Dossier de presse - Théâtre de l`aquarium

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LE MARDI OÙ MORTY EST MORT
de Rasmus Lindberg /////////////////////////////////
mise en scène François Rancillac ////////////////
Photo installation et design
PASCAL COLRAT assisté de Mélina Faget et Émile Omnes
25 mars > 13 avr. 2014
Tél. 0 1 4 3 7 4 9 9 6 1
t h e a t re d e l a q u a r i u m . co m
PRESSE : CATHERINE GUIZARD ///////////////////////
01 48 40 97 88 & 06 60 43 21 13
Générale de PRESSE
[email protected]
MARDI 25 MARS à 20h30
Le mardI où Morty est mort
25 mars> 13 avril 2014
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
création en France
durée 1h
de Rasmus Lindberg
traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy et Karin Serres (Ed. Espace 34)
mise en scène François Rancillac
avecavec les acteursfracas, comédiens permanents du Fracas – CDN de Montluçon
Julien Bonnet >Johan, le Pasteur, Morty
Maxime Dubreuil > Sonny
Thomas Gornet > Herbert
Laëtitia Le Mesle > Amanda
Valérie Vivier > Edith
scénographie et costumes Steen Halbro, lumière Rosemonde Arrambourg, son Michel Maurer, effets vidéo
Antoine Le Cointe
photographe du spectacle Jean-Louis Fernandez
production > Le Fracas-CDN de Montluçon-région Auvergne, le Théâtre de l’Aquarium
Un mardi, un chien fugueur et une série d’incidents vont totalement chambouler le quotidien
de papy Johan et mamy Edith, d’un Pasteur au bord de la crise de nerf incapable d’aider son
fils Sonny à la gâchette facile, de l’indécis Herbert face à l’amoureuse explosive Amanda… Du
théâtre écrit comme de la BD, maniant le rire et l’absurde pour saisir au plus près le désarroi
d’hommes et de femmes face au changement. Un théâtre excitant au possible, à jouer à toute
vitesse, un théâtre insolent et jubilatoire d’un jeune auteur suédois à découvrir absolument !
TARIFS
DU
SPECTACLE
22€ plein tarif / 15€ plus de 65 ans, collectivités et associations
12€ étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents et adhérents
Ticket-Théâtre(s) / 10€ scolaires
VENEZ À 2, PAYEZ 30€ > soit 15€ par personne
RÉSERVATIONS par téléphone au 01 43 74 99 61
> mardi - jeudi 14h - 19h / vendredi 14h - 18h
et pendant les représentations : du mardi au samedi de 14h à 19h
ACCÈS > NAVETTE CARTOUCHERIE AU M° CHÂTEAU DE VINCENNES (LIGNE 1)
gratuite, elle circule régulièrement entre l’arrêt Château de Vincennes (Sortie n°6 du
métro) et la Cartoucherie 1h avant et après le spectacle
Théâtre de l’Aquarium
La Cartoucherie
route du champ de manœuvre
75012 Paris / 01 43 74 72 74
> www.theatredelaquarium.com
> découvrez les coulisses du Théâtre :
http://theatredelaquarium.tumblr.com
> Facebook, Twitter
CHERCHER LE BONHEUR EN SE FUYANT SOI-MÊME...
un maelström de folie pas douce et d’humour fort noir !
Un soir au coin du feu, papy Johan pique du nez dans son café et
clamse illico ! Pour comble d’infortune, sa veuve Édith se découvre
un cancer foudroyant : plus de passé, plus d’avenir… Quid de son
présent ? Sa petite-fille Amanda l’écoute à peine, qui vient de
rencontrer le bel Herbert alors qu’elle voulait justement larguer
son petit ami, lequel Sonny a autant d’ambition qu’un lémurien au
chômage, malgré les encouragements paternels à se rêver une autre
vie loin de ce trou perdu, même si ledit père (qui est aussi pasteur)
est lui-même au bord de l’implosion et se retient pour ne pas (se)
défroquer, bien incapable en tout cas d’aider son propre fils, lequel,
fou de rage, décide de dézinguer au fusil celui qui lui aurait volé sa
fiancée, c’est-à-dire (vous suivez ?!) Herbert, lequel n’est tombé sur
Amanda qu’en courant après son chien Morty, lequel s’était échappé
en pleine rue, lassé des sautes dépressives de son maître, lequel a
tendance à dire « non » quand il pense « oui » et à regretter aussitôt
l’un et l’autre, surtout quand il s’agit de déguerpir d’ici avec cette
hystérique d’Amanda qui lui a sauté dessus comme une bombe H sur
un village gaulois, pardon, viking, puisque toute l’histoire se passe au
fin fond de la Suède, mais bon, les fins fonds, y en a partout, n’est-ce
pas ?
