1 2 a d n age e t t e l l i V a l e d c du par ion 2013 s e x e n n a édit AGENDA 21 DU PARC DE LA VILLETTE SOMMAIRE DES ANNEXES Les propositions de l’Agenda 21 s’appuient sur un ensemble de diagnostics réalisés en interne ou avec la collaboration de structures extérieures à l’EPPGHV entre 2009 et 2013. L’entièreté de ces diagnostics et les synthèses qui leur sont liées sont disponibles à la consultation via l’intranet de l’EPPGHV : http://eppghvmoss/Pages/Accueil.asp Cette série de diagnostics développement durable a été réalisée selon huit thèmes dont vous trouverez ci-après des extraits. Annexe 1 Accessibilité pages 5 à 12 Diagnostic des conditions d’accessibilité des personnes handicapées sur le Parc de la Villette (Setec Organisation 2010) Annexe 2 Biodiversité • Inventaires des espèces végétales plantées (DEA, direction de l’exploitation et de l’aménagement, 2011) • Inventaire entomologique (OPIE, office pour les insectes et leur environnement, 2012) • Inventaire avifaunistique (CORIF, centre ornithologique Ile-de-France, 2012) Annexe 3 Circulation des véhicules polluants pages 65 à 90 Rapport d’activité 2012 (DCP, direction de la communication et des publics) Annexe 8 Ressources humaines pages 57 à 64 • SPSI, schéma pluriannuel de stratégie immobilière de l’EPPGHV (synthèse adoptée le par le conseil d’administration de l’établissement public du parc et de la grande halle de la Villette le 19 avril 2012) • Avis du Conseil de l’immobilier de l’État n° 2011-11 (CIE, conseil immobilier de l’Etat, séance du 16 mars 2011) Annexe 7 Programmation culturelle pages 47 à 55 Audit et diagnostic énergétique du Parc de la Villette (Nextep, 2010) Annexe 6 Immobilier pages 41 à 46 étude pour un positionnement « média global » (Digital Brotherhood, 2013) Annexe 5 Énergie pages 35 à 40 étude des circulations de véhicules polluants sur le parc (DCP, direction de la communication et des publics, 2009) Annexe 4 Communication, partage et interaction avec les publics pages 13 à 33 pages 91 à 113 Bilan social 2012 (DRH, direction des ressources humaines) Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 3 1 e x e n n a é t i l i b i s s acce ’accessib d s n io it d n o c s Diagnostic de Villette la e d c r a P le r su on 2010) (Setec Organisati es ndicapé a h s e n n o s r e p ilté des Tour Gamma D -58, quai de la Râpée - 75583 Paris cedex 12 Tél. 01 40 04 63 38- FAX. 01 40 04 59 06 [email protected] Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 7 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 8 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 9 C Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 10 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 11 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 12 2 e x e n n a é t i s r e v i d bio s plantées le ta é g é v s e c è esp gement, 2011) a n é m a l’ • Inventaire des e d t e n o e l’exploitati nd (DEA, directio ent, 2012) e pou leur environnem r les insectes et (OPIE, offic e u iq g lo o m to n • Inventaire e -France, 2012) e -d Île e u iq g lo o h ORIF, centre ornit (C e u q ti is n u a • Inventaire avif INVENTAIRE ARBRES SUR LE PARC DE LA VILLETTE Famille Code Arbres sur Bandes et Espaces Plantés ABEP Nom commun Charme Charme Charme Charme Erable champêtre Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable argenté Erable lacinié Erable sycomore Févier Févier Févier Frêne commun Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne rouge Frêne d'or Frêne d'or Marronnier commun Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier Tremble Peuplier blanc Platanes à feuilles d'érable Sapin de Douglas Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Saule saule blanc Tilleul argenté Pin noir d'Autriche Nom Latin Quantités 43 50 61 43 3 94 108 117 40 53 41 207 15 60 185 1 13 7 22 10 7 3 10 7 6 3 10 14 4 11 11 2 23 34 13 9 21 24 12 4 4 24 8 13 8 17 18 10 15 5 6 25 Chêne bambous Quercus myrsinaeifolia Chêne vert Erable de burger ou érable trident Quercus ilex Talus séq 2 Talus séq 3 Talus séq 4 Prairie et place Rd Pt canaux Halle aux cuirs Talus séq 0 Talus séq 1 Talus séq 5 Talus séq 6 Talus séq 7 Talus séq 8 Talus séq C1 Prairie poney club Talus P4 Talus séq C2 Halle aux cuirs Halle aux cuirs Talus R4 Talus P4 Prairie L4 Halle aux cuirs Talus séq 0 Talus séq 1 Talus séq 2 Talus séq 3 Talus séq 4 Talus séq 5 Talus séq C1 Talus séq C2 Talus séq 3 Talus séq 4 Halle aux cuirs Talus séq 0 Talus séq 1 Talus séq 5 Talus séq 6 Talus séq 8 Talus séq C1 Talus séq C2 Taus rampe Serrurier nord Halle aux cuirs Esp. Sud Zénith Talus séq 0 Talus séq 1 Talus séq 2 Talus séq 3 Talus séq 4 Talus séq 7 Talus séq C2 Jardinière L3 Halle aux cuirs ZigZag N4 Prairie PPD, placette et Parking logistique Sud Ouest, Parking logistique Sud Ouest Acer buergerianum Prairie PPD 12 Févier doré Gleditsia triacanthos 'Sunburst' Prairie PPD 15 Saule Savonnier de Chine Tulipier de Virginie Erable de Cappadoce Salix daphnoïdes Prairie PPD Koelreutaria paniculata Prairie PPD Liriodendron tulipifera Prairie PPD Acer cappadocicum Parking logistique Sud Ouest Arbres sur Bandes et Espaces Plantés TOTAL Agenda 21 du Parc de la Villette Carpinus betulus Fastigiata Carpinus betulus Fastigiata Carpinus betulus Fastigiata Carpinus betulus Fastigiata Acer campestris Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'pyramidale Acer saccharinum 'Wieri' Acer pseudoplatanus Gleditsia triacanthos sunburst Gleditsia triacanthos sunburst Gleditsia triacanthos sunburst Fraxinus exelsior Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus Pennesylvanica Faxinus exelsior Jaspidea Faxinus exelsior Jaspidea Aesculus hippocastanum Populus tremula Populus tremula Populus tremula Populus tremula Populus tremula Populus tremula Populus tremula Populus alba Platanus acericifolia Pseudotsuga menziesii Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Salix alba sericea Tilia tomentosa Pinus nigra austriac Lieux Inventaire végétaux parc.xlsm20/04/2012 PE/DEA/Parc VRD EPPGHV / Annexes 9 12 21 29 2 6 1660 2/3 15 INVENTAIRE ARBRES SUR LE PARC DE LA VILLETTE Famille Code Arbres Caducs sur Séquences ACS Nom Latin Lieux Quantités Arbre des pagodes du Japon Aulne à feuilles en cœur Bouleau Bouleau blanc Catalpa commmun Charme Chêne ecarlate Chêne commun Chêne commun Chêne rouge d'amérique Copalme d'Amérique Cornouiller Metasequoïa Erable Erable negundo Erable negundo Erable rouge du Canada Erable Févier Sophora japonica S1 c,d & e Alnus cordata C2 Betula pubescens S7 Betula verrucosa C1 Catalpa S0 Carpinus betulus S5 Quercus coccinea S6 Quercus robur S5 Quercus robur C1 Quercus rubra Liquidambar styraciflua C2 Cornus controversa florida S9 Metasequoïa glyptostroboïde S5 Acer platanoïde columnare S5 Acer negundo S1a&b Acer negundo 'aureo-variegatum S5 Acer rubrum S6 acer ruffinerve S9 Gleditsia triacanthos sunburst S9 59 6 37 17 6 26 6 19 26 Hêtre fastigié Hêtre Hêtre Hêtre Hêtre Orme de Sibérie Saule Tilleul des bois Tulipier de Virginie Fagus sylvatica Dawick S5 Fagus sylvatica tricolor Fagus sylvatica S5 Fagus sylvatica purpurea S5 Fagus sylvatica asplenifolia S9 Zelkova carpinifolia S6 Salix totuosa S5 Tilia cordata S6 Liriodendron tulipifera S5 Arbres Caducs sur Séquence TOTAL 12 19 2 12 9 4 2 3 451 Libocedrus decurrens S6 Cupressus Arizonica glauca S5 Cupressus sempervirens stricta S8 Picea Omorika S5 Picea pungens koster S7 Chamaecyparis lawsoniana S0 S8 Chamaecyparis lawsoniana Glauca Ilex aquifolium S5 Taxus baccata S7 Taxus x media ' Strait Heedge' S6 Taxus x media 'Stricta Veridis' S6 Pinus griffithi =Wallichiana S5 Pinus nigra S8 Pinus sylvestris S1 a&b Pinus strobus C1 Abies concolor C2 Abies pinsapo S9 Arbres Persistants sur Séquences TOTAL 9 19 13 2 45 2 8 4 1 3 2 3 23 66 4 10 5 219 Févier APS Arbres Persistants sur Séquences Nom commun Calocèdre Cyprès bleu Cyprés de Provence Epicéa Epicéa Faux cyprès de lawson Faux cyprès de lawson Houx If commun If If Pin de l'Himalaya Pin noir Pin slvestre Pin de Weymouth Sapin du Colorado Sapin d'Espagne Gleditsia triacanthos sunburst C2 TOTAL ARBRES Inventaire végétaux parc.xlsm20/04/2012 PE/DEA/Parc VRD EPPGHV Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 33 2 10 58 37 17 4 1 10 14 3001 3/3 16 INVENTAIRE ARBRES SUR LE PARC DE LA VILLETTE Arbres Exeptionnels Arbres d'Alignements Famille Code AA Nom commun Platanes à feuilles d'érable Tilleul argenté AE Aulne à feuilles en cœur Copalme d'Amérique Févier d'Amérique Ginkgo Hêtre pyramidale Platane Tilleul de Hollande Ailante Chêne des marais Chêne rouge d'amérique Peuplier d'Italie Robinnier Acacia commun Nom Latin Lieux Quantités Platanus acericifolia Allée du zénith, allée du Belvédère allée du demi cercle sud, carré N6, demi cercle nord,espace planté ouest csi 361 Tilia tomentosa Allée du nouveau conservatoire, prairie musique est,prairie du petit triangle, Espace planté nord Zénith, square du canal, place du charolais, espace cabaret, carré L4, Prairie L 4,Prairie L2, espace périphérique 285 Arbres d'Alignements TOTAL 646 N5 P5 N7 P7,P4 N6 L4, place fontaine aux lions P6 Charolais L5 L2 R4 Prairie PPD Arbres Exeptionnels TOTAL 2 3 2 6 2 2 1 1 1 2 2 1 25 Alnus cordata Liquidambar styaciflua Gléditsia triacanthos Ginkgo biloba Fagus sylvatica Dawyck Platanus acerifolia Tilia plattyphyllos Ailanthus Quercus palustris Quercus rubra Populus nigra italica Robinia pseudoacacia Inventaire végétaux parc.xlsm20/04/2012 PE/DEA/Parc VRD EPPGHV Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 1/3 17 Inventaire avifaunistique du Parc de La Villette Année 2012 Avril 2013 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 19 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Du point de vue de l’avifaune, on peut classer ces habitats du parc dans six secteurs (Carte 1) : les pelouses, les zones bâties, les secteurs de sols artificiels, les zones buissonnantes et arborées, la vigne, les milieux aquatiques. Carte 1 : habitats présents sur le Parc de la Villette. Légende : Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 4 Avril 2013 20 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 I.3. Protocole La méthode utilisée repose sur un trajet-échantillon avec points d’écoute de dix minutes répartis le long de ce trajet (Carte 2). Huit passages annuels ont été effectués (un par mois de mars à juillet, puis en septembre, octobre et décembre). Des visites supplémentaires (hors protocole) ont été ajoutées, aboutissant à une visite par mois, ce qui permet de rendre compte encore plus précisément de la phénologie de l’avifaune locale. Carte 2 : tracé du transect et localisation des points d’IPA. Légende : Les transects (circuits) démarrent dans l’heure du lever du soleil et durent environ 1h30, les cinq stations comprises, pour un trajet de deux km. De plus, l’observateur traversant le parc cinq fois par semaine a intégré dans la liste globale les espèces supplémentaires qu’il a pu noter à cette occasion. Enfin, le parc de la Villette hébergeant deux colonies d’Hirondelles de fenêtre au suivi desquels participe l’observateur, sous la coordination d’Olivier SIGAUD, les principales données sur la reproduction de cette espèce sont tirées du site «Hirondelles en Île de France1». 1 http://chronos.isir.upmc.fr:8080/Hirondelles2010/#navigation 5 Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes Avril 2013 21 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 I.4. Les critères de patrimonialité Une espèce est dite patrimoniale si elle remplit une ou plusieurs des conditions suivantes : À l’échelle européenne : elle figure à l'annexe 1 de la « directive oiseaux », et, à ce titre, justifie la création d'une ZPS dès que sa population est significative ; elle est « Rare », « En déclin », « Vulnérable », « En danger » ou « En danger critique d'extinction » en Europe (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004). À l’échelle française : elle est « Vulnérable », « En danger » ou « En danger critique d'extinction » sur la liste rouge des oiseaux menacés en France métropolitaine (Muséum National d'Histoire Naturelle & comité français de l'UICN, 2011). À l’échelle régionale : elle est notée comme nicheuse « Vulnérable », « En danger » ou « En danger critique» dans la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs d’Île-de-France (BIRARD et al. 2012) ; elle est notée comme migratrice ou hivernante « Rare », « Très rare » ou « Occasionnelle » en Île-de-France (LE MARECHAL & LESAFFRE, 2000) ; elle remplit les conditions de création d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) (CSRPN & DIREN Île-de-France, 2002) ; elle figure sur la liste des espèces déterminantes de la Stratégie de Création d’Aires Protégées (SCAP). II. ANALYSE DU SUIVI II.1. Résultats Durant les douze visites mensuelles, ce sont quarante-neuf espèces qui ont été notées dans le Parc de la Villette. Les passages quasi quotidiens ou à l’occasion du suivi de la colonie d’Hirondelles de fenêtre ont permis de noter six espèces parmi les quarante-neuf. On peut souligner que les espèces supplémentaires sont toutes des accidentelles, ce qui prouve, à contrario, que la méthode utilisée permet bien de noter toutes les espèces régulières du parc. On peut classer les espèces en fonction de leur statut phénologique en distinguant sédentaires, nicheurs estivants, migrateurs, hivernants et erratiques (non nicheurs ou nicheurs lointains)/accidentels (Tab. 1). Pour les nicheurs, nous avons distingué les nicheurs dans le parc (au sens large : espaces verts ou bâtiments) - vingt espèces ( dont trois migratrices qui ne sont là que pendant la belle saison) - et les nicheurs périphériques (quatre espèces), qui ne nichent pas dans le parc mais à proximité et qui utilisent le parc pour chercher leur nourriture en période de nidification (l’Épervier d’Europe qui est parfois rencontré dans le parc vient sans doute du Cimetière parisien de Pantin ou du Parc des ButtesChaumont). Les migrateurs, prénuptiaux ou postnuptiaux, sont au nombre de neuf espèces : en fait le nombre d’espèces qui passent au-dessus du Parc de la Villette est beaucoup plus important, et la longueur de la liste dépendrait plus du temps consacré à l’observation qu’à la richesse du parc. Quelques espèces s’arrêtent dans le parc, en profitant d’une de ses caractéristiques : le bord de l’eau (Chevalier guignette), les buissons en bordure de pelouse (Pouillot fitis), la bambouseraie qui attire assez régulièrement une Rousserolle effarvatte, une des deux pelouses (Pipit farlouse). Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 6 Avril 2013 22 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Les hivernants sont au nombre de quatre seulement : le Chardonneret élégant, attiré par les Copalmes (ou Liquidambar) situés près de l’ancien toboggan du Dragon, le Roitelet huppé, qui a déjà niché dans le parc et qui s’abrite du froid dans les résineux, surtout du Jardin des Miroirs ou près du Zénith, ainsi que deux espèces aquatiques : le Grand Cormoran, qui passe à la Villette sur son trajet pendulaire2 entre son dortoir de l’Île St-Denis et ses lieux de pêche parisiens mais vient aussi pêcher en groupe au carrefour des canaux ; la Mouette rieuse, qui a une conception large de l’hivernage puisque les premiers « hivernants » sont de retour dès le mois de juillet alors que les dernières sont encore là en mars. Au cœur de l’hiver, l’espèce utilise aussi la pelouse du Triangle au lever du jour, avant que les habitués du parc n’arrivent. La liste des erratiques et des accidentels s’allonge facilement avec le temps d’observation : six espèces de cette catégorie ont été notées lors des visites mensuelles, mais les autres passages dans le parc ont apporté six espèces de plus (dont une vraie surprise : un Guêpier d’Europe chassait audessus de la Pelouse du Triangle le 8 mai 2012 !). Tableau 1 : liste et statut des espèces rencontrées dans le parc. Accenteur mouchet Bergeronnette des ruisseaux Bergeronnette grise Prunella modularis nicheur sédentaire invertébrés de la végétation site de nidification branches Motacilla cinerea nicheur sédentaire invertébrés du sol bâtiments Motacilla alba invertébrés du sol bâtiments Canard colvert Anas plathyrynchos nicheur sédentaire nicheur périphérique Nom vernaculaire Chardonneret élégant Chevalier guignette Nom scientifique Statut régime alimentaire - - Carduelis carduelis hivernant - - Actitis hypoleucos migrateur - - nicheur sédentaire Cygne tuberculé Corvus corone Cygnus olor Épervier d'Europe Accipiter nisus Corneille noire Étourneau Sturnus vulgaris sansonnet Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla Goéland argenté Goéland brun Goéland leucophée Grand cormoran Grimpereau des jardins Grive mauvis Grive musicienne Hirondelle de fenêtre Martinet noir Merle noir erratique/accidentel nicheur périphérique omnivore branches - - - - nicheur sédentaire invertébrés du sol bâtiments nicheur sédentaire invertébrés de la végétation branches larus argentatus Larus fuscus erratique/accidentel - - erratique/accidentel - - Larus micchaellis Phalacrocorax carbo Certhia brachydactyla Turdus iliacus Turdus philomelos erratique/accidentel - - hivernant nicheur périphérique migrateur - - - - - - nicheur sédentaire invertébrés du sol branches Delichon urbica nicheur estivant invertébrés aériens bâtiments Apus apus nicheur estivant invertébrés aériens bâtiments Turdus merula nicheur sédentaire invertébrés du sol branches 2 Allers et retours effectués quotidiennement par certaines espèces entre leur site de repos et leur zone de nourrissage. 7 Corif Avril 2013 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 23 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Nom vernaculaire Nom scientifique Mésange bleue Cyanistes caeruleus Mésange Parus major charbonnière Moineau domestique Passer domesticus Mouette rieuse Pie bavarde Pigeon biset (féral) Pigeon ramier Pinson des arbres Pinson du Nord Pipit farlouse Pouillot fitis Pouillot véloce Roitelet à triplebandeau Roitelet huppé Rougegorge familier Rougequeue noir Rousserolle effarvatte Serin cini Sterne pierregarin Tarin des aulnes Troglodyte mignon Verdier d'Europe Chroicocephalus ridibundus Pica pica Columba livia var. dom. Columba palumbus nicheur sédentaire invertébrés de la végétation site de nidification cavicole nicheur sédentaire invertébrés de la végétation cavicole nicheur sédentaire granivore bâtiments Statut régime alimentaire hivernant - - nicheur sédentaire omnivore branches nicheur sédentaire granivore/herbivore bâtiments nicheur sédentaire granivore/herbivore Branche Fringilla coelebs Fringilla montifringilla Anthus pratensis Phylloscopus trochilus Phylloscopus collybita nicheur sédentaire granivore branches erratique/accidentel - - migrateur - - migrateur - - migrateur - - Regulus ignicapillus migrateur - - Regulus regulus Erithacus rubecula Phoenicurus ochruros Acrocephalus scirpaceus Serinus serinus hivernant - - Sterna hirundo Carduelis spinus Troglodytes troglodytes Carduelis chloris nicheur sédentaire nicheur périphérique invertébrés du sol branches - - migrateur - - migrateur - - erratique/accidentel - - migrateur - - nicheur sédentaire invertébrés de la végétation branches nicheur sédentaire granivore branches Liste supplémentaire (visites hors protocole) Alouette des champs Alauda arvensis erratique/accidentel - - Canard mandarin Aix galericula erratique/accidentel - - Guêpier d'Europe Merops apiaster Hypolais polyglotta Periparus ater Dendrocopos major erratique/accidentel - - erratique/accidentel - - erratique/accidentel - - erratique/accidentel - - Hypolaïs polyglotte Mésange noire Pic épeiche Note : le Régime alimentaire et le lieu de nidification ne sont précisés que pour les espèces nichant dans le parc. Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 8 Avril 2013 24 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 II.2. Les espèces patrimoniales Six espèces patrimoniales ont été contactées sur la zone d’étude (Tab. 2). Tableau 2 : liste des espèces patrimoniales et critères de patrimonialité. Nom vernaculaire Chevalier guignette Goéland brun Guêpier d'Europe Hirondelle de fenêtre Moineau domestique Sterne pierregarin Directive oiseaux Birdlife Liste rouge Liste rouge International nationale régionale LE MARECHAL et LESAFFRE ZNIEFF SCAP (2000) - X - - - - - - - - - X - - - - - X X - - - X - - - - - - X - - - - - X - - X - - X Parmi ces espèces, seules deux d’entre elles (l’Hirondelle de fenêtre et le Moineau domestique) sont nicheuses dans le parc. Les autres sont observées ponctuellement, souvent une seule fois, durant le suivi. Chevalier guignette Actitis hypoleucos – En déclin en Europe En Europe, la population nicheuse de Chevalier guignette est importante (plus de 720 000 couples) et était stable entre 1970 et 1990. Elle a ensuite subi un large déclin, en particulier en Suède et en Finlande. En France, les fortes fluctuations inter-annuelles, et les effectifs détectés ne permettent pas de dégager cette légère tendance à la baisse. C'est un nicheur occasionnel, un migrateur peu commun et un hivernant très rare en Île-de-France, dans laquelle il reste rare et localisé selon les résultats du Suivi Temporel des Oiseaux Commun (STOC) de 2011 (ANGLADE, 2012). Espèce migratrice dans le parc. Un individu est noté en juillet sur le point 3. Photo 1 : Chevalier guignette (© Denis ATTINAULT). Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 9 Avril 2013 25 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Goéland brun Larus fuscus – Nicheur occasionnel, migrateur et hivernant rare en Île-de-France. En Europe, la population de Goéland brun est importante (plus de 300 000 couples) et s’est accrue durant les années 1970 à 1990. Cette tendance s’est poursuivie de 1990 à 2000, même si de petits déclins sont constatés dans le nord-est de son aire de répartition. L’espèce est aussi en augmentation en France (+ 163% depuis 2001). En Île-de-France, les comptages du Suivi Temporel des Oiseaux Commun (STOC), de 2011 (ANGLADE, 2012), considèrent l’espèce comme occasionnelle. Espèce erratique/accidentelle dans le parc. Un individu est noté en avril. Photo 2 : Goéland brun (© Jacqueline LEJEUNE – CORIF). Guêpier d’Europe Merops apiaster – Déprécier en Europe. Nicheur rare et critique, et migrateur très rare en Île-de-France. La population européenne de Guêpier d’Europe compte plus de 480 000 couples. Elle a subi un déclin modéré dans les années 1970-1990. Ses effectifs sont remontés de 1990 à 2000, mais la population n’a pas retrouvé la taille qu’elle avait avant son déclin. En France, la tendance de la population semble plutôt à la hausse. En Île-de-France, les résultats 2011 du Suivi Temporel des Oiseaux Commun (STOC) (ANGLADE, 2012) le classe parmi les espèces occasionnelles. Espèce erratique/accidentelle dans le Parc. Un individu en mai. Photo 3 : Guêpier d’Europe (© Alain BLOQUET – CORIF). Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 10 Avril 2013 26 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum – En déclin en Europe. La population nicheuse européenne d’Hirondelle de fenêtre est très importante (plus de 9 900 000 couples) et était stable entre les années 1970 et 1990. Bien que l’espèce demeure stable dans plusieurs pays, de 1990 à 2000, elle est en déclin dans la majeure partie de son aire de répartition, y compris en France, en Turquie et en Allemagne, qui accueillent une part importante des effectifs. Elle est aussi en déclin en Île-de-France (-77%) sur la période 2002-2011 (ANGLADE, 2012). Espèce nicheuse et estivante sur le Parc. Vingt-sept individus sont notés en avril, puis cinq en mai. Photo 4 : Hirondelle de fenêtre (© François LELIEVRE - CORIF). Moineau domestique Passer domesticus – En déclin en Europe La population européenne du Moineau domestique est très importante et était stable entre 1970 et 2000. Elle a ensuite décliné dans plusieurs états européens. Elle est maintenant en déclin modéré, si on considère la période 1980-2005. En France, les données STOC signalent une stabilité des effectifs (+7% depuis 1989, -1% depuis 2001), qui diffère du déclin important noté chez nos voisins nordiques. A l'échelon régional, ses effectifs ont subi un déclin (-28%), selon les derniers comptages de l'Observatoire Régional des Oiseaux Communs (ANGLADE, 2012). Espèce nicheuse sédentaire dans le Parc, avec des effectifs de 50 à 80 individus, environ, constatés dans le parc durant toute la période de suivi. Photo 5 : Moineau domestique (© Jean-Jacques BOUJOT). Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 11 Avril 2013 27 Inventaire avifaunistique du Parc de la Villette – Année 2012 Sterne pierregarin Sterna hirundo - Figure à l'annexe 1 de la "Directive oiseaux". Nicheur et migrateur peu commun et hivernant occasionnel en Île-de-France. En Europe, la population nicheuse de Sterne pierregarin est importante (plus de 270 000 couples) et était stable entre 1970 et 1990. Bien qu'elle ait décliné dans de nombreux pays entre 1990 et 2000, cette population a fluctué, est demeurée stable ou a augmenté dans une bonne partie de son aire de distribution, notamment en Finlande, en Ukraine et en Russie qui accueillent de gros effectifs. En Îlede-France, les premiers nicheurs sont apparus en 1960, dans le sud de la Seine-et-Marne. La population a progressivement augmenté, pour atteindre 200 à 250 couples entre 1994 et 1999. En revanche les données hivernales sont rarissimes (une seule donnée, en 1992). La présence d'au moins dix couples nicheurs sur un site permet d'inscrire celui-ci parmi les zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Espèce erratique/accidentelle sur le Parc. Un à deux individus, observés en passage, à plusieurs reprises, d’avril à juillet. Photo 6 : Sterne pierregarin (© Denis ATTINAULT). II.3. Étude de la population nicheuse Le total de vingt espèces est assez faible si on le compare aux résultats trouvés dans les grands parcs parisiens : Buttes-Chaumont (25 ha) 33 espèces nicheuses régulières ; Luxembourg 23 ha, 26 espèces ; Montsouris 15,5 ha, 32 espèces mais est équivalent aux résultats du cimetière du PèreLachaise (MALHER et al. 2010). Il faut souligner que les parcs cités datent de la fin du 19ème siècle et leurs plus vieux arbres aussi. Cette différence d’âge explique l’absence, à la Villette, d’espèces qui ne sont pas forcément très rares mais qui ont besoin d’arbres assez vieux pour nicher ou trouver leur nourriture (Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, pics, Pigeon colombin, etc.). On peut regrouper ces espèces par guildes de régime alimentaire et de site de nidification. Le régime alimentaire d’une espèce peut varier au cours de l’année. Nous ne tenons compte ici que du régime alimentaire principal en période de reproduction. Sur vingt espèces nicheuses, nous trouvons (Fig. 1) cinq espèces granivores ou granivores / herbivores ; treize espèces qui se nourrissent essentiellement d’invertébrés (deux en l’air, cinq sur la végétation et six sur ou dans le sol) et deux espèces omnivores (à forte tendance carnivore pendant cette période). Par comparaison, dans le parc des Buttes-Chaumont (le plus proche de la zone d’étude, mais possédant déjà une strate arborée âgée), si on ne conserve que les espèces nicheuses régulières qui ne se nourrissent pas dans le lac, on trouve (sur trente-et-une espèces) sept granivores Corif Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 12 Avril 2013 28 RAPPORT 2012 Réalisation dʼun inventaire-diagnostic entomologique dans le cadre dʼune démarche Oasis-nature (portée par Humanité & Biodiversité) Parc de la Villette, Paris. COMPTE-RENDU D’OPERATION Bruno MERIGUET, Maxime FERRAND, Serge GADOUM, Nathalie DEVEZEAUX. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes Mars 2013 29 Dispositifs mis en œuvre : 6 pièges immergés (substrats artificiels), 3 pièges de chute, 2 pièges d’interception et prospections à vue. 2.3.2. ZONE « JARDINS PASSAGERS » Jardin à vocation pédagogique et écologique en cours d’aménagement. Site présentant une grande diversité floristique et pour lequel une attention environnementale particulière est portée. Dispositifs mis en œuvre : 3 pièges de chute, 2 pièges d’interception, prospections à vue et suivi des mares (récolte d’exuvies de libellules, larves aquatiques) 2.3.3. ZONE « TRABENDO » Zone arborée avec peu de végétation au sol, secteur fortement piétiné et fréquenté. Dispositifs mis en œuvre : 3 pièges de chute, 2 pièges d’interception complétés par des prospections à vue. 2.3.4. ZONE « DRAGON » Zone arborée avec des talus et en partie en travaux présentant de la terre nue. La zone en travaux n’est pas fréquentée par le public. La zone hors travaux est très fréquentée par le public. Les arbres sont hauts et de faible diamètre, très exposés aux vents. Dispositifs mis en œuvre : 3 pièges de chute, 2 pièges d’interception et des prospections à vue. 2.3.5. ZONE « LA HALLE AU CUIR » Cette zone périphérique par rapport au site principal n’est pas accessible au public et la fréquentation se limite à quelques usagers. Une grande pelouse sur laquelle se maintiennent quelques vieux saules, borde le périphérique. Elle est tondue une à deux fois dans l’année. Dispositifs mis en œuvre : 3 pièges de chute, 2 pièges d’interception et des prospections à vue. L’ensemble des dispositifs mis en œuvre est récapitulé dans le Tableau 1. Inventaire et diagnostic entomologique du parc de la Villette – Année 2012 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 9 30 Figure 1: Carte des prospections réalisées (dispositifs de collecte, cheminement de prospection, secteurs prioritaires) Tableau 1: Localisation des stations d’échantillonnage. Groupe étudié Identifiant du dispositif Lieu dit commentaires Coléoptères saproxyliques Vert 1 Coléoptères saproxyliques Vert 2 Cité administrative Coléoptères saproxyliques Vert 3 Jardins passagers Coléoptères saproxyliques Vert 4 Jardins passagers Coléoptères saproxyliques Vert 5 Trabendo Coléoptères saproxyliques Vert 6 Trabendo Coléoptères saproxyliques Vert 7 Dragon Coléoptères saproxyliques Vert 8 Dragon Coléoptères saproxyliques Vert 9 La halle aux cuirs Coléoptères saproxyliques Vert 10 Coléoptères carabidae (3) 1 Cité administrative Coléoptères carabidae (3) 2 Jardins passagers Non figurés sur la carte Coléoptères carabidae (3) 3 Trabendo Non figurés sur la carte Cité administrative La halle aux cuirs Non figurés sur la carte Coléoptères carabidae (3) 4 Dragon Non figurés sur la carte Coléoptères carabidae (3) 5 La halle aux cuirs Non figurés sur la carte Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 1 Darse proche de la cité administrative Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 2 Darse proche de la cité administrative Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 3 Darse proche de la cité administrative Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 4 Darse proche de la cité administrative Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 5 Darse proche de la cité administrative Insectes aquatiques (substrats artificiels) Rouge 6 Darse proche de la cité administrative Odonates (mare) Bleu 1 Jardins passagers Odonates (mare) Bleu 2 Jardins passagers Inventaire et diagnostic entomologique du parc de la Villette – Année 2012 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 10 31 3.2.4. LEPIDOPTERES RHOPALOCERES (PAPILLONS « DE JOUR ») Les neuf espèces recensées (Tableau 8) constituent un cortège ubiquiste à l’exception de la Grisette et de la Sésie apiforme. Carcharodus alceae (Esper, 1780) Lasiommata megera (L.1767) Pararge aegeria (Zeller 1839) Pieris napi (L. 1758) Pieris rapae (L., 1758) Polyommatus icarus (Rottemburg 1775) Vanessa atalanta (L. 1758) Sesia apiformis (Clerck, 1759) Cité administrative La Petite tortue Espace Périphérique Aglais urticae (Linnaeus, 1758) Dragon Nom vernaculaire Français Trabendo Papillons Jardins passagers Tableau 8 : papillons diurnes recensées en 2012 sur les cinq secteurs. X Il s’agit d’une espèce des milieux ouverts (friches, parcs et jardins… même en agglomération) et liée à l’ortie mais qui a néanmoins régressé significativement depuis ces 12 denières années dans notre région et au-delà. Cette Hespérie est un hôte des prairies et friches sèches, toujours rare et très dispersé, en populations diffuses. Grisette, Hespérie de l’Alcée La Mégère, le Satyre X Tircis X Piéride du Navet X X X X X La Piéride de la Rave X Argus bleu, Azuré de la Bugrane, L'Azuré commun X Vulcain X Sésie apiforme X X X Espèce des espaces chauds, secs et ensoleillés à sols rocailleux, plus habituellement en lisières (le long des linéaires de chemins, murets…), elle est banale mais néanmoins devenue beaucoup moins abondante que jadis. Sa chenille se développe sur diverses Graminées Ce papillon commun affectionne les endroits ombragés. Sa chenille se développe sur diverses Graminées. Cette Piéride relativement commune affectionne les bords de routes, les chemins et les jardins. Sa chenille se nourrit de diverses Crucifères. La Piéride de la Rave. Cette Piéride assez commune se rencontre jusqu’en ville. Sa chenille se développe aux dépens de diverses Crucifères et de Résédacées. Espèce ubiquiste des espaces ouverts (friches, pelouses, parcs et jardins…), c’est le plus commun des Azurés voire des Rhopalocères. Cet effet est renforcé par le fait que le papillon vole d’avril à octobre en 2-3 générations étalées. Sa chenille se développe sur diverses Fabacées. Ce migrateur plutôt thermophile est commun dans notre région. Sa chenille se développe sur l’Ortie brûlante Urtica dioica. Papillon peut fréquent dont la chenille fore les troncs des peupliers et des saules. Elle se développe en 2 années avant de donner un papillon adulte qui sera actif en mai et juin. Pour plus d’informations sur les espèces, on se reportera à DOUX & GIBEAUX (2007) et LAFRANCHIS (2000). Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes Inventaire et diagnostic entomologique du parc de la Villette – Année 2012 25 32 Osmia caerulescens (L. 1758) Cette Osmie est largement répandue en Europe, jusqu’en Asie occidentale et en Europe du Nord. Elle présente deux générations par an. Les nids sont établis dans les cavités du bois mort, les tiges creuses de végétaux, les trous dans les murs et les talus lœssiques. Bien que polylectique, elle affectionne les Fabacées et les Lamiacées. Son abeille coucou est Stelis ornatula. Osmia (Osmia) cornuta (Latreille, 1805) Cette Osmie est bien connue avec son thorax à poils noirs et son abdomen roux vif. Elle niche dans diverses cavités et utilise la terre malaxée pour nidifier. G. Le Goff eut plusieurs fois l’occasion de la voir occuper de grosses coquilles vides d’Hélicidés dans des anfractuosités de murs (GADOUM & LE GOFF 2009). Elle participe à la pollinisation des fruitiers printaniers comme les Prunus. On la trouve jusqu’au Moyen-Orient et en Egypte. Cette espèce semble en extension d’aire avec le relèvement des températures moyennes dans nos régions. APIDAE Pour des précisions sur les données vexinoises concernant cette famille, on se reportera à GADOUM et al. (2005). - Genre Anthophora Anthophora (Anthophora) plumipes (Pallas 1772) Anthophore plumeux L’Anthophore plumeux nidifie généralement en bourgade, surtout dans les parois verticales, talus et murs à joints argileux mais les surfaces horizontales sont cependant aussi utilisées. Il est très commun en Ile-de-France et en Europe. Les mâles présentent un comportement de défense d’un territoire. L’Anthophore plumeux visite toutes sortes de fleurs avec une préférence pour les Lamiacées et les Boraginacées. Melecta albifrons est son abeille coucou. Anthophora (Dasymegilla) quadrimaculata (Panzer 1806) Il s’agit d’une petite Anthophore estivale polylectique présente du sud de l’Europe jusqu’en Angleterre et en Suède au nord. - Genre Bombus Bombus (Melanobombus) lapidarius (L. 1758), Bourdon des pierres (Photographie 7) Il s'agit d'un des bourdons les plus abondants de France. Toutefois, pour des raisons encore obscures, sa fréquence fluctue d'année en année. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes Inventaire et diagnostic entomologique du parc de la Villette – Année 2012 31 33 3 e x e n n a s e l u c i h é v s e d n o i t a circul s t n a u l l po r le parc u s ts n a u ll o p s véhicule ons de ti la u c ir c s e d e publics, 2009) s e d étud t e n o ti a ic n mu e la (DCP, direction d com État des lieux de la circulation au Parc de la Villette Les trajets effectués sur le site sont nombreux et souvent perçus comme excessifs. Ces trajets sont le fait des déplacements de personnels de lʼEPPGHV, des intermittents et des prestataires, fournisseurs et concessionnaires de lʼétablissement. Ils sont très majoritairement effectués pour des raisons professionnelles, plus quelques allers-retours plus ou moins obligés à lʼheure du déjeuner. Les comptages qui ont été réalisés par le service de la Sécurité en 2006 ont permis de prendre la mesure du nombre de véhicule circulant dans les espaces de plein air. 80 véhicules étaient passés en lʼespace dʼune heure au parking car du Zénith, mais cʼest plutôt une dizaine de véhicules de lʼheure (en moyenne) qui pénètrent sur le Parc (cf. Étude véhicules ASF 2006). Ils se partagent pour moitié environ entre ceux de lʼétablissement et ceux des différents prestataires qui viennent y travailler. Les comptages de lʼannée 2008 font apparaître les résultats suivants : - près de 136 000 véhicules sont entrés dans le Parc par lʼune des trois entrées (Adolphe Mille 31%, Bd Serrurier 55% et Poney Club 14%), soit environ 180 par jour (Cf. Graphique N°1). - Parmi les véhicules comptés à lʼentrée Adolphe Mille, la moitié (51%) sont des véhicules de lʼEPPGHV (Cf. Graphique N°2). - Leur répartition entre les mois de lʼannée et les jours de la semaine est assez étale. Les seules périodes basses sont observées au mois dʼaoût et au cours des week-ends (Cf. Graphique N°3 et 4). FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels 3 Répartition par points d'entrée Adolphe Mille Poney-Club Serrurier 42 444 - 31% 74 502 - 55% 18 765 - 14% 4 FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 37 Répartition par type de véhicule (Adolphe Mille 2008) EUROPNET / GOM TOUS VEHICULES PARC LIVRAISONS Chantier GRANDE HALLE VEHICULES AUTRES 7% 23% 14% 51% 5% 5 FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels Répartition des entrées par mois Adolphe Mille Poney-Club Serrurier Totaux 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 E EM BR D ÉC E O VE M BR N TO BR E O C E SE P TE M BR Û T AO LE T JU IL JU IN M AI AV R IL M AR S IE R FÉ VR JA N VI E R 0 6 FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 38 Le Parc automobile de lʼEPPGHV Le Parc automobile de lʼEPPGHV est constitué de 3 lots de véhicules dont la gestion est répartie entre 3 directions : la DTS, la DEA et la DRH. Les véhicules listés dont les usages sont décrits ci-dessous sont les véhicules de tourisme et les utilitaires1. LOT N°1 : DIRECTION TECHNIQUE SPECTACLE (8 VÉHICULES) En 2009, deux véhicules hors service ont été remplacés par des fourgons FIAT Scudo. La DTS dispose donc désormais de 8 véhicules : 1 Saxo de direction relevant du lot géré par la DRH et 7 véhicules utilitaires. VÉHICULE DE TOURISME CITROEN SAXO – 447 MRM 75 – 1999 (relevant du lot géré par la DRH, affectée à la DTS) : • Utilisateur principal : José Rubio • Utilisateurs secondaires : autres personnels de la DTS et des autres directions selon les besoins • Utilisation sur site / hors site : 70/30 - Sur site 70% : Rendez-vous, visites des chantiers, contrôle des installations. - Hors site 30% : Visites dans les lieux de stockage, missions, repérages, autres rendez-vous. • Nombre de passagers fréquents : 1 à 2 / occasionnels : 3 à 4. 