TAM-TAM 9 CHU - CHU de Charleroi

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Service Communication - ESPACE SANTÉ
Bd Zoé DRION, 1- 6000 Charleroi
Magazine d’infor mation à destination des prestataires de soins référents
Sommaire
• UNE CLINIQUE INTÉGRÉE DES SOINS PALLIATIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
• PRISE EN CHARGE DE L’OBÉSITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
• PARTENARIAT ENTRE GESTIONNAIRES ET CLINICIENS • L’ESPACE-ENFANTS/ADOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
• UNE CONVENTION PARKINSON • CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES ET DE LA MÉDECINE DU SPORT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• NAISSANCE AU CHU DE CHARLEROI : WWW.CHU-CHARLEROI.BE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• L’HÔPITAL CIVIL MARIE CURIE : DERNIÈRE LIGNE DROITE ! • UN ESPACE BIEN-ÊTRE ET BEAUTÉ • CONFÉRENCE : ”LA PLACE DU NATURALISTE AU XXIE SIÈCLE” . . . 7
• SERVICE DE GÉRIATRIE - DR SANDRA HIGUET • CARDIOLOGIE - DR JACQUES LALMAND • CAMPAGNE DE SENSIBILISATION AU DON D’ORGANES . . 8
N°22 - mars 2013
www.chu-charleroi.be
FOCUS - FOCUS - FOCUS - FOCUS - FOCUS
UNE CLINIQUE INTÉGRÉE DES SOINS PALLIATIFS
A VU LE JOUR AU CHU DE CHARLEROI !
E
n 2011, l’ensemble des activités palliatives du CHU ont été regroupées en une Clinique des Soins Palliatifs intégrée au service de
Médecine interne. En effet, même si la plupart des situations de fin de vie restent liées à un cancer au stade dit terminal, les
défaillances incurables d’organe s’observent de plus en plus souvent.
Que faire… quand il n’y a plus rien à faire ?
Confrontés à un cul-de-sac thérapeutique, les soignants, l’entourage et le patient lui-même se sentent
parfois démunis. Alors, soit on continue dans une voie
menant à l’acharnement thérapeutique futile, soit on
entreprend une désescalade des investigations et des
traitements, à une vitesse plus ou moins rapide selon
les circonstances. Dans cette deuxième hypothèse,
cela correspond souvent à une diminution de ce qu’on
propose au patient et à son entourage : on ”limite” les
examens, on ”diminue” les traitements, on ”abandonne” des objectifs, on ”renonce” à… Sans rien mettre
à la place.
La volonté de l’équipe des
Soins Palliatifs est de continuer à prodiguer des soins
de qualité, dans l’environnement le plus adéquat possible, en mettant en œuvre
une nouvelle stratégie de
soins, avec des investigations
raisonnées (et raisonnables),
des traitements (et des préventions) en accord avec le
nouvel objectif : assurer le
maximum de confort et de
soutien au patient (et à son
entourage) plutôt que la survie à tout prix.
Ce suivi palliatif peut se faire
à l’hôpital, en maison de
repos ou au domicile. Pour
ces deux dernières situations, le rôle de notre équipe
consiste essentiellement à
aider à rechercher et mettre
en place une solution adéquate en liaison avec les
structures
extrahospitalières.
Si le patient reste à l’hôpital,
il peut poursuivre son séjour
dans l’unité où il se trouve,
tout en étant suivi et entouré par l’équipe médicale,
infirmière et paramédicale
qu’il connait. Dans ce cas,
l’équipe mobile des Soins
Palliatifs peut, sans se substituer à l’équipe soignante
de première ligne, venir renforcer celle-ci et, au-delà,
aider le patient et son entourage. Autre possibilité : le
patient est transféré dans l’unité résidentielle qui a
sa propre équipe pluridisciplinaire. Cette unité ne se
veut pas un mouroir, bien qu’on y meure souvent ! Elle
n’est pas non plus le ”local technique de l’euthanasie”,
bien qu’on y pratique effectivement des euthanasies
dans le respect du désir du patient et dans le cadre de
la loi. C’est tout simplement un lieu et un temps pour
gérer, professionnellement et avec un maximum d’humanité, une fin de vie la meilleure possible du point de
vue du patient. Parfois, il s’agit d’un passage avant la
maison de repos avec lits palliatifs, voire le domicile,
entouré d’une équipe palliative.
L’avenir et la technologie au service du patient
en soins palliatifs ?
Si l’humain, la relation directe, l’écoute active, la parole
apaisante sont des outils pour des soins palliatifs, il
peut arriver que la parole du patient ne soit plus matériellement possible. Les patients trop faibles, ou souffrant d’un cancer de la gorge ou trachéotomisés en
sont des exemples, mais il y en a d’autres… Sans
oublier ceux sachant parfaitement parler… mais pas le
français ! La technique peut
pallier ce handicap. Mais la
technique peut être coûteuse
pour un hôpital quand elle
n’est pas prévue ”dans les
remboursements Inami” !
C’est alors que, apprenant
que la Fondation Belfius peut
aider financièrement des
équipes, le Dr Léonard et M.
Lalière ont imaginé un moyen
de communication simple et
efficace pour ces patients
chez qui l’apprentissage de la
langue des signes serait trop
fastidieux.
Partant de l’idée du ”tableau
magique” avec lequel jouent
les enfants, on en vient à l’idée
de l’écran tactile. C’est la
firme SBIM, spécialisée dans le
matériel informatique pour le
milieu hospitalier, qui a réalisé
cet écran tactile mobile,
posé sur un socle, léger pour
la manipulation par le patient
mais solide pour résister aux
chocs, et répondant de plus
aux normes d’hygiène hospitalière. Cet outil a été équipé
L’écran tactile mobile imaginé
d’un programme permettant
par l’équipe des Soins Palliatifs facilite la
communication avec les patients privés de la
la communication entre soiparole. D’autres services (USI, chirurgie
maxillo-faciale…) et hôpitaux se sont montrés intéressés
gnant et soigné à l’aide d’une
par le développement de cette solution novatrice.
arborescence d’images déjà
1
FOCUS - FOCUS - FOCUS - FOCUS - FOCUS
enregistrées ou de mots déjà créés. Ceci permet d’apprécier les besoins des patients (soif, faim, douleurs,
insomnies) mais aussi leurs envies, tout simplement. Et,
cerise sur le gâteau : diverses options permettent au
patient d’accéder à des jeux, à internet, à une bibliothèque.
