Demande de reconnaissance Contrat quadriennal 2010-2013

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Centre International de Recherche
sur l’Environnement et le Développement
UMR 8568
(ENPC / CNRS / AgroParisTech / EHESS)
UMR CIRAD
Demande de reconnaissance
Contrat quadriennal 2010-2013
Dossier administratif et scientifique
Département SHS et/ou EDD du CNRS
10 octobre 2008
BILAN
DOSSIER SCIENTIFIQUE
I-1 Les programmes de recherche
I-2 Bilan quantitatif
Table des matières
I.1 Les Programmes de recherche
Le CIRED : un itinéraire scientifique.………………………………………………………3
I.1.1 Croissance, modes de développement et capital naturel.................................................. 13
I.1.1.1 Le programme de modélisation « hybride » Imaclim/ Nexus.............................. 13
I.1.1.2 Scénarios énergétiques et stratégies de réduction des gaz à effet de serre .......... 14
I.1.1.3 Les tensions énergie-alimentation : Nexus agriculture-usage des sols................ 15
I.1.1.4. Couplage usages des sols et cycle du carbone : le modèle OSCAR................... 16
I.1.2. Coûts environnementaux, vulnérabilités et adaptation..................................................17
I.1.3. Décision en Univers controversé et principe de précaution ..........................................19
I.1.3.1. Tempo des décisions face au changement climatique ........................................ 19
I.1.3.2 Approches alternatives au modèle bayesien ........................................................ 20
I.1.3.3. Comprendre la formation des perceptions .......................................................... 20
I.1.4. Economie et gestion publique : entre régulation par le marché, contraintes de service
public et exigence environnementales ...................................................................................21
I.1.4.1. Politiques publiques et soutenabilité des réformes concurrentielles dans
l’électricité et le gaz ........................................................................................................ 21
I.1.4.2. Instruments d’internalisation des coûts environnementaux en contexte de
‘second rang’ ................................................................................................................... 23
I.1.4.3. Gestion de l’eau, entre nouvelles raretés et nouvelles exigences ....................... 25
I.1.5. Contributions en théories de la négociation et de la délibération..................................26
I.1.5.1. Rôle de la prospective dans la gestion des écosystèmes et des ressources en eau
......................................................................................................................................... 26
I.1.5.2. Rôle de l'analyse économique dans la négociation climat .................................. 26
I.1.5.4. Eclairages de la théorie des jeux sur l’analyse historique de la négociation
climat............................................................................................................................... 27
I.2.1. Articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture
répertoriées dans les bases de données internationales (ACL)............................................32
I.2.1.1 ACL A paraître .................................................................................................... 37
I.2.1.2 Articles soumis..................................................................................................... 39
I.2.2. Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées dans des bases de
données internationales (ACLN) ............................................................................................39
I.2.3. Articles dans des revues sans comité de lecture (ASCL) .............................................40
I.2.4. Conférences données à l’invitation du Comité d’organisation dans un congrès national
ou international (INV) .............................................................................................................42
I.2.5. Communications avec actes dans un congrès international ou national (ACT) ............47
I.2.6. Communications orales sans actes dans un congrès international ou national (COM) 51
I.2.7. Communications par affiche dans un congrès international ou national (AFF).............57
I.2.8. Ouvrages scientifiques (ou chapitres) (OS) ..................................................................58
I.2.9. Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages) (OV)..................................62
I.2.10. Directions d’ouvrages (DO) .........................................................................................62
I.2.11. Autres publications (AP)..............................................................................................63
I.2.12. Thèses soutenues (TH)...............................................................................................65
I.2.13. Habilitation à diriger les recherches (HDR) .................................................................67
I.2.14. Rapports / Expertise (RAP) .........................................................................................67
I.2.15 Valorisation et brevets, Autres formes de production (brevets, ouvrages, rapports
d’expertise,…) (VAL) ..............................................................................................................70
I.2.16 – Enseignement et formation par la recherche 2004-2008 ..........................................72
I.2.16.1 Importance de la formation par la recherche dans l’unité.................................. 72
1
I.2.17. Liste des enseignements du CIRED ...........................................................................76
I.2.18 Information et culture scientifique et technique ............................................................85
I.2.18.1 Diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique ................ 85
I.2.18.2 Liste des différentes actions I . C. S .T .............................................................. 85
I.2.19. Actions de formation permanente des personnels de l’unité.......................................88
I.2.20 - Hygiène et sécurité ....................................................................................................89
2
Le CIRED : un itinéraire scientifique (1971- 2008)
Le projet scientifique du CIRED reste marqué par son origine. Fondé en 1971 à l’EHESS sur une
problématique de l'harmonisation environnement-développement en réponse aux thèses du club de
Rome sur les limites de la croissance, le CIRED est un centre dédié à l'étude des relations entre les
modes de régulation économique et la genèse des univers techniques qui structurent les rapports
entre les activités humaines et l’environnement biophysique naturel et construit. Il s'agit d'appréhender
comment les institutions, les incitations économiques et les conventions sociales formatent les choix
techniques et les modes de consommation, puis d'étudier les rétroactions économiques et sociales de
leurs impacts environnementaux.
Ces questions touchent à l’articulation court terme - long terme. C’est pourquoi les travaux en
économie du développement, en économie publique et en analyse institutionnelle conduits au CIRED
ont toujours été sous-tendus par un effort de modélisation prospective et par un dialogue constant
avec les sciences de la nature et les sciences de l'ingénieur. Cette pluridisciplinarité, transcrite dans la
composition même de l’équipe lui a permis de relever le défi d’une analyse intégrée des enjeux du
développement durable : prise en compte des interdépendances entre secteurs d’activité et entre
types d’enjeux (sécurité énergétique et alimentaire, climat, risques technologiques, globalisation
économique, résorption de la pauvreté). Cette pluridisciplinarité explique l’adossement institutionnel
actuel du CIRED. Equipe EHESS puis URA EHESS- CNRS en 1977, elle intégra le dispositif de
recherche de l’ENGREF en 1996, de l'ENPC en 2000 et du CIRAD en 2004, lorsque ces institutions
se saisirent des questions que la problématique du développement durable posait aux secteurs
d’activité dont elles ont la charge, affirmant ainsi leur volonté de les traiter dans un cadre intégré et
non par juxtaposition d’approches sectorielles.
Le CIRED a en outre toujours marqué son souci de lier des contributions théoriques et
méthodologiques à des travaux visant à éclairer la délibération publique. Ceci explique une tension
permanente entre la validation académique et une présence dans les cercles d’expertise au niveau
international et national. Outre l’intérêt scientifique de l’accès à des données de première main, du
repérage des questions émergentes et de la compréhension des pratiques décisionnelles, ce style
d’intervention nous a historiquement permis de participer directement à de processus internationaux
d’expertise débouchant sur des décisions institutionnelles importantes dans le champ de
l’environnement1. Le CIRED a ainsi assuré depuis 1994 l’essentiel de la contribution française au
groupe III du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat, le Giec, prix Nobel de la
Paix. 2007, avec dix auteurs principaux et, à deux reprises, un Convening Lead Author.
ƒ
1
Lien environnement/développement : Conférence de Stockholm (1972) ; dossier nucléaire dans les pays en
développement ; Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, Agence Internationale de l’Energie
Atomique 1978-1981) ; usage international des outils d’incitation économique, Organisation de Coopération et de
Développement Economiques 1994 ; stratégies climatiques : Rio de Janeiro (1992), deuxième, troisième et quatrième rapport
du Giec 1994-2000), Protocole de Kyoto (1997-2004), économie des psychotropes, Programme des Nations Unies de
Contrôle International des Drogues, impact des politiques climatiques sur les politiques de développement (Banque Mondiale
2006-2008).
3
En France, en dehors de son soutien technique à la négociation climat depuis 1992, l’équipe est
régulièrement appelée par les principaux ministères (travaux du CAS 2 , présidence du conseil
scientifique « Concertation Décision et Environnement » du MEDAD et contribue aux interventions de
l’IDDRI 3 . Elle a aussi une longue expérience de collaboration avec les principales entreprises
énergétiques françaises (EDF, Total), de grandes entreprises industrielles, en particulier dans le cadre
du réseau Entreprises pour l’Environnement avec Véolia, Suez, Lafarge, Arcelor-Mittal, la SNCF, des
agences de développement (l’AFD, l’ADEME), des organisations non gouvernementales (CFDT,
WWF, Réseau Action Climat, réseau Pugwash, 4 )
Ce positionnement explique que, pour sa stratégie de publication, le CIRED ait été conduit à :
- diversifier ses supports de publications scientifiques qui vont aujourd'hui de revue
d'économie généralistes ou spécialisées à des revues interdisciplinaires à dominante sciences
humaines comme sciences a-humaines, en passant par des revues d’autres disciplines (météorologie,
biogéochimie, mathématiques appliquées)
- être présent dans des revues intellectuelles généralistes
- participer à des expertises et des rapports officiels pour l’administration publique française,
des institutions internationales, ou pour des organisations professionnelles. Ainsi, le CIRED contribue
à la production annuelle du World Energy Outlook de l’Agence Internationale de l’Energie, à
l’expertise de la Banque Mondiale sur le dossier climat-développement et aux travaux de l’Ocde sur
l’évaluation des risques climatiques.
La présence de l’équipe dans plusieurs réseaux d’excellence internationaux au-delà du GIEC et des
réseaux établis lors de réseaux d’excellence européens sera détaillée dans la description des
opérations de recherche. On notera simplement que le CIRED est membre actif du Energy Modelling
Forum animé par l’université de Stanford et l’International Energy Workshop animé par
l’International Institute for Applied Systems Analysis, de Climate Strategy, consortium européen sur
l’interface science/décision en matière de changement climatique, du Réseau Recipe avec le
Potsdam Institute Climate Impact Research, Imperial College (London) et la Fondazione Eni Enrico
Mattei (Italie), du réseau TRANSUST 5 , du Réseau Emerging Energies, Emerging Landscapes
financé par l’ESF (European Science Fondation).
En France, au-delà des réseaux établis lors de divers projets ANR, le CIRED est aujourd’hui situé au
cœur d’un dispositif francilien de recherche sur les questions de développement durable :
-
Direction du GIS R2DS en Ile-de-France sur le développement durable (70 équipes
rattachées à un nombre important d’institutions d’enseignement et de recherche de la
région parisienne 6 )
ƒ
2
Centre d’Analyse Stratégique
ƒ
3
Institut du développement durable et des relations internationales
ƒ
4
Le réseau Pugwash rassemble des personnalités des mondes universitaire et politique qui œuvre à réduire les dangers de
conflits armés et travaille à la recherche de solutions coopératives dans la résolution des problèmes globaux.
ƒ
5
Le projet TranSust rassemble une communauté de 11 équipes de recherche européennes autour de la modélisation de la
transition vers un développement durable. Il s'est construit autour de deux contrats successifs avec la Commission
Européenne qui ont permis une comparaison approfondie et le développement concerté des modèles maintenus par chacune
des équipes participantes dont le modèle IMACLIM du CIRED dans sa version statique. L'opportunité et les modalités d'un
troisième contrat sont en cours de discussion entre les équipes constituant le noyau dur du projet.
ƒ
6
Universités de Paris I, Paris VI, Paris XI, Paris XII, Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris Est, Ecole des Hautes Etudes
en Sciences Sociales, Ecole Normale Supérieure, Ecole Polytechnique, Ecole des Mines de Paris, Ecole des Ponts,
AgroParisTech, Ecole Centrale de Paris, Supelec, Cemagref, IRD, CNRS
4
-
Membre du GIS-Climat Ile-de-France : Cnrs, Commissariat à l’Energie Atomique, Ecole
Polytechnique, Universités Versailles Saint-Quentin et Pierre et Marie Curie
Direction du GIS Larsen (Electricité de France, Paris-Sud) sur les systèmes électriques
Participation au programme Cirad-Inra Agrimonde.
En matière de formation supérieure, notre positionnement est marqué par le fait que, dès les années
quatre-vingt dix, l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et l’Ecole Nationale du Génie Rural et des
Eaux et Forêts ont souhaité intégrer la dimension développement durable dans les formations
d'ingénieurs, y compris celles des Corps d’Etat. Le CIRED était alors en France le seul point d'appui
crédible pour ce faire et il a été un des centres porteurs du DEA « Economie de l’Environnement et
des Ressources Naturelles » créé dans les années 1990, et précurseur du Mastère Economie du
Développement Durable 7 . Au-delà, le CIRED intervient à L’Ecole Nationale des Ponts et Chaussée,
l’Ecole Normale Supérieure, AgroParistech ENGREF, l’Ecole Nationale des Techniques Avancées,
l’Université Paris-Est et l’Université du Mans. Le CIRED est ainsi particulièrement impliqué dans le
cursus post master de l’Engref (économie, sociologie et gestion de l’environnement, prospective…).
Au total, le défi relevé depuis 33 ans est celui de la construction en France d’un centre de taille
suffisante pour contribuer de façon efficace à la forte dynamique de recherche enclenchée à l’échelle
internationale autour des dossiers du développement durable. L’enjeu est ici de disposer d’un lieu
d’accumulation de compétences sur la durée permettant entre autres une mémoire longue des faits et
des confrontations scientifiques, une maîtrise de données primaires de plus en plus diversifiées et une
capacité d’initiative intellectuelle dans le formatage des débats internationaux.
Une marque concrète de la réussite de ce projet est le rôle du CIRED comme formateur de
chercheurs et d’experts internationaux : si l’on s’en tient aux doctorants ou chercheurs ayant
séjournés au le CIRED depuis 1985, on notera outre six chercheurs CNRS 8 , un enseignant-chercheur
à l’université de technologie de Troyes 9 et au centre de recherche sur l’écologie industrielle et le
développement durable, deux experts à l’OCDE 10 , un à la Commission Européenne 11 , quatre à la
Banque Mondiale 12 , un chercheur au CIRAD et un à l’Institut National des Hautes Etudes de la
Sécurité 13 , quatre professeurs d’université au Brésil 14 dont l’un a été vice-ministre de l’énergie, le
directeur de service d’économie maritime de l’IFREMER 15 , le directeur général du département de la
science, de la technologie et de la normalisation de l’agence chinoise de protection de
l’environnement 16 , un fonctionnaire du Ministère de l’Environnement 17 un expert d’ONG
internationale 18 , un membre du Cabinet du Ministre de l’Agriculture 19 et enfin huit cadres du secteur
Université Paris X, Ehess, AgroParistech, Ecole des Ponts, Mines de Paris, Polytechnique, Institut Français du Pétrole,
ƒ
7
ƒ
8
Philippe Menanteau, Jean-Michel Salles, Frederic Ghersi, Minh Ha Duong, Sandrine Mathy.
ƒ
9
Nicolas Buclet
ƒ
10
ƒ
11
Giap Van Dang
ƒ
12
Philippe Ambrosi, Christophe de Gouvello, Pierre Audinet, Azedine Ouerghi
ƒ
13
Abigaïl Fallot, Nacer Lalam
ƒ
14
Mauricio Tolmasquim , Gisela Pires Do Rio, Emilio La Rovere, Ricardo Cunha da Costa
ƒ
15
Régis Kalaydjian
ƒ
16
Yu De Hui
ƒ
ƒ
17
Christine Cros
18
Damien Demailly
ƒ
19
Vincent Gitz
Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires.
Richard Baron, Ysé Serret
5
industriel 20 . Au total, il s’agit bien d’un centre de formation à la recherche et par la recherche semble-til assez efficace.
Tableau synthétique des publications 2004-2008 21
Articles dans des revues internationales ou nationales à
comité de lecture répertoriées dans les bases de données
internationales
TOTAL
126
Revues d’Economie
69
Revues de Gestion, Sciences Sociales
16
Revues Interdisciplinaires et autres disciplines
41
Articles dans des revues à comité de lecture non répertoriées
dans les bases de données internationales
7
Articles dans des revues sans comité de lecture
35
Communications avec actes dans un congrès international ou
national
60
Communications orales sans actes dans un congrès
international ou national
90
Communications par affiche dans un congrès international ou
national
6
Ouvrages et contributions à des ouvrages scientifiques
67
Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages)
6
Directions d’ouvrages
13
Thèses soutenues
19
TOTAL
429
Le contrat quadriennal portait sur la période 2005-2008. Les recommandations reçues nous
ont incités à rapporter les résultats sur la période de 2004-2007. Nous agrégeons ici les
résultats sur la période 2004-06-2008. Ceci ne correspond pas à une volonté de gonfler
artificiellement les résultats.
ƒ
20
Christophe Defeuilley, Lionel Cauret, Thierry Chapuis, Emmanuel Fages, Thierry Lepesant, Benoît Simon, Khalil Helioui,
Laurent Gilotte, Mourad Ayouz.
ƒ
21
Pour les chercheurs attachés au CIRED n’ont été retenues que les publications résultant de travaux en relation avec les programmes de
l’équipe.
6
Ce tableau correspond à 253 publications de rang A (articles dans des revues internationales
ou nationales à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales,
communications avec actes dans un congrès international ou national, ouvrages et
contributions à des ouvrages scientifiques) au sens de l’AERES soit sur une période de 4,5
ans 56,5 publications en moyenne, soit 3,1 publications par chercheur en équivalent temps
plein en moyenne annuelle pour un nombre total de chercheurs de 18,5. En s’en tenant
strictement aux revues à comité de lecture, cela donne un ratio de 1,51 publications par
chercheur en équivalent temps plein en moyenne annuelle.
Répartition des publications dans les revues à comité de lecture
Publications CIRED 2001-2004 dans des revues à comité de lecture
TOTAL DES PUBLICATIONS TOUTES REVUES A COMITE DE LECTURE
REPERTORIES DANS LES BASES DE DONNES INTERNATIONALES
Revues internationales d'économie à comité de lecture répertoriées
dans les bases de données internationales
Actualité Economique
AEI Brookings Joint Center
Annals of Public and Cooperative Economics
Ecological economics
Economic and Political Weekly
Economic Modelling
Energy Economics
Energy Journal
Energy Policy
Energy Studies Review
Environmental and Resource Economics
Environmental Modeling and Assessment
Forest policy and Economics
Futures
International Labour Review
Journal of Comparative Social Welfare
Journal of Economic Behavior and Organisation
Journal of Economic Theory
Journal of Risk and Uncertainty
Land use policy
Post-Communist Economies
Public Choice
Recherches Economiques de Louvain
Resource and Energy Economics
Risk Analysis
Theory and Decision
Utilities Policy
World Development
World economics
Nbre de publications
126
Nbre de publications
2
1
1
9
1
1
3
6
7
1
4
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
1
2
1
1
7
Total
Revues nationales d'économie à comité de lecture répertoriées dans
les bases de données internationales
Economie appliquée
Economie rurale
Economies et Sociétés
Revue d'Economie Politique
Revue Economique
Revue Française d'Economie
Revue Tiers Monde
Total
58
Nbre de publications
1
1
2
3
2
1
1
11
Revues internationales de gestion, sciences sociales répertoriées dans
Nbre de publications
les bases de données internationales
Cahiers de Géographie du Québec
Environmental Science and Policy
Technology Analysis and Strategic Management
1
1
1
Total
3
Revues nationales de gestion, sciences sociales répertoriées dans les
Nbre de publications
bases de données internationales
Annales des Mines, gérer et comprendre
Futuribles
Hermès
Les cahiers de la sécurité
Négociations
Non proliferation Review
Pensée (la)
Politique et Management Public
Revue Oceanis
Total
Revues internationales interdisciplinaires et autres disciplines
répertoriées dans les bases de données internationales
Agricultural and Forest Meteorology
Agroforestry Systems
1
2
1
1
3
1
1
2
1
13
Nbre de publications
1
1
8
Annals of Operation Research
Applied Mathematics Letters
Climate Policy
Climatic Research
Climatic Change
Ecological Modelling
Environmental Modelling and Science
Environmental Sciences
Europhysics letters
Global Environmental Change
Hydrology and Earth System Sciences
International Journal of Approximate Reasoning
International Journal of Global Environmental Issues
ICES Journal of Marine Science
Journal of Applied Meteorology and Climatology
Journal of Atmospheric Science
Journal of Climate
Journal of Functional Analysis
Journal of Geometry and Physics
Journal of Mathematical Biology
Journal of Theoretical Biology
Landscape Research
Science
System and Control Letters
Transportation Science
Waste Management Journal
Total
1
2
2
1
5
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
36
Revues nationales interdisciplinaires et autres disciplines répertoriées
Nbre de publications
dans les bases de données internationales
1
Comptes Rendus de l'Académie des Sciences
1
Comptes rendus Géoscience
1
Espace Géographique
2
Natures Sciences et Sociétés
Total
5
9
Classement des revues par ordre décroissant du nombre de citations
« g » selon la base de données « Harzing Publish or Perish »
Revue
Nombre
d'ACL
Science
Journal of Climate
World Development
Ecological Modelling
1
2
1
1
Facteur d'impact source : HPP 20002008
H = 388 ; g = 595
H = 83 ; g = 120
H = 74 ; g = 109
H = 50 ; g = 83
Journal of Theoretical
Biology
Climatic Change
1
H =53 ; g = 78
1.414
5
H =55 ; g = 77
1.870
B
Ecological Economics
9
H = 60 ; g = 82
1.549
A*
Journal of Economic Theory
Agricultural and Forest
Meteorology
Europhysics Letters
1
1
H = 54 ; g = 79
H = 50 ; g = 76
0.816
2.323
A
1
H = 52 ; g = 73
2.6
Journal of Economic
Behavior and Organisation
Energy Policy
1
H =50 ; g = 72
0.722
A
7
H = 43 ; g = 63
1.901
A
Environmental and Resource
Economics
Systems and Control Letters
Climate Research
Waste Management Journal
Journal of Risk and
Uncertainty
Journal of Functional
Analysis
Annals of Operations
Research
Energy Economics
4
H = 35 ; g = 58
1.237
A
1
1
1
1
H=35 ; G=58
H =33 ; g = 54
H = 35 ; g = 52
H =34 ; g = 51
1.071
0.710
1.3
1.122
A
1
H =38 ; g = 50
0.893
1
H =35 ; g = 49
0.504
A
3
H = 34 ; g = 49
1.557
A
Economic and Political
Weekly
Transportation Science
ICES Journal of Marine
Science
Risk Analysis
Climate Policy
1
H = 33 ; g = 49
1
1
H=36 ; G=49
H=31 ; G=48
1.427
1.934
3
2
H = 32 ; g = 47
H =29 ; g = 44
1.9
0.667
Journal of Mathematical
Biology
Economic Modelling
Journal of Geometrics and
Physics
Land Use Policy
Applied Mathematics Letters
Hydrology and Earth System
ScienceS
Global Environment Change
1
H=33 ; G=44
0.806
1
1
H=22 ; G=41
H=28 ; G=40
0.375
0.769
1
2
1
H = 26 ; g = 40
H = 24 ; g = 39
H = 25 ; g = 39
1.213
0,699
2.270
2
H = 54 ; g = 38
3.9
Facteur
d'impact ISI
26.372
3.6
1.565
2.077
Classement
CNRS
- section 37
A*
A*
B
A
B
10
Energy Journal
6
H =25 ; g = 37
1.575
A
Economie et société
2
H = 34 ; g = 37
International Journal of
Approximate Reasoning
Environmental Science and
Policy
Futures
Technology Analysis and
Strategic Management
Agroforestry Systems
La revue économique
Forest Policy and
Economics
Environmental Modelling
and Assessment
Theory and Decision
World Economics
Annals of Public and
Cooperative Economics
Revue d'Economie Politique
Utilities Policy
Hermès
Landscape Research
Post-Communist Economies
La Pensée
Resource and Energy
Economics
AEI Brookings Joint Center
1
H = 27 ; g = 36
1.220
1
H =25 ; g = 34
1.415
2
1
H=25 ; G=33
H = 21 ; g = 33
0.843
1
2
1
H =24 ; g = 31
H = 10 ; g = 27
H = 20 ; g = 26
0.603
0.898
1
H = 18 ; g = 26
1.279
A
1
1
1
H=16 ; G=26
H = 16 ; g = 26
H =18 ; g = 24
0.377
0.715
A
3
2
1
1
1
1
1
H = 17, g = 24
H = 15 ; g = 21
H = 14 ; g = 21
H = 12 ; g = 21
H = 14 ; g = 19
H = 11 ; g = 16
H = 11 ; g = 15
1
H = 10 ; g = 14
International Journal of
Global Environmental Issues
Revue Tiers Monde
Public Choice
Cahiers de géographie du
Québec
Futuribles
Annales des Mines, gérer et
comprendre
Recherches Economiques
de Louvain
Journal of Applied
Meteorology and
Climatology
Journal of Atmospheric
Science
Nonproliferation review
Environmental Sciences
Cahiers de la sécurité
Economie appliquée
Natures, Sciences, Sociétés
Revue française d'économie
Négociations
Economie rurale
Energy Studies Review
l’Espace Géographique
1
H = 10 ; g = 13
1
1
1
H = 9 ; g = 13
H = 4 ; g = 12
H = 9 ; g = 11
2
1
H = 8 ; g = 11
H = 7 ; g = 11
1
H = 8 ; g = 11
1
H = 8 ; g =10
1.888
1
H = 7 ; g = 10
2.755
1
1
1
1
2
1
3
1
1
1
H = 8 ; g = 10
H=6;g=8
H=6;g=7
H=4;g=6
H=5;g=6
H=4;g=6
H=4;g=5
H=5;g=5
H=4;g=5
H=5;g=5
A
B
B
B
0.340
0.033
1.050
A
A
B
B
0.1
B
11
Actualité Economique
2
H=4;g=5
Journal of Comparative
Social Welfare
Politique et Management
Public
Environmental Modelling
and Science
Compte-rendu Académie des
Sciences
Revue Océanis
C.R. Géosciences
International Labour Review
1
H=3;g=3
2
H=2;g=3
1
H=2 ; G=2
1
H=2;g=2
1
1
1
H=2;g=2
H=1;g=1
H=1;g=1
Revue
Nombre
d'ASCL
La recherche
Etudes
Pour la Science
Projet
Courrier de la Planète
Revue de l’énergie
Les Cahiers Français
Ecologie et Politique
Environnement et technique
Liaison Energie et
Francophonie
Oil, Gas and Energy Law
1
1
5
1
2
6
3
2
1
2
Facteur d'impact source : HPP 20002008
H=16 ; G=29
H=6 ; G=17
H=5 ; G=9
H=6 ; G=7
H=4 ; G=4
H = 4; G = 4
H=3 ; G=3
H=3 ; G=3
H=2 ; G=2
H=2 ; G=2
2
H=2 ; G=2
C
B
B
Facteur
d'impact ISI
Classement
CNRS
- section 37
Devant le caractère encore instabilisé des systèmes de référencement de publications, la
coexistence de plusieurs types de facteurs d’impact et l’inégale couverture des disciplines,
nous avons choisi de classer cette liste de publication par ordre décroissant avec le « g » de
Harzing calculé sur la période 2000-2008, afin de tenir compte de la dynamique récente des
différents supports de communication. Ceci donne la couverture la plus large des revues qui
ne présente pas d’incohérence graves par rapport au facteur d’impact Web of Knowledge. Par
ailleurs, il a été décidé, ce qui est la règle générale au CIRED, de rendre explicite dans le
rapport global de l’équipe le classement des supports bibliométriques auxquels les chercheurs
de l’équipe ont recours en y reportant les trois principales grilles disponibles mais sans
demander aux chercheurs de les reporter sur leurs fiches personnelles.
12
I.1 Les programmes (2004-2008) et leurs résultats
I.1.1 Croissance, modes de développement et capital naturel
Les problèmes d’articulation court terme/long terme posées par les enjeux de développement durable
ne peuvent être traités en disposant d’outils de prospective des interdépendances entre l’économie,
les techniques et l’environnement naturel et construit. C’est pourquoi nous avons ouvert dès les
années quatre-vingt dix un chantier qui a connu une avancée décisive dans le précédent contrat
quadriennal, à savoir la construction d’une architecture de modélisation, Imaclim-Nexus, qui vise à
dépasser les limites des modèles d’équilibre général existants de façon à avoir une meilleure
représentation :
- des liens dynamiques entre la croissance économique et les styles de développement
(modes de consommation (C), styles technologiques (T), mode de localisation (L)) ; cela suppose un
modèle de croissance endogène articulé avec une description du contenu technique du
développement,
- de la liaison entre les équilibres en quantités physiques et les équilibres en valeur; l’enjeu est
de s’assurer, par un dialogue rigoureux entre ingénieurs et économistes, que les images
économiques projetées soient à la fois cohérentes et soutenues par des systèmes technologiques
plausibles,
- de l’hétérogénéité des comportements décisionnels des agents et secteurs
économiques, le recours systématique à l’hypothèse d’anticipation parfaite devenant peu tenable en
raison des incertitudes, de la volatilité des signaux économiques, des controverses sur la technologie,
des paramètres politiques et géopolitiques des décisions, et des horizons temporels impliqués,
- de déséquilibres dus à des erreurs d’anticipation que l’inertie des systèmes technicoéconomiques empêche de corriger aisément. Représenter des économies en dehors de leur sentier
de croissance optimal est nécessaire pour étudier les coûts d’adaptation face à des chocs endogènes
ou exogènes (chocs pétroliers, risques climatiques) et les espaces possibles de stratégies sansregret.
I.1.1.1 Le programme de modélisation « hybride » Imaclim/ Nexus
Une des percées méthodologiques majeures du programme Imaclim-Nexus est la possibilité de
s’affranchir des fonctions de production standard (KLE ou KLEM) dont le domaine de validité pour la
description des possibilités technologiques est restreint au voisinage d’un sentier optimal. Appliquées
pour étudier des distorsions fortes par rapport au sentier de référence (prix du carbone entraînant de
profondes modifications des prix relatifs par exemple) elles ne garantissent pas que les systèmes
techniques qui sous-tendent implicitement les économies projetées sont techniquement faisables
(voire ne violent pas les lois de la thermodynamique). On est aujourd’hui à la fin d’un cycle initié au
début des années quatre-vingt dix et où, malgré la mise en garde de Solow 22 , les modèles d’équilibre
ƒ
22
« this ’Wrinkle’ is acceptable only at an aggregate level (for specific purposes) and implies to be cautious about the
interpretation of the macroeconomic production functions as referring to a specific technical content » in Solow RM. (1988)
« Growth Theory and After », American Economic Review 78(3), 307-317
ƒ
13
général se sont fondés sur une interprétation abusive des fonctions de production qui ont été une
source de malentendus avec les sciences de l’ingénieur.
La solution que nous avons élaborée pour éviter le recours à des fonctions standard consistent en une
procédure « d’hybridation » où les équilibres à chaque point du temps sont respectés en valeur et en
indicateurs physiques ; ces indicateurs permettent de traduire les expertises d’ingénieur sur les
potentiels technique ou sur les niveaux de consommation de biens et services (voyageurs –
kilomètres, surfaces habitées etc …). Les comportements sont décrits soit via des fonctions
compactes soit par des spécificités de chaque secteur, soit des formes réduites (dites Nexus) de
modèles sectoriels plus désagrégés. Cette dernière option est aujourd’hui retenue pour le NexusEnergie avec le modèle Poles du Lepii, le modèle World Energy Model de l’Agence Internationale de
l’Energie, pour le Nexus – Industrie (en collaboration avec le Lepii et Enerdata) et pour le Nexusagriculture usages des sols.
La procédure de résolution, par pas annuel, est itérative : les équilibres statiques, où les coefficients
techniques et les équipements des consommateurs sont constants (seul peut évoluer le taux
d’utilisation des capacités productives) envoient des vecteurs de signaux économiques aux modules
Nexus qui, à leur tour, déterminent les nouveaux coefficients techniques pour le calcul de l’équilibre
suivant. L’inadéquation des stocks d’équipements résultants des décisions passées et des « stocks
optimaux » pour les systèmes de prix en vigueur est source de déséquilibres transitoires qui
compliquent la résolution du modèle. Le modèle ne reposant pas sur les fonctions de production
« well behaved » et permettant l'existence de sur ou sous capacité de production des équipements, sa
résolution plus difficile à maîtriser, algorithmiquement, que celle des modèles d'équilibre classique, et
est plus gourmande en temps de calcul. Ces difficultés ont été désormais maîtrisées grâce à une
programmation sur un logiciel Scilab mis au point à l’Enpc.
Le modèle a été publié in International Journal of Global Environmental Issues [ACL à paraître
n°23] et est en cours de parution comme Working Paper de la Banque Mondiale. Par ailleurs,
comme il participe d’un effort mené sur les modélisations hybrides dans quelques équipes mondiales
de référence (MIT, Maryland, PIK) ce travail, et sa reconnaissance internationale, nous a permis de
coordonner un numéro spécial de The Energy Journal [ACL 70] et [ACL 46].
