Les Joyeuses Commères de Windsor William Shakespeare adaptation et mise en scène : Jean-Marie Villégier et Jonathan Duverger du 21 avril au 22 mai 2004 mardi 19h, du mercredi au samedi 20h, dimanche 16h relâche le lundi et le dimanche 25 avril Durée du spectacle : 2h15 avec entracte Location : 01 53 05 19 19 Plein tarif : de 28€ à 12€ Tarif réduit* : de 23 € à 8 € *Moins de 27 ans, plus de 60 ans, demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif Tarifs Jour J* : de 14€ à 6€ *18-27 ans et demandeurs d’emploi (50% de réduction le jour même, sur présentation d’un justificatif) Service de presse Athénée Théâtre Louis-Jouvet : zef - Isabelle Muraour & Marion Bihel Tél. : 01 43 73 08 88 - Mail : [email protected] - Port. : 06 18 46 67 37 Sommaire - Générique p.3 - Aborder Shakespeare p.4 - Un Falstaff recyclé, mais toujours remontant p.5 - Infidèle fidélité, entretien avec Jean-Marie Villégier p.7 - Repères biographiques p.9 - Dates de représentations p.15 - Rendez-vous autour des Joyeuses Commères de Windsor p.15 - La saison de l’Athénée p.16 2 Distribution adaptation et mise en scène Jean-Marie Villégier et Jonathan Duverger décor costumes lumières maquillages coiffures Jean-Marie Abplanalp Patrice Cauchetier Joël Rollot Suzanne Pisteur Daniel Blanc Avec par ordre d’entrée en scène Maître Shallow M. Page Slender, neveu de Shallow M. Ledocteur Le Seigneur Falstaff Pistoll Nym Bardolph Mme Gué Mme Page Anne Page Simple L’Aubergiste Mme Quickly Dr. Lemonsieur M. Gué Fenton Alain Delanis Didier Niverd Alexandre Steiger Jean-Claude Fernandez Jean-Marie Villégier Olivier Treiner Olivier Augrond Alain Trétout Karine Fellous Agnès Proust Jonathan Duverger Alexandre Steiger Geneviève Esménard Geneviève Esménard Olivier Augrond Alain Trétout Olivier Treiner Co-production : L’Illustre-Théâtre Compagnie Jean-Marie Villégier, Maison de la Culture de Bourges, Maison de la Culture de Loire Atlantique, La Coupe d’Or-Théâtre de Rochefort. Co-réalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet. Avec la participation du Jeune Théâtre National. 3 Aborder Shakespeare Après une longue et belle promenade dans le dix-huitième siècle (Les Philosophes amoureux, de Destouches, 1729), le dix-neuvième (Les Deux Trouvailles de Gallus, de Victor Hugo, 1869 ; Victor et Juliette, d’après des lettres et récits de Victor Hugo et Juliette Drouet), et le vingtième siècle (Le Mariage de Le Trouhadec, de Jules Romains, 1925), la compagnie revient aux temps pré-classiques : mais quel retour, puisqu’il s’agit d’aborder enfin Shakespeare ! Les Joyeuses Commères de Windsor sont une énigme. Titre célèbre mais peu joué en France, elles sont la seule véritable comédie farcesque du grand Will. Œuvre mineure, composée, paraît-il, en moins de deux semaines, à l’arraché. Œuvre ébauchée, brouillonne, et plus burlesque encore que farcesque. Œuvre devant laquelle les commentateurs, souvent réservés, ne reconnaissent qu’à demi la patte du maître. C’est que Shakespeare, dans sa hâte, nous y laisse plus que jamais entrevoir ses sources, son arbre généalogique. Il s’inscrit dans la tradition de la Renaissance italienne, celle des contes facétieux ou de la « comédie érudite », et, en remontant plus loin dans le temps, dans la tradition latine, celle de Plaute et Térence. La jeune fille aux trois soupirants forme l’intrigue de la Casina. Falstaff est miles gloriosus. Les Nuits de Straparole fournissent à Shakespeare la situation de l’amant qui confie sa bonne fortune au mari de sa maîtresse. Une nouvelle de Fiorentino lui fournit le panier à linge. Sources directes ou indirectes : bon nombre de ces thèmes avaient déjà été repris et adaptés par des