Section : GÉNIE ÉLECTRIQUE L`ATELIER DE SOUDAGE D`UN

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AGRÉGATION
SESSION 2010
CONCOURS INTERNE
Section : GÉNIE ÉLECTRIQUE
Option B : ÉLECTROTECHNIQUE ET ÉLECTRONIQUE DE PUISSANCE
ÉTUDE D’UN SYSTÈME INDUSTRIEL
DUREE : 8 HEURES, COEFFICIENT : 1
Calculatrice autorisée (conformément à la circulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999)
Aucun document n'est autorisé
L'ATELIER DE SOUDAGE
D'UN GRAND CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE
Ce sujet comporte 3 dossiers distincts :
Dossier de présentation, texte du sujet avec le travail demandé
Documents réponses DR
Documents techniques (DTA à DTE)
27 pages
4 pages
40 pages
le sujet se décompose en cinq parties indépendantes:
-
A- l'étude du soudage par points
B- l'étude du circuit électrique des soudeuses
C- l'étude du système de serrage des pinces
D- alimentation en énergie d'une partie de l'atelier tôlerie
E- communication
Une lecture préalable et complète du sujet est indispensable.
Il sera tenu compte de la cohérence avec laquelle les candidats traiteront chaque partie, le jury
préférant une réflexion d’ensemble de la partie abordée à un éparpillement des réponses.
Les candidats sont invités à numéroter chaque page de leur copie et à indiquer clairement le
numéro de la question traitée.
Les candidats sont priés de rédiger les différentes parties du problème sur feuilles séparées et
clairement repérées. Chaque question est identifiée par une police gras et repérée par un numéro.
Il leur est rappelé qu’ils doivent utiliser les notations propres au sujet, présenter clairement les
calculs et dégager ou encadrer tous les résultats.
Tout résultat incorrectement exprimé ne sera pas pris en compte. En outre les correcteurs leur
sauront gré d’écrire lisiblement et de soigner la qualité de leur copie.
Il sera tenu compte de la qualité de rédaction, en particulier pour les réponses aux questions ne
nécessitant pas de calcul. Le correcteur attend des phrases complètes respectant la syntaxe de la
langue française.
Pour la présentation des applications numériques, il est rappelé que lors du passage d’une forme
littérale à son application numérique, il est recommandé aux candidats de procéder comme suit :
- après avoir rappelé la relation littérale, chaque grandeur est remplacée par sa valeur
numérique en respectant la position qu’elle avait dans la relation puis le résultat numérique est
donné sans calculs intermédiaires et sans omettre son unité.
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs
hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
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PRESENTATION DU CONTEXTE ET DE LA PROBLEMATIQUE
Un grand constructeur automobile fabrique dans une de ses usines un modèle de
voiture très répandu suivant le processus suivant
La chaîne de production, très automatisée permet de fabriquer une voiture en 30h
La cadence de production est de 2400 véhicules par jour.
La flexibilité de cette chaîne de production permet la fabrication de plus de 250
variantes de ce véhicule en fonction des options qu'a choisies le client.
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Nous nous intéressons plus particulièrement à l'atelier de tôlerie.
L'atelier de tôlerie a une superficie de 70000 m².
Il reçoit les différentes tôles issues de l'atelier d'emboutissage et les assemble par
soudage pour constituer la caisse de la voiture et les différents accessoires tels que
les portes, les coffres, etc…
L'assemblage terminé est contrôlé en fin de chaîne avant d'être expédié vers l'atelier
de peinture.
1300 personnes y travaillent en 3 équipes.
Capacité de production : 2400 caisses par jour.
Nombre moyen de pièces de tôlerie par caisse : 400.
Taux d’automatisation : 98%.
830 robots assurent la manutention et l’assemblage des unités et de la caisse.
Quelques 800 soudeuses par points installées tout le long de la chaîne réalisent
plus de 4000 points de soudure par caisse.
Ces soudeuses sont, pour la plupart, embarquées sur un robot et réalisent les points
de soudure sur la caisse, c'est le robot qui positionne la soudeuse pour chaque point
de soudure
Les autres, fixes, réalisent les points de soudure sur les petites pièces que leur
présentent des robots de manutention.
Cet atelier est alimenté en énergie par trois réseaux 20 kV différents:
- un réseau spécial pour les soudeuses
- un réseau spécial pour les robots et les automatismes
- un réseau d'éclairage
- l'ensemble étant issu du réseau 90 kV propre à l'usine.
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L'échauffement produit par les soudeuses est important ; un réseau hydraulique (en
circuit fermé) spécifique à cet atelier fournit à chaque soudeuse l'eau déminéralisée
nécessaire à son refroidissement.
Cette eau est stockée dans une bâche.
Le refroidissement de cette eau est assuré par une tour d'évaporation.
Le débit global maximum de ce réseau hydraulique est de 10 m3 / min, il assure la
fourniture d'eau froide à 20°.
L'eau récupérée en sortie d'atelier est à une température d'environ 30°C.
Problématiques abordées dans ce sujet
Fabriqué depuis 13 ans dans cette usine (compte tenu des évolutions
successives), ce modèle de voiture arrive à son terme.
Les services techniques (travaux neufs, développement et maintenance)
préparent la fabrication d'un nouveau type de véhicule sur cette même chaîne.
Ceci entraîne des modifications importantes du processus de fabrication et de
l'outillage.
Pour l'atelier de tôlerie, des modifications sont à prévoir au niveau
- des supports de pièces (mécanique)
- des programmes des robots (trajectoire)
- des réglages de soudeuses existantes
- de l'installation de nouvelles soudeuses par points
- des infrastructures telles que l'alimentation en énergie.
Or depuis 10 ans la technologie a évoluée et les enjeux économiques ont été
modifiés.
Il est donc intéressant de partir d'un état des lieux existant, d'étudier les nouvelles
solutions que proposent les constructeurs pour établir des critères de choix
économiques judicieux.
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PARTIE A: GENERALITES SUR LE SOUDAGE PAR POINTS
Choisir une solution technologique répondant à un cahier des charges
nécessite de connaître le procédé de fabrication mis en jeu ainsi que les
paramètres influents.
Dans cet objectif, cette partie étudie plus particulièrement comment se fait un
point de soudure et comment certains paramètres influent sur la qualité d'un
point de soudure.
Se référer au dossier technique DTA.
Remarque préliminaire:
le modèle considéré est un modèle très simplifié dans lequel on ne tiendra pas
compte
- des échanges thermiques avec l'extérieur (durée très faible)
- des non linéarités des caractéristiques des composants électriques (en
particulier avec la température et l'état de la matière)
- des échanges d'énergies interactifs
- la dispersion des lignes de courant dans le métal.
A-I-
Fusion des tôles sous les électrodes :
A partir des propriétés géométriques du volume concerné et des propriétés des
matériaux donnés dans le dossier technique
A-I-1. Donner l’expression de la résistance électrique que présentent les tôles
au passage du courant: Rt1+ Rt2 en fonction des paramètres électriques et
géométriques de l’ensemble « tôles+électrodes »
On appellera le diamètre de l'électrode d et l'épaisseur d'une tôle e
A-I-2. Courbe de réglage Ieff = f(Dt)
La quantité de chaleur (Q en J) nécessaire pour porter un matériau à sa
température de fusion est fonction de ses paramètres physiques
Q = m .[ c . (Tfusion − Tambiante ) + Qf ]
Où
- m est la masse en kg
- c est la chaleur massique en J/kg/°C
- Qf est la chaleur latente de fusion (sans échange thermique avec
l'extérieur)
cette quantité de chaleur est apportée par effet Joule
- Etablir la relation Ieff = f(Dt,S)
Où
- Ieff est l'intensité efficace du courant qui passe dans les tôles
- Dt est la durée de passage du courant qui permet d'atteindre la fusion
des tôles
- S est la section de la surface de contact de l'électrode.
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AN: tracer cette courbe pour Dt variant de 100 ms à 500 ms
On prendra
- une électrode de diamètre d = 6 mm
- une épaisseur de tôle e = 1 mm
- Tambiante = 40°C
- r = 14 mW.cm
pour tenir compte de la variation importante de la
mW
température pendant l’échauffement
Pour la suite, les paramètres de soudage sont les suivants:
- épaisseur totale de tôles à souder: 2 mm
- Ieff = 10 kA
- ∆t= 400 ms
- Fs (effort de serrage) = 240 daN
Comportement de la zone de contact tôle – tôle.
Justifier sans calcul les affirmations suivantes.
A-I-3. La résistance de contact Rc3 a une valeur importante par rapport à la
résistance des tôles.
A-I-4. La fusion commence toujours dans cette zone.
A-I-5. La résistance de contact décroît très vite et la durée de cette phase est
très courte (en pratique inférieure à 20 ms).
A-I-6. Il faut appliquer un effort de serrage déterminé (ni trop fort ni trop faible)
sur les tôles.
Comportement de la zone de contact électrode - tôle
Justifier sans calcul les affirmations suivantes.
A-I-7. Les résistances de contact Rc1 et Rc2 ont une valeur faible par rapport
à Rc3
A-I-8. En cours de soudage, la température superficielle peut atteindre
quelques 600°C, la structure de l'électrode en cuiv re va se modifier au fur et à
mesure des soudures qu'elle réalise:
- la surface de contact va augmenter
- la résistivité va augmenter à cause de la présence du zinc à la surface
des tôles à souder.
Préciser les incidences de ces phénomènes sur la qualité des points de
soudure et sur la durée de vie des électrodes.
Tension entre électrodes:
A-I-9. Calculer la valeur efficace de la tension à appliquer entre les
électrodes pour réaliser un point de soudure en supposant que les tôles ne
sont que résistives.
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La qualité du point de soudure:
En pratique, une certaine tolérance de réglage des 3 paramètres (Ieff, Dt et effort de
serrage) est possible.
A-I-10. Remplir le tableau du document réponse DR1 en indiquant les effets
indésirables observés lorsqu’on s’écarte trop des réglages optimaux.
A-II- Procédé
A partir du chronogramme (cf DTA fig 4 et page 3) détaillant les différentes phases
du procédé, construire un Grafcet de macrodescription.
A-III- Le refroidissement en soudage par résistance
A-III-1 Justifier la présence de deux circuits de refroidissement par soudeuse
(cf DTA fig 8).
A-III-2 Calculer la puissance évacuée par l'eau de refroidissement pour
chaque soudeuse (cf DTA page 6 )
On prendra c (chaleur massique de l'eau) = 4180 J / kg / °C.
A-III-3 En déduire la puissance totale dissipée par l’ensemble des soudeuses
de l'atelier de soudage (cf présentation du contexte et de la problématique).
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PARTIE B: LE CIRCUIT DE PUISSANCE DE LA SOUDEUSE
Valider une nouvelle solution technologique nécessite :
- la maîtrise du principe de fonctionnement
- La connaissance des critères de performances d’une solution existante
afin d’établir une comparaison des deux solutions.
Cette partie permettra de valider la structure de la soudeuse par points dite
« 1000 Hz ».
Se référer aux dossiers techniques DTB1 et DTB2.
PARTIE B1: ETUDE DU MODULATEUR D'ENERGIE DE LA SOUDEUSE "50 HZ":
PRESENTATION
La structure matérielle d’une soudeuse «50 Hz » est donnée figure 1 du DTB1.
Cette structure est fiable et éprouvée par l’entreprise dans ses différents ateliers.
Elle constitue actuellement la majorité des équipements de soudage.
