IDO E NT T 74 OCTObRE 2015 - N° L’hôpital s’engage Dépistage du cancer du sein Octobre rose CENTRE HOSPITALIER HENRI MONDOR 50 avenue de la république 15000 Aurillac Tél. 04 71 46 56 56 www.ch-aurillac.fr Edito Cette édition d’octobre du journal Antidote est l’occasion de vous présenter l’actualité de notre hôpital. Ainsi, le Centre Hospitalier s’engage, en collaboration avec le service de sénologie, pour la prévention du cancer du sein en participant à la campagne de sensibilisation Octobre Rose. Le projet de gestion des lits vous est également présenté afin de faire le lien avec les réunions que nous avons organisées à ce sujet. Egalement, de nombreux articles mettent en lumière le travail des hospitaliers permettant d’optimiser la qualité de prise en charge de nos patients. Ainsi, l’HAD va devenir départementale afin de prendre en charge tous les malades du Cantal. De même, le partenariat avec le réseau Neuro SEP permet aux patients atteints de pathologies neurologiques de ne pas avoir à se déplacer vers le CHU. Saluons enfin les actions menées en logistique et en restauration pour l’amélioration des organisations et des prestations envers nos patients. Dans ce journal Pascal TARRISSON, Directeur Typologie des patients pris en charge à l’Hospitalisation à Domicile ( Octobre Rose : Dépistage du HAD) Cancer du sein Respect des droits et libertés Démocratie sanitaire en Auvergne et au sein du Centre Hospitalier Partenariat : Service de neurologie / Réseau NeuroSEP Auvergne 1 2-3 4 5 la gestion des lits Étude sur l’efficience de l’offre alimentaire Damien Brousse, agent aux cuisines du CH d’Aurillac, candidat au concours national du meilleur cuisinier de collectivité, Gargantua D Michaël Chabrier, pédopsychiatre La Complémentation au CH: qu’est-ce-que c’est ? Opération Pièces jaunes 2015 6-7 Naissances, Mariages, Mouvements médecins 11 Médecine et santé dans les campagnes 3 Journée régionale de la psychiatrie et des professions associées Coeur et santé : Exposition de peinture «coeur de volcan» 12 Zoom sur : 8 9 r Colloque ème PAL Croisière en méditérranée Journée au Conseil de jardinier 10 13 14 Actualité Typologie des patients pris en charge à L’ Les HAD d’Auvergne se sont réunies afin de préciser les typologies de patients pouvant bénéficier de l’HAD. Réglementairement les structures d'hospitalisation à domicile permettent d'assurer au domicile du malade, pour une période limitée mais révisable en fonction de l'évolution de son état de santé, des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés. Les soins en HAD se différencient de ceux habituellement dispensés à domicile par la complexité et la fréquence des actes. - L'HAD concerne les malades, quel que soit leur âge, atteints de pathologies graves aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables qui, en l'absence d'un tel service, seraient hospitalisés en établissement de santé. Hospitalisation à Domicile médicale…). Au niveau national, l’intervention des établissements d’HAD est définie réglementairement par des motifs de prise en charge qui se déclinent par la charge et la complexité des soins et non par les pathologies. Ces motifs sont au nombre de 25. Certains se suffisent à euxmêmes, d’autres nécessitent obligatoirement une association. Cette intervention repose sur le projet thérapeutique et le projet de soins personnalisés élaborés en collaboration avec le médecin prescripteur, le médecin traitant, les acteurs libéraux/salariés, le patient et son entourage. Ainsi, l’HAD s’inscrit dans le parcours de soins du patient : - Directement au domicile ou au substitut du domicile (EHPAD, EMS..) du patient en évitant une hospitalisation conventionnelle, dans la plupart des cas à la demande du médecin traitant -- en aval d’une hospitalisation conventionnelle Elle se situe à l’interface entre la médecine de ville et l’hospitalisation conventionnelle. Elle ne peut donc pas être assimilée à une structure de maintien à domicile tel que les SSIAD. Elle se différencie aussi des prestataires de service en étant un établissement de santé à part entière depuis la loi HPST (certification HAS, ins- L’antenne HAD de Mauriac est en tances réglementaires, continuité des cours d’installation et devrait être soins avec astreintes médicale et para- opérationelle, d’ic fin 2015. 04 71 46 56 24 HAD Centre Hospitalier 50, avenue de la république 15002 Aurillac cedex Mail : [email protected] Médecin coordonnateur : Dr GERLES Cadre de santé : Mme LALLEMAND 1 Actualité e m i Je les a les dépiste Je Le centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac s’engage pour le dépistage du Cancer du Sein. Le cancer du sein reste une cause importante de décès parmi les femmes ménopausées. C’est à juste titre que la société souhaite dépister précocement cette maladie. En France, le dépistage du cancer du sein est organisé depuis 2004. Il est proposé aux femmes de 50 à 74 ans, sans signe ni facteur de risque particulier. Elles sont invitées tous les deux ans à réaliser une mammographie et un examen clinique des seins auprès d’un radiologue agréé. www.ch-aurillac.fr Dépister, c’est examiner un groupe de personnes qui ne présente aucun signe ou symptôme afin de détecter une maladie Pourquoi Le programme national de dépistage organisé est placé sous l'autorité du ministère en charge de la Santé. Il est piloté par la Direction générale de la santé, en collaboration avec l'Institut national du cancer notamment en charge du suivi et de l'expertise. Son financement est assuré par l'assurance maladie, le ministère de la Santé et des collectivités locales. Son évaluation épidémiologique est réalisée par l'InVS. Les ARS (agences régionales de santé) sont en charge du pilotage et de l'animation du programme au niveau régional. Le programme de dépistage organisé est coordonné par les structures de gestion. Ces structures coordonnent, au plan départemental ou interdépartemental les différents acteurs de ce dispositif. Pour le cantal, la structure est l’ARDOC : elle est responsable de l’invitation des femmes concernées ; des relations avec les professionnels concourant au dépistage ; de la sensibilisation et de l'information des professionnels et de la population ;de l'organisation de la seconde lecture des mammographies jugées normales en première intention ;de la gestion des fichiers centralisés des personnes dépistées ;des relations avec les personnes dépistées ;du recueil des données, de suivi et de transmission des résultats aux personnes concernées.. Comment Octobre rose : Campagne de dépistage du cancer du sein Rose OCTOBRE le dépistage a-t-il été mis en place ? détecter des tumeurs a des stades précoces (tumeur de moins d'1 cm, sans envahissement ganglionnaire), permet d’atteindre des taux de survie à 5 ans supérieurs à 90 %. Donc diagnostiquer tôt permet de soigner plus efficacement. Les résultats selon cela est-il mis en place en pratique ? Le programme de dépistage organisé repose sur un cahier des charges (Journal officiel du 21 décembre 2006), qui définit et encadre les modalités du programme, son suivi et son évaluation. Cette organisation s’inscrit dans une démarche d’assurance qualité. Tous les 2 ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans, reçoivent un courrier les invitant à se rendre chez un radiologue agréé (réalisant au moins 500 mammographies / an) dont les coordonnées figurent dans la liste jointe au courrier. L'examen comprend une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique) et un examen clinique des l'évaluation continue réalisée par l'Institut de veille sanitaire montrent que les cancers dépistés sont dans 15 % des cas des formes précancéreuses (cancers in situ), et les cancers invasifs sont plus d’une fois sur 3 de taille inférieure ou égale à 10 mm, et 3 fois sur 4 sans atteinte ganglionnaire. seins. Il est pris en charge à 100 % par l'assurance maladie, sans avance de frais. Si la 1ère lecture par le radiologue est considérée comme normale, la mammographie est ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert (lisant au moins 1500 mammographies / an) pour confirmer qu’il n’y a pas d’anomalie. Lorsqu'une anomalie est décelée, le premier radiologue doit effectuer immédiatement une prise en charge diagnostique, pour raccourcir le délai d'un éventuel traitement, et éviter une attente angoissante pour la patiente. Un médecin spécialisé en sénologie peut renseigner la patiente. Et si j’ai déjà eu un cancer ? J’ai un traitement hormonal vous devez avoir un suivi spécifique de la ménopause en cours, fondé sur des examens cliniques régu- dois je être plus suivie ? la liers et des mammographies tous les ans. Si, bien sûr, vous présentez un problème dans l’intervalle, il faut consulter votre médecin. Haute autorité de Santé (HAS) après analyse des données disponibles, ne conseille aucune surveillance radiologique spécifique. 2 Il faut d’abord évaluer votre risque particulier : cela se fait à partir des cas de cancer du sein, ou d’autres cancers (comme l’ovaire) dans votre famille. La question peut se poser que ceux-ci soient liés à ce que l’on appelle des mutations génétiques. C’est le rôle d’une consultation d’oncogénétique de l’établir. Depuis 2012, elles sont assurées sur l’Hôpital d’Aurillac par le Professeur Yves-Jean bignon. Selon les résultats, une surveillance spécifique peut vous être proposée. Europa Donna est un regroupement militant de femmes européennes qui informe, rassemble et aide les femmes dans la lutte contre le cancer du sein. Elle soutient la Déclaration Ecrite sur la lutte contre le cancer du sein dans l’Union Européenne qui encourage la mise en place de programmes nationaux de dépistage organisé, la création d’unités pluridisciplinaires de sénologie (Breast Units) et l’élaboration d’un protocole d’accréditation des uns et des autres pour garantir une prise en charge de qualité aux femmes atteintes et, particulièrement, aux femmes touchées par un cancer métastatique. Pour toutes formes de dépistage par mammographie, une évaluation médicale approfondie ainsi qu'une explication claire avec la présentation des effets souhaités et des effets indésirables sont recommandées. En Auvergne L’Auvergne est engagée depuis plusieurs années dans le dépistage organisé pour les personnes de 50 à 74 ans du cancer du sein chez les femmes. Le taux de participation est de 58,4 % en Auvergne. Il existe cependant des zones de sous-participation (Mont-Dore, Mauriac et Saint-Flour). Dans le Cantal, 25 000 invitations sont envoyées tous les deux ans, et moins de 15 000 femmes y répondent. En moyenne, pour 1000 mammographies faites, plus de 8 cancers sont mis en évidence. Participez à la lutte contre le cancer du sein Marchez, courez Dimanche 11 octobre prochain Plaine des jeux de la ponétie Renseignements 04 71 64 46 52 Mail [email protected] Facebook : Aurillac pour elles J’ai lu que le dépistage n’avait pas que des avantages ? Les différentes études qui ont cherché à étudier les résultats à long terme sont complexes à interpréter. Différents éléments interviennent. Les machines de radiologie sont devenues très performantes, et l’interprétation des images ne doit pas conduire à des explorations non nécessaires. D’un autre côté, les traitements des cancers du sein ont connu de formidables avancées ces dernières années. Il est difficile de savoir quelle est la part du dépistage dans les hauts taux de guérison que l’on obtient à l’heure actuelle. Toutes les sociétés savantes recomman- dent surtout d’informer les patientes et de bien les orienter pour éviter des examens inutiles. Il faut aussi améliorer le repérage des femmes à risque qui tireraient bénéfices d’un dépistage plus spécifique. De plus en plus la réflexion des sénologues (médecins spécialistes des maladies du sein) se porte vers une évolution d’un dépistage fondé uniquement sur l’âge à un dépistage tenant compte du niveau de risque individuel. N’effectuer un dépistage que chez les femmes présentant un risque accru pourrait en effet augmenter les avantages et diminuer les inconvénients. Cette piste de réflexion conduirait à promouvoir les structures habilitées à informer et recommander d’effectuer ou non ce dépistage ciblé. Pour tout renseignement, vous pouvez joindre le service sénologie du Centre Hospitalier au 04 71 46 56 50 Octobre rose : Campagne de dépistage du cancer du sein Qu’en pensent les autres femmes ? Évaluation médicale Et s’il y a des cancers dans ma famille ? 3 Démarche qualité Respect des droits et libertés Démocratie sanitaire en Auvergne et au sein du Centre Hospitalier La loi du 21 juillet 2009 dite « HPST » : le dénominateur ne comprend pas - Le délai d’accès par un patient à vise notamment au renforcement de les autres consultations externes alors son dossier médical (demande forla démocratie sanitaire. Une Confé- que les réclamations associées sont malisée pour un séjour de moins de 5 rence régionale de la santé et de l’au- prises en compte]. 