I.1.1.2 Scénarios énergétiques et stratégies de réduction des gaz à effet de
serre
Sur ces quatre dernières années, Imaclim-R a tout d'abord été utilisé pour éclairer les enjeux
macroéconomiques des politiques énergétiques sous contrainte d’objectifs de réduction des
émissions de gaz à effet de serre : redéploiement industriel, flux de capitaux, marchés de l’emploi,
dualisme social et pauvreté, pays émergeants.
Ces travaux se sont déployés avec le soutien, en France, du Programme GICC (Gestion et Impacts
du Changement Climatique) du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et Ademe
[Val 6], [Val 21] et [RAP 11], MIES (Mission Interministérielle de l’Effet de Serre), de l’ONERC
(Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique) [RAP 16] et de la Fonddri dans le
cadre d’un programme pluriannuel soutenu par Entreprises pour l’Environnement (un consortium de
12 entreprises industrielles dont EDF, Suez, Total, SNCF, Ciments Lafarge, Arcelor-Mittal), 2004- en
collaboration avec le Lepii (CNRS) et Enerdata [RAP. N° 10].
14
Ils ont été présentés lors de plusieurs colloques scientifiques nationaux [COM 75 et 58] et
internationaux ( l’IEW 2007 et 2008) [COM 7, 8, 9]. ]: La reconnaissance internationale de l’originalité
de notre contribution a été marquée par notre invitation au Réseau d’excellence européen
ENSEMBLES [RAP 13] où nous avons participé à l’exploration de trajectoires intensives en carbone
à la demande de la Banque Mondiale, à la préparation du rapport Dancing with Giants: China, India,
and the Global Economy présenté lors de la conférence annuelle de l’Institute of Policy Studies
(Singapore), au sein du chapitre « Energy and Emissions: Local and Global Effects of the Rise of
China and India » [OS 9]. Le succès de cette expérience, a fait que le modèle Imaclim-R, cette fois
couplé au modèle WEM (World Energy Model) de l’Agence Internationale de l'Energie, a été utilisé par
cette organisation pour son World Energy Outlook en 2007 et 2008.
Ces travaux ont permis de mettre en lumière l’importance des coûts de transition créés par l'inertie
des systèmes sociaux techniques, et qui font que nos évaluations des coûts des politiques climatiques
sont plus pessimistes que celles recensées dans le quatrième rapport du Giec. Ces coûts sont dus à
la contradiction entre la nécessité de prix du carbone significatifs pour déclencher une bifurcation
précoce des investissements d'infrastructures (énergie, bâtiment, transports), et le fait que de tels prix
provoquent dans les pays émergeants un effet revenu négatif sur les ménages et une hausse des
coûts de production (industries d’équipement, transformation des matériaux) d’une ampleur trop forte
pour espérer les compenser par des transferts de revenus directs ou indirects (allocation généreuse
de permis d'émission négociables). A cela se rajoute la force des « effets rebond » dans le secteur
des transports si les gains sur l'efficacité des moteurs ne sont pas compensés par une fiscalité
carbone et par des politiques d'infrastructures et de maîtrise de l'étalement urbain.
Ces conclusions conduisent à réviser la conception des politiques climatiques en montrant
l'importance de dispositifs de court terme pour la réorientation des investissements d'infrastructures
des pays émergeants, d’une diversification des signaux économiques au-delà du seul prix du carbone
(prix du foncier et de l'immobilier, coût du capital, choix inter-modaux dans le domaine des transports,
plans d'urbanisme) et d’une évaluation des co-dividendes d'une réduction des émissions de gaz à
effet de serre : sécurité énergétique et maîtrise des besoins de capitaux dans les secteurs
d'infrastructures.
Comme nous venons de le voir, ces résultats sont très récents ce qui explique le décalage entre leur
réception dans les cercles d’expertise et leur valorisation académique (hormis les communications
dans des colloques internationaux). Une stratégie de publication dans des revues scientifiques a été
lancée qui doit se déployer en 2008-2009. D’ores et déjà un premier article a été publié par The
Energy Journal [ACL 20] dans un numéro spécial sur la modélisation du changement technique
endogène et un deuxième par Climate Policy [ACL 27] sur les coûts économiques de la transition
vers des sociétés à très basse intensité carbone (plafonds de concentration à 450 ppm tous gaz).
I.1.1.3 Les tensions énergie-alimentation : Nexus agriculture-usage des sols
La création d’un module Nexus agriculture - usage des sols a été lancée en 2006 pour saisir les liens
entre la question alimentaire, le problème énergétique et la question climatique. Cela suppose de
décrire les impacts des demandes alimentaires, énergétiques, de biodiversité et de stockage du
carbone sur : les grandes filières de production agricoles et d'élevage, les forêts gérées et forêts
primaires ; les transformations à long terme de l’usage des sols sous contrainte de ressource en eau ;
les rentes foncières et celles associées à la chaîne de production des différentes commodités et
services (agriculture familiale ou agri-business, classes de ménages, urbains ou ruraux etc.…). Ces
paramètres sont critiques pour étudier les dynamiques de déforestation tropicale, la viabilité de la bio-
15
énergie à grande échelle, ou l’impact de la bio-énergie et du stockage de carbone sur le prix des
aliments.
Une pré-condition pour réaliser une modélisation hybride pour l’agriculture du même type que celles
dont nous disposons pour l’énergie était de disposer d’équilibres en quantités physiques, autrement
dit de bilans ressources/emplois de biomasses alimentaires. Ces derniers ont été élaborés en
kilocalories alimentaires, pour 156 entités géographiques représentant la quasi-totalité des surfaces
mondiales émergées, hors Sahara occidental et Antarctique, et ceci sur 42 années consécutives
(1961-2003). Ils sont issus du traitement de plusieurs millions de données de la FAO relatives aux
productions, échanges et usages (alimentation humaine, alimentation animale, valorisations agricoles
non-alimentaires, semences, pertes…) de 120 lignes de produits représentant la quasi-totalité des
volumes de biomasse utilisées dans le monde à des fins alimentaires. Ils sont doublement équilibrés à
l’échelle globale : suivant cinq agrégats correspondant à l’origine des produits (végétaux, animaux
ruminants, animaux monogastriques, eaux douces, eaux marines), et suivant les macronutriments
alimentaires (glucides, lipides et protéines).
Ces travaux sont largement mobilisés par la prospective INRA-CIRAD Agrimonde (« Agricultures et
alimentations du monde en 2050 ») qui, engagée en juin 2006, s’appuient sur le MEA (Millennium
Ecosystem Assessment) et l’IIASTD (Millennium Ecosystem Assessment). Les premiers résultats de
cette prospective (cf. http://www.cirad.fr/upload/en/communique/Cirad-Inra-Agrimonde-GB.pdf) ont été
présentés à l’occasion du colloque international « Partnerships-Innovation-Agriculture » qui s’est tenu
à Paris le 3 juin 2008, colloque dont les conclusions ont été transmises au sommet sur l’alimentation
qui se déroulait parallèlement à Rome.
En parallèle, a été menée à bien la construction d'une version prototype du modèle Imaclim incluant le
secteur agricole et les dynamiques d'usage des sols. Cette version a été testée sur le dossier de la
compétition entre la production alimentaire et la production énergétique dans le cadre du projet
européen Matisse. Elle a donné lieu à deux working papers [AP 22, AP 20]. Le premier décrit une
première version du module Nexus et de son articulation avec Imaclim. Le second est une étude de
cas sur l’impact de la production de biocarburants sur l’économie brésilienne et en termes d’usage
des sols à l’horizon 2030. Une synthèse de nos travaux sur la biomasse au Brésil a par ailleurs été
publiée dans World Development 23 [ACL à paraître 16]. Notre apport sur la compréhension des liens
entre usage de la biomasse, usage des sols et développement s'est concrétisé par notre participation
à un article publié dans Environmental Science & Policy [ACL à paraître 24] avec un réseau de
chercheurs de plusieurs pays.
I.1.1.4. Couplage usages des sols et cycle du carbone : le modèle OSCAR
En préparation du couplage du futur du modèle Nexus Land-Use avec les modèles de cycle du
carbone pour la prise en compte des interactions entre dynamiques d’occupation des sols et
changement climatique, nous avons construit le modèle OSCAR, forme réduite du cycle global du
carbone, mais incluant une partie détaillée des impacts anthropiques sur la végétation et développé
ƒ
23
Through the assessment of three decades of the Alcohol Program in Brazil, the paper shows that adequate public policies
regarding biomass production can deliver direct benefits like energy security improvement, foreign exchange savings, local
employment generation, reduced urban air pollution and avoided CO2 emissions. Moreover, the paper shows that Brazilian
produced ethanol has faced economies of scale, technical progress and productivity gains and is no longer dependent on
subsidies to be competitive. The paper also examines the potential in Brazil for fostering other biofuels, namely biodiesel
obtained from vegetable oils, as well as their implications on sustainable energy development.
ƒ
16
en liaison avec le LSCE. Intégré dans un schéma économique d'optimisation intertemporelle
(RESPONSE-sq), il a permis de repenser le statut de la séquestration biologique dans les stratégies
climatiques. Les principaux résultats méthodologiques ont été présentés dans plusieurs colloques
internationaux : AGU Chapman Conference, [AFF 1]; European Geophysical Society - American
Geophysical Union; et publiés dans des revues interdisciplinaires (Global Biogeochemical Cycles;
Climatic Change [ACL. 48]. La démonstration originale de l'existence d'une différence structurelle, du
point de vue de l'atmosphère, entre les émissions liées à la déforestation et les émissions fossiles, a
été retenue dans les Comptes-rendus de l’Académie des Sciences. Les implications de cette
différence de statut sur les méthodes de calibrage du cycle du carbone lui-même (répartition des puits
de carbone entre continents et océans) ont fait l'objet d'un chapitre dans un ouvrage scientifique [OS
8] à San Diego.
I.1.2. Coûts environnementaux, vulnérabilités et adaptation
Cette opération est dédiée à l’étude des mécanismes qui président à la transformation d’un impact
environnemental en dommage (ou bénéfice) économique et social. Notre originalité est ici de
considérer non pas la valeur d’un impact environnemental en soi, mais le fait que son coût social
dépende du degré de fragilité des sociétés qu’il affecte. C’est une question de capacité prédictive, de
gestion des alertes et de mécanismes de solidarité et d’assurance mais aussi de la capacité des
économies affectées à résorber les déséquilibres engendrés. C’est pourquoi nous avons mené en
parallèle des efforts méthodologiques portant sur :
- la détection et le contrôle des dynamiques non-linéaires pouvant surgir de l’interface entre des
systèmes gouvernés par des lois internes différentes et présentant des degrés d’inertie et des temps
caractéristiques hétérogènes. Comme l’a montré l’expérience de la modélisation de l’interface océanatmosphère, de nombreuses difficultés apparaissent si on se contente de coupler ‘en l’état’ des
modèles pré-existants sans identification des risques de dynamiques non linéaires donnant lieu à des
« surprises ». La mise en place de cadres analytiques communs et de langages précis de traduction
(type mini-ker) entre modèles a eu pour but de réduire la tension entre simulation prospective et
analyse des mécanismes de base des systèmes modélisés. Cet outil, utilisé dans une partie des
travaux ci-après à été publié dans un article pour Europhysics Letters [ACL 74], utilisé pour
démontrer l’impact des temps caractéristiques des systèmes sur le coût économique du changement
climatiques in Environmental Modelling and Assessment [ACL 58]. D’autres applications ont été
présentées dans des conférences internationales (INV 32, INV 33, INV 34].
- l’élaboration de modèles de croissance avec déséquilibre comme ‘cœur économique’ de
modèles intégrés couplant économie et changements de l’environnement global. Il est déterminant,
pour traiter du développement durable, de reprendre le chantier des situations de transition vers des
sentiers de croissance stabilisés (Solow, 1988 ; Arrow, 1989). Le point clef est ici de faire le lien entre
les fluctuations de court terme – les cycles endogènes et/ou chocs externes – et les tendances de
long terme, et d’étudier comment des sociétés soumises à des frictions techniques et institutionnelles
sont plus vulnérables à des contraintes environnementales et à des chocs non anticipés, que les
économies idéalisées des modèles d’équilibre. Dans le même esprit qu’Imaclim, on a travaillé ici sur le
modèle NEDyM - Non-Equilibrium Dynamic Model qui peut être interfacé avec des formes réduites de
modèles d’impact environnemental et des modèles de ressources. La structure de ce modèle a été
publiée dans Journal of Economic Behavior and Organization [ACL 62]. Deux articles ont été
publiés in Ecological Economics pour mettre en évidence l’importance d’une analyse des
déséquilibres dans l’évaluation des effets dynamiques des catastrophes naturelles [ACL 64] et [ACL à
paraître 15].
17
- les conséquences socio-économiques des catastrophes naturelles : nous nous sommes ici
attachés à aborder les différents aspects de l’évaluation économique des catastrophes : évaluation
des pertes directes [ACL 58 et 59] et [ACL 17], des pertes indirectes liées aux interruptions de
production et aux infrastructures, de la réponse des prix de la reconstruction, des risques pour le
système financier, de la rupture des réseaux sociaux et familiaux, des coûts de la protection et de son
efficacité (des digues jusqu’aux systèmes assurantiels). Les méthodes mises en jeu vont de modèles
économiques « entrée-sortie » à des modèles économiques en réseau ou des modèles d’économie
géographique, etc. On a également choisi de se focaliser, quand c’est possible, sur les systèmes
urbains, dont la vulnérabilité est à la fois élevée et en forte augmentation. Le modèle ARIO (Adaptive
Regional Input-Output Model) publié dans Risk Analysis [ACL 67], développé pour évaluer les
conséquences de l’ouragan Katrina sur la Nouvelle Orléans [ACL 59], propose maintenant des
versions sur Copenhague et Mumbai, développées dans le cadre du projet de l’OCDE sur la
vulnérabilité des villes côtières.
- l’évaluation des dommages du changement climatique, compte tenu des comportements
d’adaptation. Le diagnostic qui sous-tend nos travaux, à savoir les biais méthodologiques qui
expliquent que les dommages économiques et sociaux du changement climatique sont sous-estimés
par les études existantes a été formulé in World Economics [ACL 65] et la Revue d’Economie
Politique [ACL 63]. Des essais d’approches alternatives, permettant de représenter de façon plus
réaliste les obstacles à l’adaptation ont été publiés in Climatic Change [ACL 60] sur l’adaptation des
villes, sur les stratégies d’adaptation face à un climat incertain et sur les effets du changement
climatique sur la stabilité et la sécurité [DO 6] Un volant de travaux spécifiques a été consacré au cas
des cyclones sur la côte des USA avec des propositions méthodologiques publiées dans un chapitre
de synthèse « A Roadmap to Assess the Economic Cost of Climate Change with an Application to
Hurricanes in the United States » [OS 31] publié dans l’ouvrage « Climate Change and Hurricanes »,
Elsner et Jagger (Eds).
Des travaux spécifiques ont également été consacrés à l'agriculture en Afrique de l'Ouest (Programme
AMMA), où la forte variabilité inter-annuelle de la mousson permet d'évaluer les conséquences des
variations de la pluviométrie en conditions réelles. Un article a été publié dans Agricultural and
Forest Meteorology [ACL 8]. Enfin, la possibilité de couvrir les paysans contre cette variabilité à
l'aide d'assurances basées sur des indices météorologiques a fait l'objet d'un article en préparation,
présenté aux journées "environnement" 2008 de l'AFSE à Toulouse et au congrès annuel 2008 de
l'AFSE.
18
I.1.3. Décision en Univers controversé et principe de précaution
Pour beaucoup de questions de développement durable, il faut se résigner à décider « hors de toute
connaissance de causes » et l’incertitude scientifique peut devenir l’otage de jeux stratégiques peu
propices au discernement d’un consensus minimal pour agir avant qu’il ne soit trop tard. C’est
pourquoi le CIRED a développé de longue date une problématique spécifique, celle de la décision en
univers controversé et du principe de précaution dont l’enjeu est d’empêcher tout autant la préemption
du futur par le présent qu’une dictature du futur sur le présent au nom de menaces sur les générations
futures.
La reconnaissance de l’originalité de l’approche du CIRED explique que Minh Ha Duong, membre de
l’équipe du CIRED consacrée à ces questions ait participé au 4e rapport d'évaluation du Groupe
d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, en participant à la rédaction du chapitre II
[RAP 25], au groupe transversal sur la bonne prise en compte de l'incertitude dans le rapport du
groupe III [RAP 1] et au panel scientifique GIEC sur l'analyse de l'évolution des pratiques du GIEC au
cours des 4 rapports successifs dans les trois Groupes de Travail dominés respectivement par la
Climatologie, l'Ecologie et l'Economie. Outre les publications du GIEC, ces travaux qui portent sur la
gestion des désaccords dans un processus de décision publique, ont été publiés in Climatic Change
[ACL 86] et dans Global Environnemental Change [ACL 56].
I.1.3.1. Tempo des décisions face au changement climatique
Les coûts économiques du décalage temporel entre le temps de la connaissance, et de l’expérience
immédiate des problèmes et celui de l’action sont très fortement liés au couple inertie – incertitude :
sans inertie, les coûts de la correction des erreurs sont négligeables et les capacités d’adaptation des
sociétés illimitées. C’est en tirant les implications de ce constat que nous avons développé des outils
pour l’analyse normative sur la base du contrôle optimal avec espérance d’utilité et révision
bayésienne des croyances au fur et à mesure de l’acquisition de nouvelles informations.
Le modèle Response, héritier des modèles Diam et Start, est un modèle intégré compact utilisé pour
l’étude du tempo des politiques climatiques. Il incorpore un module de croissance économique, des
courbes de coûts d’abattement des émissions, un cycle du carbone et un modèle de réponse
climatique. Calé sur les résultats des deux programmes précédents, analyses de sensibilité
comprises, il intègre les inerties spécifiques des phénomènes et les effets d’irréversibilité
environnementale et technologique. Ce dispositif est utilisé pour étudier, pour différentes visions de la
solidarité intergénérationnelle et divers degrés d’aversion au risque et à l’ambigüité de l’information,
un ensemble de dossiers clefs du dossier climat. Sur la période 2004-2009, les travaux sur ce modèle
ont donné lieu à trois types de production :
- une contribution au débat suscité par le rapport Stern, rapport dont nous avons montré les
limites en matière de traitement de l’incertitude et de prise en compte des mécanismes
d’apprentissage sur le changement climatique et dont les résultats ont été publiés dans la Revue
d’économie politique [ACL 71] et dans Ecological Economics [ACL 64],
- une étude du tempo optimal de la séquestration biologique du carbone dans lequel nous
avons récupéré les acquis du modèle OSKAR concernant le cycle du carbone pour discuter dans quelle
19
mesure une séquestration massive du carbone doit être faite dès aujourd’hui pour ralentir le rythme
des émissions nettes ou plus tard, comme « safety valve » au cas où une aggravation des inquiétudes
sur les risques climatiques exigeraient un pivotement particulièrement brutal des systèmes
énergétiques. Ces travaux ont été publiés in Energy Journal [ACL 49] et présenté à l’International
Energy Workshop [COM 1],
- sur le rôle du captage et du stockage du carbone sur le tempo optimal de l’action notamment
dans la perspective de technologies de rupture qui permettraient de capter le CO2 directement à partir
de l’air. Dans un sens, cela réduit l’irréversibilité de l’accumulation des gaz à effet de serre dans
l’atmosphère, ce qui pourrait être vu comme un argument pour réduire le degré d’urgence de l’action à
court terme. De l’autre cet effet peut être compensé par des risques de relargage en cas de non
étanchéité absolue des réservoirs. Ces travaux ont été publiés in Climatic Change [ACL 73] et in
Climate Policy [ACL 47].
Cette tradition de travaux au sein du CIRED nous a amené à participer à une réflexion internationale
collective sur la question du tempo de l’action, publiée in Climatic Change [ACL 86].
I.1.3.2 Approches alternatives au modèle bayesien
En situation de controverses scientifiques, les approches bayésiennes sont limitées par la nécessaire
pondération des experts qui risque d’éliminer les opinions minoritaires et donner une cartographie
biaisée des risques. C’est pourquoi nous avons travaillé sur la fusion des opinions d’experts à l’aide
du Modèle des Croyances Transférables et proposé une procédure de fusion hiérarchique : partition
des experts en écoles de pensée à l’aide des méthodes de sociologie des sciences ; agrégation des
croyances à l’intérieur des groupes avec l’opérateur de conjonction prudente ; combinaison des
croyances par l’opérateur de disjonction non-interactive (on suppose qu’au moins l’une des écoles de
pensée s’imposera, sans dire laquelle). Cette procédure offre un meilleur équilibre des points de vue
que la simple moyenne, en particulier elle ne pondère pas les opinions par le nombre d’experts qui y
souscrivent. La méthode a été illustrée sur le cas de la sensibilité climatique (ACL à paraître 11] et au
cas du cancer du poumon [Risk Analysis : ACL 55]. Dans ce dernier article, on a pu proposer une
formalisation pratique de la notion de cohérence lorsque l’opinion des experts s’exprime sous forme
de bornes à propos des risques attribuables à divers facteurs (une limite sur le risque du radon, à
partir des opinions sur les effets de la cigarette et de l’amiante, sur le cancer du poumon).
I.1.3.3. Comprendre la formation des perceptions
Un troisième chantier est ouvert au CIRED qui porte directement sur la formation des croyances et
des perceptions. Il se déroule selon trois modalités :
- des développements en économie expérimentale ; outre une réflexion sur la notion même
d’expérimentation en économie nos travaux se sont ici surtout centrés sur le rôle des incitations
monétaires dans la révélation des préférences [Revue d’Economie Politique, ACL 31; ACT 9] et sur
les liens entre probabilités subjectives et grandeurs des pertes (publication in The Journal of Risk
and Uncertainty [ACL 33 ].
- des travaux sur les perceptions du captage et le stockage du CO2 avec un atelier d’observation
les interactions des parties prenantes sur le sujet, y compris les ONG environnementales et un
sondage TNS SOFRES. Les résultats obtenus ont été largement diffusés dans la presse nationale
20
(6% des Français donnent une définition exacte de la CSC, l’approbation de la technologie est de
59% a priori, tombant à 38% après un exposé orienté sur ces risques). Ceci ne constitue que le point
de départ d’un travail en sociologie mené avec l’IFP, le BRGM, l’INERIS et d’autres partenaires privés,
le pilote CSC de Total à Lacq. En attendant une valorisation des résultats définitifs dans les revues
scientifiques internationales, nous avons publiés nos premiers acquis actuels dans Environnement et
Technique [ASCL 21].
- des travaux sur valorisation des biens et services environnementaux, en particulier de la
biodiversité. Autour du cas emblématique de l'indemnisation des dommages psychologiques causés
par les marées noires, il s'agissait de confronter l'approche de l'indemnisation proposée par l'analyse
économique au processus de négociation des dispositifs juridiques conduisant à la reconnaissance
des types de dommages et des justifications à l'indemnisation en cas de dommages la biodiversité.
Un article de synthèse a été retenu par la revue Océanis [ACL à paraître 14] dans son numéro
spécial sur les marées noires.
I.1.4. Economie et gestion publique : entre régulation par le marché,
contraintes de service public et exigence environnementales
Plusieurs composantes de la problématique du développement durable forcent à revisiter les outils de
l’économie publique : longueur des horizons temporels, existence de controverses scientifiques, tiers
absents (générations futures, déficit de porte-parole), boucles dynamiques entre institutions et
systèmes techniques et genèse d'équilibres multiples, importance des effets d’équilibre général dans
des économies sous contrainte de compétition internationale. Le programme développé au CIRED
croise travaux en économie publique stricto sensu et travaux en sciences de gestion et ils portent,
avec des poids inégaux, sur trois secteurs d’infrastructure publique à savoir l’énergie, les transports et
l’approvisionnement en eau.
I.1.4.1. Politiques publiques et soutenabilité des réformes concurrentielles
dans l’électricité et le gaz
Les nouvelles politiques énergétiques visent une maîtrise de la demande d’énergie et une
diversification des portefeuilles énergétiques, intégrant une plus forte présence des technologies non
carbonées. Elles s’inscrivent dans un mouvement de réformes concurrentielles des secteurs de
l’électricité et du gaz soumis désormais à de nouveaux instruments dits « hydrides », en ce qu’ils
croisent l’obligation propre aux normes et l’incitation propre aux instruments basés sur le marché.
Nos travaux sont partis d’une interrogation sur la soutenabilité de réformes qui conduisent à l’abandon
progressif des coordinations d’ingénieurs. Le nouveau régime de concurrence achoppe sur un certain
nombre de réalités comme la volatilité des marchés qui résulte de la non-stockabilité de l’électricité et
le caractère capitalistique des équipements. Ceci provoque trois niveaux d’effets inattendus: les
nouveaux modes de formation des prix de court terme sont porteurs de risque et de renchérissement
du coût du capital; une orientation des investissements vers des techniques peu capitalistiques mais
plus émettrices de carbone ; la difficulté croissante à se doter des marges de capacités suffisantes
pour assurer la sécurité de fourniture dans toutes les situations.
21
Nous avons en particulier montré :
- la portée générale de la question du déficit des incitations à investir dans le cadre des
nouvelles structures de concurrence, ceci par une analyse institutionnelle comparée entre pays
développés et pays en développement dans Energy Policy [ACL 37],
- la nécessité de tolérer l’intégration verticale et des arrangements contractuels de long
terme contraires aux principes purs du marché dé-intégré verticalement [ASCL 14] et d’adjoindre une
rémunération des capacités disponibles en plus de celle des marchés de gros pour susciter des
investissements risqués en centrales de pointe. (Utilities Policy [ACL 40 et 45]) article en
coordination d’un numéro spécial de cette revue [DO 5]),
- les effets redistributifs résultant de l’intégration des marchés électriques en lieu et place
des baisses de prix attendues de l’abaissement des barrières au commerce. Les parcs
technologiques étant rigides, les prix s’alignent sur le producteur le moins efficace et les
consommateurs des pays à production efficace subissent des hausses de prix par rapport à la
situation antérieure. Ceci nous a conduit, dans un article en cours de révision pour Energy Policy à
proposer une réallocation vers les consommateurs de leur pays du windfall profit reçus par les
producteurs efficaces (ACL soumis 7),
- les effets de concentration de l’oligopole électro-gazier sur le marché européen, avec le
risque de pouvoir de marché renforcé et d’un pouvoir d’influence sur les politiques publique (barrière à
l’investissement en technologies propres décentralisées, stratégie centrée sur le développement des
productions, taxation environnementale, etc.) ; ces travaux, menés dans le cadre du projet REFORM
group ont été publiés en 2004 dans un ouvrage co-dirigé chez Elsevier [DO 4],
- les effets de pouvoir de marché de long terme sur les marchés électriques ; par des
modèles de jeu en concurrence imparfaite, on a montré, dans un article pour Energy Economics
[ACL à paraitre 8] des possibilités de retards à l’investissement pour faire monter les prix de court
terme. On a identifié les effets positifs de l’intervention d’une entreprise « bénévolente » dans le jeu
concurrentiel pour déjouer ces stratégies de restriction d ‘investissement, de même que ceux des
contrats de long terme,
- les effets sur la technologie nucléaire : une analyse menée dans le cadre des travaux du
Comité pour l’histoire économique de la France [OS 24] montre comment l’efficacité du programme
français est attribuable à l’existence d’une configuration institutionnelle appropriée pour accompagner
les apprentissages industriels sur horizon lointain dans un contexte de fortes controverses
technologiques, et comment cette efficacité associée aux notions de sécurité et de service public a
conduit à la forte résilience de l’organisation industrielle du secteur électrique français face aux
prescriptions de libéralisation radicale [ACL 38]. Une analyse de la sélection des combinaisons
organisationnelles et financières qui peuvent accompagner le réinvestissement en centrales
nucléaires dans les différents types d’industries libéralisées (ACL 40 et 41] a parallèlement été
conduite pour :
a) monter les limites de schémas décentralisés issus du paradigme de la Modern Finance
avec financement sans recours où les producteurs prennent par projet tous les risques
d’investissement,
b) l’intérêt de modes d’organisation particuliers (coopérative de consommateurs ou de gros
revendeurs), d’entreprises verticales à équipements pour le développement de nouvelles capacités
nucléaires.
Ces travaux se sont accompagnés d’un travail de structuration d‘une communauté de recherche
autour de l’analyse des imperfections des réformes électriques et gazières, notamment par la création
en 2006 du Gis LARSEN regroupant des équipes d’économistes de l’université Paris sud (ADISGRJM), d’EDF R&D et du CIRED. D’autre part l’intégration dans le réseau européen d’excellence
22
CESSA (Coordinating Energy Security in Supply Activities) regroupant des instituts leaders (EPRG
Cambridge, Comillas Universitad Madrid, Network Institute Louvain, DIW Berlin, Cerna Ecole des
Mines, etc.) et des industriels autour de la direction de la Commission européenne a créé l’opportunité
de systématiser l’analyse des combinaisons institutionnelles encadrant la relance des investissements
en technologies non carbonées centralisées et capitalistique en contexte concurrentiel. De même pour
le réseau européen REFORM Group (Free University of Berlin, Technical University of Delft,
Norwegian Business School, Greenwich University, etc,…) sur les réformes concurrentielles et les
stratégies d’entreprises oligopolistiques.
I.1.4.2. Instruments d’internalisation des coûts environnementaux en contexte
de ‘second rang’
Les recommandations de l’économie publique pour internaliser les coûts environnementaux se
heurtent à un implementation gap symptomatique, en dehors des contraintes d’acceptabilité politique,
de la difficulté a) de l’arbitrage entre effet incitatif de long terme et effets de court terme dans un
contexte d’incertitude, de changement technique endogène et d’articulation de plusieurs niveaux
d’acteurs et de régulation b) de la co-existence de plusieurs enjeux environnementaux très
hétérogènes de part leur capacité d’être traduits en signaux économiques simples c) des questions de
compétitivité internationale en économie ouverte. Nous avons abordé cette thématique sous plusieurs
angles :
- Les choix des structures de coordination. Les travaux de Weitzman ont clarifié les termes
du choix entre signaux-prix et normes dans un contexte d’incertitude sur les coûts environnementaux,
mais ces termes peuvent changer si on introduit l’impact des instruments en contexte de changement
technique endogène et d’incertitude. Nous avons montré dans un article in Environmental and
Resource Economics [ACL 89] comment ces considérations augmentaient le domaine de validité
d’une coordination par le prix. Au sein de l’option coordination par les quantités nous avons montré, in
dans Resource and Energy Economics [ACL 92], pourquoi, contrairement à l’intuition l’incertitude
était rarement un argument pour établir les obligations quantitatives en fonction des niveaux d’activité
des industries (output based constraints) au lieu de contraintes globales.
- L’hybridation des instruments d’incitation. La dernière décennie à vu se développer les
recours à de nouveaux instruments de politiques énergétiques et environnementales appelés
«hybrides » parce qu’ils jouent sur obligation et incitation (e.g. tarifs d’achat, certificats « verts »,
zones de développement éolien, certificats « blancs », labels énergie, normes minimales d’efficience
énergétique …). Les politiques qui leur correspondent concernent l‘ensemble des acteurs, depuis des
acteurs politiques impliqués dans la planification territoriale des infrastructures ou les industriels
intervenant sur chacun des maillons de différentes filières, de la production à sa mise à disposition pour le
consommateur.
Un premier groupe de travaux sur les régimes de droits échangeables a montré que, s'agissant de
technologies capitalistiques, la volatilité des prix et son impact sur la sécurisation des investissements
dans la durée est un paramètre qui risque d'affaiblir l'efficacité dynamique de l'instrument avec des
conséquences négatives qui l'emportent sur l’incitation à réduire les coûts en statique pour faire face à
la concurrence de coordination par les prix à susciter chez les acteurs une gestion des risques de
marché qui soit compatible avec des investissements sur des technologies capitalistiques. Ceci a en
particulier été analysé dans le cas de la promotion des renouvelables dans des articles pour
Ecological Economics [ACL 43] et pour Energy Studies Review, [ACL 36] et pour le Bulletin de la
Banque Européenne d’investissement [OS 22].
23
Un deuxième groupe a porté sur la maîtrise de la demande et la performance énergétique des
produits finaux par les mix d’instruments comportant la labellisation, les règlementations, les taxes, les
subventions publiques, et les obligations sur les fournisseurs d’énergie à subventionner l’efficacité
énergétique chez leurs clients. L’efficacité de ces instruments est analysée, dans un article pour la
Revue de l’Energie avec un régime de concurrence qui pousse les fournisseurs à transformer leur
offre d’énergie en offre de services [ASCL 12 et 14 ; ACL 36].