Pour la soudeuse étudiée, cette structure comprend :
-l’alimentation électrique :
400 V prise entre 2 phases
-le modulateur d’énergie (F1) :
gradateur monophasé à thyristors
-le transformateur de soudage (F2) :
valeurs efficaces de
*la tension primaire nominale U1n = 400 V
*la tension secondaire à vide U20 = 13,5 V
*l’intensité du courant secondaire en régime permanent
I2np = 7,4 kA
*l’intensité du courant secondaire ponctuellement admissible lors
des essais électrodes serrées I2 cc = 23 kA
-les électrodes (F3):
électrode fixe
électrode mobile
-la commande programmable de soudage « CPS » (F4) ; elle gère
le réglage des intensités de soudage
les cycles de soudage
l’effort de serrage
les informations de contrôle et de surveillance des défauts
la communication avec le robot.
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ETUDE
L’objectif de l’étude est :
B1-I - d’identifier et de caractériser les constituants de la chaîne de
puissance à partir d’essais sur site
B1-II - de vérifier les performances de la soudeuse
B1-III - d’identifier la pollution harmonique engendrée par l’atelier de soudage.
B1-I
MODELISATION de l’ensemble « TRANSFORMATEUR + ELECTRODES »
cf DTB1
La modélisation du circuit électrique s’effectue à partir de relevés lors
-d’un essai à vide sous tension primaire nominale
-d'un essai en court circuit (pinces serrées sans tôles).
Les résultats des essais sont consignés dans le DTB1
B1-I-a. Déterminer Zs , module de l’impédance du modèle équivalent de la
soudeuse représenté figure 2 du DTB1
B1-I-b. En déduire Zp , module de l’impédance du modèle équivalent de la
soudeuse représenté figure 3 du DTB1
B1-I-c. On désigne par :
y : l’angle de retard à l’amorçage des thyristors référencé par rapport aux
passages par 0 de la tension d’alimentation u1(t)
f : l’argument de l’impédance Zp
- Montrer que l’expression du courant primaire i1 (t) peut se mettre sous
la forme :
 − Rp  t −ψ  
i1 (t ) =  Ae Lp  ω   + (B(sin (ωt − ϕ )))




ψ
π +ψ
≤t ≤
dans l’intervalle
ω
ω
- Exprimer A et B en fonction de U1m , Zp , yet B1-I-d. Exprimer en fonction de Rp et Zp
B1-I-e. En déduire la valeur de ψ pour laquelle la conduction des thyristors
devient continue.
A l’aide du DTB1 (§ commande programmable de soudage)
B1-I-f. Relever En déduire les valeurs de Rp et Lpw à 50 Hz
B1-I-g. Relever la valeur maximale de ψ
Justifier la nécessité de cette butée vis-à-vis du courant de maintien
( Ithhold ) des thyristors.
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B1-II VERIFICATION DES PERFORMANCES DE SOUDAGE
DONNEES
Le circuit étudié est représenté figure 4 du DTB1.
Pour la suite du problème, on prendra les valeurs suivantes
-la résistance équivalente ramenée au primaire de l’ensemble
« transformateur+électrodes » Rp vaut 0,5 W
-la réactance équivalente ramenée au primaire de l’ensemble
« transformateur+électrodes » Lpw vaut 0,2 W à 50 Hz
-la résistance moyenne totale des tôles vue du secondaire
Rto vaut 265 mW
-la réactance des tôles est négligeable
-le cycle de soudage type est représenté figure 5 du DTB1
-la variation relative à la valeur efficace nominale de la tension primaire
U1n est limitée à + / -10%
B1-II-a. Calculer Rpt et Lptw à 50 Hz, respectivement résistance et inductance
totales ramenées au primaire du transformateur
B1-II-b. En déduire :
- Zpt , module de l’impédance totale ramenée au primaire
- , argument de Zpt
B1-II-c. L’expression de i1(t) établie en B1-I-b- peut aussi s’écrire :
R pt
ψ

(t − ) 
Lpt
ω


i1(t ) = C . sin(ωt − ϕ ) − sin(ψ − ϕ ).e




Les allures de i1(ωt) et uT(ωt) sont représentées figure 6 du DTB1.
On désigne par θ 1 l’angle correspondant à l’extinction du courant i1 .
Montrer que la valeur de θ 1 est régie par la relation :
θ1
ψ
sin(θ1 − ϕ )e tgϕ = sin(ψ − ϕ )e tgϕ
B1-II-d. Etablir l’expression de UT , valeur efficace de la tension primaire du
transformateur en fonction de :
-U1 valeur efficace de la tension d’alimentation réseau
-θ 1
-ψ
ψ
B1-II-e. A l’aide de la figure 7 du DTB1, déterminer la plage de réglage de ψ
permettant d’atteindre la valeur efficace du courant de soudage de 12 kA
quelque soit U1
B1-II-f. Déterminer l'évolution de cette plage de réglage en tenant compte de
la loi de compensation d’usure des électrodes (cf DTB1).
B1-II-g. Le cycle de soudage décrit figure 5 du DTB1 prévoit 15 alternances
maximum pour 1 point de soudure.
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Vérifier que les conditions de fonctionnement imposées par ce cycle
n’entraînent pas un échauffement excessif du transformateur (cf DTB1).
B1-II-h. A l’aide du DTB1
- calculer le facteur de marche FM de la soudeuse ;
- vérifier que l’intensité du courant équivalent thermique Ith est inférieure à la
valeur nominale du courant secondaire I2np du transformateur.
* Le temps de repos correspond au rodage et à l’évacuation des pièces entre
2 cycles de 300 points : il est en moyenne de 30 s.
* On négligera l’effet de la compensation d’usure d’électrodes.
B1-III GENERATION D’HARMONIQUES DE COURANT
Le service « distribution électrique » de l’atelier de soudage veut identifier, par
type de soudeuse, la pollution harmonique engendrée en cours de
fonctionnement.
L’ensemble « soudeuse+transformateur+tôles » est modélisé par le schéma
de la figure 8 du DTB1.
La figure 9 du DTB1 représente l’évolution de la valeur efficace du
fondamental et des premiers harmoniques de la tension primaire du
transformateur uT.
Pour la suite du problème, on prendra les valeurs suivantes :
-la consigne de courant de soudage Ic est de 12 kA (on ne tient pas
compte de la compensation d’usure des électrodes) ; dans ce cas,
l’angle ψ a une plage de variation de [60° , 90°]
-la résistance équivalente ramenée au primaire de l’ensemble
« transformateur+électrodes+tôles » Rpt vaut 0,75 W
-la réactance équivalente ramenée au primaire de l’ensemble
« transformateur+électrodes » Lptw vaut 0,2 W à 50 Hz.
La valeur efficace des harmoniques de tension est proportionnelle à
celle de la tension d’alimentation U1
L’étude est limitée aux harmoniques jusqu’au rang 9.
Rappel : l’angle ψ varie avec les fluctuations du réseau.
B1-III-a. - Déterminer les valeurs du fondamental et des harmoniques de
tension de la tension uT relatifs à la valeur efficace de la tension U1=400 V et
appelés F% , H3% , H5% , H7% et H9% pour les valeurs de ψ suivantes :
60°, 70°, 80°et 90°.
- Reporter les valeurs dans le document réponse DR2
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B1-III-b. - En déduire, pour la valeur de ψ égale à 80° (valeur efficace U 1 ≈
400 V) et pour une valeur efficace du courant I1 de 405 A, les valeurs du
fondamental et des harmoniques de courant appelés IF , IH3 , IH5, IH7 et
IH9.
- Reporter les valeurs dans le document réponse DR3.
- Tracer le spectre harmonique de courant.
B1-III-c. Calculer pour ψ= 80°, le taux de distorsion harmonique TDHI% relat if
à la valeur efficace I1
IH 32 + IH 52 + IH 7 2 + IH 92
I1
Les dispositions constructives prises par l’entreprise pour
- réduire les harmoniques renvoyés au réseau
- relever le facteur de puissance global d’une ligne de soudage
Sont :
• l’alimentation 400 V des soudeuses entre phases
• la répartition équilibrée des soudeuses d’une ligne de
production sur les 3 phases
• une compensation globale par batterie de condensateurs au
secondaire du transformateur d’alimentation HTA/BTA.
on rappelle que TDHI % = 100.
B1-III-d.
- Justifier ces dispositions.
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PARTIE B2: ETUDE DU MODULATEUR D'ENERGIE DE LA SOUDEUSE
« 1000Hz » (PARTIE PEDAGOGIQUE)
Introduction :
L’évolution technologique des soudeuses dans la gamme de puissance utilisée dans
l’entreprise (50 – 100kVA) tend à développer les structures de soudeuse dite « 1000
Hz ».
Le principe de fonctionnement et les avantages liés à l’utilisation de ces soudeuses
sont développés dans le dossier technique DTB2.
Travail demandé :
A partir de ces documents et à l’aide des extraits du référentiel du BTS
Electrotechnique, développer une séquence pédagogique, comportant au moins 2
séances (essais de systèmes et génie électrique) et permettant de :
- démontrer la pertinence des arguments développés par les concepteurs des
soudeuses 1000 Hz
- mettre en évidence les avancées technologiques réalisées
- cerner les limites actuelles de la mise en œuvre des soudeuses 1000 Hz.
Les points suivants seront abordés dans le développement de la séquence
pédagogique :
- concept(s) abordé(s) et niveau taxonomique visé
- activités concernées (génie électrique, essais de systèmes)
- stratégie pédagogique: situation de la séquence dans une progression
cohérente
- durée des séances composant la séquence
- nature des activités (cours / synthèse, TP , TD)
- zones d'activités, matériels et équipements utilisés
- coordination des séances si plusieurs activités
- évaluations (préciser les items évalués)
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PARTIE C: SYSTEME DE SERRAGE DES ELECTRODES
Valider une nouvelle solution technologique nécessite :
- la maîtrise du principe de fonctionnement
- la connaissance des critères de performances d’une solution
existante
Cette partie conduira à améliorer le système de serrage des électrodes:
Se référer aux dossiers techniques DTC1 et DTC2
PARTIE C1: MOTORISATION PAR VERIN
- le déplacement est assuré par un vérin double effet à commande TOR par
électro-distributeur monostable 5/2
- l'effort de serrage est réglé par la pression
- la valeur de la pression est contrôlée par une vanne proportionnelle
(commande 0-10V, échelle de pression 0-10 bars)
La figure 1 du DTC1 représente la fonction de transfert P = f (uc) avec :
-P : pression de sortie du régulateur en bars
-uc : tension de commande issue de la CPS.
L’effort de serrage F peut varier de 130 à 525 daN selon les séquences de
soudage.
L’effort de soudage moyen vaut 400 daN.
L’effort de serrage maximum est de 640 daN pour 10 bars.
C1-I
C1-II
A l’aide du DTC1, déterminer le diamètre et la section du piston du vérin.
Déterminer :
- le taux de charge moyen du vérin: Tcm en %
- le taux de charge maximum du vérin TcM en %
- la valeur maximale de la tension de commande du régulateur UcM.
On rappelle que:
Effort moyen
Tcm% =
.100
Effort max imum disponible
TcM % =
Effort max imum
.100
Effort max imum disponible
C1-III
- Construire la fonction de transfert de l'effort de serrage en fonction de la
tension de commande Fs = f(uc) pour la plage de réglage (130-525 bars).
- En déduire l’incertitude maximale ∆Fs en daN liée au réglage de Fs.
C1-IV
Etablir le schéma de raccordement pneumatique du régulateur, de l’électrodistributeur et du vérin.
C1-V
Proposer une solution technique industrielle qui permet d'atteindre la
précision requise (5%) sur toute la plage de fonctionnement.
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PARTIE C2: MOTORISATION PAR MOTEUR ELECTRIQUE
Cette partie permet à l'utilisateur de choisir les options de l'équipement
proposées par le constructeur en fonction de ses besoins.
Ce moteur est du type synchrone autopiloté d'indice de protection IP55 refroidi à
l'eau
C2-I
Le cycle de fonctionnement.