33.3% des établis- ans) est d’en moyenne 7,57 jours pour tonomie « CRSA » a ainsi été mise en sements ont enregistré entre 20 et 39 le CH ; 11.6% des établissements préœuvre, avec notamment pour mission réclamations, et 16.7% plus de 40. sentent un délai moyen supérieur aux d’organiser l’expression des représen- - Le taux de réclamations ayant fait 8 jours réglementaires. tants des usagers du système de l’objet d’une médiation est de 57.4% Autres thèmes abordés : la satisfacsanté. La CRSA a publié durant l’été sur la région en 2013 et de 64% sur le tion des usagers, l’information à desson rapport 2014 sur le respect des CH en 2014. Le médiateur médical tination des usagers, la formation des droits des usagers du système de et/ou le médiateur non médical peut personnels sur le respect des droits santé, qui comprend les données des avoir été sollicité. La répartition des des usagers, le respect des croyances rapports des Commissions des rela- types de réclamations est un peu dif- et convictions, le recueil du consentetions avec les usagers et de la qualité férente entre la région et le CH, prin- ment médical, l’information sur les de la prise en charge « CRUQPEC » cipalement concerné par la prise en frais de prise en charge, la désignation des différents établissements santé charge soignante et qui y dédie la plu- de la personne de confiance, les direcd’Auvergne pour l’année 2013. En pa- part des médiations. (Cf. tableau ci- tives anticipées relatives à la fin de rallèle, la CRUQPEC du Centre hos- après) vie, la prise en charge de la douleur, pitalier d’Aurillac, qui se réunit Auvergne (2013) CH (2014) depuis 1999 quatre fois par an et Taux de réclamations ayant au sein de laquelle siègent des re- fait l’objet d’une médiation % réclamations % médiations % réclamations % médiations présentants des usagers*, a clôAccueil et administration 8.3% 1.4% 11.3% 5.2% turé son exercice 2014. Voici quelques résultats qu’il Aspects médicaux 37.7% 36% 52.8% 59.2% convient de relativiser du fait de la Aspects paramédicaux 20.7% 10.1% 28.3% 31.5% diversité des structures (nb de lits, activités, …) : Vie quotidienne environnement 33.2% 52.4% 7.5% 3.9% - La CRUQPEC se réunit au moins 4 fois par an pour 63% des établissements. - Le délai de gestion globale d’une la prise en charge du décès, la promo- Le taux de réclamations pour le réclamation au CH d’Aurillac est tion de la bientraitance, l’accueil de CH d’Aurillac est de moins de 9 d’en moyenne 46 jours, et va de 1 à publics spécifiques. pour 10.000 hospitalisations (sé- 86 jours pour les autres établisseFabrice le Floch, jours + passages aux Urgences) [Rq. ments. Ingénieur qualité Les représentants des usagers siégeant à la CRUQPEC, désignés par Monsieur le directeur général de l’ARS : - Mme JARRON Josette, Association départementale des parents et amis de personnes handicapées mentales - Mme MAGNE Ginette, Fédération nationale les Aînés ruraux - Mme ECHE Yvette, Ligue contre le Cancer - M. BORIS Daniel, Union nationale des amis et familles de personnes handicapées mentales - Mme RIGAUDIERE Léonne, Visiteurs des malades en établissements hospitaliers, est membre invitée sur décision du Directeur du CH. La CRUQPEC du CH d’Aurillac a formulé ses recommandations 2015 - la poursuite de la démarche d’amélioration relative au processus de prise en charge en cas de décès du patient ; - la mise en œuvre d’un projet global d’accueil intégrant la circulation et le stationnement ; - la poursuite de la démarche d’amélioration relative à la restauration ; - la poursuite de la surveillance des impacts des travaux au niveau du centre Jean Vignalou sur la base des réunions du Conseil de la vie sociale. Pour formuler une réclamation, il convient si possible d’adresser un courrier au Directeur du Centre hospitalier, qui missionnera le cas échéant un médiateur, M. le Dr FRAISSE ou M. BUISSON, ou son suppléant. La gestion des réclamations est présentée en CRUQPEC. Les représentants des usagers peuvent être contactés en sollicitant le secrétariat de Direction (04.71.46.56.80) pour obtenir leurs coordonnées. 4 La vie de l’établissement Partenariat : Service de neurologie / Réseau NeuroSEP Auvergne À l’initiative des médecins neurologues et des médecins de médecine physique et de réadaptation de la Région Auvergne, le Réseau Neuro(SEP) Auvergne a été créé en 2002. Le Centre Hospitalier adhère à ce réseau pour l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique, pathologies neuro-musculaires de l’adulte, pathologies neurovasculaires (Accident vasculaire cérébral - AVC). Le Centre Hospitalier, en adhérant au Reseau Neuro(SEP) développe ses missions en matière de prise en charge de pathologies neurologiques : - évaluation des besoins des personnes à domicile - coordination des soins autour du patient avec les différents professionnels - harmonisation des pratiques professionnelles - formation continue des professionnels impliqués - éducation thérapeutique des patients - participation au retour à domicile - interventions dans le cadre du maintien à domicile - développement de la recherche au niveau régional. Qui peut contacter le réseau ? - les patients et leur entourage - les professionnels de santé - les intervenants psychosociaux - les associations de patients - les organismes d’aide aux patients. 04 73 15 14 45 du lundi au vendredi de 9H à 13H Mail : [email protected] Site Web : www.sep-auvergne.org Pourquoi ? - informations sur la maladie, les traitements... - évaluation des beoins - aide socio-administrative - maitien à domicile - suivi des actions - formation - éducation thérapeutique. Dans ce cadre, un document d’information sur les troubles de la déglutition chez un patient atteint d’un AVC a été réalisé par le service communication, en lien avec les équipes de neurologie. En effet, l’objectif est d’optimiser la déglutition grâce à une information des familles par le biais d’un support papier qui explique comment doit se dérouler la prise en charge du patient au moment du repas. Ce document permet ainsi de : - Définir les troubles de la déglutition par des mots simples - Expliquer les causes (Utiliser des schémas) - Donner les conduites à tenir pour que la déglutition se passe bien quand le patient mange seul ou quand le patient a une aide pour le repas, - organiser l’environnement - Expliquer les étapes pour reprendre une alimentation avec les différents produits utilisables - Respecter la prescription médicale, l’avis de l’orthophoniste et de l’infirmière au niveau des consignes mises en place, - Expliquer les conséquences d’une déglutition perturbée. 