Bref, toute cette pagaille, c’est de la faute à Morty, et il le paiera
cher, le pauvre clebs ! - tandis qu’Édith s’enverra littéralement dans
les airs, et que le public aura couru après tous ces pauvres hères qui
cherchent leur bonheur en se fuyant eux-mêmes, dans un maelström
de folie pas douce et d’humour fort noir, où l’espace/temps déraille,
les corps se catapultent et les cœurs explosent, à l’image de notre
humaine trop humaine humanité.
François Rancillac
POUR LE PLUS GRAND PLAISIR DE METTRE EN SCÈNE UN JEUNE AUTEUR
pour le plaisir de jouer un théâtre insolent et désespéré, qui donne du courage à vivre et à créer !
Tout part d’un coup de fil de Johanny Bert, directeur du Fracas, peu avant Noël en 2012 qui me proposait
d’imaginer un spectacle avec les cinq comédiens associés à son théâtre. Et ce fut un vrai cadeau.
Avec la satisfaction (certes un brin narcissique) d’être soudain sollicité, avec l’envie d’apporter ma petite
pierre à ce nouveau projet dans ce Centre Dramatique déjà si riche en belles histoires de théâtre.
Avec le plaisir aussi de retrouver quelques comédiens passés comme moi par la Comédie de Saint-Étienne et
de découvrir les autres…
À mon habitude, après moult détours, mon idée de départ fut la bonne : Le Mardi où Morty est mort de Rasmus
Lindberg (formidablement traduit du suédois par Marianne Ségol et Karin Serres !) collait parfaitement à la
distribution « imposée » et à ce que j’aime au théâtre : une langue-monde, une écriture qui rende compte
dans le détail comme dans sa forme générale d’un regard singulier sur nous autres, les humains…
Soit une petite ville de province (de Suède ou d’ailleurs, qu’importe !), où les jours succèdent aux jours et où
l’on ne peut que croupir ou rêver de s’enfuir à la première occasion : comme si la vie serait forcément plus
intense, plus romanesque « là-bas », au « centre ». Encore faut-il avoir le courage de partir… et ne pas être
trop décentré soi-même… Ce mardi-là (puisque tout se cristallise sur une seule journée) un chien fugueur
(Morty) et une série d’incidents vont mettre en branle Édith, Amanda, Herbert, Sonny et le pasteur, tous
englués jusqu’à la gorge dans leur médiocrité, leurs renoncements ou leur découragement. Et alors la vie
reprend les rênes et les fait valdinguer cul pardessus tête hors de leurs ornières, de leurs oeillères. Et alors
explosent les cœurs rétrécis, les désirs refoulés, les âmes compressées. Alors le temps perd les pédales,
les situations s’emboîtent comme des poupées gigognes, l’espace sort de ses gonds et les personnages
s’entrechoquent comme des marionnettes d’un Guignol affolé.
Rasmus Lindberg (qui a à peine trente ans et fait montre déjà d’une étonnante maîtrise de plume !) a le chic
d’écrire du théâtre comme de la BD, maniant le rire et l’absurde pour saisir au plus près l’angoisse et le
désarroi de ces hommes et femmes perdus au bout du monde, au bord d’eux-mêmes. C’est un théâtre excitant
au possible, à jouer à toute vitesse (mais avec une précision diabolique), un théâtre insolent et désespéré, qui
donne du courage à vivre et à créer.