Compléter le chronogramme du document réponse DR4 (vitesse,
accélération et effort de serrage)
(loi de vitesse en trapèze pendant les déplacements, l'accélération et la
décélération ont les mêmes valeurs absolues).
C2-II Les caractéristiques du mouvement de la pince.
C2-II-a Calculer la longueur L du déplacement de l'électrode (cf DTC2 fig. 3).
Pour la suite des calculs, on prendra L=200mm.
C2-II-b Calculer l'accélération et la vitesse de croisière de l'électrode pour
respecter le cycle de fonctionnement imposé.
C2-III Les caractéristiques mécaniques du moteur. (cf DTC2 §II)
On négligera les pertes mécaniques par frottement
Le moment d'inertie équivalent à l'ensemble des pièces en mouvement
ramené sur l'arbre du moteur (rotor compris) Jeq est estimé à 1400.10-3
kg.m².
C2-III-a Définir les grandeurs qui permettront de choisir le moteur parmi les
deux propositions du constructeur.
C2-III-b Donner les expressions littérales des grandeurs définies dans la
question précédente.
Calculer les valeurs numériques correspondantes.
En déduire le moteur le mieux adapté.
C2-IV Les caractéristiques du codeur de position
La position finale de l'électrode mobile doit être précise (+ / - 0,2 mm)
Cette précision est définie par le codeur de position placé sur le rotor du
moteur.
1. Choisir le codeur parmi les 2 propositions du constructeur (cf DTC2 §II).
2. En déduire la fréquence maxi des impulsions.
C2-V Solution adoptée par le constructeur de la soudeuse.
Pour la suite du problème, on admettra que c'est le moteur B qui est
choisi.
C2-V-a Le moteur.
Recenser les avantages de ce type de moteur dans cette application.
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C2-V-b La structure du variateur de vitesse: circuit de puissance.
Le variateur de vitesse alimente le moteur en tension triphasé de type MLI,
il permet la récupération de l'énergie lors du freinage sur le réseau
d'alimentation et un fonctionnement à facteur de puissance unitaire côté
réseau.
- Donner un exemple de structure de ce circuit depuis le réseau triphasé
400V jusqu'aux enroulements du moteur.
C2-V-c La structure du variateur de vitesse: circuit de contrôle
Le document réponse DR5 présente le schéma fonctionnel de l'ensemble
moteur - variateur du point de vue "commande".
Remarque: le système d'autopilotage n'est pas détaillé sur ce schéma.
C2-V-c-1 Autopilotage:
- Préciser la fonction du resolver
C2-V-c-2 Régulation du courant:
- Localiser par un trait de couleur la boucle de régulation du courant sur
DR5.
- Indiquer le type d'action du régulateur.
- Préciser la valeur de la limitation de courant qu'il faut programmer dans
cette application pour un couple max de 10 Nm.
C2-V-c-3 Régulation de la vitesse:
- Identifier sur DR5 la boucle de régulation de vitesse.
- Indiquer le type d'action du régulateur.
- Indiquer les variables de réglage affectées à ce régulateur et le rôle de
chacune d'elles.
- Identifier le capteur de vitesse.
- Préciser la nature du signal de sortie de ce capteur.
- Préciser la variable de limitation de vitesse.
C2-V-c-4
Régulation de la position:
- Identifier sur DR5 la boucle de régulation de position.
- Indiquer le type d'action du régulateur.
- Identifier le capteur de position.
- Que se passe-t-il si le gain Kp est trop grand?
- Que se passe-t-il si le gain Kp est trop petit?
Peut-on admettre un dépassement de la réponse à un échelon de
consigne? Justifier la réponse.
C2-V-c-5
Régulation de l'effort de serrage: solution économique
On utilise la propriété qu'a le couple moteur d'être proportionnel à
l'intensité absorbée par le moteur
pour un moteur synchrone à aimants permanents commandé à Y=0
(isd=0), la relation est :
C = Kt .i sq = 3.p.φv i sq
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avec
p: nombre de paire de pôles
Φv: flux rotorique
- Identifier sur le DR5 ce qui fera office de boucle de régulation de l'effort
de serrage.
- Indiquer ce qui correspond au signal de mesure de l'effort de serrage.
- Où doit-on appliquer le signal de consigne d'effort (quand la soudeuse
fonctionne en phase serrage)?
- Après avoir rappelé la définition de la robustesse d'un asservissement,
préciser d'où peuvent provenir les dérives des paramètres.
C2-V-c-6
Régulation de l'effort de serrage: solution plus précise
Pour améliorer les performances (précision et robustesse), on ajoute un
capteur de force pièzo-électrique délivrant un signal dont la fréquence est
proportionnelle à la force mesurée.
- Préciser les endroits où ce capteur peut être installé.
- Compléter DR5 en intégrant cette solution.
C2-V-c-7
Coefficients de mise à l'échelle "utilisateur":
cf figure 4 DTC2
Pour faciliter le réglage du variateur, les paramètres à fournir sont
exprimées en grandeurs "utilisateur", à savoir:
-l'épaisseur totale de tôles ept en mm
-la vitesse maxi de déplacement de l'électrode Vmax en mm / s
- Exprimer les variables POS et VIT en fonction de L, ept et Vmax
- En déduire les facteurs d'échelle
pour le déplacement (Ks = Ns / Ds en impulsions / mm)
pour la vitesse (Kv = Nv / Dv en impulsions / s)
Remarque : Ni et Di sont des nombres entiers.
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PARTIE D: L'ALIMENTATION DE L'ATELIER DE SOUDAGE EN
ENERGIE ELECTRIQUE:
L’extension d’une installation nécessite de définir les potentialités du réseau
d’alimentation électrique existant.
Cette partie permet de vérifier s'il est possible, d'ajouter sur un tronçon
d'alimentation, les 30 soudeuses "1000 Hz" nécessaires à la nouvelle chaîne de
fabrication.
Se référer au dossier technique DTD
D-1. LE POSTE DE LIVRAISON HTB
Caractéristiques de l'installation: (cf DTD fig1).
D-1-1. Justifier la présence de deux arrivées 90 kV.
D-1-2. Calculer et commenter la valeur du facteur de puissance de l'arrivée 1.
D-1-3. Les transformateurs sont munis d'un régleur en charge, préciser son
rôle.
D-2. EFFET D'UNE PERTURBATION
Un enregistreur branché en permanence sur le réseau 90 kV surveille les tensions et
contrôle la qualité de la tension conformément au contrat signé avec EDF.
Dès qu'un défaut dépassant les limites est détecté, il est enregistré.
Le 31 mars 2008, un déséquilibre de tension est apparu pendant 9 périodes soit
180ms (voir cf fig 2 et 3 du DTD).
D-2-1.
Déterminer les composantes symétriques de tension simple
produites pendant ce défaut.
D-2-2.
En déduire les composantes directe et inverse des tensions
composées Ud et Ui.
Exprimer les en pourcentage de la valeur efficace de la tension
composée normale.
D-2-3.
En déduire l'impact qu'a eu ce défaut sur le fonctionnement
- des moteurs de l'usine
- de l'éclairage
- des automatismes.
D-3.
LE RESEAU BTA SOUDURE
L'étude est limitée à une portion du réseau: le tronçon "soudure caisse" (cf fig 6 du
DTD)
- Dans un premier temps, on étudie le comportement de ce tronçon avec les
soudeuses déjà installées d'un point de vue:
- puissance moyenne installée
Page 18 sur 26
- facteur de puissance
- chute de tension
- réserve de puissance disponible.
- Dans un deuxième temps, on étudie le comportement qu'aurait ce tronçon avec les
nouvelles soudeuses installées.
ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE
Ce tronçon alimente 84 soudeuses "50 Hz", chaque soudeuse est connectée aux
canalis grâce à un boîtier de connexion et un câble (II + PE) de longueur 5m et de
section 50 mm².
En réalité:
- les branchements sont répartis sur toute la longueur du tronçon
- les différentes soudeuses (monophasées) sont réparties sur les trois phases
pour équilibrage
- toutes les soudeuses ne fonctionnent pas avec les mêmes réglages (tôles
d'épaisseur différente)
- les soudeuses fonctionnent de manière non synchronisée complètement
aléatoire.
Pour faciliter l'étude, on admettra que:
- les 84 soudeuses monophasées se comportent comme 28 soudeuses
triphasées équivalentes
- les 28 soudeuses fonctionnent de manière aléatoire
- 2 groupes de 14 soudeuses triphasées équivalentes sont branchées aux deux
points du tronçon (M et M') les plus défavorables d'un point de vue impédance
- toutes les soudeuses ont les mêmes caractéristiques moyennes suivantes
Caractéristiques de la soudeuse "50Hz" monophasée moyenne
équivalente
U1n
Valeur
Tension primaire nominale
400 V
efficace
U20
Valeur
Tension secondaire à vide
13,5 V
efficace
I2np
Valeur
Courant permanent de soudage (au
4,44 kA
efficace secondaire) pour un facteur de
marche a = 10%
a
Facteur de marche donnant le
10%
fonctionnement nominal (15 périodes
toutes les 3s)
Sn
Puissance apparente nominale
60 kVA
I2max
Valeur
Courant maximum de soudage (au
13,8 kA
efficace secondaire)
Smax
Puissance apparente maximale
186 kVA
Facteur
de
puissance
0,8
cos f
D-3-1. Caractéristiques d'une soudeuse triphasée équivalente
Déterminer les caractéristiques moyennes S3n, I31n, I31max, S3max et cos f
d'une soudeuse triphasée équivalente
Page 19 sur 26
où
- S3n est la puissance apparente nominale
- I3np est le courant permanent de soudage (en ligne) pour un facteur
de marche a de 10%
- I3max est le courant maximum de soudage (en ligne)
- S3max est la puissance apparente maximale
- cos f: facteur de puissance.
D-3-2. Puissance moyenne totale installée
La puissance moyenne consommée par l'ensemble des soudeuses n'est pas la
somme des puissances unitaires des soudeuses car elles ne fonctionnent pas
toutes en même temps.
- déterminer pour ce tronçon, la puissance moyenne totale que représente
l'ensemble des soudeuses triphasées équivalentes Smoyeq (voir §VII du DTD)
Pour la suite des calculs, on prendra Smoyeq = 1800 kVA et cos f = 0,8 .
D-3-3. Le facteur de puissance.
Chaque transformateur est associé à une compensation fixe de facteur de
puissance de 5 batteries de condensateurs 50 kvar 410V (cf fig 6 et 7 du DTD).
- vérifier que l'énergie réactive fournie par cette batterie de condensateurs est
suffisante pour ramener le cos f de l'ensemble à 0,92
- Justifier le fait que la compensation de cos f soit fixe bien que le
fonctionnement des soudeuses varie fortement.
- Justifier l'emploi d'inductances montées en série avec ces condensateurs.
D-3-4. Schéma équivalent du tronçon étudié.
- Déterminer la position des deux points M et M'.
- Montrer que le tronçon étudié peut se représenter par le schéma équivalent
des figures 7 et 7bis du DTD.
- Déterminer les impédances du réseau équivalent.
D-3-5. Chute de tension maximale en cours de soudage:
Pour la suite des calculs on prendra le schéma équivalent suivant, on
considérera
- que toutes les soudeuses sont alimentées en un même point du tronçon (P2)
- que le schéma équivalent du réseau est le suivant:
Page 20 sur 26
R en mΩ
X en mΩ
Ztr
0,735
4,253
Zcan
0,105
0,035
Zc
0,0341
0,114
La chute de tension est la somme de 3 chutes de tension:
- dans le transformateur (Ztr)
- dans la canalis (Zcan)
- dans le câble de la soudeuse (Zc)
Si la tension d'alimentation d'une soudeuse devient inférieure à Un – 10% (soit
360V), son fonctionnement est incorrect: le point de soudure est mauvais.
Cette chute de tension dépend du nombre de soudeuses fonctionnant
simultanément.