5 Zoom sur... la g Le projet dit de « gestion des lits » a fait l’objet d’une communication aux Instances de l’Etablissement en juin dernier ainsi qu’auprès des membres du personnel lors de réunions organisées à cet effet. Ce projet entraine des modifications conséquentes de l’organisation des services - en court séjour notamment. C’est pourquoi vous trouverez dans ce qui suit les éléments utiles. Qu’est-ce-que la - Ce projet vise à redéfinir le programme capacitaire de l’Etablissement (nombre et répartition des lits), - à poursuivre le développement des modes de prise en charge alternatifs à l’hospitalisation complète, - à développer le nombre de séjours programmés, - à améliorer la gestion de l’amont et de l’aval de l’hospitalisation - à améliorer l’aval des urgences et limiter le nombre des hébergements (patients accueillis dans un service autre que celui qui aurait dû les accueillir faute de lits disponibles). Qu ELL E EST LA MOTivAT iON DE CE PROJ ET ? - s’adapter aux progrès de la médecine qui ont entraîné un important raccourcissement des séjours et permettent le développement de mode de prise en charge alternatifs à l’hospitalisation complète (hôpital de jour, hôpital de semaine, chirurgie ambulatoire,...). - s’adapter à l’évolution des besoins afin de garantir pour l’avenir l’attractivité de l’Etablissement. - maîtriser le coût des prises en charge pour permettre à chacun d’être soigné dans les meilleures conditions, dans un contexte de difficulté pour l’Assurance Maladie à assurer le financement d’une demande de soins, qui ne cesse de progresser. Gestion des lits ? QuELL ES SO NT LES iNC iDE NC ES DE CE PROJ ET ? - Ce sont les activités de court séjour dites « MCO » (médecine, chirurgie, obstétrique) qui sont concernées avec une incidence sur l’activité de soins de suite et de réadaptation (SSR). Les activités de psychiatrie, d’addictologie, d’hébergement des personnes âgées ne sont pas concernées. - C’est donc, physiquement, les activités accueillies dans le Bâtiment EMC, le bâtiment ORL /OPH et pour partie dans le Centre Jean Vignalou (SSR) qui vont être réorganisées. Le nombre de lits ou places de ces activités diminue, augmente ou reste inchangé selon : • Leur taux d’occupation • La durée moyenne de séjour (DMS) cible à atteindre au regard de la DMS actuelle • Le nombre de séjours d’hospitalisation complète qui peut être converti en ambulatoire • Le nombre de séjours de patients qui auraient dû être accueillis dans un autre service (situations d’hébergement) • Les projets de développement d’activité qui figurent au Projet Médical. - Cette évolution des capacités entraîne nécessairement des rapprochements et des déplacements d’activité définis au regard du Projet Médical, ainsi qu’un redimensionnement des effectifs par service ou unité. 6 gestion des lits Quels sont les points essentiels ? - Le projet gestion des lits n’entraine aucune suppression d’activité ni de capacité. Certes, la capacité d’hospitalisation complète de l’Établissement va être diminuée d’environ 40 lits (des ajustements auront lieu en cours de mise en œuvre). Mais il s’agit d’une conversion d’activité d’hospitalisation complète vers les autres modes de prise en charge. Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les lits d’hospitalisation complète qui font l’activité mais aussi, et de plus en plus, les activités ambulatoires, l’activité d’explorations fonctionnelles et l’activité de consultations externes. - Ce projet de réorganisation entraîne un redimensionnement des effectifs par activité. Les effectifs vont donc évoluer mais aucun agent disposant d’un emploi permanent ne verra sa situation affectée par ce projet. Les ajustements se feront dans le temps, progressivement et tiendront compte du développement d’activité. - Un calendrier de phasage de cette opération sera diffusé sous peu. Une fois ce calendrier arrêté, chaque Chef de Pôle, de service, d’unité, chaque cadre sera associé à la mise œuvre concernant son secteur. Les représentants seront tenus régulièrement informés. Contexte de la mise en oeuvre de ce projet - Dans le cadre du développement de la chirurgie ambulatoire, une première réflexion avait été menée. Cette réflexion, qui ne concernait que l’activité chirurgicale, avait conduit à diminuer le nombre de lits en hospitalisation complète, mais avait entrainé une forte évolution des situations d’hébergement de patients, de chirurgie orthopédique notamment, dans les autres services. - Du fait des difficultés financières de l’Assurance Maladie et de l’Etablissement, un contrat de stabilité budgétaire (CSB) a été arrêté en juin 2014. Ce contrat défini très rapidement, n’a pas permis d’avoir une vision globale de l’évolution de l’Etablissement. Ce sont les raisons pour lesquelles, il a été décidé de suspendre certaines mesures du CSb et, dans le cadre de ce projet, de mener une réflexion d’ensemble sur l’avenir du Centre Hospitalier. Réflexion qui ne soit pas que financière et parcellaire, mais qui soit aussi basée sur le Projet médical en cours de définition. Qu ELS SON T LES PO iNT S PO SiT ifS DE CE PROJET ? Outre le fait que cette réorganisation permet à l’Etablissement de s’adapter pour l’avenir, ce projet présente de nombreux avantages et permet notamment de régler certaines difficultés auxquelles l’Etablissement était confronté : • Avantages en termes d’organisation de l’Etablissement : - Création d’un espace de consultations centralisées très accessible (de plain-pied et à proximité immédiate de parkings) au rez-de-chaussée de l’EMC à la place du service de pneumologie. - Optimisation du service de pneumologie afin qu’il fonctionne comme un véritable service de spécialité. - Augmentation de la capacité du service de chirurgie orthopédique afin de supprimer les hébergements dans les autres services. - Augmentation de la capacité de médecine aigüe gériatrique compte tenu de l’évolution démographique. - Création du Pôle cardio-vasculaire. - Création d’une véritable unité identifiée de soins palliatifs dans le bâtiment EMC à proximité du CentreJ. Vignalou. - Augmentation de la capacité de SSR et restructuration du service pour disposer de davantage de chambres à un lit. - Création d’un hôpital de semaine. - Regroupement des activités de médecine sur le même étage. - Regroupement des activités de chirurgie. - Conservation d’un volant de lits pour adaptation des activités (développement ou ajustements par rapport au projet) et surcroît temporaire d’activité. • Avantages pour les patients : - Une DMS adaptée à chaque patient c’est-à-dire la juste DMS ni trop longue ni trop courte. - Une orientation plus adaptée des patients (moins d’hébergements) dans le bon service avec le mode de prise en charge adéquat. - Une augmentation des séjours programmés et une diminution corrélative des séjours décidés en urgence. - et globalement une amélioration du parcours des patients. • Avantages en termes de conditions de