HDA-La_Joconde ( PDF

Domaine : Arts visuels
Thématique : Arts, Rupture et continuité
NOM :
Prénom :
En relation avec le sujet.2.du trimestre.1.En classe de 5ème
Léonard DE VINCI
(Leonardo di ser Piero)
1503-1506
La Joconde
Huile sur bois
77 x 53 cm
Musée du Louvre. Paris.
1. Contexte historique et artistique :
L’humanisme est un mouvement de pensée qui se développe en Italie pendant la
Renaissance en réaction au dogmatisme rigide du Moyen Age. Il propose de
renouer avec les valeurs, la philosophie et l’art de l’antiquité classique. Les
humanistes de la renaissance affirment leur foi dans l’être humain qu’ils mettent
au centre de leur préoccupation. C’est d’ailleurs au moment du Quattrocento que
les lois de la perspective sont découvertes, les artistes se permettent à nouveau de se
poser la question d’un point de vue humain, comment l’œil de l’homme perçoit-il
l’espace en trois dimensions dans lequel il vit ? Ce qui n’était pas possible au
Moyen Age où le divin occupait une place prépondérante.,
Léonard De VINCI est un des peintres les plus connus de la Renaissance. Il était
également ingénieur, sculpteur, botaniste, urbaniste, inventeur…. Né à Vinci près
de Florence en 1452, il meurt en 1519 (en 1515 avait eu lieu la bataille de Marignan
qui avait donné le pays milanais à François 1er, roi de France qui avait alors convié
Léonard de Vinci en France où il meurt au château du Clos Lucé)
2. Analyse :
Le tableau peut-être divisé en trois parties :
Un premier plan occupé par cette femme Mona Lisa, un arrière plan qui lui même se divise en deux parties, l’une travaillée dans les
mêmes tons chauds que les vêtements puis une deuxième délimitée par l’eau toute en bleu-gris et enfin le ciel.
Mona Lisa : Elle fascine par son sourire à peine esquissé, la douceur de son teint et son regard qui semble suivre le spectateur. La
lumière est prépondérante sur la peau de cette femme, son visage, son buste jusqu’à hauteur de sa poitrine et ses mains. La sérénité
qui s’en dégage est du en grande partie à une maîtrise technique d’une grande qualité, le sfumato (qui veut dire embrumé, vaporeux).
Les contours des formes n’existent pas, Léonard De Vinci passe de l’ombre à la lumière par de subtiles dégradés, pour cela il
superpose de multiples couches extrêmement fines de peinture et de glacis. Il obtient ainsi un modelé très doux pour le visage et un
rendu des étoffes, très délicat. Il utilise ce même procédé pour le traitement du paysage pour passer d’un plan à un autre.
Le paysage de l’arrière plan : Il est composé d’un chemin, d’eau, d’un pont et de montagnes perdues dans la brume aux contours
diffus. Autant d’éléments qui semblent nous parler du temps qui passe. Quoi de plus éphémère que l’eau qui coure, le chemin mène
d’un endroit à un autre. Un chemin de vie? La beauté de cette femme s’estompera tout comme son sourire saisi dans l’instant. Les
montagnes elles-mêmes changent. La brume, les nuages ou tout simplement l’épaisseur de l’air les estompent (C’est ce qu’on appelle
la perspective atmosphérique).
La démarche humaniste de l’artiste se lit dans la fragilité et la beauté de la vie qui interpelle le spectateur de façon prégnante.
3. Mise en relation avec d’autres œuvres :
Domaine : Arts visuels
Thématique : arts, rupture et continuité
Domaine : arts visuels
Thématique : rupture et continuité
Domaine :
Thématique :
RECHERCHE PERSONNELLE :
L’élève cherche un objet d’étude
(œuvres, publicité, B.D, Architecture,
film, poème, morceau musical… cela
peut-être également une réalisation
personnelle) Il colle la reproduction ici
même, s’il s’agit d’une œuvre visuelle.
L’élève présente cet objet et surtout il
explique en quoi il peut être mis en
relation avec l’œuvre étudiée.
Il peut utiliser le dos de la feuille si le
petit encadré ne lui suffit pas.
Masaccio.1426. Fresque de la Trinité,
Eglise Santa Maria Novella, Florence.
C’est à L’artiste Masaccio que l’on attribue
la découverte de la perspective
Dans La peinture traditionnelle
chinoise, l’étendue de l’espace est
représentée par une alternance de
pleins et de vides.