1 Les plus gros engins ne rentrent pas dans le champ de la réflexion sur le parc automobile et la circulation sur le site. FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels 8 Les pistes de réflexion LES CONSTATS → Les déplacements professionnels ont des rythmes et des fréquences très hétérogènes avec une forte incidence des périodes de programmation. → Les besoins, fortement individualisés, se partagent entre : o o Des déplacements sur site / hors site Le transport de personnes / transport de matériel → La préservation de la qualité de lʼespace public et lʼorientation vers le développement durable sont des objectifs prioritaires sur lesquels toutes les personnes consultées sʼaccordent. → Les propositions de réduction de la circulation – lorsquʼelles semblent possible - portent sur : o Un renforcement de lʼutilisation des vélos o Un passage de lʼessence vers lʼénergie électrique o Une rationalisation de lʼorganisation du travail et des lieux o Une modification des comportements lors des déplacements → Les véhicules légers et marqués du logo de lʼétablissement sont mieux perçus par les usagers du Parc que les véhicules classiques FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 31 39 LES PISTES Sur site Transport de personnes Transport de matériel Hors site - Vélos (mutualisation de lʼentretien) - Mutualisation des véhicules - Véhicules légers / propres (remplacement progressif des véhicules actuels) - Étude de coûts : location (courte ou longue durée ?) / coursiers, taxis… - Communication : rappel régulier des règles de circulation dans le Parc, responsabilisation des comportements. - Mode de transport collectif (réflexion, test ?) - Véhicules utilitaires légers / propres (limites techniques) - - Rationalisation de lʼorganisation du travail (regroupement des interventions, des livraisons) Faible marge de manœuvre techniques, de coûts) - Rationalisation de lʼorganisation des lieux (création dʼun point central de livraison, de lieux de stockage par bâtiments…) FL – DCP 2009 - Réflexion sur le parc automobile de lʼEPPGHV et le transport des personnels Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes (limites 32 40 4 e x e n n a t e e g a t r a p , n o i t a c i n s commu c i l b u p s e l c e v a n o i interact étude po média « t n e m e n n io it s ur un po global » od, 2013) (Digital Brotherho INTRODUCTION GÉNÉRALE Le média global en question La Villette se veut « un parc du XXIème siècle », un lieu qui fait partie de la ville, « un parc de cultures autant que de nature »1 où chaque bâtiment trouve un dénominateur dans ces lignes, ces points et ces surfaces chères à Bernard Tschumi. Il s’agit aujourd’hui pour l’EPPGHV de définir une nouvelle orientation stratégique pour se positionner comme « UN PARC DE un acteur majeur de la vie socioculturelle locale en Ile-deFrance. Un deuxième axe de développement réside dans la CULTURES AUTANT volonté de travailler sur les sujets stratégiques comme les QUE DE NATURE » transitions énergétiques et la biodiversité dans la conjoncture économique actuelle : si ces axes ne figurent pas au cœur de ce qu’est La Villette, ils doivent bien être pris en considération compte tenu des problématiques sociétales actuelles. « Cultures hip-hop, nouveaux territoires de l’art, culture en prison ou à l’hôpital, pratiques d'amateurs, expressions des diversités, théâtre social, créations artistiques partagées, initiatives de démocratie culturelle, expériences participatives… Le Parc de la Villette ouvre un espace dédié à tous d’esthétiques nouvelles. » L’EPPGHV en tant qu’administration et La Villette en tant que lieu font aujourd’hui face à une série de défis qui doivent mener l’établissement à questionner son identité et donner une réponse au flou identitaire qui recouvre ses différentes missions. Il s’agit en effet de trouver et définir un axe majeur de positionnement permettant à l’institution de s’exprimer sans difficultés dans le cadre de ses missions et dans le but d’incarner le parc culturel urbain qu’elle a vocation à être. Aujourd’hui, pour l’EPPGHV, un des enjeux majeurs est de représenter ce que l’on appelle communément « La Villette ». L’appellation, de par son flou est interprétée de façon différente suivant les publics, entre le visiteur de la Cité des Sciences, le fan d’un artiste passant au Zénith Paris-Villette, celui qui se rend à Jazz à La Villette et bien sûr, celui qui se rend à un spectacle de nouveau cirque. Bien entendu, ces différents publics ne sauraient constituer de liste exhaustive et leur étude devra faire l’objet 1 Citations issues des commentaires de Bernard Tschumi sur le parc, disponibles sur le site Villette.com, http://www.villette.com/fr/villette-pratique/acces/parc-bernard-tschumi.htm. LA VILLETTE - ETUDE POUR UN POSITIONNEMENT MEDIA GLOBAL 7 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 43 d’une analyse poussée, doublée d’une étude de terrain. Face à ces différents publics, l’EPPGHV doit être en mesure de s’affirmer en tant que légitime « Villette ». C’est donc un véritable défi auquel nous devons trouver des clés de réponse ; c’est à travers le travail de la notion de « média global » que nous nous proposons de définir des axes de réponse. Notre réflexion portera ainsi sur la définition d’un “média global” qui permettrait à l’EPPGHV de s’exprimer au travers de ses différentes missions et identités. L’EPPGHV, c’est un lieu en ce qu’il représente un morceau de ville, c’est un théâtre ou un musée en ce qu’il accueille une programmation culturelle, c’est un parc en ce qu’il est constitué d’espaces verts. Le lieu doit d’abord capitaliser sur l’espace urbain porteur de mixité sociale. La programmation culturelle est portée par la notion de diversité. Le parc doit capitaliser sur ses valeurs écologiques et environnementales. Mais l’EPPGHV est aussi un exploitant car il loue des espaces, il est un syndic en ce qu’il est l’écrin d’autres lieux tels la Cité des sciences ou la Cité de la Musique pour lesquelles il est garant des espaces partagés. Au travers de ces identités multiples, la question qui se pose à nous est alors la suivante : comment porter de façon ambitieuse la cohérence identitaire de La Villette et assurer le facteur « marque » de l’établissement ? De fait, comment accompagner la transformation de l’EPPGHV en parc culturel urbain et comment faire du parc culturel urbain le vecteur d’une identité forte ? L’axe principal de réponse qui a été apporté à cette problématique est la constitution d’une stratégie média global. Aujourd’hui, il nous semble important de redéfinir cette notion de « média global » de façon très théorique afin de poser les fondements de notre réflexion. Pour cela, il convient d'abord de bien définir les appellations que nous allons utiliser pour désigner l’EPPGHV. En effet, ce choix doit guider notre réflexion et nous permettre d’éclaircir la question très importante de l’identité. Au cours de cette étude, nous garderons donc l’appellation « EPPGHV » lorsque nous parlerons de l’établissement dans la diversité de ses activités administratives. Nous utiliserons l’appellation « La Villette » pour désigner à la fois le parc et la programmation culturelle de l’EPPGHV. La Villette est un parc et un espace de spectacles au sein duquel La Grande Halle est un lieu de programmation privilégié. Enfin, lorsque nous parlons de « Parc de La Villette », nous nous concentrons sur la qualité de parc de l’EPPGHV. Il s’agit donc maintenant de bien comprendre et délimiter la qualité de « média global » de l’EPPGHV. Pour cela, nous proposons de partir de la base de ce qu'est un média, à savoir une interface qui câble une information entre un émetteur et un récepteur. La notion de « média » (ou plutôt « médium » pour le singulier) induit donc un triptyque dont la forme est contrainte par le message : c'est en cela que Marshall Macluhan énonce le fameux « The medium is the message ». Ainsi, la forme que prennent les médias est signifiante et induit un niveau de lecture qui structure les relations sociales. Dans ce que nous allons proposer, nous allons donc définir et identifier un LA VILLETTE - ETUDE POUR UN POSITIONNEMENT MEDIA GLOBAL Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 44 8 certain nombre de niveaux de lecture de l'information (des niveaux qui sont donc influencés par le médium). Ces différents niveaux sont actuellement à l'état de média indépendants les uns des autres. En définissant une stratégie média global, nous allons donc tâcher de définir un médium qui permettra à La Villette de s'adresser de façon cohérente à la diversité de ses publics sur la diversité de ses activités et sur l'ensemble de ses plateformes tout en affirmant son identité. La finalité reste d’adopter une posture médiatique singulière à l’égal de ce que l’on appelle communément un « média ». Une stratégie média global LE MEDIA GLOBAL, se cristallise donc autour d’une tonalité propre et de marqueurs forts. C’EST UN Un média global, c'est donc un médium constitué ECOSYSTEME de médias interdépendants les uns des autres. Le média global, c'est un écosystème. Ainsi, notre travail consistera à définir les composants de ce média global et de comprendre en quoi chacun de ces composants est singulier mais aussi lié par un vecteur identitaire fort. Dans ce dispositif, nous chercherons à diagnostiquer d’éventuelles discontinuités afin de mieux y remédier. La stratégie de média global doit être définie, justifiée et mise en avant dans notre étude. A travers la définition de ce « média global », nous serons en mesure de proposer une stratégie adéquate qui touche à la fois tous les publics et tous les métiers de l’EPPGHV en tant qu’administration mais aussi en tant que lieu. L’élaboration d’une stratégie de communication numérique 360° est l’axe de conclusion majeur de cette étude. Nos recommandations viseront à indiquer la manière dont l’EPPGHV doit s’adresser à ses publics : est-ce en tant que « La Villette », est-ce en tant que « Parc de La Villette » ? Effectivement, le média global, c’est avant tout une stratégie de communication 360° qui s’attache à conquérir de nouveaux publics, à fidéliser les publics existants et à rendre plus visibles les actions et projets de l’établissement. Le média global est en mesure de s’adresser singulièrement à chacune des cibles tout en servant d’écrin à une identité forte. Ainsi, le travail sur le média global permet de définir un positionnement clair et différenciant sur le thème « parc culturel urbain », qui est l’axe choisi par la direction et qui doit par là même polariser nos recommandations. Cette notion est identifiée comme un facteur fort de positionnement. La question du média global est essentielle à bien saisir et délimiter. Effectivement, la mutation des médias affecte aujourd'hui les différents canaux de communication (presse écrite, web, radios, télévisions) et l'élaboration d'une stratégie de média global s'inscrit logiquement dans ce mouvement car elle permettra de mutualiser les contenus et programmes culturels distribués sur les différents canaux et terminaux numériques. Si, aujourd'hui, le visiteur de La Villette peut à la fois s'informer, regarder, lire ou écouter du contenu sur les différentes pages web, documents papiers ou accueil physique de l'établissement ; l'idée est de le transformer en véritable contributeur en travaillant et optimisant la présence de La Villette sur les outils sociaux participatifs et LA VILLETTE - ETUDE POUR UN POSITIONNEMENT MEDIA GLOBAL Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 9 45 mobiles. Le visiteur type devient ainsi un vecteur d'information et d'échange, dont le potentiel est devenu critique pour un site culturel qui se doit de diffuser au plus grand nombre sa programmation, ses projets et ses valeurs. Ici, nous concevons ce visiteur dans sa dimension active : il génère du contenu pertinent et enrichit l’identité de La Villette par ses contributions. En tant qu’établissement de référence, il s’agira donc pour l’EPPGHV d’étudier comment il est possible de canaliser ces contributions. Une étude de ce que font les différentes établissements culturels et parcs de par le monde élargira également notre champ de vision pour définir des axes de développement. Les nouveaux usages médias ont multiplié les opportunités de communication et d’interaction entre l'établissement et ses audiences, de manière plus personnalisée, ciblée et parfois en temps réel. Pour se développer dans ce nouvel environnement dynamique, La Villette doit adopter une vision globale des contenus, programmes culturels diffusés et envisager une diffusion multicanal pouvant toucher toutes les cibles grand public potentielles. Cela suppose une réflexion poussée sur l'organisation des équipes, leur formation ainsi que sur les outils et moyens d'expression compatibles avec les nouveaux usages et terminaux. Les nouvelles cibles sont multiples, parfois très engagées sur les canaux digitaux, parfois davantage sur des espaces de communication et expression plus classiques. Il est donc nécessaire de prendre en compte l'analyse poussée de l'existant pour élaborer une stratégie où l'innovation et l'efficacité puissent être en harmonie avec des méthodologies de travail qui ont déjà fait leurs preuves. De fait, la stratégie « média global » doit porter les objectifs de performance de l'établissement vers de nouveaux défis technologiques, ouvrir de nouveaux axes de réflexion autour de la mixité des audiences mais aussi encourager et fidéliser les initiatives sur les sujets autour de la biodiversité et les transitions énergétiques. L’unité d'un parc singulier : c’est l’objectif principal de notre travail sur le média global. La nécessité d'une unité dans les actions, le lieu, les synergies entre les occupants et l'EPPGHV restera un point central de notre recommandation. La stratégie doit respecter cet équilibre entre la complexité de l'établissement, ses singularités, ses forces et faiblesses et l'unité nécessaire pour renvoyer une image forte et positive aux yeux de ses publics. LA VILLETTE - ETUDE POUR UN POSITIONNEMENT MEDIA GLOBAL Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 10 46 5 e x e n n a énergie Audit et 10) (Nextep, 20 e tt le il V la e d c r ue du Pa q ti é g r e n é c ti s o diagn Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 49 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 50 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 51 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 52 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 53 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 54 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 55 6 e x e n n a r e i l i b o m im PPGHV E l’ e d e r iè il b o tégie imm ment public du parc et de a tr s e d l e u n n ia lisse lur ap tration de l’étab is in m d ’A • SPSI, schém d il e s n tée le par le Co p (Synthèse ado 9 avril 2012) 1 le e tt e ill V la e d la grande halle ° 2011-11 n t ta É l’ e d r ie il eil de l’immob 11) • Avis du Conmsobilier de l’Etat, séance du 16 mars 20 (CIE, conseil im № 2011-11 Séance du 16 mars 2011 C onseil de l' I mmobilier de l' É tat AVIS Vu le décret n° 2006-1267 du 16 octobre 2006 instituant un Conseil de l'immobilier de l'État, Vu la circulaire du Premier ministre du 16 janvier 2009 relative à la politique immobilière de l’État, portant notamment sur le recensement et la gestion dynamique du patrimoine détenu ou occupé par les opérateurs de l’État, Vu la circulaire du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique du 26 décembre 2008 relative au recensement du parc immobilier et aux orientations pour l’évolution du parc immobilier des opérateurs et des organismes divers de l’État, Vu la circulaire du budget, des comptes publics et de la fonction publique du 26 décembre 2008 relative à l’immobilier des opérateurs et organismes divers de l’Etat exerçant leurs missions en matière d’enseignement supérieur, Vu la circulaire du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État du 16 septembre 2009 relative aux modalités de réalisation des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) des opérateurs et de leurs échéances, Vu le schéma pluriannuel de stratégie immobilière de l’établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV) de juin 2010, Vu l’avis du service France Domaine Paris du 21 janvier 2011, Considérant que l’EPPGHV est le plus grand parc urbain culturel de la région Ile de France, situé à Paris entre la porte de la Villette et la porte de Pantin ; Considérant qu’'il assure la programmation culturelle de ses espaces propres et assume l’aménagement et la gestion des espaces bâtis et paysagers de l’ensemble du parc ainsi que les concessions culturelles et des services publics pour les autres opérateurs intervenant dans l’emprise du parc ; Considérant que le regroupement des personnels administratifs aujourd’hui installés dans deux immeubles dont l’un n’est pas fonctionnel (le pavillon Janvier) et l’autre nécessite des travaux de désamiantage (la cité administrative), dans un bâtiment unique HQE à construire, est une démarche fonctionnelle et économiquement intéressante, qui permettrait de libérer 15 000 m² d’espaces paysagers et de réduire les frais d’exploitation (de l’ordre de 150 000 € par an selon l’analyse produite) ; Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 59 -2Considérant que cette construction d’un coût estimé de 13 M€HT, pourrait être financée sans effort budgétaire supplémentaire de l’Etat dans la mesure où cette dépense serait compensée par les économies de fonctionnement réalisées, par une redevance perçue sur la location du pavillon Janvier, estimée à 272 000 € annuels et pour le solde, sur les subventions d’investissement sans accroissement de celles- ci ; Considérant que le projet de valorisation de la parcelle de la zone nord-est qui vise à optimiser les droits à construire (1) permettrait de répondre aux besoins de l’ensemble des établissements et de mettre des surfaces à disposition pour d’autres usages ; Considérant que l’établissement qui dispose aujourd’hui d’espaces de logistique et de stockage, d’espaces tertiaires et des résidences d’artistes, mutualisés avec d’autres opérateurs présents sur le site et localisés essentiellement dans le bâtiment de la halle aux cuirs, propose de le détruire et de construire un nouveau bâtiment sur 9 000 m² pour un coût de 23 M€ HT, qui serait financé par le paiement d’un loyer ; Considérant que le solde constructible de la parcelle nord-est permettrait la réalisation d’un vaste programme immobilier complémentaire pour un coût total compris entre 103 M€ et 316 M€, assuré par un opérateur qui prendrait en charge la conception, la construction, le financement et la maintenance d’ouvrages, gérés directement par lui contre versement d’une redevance pour mise à disposition du foncier sur une durée estimée de 30 ans, Considérant que le ministère de la culture et de la communication, tutelle de l’établissement, qui soutient et accompagne ces projets, a lancé une étude pour proposer un projet d’ensemble en articulation avec les autres établissements du site et en partenariat avec la ville de Paris et la ville de Pantin Les représentants de l’EPPGHV ayant été entendus en leurs explications lors de la séance du Conseil du 16 mars 2011. Le Conseil de l’Immobilier de l’État, après en avoir délibéré lors de sa séance du 16 mars 2011, a adopté l'avis suivant : 1- Le Conseil prend acte de l’intérêt et de la qualité des projets présentés en vue de la réponse aux besoins immobiliers des acteurs présents dans le parc et de la valorisation d’ un site exceptionnel au cœur d’un territoire en mutation. 2- Le Conseil estime que la construction d’un bâtiment neuf HQE pour regrouper l’ensemble des personnels administratifs est justifiée tant en termes d’organisation que d’économies de fonctionnement. Il considère que le recours à un PPP pour la construction d’un bâtiment administratif banalisé n’est pas une réponse adaptée et préconise la recherche d’une solution en maitrise d’ouvrage publique. Il note l’engagement de l’établissement dans le cadre du regroupement des services administratifs à respecter les normes d’occupation applicables à l’Etat et aux opérateurs et 1 compris pour l’établissement entre 53 000 m² (COS à 3) ou 86 000 m² (COS à 4,2) et entre 88 800 m² et 145 000 m² avec les emprises de la ville de Paris, Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 60 -3invite l’EPPGHV à s’assurer que le mode de calcul de la SUN est conforme aux règles communiquées par France Domaine. 