- L’internalisation des coûts environnementaux en économie ouverte. Le renforcement
des politiques environnementales se heurte aux risques que l’inégalité des contraintes entre pays fait
peser sur la compétitivité des industries soit en termes de compétitivité produit soit en termes de
valeur des firmes. Comprendre en quoi ce risque est aggravé ou atténué selon les outils de
coordination employés passe par une clarification des mécanismes en jeu lorsqu’un même système
couvre des secteurs hétérogènes quant à leur taux de croissance, à leur taux de rotation du capital, à
leur taux de transmission hausse des coûts/hausse des prix, à leurs potentiels techniques
d’abattement et à leur structure du capital. Cette clarification doit tenir compte des jeux stratégiques
dans des procédures séquentielles de négociation des objectifs et où interviennent plusieurs niveaux
de régulation (Etats nationaux, Union Européenne, Accords Internationaux). Pour les secteurs
intensifs en énergie (ciment, aluminium, sidérurgie) nos travaux se sont appuyés sur le modèle CASE
et nous ont permis d’examiner les types d’allocation et les risques de « fuites » de pollution dans le
cas du ciment [ACL 28], de l’impact du système EU-ETS sur la compétitivité de l’industrie européenne
[ACL 27]. Parmi les résultats collatéraux de ce programme, il y a la question des outils d’observance
d’accords internationaux et/ou de protection par rapport à des contraintes environnementales
fortement asymétriques, relative à la question des taxes aux frontières et des règles de l’OMC. Nous
avons discuté leur efficacité dans un article de la Revue Economique [ACL 28] et dans un chapitre
d’ouvrage co-édité à MIT press par Roger Guesnerie et Henry Tulkens [OS 12].
- La gestion des intégrations d’échelles: paysages et innovation dans le cas de l’éolien.
les enjeux liés à l’articulation des échelles et à la prise en compte des hétérogénéités sociales ou
territoriales sont particulièrement importants dans le cas des énergies nouvelles et décentralisées,
comme le montre de façon claire le dossier éolienne. Nous avons conduit sur ce thème un programme
de recherche international comparant le développement et la mise en œuvre des politiques éoliennes
dans différents pays européens et ce programme a constitué une base de structuration d’un réseau
international et interdisciplinaire qui couvre aujourd’hui une trentaine de partenaires et une 15 de
pays : organisation d’un « Exploratory Workshop » financé par la Fondation Européenne pour la
Science (ESF) [RAP 41]; organisation de session de conférence internationale [COM 64]; coordination
de deux numéros spéciaux de Landscape Research [DO 8] et Land Use Policy [DO 9]. De premiers
résultats sur la décentralisation de la politique énergétique française ont été publiés in Energy Policy
[ACL 84], sur le rôle des planifications locales dans l’acceptabilité de nouvelles infrastructures
énergétiques dans Land Use Policy [ACL à paraître 21] et sur les recompositions sociales et
territoriales qui accompagnent le déploiement des éoliennes in Landscape Research [ACL à paraître
20]. Cette analyse des enjeux de la diversification énergétique en lien avec la planification territoriale
et la recomposition des paysages à été généralisé dans [ACLN 6]. Elle devrait se poursuivre dans le
cadre d’un projet de Theme EUROCORE coordonnée par le CIRED et conduit par 14 partenaires (11
pays) a été soumis en 2008 à l’ESF [VAL 25].
- Infrastructures de transports et systèmes urbains. A l’échelle macroéconomique, le
modèle crée sera couplé au modèle d’équilibre général Imaclim dans lequel de nouveaux modules
centrés sur la ville seront intégrés. Les interactions entre l’urbanisation, la croissance urbaine, le
développement économique et leurs implications sur le changement climatique à l’échelle globale
24
seront ainsi analysées. Nous aurons également recours aux instruments de la nouvelle géographie
économique présentés dans Environmental and Resource Economics [ACL 50].
L'organisation des systèmes urbains de transport joue un rôle important dans les trajectoires
d'émissions de gaz à effet de serre en raison de son impact sur la mobilité. Nous avons montré, par
exemple in Ecological Economics [ACL à paraître 10] l'influence des réseaux de transport sur les
déplacements pendulaires. Or, jusqu'ici, les modèles énergétiques se sont développés hors de tout
dialogue avec les modes de transport. Un premier enjeu était donc d'intégrer dans un même cadre
analytique les différents déterminants de la consommation énergétique des zones urbaines que sont,
avec les prix de l'énergie, la taille des villes et leur organisation spatiale, leur densité, les préférences
individuelles de transport et de logement, et les infrastructures de transport. Cela s'est fait selon deux
axes. Le premier a été la production d’un modèle d'arbitrage entre coût de transport et coût du foncier,
dans la lignée de la nouvelle économie urbaine pour représenter les liaisons entre structures urbaines
et les comportements individuels, modèle qui a donné des résultats empiriques suffisamment
intéressants pour être publié dans Energy Policy [ACL 52]. Le second a consisté, dans un article
publié dans Energy Policy [ACL 53] à intégrer les instruments de la nouvelle géographie économique
pour représenter les interactions entre eux urbanisation, développement économique et évolution des
besoins de mobilité et d'énergie. Dans les deux cas, cela conduit à faire apparaître la nécessité d'une
hybridation des instruments encore plus complexes que dans le cas de l'électricité, puisqu'ici, on doit
coupler des outils d'incitation gérés jusqu'ici de façon indépendante et ne relevant pas des mêmes
dépendants ministériels.
I.1.4.3. Gestion de l’eau, entre nouvelles raretés et nouvelles exigences
La durabilité des services publics de l’eau peut être appréhendée d’une part, en regardant sur la
durée, l’articulation entre types de choix technologiques et configurations sociales, économiques et
politiques [ACL 2] ; d’autre part, en cherchant des cas où les autorités chargées des services ont
passé des accords coopératifs avec les agriculteurs pour faire baisser la pollution diffuse à la source
[ACL à paraître 26] ; enfin, en regardant les problèmes posés par la baisse de la consommation d’eau
des villes et ses conséquences paradoxales en apparence sur les systèmes de tarification de l’eau
favorables à une redistribution de l’eau [RAP4].
La gestion durable des ressources en eau a fait l’objet de travaux centrés sur les dispositifs de gestion
et d’anticipation des situations de rareté aiguë, en Méditerranée et en Tunisie en particulier, dans le
cadre d’une collaboration étroite avec le Plan Bleu (Centre d’activités régional du Plan d’action pour la
Méditerranée, Programme des Nations Unies pour l’Environnement) [RAP 32].
Les dispositifs institutionnels, spécifiques à chaque contexte politique, mais influencés par la diffusion
des procédures de concertation et de participation, sont au cœur de ces analyses, tant pour ce qui
concerne la capacité d’anticipation et de planification, que pour la possibilité d’une remise en cause du
partage de la ressource en eau entre différents usages. Un séminaire international a été coordonné
pour le Conseil mondial de l’eau et la revue Water Policy sur la question centrale des rapports de
pouvoir et la dimension politique, qui sont déterminantes pour la possibilité d’un partage et d’une
gestion durable de la ressource en situation de rareté [ACT 55]. On relève en particulier sur ce thème
une contribution au cadrage principal (keynote speech) [ACT 4] du 9e colloque Kovacs international
de l’IAHS24 et de l’UNESCO en juin 2008, sur la gestion intégrée et participative de la gestion des
ressources en eau dans une perspective de sciences sociales.
ƒ
24
Association Internationale des Sciences Hydrologiques
25
I.1.5. Contributions en théories de la négociation et de la
délibération
Il est de tradition, au CIRED, de maintenir un style de travail qui n'isole pas les travaux sur des
modèles quantitatifs ou analytiques d'approches institutionnelles sur les dynamiques de délibération
publique et de négociation, depuis les conférences internationales sur les problèmes planétaires,
jusqu'aux conflits d'aménagement local. Ceci ne constitue pas un programme à proprement parler,
mais une série d'interventions sur le problème scientifique posé par la notion même de négociation.
On peut les classer en deux catégories : des interventions ‘opportunistes’ permises par les
compétences acquises lors des différentes opérations de recherche et par notre présence dans divers
lieux d'expertise et un effort plus coordonné de dialogue entre une approche historique de
négociations climat et une systématisation, par la théorie des jeux, des problèmes spécifiques qu'elle
fait apparaître.
I.1.5.1. Rôle de la prospective dans la gestion des écosystèmes et des
ressources en eau. La gestion de la ressource en eau, parce qu'elle est très fortement
conditionnée par les questions de rareté, est fortement dépendante de la façon dont sont mobilisées
des analyses prospectives, que ce soit à l'échelle nationale ou locale. Ceci vaut aussi pour la gestion
des écosystèmes ou de la biodiversité, qui suppose de fixer collectivement des objectifs long terme et
pour laquelle sont mis en place des forums de discussion chargés essentiellement de prévenir les
conflits potentiels. Sur la base de nos interventions en ces domaines depuis de longues années et,
récemment, dans les forums prospectifs internationaux traitant de la gouvernance internationale de
l'environnement (Millenium Ecosystem Assessment), nous avons travaillé sur le lien entre modalités
de la prospective et efficacité de la délibération publique pour déboucher sur des diagnostics et
propositions de méthode publiés dans Futures [ACL à paraître 9] et dans Technology Analysis and
Strategic Management [ACL à paraître 26] et, surtout, dans un ouvrage de synthèse sur les
démarches prospectives dans les politiques d'environnement [OS 44]
I.1.5.2. Rôle de l'analyse économique dans la négociation climat. Le discours
économique est très souvent convoqué dans la négociation climat, mais ceci de façon très ambiguë
avec des phénomènes de rejet et, symétriquement, de surinterprétation des résultats de l'analyse
économique et des travaux de modélisation. C'est ce que nous avons montré dans Ecologie et
Politique [ASCL 23] avec un accent sur le rôle des glissements de sens entre les concepts de
l'analyse économique et leur interprétation dans le langage courant, puis, dans les Cahiers Français
[ASCL 4] en revenant sur la critique des instruments économiques comme participant à une ‘
marchandisation’ de l’environnement, et sur la façon dont cette thématique a été utilisée,
stratégiquement, dans la phase de négociation entre Kyoto (1997) et la Sixième Conférence des
Parties à La Haye (2000) qui marqua l'échec d'un accord sur les modalités pratiques d'une application
du protocole de Kyoto. Enfin, un chapitre d’un ouvrage en cours de publication à MIT Press [OS 37]
fait apparaître parmi les interprétations de la « vulgate économique » dans les cercles de négociation
de la Convention Climat, celles qui font obstacle à un débat Nord/Sud fructueux sur la façon de
dénouer le nœud gordien environnement/développement.
I.1.5.3. Dimensions politiques et géopolitiques. Une erreur de perspective fréquente dans
l'analyse de tel ou tel dossier de développement durable est de l'isoler de son contexte politique ou
géopolitique alors même que, le plus souvent, c'est bien ce contexte qui explique à la fois sa mise en
débat, et les formes prises par la délibération publique. C'est ce que nous avons montré dans le cas
26
de la charte de l'environnement dans un article publié dans Futuribles [ACL 12] et, plus
généralement, à travers un historique de la notion de développement durable depuis 1970 [ASCL 24]
qui fait apparaître le lien souvent sous-estimé entre la formation de l'agenda international de
négociation et les évolutions de la géopolitique d'énergie. Dans ce contexte, une opération de
recherche spécifique a été menée sur les questions du nucléaire civil, opération qui a débouché sur
un ouvrage de synthèse co-écrit avec Georges Charpak, prix Nobel de physique [OS 7] et sur un
article dans la Nonproliferation review [ ACL 6 ] du Monterey Institute of International Studies qui
aborde les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire dans l'analyse de la bombe à hydrogène
française (co-écrit avec Pierre Billaud).
I.1.5.4. Eclairages de la théorie des jeux sur l’analyse historique de la
négociation climat. L’analyse historique de la négociation climat fait apparaître un certain
nombre de spécificités que les modèles en théorie des jeux ignorent jusqu'ici. En sens inverse, il était
intéressant de vérifier si la théorie des jeux pouvait en rendre compte de façon pertinente. Un premier
essai, publié dans Ecological Modelling [ACL 98] porté sur les jeux d'influence en systématisant les
effets d'imitation de persuasion à partir d'un cadre de jeux évolutionnistes stochastiques ; son principal
apport est la mise en évidence des raisons de l'échec pratique de la solution, classique dans la
théorie, selon laquelle une politique de transfert permet d'élargir une coalition proactive en présence
de comportements de passager clandestin. Un deuxième, publié dans La Revue Economique [ACL
100] porte sur les différences de comportement entre pays qui, institutionnellement, ont des
procédures de ratification d'un accord négocié avec différents degrés d'autonomie entre l'exécutif et le
législatif. Ils permettent d'éclairer en quoi l'asymétrie de situation entre les États-Unis et d'autres pays
développés n'a pas été une source accidentelle de l'échec de Kyoto. On a pu en effet mettre en
évidence des ‘structures de jeux’ plus fondamentales où cette asymétrie pourrait conduire à des
échecs répétés, ou des concessions très fortes de la part de la coalition proactive qui n'a d'autre issue
que de répondre aux exigences d'un partenaire contraint par le risque de non ratification. Un dernier
essai, dans Ecological Economics [ACL 101] est une première tentative pour théoriser le rôle de la
démocratie locale en matière d’environnemental. Quoique non centré sur des questions de climat, il
s'inscrit dans notre approche générale en ce que, comme le montrent les analystes politiques comme
D. Bodansky, les négociations climat se sont jusqu'ici insuffisamment enracinées sur des dynamiques
politiques internes au pays. Ce papier montre que les chances d'un équilibre optimal sont plus
grandes lorsque l'autorité publique s'inscrit dans un jeu plusieurs étapes et joue sur le principe de libre
adhésion (open membership rule).
27
I.2 Bilan quantitatif : 2004/2008
28
Classement des revues par ordre décroissant du nombre de citations
« g » selon la base de données « Harzing Publish or Perish »
Revue
Nombre
d'ACL
Science
Journal of Climate
World Development
Ecological Modelling
1
2
1
1
Facteur d'impact source : HPP 20002008
H = 388 ; g = 595
H = 83 ; g = 120
H = 74 ; g = 109
H = 50 ; g = 83
Journal of Theoretical
Biology
Climatic Change
1
H =53 ; g = 78
1.414
5
H =55 ; g = 77
1.870
B
Ecological Economics
9
H = 60 ; g = 82
1.549
A*
Journal of Economic Theory
Agricultural and Forest
Meteorology
Europhysics Letters
1
1
H = 54 ; g = 79
H = 50 ; g = 76
0.816
2.323
A
1
H = 52 ; g = 73
2.6
Journal of Economic
Behavior and Organisation
Energy Policy
1
H =50 ; g = 72
0.722
A
7
H = 43 ; g = 63
1.901
A
Environmental and Resource
Economics
Systems and Control Letters
Climate Research
Waste Management Journal
Journal of Risk and
Uncertainty
Journal of Functional
Analysis
Annals of Operations
Research
Energy Economics
4
H = 35 ; g = 58
1.237
A
1
1
1
1
H=35 ; G=58
H =33 ; g = 54
H = 35 ; g = 52
H =34 ; g = 51
1.071
0.710
1.3
1.122
A
1
H =38 ; g = 50
0.893
1
H =35 ; g = 49
0.504
A
3
H = 34 ; g = 49
1.557
A
Economic and Political
Weekly
Transportation Science
ICES Journal of Marine
Science
Risk Analysis
Climate Policy
1
H = 33 ; g = 49
1
1
H=36 ; G=49
H=31 ; G=48
1.427
1.934
3
2
H = 32 ; g = 47
H =29 ; g = 44
1.9
0.667
Journal of Mathematical
Biology
Economic Modelling
Journal of Geometrics and
Physics
Land Use Policy
Applied Mathematics Letters
Hydrology and Earth System
ScienceS
Global Environment Change
1
H=33 ; G=44
0.806
1
1
H=22 ; G=41
H=28 ; G=40
0.375
0.769
1
2
1
H = 26 ; g = 40
H = 24 ; g = 39
H = 25 ; g = 39
1.213
0,699
2.270
2
H = 54 ; g = 38
3.9
Facteur
d'impact ISI
26.372
3.6
1.565
2.077
Classement
CNRS
- section 37
A*
A*
B
A
B
29
Energy Journal
6
H =25 ; g = 37
1.575
A
Economie et société
2
H = 34 ; g = 37
International Journal of
Approximate Reasoning
Environmental Science and
Policy
Futures
Technology Analysis and
Strategic Management
Agroforestry Systems
La revue économique
Forest Policy and
Economics
Environmental Modelling
and Assessment
Theory and Decision
World Economics
Annals of Public and
Cooperative Economics
Revue d'Economie Politique
Utilities Policy
Hermès
Landscape Research
Post-Communist Economies
La Pensée
Resource and Energy
Economics
AEI Brookings Joint Center
1
H = 27 ; g = 36
1.220
1
H =25 ; g = 34
1.415
2
1
H=25 ; G=33
H = 21 ; g = 33
0.843
1
2
1
H =24 ; g = 31
H = 10 ; g = 27
H = 20 ; g = 26
0.603
0.898
1
H = 18 ; g = 26
1.279
A
1
1
1
H=16 ; G=26
H = 16 ; g = 26
H =18 ; g = 24
0.377
0.715
A
3
2
1
1
1
1
1
H = 17, g = 24
H = 15 ; g = 21
H = 14 ; g = 21
H = 12 ; g = 21
H = 14 ; g = 19
H = 11 ; g = 16
H = 11 ; g = 15
1
H = 10 ; g = 14
International Journal of
Global Environmental Issues
Revue Tiers Monde
Public Choice
Cahiers de géographie du
Québec
Futuribles
Annales des Mines, gérer et
comprendre
Recherches Economiques
de Louvain
Journal of Applied
Meteorology and
Climatology
Journal of Atmospheric
Science
Nonproliferation review
Environmental Sciences
Cahiers de la sécurité
Economie appliquée
Natures, Sciences, Sociétés
Revue française d'économie
Négociations
Economie rurale
Energy Studies Review
l’Espace Géographique
1
H = 10 ; g = 13
1
1
1
H = 9 ; g = 13
H = 4 ; g = 12
H = 9 ; g = 11
2
1
H = 8 ; g = 11
H = 7 ; g = 11
1
H = 8 ; g = 11
1
H = 8 ; g =10
1.888
1
H = 7 ; g = 10
2.755
1
1
1
1
2
1
3
1
1
1
H = 8 ; g = 10
H=6;g=8
H=6;g=7
H=4;g=6
H=5;g=6
H=4;g=6
H=4;g=5
H=5;g=5
H=4;g=5
H=5;g=5
A
B
B
B
0.340
0.033
1.050
A
A
B
B
0.1
B
30
Actualité Economique
2
H=4;g=5
Journal of Comparative
Social Welfare
Politique et Management
Public
Environmental Modelling
and Science
Compte-rendu Académie des
Sciences
Revue Océanis
C.R. Géosciences
International Labour Review
1
H=3;g=3
2
H=2;g=3
1
H=2 ; G=2
1
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1
1
1
H=2;g=2
H=1;g=1
H=1;g=1
Revue
Nombre
d'ASCL
La recherche
Etudes
Pour la Science
Projet
Courrier de la Planète
Revue de l’énergie
Les Cahiers Français
Ecologie et Politique
Environnement et technique
Liaison Energie et
Francophonie
Oil, Gas and Energy Law
1
1
5
1
2
6
3
2
1
2
Facteur d'impact source : HPP 20002008
H=16 ; G=29
H=6 ; G=17
H=5 ; G=9
H=6 ; G=7
H=4 ; G=4
H = 4; G = 4
H=3 ; G=3
H=3 ; G=3
H=2 ; G=2
H=2 ; G=2
2
H=2 ; G=2
C
B
B
Facteur
d'impact ISI
Classement
CNRS
- section 37
31
I.2.1. Articles dans des revues internationales ou nationales avec
comité de lecture répertoriées dans les bases de données
internationales (ACL)
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Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
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7. FINON D., ROMANO E., 2008, “Electricity markets integration under restriction on deployment
of efficient technologies: the absence of benefit for electricity consumers” 2008, Energy
Policy, (en révision)
8. FINON D., MEUNIER G., 2008, Suboptimal investment in oligopolistic electricity markets.
Market power and benevolent firm investment, Energy Economics (en revision)
9. FULLER T., MERMET L., VAN DER HELM R. (à paraître). Introduction to special issue of
Futures special issue on “Theoretical underpinnings of foresight”.
10. GRAZI, F, VAN DEN BERGH J.C.J.M. 2008. “Spatial Organization, Transport, and Climate:
Comparing Instruments of Spatial Planning Policy.” Ecological Economics.
11. HA-DUONG M., Hierarchical fusion of expert opinion in the Transferable Belief Model,
application to climate sensitivity. International Journal of Approximate Reasoning,
Accepted, 2008.
12. HALLEGATTE S., DUMAS P. Climate Change Economic Damages: Influence of Inertia
Heterogeneity and Cross-Sectoral Propagation in a Two-Sector Model [html], en révision pour
Environmental Modelling and Assessment.
13. HALLEGATTE, S., M. GHIL, 2008: Natural disasters impacting a Macroeconomic Model with
Endogenous Dynamics, Ecological Economics.
14. HAY, J., TREYER, S. « L’évaluation économique et l’indemnisation des dommages
écologiques causés par les marées noires : un aperçu des différentes approches », Revue
Océanis, Numéro spécial « Evaluation économique des dommages écologiques des marées
noires ». (accepté, à paraître en 2008).
15. HOURCADE, J.C., AMBROSI P., DUMAS P. One year after: lessons from a risky venture, the
Stern Review, en révision pour Ecological Economics.
16. LA ROVERE, E.L., PEREIRA, A.S., SIMÕES, A.F. Biofuels and Sustainable Energy
Development in Brazil, World Development
17. MERMET L. Extending the Perimeter of Reflexive Debate on Futures Research: an Open
Framework. Futures.
18. MERMET L., 2008, “In preparation for future and extreme situations: orientations for affirmed
conjectural research on social and ecological systems”, C.R.Géoscience (2008).
19. MESTRE, O., HALLEGATTE S., 2008, “Predictors of Tropical Cyclone Numbers and Extreme
Hurricane Intensities over the North Atlantic using Generalized Additive and Linear Models”,
Journal of Climate, in press.
20. NADAÏ A. & LABUSSIÈRE O. “Birds, turbines and the making of wind power landscape in
South France (Aude)”, Landscape Research, June. A paraître.
21. NADAÏ A. & LABUSSIÈRE O. “Wind power planning in France (Aveyron): from State
regulation to local experimentation”, Land Use Policy, January. A paraître
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
39
22. PIRARD, R. and J. MAYER, 2008, Complementary labour opportunities in Indonesian pulp
plantations, and implications for land use, Agroforestry Systems, à paraître.
23. SASSI, O., CRASSOUS, R., HOURCADE, J.-C., GITZ, V., WAISMAN, H., GUIVARCH, C.,
2007, “Imaclim-R: a modelling framework to simulate sustainable development pathways”,
International Journal of Global Environmental Issues, Special Issue, In press.
24. SCHNEIDER U.A., HAVLIK P., SCHMID E., HUCK I., OBERSTEINER M., SAUER T., LLULL
C., SKALSKY R., BALKOVIC J., FRITZ S., DORIN B., LEDUC S., “Global Interdependencies
between Population, Water, Food, and Environmental Policies”, Environmental Science &
Policy, à paraître.
25. TAZDAÏT T., MARTINEZ E., TOVAR E., 2008, "Participative Democracy and Local
Environmental Issues", Ecological Economics, sous presse.
26. TREYER, S. (à paraître en 2008). “Changing perspectives on foresight and strategy: from
foresight project management to the management of change in collective strategic elaboration
processes”, Technology Analysis and Strategic Management.
I.2.1.2 Articles soumis
1. SCHNEIDER U.A., HAVLIK P., SCHMID E., HUCK I., OBERSTEINER M., SAUER T., LLULL
C., SKALSKY R., BALKOVIC J., FRITZ S., DORIN B., LEDUC S., Global Interdependencies
between Population, Water, Food, and Environmental Policies, Environmental Science &
Policy.
2. DUMAS P., HA DUONG, M. Optimal growth with adaptation to climate change, soumis à
Climate Change.
3. GUSDORF, F., HALLEGATTE, S. NADAUD, F., 2007, “Transportation and housing
interactions: anempirical analysis”. (Soumis à Journal of Housing Economics).
4. HA-DUONG M., NADAÏ A., and CAMPOS A. S. A survey on the public perception of CCS in
France. 2007. (Soumis à Greenhouse Gas Control Technologies)
5. KOPF S., HA-DUONG M., HALLEGATTE S., 2008: Using maps of city analogues to display
and interpret climate change scenarios and their uncertainty, submitted to Natural Hazards
and Earth System Science.
6. MATHY S., GUIVARCH C., “Climate policies and development: what if developing countries
baselines were not so optimal?”, Energy Policy.
7. PERRISSIN FABERT B., P.DUMAS, J.-C.HOURCADE. What "social cost of carbon"? A
mapping of the climatic debate, soumis à Global Environmental Change.
8. COREAU, A., COSSON, A., TREYER, S. (soumis au comité de lecture en novembre
2007) « Quelles démarches prospectives pour l’accompagnement des changements en
cours dans les parcs nationaux français ? », Revue Futuribles
I.2.2. Articles dans des revues avec comité de lecture non
répertoriées dans des bases de données internationales (ACLN)
ACLN 1.
DURAND, F., PIRARD R., 2008, Quarante ans de politique forestière en Indonésie, 19672007 : Mise en valeur des ressources ou capture par l’élite, Cahiers d’Outre-Mer, à
paraître.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
40
ACLN 2.
FINON D. et ROQUES F., 2008, “Contractual and financing arrangements for new nuclear
investment in liberalised markets: Which efficient combination?”, Journal for Competition
and Regulation in Network Industries
ACLN 3.
HALLEGATTE S., 2008, Adaptation to climate change: do not count on climate scientists to
do you work, Reg-Markets Center, Related Publication, 08-01
ACLN 4.
MENON−CHOUDHARY D., SHUKLA P.R., HOURCADE J.C., MATHY S., 2008, Aligning
Development, Air Quality and Climate Policies for Multiple Dividends, CSH Occasional
Paper. New Delhi.
ACLN 5. MEUNIER G., 2008, Strategic Commitment in a Mixed Oligopoly » Research in
Economics, 62 (2), p.92-100, Jun 2008.
ACLN 6. NADAÏ A., 2007, « Site ou l’émergence d’un paysage », Cosmopolitiques vol.15, p121-134
Paris.
ACLN 7. NICHOLLS R.J., HANSON S., HERWEIJER C., PATMORE N., HALLEGATTE S.,
CORFEE-MORLOT J., J. CHATEAU, AND R. MUIR-WOOD, 2007. “Screening Study:
Ranking Port Cities with High Exposure and Vulnerability to Climate Extremes”, OECD
Working
Paper,
available
on:
http://www.oecd.org/document/56/0,3343,en_2649_201185_39718712_1_1_1_1,00.html
I.2.3. Articles dans des revues sans comité de lecture (ASCL)
ASCL 1. APICELLA L., TALLET F., HALLEGATTE S., « Les effets du climat sur l’économie »,
encadré dans la Note de Conjoncture de l’INSEE, Mars 2007.
ASCL 2. APICELLA L., TALLET F., HALLEGATTE S., NADAUD F., « Aléas climatiques, aléas
économiques : les effets du climat sur l’activité économique en France », dossier de la
Note de Conjoncture de l’INSEE, Juillet 2007.
ASCL 3. BARRAQUE B., « Le lagunage: une rétro-innovation, ou comment l'hydrobiologie tropicale
réhabilite une technique ancestrale ». Pour Mémoire (Revue du Comité d'Histoire du
ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) n°3, pp 61-69.
ASCL 4. BOEMARE C., HOURCADE J.C., 2005, « Les instruments économiques au service de
l’environnement : une efficacité mal comprise », Les Cahiers Français n° 327, pp. 73-77.
ASCL 5. CRASSOUS R., HALLEGATTE S., 2008, « Le changement climatique, à quel coût ? », La
Recherche, Janvier 2008, pp 60-63.
ASCL 6. CRASSOUS R., MATHY S., 2005, Peut-on étendre le système des quotas échangeables
aux PED. Liaison Energie Francophonie, 66-67, pp. 129-135.
ASCL 7. FINON D., « La variété des trajectoires d’électrification des pays développés », Courrier de
la Planète, Juillet-septembre 2005, p.54-58.
ASCL 8. FINON D., 2004, “Incentives para l’ inversion en las industrias electricas liberalizadas del
norte et delle sur : la necessidad de arreglos institucionales adecuados” . Energetica
Economica, n°32, Diciembre 2004.
ASCL 9. FINON D., 2004, « Las aportaciones de la economía de las instituciones a la definición de
nuevos marcos regulatorios (L’apport de l’économie des institutions à la définition des
nouveaux cadres régulatoires)”, Oil, Gas and Energy Law, 5, (4).
ASCL 10. FINON D., 2004, « Les incitations à l’investissement dans les industries électriques
libéralisées des pays du Nord et du Sud », Oil, Gas and Energy Law, 5 (4) (revue
électronique en ligne).
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
41
ASCL 11. FINON D. 2004, « Prospective énergétique et modélisation de long terme : Les voies de
progression méthodologique », Revue de l’Energie, n°553, Janvier 2004, p. 3-15.
ASCL 12. FINON D., 2005, « La nouvelle concurrence sur le marché mondial des réacteurs
nucléaires », Revue de l’Energie, n°5, Mai-Juin 2005, p.
ASCL 13. FINON D., 2006, « Quelle régulation pour les industries de réseau ? Les Cahiers
Français (« La nouvelle microéconomie »), janvier 2006, n°327, p. 49-53.
ASCL 14. FINON D., 2006, « Les conditions de l’investissement nucléaire en environnement de
marché, Revue de l’Energie, n° 569, mars-avril 2006, p. 152-163.
ASCL 15. FINON D., 2007, « L’interdépendance gazière de la Russie et de l’Union européenne. Quel
équilibre entre le marché et la géopolitique ? » Revue de l’Energie, n° 575, JanvierFévrier, p. 114−130.
ASCL 16. FINON D., 2007, “Russia and the Gas−OPEC: real or perceived threat?” IFRI, NEI−Visions
Letters, n°24, November, 21 p.
ASCL 17. FINON D., 2008, Investment Risk Allocation in decentralised electricity markets. The need
of long term contracts and vertical integration, OPEC Economic Review, n°2, July, 2008,
p.150-185.
ASCL 18. FINON D., GLACHANT J.M., 2008, « La hausse inéluctable des prix de l’électricité en
France : Faut-il corriger les effets du marché continental européen ? », Revue de
l’Energie, n°481, Janvier-Février, p. 205-218
ASCL 19. FINON D., HOURCADE J.C., 2006, « Les énergies renouvelables, une utopie
incomplète ?, Projet, 2006, Mai, n°5, p.62-68.
ASCL 20. FINON D., MENANTEAU P., 2004, « Coût et prix de l’intermittence de la production
électrique à base de renouvelables, Revue de l’Energie, (554), pp.79-89.
ASCL 21. GUILLEBON (de) B., HA-DUONG M. « Captage et stockage du CO2: Quels enjeux en
France ? » Environnement & Technique 268, 36-39, July-August 2007. http://www.proenvironnement.com/.
ASCL 22. HA-DUONG M., MATARASSO, P. « Comment intégrer l’économie, l’énergie et le climat ».
Dossier Pour la Science 52, 92-97, 2006. http://interstices.info/modeles-integres.
ASCL 23. HOURCADE J.-C., « Du bon usage de l’analyse économique pour les politiques
climatiques », Ecologie & Politique, 33, 2006, 53-69.
ASCL 24. HOURCADE J.-C « Développement durable : des alertes aux politiques », Cahiers
Français n°337. In : La documentation Française, 2007,
ASCL 25. HOURCADE J.-C, Enjeux géopolitiques du développement durable, Etudes, Février 2008,
N° 408/2, pp. 175 – 186.
ASCL 26. HOURCADE J.-C., « Peut-on agir contre le changement climatique ? », Revue de la
CFDT, (83), 2007, pp. 11-19
ASCL 27. HOURCADE J.-C., « Un regard critique sur un évènement politico-scientifique majeur : le
rapport de Stern sur le changement climatique », Science & Devenir de l’Homme. Les
Cahiers du M.U.R.S., (50/51), 2006, 189-192.
ASCL 28. HOURCADE J.-C., AMBROSI P., HALLEGATTE S., Faut-il agir ? Les raisons de l’urgence,
Pour la Science, 54, 2007, pp. 58-62.
ASCL 29. HOURCADE J-C, GHERSI F., La taxe carbone : une bonne idée à ne pas gâcher, Pour la
Science 54 ‘Climat : comment éviter la surchauffe ?’, 2007, 68-71.