François Rancillac
> Le spectacle à été créé au Fracas en mars 2013.
Rasmus LinDberg, verbatim
- J’ai commencé à écrire à 19 ans, mais, rattrapé
- C’est vrai, mes personnages s’autodétruisent
par l’énorme solitude que ce métier implique, j’ai
souvent et détruisent aussi les autres par désespoir
intégré l’école nationale supérieure des arts du
- ou peut-être par trop d’enthousiasme ? Je crois
spectacle en section mise en scène. Je combine
que nous sommes tous le produit des autres. Les
maintenant mon écriture avec les répétitions des
forces auxquelles nous sommes exposés sont
pièces que je monte. Depuis Bergman, il y a en
infiniment supérieures à celles que nous pouvons
Suède une forte tradition d’auteur-metteur en
nous-mêmes produire. J’ai une influence sur ma
scène.
propre vie, mais une immolation en Tunisie met
quand même le feu à toute l’Afrique du Nord.
- J’écris sur ce que je ne comprends pas, mais
d’une manière que je comprends et que j’espère
- Notre représentation de l’avenir influence
compréhensible pour les autres. Par exemple sur
aussi le présent, ce qui a pour résultat que nous
l’espace et le temps. Existe-t-il seulement quelque
réécrivons sans cesse notre passé. Comment
chose en dehors de l’espace et du temps ?
s’imaginait-on vieux, quand nous étions petits ?
Comment s’imaginera-t-on jeune, quand on sera
- Le spectateur de théâtre est un «participant
vieux ?
actif» de la représentation qu’il modifie par son
regard. Une simple hache posée sur une table peut
Extraits d’un entretien avec
Marianne Ségol-Samoy
pour la revue « Le Piccolo »
symboliser un viol. Il sait aussi que les comédiens
sont là à la fois en tant que personne privée et
personnage. L’acceptation de cette double fiction
fait qu’on peut introduire encore d’autres niveaux
de fiction. Plusieurs temps et plusieurs espaces
peuvent ainsi coexister. Dans un film, si James
Bond tire une balle, la suite logique veut que
le «méchant» soit touché. Au théâtre, on peut
fonctionner autrement, par associations, et se
retrouver très facilement en Chine, il y a 5000 ans,
au moment de l’invention de la poudre.
- Je lis beaucoup de bandes dessinées, l’art même
de la densification. Quelle quantité d’informations
peut-on
introduire
dans
chaque
centimètre
carré ? Mon rêve serait que chacune de mes
répliques se suffise à elle-même et puisse se lire
indépendamment des autres.
Rasmus Lindberg © DR
François rancillac, metteur en scène
Comédien et metteur en scène, François Rancillac fonde en
privée de Rémi de Vos (2004), Jean Dasté, et après ? (2005),
1983, avec Danielle Chinsky, le Théâtre du Binôme.
Les Sept contre Thèbes d’Eschyle (2005), Biedermann et les
Il met en scène Britannicus de Jean Racine (1985), Les
Machines à sons du professeur Ferdinand Splatch (1986 spectacle musical pour enfants de Serge de Laubier et Francis
Faber), Le Fils de Christian Rullier (1987 – Prix du Printemps
du théâtre à Paris), Le Nouveau Menoza de J.M.R. Lenz (1988),
Puce-Muse I et II (1988-89 - concerts spectacles de Serge de
Laubier et Rémi Dury), Polyeucte de Pierre Corneille (1990),
incendiaires de Max Frisch (2005), Cinq clés de Jean-Paul
Wenzel (2006), Papillons de nuit de Michel Marc Bouchard
(2007), Music Hall et Retour à la citadelle (recréation – 2008)
de Jean-Luc Lagarce, Zoom de Gilles Granouillet (2009 - dans
le cadre des « Odyssées » en Yvelines du CDN de Sartrouville),
Nous, les héros de Jean- Luc Lagarce (2009 - en russe, à
Ekaterinbourg).