Quant à l’avenir immédiat, c’est la prochaine ouverture d’une unité résidentielle autonome au sein de
l’hôpital pavillonnaire Léonard de Vinci. Pour l’instant,
c’est l'effervescence au sein de toute l’équipe de la
Clinique des Soins Palliatifs où plans, décorations et
matériels sont étudiés dans l’optique de l’aménage-
Dr J.-Cl. Legrand,
Chef de service de Médecine interne
UNE CULTURE PALLIATIVE
DE LONGUE DATE
On ne vient pas de rien, loin de là !
Avril 1989, Hôpital Civil de Jumet : en partenariat
avec la Direction administrative, médicale et infirmière, une cellule palliative mobile s’imagine
centrée sur un médecin oncologue (le Dr
Duvivier) et une infirmière coordinatrice (Mme
Iezzi), avec d’emblée une assistante sociale, une
kinésithérapeute, une diététicienne et des bénévoles de l’ASBL Sarah. On évoque déjà la possibilité d’une équipe palliative pour les patients au
domicile et un programme de formation est élaboré pour le personnel.
En 1992, l’Hôpital André Vésale, à l’initiative du Dr
Brohée, met sur pied une équipe palliative
mobile, animée au quotidien par Mme Dupont.
Elle est ainsi l’une des premières à s’inscrire dans
le cadre du projet du ministre Busquin qui, grâce à
une convention avec l’Inami, finance l’aide apportée aux différents services aux patients en stade
terminal. Comme à Jumet, l’ambition est de développer au sein de l’institution, en particulier parmi
les soignants, une réelle culture palliative, ce qui
est loin d’être facile à l’époque (et parfois encore
aujourd’hui).
En 2002, à la fermeture de l’Hôpital Civil de
Jumet, quelques lits ”palliatifs” sont réservés, à
l’Hôpital Vésale, au sein du service de gériatrie du
Dr Kennes ; ils constituent l’embryon de l’actuelle
unité résidentielle, maintenant sous la houlette
du Dr Myriam Léonard et de l’infirmier chef Yves
Lalière.
Parallèlement, au début des années 1990, à
l’Hôpital Civil de Charleroi, pour les patients cancéreux ainsi que les personnes atteintes de sida, le
choix s’était porté sur des ”soins continus” dans le
département d’Hématologie-Oncologie du Dr
Lardinois, commun avec le service de
Radiothérapie du Dr Bacq : on y faisait ”du palliatif” sans le savoir. Cette voie n’était pas satisfaisante et en 2008, est mise en place une équipe
mobile animée par Madame Cardinal et le Dr
Marchal, rejointes ensuite par les Dr De Naeyer et
Pirson. Cette équipe va faire renaître un suivi et
une culture palliative.
En 2011, les Directions générale, médicales et de
nursing du CHU de Charleroi organisent le
regroupement de l’ensemble des activités en une
Clinique des Soins palliatifs intégrée au service de Médecine interne.
Une unité résidentielle de 10 lits va s’ouvrir prochainement
au sein de l’ Hôpital Léonard de Vinci (Montigny-le-Tilleul).
o
Inf
L’ÉQUIPE
Les membres des équipes mobiles interviennent en deuxième ligne. La première ligne reste l’équipe médicale
et paramédicale du patient dans son unité.
Hôpital A. Vésale : unité résidentielle (071/92.14.96) et équipe mobile (071/92.15.78)
Dr Myriam Léonard, M. Yves Lalière (infirmier en chef, unité résidentielle 6P), Mme Marie-Luce Dupont
(infirmière coordinatrice de l’équipe mobile), Mme Céline Pieters (psychologue), Mme Sabrina Malacrino
(assistante sociale)
Hôpital Civil : équipe mobile (071/92.12.80)
Dr Bart De Naeyer, Dr Dominique Marchal, Dr Christelle Pirson, Mme Christine Cardinal
(infirmière coordinatrice), Mme Céline Pieters (psychologue), Mme Nathalie Minet (assistante sociale)
o
Inf
Le service de Médecine Interne du CHU de
Charleroi regroupe quatre entités : la
Médecine interne d’ensemble, la Diabétologie-endocrinologie, les Maladies infectieuses et la
Rhumatologie. La Clinique des Soins palliatifs en fait
également partie mais a sa structure propre.
Chef de service : Dr Jean-Claude Legrand.
Secrétaire : Mme Isabelle Zorzetto :
071/92.23.06
2
ment, dans un environnement familial plutôt qu’hospitalier, de 10 chambres individuelles avec ”kitchenette”,
salle de rencontre, terrasse extérieure…
De g. à dr.: Sabrina Malacrino,
Yves Lalière, Céline Pieters,
Dr Christelle Pirson, Dr Bart
De Naeyer, Dr Dominique
Marchal, Marie-Luce Dupont,
Christelle Quertinmont
(infirmière chef de service).
Absentes de la photo :
Dr Myriam Léonard, Nathalie
Minet, Christine Cardinal
www.chu-charleroi.be
L
’obésité est une maladie chronique
encore négligée par une grande partie
du corps médical, des intervenants en
santé et du public. Peu d’efforts sont investis dans la prévention contre l’obésité et
pourtant, on assiste à une explosion du
nombre de personnes obèses sur les 30 dernières années. L’obésité favorise de nombreuses complications et représente un facteur supplémentaire d’invalidité. Une
connaissance adéquate de l’approche multidisciplinaire nécessaire chez ces patients
augmente les chances de succès de leur prise
en charge.
traités avec cette approche qui favorise grandement
leurs chances de succès.