ASCL 30. KOPF S., HALLEGATTE S., and HA-DUONG M. « L’évolution climatique des villes
européennes. Climat: Comment éviter la surchauffe ? » Dossier Pour la Science 54, 4851, January / March 2007. http://www.pourlascience.com/.
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42
ASCL 31. MATHY S., 2005, Le mécanisme de développement propre: à la recherche d’une synergie
entre environnement et développement. Liaison Energie Francophonie, 66-67, pp. 136140.
ASCL 32. MATHY S., 2007, « Développement rime-t-il avec environnement ? », Pour la Science, 54,
116-119.
ASCL 33. MERMET L., BENHAMMOU F., 2005, « Prolonger l’inaction environnementale dans un
monde familier : la fabrication stratégique de l’incertitude sur les ours du Béarn ». Ecologie
et Politique, numéro 31, pp.121-136
ASCL 34. MICHEL, C., TREYER, S., 2006, « Pas de gestion des territoires sans dialogue.
Prospective de la fréquentation et gestion des territoires », Revue POUR, « Tourisme en
campagne : scénarios pour le futur », n°191, septembre 2006.
ASCL 35. QUIRION P., 2004, « La politique climatique française reste en plan », Les Cahiers de
Global Chance 19 / Courrier de la Planète 72, "Climat énergie – éviter la surchauffe", pp.
33-35; avril-juin 2004.
I.2.4. Conférences données à l’invitation du Comité d’organisation
dans un congrès national ou international (INV)
INV 1.
AOUDAI, M, CHAUMET, JM, DORIN, B., LE COTTY, T, PAILLARD, S., RONZON, T.,
TREYER, S. (2008) « Agrimonde : farming and food systems in the world in 2050 » Atelier
international organisé dans le cadre du colloque « Partnerships Innovation Agriculture »,
Initiative française pour la recherche agronomique internationale, INRA-CIRAD, Paris, 3
juin 2008
INV 2.
BARRAQUE B., La santé et la Gouvernance de l’eau, conférence invitée dans le Cycle
Environnement et Santé : quelle place pour le droit ? Observatoire Euro-Méditerranéen en
Environnement et Santé, Ville de Marseille, Faculté de droit, le 11 Janvier 2007 (publication
Ville de Marseille pp 11-24.
INV 3.
BARRAQUE B., « Derecho al agua y derecho del agua: diferenciacion o integracion entre
los recursos en agua y los servicios publicos”. Conférence invitée au séminaire
international organisé par l'IFEA, le PIEB, l'IRD et l'Ambassade de France en Bolivie:
Modelos de Gestion del Agua en ciudades y comunidades de los Andes MUSEF; La Paz,
5-8 Novembre 2007.
INV 4.
BARRAQUE B., « La Directive Cadre sur l'eau et son application en France ». Conférence
invitée au séminaire Gestao sustentavel da Agua em areas urbanas, 12-13 Novembre,
organisé par le programme Prourb de l'université fédérale de Rio de Janeiro dans le cadre
de la coopération bilatérale CNPq-CNRS impliquant le CERNA le CIRED et le LATTS.
INV 5.
BARRAQUE B., Conférence invitée et animation d’une session sur les services d’eau et
d’assainissement, Workshop on Actors, Policies and Urban Governance. Centre de
Sciences Humaines, Ambassade de France, New Delhi, 20-21 Janvier 2007.
INV 6.
BOEMARE C. , 2005, European Clean Energy Programs and Emissions Trading :
Overview of current approaches, Transatlantic Conference on Energy Policy Understanding
US and EU Clean Technology Approaches and Goals, German Marshall Fund of the United
rd
th
States, National Commission on Energy Policy, April 3 and 4 , 2005, Washington D.C.
INV 7.
BRICAS N., BROUTIN C., DORIN B., Concurrence Nord-Sud sur les produits vivriers
(grains et viandes) : que peuvent faire les politiques de consommation ?, 4ème séminaire
GREMA (groupe de recherche et d'échanges sur la régulation agricole) – HCCI (Haut
Commissariat à la Coopération Internationale) « Stabilisation des prix et gestion des
risques en agriculture », Paris, 15 janvier, 2007
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
INV 8.
INV 9.
43
Congress of the European Association of Agricultural Economists, Ghent, 26-29 August,
2008.
DORIN B., Agrimonde and the ReProSpect Interactive Quantitative Module for Agriculture,
Parnerships, Innovation, Agriculture, Open Science Network Meeting, French Initiative for
International Agricultural Research, Paris, 3 juin, 2008.
DORIN B., BENOIT-CATTIN M., Paths and Limits of Agricultural Growth, XIIth
INV 10. DORIN B., Transmission des prix, partage de la valeur et politique de concurrence Nord/Sud,
UNCTAD's Internal Seminar on Competition Policy, United Nations Conference on Trade
and Development, Geneva, 25/01, 2008
INV 11. ETCHART-VINCENT N., 2007, “Probability Weighting and the Level and Spacing of
Outcomes: An Experimental Study Over Losses”, Leeds University, Center for Decision
Research, 21 février.
INV 12.
ETCHART-VINCENT N., 2007, « Monetary Incentives in the Loss Domain: An
Experimental Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses », Journée
de recherche : Développements Récents en Microéconomie de l'Incertain, LEN, Nantes, 14
décembre.
INV 13.
FINON D. 2006, La reprise du développement mondial du nucléaire: Les contraintes de
l’environnement de marché, Congrès de la Société Française de Thermique, Oléron, 17
mai 2006, Publication dans les actes.
INV 14.
FINON D. 2007, “The Correspondence of energy models to different cultural paradigms:
Need of convergence for better use in decision making”, Conférence invitée au colloque de
la Swiss Association of Energy Economists, “Wechselwirkung zwischen Energiemodellen
und Politik”, ETH Zurich, 30. November 2007.
INV 15.
FINON D., 2004 “Investment Incentives in Liberalised Electricity industries, A North/South
comparison”, Colloque EDF-Electrobras, « Crises and Solutions in the World Power
Industry”, Rio de Janiero, 28-29 June.
INV 16.
FINON D., 2004 « Les contraintes d’investissements nucléaire en régime libéralisé», Club
ECRIN, « l’économie du nucléaire », 15 octobre.
INV 17.
FINON D., 2004 « Les contraintes d’investissements nucléaires dans les industries
électriques libéralisées », Colloque de l’ADAPES/revue Passages, Sénat, 7 avril.
INV 18.
FINON D., 2004 « Les défauts d’incitation aux investissements dans les marché électriques
libéralisés », Journée du CIGREE et la Société de l’Electronique et de l’Electricité «
Marchés de l’électricité et Régulation », 9 avril.
INV 19.
FINON D., 2004 « Les politiques de maîtrise de la demande d’énergie des ménages et de
l’habitat », Colloque professionnel des ingénieurs conseils des équipementiers du
thermique, Nice, 13-14 septembre.
INV 20.
FINON D., 2004, “Industrial Competitiveness and Climate policy”, Annual Forum on
“Energy and Sustainability”, Comillas University et Club des entreprises energétiques
espagnoles (Club de energia), Madrid, 3-5 November.
INV 21.
FINON D., 2004, Contribution aux travaux du séminaire Etat et Politiques Energétiques du
Comité d’Histoire Economique et Financières de la France. Présentation sur le thème «
L’affirmation de la politique électronucléaire de la France » séminaire le 11 mai 2004.
INV 22.
FINON D., 2004, Editorial du bulletin du CNRS de Novembre 2004 sur l’Innovation pour
préparer l’après-pétrole.
INV 23.
FINON D., 2004, Interventions devant l’Office Parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques dans le cadre de l’enquête sur la proposition de loi sur
l’énergie et des articles concernant la promotion des énergies renouvelables, 4 juillet 2004.
INV 24.
GITZ V., 2004, «Greenhouse Gas emissions and abrupt climate change, policy options and
robust policy: Technology portfolio for 'be prepared' strategy”, International Workshop on
Abrupt Climate Change, 30 sept -oct, Paris.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
44
INV 25.
GITZ V., HOURCADE J-C., CIAIS P., 2004, «Optimal timing of biological carbon
sequestration in the context of uncertainty and learning about climate damages »,
Communication à l’International Energy Workshop, Stanford-IIASA-IEA, 22-24 juin, Paris.
INV 26.
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INV 27.
HA-DUONG M., 2007, Une étude sur les perceptions sociales du captage et du stockage
du CO2. In Séminaire Captage et Stockage du CO2, Pau, December 12-13 2007.
INV 28.
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réaction citoyenne au concept de séquestration / stockage géologique. In Colloque NABILE
3 (Nouvelles Approches, Besoins et Innovations pour Limiter les Émissions de CO2).
ENSIC, Nancy, 14 mars 2007. http://www.ensic.inpl-nancy.fr/nabile3/.
INV 29.
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to decision-makers? European workshop on Science, Complexity, and Decision-makers,
Brussels.
INV 31.
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change”, 2nd International Workshop on Integrated Assessment, Trieste, November 2004.
INV 32.
HALLEGATTE S., 2004, “The timescales of the climate-economy feedback and the
TEF/ZOOM methodology”, Cambridge Workshop on Community Integrated Assessment
Modelling of Climate Change Policy, Cambridge, UK, April 2004.
INV 33.
HALLEGATTE S., 2004, “Time scale interactions and climate change damages” ,2nd
International Workshop on Climate Change and Integrated Assessment, Trieste, November
2004.
INV 34.
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workshop on Community Integrated Assessment Modelling of Climate Change Policy,
Cambridge, April, 2004.
INV 35.
HALLEGATTE S., 23 Avril 2007, Méthodologie pour l’évaluation des dommages
économiques du changement climatique, Groupe Interministériel sur l’évaluation des
impacts du changement climatique, Paris.
INV 36.
HALLEGATTE S., 23 Mai 2007, The economics of Natural Disasters, AGU Joint Meeting,
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INV 37.
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INV 38.
HALLEGATTE S., 6 Février 2007, The economic value of meteorological and hydrological
information - The case of extreme events, World Meteorological Organization (WMO)
workshop on the economic value of NMHS, Zagreb.
INV 39.
HALLEGATTE S., 7 Avril 2008, Soft vs. Hard Adaptation to Climate Change, Workshop de
l'OCDE sur l'adaptation au changement climatique, Paris.
INV 40.
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INV 41.
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characterization, WGCM/CFMIP/IPCC Expert Meeting on Feedbacks and Climate
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INV 42.
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le possible, l’improbable », Comm :-Scénarios d’émissions pour le XXI° siècle Quels
déterminants? Quelles incertitudes?”, Meteo France, Paris
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HOURCADE, J.C., 13-16 juin 2006, Colloque “Developping visions for a low carbon society
through sustainable development”, Comm: “French scenarios development method”, NIES,
Japon
INV 55.
HOURCADE, J.C., 20-22 septembre 2006, Colloque Development and Climate,
« Integrated Development and Climate Policies: how to realise benefits at national and
international level?” UNEP, Paris
INV 56.
HOURCADE, J.C., 9-13 octobre 2006, Colloque IPCC « Four Assessement Report, WG
III », UNEP, Nouvelle Zélande
INV 57.
HOURCADE, J.C., 20-24 Novembre 2006, Meeting « ENSEMBLES », Third General
Assembly, Lund University, Lund
INV 58.
HOURCADE, J.C., 5 décembre 2006, Présentation du rapport » Global Economic
Prospects 2007 : Managing the next wave of globalization », Banque Mondiale/CEPII,
Paris,
INV 59.
HOURCADE, J.C., 14-15 décembre 2006, Colloque « helping the invisible hand »,
Laboratoire d’Econométrie de Polytechnique, Paris
INV 60.
HOURCADE, J.C, Rencontre débat avec sir Nicholas Stern, IDDRI/CNRS/Ambassade
Grande Bretagne, Paris
INV 61.
HOURCADE, J.C., 29 mars 2007, Meeting Franco Britannique sur le nucléaire, Economic
Environment », « Markets Fundamentals », Ministère de l’Ecologie et du Développement
Durable/D4E, Londres
INV 62.
HOURCADE, J.C., 29 mai 2007, Meeting, IEA World Energy Outlook “China and India
insights implications for energy markets and the environment”, International Energy
Agency, Paris
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
46
INV 63.
HOURCADE, J.C., 15 juin 2007, Séminaire PREDIT “Coûts environnementaux des
transports: quels usages dans le cadre de politiques de mobilité durable », Comm : « Effets
de serre et changements climatiques », Université Paris XII/GREQAM, Paris
INV 64.
HOURCADE, J.C., 25-28 juin 2007, International Energy Workshop (IEW), Comm:
“Investigating the Interplay betweenClimate Change Policies and the Strategic Behavior of
Middle-East Oil Producers”, EMF/IEA/RFF, Stanford
INV 65.
HOURCADE, J.C., 19 septembre 2007, Intergovernmental panel on Climate Change
(IPCC), “Towards new scenarios for analysis of emission, climate change, impacts, and
reponse strategies”, UNEP, Amsterdam
INV 66.
HOURCADE, J.C., 5 mars 2007, MATISSE Final Conference, Comm.: “agriculture/land use
case study”, ERASMUS University Rotterdam, Nice
INV 67.
HOURCADE, J.C., 30 juin 2008, Opening meeting of the International Energy Workshop
(IEW), OECD /IEA, Paris
INV 68.
JOURNE V., “Renewable energies as a sustainable component of the solution to climate
change” à la VII International Castiglioncello Conference “Ressources, Proliferation,
conflicts”, Castiglioncello (Italie), septembre 2007 (sous les auspices du Ministère italien
des Universités et de la recherche scientifique et technique).
INV 69.
JOURNE V., "Towards disarmament: What role for Middle Nuclear Powers ?", Erice
International Seminars, 40th session, Disarmament and non-proliferation regime, 18-25
août 2008.
INV 70.
JOURNE V., “Renewable energies to mitigate climate change” Hanoï, Workshop on
efficient energy planning and management, Korea Energy Economics Institute, 7-8 juin
2008.
INV 71.
LLULL C., SCHNEIDER U.A., HAVLIK P., OBERSTEINER M., HUCK I., DORIN B.,
SAUER T., SCHMID E., International Food Security Impacts of European Non-Food
Options, ENFA final meeting, EU Sixth Framework Programme, Brussels, 23-24 April,
2008.
MATHY S., “Climate Change and Technological Transfer”. Communication à l’International
Workshop on “Modeling Technology Oriented RD&D Strategic Cooperation for Climate
Change Mitigation: Methodological Issues and Alternative Policy Scenarios"? Venise,
Monday 17 Mar. 2008 - Tuesday 18 Mar. 2008 - Venice, Italy.
INV 72.
INV 73.
MERMET, L., “Between international standards and specific national contexts, initiatives
and perspectives: Teachings from a French research program on public participation and
environmental governance”. UNITAR-Yale Conference on “Environmental Governance and
Democracy”, Yale University, May 10-11 2008
INV 74.
PEREIRA A.S “Avoided CO2 emissions due to ethanol production and use in Brazil”. IAEA
CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May 2006.
INV 75.
PEREIRA A.S “The historical responsibility approach: The Brazilian Proposal and some of
its variations” IAEA CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May 2006.
INV 76.
PEREIRA A.S « Construire un approvisionnement énergétique suffisant pour les 220
millions d’habitants prévus en 2025 ». CNRS - Maison de l’Amérique Latine, Novembre
2005.
INV 77.
PEREIRA A.S, “From a Fund to a Mechanism: Origins, Characteristics and Perspectives for
the Clean Development Mechanism” IAEA CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May
2006.
INV 78.
PEREIRA A.S, « El Ciclo del Pryjecto MDL » in : Desarrollo Limpio: Oportunidades para la
Cooperación al Desarrollo en los Mercados de Carbono. Ecología y Desarrollo, Madrid, 29
à 30 octubre 2007. Spain, October 2007.
INV 79.
PEREIRA A.S, « Le cas de l’éthanol: les enjeux sociaux, environnementaux, techniques et
économiques » in : Le rôle et le potentiel des sources renouvelables d’énergie au Brésil,
ADEPBA, Maison du Brésil, APEB-Fr, Paris, May 2006.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
47
INV 80.
PEREIRA A.S, « MDL y Desarrollo Sostenible » in : Desarrollo Limpio: Oportunidades para
la Cooperación al Desarrollo en los Mercados de Carbono. Ecología y Desarrollo, Madrid,
29 à 30 octubre 2007. Spain, October 2007.
INV 81.
PEREIRA A.S,”Varieties of Carbon Governance: The Clean Development Mechanism in
Newly Industrializing Countries”. International Expert Workshop. Potsdam & Berlin July 3-4
2008. Comments on the paper and participation on the panel about CDM in Brazil.
INV 82.
TAZDAÏT T, 4ème Colloque International sur les Méthodes d'Optimisation d'Aide à la
Décision, Université de Bejaia, 18-20 novembre 2007.
INV 83.
TAZDAÏT T, Public Economic Theory Conference, Université de la Méditerranée, 16-18
Juin 2005.
INV 84.
TAZDAÏT T, Workshop on Global Public Goods Management, Universidad Complutense de
Madrid, 17-18 Novembre 2005.
INV 85.
TAZDAÏT T., 1er Séminaire International sur l'Environnement et ses Problèmes Connexes,
Université de Bejaia, 5-7 juin 2005.
I.2.5. Communications avec actes dans un congrès international ou
national (ACT)
ACT 1.
AMBROSI P., 2004, « Politiques climatiques et incertitudes sur la sensibilité du climat, sur
le rythme et le niveau critiques de réchauffement : leçons du modèle RESPONSE »,
Communication au LIIIème Congrès annuel de l’AFSE, Paris, 16 septembre.
ACT 2.
AYOUZ (M.), CHABE-FERRET.(S.), GÉRARD. (F.) et VOITURIEZ. (T.) (2004).- “Are
Bhagwati’s arguments against free trade restricted to capital flows?”.- Communication au
85th EAAE Seminar "Agricultural Development and Rural Poverty under Globalization:
Asymmetric Processes and Differentiated Outcomes", Florence, 8-11 September.
ACT 3.
BARRAQUE B., « Les arrangements coopératifs entre services publics d'eau potable et
agriculteurs », in Actes du colloque de la Société Hydrotechnique de France, Gestion
sociale et économique de l'eau, 17-18 oct. 2007, pp. 113-130.
ACT 4.
BARRAQUÉ B., 2008, « Gestion intégrée et participative des ressources en eau : une
perspective de sciences sociales », keynote speech in the 9th Kovacs Colloquium,
UNESCO : Demuth S., Hubert P., & Tchiguirinskaia I., River Basins −From Hydrological
Science to Water Management, International Association for Hydrological Science,
publication n°323, June 2008, pp. 111-123.
ACT 5.
CAPARROS A., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004, "The Impact of Labour Market Rigidity
on the Industrial and Environmental Policies", Communication au 13th Annual Conference
of the European Association of Environmental and Resource Economists, Budapest, Juin.
ACT 6.
CAPARROS A., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004, "Transfers and Scission in Climate
Change Negotiations", Communication au 13th Annual Conference of the European
Association of Environmental and Resource Economists, Budapest, Juin.
ACT 7.
DEMAILLY D., QUIRION P., Changing the allocation rules for EU greenhouse gas
allowances: Impact on competitiveness, revenue distribution and economic efficiency,
presented at the European Association of Environmental and Resource Economists 2007
Conference, June 2007.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
48
ACT 8.
ETCHART-VINCENT N., 2007, "Hétérogénéité des agents et coopération dans un dilemme
social : une étude expérimentale ", Journées de l’AFSE, Lyon, 24-25 mai 2007.
ACT 9.
ETCHART-VINCENT N., 2008, "Monetary Incentives in the Loss Domain : An Experimental
Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses", FUR XIII, Barcelone, 25 juillet 2008.
ACT 10. ETCHART-VINCENT N., 2008, "Monetary Incentives in the Loss Domain : An Experimental
Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses", 10th Experimental
Economics Days (JEE), Dijon, 15-16 mai 2008.
ACT 11. FINON D., 2004, “Incentives to invest in liberalised electricity industries in the North and
South. Differences in the need for suitable institutional arrangements”.- Colloque de la
revue Energy Policy 30 years of World Energy Policy, March 23-25, Hong Kong Baptist
University.- A paraître dans un numéro special d’Energy Policy.
ACT 12. FINON D., 2004, « L’inertie de la politique nucléaire française : du centralisme institutionnel
à la libéralisation des marchés ».- Communication au Séminaire Etat et Politiques
Energétiques du Comité d’histoire économique et financière de la France, Paris, 11 mai (à
publier dans un ouvrage en 2005).
ACT 13. FINON D., 2007, “Pros and cons of alternatives policies aimed at promoting renewables”,
Colloque de European Bank of Investment (BEI) “An Efficient, Sustainable, and Secure
Supply of Energy for Europe”, January 25, 2007 (Publication dans les European Bank
Investment ( EIB) Papers, Vol. 12, n°2, p.110-124.
ACT 14. FINON D., PEREZ Y., 2004, « L’efficacité transactionnelle et la promotion des énergies
renouvelables dans l’industrie électrique : Le choix entre structures de gouvernance
hybrides », Communication à la Conférence 2004 de l’International Society of New
Institutional Economics, Tucson 1-2 Octobre 2004 (http://www.isnie.org/ISNIE04.htm)
ACT 15. GERARD. F., PIKETTY. M.-G., BOUSSARD.J.-M., AYOUZ. M., VOITURIEZ. T., 2004,
Endogenous risk and long run effects of liberalisation in global analysis framework”, Actes
de la Seventh Annual on Global Economic Analysis.
ACT 16. GHERSI F. 2004, “A contribution to the necessary dialogue between bottom-up and topdown analysis”, Communication au 6ème Conférence Européenne de l’International
Association for Energy Economists (IAEE), 1-3 septembre.
ACT 17. GILOTTE L, FORTIN E., 2004, « Optimal policy and inertia of carbon intensity trends »,
Communication à la 6ème Conférence Européenne de l’International Association of Energy
Economists (IAEE), 1-3 septembre.
ACT 18. GILOTTE L., DE LARA M., 2004, “Precautionary effect and variations of the value of
information”.-Communication à la 8eme Biennial Scientific Conference de l'International
Society for Ecological Economics (ISEE), Montreal, 11-14 juillet.
ACT 19. GITZ V., HOURCADE J-C., CIAIS P., 2004, «Optimal timing of biological carbon
sequestration in the context of uncertainty and learning about climate damages ».Communication à l’International Energy Workshop, Stanford-IIASA-IEA, 22-24 juin, Paris.
ACT 20. HA-DUONG M. A hierarchical fusion of expert opinion in the TBM. In SMPS 08, 8-10
septembre 2008, Toulouse.
ACT 21. HA-DUONG M. A hierarchical fusion of expert opinion in the TBM. In IPMU 08. Information
Processing and Management of Uncertainty in Knowledge-Based Systems, 12th Intl
Conference., Málaga, Spain, June 22-27 2008. http://www.gimac.uma.es/ipmu08/.
ACT 22. HA-DUONG M. Human dimensions of climate change related risks and uncertainty. In 6th
Open Meeting of the HDGC (Human Dimensions of Global Change) Research Community,
University of Bonn, Germany, 9-12 October 2005. Jointly organized by IHDP, IIASA,
CIESIN, UN University, University of Bonn and IGES. Http://openmeeting.ihdp.unu.edu/.
ACT 23. HA-DUONG M. Stockage géologique du CO2 en France: Connaissance commune sur
l’acceptabilité et primeur sondage TNS SOFRES-CIRED. In Atelier de dialogue sur
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
49
l’acceptabilité sociale du captage et stockage du CO2, Nogent sur Marne, France, 27 April
2007. CIRED/APESA. http://www.centre-cired.fr/.
ACT 24. HOURCADE J.-C, 2006, Modèles intégrés et évaluation des risques climatiques : usages
et mésusages des métaphores économiques, Communication au Colloque Modèles et
Fabrication des futurs, Centre Alexandre Koyré, Centre de Recherche en Histoire des
Sciences et des Techniques, CNRS-EHESS et CIRED Paris, 2-3 mars 2006.
ACT 25. KOPF S., HA-DUONG M., HALLEGATTE S. Using maps of city analogues to display
climate change scenarios and their uncertainty. In Berlin conference on the Human
Dimensions of Global Environmental Change, Berlin, 21-22 March 2008.
ACT 26. LA ROVERE, E.L. et al. “Demand scenarios for Otto cycle engine fuels and CO2 abatement
due to the production and use of alcohol in Brazil”. XI Brazilian Energy Congress, Rio de
Janeiro, August 2006.
ACT 27. LAUFFENBURGER M., KERGOMARD C. et JOURNE V., 2005 : « Validation d’un modèle
climatique en vue d’une simulation du climat futur dans les Alpes du Sud (France) », Actes
du XVIIIème colloque de l’Association Internationale de Climatologie, Gênes, 7-11
septembre 2005, pp 377-380.
ACT 28. LECOCQ F., 2004, “Carbon Finance as a Catalyst for Renewable Energy in Developing
Countries?” Communication au International Energy Workshop XXIII, Paris, 22-24 June.
ACT 29. LECOCQ F., 2004, “Mitigation and adaptation: some perspectives?”, Communication au
International Energy Workshop XXIII, Paris, 22-24 June.
ACT 30.
LOISEL R., “Tradable permit schemes assessed by a dynamic CGE model applied to
Romania”, International Energy Workshop, organisé par Resources for the Future et l’Agence
Internationale de l’Energie (IAE), 30 Juin - 2 Juillet 2008.
ACT 31. MARTINEZ E., TOVAR E., TAZDAÏT T., 2004, « Gestion Locale Décentralisée d'un Bien
Public Global : Une Proposition », Communication aux Journées de l'AFSE 2004 : Aide à la
Décision Publique, Université de Rennes I, Mai.
ACT 32. MATARASSO Pierre (CIRED) et VALETTE François (LAMETA), « Analyse système des
espaces urbains: de la modélisation physique à la simulation dynamique, une revue des
acquis méthodologiques », Colloque International EMUE (Energie, matériaux, urbanisme
environnement), 18-20 mai 2006, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, Paris.
ACT 33. MATHY, S. “Untying the Climate – Development Gordian Knot: Economic options in a
politically constrained world”. David F. Bradford Memorial Conference on “the design of
climate policy” 22-23 juillet 2005. Venice International University, San Servolo.
ACT 34. MATHY,
S.
« Le
Protocole
de
Kyoto
face
au
nœud
gordien
environnement/développement : bases économiques pour une levée des malentendus ».
Journées de l’AFSE, Clermont-Ferrand, 19 et 20 mai 2005
ACT 35. MEUNIER G. 26éme conference usaee/iaee en 2006, “Market power in electricity markets,
suboptimal investment and public firm intervention”. avec D. Finon
ACT 36. MEUNIER G. 9éme conference IAEE EU en Juin 2007, “Demand Variability and Capacity
Choice in oligopoly, Some Comparative Static Results”.
ACT 37. MEUNIER G. Journées de l’AFSE juin 2008, Tradable Emissions permits and multimarket
imperfect competition.
ACT 38. NADAÏ A, 2007, «Acceptabilité sociale de l’énergie éolienne? La planification comme
enjeu», contribution à la Conférence sur les enjeux sociaux du stockage du CO2 en
France, Avril / CIRED, Nogent sur Marne.
ACT 39. NADAÏ A, 2007, «The social acceptance of wind power? Planning as an issue»,
contribution à l’International Energy Agency Topical expert meeting G #54 on the social
acceptance of wind power projects, RD&D Wind, Task 11, Lucerne, May 24th & 25th,
Switzerland.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
50
ACT 40. NADAÏ A., 2006, “Site ou l’émergence d’un paysage”, Séminaire international « De
l’esthétique environnementale à l’action publique : vers un « paysage durable » ?,
LADYSS, Institut de géographie, Paris La Sorbonne, Mai 2006.
ACT 41. NADAÏ A., 2008, «Wind power landscapes», « Quelles energies pour le futur ? », Institut
Français, Budapest (Hongrie), 14 et 15 Avril.
ACT 42. NADAUD F., 2004, « Les enjeux de la péréquation et la mutation du secteur de l’électricité
».- Communication à l’Atelier Comment assurer le service public de l’électricité des
Cinquièmes Assises Nationales de l’Energie, Dunkerque, janvier.
ACT 43. NADAUD F., 2004, « The demand for car gasoline in France : a long run perspective ».Communication au Sixième Colloque IAEE, Zurich, 2-3 septembre.
ACT 44. QUIRION P., 2004, “Does the CO2 emissions trading directive threaten the competitiveness
of European industry? Quantification and comparison to exchange rates fluctuations”,
Communication at the 13th Annual Conference of the European Association of
Environmental Resource Economics, Budapest, June.
ACT 45. QUIRION P., Distributional impacts of energy-efficiency certificates vs. taxes and
standards, FEEM working paper 18.2006, Presented at the ECEEE Summer Study 2005,
EAERE annual conference, June 2005, and Association française de science économique,
annual conference, Paris, September 2005
ACT 46. QUIRION P., HOURCADE J.-C., “Does the CO2 emission trading directive threaten the
competitiveness of European industry? Quantification and comparison to exchange rates
fluctuations”, presented at the EAERE Conference, Budapest, June 2004.
ACT 47. ROGALSKY M. Colloque international « L’Afrique et l’Europe dans la nouvelle géopolitique
mondiale », organisé à Dakar, les 25 et 26 janvier 2008, par la Fondation Gabriel Péri et le
Laboratoire d’études et de recherches philosophiques et sociales contemporaines sur
l’Afrique et le monde (LERPSCAM) de la Faculté des Lettres et sciences humaines de
l’Université Cheikh Anta Diop, Communication : « Afrique/Etats-Unis, une relation
singulière » (10 p.) Publication des actes en cours.
ACT 48. ROGALSKY M. Colloque international « Pour de nouvelles relations entre la France et
l’Afrique », organisé à Dakar, les 1er et 2 décembre 2005, par la Fondation Gabriel Péri et
le Parti de l’Indépendance et du Sénégal (PIT) Communication : « Migrations
internationales : le double défi de la solidarité et du développement », Actes publiés par la
Fondation Gabriel Péri, pp. 77-80
ACT 49. TAZDAÏT T., 13th Annual Conference of the European Association of Environmental and
Resource Economists, Budapest University of Economic Sciences and Public
Administration, 25-28 Juin 2004.
ACT 50. TAZDAÏT T., 15th Annual Conference of the European Association of Environmental and
Resource Economists, University of Macedonia Thessaloniki, 27-30 juin 2007.
ACT 51. TAZDAÏT T., 2005 Annual Meeting of the Public Choice Society, New Orleans, 10-13 Mars
2005.
ACT 52. TAZDAÏT T., 3rd Spain, Italy, Netherlands Meeting on Game Theory, Universidad
Complutense de Madrid, 4-6 juillet 2007.
ACT 53. TAZDAÏT T., 5th Conference of the Italian Association of Operation Research, Lecce, 7-10
septembre 2004.
ACT 54. TAZDAÏT T., IVème Journée d'Economie Financière, Université de Mahdia, 21-22 Avril 2005.
ACT 55. TREYER, S., 2004, “Introducing political issues in the debate on water resources planning
in Tunisia : a necessity for the implementation of water demand management policies”,
Water and Politics Workshop, World Water Council, Marseille, 27 février 2004
ACT 56. TREYER, S., 2004, “Making water scarcity a global issue? The role of scientific
communities, articulating a global agenda with national policy debates”, Conference
“International Environmental Governance”, IDDRI, Paris, 15 mars 2004
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
51
ACT 57. TREYER, S., 2005, « Anticipation et décision publique d’environnement : le processus de
planification pour la gestion des ressources en eau à l’épreuve des questions politiques »,
Colloque de la revue « Politiques et management public », IEP Bordeaux, « Le
management public à l’épreuve de la politique », 16 et 17 mars 2005.
ACT 58. TREYER, S., 2007, « Anticiper la rareté future de l’eau : les bassins versants sont-ils
l’échelle pertinente ? », Séminaire international Echanges méditerranéens – FARM, 14
mars 2007, Paris, « Gestion de l’eau en situation de pénurie en zone méditerranéenne »
ACT 59. TREYER, S., 2007, « Considering Foresight as an intervention on an already existing future
oriented debate : renewing the approach for the design, implementation and evaluation of
foresights ? », Conference « From Oracles to Dialogue », Conférence finale de l’Action
COST A 22 « Advancing Foresight methodologies », Athènes, 9-11 juillet 2007
ACT 60. VINAVER, K., 2007, « Signes d’identification de la qualité et de l’origine des produits :
l’expérience française et les enjeux pour la ruralité polonaise ? », Communication au
Séminaire franco-polonais « L’agriculture française et l’agriculture polonaise dans l’Europe
2007 : expériences partagées et intérêts communs ? » organisé par le Centre de
l’Académie polonaise des sciences à Paris (avec le concours de l’Institut de l’économie
rurale de Varsovie) et Centre d’Economie de la Sorbonne, 5-7 octobre 2007 (publication
sous presse)
I.2.6. Communications orales sans actes dans un congrès
international ou national (COM)
COM 1.
