Attention à l’infantilisation « Allez on va aller prendre la douche, vous allez être tout beau… » Un lien se crée entre un professionnel et un patient. ▪ Etre distinct sans être distant ▪ Etre chaleureux sans être dans l’affectivité ▪ Etre dans la relation sans se mettre à la place IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 14 4/27/2017 LES DIFFÉRENTES TYPES DE RELATIONS SELON PHANEUF.M Relation de civilité Rtion de soins/fctl Relation de confiance Relation d’aide • Accueil poli établit dès l’arrivé du patient • Echanges courtois, banals de la vie de tous les jours • Echanges caractérisés par votre écoute et votre réponse aux besoins du patient et de son traitement, de son confort et de sa douleur • Echanges fondés sur un sentiment de confiance et de sécurité que vous inspirez au patient par votre attitude responsable • Echanges liés à une difficulté particulière du patient ( souffrance, découragement, angoisse, dépression, etc) que vous tentez d’aplanir par votre présence, votre compréhension et votre soutien. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS RELATION SOCIALE DE CIVILITE ! La relation sociale de civilité : se situe en dehors du soin, courtoisie, politesse. ! S'inscrit dans un rituel où il y a volonté individuelle d'un comportement agréable, sociable avec convivialité dans l'échange. (propos banals sans réels intérêts ("parler de la pluie et du beau temps« ). ! Permet de créer un climat de confiance dès l‘accueil du patient , d'avoir un degré de proximité avec l’autre tout en maintenant une certaine distance ( proximité sur le plan physique et sur le plan psychique). ! Cette distance relationnelle permet aux personnes en relation de se protéger de l'autre en évitant une trop grande implication. ! On est donc poli, on dit bonjour, au revoir et merci et on aborde des thèmes comme la météo, la rougeole du petit dernier ou la recette du meilleur couscous. ! On évite la politique parce que chacun sait que c'est un sujet qui fâche. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS RELATION SOCIALE DE CIVILITE 2 !En situation de soin, l’aspect anodin de ce type de relation est illusoire car durant l’interaction, l’infirmier enregistre et analyse la manière dont le patient s’exprime de façon verbale et non verbale et il en tire des conclusions cliniques (angoisse par exemple). ! Ex : l’accueil du patient, primordial pour la suite de la prise en charge. !L’accueil est le premier soin relationnel. C’est l’entrée en relation avec le patient. Il s’agit de poser les bases de la « relation de confiance ». !En se montrant chaleureux, concerné par le bien-bien être de la personne, le soignant démontre qu’il est attentif à son bien-être avant d’être « un rôle ». IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 15 4/27/2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS RELATION COOPÉRATIVE !Elle situe les personnes sur un plan d’égalité regroupées et associées autour d’un but commun, il s’agit d’aider autrui à prendre une décision en la recherchant avec lui. !On dit que c’est une relation d’accompagnement ou chaque partenaire a un rôle actif mais pas interchangeable. !On doit provoquer une interaction susceptible de favoriser la facilitation, satisfaction et indépendance avec ce bémol c’est que l’info que l’on va apporter au patient on va l’apporter à un patient qui vit des choses différentes de nous, qui a des affects. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉLA RELATION CONSOMMATOIRE IDE entre dans la chambre de la patiente alitée pour recueillir des informations. Elle la trouve souffrante et anxieuse, elle l’interroge pour découvrir ce qui se passe et mieux répondre à ses besoins. Elle s’occupe de la patiente avant de vaquer à ses obligations. Extrait de « Relation soignant- soigné » Margot PHANEUF p 129 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉLA RELATION DE SOINS OU FONCTIONNELLE ! Support d’échanges avec le patient, + utilisée particulièrement pendant les soins techniques. ! Elle est centrée sur le présent, sur l’acte technique. Elle est souvent de type informatif. ! Il s'agit là d'une relation professionnelle