Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui LA CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE CHAPITRE 1 : PRESENTATION ET TYPOLOGIE DES ENTREPRISES. PARTIE 1 : QU’EST-CE QUE L’ENTREPRISE ? L’entreprise est un centre de décision autonome disposant de ressources humaines, incorporelles et financières, qu’elle gère en vue de produire et de vendre de manière rentable des biens ou des services. En France il y a actuellement 2 600 000 entreprises constituées de 99,9% de Petite et Moyenne Entreprises et de 0,1% des Grandes Entreprises [INSEE]. A l’intérieur des PME il y a les Très Petites Entreprises (1-9), les Petites Entreprises (10-49) et les Moyennes Entreprises (50-249). Autonome : personne ne dicte de décisions, l’entreprise prend ses propres décisions. Liberté de décider la stratégie qu’on veut. Ressources : des personnes, des locaux, des matériaux, de l’actif de bilan Gère : gérer et vendre de manière à réaliser un profit. A. L’ENTREPRISE UNE UNITE DE PRODUCTION ET DE REPARTITION. Il s’agit d’un agent économique dont la fonction principale est de produire des biens et des services destinés à être vendus. Cette spécificité permet de distinguer l’entreprise d’autres entités comme les associations, les fondations, les groupements, les collectivités locales, etc. Elle a un but lucratique contrairement aux associations qui sont là pour aider les gens. Elle produit pour vendre. Pour remplir ses fonctions l’entreprise peut disposer de plusieurs établissements comme une usine, une agence, des entrepôts… qui ne constituent pas à eux seuls des entreprises mais de simples unités techniques de celle-ci car c’est dans l’entreprise que réside le pouvoir de décision économique qui s’appliquera à l’ensemble de ses établissements. Elle remplit une fonction technique : elle ne doit pas être confondue avec sa forme juridique qu’elle utilise pour exister (Société A Responsabilité Limité ou Société Anonyme). L’entreprise est une réalité économique qui peut connaître au cours de sa vie plusieurs formes juridiques successives (une entreprise peut passer d’une SARL à une SA). En droit français, l’entreprise se confond souvent avec la personne juridique de son propriétaire comme avec l‘entrepreneur individuel ou société. La production d’entreprise est destinée à la vente, on dit qu’il s’agit d’une production marchande. Cela permet de distinguer entreprise d’autres agents économique produisant eux des services non marchands comme les administrations publiques (Ministère, collectivité locale…) ou administrations privées comme le syndicat ou les associations. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui B. L’ENTREPRISE CREEE DE LA VALEUR AJOUTEE QU’ELLE REPARTIE. Lorsqu’elle vend se production l’entreprise réalise la valeur qu’elle a crée par son activité en transformant différents produits semi-fini ou matière première en produit fini. Cette valeur ajoutée par l’entreprise est égale à la valeur de la production diminuée de la valeur des consommations intermédiaires. VA = P°- CI PIB = somme de l’ensemble des VA des entreprises. Taux de croissance = N – (N-1) divisé par 100 Inflation = variation annuelle générale des prix (en France c’est le prix de 365 articles) Une très grande partie de la valeur ajoutée va être distribuée par l’entreprise aux autres agents économiques et constituera pour eux un revenu ou des revenus. De cette valeur ajoutée, il y a cinq bénéficiaires : 1. Les salariés 2. L’Etat avec les impôts versé à l’Etat et aux collectivités locales (impôt sur les sociétés : 33,33% du bénéfice) 3. La sécurité sociale et le système d’assurance chômage 4. Versé sous forme d’intérêt aux préteurs de fond (les banques) 5. Le propriétaire de l’entreprise. Cf. document page 5-6 « Répartition de la valeur ajoutée de l’entreprise ». Prix de Vente = Coût de Production + Marge de Bénéfice C. L’ENTREPRISE, UN CENTRE DE DECISION ECONOMIQUE L’entreprise joue un rôle particulièrement important dans une économie de marché du fait qu’elle est le centre de décision économique en ce qui concerne la nature des produits et des services, leur qualité, la combinaison productive, les prix... Il y a deux sortes d’économie dans le monde : - l’économie de marché qui fonctionne en France : la concurrence joue librement entre les entreprises, les clients. C’est la concurrence qui détermine le marché. - l’économie planifiée : une économie planifiée est une économie dirigée, généralement à l’échelle d’un État, au moyen d’un plan fixant les objectifs de production sur une période annuelle ou pluriannuelle. Marché des biens et services Q= quantité D= demande O=offre Px = prix Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Le point de rencontre de l’offre et de la demande s’appelle l’équilibre. Cet équilibre est définit en fonction de l’offre. Lorsque les actionnaires cassent les prix, cela s’appelle le dumping, ce