EN PRATIQUE LE TRAITEMENT DE LA RHINITE ALLERGIQUE EST OBLIGATOIRE QUALITÉ DE VIE RHINITE ALLERGIQUE BASES DU TRAITEMENT Eviction allergénique : toujours indiquée Pharmacothérapie : indispensable Immunothérapie : échec du traitement médical Chirurgie : dans certains cas Corticothérapie = Base du traitement des rhinites inflammatoires chroniques La corticothérapie locale au long cours est le traitement de référence L’objectif principal de la corticothérapie est de diminuer l’intensité de la gène fonctionnelle INFLAMMATION MINIMALE PERSISTANTE NOUVEAU CONCEPT OMS : « même en l’absence de symptômes pendant les périodes de faible exposition allergénique, l’inflammation nasale existe » CORTICOTHÉRAPIE NASALE PROLONGÉE CORTICOTHÉRAPIE Les corticoïdes agissent sur l’inflammation en bloquant l’activité A2 responsable d’une diminution de la production d’acide arachidonique, des leucotriènes et des prostaglandines Au niveau tissulaire, les corticoïdes diminuent l’intensité des trois phases de l’inflammation Corticothérapie nasale = Modalité d’administration de choix CORTICOTHERAPIE GENERALE CURE COURTE Posologie de 1 mg/kg/jour ≤ 10 jours Prednisolone ou Methylprednisolone Prise matinale Association avec une cure antibiotique à large spectre Arrêt brutal sans posologie dégressive 3 A 4 CURES COURTES PAR AN CORTICOTHERAPIE GENERALE RESPECT DES CONTRE-INDICATIONS HABITUELLES NON ABSOLUES MAIS SURVEILLANCE Ulcère – Diabète – HTA ABSOLUES Tuberculose – Hépatite – Herpès – Zona Etat psychotique aigu Cirrhose alcoolique ascitique NE PLUS PRESCRIRE LA CORTICOTHERAPIE INJECTABLE RETARD CONTINUE SEQUENTIELLE CORTICOTHERAPIE LOCALE Risque minime d’effets secondaires systémiques Absence d’effet freinateur sur l’axe hypothalamohypophysaire Absence d’effet sur la croissance Pas d’effet sur l’incidence d’une cataracte AUX DOSES RECOMMANDÉES CORTICOTHERAPIE LOCALE Effets secondaires mineurs et transitoires Contre-indications temporaires Epistaxis Herpès Nasal - Oculaire CORTICOTHERAPIE LOCALE De nombreuses molécules sont disponibles Béclométasone, budésonide, flunisolide, fluticasone, fuorate de fluticasone, fuorate de mométasone, tixocortol, triamcinolone Plusieurs présentations 200 à 400 µg/j, en une ou deux prises DME CORTICOTHERAPIE LOCALE POSITION IDEALE DU PATIENT CORTICOTHERAPIE LOCALE Délai d’action rapide Efficacité maximale après 2-3 semaines de traitement Traitement régulier Adhésion du patient ? Durée optimale du traitement ? CORTICOTHERAPIE LOCALE ET ENFANT Prescription à DME Absence d’effet délétère à long terme sur la croissance mais surveillance régulière de la courbe de croissance Se méfier de l’effet additif nez-bronches Lavages nasaux +++ LE LAVAGE PHYSIOLOGIQUE DES FOSSES NASALES NECESSAIRE Evacuation des médiateurs de l’inflammation Evacuation des sécrétions stagnantes SERUM PHYSIOLOGIQUE SOLUTES HYPERTONIQUES ANTIHISTAMINIQUES ITS ANTI-LEUCOTRIENES UNIQUEMENT QUAND LA RHINITE CHRONIQUE INFLAMMATOIRE EST D’ORIGINE ALLERGIQUE ANTIHISTAMINIQUES ANTI-H1 DE NOUVELLE GÉNÉRATION NON SÉDATIF NON CARDIOTOXIQUE ARIA – OMS - 2001 LA DÉSENSIBILISATION OU IMMUNOTHÉRAPIE SPÉCIFIQUE Efficacité indiscutable dans le traitement de la rhinite allergique Sélection stricte des patients Voie sous-cutanée Risque d’effets systémiques graves Voie sublinguale Rôle bénéfique sur l’histoire naturelle de la maladie RECOMMANDATIONS ARIA ARIA 2001 ARIA 2008 CAS CLINIQUE Un jeune homme de 25 ans, suivi et traité depuis plus de 8 ans pour une rhinite allergique persistante, rapporte une obstruction nasale bilatérale à bascule diurne, engendrant une respiration buccale nocturne Notons que notre patient est sous antihistaminique oral et corticothérapie nasale depuis une longue durée. Le prurit, les éternuements et l’hydrorrhée se sont améliorés alors que l’obstruction nasale le gêne davantage pour toutes ses activités et dans son sommeil Que peut-on lui proposer ? UNE CHIRURGIE DE L’OBSTRUCTION NASALE CHIRURGIE DU CORNET INFÉRIEUR TURBINECTOMIE TURBINOPLASTIES Cautérisation Vaporisation laser Radiofréquence Chirurgie de la valve nasale Septoplastie