AMBROSI P., GITZ .V, CIAIS P., MAGNE B., 2005, “Multiple knowledge gaps towards
climate stabilization : the value of information”.- Communication au International Energy
Workshop 2005, Kyoto, 5-7 July
COM 2.
BOURGEON, J-M, OLLIVIER H., « Is trade of bioenergy good for the environment ? »,
Conférence de l’AFSE : Les Frontières de la recherche en économie de l’environnement, 911 juin 2008.
COM 3.
BRICAS N., BROUTIN C., DORIN B., Concurrence Nord-Sud sur les produits vivriers
(grains et viandes) : que peuvent faire les politiques de consommation ?, 4ème séminaire
Grema–HCCI « Stabilisation des prix et gestion des risques en agriculture », Paris, 15
janvier, 2007, 14 p.
COM 4.
CAPARROS (A.), PEREAU (J.-C.), TAZDAÏT (T.) (2004).- "The Impact of Labour Market
Rigidity on the Industrial and Environmental Policies", Communication au Congreso
Hispano Portugués de Economía de los Recursos Naturales y Ambientales, Vigo, Juin.
COM 5.
CONSTANTIN DE MAGNY G., PAROISSIN C., CAZELLES B., DE LARA M., DELMAS J.F., GUEGAN J.-F. Modeling environmental impacts of plankton reservoirs on cholera
population dynamics. In ESAIM: Proceedings, Vol. 14, September 2005.
COM 6.
COREAU A., THOMPSON J., CHEPTOU P.-O. ET MERMET L. 2008. « Etudier les futurs
possibles en écologie : analyse des pratiques et fondements mobilisés par les
chercheurs ». in « Changements climatiques et biodiversité » 120ème colloque de l’AFAS,
Paris, 22 et 23 mai 2008.
COM 7.
CRASSOUS, R., COLOMBIER, M., MATHY, S., 2008, ‘Low Carbon Scenarios for France’,
3rd UK-Japan LCS workshop, Tokyo, 13-15 février 2008
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
52
COM 8.
CRASSOUS, R., HOURCADE, J.-C., SASSI, O., SHUKLA, P., 2008, ‘Uses and Misuses of
the notion of a unique world carbon price’, International Energy Workshop, 1st July 2008,
International Energy Agency, Paris
COM 9.
CRASSOUS, R., SASSI, O., WAISMAN, H., HOURCADE J.-C., CRIQUI, P., MIMA, S.,
KITOUS, A., 2007, “Prospects for Energy-Intensive Industries under a 450 ppm CO2
constraint: lessons from an IMACLIM-POLES dialog”, International Energy Workshop,
Stanford University, Stanford, California, 25-27June 2007.
COM 10. DORIN B., Agrimonde and the ReProSpect Interactive Quantitative Module for Agriculture,
Parnerships, Innovation, Agriculture, Open Science Network Meeting, INRA-CIRAD, Paris,
3 juin, 2008, 20 p.
COM 11. DORIN B., Agropol : vers un modèle d’évaluation standardisée des coûts et émissions de
gaz à effet de serre en agriculture, Atelier UMR Cired, Cirad, Montpellier, 22 septembre,
2005
COM 12. DORIN B., Assises et perspectives de la politique agricole indienne, Société des
Agriculteurs de France, Paris, 08 février, 2006, 25 p.
COM 13. DORIN B., BENOIT-CATTIN M., Paths and Limits of Agricultural Growth, XIIth Congress of
the European Association of Agricultural Economists, Ghent, 26-29 August, 2008, 6 p.
COM 14. DORIN B., L’agriculture indienne : de l’autosuffisance à l’exportation ?, Colloque « Inde : la
marche de l’éléphant », Université Paris-Dauphine, 17 mai, 2006, 11 p.
COM 15. DORIN B., L’Inde agricole : concurrente ou partenaire ?, Cycle de conférences « Quelles
agriculture pour 21ème siècle ? », ISA-Beauvais, Beauvais, 28 novembre, 2005
COM 16. DORIN B., La politique agricole de l’Inde : histoire, enjeux et évaluation, Séminaire José
Rey « Économie de la production agricole », Ministère de l’Agriculture, Paris, 13 janvier,
2005
COM 17. DORIN B., La politique alimentaire de l’Union Indienne. Histoire et enjeux, Mission du Club
Déméter en Inde, Hôtel Imperial, New Delhi, 10 mars, 2005
COM 18. DORIN B., LE COTTY T., 2008. La prospective Agrimonde et les productions animales.
Eléments de méthode, in « Les filières animales dans la tourmente du marché des Matières
Premières », Séminaire de l’Association Française de Zootechnie, AgroParisTech, Paris,
10 avril, 2008, 32 p.
COM 19. DUMAS P. and HA-DUONG M. Learning as combining imprecise evidence. In Conference
on Learning and Climate Change, Laxenburg, Austria, 10-11 April 2006. IIASA.
Http://www.iiasa.ac.at/Research/PCC/learn-conf/index.html?sb=11.
COM 20. ETCHART-VINCENT N., “Monetary Incentives in the Loss Domain: An Experimental
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Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
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OS 3.
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Françaises. Editions ENGREF, 435 p.
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Soubeyran O. (dir.), Editions La Découverte, 2007
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expérience française de démocratie participative », Cécile Blatrix, Loïc Blondiaux, Jean-
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La Découverte
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de cours rédigé en 1998, et disponible en ligne sur le site de ParisTech depuis 2004.
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Mermet (dir.). Etudier des écologies futures – un chantier ouvert pour les recherches
prospectives environnementales. PIE-Peter Lang, collection ECOPOLIS, 2005, p.389-401
OS 52.
MERMET, L., 2005. Des récits pour raisonner l’avenir – quels fondements théoriques pour
les méthodes de scénarios ? Dans : Laurent Mermet (dir.). Etudier des écologies futures –
un chantier ouvert pour les recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang,
collection ECOPOLIS, 2005, p.187-207
OS 53.
MERMET, L., 2005. La prospective générale – des ressources à mobiliser pour les
recherches environnementales. Dans : Laurent Mermet (dir.). Etudier des écologies futures
– un chantier ouvert pour les recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang,
collection ECOPOLIS, 2005, p.129-149
OS 54.
MERMET, L., 2005. Les prospectives environnementales et leurs places dans l’activité de
recherche – une typologie. Laurent Mermet (dir.). Etudier des écologies futures – un
chantier ouvert pour les recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang,
collection ECOPOLIS, 2005, p.39-67
OS 55.
MERMET, L., 2005. Un cadre théorique ouvert pour l’extension des recherches
prospectives. Dans : Laurent Mermet (dir.). Etudier des écologies futures – un chantier
ouvert pour les recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang, collection
ECOPOLIS, 2005, p.69-115
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and D. Bazin (eds.): Positive Ethics in Economics, Transaction Publishers, p. 63-92.
OS 61.
TAZDAÏT T. 2008, Coopération Internationale et Changement Climatique, accepté à
publication (en collab. avec J.-C. Péreau et A. Caparros).
OS 62.
TAZDAÏT T. 2008, L'Analyse Economique de la Confiance, De Boeck Université, collection
Ouvertures Economiques, 184p, mai 2008.
OS 63.
TAZDAÏT T. NESSAH R., 2008, Les Théories du Choix Révolutionnaire, La Découverte,
collection Repères, 120p, janvier 2008.
OS 64.
TAZDAÏT T. PEREAU J-C., CAPARROS A., 2005, Jeux Non-Coopératifs et Coopération,
CNRS Editions, collection CNRS Economie, 207p, mars 2005.
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Takahashi (ed.): Nonlinear Analysis and Convex Analysis, Yokohama Publishers (en
collab. avec R. Nessah et M. Larbani).
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limitant du développement. Un débat prospectif à l’échelle mondiale » in « Etudier des
écologies futures. Un chantier ouvert pour les recherches prospectives
environnementales », Laurent Mermet (dir.) EcoPolis, Vol.5, Editions P.I.E.-Peter Lang,
Bruxelles, 411p. ISBN 90-5201-277-63 br.
I.2.9. Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages)
(OV)
OV 1.
ETCHART-VINCENT N., La dissertation d'économie (en collaboration avec Caroline Horny,
contribution à 70%) Vuibert, coll. Concours, 408 p., 2006.
OV 2.
PASSARIS S., SOKOLSKA J., VINAVER K., Des territoires intercommunaux pour bâtir le
développement durable, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°3, Bialystok - Paris,
2004, 144p.
OV 3.
PASSARIS S., SOKOLSKA J., VINAVER K., Développement rural et tourisme, Série «
Territoires, Hommes, Produits » n°2, Bialystok - Paris, 2002, 160 p.
OV 4.
SOKOLSKA J., VINAVER K., Culture et développement. Produits et services de qualité
facteurs de développement local, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°1, Bialystok Paris 2001, 136p.
OV 5.
VINAVER K., JASINSKI J., La République des produits régionaux, Série « Territoires,
Hommes, Produits » n°4, Bialystok – Paris, 125 p.
OV 6.
VINAVER K., Pour un développement rural durable. Bilan d’une coopération France –
Pologne, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°5, Paris 2004, 48p.
I.2.10. Directions d’ouvrages (DO)
DO 1.
BILLE R. MERMET L. (dir.), 2006 et 2007; Concertation, décision et environnement :
regards croisés; La Documentation Française. (Volumes II parus en 2003, volumes III paru
en 2006 et volume IV en 2007).
DO 2.
CARON P., T. LE COTTY (dir.), 2006. A review of the multifunctionality and their evolution European Series on Multifunctionality, n°10, 2006, 179 p
DO 3.
DORIN B., JULLIEN T. (Dir.), Agricultural Incentives in India. Past Trends and Prospective
Paths towards Sustainable Development, Manohar, New Delhi, 2004, 334 p. (ISBN 817304-589-5).
DO 4.
FINON D. ET MIDTTUN A. (dir.) Reshaping of European Electricity and Gas Industry:
Regulation, Markets and Business Strategie.- Londres : Elsevier, 2004
DO 5.
FINON D., Direction du numéro spécial de la revue Utilities Policy Vol. 16, n°3, “Capacity
payment in imperfect liberalised electricity Markets”, July 2008.
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DO 6.
HALLEGATTE S., AMBROSI P. (Eds.), Changement climatique, Environnement et Sécurité,
Questions Scientifiques et Enjeux Opérationnels, numéro spécial des Cahiers de la
Sécurité, Décembre 2006
DO 7.
MERMET Laurent (dir.), 2005. Etudier des écologies futures – un chantier ouvert pour les
recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang, collection ECOPOLIS, 2005,
411 p.
DO 8.
NADAÏ A. & VAN DER HORST DAN Guest editor "Landscapes of Energies", Special Issue
for Landscape Research. A paraître
DO 9.
NADAÏ A. & VAN DER HORST DAN, Guest editor "Planning Renewable Energy, Framing
The Landscape", Special Issue for Land Use Policy. A paraître
DO 10.
ROGALSKY M. (dir.) La Société civile internationale, Recherches internationales, n°71 –
1/2004
DO 11.
ROGALSKY M. (dir.) Le Traité de non-proliféraion nucléaire, Recherches internationales,
n°79 – juillet/août/septembre 2007. Ce numéro a été traduit intégralement en anglais et va
être publié par la revue internationale Atoms for Peace
DO 12.
ROGALSKY M. (dir.) Recherches internationales, n°74 - 4/2004, Démographie et les
migrations mondiales
DO 13.
ROGALSKY M. (dir.) Renouveau de l’économie du développement, Recherches
internationales, n°72 – 2/2004
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conjoncture de l’INSEE, Dossier de la Note de Conjoncture de l’INSEE, Juillet 2007.
AP 2.
BARBIER C., BARON R., BOEMARE C., COLOMBIER M. (2004) (co-auteur), Climate
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Durable et Des Relations Internationales, 33 p.
AP 3.
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internationale, Note de l’IDDRI.
AP 4.
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Uncertain Option Affect Near-Term Policy Choices? FEEM Working Paper No. 86.05.
AP 5.
BOULEAU, N. “Was Anthropic Climate Change falsifiable in 1925? Reflection on the
scientific attitude” halshs 00125457 mars 2007
AP 6.
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AP 11.
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AP 12.
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AP 13.
FINON D., 2006, Y a t’il des leçons à tirer des réformes électriques européennes pour
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AP 14.
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AP 16.
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AP 17.
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à l’investissement
de corrections du
19 janvier,
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modèle concurrentiel,
AP 18.
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AP 29.
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AP 32.
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ROGALSKY M. Editorial, « L’Amérique latine et nous », Recherches internationales n °79
– juillet/septembre 2007
AP 34.
ROGALSKY M. Editorial, « Le Forum social de Londres entre dévoiement et impasse »,
Recherches internationales n° 72 – 2/2004
AP 35.
ROGALSKY M. Editorial, « Les Non-alignés d’hier à aujourd’hui », Recherches
internationales n° 77 – 3/2006
AP 36.
ROGALSKY M. Editorial, « ONU 60° - La réforme avortée », Recherches internationales
n° 74 – 4/2004
AP 37.
ROGALSKY M. Editorial, « A
internationales n° 76 – 2/2006
AP 38.
ROGALSKY M. Editorial, « Turbulences marquées en Amérique latine », Recherches
internationales n° 75 – 1/2006
AP 39.
ROGALSKY M. Editorial, « Des rapports Nord-Sud en voie de reconfiguration »,
Recherches internationales, n° 80 – octobre/décembre 2007
AP 40.
ROGALSKY M., Editorial, « Irak : course au pouvoir sur fond de rejet américain »,
Recherches internationales n° 71 - 1/2004.
qui
d’une
campagne,
appartiennent
les
l’autre »,
nuages ? »,
Recherches
Recherches
I.2.12. Thèses soutenues (TH)
TH 1.
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Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique Economiques): HOURCADE (J-C): (dir.) :
Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
TH 2.
BILLE R. 2004, La Gestion Intégrée du Littoral se décrète-t-elle ? Une analyse
stratégique de la mise en oeuvre, entre approche programme et cadre normatif. Th.
Doct. : Sciences de l’Environnement : MERMET (L.): (dir.) : Paris, ENGREF (Ecole
Nationale du Génie Rurale, des eaux et des Forêts).
TH 3.
BROCKHAGEN D., 2004, Distorsions de concurrence dans un système international
de permis d’émission négociables, 262 p. Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique
Economique): HOURCADE (J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en
Sciences Sociales).
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TH 4.
BUI D.-N., 2005, Les modes organisationnels des services publics en milieu rural
dispersé dans les pays en développement : application à l’électricification rurale
décentralisée.- Th. Doct. : SCI. ECON. (Socio-Economie du Développement): Hourcade
(J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
TH 5.
DEMAILLY D. 2007, Compétitivité et fuites de carbone dans l'industrie sous politique
climatique asymétrique. Th. Doct. : SCIENCE ECONOMIQUE: Hourcade J.-C. (dir.):
Paris, EHESS, 150 p.
TH 6.
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d’incertitude : l’apport de la modélisation des coûts de l’adaptation. Th. Doct. :
Économie de l’environnement : Hourcade, J-C (dir.) : Paris, EHESS, 245 p.
TH 7.
EMERIT A. 2007, Les aires protégées gérées. Zonage de l’espace et différenciation
des rôles des acteurs : conditions d’une gestion intégrée des territoires. Th. Doct. :
SCIENCE DE L’ENVIRONNEMENT: Mermet, L. (dir.): Paris, AgroParisTech-ENGREF, 522
p.
TH 8.
GAUDEFROY de MOMBYNES T., 2007, Les porteurs de projets dans le processus
participatif : une analyse à l’interface entre leurs enjeux d’organisation interne et
leurs stratégies de relations externes. Th. Doct. : SCIENCE DE L’ENVIRONNEMENT:
Mermet, L. (dir.) : Paris, AgroParisTech-ENGREF.
TH 9.
GILOTTE L., 2004, Incertitude, inertie et choix optimal Modèles de contrôle optimal
appliqués au choix de politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
175 p. -. Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique Economiques): DE LARA (M.): (dir.) :
Paris, ENPC (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
TH 10.
GITZ V., 2004, Changement d'usage des terres et politiques climatiques globales, 450
p.. Th. Doct. : Sciences de l’Environnement : HOURCADE (J-C): (dir.) : Paris, ENGREF
(Ecole Nationale du Génie Rurale, des eaux et des Forêts).
TH 11.
GUSDORF F., 2008, The inertia of urban systems and the timing of public policies to
cope with energy and climate risks. Th. Doct. : SCIENCE ECONOMIQUE : Hourcade, J.C. (dir.): Paris, École des ponts, 181 p.
TH 12.
HALLEGATTE S., 2005, Interactions d’échelles en économie : application à
l’évaluation des dommages économiques du changement climatique et des
évènements extrêmes, 298 p..- Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique
Economiques): Hourcade (J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en
Sciences Sociales).
TH 13.
HELIOUI K., 2004, Le choix des permis d’émissions négociables dans la lutte contre
le réchauffement planétaire, 194 p.. Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique
Economiques): HOURCADE (J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en
Sciences Sociales)
TH 14.
LEFEVRE M., 2007, Les firmes transnationales et l’institution social-historique du
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372 p.
TH 15.
LEROY M., 2004, Gestion stratégique des écosystèmes dans un contexte d'aide
internationale. Engagements internationaux et dispositifs de gestion dans la vallée
du fleuve Sénégal. Th. Doct. : Sciences de l’Environnement : MERMET (L.): (dir.) : Paris,
ENGREF (Ecole Nationale du Génie Rurale, des eaux et des Forêts).
TH 16.
MATHY S., 2004, Intégration des pays en développement dans les politiques
climatiques. Application aux secteurs de l’électricité et des transports en Inde, 366
p..- Th. Doct. : SCI. ECON. (Socio-Economie du Développement) : LA ROVERE (E.) : (dir.)
: Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
TH 17.
NADAUD F., 2005, Hétérogénéité spatiale d’un service de réseau, Équité et efficacité
collective : la distribution rurale d’électricité et la maîtrise de la demande, 494 p.- Th.
Doct. : SCI. ECON. (Socio-Economie du Développement): Hourcade (J-C): (dir.) : Paris,
EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
67
TH 18.
PIRARD, R., 2007, Les paradoxes apparents de l'expansion papetière en Indonésie.
Une exploration des liens finance-gouvernance-environnement pour l'analyse d'un
secteur en termes de durabilité. Th. Doct.: SCI. ECO. : Karsenty, A. (dir.): Paris,
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TH 19.
TOVAR E. 2008, La ségrégation urbaine : représentation économique et évaluation
éthique, avec une application à l’Île-de-France des années 1990 Th. Doct. : SCI.
ECON. : Hourcade, J-C (dir.): Paris, EHESS, 428 p.
I.2.13. Habilitation à diriger les recherches (HDR)
HDR 1
HA-DUONG M, 2005 : Modèles de précaution en économie: introduction aux probabilités
imprécises. Mémoire d’Habilitation à Diriger les Recherches, Université de Paris I,
Soutenue le 7 Décembre.
I.2.14. Rapports / Expertise (RAP)
RAP 1.
ALFSEN K., CORFEE MORLOT J., DE LA CHESNAYE F., HOURCADE J-C, JIANG K.,
KAINUMA M., LA ROVERE E., MATYSEK A., RANA A., K. RIAHI, RICHELS R., STEVEN
R., VAN VUUREN D., WARREN R. (Lead Authors), 2007, in: IPCC Fourth Assessment
Report, Climatic C hange 2007, Working Group III, Chap. III, "Mitigation of Climate
Change,
Issues
related
to
mitigation
in
the
long-term
context”.
http://www.ipcc.ch/ipccreports/ar4-wg3.htm
RAP 2.
AMBROSI P., 2004, Prediction of regional scenarios and uncertainties for defining
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RAP 3.
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TREYER, S., 2008, « Agrimonde : quels systèmes agricoles et alimentaires en 2050
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BARRAQUÉ B., BOTTON S., COUTARD O., NERCESSIAN A., RUTHERFORD J. Etude
sur les effets redistributifs de diverses formules de tarification des services publics
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RAP 5.
BARRAQUE B., C. BOSC, I. DOUSSAN, C. VIAVATTENE. L’eau des villes et l’eau des
champs, pour une évaluation adaptée à la démarche du développement durable.
Rapport final pour le Programme D2RT du ministère de l’Ecologie, 2007 (186 pp) ;
http://www.territoires-rdd.net/recherches/barraque_axe1/barraque_rapport.pdf
RAP 6.
BARRAQUE B., Les services publics d'eau en Europe: diversité de modes de
gestion, recherche commune de durabilité. Rapport à l'assemblée des Pouvoirs
Locaux et régionaux du Conseil de l'Europe. 5 Décembre 2007
RAP 7.
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prospective. Rapport final pour EDF R&D Groupe Economie Industrielle, 65p.
RAP 8.
BOYLE G., DEEPCHAND K., LI HUA, A. PEREIRA & E. LA ROVERE Renewable
Energy Technologies: Lessons from Emerging Economies. United Nations University
Institute of Advanced Studies July 2005
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
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RAP 9.
CRASSOUS et SASSI, Contrat d’expertise et de modélisation ‘Energy Scenarios for India
and China: Implications for Energy Markets, Development and Climate Mitigation’,
contribution au chapitre 5 « Energy and Emissions: Local and Global Effects of the
Rise of China and India », dirigé par Zmarak Shalizi, dans l’ouvrage ‘Dancing with
Giants: China, India, and the Global Economy’, 2007, L. Alan Winters and Shahid Yusuf
(eds.), World Bank (Washington, DC) and Institute of Policy Studies (Singapore)
RAP 10.
CRASSOUS R et al., « Scénarios sous contrainte carbone », Projet FONDDRI
(Entreprises pour l’Environnement et IDDRI), rapport intermédiaire janvier 2007.
RAP 11.
CRASSOUS R. et HOURCADE, J.-C., 2005, « Efficacité, équité et acceptabilité des
scénarios d’engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre »,
Rapport final de projet de recherche, ADEME, programme GICC, septembre, 114 p.
RAP 12.
CRASSOUS R. SASSI O, Scénarios de long-terme, rapport final ‘New Emissions
scenarios: Exploration of long run carbon-intensive pathways with Imaclim-R’,
Janvier 2007. Banque Mondiale.
RAP 13.
CRASSOUS R., ‘New Emissions scenarios: Exploration of long run carbon-intensive
pathways with Imaclim-R’, Janvier 2007, Projet européen ENSEMBLES, 2004-2006
RAP 14.
CRASSOUS R., « Scénarios de valeur du carbone produits avec Imaclim-R »,
rapport auprès du Centre d’Analyse Stratégique, dans le cadre de la Commission
« Valeur du Carbone », avril 2008
RAP 15.
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France, 2007.
RAP 16.
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décrivant les émissions et les capacités de séquestration de GES et d’aérosols, au
niveau mondial, d’origine anthropique, sur la durée du XXIème siècle », projet de
recherche MIES (Mission Interministérielle de l’Effet de Serre) – ONERC (Observatoire
National des Effets du Réchauffement Climatique), 2006-2007.
RAP 17.
DEMAILLY D., QUIRION P., 2004, The competitiveness impact of CO2 mitigation in
the cement sector. Etude pour l'OCDE.
RAP 18.
DORIN B., GITZ V., OLLIVIER H., Compétition énergie-alimentation dans l'usage des
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RAP 19.
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du modèle Agripol, Programme Gestion et Impact du Changement Climatique, Rapport
final CIRAD-TERA UMR Cired, Centre de Coopération Internationale en Recherche
Agronomique pour le Développement, Montpellier, Octobre, 2005, 37 p, 2005.
RAP 20.
DORIN B., Soft or Hard Linking with Cost Functions from other Models: Trials and
Proposals for a European Integrated Sink Enhancement Assessment, Final Report
for WP 5700, Integrated Sink Enhancement Assessment (INSEA), EC Contract SSP1-CT2003-503614, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le
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FINON D., GILOTTE L., MEUNIER G, « Risk Aversion and Investment Strategy in
Oligopoly », dans Incitation à l’investissement dans les marchés de l’électricité, rapport
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RAP 22.
GHERSI F., 2004, Modelling the Transition to Sustainable
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RAP 23.
GHERSI F., 2004, Renforcement des capacités de scénarisation à long terme :
maîtrise des données, couplage des modèles.- Rapport pour le Programme Gestion et
Economic
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
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l’Environnement.
RAP 24.
HALLEGATTE S., HOURCADE J.C., AMBROSI P., PIGEON G., 2004, Conveying GCM
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RAP 25.
HALSNÆS K., SHUKLA P., AHUJA D., AKUMU G., BEALE R., EDMONDS J. A.,
GOLLIER C., GRÜBLER A., HA-DUONG M., MARKANDYA A.,. MCFARLAND M,
NIKITINA E., SUGIYAMA T., VILLAVICENCIO A., ZOU J. Framing issues. In IPCC
Fourth Assessment Report, Contribution of the Working Group III, chapter 2. 2007.
http://www.mnp.nl/ipcc/pages_media/ar4.html.
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RAP 28.
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PEREIRA, A. S.; ROVERE, E. L. L. . Síntese dos diálogos pós-Quioto (Post-Kyoto
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de l’Energie, 2007, Bouclage macroéconomique des scénarios du World Energy Outlook
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pour la DG Recherche, Projet ERA Net SKEP (Scientific Knwoledge for Environmental
Protection)
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
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RAP 40.
TREYER, S., 2007, “Foresights for water policies and research: available methods
and existing examples ”, Rapport pour la DG Recherche, Projet ERA Net IWRM
(Integrated Water Resources Management)
RAP 41.
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Constructing the Future – an ESF (LESC) Exploratory Workshop EW06-218, 5-8 June
2007,
Nogent-sur-Marne,
France »
Scientific
Report,
http://www.esf.org/fileadmin/be_user/ew_docs/06-218_Report.pdf.
I.2.15 Valorisation et brevets, Autres formes de production (brevets,
ouvrages, rapports d’expertise,…) (VAL)
VAL 1.
CEE; 2004-2006; A quantitative and qualitative assessment of the socio-economic and
environmental impacts of decoupling of direct payments on agricultural production,
markets and land use in the EU
VAL 2.
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VAL 3.
ANR; 2006-2009; AUTREMENT - Aménager l'Utilisation des Terres et des Ressources de
l'Environnement en Modélisant les Ecosystèmes aNTropiques
VAL 4.
LEPPI-EPE; 2003-2005; Base de données énergie, économie, environnement pour la
modélisation et l'aide à la décision
VAL 5.
CEE; 2007-2010; Climate Change and Impact Research: the Mediterranean Environment:
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VAL 6.
MEDD; 2006-2008; Conditions de l'attractivité d'un Kyoto réinterprété
VAL 7.
CNRS; 2003-2006; Confluence des prospectives énergétique et macro-économique dans
la perspective d'un développement durable
VAL 8.
MEDD; 2004-2006; Définir et développer un jeu de scénarios décrivant les émissions et
les capacités de séquestration de GES et aérosols anthropiques mondiaux, sur le XXIe
siècle
VAL 9.
MRNT; 2004-2007; Démocratie participative et gestion d'un bien public global
VAL 10.
ANR; 2006-2008; Économie et Sociologie de la filière capture et stockage géologique du
CO2
VAL 11.
ADEME; 2002-2004; Efficacité et acceptabilité des scénarios d'engagement de réduction
des émissions de gaz à effet de serre
VAL 12.
ANR; 2007-2011; Forecast and Projection in climate scenario of MEDiterranean intense
events: Uncertainties and Propagation on environment.
VAL 13.
EDF/CNRS; 2006-2009; GIS Laboratoire d’Analyse Economique des Réseaux et des
Systèmes Energétiques
VAL 14.
BRGM; 2006-2008; Méthodologie de sélection des sites de stockage du CO2 dans des
réservoirs souterrains en France
VAL 15.
CEE; 2005-2008; Methods and Tools for Integrated Sustainability Assessment
VAL 16.
CEE; 2004-2006; New Energy Externalities Development for Sustainability
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
71
VAL 17.
ANR; 2005-2008; Plan d'Action National sur l'Hydrogène et les piles à combustible
VAL 18.
Ville de Paris; 2005-2007; Représentation économique et évaluation éthique de la
ségrégation urbaine à Paris
VAL 19.
IDF; 2005-2011; Réseau francilien de recherche sur le développement soutenable
VAL 20.
ANR; 2008-2009; Scénarios de développement économique sous stress climatique
VAL 21.
ADEME; 2006-2009; Scénarios économiques de long-terme : hypothèses et mécanismes
déterminants pour les trajectoires d'émissions futures
VAL 22.
MRNT; 2003-2005; TESS - Transport, Environnement, Ségrégation Sociale
VAL 23.
Tackling Leakage in a World of Unequal Carbon Prices, a Climate Strategies project,
2008-2009.
VAL 24.
CLIM, 2007, The political economy of Border Tax Adjustments, briefing report for the
European Parliament's Temporary Committee on Climate Change (CLIM), 2007.
VAL 25.
EEEL EUROCORE Theme proposal, submission to ESF 2008 call for themes; CIRED
(Main Proposer) (FR) | New University of Lisbon (PT) | University of Bremen (DE) |
Indiana University, Bloomington (US) | SLU-Alnarp (SE) | (UK) Brunel University | (US)
University of Texas at Austin | University of Sevilla (ES) | Polytechnic of Milan University
(IT) | University of Sheffield (UK) | University of Birmingham Edgbaston (UK) | University
of Amsterdam (NL) | Univ. of St. Gallen (CH).
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
72
I.2.16 – Enseignement et formation par la recherche 2004-2008
I.2.16.1 Importance de la formation par la recherche dans l’unité
Initialement engagé au sein du DEA « Analyse et Politique Economique » du DELTA (EHESS), du
DEA « Recherches comparatives sur le développement » (EHESS) et du DEA « Economie de
l’environnement et des ressources naturelles » (EERN, Université de Paris 1), l’effort du laboratoire en
matière de formation par la recherche se concentre aujourd’hui autour de deux master (le MASTER
EDDEE « Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie » co-habilité
par l’Université de Paris X, l’INAPG, l’ENGREF, l’EHESS, l’Ecole Polytechnique, l’ENPC, et l’ENSMP ;
et le master TRADD « Transports et Développement Durable » de l'Ecole Polytechnique , l'Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Paris et l'Ecole des Ponts ParisTech avec le soutien de la
Fondation Renault), deux ateliers « changement climatique » (Ecole nationale des Ponts et
Chaussées et AgroParisTech), le projet CLIMA ainsi que de nombreux cours assurés par ses
chercheurs au sein des universités et écoles d’ingénieurs de la région Ile-de-France (cf. liste jointe).
1. Master EDDEE : Économie du développement durable, de l’environnement et de
l’énergie
Co-habilité par : UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, Ecole polytechnique, École des Ponts et
Chaussées, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris.
L’objectif du Master "Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie" est de
permettre la mobilisation de domaines de compétences très variés (économie, sciences de l’ingénieur,
sciences du vivant) et la maîtrise des outils nécessaires (analyse économique, modélisation, analyse
institutionnelle, gouvernance) par de futurs chercheurs et cadres de haut niveau. Il s’agit de leur offrir
une bonne compréhension des enjeux et concepts et de leur permettre d’y répondre avec pertinence
et créativité.
Les différents enseignements du Master s’attachent à construire un panorama cohérent des enjeux du
développement durable, à transmettre la culture scientifique (économie, énergétique, analyse de
secteurs clés tels que les transports, l’agriculture, l’industrie), à présenter, faire maîtriser et utiliser à
leur bon niveau les outils de modélisation mathématique (statistique, économie, optimisation), à ouvrir
aux enjeux concrets de la durabilité mais également à des approches épistémologiques,
managériales, politiques et éthique du développement durable. Pour cela, les établissements
partenaires mobilisent des universitaires et chercheurs :
- spécialistes des principaux domaines d’activité à l’interface entre environnement et développement
économique : énergie, matières premières, transports, urbanisme, agriculture et forêt, industries…
- couvrant l’ensemble des principaux dossiers concrets en cause pour la composante environnement
du développement durable (changement du climat planétaire, énergie, pollutions atmosphériques,
biodiversité, sécurité alimentaire, gestion de l’eau, gestion des déchets) à partir d’une gamme de
connaissances qui va des bases physiques, chimiques et biologiques des problèmes
environnementaux aux problèmes de gouvernance internationale et d’éthique publique en passant par
les sciences de l’ingénieur, l’histoire des sciences et des techniques, les outils de la décision publique
et privée et l’analyse des mécanismes de coordination collective à travers les marchés et les
institutions,
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
73
- offrant à la fois une compétence en modélisation, dans chacun des champs considérés, en matière
de prospective globale et d’approche intégrée des activités humaines et des processus naturels, et
une réflexion approfondie sur les concepts et enjeux du développement durable,
- ayant un fort ancrage dans l’approche économique des problèmes, qu’il s’agisse de microéconomie,
d’économie du développement, d’économie publique ou d’économie d’entreprise, avec une ouverture
sur les sciences de gestion.