Pour faciliter les calculs, on admettra que:
- les chutes de tension dans le canalis et dans le transformateur dépendent du
nombre de soudeuses fonctionnant simultanément.
- I1 est la somme de 2 courants: le courant absorbé par les soudeuses et le
courant absorbé par la batterie de condensateurs.
- le pire des cas se produit dans les conditions suivantes: le courant de
soudage est maximum (13.8kA)
Nous allons calculer la chute de tension que provoque p soudeuses fonctionnant
simultanément:
D-3-5-a Donner la relation qui permet de déterminer la chute de tension
"∆UP1" au point P1 en fonction
du nombre de soudeuses "p" en fonctionnement simultané
des impédances de la partie concernée
du courant maximum absorbé par les soudeuses équivalentes:
I3max
du facteur de puissance des soudeuses équivalentes : cos f
du courant réactif produit par les condensateurs: Ic
D-3-5-b Donner la relation qui permet de déterminer la chute de tension
totale "∆UP2" au point P2 en fonction
Page 21 sur 26
du nombre de soudeuses "p" en fonctionnement simultané
des impédances de la partie concernée
du courant maximum des soudeuses équivalentes: I3max
du facteur de puissance des soudeuses équivalentes : cos f
du courant réactif produit par les condensateurs: Ic
D-3-5-c Donner la relation qui permet de déterminer la chute de tension
totale "D
DUP3" au point P3 (aux bornes d'une soudeuse monophasée).
D-3-5-d Exprimer la relation qui donne la tension U3 aux bornes d'une
soudeuse monophasé en fonction de "p" ( on prendra U10 = 410V)
DUP3 est de la forme ap+b
- Déterminer a et b
- Tracer la courbe d'évolution de la tension U3=f(p)..
D-3-5-e Quelle probabilité a-t-on d'avoir des mauvais points de soudure à
cause d'une tension trop faible (cf §VII.b du DTD) ?
On rappelle que le nombre total de soudeuses équivalentes est de 28
D-3-5-f
De quelle réserve de puissance dispose-t-on sur ce tronçon ?
D-3-6. AJOUT DES 30 SOUDEUSES "1000 Hz"
Caractéristiques moyennes des soudeuses triphasées "1000 Hz" à
ajouter
V1n
Valeur
Tension primaire nominale
400 V
efficace
I1np
45 A
a
Facteur de marche donnant le
10%
fonctionnement nominal (15 périodes
toutes les 3s)
S3n
Puissance apparente nominale
28,8 kVA
I1max
140 A
S3max
Puissance apparente maximale
90 kVA
Facteur
de
puissance
0,98
cos Il faut vérifier qu'avec ces 30 nouvelles soudeuses:
- le tronçon "soudure caisse" n'est pas en surcharge
- le facteur de puissance reste correct
- la probabilité d'avoir de mauvais points de soudure à cause d’une
tension d'alimentation inférieure à 360V ne dépasse pas 5 pour 1000.
- Pour bénéficier de l'étude précédente faite avec des soudeuses
triphasées équivalentes, on considère que, d'un point de vue
puissance, 6 soudeuses "1000 Hz" vont se comporter comme une
soudeuse "50 Hz" triphasée équivalente.
30 soudeuses "1000 Hz" sont donc équivalentes à 5 soudeuses "50 Hz"
D-3-6-a
Que devient la puissance moyenne installée ?
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D-3-6-b
Que devient le facteur de puissance ?
D-3-6-c En déduire la probabilité d'avoir un point de soudure défectueux
à cause d'un nombre trop grand de soudeuses fonctionnant
simultanément (cf §VII.b du DTD).
D-3-6-d
Conclusion: Peut-on ajouter les 30 soudeuses "1000 Hz"?
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PARTIE E : LA COMMUNICATION DANS L’ATELIER DE SOUDAGE
L’installation d’un réseau de communication nécessite
- La définition de son architecture intégrant nouvelle et ancienne
installation
- Le paramétrage des composants
Se référer au dossier technique DTE
La problématique est la suivante:
Profitant des travaux de rénovation, le service « informatique industrielle » a
décidé d'installer un réseau de communication de type ETHERNET TCP/IP
industriel à 2 niveaux:
- Niveau îlot de production
- Niveau atelier soudage
Caractéristiques :
On considère que l’installation est décomposée en 80 îlots comportant
chacun 10 robots soudeurs (soit 800 robots soudeurs au total).
au niveau de chaque îlot (gestion des automatismes):
liste des équipements ayant besoin de communiquer ensemble:
-
10 cellules de soudage composées d’un robot et d’une soudeuse
1 automate de gestion des périphériques de l’îlot
1 pupitre de dialogue local à accès contrôlé de paramétrage local
fonctionnalités:
-
-
la communication entre le robot et sa soudeuse (liaison de type RS485
avec protocole INTERBUS) est éprouvée et reconduite.
Les robots communiquent avec le niveau supérieur grâce à une liaison de
même type.
L’automate et le pupitre de dialogue disposent d’un module de
communication ETHERNET TCP/IP MODBUS.
Les adresses locales seront de la forme 192.168.i.n
où i est le numéro d’îlot et n est le numéro de station (avec n ≠ 0)
La bande passante sera 100 Mbits/s pour permettre un débit suffisant
notamment pour les échanges d’informations entre les robots et l’API
distance maximale entre éléments:
50 mètres
au niveau atelier (gestion des données):
liste des équipements ayant besoin de communiquer ensemble:
Page 24 sur 26
-
80 îlots de production
-
un serveur contenant les bases de données suivantes (recettes)
o tableaux de configuration des robots soudeurs
• épaisseurs des tôles
• séquencement des points de soudure
• succession des points de soudure
o les programmes de fonctionnement
• robots (trajectoires)
• soudeuses
• positions géographiques des éléments annexes (rodeuses ,
changeurs d’électrodes)
o centralisation des données pour traçabilité
un 2e serveur en redondance contenant une image (rafraîchie
cycliquement) du premier
-
-
deux superviseurs (à accès contrôlé) contenant :
-
o les pages écran de contrôle
o les consignes de production
o les données rafraîchies par le serveur
un superviseur chargé du contrôle du réseau (SNMP)
un PC équipé
o d’une carte GSM permettant l’envoi de SMS aux techniciens de
maintenance (20 numéros disponibles)
o d’un logiciel de gestion des défauts
fonctionnalités:
-
le réseau est redondant de type ETHERNET TCP/IP industriel de bande
passante 100 Mbits/s
les adresses locales seront de la forme 192.168.0.j
où j est le numéro du point d’accès
distance entre éléments:
-
l’informatique de gestion est centralisée dans une salle de contrôle
les îlots de production sont répartis dans l’atelier sur une distance d’environ
1000 m
Page 25 sur 26
Questionnement :
E-1.
Communication entre le robot et sa soudeuse
La figure 1 du DTE montre la communication entre le séquenceur d’un robot et la
CPS de la soudeuse associée.
E-1-1. Définir les expressions :
• liaison RS 485
• liaison point à point
• protocole INTERBUS.
E-1-2. A partir des données fournies dans le dossier technique DTE ,
caractériser la liaison RS 485 en indiquant :
• sa nature
• son type
• son type de transmission.
E-2.
Communication entre le robot et sa soudeuse
E-2-1. Sur le document réponse DR 6 :
- proposer un schéma architectural de l’ensemble du réseau répondant
aux caractéristiques demandées
- préciser la nature des média utilisés.
E-2-2. Lister les matériels de connexion nécessaires.
E-2-3. - Définir l’adresse exacte de l’îlot 5 au niveau du réseau d’atelier et le
masque correspondant.
- Définir l’adresse exacte du robot 8 de l’îlot 3 et le masque
correspondant.
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DOSSIER TECHNIQUE DTA:
LE SOUDAGE PAR POINTS
IPrincipe
En construction automobile, l'assemblage de deux ou plusieurs tôles se fait le
plus souvent par soudage électrique par points (cf fig 1 et 2)
Cette technique consiste à
- presser les deux tôles à souder entre deux électrodes à l'endroit où doit être
réalisée la soudure
- puis faire passer un courant électrique intense entre ces deux électrodes
pendant un certain temps, ce qui provoque la fusion du métal des deux tôles
- puis maintenir l'effort pendant le refroidissement.
le point de soudure est alors terminé
la formation du point de soudure nécessite donc de produire un effort mécanique
(force Fs) et une énergie électrique suffisante pour produire la fusion du métal
Fs
Ieff,Dt
Electrodes
Pièces à assembler
Fs
Fig 1: principe du soudage par point
ZAT
ZF
e
ZF : noyau fondu
ZAT : zone affectée thermiquement
Tôle 1
e
Tôle 2
d’
Tôle 1
Tôle 2
ZAT
ZF
Un point de soudure de bonne qualité
est caractérisé par
- une liaison intime des deux tôles
créée dans la zone de fusion (ZF)
- une zone voisine affectée
thermiquement (ZAT)
- un état de surface correct
- pas d'écrasement
- pas de perforation ni de surcharge
de matière
Fig 2: détail d'un point de soudure
1 / 40
II-
Modélisation et étude
Rc1: résistance de contact électrode
tôle 1
Rt1: résistance de la tôle 1
Rc3
Rc3: résistance de contact tôle tôle
Rt2: résistance de la tôle 2
Rc2: résistance de contact de
l’électrode tôle2
Rt2
Rc2
Le courant électrique passe dans un
tube de métal .
Fig 3: modélisation de l'espace traversé par le courant de soudage
Rt1
Rc1
Les valeurs des résistances varient suivant
- l'épaisseur des tôles
- la nature des matériaux
- l'état de surface
- l'effort de serrage
- la température
Exemple considéré:
Les données suivantes sont des valeurs moyennes qui ne tiennent pas compte des
variations de température ni de structure de la matière mais qui suffisent pour la
compréhension des phénomènes macroscopiques
- tôles
- électrodes:
o composition: cuivre
o composition: acier recouvert de zinc
o diamètre utile: 6 mm
o épaisseur de la tôle: 1 mm
o épaisseur du revêtement: 3 microns
o surface de contact: plane
-
effort de soudage maximum: 650 daN
-
résistances de contacts:
o Rc1 = Rc2 = 20 µΩ
o Rc3 = 200 µΩ
matériau
Résistivité à 20°C
Température de fusion
Température de
vaporisation
Chaleur massique
Chaleur latente de fusion
Masse volumique
µΩ.cm
°C
°C
J/°C/kg
J/kg
Kg/m3
ρ
Tfusion
Tvap
c
Qfusion
ϖ
Fer
Cuivre
11
1530
1.7
1083
Zinc
laiton
Cu+Zn
6
418
906
470
272
7800
2 / 40
IIIProcédé
Réaliser un point de soudure sur des tôles d'épaisseur inférieure à 2 mm nécessite
de respecter un cycle de soudage qui comporte 5 phases (cf figure 4)
- Accostage
- Serrage
- Soudage
- Forgeage
- Temps mort
Pour des tôles plus épaisses, 2 phases supplémentaires sont nécessaires:
- Préchauffage (avant le serrage)
- Recuit (après le forgeage).
ACCOSTAGE
Fermeture des électrodes: superposition des 2 pièces à souder
SERRAGE
Etablissement de l'effort de serrage Fs
L’effort de serrage a pour objectifs:
1- Vaincre la rigidité des pièces et les défauts d’accostage (assurer un
contact convenable entre les pièces).
2- Assurer un bon contact électrique entre les électrodes et les tôles
( localisation du passage du courant),
3- Maintenir le contact entre les tôles durant les phases de fusion et de
solidification.
SOUDAGE
Etablissement d'un courant de valeur efficace Ieff pendant un temps ∆t:
Développement de l'effet joule et création noyau fondu
FORGEAGE
Refroidissement
L'effort de serrage est maintenu, il permet d'avoir une bonne compacité du
noyau.