Retour à la Citadelle de Jean-Luc Lagarce (1990), Ondine de
En mars 2009, François Rancillac est nommé à la direction
Jean Giraudoux (1991), Les Prétendants de Jean-Luc Lagarce
du Théâtre de l’Aquarium. Il ouvre la saison 2009-2010 avec
(1992), Amphitryon de Molière et La Nuit au cirque d’Olivier Py
Zoom de Gilles Granouillet. Il y met en scène Le bout de la
(1992), L’Aiglon d’Edmond Rostand (1994), Saganash de Jean-
route de Jean Giono (janvier 2010), Giono sur la route d’après
François Caron (1995), Les Sargasses de Babylone (1996,
les Entretiens de J. Giono avec J. Amrouche (2010), Le roi
concert spectacle de Serge de Laubier et Rémi Dury), George
s’amuse (d’abord créé en juin 2010 au Château de Grignan), De
Dandin de Molière (1997), Goethe Wilhelm Meister de Jean-
gré de forces d’après le «Discours de la servitude volontaire»
Pol Fargeau (1997), Le Suicidé de Nicolaï Erdman (1998),
d’Étienne de La Boétie (2010), Détours d’après « Suite
Bastien, Bastienne… suite et fin (1998 - opéra imaginaire
vénitienne » de Sophie Calle (2011), Le tombeau de Molière
d’après W.A. Mozart avec l’Ensemble Pascale Jeandroz),
de Jean-Claude Berutti et les musiques de Marc-Antoine
Cherchez la faute ! d’après Marie Balmary (2000), Le Pays
Charpentier pour « Le malade imaginaire » de Molière (2012),
lointain de Jean-Luc Lagarce (2001), La Belle porte le voile
Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres
(2002 - oratorio électroacoustique de Serge de Laubier avec
d’Elizabeth Mazev (2012), Nager/cueillir de Gilles Granouillet
livret de Dany-Robert Dufour), La Folle de Chaillot de Jean
(2012 – pour les Théâtrales/Charles Dullin).
Giraudoux (2002) et Athalia (2003 - oratorio de G.F. Haendel
sous la direction de Paul Mc Creesh au Festival d’Ambronay).
Le Théâtre du Binôme a été en résidence au Théâtre de Rungis
(de 1992 à 1994), à la Scène nationale de Barle- Duc (de 1996
à 1999), et au Théâtre du Campagnol – CDN, en 2001 et 2002.
De 1991 à 1994, François Rancillac a été directeur artistique
du Théâtre du Peuple de Bussang (il en est actuellement
président).
De janvier 2002 à mars 2009, François Rancillac dirige, avec
Jean-Claude Berutti, La Comédie de Saint-Étienne, Centre
Dramatique National.
Dans ce cadre, il met en scène Kroum, l’ectoplasme de
Hanokh Levin (2003), Modeste proposition concernant les
enfants des classes pauvres d’après Jonathan Swift (2003),
Une jure, l’autre pas d’après Marc-Alain Ouaknin (2003 - dans
le cadre des « Dix paroles » de Richard Dubelski), Chambres
à part, co-mise en scène avec Thierry Thieû Niang (2004 - soli
de danseurs et d’acteurs en chambres d’hôtel), Projection
En 2012-2013, il a mis en scène Ma mère qui chantait sur un
phare de Gilles Granouillet, au Théâtre de l’Aquarium. À New
Delhi Orfeo par-delà le Gange d’après l’opéra de Monteverdi,
direction Françoise Lasserre (Akadêmia), présenté à la Cité
de musique à Paris, Le Mardi où Morty est mort de Rasmus
Lindberg au Fracas-CDN de Montluçon-région Auvergne.
Pour la sasion 2014/15, il prépare actuellement sa prochaine
création La Place royale ou l’Amoureux extravagant, une
comédie de Pierre Corneille.
RASMUS LINDBERG, auteur dramatique suédois
AMANDA (à Édith, sa grand-mère) :
La première fois que je l’ai vu, tous les atomes
de mon corps se sont transformés en petits
pistolets qui « freeze motherfucker ! ». Et moi je
« Ooh ».
HERBERT : Vous n’auriez pas vu un chien
passer en courant ? Assez moche en fait mais
c’est la plus belle chose que j’aie.