Les patients qui s’adressent à un médecin du CHU pour
un problème d’obésité seront évalués par plusieurs de
ces différents intervenants.
Définition, pathogénèse,
épidémiologie et impact
économique de l’obésité
Conclusions
L’activité en quelques chiffres
En 2011, 30 patients ont bénéficié de la mise en place
d’un ballon intra-gastrique et 284 patients ont pu être
opérés d’une chirurgie bariatrique après approbation
par l’équipe multidisciplinaire. Et cette activité est en
augmentation puisque plus de 400 patients ont été opérés en 2012. Au CHU, les opérations pratiquées régulièrement sont le by-pass gastrique et la sleeve gastrectomy.
Il faut reconnaître l’obésité comme une maladie chronique et la traiter comme telle, c’est-à-dire déterminer
avec les patients des objectifs réalistes après avoir réalisé une mise au point complète. Cette mise au point est
actuellement multidisciplinaire et doit être organisée au
sein de centres d’expertise.
Dr J. Rigaux
L'appréciation de la corpulence se fait à travers le calcul
de l’indice de masse corporelle ou IMC (Body Mass
Index ou BMI en anglais) qui est le résultat du poids (kg)
divisé par la taille (cm) au carré. Chez les adultes (> 18
ans), la surcharge pondérale est définie par un IMC entre
25 et 29,9 kg/m2, et l’obésité par un IMC supérieur à 30
kg/m2. L’obésité résulte d’interactions complexes entre
des facteurs biologiques (y compris génétiques), comportementaux, sociaux et environnementaux et implique
la régulation de la balance énergétique et du stockage
adipeux. La prévalence de l’obésité en Europe se situe
entre 10 et 30%. Dans le Hainaut, elle est supérieure à
20% depuis 2008. L’obésité entraîne une augmentation
du risque de maladies cardio-vasculaires et de certains
cancers et est estimée représenter 6 à 7% du total des
dépenses de santé.(1-3)
o
Inf
EN PRATIQUE
• consultation de diététique : 071/92.22.53
(avec une consultation spécialisée pour les
enfants sur le site de de l’Hôpital Vésale :
071/92.24.63)
• consultation de gastro-entérologie et de
nutrition : 071/92.22.68
• consultation de chirurgie viscérale :
071/92.22.24
Prise en charge globale de l’obésité
Les buts de cette prise en charge doivent être réalistes :
perte de poids, stabilisation du poids et prévention de la
reprise de poids. La réduction des comorbidités liées à
l’obésité et l’amélioration globale de l’état de santé peuvent être obtenues par une perte de poids modeste
RÉFÉRENCES
1. Branca F, Nikogosian H, Lobstein T (eds): The
challenge of Obesity in the WHO European
Region and the Strategies for Response:
Summary. Copenhagen, WHO Regional Office for
Europe 2007.
2. Observatoire de la Santé du Hainaut. Secteur
Information Sanitaire. Dr Christian Massot 24
mai 2011
3. Adams FK, Schatzkin A, Harris TB, et al.
Overweight, obesity and mortality in a large
prospective cohort 50 to 71 years old. New Engl
J Med 2006;355:763-78.
4. Tsigos C, Hainer V, Basdevant A, et al.
Management of Obesity in Adults: European
Clinical Practice Guidelines. Obesity Facts
2008;1:106-116.
5. Slentz CA, Duscha BD, Johnson JL, et al. Effects of
the amount of exercise on body weight, body
composition, and measures of central obesity:
STRRIDE--a randomized controlled study. Arch
Intern Med. 2004 Jan 12;164(1):31-9
6. Hainer V, Toplak H, Mitrakou A: Treatment modalities fo obesity: What fits whom? Diabetes Care
2008;31 (suppl 2):S269-S277
ON S’OCCUPE DE VOUS - ON S’OCCUPE DE VOUS
PRISE EN CHARGE DE L’OBÉSITÉ
(5-10% du poids initial), l’amélioration de l’alimentation
et une activité physique légère. (4-6)
Les grands axes de la prise en charge sont :
• des recommandations diététiques avec un régime
hypocalorique ;
• une activité physique régulière (30 minutes d’activité
physique d’intensité modérée conseillées par jour) ;
• la détection et le traitement d’éventuels troubles du
comportement (support psychologique, groupe de
thérapie, traitement pharmacologique si nécessaire) ;
• la prévention, la détection et le traitement des comorbidités (prise en charge des anomalies lipidiques, optimisation du contrôle des glycémies chez les diabétiques, normalisation de la pression sanguine des
patients hypertendus, prise en charge des syndromes
d’apnée du sommeil) ;
• les techniques endoscopiques comme la mise en place
de ballon intra-gastrique qui a pour effet de diminuer
la sensation de faim et qui agit comme une aide à la
modification du comportement alimentaire et à la
reprise d’une activité physique. Cette méthode s'adresse aux personnes ayant une obésité modérée ;
• la chirurgie bariatrique réservée au traitement de
l’obésité morbide (pour les patients avec un IMC supérieur à 40 kg/m2 ou pour ceux avec un IMC compris
entre 35 et 39,9 kg/m2 et présentant des comorbidités
comme l’hypertension artérielle non contrôlée, le diabète et le syndrome d’apnées du sommeil).