L'objectif est d'encourager les étudiants qui en ont la capacité et le goût à poursuivre leur formation
par la réalisation d'une thèse soit en France soit à l'étranger. Le stage d’initiation à la recherche
effectué en fin de formation doit permettre aux étudiants de s’insérer facilement dans un laboratoire
public ou industriel, afin de continuer leur formation par la recherche.
L’inscription en thèse est l’aboutissement logique du cursus. Il existe en effet un fort déficit d'experts
français préalablement formés par la recherche au niveau doctoral sur ces sujets tant au sein des
organisations internationales que des grandes entreprises. Or le doctorat constitue désormais le
standard à respecter à ce niveau. On peut envisager qu'environ 30 % des étudiants de la spécialité
poursuivent en études doctorales.
2. Master TRADD
Les systèmes de transports représentent un des piliers fondamentaux d'un mode de développement
durable des sociétés. Ils jouent en effet un rôle de structuration de la géographie humaine, ont un
impact sur l'environnement global ou local, et se situent cour du développement des systèmes
économiques et sociaux.
L'aménagement du territoire, la ségrégation dans l'espace urbain, les problèmes de sécurité, de
congestion, la pollution atmosphérique locale, l'effet de serre, l'explosion de la demande de mobilité
sont autant de défis posés aux ingénieurs du 21ème siècle. Aussi, l'Ecole Polytechnique, l'Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Paris et l'École des Ponts ParisTech se sont associées au sein du
Master Transports et Développement Durable (ParisTech) avec le soutien de la fondation Renault afin
de fournir les outils nécessaires à l'inscription de ces enjeux dans une dynamique de développement
durable.
Elles ont ainsi voulu créer une formation internationale d'excellence ouverte sur les problèmes
concrets de court terme et de long terme qui se posent à l'ensemble des agents (publics ou privés)
des pays développés ou en développement.
En apprenant aux étudiants à mobiliser des domaines de connaissances (ingénierie, économie,
gestion, urbanisme) très variés, l'objectif de ce Master est de permettre aux diplômés de resituer les
différents aspects sur lesquels ils seront amenés à travailler dans une perspective globale. Ils devront
également témoigner d'une réelle aptitude à répondre à des enjeux concrets en manifestant une
maîtrise pratique des outils (modélisation, analyse institutionnelle, négociation, communication).
Ouvert aux étudiants étrangers issus des meilleures universités du Brésil, de Corée, d'Iran, du Japon,
de Roumanie et de Russie, ce master accueille aussi des étudiants Français désireux de développer
leurs compétences dans le transport et le développement durable au sein d'une formation très
internationale.
3. Atelier changement climatique de l’ENGREF
Le changement climatique est devenu un élément majeur des politiques publiques et des politiques
industrielles du siècle à venir. Les activités économiques vont désormais devoir tenir compte, dans
leur majorité, de contraintes résultant du changement climatique, que ce soit pour le prévenir ou s'y
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
74
adapter. Dans ce contexte il est essentiel de mettre en place des formations destinées à faire émerger
une génération d'ingénieurs compétents et sensibilisés au thème du changement climatique.
L'atelier implique un travail par équipe de trois à quatre étudiants sur les grands thèmes relatif au
changement climatique. Plus précisément il est demandé à chaque groupe de réaliser une synthèse
sur un thème, synthèse qui devra mettre à jour les grandes structures d'arguments autours desquelles
se construisent les débats et les controverses. Six à huit sujets seront définit en fonction du nombre
de participants.
Les sujets de travail sont pris dans la liste suivante :
1. Les sciences du climat et la réalité du changement climatique : détection et attribution du
changement climatique, évènements extrêmes, incertitudes,
2. Impacts, Adaptation, Dommages et Vulnérabilité,
3. Comment limiter les émissions et stabiliser la température (mitigation) : Les scénarios d'émissions
de gaz à effet de serre, démographie, économie et progrès technique,
4. L'avenir de la Négociation Climat et le protocole de Kyoto,
5. Quotas, permis négociables et plafonds d'émissions, les débuts des marchés du carbones et
certificats verts, libéralisation énergétique et marché du carbone?
6. Politique du changement Climatique au niveau de l'UE,
7. Comparaison de politiques sectorielle de réduction (bâtiments, transports, industrie, production
d'électricité), comparaison des coûts de réduction selon les secteurs,
8. Les politiques énergétiques des grands pays (Chine Inde, USA?) et le changement climatique,
9. Equité et convergence des émissions au niveau mondial,
10. Les techniques de production d'énergie sans carbone, prospective sur les systèmes énergétiques
à faibles niveaux d'émissions,
11. Les grandes industries face au Changement Climatique (pétroliers, gaz, électriciens, constructeurs
automobile?),
12. Le plan national français et ses traductions dans les politiques territoriales
13. Modèles intégrés et politiques publiques.
4. Atelier changement climatique de l’ENPC
L’Atelier Changement Climatique possède un double objectif :
Dispenser une formation sur l’ensemble des connaissances, débats et controverses relatives au
Changement Climatique dans le cadre des évolutions rapides du domaine, tant sur les plans
scientifique et technique que politique.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
75
Réunir un fond d’expertises, par la rédaction de synthèses, fond qui se concrétisera par la
construction progressive d’un site Internet d’information sur l’actualité du Changement Climatique,
en français.
Méthode de travail :
Nous sommes en présence d’un savoir en train de se construire dans une interaction constante entre
les disciplines (climatologie, sciences de la vie, économie, technologies….). De ce fait l’enseignement
doit s’appuyer principalement sur la seule source à jour de connaissances : l’Internet. Par ailleurs il fait
une place centrale à l’expérience des différentes catégories d’acteurs impliqués : climatologues,
économistes, spécialistes de la production d’énergie, agronomes…..La restitution des connaissances
se fait donc aussi sur Internet.
Le principe de l’Atelier est donc de former des petites équipes de travail (4 personnes) au sein des
participants de l’Atelier pour travailler autour d’un thème sous la conduite des membres de l’équipe
enseignante. Sur chaque thème, ce qui est demandé c’est la réalisation d’une synthèse qui sera mise
en ligne sur Internet, synthèse faisant le bilan des débats et controverses et fournissant des sources
d’informations à jour. La plupart des sujets sont des sujets que les chercheurs ont également à leur
agenda. Il n’existe pas de « corrigé » du travail proposé.
Le cycle annuel de l’Atelier Changement Climatique se clôture par un séminaire de restitution devant
l’équipe enseignante et des personnalités extérieures de la communauté des recherches sur le
Changement Climatique.
5. Projet CLIMA
Le projet CLIMA s’intègre dans un projet plus large qui s’intitule AsiaLink. Il doit aboutir à la création
d’un master international en ligne autour des thèmes Développement Durable et Climat. Ce projet vise
aussi à créer un réseau collaboratif de chercheurs Asiatiques et Européens venant d’institutions
académiques et à consolider le lien entre académies et décideurs politiques 25 .
CLIMA a débuté en mars 2006 et devrait s’achever en février 2009. Il est financé par la Commission
Européenne et coordonné par l’Université Internationale de Venise (VIU) à travers le Centre
Interdépartemental IDEAS.
Chacune de ces équipes est constituée d’un senior scientist, d’un local manager et d’un local tutor
ainsi que des « trainees » (2 pour les européens et 4 pour les asiatiques). Ces trois membres de
chaque équipe doivent suivre et encadrer les jeunes chercheurs du projet afin de construire le futur
contenu du master. C’est pourquoi, tout au long de la durée du projet, toutes les équipes se sont
réunies une fois dans chaque université participante : faisant des workshops de 15 jours afin de
travailler sur une ou deux thématiques particulières. Ainsi, le CIRED (Meriem Hamdi Cherif et
Sandrine Mathy) a organisé au mois de Novembre un workshop autour du thème « Energy and
Climate Change » et « Biodiversity, Soil Protection an Climate Change ».
Les équipes, européennes et asiatiques, travaillant sur ce projet sont :
France, Paris : l’EHESS à travers le CIRED.
Italie, Venise : Ca' Foscari University of Venice.
Italie, Padoue : l’Université de Padoue.
Pays Bas, Amsterdam: Vrije Universiteit Amsterdam à travers the Institute for Environmental Studies.
Chine, Pékin: Tsinghua University.
ƒ Chine, Pékin : Renmin University à travers School of environment &natural resources.
ƒ
25
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
76
I.2.17. Liste des enseignements du CIRED
Enseignements 2004
• Atelier Changement Climatique, ENPC,
Philippe Ambrosi, Olivier Sassi, François Gusdorf, Pierre Matarasso.
• Croissance et développement, Université de Marne la Vallée, Master Politiques Publiques,
Eliabeth Tovar, doctorante CIRED.
• Econométrie, Université de Paris XIII, L3,
Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII.
• Economie de l’environnement, ENSTA, Cours magistral,
Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement
durable" et chercheur CIRED.
• Economie de l’environnement, ENSTA, Cours magistral,
Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS,
Directeur du CIRED.
• Economie de l’environnement, ENPC, Master « Transports et Développement Durable »,
Cours magistral,
Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS,
Directeur du CIRED.
• Economie de l’environnement, ENPC, Cours magistral,
Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement
durable" et chercheur CIRED.
• Economie de l’environnement, Université de Marne la Vallée, L3, Cours magistral,
Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement
durable" et chercheur CIRED.
• Economie de l’environnement, Université de Marne la Vallée, L3, Cours magistral,
Catherine Boemare, chercheur contractuel CNRS, chercheur CIRED.
• Economie de l’environnement, Université de Paris XIII, Master,
Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII.
• Economie de l’environnement, Ecole Normale Supérieure, Master Sciences de la Planète
Terre, Cours magistral,
Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED.
• Economie, Energie et Environnement Global, Université de Paris-X Nanterre, EHESS, Ecole
Polytechnique, ENGREF, ENPC et INAPG, DEA « Economie de l’environnement et des
Ressources Naturelles », Cours magistral,
Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS,
Directeur du CIRED.
• Economie du changement climatique, Mastère ISIGE — commun ENSMP, ENPC, ENGREF,
Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED
• Introduction à l’Analyse de la Croissance, Université de Marne la Vallée, Licence, TD,
Elizabeth Tovar, doctorante CIRED.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
77
• Introduction à l’Economie Politique, Université de Paris XIII, L1,
Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII.
• Mathématiques pour économistes, Université du Mans, Travaux dirigés, DEUG Sciences
Economiques,
Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED.
• Mathématiques, Ecole Normale Supérieure de Paris, L3,
Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED.
• Module optionnel « Changement climatique », ENGREF — semaine européenne ATHENS,
1ère année de formation de 3ème cycle Ingénieurs du GREF,
Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED.
• Statistiques Informatique, Université de Marne la Vallée, Cours/TD/TP, Licence,
Meriem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED.
Enseignements 2005
• Mastère EDDEE
Economie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie, UP X, INAPG,
ENGREF, EHESS, X, ENPC, ENSMP.
Politiques publiques
environnement global
et
incertitudes
dans la
prospective
énergie,
J.C. Hourcade, professeur ;
Commerce, Environnement et négociations internationales
T. Tazdaït, chargé de recherche
• Mastère TRADD : Transport et développement durable, ENPC
Initiation à l'analyse économique TRADD/ENPC
E. Fortin, responsable
Problématiques et enjeux du développement durable TRADD/ENPC
J.C. Hourcade, professeur
Changement climatique TRADD/ ENPC
H. Le Treut et J.C. Hourcade, professeurs ;
P.A. Jayet, directeur de recherche ;
E. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, S. Mathy, assistants.
Prospective et décision sous incertitude, TRADD/ ENPC
M. Ha Duong, chargé de recherche Cnrs
Instruments économiques des politiques de transports, TRADD/ENPC
M. Glachant et E. Fortin, responsables ;
Transport aérien et développement durable, TRADD/ ENPC
O. Sassi, responsable de projet ;
Les transports électriques à Paris, TRADD / ENPC
économie,
et
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
78
F. Gusdorf, responsable de projet;
Mastère Spécialisé Action publique - ENPC
Economie et politiques de l'environne-ment et du développement durable
J.C. Hourcade, professeur
P. Ambrosi, R. Baron, D. Demailly, V. Gitz, F. Gusdorf, L. Li, P. Quirion, O. Sassi, D. Théry,
assistants
• Enseignements ENPC
Economie de l'environnement, VET/S3/ENPC/
J.C. Hourcade, professeur ;
Histoire des Sciences et Epistémologie /ENPC
N. Bouleau, professeur ;
Avec B. Walliser et K. Chatzis, ENPC
• Atelier Changement Climatique, VET/S3/ENPC
P. Matarasso, responsable
P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion,
L. Li, V. Gitz, F. Gusdorf, O. Sassi, assistants
• UMLV, Marne-la-Vallée
Croissance et développement, Mastère Politiques publiques
E. Tovar, doctorante
Théorie des jeux, Mastère 1 « Management et Ingénierie économique », T. Tazdaït
Introduction à l’Analyse de la Croissance, L, TD, E. Tovar, doctorante
Economie de l'environnement, L3, E. Fortin et C. Boemare, responsables
Statistiques et Informatique, Licence,
Mériem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED.
• ENGREF
Module « Changement climatique », ENGREF – semaine européenne ATHENS,
Renaud Crassous, IGREF, responsable
Patrice Dumas, chercheur CIRED
• Autres
DEA « Probabilités et applications » et DEA MMME « Sensibilité et calculs d’erreur, Application à
la finance », (Paris 6) et (Paris I), Nicolas Bouleau,
Mastère « Développement agricole et politique économique dans les PED », IEDES, Paris I, Site
Jardin tropical, Nogent/Marne
M. Ayouz et K. Helioui, chercheurs CIRED
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
79
Econométrie, L3, & Introduction à l’Economie Politique, L1, & Economie
l’environnement, Master, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII
de
ENSTA, Economie de l’environnement
Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade
Ecole Normale Supérieure, Plateforme Environnement
Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED
Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables, L3, M1, M2
Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED
Economie de l’environnement, Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED
Economie du changement climatique, Mastère ISIGE – commun ENSMP, ENPC, ENGREF,
Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED
Enseignements 2006
• Mastère EDDEE
Economie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie,
UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, X, ENPC, ENSMP.
Politiques publiques
environnement global
et
incertitudes
dans la
prospective
énergie,
économie,
et
J.C. Hourcade, professeur ;
Commerce, Environnement et négociations internationales
T. Tazdaït, chargé de recherche
Organisation des industries des réseaux énergétiques et stratégies des firmes dans la
filière Economie Politique de l’Energie et de l’Environnement (Ecole national supérieur du
pétrole)
D. Finon, directeur de recherche
• Mastère TRADD : Transport et développement durable, ENPC
Initiation à l'analyse économique TRADD/ENPC
Responsable : E. Fortin
Problématiques et enjeux du développement durable TRADD/ENPC
J.C. Hourcade, professeur
Changement climatique TRADD/ ENPC
H. Le Treut et J.C. Hourcade, professeurs ; P.A. Jayet, directeur de recherche ;
E. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, S. Mathy, assistants.
Prospective et décision sous incertitude, TRADD/ ENPC
M. Ha Duong, chargé de recherche Cnrs
Instruments économiques des politiques de transports, TRADD/ENPC
M. Glachant et E. Fortin, responsables ;
Transport aérien et développement durable, TRADD/ ENPC
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
80
O. Sassi, responsable de projet ;
Les transports électriques à Paris, TRADD / ENPC
F. Gusdorf, responsable de projet;
• Mastère Spécialisé « Action publique »
Economie et politiques de l'environnement et du développement durable
J.C. Hourcade, professeur
P. Ambrosi, R. Baron, D. Demailly, V. Gitz, F. Gusdorf, L. Li, P. Quirion, O. Sassi, D. Théry,
assistants
• Mastère biosphère continentale - INA-PG
Contexte Anthropique : Economie et changement global
Vincent Gitz
• Mastère recherche SDMR
Sciences de la Décision et Management du Risque,
ENSAM, ESTP, IAE de Paris, Université Paris IX
Méthodes expérimentales pour la décision
Nathalie Etchart-Vincent
• Enseignements Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
Economie de l'environnement, VET/S3/ENPC/
J.C. Hourcade, professeur ;
Histoire des Sciences et Epistémologie /ENPC
N. Bouleau, professeur ;
Avec B. Walliser et K. Chatzis, ENPC
Atelier Changement Climatique, VET/S3/ENPC
P. Matarasso, responsable
P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion,
L. Li, V. Gitz, H. Ollivier, F. Gusdorf, O. Sassi, assistants
• Université de Marne-la-Vallée
Croissance et développement, Mastère Politiques publiques
E. Tovar, doctorante
Théorie des jeux, Mastère 1 « Management et Ingénierie économique », T. Tazdaït
Introduction à l’Analyse de la Croissance, L, TD, E. Tovar, doctorante
Economie de l'environnement, L3, E. Fortin et C. Boemare, responsables
Statistiques et Informatique, Licence,
Mériem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
81
Introduction à la macroéconomie, L1, TD (cours de M. dos Santos)
Henri Waisman, doctorant CIRED
Economie de l’environnement, L3, TD (cours de E. Fortin)
Henri Waisman, doctorant CIRED
• ENGREF
Cours Économie de l’Environnement, ENGREF, Tronc commun
Renaud Crassous, IGREF, enseignant
Module « Changement climatique », ENGREF – semaine européenne ATHENS,
Renaud Crassous, IGREF, responsable
Patrice Dumas, Stéphane Hallegatte, Vincent Gitz, intervenants
Module « Dossiers d’Économie Publique », ENGREF, TD module optionnel
Renaud Crassous, IGREF, responsable
• Autres enseignements
DEA « Probabilités et applications » et DEA MMME « Sensibilité et calculs d’erreur,
Application à la finance », (Paris 6) et (Paris I), Nicolas Bouleau,
Econométrie, L3, & Introduction à l’Economie Politique, L1, & Economie de l’environnement,
Master, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII
ENSTA, Economie de l’environnement
Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade
Ecole Normale Supérieure, Plateforme Environnement
- Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables, L3, M1, M2
- Economie de l’environnement, Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED
Economie du changement climatique, Mastère ISIGE – commun ENSMP, ENPC, ENGREF,
Renaud Crassous, IGREF, enseignant
Economie de l’environnement et contrôle optimal, Université de Nanterre, (cours de G.
Rotillon)
Henri Waisman, doctorant CIRED
Enseignements 2007
• Master EDDEE : Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie
UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, X, École des ponts, ENSMP.
Politiques publiques
environnement global
et
incertitudes
dans la
prospective
J.-C. Hourcade, professor
Commerce, Environnement et négociations internationales
T. Tazdaït, Research Fellow
énergie,
économie,
et
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
82
Organisation des industries des réseaux énergétiques et stratégies des firmes dans la
filière Économie Politique de l’Énergie et de l’Environnement
École national supérieur du pétrole et des moteurs
D. Finon, Senior fellow
• Master TRADD
Économie de l'environnement
J.-C. Hourcade, Professor
• Atelier Changement Climatique ENPC
P. Matarasso, manager
P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion, L. Li, V. Gitz, H. Ollivier, F. Gusdorf, O. Sassi,
Assistants
• ENSTA
Économie de l’environnement
Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade
Master PFR TRADD
Master ParisTech Fondation Renault « Transport et développement durable »
Initiation à l'analyse économique
PFR TRADD/École des ponts
Manager : É. Fortin
Changement climatique
PFR TRADD
H. Le Treut and J.-C. Hourcade, Professors ;
P. A. Jayet, directeur de recherche ;
É. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, Assistants
Instruments économiques des politiques de transports
PFR TRADD
M. Glachant & É. Fortin, Managers
Le facteur 4 dans les transports en Europe
PFR TRADD
O. Sassi, manager
Les transports électriques à Paris
PFR TRADD
F. Gusdorf, manager
• Master MISE : Management et Ingénierie des Services à l'Environnement
Économie de l'environnement
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
83
É. Fortin.
• Master CORPFIN : Ingénierie financière méthodes quantitatives
Introduction à l'analyse économique
É. Fortin - École des ponts
• Mastère recherche SDMR (Sciences de la Décision et Management du Risque)/ ENSAM, ESTP,
IAE de Paris, université Paris IX.
Sensibilité et calculs d’erreur, Application à la finance
Nicolas Bouleau
• AGROPARISTECH-ENGREF
Cours « Économie de l’Environnement »
Renaud Crassous, IGREF, assistant professor
« Changement climatique »
European Week ATHENS
Renaud Crassous, IGREF, manager avec Patrice Dumas, Stéphane Hallegatte,
S. Treyer.
« Dossiers d’Économie Publique »
Renaud Crassous, IGREF
“Economic policies for environ-mental resources”
European Week ATHENS
Sébastien Treyer, IGREF
Module « Méthodes de prospective»
Sébastien Treyer.
Module « Prospective et gestion des bassins versants»
« Voie d'approfondissement Eau »
Sébastien Treyer.
Module «Gestion forestière et projets de développement»
"Voie d'approfondissement Forêt Nature Sociétés ", Montpellier
Sébastien Treyer, IGREF.
Module « Prospective», dans Gestion du vivant et stratégies patrimoniales.
Sébastien Treyer.
•Autres
Histoire des Sciences et Épistémologie
ENPC
N. Bouleau, Professor
With B. Walliser and K. Chatzis
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
Méthodes expérimentales pour la décision
Nathalie Etchart-Vincent, research fellow
Économétrie, & Introduction à l’Economie Politique Économie de l’environnement
Aïcha Ouharon, Assistant Professor, Université paris 13.
Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables
& Économie de l’environnement
Patrice Dumas, École Normale Supérieure, Plateforme Environnement
Economie du changement climatique
Renaud Crassous, IGREF, enseignant
Mastère ISIGE
Économie de l’environnement et contrôle optimal
Henri Waisman, CIRED Ph D Student
Université de Nanterre
84
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
85
I.2.18 Information et culture scientifique et technique
I.2.18.1 Diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique
II.2.18.a Base de données bibliographiques «Bibliographie Environnement/Sciences sociales
(BESS - http://www2.msh-paris.fr/bess/BdEnv_Presentationl.htm), réalisée depuis 1989 au sein de la
Fondation de la Maison des sciences de l’homme par l’Unité de Documentation et de Liaison sur
l'Ecodéveloppement (UDLE), en coopération avec le CIRED
a. La BESS a été mise en place en 1989 à la demande et avec le soutien du Programme
Interdisciplinaire de Recherche sur l’Environnement du CNRS (PIREN). Son objectif est
de mettre à la disposition des chercheurs, gestionnaires de la recherche, enseignants,
étudiants, des informations sur les travaux de recherche publiés et non publiés en
sciences sociales dans le domaine de l'environnement, effectués en France ou dans les
pays francophones. Outil de repérage des thèmes en cours, émergents ou inexplorés,
cette base veut aussi remplir une fonction de mémoire, rendant possible le suivi de
l'évolution des problématiques, des objets et des méthodologies de la recherche.
b. La base BESS, élaborée à l’origine en vue de la publication de la «Revue bibliographique
Environnement/Sciences sociales, dont 27 numéros sont parus de 1989 à 2002, est
hébergée depuis 2002 sur le site WEB de la FMSH Paris. Pour les raisons techniques, la
BESS est actuellement divisée en deux sous-bases : celle citant les publications parues
jusqu’à la fin de l’année 2002 et celle reprenant les documents publiés à partir 2003. Nous
prévoyons la réunification de ces deux sous-bases.
c.
La base contient actuellement environ 14 000 références de travaux de recherche
(ouvrages, rapports, thèses, articles de périodiques, communications à des colloques),
émanant de chercheurs français, pour la plupart, ou de pays francophones, rattachés à
l’Université, à des organismes de recherche et d’étude, à des grandes écoles, à des
institutions internationales, ainsi qu’à des structures indépendantes. Les références sont,
pour la plupart, accompagnées de résumés, et, depuis 2003, des URL utiles.
d. La BESS couvre actuellement les disciplines des sciences sociales suivantes :
l’anthropologie et l’ethnologie, le droit, l’écologie, l’économie, la géographie, l’histoire, la
philosophie, la psychologie, la sociologie et les sciences politiques.
e. Pour les travaux de recherche faisant appel ou relevant de plusieurs disciplines, une
section «Travaux multidisciplinaires» a été créée Des mots clés sujets et géographiques
sont également utilisés, et par croisement de termes permettent une plus grande
précision dans la recherche bibliographique.
f.
Le nombre des consultations est évalué actuellement à environ 2500/an.
I.2.18.2 Liste des différentes actions I . C. S .T
1. BARRAQUE B : La pollution des grands fleuves, ‘C’dans l’air , Yves Calvi, France 5, 19
Décembre 2007, 18h00.
2. BARRAQUE B. et BASTIEN-VENTURA C. Organisation et animation des Entretiens de
Cargèse, Eau et Développement Durable, CNRS Département EDD, 20-24 mai 2007.
3. BELALIMAT N. :
Refonte du site Web du laboratoire et suivi de production du développement des sites
Web de l’équipe Imaclim et du réseau européen Emerging Landscape, Emerging Energy.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
86
-
Développement du site Web du GIS R2DS pour le CIRED en collaboration avec la
chargée de communication du R2DS. Mise en ligne en mai 2008.
-
Introduction d’une plate-forme d’échange collaborative et d’une interface web complète
avec le site du labo : suivi de production.
4. DORIN B, « Biocarburants : l’Europe fait-elle une erreur », X. Mestre, Journal de la Logistique,
déc-janv 2008
5. DORIN B, « Crise alimentaire. Comment produire davantage et plus vite », Le Monde, 4 juin
2008
6. DORIN B, « Le marché du cacao », Interview par Isabelle Moncada (6 mn), « A bon
entendeur » (20h10), Télévision Suisse Romande, Genève, 6 avril, 2004
7. DORIN B., « La crise alimentaire mondiale bouscule les Nations Unies », Tribune de Genève,
6 juin 2008
8. JOURNE V., Les Recherches françaises sur le changement climatique par Sylvie
Jourssaume, Dominique Armand, Pascale Delecluse, Bernard Seguin Venance Journé,
Robert Delmas, Marc Gillet, INSU. Document de présentation de la recherche française sur le
changement climatique à l’occasion de la réunion plénière du groupe 1 du GIEC Janvier 2007,
Paris
9. JOURNE V., Participation à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable,
(CDD-15), New York, Mai 2007.Rédaction de la position des ONG françaises sur l'énergie.
10. JOURNE V., Participation comme membre de la Délégation française aux Conférence des
Parties de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (Montréal en
2005 et Bali en 2007).
11. JOURNE V., Participation à la conférence « Iran's Nuclear Energy Program: Policies &
Prospects » (Téheran – avril 2006) organisée par le Centre de recherche stratégique de
Teheran. 30 participants occidentaux invités.
12. JOURNE V. Participation à une Table-ronde "Enjeux et dangers de la crise iranienne" le 19
mai 2006 : avec- Phillip Golub, professeur à Paris VIII et à l'IEPP / Startégie des Etats-Unis,
Karim Pakzad, IRIS / Société iranienne et enjeux régionaux,, Daniel Durand, IDRP / Enjeux
politiques de la prolifération nucléaire,, Venance Journé, EHESS-CNRS / Aspects techniques
de la prolifération nucléaire.
13. HA DUONG Minh, HOURCADE Jean-Charles. DOSSIER RECHERCHE de l’École des ponts
- n°10, mars 2007 Faut-il agir aujourd’hui face au changement climatique ? L’apport des
modèles intégrés.
14. HA-DUONG Minh. HAL au CIRED : le point de vue d'un utilisateur. Communication invitée à
la journée de présentation de l'archive ouverte HAL à l'École des Ponts, June 12 2006.
[http://www.enpc.fr/fr/documentation/doc_electronique/Presentation HAL_HaDuong.pdf]
15. HA-DUONG : Introduction et promotion des archives ouvertes au laboratoire. Avec 132
documents sur HAL-SHS à la mi mai 2008, le CIRED est un des laboratoires pionniers en
SHS.
16. HALLEGATTE S. : Conseiller scientifique pour un documentaire-fiction France 2 / Capa
Drama : Les Temps changent (diffusion automne 2008).
17. HALLEGATTE S. : Interventions dans la presse écrite: New York Times, International Herald
Tribute, The Guardian, Berliner Zeitung, Le Monde, Libération, L’Humanité, La Tribune,
Economie Matin, Terra Economica, VSD, TV Grandes Chaînes, HVG (Hongrie), Diário de
Notícias (Portugal), Eleftherotypia (Grèce).
18. HALLEGATTE S. : Interventions radio : France Info, France Inter, France Culture, RMC,
Radio Canada, RFI, BFM
19. HALLEGATTE S. : Interventions Télé : TF1, France 2, France 3, LCI, BFM-TV, France 24,
Arte. En particulier, les « cartes du changement climatique » publiés dans Climatic Change et
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
87
Pour la Science ont été reprises par Libération, The Guardian, HVG, Diário de Notícias, Terra
Economica, et diffusées dans le 20h de TF1.
20. HALLEGATTE S. : Membre du Comité Scientifique de l’ANR pour l’appel d’offre VMCS
(Vulnérabilité, Milieu et Climat, Société)
21. HOURCADE J.-C 2005, Séminaire Jeudis de l’Environnement du Cnam « Changement
climatique »
22. HOURCADE J.C, « Scénarios sous contrainte carbone : quels enjeux industriels ? ». In:
IDDRI/EPE, May 2d 2007, Paris
23. HOURCADE J.C, Programme interdisciplinaire énergie 2006-2009, CNRS, Poitiers, 6/7/8
février 2008
24. HOURCADE J.-C., Le climat va-t-il basculer ?, Communication à la Semaine de la Science,
Saint Michel sur Orge, 25 janvier 2006.
25. HOURCADE J-C) Quelles perspectives pour le bois, source d’énergie, puits de carbone ?,
Forum Ecofor (Ecosytemes Forestiers), Participation à la table ronde, Paris, 5 décembre
2006.
26. HOURCADE J.-C., 2005, « Les écotechnologies », Colloque Groupe de prospective du Sénat
Rencontre de prospective du Sénat, 16 juin
27. HOURCADE Jean-Charles, DOSSIER RECHERCHE de l’École des ponts - n°15, février 2008
- Autour du prix Nobel de la paix pour le GIEC.
28. HOURCADE J.-C Trancher le nœud Gordien Climat / Developpement : Options économiques
et contraintes politiques, Communication à l’Atelier de l’Environnement, Université catholique
de Louvain, Suisse, 9 mars 2006.
29. LABUSSIERE O., Le défi esthétique en aménagement : vers une prospective du milieu.
Séminaire de présentation de mon activité de recherche à l’EHESS, à l’invitation de Mme
Marie-Vic Ozouf-Marignier, aux membres du Centre de recherche historique, le 1er février
2008.
30. LABUSSIERE O., Les enjeux esthétiques en aménagement : la planification travaillée par le
« milieu ». Étude à partir des cas d’opposition à la ligne THT en Quercy Blanc (Lot) et du
schéma éolien du PNR de la Narbonnaise (Aude). Séminaire de l’école doctorale du
Laboratoire SET, le 6 avril 2007.
31. MATHY S., Différentes interventions média (radio + TV) : sur le rapport Stern et l’évaluation
du coût de l’inaction dans le changement climatique/Animation et participation à des débats
lors de projections du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » à Paris et en Région
Parisienne / Grenelle de l’environnement concernant le groupe de travail 1 « Climat-Energie ».
32. MONJON S., « Alerte au climat », émission-débat (52 min.), Demain, 18 mars 2006.
33. MONJON S., « Touche pas à ma planète », émission-débat (65 min.), Direct 8, 15 octobre
2005.
34. NADAÏ A., 2007, “Les oiseaux et la fabrication des paysages éoliens dans le sud de la France
(Aude)”, Intervention à la conférence « Projets éoliens et patrimoine : états des lieux et
expériences», Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Ministère de la Culture, Paris, Juin.
35. QUIRION P. : Participation au Bar des Sciences IPSL/IPGP/Mairie de Paris et aux Journées
scientifiques de l'environnement (Université Paris 12 et CG 94)
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
88
I.2.19. Actions de formation permanente des personnels de l’unité
BELALIMAT N. (IE 2 CNRS) a assuré, en relation avec le service formation du CNRS Paris A), la mise
en œuvre d’une formation de laboratoire (stage pour 6 personnes, 4 ITA, 2 chercheurs) sur deux
logiciels de traitement de l’information et de communication : spip et claroline. Stage en Mars 2008 ;
Mise en ligne effectuée en mai 2008. La formation visait à développer les actions suivantes :
Refonte du site Web du laboratoire (http://www.centre-CIRED.fr/) et suivi de
production du développement des sites Web de l’équipe Imaclim (http://www.imaclim.centreCIRED.fr/) et du réseau européen Emerging Landscape, Emerging Energy
(http://www.eeel.centre-CIRED.fr/).