AMANDA : Ooh…
HERBERT : À l’instant. Il répond au nom de
Morty, il a quatre ans et…
AMANDA : Ooh…
HERBERT : Il s’est passé quelque chose ?
AMANDA : Quoi ? Oh, non, rien, rien du tout. Oui
bien sûr, il est… Mais après ! Tous les pistolets
« Motherfucker ! We said freeze ! » et après
« pan pan pan ! » ils ont fait exploser mon
cerveau en mille morceaux ! Quoi un chien ?!
Pourquoi vous me parlez de ça? C’est pas de ça
que je vous parle, moi ! Enfin je veux dire, c’est
pas que je m’en fous de vous je m’en fous pas.
Enfin je veux dire, on se connaît pas mais vous
êtes plutôt beau. ENFIN JE VEUX DIRE, ha ha
c’est pas comme si vous étiez horrible et que
vous méritiez pas de vivre. Enfin je veux dire,
ÉVIDEMMENT QUE VOUS LE MÉRITEZ ! Tout le
monde le mérite. Enfin je veux dire, vous êtes
super beau, j’aimerais vachement faire l’amour
avec vous. NON ! MERDE ! MERDE ! MERDE !
HERBERT : Pardon, vous voulez dire….
AMANDA : (…) AARGH ! (Elle part en courant)
ÉDITH : Et ensuite vous êtes sortis ensemble ?
AMANDA : Oui, un peu après. On s’aime
vraiment beaucoup.
Le mardi où Morty est mort,
extrait scène 12
Né en 1980 à Luleå (au nord de la Suède), Rasmus Lindberg entre en 2004 à l’École
Supérieure des Arts du Spectacle à Stockholm (Dramatiska Institutet) pour se former en
tant que metteur en scène. Parallèlement à ses mises en scène, il écrit plusieurs pièces
de théâtre : Ljusets hastighet (Plus vite que la lumière) mise en scène de Olle Törnqvist
en 2005, I.D. mise en scène de Olle Törnqvist en 2006, Dan Då Dan Dog (Le Mardi où Morty
est mort) mise en scène de Olle Törnqvist en 2006 (sélection de la Biennale de théâtre en
Suède 2007), Svåraste är det med dom värdelösa mise en scène par l’auteur en 2006 et
2007 (sélectionnée pour la Biennale de théâtre en Suède 2009), Förödelsedagsbarnet mise
en scène de Olle Törnqvist en 2009). Depuis 2008, il est auteur et metteur en scène associé
du Norrbottensteater à Luleå. Exploits Mortels vient d’être traduit par Marianne Ségol et
sera lu dans les lieux publics et chez les particuliers à l’occasion de la présentation du
spectacle Le Mardi où Morty est mort mis en scène au Théâtre de l’Aquarium.
Rasmus Lindberg écrit aussi bien pour les adultes que pour le jeune public. Il est aujourd’hui
considéré comme un des jeunes auteurs suédois montants et s’inscrit dans une nouvelle
génération d’auteurs à l’écriture très travaillée. Le Mardi où Morty est mort a été traduit
en français, anglais, allemand, croate et russe.
les AGITés du plateau
Constituant l’équipe permanente du Fracas – CDN de Montluçon, les cinq “Acteursfracas“ sont depuis deux ans
de toutes les créations-maison mises en scène par Johanny Bert, directeur depuis 2012 du Centre dramatique, ou
par ses artistes invités. Ils jouent autant au Fracas même qu’en tournée nationale et internationale, ainsi qu’en
décentralisation (en appartements, en milieu scolaire, associatif,...), dans toute la région Auvergne.
Julien Bonnet
Julien Bonnet s’est formé aux ateliers de La
Comédie de Saint-Étienne, au DEUST théâtre
d’Aix-en-Provence (sous la direction de D.
Bré) et à l’Académie Théâtrale du Théâtre de
l’Union, CDN de Limoges en 1999-2001. Dès
1998, il participe à diverses créations avec la
Compagnie Les Tempestant et les metteurs
en scène Frank Dimeck, Paul Golub, Karine
Geslin, Benjamin Bodi, Nadège Taravellier.