travail - Limitation des dysfonctionnements liés aux hébergements. - Lissage de l’activité et diminution des difficultés liées aux pics. - Meilleure adaptation de l’effectif à la capacité de chaque service. il s’agit bien là d’une évolution inéluctable. inéluctable car permettant à l’Établissement de s’adapter à l’évolution des pratiques et à l’évolution des besoins ; donc inéluctable et positive. il est donc fondamental que l’Établissement prenne l’initiative et s’organise pour évoluer « à sa main » plutôt que de devoir appliquer des décisions prises ailleurs. Je le réaffirme, un Établissement qui fonctionne bien, dont l’avenir est assuré, un Établissement hospitalier équilibré, est un Établissement qui s’adapte en permanence dans un contexte donné pour répondre aux besoins de la population. Pascal TARRISSON, Directeur 7 La vie de l’établissement Étude sur l’efficience de l’offre alimentaire La Direction du Centre Hospitalier souhaite notamment au travers des orientations présentées au Directoire le 10 Mars 2015, que le service de la journée alimentaire proposé aux usagers évolue. La fonction Restauration du Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac, doit donc définir une nouvelle qualité de service à offrir. L’objectif de cette analyse est de proposer une cartographie de la situation actuelle afin de définir des axes d’optimisation. Une journée alimentaire est le fruit de différents paramètres à associer. Liste des paramètres à intégrer dans la définition d’une politique nutritionnelle : 1. respect de la réglementation (hygiène et nutrition) 2. dans quelles mesures prendre en compte les attentes des patients et de leurs représentants 3. temps affecté à la fonction repas dans les services de soins 4. limites du process liaison froide et des chariots de remise en température 5. temps agents attribué à la cuisine centrale 6. niveau de qualification de l’équipe de production et du pourcentage d’encadrement 7. le niveau d’équipement de la cuisine 8. la lutte contre le gaspillage alimentaire 9. l’amélioration des conditions de travail en améliorant l’ergonomie et la lutte contre les Troubles Musculo Squelettiques qui s’accroissent. 10. les budgets de fonctionnement attribués 11. politique nutritionnelle définie par le CLAN 12. politique achat 13. objectifs qui restent à définir, sur le niveau de satisfaction à atteindre Une offre alimentaire mal définie à des conséquences directes sur le gaspillage alimentaire. Il est à noter que de tous les métiers de la restauration collective, la restauration collective en établissements de santé et médico-sociaux enregistre le plus gros volume de pertes et gaspillages. Globalement en restauration collective en établissements de santé et médicosociaux, les pertes et gaspillages alimentaires en amont sont liés à la grande variété des profils nutritionnels à satisfaire. Afin de répondre aux besoins des différentes typologies de consommateurs, la cuisine centrale du CHHM met en oeuvre chaque jour : 25 régimes, 110 fiches techniques, 350 lignes de produits alimentaires. La cuisine centrale du CHHM produit 680 000 repas annuels pour 8 familles principales de consommateurs ainsi réparties en volume annuel de production : 1) Patients hospitalisés : 73% 2) Portages à domicile pour ESP 15 : 10 % 3) Le self : 8% 4) L’internat : 5 % 5) Repas thérapeutiques pour les agents : 2% 6) Portages à Domicile pou l’ADMR : 1% 7) Les agents du bloc opératoire : 0,9% 8) Prestations spéciales : < 0.1% Le service du repas aux patients La prestation repas en chambre qui inclut la prise de commande et le service du plateau est aussi importante que l’étape de production. On considère généralement que la satisfaction d’un repas, aussi bien en restauration commerciale que collective, dépend de trois points principaux : le produit : 20%, la présentation également intitulée environnement proche : 30%, le cadre du repas et le service également intitulé environnement large : 50% Les Actions engagées depuis 2015 par le service restauration - Modification des 8 semaines de menus afin d’intégrer des produits appréciés (enquête de satisfaction) - Achats fruits et légumes avec des approvisionnements en France majoritairement. - Mise en place auprès de l’équipe restauration d’un cahier de suggestion de nouveaux plats. Intégration des recettes dans un premier temps au self (octobre 2015) puis dans les menus patients selon faisabilité premier trimestre 2016 - Augmentation des cycles de Cantal dans lesquels figure le fromage. - Deux pâtisseries par semaine dont au moins une maison. - Suppression des menus courts séjours. Ce menu complexifiait la production et a engendré une baisse importante du taux de satisfaction. Les Actions à venir - Travail en cours avec AGRILOCAL 15(1) pour réaliser des menus à thèmes pour le self dans un premier temps. - Formation du personnel des services de soins à la compréhension de l’offre alimentaire proposée. - Finaliser le travail d’optimisation du nombre de composantes de l’offre alimentaire - Renommer les plats dont l’intitulé ne correspond pas au produit proposé - Commission dégustation dans les services de soins - Organiser au moins une commission annuelle sur l’offre alimentaire par pôle - Définir avec le CLAN(2) et les Direction concernées une feuille de route sur les 9 paramètres pour lesquels il n’existe pas une visibilité précise des objectifs à atteindre. Franck Bergé, Ingénieur Hospitalier. (1) L’association Agrilocal.fr a pour vocation de promouvoir les circuits courts, le développement de l’agriculture de proximité et de l’artisanat des métiers de bouche et le renforcement de l’économie locale, notamment via la restauration collective et toute la restauration hors domicile. (2) Comité de Liaison en Alimentation et en Nutrition 8 1 personne, 1 fonction Damien Brousse, agent aux cuisines du CH d’Aurillac, candidat au concours national du meilleur cuisinier de collectivité, Gargantua Le Gargantua est le concours du meilleur cuisinier de collectivité en gestion directe de France, organisé chaque année par RESTAU’CO. Damien BROUSSE, agent aux cuisines a déposé sa candidature afin d’y participer. A qui s’adresse Le GARGANTUA ? Les cuisiniers de toutes les collectivités et de toutes les régions ont accès aux sélections sur dossier, porte d’entrée pour l’une des 8 finales régionales. Les meilleurs d’entre eux se retrouveront pour la finale nationale. Comme seule condition : travailler en restauration collective en gestion directe depuis plus de deux ans. Parcours : Damien BROUSSE a bénéficié de cours de cuisine auprès de Serge VIEIRA, Chef étoilé d’un Restaurant