21/09/2011 L’équilibre économique, le débat 1. L’approche classique : L’EQUILIBRE DE L’ECONOMIE NATIONALE Adam Smith, Thomas Maltus , David Ricardo, J. Baptiste Say, … Stuart Mill, Karl Marx,…. – Niveau d’équilibre : • Définir le niveau d’équilibre de l’économie (prix d’équilibre et quantité q antité d’équilibre d’éq ilibre des biens produits) prod its) et ses implications sur les différents secteurs de l’économie : – (travail (plein emploi), – capital (financement des projets d’investissements); – prestations publiques (équilibre budgétaire)). • Mais, comment passer d’une situation de déséquilibre à une situation d’équilibre? 73 72 IPAG 2011, Alain Safa IPAG 2011, Alain Safa 2. Approche microéconomique néo-classique: Walras, Alfred Marshall, Arthur Pigou …. Kenneth (Néo Walrasiens), James Buchanan (Ecole des choix publics), Robert Lucas (Nouvelle macroéconomie), Freidman (L’école de Chicago et le monétarisme) • L'individu d v du est co considéré s dé é comme co e un u être êt e rationnel, at o e , • Les lois du marché (loi de l'offre et de la demande) qui doivent conduire à un équilibre macroéconomique général dans le cadre d'une concurrence pure et parfaite. • la «main invisible» du marché aboutit à la meilleure efficacité économique. • Maintenir l’Etat hors de la vie économique • L’offre détermine la demande 74 • Maximisation desIPAG profits desSafaproducteurs et de la 2011, Alain Suite : • L’équilibre général explique comment les décisions d’individus rationnels aboutissent à une situation socialement satisfaisante à condition que les hypothèses suivantes soient respectées : – Rôle central du marché en situation de CPP. CPP – La valeur d’un bien ne dépend pas du coût mais de l’utilité que le consommateur lui accorde. – L’être humain est un homo oeconimicus rationnel. – La rationalité des individus conduisent forcément à une rationalité globale (équilibre général de la société). 75 IPAG 2011, Alain Safa 1 21/09/2011 Les limites de l’approche : • Les marchés du travail, du capital et de la monnaie ne fonctionnent pas forcement avec un ajustement par le système des prix comme c’est le cas du marché des biens et services. • Le sous emploi est exclu et ne peut donc être que volontaire. olontaire • L’inflation est nécessairement monétaire. Elle se régule par une offre adéquate de la quantité de la monnaie. Elle ne joue aucun rôle sur l’appareil productif (l’offre). 76 3. L’approche keynésienne : (Keynes; les néo-keynésiens (Hicks-Samuelson et l’IS-LM) et les post-keynésiens (modèle de Harrod-Domar et l’école du circuit). – Remise en cause de l’approche microéconomique individualiste des classiques. – Il fait appel uniquement aux mécanismes macroéconomiques é i ( (une série é i d’interactions d’i t ti globales l b l qui génère des conséquences au niveau d’un pays). – La réalité est loin de la CPP. L’imperfection du marché empêche toute formation d’un prix d’équilibre simultané sur tous les marchés (w, r, prix). – L’équilibre se fait par les quantités (C°, I, P°, emploi, chômage,…) 77 IPAG 2011, Alain Safa IPAG 2011, Alain Safa Côté ménages : 3.1. Introduction des éléments nouveaux : • Etant donné que les prix sont trop rigides à CT, aucun ajustement par les prix n’est possible, ils demeurent fixes => tout ajustement ne peut se faire que par les quantités. • Cette rigidité des prix introduit l’incertitude sur la réalisation des plans futurs. Par conséquent, leurs décisions sont basées sur des anticipations qui dépendent de : Côté entrepreneurs : – La demande future des biens et services finaux et intermédiaires; – L’environnement économique; – L’évolution technologique; – Le marché de l’emploi. 78 IPAG 2011, Alain Safa • la demande anticipée fixe la quantité du travail à fournir (effectif); • L’obtention de plein emploi n’est aucunement assurée; • Le chômage devient involontaire. • La partie consommée du revenu dépend de leur propension à consommer (cY). • La loi psychologique fondamentale : La C° croit moins vite que le revenu et par conséquent L’épargne croit plus vite que le revenu. C = C° +cY => S=sY tels que : c =(1-s). 