Sous la direction de Gilbert Rault, il joue
Histoire de l’oie de Michel-Marc Bouchard,
Les Aventures d’Auren le petit serial killer de
Joseph Danan, Ma famille de Carlo Liscano
et avec Cécile Fraisse, il interprète À tous
ceux qui de Noëlle Renaude, Le Voyage de
Jason de David Léon. Guillaume Cantillon (Le
cabinet de curiosité) le met en scène dans
Dandin requiem d’après Molière en 2010 et
Noces de sang de Garcia Lorca en 2014-2015.
Depuis 2001, il fait partie de la compagnie
du Dagor. Il est mis en scène par Thomas
Gornet dans Zilou parle de Patrick Lerch,
Des paillettes sur ma robe d’après Lagarce
et De toute(s) pièce(s) d’après Feydeau.
Il conçoit et met en scène Le Nez dans la
serrure en 2012. Depuis 2003, il fait partie de
la compagnie du Zieu (Nathalie Garraud et
Olivier Saccomano), avec qui il travaille sur
des textes d’Eschyle et Sophocle (Ismène),
mais aussi Howard Barker (Les Européens,
Ursule), Aimé Césaire (Dans le dos des villes
surprises), Félix Jousserand (Victoria) et
Olivier Saccomano (Notre jeunesse).
Il rencontre J. Bert lors d’un laboratoire de
recherche autour de formes marionnettiques.
Il travaille sous sa direction pour la première
fois dans L’Émission de Sabine Revillet. Il
joue dans Le Goret de Patrick McCabe créé
au Fracas par J. Bert en octobre 2012.
Maxime Dubreuil
À sa sortie de l’École la Comédie de SaintÉtienne, il joue sous la direction de François
Rancillac le rôle-titre de la pièce Kroum
l’ectoplasme de Hanoch Levin pour la première
création en France de ce texte. C’est en 1999
qu’il rencontre Johanny Bert dans le cadre
des ateliers de la Comédie de Saint-Étienne.
Il est un compagnon de route de longue date
du Théâtre de Romette : d’abord assistant sur
Les Pieds dans les nuages, puis interprète
dans Scènes de chasse en Bavière, Histoires
Post-It, Ceux d’en Face, Krafff et L’Opéra du
Dragon de Heiner Müller. Parallèlement il
travaille au sein d’autres compagnies : le
collectif d’Appellation d’Origine Incontrôlée,
compagnie créée par des anciens élèves de
l’École de Saint-Étienne dans L’Avantage avec
les animaux c’est qu’ils t’aiment sans poser
de questions de Rodrigo Garcia mis en scène
par Yann Métivier, le Théâtre de l’Ephémère
au Mans dans Onze débardeurs de Edward
Bond mise en scène de Didier Lastère en
2008, le Théâtre La Querelle, le rôle d’Auren
dans Les aventures d’Auren, le petit serial
killer de Joseph Danan, mise en scène de
Marijke Bedleem.
Thomas Gornet
Thomas Gornet crée la Compagnie du Dagor
en 2001 avec laquelle il met notamment
en scène Zilou parle de Patrick Lerch, Des
paillettes sur ma robe d’après Music-Hall et
Hollywood de Jean-Luc Lagarce, De toute(s)
pièce(s) d’après l’œuvre de Georges Feydeau
et interprète Tout contre Léo d’après le roman
de Christophe Honoré mis en scène par Marie
Blondel.
Il travaille également avec d’autres équipes et
sous la direction d’autres metteurs en scène,
Paul Golub, Silviu Purcarete, Émilie Valantin,
Bertrand Bossard, Alban Coulaud, Philippe
Labonne, Jorge Lavelli, Didier Bezace. Il a
été assistant à la mise en scène auprès de
Stéphanie Chévara et Bertrand Bossard.
Il rencontre Johanny Bert à l’occasion d’un
laboratoire/rencontre avec des acteurs. Il
est interprète dans sa mise en scène pour le
centre dramatique de Vire du texte de Marion
Aubert Les Orphelines puis assistant à la
mise en scène sur le spectacle Phi Phi, opéra
comique de Willemetz et Christiné pour la Cie
les brigands.