conteurs anglais. (…) 4 Un Falstaff recyclé, mais toujours remontant Suivant la tradition, c’est la reine Elizabeth qui, requérant les services de Shakespeare à l’occasion d’une fête de cour, lui aurait suggéré de rendre Falstaff amoureux. Chevalier gourmand, paillard, voleur et hâbleur dans les deux parties d’Henry IV, il n’en était pas moins compagnon du futur roi, son précepteur sur le chemin du vice, son inséparable négatif. Silène de ce Dionysos, il tirait quelque grandeur de sa noble fréquentation. Le voici bien changé : exilé parmi les bourgeois de Windsor, Falstaff n’est plus qu’un aventurier, naguère de haut vol mais tombé désormais dans les mesquineries du terre-à-terre, réduit à un quotidien banal, un poisson hors de l’eau. Incorrigible Matamore, s’il rêve encore de prouesses, elles ne relèveront plus de Mars, mais seulement de Cupidon. Prouesses, d’ailleurs, intéressées. Falstaff, dans sa disgrâce et son exil, n’a plus de quoi soutenir son rang. S’il fait la cour à deux bourgeoises, c’est que leurs maris sont riches et qu’il espère bien, usant de son prestige et de ses charmes, détourner une part du magot. Goujaterie pure où la sensualité, accessoirement, pourrait trouver son compte : rien, semble-t-il, que de grossier et de révoltant. Or nos deux bourgeoises, ulcérées par un assaut d’amour dont elles soupçonnent les motifs, insensibles aux prétendus attraits de ce poussah, et peut-être plus encore furieuses d’être simultanément convoitées, vont faire preuve d’une rare imagination dans la mise en œuvre de leur vengeance. Epouses fidèles, portant la culotte, elles mènent par le bout du nez leur volumineux séducteur et le font choir d’humiliation en humiliation. C’est alors que le trompeur trompé, le séducteur berné, sans nous devenir sympathique, peut arriver à nous toucher. L’imposteur chevronné n’est qu’un enfant candide en regard de ces dames. Encore mouillé d’eau savonneuse, à peine a-t-il reçu sa première correction que le voici tout disposé à se reprendre au piège. Sa naïveté est prête à rebondir d’échec en échec. Toujours perdant, jamais il ne quitte le jeu. Toujours bafoué, jamais il ne désespère de lui-même. Narcisse éperdu, il rassemble instantanément les éclats de son miroir brisé et reverdit en plein hiver. La vieillesse le rattrape, il le sait, il ne veut pas le savoir. D’où sa sottise. D’où sa 5 grandeur. Son examen de conscience, vers la fin de la pièce, n’est qu’une parodie : il est trop tard pour se convertir aux bonnes mœurs. Quelque chose d’increvable, d’indomptable, s’obstine en lui à vouloir vivre. Il n’est plus Falstaff, gentilhomme florissant naguère, aujourd’hui décrépit. Il est le Don Quichotte et le Cervantes d’un roman à nul autre pareil : le sien. Il est le désir même. Dès lors, peu importe que les moulins à vent ne l’emportent en plein rêve que pour le jeter dans la boue. Rien ne peut lui advenir que de grandiose. A-t-il été embarqué sous un monceau de linge sale ? A-t-il, déguisé en sorcière, reçu une volée de coups de bâton ? L’épopée, travestie, est encore en vers ; l’ordure est transfigurée par le poème. Gloire et dérision vont de pair. Les Joyeuses Commères de Windsor sont une journée des dupes. Deux pédants, prétendant à se battre en duel, ne font que se donner en spectacle, pauvres clowns. Un jaloux fonce tête baissée dans le chiffon rouge dont on leurre ses yeux hagards. Une entremetteuse fait son beurre des illusions dont elle berce trois galants. Un grippe-sou tente de faire passer son sot neveu pour un parti sortable. Profitant de la mascarade finale, Monsieur et Madame Page voudraient se jouer l’un de l’autre. Ils seront joués l’un et l’autre. Car il