IVFonctionnalités d'une soudeuse par points:
Une soudeuse par points doit donc
- se déplacer pour souder les tôles de forme complexe :
c'est le robot sur lequel elle est installée qui la déplace au bon endroit
- produire un effort de serrage des électrodes constant
- produire un courant de valeur efficace constante pendant une durée déterminée
constante
- respecter un cycle de soudage programmé :
ce cycle de soudage commence quand la soudeuse reçoit une information du
robot: "autorisation de soudage" (quand le robot a fini de positionner la
soudeuse).
Quand le cycle de soudage est terminé, la soudeuse renvoie au robot un
compte rendu indiquant
- la fin de l'exécution
- les paramètres du point de soudure exécuté (pour traçabilité)
- l'état de la soudeuse :
3 / 40
• identité du défaut si défaut
• demande de rodage des électrodes
• demande de changement des électrodes
Position
Fin de soudage
Autorisation
de soudage
tt
Effort de
serrage
t
V
F
F
R
po eto
sit ur
io e n
n
d’
at
te
nt
e
Fo
rg
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ge
Ac
co
sta
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Se
rra
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So
ud
ag
e
At
te
nt
e
Intensité
efficace
F
V
F
V
t
Ieff,D t
V
F
F
Fig 4: détail du procédé de soudage par point
4 / 40
V- Approche structurelle: la soudeuse cf figure 5
La soudeuse par points est constituée d'un ensemble de 2 électrodes montées à
l'extrémité de bras de pince, l'un fixe, l'autre articulé.
Un moteur (pneumatique ou électrique) associé à une chaîne cinématique de
transformation de mouvement assure le déplacement de l'électrode mobile et produit
l'effort de serrage.
Un transformateur associé à un modulateur d'énergie produit le courant de soudage
élevé sous faible tension.
Un système de refroidissement à eau maintient l'ensemble à une température de
fonctionnement raisonnable.
3
7
8
1
4
5
6
2
1
Moteur de serrage
5 Bras de pince inférieur
2
transformateur
6 Axe fixe autour duquel pivote le bras articulé
3
Bras de pince mobile
7 Articulation
4
Electrodes
8 Articulation
Fig 5: présentation structurelle de la soudeuse à pinces
VI-
Approche structurelle: l'ensemble soudeuse - robot
Fig 6: présentation structurelle de l'ensemble robot + soudeuse
5 / 40
VII-
Schéma fonctionnel de raccordement puissance de l'ensemble pince
- robot
Réseau 400V tri SOUDEUSES
Soudeuse
Robot
Réseau 400V tri ROBOT et AUTOMATISMES
Armoire de
commande
robot
Rodeuse
Armoire de
commande
soudeuse
Changeur d’électrode
Fig 7: raccordement électrique des sous ensembles
VIII- Le transformateur d'alimentation de la soudeuse
Le transformateur cuirassé fournit le courant de soudage.
Le primaire est en fil émaillé, le secondaire est constitué de tube en cuivre, le
transformateur est imprégné de résine époxy.
Une protection thermique est assurée par deux thermostats à contacts libres de
potentiel normalement fermés intégrés au circuit primaire et secondaire.
IXla modulation de l'énergie de soudage
L'alimentation du transformateur de soudage est réalisée avec un modulateur
d'énergie qui permet de régler le courant de soudage pendant un temps déterminé.
XLe système de serrage ds pinces de la soudeuse
Il est constitué d'un système à 3 points d'articulation,
Le moteur peut être un vérin pneumatique ou un moteur électrique avec vis sans fin.
XILe refroidissement de la soudeuse (cf figure 8)
Le refroidissement est assuré par la circulation d'eau dans les parties sujettes à
l'échauffement.
Il est décomposé en deux circuits.
Une centrale d'alimentation fournit une eau déminéralisée à toutes les soudeuses de
l'atelier à une pression de 4 bars et à une température de 20°C, elle est évacuée à
une température d'environ 30°C par un réseau collec teur vers une station de
refroidissement et de recyclage.
Le débit est d'environ 12 l / min pour chaque soudeuse
6 / 40
Fig 8: Circuit de refroidissement de la soudeuse
XII- Contrôle-commande de la soudeuse
Un automate programmable (microcontrôleur) dédié à la commande de la soudeuse
- commande le modulateur d'énergie
- gère la valeur efficace du courant de soudage
- fixe la durée du soudage
- gère le déplacement de l'électrode mobile
- gère la force de serrage.
Il assure également la fonction de gestion des défauts
XIII- Interface homme machine de la soudeuse
Un pupitre de contrôle permet de :
- configurer la soudeuse
- lire les paramètres
- lire les signalisations de défaut en "local"
- faire une commande locale d'essai, ce qui facilite les opérations de
dépannage.
7 / 40
Fiche de poste:
Elaboré par le service « qualité soudure » pour chaque robot soudeur, elle précise
- les programmes que peut réaliser la soudeuse (séquences)
- les différents points de soudure à faire (n° de p oint)
- les coordonnées X,Y et Z du point de soudure par rapport à la position
initiale du robot (position absolue).
Cette fiche sert à programmer les automates de la soudeuse et du robot.
Nom du poste de soudage BR_770N4
FICHE DE PARAMETRAGE SOUDAGE
tolérances
Effort de
serrage
Epaisseur
totale à
souder
I soudage
en daN
en mm
en kA
+/- 25 daN
-0/+0.2
+/- 300A
130
130
260
260
260
525
475
8,0
8,0
1,7
1,7
1,9
4,5
4,0
0
0
11,8
11,8
11,8
13,5
13,5
durée
de
soudage
en
périodes
durée
de
maintien
en
périodes
+/- 3
N° Séquence
28 (rodage)
29 (rodage)
32
33
34
36
38
30
25
11
11
12
8
6
11
11
12
24
18
Paramètres de rodage:
Fréquence: tous les 300 points de soudure
N° de séquence de rodage: 29
Paramètres de changement d'électrodes: tous les 1200 points
Paramètres de compensation d'usure:
correction linéaire de la consigne d'intensité de soudage:
de 100% de la consigne initiale au premier point à 110% pour le 300° point
Durée du cycle de soudage : 3s
Cadence: 20 points de soudure par minute
Durée maxi de soudage: 15 périodes de 20 ms
Durée maxi du maintien: 30 périodes
8 / 40
DOSSIER TECHNIQUE DTB:
LE CIRCUIT DE PUISSANCE
PARTIE B1: LA SOUDEUSE "50Hz"
Alimentation
Figure 1 : SCHEMA STRUCTUREL D’UNE SOUDEUSE 50 Hz
F1
F3
F2
OU
Contrôle du
courant de soudage
F4
Mesure du courant
de soudage
Contrôle de
l’effort de serrage
CPS
Figure 2 : SCHEMA EQUIVALENT D’UNE SOUDEUSE 50 Hz
Essai électrodes serrées à l’effort nominal , en court-circuit,
impédance vue du secondaire
i2
Rs
400 V
50 Hz
Ls
Zs
Rs : résistance équivalente vue du secondaire du transformateur +
résistance des électrodes
Ls : inductance équivalente vue du secondaire du transformateur +
inductance des électrodes (inductance des tôles nulle)
9 / 40
Figure 3 : SCHEMA EQUIVALENT D’UNE SOUDEUSE 50 Hz
impédance ramenée au primaire
i1
Rp
u1(t)= U1m sin(w
w t)
Lp
Zp
Rp : résistance ramenée au primaire du transformateur , des électrodes
Lp : inductance ramenée au primaire du transformateur et des électrodes
RESULTATS DES ESSAIS d’IDENTIFICATION
1er essai: essai à vide
400 V
Valeur efficace de la
tension primaire U1
Valeur efficace de la
tension secondaire à vide
13,5 V
2e essai : essai en court circuit pinces serrées
Conditions d'essai
- U1= 400 V
- Pleine conduction des
thyristors
Valeur efficace du courant
secondaire I2 réglé
23 kA
10 / 40
COMMANDE PROGRAMMABLE DE SOUDAGE
1-Choix du mode de contrôle du courant
11-Fonctionnement à taux de conduction constant (ou %)
L’angle Y de retard à l’amorçage des thyristors est imposé par la CPS:
il varie entre f, valeur minimale dépendant de l’installation et théoriquement
180° correspondant à la conduction nulle.
Les butées de réglage permises par la CPS sont :
Valeur maximale de l'angle: 153° (8,5 ms).
Valeur minimale de l'angle : ϕ
Cette programmation se fait en % de la valeur maximale du courant de
soudage.
Un essai « électrodes serrées » sous tension nominale de la soudeuse
étudiée a permis d’obtenir la courbe %Imax = f(Y) suivante :
100
90
80
70
%Imax
60
50
40
30
20
10
0
0
10
20 24° 30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
psi en °
12-Fonctionnement à intensité constante
L’angle Y est adapté pour obtenir et maintenir une intensité programmée par
l’utilisateur afin de garantir une qualité de soudure constante indépendamment
des fluctuations de tension du réseau ou de l’impédance de la soudeuse (état
des électrodes, échauffement des circuits, état de surface des tôles …).
11 / 40
Figure 4: SCHEMA EQUIVALENT D’UNE SOUDEUSE 50 Hz
en présence de tôles
Tôles à
souder
u1(t)= U1m sin(w
w t)
Figure 5 : CYCLE DE SOUDAGE TYPE
I soudage
Valeur efficace du courant de
soudage réglée à Is = 12 kA
T=3s
ton = 0,3 s
t
20 soudures par minute maximum
Figure 6 : ALLURES de uT(ω
ωt) et i1(ω
ωt)
uT
i1
uT
i1
ωt
ψ
Θ1
12 / 40
Figure 7 : EVOLUTION RELATIVE à U1 de UT
1
UT/U1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
Y
0
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
Figure 8 : SCHEMA EQUIVALENT de l’ensemble
« TRANSFORMATEUR+ELECTRODES+TOLES »
i1
Rpt
u1(t)= U1m sin(w
w t)
u
T
Lpt
Zpt
Rpt : résistance ramenée au primaire du transformateur , des électrodes et des tôles
Lpt : inductance ramenée au primaire du transformateur et des électrodes et des tôles
13 / 40
COMPENSATION d’USURE
Lorsque des électrodes travaillent, leurs caractéristiques se dégradent suivant deux
processus principaux :
- modification de la géométrie.
- modification des caractéristiques du matériau de l'électrode.
Pour conserver une qualité de soudure constante, il faut donc:
- garder une densité de courant constante dans l’électrode
- décaper périodiquement l’électrode par rodage
- changer l’électrode usée.
Loi de compensation d'usure :
La CPS permet de programmer la loi suivante fonction du nombre de points de
soudure réalisés par l'électrode :
Ic1 = Ic0 (1+ 0.1*n/300)
Où
- Ic1 est la consigne corrigée
- Ic0 est la consigne initiale
- n : le nombre de points de soudure
Rodage :
Les rodages d'électrode ont lieu tous les 300 points de soudure.
Le robot positionne la soudeuse sur une fraiseuse qui usine la partie superficielle des
électrodes afin de supprimer la couche de métal polluée
Après chaque rodage, la valeur n est remise à zéro.
Changement d’électrodes :
Il a lieu tous les 3 rodages par opération manuelle ce qui provoque un arrêt de
production et une mise en position "repli" de la soudeuse par le robot
14 / 40
FACTEUR DE MARCHE et INTENSITE EQUIVALENTE THERMIQUE
Le facteur de marche de la soudeuse FM est donné par la relation suivante :
Somme des temps de passage du courant de soudage
FM =
Durée totale du cycle
Temps de cycle: base de temps à choisir suivant le procédé de fabrication:
- machine assurant une production régulière de longue durée (1000
pièces/heure par ex.) : temps de cycle = 3000 périodes secteur.