Il est également auteur pour la jeunesse
et a publié plusieurs romans : à L’École des
Loisirs, dans la collection Medium, Qui suisje ? (2006) et dans la collection Neuf, Je n’ai
plus dix ans (2008) et L’amour me fuit (2010).
Aux Éditions du Rouergue, dans la collection
Zig-Zag : Mercredi c’est sport (2011) et À bas
les Bisous ! (2012). Parus en 2013 : Je porte la
culotte (avec Le Jour du slip d’Anne Percin),
dans la collection Boomerang, et Sept jours à
l’envers, dans la collection DoAdo.
Laëtitia Le Mesle
Laëtitia Le Mesle s’est formée aux
conservatoires de région puis à l’École de la
Comédie de Saint-Étienne (1999-2002). À sa
sortie, elle sera comédienne permanente du
CDN de Saint-Étienne sous la direction de
F. Rancillac et J.-C. Berutti, pendant un an.
En 2003, elle fonde avec ses camarades de
promotion le collectif le Théâtre la Querelle
au sein duquel elle participe à de nombreuses
créations. Elle travaille parallèlement avec
d’autres metteurs en scène, M. Di Fonzo
Bo, P. Maillet, S. Tranvouez, C. Baugue, J.Y. Lazennec, J.-C. Berutti, C. Schiaretti, L.
Brethome, V. Roumagnac, F. Parra, P.-É.
Heymann, Émilie Le Roux. Elle chante dans
les mises en scène de B. Bompas et P. Maillet.
Avec le Théâtre de Romette et Johanny
Bert, elle joue dans Ceux d’Ailleurs et Phi
Phi, un opéra comique de A.Willemetz et H.
Christiné. Elle intervient dans des collèges
et des lycées de la région Rhône-Alpes ainsi
que pour le Théâtre de Romette et travaille
avec l’association « citoyenneté-jeunesse »
en Seine-saint-Denis. Cette saison, elle est
La Fille dans Music-Hall de J.-L. Lagarce,
spectacle mis en scène par J. Bert pour
l’itinérance, créé en novembre 2012. Elle est
avec Valérie Vivier l’une des deux interprètes
de L’Émission de S. Revillet, spectacle créé
par J. Bert et joué en appartement.
Valérie Vivier
Valérie Vivier se forme aux ateliers théâtre
des Fédérés, CDN de Montluçon, avec
notamment D.-G. Gabily, D. Guihard, F.
Fisbach, O. Perrier, J.-P. Wenzel où elle
travaille quatre ans aux relations publiques.
Olivier Perrier l’engage comme comédienne
dans Près du sol d’après Émile Guillaumin
puis comme assistante dans Les Farces du
moyen âge. Elle travaille avec les compagnies
Natifs d’Août de Gaël Guillet, le Théâtre
Archimage de Guy Jutard et pendant une
dizaine d’années avec le Théâtre Parenthèse
où elle joue sous la direction de Jean-Michel
Coulon dans de nombreuses créations
d’auteurs contemporains, Daniel Lemahieu,
Arlette Namiand, Perrine Griselin. Elle y
met aussi en place des cycles de lecturesspectacles et travaille longtemps avec les
détenus de la Centrale d’Yzeure. En 2007,
elle passe commande à Vincent Fouquet
d’un monologue Rentrons les enfants, vous
allez attraper froid, vous jouerez demain,
mis en scène par Nathalie Vannereau. Avec
le Théâtre de Romette, elle joue dans Ceux
d’Ailleurs créé par Johanny Bert et Je suis
armée d’une incroyable patience d’Émilie
Beauvais mise en scène de Julien Geskoff.
En 2009, elle monte sa compagnie, Les
Allogènes, qui produit Quand vient l’Étranger
et Phèdre, un combat inconnu du poète Yannis
Ritsos. Dans les spectacles mis en scène
par Johanny Bert avec les acteurs Fracas,
elle a été assistante dans Music-Hall de J.L.