gastronomique à Chaudes-Aigues. Ce dernier lui a proposé de se rendre au SIRHA (Salon International de la Restauration, de l'Hôtellerie et de l'Alimentation) à Lyon. C’est dans ce salon que l’occasion de se présenter au concours Gargantua lui a été donnée. Comment se déroule Le GARGANTUA ? Une sélection sur dossier avec 4 à 6 dossiers retenus par grande région - Une finale régionale en région qui se déroule sur un salon ou événement régional - La finale au SIRHA avec les 8 meilleurs cuisiniers de collectivité de France pour 1 seul lauréat Qu’est-ce que Le GARGANTUA ? Le GARGANTUA a été créé par RESTAU’CO, alors nommé CCC, il y a plus de 20 ans, pour valoriser le métier de cuisinier de collectivité et encourager l’échange de pratiques. Sa finale a lieu tous les deux ans sur le salon du SIRHA. A chaque étape, Le GARGANTUA respecte les mêmes critères : Juger de la technicité, de la créativité, de l’art de la présentation. Juger du respect des règles rigoureuses des collectivités (hygiène, nutrition, coût matière, maîtrise du temps et des moyens). Ce sont dans des qualités d’inventeurs, d’artistes, de techniciens et de gestionnaires que doivent exceller ces chefs. Dr Thème du concours cette année : le rôti de veau. Cette photo est la recette proposée par Damien BROUSSE. Michaël Chabrier, pédopsychiatre Quel est votre parcours ? Je suis originaire de Normandie, mais j’ai effectué mes études et mon externat de médecine à Lyon. J’ai ensuite choisi ClermontFerrand et depuis mai 2014 je suis à Aurillac. J’ai d’abord effectué mon internat, puis depuis le 1er novembre 2014, je suis praticien hospitalier contractuel. J’ai opté pour Aurillac, parce que le service de Psychiatrie infanto-juvénile a une très bonne réputation sur la Région et la possibilité d’obtenir un poste à l’issue de ma formation m’a convaincu. Au départ je devais me diriger vers la chirurgie ORL mais finalement j’ai fait le choix de la pédopsychiatrie. Je dois préciser aussi, que j’ai pu, pendant un an, voyager en Europe et au Moyen Orient. Pourquoi Aurillac ? J’avais envie de travailler dans un hôpital à taille humaine et non pas dans un centre hospitalier universitaire. La région me plait aussi beaucoup car j’aime la nature. Quels sont vos projets ? Je commence à travailler en périnatalité, en lien avec la maternité et la néonatologie. Il s’agit de proposer une prévention très précoce, parfois même avant la naissance. Pour cela je suis en lien avec la psychologue de la maternité. La psychiatrie du nourrisson et donc des interactions précoces est une discipline relativement nouvelle et en plein essor. Nous avons aussi pour objectif dans le service de pédopsychiatrie d'améliorer le dépistage et la prise en charge des enfants souffrant de trouble du spectre autistique. Nous avons déposé en collaboration avec le CAMPS et l'ADAPEI à l'ARS un dossier concernant la création d'une unité de diagnostic de l'autisme. Outre mes consultations ambulatoires de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, je travaille auprès d’enfants très jeunes de moins de 8 ans. J'interviens également dans le cadre de groupes de soin séquentiels le mercredi après midi, pour des enfants plus âgés présentant notamment des troubles du comportement ou de l'intégration sociale. 9 La vie des services La Complémentation au Centre Hospitalier : qu’est-ce-que c’est ? Paul Mombertrand, Michel Hugonenc, Laurent Rouffet, Vincent Senaud Depuis le 3 août dernier un nouveau système de livraison des produits stockés au magasin central est en vigueur au Centre Hospitalier. Jusqu’à présent les commandes, émises par les services, des produits stockés au magasin et leurs livraisons par l’intermédiaire du service intérieur étaient réalisées mensuellement. Ce système d’approvisionnement générait une insatisfaction, notamment sur les délais longs et irréguliers, sur les stocks difficiles à gérer, les locaux de stockage importants et nombreux, etc. A présent, le système devient hebdomadaire et ce sont les agents du magasin central qui gèrent la commande, la livraison et le rangement des stocks chaque semaine. Ceci a pour objectif de répondre de manière plus efficiente aux besoins des services, notamment en terme de réacitivté et Opération Pièces en complémentant les stocks des services en fonction de leur utilisation. Les stocks seront moins importants dans les services d’où un gain de place en terme de surface de stockage. Ce système ne concerne pas, Témoignange : Belinda Servant, hôtelière en pour l’instant, tous les médecine interne. services de l’hôpital un Après une période de réorganisations qui a essai est mené au ni- permis de regrouper tout le petit matériel hôveau de trois services telier dans deux pièces au lieu de quatre, je (Médecine interne, gas- peux dire, que cette nouvelle gestion nous tro-entérologie et pneu- apporte un gain de temps. Nous avons consim o l o g i e ) . C e r t a i n s dérablement diminué nos stocks. Avant, je produits continueront à faisais beaucoup de commandes urgentes être livrés mensuelle- mais, depuis le nouveau système, cela ne ment (ex la papeterie...). s’est plus jamais reproduit. Cependant, il est nécessaire d’évoluer, de s’adapter, et de répondre aux besoins des services le plus rapidement possible. Cette nouvelle organisation est un travail collaboratif à mener par le service utilisateur et le magasin central. Ce nouveau système fera l’objet d’une évaluation au printemps prochain. jaunes 2015 Dans le cadre de l’Opération Pièces Jaunes 2015, le service de pédopsychiatrie du Centre Hospitalier d’Aurillac a déposé un dossier de demande de subvention auprès de la Fondation des hôpitaux de Paris, sur le Thème : le développement d’activités, l’amélioration de l’accueil et du confort. SYNTHèSE DU PROJET Afin de mettre en place une activité physique et sportive adaptée pour les enfants et adolescents du Pôle, le projet Pièces jaunes va permettre l’aménagement d’un terrain de sport, qui sera situé sur le parc du «Site de Cueilhes››. Ce type d'activités est déjà intégré dans les projets de soins individualisés des enfants et des adolescents accueillis : - dans un cadre thérapeutique : sous couvert d'une prescription médicale indiquant les objectifs et les moyens du soin recherché pour l'enfant ou l'adolescent à partir de cette médiation « activité physique et sportive adaptée ›› - Dans un cadre éducatif ou de loisir et de détente permettant aux enfants accueillis de développer plus particulièrement le travail en groupe, en inter relation avec leurs pairs ou avec les adultes. La situation géographique du « site de Cueilhes » implique aujourd'hui des