L’ÉQUIPE
Chirurgiens : Drs Pol Vaneukem, Mazen
Takkiedine et Denis Pitot
Gastroentérologues : Drs Johanne Rigaux
et Pierre Hayard
Psychologue : Florence Carpin
Psychiatre : Dr Philippe Fontaine
Diététiciennes : Julie Vilain
et Melissa Bialobrzeski
Equipe multidisciplinaire du CHU
La prise en charge intra-hospitalière de ces patients peut
donc faire intervenir un diététicien, un kinésithérapeute,
un psychologue ou un psychiatre, un interniste, et un chirurgien. Il est important que les patients obèses soient
3
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Pédiatrie-Néonatalogie
ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES
ESSAIS CLINIQUES : PARTENARIAT ENTRE GESTIONNAIRES ET CLINICIENS
L
a recherche clinique consiste à réaliser, chez l’être humain, dont l’enfant,
des études rétrospectives ou prospectives et observationnelles ou interventionnelles.
Les études cliniques prospectives interventionnelles,
appelées ”essais cliniques” (EC), investiguent principalement l’efficacité, la sécurité, l’efficience (rapport
coût/bénéfice) et l’utilité (en termes de qualité de vie)
de traitements essentiellement médicamenteux. Les
EC associent des soins médicaux de pointe à l’amélioration de traitements existants et à la recherche de
nouveaux traitements. Les résultats des EC alimentent
la médecine factuelle, basée sur les preuves.
Pour les soignants, infirmiers et médecins, cette activité constitue une école moderne de qualité, de sécurité, de rigueur et d’humilité. Les EC fournissent aux
patients l’opportunité de bénéficier de traitements
innovants dans un cadre très sécurisé. La sécurité du
patient participant aux EC est une priorité absolue.
La direction du CHU de Charleroi a la volonté de
développer les EC pour améliorer la qualité des soins
et offrir une médecine de pointe, voire d’avant-garde.
Le cadre éthique, juridique, clinique, logistique et, last
but not least, financier de l’expérimentation humaine
s’est terriblement alourdi et complexifié, surtout
concernant l’enfant. En réponse à ces exigences, la gestion des EC s’est professionnalisée dans le monde
entier.
De gauche à droite : Dr T. Schurmans (Chef de Service de PédiatrieNéonatalogie), Dr E. Demanet (Directeur de la Cellule Recherche Clinique),
J. Szczebelska (Coordinateur d’Études Cliniques, département d’Oncologie),
Dr C. Dugast (Coordinateur d’Études Cliniques, Cellule Recherche Clinique).
En pédiatrie et en néonatalogie, la médecine factuelle
est, à ce jour, lacunaire. Les informations scientifiques
disponibles concernant l’utilisation de nombreux médicaments y sont souvent déficientes, engendrant un
risque accru d’inefficacité et de toxicité médicamenteuse. Ces lacunes doivent être comblées pour les médicaments actuels et doivent être évitées pour les médicaments à venir. Ce défi, le monde médical l’a relevé.
Dans ce contexte, le service de pédiatrie-néonatalogie
du CHU de Charleroi a été sélectionné pour participer
à 2 EC internationaux dont un mis en route dans 21
pays répartis sur 4 continents. Cet EC investigue l’efficacité et la sécurité d’un traitement d’une cause fréquente d’incontinence urinaire de l’enfant. La mise en
place et le déroulement de cet EC sont le fruit d’un
travail multidisciplinaire mené avec la nouvelle équipe
de la cellule de recherche clinique : analyse du protocole en termes d’intérêt pour le patient, d’éthique et
de faisabilité, analyse du contrat, négociation budgétaire, formation certifiée en ”Good Clinical Practice”,
récolte et gestion des documents essentiels, coordination avec la pharmacie et le laboratoire, technologies
de l’information et de la communication, calibration
des appareils de mesures, gestion du matériel de l’étude, abondant courrier échangé avec le sponsor, visites
d’initiation, recrutement et suivi de patients, procédures, documents sources, transmission des observations, visites de monitorage, gestion financière, etc.
Participer à des EC implique une telle charge de travail
que c’est en collaborant avec une cellule de recherche
clinique telle que celle nouvellement créée au CHU
que ces EC pourront se multiplier. En centralisant des
ressources spécifiques humaines, logistiques et financières, cette cellule permet d’améliorer l’efficience de
cette activité.
Le service de pédiatrie-néonatalogie adhère à ce projet et s’y investit, afin de contribuer au développement
de la qualité, de la sécurité, de l’efficience, de l’utilité et
de l’offre de soins pédiatriques, dans l’intérêt des
enfants d’abord.
Dr Th. Schurmans, Chef de service de PédiatrieNéonatalogie, Consultant à la Cellule Etudes Cliniques,
HUDERF, Membre du Bureau du Belgian Paediatric
Clinical Research Network
Dr E. Demanet,
Directeur de Recherche Clinique, Cellule Data
Management
ON S’OCCUPE DE VOUS
L’ESPACE-ENFANTS/ADOS
L
a survenue d’un cancer, l’annonce du
diagnostic, les traitements associés et
leurs conséquences ont des répercussions importantes sur le patient mais aussi
sur son entourage. Le cancer bouleverse les
repères, les rôles de chacun et met à
l’épreuve les capacités d’adaptation de
chaque famille ainsi que de ses membres
d’une manière individuelle. C’est pour soutenir les plus jeunes d’entre eux que le CHU
a mis en place l’Espace-Enfants/Ados.
L’incidence du cancer et des traitements (hospitalisation, perte des cheveux...) sur les enfants est l’une des
principales préoccupations des patients. La confrontation au cancer d’un proche peut entraîner de nombreuses difficultés chez l’enfant telles que de la confusion, la perte de repères, de l’anxiété, des peurs, de la
tristesse, de la colère, de la culpabilité et des incertiESPACE-ENFANTS/ADOS
HÔPITAL ANDRÉ VÉSALE
Mis en place en 2005, l’Espace-Enfant/Ados de
l’Hôpital Vésale est le résultat d'une collaboration
entre l'hôpital et l'association ”Cancer et
Psychologie”. Il est animé par deux psychologues de
cette association en étroite collaboration avec les
équipes soignantes.