3- Compte tenu de la justification des travaux, le Conseil invite les responsables de l’établissement et des tutelles à prendre les dispositions utiles pour que le projet soit lancé rapidement. 4-Le Conseil, particulièrement conscient des enjeux économiques et de la difficulté de négociation et de montage des projets présentés en relation avec la Ville de Paris puis en vue du partenariat opérationnel, recommande l’élaboration d’un calendrier des deux opérations et souligne que la mobilisation des droits à construire de la parcelle nord-est doit aboutir rapidement pour s’inscrire au mieux dans les opportunités suscitées par les évolutions urbaines en cours dans ce quartier. 5- Le Conseil préconise que l’établissement ait recours à une assistance extérieure en vue de la valorisation des surfaces constructibles de la parcelle nord-est, au delà de l’appui du ministère de la culture et de la communication et de France Domaine. Le projet considéré doit en effet s’inscrire pleinement dans la logique de l’Etat propriétaire. 6- Le Conseil constate enfin que ce dossier ambitieux s’inscrit dans un processus long dont la présente présentation ne marque que le début et recommande en conséquence un suivi très attentif de ce SPSI et de son articulation avec ceux des autres établissements présents sur le site. Le Conseil souhaite être destinataire de ce document de synthèse sur cette articulation. Pour le Conseil, son Président Yves DENIAUD Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 61 19 avril 2012 Synthèse du Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière (SPSI) de lʼEPPGHV Présentation du parc, de lʼétablissement et de ses enjeux dans le cadre du SPSI Le Parc de la Villette, œuvre de Bernard Tschumi, mêle espaces paysagers, bâtiments historiques, architecture et œuvres du XXe siècle (Fainsilber, Porzamparc, Reichen et Robert, Tusquets, Oldenburg…), le tout rythmé par les Folies qui quadrillent cet espace. Avec 55 hectares, le plus grand parc parisien est fréquenté par plus de 10 millions de visiteurs chaque année, dont 8 millions pour les espaces de plein air. La gestion du parc est confiée à l'EPPGHV qui a pour mission dʼanimer, dʼexploiter et de promouvoir lʼensemble culturel urbain du parc et de la Grande halle de la Villette (bâtiments, jardins thématiques, prairies et espaces verts) et de développer et diffuser des activités artistiques éducatives et sociales ouvertes sur la ville. En plus de son rôle de programmateur et de gestion de ses espaces propres, il assure une mission de syndic pour les autres opérateurs (Universcience, Cité de la musique, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris), et gère des concessions culturelles et de services au public. L'établissement, dans un contexte de fortes mutations urbaines, a présenté pour son schéma pluriannuel de stratégie immobilière les enjeux suivants : • création d'une porte d'entrée sur le parc par la valorisation de sa zone nord-est après les travaux du T3, • aménagement dʼune zone dʼespaces verts destinée au public, aujourdʼhui occupée par la cité administrative, • poursuite de lʼoptimisation fonctionnelle, économique, technique et règlementaire de ses bâtiments, • regroupement des équipes au sein dʼun bâtiment HQE. Pour la zone de la halle aux cuirs et l'espace Périphérique, une réflexion devra être menée avec la ville de Paris pour y optimiser les droits à construire. Dans la zone sud-ouest, s'ouvre la potentialité d'envisager le dernier stade d'aménagement du parc en libérant pour le public 15 000 m2 de nouveaux espaces grâce à l'élimination des bâtiments Algéco datant de la construction du parc. Sur le plan du développement durable, en lien avec la recherche dʼéconomies de fonctionnement, un audit énergétique a été réalisé à lʼautomne 2010. LE PARC IMMOBILIER DE lʼEPPGHV Cet ensemble peut être présenté de la façon suivante : • les bâtiments à vocation culturelle et recevant du public o la Grande halle, construite en 1865, réhabilitée en 1984 et en 2005, lieu phare de la programmation culturelle, accueille concerts, spectacles, expositions, manifestations et salons commerciaux, o la maison de la Villette (WIP Villette) : résidences dʼartistes et cultures urbaines, o le pavillon Paul-Delouvrier : expositions, spectacles et événements commerciaux, o le Zénith, le pavillon du Charolais (Hall de la chanson), le pavillon de la bourse (théâtre Paris-Villette) font l'objet de concessions. o Quatre bâtiments appartiennent à leur concessionnaire (Quick, Cinaxe, Cabaret sauvage, poney club). o les folies Implantées comme points de croisement dʼune grille virtuelle, les vingt-six Folies sont des bâtiments-sculptures rouges emblématiques de lʼimage du parc. Une partie joue un rôle de signal, d'autres des missions de service public : o accueil, information et billetterie (Folie L9), o animation culturelle (Folies L4 et R7), o animation pour les enfants et ateliers (Folies L5, L6, L7, N6, P5), o animation commerciale et services (L5, P7, N5, N7, R6), • les bâtiments avec résidences dʼartistes et/ou logistique et stockage Deux bâtiments situés de part et dʼautre du boulevard périphérique au sud-est du parc, o la halle aux cuirs : espace logistique et stockage pour Universcience, la Cité de la musique et lʼEPPGHV, espaces tertiaires pour Universcience et deux salles de résidences dʼartistes, o lʼespace Périphérique avec son chapiteau accueille, en partenariat avec la ville de Paris, des résidences dʼartistes. • les bâtiments administratifs Trois bâtiments hébergent les équipes administratives et techniques de lʼétablissement : o le pavillon Janvier : administration de l'EPPGHV, o la cité administrative (bâtiments provisoires) : le reste des équipes et des associations culturelles, o le pavillon des maquettes accueille lʼAPSV. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 63 1 LES ENJEUX DU SPSI DE LʼEPPGHV La stratégie immobilière de lʼétablissement est établie en fonction des grands axes suivants : o mise en valeur du patrimoine associée à une limitation des coûts dʼexploitation et au respect des exigences environnementales, techniques et règlementaire, o renforcement des affectations des bâtiments, o rationalisation de nos stockages, regroupement et mutualisation des services, o valorisation du potentiel foncier et finalisation des aménagements du parc. Cette stratégie sʼarticule en trois volets principaux : o poursuite de lʼoptimisation fonctionnelle, économique, technique et règlementaire, o regroupement des équipes dans un bâtiment au sud-ouest du parc, libérant des espaces verts pour le public o valorisation de la zone nord-est suite aux mutations urbaines. • la poursuite de lʼoptimisation fonctionnelle, économique, technique et règlementaire La stratégie immobilière de lʼEPPGHV depuis 2005 a mis lʼaccent sur : o des investissements importants pour les immeubles à vocation culturelle : Grande halle, couverture du Zénith, WIP Villette, remise en état et clos-couvert du pavillon Paul-Delouvrier. o la rénovation progressive des Folies dont la conception des interventions importantes au rythme de un ou deux bâtiments par an. o lʼadaptation des bâtiments pour les mettre aux normes dʼaccessibilité, du Grenelle de lʼenvironnement et des normes règlementaires. • le regroupement des équipes dans un bâtiment unique et optimisé au sud-ouest du parc Les bâtiments administratifs nʼont pas fait lʼobjet de gros investissements. La problématique actuelle est à la fois fonctionnelle, spatiale, économique et technique. o Rappel de la situation actuelle Les équipes sont réparties sur deux lieux : le pavillon Janvier et la cité administrative avec un bilan peu satisfaisant en termes de dépenses de fonctionnement, de rationalisation de surfaces, dʼemprises au sol, dʼamiante, de valorisation des espaces publics du parc, de condition de travail. o Les aménagements proposés Construction dʼun bâtiment administratif sʼinscrivant dans lʼensemble des objectifs de rationalisation fixés : regroupement des services, rationalisation des surfaces et des stockages, optimisation économique, optimisation environnementale, amélioration technique, règlementaire et fonctionnelle. Le financement, estimé à plus 90% par lʼétablissement, serait assuré par les économies de fonctionnement, la redevance locative du pavillon Janvier libéré et mis en location, lʼaffectation et la subvention dʼinvestissement courant de lʼétablissement. • la valorisation de la zone nord-est suite aux mutations urbaines o Rappel de la situation actuelle LʼEPPGHV dispose de deux bâtiments de part et dʼautre du périphérique au sud-est du parc : la halle aux cuirs et lʼespace Périphérique. Cette zone urbaine est confrontée à une évolution significative avec lʼarrivée du tramway, la reconversion des Grands Moulins, et les aménagements réalisés à Pantin. En phase avec la mission de service public, ces bâtiments sʼinscrivent dans une stratégie de partenariat et de mutualisation (ville de Paris, Universcience, EPCM, EPPGHV) et nécessitent une amélioration significative. o Les aménagements proposés : La stratégie consiste en une opération globale dʼaménagement du site afin dʼen exploiter le potentiel constructif, dʼen améliorer les missions de service public suite aux mutations urbaines (accueil et information pour cette nouvelle entrée du parc, résidences dʼartistes, logistique et stockage pour les grands établissements du parc), dʼoptimisation environnementale, technique et économique. Le reste du potentiel constructif non dédié aux missions de service public pourrait être exploité par un opérateur privé permettant une valorisation économique. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 64 2 7 e x e n n a PROGRAMMATI ité Rapport d’activ (DCP, e l l e r u t l u ON c t des publics) unication e m m o c la e d n o ti direc 18 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES MÉTAMORPHOSES EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE EN PLEIN AIR LI WEI C ette installation de photographies géantes, en plein air, inaugurée par deux performances spectaculaires de l’artiste, a marqué la saison de printemps du programme des expositions. L’une des photos prises par le collaborateur de Li Wei DU 20 MARS AU 19 AOÛT 2012 à l’occasion des performances sur la place de la fontaineEN ACCÈS LIBRE SUR LE PARC aux-lions, choisie et travaillée par Li Wei, a été intégrée 25 000 VISITEURS à l’exposition les jours suivants. Seize photographies géantes (6 x 4 m), tendues sur des cimaises de 15 à 20 mètres de long et mises en espace place de la fontaine-aux-lions, au rond-point des canaux, au kiosque à musique, le long du canal et à l’extrémité du canal, déroulaient un monde burlesque et surprenant. Au-delà du caractère inattendu, voire humoristique, des situations représentant l’artiste se jouant de la pesanteur, cette sélection rendait compte de diverses thématiques constitutives des valeurs sur lesquelles Li Wei fonde son travail : face à l’évolution du monde contemporain, en particulier urbain, qu’en est-il de l’être humain, de son rapport à l’environnement, des liens familiaux, des conflits et bonheurs amoureux… Né en 1970 en Chine, Li Wei a grandi à Beijing, où il vit et travaille actuellement. Il est l’un des artistes contemporains les plus influents dans son pays et concentre son travail sur diverses spécificités. Il combine ainsi plusieurs médiums artistiques tels que la performance, la photographie, l’installation ou la vidéo. Depuis 2004, ses œuvres sont présentées à travers le monde entier, lui apportant une renommée internationale. Li Wei s’avère un fin observateur des mœurs contemporaines, en Chine comme ailleurs. Il en atteste dans ses créations, ses performances – aux allures circassiennes, défiant le risque – d’où naissent des images qu’il retravaille par un procédé numérique. COMMUNICATIONS ET PUBLICS Partenaires médias : Arte, Métro, À Nous Paris, Le Nouvel Observateur, Beaux-Arts Magazine, Photo, Technikart, Rue89 et Paris-art.com. Le jour de l’ouverture de l’exposition, plus de six-cents personnes ont applaudi les deux performances. Ce fut le début d’une couverture média exceptionnelle, qui permit de faire connaître très rapidement l’exposition : France 3 IdF, Canal+, France 24, TV5 Monde, France 2, ainsi que 20 minutes, RFI… Les sites d’info de L’Express et Télérama, venus pour l’occasion, furent très suivis sur le web. L’intérêt pour le travail de Li Wei a été constant : des articles sont parus pendant toute la durée de l’exposition, notamment des articles et portfolios dans la presse mensuelle. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes CATALOGUE DE L’EXPOSITION Quinze photographies de l’exposition dans le parc de la Villette présentées par un texte de Larys Frogier, directeur du Rockbund Art Museum à Shanghai. Éditions Actes Sud/ Parc de la Villette, 19 e. ATELIERS 34 ateliers photo-performance, proposés particulièrement aux adolescents, ont accueilli 669 participants. 13 visites conférences ont totalisé 277 personnes et 7 visites gratuites à l’intention des publics mal voyants, menées par les « Souffleurs d’images », ont été fort appréciées. 67 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 19 S ous l’influence du dieu des mangas, Sidi Larbi Cherkaoui TeZuk A a plongé dans l’intrépide énergie de la bande dessinée SIDI LARBI CHERKAOUI nipponne, son sens aigu de l’irréalité et des exploits DU 9 AU 19 MAI physiques. Neuf danseurs, trois musiciens, deux experts 8 REPRÉSENTATIONS en arts martiaux et un calligraphe, tous originaires d’Europe SALLE CHARLIE-PARKER ou d’Asie, se sont lancés à corps perdu sur les traces 10 663 SPECTATEURS électriques de héros bouillonnants, entre tradition japonaise, science-fiction et vie quotidienne. La présence de Sidi Larbi Cherkaoui à la Villette constitue toujours un événement. Fidèle à lui-même le chorégraphe a su, une fois de plus, toucher le public par sa générosité, son talent et sa créativité. Accompagné de danseurs et de musiciens exceptionnels, le chorégraphe n’a de cesse de partager ses univers les plus intimes. Après Dunas, un voyage poétique à travers le désert avec la danseuse flamenca Maria Pages en 2011, Cherkaoui a livré sur scène l’une de ses plus grandes passions : le manga. Incarné par un Damien Jalet au sommet de son art, le grand maître Osama Tezuka et son célèbre Astroboy ont investi la salle Charlie-Parker, métamorphosée pour l’occasion en une immense bande dessinée. Les huit représentations se sont jouées à guichet fermé devant un public d’une grande mixité. LI WEI VIL_0011848 © Pierre-Emmanuel Rastoin Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 68 20 OPTICON, PANORAMA, SOLO PHILIPPE DECOUFLÉ P hilippe Decouflé et ses complices ont investi la Grande halle six semaines durant. Le plus populaire des chorégraphes français a entraîné le public dans un parcours retraçant ses vingt ans de carrière avec une DU 6 JUIN AU 15 JUILLET exposition, Opticon, réunissant des installations attractives GRANDE HALLE à mi-chemin entre l’entresort forain et l’art contemporain ; 46 825 SPECTATEURS sa dernière création Panorama, qui présentait un aperçu de ses meilleures pièces revues par de jeunes interprètes ; Solo, un spectacle très peu montré à Paris ; des concerts ; une carte blanche au Mk2 ainsi que des visites guidées animées par sa brigade. OPTICON (EXPOSITION) DU 6 JUIN AU 15 JUILLET ; 30 JOURS D’EXPLOITATION ; NEF DE LA GRANDE HALLE ; 17 130 VISITEURS L’exposition se présentait comme une déambulation dans l’imaginaire de Philippe Decouflé. Conçue autour de ses grands motifs de travail comme le kaléidoscope, les effets vidéo, les jeux d’ombres, elle ouvrait des espaces interactifs pour entraîner le visiteur dans les fantasmagories du chorégraphe. Multiplication de soi, distorsion du corps, palette multicolore, tout l’univers mis en place par Decouflé reposait sur un sens aigu de l’illusion et de l’enchantement. Des dessins et croquis complétaient ce riche panorama d’un artiste toujours à l’affût de ses prochaines métamorphoses. Malgré la belle réussite des œuvres et de la scénographie occupant bien l’espace de la Grande halle, la fréquentation s’est révélée être en-deçà des ambitions affichées. Avec une presse pourtant très présente, le projet a souffert d’un manque de visibilité du grand public. Si les causes sont difficilement identifiables, plusieurs raisons peuvent être avancées dont le positionnement de l’artiste lui-même, plus attendu comme chorégraphe qu’artiste plasticien, ou le choix d’un titre-événement au détriment du genre. OPTICON © Wikispectacle Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 69 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 21 PANORAMA © Wikispectacle PANORAMA (DANSE) DU 6 JUIN AU 1ER JUILLET ; 20 REPRÉSENTATIONS ; SALLE CHARLIE-PARKER ; 24 602 SPECTATEURS Philippe Decouflé et la compagnie DCA ont revisité leur propre histoire pour présenter une sorte de best of. De Vague café à Sombreros en passant par Shazam ! et Decodex, ils ont réinventé une écriture originale et dynamique où la danse flirte avec l’humour et la poésie. Avec vingt représentations en période estivale, les enjeux représentaient un défi pour la compagnie et pour l’établissement. Pari réussi avec plus de 90 % de taux de remplissage. Des afficionados aux jeunes générations désireuses de découvrir les pièces mythiques, Philippe Decouflé reste incontestablement l’artiste français le plus fédérateur. SOLO (DANSE) DU 4 AU 14 JUILLET ; 8 REPRÉSENTATIONS ; SALLE CHARLIE-PARKER ; 5 093 SPECTATEURS Le chorégraphe souhaitait revenir sur cette pièce créée en 2003 qui lui est chère. Vaguement autobiographique mais nullement égocentrique, elle offrait en partage des sensations, des fragments d’existence où chacun pouvaient se « bricoler » un portrait. Moins spectaculaire et moins médiatisé que Panorama, ce solo très peu connu du grand public et certainement dansé pour la dernière fois par son créateur, a néanmoins réalisé une bonne fréquentation même si l’objectif n’a pas été atteint. L’univers Decouflé semble susciter davantage d’engouement que le personnage lui-même. AUTOUR DE… Decouflé à la Villette organisait, autour des pièces majeures, À prendre en compte une série de micro-événements dont certains en accès également, la période libre : une parade chaque soir, des concerts le jeudi, des de programmation très projections vidéo dans l’espace convivial ainsi qu’un espace avancée dans la saison réservé aux enfants. estivale. Un volet pédagogique a été développé par les services des publics et de la médiation de l’établissement, en lien avec la compagnie DCA. Les visites guidées d’Opticon, menées par les comédiens Julie Ferrier et Christophe Salengro, ont été très appréciées, aussi bien par les groupes que par les individuels. Au total, trois mille deux cents personnes ont bénéficié d’une proposition spécifique mise en place par les équipes de la Villette Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 70 22 MÉTAMORPHOSES CINÉMA EN PLEIN AIR M étamorphoses. Au cinéma, ce thème évoque en premier lieu les transformations physiques, comme celles souvent subies par nos super-héros préférés, DU 25 JUILLET AU 26 AOÛT 2012 de Superman à Batman en passant par l’incroyable Hulk. PRAIRIE DU TRIANGLE Dans le champ de la science-fiction, les exemples abondent : des habitants de Santa Mira devenant des haricots géants suite à une intervention martienne dans L’invasion des profanateurs de sépultures au savant fou de La mouche se voyant pousser des ailes. Mais le cinéma a aussi su s’attarder sur d’autres métamorphoses, moins voyantes mais tout aussi véritables, qui concernent non plus l’apparence des êtres, mais leur moi profond. Bref, Métamorphoses, thème de la saison 2012 du Parc, était très riche pour le Cinéma en plein air qui a abordé tous les différents sens du mot. Pour des raisons budgétaires, le nombre de séances a été réduit, passant de trente à vingt-cinq. Pendant vingt-deux soirées – trois ont dû être annulées pour causes d’intempéries – se sont succédés sur l’immense écran gonflable de la prairie du triangle des films du patrimoine (Chérie, je me sens rajeunir d’Howard Hawks, Portrait d’une enfant déchue de Jerry Schatzberg), des films d’autres cinémas (Poetry de Lee Chang-dong) et aussi des films « grand public », comme Superman de Richard Donner ou Potiche de Francois Ozon. Le festival s’est clôt en musique et sous le soleil avec la mythique comédie musicale Hair de Milos Forman. Pour la seconde année consécutive, les vendredis soirs, des courts-métrages de jeunes réalisateurs venant de passer au long en 2011 ont été programmés. On a ainsi pu découvrir les premiers pas de Valérie Mréjen, de Delphine et Muriel Coulin, d’Alix Delaporte. Ce rendez-vous courts-métrage est pérennisé pour les éditions à venir. 