qui est interdit par la loi. Vente à perte Il est interdit à tout commerçant d'offrir en vente ou de vendre un produit à perte. Est considérée comme une vente à perte, toute vente à un prix qui n'est pas au moins égal au prix auquel le produit a été facturé lors de l'approvisionnement ou auquel il serait facturé en cas de réapprovisionnement. Le marché Le marché du travail par exemple. La richesse du PIB n’est que la somme des entreprises. Elle est libre de produire ce qu’elle veut. On fixe des prix et la quantité et on utilise des facteurs qui lui sont favorables. Il existe deux types de facteurs : - Le facteur capital : robotique et technologie avancée. Renault par exemple. - Le facteur travail : plus de main d’œuvre. Les textiles par exemple. Ces décisions constituent des choix économiques dans l’entreprise. Elle s’appuie sur un calcul économique visant à optimiser sa capacité de production en réduisant les couts. Calcul économique : c’est anticiper le retour sur investissement. Le chef d’entreprise avant de produire, calcule combien un investissement va lui rapporter. D. L’ENTREPRISE UNE CELLULE SOCIALE L’entreprise, à partir du moment qu’elle emploi du personnel, se voit investie de fonctions sociales. Celles-ci résident dans la satisfaction d’un certain nombre de besoins éprouvés par les salariés à l’occasion de leur emploi dans l’entreprise : la stabilité de l’emploi, niveau de rémunération, Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui promotion, formation... Des conflits peuvent survenir entre catégories de salariés ou entre l’ensemble des salariés et leur entreprise concernant l’emploi, la rémunération, et les autres conditions de travail. Du point de vue social, la stabilité de l’emploi est important dans la psychologie des employés mais également la rémunération qui procure un pouvoir d’achat et qui maintien la stabilité de l’entreprise. On a intérêt à payer un ouvrier à sa juste valeur car si celui ci est mal payé, la production baissera et il y aura une répercutions sur les prix. Le facteur social se fait par les syndicats qui sont fondés pour les ouvriers (rapport de force et de lutte). E. L’ENTREPRISE, UN MODELE ECONOMIQUE L’entreprise, pour atteindre ses objectifs, doit s’adapter à différentes contraintes diverses telles que l’intensité de la concurrence, prix du pétrole… en fonction de ces ressources internes Cette adaptation se réalise par la mise en place d’un modèle d’affaire. On l’appelle Business model. Il permet de créer la valeur ajoutée de l’entreprise. Cette mise en place est réalisée lors de la création de l’entreprise et au cours de ses premières années d’existence. Un modèle d’affaire décrit la façon dont l’entreprise gagne de l’argent. Il est donc le résultat de sa stratégie. Le business model essaye d’adapter au mieux les ressources et l’argent. Un dividende : le revenu de l’actionnaire L’IDE : Investissement Direct à l’Étranger. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui PARTIE 2 : LA DIVERSITE DES ENTREPRISES A. LA DIVERSITE DES ACTIVITES Le classement des entreprises dans les secteurs d’activité est très utile au niveau macroéconomique. L’INSEE opère une distinction entre le secteur d’activité et la branche d’activité. LE SECTEUR Le secteur est un ensemble d’entreprise ou d’éléments d’entreprise produisant le même type de biens. Exemples : - Le secteur primaire regroupe des entreprises dont l’activité principale est en rapport avec la nature notamment l’agriculture, la viniculture, la pèche, les industries extractives… - Le secteur secondaire comprend l’ensemble d’entreprise de transformation, des industries, des bâtiments de travaux publics… - Le secteur tertiaire est celui des services ou de production immatérielle. LA BRANCHE La branche s’agit d’entreprises produisant le même type de bien. Exemple : la branche automobile B. LA DIVERSITE DES STATUTS JURIDIQUES On distingue les entreprises du secteur privé, les entreprises du secteur public et les entreprises de l’économie sociale. 1. LE SECTEUR PRIVE Ce secteur regroupe les entreprises dont les capitaux nécessaires sont apportés par des personnes privées. Ces dernières détiennent le pouvoir et courent un risque plus ou moins important dans la poursuite de leurs activités. On distingue deux catégories d’entreprise privée suivant le nombre de personne qu’apportent les capitaux, une personne ou plusieurs personnes, ou suivant le risque encouru. Ce risque peut être limité ou illimité. LE RISQUE ILLIMITE Il y a quatre types d’entreprise : - - L’Entreprise Individuelle : au nom personnel, très simple mais avec une responsabilité sur les biens propres en cas d’échec car il n’y pas de séparation entre le patrimoine de l’entreprise et celui de l’entrepreneur même si, celui-ci, peut théoriquement (depuis la loi du 1er Août 2003) rendre sa résidence principale insaisissable. Sur le plan fiscal et social l’entrepreneur est imposé à l’impôt sur le revenu. La Société au Nom Collectif : société de personne fondée sur l’intuitu personae et la responsabilité de chaque associé est indéfini et solidaire. Les associés apportent un capital divisé en part sociale. Tous les associés sont des commerçants et sont soumis personnellement à l’impôt sur le revenu. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui - - Les Sociétés Civiles : sont des sociétés qui par leur objet (immobilier, agricole) ou par leur forme relève du droit civil et non du droit commercial. Exemple : une société civile immobilière ou une société civile promotionnelle. Ces sociétés sont dirigées par un ou plusieurs gérants : les associés sont également indéfiniment responsables des dettes de la société. Les Groupements d’Intérêt Economique : permettent la mise en commun de moyens pour développer les activités de leurs membres. Il s’agit d’une collaboration entre entreprise pour mener à bien des activités en commun. Exemple : faire des recherches, pour la commercialisation d’un bien. Pour ces GIE, il n’y a pas de capital minimum et la responsabilité est évidemment illimitée et solidaire entre les membres à l’égard des tiers (créanciers). Ils sont poursuivis personnellement s’il y a perte. Entreprendre signifie risquer. LES RISQUES LIMITES Il y en a sept : - La Société Anonyme : elle est le type même de société de capitaux où les associés se regroupent en fonction du capital à reconstituer et ne se connaissent généralement pas. Les conditions minimales de fonctions sont d’avoir sept actionnaires et un capital social de 37 000euros sans appel public à l’épargne (225 000 euros dans le cas contraire). L’organisation et le fonctionnement sont relativement lourds puisque le pouvoir est détenu par le Conseil d’Administration qui en délègue l’exercice à son président et à un directeur général contrôlé par le Conseil d’Administration. Ces sociétés sont soumises à l’impôt sur les sociétés (33,33% en France) et les dirigeants peuvent avoir le statut fiscal et social de salariés. La nomination d’un commissaire aux comptes par l’assemblée générale des actionnaires est obligatoire. Ce type de société est réservé aux grandes entreprises du fait de sa complexité et de son coût de fonctionnement important. Les actionnaires ne sont pas personnellement responsables : il y a donc une séparation entre le patrimoine d’entreprise et le patrimoine des actionnaires. - La Société à Responsabilité Limité : est un type mixte entre la société des personnes et la société des capitaux. Les associés (personnes physiques ou morales) sont peu nombreux : entre 2 et 50 personnes. Le montant du capital est fixé par les statuts. Les associés ne sont pas des commerçants et leur responsabilité est limitée à leur apport. Ce type de société peu difficile à constituer et d’un coût de fonctionnement réduit est une forme juridique bien adaptée au PME. Les SARL sont soumises à l’impôt sur la société. - La Société en Commandite par Action : forme juridique qui tombe actuellement en désuet car il a un fonctionnement assez complexe. Il y a néanmoins quelques exceptions de taille : les entreprises Michelin, Lagardère et Eurodisney. C’est une forme juridique particulière avec une séparation très nette des responsabilités entre les commandités qui assure la gestion et prennent les risques et les commanditaires qui apportent les capitaux sans participer à la gestion. - La Société d’Exercice Libérale : adaptée aux fonctions libérales réglementées. Elle peut prendre différentes formes qui s’apparentent aux principaux types de société de capitaux tels que la société d’exercice libérale à responsabilité limitée et la société d’exercice libérale unipersonnelle à responsabilité limitée. Chaque associé répand sur l’ensemble de son Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui patrimoine des actes professionnels qu’il accomplit, et la société est solidairement responsable avec lui. - La Société par Action Simplifiée : forme juridique très souple qui offre une grande adaptabilité des statuts qui peuvent accueillir des closes diverses d’inaliénabilités des actions. Par le jeu de telles closes, il est possible de stabiliser l’actionnariat de la société empêchant ainsi toutes arrivés d’un concurrent ou d’un prédateur. Les droits pécuniaires (par rapport au gain) des actionnaires sont les même que dans la société anonyme (c.