Le Malade imaginaire - Théâtre de Cornouaille

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REPRÉSENTATION
 1h50
THÉÂTRE
28 AVR.
29 AVR.
20:00 - 22:00
Théâtre de Cornouaille
20:00
Théâtre de Cornouaille
BILLET
Le Malade imaginaire
Molière / Michel Didym
Description
Prescripteur d’un théâtre du rire, le metteur en scène Michel Didym, accueilli à Quimper en 2010 avec
Le Mardi à Monoprix , s’empare de la célèbre ordonnance de Molière. Avec une modernité affirmée et
beaucoup d’humour, ce Malade imaginaire s’amuse de notre peur de la mort et de la maladie. Prenez
rendez-vous !
« Le sang ne peut pas circuler ! ». Les jappements de la Faculté de Médecine n’y feront rien, l’occasion est
trop belle pour Molière pour ne pas se jeter dans cette bataille d’opinion qui agite le corps médical en cette fin
de XVIIe siècle. Latin de cuisine arrogant, opinions rétrogrades, superstitions des plus crasses, avec le
panache d’un rire qui fait mouche, Molière règle ses comptes avec ces charlatans de tous poils qu’il connait si
bien.
C’est dans l’entourage de son malade imaginaire, Argan, qu’il invite ses médecins pédants et ignorants,
soucieux davantage de complaire à leur patient que de la santé de celui-ci. Hypocondriaque, régressif, puéril
et maniaque, le maître des lieux ne manque pourtant pas de ressources pour tyranniser sa maisonnée avec
ses fantasmes et son obsession : marier à tout prix sa belle Angélique au grand benêt Diafoirus…
En trois actes et trente-et-une scènes, Molière rédige cette dernière comédie à la toute fin de sa vie. Le
Malade imaginaire, c’est tout Molière. De la même manière qu’Hamlet contient tout Shakespeare. JeanBaptiste Poquelin concentre dans son ultime pièce toute la quintessence de son art de la comédie bourgeoise,
enrichi d’une profondeur métaphysique nouvelle, déjà à l’oeuvre dans Dom Juan. Sans rien sacrifier à ce chef
d’oeuvre absolu, avec l’envie d’y glisser toutefois quelques anachronismes savoureux, Michel Didym affirme
haut avec Molière que « le rire est bien le pansement de l’âme ».
Distribution/Production
Mise en scène Michel Didym Avec André Marcon Argan Agnès Sourdillon Toinette Jeanne Lepers
Angélique Catherine Matisse Béline Bruno Ricci Le notaire, Thomas Diafoirus , Monsieur Fleurant JeanMarie Frin Polichinelle, Monsieur Diafoirus, Monsieur Purgon Barthélémy Meridjen Cléante Garance Gabel
Louison Jean-Claude Durand Béralde
Musique Philippe Thibault Scénographie Jacques Gabel Lumières Joël Hourbeigt Costumes Anne Autran
Assistante à la mise en scène Anne Marion-Gallois Chorégraphie Jean-Charles Di Zazzo Maquillage et
BILLET
perruque Catherine Saint Sever Régie générale Pascal Flamme Enregistrement et mixage musique Bastien
Varigault | Avec le Quatuor Stanislas (Laurent Causse, Jean de Spengler, Bertrand Menut, Marie
Triplet) Modiste Catherine Somers Couturières Liliae Alfano, Anne Yarmola
Régie générale Sébastien Rébois Régie lumières Gillian Duda Régie son Dominique Petit Régie plateau
Jérémy Ferry Habilleuse Claire Gény Maquilleuse, coiffeuse Noï Karunayadhaj
----Production Centre dramatique national Nancy - Lorraine, Théâtre de la Manufacture Coproduction TNS Théâtre national de Strasbourg / Théâtre de Liège / Théâtre des Célestins de Lyon
Presse
Ainsi, depuis les scènes maîtresses d’échanges dialectiques entre Argan et Toinette autour des bienfaits et
méfaits de la médecine, ou le minaudage hypocrite de Béline, jusqu’à l’arrivée des Diafoirus, père et fils,
clowns et clones, ou encore l’improbable scène de séduction entre Cléante et Angélique sous le nez d’Argan,
tout est composé dans une outrance et une vérité qui pétillent. Didym a aussi gardé les intermèdes musicaux
de Lully qui avaient été imposés à Molière par Louis XIV, et sont souvent évacués dans les représentations de
la pièce. Mais il en fait des espaces métaphoriques, comme dans le deuxième acte où le frère d’Argan amène,
pour le divertir, une troupe de danseuses égyptiennes dans une scène de cabaret cocasse et jubilatoire. Ou
encore dans la scène finale, où une assemblée de médecins pastichés en sorcières avec leurs chapeaux
pointus défilent pour le carnaval…
En dénonçant, dans cette mise en accusation, l’action rétrograde et obscurantiste des médecins de son
époque, Molière nous invite à être vigilants sur la nôtre. Pour Michel Didym, « la plus grande maladie, (je)
trouve, c’est la maladie de l’âme et des idées ».
L’HUMANITE
On est à la fois dans la commedia dell’ arte, la farce, la comédie tragique et grotesque des humains d’hier et
d’aujourd’hui. Bref, on oublie l’ennui si souvent éprouvé lors de représentations scolaires. Ce Malade
imaginaire, tour à tour comique et tragique, est bigarré comme la nature humaine, les comédies et la vie de
Molière, théâtral jusqu’à son dernier souffle… Il finira dans la fosse commune, comme Mozart ! Puis deviendra
l’un de nos plus grands auteurs dramatiques.
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