- machine assurant une production discontinue avec des périodes de travail et
des périodes de repos pour le transport des pièces (ex : pince montée sur un
robot.) :
temps de cycle = temps s'écoulant entre deux "départs de cycle" pièce.
Le contrôle du facteur de marche par la CPS consiste à vérifier que le courant
permanent maximum que la soudeuse peut supporter n'est pas dépassé.
Principe de calcul du courant permanent (ou thermique) Ith
Après chaque point de soudure, la CPS calcule le facteur de marche établi sur les
dernières 60 secondes de fonctionnement de la soudeuse en appliquant la formule
suivante:
Ith =
2
I S2 1 t S1 + I S2 2 t S 2 + K + I Sn
t Sn
60
Où
- IS1 , IS2. …….ISn intensités efficaces moyennes mesurées au cours des n
points effectués pendant les 60 dernières secondes (en kA).
- tS1, t S2 ……t Sn temps de soudage réalisés à chacun des n points effectués
pendant les 60 dernières secondes (en s).
Ensuite la CPS compare la valeur calculée à la limite thermique programmée et
génère un défaut s'il y a dépassement.
15 / 40
Figure 9 : EVOLUTION de la VALEUR EFFICACE du FONDAMENTAL et des
HARMONIQUES H3, H5, H7 et H9 DE LA TENSION uT en fonction de Y
Les courbes sont tracées pour une tension d’alimentation du gradateur
de valeur efficace 400V
Valeur efficace en V
400
380
360
340
Fondamental UF
320
300
280
260
Harmonique 3 UH3
240
220
Harmonique 5 UH5
200
180
Harmonique 7 UH7
160
140
Harmonique 9 UH9
120
100
80
60
40
20
Y
0
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
16 / 40
180
PARTIE B2 : Soudage Moyenne Fréquence 1000 Hz
1. STRUCTURE GENERALE DES SOUDEUSES 1000 Hz
1.1. Sérigraphie face avant
1.2. Schéma de principe du convertisseur (inverter)
17 / 40
1.3. Schéma de principe de l’ensemble « transformateur-redresseur
secondaire »
1 à n diodes suivant le courant de soudage
U
V
PE
2. AVANTAGES DE LA MOYENNE FREQUENCE
2.1. Avantages liés au redressement secondaire (courant continu)
- Suppression de la composante inductive de l'impédance du circuit
secondaire
- Le courant de soudage n'est plus limité par la taille de la fenêtre de
soudage. Le corps de pince devient beaucoup plus capacitaire.
2.2. Avantages liés au transformateur 1000 Hz
- Gain de poids lié au transformateur au-delà d’une puissance
apparente de 40 kVA
- Applications directes :
* pince à grand débattement (soudage plancher...)
* limitation du poids de la pince et de la taille du robot.
2.3. Avantages liés à l'alimentation par le réseau triphasé
- L'onduleur 50/1000 Hz alimentant le transformateur est branché
directement sur le réseau triphasé d'où :
* un meilleur équilibrage de la charge du réseau
* un redimensionnement plus faible des câbles et organes de
protection (contacteurs, disjoncteurs...)
18 / 40
- Faible déphasage courant-tension permettant une faible
consommation d'énergie réactive
2.4. Avantages liés à la haute fréquence
- L’effet selfique de la boucle secondaire permet de lisser l’allure du
courant de soudage.
- L’absence de pics de courant évite la formation de micro-arcs
électriques entre les électrodes et les tôles et réduit les interférences
électromagnétiques avec le métal en fusion.
Ceci a pour conséquences :
* d'éviter la destruction du revêtement à la surface des points
soudés
* d'augmenter la durée de vie des électrodes
* de limiter les risques de projection de matière lors de la
formation du noyau
- La fréquence de 1000 Hz permet une montée en courant très rapide
contrairement à une solution 50 Hz redressée. Aussi, la technologie de
soudage moyenne fréquence redressée permet la réalisation de points
d'assemblage de haute qualité à un coût économiquement rentable
(soudage de bossage, points de sécurité, points d'aspect...)
19 / 40
-A puissance de soudage équivalente, un courant continu permet
d'abaisser le domaine de soudabilité en diminuant soit la valeur de
courant nominal nécessaire soit la durée du temps de soudage.
20 / 40
EXTRAITS DU REFERENTIEL DU BTS ELECTROTECHNIQUE
1-Compétences mobilisées dans les tâches professionnelles
T1.3
•
•
•
•
•
Concevoir des solutions techniques et des processus de fabrication dans le respect
du cahier des charges et des contraintes imposées par le procédé
Données
Compétences mises en
Indicateurs de performance
oeuvre
C02 : Choisir une solution
Cahier des charges
•
La solution technique
technique
fonctionnel
conçue et retenue est
C03 : Analyser une solution
conforme au cahier des
Contraintes techniques et
technique
charges fonctionnel
technologiques
C07 : Argumenter sur la
• L’argumentation présentée
Données techniques des
solution
est
fournisseurs
recevable
Normes et réglementations à technique retenue
C08
:
Concevoir
une
solution
• Les dossiers d’étude fournis
respecter
technique
sont complets et
correctement rédigés
T2.4
Proposer des améliorations de procédé et d’organisation
Compétences mises en
Indicateurs de performance
oeuvre
C01 : Analyser un dossier
Résultats et historiques
• Les causes de
C02 : Choisir une solution
de
dysfonctionnement
technique
production
sont répertoriées
C03 : Analyser une solution
Dossier technique de
• La solution technique proposée
technique
l’installation
permet d’améliorer la sécurité
C07 : Argumenter sur la solution
et les performances
Rapport d’incident
technique retenue
• L’argumentation présentée est
C14 : Analyser les causes de
recevable
dysfonctionnement
Données
•
•
•
2-Récapitulatif des différentes compétences
C01
C02
C03
C04
C05
C06
C07
C08
C09
C10
C11
C12
C13
C14
C15
C16
C17
Analyser un dossier
Choisir une solution technique
Analyser une solution technique
Rédiger un document de synthèse
Déterminer les ressources et les
contraintes
Respecter une procédure
Argumenter sur la solution
technique retenue
Concevoir une solution technique
Élaborer les dossiers techniques
Réaliser les représentations
graphiques nécessaires
Estimer les coûts prévisionnels
Concevoir une procédure
Appliquer les normes
Analyser les causes de
disfonctionnement
Estimer les délais de réalisation
Élaborer un support de formation
Mettre en oeuvre des moyens de
mesurage
C18
Interpréter des indicateurs, des résultats
de mesure et d'essais
C19
Identifier les paramètres de réglage
C20
Régler les paramètres
C21
Réaliser un ouvrage, un
équipement ou un produit
C22
Déterminer les différentes tâches
C23
Planifier les tâches
C24
Suivre la réalisation
C25
Analyser un planning
C26
Contrôler la conformité d'un
produit
C27
Estimer les délais
d'approvisionnement
C28
Communiquer de façon adaptée à
la situation
C29
Exercer une responsabilité
hiérarchique
C30
Ordonnancer des opérations de
maintenance
C31
Intervenir sur une installation
C32
Interpréter la demande du client
C33
Animer une réunion
21 / 40
3-Niveaux taxonomiques
Niveau 1 : niveau de l'information
Le candidat a reçu une information minimale sur le concept abordé et il sait, de manière
globale, de quoi il s'agit. Il peut donc par exemple identifier, reconnaître, citer,
éventuellement désigner un élément, un composant au sein d'un système, citer une méthode
de travail ou d'organisation, citer globalement le rôle et la fonction du concept appréhendé.
Niveau 2 : niveau de l'expression
Ce niveau est relatif à l'acquisition des moyens d'expression et de communication en utilisant
le langage de la discipline. Il s'agit à ce niveau de maîtriser un savoir relatif à l'expression
orale (discours, réponses orales, explications) et écrite (textes, croquis, schémas,
représentations graphiques et symboliques en vigueur). Le candidat doit être capable de
justifier l'objet de l'étude en expliquant par exemple un fonctionnement, une structure, une
méthodologie, etc. Ce niveau englobe le précédent.
Niveau 3 : niveau de la maîtrise d'outils
Cette maîtrise porte sur la mise en oeuvre de techniques, d'outils, de règles et de principes
en vue d'un résultat à
atteindre. C'est le niveau d'acquisition de savoir-faire cognitifs (méthode, stratégie). Ce
niveau permet donc de simuler, de mettre en oeuvre un équipement, de réaliser des
représentations, de faire un choix argumenté, etc. Ce niveau englobe, de fait, les deux
niveaux précédents.
Niveau 4 : niveau de la maîtrise méthodologique
Ce niveau vise à poser puis à résoudre les problèmes dans un contexte global industriel. Il
correspond à une maîtrise totale de la mise en oeuvre d'une démarche en vue d'un but à
atteindre. Il intègre des compétences élargies, une autonomie minimale et le respect des
règles de fonctionnement de type industriel (respect des normes, de procédures garantissant
la qualité des produits et des services). Ce niveau englobe, de fait, les trois niveaux
précédents.
22 / 40
4-Contenus d’enseignement en génie électrique
1 La conversion de l’énergie électrique dans les applications :
1.1 L’entraînement électrique :
1.1.1 Couplage d’une charge à une source par rapport à la charge (réversibilité) ou par rapport à
l’environnement16 ;
1.1.2 Outils méthodologiques associés à l’étude d’une chaîne cinématique.
1.2 Les différents types d’actionneurs électromécaniques :
1.2.1 Actionneurs électromécaniques dédiés au déplacement de produit ;
1.2.2 Actionneurs électromécaniques dédiés à la transformation de produit.
1.3 Les différents types de récepteurs en électrothermie :
1.3.1 Différents procédés de conversion de l'énergie électrique en électrothermie.
1.4 Les différents types de récepteurs en électrochimie :
1.4.1 Différents procédés de conversion en électrochimie.
1.5 La chaîne de commande des moteurs :
1.5.1 Différents principes et choix des matériels :
1.5.1.1 Représentations graphiques utilisées dans le domaine de la conversion d’énergie
électrique
1.5.1.2 Logiciel de conception assisté par ordinateur (C.A.O.) pour les représentations graphiques
normalisées des installations de motorisation ;
1.5.1.3 Appareillage des départs moteurs selon les normes en vigueur (coordination type 1 & 2)
1.5.1.4 Appareillage des départs moteurs progressifs (électromécaniques et électroniques) ;
1.5.1.5 Appareillage de variation de vitesse.
1.5.2 Réalisation des équipements
1.5.2.1 Règles de conception et réalisation des armoires électriques de commande de machine
automatisée selon les règles de l'art et les normes en vigueur
1.6 La régulation industrielle et les fonctions spéciales :
1.6.1 Différents principes de régulation
1.6.1.1 Constituants d'un procédé de régulation
1.6.1.2 Boucle de régulation
1.6.2 Boucle de régulation d’un procédé
1.6.2.1 Outils adaptés pour programmer une application de régulation
1.6.2.2 Paramètres d'une boucle de régulation
1.7 La sécurité machine et la mise en conformité :
1.7.1 Mise en sécurité des machines en accord avec la réglementation en vigueur
1.7.1.1 Normes régissant la sécurité des machines
1.7.1.2 Démarche de réception d’une machine neuve ou reconditionnée vis à vis de la
réglementation
1.7.1.3 Constituants de sécurité
23 / 40
2 La production, le transport et la distribution de l’énergie électrique :
2.1 Les différentes sources d’énergie et leurs exploitations dans les applications électriques :
2.1.1 Production de l'énergie électrique :
2.1.1.1 Principales sources de production de l'énergie (nucléaire, hydraulique et fossile) ;
2.1.1.2 Principes et matériels mis en oeuvre dans les autres sources d’énergie électrique
(nouvelles énergies renouvelables) ;
2.1.1.3 Classement des différentes sources de production en fonction de leurs applications.
2.1.2 Transport de l'énergie électrique :
2.1.2.1 Architectures des réseaux de transport et d'interconnexion ;
2.1.2.2 Caractéristiques de l'appareillage HT ;
2.1.2.3 Normes relatives aux équipements mis en oeuvre.
2.1.3 Distribution de l'énergie électrique :
2.1.3.1 Vision globale d’une installation électrique et de son environnement ;
2.1.3.2 Matériels permettant de générer des économies d'énergie et d’optimiser les
investissements
(HTA et BT) ;
2.1.3.3 Définition graphique d’une architecture de réseau d'alimentation (HTA et BT) ;
2.1.3.4 Dimensionnement, par les calculs et les outils logiciels, des différents éléments qui
composent une installation électrique (transformateurs, appareils, câbles…) ;
2.1.3.5 Contrôle des modifications d'une installation électrique (compensation réactif normal, …)
en toute sécurité ;
2.1.3.6 Normes NFC15-100 et UTE 15-105 ;
2.1.3.7 Sources de remplacement (groupes électrogènes, onduleurs,…) et équipements assurant
la disponibilité de l'énergie électrique en toute sécurité ;
2.1.3.8 Représentations graphiques utilisées dans le domaine de la distribution électrique ;
2.1.3.9 Maîtrise d’un logiciel de CAO pour les représentations graphiques normalisées des
installations électriques.