à.d. dividendes, droit préférentiel de souscription…). L’appel public à l’épargne est interdit. Le nombre des associés est indifférent, et le montant minimum du capital social est de 30 000euros. - La société à un seul associé : il y a deux formes. o L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée : c’est une variante de SARL avec un associé unique. Elle permet une distinction entre les patrimoines de l’entreprise et du propriétaire. La responsabilité est ainsi théoriquement limitée à l’apport des capitaux, mais pratiquement les banques demandent un engagement personnel du propriétaire si celui-ci veut emprunter. Le montant du capital est librement fixé lors de la création avec un minimum de 1euro. Avantage : pas de contradiction, pas de responsabilité en cas de perte au-delà du capital apporté. o La Société par Action Simplifié Unipersonnelle : c’est une variante de la SAS avec un associé unique. Le capital social minimum est de 37 000euros, qui doit être libéré pour au moins 50% lors de la constitution. La responsabilité de l’associé est limitée à ses apports mais une caution personnelle est souvent demandée lors d’un contrat de prêt par une banque. 2. LE SECTEUR PUBLIC Le secteur public regroupe les entreprises possédées par l’Etat ou contrôler directement ou indirectement par lui. LES ENTREPRISES SEMI-PUBLIQUES Ce sont des entreprises dont l’Etat apporte une partie du capital. LES SOCIETES PRIVATISEES Ce sont d’anciennes sociétés nationalisées, transformées en sociétés anonymes pour pouvoir accéder au financement boursier et développer des alliances internationales. Exemples : Renault, France Télécom, Air France, EDF, GDF… L’Etat français y reste l’actionnaire de référence. La participation de l’Etat est très variable selon les cas. Cf. Page 8 du dossier Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Répartition du capital du Renault en 2006 (Renault.com) Etat français 15,1% (53% en 1994) Public 63,79% (28,1% en 1994) Nissan 15% (Volvo 11,4% en 1994) Salariés 3,5% (2,5% en 1994) Auto-détention 2,7% (5% GAP&GAA en 1994) LES DIFFERENTS TYPES DE SOCIETES Les Sociétés d’Econo-Mixte Ce sont des entreprises d’intérêt général dans lesquelles le financement est assuré conjointement par l’Etat ou par un ou plusieurs personnes privé. Au niveau local il existe un grand nombre de SEM, dont plus de 25% sont des SEM d’aménagement de terrain qui opèrent au niveau communal ou départemental. Les concessions Il s’agit d’entreprise privée au quelle une collectivité publique à confier l’exploitation d’un service public dans certaines conditions (transport collectif sur un réseau urbain ou d’eau au profit de la collectivité). Le mot « concession » vient de « concéder, donner ». Les régis intéressés Entreprise publique dont on a confié la gestion à un gérant intéressé aux résultats comme avec la gestion d’un centre de congrès. 3. LES ENTREPRISES DE L’ECONOMIE SOCIALE L’économie sociale est composée de projets économiques et sociaux reposant sur des principes humanistes et ayant des finalités autres que la seule recherche de rentabilité. On distingue trois formes d’entreprises et économie sociale LES SOCIETES COOPERATIVES En 2006, on compte 21 000 sociétés coopératives en France faisant travailler 70 000salariés. Elles se distinguent en trois sous types : - - Agricole : elle se constitue pour regrouper les moyens nécessaires et investir (on parle de coopérative de moyen) ou pour assurer la distribution des produits de leur société (il s’agit de coopérative de négoce). De consommation : il s’agit d’entreprise de distribution qui permet d’obtenir des conditions privilégiés pour les sociétaires. De production : Société Coopérative Ouvrière de Production visant à réconcilier le capital et le travail. Elle se crée souvent à la suite de la faillite de l’entreprise patronale dont les salariés veulent continuer l’exploitation. LES SOCIETES MUTUALISTES Elles sont au nombre de 2 241, et font travailler 88 000 salariés. Elles ne poursuivent pas de but lucratif et où les membres s’assurent mutuellement contre certains risquent. Exemple : GMF, Massif, Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui MAIF. Elles réalisent des profits et ces derniers servent à augmenter les services ou réduire le prix de l’assurance. LES ASSOCIATIONS Il y a en France (2006) 73 000 associations employant 1 274 000 salariés. Elles sont constituées sur la loi 1901, à but non lucratif, sont répandues dans beaucoup de domaine notamment le domaine sportif, caritatif, culturel… et gèrent parfois des sommes très importante. C. LA DIVERSITE DES DIMENSIONS On peut classer les entreprises en les regroupant par taille : différents critères sont utilisés pour répertorier les entreprises suivant leur dimension. Le critère le plus souvent utilisé est l’effectif employé. Cf. Page 8 du dossier *Productivité du travail : le nombre de pièces produites par heure et par un ouvrier. * Productivité apparente du travail : travail de l’homme et de la machine. Les entreprises en France et en Europe sont essentiellement des PME voir des Très Petite Entreprise (micro - entre 1 et 9 salariés). On peut dépasser le seuil maximal de productivité grâce (notamment 128,6%) à la robotisation et au travail intensif. Les machines sont de plus en plus perfectionnées, quasi parfaites. LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES Les PME sont des entreprises indépendantes employant moins de 250 salariés (effectif entre 1 et 249 – en France, elles emploient 499 salariés). Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui C’est un ensemble hétérogène dans lequel on distingue quatre catégories : - Les micro-entreprises : entre 1 et 9. - Les TPE : entre 1 à 19. - Les PE : entre 20 à 49. - Les ME : entre 50 et 249 Selon les pays cette catégorisation est prise en compte et peut influencer un pays. Plus la PME est de grande taille (dépasse les 40ouvriers), plus elle est productive. 1. QUELS SONT LES ATOUTS DES PME ? Leur grande flexibilité : grâce notamment à une grande polyvalence personnelle pour s’adapter facilement aux changements de l’environnement et rebondir rapidement en trouvant la réponse appropriée aux problèmes posés (la réactivité). Leur petite taille facilite aussi la communication et permet un mode de gestion rustique souvent centralisé et qui a au moins l’avantage de la simplicité de la cohérence. Flexibilité : peut changer de politique du jour ou lendemain. Polyvalence : avoir plusieurs casquettes Réactivité : réaction rapide Rustique : traditionnel basé sur une gestion simple. Souvent centralisé. (contraire : gestion complexe, décentralisée). 2. QUELLES SONT LES FAIBLESSES DES PME ? Le financement est plus difficile du fait d’un pouvoir de négociation moins important vis-à-vis des banques, des clients et des fournisseurs. Les banques demandent des garanties. Plus on est riche, plus on s’enrichit. Le fournisseur demande lui aussi des garanties. Les clients sont difficiles de convaincre de la bonne volonté ou de la bonne qualité du produit de la PME. LES GRANDES ENTREPRISES Elles ont plus de 250 salariés. Elles sont grandes par leur effectif salarié mais aussi par leur surface financière. Ce sont dans la plupart des cas des sociétés. Elles sont constituées par un très grand nombre d’associés propriétaires, ce qui permet de mobiliser des moyens importants tant au niveau du capital que des ressources financières externes en faisant appel public à l’épargne. Société : les PME sont en général des SARL, alors que les grandes entreprises sont des SA voir des Société Anonyme à Commodité. Ces entreprises par action ne sont pas endettées, elles sont côtés à la bourse. Plus le bénéfice est grand, plus il y a d’actionnaires et donc plus ces actions augmentent. Cf. Page 9 du dossier Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Certaines entreprises, comme Michelin, sont cotés à la bourse de New York (la première bourse), de Tokyo, de Londres ou de Paris. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui CHAPITRE 2 : L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL PARTIE 1 : L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE C’est l’ensemble des éléments externes susceptibles d’influencer son activité et son équilibre. L’entreprise est en général prise entre deux contraintes : interne (endogène) et externe. Externe : tous les problèmes qui viennent du marché (fournisseur, Etat, banques, banque centrale…), tous ce qui s’impose à l’entreprise. Ils influencent l’activité (production, métier) et l’équilibre (financier). C’est une entité vivante qui vit dans un marché dont les contraintes externes sont important. A. LES COMPOSANTES DE CET ENVIRONNEMENT L’environnement Socioculturel : c’est le mode de vie, les valeurs morales et éthiques, le mode de courant de pensé de la société… tous les éléments influençant les besoins économiques de l’entreprise. C’est basé sur la société de consommation de masse. Les courants de pensée en France sont mercantiles. On est dans une société de matérialisation. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Institutionnel et juridique : établit l’ensemble des règles de jeu que l’entreprise doit respecter comme la réglementation fiscale (impôts – impôt sur la société), sociale (la rémunération, le SMIG) et commerciale (le contrat permettant de respecter le cahier de charge). Les entreprises françaises sont en concurrence avec des entreprises qui ne le sont pas et qui donc n’ont pas le SMIG ce qui entraîne la délocalisation. Environnement technologie : évolution technologie qui s’impose aux entreprises et surtout celles qui sont en situation de concurrence. En France toutes les sociétés évoluent dans une technologie. Environnement économique général : c’est l’ensemble des caractéristiques stables de l’économie comme le régime d’économie dans lequel s’insère l’entreprise ou le régime capitaliste français. Environnement social : signifie les besoins et attentes des travailleurs vis-à-vis des entreprises. Ces besoins et attentes sont souvent défendus et exprimés par les syndicats des salariés en France. Environnement concurrentiel : la concurrence des fournisseurs et du marché et des clients. B. LE MODELE PESTEL La connaissance de l’entreprise suppose la connaissance