Psychologues : Patricia Plasier
et Bérangère Rousseau
Lieu : 9e étage, dans le local de l'école
Horaire: le mercredi, de 13h30 à 17h30
Contact : 0484/ 06.36.48
[email protected]
4
tudes.
Pour répondre à ces difficultés, l’Espace-Enfants/Ados
accueille et propose un soutien psychologique aux
enfants dont un proche atteint d'un cancer est hospitalisé et/ou suivi au CHU. L’Espace Enfants/Ados est
animé par des psychologues travaillant en oncologie en
collaboration avec les équipes soignantes.
L’Espace enfants/Ados est un lieu d’expression sous
forme d'ateliers créatifs (activités de dessin, de bricolage, etc.), de jeux de société adaptés et de matériels
projectifs pour soutenir les enfants dans leurs maux,
leurs mots et leurs silences. Ils peuvent donc y aborder
leurs questions, préoccupations et émotions, rencontrer d’autres enfants vivant des situations similaires et
partager leur vécu.
L’accompagnement psychologique se réalise au sein
d’un groupe de pairs
• en tenant compte de l’insertion du jeune dans sa
famille et de la façon dont la maladie est abordée ;
• en soutenant sa famille et en sollicitant une parole à
propos de l’expérience vécue.
Le contact avec le parent hospitalisé est maintenu, soit
lors des entretiens individuels, soit lors des visites dans
sa chambre.
L’accès au lieu d’accueil est gratuit et libre ; chacun
choisit d’y rester le temps qui lui convient. Les personnes qui s’y rencontrent constituent donc un groupe
ouvert, qui n’est pas défini préalablement.
Objectifs
Les objectifs de ce projet sont divers et s’inscrivent, tout
comme ce projet d’une manière générale, dans une
démarche du ”prendre soin”. Il vise à :
• Proposer un lieu de soutien psychologique où l’enfant
peut déposer ses émotions, ses angoisses, élaborer ses
questions, donner sens aux inquiétudes, aux fantasmes,
www.chu-charleroi.be
etc. ; c’est une ”base de sécurité”, un lien, un attachement pour les enfants, leur parent malade et leur
entourage.
• Offrir une parole, des mots sur la maladie par des
médias adaptés (livres, dessins, contes...).
• Favoriser un travail d'élaboration psychique qui replace le
vécu traumatique dans un processus de vie et de sens.
• Prévenir des risques de complications psychiques
et/ou relationnelles.
• Soutenir la parentalité du patient pendant la maladie.
• Relancer la communication parent-enfant, bouleversée
par la maladie.
• Permettre aux enfants de retrouver leur place d’enfant
au sein de la famille.
• Favoriser la rencontre avec d’autres enfants dans la
même situation afin de sortir de l’isolement.
• Accueillir les conjoints et les proches qui s’occupent
des enfants pendant la maladie.
• Informer et sensibiliser les soignants à l’importance du
soutien psychologique des familles des patients cancéreux.
• Humaniser l’hôpital.
• Assurer un suivi de deuil.
P. Plasier, D. Staquet
ESPACE-ENFANTS
HÔPITAL CIVIL DE CHARLEROI
L’Espace-Enfants de l’Hôpital Civil s’est ouvert en
septembre dernier. Il est animé par deux psychologues travaillant en oncologie et accueille les
enfants âgés de 3 à 13 ans.
Psychologues : Kathy Bertrand (071/92.22.30) et
Delphine Staquet (0494/85.56.96)
Lieu : au C0, Espace ”Bien-être” et service social
Horaire : le mercredi, de 13h00 à 16h30
Un symposium consacré à ce sujet a rassemblé 300 médecins, paramédicaux,
patients et familles le 23 octobre dernier.
P
our répondre aux besoins spécifiques
de la maladie de Parkinson, Mme
Onkelinx, Vice-Première Ministre et
Ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique, chargée de l’Intégration sociale, a
conclu une convention avec le CHU de
Charleroi et le CHU de Liège. Celle-ci vise à
tester et évaluer, dans le cadre d’un projet
pilote, le besoin de prise en charge hospitalière des patients atteints de la maladie de
Parkinson afin d’en déterminer l’opportunité et la plus-value et ce, par le biais d’une
approche individualisée, globale et interdisciplinaire.
Une structure interdisciplinaire implique que l’équipe
travaille de concert avec des objectifs déterminés. Elle
s’articule autour de quatre axes, à savoir : un centre de
jour divisé en hôpital de jour (bilans diagnostiques et
thérapeutiques) et revalidation externe, une revalidation interne et une fonction de liaison permettant le
soutien du patient quel que soit son parcours dans le
milieu hospitalier et lors de sa sortie de l’hôpital. Les
intervenants concernés sont, outre le neurologue, l’infirmière neurologique spécialisée, le kinésithérapeute,
l’ergothérapeute, la logopède, la neuropsychologue, la
diététicienne, la psychologue et l’assistante sociale. Les
liens privilégiés entre l’équipe soignante, le patient et sa
famille sont un gage de réussite. Le patient (s’intégrant
dans le système familial) est au centre de la structure
où chaque acteur est considéré comme un partenaire.
L’approche se veut globale, ne négligeant aucun aspect
de la pathologie et toute intervention a pour objectif
premier de maintenir une qualité de vie optimale. Le
programme de soins est modulable et adapté en fonction du profil du patient dès les premières manifestations de la maladie. Les notions de guidance, d’éducation et d’autonomisation sont, dans ce contexte, primordiales. Le témoignage, tout en émotions, des
patients inclus dans la convention soutenait cette
approche.
L’évaluation (Prs G. Garraux et D. Gillain, CHU de
Liège) démontre une amélioration significative des
scores moteurs et des capacités statico-locomotrices ;
elle est du même ordre de grandeur que celle obtenue
lors de plusieurs essais cliniques médicamenteux avec
des molécules toujours utilisées. La diminution des
complications motrices dopa-induites est également à
souligner. Enfin, une stabilisation de la qualité de vie est
notée ; celle-ci s’aggravant dans le groupe contrôle,
confirmant ainsi les données de la littérature.