pure avec recueil de données, anamnèse, explication et déroulement du soin. Cette approche est purement didactique. ! Elle peut être une source d’informations importantes données par le patient, ce qui prime dans ce temps c’est le soin technique. ! Elle est concrète, centrée sur le présent et comporte une certaine proximité ! -: répartition du travail à un impact sur la qualité des relations (sgant/sgné) peut entrainer une segmentation du travail ! +: au contraire favoriser la continuité dans les prises en charge des patients, aide à établir une relation ( connaissance mutuelle, identification des besoins, demandes, ressources du patient, perception des émotions.). Qui peut évoluer vers une relation de confiance. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 16 4/27/2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉLA RELATION DE SOINS OU FONCTIONELLE 2 ! Suppose un certains engagement: votre bienveillance, la qualité de votre expression verbale, de même que par la compétence, la rigueur et la précision de ce qui est communiqué. Ex : Le recueil de données au travers de l’entretien d’accueil. Quelques stratégies de communication (M.PHANEUF Relation soignant soigné): !Adressez vous au patient et à sa famille avec politesse !Regardez la personne à qui vous parlez , adoptez une attitude ouverte, chaleureuse et attentive !Exprimez vous avec des mots simples et des phrases claires, pensez à la manière et au moment approprié de les dire. !Evitez de trop parler, concentrez vous plutôt sur le patient en prenant le temps de l’écouter et de recueillir des informations !Cherchez à connaitre les difficultés du patient, ses souffrances, ses besoins et à y répondre avec efficacité. !Saluez la personne en la quittant et demandez lui si vous pouvez faire autre chose pour elle. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES COMPORTE MENTS À BANIR Extrait de « Relation IVRISSE Sandrine soignantPsychologue Clinicienne soigné de la santé » Margot - Neuropsychologue PHANEUF 2017 p 131 RELATION D’AUTORITÉ OU DE POUVOIR !C’est la capacité d’une personne occupant une position hiérarchique ou possédant une compétence reconnue d’obtenir de la part de ses collaborateurs et de ses subordonnés une obéissance aux ordres sans avoir à utiliser de violence. !Cette capacité de séduction et de persuasion fait de la communication un moyen d’influence et de pouvoir ( relation de pouvoir et d’influence) !En soins infirmiers cette influence est généralement positive mais dans certains cas peut devenir abusive, se transformer en violence psychologique voir physique parfois. !La communication est asymétrique ( rôle prof IDE /patient diminué par la maladie). !Conséquences sur le soigné lorsqu’on a des attitudes trop autoritaires : passivité, résignation, agressivité, révolte, dépendance et régression. !Ce jeu de pouvoir installe un climat de malaise, il en découle des comportements comme la manipulation, l’intimidation, les menaces de dévalorisation. Ce qui est contraire à l’éthique et aux bonnes pratiques . IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 17 4/27/2017 RELATION DE POUVOIR Claire à tendance à vouloir dominer les autres. Pour s’épargner du travail, elle dit à un patient exigeant: « si vous continuez , je ne viendrai pas refaire votre pansement! » ou encore « je suis si surchargée je ne peux pas vous lever ce soir ». Ces comportements exercent une emprise inacceptable pour le patient. C’est une forme de violence. Patient est placé dans une situation d’infériorité IDE se perçoit comme étant supérieure au patient Parfois retrouvée dans le milieu médical, qui consiste à influencer les décisions du patient dans le but de lui faire accepter une prise en charge décidée en amont. Extrait de « Relation soignant- soigné » Margot PHANEUF p 132 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ LA RELATION D’EMPATHIE ! L’approche la plus appropriée dans la relation Sgant/Sgnées ! Selon Rogers 1963. Concept empathie Relation utilisée par le soignant pour « Être empathique, c’est percevoir le cadre de référence interne d’autrui aussi précisément que possible et avec les composants