de son environnement. Le modèle est un schéma d’analyse de composantes environnementales en six grandes catégories : politique, économique, sociologique, écologique, technologique et légal. - - - - le facteur politique : les facteurs politiques concernent les technologies et l’investissement souvent influencées par des décisions politiques. En quoi l’investissement peut être influencé par la politique ? Selon les gouvernements, les fonds donnés à certaines entreprises ne sont pas les mêmes. L’économie : il s’agit de la situation économique générale en termes de croissance, d’évolution et taux de change. Le facteur économique est souvent comparé aux termes de taux de croissance. L’inflation c’est l’augmentation générale de prix d’une année sur l’autre. Le taux de change : Le taux de change d'une devise (une monnaie) est le cours (autrement dit le prix) de cette devise par rapport à une autre. Les facteurs socioculturels : il s’agit de l’évolution démographique des modes de vies au niveau de l’éducation et des courants socioculturel. En quoi cela peut influencer l’environnement démographique ? o Les modes de vies : le mode de vie est fondé sur la grande consommation. On utilise le crédit, et on épargne peu. C’est un nouveau mode de vie. o Le niveau d’éducation est très important dans le marché. Pour une entreprise, produire sur un marché de gens sachant lire et écrire est plus important que dans un marché (il est plus élevé en Europe qu’en Afrique). L’avantage socioculturel : L’avantage est la richesse culturelle et humaine. Les compétences variées et le niveau d’éducation font de l’entreprise européenne, un facteur important. Cela permet également des partenariats avec des pays étrangers. La technologie : c.à.d. des investissements en recherche et développement. Plus l’Etat aide la recherche et le développement, plus les entreprises arrivent à améliorer leurs technologies. Dans les domaines physiques, chimiques ces investissements sont fondamentaux dans l’organisation de l’entreprise et surtout le développement. Le transfert Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui - - technologique est également important, il s’agit d’un transfert payant (TGV en Chine moyennant des contrats de ventes). La France peut bénéficier des transferts en haute technologique américaines. L’écologie : règles de protection de l’environnement, l’éventail des ressources énergétiques utilisable, les possibilités de retraitement des déchets. Une entreprise qui travaille dans un pays ou l’écologie est très importante a des champs limités. (Renault doit créer des voitures propres) c’est une contrainte pour l’entreprise. Les produits recyclés est important. Le facteur légal : les règles de droit de travail, droit fiscal, règles du respect de la concurrence et des consommateurs. Exemple : le contrat obligatoire de travail minimum est le SMIG. Ce n’est pas le cas partout comme aux Etats unis d’Amérique. La proportion à consommer : plus on descend vers le bas du salaire, plus la proportion à consommer est forte. Le droit fiscal est une contrainte pour l’entreprise, car elle frêne économiquement l’entreprise, mais c’est une faveur sociale, cela a pour but d’aider ceux qui en on besoin. Ce modèle est utilisé en stage, et étude de marché, afin de voir le contexte dans lequel vit et grandit notre entreprise. PARTIE 2 : L’ENVIRONNEMENT, SOURCE D’OPPORTUNITES ET DE MENACES . A. CONTRAINTES, OPPORTUNITES ET MENACES Les événements qui jalonnent l’environnement de l’environnement de l’entreprise peuvent constituer des menaces ou des opportunités qu’il faudrait saisir. Par exemple, la crise financière actuelle constitue une menace pour les entreprises. A l’inverse, la baisse du taux d’intérêt monétaire constitue une opportunité pour les investissements et les innovations des entreprises. L’entrepreneur évolue dans un milieu hostile. Les menaces proviennent des concurrents. Un produit similaire sur le marché. Opportunité : pour faire face à la menace, il s’adapte au marché. B. LES RELATIONS AVEC LES AUTRES ENTREPRISES L’entreprise s’approvisionne et vend sur les marchés. Ils s’instaurent donc entre elle et le marché des relations de concurrence mais aussi de complémentarité. Il existe trois sortes de concurrence : - - - la concurrence directe avec les entreprises produisant le même produit et s’adressant à la même clientèle. Exemple : constructeurs de TGV sur le marché mondial : Siemens, Aston & Bombardier. La France est leader mondial mais elle est très concurrencée par le Japon. la concurrence indirecte : avec les entreprises fabriquant des produits substituables à ceux de l’entreprise. Par exemple la concurrence entre les quelques fabricants de TGV et ceux d’avions. La concurrence sur les autres marchés : avec toutes les autres entreprises qui s’approvisionnent sur les mêmes marchés. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui CHAPITRE 3 LA CREATION ET LA DISPARITION DES ENTREPRISES PARTIE 1 : COMMENT CREER UNE ENTREPRISE ? A. LA DEMARCHE A SUIVRE PAR UN CREATEUR. La création d’une entreprise est une décision difficile à prendre car la réussite d’une entreprise apporte à son fondateur la liberté de faire, non pas ce qui lui plait, mais le sentiment d’être son propre maître. L’entreprise permet de donner. Liberté : liberté d’être son propre maître, précieuse mais qui coûte très chère car elle implique énormément de responsabilité. Elle se paye. La création d’une entreprise part d’une idée et d’une motivation, et se poursuit part l’élaboration d’un projet pour permettre enfin le démarrage de l’entreprise. Explication du schéma (page suivante) : DEMARCHE D’UNE CREATION D’ENTREPRISE LE PROJET Montage : Deux dossiers : financier et commercial. Quelle est la viabilité financière du projet? Et commercial du projet ? Cohérence : Etude de la concurrence Montrer qu’on peut survivre les années suivantes LE COUPLE MARCHE-PRODUIT Etude de marché LE CADRE JURIDIQUE Non de l’entreprise – quel type d’entreprise. Il faut un capital minimum. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui B. LES PRINCIPALES ETAPES Différentes organismes proposent des guides sous la forme d’un cahier qu’il suffit de remplir étape par étape. Exemple : l’Agent Pour la Création de l’Entreprise. 1. UNE ETUDE DE LA DEMANDE Il s’agit d’abord de recenser les clients potentiels de produit ou du service dont on a l’idée dans la zone géographique considérée. Pour cela il convient alors de repérer les produits et entreprises concurrents afin de positionner le produit de l’entreprise projetée. Il convient ensuite de quantifier le chiffre d’affaire prévisionnel en utilisant de prix psychologique du produit. Prix psychologique : C’est un instrument d’étude de marché permettant au chef d’entreprise d’avoir une idée du prix accepté par le client de la ville. 2. UNE ETUDE ECONOMIQUE En partant du chiffre d’affaires prévu on doit envisager différents moyens d’obtenir le produit ou le service en question. Le calcul du seuil de rentabilité indiquera le montant du chiffre d’affaire à partir du quel l’entreprise sera rentable. Chiffre d’affaires : c’est l’ensemble des ventes Prix de vente (prix de marché) = Coût de revient (ensemble des charges) + Marge Bénéficiaire 3. UNE ETUDE FINANCIERE Il convient de chiffrer le besoin en fond de roulement de l’entreprise envisagée en calculant les différents éléments qui pèsent sur la trésorerie (notamment les stocks et les crédits-clients) puis ce qui allège celle-ci (notamment le crédit-fournisseur). Dans une entreprise, on trouve deux comptes : actif & passif. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui L’idéal serait qu’il y ait un excédent ou un équilibre du financement. C. LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Pour mettre en œuvre le projet, l’entreprise doit respecter cinq étapes : - Le choix d’une structure juridique pour l’entreprise. (voir chapitre 1) - Constituer un dossier de la création d’entreprise disponible auprès du Centre de Formalité des Entreprises, de la Chambre de Commerce d’Industrie ou de la Chambre des Métiers ou encore de la Chambre d’Agriculture selon la nature de l’activité. L’accès au CFE peut se faire facilement par internet et les formalités pourraient être accomplies en ligne. Le coût des formalités de créations d’une entreprise s’élève en moyenne à 250euros. - L’ouverture du compte bancaire de l’entreprise. - La présentation de dossier aux apporteurs de capitaux (banque, conseil régional, etc.) et effectuer la déclaration fiscale. - La prospection de la clientèle qui est une étape primordiale pour des raisons financières mais aussi parce qu’elle permet à partir de création des clients potentiels contactés de mieux positionner l’entreprise par rapport à la demande et par rapport à la concurrence. PARTIE 2 : LES FORMES DE DISPARITION D’ENTREPRISE A. LA LIQUIDATION A L’INITIATIVE DES PROPRIETAIRES Une entreprise disparait d’abord lorsqu’elle perd son patrimoine et que ses biens (actifs) sont liquidés par la propre volonté de ses propriétaires qui entendent y mettre fin. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Deux cas : - Une entreprise sociétaire : cette disparition est rare dans le cas d’une société qui peut être transmise facilement par simple cession des parts sociales à un repreneur. Dans ce cas, c’est l’ensemble du patrimoine qui est transmis (c.