Rappelons les interventions extérieures à la convention : Mme W. Depaepe (Roeselare) a expliqué le rôle
de l’infirmière neurologique spécialisée et livré le
témoignage de son vécu du modèle hollandais ; M. R.
Marchal (Président de l’Association Parkinson) a insisté sur la nécessité de poursuivre l’effort entrepris.
Les conclusions ont prôné l’extension de l’étude à plusieurs centres hospitaliers sur base du modèle existant, l’hôpital de jour étant l’élément fondamental et
central.
NOUVEAU - NOUVEAU - NOUVEAU
UNE CONVENTION PARKINSON
Mlle Mélanie Hanuise, diététicienne
Mmes G. Jouniaux, V. Genon, C. Colas, ergothérapeutes
Mme C. Dhondt, infirmière de liaison
MM. Ph. Martin, Fr. Dubois, kinésithérapeutes
Mlle Ch. Decrock, logopède
Mlle O. Simon, neuropsychologue
Mme J. Laurent, psychologue
Dr Th. Piette, neurologue
18-20 octobre 2012
C
harleroi s’est vu attribuer pour 2012
le titre de ”Ville Européenne du
Sport”.
Dans ce cadre, un certain nombre d’activités sportives et culturelles ont été mises
sur pied.
Parmi celles-ci, un congrès international
des sciences et de la médecine du sport
était organisé par notre service de médecine du sport du 18 au 20 octobre dernier.
sur le troisième âge et l’activité physique du
Pr Weineck de l’université de Nuremberg qui emballa le public par son contenu scientifique et son
humour.
L’après-midi fut consacré au ”muscle dans tous états”.
Ce fut l’occasion de faire le point sur l’évolution des
connaissances sur les lésions musculaires si fréquentes
chez nos sportifs avec des orateurs prestigieux
comme le Dr Pierre Puig (directeur médical du centre
de revalidation de Capbretone et ami de longue date
de notre service) ainsi que des médecins et kinésithérapeutes de l’Olympique de Marseille mais aussi des
kinés de notre centre Charleroi Sport Santé.
Dès le jeudi soir, une table ronde ouverte au grand
public sur le thème ”activité physique et pratique
sportive : bénéfices et risques pour la santé” a réuni
un grand nombre de sportifs amateurs et professionnels ainsi que des spécialistes de la santé autour des
modérateurs Marc Francaux (Professeur à l’UCL) et
GaëtanVigneron (RTBF).
Last but not least, la journée du samedi où nous avons
eu la chance de recevoir le Pr Ron Maugham de l’université de Leicester, sommité mondiale dans le domaine de la nutrition du sport. Celui-ci nous fit un exposé de trois heures passionnante sur ce sujet.
Ce fut l’occasion d’un débat animé et ouvert sur les
aspects positifs et parfois négatifs de la pratique sportive intensive.
ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES
CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES ET DE LA MÉDECINE DU SPORT
Pendant ce temps, sur le site de Charleroi Sport Santé,
des ateliers pratiques de kinésithérapie d’une part, et
de préparation physique d’autre part, réunirent un
nombreux public qui profita pleinement de l’expérience des praticiens et entraîneurs physiques présents.
Une initiative certainement à renouveler.
Le congrès lui-même a réuni plus de 500 participants le
vendredi 20.
Un succès unique en région francophone selon tous les
spécialistes présents.
La matinée fut centrée sur l’activité physique et la
santé et fut présidée par le Pr Luc Léger de
Montréal.
Des exposés de haut niveau scientifique furent présentés par des orateurs tels que le Pr Bosquet, doyen
de la faculté des sciences du sport de l’université de
Poitiers et le Pr Duclos de l’université de ClermontFerrand. Mais ce fut incontestablement la présentation
En résumé, notre congrès a été une pleine réussite,
affirmant une fois de plus la vitalité et la reconnaissance nationale et internationale de notre service de
médecine du sport.
Dr J. Lecomte
Dr E. Collart
www.chu-charleroi.be
5
ON S’OCCUPE DE VOUS - ON S’OCCUPE DE VOUS - ON S’OCCUPE DE VOUS
NAISSANCE AU CHU DE CHARLEROI :
www.chu-charleroi.be
L
e CHU de Charleroi est heureux de
vous annoncer la naissance de son
nouveau site internet.
Ce nouveau-né affiche un style très actuel faisant la part
belle aux actualités, aux réseaux sociaux, aux vidéos,
aux photos, et à différentes fonctionnalités pratiques :
d’un seul clic, sur la page d’accueil, vous trouverez par
exemple sans difficulté les coordonnées d’un médecin,
les horaires des consultations ou encore les offres
d’emploi de l’ISPPC.
Les informations sont regroupées par thème au départ de
7 rubriques principales : CHU – Patients – Visiteurs –
Disciplines médicales – Professionnels – Jobs – Contacts
CHU : regroupe différentes informations institutionnelles
(présentations des hôpitaux du CHU, historique, rapport
annuel…).
PATIENT : regroupe toutes les informations pratiques
pour le patient (sa prise en charge en hospitalisation programmée, en maternité, en pédiatrie ou en urgence, les
horaires des consultations mais aussi tous les services qui
peuvent lui venir en aide tels que le service social, la
médiation...).
VISITEURS : regroupe toutes les informations utiles
pour les visiteurs telles que les plans d’accès, les heures de
visite…
DISCIPLINES MÉDICALES : besoin d’information
sur une des disciplines médicales pratiquées au CHU de
Charleroi ? Vous y trouverez l’info qui vous intéresse :
contacts, spécialités du service, collaboration et bien sûr,
les consultations liées à ce service.
PROFESSIONNELS : que vous soyez médecin, soignant ou professionnel de la santé, vous trouverez la liste
des séminaires, événements du CHU de Charleroi ou les
différentes publications scientifiques.