est un jeune gentilhomme désargenté qui a su plaire à leur fille. S’il a conté fleurette à cette petite héritière, ce ne fut d’abord que pour redorer son blason. L’amour s’en est mêlé, réciproque. Il surmonte tous les obstacles et déjoue tous les complots : Anne Page, enlevée par Fenton, l’épouse au nez et à la barbe de tous. Floué, moqué, rossé, c’est encore Falstaff qui triomphe – par procuration. Anne et Fenton : les vengeurs du désir. Jean-Marie Villégier - Janvier 2004 6 Infidèle fidélité entretien avec Jean-Marie Villégier Jean-Marie Villégier, comment est apparue la nécessité de l’adaptation des « Joyeuses Commères » ? Nous avons d’abord lu la pièce, Jonathan Duverger et moi, dans la traduction de François-Victor Hugo – la plus fréquemment reproduite. Et nous avons senti d’emblée qu’il nous fallait chercher ailleurs : le texte de François-Victor est malaisé à mettre en bouche, peu dynamique, peu verveux. Peut-être fallait-il le retravailler ? Commander une version nouvelle ? Mais, à la vérité, par-delà ce que nous ressentions comme des faiblesses de traduction, c’est la pièce elle-même qui nous posait problème. Problèmes, plutôt, au pluriel. Comment ne pas se noyer, et noyer le public avec nous, dans ce flot de jeux de mots, de traits d’esprit aujourd’hui indéchiffrables ? De références à l’héraldique, aux fêtes de la Cour, à la topographie de Windsor ? D’allusions aux petits scandales qui faisaient jaser les contemporains ? Il y avait là de grosses difficultés de transposition. Mais il y avait plus grave encore, ou plus troublant. Shakespeare n’est pas, on le sait, l’homme des pièces « bien faites » et nous n’étions pas à la recherche d’une mécanique bien huilée. Il nous plaisait et nous amusait fort de le voir engager tels de ses personnages dans des querelles absurdes qu’il ne se donne même pas la peine de dénouer « proprement ». Nous étions séduits par la fantaisie de ce bouquet varié, hâtivement rassemblé, où les fleurs d’un comique à la Molière se mêlent aux herbes folles d’un burlesque échevelé. Mais il nous semblait qu’en bien des endroits l’action s’ensablait dans la surabondance, le sur-développement. Et nous en venions à comprendre que les connaisseurs, les érudits, les grands amateurs de Shakespeare l’aient pudiquement oubliée ou l’aient traitée par le mépris. Voyez, par exemple, les quelques lignes que lui consacre W. H. Auden dans son livre récemment traduit. Nous étions dans ces perplexités quand nous avons eu connaissance du Quarto de 1602, que Giorgio Melchiori reproduit en appendice de son édition dans la fameuse collection Arden. De ces Joyeuses Commères, comme d’autres pièces de Shakespeare, il existait donc deux états. Celui, posthume, du Folio, que les traducteurs choisissent toujours. Et celui-ci, paru quelques années seulement après la création de la pièce, mais souvent tenu pour un « mauvais Quarto ». La savante 7 introduction de Melchiori nous incitait cependant à y regarder de plus près. Ce « bad Quarto » vaut bien mieux que sa mauvaise réputation. Il est plus nerveux, plus direct que le Folio, plus dynamique. Il mène l’action de façon plus claire, éliminant certaines incohérences et certaines obscurités. Où le Folio s’éternise, il va droit au but : son volume ne représente que les deux tiers de celui du Folio. Publié du vivant de l’auteur, et peu d’années après la création de la pièce, ce texte peut-il prétendre à l’authenticité ? Ni plus ni moins que celui du Folio. L’un et l’autre sont des « reconstructions », l’une plus élaborée sans doute, l’autre plus hâtive mais plus proche de ce que Melchiori appelle « an acting version for the public stage », une version « grand public » débarrassée des sophistications élitaires dont le Folio est encombré. Notre décision fut vite prise : il fallait traduire le Quarto.