LE CHEVALIER ET LA CÉRÉMONIE D’ HOMMAGE On appelle “chevalier” le noble qui luttait à cheval au service d’un seigneur. Pour être chevalier, il faut posséder un cheval, être en mesure de l’entretenir mais aussi acheter son armure (lance, heaume, écu, haubert, epée, éperons). Dès l’âge de 7 ans, le jeune garçon apprend à monter à cheval et à manipuler les armes. Vers 14 ans le jeune homme peut devenir écuyer en entrant au service d’un chevalier. Vers 20 ans, enfin, il peut devenir chevalier grâce à la cérémonie de l’adoubement. Un chevalier devait avoir des valeurs précises vers Dieu (valeurs chrétiennes), vers le roi ou le seigneur et vers la patrie, mais en vérité il y avait un paradoxe parce que le chevalier était violent, non cultivé et voleur. Quand le chevalier se mettait au service d’un seigneur, il devenait son vassal par la cérémonie d’hommage. Au cours d’elle, le vassal s’agenouillait aux pieds du seigneur, tandis que le seigneur posait son épée sur l’épaule gauche et droite du vassal : cela signifiait pouvoir de protection et pouvoir militaire. Enfin, avec la cérémonie d’hommage, se créait un rapport d’échange entre le vassal et le seigneur, parce que le seigneur donnait un fief au vassal et au même temps il devait à son seigneur: 1) “Le service de conseil”, c’est-à-dire qu’il devait venir à sa “cour” dans les grandes occasions et être juge à son tribunal; 2) Aide financier, dans quatres circostances: quand le seigneur armait son fils aîné chevalier; quand il mariait sa fille aînée; quand il était fait prisonnier et son vassal devait payer une rançon; quand il partait pour une croisade; 3) Aide militaire (appellé aussi “Ost”) 4) Fidelité et sécurité. Anna Maria Bilancio, III C Linguistico