à.d. les biens, les dettes et les crédits en cours). Néanmoins la dissolution d’une société qui entraine la liquidation de son patrimoine peut être décidée par une assemblée générale extraordinaire des associés. - Une entreprise individuelle : dans ce cas, la liquidation par le propriétaire est courante puisqu’il n’y a pas d’autonomie du patrimoine de l’entreprise qui se trouve donc confondu avec celui de l’entrepreneur. L’entrepreneur, qui veut cesser son activité en récupérant au moins une partie de la valeur de l’entreprise qu’il a crée, doit vendre ses actifs professionnels, notamment son fond de commerce, puis payer les dettes de l’entreprise afin de disposer de la différence. B. LA LIQUIDATION JUDICIAIRE L’entreprise peut disparaitre à l’occasion d’un jugement du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance, décidant ainsi la liquidation judiciaire (à ne pas confondre avec la faillite). On constate en France en 2009, environ 60 000 défaillance d’entreprise. La procédure de liquidation judiciaire vient donc mettre fin à l’activité de l’entreprise en cédant globalement ou séparément les biens qui composent son patrimoine. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui CHAPITRE 4 : L’ORGANISATION INTERNE DE L’ENTREPRISE C'est la manière dont les tâches sont effectuées au sein de l'entreprise. Selon Henry Mintzberg, la structure d'une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches. L'OSSATURE DE L'ORGANISATION : Mintzberg est considéré comme le père fondateur de l'organisation en entreprise. PARTIE 1 : LES STRUCTURES La notion de structure correspond donc à la description de la combinaison des évènements constitutifs de l'entreprise, elle définit les caractéristiques spécifiques et durables de l'entreprise, à savoir : - La répartition des tâches La répartition des pouvoirs La répartition des responsabilités La circulation des informations Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui A. LES STRUCTURES TRADITIONNELLES Elles sont en générales fondées sur l'autorité du chef d'entreprise, et sont des structures hiérarchiques, fonctionnelles, et le staff and line. 1. LA STRUCTURE HIERARCHIQUE Elle repose sur le principe de l'unité de commandement énoncé par Henri Fayol. Elle entraîne une seule raison hiérarchique, à savoir, la relation d'autorité-subordination. La structure de l'entreprise à la forme d'un arbre inversé. Le tronc en haut détient l'autorité et peut la déléguer à l'échelon immédiatement inférieur. Cette structure présente des avantages et des inconvénients. On peut distinguer 4 principaux avantages : - La simplicité et la clarté résultant de l'unité de commandement La possibilité d'isoler nettement les responsabilités L'efficacité dans la résolution des conflits La sécurité face aux perturbations internes (peu d'effet de contagion entre services) Et 5 inconvénients : - Le cloisonnement de différents organes de l'entreprise et le manque de coordination de ceux-ci La rigidité de la hiérarchie La difficulté de la remontée des initiatives La mauvaise circulation des informations Absences de spécialistes (les chefs doivent avoir des compétences multiples) Fayol est le premier à avoir essayé de structurer les entreprises. L'économiste et l'ingénieur américain Frédéric Taylor. Ouvrage : PRINCIPE DU MANAGMENT SCIENTIFIQUE . Taylor base sa démarche sur une idée simple. Les intérêts des travailleurs et de l'entreprise sont convergents. Les premiers cherchent la rémunération la plus élevée possible. La seconde la production la plus importante, et de qualité par une Organisation Scientifique de Travail. Il y a 5 principes explicites : - - - Distinction absolue entre les tâches de conception confiées aux cols blancs, et les tâches d'exécution, confiées aux cols bleus. Les exécutants doivent se contenter de réaliser, sans les organiser, les tâches qui leurs sont assignées. La réalisation selon Taylor doit être basée sur la productivité (aux pièces) ou à la prime de rendement pour intéresser les ouvriers sur les résultats de l'entreprise. Chaque ouvrier doit être rémunéré en fonction de sa productivité. La rationalisation du travail doit être basée sur une étude scientifique consistant à décomposer le travail élémentaire dont le temps d'exécution est mesuré avec minutie. La réalisation d'une tâche est confiée à un ouvrier : on assiste donc à une parcellisation des tâches. Le contrôle : chaque étape de la production et chaque geste de l'ouvrier doivent être contrôlé par le contremaitre. Avantages : La spécialisation répond mieux à la complexité des problèmes de gestion. Economie d’entreprise- Abdallah Alaoui Pour atténuer les inconvénients des structures précédentes, et pour en recueillir les bienfaits, Sloan invente une structure hiérarchique avec Etat-major ou structure staff and line. Le principe est celui de la double ligne (le pouvoir de commandement), et une autre d'une autorité dont la spécialité (le pouvoir de conseil). On obtient donc 2 catégories de cadres : - Ceux qui commandent, qui agissent, qui sont en ligne, qui contrôlent les services opérationnels Ceux qui conseillent mais qui ne décident pas, qui sont au staff, disposant d'une autorité dans leurs seules spécialités. Ce sont les cadres qui dirigent les services fonctionnels (conseil et opération)