-
En interne, Introduction d’une plate-forme d’échange collaborative (http://groupes.centreCIRED.fr/) et d’une interface web complète avec le site du labo : suivi de production.
Elle a aussi coordonné le développement du site Web du GIS R2DS (http://www.r2ds.centreCIRED.fr/) pour le CIRED en collaboration avec la chargée de communication du R2DS.
Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008
89
I.2.20 - Hygiène et sécurité
Bilan des accidents et incidents survenus dans l’unité et mesures prises.
Aucun accident ni incident n’a été à signaler sur le site de Nogent sur Marne dans l’exercice 20072008
Identification et analyse des risques spécifiques rencontrés dans l’unité.
Il n’y a pas de risque particulier dans l’unité, ni sur le site.
Dispositions mises en œuvre en fonction des risques. Priorités retenues.
L’unité CIRED travaille au second étage d’un bâtiment de type R + 2.
Ce bâtiment répond aux exigences règlementaires en matière d’hygiène et sécurité.
Au niveau de l’accès handicapé, il dispose d’une rampe située en façade Est pour les fauteuils
roulants. Un sanitaire a été aménagé spécialement pour les handicapés au rez-de-chaussée.
Le risque incendie est pris en compte.
Le bâtiment est règlementairement équipé de moyens individuels de lutte contre l’incendie (extincteurs
à tous les niveaux), d’un réseau RIA (8 Robinets Incendie Armés), d’un SSI (Système de Sécurité
Incendie avec centrale et détecteurs), de trappes de désenfumage, de portes coupe-feu, d’un
ensemble de BAES (blocs d’éclairage de secours).
Toutes ces installations sont vérifiées périodiquement et sont sous maintenance préventive et
corrective.
Le réseau incendie extérieur (1 bouche et un poteau) est vérifié régulièrement par les Pompiers de
Paris
L’information des personnels est assurée par une signalisation appropriée (panneaux et numéros
d’urgence)
Des exercices d’évacuation incendie sont organisés, toujours avec bilan positif.
Une formation à la manipulation d’extincteurs est faite annuellement.
L’entretien des locaux est assuré, en interne par une équipe de services généraux du Cirad et, en
externe, par une société de ménage.
Une société est chargée du contrôle régulier des installations de chauffage au gaz situées en soussol.
Le bâtiment est sous contrôle d’accès et bénéficie d’un système de détection d’intrusion de nuit.
Les locaux sont sécurisés par une société de gardiennage de nuit et pendant les week-ends et par
une société de télésurveillance.
Enfin, les visites médicales périodiques du personnel du site organisées avec l’Acms ne concernent
que les agents du Cirad et ceux du Gret, un des partenaires sur site. Les agents CNRS du CIRED
subissent une visite médicale annuelle, sur convocation individuelle. Le Cirad tient à jour les registres
règlementaires.
Fonctionnement des structures d’hygiène et de sécurité propres à l’unité.
Chaque année, le CHSCT du Cirad Ile-de-France contrôle l’état des infrastructures des bâtiments dont
celui qui accueille l’unité.
L’ingénieur sécurité de l’Université de Paris 1 a assuré en Juin 2007 un Audit des installations
accueillant un des partenaires de l’unité sur le site, l’Iedes.
La dernière visite de l’ingénieur régional de prévention et de sécurité du Cnrs (Monsieur Chabane) et
de la médecine de prévention du Cnrs (Docteur Dervieux) a eu lieu en Décembre 2004.
PROJET
DOSSIER ADMINISTRATIF
Contractualisation vague D 2010-2013
Unité de recherche : dossier unique
PROJET
(Partie 2 : Formulaire)
intitulé complet de l’unité de recherche
Centre International de Recherche sur
l'Environnement et le Développement
responsable
M./Mme
M.
⌧
Nom
Prénom
HOURCADE
Jean-Charles
J’autorise la diffusion de mon nom sur internet (annuaire des unités de recherche)
Corps-Grade
Etablissement d'enseignement supérieur d'affectation ou organisme
d'appartenance
DR1 / DE
EHESS
établissement(s) de rattachement de l’unité
Le label accordé à l'unité sera déterminé à l'issue du dialogue contractuel, sur la base de l'évaluation.
établissement(s) d’enseignement supérieur et de recherche
organisme(s) de recherche associés
si le rattachement à plusieurs établissements est demandé, indiquer :
département ou comm. de rattachement :
établissement de rattachement support : EHESS
organisme : CNRS
(point de contact administratif)
établissement de rattachement : AGROPARISTECH
établissement de rattachement : ENPC
organisme : CIRAD
…..
département ou comm. de rattachement :
….
Préciser (le cas échéant) le mandataire de gestion unique : CNRS
autres partenaires de l'unité
organisme(s) de recherche :
entreprise(s) : SMASH
autres : METEO France
type de demande
nouvelle unité (création « ex-nihilo »)
⌧
renouvellement de l’unité
(avec ou sans changement de label)
unité issue de l’éclatement d’une unité reconnue
fusion de plusieurs unités reconnues
« éclatement-fusion » de plusieurs unités reconnues
filiation de l’unité (éventuellement plusieurs unités)
Etablissement support
Label(s) et n° dans le cadre du contrat
précédent
Nom du responsable précédent Intitulé de l’unité
EHESS
…………………….
UMR 8568
………
HOURCADE
……………
1/4
CIRED
…………………….
Info. adm.
rattachement prévu à une école doctorale en 2010-2013
(établissement support envisagé, n° en cas de demande de renouvellement de l'ED, intitulé et responsable s'ils sont connus)
Université de Cergy, EMPO N° 405, Economie et Mathématiques de Paris Ouest, Martine Carré
"Une unité de recherche ne participe qu'à une seule école doctorale. Toutefois, si la taille de l'unité et l'étendue du spectre scientifique le justifient, les équipes de recherche
qui la composent peuvent être réparties entre plusieurs écoles doctorales." (art. 3 de l'arrêté du 7 août 2006). Dans ce cas, préciser sur le tableau suivant l'ED de
rattachement de chacune des équipes internes.
participation prévue à une (exceptionnellement plusieurs) structure fédérative en 2010-2013 (établissement, intitulé, responsable)
…………………….
classement thématique
domaine(s) scientifique(s)
indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine scientifique principal, "S" pour le ou les domaines scientifiques secondaires éventuels
1 Mathématiques et leurs interactions
2 Physique
S 3 Sciences de la terre et de l'univers, espace
4 Chimie
secteur(s) disciplinaire(s) (cf nomenclature)
5 Biologie, médecine, santé
6 Sciences humaines et humanités
reporter les codes des secteurs par ordre d'importance :
P 7 Sciences de la société
721
S 8 Sciences pour l'ingénieur
9 Sciences et technologies de l'information et de la communication
S 10 Sciences agronomiques et écologiques
mots-clés (cf nomenclature mots-clés)
prédéfinis : Sciences économiques
Développement durable, risque,
microéconomie, modélisation, politiques
libres : publiques, énergie, pollution, transport
(4 maximum)
domaine applicatif, le cas échéant
indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine principal, "S" pour le ou les domaines secondaires éventuels
Santé humaine et animale
S Alimentation, agriculture, pêche, agroalimentaire et biotechnologies
Nanosciences, nanotechnologies, matériaux et procédés
Technologies de l’information et de communication
Production de biens et de services & nouvelles technologies de production
S Énergie nucléaire
S Nouvelles technologies pour l’énergie
P Environnement (dont changement climatique)
Espace
S Aménagement, ville et urbanisme
S Transport (dont aéronautique) et logistique
Cultures et société
Economie, organisation du travail
Sécurité
Autre: Modélisation
2/4
Info. adm.
nomenclature ERC (European Research Council)
indiquer, en début de ligne, "P" pour le secteur principal, "S" pour le ou les secteurs scientifiques secondaires éventuels
Physical Sciences & Engineering
PE1 Mathematical foundations : all areas of mathematics, pure and applied, plus mathematical foundations of computer science, mathematical physics and statistics
PE2 Fundamental constituents of matter : particle, nuclear, plasma, atomic, molecular, gas, and optical physics
PE3 Condensed matter physics : structure, electronic properties, fluids, nanosciences
PE4 Physical and analytical chemical sciences : analytical chemistry, chemical theory, physical chemistry/chemical physics
PE5 Materials and synthesis : materials synthesis, structure-properties relations, functional and advanced materials, molecular architecture, organic chemistry
PE6 Computer science and informatics : informatics and information systems, computer science, scientific computing, intelligent systems
PE7 Systems and communication engineering : electronic, communication, optical and systems engineering
PE8 Products and processes engineering : product design, process design and control, construction methods, civil engineering, energysystems, material engineering
PE9 Universe sciences : astro-physics/chemistry/biology; solar system; stellar, galactic and extragalactic astronomy, planetary systems, cosmology, space science, instrumentation
S PE10 Earth system science : physical geography, geology, geophysics, meteorology, oceanography, climatology, ecology, global environmental change, biogeochemical cycles,
natural resources management
Social Sciences & Humanities
S SH1 Individuals, institutions and markets : economics, finance and management
SH2 Institutions, values and beliefs and behaviour : sociology, social anthropology, political science, law, communication, social studies of science and technology
P SH3 Environment and society : environmental studies, demography, social geography, urban and regional studies
SH4 The Human Mind and its complexity : cognition, psychology, linguistics, philosophy and education
SH5 Cultures and cultural production : literature, visual and performing arts, music, cultural and comparative studies
SH6 The study of the human past : archaeology, history and memory
Life Sciences
LS1 Molecular and Structural Biology and Biochemistry : molecular biology, biochemistry, biophysics, structural biology, biochemistry of signal transduction
LS2 Genetics, Genomics, Bioinformatics and Systems Biology : genetics, population genetics, molecular genetics, genomics, transcriptomics, proteomics, metabolomics, bioinformatics,
computational biology, biostatistics, biological modelling and simulation, systems biology, genetic epidemiology
LS3 Cellular and Developmental Biology : cell biology, cell physiology, signal transduction, organogenesis, evolution and development, developmental genetics, pattern formation in plants
and animals
LS4 Physiology, Pathophysiology and Endocrinology : organ physiology, pathophysiology, endocrinology, metabolism, ageing, regeneration, tumorigenesis, cardiovascular disease, metabolic
syndrome
LS5 Neurosciences and neural disorders : neurobiology, neuroanatomy, neurophysiology, neurochemistry, neuropharmacology, neuroimaging, systems neuroscience, neurological disorders,
psychiatry
LS6 Immunity and infection : immunobiology, aetiology of immune disorders, microbiology, virology, parasitology, global and other infectious diseases, population dynamics of infectious
diseases, veterinary medicine
LS7 Diagnostic tools, therapies and public health : aetiology, diagnosis and treatment of disease, public health, epidemiology, pharmacology, clinical medicine, regenerative medicine, medical
ethics
LS8 Evolutionary, population and environmental biology : evolution, ecology, animal behaviour, population biology, biodiversity, biogeography, marine biology, ecotoxicology, prokaryotic biology
LS9 Applied life sciences and biotechnology: agricultural, animal, fishery, forestry and food sciences; biotechnology, chemical biology, genetic engineering, synthetic biology, industrial
biosciences; environmental biotechnology and remediation
3/4
Info. adm.
coordonnees de I'unite
Localisation et etablissement : Site du Jardin Tropical, CIRED (EHESS-CNRS-AGROPARITECH-ENPC-CIRAD)
Numero, voie : 45 bis, avenue de la Belle Gabrielle
Telephone: 0143947373
Baile posta Ie :
Adresse electronique : hourcade@centre-ciredJr
Code Postal et ville: 94736 Nogent-Sur-Marne Cedex
(~IT
11:10:-
t;j:t:::~1~!~f~~?~
~i~:~t::'~~~
34/36 1\I09t:NTll';i~),j;P\iE Cedex FRANCE
Projet transmis avec I'accord du responsable de ou des~;ment(s)
de I'unite
.
d'enseignement superieur de rattachement
Nom et prE"momdu responsable de I'etablissement de rattachement suI>
Qualite: .,.Directeur
de l'Ecole des Pants ParisTech
(J
Date: 0'1.. 10 o~
Signature:
Nom et prenom du responsable de I'etablissement de rattachement, Ie
Qualite : Directeur Adjoint d'AGROPARISTECH et Directeur de I'ENGRE
Date:
09. (o.;) q
Signature:
Nom et pre!nom du responsable de I'etablissement de rattactle~ent,
Qualite : Presidente de I'EHESS
Date: Jl. (c).• ~
Signature:
Ie
1 – Thématiques de recherche et structuration de l'unité proposée au 1er janvier 2010
Intitulé de l’équipe interne
N°
(sous-composante fonctionnelle correspondant à
l’organigramme de l’unité, une ligne par équipe)
Type
d’activité
(1)
Responsable
Etablissement ou
organisme
hébergeant l'équipe
interne
Effectifs
Effectifs EC
Le cas échéant, ED de
ITA/IATOS
et
rattachement des
chercheurs permanents
équipes internes
en ETPT
en ETPT
(n°,
intitulé, étab. support)
(3)
(2)
Thèmes de recherche par équipe
Prospective
intégré économie,
changement
Environnement et
technique,
Gestion publique,
systèmes naturels vulnérabilité des
institutions
sociétés
et évaluation des
politiques
environnementale
s
Cas d'une unité sans équipes internes : inscrire ci-contre les thèmes de recherche de l'unité.
Cas d'une unité comprenant des équipes internes : remplir la partie ci-dessous
Ce découpage est principalement destiné, pour les unités de grande taille, à permettre une évaluation différenciée des équipes composant l'unité.
E1
E2
Systèmes Urbains et Développement Durable
E, F
J. C. Hourcade
CNRS-EHESS
8,00
3,00 VIE
Gestion Durable de la Biosphère
E, F
L. Mermet
AGROPARISTECH
8,00
2,00 ABIES
D. Finon
CNRS
N. Chaabane
C. Boemare
D. Thery
CNRS
EHESS
CNRS
Institutions, Systèmes Techniques, Environnement et E, F
E3 Territoires
Services Communs Recherche
SC
13,00
Total en ETPT
3,00 EHESS
1,00
5,70
30,00
13,70
X
X
X
X
X
X
X
X
X
(1) Préciser le cas échéant la nature des recherches : technologique (T), finalisée (F), exploratoire (E) etc…
(2) Equivalent temps plein travaillé. Les enseignants-chercheurs et chercheurs intervenant dans plusieurs équipes internes seront décomptés au prorata des temps respectifs.
Exemples : Un EC travaillant dans une seule équipe interne = 0,5. Un EC travaillant dans deux équipes internes à égalité de temps = 0,25 dans chacune d'entre elles.
Un chercheur travaillant dans une seule équipe interne = 1. Un chercheur travaillant dans deux équipes internes à égalité de temps = 0,5 dans chacune d'entre elles.
Les ingénieurs de recherche des EPIC assimilés à des chercheurs seront comptabilisés dans cette colonne.
(3) En équivalent temps plein travaillé. Les ITA/IATOS intervenant dans plusieurs équipes internes sont décomptés au prorata des temps respectifs.
Exemple : Un personnel à temps plein dans l'unité qui travaille dans 2 équipes internes à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps)
1/1
1. Thématiques et équipes
2 – Ressources humaines
2.1 - Liste nominative des professeurs des universités et maîtres de conférence (et assimilés) proposée au 1er janvier 2010(hors recrutements escomptés)
(à classer par établissement d'affectation)
Libellé de l'établissement
Code établissement =
Nom
Prénom
H/F
Nicolas
Laurent
BOULEAU
MERMET
Récapitulatif EC
Année de
Section
Corps grade
naissance
CNU
(1)
(2 chiffres)
(XXXX)
1945 PR1
1954 PR1
H
H
Nombre d'EC
HDR
(2)
25 oui
6 oui
N° de l'équipe
Etablissement
interne de
PEDR
d'enseignement
rattachement,
(3)
supérieur d'affectation
le cas échéant
(5)
(4)
oui
E1
ENPC PARIS
oui
E2
AGROPARISTECH
code
Code de
Date d'arrivée
l'établissement
dans l'unité
d'affectation
(7)
(6)
0753501Y
0753465J
01/2005
01/1998
dont HDR
Etablissement de
rattachement support :
…………
Etablissement de
rattachement :
…………
Etablissement de
rattachement :
…………
Autres établissements
Total EC
2
2
(1) PREX, PR1, PR2, DIRH, DIRP, Physicien, Astro, PUPHEX, PUPH1, PUPH2, MCF, MCFP, Phys-adj, Astro-adj, MCUPHHC, MCUPH1, MCUPH2.
(2) Inscrire "oui" dans les cases correspondant aux enseignants-chercheurs habilités à diriger des recherches, y compris les PR.
(3) Bénéficiaires de la PEDR à la date de dépôt du dossier.
(4) Cf tableau 1.
(5) Etablissement d'enseignement supérieur et de recherche figurant sur l'arrêté d'affectation de l'enseignant-chercheur.
(6) Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe.
1/1
2.1 PR et MCF
2 – Ressources humaines
2.2 - Liste nominative des autres enseignants et enseignants-chercheurs (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010(hors recrutements escomptés)
(à classer par établissement d'affectation)
Libellé de l'établissement
code établissement =
Nom
Prénom
Total
H/F
Année de
naissance
(XXXX)
Statut
(1)
HDR
(2)
Etablissement
employeur
(3)
N° de l'équipe
interne de
rattachement, le
cas échéant
(4)
Etablissement
d'enseignement
supérieur d'exercice, le
cas échéant
(5)
code
Code de
l'établissement
d'exercice
(6)
Date d'arrivée
dans l'unité
(7)
dont HDR
(1) CCA, AHU, PREM, PAST, PRAG, PRCE, EC contractuel, CBIB, EC autres min., autre.
(2) Inscrire "oui" dans les cases correspondant aux enseignants-chercheurs habilités à diriger des recherches.
(3) Préciser le nom de l'établissement, institution... qui emploie l'enseignant ou enseignant-chercheur.
(4) Cf tableau 1.
(5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où l'enseignant ou
enseignant-chercheur effectue son activité. Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe.
(6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où l'enseignant ou
enseignant-chercheur effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement.
Si l'enseignant ou enseignant-chercheur est hébergé dans d'autres locaux que ceux des établissements d'enseignement supérieur de rattachement, indiquer le code de
l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité.
(7) Mois et année.
1/1
2.2 Autres EC
2 – Ressources humaines
2.3 - Liste nominative des chercheurs (des EPST ou EPIC) proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés)
(à classer par établissement d'enseignement supérieur d'exercice)
Libellé de l'établissement
Code établissement =
Nom
BARRAQUÉ
CRASSOUS
DORIN
ETCHART-VINCENT
FINON
GHERSI
GUIVARCH
HA DUONG
HALLEGATTE
HOURCADE
JOURNÉ
LE COTTY
MATHY
QUIRION
SASSI
TAZDAÏT
THÉRY
TREYER
Récapitulatif
chercheurs
Prénom
Année de
naissance
(XXXX)
H/F
Bernard
Renaud
Bruno
Nathalie
Dominique
Frédéric
Céline
Minh
Stéphane
Jean-Charles
Venance
Tristan
Sandrine
Philippe
Olivier
Tarik
Daniel
Sébastien
1948
1978
1966
1972
1949
1974
1980
1969
1978
1949
1955
1973
1974
1969
1978
1965
1946
1973
H
H
H
F
H
H
F
H
H
H
H
H
F
H
H
H
H
H
Nombre de
chercheurs
N° de l'équipe
Etablissement
Code de
Section ou
Organisme de
interne de
d'enseignement
Corps grade
l'établissement
HDR
comité
recherche
rattachement, le supérieur d'exercice, le
d'évaluation
(2)
d'exercice
(3)
d'appartenance (1)
cas échéant
cas échéant
de l'organisme
(6)
(4)
(5)
CNRS
40
DR2
oui
E2
ENGREF PARIS autre
AGROPARISTECH
0753465J
non E2
CIRAD
autre
non E2
CNRS
37
CR1
non E3
CNRS
37
DR2
oui
E3
CNRS
37
CR1
non E3
ENPC
autre
non E1
CNRS
37
CR1
oui
E3
ENPC
autre
oui
E1
CNRS
37
DR1
oui
E1
CNRS
37
CR1
non E3
CIRAD
autre
non E2
CNRS
37
CR1
non E3
CNRS
37
CR1
oui
E3
ENPC
autre
non E1
CNRS
37
CR1
oui
E3
CNRS
37
CR1
non E2
ENGREF PARIS autre
AGROPARISTECH
0753465J
oui
E2
Date d'arrivée
dans l'unité
(7)
01/2007
12/2002
01/2005
10/2004
12/2003
11/2008
09/2006
10/1992
09/2002
03/1973
10/1991
03/2008
01/1999
10/1999
09/2004
10/2004
09/1973
01/2005
dont HDR
exerçant dans
l'établissement de
rattachement support :
…………
exerçant dans
l'établissement de
rattachement :
…………
exerçant dans
l'établissement de
rattachement :
…………
Total chercheurs
18
8
(1) EPST ou EPIC employeur : CNRS, Inserm, INRA, IRD, CEA, IFREMER, CIRAD…
(2) DRCE, DR1, DR2, CR1, CR2, autre.
(3) Cocher les cases (X) correspondant aux chercheurs habilités à diriger des recherches.
(4) Cf tableau 1.
(5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité.
(6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité.
Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement.
Si les chercheurs sont hébergés dans les locaux de leur organisme, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité.
(7) Mois et année.
1/1
2.3 Chercheurs EPST ou EPIC
2 – Ressources humaines
2.4 - Liste nominative des autres chercheurs (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés)
(à classer par établissement d'enseignement supérieur d'exercice)
Libellé de l'établissement
code établissement =
Nom
Prénom
AMBROSI
AYOUZ
GILOTTE
GITZ
GRAZI
HELIOUI
NADAI
H/F
Philippe
Mourad
Laurent
Vincent
Fabio
Khalil
Alain
Total
H
H
H
H
H
H
H
7
Année de
naissance
(XXXX)
1975
1970
1968
1973
1972
1964
1962
Statut
(1)
autre
autre
autre
autre
Ch. contractuel
autre
Ch. contractuel
dont HDR
Institution
d'appartenance
(2)
HDR
(3)
Banque Mondiale
EDF
EDF
Min. de l'Agriculture
SMASH
EDF
SMASH
non
non
non
non
non
non
oui
N° de l'équipe
interne de
rattachement, le
cas échéant
(4)
E1
E1
E3
E2
E1
E1
E3
Etablissement
d'enseignement
supérieur d'exercice, le
cas échéant
(5)
0753501Y
Code de
l'établissement
d'exercice
(6)
Date
d'arrivée
dans l'unité
(7)
09/1998
01/2006
10/1996
10/1999
04/2007
09/1993
01/2006
1
(1) PH, CJC, Ch. contractuel, autre. Les DR émérites (DREM) seront inscrits dans ce tableau.
(2) Préciser le nom de l'organisme, établissement, fondation, entreprise, ministère etc. qui emploie le chercheur.
(3) Cocher les cases (X) correspondant aux chercheurs habilités à diriger des recherches.
(4) Cf tableau 1.
(5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son
activité. Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe.
(6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur
effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement.
Si le chercheur est hébergé dans d'autres locaux que ceux des établissements d'enseignement supérieur de rattachement, indiquer le code de l'établissement d'enseignement
supérieur support de l'unité.
(7) Mois et année.
1/1
2.4 Autres chercheurs
2 – Ressources humaines
2.5 - Liste nominative des ingénieurs, techniciens, administratifs, personnels ouvriers et de service (ITA/IATOS) titulaires proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés)
(à classer par établissement d'affectation ou organisme d'appartenance)
Libellé de l'établissement
code établissement =
Nom
BELALIMAT
BOEMARE
CHAABANE
HOURMANT
MABIRE
MARDON
MATARASSO
ROGALSKI
TYMA
VINAVER
Récapitulatif IATOS
titulaires
Prénom
Nadia
Catherine
Naceur
Valérie
Patrick
Gilles
Pierre
Michel
Eléonore
Krystyna
H/F
F
F
H
F
H
H
H
H
F
F
1971
1970
1958
1972
1954
1949
1946
1945
1952
1946
Nombre d'IATOS en
ETPT
dont HDR
Etablissement de
rattachement support :
EHESS
0,00
0,00
Etablissement de
rattachement :
CNRS
0,00
0,00
(ministère)
Etablissement de
rattachement :
…………
Corps grade
(1)
IE
IR
IR
autres
IE
IE
IR
IR
TCN
IR
0,00
B.A.P.
(2)
F
D
D
H
D
D
E
D
D
D
Récapitulatif ITA
titulaires
(préciser l'organisme de
recherche)
exerçant dans
l'établissement de
rattachement support :
EHESS
exerçant dans
l'établissement de
rattachement :
CNRS
exerçant dans
l'établissement de
rattachement :
CIRAD
Total ITA
Autres établissements
Total IATOS
Année de
naissance
(XXXX)
Participation à
HDR
l'unité en
(3)
ETPT
(4)
non
non
non
non
non
non
non
non
non
non
1
1
1
0,5
1
1
1
1
1
1
Nombre d'ITA
Nombre d'ITA
dont
EHESS en
CNRS en
HDR
ETPT
ETPT
2,00
Organisme de recherche
Code de
d'appartenance pour les ITA
l'établissement
ou
d'affectation pour
les IATOS,
Etablissement
d'enseignement supérieur d'exercice pour les
ITA
d'affectation pour les IATOS
(6)
(5)
CNRS
EHESS
0753742K
CNRS
CIRAD
CNRS
CNRS
CNRS
CNRS
CNRS
EHESS
0753742K
dont HDR
Nombre d'ITA
CIRAD en ETPT
N° de l'équipe
interne de
rattachement, le
cas échéant (ou
SC services
communs)
0,00
Date
d'arrivée
dans l'unité
(8)
(7)
11/2007
01/2001
03/1987
01/2006
06/1989
01/1992
01/1992
01/1980
02/1988
01/1972
E1
E1
E2
E3
E3
dont HDR
Total ITA
2,00
0,00
7,00
2,00
code
7,00
7,00
0,00
0,00
0,50
0,00
0,50
0,50
0,00
9,50
0,00
(1) IATOS ministère : CASU, APAEN, AAEN, SASU ; IGR, IGE, ASI, TCH, ADT, AGT.
ITA organismes : IR, IE, AI, TCH, AJT, AGT.
(2) Branche d'activité professionnelle, de A à H ou I.
(3) Cocher les cases (X) correspondant aux personnels habilités à diriger des recherches.
(4) En équivalent temps plein travaillé (1 = temps complet dans l'unité ; 0,5 = mi-temps dans l'unité etc…)
Exemple : Un personnel à temps plein qui travaille dans 2 unités de recherche à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps)
(5) Pour les IATOS : nom de l'établissement d'affectation. Pour les ITA : nom de l'organisme de recherche employeur (CNRS, Inserm, INRA, IRD, CEA, CIRAD...).
(6) Pour les ITA : Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où l'ITA effectue son activité.
Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement.
Si les ITA sont hébergés dans les locaux de leur organisme, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité.
(7) Cf tableau 1.
(8) Mois et année.
1/1
2.5 ITA IATOS titulaires
2 – Ressources humaines
2.6 - Liste nominative des ingénieurs, techniciens, administratifs, personnels ouvriers et de service contractuels (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010
(hors recrutements escomptés)
(n'inscrire que les personnels en CDI ou en CDD supérieur à 6 mois)
Nom
Prénom
H/F
Année de
naissance
(XXXX)
Corps grade
(1)
B.A.P.
(2)
Participation à
l'unité en ETPT
(3)
Etablissement
employeur
(4)
N° de l'équipe
interne de
Type et durée rattachement, le Date d'arrivée
du contrat
cas échéant (ou dans l'unité
(7)
(5)
SC services
communs)
(6)
CASSEN
HOBINAVALONA
ROZENBERG
SERFATY
VOGT SCHILB
Total en ETPT
Christophe
Herinimerivololona
Julie
Yaël
Adrien
H
H
F
F
H
1979
1958
1986
1969
1987
CT.
CT.
CT.
CT.
CT.
D
D
D
D
D
1 SMASH
0,2 SMASH
1 SMASH
1 SMASH
1 SMASH
CDD 12 mois
Vacataire
CDD 12 mois
CDI
CDD 12 mois
E1
01/2008
01/1998
09/2008
04/2002
09/2008
4,2
(1) CT.A, CT.B, CT.C, ou CT.
(2) Préciser si possible la BAP équivalente (branche d'activité professionnelle, de A à H ou I)
(3) En équivalent temps plein travaillé (1 = temps complet dans l'unité ; 0,5 = mi-temps dans l'unité etc…)
Exemple : Un personnel à temps plein qui travaille dans 2 unités de recherche à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps)
(4) Préciser le nom de l'organisme, établissement, fondation, entreprise, ministère etc. qui emploie l'ITA.
(5) Préciser : CDI, CDD 6 mois, CDD 12 mois…
(6) Cf tableau 1.
(7) Mois et année.
1/1
2.6 Autres ITA IATOS
2 – Ressources humaines
2.7 - Liste des doctorants à la date de dépôt du dossier
(à classer par date de début de thèse)
En cas de reconfiguration de l'unité (fusion, éclatement…), mentionner les doctorants qui feraient partie de la nouvelle unité.
Ne seront pas mentionnés les doctorants dont la date de soutenance est fixée avant le 1er janvier 2010.
ALLIBE
ARSALANE
BOUTELOUP
BRUNELLE
Benoît
Yasmine
Claire
Thierry
H
F
F
H
1983
1983
1982
1977
ENSMP
INAPG
PARIS 10
Sciences Po
J.C. Hourcade
J.C. Hourcade
L. Mermet
J.C. Hourcade
09/2008
10/2007
10/2006
10/2008
N° de l'équipe
Code et n° des
interne de
Financement du
publications issues du
rattachement, le
doctorant
travail du doctorant
cas échéant
(2)
(3)
(4)
CIFRE-EDF
E3
AM
E3
CIFRE-ASCA
E2
A
E3
CAMPOS
CARDOSO DE MENDONÇA
CEPEDA
COMBET
COREAU
DOGAR
DUBOIS
FAHEM
GIRAUDET
GUILLET
Ana-Sofia
Mario Jorge
Maurizio
Emmanuel
Audrey
Adnan
Guislain
Karima
Louis-Gaëtan
Fanny
F
H
H
H
F
H
H
F
H
F
1982
1968
1981
1984
1980
M. Ha Duong
J.C. Hourcade
D. Finon
J.C. Hourcade
L. Mermet
T. Tazdaït
J.C. Hourcade
T. Tazdaït
D. Finon
L. Mermet
10/2006
11/2006
10/2007
10/2007
10/2006
11/2006
11/2005
11/2005
10/2007
09/2007
CDD-CNRS
Salarié
CIFRE-EDF
INDUSTR
FCPR-IGREF
Bourse SFER
Aucun
A
ENPC
A
AS 8, INV 28, COM 35
1968
1976
1982
1982
PARIS 1
U. Brésil
PARIS 10
INAPG
AGROPARISTECH
Clermont-Ferrand
PARIS 1
Tizi-Ouzou
AGROPARISTECH
PARIS 10
GUIVARCH
Céline
F
1980
ENPC
J.C. Hourcade
09/2006
FCPR-IPC
LEBLOIS
NAGEL
NASSOPOULOS
NGUYEN
OLLIVIER
PERISSIN FABERT
POLY
ROUDIER
SAGLIO
THUBIN
VIGUIÉ
YOUSFI
Antoine
Zoé
Hypathie
Thanh Nhan
Hélène
Baptiste
Guillaume
Philippe
Antoine
Camille
Vincent
Naouel
H
F
F
H
F
H
H
H
H
H
H
F
1983
PARIS 1
IAR / Aix en Provence
ENPC
AIT Bangkok
PARIS 10
EHESS
PARIS 6
Louis Pasteur, Strasbourg
EHESS
EHESS
ENPC
Béjaïa
P. Quirion
Bernard Barraqué
J.C. Hourcade
M. Ha Duong
J.C. Hourcade
J.C. Hourcade
N. Bouleau
P. Quirion
J. Laterasse
J.C. Hourcade
J.C. Hourcade
T. Tazdaït
10/2008
10/2008
10/2007
03/2007
08/2006
10/2009
10/2007
10/2008
11/2007
10/2008
09/2008
11/2005
AM
CIFRE-EDF
CDD-CNRS
CDD-CNRS
AM
A
ENPC
R2DS
ENPC
BDI CNRS
FCPR-IPC
A
ACLp 23, AS 10, COM E1
77, COM 90, RAP 38
E3
E2
E1
E3
COM 2, RAP 18
E3
E2
E1
E3
AP 20
E1
E3
E1
E3
Nom
Prénom
H/F
Année de
naissance
1983
1973
1982
1983
1983
1985
1982
1983
1983
1977
Total des doctorants à la date de dépôt du dossier
Etablissement ayant délivré
le master (ou diplôme
équivalent) du doctorant
Directeur(s) de
thèse
Date de
début de
thèse
(1)
AS 12, COM 6
ACL 93
E3
E3
E3
E3
E2
E2
E3
E3
E1
E2
27
(1) Mois et année.