2.2 La qualité de l'énergie électrique en environnement perturbé :
2.2.1 Connaissance des protections contre la foudre, conformément aux normes régissant la basse
tension :
2.2.1.1 Éléments qui contribuent à la sûreté des installations ;
2.2.1.2 Dimensionnement des sources de remplacement (ASI, ADI17 …) ;
2.2.1.3 Protections contre la foudre nécessaires à la bonne marche d'une l'installation ;
2.2.1.4 Architecture des protections contre la foudre d'une installation ;
2.2.1.5 Normes et réglementations.
2.2.2 La compatibilité électromagnétique : faire coexister courants forts et courants faibles
2.2.2.1 Mise en évidence des phénomènes CEM au travers d'expériences simples ;
2.2.2.2 Exigences normatives de la directive CEM ;
2.2.2.3 Effets des perturbations sur une installation électrique ;
2.2.2.4 Modifications nécessaires sur une installation électrique pour éliminer les perturbations
dans le domaine de la CEM.
2.2.3 Compréhension et minimisation des harmoniques
2.2.3.1 Observation par des manipulations des perturbations dues aux harmoniques et leurs effets
sur les équipements, analyser les relevés de mesure ;
2.2.3.2 Dysfonctionnements d'une installation électrique dus à la présence de perturbations
harmoniques ;
2.2.3.3 Modifications nécessaires à une installation électrique pour minimiser les perturbations
harmoniques.
2.2.4 Détermination et mise en oeuvre d’une compensation d'énergie réactive en milieu perturbé
2.2.4.1 Choix des condensateurs adéquats permettant de réduire la facture énergétique sur une
installation, en milieu perturbé ;
2.2.4.2 Choix de la protection des condensateurs contre les phénomènes harmoniques pour éviter
leur surcharge.
24 / 40
5-Horaires de formation
Horaire de 1ére année
Horaire de 2ème année
Heures
/Semaine
a+b+c
Heures
/Année
Heures
/Semaine
a+b+c
Heures
/Année
1. Culture générale et
expression
3
2+1+0
96
3
2 + 1+ 0
84
2. Langue vivante étrangère :
anglais
2
0+2+0
64
2
0+2+0
56
3. Mathématiques
4
3+1+0
128
3
2+1+0
84
4.Construction
des structures matérielles
appliquée à
l’électrotechnique
3
1+2+0
96
2
0+2+0
56
5. Sciences appliquées
9
6+0+3
288
9
6+0+3
252
6. Essais de systèmes
4
0+0+4
128
6
0+0+6
168
7. Génie électrique
8
1+0+7
256
8
1+0+7
224
2
semaines
8. Suivi du stage ouvrier
9. Suivi du stage de
technicien
4
semaines
Total
10. Langue vivante facultative
(autre que l’anglais)
33
13 + 6 +
14
1056
1
1+0+0
32
33
11 + 6 +
16
924
1
1+0+0
28
a : cours en division entière, b : travaux dirigés, c : travaux pratiques d’atelier
Pour les travaux pratiques d’atelier, des groupes sont constitués dès lors que
l’effectif de la division est supérieur à 15 élèves.
L'horaire annuel est donné à titre indicatif.
25 / 40
DOSSIER TECHNIQUE DTC
PARTIE C1: SYSTEME DE SERRAGE PAR VERIN PNEUMATIQUE
CARACTERISTIQUES des VERINS de SERRAGE
Longueur de course : 63 mm
Diamètre Section
Efforts dynamiques développés en sortie de tige en
vérin
piston
fonction de la pression d’alimentation (daN)
(mm)
(cm2)
2 bars
4 bars
6 bars
8 bars
10 bars
63
80
100
125
31.2
50.3
78.5
123
50
88
135
210
110
185
290
460
170
285
440
700
230
385
600
925
290
480
750
1150
Figure 1 : FONCTION de TRANSFERT du REGULATEUR de PRESSION à
COMMANDE PROPORTIONNELLE
La CPS dispose d'une sortie analogique 0-10 V permettant de commander une
vanne de régulation de pression proportionnelle délivrant une pression comprise
entre 0 et la pression réseau nominale (10 bars), pour un signal de commande
compris entre 0 et 10 V.
La non-linéarité maximale est de +/- 10 % pour uc = 5 V
P
10 bars
Non linéarité et
non
reproductibilité
10V
Tension de
commande uc issue
de la CPC
0
L’évolution de la non linéarité en fonction de la tension de commande est la
suivante :
uc (V)
0
2
4
5
6
7
8
NL (%)
0
6
9
10
9
7.5
6
10
0
26 / 40
PARTIE C2: SYSTEME DE SERRAGE PAR MOTEUR DE SERRAGE
ELECTRIQUE
Fig 1: DETAIL MOTORISATION
Caractéristiques de la vis sans fin: diamètre primitif: 20 mm, pas de la vis: 5 mm
1
11
10
Palier arrière et
codeur incrémental
Rotor creux fileté
du moteur
9
Stator du moteur de serrage
Vis sans fin de serrage
8
71
I-
Fonctionnalités
FIG 2: SOUDEUSE EN POSITION FERMEE: DIMENSIONS UTILES
D2: distance articulation - axe des électrodes
LU: longueur utile
HU: hauteur utile
D1
HU
LU
D2
LU
275
HU
185
D2
390
D1
195
Effort maxi électrode: Fel
550daN
27 / 40
Fig 3: SOUDEUSE EN POSITION OUVERTE:
X
L
30°
II-
Le moteur de serrage
Moteur A
Moteur B
Moteur synchrone triphasé à aimants permanents samarium cobalt collés autopiloté
Les valeurs nominales sont définies pour un facteur de marche de 100%
Tension nominale (en V)
200
345
Vitesse nominale (en tr/min)
3000
3000
Couple nominal (en Nm)
9.5
9.5
Intensité nominale (en A)
11.5
6.4
Intensité maximale admissible
5*In
5*In
Intensité maximale admissible (facteur de
2.5*In
2.5*In
marche 30%)
Constante de couple (Kt) (en Nm/A)
0.82
1.48
Constante de FEM (en V pour 1000 tr/min)
55
95
Résistance stator (en Ω)
2.2
5.8
Constante de temps thermique (en min)
2
2
Inertie du rotor (en kg.m²)
1.4.10-3
1.4.10-3
Débit d'eau dans le circuit de refroidissement
4
4
(en l/min)
Classe d'isolement
H (180°C)
H (180°C)
Thermostat de sécurité
150°C +/- 5°C 150°C +/- 5°C
Capteur de position rotorique
resolver
resolver
Capteur de déplacement de la vis
Codeur incrémental
I
512
II
1024
28 / 40
III-
Les coefficients de mise à l'échelle
Coefficient de
la chaîne d’action Ks
Longueur L en mm
FS
Epaisseur totale
de tôles à souder
ept en mm
Coefficient de
la chaîne d’action Kv
Vitesse d’approche
Vmax en mm/s
FV
Consigne de position POS
en nombre d’impulsions
Consigne de vitesse VIT
en nombre d’impulsions / s
Fig 4
29 / 40
PARTIE D: L'ALIMENTATION EN ENERGIE DE L'USINE EN
GENERAL ET DE L'ATELIER DE SOUDAGE EN PARTICULIER:
I-
Principe
L'alimentation de l'usine est assurée par EDF grâce à deux lignes 90 kV
Le poste de livraison HTB comporte trois transformateurs 90 kV / 20 kV
Le poste de répartition HTA assure l'alimentation des différents ateliers de l'usine
par 9 boucles 20 kV alimentées par les postes K1 et K2
II-
LE POSTE DE LIVRAISON HTB
POSTE HT
Ligne 90 kV GAVRELLE 2
Ligne 90 kV GAVRELLE 1
92.3 KV
115.4 A
15.7 MW
5.3 Mvar
92.3 KV
115.4 A
17.5 MW
5.3 Mvar
D1
D2
POSTE 90KV
SSB1
SSB2
DTR1
TR1
DTR3
DTR2
51.5°C
TR2
24.4°C
Posit ion régleur 9
TR3
46.9°C
Position régleur 1
20.0 kV
507.7 A
14.0 MW
20.1 kV
0.0 A
0.0 MW
A1
20.1 kV
0.0 A
0.0 MW
20.1 kV
540.1 A
16.0 MW
A3
A2B
A2A
POSTE K2-RAME 1
Position régleur 10
S2
POSTE K2-RAME 2
Fig 1: synoptique du poste de livraison HTB
30 / 40
III-
LA PERTURBATION DU 31/03/2008
31/03/2008,07:05:57
VA GAV2
Vmax=90435V
Vmax=75362V
VB GAV2
Vmax=86662V
VC GAV2
Vmax=32031V
Fig 2 : enregistrement de la perturbation du 31/03/2008
Les tensions VA, VB et VC sont les tension simples.
Les valeurs Vmax sont les valeurs crête mesurées pendant le défaut.
Vmax = 75362 V est la valeur crête avant et après le défaut.
Les pointeurs verticaux indiquent respectivement le début et la fin du défaut
(pointillés) et une période (traits fins).
31 / 40
0°
180°
360°
90°
Une graduation égale 12°
240°
Fig 3 : zoom d'une période (traits fins)
IV-
LE POSTE DE REPARTITION HTA
POSTE K2 RAME 1
20.0 kV
507.7 A
14.0 MW
20.1 kV
0.0 A
0.0 MW
TR1
A1
TR2
A2A
Vers RAME 2
Reserve
TSA1
20.0 kV
0.0 A
0.0 kW
1
2
3
4
5
6
20.0 kV
188.2 A
4988.0 kW
20.0 kV
54.1 A
974.0 kW
20.0 kV
103.1 A
2859.0 kW
20.0 kV
62.4 A
2157.0 kW
20.0 kV
49.7 A
1093.0 kW
20.0 kV
38.5 A
1132.0 kW
Vers
post e 3B
Vers
post e 2G
Vers
poste 5C
Vers
poste 1AB
Vers
post e P3
Vers
poste 1H
7
20.0 kV
28.6 A
938.0 kW
Vers CELLULE 8
Poste K2 RAME 2
Vers
poste 1K
Fig 4: schéma de la moitié du poste K2, rame 1
32 / 40
POSTE K2 RAME 2
TR1
TR3
20.1 kV
0.0 A
0.0 MW
A2B
20.1 kV
540.1 A
16.0 MW
A2A
Vers RAME 1
8
Vers CELLULE 8
Poste K2 RAME 1
9
10
20.1 kV
20.1 kV
201.7 A
70.1 A
5427.0 kW 2395.0 kW
20.1 kV
178.4 A
5083.0 kW
Vers
post e 1V
Vers
poste 1C
Vers
poste 2K
11
20.1 kV
3.2 A
120.0 kW
Vers
poste J2
12
20.1 kV
76.6 A
2363.0 kW
Vers
poste E
13
20.1 kV
14.9 A
509.0 kW
Vers
poste 1T
14
20.1 kV
5.7 A
184.0 kW
TSA2
Reserve
20.1 kV
0.0 A
0.0 kW
Vers
post e Cd2
Fig 5: schéma de la moitié du poste K2, rame 2
V-
LES POSTES DE DISTRIBUTION HTB DE L'ATELIER DE SOUDAGE
L'alimentation de l'ensemble de l'atelier de soudage (postes 3B et 1C) est répartie
en 3 réseaux BTB indépendants:
- un réseau soudure
- un réseau force motrice
- un réseau éclairage.