émotionnels et les significations qui lui appartiennent comme si l’on était cette personne, mais sans jamais perdre de vue la condition du «comme si ». ▪ L’empathie permet de participer de façon aussi intime que possible à l’expérience du patient tout en demeurant émotionnellement indépendant ! La base de l’empathie est l’écoute compréhensive, c’est une attitude active conscientisée que le soignant est capable d’exprimer à son interlocuteur et qui va être le socle d’une relation de confiance. ! Cette relation est surtout utilisée dans le cadre des démarches de soins pour personnaliser les soins. Elle vise le patient ou sa famille. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ LA RELATION DE CONFIANCE (PHANEUF.M) !Est essentielle à la qualité des soins !S’établit grâce à la qualité des soins prodigués !Se crée lorsque que le patient est certains qu’il peut s’en remettre à vous pour la satisfaction de ses besoins courants et même en cas de complication de son état. !Est un rapport soignant soigné empreint de sérieux et de sens !Est la base sur laquelle peut se construire la relation d’aide !Elle est essentielle pour l’établissement d’un partenariat de soins qui reconnait la compétence du soignant ainsi que la collaboration du patient et de sa famille avec les intervenants !La relation de confiance qui est à la base de tout contrat thérapeutique. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 18 4/27/2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANTSOIGNÉ -LA RELATION D’AIDE DANS L'APPROCHE CENTRÉE SUR LA PERSONNE (ACP) CARL ROGERS ! Selon Rogers, relation utilisée par le soignant lorsque le patient a besoin d’aide pour surmonter la situation de crise qu’il traverse. ! S’appuie sur la confiance et l’empathie, est une relation à visée psychothérapeutique qui a pour but d’aider de façon ponctuelle ou prolongée un patient et /ou sa famille à 1902-1987 gérer une situation qu’il juge dramatique pour lui ( annonce d’un diagnostic, Psychologue humaniste aggravation de la maladie etc).. ! Elle permet d'apporter réconfort au patient. Elle passe par une écoute attentive de la part du soignant et par une attitude empathique c'est à dire compréhensive et sans jugement. Elle ne peut débuter sans la relation de confiance qui permet au patient d'exprimer ses affects (craintes, difficultés, émotions…). Cette relation fait partie du rôle propre de l'infirmier. ! Le consulling , proche de la relation d’aide, méthode de soutien ( patients sida France) IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ – LA RELATION D’ACCOMPAGNEMENT ▪ La relation d’accompagnement : relation utilisée pour aider des personnes à se reconstruire après un traumatisme (tuteur de résilience). IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ – LA RELATION THÉRAPEUTIQUE !La relation thérapeutique : relation utilisée en psychiatrie et en psychothérapie par des thérapeutes ou des soignants formés à cet effet. Elle vise a soigner le patient. Elle est réalisée dans le cadre d’un projet thérapeutique. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 19 4/27/2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ LA RELATION ÉDUCATIVE ! L’infirmière est de plus en plus identifiée à son rôle d’éducatrice de la santé et de la prévention de la maladie. ! Dans le contexte actuel des soins, il fait partie de son rôle de rendre le patient conscient de ses capacités de gérer son traitement de manière aussi autonome que possible. ! La relation éducative : Eduquer une personne, c’est l’aider à développer des aptitudes qu’elle possède à l’état potentiel et à acquérir des comportements adaptés qui lui permettront de mieux gérer sa vie. ! La démarche éducative : relation utilisée par le soignant lorsque le patient pour des raisons thérapeutiques doit changer d’habitude de vie (ex : régime), ou pratiquer des auto—soins (ex : auto— sondage). Elle comprend a la fois: o une approche psychologique basée sur la connaissance de la personne et de son entourage (besoins, capacités et ressources), o une approche cognitive (ce que la personne doit intellectuellement connaître et si besoin mémoriser) o et une