2012 a été une très bonne année pour le Cinéma en plein air qui a retrouvé une excellente fréquentation. La météo a été, de plus, très clémente. 165 000 personnes sont donc venues au Parc de la Villette pour cette manifestation, soit une moyenne de 7 531 par soir. Et 16 000 spectateurs pour L’étrange Histoire de Benjamin Button. Le bouquet final ! FESTIVAL DU CINÉMA EN PLEIN AIR 2012 © William Beaucardet Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 71 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES P our Collection privée, le plasticien Pascale Marthine Tayou, d’origine camerounaise, a conçu des « paysages » organisés autour de figures et d’objets familiers, issus tant de sa culture africaine que de celles d’autres civilisations. Matériaux glanés en Afrique ou ailleurs – cages à oiseaux, figurines colorées, cabanes en bois peint, calebasses, ventilateurs, tambours –, création de poupées de cristal italien baptisées « Pascale », tableaux, photographies… constituaient un parcours prodigue de formes, de matières, de lumières comme de chants d’oiseaux, de murmures et d’échos urbains. Dans le même élan, Pascale Marthine Tayou confrontait matières précieuses, masques et icônes du pouvoir, à des éléments cueillis dans la nature ou bricolés pour la vie de tous les jours. L’ensemble traçait les contours d’une géographie imaginaire, ouverte et sans frontière, offrant une nouvelle lecture de notre histoire, des processus d’acculturation à l’œuvre et des cultures en transformation. 23 COLLECTION PRIVÉE (INSTALLATION) PASCALE MARTHINE TAYOU DU 3 OCTOBRE AU 30 DÉCEMBRE DU MERCREDI AU DIMANCHE 14 HEURES À 19 HEURES PAVILLON PAUL-DELOUVRIER ENTRÉE LIBRE 16 000 VISITEURS EXPOSITION PRODUITE PAR LE PARC DE LA VILLETTE EN COLLABORATION AVEC LA GALLERIA CONTINUA, SAN GIMIGNANO/BEIJING/LE MOULIN Pascale Marthine Tayou crée des espaces où rituel et sérieux se construisent par l’accumulation, l’humour, la dérision. Détournant les fonctions assignées, redistribuant dans ses œuvres les marques symboliques, l’artiste souhaitait, dans Collection privée, dessiner un « trait d’union entre présent, imparfait, futur et avenir incertain ». Lors de la conception in situ de l’exposition, Pascale Marthine Tayou a souhaité partager son processus de création avec les équipes techniques de l’EPPGHV qui ont réalisé de nouvelles pièces et des installations inédites, répondant aux vœux de l’artiste de proposer un cheminement « organique » d’univers « mêlés », invitant les visiteurs à rêver autant qu’à penser le monde d’aujourd’hui. COMMUNICATIONS ET PUBLICS Outre les partenaires médias (Arte, Télérama, Métro, À nous Paris, Beaux-Arts Magazine, Rue89, Afriscope, Têtu, Paris-art. com, Fip, France Culture), Collection privée a bénéficié d’une couverture de presse régulière et élogieuse. Les actions du service culturel ont favorisé l’accueil des publics, notamment par la présence active et ouverte de médiatrices. Le livre d’or ainsi que les commentaires des visiteurs témoignent d’une grande satisfaction, tant pour les créations de l’artiste que pour la mise en espace des œuvres. L’accès gratuit au pavillon est toujours fort apprécié. Des visites privées en présence de l’artiste ont été organisées pour les Amis de Beaubourg et les Amis de la Maison rouge. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes CATALOGUE DE L’EXPOSITION Collection privée, 80 pages - Actes Sud / Parc de la Villette – 23,50 e ATELIERS « Ma première installation, à la manière de Pascale Marthine Tayou », pour les enfants à partir de 6 ans. 14 ateliers ont accueilli 261 participants (11 ateliers groupes : 226 personnes et 3 ateliers pour individuels : 35 personnes). Visites guidées (à partir de 7 ans) : 74 groupes les ont suivies, soit 1 191 personnes. 72 24 CULTURES URBAINES, CIRQUE : LE FESTIVAL HAUTES TENSIONS HAUTES TENSIONS 2012 FESTIVAL DE CIRQUE ET DANSE HIP HOP L ancé en 2011, Hautes Tensions est né du pari audacieux de rassembler, le temps d’un festival, deux disciplines qui se côtoient peu dans les lieux culturels : le cirque et la danse hip hop. Axes majeurs de la programmation et de l’action culturelle du Parc de la Villette, ces deux DEUXIÈME ÉDITION (EN LIEN disciplines aux histoires très particulières ont été longtemps AVEC IADU ET LE WIP VILLETTE) marginalisées, voir exclues des programmations officielles. DU 11 AU 22 AVRIL 2012 Malgré cette mise à l’écart, désormais atténuée pour 54 REPRÉSENTATIONS le cirque mais toujours réelle pour le hip hop, ces deux ESPACE CHAPITEAUX, GRANDE langages ont su montrer, ces vingt dernières années, un énorme potentiel créatif, ainsi qu’une capacité HALLE, WIP, PARIS-VILLETTE, extraordinaire à toucher de nouveaux publics. La virtuosité, PLEIN AIR la recherche du défi, l’envie de pousser à l’extrême les limites 11 567 SPECTATEURS du corps, voici quelques éléments fondateurs de ces deux DONT 10 349 PAYANTS formes artistiques qui ne cessent de se renouveler. ET 1 218 INVITÉS Centré sur les nouvelles écritures et naturellement ouvert à l’international, le festival a la vocation de devenir une plateforme de la création émergente en Europe. Treize compagnies aux démarches artistiques très différentes se sont ainsi retrouvées au Parc de la Villette, pour proposer au public leurs dernières créations. Espace de rencontre et de réflexion, Hautes Tensions est vite devenu un rendez-vous incontournable dans le paysage du spectacle vivant en Europe : artistes, programmateurs, acteurs institutionnels et public s’y retrouvent chaque année. Afin de favoriser l’échange et la réflexion, des tables rondes et des rencontres professionnelles ont été organisées en collaboration avec d’importants partenaires institutionnels. COMPAGNIES ET SPECTACLES DU FESTIVAL Compagnie Les Choses de Rien – Les fuyantes Compagnie Un Loup pour l’Homme – Face nord Compagnie Non Nova – Vortex et Après-midi d’un foehn Compagnie Ivan Mosjoukine – De nos jours (notes on the circus) Ktha compagnie – Je suis une personne Compagnie Rêvolution – Rage Compagnie par Terre – Promenade obligatoire Collectif CdansC – Crossroads Compagnie Next Zone – Tribe – Ritual #3 Compagnie Wanted Posse – (R)évolution Compagnie Phase T – Trop tard Compagnie 6e Dimension - Satisfaite ou remboursée : le show Serial Stepperz Quartet – Change the rules L’APRÈS-MIDI D’UN FOEHN, NON NOVA © Christophe Raynaud de Lage Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 73 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 25 CIRQUE S pectacle de fin d’études de la 23e promotion de l’Ecole supérieure des arts du cirque de Châlons-enChampagne, mis en scène par David Bobee. THIS IS THE END CENTRE NATIONAL DES ARTS DU CIRQUE DU 18 JANVIER « Un plateau tournant à 360°, l’intérieur d’un appartement AU 12 FÉVRIER 2012 en open space offrant sa fonctionnalité au jeu de 12 artistes. 20 REPRÉSENTATIONS Qui sont-ils ? De jeunes gens, venus du monde entier pour ESPACE CHAPITEAUX réaliser leurs rêves, qui par leur liberté, leur culture, leur 7 677 SPECTATEURS DONT langue, leurs opinions, illusions et désillusions, nous parlent 6 742 PAYANTS ET 935 INVITÉS du monde d’aujourd’hui. Le sujet c’est eux et cette liberté-là, de cette époque modelée par des décennies de globalisation et de communication omniprésente. Coudre l’écriture circassienne au geste d’auteur dans cet espace circulaire, pour montrer des fragments de vie et beaucoup de beauté brute, en vrac. Le portrait d’une jeunesse d’aujourd’hui belle et bordélique. Engagée et paumée ». En utilisant une belle variété de disciplines – fil, bascule coréenne, sangles, monocycle, corde, tissus, jonglage, mât chinois, main à main – et grâce à leurs grandes qualités d’acrobates et d’interprètes, les élèves de cette promotion ont su exprimer toute la fragilité de leur état de jeune gens « au bord du monde » et toute la force d’un collectif, valorisées par le travail de mise en piste de David Bobee. > THIS IS THE END © C. Raynaud de Lage VIL_0005112 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 74 26 > Fondateur de la compagnie Rictus, artiste associé à l’Hippodrome, scène nationale de Douai, David Bobee est engagé depuis 1999 dans une recherche théâtrale originale, qui mêle le théâtre, la danse, le cirque et la vidéo. Comme chaque année, la présence du Cnac à la Villette a suscité l’intérêt du public, de la presse et des professionnels : le talent des douze jeunes artistes ainsi que la mise en scène de David Bobee ont été très appréciés, avec des retours très positifs sur tous les fronts. LE GRAND C COMPAGNIE XY DU 27 JUIN AU 21 JUILLET 2012 19 REPRÉSENTATIONS ESPACE CHAPITEAUX 11 095 SPECTATEURS DONT 9 972 PAYANTS ET 1 123 INVITÉS SPECTACLE PROPOSÉ DANS LE CADRE DE CIRCUS PLATFORM U ne chaîne de virtuosité et d’humanité porte un nom : celui de la compagnie XY. Rois des portés acrobatiques, les 17 artistes de ce collectif en ont fait le b.a.-ba d’une écriture savante, connectant tous les membres de la troupe dans des tableaux gonflés d’énergie. Pour Le Grand C, ils se jouent de leurs apprentissages pour inventer, au gré d’envols et de portés, des constructions éphémères comme des sculptures vivantes. Les énergies se combinent pour expérimenter, dans une démarche de création collective, de multiples possibilités acrobatiques. Une autre façon de penser la technique du main à main pour en faire un mode d’être ensemble sur le plateau. La compagnie XY voit le jour en 2005, à l’initiative d’Abdel Senhadji et Mahmoud Louertani. Comme un prolongement naturel de la transmission et du partage de leur pratique avec leurs élèves au sein de l’école de cirque de Lomme, ils créent un spectacle réunissant autour des portés acrobatiques deux générations d’artistes. La musique originale du spectacle a été composée par Marc Perron et les chants a capella sont interprétés par le collectif. Malgré de mauvaises conditions météo et un début d’exploitation un peu difficile du point de vue de la fréquentation, les retours ont été unanimes et les nombreux articles de presse, enthousiastes. Le public s’est montré touché par les qualités acrobatiques des artistes et par l’humanité et la générosité dégagées par ce collectif. Les chorégraphies parfaitement rodées, les clins d’œil humoristiques, l’inversion des rôles (de petits bouts de femmes portant des hommes)… autant d’éléments qui ont entrainé de nombreuses standing ovations sous le chapiteau. GÉOMÉTRIE DE CAOUTCHOUC COMPAGNIE 111 / AURÉLIEN BORY DU 3 AU 28 OCTOBRE 2012 20 REPRÉSENTATIONS ESPACE CHAPITEAUX 7 706 SPECTATEURS DONT 6 903 PAYANTS ET 803 INVITÉS Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes CIRCUS PLATFORM Depuis 2011, le Parc de la Villette, l’Académie Fratellini et le théâtre FirminGémier, pôle national des arts du cirque d’Antony, proposent un parcours de cirque estival à l’échelle du grand Paris. Les Impromptus à l’Académie Fratellini à la mi-juin, le festival Solstices dans de multiples lieux entre Antony et Châtenay-Malabry à la fin juin, une longue série de représentations au Parc de la Villette en juillet : trois escales pour découvrir, en changeant d’atmosphère, les différentes facettes du travail d’un artiste ou d’une compagnie. U n petit chapiteau niché sous un immense chapiteau, comme un lapin dans un chapeau, ça donne Géométrie de caoutchouc, la nouvelle création d’Aurélien Bory. Au centre de la piste, une gigantesque toile de chapiteau, manipulée tout au long du spectacle par huit acrobates-danseurs. Comme souvent chez Bory, l’objet, quel qu’il soit, donne l’élan à l’œuvre. Se matérialise ainsi un dialogue singulier entre les acrobates et le chapiteau, que l’on plie et déploie comme une immense marionnette. Installés autour de la piste, devant cette toile géante qui 75 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 27 respire, se soulève, s’envole et s’effondre, les spectateurs sont emportés dans ce jeu d’images et de manipulations, sur les chemins infinis de l’imagination. Aurélien Bory fonde la compagnie 111 en 2000 et lance la trilogie sur l’espace : IJK, Plan B et Plus ou moins l’infini. Parallèlement, il collabore avec le groupe acrobatique de Tanger en 2004 et créé Taoub, présenté à la Villette en 2007. La démarche de Bory, très proche des arts visuels, s’inscrit dans un questionnement sur l’espace qui met les artistes au centre de dispositifs scénographiques complexes. Aurélien Bory a reçu en 2008 le prix « Créateur sans frontière » de Culturesfrance pour ses créations à l’étranger, notamment Les Sept planches de la ruse, créé en 2007 en Chine avec des artistes de la ville de Dalian. Proposition hors du commun, au croisement entre le cirque et les arts visuels, Géométrie de caoutchouc a eu quelques difficultés à rencontrer son public et ce, malgré ses qualités. La très grande jauge de 800 places, dictée par des considérations scénographiques, ne correspondait en effet pas à la jauge idéale de ce spectacle difficile à classer. Le taux de remplissage a donc été relativement bas – 47,22 % – mais avec de bons retours de la part du public. D ernière création de la troupe australienne Circa, Wunderkammer, la chambre des merveilles, est un spectacle étonnant et plein d’humour, un cabaret intime dans lequel évoluent sept acrobates d’un excellent niveau technique (une équipe en partie renouvelée par rapport à celle qui avait créé le spectacle). WUNDERKAMMER COMPAGNIE CIRCA (AUSTRALIE) DU 27 NOVEMBRE AU 30 DÉCEMBRE 2012 28 REPRÉSENTATIONS GRANDE HALLE / SALLE CHARLIE-PARKER 12 490 SPECTATEURS DONT 11 611 PAYANTS ET 879 INVITÉS En jouant avec les mécanismes de la séduction, les artistes nous emportent dans leur univers décalé qui envoie valser tous les clichés. Exploitées au maximum de leur potentiel et réinventées avec beaucoup d’imagination, les techniques de cirque – portés acrobatiques, mât chinois, corde, trapèze, acrobatie au sol, équilibres, hula hoop – donnent matière à des images inattendues et surprenantes. Yaron Lifschitz, le metteur en scène, s’est formé à l’Université de New South Wales, à l’Université de Queensland et à l’Institut d’art dramatique de Sydney. Depuis ses débuts, il a dirigé une soixantaine de spectacles de théâtre, opéra et cirque qui ont tourné dans le monde entier. Avec la compagnie Circa, dont il est directeur artistique, il a créé Wunderkammer, Circa, By the Light of Stars that are no Longer, The Space Between, 61 Circus Acts in 60 Minutes et Nocturne. Un peu fragile lors des premières représentations à cause d’une distribution renouvelée, le spectacle a vite trouvé sa force et a bénéficié de très bons retours de la part de la presse et du public. Suite à la blessure de l’un des acrobates, un remplacement a été nécessaire avant la fin de l’exploitation. Malgré des applaudissements toujours enthousiastes, le bouche à oreille n’a pas bien fonctionné pour le spectacle de cette compagnie encore peu connue en France, et le taux de remplissage a été de 44,61 %. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 76 28 THÉÂTRE RAPTUS (CRÉATION) FRANÇOIS VERRET « Raptus : impulsion violente et soudaine susceptible de pousser quelqu’un à un acte violent ; désir impétueux d’accomplir un acte ; violente crise THÉÂTRE DE SOCIÉTÉ comportementale accompagnée d’une perte de contrôle de DU 20 AU 31 MARS 2012 soi. » 10 REPRÉSENTATIONS Ce dernier opus reflète l’inlassable questionnement SALLE BORIS-VIAN du chorégraphe sur les turpitudes de notre société. 1 232 SPECTATEURS Perte d’empathie, indifférence grandissante, l’homme ne peut que « disjoncter » pour échapper au morcellement de son être, aux multiples identités que son environnement économique et social l’oblige à revêtir. C’est cet espace de somatisation que Verret et ses trois interprètes féminines ont exploré sous la forme d’un court-circuit psychique : le trauma comme seul échappatoire. Le ton était donné pour ce lancement de saison : celui de l’engagement. L’engagement d’un artiste entier qui, depuis trente ans, décortique notre société à travers tous les champs artistiques et définit le processus de création comme une aventure partagée et collective. Pendant deux semaines, après chaque représentation, Verret a rencontré des collégiens et des lycéens avec lesquels il a échangé, discuté, et auxquels il a surtout transmis sa passion et son énergie. Raptus n’a pourtant pas rencontré son public. Le propos – sombre en ce début de printemps – aurait mérité un traitement qui se distingue davantage de Courts Circuits, présenté à Paris quelques mois plus tôt. Outre l’effet « mauvaise presse » de ce dernier spectacle qui a pesé sur la fréquentation publique et professionnelle, cela démontre également la difficulté pour les artistes d’être dans un mouvement perpétuel de recherche et d’innovation artistique. Raptus a été créé au Parc de la Villette au terme d’une résidence de deux mois dans le cadre du programme Résidences d’artistes. RAPTUS, FRANÇOIS VERRET, RÉSIDENCES VILLETTE © Enrico Bartolucci Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 77 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 29 L e travail du collectif d’artistes britanniques et allemands BEFORE YOUR VERY explore la rencontre du théâtre avec la représentation EYES scénique, l’art et les médias. Il questionne essentiellement GOB SQUAD le temps qui passe à travers l’instant présent, la jeunesse DU 20 NOVEMBRE éternelle et, inévitablement, la mort. AU 1ER DÉCEMBRE 2012 Dans sa dernière création, le collectif a laissé la scène aux 10 REPRÉSENTATIONS 10-14 ans. Filmés trois ans auparavant, ils ont confronté leur SALLE BORIS-VIAN présent aux images tournées lors de la première rencontre 1 183 SPECTATEURS avec les artistes. Dans un espace clos de miroirs évoquant un peep show, les adolescents ont joué « Sous vos propres yeux » avec eux-mêmes et avec les spectateurs au jeu cruel du « Comment serai-je à 40 ans ? ». Après un démarrage timide, le spectacle a affiché une fréquentation satisfaisante pour une première parisienne. Grâce à une mise en scène singulière des artistes, les adolescents ont réussi à toucher tous les publics. La participation active des scolaires aux rencontres-débats organisés avec les artistes et les adolescents flamands les jeudis après la représentation témoigne d’une curiosité et d’une envie de partager les différences culturelles. Le travail réalisé auprès des professionnels présents tout au long de l’exploitation a permis à la compagnie d’initier des contacts de tournée sur le territoire. Before Your Very Eyes s’inscrit dans le cadre de l’événement Théâtre à la Villette dont la programmation a été élaborée en collaboration avec le théâtre Paris-Villette. L ’International Institute of Political Murder (IIPM) est un collectif d’artistes suisses et allemands qui s’attache à intensifier les échanges entre théâtre, arts plastiques, cinéma et reconstitutions historiques. Au-delà du simple récit des faits, IIMP invite à réfléchir sur les nouvelles formes de violence extrême et sur leurs formes de représentations dans l’art. HATE RADIO IIPM / MILO RAU DU 4 AU 15 DÉCEMBRE 2012 10 REPRÉSENTATIONS THÉÂTRE PARIS-VILLETTE 764 SPECTATEURS Basée sur des entretiens, des archives, des témoignages, Hate Radio restituait une émission d’une radio libre rwandaise, partie prenante de l’un des plus sanglants génocides du XXe siècle. Bien avant les « 100 jours », la station de radio la plus populaire du pays, la Radio Télévision libre des Mille Collines (RTLM) a pratiqué, quotidiennement, avec des techniques innovantes, un véritable lavage de cerveau chez ses auditeurs. Elle a savamment travaillé à la déshumanisation progressive des uns (Tutsi et Hutu modérés) et à la radicalisation sauvage des autres. Entre musique pop, reportages sportifs, pamphlets politiques et appels explicites au meurtre, le studio de RTLM est ainsi devenu, en quelques mois, un laboratoire de propagation d’idées racistes égrenées au milieu d’émissions de divertissement. Il a activement préparé le terrain du premier génocide réellement « postmoderne ». Malgré l’excellente qualité du spectacle et des rencontres-débats organisées chaque soir en présence d’éminentes personnalités, le public a répondu timidement à cette proposition. La question du génocide demeure un sujet de société difficile à traiter sur le plan artistique, et reste circonscrit à un public d’initiés. Hate Radio s’inscrit dans le cadre de l’événement Théâtre à la Villette dont la programmation a été élaborée en collaboration avec le théâtre Paris-Villette. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 78 30 LES GRANDS RENDEZ-VOUS : FLAMENCO, VILLETTE SONIQUE, JAZZ À LA VILLETTE FLAMENCO 3, 4 ET 5 MAI 2012 GRANDE HALLE, SALLE CHARLIE-PARKER 3 729 SPECTATEURS DONT 3 415 PAYANTS EN CORÉALISATION AVEC ROMERO DIAZ PRODUCTIONS L a chaleur ibérique a envahi la Grande halle lors d’un week-end dédié au flamenco. Trois soirées d’émotions fortes durant lesquelles grande famille gitane et jeunes talents ont prouvé, s’il en était besoin, la richesse de cet art en perpétuel évolution, sans jamais renier tradition et héritage. Au programme : La Farruca, La Faraona, El Carpeta, Diego Amador, La Moneta, Pastora Galvan, compagnie Antonio El Pipa. Avant et après les spectacles, la Grande halle a accueilli le public dans une ambiance espagnole, mettant à l’honneur les saveurs et les couleurs de l’Andalousie. Musiciens, chanteurs et danseurs de flamenco ont convié le public à une déambulation festive à travers des stands d’artisanat et d’institutions espagnoles, présentant les services et produits du pays. Avec un taux de remplissage de plus de 90 % – dont 85 % de spectateurs payants – preuve est faite que le flamenco est une discipline ayant les faveurs du public parisien. Il semble toutefois que l’association de la danse et de la musique (soirée du 4 mai) est moins prisée par les spectateurs, qui étaient moins nombreux et dont une partie est sortie après la première proposition. La numérotation des places a permis au public de prendre davantage le temps de flâner dans le village. Il est souhaitable, pour une semblable opération future, de développer cet aspect du projet avec plus de diversité dans les stands et de propositions d’animation artistique. La coréalisation avec Romero Diaz Productions a été bénéfique, amenant des partenaires que nous n’aurions certainement pas réussi à obtenir sans elle. SCENES D’ÉTÉ LES 7, 8, 14, 15, 22 JUILLET ET 12, 18, 19, 26 AOÛT 2012 (3 SAMEDIS ET 6 DIMANCHES) PLEIN AIR : PÉRISTYLE DE LA GRANDE HALLE, JARDINS PASSAGERS, PRAIRIE DU CERCLE SUD HALLE AUX CUIRS POUR LES RÉSIDENCES ET RÉPÉTITIONS 30 000 SPECTATEURS (ESTIMATION) ESSENTIELLEMENT BASÉES JUSQU’À PRÉSENT SUR L’ACCUEIL DE GROUPES MUSICAUX EN TOURNÉE, LES SCÈNES D’ÉTÉ ÉVOLUENT POUR QUE LE PUBLIC SOIT D’AVANTAGE INVESTI DANS CE RENDEZ-VOUS ANNUEL. > Des ateliers (danse, musique, construction d’instruments, etc.) et des projets atypiques associant artistes professionnels et amateurs font désormais partie intégrante de la programmation. Pour réaliser ce virage, des résidences d’artistes sont mises en place à la Halle aux cuirs et un plancher de 3 000 m2 est installé sous le péristyle pour permettre l’organisation d’ateliers de pratique amateur ouverts à tous. Chaque week-end, en complément de la programmation musicale, un atelier de cuisine, en rapport avec la thématique, est organisé sous la tonnelle des jardins passagers. Se prêtant moins à la communication du fait de la grande diversité des propositions, la nouvelle formule des Scènes d’été a reçu un accueil favorable de la part du public avec, Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 79 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES RENCONTRE DE BATUCADAS © William Beaucardet DSC_7262 dès cette première année, plus de 1 000 participants aux divers ateliers. Reste à toucher les medias, difficiles à mobiliser en période estivale et qui, semble-t-il, n’ont pas perçu les évolutions du projet. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 31 THÉMATIQUES DE LA PROGRAMMATION – Projet in situ – Hommage à Astor Piazzolla – Encontro 2012 – Rencontre de Batucadas – Nouvelle scène – Essaouira à la Villette – Brakka Time – Clar’Monde 80 32 VILLETTE SONIQUE 7E ÉDITION DU 25 AU 30 MAI 2012 39 CONCERTS GRANDE HALLE, CITÉ DE LA MUSIQUE, CABARET SAUVAGE, TRABENDO PARC DE LA VILLETTE : PRAIRIE DU CERCLE SUD, JARDIN DES ÎLES, JARDIN DE LA TREILLE FOLIE N6 (VILLAGE LABEL) ET FOLIE L5 (LITTLE SONIQUE). 28 526 SPECTATEURS DONT 7 383 PAYANTS ET PLEIN AIR GRATUIT : 20 000 SPECTATEURS A près une édition 2011 marquée par des moments mémorables et un succès public grandissant, Villette Sonique poursuit sa route, cultivant plus que jamais son goût de l’aventure et de l’inattendu et s’imposant définitivement comme le rendez-vous incontournable de toutes les musiques alternatives. Entre expérimentations rock, électro ou hip hop, figures emblématiques et nouvelles recrues de la scène indépendante internationale, le festival n’a pas dérogé à la règle cette année. Profitant de conditions météorologiques très favorables, les concerts gratuits proposés en plein air durant le week-end ont su drainer un public venu en très grand nombre dans une atmosphère pré-estivale festive. Partenaire(s) : Red Bull Partenariats média : Arte, Le Mouv’, France Musique, Libération, À Nous Paris, Chronic’art, Tsugi, Noise magazine, Têtu, Standard, The Drone, Magic et la Fnac. PRINCIPAUX INVITÉS Ariel Pink & R. Stevie Moore (États-Unis) - création Villette Sonique, B L A C K I E (États-Unis),Chris and Cosey (RoyaumeUni), Dirthy Three (Australie), Flying Lotus (États-Unis), Girls (États-Unis), Godflesh (Royaume-Uni), MF Doom (États-Unis), The Melvins (États-Unis), John Talabot (Espagne), Tristesse contemporaine (Japon/ Royaume-Uni/Suède), Sleep (États-Unis), Julia Holter (États-Unis), Plein soleil aka Chloé et Krikor (France), The Field (Suède), Mouse on Mars (Allemagne)… PEAKING LIGHTS © Philippe Lévy JAZZ A LA VILLETTE DU 28 AOÛT AU 9 SEPTEMBRE CITÉ DE LA MUSIQUE, GRANDE HALLE DE LA VILLETTE, CABARET SAUVAGE, TRABENDO, LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES, ATELIER DU PLATEAU, CINÉMAS MK2 QUAI DE SEINE ET QUAI DE LOIRE 21 729 SPECTATEURS DONT 19 827 PAYANTS J azz à la Villette a su, comme chaque année, garder sa place parmi les festivals les plus attendus de la rentrée et offrir à un public toujours au rendez-vous une programmation plurielle et de qualité oscillant entre le funk, la pop, le groove et les musiques du monde. L’édition 2012 a favorisé les croisements artistiques mis en exergue par des projets singuliers où les deux hémisphères se sont rencontrés durant dix jours de festival. Plus de 20 000 spectateurs ont pu voir se succéder sur scène les figures mythique du genre et la nouvelle génération, qui ont tous fait la part belle au renouveau du genre ainsi qu’à l’héritage des grands noms du jazz grâce à des soirées hommages et des projections de films documentaires. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 81 LE PARC DES MÉTAMORPHOSES 33 LES PROJETS PARTICIPATIFS T u vois ce que je veux dire ? est une proposition chorégraphique qui questionne la place du corps, le regard de l’autre, la relation de proximité et l’anonymat, la mémoire corporelle et l’univers sensoriel de chacun. TU VOIS CE QUE JE VEUX DIRE ? COMPAGNIE IN SITU WIP ET 19 E ARRONDISSEMENT 480 SPECTATEURS SUR LES 5 PARCOURS, SOIT 96 DÉPARTS/JOUR Le projet se décomposait en deux moments : un parcours à l’aveugle dans le quartier, prolongé par une proposition chorégraphique avec des danseurs. Dans un premier temps, les spectateurs, par groupe de deux, (l’un devenu aveugle, l’autre guide) redécouvraient leurs états de corps citadins et inventaient, observaient, s’appropriaient, imaginaient un autre espace urbain privé d’un sens. Chaque parcours était ponctué d’étapes, soit chez des commerçants soit chez des particuliers, qui ouvraient leurs portes pour partager une histoire, un objet, un café. Une rencontre avait également lieu avec une personne malvoyante qui se substituait au guide sur un court trajet. À l’issue du parcours (2 h 30 environ), le « guidé » était pris en charge par les danseurs pour prolonger cette remise en jeu du corps à travers la danse. Enfin, le spectateur retirait son bandeau, découvrait son guide et témoignait de son expérience par la parole ou l’écriture, accompagné d’un auteur. Les chiffres de fréquentation démontrent que les projets participatifs sont très attractifs pour le public. Dans le cas présent, la notion de participation s’inscrivait à deux niveaux : celui du spectateur « actif » désireux de vivre une expérience corporelle à titre individuel puis collective ; le public « acteur » de la proposition artistique, sans lequel les parcours ne pouvaient avoir lieu. Tu vois ce que je veux dire ? a nécessité une logistique importante très en amont de sa réalisation. Quatre-vingts personnes ont été recrutées à travers le réseau associatif du XIXe arrondissement et ont été formées aux techniques de guidage au cours d’ateliers organisés durant quatre week-ends dans un studio de la Grande halle. Des ateliers d’écriture ont également eu lieu avec une quinzaine de personnes non-voyantes, également partie prenant du processus de création. Malgré une météo défavorable, les cinq parcours ont affiché complet et les équipes n’ont pas pu répondre aux listes d’attente. D eux projets participatifs réunis en un. Salia Sanou, CLAR’MONDE chorégraphe burkinabé, rassemble 80 danseurs RESTITUTION DIMANCHE amateurs pour proposer une performance dansée 26 AOÛT fédérant des énergies diverses : hip hop, tango, salsa, rock PLEIN AIR, PLACE DE LA ou encore danse orientale. Souvenirs de la Rue Princesse FONTAINE-AUX-LIONS est à la fois une sensibilisation à l’écriture de la danse 1 000 SPECTATEURS contemporaine et africaine et l’occasion d’un travail collectif (ESTIMATION) et d’un dialogue entre musique et danse, en présence de musiciens. Versant musical, le clarinettiste Sylvain Kassap convie 70 musiciens amateurs de 7 à 60 ans pour un voyage en clarinettes sur des musiques venues des quatre coins du monde, de l’Afrique du Sud à Bali, en passant par la Côte d’Ivoire ou l’Europe de l’Est. Rencontre entre ces amateurs passionnés par deux disciplines complémentaires lors d’une restitution où les clarinettistes accompagnent les danseurs pour un moment de partage artistique et humain. Répétitions orchestre clarinettes : du 23 au 25 août, Halle aux cuirs. Répétitions Souvenir de la rue Princesse : week-ends en juin et juillet ainsi que du 16 au 25 août, WIP Villette Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 82 34 SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LA CRÉATION CONTEMPORAINE LE WIP VILLETTE LIEU PERMANENT DÉDIÉ AUX CULTURES URBAINES ET AU THÉÂTRE SOCIAL. I nauguré les 3, 4 et 5 février 2010, le WIP (Work In Progress) est devenu en l’espace de trois ans un des lieux emblématiques du Parc de la Villette. L’établissement public décide en effet de transformer la Maison de la Villette en un lieu pérenne dédié aux cultures urbaines, et plus largement aux formes artistiques émergentes qui font dialoguer processus créatif et engagement citoyen. OUVERTURE LE 3 FÉVRIER 2010 Aujourd’hui, le WIP s’affirme dans le paysage culturel parisien 4 787 SPECTATEURS EN 2012 et national comme un lieu exceptionnel d’accompagnement des projets et des équipes artistiques, par le soutien complet qu’il propose et la visibilité des projets qu’il offre. Le lieu s’est également construit dans le souci de renouveler et dynamiser les relations entre artistes et publics. L’action du WIP se développe ainsi au cœur des enjeux de démocratie culturelle. 2012 : LA TROISIÈME ANNÉE D’EXISTENCE DU WIP Après une année de lancement en 2010 pendant laquelle le WIP a dessiné ses contours, s’est structuré, s’est imposé visuellement dans le paysage du Parc, après l’année 2011 qui lui a permis de trouver un premier rythme de fonctionnement, l’année 2012 a confirmé l’importance de ce lieu, dont le Parc de la Villette s’est doté pour soutenir la création des cultures urbaines et tisser un lien fort avec le public, notamment à travers plusieurs projets participatifs. UN ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS COHÉRENT, GLOBAL ET CONTINU Le WIP est avant tout un lieu de résidence, un laboratoire où les projets prennent le temps de mûrir, une étape supplémentaire dans leur concrétisation. Pour cela, l’équipe du WIP intervient très en amont des projets afin de cerner au mieux les besoins des artistes et de construire avec eux un accueil qui sera toujours singulier. Dans un contexte francilien où le soutien de qualité à la création se raréfie, le WIP offre un accueil sans précèdent aux équipes artistiques. Dans la mesure du possible, l’accompagnement est pensé dans sa globalité : – En amont de l’accueil entre les murs du WIP, les compagnies élaborent leur projet de résidence en lien étroit avec l’équipe du WIP (programmation, production, technique). – Lors de sa résidence, la compagnie bénéficie d’un accompagnement logistique, de moyens techniques, d’un soutien financier, voire d’une coproduction. – La particularité du WIP est d’ouvrir les portes de ces laboratoires artistiques aux publics extérieurs. Les artistes bénéficient ainsi d’une première visibilité, d’une mise en réseau auprès des professionnels, de retours critiques sur leur étape de travail. – Dans la mesure du possible, les projets accueillis en résidence au WIP peuvent ensuite y être diffusés dans leur forme finalisée, à l’occasion notamment des temps forts – les Made in WIP. LES ÉQUIPES SONT ACCUEILLIES AVEC UN SOUCI CONSTANT DE LEUR BIEN-ÊTRE. Depuis son ouverture, le retour des artistes sur leur résidence au WIP est le même : on s’y sent bien ! Le lieu est propice au travail, et l’accueil y est particulièrement apprécié. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 83 SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LA CRÉATION CONTEMPORAINE 35 SALADE COMPOSÉE 2012_015_0627_3567 © Enrico Bartolucci Le bâtiment offre un espace de travail central et modulable, des espaces plus intimistes (les chapelles), une mezzanine, une terrasse, des bureaux équipés et insonorisés, des loges, des sanitaires, un espace cuisine équipé. Les compagnies sont totalement autonomes pendant leur temps de présence dans les lieux. L’équipe de la Villette dédiée au lieu reste très présente auprès des compagnies et a l’écoute de ses demandes pour servir au mieux le projet artistique. DES PUBLICS AU CENTRE DE LA CRÉATION La particularité du WIP, parmi tous les autres programmes de résidence et de soutien à la création, est de placer le public au cœur du processus créatif, et ce de plusieurs façons : – en ouvrant les résidences à l’occasion de présentations publiques en accès libre ; – en le conviant à des moments spectaculaires (temps forts payants ou autres événements) ; – en le faisant participer aux créations elles-mêmes. L’ouverture du WIP est régulière, en moyenne 2 à 3 rendez-vous par mois, et fonctionne toute l’année (avec une seule pause estivale en août). L’actualité du lieu est relayée par une communication via un site dédié (www.wip-villette.com), des newsletters et une présence sur les réseaux sociaux. Les présentations publiques du WIP attirent des publics très disparates, aussi bien des familles, que des publics individuels, des groupes et des professionnels. PROGRAMMATION 2012 En 2012, le WIP a conservé son rythme de programmation en trois temps : – un premier programme janvier / février / mars – un deuxième pour avril / mai / juin / été (juillet + août) – un troisième pour septembre / octobre / novembre / décembre. Cette année a surtout été articulée autour de 3 temps forts thématisés, baptisés les Made in WIP. Ces événements pluridisciplinaires structurent les rythmes du lieu et systématisent la visibilité des compagnies accueillies en résidence. Le soutien à la création est poussé jusqu’à Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes > 84 36 > la diffusion même du projet abouti. – Made in WIP – Révolution(s) : du 20 au 25 février – Made in WIP – 100 % hip hop : du 26 au 30 juin – Made in WIP – Fiction démocratie : du 16 au 27 octobre POUR CETTE TROISIÈME ANNÉE DE FONCTIONNEMENT, LE WIP A ACCUEILLI : • En résidence, une vingtaine de compagnies connues ou émergentes en danse, théâtre et pluridisciplinaires (Farid Berki, Anne N’Guyen, Raphael Hillebrand, Eva Doumbia, Dinozord, Sandra Iché, Iffra Dia, Julien Bouffier, Elsa Ménard, Bintou Démbélé…) • Deux projets participatifs d’ampleur ont été montés également en lien avec la thématique développée au Parc de la Villette : – The Choir Project en février avec des artistes égyptiens (Salam Yousry) et une quarantaine d’amateurs pendant le temps fort Révolution(s) consacré aux soulèvements du monde arabe. – Souvenir de la rue Princesse, une chorégraphie collective proposée par le chorégraphe burkinabé Salia Sanou avec une soixantaine de danseurs amateurs, présentée le 26 août dans le cadre des Scènes d’été. • Une formation sur les liens musique et danse à destination des chorégraphes hip hop, en partenariat avec Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines • Des actions ponctuelles pour lesquelles le lieu a été mis à disposition : Peter Brook y a tourné un documentaire sur sa méthode théâtrale, France Ô a tourné en décembre son émission Street Dance, les rencontres nationales Passeurs d’images y ont eu lieu pour la troisième année consécutive. • Dans le cadre du festival Hautes Tensions, la compagnie Non Nova (Phia Ménard) a présenté pendant deux semaines, deux spectacles au WIP, Vortex et L’après-midi d’un foehn. • Des performances graff sur les murs extérieurs du WIP : Ella&Pitr Les Papiers peintres, Pallo (Norvège) et Sair. PARTENARIATS Ministères de la culture et de la communication, de la justice et des libertés (direction de la PJJ), Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances), Caisse des dépôts et Fondation de France. Un partenariat particulier a été noué avec la Fondation de France qui a soutenu en 2012 trois projets sélectionnés pour leur approche singulière et politiquement engagée de la relation entre art et société : – The Choir Project (chorale participative menée par des artistes égyptiens) – Souvenir de la rue Princesse (chorégraphie participative menée par Salia Sanou) – Résistances. Étape 1. Être debout. Parler. (projet théâtral de la compagnie Mange ta tête, mené à partir d’interviews). Au-delà de l’aide à la production de ces projets, la Fondation de France a apporté un soutien à de jeunes chercheurs qui ont pu étudier ces processus de création et commencer un corpus de recherches et d’analyses. Ce partenariat se prolonge pour trois nouveaux projets en 2013. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes FRÉQUENTATION En nombre de personnes FRÉQUENTATION TOTALE 4 787 Dont payants 1 094 Dont gratuits 3 361 Dont groupes (dans les propositions gratuites et payantes) Équipes artistiques accueillies au WIP 448 615 85 SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LA CRÉATION CONTEMPORAINE 37 INITIATIVES D’ARTISTES EN DANSES URBAINES L ancée conjointement en 1998 par le Parc de la Villette et la Fondation de France, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (IADU) est un programme d’accompagnement de jeunes souhaitant faire de la chorégraphie en danse hip hop leur métier. Au fur et à mesure des années, nous avons mis en place différents soutiens pour répondre au mieux aux difficultés rencontrées par les artistes dans leur processus de création. Ces principaux BOUZIANE BOUTELDJA outils d’accompagnement sont : © Enrico Bartolucci – Les conseils artistiques et techniques délivrés par le conseiller artistique : discussion autour du projet artistique, aide à la structuration, élaboration d’une stratégie de diffusion etc., soit environ 150 rendezvous par an. – Les coproductions : en 2012, nous avons soutenu 12 projets pour une enveloppe totale de 52 200 e. – Les mises à disposition de studios de répétition : en 2012, nous avons accueilli 19 compagnies pour des périodes allant de 1 à 3 semaines dans les deux studios de répétition de la Halle aux cuirs. – Les regards extérieurs : 2 chorégraphes ont travaillé cette année avec de jeunes artistes pendant leur temps de création, sur une période de 4 jours maximum. Les frais de ces interventions ont été pris en charge par Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines. – Les fenêtres de diffusion : moment privilégié où les artistes peuvent présenter devant un public leurs spectacles ou un extrait en cours de création. Cette année, les chantiers en cours ont eu lieu le 13 avril pendant le festival Hautes Tensions dans la salle Boris-Vian et le 21 septembre 2012 à la Biennale de la danse à Lyon. Trois plateaux ont également été organisés pour aider les compagnies dans la diffusion de leur spectacle : les 13 et 15 mars 2012 au Centre national de développement chorégraphique d’Angers et le 24 mai 2012 au Centre de développement chorégraphique de Grenoble. IADU est également partenaire du concours [Re]connaissance. Cette année, nous avons proposé la candidature de Bouziane Bouteldja, qui a gagné le premier prix ! – L’atelier du spectateur : afin de mieux connaître la création chorégraphique, IADU organise des sorties culturelles dans des lieux parisiens ainsi qu’à la Grande halle de la Villette. En 2012, nous avons également renforcé nos outils de communication avec l’édition d’une carte postale à 4 000 exemplaires, ainsi qu’avec la mise à jour du site Internet pour lequel la fréquentation est passée de 600 à 1 500 visiteurs en moyenne par mois. Nous avons également renforcé notre présence et nos liens avec les compagnies sur les réseaux sociaux. Toutes ces actions ne seraient possibles sans l’aide de nos partenaires. Depuis 2007, la Caisse des dépôts et l’Acsé ont rejoint le financement du programme et ont reconduit leurs aides financières en 2012. Les chantiers en cours sont également soutenus depuis 2012 par la SACD. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 86 38 RÉSIDENCES D’ARTISTES M is en place en 2002, ce programme est un outil de soutien et d’accompagnement aux artistes issus de diverses disciplines : théâtre, danse, musique, cirque et arts populaires. Entièrement financé par le Parc, il accueille chaque année une vingtaine de compagnies réparties dans deux studios équipés à la Halle aux cuirs ou hors les murs, en fonction des spécificités des projets. Le soutien apporté aux artistes varie selon leur besoins. Il se traduit par la mise à disposition d’un lieu de travail pour une durée plus ou moins longue, mais également par un engagement renforcé à plusieurs niveaux. Depuis 2009, l’établissement intensifie sa politique de soutien par une implication plus soutenue dans l’accompagnement des projets. L’accueil d’une compagnie s’inscrit dans une volonté de suivi sur du long terme, s’étalant de l’étape de travail de recherche à la diffusion en série du spectacle dans la programmation culturelle définie l’année suivante. Apport en coproduction, conseil, aide à la recherche de partenaires constituent les principaux moyens mis en œuvre par le Parc. 2012 étant une année participative, le programme des résidences a élargi son accompagnement au spectateur. Quatre projets présentés dans la saison : Tu vois ce que je veux dire ? de la compagnie In situ, Qui-vive de Thierry Collet, Le Bal des Intouchables des Colporteurs, ainsi qu’un atelier de percussions dirigé par Jean-Didier Hoareau, ont permis d’organiser des actions de sensibilisation auprès des publics en les impliquant directement au processus de création PLANIFICATION ANNUELLE HALLE AUX CUIRS ET PLEIN AIR COMPAGNIES SOUTENUES EN 2012 Les Chiens de Navarre, François Verret, Nacera Belaza, compagnie Strapontine, Les Colporteurs, ktha compagnie, Le Phalène/Thierry Collet, compagnie In situ, Jean-Didier Hoareau, Radha Valli, Grand Magasin, Tal Beit Halachmi, Éric Didry, Sylvain Julien, Sergio Longobardi, Guillaume Désanges, Vincent Dupont. SERGIO LONGOBARDI © Enrico Bartolucci Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 87 SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LA CRÉATION CONTEMPORAINE L 39 ESPACE PÉRIPHÉRIQUE ’Espace Périphérique, lieu de résidences géré en parité avec la Ville de Paris, est dédié aux projets artistiques s’inscrivant dans les formes contemporaines des arts du cirque, de la rue et de la marionnette. L’Espace Périphérique, implanté sur l’ancien site de l’école Annie Fratellini, dispose d’outils spécifiques (un chapiteau et trois salles équipées, des espaces extérieurs) permettant à plusieurs équipes artistiques de travailler simultanément. L’Espace Périphérique est un lieu de recherche et de création, ainsi qu’un tremplin pour beaucoup de jeunes compagnies. En 2012 l’Espace Périphérique a ainsi accueilli et accompagné 40 projets artistiques. Trente-six équipes ont été sélectionnées lors des deux commissions de sélection, composées de deux représentants de la Ville de Paris, deux représentants du Parc de la Villette et trois personnalités qualifiées : Cathy Bouvard, Michel Cerda et Alice Laloy. Au total l’Espace Périphérique aura ainsi accueilli 193 personnes avec 628 jours de présence sur le site (dont 45 jours de résidence de dépannage). Dans le cadre d’un partenariat passé avec le théâtre Paris-Villette, l’une des compagnies a pu bénéficier, pendant trois semaines, du plateau du théâtre pour finaliser sa création. 23 RÉSIDENCES CONCERNAIENT LES ARTS DU CIRQUE Collectif de la Bascule : Rien n’est moins sûr mais c’est une piste (titre provisoire) ; La Grande Échelle : Jacqueline sur terre ou Le syndrome de Newton ; Compagnie du Chapeau & Collectif La Basse Cour : Toute une histoire (titre provisoire) ; Z Machine : Stryptique ; Compagnie MarionKa : Blue ; Compagnie Inhérence : Temps de parole (titre provisoire) ; Le Cirque désaccordé : Soritat ; A.R.N. : Ça ; Benoît Fauchier : Résidence de recherche ; La Scabreuse : L’Homme de boue ; Anne Kaempf & Lior Shoov : Une Rencontre (titre provisoire) ; Compagnie Les Objets volants : Liaison Carbone ; Lucien Reynes : Sans titre ; Compagnie du Chaos : Vigilia ; L’Oubliée (Raphaëlle Boitel) ; Galapiat Cirque : Marathon ; Compagnie Libertivore : Fractales ; Collectif La Collection : 100 % Plastique ; Sandrine Juglair : Diktat ; Le Con est l’ange : (Yannick Thomas et Grégory Arsenal) ; Sanja Kosonen et Elice Abonce Muhonen : Capilotractées ; La Meute : La Meute ; Compagnie Claudio Stellato : Rituals. 10 RÉSIDENCES CONCERNAIENT LES ARTS DE LA MARIONNETTE ET LE THÉÂTRE D’OBJETS L’Insomnante : L’Insomnante ; Tantôt : Fil de fer (titre provisoire) ; Clastic Théâtre : Des Hurlements ; Théâtre Elabore : Wanted Calamity Jane ; Un Excursus : La Bicyclette rouge ; Carine Guadalroni : Surface(s) (titre provisoire) ; La Magouille : Le Maître et Marguerite [MW] ; Association La Truc : Peuple ; Compagnie La Doryphore : Mermaids/Sirènes ; Omproduck : Axis Mundi. DEUX RÉSIDENCES CONCERNAIENT LES ARTS DANS L’ESPACE PUBLIC Tatem : Le Lavoir ; Compagnie La Hurlante : Regards en biais. UNE RÉSIDENCE CONCERNAIT LE CHAMP PLURIDISCIPLINAIRE Compagnie Le Dahu : Les Entrailles / Crème QUATRE ÉQUIPES ONT PU ÊTRE ACCUEILLIES EN DÉPANNAGE SOUS FORME DE MISE À DISPOSITION DE LIEU DE TRAVAILE Ludor Citrik ; Olivia Rosenthal et Chloé Moglia ; Raphaëlle Boitel ; Chloé Moglia et Sandrine Roche. TROIS RÉSIDENCES ONT ÉTÉ ANNULÉES À LA DEMANDE DES COMPAGNIES Les Mains sales ; Cie S’appelle reviens ; La doryphore. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 88 40 POLITIQUE DE COPRODUCTIONS PLANIFICATION ANNUELLE HALLE AUX CUIRS ET PLEIN AIR projet dans le temps. L es coproductions permettent à plusieurs coproducteurs de s’unir pour soutenir financièrement le travail d’un artiste, tout en aidant l’artiste à inscrire son En 2012, neuf spectacles présentés étaient des créations et avaient fait l’objet de coproductions. Six des artistes concernés se sont produits dans le cadre de Hautes Tensions 2012 : 4 compagnies de cirque (compagnie Ivan Mosjoukine, compagnie Non Nova, Les Choses de rien, compagnie Un loup pour l’homme), et 2 Compagnies de hip hop (l’artiste Anne Nguyen/compagnie > SI L’EPPGHV SOUTIENT LA CRÉATION À TRAVERS SA POLITIQUE par Terre et la compagnie DE RÉSIDENCE, ELLE L’ACCOMPAGNE AUSSI PAR UNE POLITIQUE Rêvolution d’Anthony Egéa DE COPRODUCTIONS QUI VISE À PERMETTRE AUX ARTISTES pour la création de Rage). DE DÉVELOPPER DES PROJETS ORIGINAUX, ET À PARTICIPER À LA CONSTRUCTION DE LA PROGRAMMATION CULTURELLE DE L’ÉTABLISSEMENT. Le spectacle d’Aurélien Bory, présenté sur l’espace Chapiteaux en octobre 2012, avait été coproduit dès 2010, tout comme le spectacle de Sidi Larbi Cherkaoui, TeZukA, et l’exposition Opticon de la compagnie DCA-Philippe Decouflé, projet singulier sur l’ensemble de la nef de la Grande halle, avait été coproduit sur deux années en 2010 et 2011. L’EPPGHV a accompagné sur le long terme, en 2012, 10 projets en création pour un montant global de 181 000 e. Pour le cirque, l’EPPGHV a soutenu 4 projets en 2012, dont celui des Colporteurs, Le Bal des Intouchables, accueilli également en résidence et que l’EPPGHV a coproduit sur deux années 2011 et 2012, avant leur programmation sur l’espace Chapiteaux en 2013. L’EPPHV a également soutenu le travail des artistes Yoann Bourgeois/Marie Fonte avec des artistes de l’École d’Art de Dalian (Chine) et les musiciens du Balkan Baroque Band. Leur spectacle Wu Wei sera présenté dans la Grande halle en juillet 2013. La compagnie MPTA/Mathurin Bolze pour sa création À bas bruit et la compagnie Les Objets volants/Denis Paumier pour son spectacle Liaison Carbone, coproduits en 2012, seront présentés dans le cadre du festival Hautes Tensions 2013. Pour le hip hop, l’EPPGHV coproduit le travail de 2 compagnies également programmées dans le cadre du festival Hautes Tensions 2013 : celle du chorégraphe Sébastien Ramirez, qui explore les lois de la gravité dans son spectacle Borderline/Un altre món ; et la compagnie S’poart avec la création prévue en 2012 de Mickaël Le Mer, Instable. Pour le théâtre, l’EPPGHV a coproduit en 2012, avec Brut (Vienne), BlackBox Teater (Oslo), BIT teatergarasjen (Bergen) et On the Boards (Seattle), A Piece of Work (auparavant The False Peach), adaptation de Hamlet transposée à l’ère numérique et mise en scène Annie Dorsen, programmée en novembre 2013 dans la Grande halle/salle Boris-Vian. L’EPPGHV s’est également associé avec Ert Modena, Kunstencentrum Vooruit de Gand, La Comédie de Reims – Scènes d’Europe, festival actOral et Marseille-Provence 2013, le Festival TransAmériques Montréal et la Filature de Mulhouse pour coproduire Animale Politico de la compagnie Motus, qui sera créé en mai 2013 à Montréal. Le troisième projet de théâtre coproduit en 2012 est celui du collectif berlinois Rimini Protokol, Helgard Haug, Stefan Kaegi, Daniel Wetzel, dont le spectacle/parcours iPad Videowalk Situation Rooms sera créé en août 2013 à la Ruhrtriennale/Turbinenhalle de Bochum. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 89 SOUTENIR ET ACCOMPAGNER LA CRÉATION CONTEMPORAINE 41 Les coproductions sont également l’occasion de s’associer à un partenaire pour produire un évènement d’un format et d’un contenu nécessitant une telle collaboration. C’est le cas notamment du festival Jazz à la Villette, coproduit avec la Cité de la musique depuis plusieurs années, et qui offre une programmation sur deux semaines, profitant de la variété des salles de nos deux équipements (de 250 à 4 500 places en 2010). Une trentaine de spectacles ont pu être proposés en 2012, en incluant ceux résultant des partenariats noués avec diverses structures du site (Cabaret Sauvage, Trabendo, TPV, Conservatoire) ou extérieures (Point Ephémère, Atelier du Plateau, Dynamo, cinémas Mk2). L’EPPGHV et la Cité de la musique ont initié, pour la première fois en 2011, une coproduction dans le cadre du festival Villette Sonique. Cette collaboration s’est poursuivie en 2012 avec le concert des artistes Tristesse Contemporaine et Girls, à la Cité de la musique. L’EPPGHV a coproduit en 2012 avec RStyle Xtreme Gravity, une démonstration/compétition d’art du déplacement, par des « traceurs », qui aura lieu en plein air sous le péristyle de la Grande halle, dans le cadre du festival Hautes Tensions 2013. OPTICON, PHILIPPE DÉCOUFLÉ © Wikispectacle Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 90 8 e x e n n a s e n i a m u h s e c r u o ress 1 Bilan social 201 es humaines) es ressourc (DRH, direction d EPPGHV Rapport annuel d’information sur le personnel 2012 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 93 L’ancienneté des CDI Cet état répartit par ancienneté l’ensemble des CDI présents le 31 décembre 2012. H 10 Maîtrise 6 Employé 1 Cadre Moins de 5 ans Total 17 11 Maîtrise 2 Employé 1 Cadre De 5 à 9 ans Total 14 De 10 à 14 ans 16 Maîtrise 7 Employé 0 Total 23 De 15 à 19 ans 17 Maîtrise 5 Employé 4 Total 26 Cadre Cadre Cadre 20 ans et plus Maîtrise Employé 8 3 1 Total 12 Total 92 F Total 10 10 2 22 14 10 0 24 16 7 0 23 15 18 0 33 3 7 0 10 112 20 16 3 39 25 12 1 38 32 14 0 46 32 23 4 59 11 10 1 22 204 Evolution de l’ancienneté des CDI depuis 2008 2008 2009 2010 2011 2012 Moins de 5 ans De 5 à 9 ans 47 46 52 47 46 34 44 34 39 30 De 10 à 19 ans 102 92 108 105 107 20 ans et plus 12 11 16 22 28 Total 207 202 204 205 204 La proportion de salariés ayant plus de 10 ans d’ancienneté augmente depuis 2008 de manière continue. L’ancienneté moyenne est égale à 12,5 ans. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 94 Pyramide de l’ancienneté des CDI présents au 31 décembre 2012 F. TRAVAILLEURS HANDICAPES En 2012, le nombre de salariés reconnus travailleurs handicapés est de 13. L’établissement remplit intégralement son obligation légale de 6% d’emploi de travailleurs handicapés par de l’emploi direct à 86%. Le Parc de la Villette n’est assujetti à aucune pénalité financière au titre de l’exercice 2012. Par ailleurs, un effort particulier a été porté sur l’emploi de travailleurs handicapés seniors. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 95 2. Les embauches A. ETAT DES EMBAUCHES EN 2012 L’état des embauches dénombre tous les contrats de travail par type de contrat, catégorie et sexe, conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année. Les CDD passés en CDI au cours de l’année sont pris en compte deux fois (une entrée dans chaque catégorie). CADRE CDI MAÎTRISE EMPLOYE ARTISTE Total H F Total H F Total H F Total H F Total H F Total 2 4 6 2 2 4 0 0 0 0 0 0 4 6 10 CDD 288 444 732 1292 233 1525 1092 306 1398 36 20 56 2708 1003 3711 Total 290 448 738 1294 235 1529 1092 306 1398 36 20 56 2712 1009 3721 73% 27% 100% % sur catégorie 20% 41% 38% 2% B. EVOLUTION DES EMBAUCHES DE 2007 A 2012 Evolution des embauches 2007 2008 2009 2010 2011 2012 CDI 11 19 8 7 7 10 CDD 3520 3513 3001 3693 3771 3711 Total 3531 3532 3009 3700 3778 3721 Durée des CDD 2008 2009 2010 2011 2012 Total de jours travaillés en CDD 31 990 33 739 26 312 26 333 29143 Durée moyenne par CDD en jours 8,87 11,2 7,1 6,9 7,7 Nombre de bulletins de paie 2010). Au cours de l’année 2012, 6522 bulletins de paie ont été édités (6934 en 2011 et 6857 en 11 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 96 3. Les départs A. DEPARTS DES CDI L’état des départs dénombre le nombre de CDI par catégorie et sexe qui ont quitté l’établissement entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année. Homme Femme Total CADRE 2 4 6 MAÎTRISE 2 3 5 EMPLOYE 1 0 1 Total 5 7 12 Taux de rotation (%) 1 2008 2009 2010 2011 2012 7,43% 5,07% 3,22% 3,43% 5,39% Motif de départs des CDI Motif Cadre Maîtrise Employé Total Rupture conventionnelle 0 1 0 1 Rupture de période d’essai 1 0 0 1 Démission 4 2 0 6 Retraite 1 2 1 4 Total 6 5 1 12 Motif 2008 2009 2010 2011 2012 Décès 1 0 0 0 0 Retraite 2 6 1 4 4 Démission 8 4 3 3 6 Rupture conventionnelle 1 1 1 0 1 Rupture de période d’essai 0 0 0 0 1 Licenciement 1 2 1 0 0 Total 13 13 6 7 12 B. NOMBRE DE FINS DE CONTRATS DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE Le nombre de fins de contrats de travail à durée déterminée est de 3842 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012. CADRE Homme Femme Total 298 452 750 MAITRISE 1334 253 1587 EMPLOYE 1132 317 1449 ARTISTE 36 20 56 Total 2800 1042 3842 1 Taux de rotation (turn over) = [(Nombre de départ de l’année N + Nombre d’arrivée de l’année N)/2/Effectif physique moyen au 31/12 de l’année N-1] soit [(12+10)/2/204) pour l’année 2012 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 12 97 4. L’absentéisme des CDI A. TAUX D’ABSENTEISME Le taux d’absentéisme est obtenu en ramenant le nombre de jours d’absence au nombre de jours théoriquement travaillés. Les absences prises en compte sont les suivantes : Maladie Congés maternité / paternité (dont congés pathologiques liés à la maternité) Accidents du travail / accidents de trajet Assistance médicale Congés conventionnels (événements familiaux, autorisation exceptionnelle d’absence) Moyenne des jours ouvrés d'absence par personne Taux d'absentéisme 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 14,8 11,4 17,4 11,4 14,5 13,8 15,6 7,30% 5,60% 8,60% 5,64% 7,19% 6,84% 7,72% Absentéisme par direction DIRECTION Taux absentéisme (maladie) Taux absentéisme (maladie moins de 15 jours) Taux absentéisme (maladie entre 15 et 29 jours) Taux absentéisme (maladie de 30 jours et plus) AC 8,37% 2,22% 6,15% 0% DAF 10,50% 1,06% 1,75% 7,69% DCP 9,68% 1,82% 1,24% 6,62% DEA 4,24% 2,62% 0,30% 1,32% DP 3,35% 0,78% 0,69% 1,88% DRH 4,40% 2,47% 1,92% 0% DPC 2,20% 1,49% 0,71% 0% DTS 1,33% 1,08% 0,26% 0% SCRE 18,58% 0,39% 0% 18,20% Securité 1,25% 0,80% 0,45% 0% DG 0,48% 0,48% 0% 0% Total général 5,44% 1,52% 0,93% 2,99% Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 98 B. REPARTITION DES TYPES D’ABSENCES Types d'absences (en jours ouvrés) Maladie Congé maternité Congé paternité Accidents du travail/trajet Assistance médicale Congés conventionnels Total 2008 % 2009 % 2010 % 2011 % 2012 % 2814 81% 1646 73% 2148 76% 2193 81% 2146 70% 345 10% 372 17% 366 13% 116 4% 505 17% 116 3% 16 1% 97 3% 173 6% 199 6% 216 10% 203 7% 214 8% 3474 2250 2814 2008 2009 2010 2011 2012 % Moins de 15 jours 684 694 532 731 601 28% Entre 15 et 29 jours 287 246 292 246 367 17% 30 jours et plus 1843 706 1324 1216 1178 55% Total 2814 1646 2148 2193 2146 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 2696 34 1% 165 5% 105 3% 89 3% 3044 99 5. Accord d’entreprise relatif à l’emploi des seniors Suite à l’accord de décembre 2009, l’EPPGHV s’est engagé à ce que la gestion de ses ressources humaines comporte des processus appropriés de prévention des risques de discrimination par l’âge. L’accord a pour périmètre d’application l’ensemble des salariés de l’EPPGHV ayant plus d’un an d’ancienneté continue. La notion de senior inclut tout salarié de l’entreprise âgé de 56 ans et plus. Article n° 4 5.1 5.2 5.3 5.4 2010 Réalisé 2010 Réalisé 2011 Réalisé 2012 12% 15% 16% 19% 30 0 23 6 1 1 1 2 1 0 0 1 1 1 02 1 Nombre de visites médicales supplémentaires 15 17 24 - Nombre de bilans de santé 10 - -3 - Mesures en faveur des seniors Taux d’emploi des salariés de plus de 56 ans et plus Nombre d’entretiens professionnels de deuxième partie de carrière Nombre d’engagements de tutorat et nombre de tuteurs seniors Nombre de stages de préparation à la retraite organisés (« nouveau chapitre de vie ») Nombre de conférences d’information sur la retraite organisés L’EPPGHV a atteint son objectif concernant le taux d’emploi des salariés de 56 ans et plus. 2 Cette conférence a été organisée au cours de l’année 2012 Le bilan de santé est systématiquement proposé aux salariés entrants dans le cadre de l’accord senior. Ces bilans sont réalisés à l’initiative du salarié et de ce fait non quantifiables avec précision. 