JOBS : le CHU de Charleroi recrute régulièrement différents profils ; les demandeurs d’emploi trouveront la liste
des emplois vacants régulièrement mise à jour ou pourront envoyer en ligne leur candidature spontanée.
CONTACT : regroupe les principaux numéros de téléphone utiles pour les patients, les visiteurs, les fournisseurs, la presse.
Ce bébé n’a certainement pas fini de faire parler de lui
puisqu’il continuera à se développer, restant un lien privilégié entre le CHU de Charleroi et son environnement.
chu de charleroi
U
ne étude récente a montré que la
recherche d’informations concernant la santé arrive dans le peloton
de tête parmi les activités les plus
courantes pratiquées par les internautes.
Etre sur le web est un must ; difficile de trouver un hôpital qui n’a pas son site web. En place depuis 2003, le site
internet du CHU de Charleroi méritait une cure de rajeunissement. Vous avez ainsi découvert il y a quelques mois
6
notre site complètement relooké.
Aujourd’hui les réseaux sociaux constituent également un
excellent vecteur d’information. Inéluctablement, ils s’installent dans les entreprises. Le CHU de Charleroi ne pouvait passer à côté de la vague Facebook et ne pas inscrire
sa page sur la toile.
également un côté plus sympathique et plus proche des
gens.
Vous y trouverez notre actualité, nos offres d’emploi, mais
aussi des photos, des vidéos… Pour rester informé, n’hésitez pas à cliquer sur ”j’aime” !
https://www.facebook.com/CHUCharleroi
Participant à la volonté d’améliorer l’image de marque de
notre institution, la page CHU de Charleroi lui donne
www.chu-charleroi.be
B. Hupin
L
es travaux sur le site de l’Hôpital
Civil Marie Curie avancent bon train.
Entamés il y a six ans, ils s’articulent
actuellement autour des techniques spéciales et de l’aménagement des abords.
Actuellement, près de 80 % des techniques du bâtiment
sont installées. Les chaudières au gaz sont fonctionnelles et ont chauffé le bâtiment tout cet hiver. Les installations électriques et informatiques sont en voie
d’achèvement. Les unités de soins sont pratiquement
terminées. Les procédures d’acquisition du mobilier et
de l’équipement médical mobilisent actuellement les
équipes.
Tout a été conçu pour que cet hôpital s’intègre harmonieusement dans son environnement.
L’aménagement des abords a débuté en février 2012
avec l’aménagement d’espaces verts et de parkings. La
Salle d’opération.
toute grande majorité de ces 1300 places sera, contrairement à une tendance dans le secteur hospitalier, mise
gratuitement à disposition des patients et des visiteurs.
Un parking étagé, également gratuit et avec contrôle
d’accès, est réservé au personnel.
L’Hôpital Civil Marie Curie évolue donc vers sa configuration définitive avec, en toile de fond, la préparation
du déménagement.
Desk unité de soins.
Salle de détente.
Pour de plus amples informations (architecture,
historique…), surfez sur notre site internet (WWWchu-charleroi.be - CHU-Hôpital Civil Marie Curie).
Vous y découvrirez également un film d’animation
présentant ce nouvel hôpital.
NOUVEL HÔPITAL - NOUVEL HÔPITAL - NOUVEL HÔPITAL
L’Hôpital Civil Marie Curie :
DERNIÈRE LIGNE DROITE !
EN BREF
OUVERTURE D’UN ESPACE BIEN-ÊTRE ET BEAUTÉ
Ce service, soutenu par la Fondation contre le cancer,
s’adresse aux patients atteints d’une maladie cancéreuse ou d’une maladie chronique évolutive. Il est animé
par une conseillère en beauté, Mme De Gucht, et une
infirmière sophrologue-relaxation, Mme Serrure.
Celles-ci accueillent les patients au sein de l’espace
bien-être (Hôpital Civil) ou se rendent à leur chevet
selon les cas.
L
e professeur Thierry Hance, bien connu du grand public comme conseiller
scientifique de l’émission ”Le jardin
extraordinaire”, sera l’invité du CHU de
Charleroi le 24 avril prochain.
leurs choix. Il faut probablement, plus que jamais,
importer les sciences naturelles dans nos habitudes
quotidiennes par le biais de l’éducation pour espérer
influer sur notre devenir à moyen et long terme.
Dans le cadre du concours annuel de dissertations
Le prestige des naturalistes a
connu son apogée au XIXe siècle
et ce prestige n’a fait que
décroître durant le XXe siècle.
Aujourd’hui, la sauvegarde de la
biodiversité est l’un des grands
enjeux de l’humanité. C’est probablement face à ce défi que les
naturalistes retrouveront leurs lettres de noblesse
dans nos sociétés. Cependant, outre la préservation de
la biodiversité, ils devront intégrer dans leurs propositions les conséquences économiques et sociales de
organisé par Inforsciences, l’Extension de l’ULB et le
CHU de Charleroi, le Professeur Thierry Hance viendra nous parler de cette thématique.
Thierry Hance est professeur d’écologie (UCL) et dirige une équipe de recherche au sein de l’Earth and Life
Institute. Il a publié Dix voies d’avenir pour neuf milliards
d’humains (Racine, 2012).
La rédaction
o
Inf
Mercredi 24 avril, 18h00.
Hôpital A. Vésale,
auditoire De Cooman
706, rue de Gozée - 6110 Montigny-le-Tilleul.
Info/réservation : 071/92.00.09
[email protected]
www.chu-charleroi.be
ÉVÉNEMENT - ÉVÉNEMENT
Sciences et Raison à l’Hôpital
CONFÉRENCE : ”LA PLACE DU NATURALISTE AU XXIE SIÈCLE”
7
Service de Gériatrie
DR SANDRA HIGUET
L
EN BREF
e nouveau chef
de service associé de gériatrie,
le Dr Sandra Higuet, a
pris ses fonctions en
novembre 2012 aux
côtés du Pr Bernard
Kennes.