Lagarce, elle joue dans L’Émission de Sabine
Revillet, forme créée pour l’appartement.
Elle joue également dans Anna et Martha
de Dea Loher mis en scène par Robert
Cantarella et créé au Fracas en janvier 2014.
AUTOUR DU SPECTACLE
LECTURE THÉÂTRALE ITINÉRANTE
disponible sur demande
Exploits Mortels
de Rasmus Lindberg, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
lu par Delphine Pressiat et Isabelle Girard (de l’atelier de théâtre amateur de l’Aquarium)
dirigées par François Rancillac :
C’est l’anniversaire de Maman et tout la famille est réunie pour fêter l’événement au restaurant. Oui, sauf que
Joséphine «pète les plombs», que Maman s’enferme dans les toilettes et que Johnny se fait larguer... Ah oui,
et l’un d’eux finit par se faire écraser ! Bref, un jour on ne peut plus normal dans le monde déjanté de Rasmus
Lindberg...
Gratuit en échange de votre venue au théâtre. Sans contrainte technique, elle peut être accueillie dans les lieux
publics et chez les particuliers (15 personnes minimum).
EN BORD DE SCÈNE
> 2 rencontres
autour du spectacle avec l’équipe artistique
et des invités
◊ mardi 25 mars
à l’issue de la représentation
avec Rasmus Lindberg,
les traductrices Marianne Ségol-Samoy et Karine Serres,
François Rancillac et les comédiens du spectacle.
◊ vendredi 28 mars
à l’issue de la représentation
avec François Rancillac et les comédiens du spectacle.
L’ATELIER DU WEEK-END
> sam. 5 avril de 11h à 18h et dim. 6 avril de 10h à 15h
François Rancillac propose autour de chaque spectacle de la saison un atelier de pratique théâtrale pour
aborder les questions passionnantes du jeu, de la mise en scène, de la scénographie du spectacle en
cours. Novices ou amateur(e)s de théâtre sont conviés à monter sur le plateau de l’Aquarium pour se
mettre dans la peau d’un comédien le temps d’un week-end.
Sur le spectacle Vaterland, le pays du père, l’axe d’initiation portera sur :
« Délire orchestré ! (le burlesque) » :
Jouez des personnages et des scènes déjantés, avec toute la précision exigée par le théâtre burlesque.
45€ l’atelier + le billet du spectacle les 5 et 6 avril
L’ATELIER D’ÉCRITURE
> sam. 5 avril de 14h à 17h
OÙ JE VAIS ?
> Atelier d’écriture amateur dirigé par Sophie David au Centre Maurice Ravel (6 av. M. Ravel - Paris 12e)
Un atelier pour s’amuser à raconter les grands choix qui fondent notre existence à travers des textes
décalés ou burlesques.
15€ l’atelier + le billet du spectacle au tarif réduit
L’AQUARIUM FAIT SON CINÉMA
> au Ciné Vincennes (30 av. de Paris), lundi 7 avril à 20h30
projection de la comédie dramatique suédoise
Sourires d’une nuit d’été
réalisé par Ingmar Bergman 1956
(projeté en version numérique restaurée)
en écho au spectacle
Le mardi où Morty est mort
> Discussion à l’issue du film
avec François Rancillac
Séduisant quadragénaire, Frederik Egerman a
épousé en secondes noces Anne, qui a l’âge de
son fils Henrik. Épouse insatisfaite, Anne a pour
confidente et complice Petra, la soubrette, dont
les charmes ne laissent pas Henrik indifférent.
Frederik retrouve son ancienne maîtresse, la
comédienne Désirée Armfeldt. Celle-ci décide
de le reconquérir. Avec la complicité de sa vieille
mère amorale, Désirée organise un grand souper aphrodisiaque. Au cours d’une folle nuit, les
couples se font et se défont…
Tarifs réduits pour les spectateurs respectifs dans l’un et l’autre lieu.
direction
François Rancillac
SAISON 2013/14 > (EN)QUÊTE
theatredelaquarium.com
Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création
Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France / licences 1033612-1033613-1033614
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