VI-
LE RESEAU BTA DE SOUDAGE
Le réseau de soudage est constitué de 6 tronçons indépendants alimentés par 8
transformateurs 20 kV / 410 V 1200 kVA.
Chaque transformateur est associé à une compensation de cos φ par 5 batteries
de condensateurs 50 kvar 410 V.
Les tronçons sont réalisés en CANALIS (TRI + PE) KTA 2500A ou KTA 3200A
suivant la longueur du tronçon, le nombre de soudeuses branchées et leur
puissance nominale.
Chaque soudeuse est alimentée en monophasé à partir d'un connecteur de
CANALIS avec fusible type aM, d'un câble de section 50 mm² de longueur 10 m,
un disjoncteur NS250 en tête du "coffret puissance soudeuse".
PLAN DU TRONCON "SOUDURE CAISSE" DE SOUDAGE ET DETAIL D'UN
DEPART SOUDEUSE
Ce tronçon alimente 84 soudeuses monophasées
33 / 40
Fig 6 : plan du tronçon de réseau de soudage à étudier
Valeur des résistances et réactances du circuit
Résistance
équivalente
Réactance
équivalente
réseau HTB
(vue côté BT)
0,060 mΩ
0,560 mΩ
Transfo
1250 kVA
1,410 mΩ
7,946 mΩ
Canalis
KTA 2500
0,021 mΩ / mètre
0,007 mΩ / mètre
Câble d'alimentation
des soudeuses
II+PE 50 mm²
longueur 5m
0,341 mΩ
0,114 mΩ
34 / 40
Fig 7: schéma unifilaire du tronçon "soudure caisse"
VII-
Fig 7 bis: schéma unifilaire
équivalent
CALCULS RELATIFS AU FONCTIONNEMENT NON SIMULTANE DE N
SOUDEUSES BRANCHEES SUR UN MEME RESEAU
D'ALIMENTATION (extraits de la norme A82002)
a. Estimation de la puissance moyenne équivalente consommée par
l'ensemble des soudeuses
A partir des lois de probabilité de fonctionnement simultané de n
soudeuses, la puissance moyenne équivalente de toutes les soudeuses
connectées au même endroit du tronçon est donnée par la relation de
Wolff
S 3moyeq = S 3 max . n.a(1 + (n − 1).a ) .
où
- "S3moyeq" est la puissance apparente moyenne équivalente à
n soudeuses triphasées équivalentes
- "a" est le facteur de marche maximum
- "S3max" la puissance apparente maximale d'une soudeuse
triphasée équivalente
35 / 40
b. Calcul de la probabilité de voir fonctionner p soudeuses
simultanément.
- Les n soudeuses ont un facteur de marche a
- leur fonctionnement n'est pas synchronisé
- le nombre de soudeuses fonctionnant simultanément est
complètement aléatoire et suit la loi de probabilité binomiale
suivante:
n!
(n − p )
pr =
.a p .(1 − a )
p!.(n − p )!
Ce qui donne pour n = 28 et a = 10%
p (nombre de
soudeuses
fonctionnant
simultanément)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
pr
probabilité
que cela
arrive
5,23E-02
1,63E-01
2,44E-01
2,35E-01
1,63E-01
8,71E-02
3,71E-02
1,30E-02
3,78E-03
9,33E-04
1,97E-04
3,58E-05
5,64E-06
7,71E-07
9,18E-08
9,52E-09
8,59E-10
6,74E-11
4,58E-12
2,68E-13
1,34E-14
5,66E-16
2,00E-17
5,80E-19
1,34E-20
2,39E-22
3,06E-24
2,52E-26
1,00E-28
0,300
probabilité p
probabilité de fonctionnement simultané
0,250
0,200
0,150
0,100
0,050
nombre de soudeuses p
fonctionnant simultanément
0,000
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Ce qui signifie que par exemple, la probabilité de voir fonctionner 5 machines en
même temps n'est que de 0.087.
36 / 40
10
Ce qui donne pour n = 33 et a = 10%
p (nombre de
soudeuses
fonctionnant
simultanément)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
pr
probabilité
que cela
arrive
3,09E-02
1,13E-01
2,01E-01
2,31E-01
1,93E-01
1,24E-01
6,44E-02
2,76E-02
9,97E-03
3,08E-03
8,20E-04
1,91E-04
3,88E-05
6,97E-06
1,11E-06
1,56E-07
1,95E-08
2,16E-09
2,14E-10
1,87E-11
1,46E-12
1,00E-13
6,07E-15
3,23E-16
1,49E-17
5,98E-19
2,04E-20
5,89E-22
1,40E-23
0,250
probabilité p
probabilité de fonctionnement simultané
0,200
0,150
0,100
0,050
nombre de soudeuses p
fonctionnant simultanément
0,000
0
1
2
3
4
5
6
7
8
37 / 40
9
10
DOSSIER TECHNIQUE DTE : LA COMMUNICATION DANS L’ATELIER DE
SOUDAGE
Liaison vers le niveau
supérieur
Liaison RS 485 point à point avec circuits
d’émission et de réception distincts
Protocole INTERBUS
Connecteur XR
Connecteur
SEQUENCEUR ROBOT
PARTIE OPERATIVE
ROBOT
CPS
PARTIE OPERATIVE
SOUDEUSE
Figure 1
38 / 40
Réseaux : produits de connexion
REPETEUR (repeater)
1
1
Segment 1
Segment 2
CONCENTRATEUR (hub)
1
1
1
1
1
1
1
1
SWITCH
CONVERTISSEUR
(transceiver)
Permet l’extension d’un réseau par
segments
Il amplifie et rétablit le même type de signal
Exemple = répéteur RS485
1
1
Segment 1
Permet l’extension d’un réseau en étoile
Il amplifie et rétablit le même type de signal sur tous les
ports
Permet l’extension d’un réseau en étoile
Il amplifie et rétablit le même type de signal sur un seul
port.
Exemple = Switch Ethernet
(Permet de diminuer le nombre de collisions)
Permet l’extension d’un réseau par
segments de nature différentes.
Segment 2
Exemple = convertisseur RS232/RS485
PONT (bridge)
Permet de relier 2 réseaux utilisant le même protocole
mais des couches basses différentes
2
2
1
1
Réseau 1
Exemple = Bridge Modbus RS485 / Modbus Ethernet
TCP-IP
Réseau 2
ROUTEUR (router)
3
3
2
2
1
1
Réseau 1
Permet de relier 2 réseaux de même nature.
Exemple = Routeur Ethernet TCP-IP
Réseau 2
PASSERELLE (gateway)
Réseau 1
7
7
2
2
1
1
Permet de relier 2 réseaux de nature différente
Exemple = Passerelle FIPIO / Modbus
Réseau 2
39 / 40
Communication : définition des caractéristiques d’une transmission
NATURE
*série
*parallèle
TYPE
*simplex
*half duplex
*full duplex
TYPE DE TRANSMISSION SERIE *synchrone
*asynchrone
MEDIUM
*paires torsadées
*câble coaxial
*fibre optique
TYPE DE CONNEXION
*point à point
*multipoint
TOPOLOGIE (liaison , bus ,
*maillage
réseau)
*bus
*anneau
*étoile
*arbre
STANDARD liaisons « série »
*RS232
*RS422
*RS485
RESEAU ETHERNET TCP IP MODBUS
Topologie :
Libre
Bus, étoile, arbre, ou anneau
Distance maximum :
Fonction du médium et du débit
Minimum : 200 m en 100 base TX
Maximum : 40 000 m en 10 base F
Débit :
10 Mbits/s - 100 Mbits/s
Nbre max équipements : Fonction du médium
Minimum : 30 par segment sur 10 base 2
Maximum : 1024 sur 10 base T ou 10 base F
Ethernet est disponible sur trois types de médium :
Nom
Description
Débit
Long.
maxi
Nbre max
stations/segment
Câble
10 base 5
Thick Ethernet 10 Mb/s
500 m
100
coaxial
10 base 2
Thin Ethernet 10 Mb/s
185 m
30
Paire
torsadée
blindée
10 base T
Twisted pair
10 Mb/s
100 m
1024
100 base TX
Twisted pair
cat. 5
100 Mb/s
100 m
???
Fibre
10 base F
2 fibres
10 Mb/s
2000 m
1024
optique
100 base FX
2 fibres
100 Mb/s 2000 m
???
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DR 1
∆t et effort de
serrage corrects
Ieff trop important
Ieff trop faible
∆t trop important
Ieff et effort de
serrage corrects
∆t trop faible
Ieff et ∆t corrects:
DR 2
U1 = 400 V
un effort de serrage
trop important
un effort de serrage
trop faible
F%
H3%
H5%
H7%
H9%
IF
IH3
IH5
IH7
IH9
Y = 60°
Y = 70°
Y = 80°
Y = 90°
DR 3
I1 = 405 A
Y = 80°
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DR 4
Durées maximales pour respecter le cycle de soudage ;Tc = 3s
T1 = T3 = T5 = T7 = 0.1s
T2 = T6 = 0.1s
T4 = 0.9s
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DR 5
Valeur de consigne
en mode
régulation
de vitesse
Filtre de
référence
régulateur
de vitesse
Sel_1
Action directe
sur la vitesse
Valeur de consigne
vitese supplémentaire
Générateur
de profil
Consignes
et
validation
profil
Ctrl_Kfp
Limitation
de saut
Ctrl_TAUrefp
Ctrl_Kpp
Ctrl_nmax
Filtre valeur
de référence
de courant
Ctrl_TAUrefn
Valeur de consigne
en mode
régulation de courant
_consI_extt
Régulateur
de vitesse
Sel_2
Ctrl_Kpn Ctrl_Imax
ctrl_KTn
Régulateur
de courant
Ampli de
puissance
Ctrl_TAUrefi
Id,iq
Analyse
du codeur
M
3
R
Vitesse
Valeur
réelle
position
vitesse
Position
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Resolver
C
Codeur
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Document réponse n°6
Réseau de communication ETHERNET de l’atelier de soudage
Gestion
des
défauts
Téléphone
portable des
techniciens de
maintenance
Serveur 1
Serveur 2
(redondance)
Supervision 1
de l’atelier
Supervision 2
de l’atelier
Gestion réseau
Réseau GSM
envoi de SMS
Automate programmable
gestion de la chaîne
de production
Réseau de classe ETHERNET industriel redondant100 Mbits/s
Au niveau de l’atelier soudage
80 ilôts de production
Réseau de classe C ETHERNET 100 Mbits/s
au niveau de l’îlot de production
Automate programmable
gestion des périphériques
de l’îlot
Cellule Robot
+ soudeuse
Cellule Robot
+ soudeuse
ILOT i
Pupitre de
dialogue
local
Automate programmable
gestion des périphériques
de l’îlot
Cellule Robot
+ soudeuse
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Cellule Robot
+ soudeuse
ILOT i+1
Pupitre de
dialogue
local
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