3 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 100 15 6. Le travail intérimaire et les entreprises prestataires A. TRAVAIL INTERIMAIRE En 2012, l’établissement n’a pas eu recours aux travailleurs intérimaires. B. ENTREPRISES PRESTATAIRES En 2012, 117,65 équivalents temps plein (ETP) salariés à des entreprises prestataires ont travaillé sur le site. Les principales missions concernent la sécurité du parc et de ses bâtiments (86,27 ETP), le nettoyage et la maintenance du site (29,57 ETP) et l’assistance informatique et téléphonique (1,81 ETP). ACTIVITE ENTREPRISE ATALANTE 95 Sécurité et gardiennage du parc ALTAÏR SECURITE VENDOME Maintenance multi technique (courants forts et faibles, CVCD): remplace 2 lignes précédentes Groupement CLEMESSY/EIFFAGE THERMIE Maintenance des jeux d'enfants - forfait RECRE'ACTION Maintenance espaces verts (prairies, plantations, arrosage automatique, soins des végétaux): remplace 3 lignes précédentes Groupement EDEN VERT - CCA Parrot - SMDA Maintenance réseaux d'eau assainissement, protection incendie du Parc (hors bâti) EAU ET FORCE Nettoyage intérieur EUROP NET Nettoyage extérieur TEP Maintenance du matériel info et assistance utilisateurs forfait OSIATIS Maintenance des installations de téléphonie INEOCOM Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 101 II. LA REMUNERATION 1. Les rémunérations Cet état répartit les salaires bruts moyens des salariés au cours de l’année 20124. Le salaire mensuel brut équivalent temps plein se base uniquement sur le salaire de référence et n’intègre pas les différentes primes, notamment les primes d’ancienneté. A. REMUNERATIONS MOYENNES DES CDI PAR CATEGORIE Salaire mensuel de base (€) CADRE 5 MAITRISE EMPLOYE H F T H F T H F T total Temps complet 3 446 € 3 450 € 3 448 € 2 387 € 2 493 € 2 455 € 2 123 € 0€ 2 123 € 3 055 € Temps partiel 0€ 3 264 € 3 264 € 0€ 2 366 € 2 366 € 1 919 € 1 605 € 1 762 € 2 515 € Total 3 446 € 3 430 € 3 438 € 2 387 € 2 468 € 2 443 € 2 065 € 1 605 € 1 963 € 3 001 € B. SALAIRE MAXIMUM ET MINIMUM DES CDI PAR CATEGORIE 6 Salaire maximum (€) CADRE MAITRISE EMPLOYE Temps complet Temps partiel 6 608 € 3 545 € 2 907 € 2 752 € 2 214 € 2 080 € Salaire minimum (€) CADRE MAITRISE EMPLOYE Temps complet 2 451 € 2 964 € 1 824 € 2 080 € 2 065 € 1 543 € Temps partiel 4 Hors artistes, conférenciers à la prestation, dirigeants et agent comptable dont la nomination intervient par décret ou par arrêté et dont la rémunération est fixée par les tutelles. Les contrats aidés (contrats d’apprentissage, contrats de professionnalisation) sont également exclus. 6 Afin de préserver la confidentialité des salariés, les salaires maximum et minimum ne sont plus répartis entre hommes et femmes contrairement aux années précédentes. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 102 17 C. TAUX HORAIRE MOYEN DES CDD PAR CATEGORIE CADRE Taux horaire 2010 (€) Taux horaire 2011 (€) Taux horaire 2012 (€) MAITRISE EMPLOYE H F Total H F Total H F Total TOTAL GENERAL 28,01 27,32 27,63 17,22 17,11 17,2 14,65 13,9 14,48 18,38 28,7 27,5 28,1 17,3 17,3 17,3 15,1 13,8 14,8 18,6 27,2 26,1 26,6 18,1 18,3 18,1 15,8 14,7 15,6 18,7 D. EVOLUTIONS DES REMUNERATIONS DES CDI A TEMPS COMPLET rapport salaire maximum (cadre) / salaire minimum (employé) 2007 2008 2009 2010 2011 2012 3,25 3,43 3,32 3,32 3,29 3,20 Le rapport entre le salaire minimum (employé) et le salaire maximum (cadre) reste stable par rapport à 2011. rapport salaire moyen cadre / employé 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1,72 1,73 1,67 1,68 1,64 1,62 Le rapport entre le salaire moyen à temps complet des cadres et celui des employés reste stable par rapport à 2010. 2. Les mesures individuelles 2012 H CADRE MAITRISE EMPLOYE Total 24 5 1 30 F 21 14 0 35 Total 45 19 1 65 3. L’intéressement Un accord d’intéressement d’une durée de 3 ans a été signé le 30 juin 2011 avec toutes les organisations syndicales. A ce titre, un montant de 245 606 € a été distribué en mai 2012 à 344 salariés bénéficiaires au titre de l’exercice 2011. Intéressement 2011 versé en 2012 Montant brut maximal distribué (salarié présent à temps plein) Montant brut moyen par bénéficiaire Montant minimal distribué 1016 € 714 € 16 € Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 103 18 Table des matières LES CHIFFRES CLES ................................................................................ 2 I. L’EFFECTIF .......................................................................................... 3 1. Les effectifs ............................................................................................................. 3 a. Données chiffrées de l’année 2012 ............................................................................................. 3 b. Suivi des effectifs mois par mois ................................................................................................. 4 c. Évolution des effectifs généraux et des ETP ................................................................................. 5 d. Répartition homme/femme ........................................................................................................ 6 e. Age et ancienneté ...................................................................................................................... 7 f. Travailleurs handicapés .............................................................................................................10 2. Les embauches ...................................................................................................... 11 a. État des embauches en 2012 ....................................................................................................11 b. Évolution des embauches de 2007 a 2012 .................................................................................11 3. Les départs ............................................................................................................ 12 a. Départs des CDI .......................................................................................................................12 b. Nombre de fins de contrats de travail à durée déterminée ..........................................................12 4. L’absentéisme des CDI .......................................................................................... 13 a. Taux d’absentéisme ..................................................................................................................13 b. Répartition des types d’absences ...............................................................................................14 5. Accord d’entreprise relatif à l’emploi des seniors ................................................. 15 6. Le travail intérimaire et les entreprises prestataires ............................................ 16 a. Travail intérimaire.....................................................................................................................16 b. Entreprises prestataires ............................................................................................................16 II. LA REMUNERATION ......................................................................... 17 1. Les rémunérations ................................................................................................. 17 a. Rémunérations moyennes des CDI par catégorie ........................................................................17 b. Salaire maximum et minimum des CDI par catégorie ..................................................................17 c. Taux horaire moyen des CDD par catégorie ................................................................................18 d. Évolutions des rémunérations des CDI à temps complet .............................................................18 2. Les mesures individuelles 2012 ............................................................................. 18 3. L’intéressement ..................................................................................................... 18 III. LA FORMATION .............................................................................. 19 1. Le plan de formation de l’établissement ............................................................... 19 2. Les formations à l’initiative des salariés ............................................................... 19 a. Droit individuel à la formation (DIF) ...........................................................................................19 b. Congés individuels de formation (CIF) .......................................................................................20 c. Période de professionnalisation ..................................................................................................20 d. Bilan de compétences ...............................................................................................................20 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 104 III. LA FORMATION 1. Le plan de formation de l’établissement En 2012 le plan de formation s’organise autour des orientations suivantes : Cohésion managériale et transversalité : Construire une culture managériale forte au sein de l’établissement s’inscrit dans la durée et doit s’adapter tant à l’environnement de travail qu’aux projets de l’établissement et aux enjeux identifiés comme tels Intégrer le développement durable dans la pratique professionnelle : La construction de l’agenda 21 a été l’un des chantiers majeurs en 2012 Sécuriser les parcours professionnels : adaptation et évolution des compétences métier : Il s’agit toujours de valoriser les compétences du personnel, dans le cadre d’une sécurisation des parcours et d’un accompagnement des évolutions des compétences chacun La prévention des risques, la sécurité des salariés et des équipements : Au côté de l’acquisition et de la mise à jour des certifications, des habilitations et de la formation aux gestes de premier secours, des actions de prévention en lien avec la santé au travail ont été proposées Le plan de formation a fait l’objet d’une consultation au Comité d’Entreprise. En 2012 les 60 programmes de formation, tous dispositifs confondus, ont rassemblé 502 stagiaires. Orientations stagiaires Cohésion managériale et transversalité 43 Intégrer le développement durable dans la pratique professionnelle 79 Sécuriser les parcours professionnels : adaptation et évolution des compétences métier 260 Prévenir les risques : sécurité des salariés et des bâtiments 68 TOTAL (hors DIF) 450 Le coût de l’ensemble des actions pédagogiques de formation réalisées en 2012, tous dispositifs confondus, s’élève à 163 277 €. 2. Les formations à l’initiative des salariés A. DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION (DIF) Au cours de l’année, 52 stagiaires ont suivi une formation dans ce cadre pour une moyenne de 26 heures par stagiaire. Thèmes des formations Nombre de stagiaires Histoire de l’art - Communiquer avec les médias - Atelier papier Ecologie relationnelle - Informatique - Maitre d'ouvrage et maitrise d'œuvre environnement (cycle diplômant de 20 jours) 11 Langues étrangères et langue des signes française 41 TOTAL 52 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 19 105 L’établissement a cette année encore, co-financé la formation « langue des signes française » à hauteur de 30%. B. CONGES INDIVIDUELS DE FORMATION (CIF) En 2012, 3 dossiers de demande de financement de congé individuel de formation (CIF) ont été déposés. La commission paritaire de l’AFDAS a donné un seul accord de financement. C. PERIODE DE PROFESSIONNALISATION Deux salariés en contrat de professionnalisation sont en cours d’exécution en 2012 : un premier contrat qui s’est achevé au cours de l’année avec le CFPTS et un second qui a débuté dans le cadre d’un cycle de formation en alternance pour une durée de deux ans avec les 3iS. D. BILAN DE COMPETENCES Deux salariés en CDI ont suivi un bilan de compétences. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 106 LES CHIFFRES CLES Le bilan social de l’EPPGHV met en exergue les équilibres dégagés par la politique de ressources humaines de l’établissement et les axes de performance. 853, nombre de salariés ayant eu au moins un salaire dans l’année : 30 % de cadres 35% d’agents de maîtrise 30 % d’employés 5 % d’artistes Les équivalents temps plein moyens (ETP) : 195,2 salariés en CDI et 81 salariés en CDD, soit un total de 276,2 Avec 55% de femmes et 45% d’hommes, la parité est respectée, y compris au sein de l’équipe de direction La proportion des salariés de plus de 20 ans d’ancienneté est en augmentation constante depuis 2007 L’ancienneté moyenne est égale à 12,5 ans pour un âge moyen de 45 ans 13 travailleurs handicapés, tous en CDI Le taux de rotation reste faible : 5,4% Le taux d’emploi des seniors (56 ans et plus) est de 17% (objectif interne : 12%) Le taux d’absentéisme maladie reste relativement faible, 5,4% 60 programmes de formation ont été déployés et 2 séminaires programmés pour une fréquentation des actions de formation tous dispositifs confondus s’élevant à 502 stagiaires Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 107 I. L’EFFECTIF 1. Les effectifs Les effectifs sont répartis par type de contrat (CDI/CDD), par catégorie professionnelle (cadre/agent de maîtrise/employé/artiste) et par sexe. A. DONNEES CHIFFREES DE L’ANNEE 2012 Répartition par catégorie socioprofessionnelle et par sexe L’effectif équivalent temps plein moyen (ETP moyen) est le total des heures rémunérées de l’année divisé par 151,67 puis par 12. L’effectif Equivalent Temps Plein de décembre (ETP décembre) est le nombre d’heures de travail rémunérées au cours du mois divisé par 151,67. L’effectif au 31 décembre 2012 est le nombre de salariés sous contrat de travail avec l’établissement au dernier jour de l’année. L’effectif est comptabilisé à partir de la paie du mois de décembre : un salarié présent au 31 décembre mais rémunéré seulement en janvier ne fera pas partie de l’effectif. ETP moyen CADRE MAÎTRISE EMPLOYE ARTISTE Total H F Total H F Total H F Total H F Total CDI 62,38 55,36 117,75 22,74 46,54 69,28 6,60 1,58 8,17 0,00 0,00 0,00 195,20 CDD 6,89 8,16 15,05 23,80 14,97 38,78 18,87 7,49 26,35 0,54 0,26 0,80 80,98 Total 69,27 63,52 132,79 46,55 61,51 108,06 25,46 9,07 34,53 0,54 0,26 0,80 276,18 ETP décembre CDI 55,16 61,00 116,16 47,57 22,58 70,15 1,58 6,61 8,19 0 0 0 194,50 CDD 11,08 7,92 18,99 17,95 32,83 50,78 8,96 25,30 34,26 1,93 3,09 5,01 109,04 Total 66,24 68,92 135,15 65,52 55,41 120,93 10,54 31,90 42,45 1,93 3,09 5,01 303,54 Effectif au 31 décembre CDI 62 58 120 23 52 75 7 2 9 0 0 0 204 CDD 3 4 7 7 8 15 2 3 5 0 0 0 27 Total 65 62 127 30 60 90 9 5 14 0 0 0 231 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 108 B. SUIVI DES EFFECTIFS MOIS PAR MOIS Effectif équivalent temps plein En 2012, l’effectif équivalent temps plein moyen est de 195,20 pour les CDI et de 80,98 pour les CDD, soit un effectif total équivalent temps plein moyen de 276,18. TYPE CONTRAT CATEGORIE Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Déc ETP moyen CADRE 119,15 118,4 118,81 118,81 119,8 119,4 117,73 116,7 115,15 116,7 116,16 116,16 117,75 CDI MAITRISE 70,44 70,48 70,47 70,47 69,2 67,91 69,00 68,27 67,97 68,3 68,7 70,15 69,28 EMPLOYE 8,12 8,12 8,12 8,19 8,21 8,21 8,36 8,14 8,14 8,14 8,14 8,19 8,17 197,71 197 197,41 197,48 197,2 195,5 195,10 193,1 191,27 193,2 193,01 194,5 195,2 15,05 Total CDI CDD CADRE 8,82 12,37 16,61 20,04 16,91 18,68 12,48 14,05 15,11 13,29 13,21 18,99 MAITRISE 23,69 25,43 41,88 43,43 44,39 53,22 38,42 23,85 48,83 34,87 36,53 50,78 38,78 EMPLOYE 11,76 13,04 27,45 30,08 29,09 40,57 27,47 25,48 35,20 22,56 19,31 34,26 26,35 ARTISTE 0 0,24 0,63 1,71 0,08 0,26 0,40 0,87 0 0,24 0,16 5,01 0,8 Total CDD 44,26 51,08 86,57 95,25 90,46 112,7 78,76 64,25 99,13 70,96 69,21 109,04 80,98 Total général 241,97 248,1 283,98 292,74 287,7 308,3 273,86 257,3 290,40 264,1 262,21 303,54 276,18 Evolution mensuelle des effectifs équivalent temps plein L’ETP CDI reste relativement stable d’un mois à l’autre: 250 200 150 100 50 0 CDD CDI 4 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 109 Effectif présent au dernier jour du mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc CDI 206 205 204 204 205 205 203 202 201 204 204 204 CDD 26 28 49 31 41 47 22 25 25 33 31 27 Total 232 233 253 235 246 252 225 227 226 237 235 231 C. ÉVOLUTION DES EFFECTIFS GENERAUX ET DES ETP Evolution des ETP moyens par type de contrat Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 110 Evolution des ETP moyens par catégorie professionnelle (hors artistes) D. REPARTITION HOMME/FEMME Répartition homme/femme des CDI au 31 décembre 2012 La répartition homme / femme reste stable : 55% de femmes et 45% d’hommes. Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 111 E. AGE ET ANCIENNETE Les effectifs par âge Cet état répartit l’ensemble des salariés présents au 31 décembre 2012 par tranche d’âge. CDI Moins de 25 ans F Total H F Total Cadre 0 0 0 0 1 1 1 Employé 0 0 0 0 2 2 2 Maîtrise 0 0 0 0 0 0 0 0 3 3 3 6 5 11 1 3 4 15 Employé 0 0 2 2 Maîtrise 4 10 14 3 6 9 23 15 25 6 9 15 40 Cadre 19 27 46 2 2 48 Employé 3 0 3 0 1 4 Maîtrise 1 9 16 25 3 1 4 29 31 43 74 5 2 7 81 Cadre 22 16 38 0 0 0 38 Employé 2 1 3 0 0 0 3 Maîtrise 8 18 26 1 0 1 27 Total De 56 ans et plus 2 10 Total De 36 à 45 ans De 46 à 55 ans 0 Cadre Total De 25 à 35 ans De 36 à 45 ans Total H Total Moins de 25 ans De 25 à 35 ans CDD 32 35 67 1 0 1 68 Cadre 15 10 25 0 0 0 25 Employé 2 1 3 0 0 0 3 Maîtrise 2 8 10 0 1 1 11 Total 19 19 38 0 1 1 39 Total général 92 112 204 12 15 27 231 Evolution des effectifs CDI par tranche d’âge de 2008 à 2012 2008 2009 2010 2011 2012 % 2012 Moins de 25 1 2 0 0 0 0% de 25 à 35 34 33 31 29 25 12,3% de 36 à 45 84 78 73 75 74 36,3% de 46 à 55 55 62 69 68 67 32,8% de 56 ans et plus 33 27 31 33 38 18,6% Total 207 202 204 205 204 100% La part des salariés permanents de 46 ans et plus augmente progressivement depuis 2008 (43% en 2007, 52% en 2012). Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 112 Evolution des effectifs CDI par tranche d’âge de 2008 à 2012 Evolution de l’âge moyen de 2008 à 2012 2008 2009 2010 2011 2012 CDI 45,2 45 45,8 46,1 46,6 CDD 35,4 35,2 34,5 35,5 33,4 Total 43,8 44 44,2 44,9 45 L’âge moyen des salariés en CDI augmente de manière continue depuis 2008. Pyramide des âges des CDI présents au 31 décembre 2012 Agenda 21 du Parc de la Villette / Annexes 113 8 établissement public du parc et de la grande halle de la villette 211, avenue Jean-Jaurès 75935 Paris cedex 19 Tél : 01 40 03 75 00 Fax : 01 40 03 74 18 villette.com L’Agenda 21 du Parc de la Villette et ses annexes sont consultables à tout moment sur les sites intranet et internet de l’établissement