(…) Quels ont été vos partis pris dans le détail de la traduction ? Au risque de l’anachronisme, j’ai transposé des facéties devenues pour nous mystérieuses dans un univers de références communément reçues aujourd’hui. N’oublions pas que la présence de Falstaff, contemporain d’Henry IV, dans un contexte en tous points élisabéthain est elle-même un anachronisme. Un exemple de transposition : Shakespeare, pour évoquer les restrictions auxquelles Falstaff est contraint, parle de « régime français », de « diète française ». J’ai choisi en cet endroit d’évoquer « ce mot d’ordre français : dégraisser le mammouth ! » : ne s’agit-il pas de procéder au licenciement de Nym et de Pistoll en s’autorisant de notre exemple ? Des transpositions du même ordre s’observent également dans les choix de mise en scène. Jonathan Duverger et moi avons demandé à Patrice Cauchetier de concevoir ses maquettes d’après des archétypes d’aujourd’hui (bandes dessinées, personnalités médiatiques, vedettes du cabaret, de la chanson, du cinéma) ou d’hier (commedia dell’arte, romans d’aventure). (…) Propos recueillis par Christiane Vigneau 8 Repères biographiques Jean-Marie Villégier, mise en scène Depuis 1982, année de ses débuts professionnels, Jean-Marie Villégier développe une réflexion sur le répertoire, sur la mémoire et sur l’oubli. Il a mis en scène Cinna, Dom Juan, Phèdre, L’Ile des Esclaves, Le Menteur, L’Illusion comique, Le Tartuffe, mais s’est attaché surtout à découvrir, dans l’ombre du second rayon, des sommets inexplorés. Fondée dès 1985, sa compagnie, L’Illustre-Théâtre, s’est donnée pour vocation de travailler dans cette optique. Elle a fait revivre des auteurs longtemps négligés: Larivey, Garnier, Hardy, Mairet, Rotrou, Lambert, Brosse, Quinault, Favart, Rétif. De Corneille, elle a ressuscité l’étonnante Sophonisbe, le palpitant Héraclius. Autant de pistes ouvertes dans l’immensité des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Dans le domaine de l’opéra, collaborant avec William Christie et les Arts Florissants, Jean-Marie Villlégier a fait preuve du même goût pour l’exploration. Atys (Grand Prix de la Critique, 1987) a précédé Médée et Hippolyte et Aricie sur les grandes scènes lyriques et jusqu’à la Brooklyn Academy de New York. Pour la première fois depuis sa création, Le Malade imaginaire a recouvré l’intégralité de sa musique et de ses divertissements. Les spectacles de ces dernières saisons sont le fruit d’une collaboration toujours plus étroite avec Jonathan Duverger: Rodelinda (Festival de Glyndebourne), Les Philosophes amoureux (Maison de la Culture de Loire-Atlantique), Le Mariage de Le Trouhadec (pour la saison d’hommage à Louis Jouvet du Théâtre de l’Athénée), Béatrice et Bénédict (Opéras de Lausanne et de Bordeaux), Les Deux Trouvailles de Gallus (Théâtre d’Evreux, Théâtre National de Belgique). Le champ de recherche s’est élargi, mais le principe reste le même: proche ou lointain, le passé est terre d’aventure et les chemins de traverse féconds en émerveillements. 