déplacements fréquents afin d’avoir accès aux structures sécurisées permettant la pratique d'activités physiques et sportives. C’est pourquoi ce terrain de sport permettra aux enfants et adolescents accueillis sur des 1/2 journées ou en continu sur la semaine d'avoir accès à un panel d'activités sportives sur site. Ces activités pratiquées seraient encadrées par un animateur sportif (diplômé DEIEPS, option Sport adapté) déjà en poste. Le coût de cet ensemble de 60 000 euros serait financé à hauteur de 31 000 euros par les pièces jaunes. Modèle de terrain (type, City stade bIRDIE) 10 Naissances, mariages Naissances Enfant Date de naissance Parent hospitalier Grade Service Nola FABRE 14/05/2015 FABRE Caroline Infirmière Urgences Arthur GAILLARD 09/06/2015 FRESCAL Laëtitia Infirmière Deniker Haron CREGUT 27/06/2015 CREGUT Marie-Emilie Infirmière Réanimation Louis LE FRANC 15/06/2015 ESTIVAL Amélie Aide Soignante Les Fougères Martin TESQUET 05/08/2015 TESQUET Romain AEQ SAMU Clément VOLPILHAC 04/08/2015 VOLPILHAC Céline Adjoint des Cadres Finances Melvin BIJAYE 03/07/2015 BIJAYE Xavier Directeur Adjoint Direction nom nom d'épouse COURTIGEOL Erwan MORTESSAGNE UTRERA Christelle Mariages DUCROS Valérie Mouvements ET DE RéDACTION COMITé DE RéDACTION Equipe de Direction Blandine SEGUY Sylvie BOUDOU Virginie CALVET SECRéTARIAT DE RéDACTION MISE EN PAGE ET PHOTOGRAPHIES Service communication du Centre Hospitalier Imprimerie Albédia Dépôt légal Numéro ISSN 1268-2012 Tirage : 420 exemplaires Service 06/06/2015 Adjoint Administratif Chirurgie A 27/06/2015 Ass-socio éduc Pedopsy HJ Passerelle Psychologue Hôpital de Jour Pers. Agées DUCROS-SANON 08/05/2015 BONDU Pauline MOREAU 11/07/2015 Assistante Sociale Médecine Interne MAGNE Françoise LAVAL 18/07/2015 Infirmière Utrillo BENNET Carine BORDES 08/08/2015 Infirmière SICS DUJOLS Yannick 08/08/2015 Aide Soignant UHCD DELORT Julien 18/07/2015 Agent de maîtrise Blanchisserie CROS Bénédicte REDON - A compter du 15 juillet 2015, Mme CROUZET Marie Ange, affectée Cadre de Santé au Service de Médecine Interne. - A compter du 20 juillet 2015, Mme LAFARGUE Nathalie, affectée Cadre de Santé au service Claude Bernard. - A compter du 20 juillet 2015, Mme ESCASSUT Fanny, affectée Faisant Fonction Cadre de Santé au service Cardiologie (remplacement temporaire de Madame NIVON). - A compter du 7 septembre 2015, Mme GRATACAP Muriel, affectée Cadre de Santé à l’IFSI. - A compter du 14 septembre 2015, Mouvements Pascal TARRISSON Grade 02/05/2015 CMP Maurs Cadres - A compter du 17 août 2015, Mme FOLLIOT Valérie, affectée Cadre de Santé à l’Equipe Opérationnelle d’Hygiène. - A compter du 1er septembre 2015, Mme BLACHON Amélie, affectée Cadre de Santé dans le service les Genêts – Lurçat. - A compter du 14 septembre 2015, Mme ROUSSET Augustine, affectée temporairement à la Direction des Soins avec mobilité à l’Equipe Opérationnelle d’Hygiène pour des missions liées à l’Hygiène. - A compter du 6 juillet 2015, Mme GRASSET Marion, affectée Cadre de Santé au Bloc Opératoire. DIRECTEUR DE PUbLICATION CLERMONT Date Mariage Mme REYGADE Emilie, affectée Cadre de Santé au Pôle de Santé Publique. - A compter du 1er septembre 2015, Mme RIVALDI Lydie, affectée Cadre Supérieur de Santé en Psychiatrie. Elle assurera l’encadrement des unités suivantes : Claude Bernard, Laborit, Deniker, Unité de Jour Arteaud, Broussais HC et Hôpital de Jour, Simon. - A compter du 1er septembre 2015, Mme VAISSIER Marie Hélène, Cadre Supérieur Socio Educatif assurera l’encadrement des services suivants : Pôle Pédopsychiatrie, Assistants Sociaux, Maison d’Ac- cueil Spécialisée, Hôpital de Jour avenue des Pupilles, CATTP, CMP Mauriac, CMP Aurillac, Sport adapté, Relaxologues, Compas, Antenne. - A compter du 7/09, Mme LAFON Laure, affectée Cadre de Santé en Médecine Polyvalente - UCSA, - A compter du 01/09, M. BONFILS Pierre, affecté Cadre de Santé en ORL OPH, - A compter du 07/09, Mme IGNACE Marie Josée, affectée Cadre de Santé DENIKER, ARTEAUD. médecins RECRUTEMENTS : Monsieur Freddie RAVELOSON Recrutement stagiaire associé en cardiologie à compter du 1er juillet 2015 DéPARTS : - Mme le Docteur PRUNARETY Florence, Praticien hospitalier temps plein (chirurgie orthopédique) mutation le 01/07/2015 - Monsieur le Docteur GIOGHI Pierre, Praticien hospitalier temps plein (chirurgie orthopédique) mutation le 01/07/2015 - Monsieur le Docteur ELGHOULAMI Mohammed Praticien hospitalier temps plein (pneumologie) mutation le 10 août 2015 - Monsieur le Docteur Philippe EVRARD, Praticien hospitalier temps plein (biologie médicale) fin de fonction le 1er août 2015. - Monsieur le Docteur EL BAYOUMI Reda Démission (parti du CH le 17/08/2015). - Monsieur le Docteur MAUMIAS Thibaut Assistant partagé avec le CHU en chirurgie vasculaire – fin de fonction au 5/09/2015 11 À savoir Colloque Médecine et santé dans les campagnes Les “déserts médicaux” ont été mis sous les projecteurs par le pacte territoire santé proposé par le ministère français de la santé à l’automne 2013. Toutefois, la réalité de cette insuffisante présence médicale n’est ni nouvelle, ni uniforme. Comment et par qui les ruraux ont-ils été soignés au fil des siècles ? Quels efforts ont été menés pour lutter contre les maladies présentes dans les campagnes ? Quels en ont été les objectifs affichés ou cachés ? Quels enseignements les politiques publiques actuelles peuvent-elles tirer des expériences historiques ? Telles sont les questions auxquelles ce colloque voudrait apporter des éléments de réponse en croisant diverses expériences en Europe et dans le monde de la Renaissance à nos jours. Durant 3 jours, les 14, 15 et 16 octobre, ce colloque aura lieu à Clermont-Ferrand, mais le jeudi 15 octobre une Table Ronde se déroulera en duplex à Aurillac à l’IUT, 100 rue de l’égalité, en présence du Dr Mompeyssin, Président du conseil de l’ordre, Dr Amalric, Présidente de CME et de M. Tarrisson, Directeur. THèME DE CETTE TAbLE RONDE : «Le rôle des soignants dans les zones rurales fragiles Modérateur, professeur Jean Chazal, neurochirurgien, doyen de la faculté de médecine de Clermont Ferrand, avec la participation de : - Docteur François Abrial, médecin généraliste à Saint-Héand (Loire) et coordinateur de l’EHPAD public de ce village. - Docteur Marie-Françoise André, Conseiller médical du Directeur général de l’Agence Régionale de Santé Auvergne, - Docteur Pierre de Haas, Médecin généraliste, auteur de Monter et faire vivre une maison de santé, Président de la FFMPS (fédération française des maisons et pôles de santé) - Docteur Désiré Nanji, Médecin généraliste à Buzancy (Ardennes) - Norbert Paquel, économiste et consultant en utilisation des technologies informatiques et télécom, en particulier dans le domaine de la santé, fondateur du groupe “données publiques” du GFII. - Docteur Guy Vallancien, Chirurgien, professeur d’urologie à l’Université Paris-Descartes, auteur de La médecine sans médecin, le numérique au service du patient, Gallimard - Docteur Philippe Vorilhon, Médecin généraliste à Lempdes (Haute Loire), PA MG au département de Médecine générale de la faculté de médecine. 