approche technique (ce que la personne doit savoir faire, habilité manuelle). IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES DIFFÉRENTS TYPES DE RELATIONS SOIGNANT-SOIGNÉ LA RELATION ÉDUCATIVE ET SES BUTS 2 ▪ L’enseignement vise ! A transmettre au patient et à sa famille des connaissances utiles relatives au problèmes de santé et à son traitement ! À éviter les complications ! A inciter le patient à changer ses habitudes de vie ! A susciter la motivation nécessaire à l’acceptation du traitement ! A apporter du soutien à la poursuite du traitement en cas de découragement ! A amener le patient à une prise de conscience de sa capacité d’autonomie et à une prise en charge de son évolution vers un mieux être. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 LES OBSTACLES À LA RELATION SOIGNANT- SOIGNÉ " La distance créée par les différences d’éducation " La langue parlée " Les notions d'hygiène différentes " La différence d'âge entre la soignante et le soigné " Les différences de statut social des interlocuteurs " Les divergences dans la conception de la santé, de la maladie, de la douleur et de la mort " Le stoïcisme ou l’exubérance de l’expression de chagrin " La diversité des us et coutumes " La religion et la spiritualité " Le refus de la relation ou du traitement IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 20 4/27/2017 LA RELATION SOIGNANT SOIGNE LA RELATION INTERDISCIPLINAIRE ET RELATION D’ÉQUIPE Soins IDE Médecins Patient DEMANDE à L’IDE Autres Profession nels de santé 1. Communication ouverte 2. Participation active dans le groupe 3. Doit prendre sa place et même en assurer le leadership Autres services IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 AUTO EVALUATION DE VOTRE CAPACITE A TRAVAILER EN EQUIPE (M. PHANEUF) Extrait de « Relation soignant- soigné » Margot PHANEUF p 162 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 CE QU IL FAUT POUR TRAVAILLER EN EQUIPE SELON MARGOT PHANEUF Extrait de « Relation soignant- soigné » Margot PHANEUF p 163 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 21 4/27/2017 BIENTRAITANCE LA BIENTRAITANCE !La notion de bientraitance est née au milieu des années 1990. !Elle fait désormais partie intégrante des réflexions sur les soins et les pratiques à l’hôpital et en institution. !Comment la définir précisément ? « La bientraitance n’est pas le miroir inverse de la maltraitance. Elle correspond à une prise en charge globale du patient et de son entourage qui réponde à leurs attentes et à leurs besoins et permette le respect de leurs droits et de leurs libertés. » !C’est un ensemble de savoirs faire adaptés et positifs. C’est une question de respect, de dignité, de bienveillance. Entre institution soignant/soigné ! Il s’agit d’une démarche à la fois collective et individuelle, partagée par la structure et les professionnels. Elle repose sur une remise en question constante des pratiques et de l’organisation. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 RELATION FONDÉE SUR LE RESPECT ET L’ETHIQUE ▪ Afin de garantir la protection de ces malades, le soignant va se positionner dans une démarche éthique. Elle va s'orienter vers quatre critères : ▪ Le respect de l’autonomie : Quand le soignant est confronté à des enfants, des personnes dans le coma ou atteintes de maladies mentales...des personnes incapables de faire des choix, un représentant doit intervenir. On parle de tutelle, de curatelle ou encore de la personne de confiance. ▪ La non-malfaisance : Ce concept consiste à éviter de faire du tort. Il peut être assimilé à la notion de bienveillance, c'est-à-dire, éviter de nuire ou tenir compte des risques dans l'optique de promouvoir la santé. ▪ La bienfaisance : Ce qui est bien pour l'Autre. Dans les soins infirmiers cela revient à comprendre les besoins des patients et agir avant tout dans l'intérêt de celui-ci. La bienfaisance est à la fois une vertu individuelle et un devoir social. ▪ La justice : En santé, cela revient à s'assurer de l'équité. C'est-à-dire, ce qui est juste et moralement acceptable. Par exemple les soins doivent être répartis de façon équitable entre les patients. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 22 4/27/2017 HUMANITUDE ▪ Pour aller plus loin dans la notion de soignant-soigné, il me paraît personnellement important d’aborder la notion d’ « humanitude » crée par Yves GINESTE et Rosette MARESCOTTI. L’humanitude est une méthode essentiellement utilisée en gériatrie basée sur quatre principes : ▪ o La parole : elle doit annoncer et expliquer chaque geste ▪ o Le toucher : il s'agit de transformer le "toucher utilitaire" en "toucher tendresse" ▪ o Le regard : il doit s'échanger face à face, les yeux dans les yeux, à hauteur du visage ▪ La verticalité : la verticalité est l'une des caractéristiques qui nous distingue des animaux, d'où l'importance de lever la personne. Pour Yves Gineste, une personne âgée correctement accompagnée peut et doit vivre debout. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 SAVOIR DEVENIR SAVOIR DEVENIR " Quelles sont les relations qui me semblent faciles dans ma pratique quotidienne? " Quelles sont les relations que je devrais travailler davantage? " Quel comportement habituel devrais-je modifier ou travailler? IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 23 4/27/2017 CONCLUSION !La communication nécessaire aux soins doit dépasser les comportements de façade !Certains comportements sont à bannir de os relation avec la patient, vous devez être conscient que toutes formes de manque de respect, de violence physiques, psychologiques ou de représailles, de manipulations sont interdites. !Vous devez être à l’écoute, faire preuve de compréhension et d’efficacité si vous voulez que la relation soit fonctionnelle !Des soins de qualité inspirent la confiance du patient qui assuré de reçevoir de bons soins, se sent alors en sécurité. Cette confiance importante se gagne par un comportement sérieux et responsable !L’infirmière doit aussi établir d’autres types de relations interdisciplinaires et relation d’équipe qui elles aussi demandent une communication ouverte et une participation active dans le groupe. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 POUR NE PAS RENTRER DANS UNE RELATION SOI NIANT/SOI NIÉ OUVREZ VOUS AUX SOINS RELATIONNELS J. SALOME RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES FISCHER (G – N) Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale Ed Dunod Paris 1996 (5-1 p 31, 5-2 p 124) ABRIC (J-C) Psychologie de la communication. Théories et méthodes Ed Armand Colin Paris 1999 (6-1 p 13, 6-2 p16, 6-3 p 37) •FORMARIER Monique. " La relation de soin, concepts et finalités ", Recherche en soins infirmiers 2/2007 (N° 89) , p. 33-42 •" Relation d'aide en soins infirmiers ". Wikipédia, l'encyclopédie libre < http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Relation_d%27aide_en_soins_infirmiers&oldid=118957306 > [consulté le 11/08/2016] •MANOUKIAN A. et MASSEBEUF A. – La relation soignant-soigné. – Paris, Lamarre, 1995. ▪MANOUKIAN A., La relation soignant-soigné. 4e édition. Paris : Lamarre, 2008. p. 3. 5 Ibid. P. 5. ▪Margot PHANEUF Relation soignant- soigné , l’accompagnement thérapeutique,2 edition,2016. ▪Louis Malaboeuf, la relation soignant-soigné, du discours au passage à l’acte. Soins formation Pédagogie n°4 1992 p. 4 à 7 ▪Legifrance.gouv.fr : le service public de la diffusion du droit [en ligne]. Edité par le Secrétariat général du gouvernement et de la Direction de l’information légale et administrative (DILA), mis à jour le 28/02/2016 ▪PAILLARD C., Dictionnaire humaniste infirmier, Approche et concepts de la relation soignant-soigné. Noisy-le-Grand : Setes, 2013. p. 228. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 24 4/27/2017 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES GINESTE Yves, Jérôme PELLISSIER. Humanitude – Comprendre la vieillesse, prendre soin des Hommes vieux. Paris : Editions Armand Colin, 2007, p320 Rogers (C), a way of being, Boston 1980, Houghton Mifflin compagny, cité par Decety, L’empathie 2004, p 59. IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne de la santé - Neuropsychologue 2017 MERCI POUR VOTRE ECOUTE ET VOTRE PARTICIPATION IVRISSE Sandrine Psychologue Clinicienne Neuropsychologue 25