9 Jonathan Duverger, mise en scène Après une formation de comédien à l’Atelier d’Expression Théâtrale de Radka Riaskowa, Jonathan Duverger a suivi, comme auditeur libre, les ateliers de JeanMarie Villégier au Théâtre National de Strasbourg. Il a joué dans Perroquet vert d’Arthur Schnitzler, mise en scène de Simon Garnier, et dans Andromaque, mise en scène d’Emmanuel Ostrovski. Puis avec L’Illustre-Théâtre, dans La Troade, Bradamante, Antigone, Les Juives, de Garnier, L’Ile des Esclaves et La Colonie de Marivaux, Héraclius et Médée, de Corneille, Cosroès, de Rotrou, Le Tartuffe, de Molière, Les Philosophes amoureux, de Destouches, Le Mariage de Le Trouhadec, de Jules Romains, Les deux Trouvailles de Gallus, de Hugo. Assistant au T.N.S. pour Les Innocents coupables (Brosse), La Magie sans magie (Lambert), Le Fantôme amoureux (Quinault), au Théâtre National de Belgique pour Le Menteur, Sophonisbe et L’Illusion comique, à l’Opéra-comique et à l’Opéra Garnier pour Médée et Hippolyte et Aricie, il a collaboré à la mise en scène du Tartuffe, des Philosophes amoureux et du Mariage de Le Trouhadec. Metteur en scène associé de Rodelinda à Glyndebourne et au Théâtre du Châtelet, il vient de co-signer avec Jean-Marie Villégier les mises en scène de Béatrice et Bénédict (Berlioz) et des Deux Trouvailles de Gallus . Jean-Marie Abplanalp, décor Né à Lausanne en 1967, Jean-Marie Abplanalp est depuis 1996 responsable de la construction et de la décoration à l’Opéra de Lausanne. Après Idomenée de Mozart, mis en scène par Jonathan Miller en 1997, il a signé les décors de Béatrice et Bénédict, de Berlioz (Opéra de Lausanne, juin 2002 ; reprise à l’Opéra de Bordeaux, mars-avril 2003) et des Deux trouvailles de Gallus de Victor Hugo en janvier 2003, dans les mises en scène de Jean-Marie Villégier et Jonathan Duverger. Patrice Cauchetier, costumes Enumérer dans leur totalité les nombreuses collaborations de Patrice Cauchetier aux productions de théâtre et d'opéra les plus prestigieuses tient désormais de la gageure. Rappelons simplement qu’après sa formation à l’Ecole des Arts Décoratifs et à l’Université Internationale du Théâtre, il devient, de 1967 à 1969, l’assistant de Jacques Schmidt sur les spectacles de Patrice Chéreau. Puis, il collabore avec JeanPierre Vincent et Jean Jourdheuil et réalise les costumes de Capitaine Schelle, 10 Capitaine Eçço, La Cagnotte, Dans la jungle des villes, Woyzeck Il suit Jean-Pierre Vincent au Théâtre National de Strasbourg pour Germinal, Le Misanthrope, Andrea Del Sarto, au Festival d’Aix-en-Provence pour Don Giovanni, et à la ComédieFrançaise pour Les Corbeaux et Le Misanthrope. Ces dernières années, Patrice Cauchetier a régulièrement travaillé avec Pierre Strosser, Alain Françon, Jacques Lassalle, Jean-Pierre Vincent et, fidèlement, dans toutes les productions de JeanMarie Villégier. Olivier Augrond Diplômé en 2001 du Conservatoire National, il débute sa carrière théâtrale en jouant dans Les Innocents ne savaient pas que c’était impossible, de et mis en scène par F. Sonntag, L’Odyssée d’Homère en trois quarts d’heure et quatre minutes, de et mis en scène par Hedi Dillette de Clermont-Tonnerre, Un Chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche, mis en scène par Arlette Tephany, Opérette de Witold Gombrowicz, mis en scène par Ch. Gangneron, Le Jeu d’Adam de la Feuillée, d’Adam de la Halle, mis en scène par J. Rebotier. Il poursuit également une carrière au cinéma en participant à des longs métrages tels Merci Dr. Ray, d’Andy Lipvac, L’Idole de Samantha Lang, Le Frère du Guerrier de Pierre Jolivet, et A tout de suite, de Benoît Jacquot. Alain Delanis C’est au Conservatoire National de Rouen, avec Jean Chevrin, qu’Alain Delanis est formé à son métier de comédien, puis à l’Ecole de Pierre Debauche, sous la direction duquel il joue dans Le Château des cœurs de Flaubert. Il dit Shakespeare pour J.-L. Tardieu, Racine pour S. Lecointe, Diderot pour la mise en scène de J. Schiltz de Jacques le Fataliste, et Marivaux pour Le Jeu de l’amour et du hasard de F. Genty. Avec L’Illustre Théâtre, il joue dans Le Tartuffe de Molière, mis en scène par Jean-Marie Villégier. On a pu le voir sur TF1 dans Poker tueur, et sur France 3 dans Un Chinois de Bourgogne. 