79 IPAG 2011, Alain Safa 2 21/09/2011 Côté investisseurs : • L’investissement dépend de l’efficacité marginale du capital (rendement productif attendu) et du niveau du taux d’intérêt (rendement financier). • L’efficacité marginale du capital est le prix de la renonciation à la liquidité dans un arbitrage monnaies (liquides)/titres (non liquides). liquides) • Le taux d’intérêt (prix de la monnaie) et la quantité offerte (volume de la masse monétaire) sont fixés par les autorités monétaires. • La quantité demandée de la monnaie dépend de plusieurs éléments (transaction, précaution, spéculation…..) I = f(r). 80 IPAG 2011, Alain Safa 3.2. La relation Epargne -Investissement : – Pour les libéraux : • La quantité d’épargne disponible détermine le niveau d’investissement. • Le taux d’intérêt est le prix d’équilibre sur le marché des fonds prêtables, il permet d’égaliser l’épargne et l’investissement. – Pour Keynes : • La quantité d’investissement génère un revenu qui détermine l’épargne et ainsi de suite (le multiplicateur d’investissement). • Le taux d’intérêt est le prix d’équilibre sur le marché de la monnaie, mais l’offre de monnaie est déterminée par les autorités monétaires qui appuient la baisse du taux pour relancer l’investissement. 81 IPAG 2011, Alain Safa 3.3. Remèdes keynésiennes à un équilibre de sousemploi : Une politique budgétaire de relance : » Le rôle de l’Etat consiste donc à injecter des revenus pour «doper» la machine économique en cas de besoin. » L’investissement public entraînera donc une augmentation de la demande effective, une augmentation de la production qui nécessite plus d’embauche et donc la situation de l'emploi s'en trouvera améliorée. » L’augmentation de la production engendre plus de recettes publiques et dépasse de loin le montant des dépenses publiques initiales (multiplicateur des dépenses publiques). Rôle central de l’Effet multiplicateur de l’investissement : L’objectif d’une politique économique qui encourage l’investissements est d’assurer : • la pérennité des entreprises (microéconomique.) • La remède aux problèmes macroéconomiques (chômage, pauvreté, justice sociale, pouvoir d’achat.): + Investissement => + C C°II et + revenus => + de demande => + de production => + d’investissement. Selon Keynes, ce cercle autoentretenu forme un effet multiplicateur sur l’activité économique = k = 1/(1-cY) c = la propension marginale à consommer. 82 IPAG 2011, Alain Safa 83 IPAG 2011, Alain Safa 3 21/09/2011 Une politique de transfert du revenu par la fiscalité : » Taxer les plus riches ne diminuera pas leur consommation. » Redistribuer vers la population la moins aisée qui a une forte propension à consommer. » Plus de justice sociale et plus de consommation, plus de demande effective, de production, des revenus qui alimente un prochain cycle économique. Fin de l’Etat gendarme. 84 IPAG 2011, Alain Safa THEME DE LECTURE OBLIGATOIRE 1. Forte baisse des flux d'investissements entre l'UE27 et les pays tiers en 2010. 2. Le taux d’emploi des personnes âgées de 20 à 64 ans en baisse à 68,6% en 2010 dans l’UE27. 3. Le volume des ventes du commerce de détail en baisse de 1,1% dans la zone euro et dans l'UE27. 4. Les ressortissants étrangers constituaient 6,5% de la population de l’UE27 en 2010 2010. 5. 502,5 millions d'habitants dans l'UE27 au 1er janvier 2011. 6. Le taux de chômage à 10,0% dans la zone euro. 7. Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à 2,5%. 8. Le PIB de la zone euro et celui de l’UE27 en hausse de 0,2%. 9. Excédent de 0,9 milliard d'euros du commerce extérieur de la zone euro. 10. La production industrielle en hausse de 1,0% dans la zone euro. IPAG 2011, Alain Safa 4