Le Dr Higuet a obtenu son
DES en médecine interne
(ULB) en 2002 et, avec grande distinction, sa compétence en gériatrie en septembre 2003 (CH JolimontLobbes). Attirée par cette discipline polypathologique
et à caractère humain, elle a dirigé pendant plus de 9
ans le service de gériatrie (projet pilote du programme complet de soins pour patients gériatriques) et la
Clinique de la Mémoire au CH Nivelles-Tubize.
S’intéressant particulièrement aux pathologies neurodégénératives, elle a suivi de nombreuses formations à
l’étranger (Canada, France et Suisse) concernant la
prise en charge de la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. En 2012, elle a obtenu un diplôme
universitaire de psychogériatrie à la faculté de
Limoges (Pr J. Clément) et est la lauréate francophone 2012 de la Société Belge de Gérontologie et
Gériatrie pour participer à Genève à la formation de
L’European Academy for Medicine of Ageing réservée
aux jeunes leaders européens en gériatrie. Le Dr
Higuet est ravie de revenir sur le lieu de ses stages.
Elle a, en effet, passé deux ans de sa formation de
médecine interne au CHU de Charleroi (Jumet et
Hôpital Vésale). Elle est mariée et maman de deux
enfants de 10 et 8 ans, Ludovic et Allan.
La rédaction
Cardiologie
EN BREF
DR JACQUES LALMAND
L
e Dr Jacques Lalmand a pris la direction du service de Cardiologie en septembre 2012 et succède à ce poste au
Docteur Charles Henuzet.
C’est en 1982 que le Dr Jacques Lalmand, jeune diplômé de l’Université Libre de Bruxelles, commence sa
carrière carolorégienne, ininterrompue depuis lors.
Il travaille depuis 1989 en qualité de cardiologue dans
les hôpitaux du CPAS et de l’IOS d’abord, de l’ISPPC
ensuite.
Il participe rapidement à la gestion du service, en collaboration avec le Dr Charles Henuzet, lorsque celuici succède au Pr Olivier Polis à la place de Chef de
service. En 1995, Jacques Lalmand prend la responsabilité de l’unité coronaire à l’Hôpital André Vésale.
Il s’oriente ensuite vers la cardiologie interventionnelle, sous la houlette du Dr Jan De Keyser et lui succède en qualité de responsable de cette unité lors du
départ à la pension de ce dernier. Il devient Chef de
Clinique de Cardiologie interventionnelle en 2007.
L’unité s’est fortement développée depuis lors, avec
un nouveau bond suite aux accords de collaboration
avec l’Hôpital Ambroise Paré de Mons en 2009.
Il s’implique dès la fusion dans le Conseil Médical, où
il en est à son quatrième mandat. Il est particulièrement attentif au développement de relations privilégiées avec les médecins traitants de la région, et participe, avec le Dr Michel Daune, à la création du
Conseil de Relais, qui réunit plusieurs fois par an le
bureau de la FAGC, la Direction Médicale et des
membres du Conseil Médical.
Il est aussi, depuis près de 8 ans, membre du bureau
du groupe de travail en Cardiologie invasive (BWGIC)
de la Société Belge de Cardiologie.
En prenant la direction du service de Cardiologie, le
Dr Lalmand espère, en collaboration avec le Dr
Philippe Dubois et toute l’équipe médicale, paramédicale et administrative, poursuivre le développement
du service. Il aime d’ailleurs souligner l’importance
qu’a eue le travail d’équipe dans tout son parcours
professionnel.
La rédaction
Campagne de sensibilisation au don d’organes
UN BEL ÉLAN DE SOLIDARITÉ
EN BREF
de Charleroi emboîtait aussi le pas à l’action du SPF
santé publique dans le cadre des élections du 14
octobre dernier, invitant le personnel à s’exprimer
auprès de son administration communale quant au
don d’organes.
”Encore trop souvent, les proches ne connaissent pas la
décision du défunt par rapport au don d’organes. Ceci leur
fait porter un poids supplémentaire et beaucoup d’interrogations lors d’un deuil”, explique A. Joosten. Aller à la
commune et prendre SA décision permet également
un gain de temps précieux lors d’un décès afin de pouvoir offrir des organes à la transplantation.
C
omme chaque année, dans le cadre
de la journée mondiale du don d’organes, le CHU de Charleroi au travers
de l’équipe des soins intensifs et de la coordination des dons, a mené différentes
actions de sensibilisation.
Des après-midi d’information étaient organisées dans
les halls d’entrée de l’Hôpital Vésale et de l’Hôpital
Civil. Cette année, la sensibilisation menée par le CHU
Une démarche relayée sur l’intranet du CHU où
chaque membre du personnel est invité de façon anonyme à cliquer sur un compteur électronique indiquant qu’il avait déposé son formulaire. ”Le but est de
démontrer qu’au CHU de Charleroi et à l’ISPPC, nous
savons combien il est important de se mobiliser”, souligne
A. Joosten qui remercie le personnel qui continue à
faire tourner le compteur.
B. Hupin
Périodique d’informations du CHU de Charleroi et de l’ISPPC.
Imprimé à 5.000 exemplaires. Coordination : B. Hupin et Dr M. Daune
Comité de rédaction : Dr Ph. Lejeune, Dr L. Bissen, Dr G. Van Cang,
A. Dugauquier, B. Hupin et N. Soggia
Photos : CHU de Charleroi, P. Dehavay, Isignstock, Lapino Albino et Fr. Noël
Conception graphique et mep : Paquet.Cléda - Impression : Bietlot
Editeur responsable : A. Dugauquier, Bd Zoé Drion, 1 à 6000 Charleroi
8
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TAM-TAM / Service Communication / ESPACE SANTÉ
Bd Zoé DRION, 1 - 6000 Charleroi - e-mail : [email protected]
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