11 Geneviève Esménard C’est à l'École de Théâtre d’Aix-en-Provence, puis au cours de Jacques Lecoq que Geneviève Esménard se forme au théâtre, après quoi on la retrouve sur la scène de la Comédie Française pour Les Rustres de Goldoni. Interprète polyvalente, elle joue auteurs du répertoire et auteurs contemporains, et collabore avec de nombreux metteurs en scène. Elle part en tournée européenne avec plusieurs spectacles, puis crée Le Lavoir, avec le Théâtre de la Basoche, qui se jouera deux ans à Paris et en tournée et obtiendra le prix du Fringe, à Edimbourg. En 2002, elle est sur la scène du Théâtre de l’Opprimé avec la Compagnie Acte Deux, dans Bobby Fischer vit à Passadena de Lars Noren. Depuis Le Fidelle de Larivey en 1989 au Théâtre de Chaillot, elle joue régulièrement sous la direction de Jean-Marie Villégier, notamment dans Le Tartuffe de Molière, Les Philosophes amoureux de Destouches, ou encore, dernièrement, dans Victor et Juliette. Karine Fellous Formée à l’E.D.A. avec Yves Pignot, puis à l’ENSATT de la rue Blanche, elle joue dans Les Amours tragiques de Pyrame et Tisbé de Théophile de Viau, mis en scène par Antoine Girard. En 1997, elle campe le personnage de Mélisande dans Pelléas et Mélisande de Maeterlinck, mis en scène par Olivier Werner en 1997. Régulièrement présente dans les mises en scène de Jean-Marie Villégier, elle interprétait Marianne dans Le Tartuffe, Clarice dans Les Philosophes amoureux de Destouches, et Rolande dans Le Mariage de Le Trouhadec de Jules Romains. C’est dans le rôle de Nella qu’elle est apparue dans Les Deux Trouvailles de Gallus de Victor Hugo. Jean-Claude Fernandez Pour la télévision et le cinéma, il a collaboré avec R. Heffron, R. Kahane, J. Ertaud, M. Burtin, R. Bernard. Au théâtre, on le retrouve sur les scènes de l’Athénée, de Chaillot, de l’Odéon, ou encore de la Colline, dirigé par J. Savary, M. Galabru, J. et R. Azencott, P. Haggiag, J.-L. Jacopin, L. Wurmser, F. Mentré. En 2001, il joue Le Mariage de Le Trouhadec de Jules Romains, mis en scène par Jean-Marie Villégier. Dans le spectacle de Natalie Van Parys, Comme de bien 12 entendu, qui sera repris en 2004-2005, il œuvre à la fois comme comédien et chanteur. Avec Alain Trétout, il crée la compagnie LATITUDE 45, qui a pour vocation la création d’auteurs contemporains, ainsi qu’en attestent ses deux premiers spectacles : L’Echec fou de Vittorio Franceschi et Monsieur Lovestar et son voisin d’Eduardo Manet. Agnès Proust Après une formation à l’ENSATT de la Rue Blanche avec Brigitte Jaques et Stuart Seide, elle interprète des auteurs très différents, tels B. Strauss, Gorki, T. de Viau ; F. Billetdoux, Anouilh et Marivaux, et travaille sous la direction de J.L Revol, B. Wilson, Y. Hachemi, A. Girard, G. Werler, B. Murat, J. Danet. Son parcours est semé de rencontres fidèles avec des metteurs en scène : avec Arlette Tephany et Pierre Meuraud, avec G. Boungue, Félix Pruvost, M. Loiseau, et avec Jean-Marie Villégier. Didier Niverd S’il apparaît au cinéma et à la télévision, et qu’il participe à de nombreuses lectures d’auteurs contemporains, Didier Niverd n’en oublie pourtant pas la scène : il joue Molière, Shakespeare, Goldoni, Brecht, Beckett, J. Dragutin, Y. Reynaud, E. Cormann, A. Jarry, Ph. Soupault, R. Weingarten, avec M. Dubois, A. Reybaz, A.L. Perinetti, G. Vergez, F. Dragon, P. Simon, W. Mehring, C. Boskowitz... Dernièrement, on l’a retrouvé dans Les Amours tragiques de Pyrame et Tisbé de Théophile de Viau, mis en scène par Antoine Girard, dans L’Eternel mari de Dostoïevski, dans une mise en scène de François Frapier. Sa collaboration avec Jean-Marie Villégier est fréquente et régulière depuis plusieurs années, comme dans L’Illusion comique de Corneille, Le Tartuffe de Molière, ou encore Victor et Juliette. 