Editions ENSP - Banque de données en santé publique

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© SPADEM, 1995.
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“Les belles plantes ne s’arrosent pas
à l’alcool” - vers 1958
Haut Comité d’étude et
d’information sur l’alcoolisme
Pierre-Laurent Brenot
Dim. : 60 x 40 cm
Coll. F. Mansotte
Bel exemple d’affiche de contre-publicité
due à Pierre-Laurent Brenot qui utilise
les procédés analogues à ceux de la
publicité commerciale (registres
humoristique et érotique : la jeune fille,
en évoquant le style très “pin up
tropézienne” de l’époque, est assimilée
à “une belle plante”). Le Haut comité,
qui prône la sobriété, attaque ici le mythe
de l’alcool, source de santé et de bonheur,
alors souvent exploité par les grandes
marques d’apéritifs anisés.
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Michel Jazy - 1959
Centre national de défense
contre l’alcoolisme
Dim. : 59 x 39 cm - A. D. 35
Figure de proue de l’athlétisme français
dans les années 60, Michel Jazy,
champion d’Europe du 1 500 m (1962)
et du 5 000 m (1966) et recordman du
monde du 2 000 m et des deux miles,
apporte la caution morale du sportif
à la cause de la sobriété. Le message est
simple : sport de haut niveau et
alcoolisation excessive ne font pas
bon ménage.
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“L’homme le plus fort du monde
déclare : le secret de ma force pas
d’alcool” - vers 1955
Centre national de défense contre
l’alcoolisme
Dim. : 59 x 78 cm - A. D. 35
Qui se souvient aujourd’hui de Charles
Rigoulot (1903-1962 ?) ? Pourtant, cet
haltérophile, qui deviendra une grande
vedette de catch à la suite d’une blessure,
méritait bien le titre d’homme le plus
fort du monde qui lui fut donné dans
les années 20. Champion olympique
aux Jeux de Paris en 1924, il a battu
56 records du monde entre 1920 et 1932
et fut, pour cette raison, l’un des
premiers haltérophiles très connus.
Cette affiche est d’ailleurs construite
sur le modèle des affiches de spectacle
de cette époque.
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“Tôt dépisté, vite guéri,
la tuberculose reconnue dès son
début peut être plus efficacement
traitée” - 1949
Comité national de défense
contre la tuberculose
André Wilquin
Dim. : 40,5 x 27 cm - A. D. 35
Cette affiche de Wilquin dont le
graphisme rappelle le style de l’entredeux-guerres, permet de mettre en
valeur un autre élément-clé de la lutte
contre la tuberculose : le dépistage
radiologique. Dès la fin du XIXe siècle,
une circulaire de la Direction de
l’assistance avait attiré l’attention des
hôpitaux sur l’intérêt des rayons X,
découverts par le physicien allemand
Röntgen en 1895, comme moyen de
dépistage de la tuberculose. C’est ce
message qui a été choisi cette année-là
pour illustrer le timbre antituberculeux
(introduit en France en 1925) que des
millions d’écoliers se chargeront
de vendre, jouant ainsi non seulement
un rôle essentiel dans la collecte
de fonds, mais aussi en tant
qu’auxiliaires durablement convaincus
de la prévention contre la tuberculose.
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“Le B.C.G. te protégera”
e
36 campagne du timbre
antituberculeux 1966-1967” - 1966
Ministère des Affaires sociales,
Comité national de défense
contre la tuberculose
Jean-Adrien Mercier
Dim. : 40 x 60 cm - A. D. 35
Symbole visuel fort et éternel, le timbre,
imaginé en 1904 par un commis des
postes danois Einar Hœlbœll, permet
d’identifier immédiatement le message.
Il se suffit à lui-même et explique que
l’affiche ne présente aucune recherche
esthétique particulière. Jean-Adrien
Mercier est un artiste né à Angers
en 1899. Il a produit beaucoup d’affiches
de cinéma et de transport (Compagnie
générale transatlantique). Il a également
illustré de nombreux livres d’enfants.
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“Vaincre le cancer” - 1966
Ligue nationale contre
le cancer
Bernard Villemot
Dim. : 30 x 39 cm - A. D. 35
© SPADEM, 1995.
La vision guerrière de la lutte contre le
cancer est ici manifeste dans la stylisation
d’un soldat en position de combat, portant
lance et bouclier sur lequel apparaît un
microscope, “blason” de la Ligue
nationale. L’affichiste Bernard Villemot
(né en 1911), ami de Savignac, auteur
de cette illustration, s’est distingué dans
de nombreuses campagnes depuis 50 ans
(aussi bien pour de grandes sociétés
nationales que pour des campagnes de
santé publique). On lui doit de belles
affiches de publicité purement
commerciale.
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“Aidez-nous à vaincre le cancer” vers 1988
Ligue nationale française
contre le cancer
Albert Decaris
Dim. : 30 x 40 cm
Coll. F. Mansotte
© ADAGP, 1995.
La lutte contre le cancer est identifiée au
combat de Saint-Georges avec le dragon,
du bien contre le mal.
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“Vaincre le cancer” - 1960
Ligue nationale contre le cancer
Guy Georget
Dim. : 40 x 50 cm - A. D. 35
Le dessin renvoie à la mythologie
grecque. Le cancer est représenté sous la
forme de l’hydre de Lerne, monstre aux
multiples têtes vaincu par Héraclès.
Le symbole est puissant : pour vaincre
le cancer, pour éradiquer ce mal
“monstrueux”, il faut trancher toutes les
têtes à la fois puisque selon la tradition,
une seule tête coupée de l’hydre était
aussitôt remplacée par d’autres.
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“Mettez votre santé à l’abri.
Soyez sobre” - 1958
Haut Comité d’étude et
d’information sur l’alcoolisme.
D’après un dessin de Jean-Louis
Pradonneau d’Angoulême primé
par le jury du concours scolaire
de la sobriété
Dim. : 52 x 37 cm - A. D.35
Le parapluie est décliné ici comme
constitutif du slogan même. Ouvert pour
signifier la protection, il est fermé en
point d’exclamation après le mot sobre.
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“Mieux vaut prévenir que guérir, moi
je suis vacciné contre la
poliomyélite” - 1964
Comité national d’éducation
sanitaire et sociale
Jack Sey d’après A. Martinetti
Dim. : 38,5 x 51,5 cm - A. D. 35
Le parapluie s’ajoute au thème
iconographique principal : l’opposition
entre un enfant souriant faisant de la
trottinette et son ombre avec des
béquilles. La liaison visuelle des trois
éléments iconographiques se fait, un peu
artificiellement, par la symbolique des
couleurs : l’ombre noire s’oppose au rouge
et au jaune du petit garçon mais
également au blanc du parapluie.
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“Participez cette année à l’espoir de
guérir encore plus de cancéreux.
Semaine nationale du cancer” - [s.d.]
Aristide Maillol
Dim. : 30 x 40 cm - A.D. 35
© ADAGP, 1995.
Aristide Maillol (1861-1944)
est un des grands sculpteurs français
dont l’œuvre “Pomone” représentée ici
symbolise l’idée du don.
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