12 À savoir 3ème Journée régionale de la psychiatrie et des professions associées Une nouvelle Journée de la psychiatrie aura lieu le 18 octobre prochain au CMS du Centre Hospitalier. À destination des professionnels de santé, cette journée est l’occasion d’échanger sur des pratiques de prise en charge des patients en psychiatrie. 8h30-9h00 Accueil des participants Petit déjeuner En présence de Monsieur TARRISSON, Directeur du Centre Hospitalier d’Aurillac et Madame le Docteur Catherine AMALRIC ,Présidente de la Commission Médicale d’Etablissement du Centre Hospitalier Henri Mondor 9h00 Présentation générale des «DYS» Mme le Docteur Nathalie BLANC (Neuropédiatre) Centre de Référence des Troubles du Langage et des Apprentissages (CRTLA) Clermont Ferrand 10h00 «Les troubles dysexécutifs» Mme Méline DEVIDET (Neuropsychologue – CRTLA- Clermont Ferrand) «Les troubles de l’apprentissage : la dyspraxie» 11h00 Mme Annick LOUSSERT GOUDERGUES (psychomotricienne service de pédopsychiatrie) et Mme Christelle GOSSE DE GORRE (ergothérapeute CAMSP) Centre Hospitalier d’Aurillac 12h15 Déjeuner libre 14h00 «Les limites du soutien infirmier » Mme BOUTET Sandrine, Mme CASSAN Elise, Mme CHAZOULE Françoise, Mme PEYRE Elodie (IDE de l’Antenne – service Psychiatrie secteur II) et Mme MOISSINAC Colette (psychologue – service de psychiatrie secteur II) Centre Hospitalier d’Aurillac 15h00 «Patients psychiatriques et position du soignant dans le contexte d’une MAS» Mme SEREYSOL (AMP) , Mme BASTIANI (IDE), Mme MARTIN (Aide Soignante) et Mme BRULFERT (psychologue) – Maison d’Accueil Spécialisée – Centre Hospitalier d’Au- rillac. 16h00 «Psychiatrie, nomenclature, visites à domicile, aspect soignant» Dr FERRAGUT, M. DAVENAS (Cadre de santé), Mme DELOYER (IDE) et M. CHICK (IDE) CHU de Saint Etienne 17h – Synthèse et clôture de la journée inscriptions et renseignements : 04 71 46 56 70 Mail : [email protected] En bref Coeur et santé : Exposition de peinture «coeur de volcan» biographie de l’artiste, Sophie Delprat tre avec le peintre slovene Baudo et LouisNée en 1967, originaire du cantal, Sophie André Valtat, son compagnon pendant 10 Delprat quitte l’Auvergne, après son bac ans, petit fils du peintre fauve Louis Valtat, philo-Arts plastiques et un BTS de stylisme est déterminante. de mode. Elle commence sa carrière profes- Elle crée son propre atelier, à Choisel, où sionnelle en Allemagne en tant que styliste, elle organise des expositions avec ses amis puis s’installe à Paris. Elle travaille, tout peintres. Elle mêle les expressions artisd’abord, pour une entreprise textile dont elle tiques en organisant des soirées à thème crée les impresavec ses amis et sions, puis pour Une conférence tout public sur le thème de voisins écrivains, Chanel et Louis «l'urgence cardiaque» donnée par le Dr Nguyen, poètes et musiFéraud pour les- cardiologue à l'hôpital d'Aurillac aura lieu ciens. Peintre aniquels elle fera le vendredi 02 octobre à 18h. L'Association Coeur malière sur la des maquettes et Santé présidé par le Dr Delom, présentera éga- toile, elle participe de bijoux et de lement à cette occasion du matériel et de la docu- également à des foulards. mentation de la Fédération Française de la chantiers de déEn 1993, sa Cardiologie. coration, réalise renconExposition des peintures de Sophie Delprat aura lieu du 02 au 30 octobre 2015 Conseil Départemental du Cantal-Atrium 28 avenue Gambetta-15000 Aurillac. des trompe-l’œil, des panoramiques, pour des entreprises et des particuliers, expose ses œuvres en galeries, fait des illustrations, et donne des cours de peinture. Mais en 2014, elle est victime d'un infarctus. Alors qu'elle entrevoyait une nouvelle expression picturale, presque comme une prémonition, la prise de conscience soudaine de sa propre mort lui insuffle la création d'une quinzaines de toiles sur la thématique du cœur, organique et sentimental... Ces peintures seront exposées durant tout le mois d'octobre dans l'atrium du Conseil Départemental du Cantal, la dernière semaine étant d'ailleurs la Semaine Nationale du Cœur. 13 Amicale Journée au PAL L’Amicale du Personnel a organisé pour le bonheur des petits comme des grands, une nouvelle journée au Parc d’attractions et animalier « LE PAL » . Avec ses 35 hectares de verdure, ses 500 animaux des 5 continents et ses 25 attractions, le PAL est un des 1ers sites touristiques d’auvergne et occupe la 6ème place des parcs d’attractions français Le PAL, un monde de plaisirs et d’aventures où les émotions se sont succédées. Amoureux des animaux, d’attractions douces ou de sensations fortes, chacun a pu trouver au cours de cette journée très ensoleillée, des souvenirs à sa mesure. Croisière en méditérranée Conseil de jardinier L’équipe des jardiniers du CHHM Plantez les bulbes à floraison printanière ou estivale (freesia, lys, narcisses, jonquilles, fritillaire, perce-neige, jacinthe, crocus, cyclamen…), ils auront ainsi le temps de s’enraciner correctement avant l’arrivée des grands froids. Après des voyages en car, en avion, l’amicale avait choisi cette année d’embarquer ses 38 adhérents à bord du bateau LE ZENITH de la Compagnie CROISIERE DE FRANCE pour une croisière de 8 jours sur la Méditerranée. Au départ du port de Marseille, en toute tranquillité, nous avons navigué vers BARCELONE, le Port de MAHON aux BALEARES, NAPLES, ROME et AJACCIO où chaque escale était ponctuée de visite guidée de la ville et une rencontre avec un berger typique corse. Le bateau somptueux avec tous les équipements nécessaires (piscines, jacuzzi, sauna, hammam, salle de sport, ateliers divers, spectacles de grande qualité) a permis aux 1 100 passagers mais notamment aux amicalistes de profiter, de déconnecter totalement, de ne pas voir le temps passer beaucoup trop vite, tout au long de cette semaine ensoleillée en mer. Une mention toute particulière est à porter aux 630 membres de l’équipage et notamment les personnels du service restauration et des cabinistes, qui étaient vraiment à nos petits soins. Cette croisière qui était donc une première fut réussie et fort appréciée par l’ensemble du groupe. Jocelyne POLL