13 Alexandre Steiger Au CNSAD, il a pour professeur Philippe Adrien et Dominique Valadié. Dans le cadre des ateliers de 3ème année, il travaille avec Alain Françon dans ce n’est toi d’Edouard Bond, avec Jean-Paul Wenzel dans 13 objets d’Howard Barker, avec Caroline Marcadé dans une création, et avec Hélène Vincent autour de Shakespeare. On a pu le retrouver en 2003 en tournée dans La religion des imbéciles d’Henri Mommier, montée par Julia Vidit, et dans Jules César, mis en scène par Marion Lecrivain à Charleville Mézières. Enfin, c’est sous la direction de Jean-Baptiste Sastre qu’il a foulé les planches du Théâtre National de Chaillot, dans Les Paravents de Jean Genet. Olivier Treiner Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2003, Olivier Treiner a travaillé sous la direction de Philippe Adrien dans L’achat du cuivre de Brecht, et de Catherine Hiegel dans Les Belles de Pékin. Il a également joué dans Pièces de Guerre d’Edouard Bond mis en scène par Alain Françon, dans Les Démons de Dostoïevski mis en scène par Lukas Hemleb, ainsi que dans Fondus enchaînés, chorégraphie de Caroline Marcadé, et dans Quand sortirez-vous de la rêverie où vous êtes ? de Denis Podalidès. Alain Trétout Formé au théâtre par Tania Balachova, Alain Trétout entame sa carrière en Suisse où il œuvre dans différents théâtres comme comédien et metteur en scène. Il travaille avec Benno Besson pendant huit ans à la Comédie de Genève. Dirigé tour à tour par Besson, Savary, Pitoiset, Werner, Jacopin, Haggiag, Lénaël, Lhermite, Druet, il collabore régulièrement, depuis 1989, avec Jean-Marie Villégier, sous la direction duquel il joue Larivey, Favart et Duni, Molière, Destouches, Hugo, Jules Romains, et même Berlioz. Avec Jean-Claude Fernandez, il crée la Compagnie LATITUDE 45, qui se donne pour vocation la création d’auteurs contemporains. Montpellier, Paris, Genève et Beyrouth ont déjà assisté au second spectacle monté par LATITUDE 45, Monsieur Lovestar et son voisin d’Eduardo Manet. 14 Calendrier des représentations Création le 9 mars à la Maison de la Culture de Bourges Maison de la Culture de Bourges du 9 au 13 mars 2004 La Coupe d’Or – Théâtre de Rochefort le 16 mars 2004 Rendez-vous autour des Joyeuses Commères de Windsor Mercredi 12 mai à 16h30 Rencontre avec Jean-Marie Villégier et l’équipe artistique du spectacle. FNAC Saint-Lazare, 6 passage du Havre 75009 Paris 15 Anatole mise en scène : Claude Baqué 17 09 03 / 01 11 03 Solness, le constructeur HENRIK IBSEN mise en scène : Sandrine Anglade 08 11 03 / 06 12 03 Le Docteur Ox JACQUES OFFENBACH direction musicale : Benjamin Lévy mise en scène : Stéphan Druet 11 12 03 / 03 01 04 Le Gendarme incompris / Histoire du soldat FRANCIS POULENC / IGOR STRAVINSKI direction musicale : Jean-Luc Tingaud mise en scène : Antoine Campo chorégraphie : Jean Guizerix 16 12 03 / 04 01 04 Eva Perón COPI mise en scène : Gloria Paris 14 01 04 / 14 02 04 La Danse de mort AUGUST STRINDBERG mise en scène : Jacques Lassalle 03 03 04 / 10 04 04 Les Joyeuses Commères de Windsor WILLIAM SHAKESPEARE mise en scène : Jean-Marie Villégier – Jonathan Duverger 21 04 04 / 22 05 04 Reigen d’après de Schnitzler PHILIPPE BOESMANS direction musicale : Jean-Luc Tingaud – Neil Beardmore mise en scène : Matthew Jocelyn 08 06 04 / 16 06 04 ___________________________________________ Les partenaires de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet France Inter – Télérama – Paris Première – Théâtres Biche de Bere – Air France 16