(2) A, AM, AC, AMX, ATER, CIFRE, SECD, BDI CNRS, INDUSTR, ASSOC, COLL TERR, ETR, Autre (préciser), AUCUN.
(3) Reporter les codes et n° d'ordre des publications des doctorants que vous aurez mentionnés dans la liste des publications du bilan scientifique.
1/1
2.7 Doctorants
3 – Surfaces recherche (en m² SHON*) prévues pour l'unité de recherche au 1er janvier 2010
Les surfaces occupées par les structures fédératives feront l'objet d'une identification spécifique dans le dossier de la structure fédérative.
Etablissement(s) d'enseignement supérieur et/ou
organisme(s)
prenant en charge des coûts d'infrastructures "
recherche" de l'unité
Ventilation des surfaces en m²
Etablissement de rattachement support : EHESS
348,6
Etablissement de rattachement :
AGROPARISTECH
Etablissement de rattachement :
ENPC
Etablissement de rattachement :
CIRAD
Organisme de recherche : CNRS
348,6
Organisme de recherche : …...
Autres (AP-HP, CHU, CHR, autre à préciser) : ……………
697,2
TOTAL des surfaces
* Surface hors œuvre nette. Surface SHON = surface utile x 1,4.
Surface utile : surface d'une pièce mesurée à l'intérieur des murs porteurs et des cloisons.
Surface hors oeuvre nette : surface administrative utilisée lors du dépôt du permis de construire qui correspond à la somme des
surfaces délimitées par les périmètres extérieurs de la surface horizontale de chaque étage clos ou sous-sol aménagé déduction
faite des surfaces non exploitables (balcons, terrasses, volumes non clos).
1/1
3 Surfaces
PROJET
DOSSIER SCIENTIFIQUE
Table des matières
PROJET SCIENTIFIQUE (2009-2012).................................................................................2
II.1. Motivations et objectifs d’un projet et d’un dispositif renouvelés ..................................2
II.1.1. Un projet scientifique original : modélisation prospective, économie publique et
analyse institutionnelle ........................................................................................................2
II.1.2. Un dispositif interne renouvelé ..................................................................................4
II.1.3. Un réseau dense de collaborations scientifiques ......................................................9
II.2. Programmes de Recherche .......................................................................................10
II.2.1. Economie, techniques, systèmes naturels prospective intégrée : évaluation des
politiques ...........................................................................................................................11
II.2.1.1. Chantiers théoriques et méthodologiques ................................................... 12
II.2.1.2. Opérations de recherche finalisées ............................................................. 14
II.2.2. Environnement et vulnérabilité des sociétés : entre prévention et adaptation ........15
II.2.2.1. Chantiers théoriques et méthodologiques : ................................................. 16
a) Modèles de décision séquentielle dans un cadre bayésien ................................... 16
b) Evaluation intégrée et viabilité dans un cadre de probabilités imprécises ........... 16
c) Modélisation intégrée économie – système terre ................................................. 17
II.2.2.2. Opérations de recherche finalisées ............................................................. 17
II.2.3. La gestion publique face aux enjeux du développement durable ............................20
II.2.3.1. Politiques publiques à objectifs multiples et réformes concurrentielles dans
les industries énergétiques ................................................................................................... 20
II.2.3.2. Durabilité des services publics d’eau et d’assainissement, prospective de la
gestion des ressources en eau .............................................................................................. 22
II.2.3.3. Nouveaux types d’externalités pour la transition énergétique : au-delà du
Nimby .................................................................................................................................. 23
II.2.3.4. Approches stratégiques en sciences de gestion pour les conflits autour de
ressources naturelles, d’écosystèmes et de territoires ......................................................... 24
1
PROJET SCIENTIFIQUE (2009-2012)
II.1. Motivations et objectifs d’un projet et d’un dispositif renouvelés
Le CIRED se trouve à un moment crucial de son développement. Il y a quinze ans, A.B. Atkinson
(Oxford University) dans son rapport au Comité National concluait " il est remarquable qu’une équipe
aussi petite ait pu atteindre ce niveau de reconnaissance internationale. La taille de l'unité est trop
petite et peut, à son avantage être élargie. La concurrence sur le plan international nécessite de plus
en plus une concentration des efforts".
Depuis, le CIRED a répondu à la « recommandation d’élargissement » qui lui était faite avec
aujourd'hui 26 chercheurs à temps plein, hors doctorants, contre 7 à l'époque. L’intégration de l’équipe
RGTE de l’ENGREF (AgroParisTech) puis le rattachement à l’ENPC et enfin la reconnaissance
comme UMR CIRAD lui ont permis un renforcement numérique et un élargissement de ses champs
d’intervention. Ses compétences, qui vont des infrastructures en matière d'énergie et de transport, en
passant par l'approvisionnement en eau, les secteurs industriels intensifs en énergie, l'agriculture et la
forêt, le mettent en position de travailler sur les questions de développement durable de façon
intégrée, telle qu'elles se posent à la fois dans l'espace urbain et dans l'espace rural..
Notre projet pour la période 2009-2012 est de parachever cette montée en puissance pour nous
mettre en position de soutenir une ‘concurrence internationale’ et qui s’est elle aussi renforcée tant sur
le plan de la concentration des moyens que de la qualité. Nous comptons pour ce faire sur le fait que
nous constituons, de facto, un lieu de mémoire longue des faits et des débats scientifiques et de
cumul des compétences multidisciplinaires et multisectorielles déjà enracinées. Mais nous comptons
surtout sur l'originalité de notre projet scientifique, sur l'efficacité d'une organisation interne renouvelée
et sur les synergies avec un réseau dense de collaborations aux échelles nationales et
internationales.
II.1.1. Un projet scientifique original : modélisation prospective,
économie publique et analyse institutionnelle
La dynamique de recherche déclenchée autour de la problématique du développement durable, il y a
plus de vingt ans se trouve aujourd'hui à la fin d'un cycle ; elle butte sur un défi méthodologique
venant de la conjonction de trois questions intellectuelles :
- le renouvellement de la problématique environnement / développement : le semi-échec du
Protocole de Kyoto est en partie celui de l'inflexion environnementaliste des travaux sur le
développement durable depuis 1992. Doit alors être reprise, dans un contexte de globalisation
économique et de rattrapage rapide des niveaux de vie des pays industrialisés par une partie des
populations des pays émergents, une question formulée dès 1972 (Stockholm), à savoir que les pays
en développement n’accepteront pas de participer à la protection de l'environnement global si celle-ci
se traduit par un obstacle additionnel à leur croissance. La seule marge de manoeuvre est alors celle
2
des contenus du développement, l'enjeu scientifique étant alors de représenter dans un même cadre
des secteurs relevant d’expertises séparées (énergie, transports, bâtiments, alimentation),
- le dépassement des contradictions entre les représentations du lien économie-changement
technique qui sous-tendent d'un côté la modélisation prospective et les débats de politiques
publiques, et de l’autre constituent le socle théorique de l'analyse des instruments économiques (profil
des signaux prix, séparabilité équité-efficacité, décision dans l’incertain). La première représentation
est liée aux concepts de croissance endogène et de changement technique induit alors que la
seconde continue de supposer un ‘panier des techniques’ progressivement transformé par un
changement technique exogène,
- la redéfinition des outils de décision publique en univers controversés : les questions de
développement durable sont marquées par un décalage temporel entre connaissance et décision et
par le large espace que les incertitudes sur les futurs états du monde et les débats éthiques ouvrent à
l'utilisation stratégique de l'information. La question de la délibération et de la négociation publiques
reste un point aveugle pour plusieurs disciplines (théorie des jeux, théorie du choix social, théorie des
régimes en sciences politiques), en partie en raison d'une prise en compte insuffisante des conflits
d’experts, d'où l'intérêt de croiser des avancées en modèles de décision dans l’incertain et les essais
d’extension à la sphère de la décision publique des méthodes en sciences de gestion.
L’originalité de notre programme part de la conviction selon laquelle, puisque ce sont les états du
monde futurs qui sont en jeu, on ne peut répondre de façon convaincante aux trois questions
précédentes sans préciser le statut de la modélisation prospective comme support de l'analyse
économique et sociale et du dialogue interdisciplinaire avec les sciences de l'ingénieur, les sciences
de l'univers et les sciences du vivant.
Le défi du développement durable reste celui du pivotement des systèmes technologiques et des
modes de consommation, pour relever des enjeux aussi disparates que la raréfaction relative des
ressources (énergie, eau, systèmes écologiques), le changement climatique, les conséquences
géopolitiques de la dégradation du ‘capital naturel’, la fourniture des besoins de base (alimentation,
énergie) pour les populations excentrées et économiquement fragiles. Mais ce pivotement sur le long
terme ne peut réussir en ignorant les tensions immédiates: hétérogénéité des niveaux de revenu et
des capacités d’adaptation à de nouvelles régulations, inertie des contextes institutionnels, risques
d’investissement, formes de régulations des infrastructures publiques, défiances vis-à-vis de la
technologie (nucléaire, bioénergie), réflexes Nimby, controverses sur les objectifs ultimes en matière
climatique. L’enjeu est bien de concilier les défis du temps long et les tensions du temps court, et
d’intégrer les oscillations des attentes de la société entre dénégation des problèmes et émergence
d’un sentiment d’urgence qui pousse à décider ‘en méconnaissance de causes’. Pour le relever, le
dispositif intellectuel que nous présentons ici vise à mettre fin à une co-existence, sans dialogue
réellement maîtrisé, entre :
- des prospectives sectorielles, qui modélisent de manière explicite des systèmes
techniques mais raisonnent à système économique constant alors qu’il devient vite intenable de
postuler a priori que les basculements techniques n’auront pas d’impact sur la ‘machine économique’,
- des modèles macroéconomiques intégrant les interdépendances économiques mais au
prix d’une représentation fruste des systèmes techniques peu satisfaisante quand il devient évident
que l’ampleur des évolutions des régulations économiques aura des conséquences majeures sur la
demande finale, les risques d’investissement, l’apprentissage technologique et la viabilité des
techniques,
3
- les apports de l'économie institutionnelle, de divers secteurs de la sociologie ou de
l'histoire du temps présent sur la réalité des pratiques décisionnelles individuelles et collectives dans
un contexte historique donné, apports trop souvent épars et parfois consolidés dans des Grands
Récits sur les macro tendances (avenir de la globalisation, évolution des modes de vie, etc…)
Pour ce faire, l'articulation entre notre stratégie de modélisation et des programmes de recherche vise
à développer le dialogue (cf. Figure 1) :
- entre économie, sciences de l’ingénieur et sciences de l’univers et du vivant pour
s’assurer que la prospective technologique travaille sur des systèmes techniques sous-tendus par des
économies cohérentes et plausibles et que la prospective économique puisse expliciter le substrat
matériel des flux économiques et leur inscription géographique,
- entre modélisation économique et analyses institutionnelles pour intégrer dans
l’exercice prospectif une description des comportements individuels et collectifs plus réaliste que
l’optimisation en anticipation parfaite et, dans l’autre sens, pour fournir aux travaux en économie
publique un support numérique sur la nature des incertitudes et des interdépendances entre systèmes
techniques, systèmes naturels et mécanismes économiques.
Figure 1 : Modélisation hybride et dialogue interdisciplianaire
Modélisation prospective et dialogue entre
SHS, SDI, et SDU
Sciences
politiques;
Gestion,
Sociologie
Entre « Grands Récits » et « connaissances locales »
Contraintes politiques et rôle des institutions
Routines de comportements collectifs et privés
t
Modélisation
Analyses
sectorielles
Modèles de croissance en économie ouverte
Interdépendances économiques, flux de valeur, dynamiques
de productivité, partage épargne-consommation,
t
Dynamiques sectorielles et projections technologiques
¾Description des systèmes techniques
¾Cohérences technico-économiques et flux matériels
Modèles du système terre
II.1.2. Un dispositif interne renouvelé
Notre organisation future vise à prévenir deux risques liés au caractère de notre stratégie de
recherche « problem oriented ». Le premier est celui des tendances centrifuges que ne peut manquer
de créer l’extension de nos champs d’intervention, avec un processus d’isolement des chercheurs
dans des problématiques de plus en plus spécialisées ; le deuxième est un déficit de projection de nos
4
acquis théoriques et méthodologiques fondamentaux en direction de communautés scientifiques plus
larges non principalement investies dans la problématique du développement durable que ce soit en
économie pure, en économie institutionnelle, en sciences de gestion, ou en mathématiques
appliquées.
Pour ce faire, nous avons adopté une organisation matricielle avec d'un côté, la structuration en trois
programmes de recherche finalisés (dont un programme transversal) visant à garantir notre
capacité d'intervention dans les diverses communautés scientifiques internationales concernées par
les mêmes thématiques, et de l'autre des équipes de recherches et d’enseignement doctoral
visant à maximiser les fertilisations croisées et notre dialogue avec des communautés scientifiques
plus larges.
Les trois programmes regroupent des opérations décrites dans la section ci-après. Les trois équipes
de recherches et d’encadrement doctoral sont structurées pour tirer tout le bénéfice des interactions
avec les équipes insérées dans nos écoles doctorales de rattachement. Deux d'entre elles sont
destinées à assurer un dialogue, à partir de nos problématiques spécifiques, avec les communautés
travaillant sur les deux grands domaines d'interaction entre activités humaines et environnement, que
sont les systèmes urbains et les systèmes ruraux, la troisième étant dédiée au dialogue avec les
sciences sociales autour de l'analyse des institutions et à partir d'une entrée composée des questions
d'environnement, de territoires, et de systèmes techniques :
- Systèmes Urbains et Développement Durable, équipe à laquelle participeront les
chercheurs dont le champs principal de compétences concerne le secteur des transports, celui du
bâtiment et, plus généralement celui de la dynamique urbaine ; cette équipe sera rattachée à l’école
doctorale Ville Transports Territoires (VTT) Université Paris-Est Marne-la-Vallée, qui regroupe
d'ailleurs des laboratoires avec lequel CIRED entretient déjà des collaborations de recherche :
Laboratoire Ville Mobilité Transports (LVMT), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB),
collaboration qui pourra s’élargir au Centre d’Enseignement et de Recherche Eau Ville Environnement
(CEREVE)
et au Centre d'Enseignement et de Recherche en Environnement
Atmosphérique (CEREA) .
- Gestion durable de la biosphère : équipe à laquelle participeront les chercheurs dont le
champ principal de compétences concerne les secteurs de l’agriculture et de la forêt, de la dynamique
des usages des sols, de la gestion des ressources en eau, ou bien les interactions de ces secteurs
avec le reste de l’économie, notamment dans le cadre des politiques énergétiques et climatiques.
Cette équipe sera rattachée à l’école doctorale Abies - (Agriculture-Biologie-Environnement-Santé) hébergée par AgroParisTech. Cette école doctorale inclut par ailleurs des équipes de recherche avec
lesquelles le CIRED entretient déjà des collaborations de recherche, comme le Laboratoire
d’Economie Forestière (AgroParisTech – Inra) et l’équipe d’Economie Publique (Inra).
- Institutions, Systèmes Techniques, Environnement et Territoires : équipe à laquelle
participeront les chercheurs qui travaillent sur les modalités de choix publics, les réformes
institutionnelles aux échelles locale, nationale et internationale, et sur le changement institutionnel,
questions transversales à chaque domaine d'activité. Cette équipe sera rattachée à l’école doctorale
de l’EHESS qui regroupe d'ailleurs des laboratoires avec lequel CIRED entretient déjà des
collaborations de recherche parmi lesquels des chercheurs de l’Ecole d’Economie de Paris (F.
Bourguignon, A. Spadaro, R. Guesnerie), le Centre de Recherches Historiques (CRH) (G. MassardGuilbaub, M. Ozouf-Marignier) et le Centre Koyré sur l’histoire des sciences et des techniques (Amy
Dahan) et le Groupe de géographie sociale et urbaine (GGSEU, A.Musset).
5
Comme le montre le tableau numéro suivant, chaque équipe de recherche et d’encadrement doctoral
sera coordonnée par deux chercheurs ou enseignants chercheurs, et les doctorants seront accueillis
par des équipes de sept à douze chercheurs permanents.
6
7
Equipes de recherche et programmes1 2 3
Equipes
Systèmes urbains et
Développement Durable
Gestion durable de la
biosphère
Institutions, systèmes,
Techniques et Territoires
O. Sassi (Enpc)
C. Guivarch (Enpc)
H. Waisman (Cnrs)
R. Crassous
(AgroParisTech)
B. Dorin (Cirad)
T. Le Cotty (Cirad)
V. Gitz (AgroParisTech)
P. QuirionHDR Cnrs
F. Ghersi (Cnrs)
S. Mathy (Cnrs)
S. Monjon (Cnrs)
R. Sandu-Loisel (Cnrs)
_________________________
Y. Arsalane (Ehess)
T. Brunelle(Ehess)
M. J. Cardoso de Mendonça
(Ehess)
A. Leblois (Ehess)
H. Ollivier (Ehess)
P. Roudier (Ehess)
S. Hallegatte (Meteo
France)HDR
F. Grazi (Smash)
P. Dumas (Cnrs)
V. Viguié (VTT)
_____________________
H. Nassopoulos (VTT)
S. Treyer (Agro Paris
tech)HDR
A. Pereira (Coppe)
B. Perrissin-Fabert
(AgroParistech)
___________________
A. Dogar (Abies)
M. Ha Duong (Cnrs)
________________________
A. S. Campos (Ehess)
E. Combet (Ehess)
G. Duboi s(Ehess)
K. Fahem (Ehess)
T. N. Nguyen (Ehess)
C. Thubin (Ehess)
J. C. Hourcade (Cnrs)HDR
HDR
N. Bouleau (Enpc)
_____________________
L.G. Giraudet (VTT)
G.Poly (VTT)
M. Gralepois (Vie)
L. Mermet (Agro Paris
Tech)HDR
HDR
B. Barraqué (Cnrs)
_______________________
C. Bouteloup (Abies)
F. Guillet (Abies)
P. Joares Neto (Abies)
R. Jozan (Abies)
D. Finon (Cnrs)HDR
N. Etchart-Vincent (Cnrs)
V. Journé (Cnrs)
O. Labussière (Ehess)
HDR
A. Nadaï (Smash)
HDR
T. Tazdaït (Cnrs)
_________________________
B. Allibe (Ehess)
M. Cepeda (Ehess)
G. Meunier (Ehess)
E. Proskournya(Ehess)
N. Yousfi (Ehess)
Programmes
Economie, techniques
et systèmes naturels :
prospective intégrée et
évaluation des
politiques
_____________________
M. Hamdi-Chérif (Smash)
A. Saglio (VTT)
N. Chaabane (IR)
C. Cassen (IR)
Environnement et
vulnérabilité des
sociétés
P. Matarasso (IR)
F.Nadaud (Cnrs)
Gestion publique face
aux enjeux de
développement durable
M.Rogalski (IR)
K.Vinaver (IR)
HDR
ƒ 1 Dans ce tableau les ingénieurs de recherche (IR) sont affectés aux programmes et interviennent comme support à
l’ensemble des équipes
ƒ 2 Les responsables des programmes sont soulignés et ceux des équipes sont en gras
ƒ 3 Les doctorants, en italique, sont mentionnés avec leurs écoles doctorales, les ingénieurs fonctionnaires sont intégrés
comme chercheurs mêmes si certains d'entre eux n'ont pas achevé leur thèse
8
Ce dispositif va être animé par une organisation interne plus resserrée qu'auparavant, ceci en raison
même de la croissance de la taille du Centre, qui comporte, au 1er octobre, hors associés 66
personnes dont 26 chercheurs et enseignants-chercheurs, 27 doctorants, 6 ingénieurs de recherche,
7 ingénieurs d'études et personnel administratif. Cette organisation se traduit par la mise en place :
- de deux directeurs adjoints :
- Daniel Théry (CR CNRS) sera en charge de la veille scientifique au service de l'ensemble des
programmes et équipes de recherches, et dans ce cadre veillera principalement à la
coordination avec le master Eddee et avec les trois écoles doctorales de rattachement,
- Catherine Boemare (IR EHESS), qui coordonne aujourd'hui, le GIS R2DS, sera en charge du
suivi scientifique permanent et de la coordination technique de nos réseaux de collaboration à
l'échelle de la région parisienne, en France et à l'étranger.
- d'un conseil de laboratoire composé des coordinateurs des équipes et des programmes, du
secrétaire général, des deux directeurs adjoints et de représentants de chercheurs, ITA et doctorants
- d'un conseil scientifique, formé de personnalités connaissant à la fois la trajectoire du CIRED
et les dynamiques nationales et internationales de recherche sur les thématiques qui concernent
l'équipe. Ont été approchés : Claude Henry (Sciences-Po et Columbia University), Roger Guesnerie
(Collège de France), Richard Baron (Agence Internationale de l'Energie), Hervé Le Treut (Institut
Pierre Simon Laplace), Claude Millier (AgroParisTech), Jean Laterrasse (ENPC), Pierre-Noël Giraud
(Ecole des Mines), Laurence Tubiana (IDDRI), Marie-Angèle Hermitte (EHESS). Ce conseil sera réuni
une fois par an au cours d'un séminaire interne pour introduire un point de vue extérieur et bien
informé sur nos activités.
II.1.3. Un réseau dense de collaborations scientifiques
Le CIRED ne pourrait, à lui seul, mener le programme développé ci-après et contribuer de façon
active aux activités de recherche au sein des écoles doctorales, s'il n'était adossé à un réseau
structuré de collaboration en France et à l'étranger autour des questions de développement durable. Il
s'agit ici non pas d’opérations ponctuelles mais bien de collaborations structurelles sur la durée. Pour
des raisons de clarté, nous les présentons ici par thématique dominante.
Autour du dossier changement climatique, le CIRED va renforcer ses liens, au sein du GIS Climat,
avec des laboratoires comme le LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) et le LSCE
(Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement), et, au travers de sa convention avec
Météo-France et Stanford, avec S. Hallegatte, sur la question des « Systèmes urbains et
Développement Durable ». Il a pour projet, de devenir l'une des équipes d’un des trois observatoires
de l'Observatoire des Sciences de l'Univers (OSU) créés au sein de l’Institut Pierre-Simon Laplace.
Cette structure devrait nous permettre de renforcer notre présence au GIEC, en particulier :
- pour la production de scénarios mondiaux, qui sous-tendront le cinquième rapport de cet
organisme, et qui implique notre participation à un consortium international coordonné par Stanford et
l’IIASA (International Institute for Applied Systems Analysis) ; dans ce consortium, notre partenaire
privilégiés est le professeur Nakicenovic.
9
- sur la question des dommages climatiques, le renforcement des liens serrés avec le Tyndall
Center et le département d’Economie de Stanford.
- à travers un consortium international pour la production des scénarios mondiaux qui soustendront le cinquième rapport de cet organisme. Nos partenaires privilégiés sont : l’Indian Institute of
Management (Inde), la Coppe (Brésil), le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK)
(Allemagne), le Center for Energy and Environmental Policy Research du MIT (Massachussetts
Institute of Technology), l’Institut Batelle à l’Université du Maryland, le RIVM (Pays-Bas), la
Fondazione Enrico Mattei (FEEM) (Italie).
- Les travaux en modélisation prospective seront adossés sur deux réseaux complémentaires :
- une Chaire Paristech Ecole des Mines/Ecole des Ponts et Chaussées financée par un
groupe d'entreprises4 sur les méthodes de modélisation prospective pour le développement durable,
animée par le CIRED et le Centre de Mathématiques Appliquées de l'Ecole des Mines.
- une plate forme CNRS de prospective économie/environnement/changement technique
soutenue par le département Environnement et Développement Durables (EDD) du CNRS et l'Institut
National des Sciences de l'Univers (Insu) et qui réunira, autour du CIRED et du Laboratoire
d’Economie de la Production et de l’Intégration Internationale (Lepii, UMR CNRS n°5252). Un premier
cercle d'équipes constituées de : Laboratoire Ville Mobilité Transports (LMVT, UMR, T9403),
laboratoire commun à l’École des Ponts et l’Inrets, le Laboratoire d’Économie des Transports (Let,
UMR Cnrs n°5593), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (Cstb) et le Centre de
coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
- Sur la problématique plus générale du développement durable, a pu être constitué, en partie grâce
au GIS R2DS, depuis cinq ans, un réseau d’équipes, qui forme une communauté d’intérêts
thématiques et de pratiques interdisciplinaires au sein d’un « campus informel » permettant des
interactions rapides entre des chercheurs du CIRED et d’autres laboratoires à proximité (CIRAD, UMR
MOISA, IEDES), GRET, LVMT (ENPC), INRETS, LMD (Jussieu), Centre Koyré (EHESS),CSTB…).
Ce campus est appelé à prendre la forme d’une infrastructure de recherche sise au Jardin Tropical
permettant, comme un Hôtel à Projets, de réunir, pour des périodes de trois à cinq ans des équipes
autour de projets scientifiques pluridisciplinaires. Ce dispositif représentera un ensemble complet de
compétences autour des grandes questions d’environnement et des domaines d’activité clefs pour le
développement. Faire passer cet ensemble du statut de « campus virtuel » à celui de « campus
opérationnel » autour du pivot que constitue le Jardin Tropical, permettrait de constituer un pôle
scientifique de taille suffisante pour rivaliser avec des groupes interdisciplinaires de même type en
Europe, comme le PIK en Allemagne où le Tyndall Center au Royaume-Uni. Tout en n'ayant pas le
centrage géographique absolu du premier, il bénéficierait cependant d'une « unité de lieu » réelle qui
le distinguerait de l'éclatement géographique du second.
II.2. Programmes de Recherche
Notre programme quadriennal se compose comme par le passé de trois programmes structurants. Le
premier porte essentiellement sur la modélisation prospective intégrée entre l'économie, le
changement technique et les systèmes naturels, que cette modélisation soit utilisée pour le diagnostic
sur les tendances d'exploitation des ressources non renouvelables, de pression sur les systèmes
ƒ 4 Ademe, Electricité de France, Renault, Schneider, Rio Tinto (dont une filiale est l’ex Péchiney Ugine Kuhlmann), Total,
le CSTB et Météo-France
10
écologiques et d'émission de pollution locale ou globale ou pour éclairer les implications économiques
des politiques de prévention. Le deuxième concerne essentiellement l'analyse des vulnérabilités des
sociétés engendrées par la transformation de leur environnement naturel et construit. La troisième
regroupe l'ensemble des recherches institutionnelles sur les formes de régulations, à l'échelle
sectorielle ou au niveau de la gouvernance globale, et leurs conséquences sur l’harmonisation court
terme-long terme.
Le diagramme ci-après permet de saisir des interactions entre ces trois programmes. Les chiffres qui
y sont reportés indiquent quelles sont les responsabilités principales de chaque programme mais le
point central est que tous les secteurs d'activité sont concernés par chacun d’entre eux. C'est donc
autour d’eux que se nouent les interactions soit sous forme d'échange de données, de modèles, et de
problématisation, soit sous forme de questions transversales issues de la confrontation entre
modélisation prospective (1), analyse des vulnérabilités (2) et approches institutionnelles (3).
Figure 2 : articulation des programmes de recherche
II.2.1. Economie, techniques, systèmes
intégrée : évaluation des politiques
naturels
prospective
Comme nous l’avons expliqué dans notre rapport d’activité, les quatre dernières années ont vu le
développement et la projection internationale du modèle Imaclim-R, qui permet des représentations
11
« hybrides » du futur, fondées à la fois sur une cohérence macroéconomique forte et une
représentation explicite du contenu physique de la croissance. Conçu comme un outil de dialogue
entre modélisateurs, experts sectoriels et décideurs, et comme un outil d’intégration de données
sectorielles disparates, ce modèle permet de lever les impasses du dialogue entre économistes et
ingénieurs. De plus, son pas de temps annuel et les hypothèses de second rang qu’il inclut permettent
de représenter des mécanismes de déséquilibres et d’ajustement à court terme tout au long de
trajectoires de long terme. La représentation de ces déséquilibres, dus aux frictions entre des
systèmes dont les temps caractéristiques sont différents (mécanismes économiques, systèmes
techniques, systèmes naturels) est cruciale dans l’évaluation des coûts de transition vers des
trajectoires durables. Cette évaluation est très largement ignorée par la littérature scientifique,
principalement fondée sur des modèles d’équilibre général classiques, avec plein emploi des facteurs
de production, fonctions de production flexibles et anticipations parfaites.
Le programme que nous proposons comporte une double dimension : tout d'abord, des avancées
méthodologiques sur le modèle lui-même, dans le but de permettre une contribution aux débats sur le
processus de globalisation économique au-delà du cercle des questions énergie-climat ; ensuite, une
série d'opérations permettant de clarifier, par des expériences numériques, la nature et l'ampleur des
mécanismes à l'œuvre que lorsqu'on veut intégrer, dans une perspective d'économie publique, les
défis de long terme posés par l'interface sociétés/ressources/capitaine naturel.
II.2.1.1. Chantiers théoriques et méthodologiques
Les progrès réalisés autour d’Imaclim-R, principalement guidés par la forte dynamique de recherche
dans le champ énergie-climat, nous mettent aujourd’hui en position d’un élargissement dans deux
directions :
- un enrichissement des représentations sectorielles et des systèmes techniques dans lesquels les
systèmes énergétiques du futur sont appelés à s’insérer (Modèles d’Activité (Nexus)): cadre bâti (type
d’habitat, type d’architecture) ; infrastructures de transports ; agriculture (pour l’offre de bioénergie) ;
systèmes industriels (innovations de produits et ‘dématérialisation’ de l’économie) ;
- un approfondissement de la représentation des liens entre divers « enjeux de durabilité » :
changement climatique, compétition pour les ressources d’énergie fossiles, les usages des sols et de
l’eau, sécurité alimentaire, qualité de l’air, dualisme social dans les grandes conurbations et les pays
émergents, migrations et hétérogénéités des pyramides d’âge (ageing societies).
Pour ce faire, il est nécessaire de lever progressivement quatre obstacles méthodologiques
fondamentaux, que l'on peut décrire brièvement en s'appuyant sur la figure 3 :
- spatialisation et intégration d’échelles : l'intégration de la dimension spatiale n’était pas
ressentie comme critique jusqu'ici pour l'étude des relations entre économie, énergie et système
climatique. Deux types de questions, a priori indépendantes, la placent de plus en plus au centre de
l'agenda scientifique : celle de l'évaluation des impacts du changement climatique, impacts
nécessairement locaux, celle de la compétition énergie-alimentation-séquestration pour les usages
des sols, celle du lien entre demande de mobilité et dynamique urbaine, celle enfin de l'impact des
coûts de transport sur les conditions de la compétition internationale dans un monde sous contrainte
carbone. Sont en jeu ici non seulement les co-déterminations entre modèles de localisation des
activités, modes de consommation et choix technologiques mais aussi la panoplie des systèmes
d'incitation à mettre en œuvre, en tenant compte de leur impact sur l’ampleur des rentes énergétiques,
foncières et immobilières ;
12
- vieillissement, flux de capitaux et migrations : nos expériences numériques démontrent
amplement que les coûts des politiques de réduction des ponctions sur le capital naturel sont fonction,
dans des économies fortement internationalisées, de la façon dont sont décrites les balances
extérieures (commerce et capitaux), les réajustements des termes de l'échange et le lien entre coût
salarial et niveau d’emploi, et ce autant sinon plus que les hypothèses plus généralement étudiées sur
la technologie et sur les incitations au changement technique. Ces constats traduisent l’impossibilité
de séparer totalement l’étude de l'interface systèmes techniques/environnement de l'avenir de la
globalisation économique. Il convient donc de mieux représenter l'impact de l'hétérogénéité des
pyramides d'âge dans le monde sur la formation de l'épargne, puis sur celles des flux de capitaux et
des flux migratoires. Cela suppose en particulier d’améliorer la représentation des dettes extérieures,
à la fois leviers de financement et fardeaux financiers, pour se libérer de l'hypothèse restrictive, faite
dans la quasi-totalité des modèles actuels, d’un retour systématique à l'équilibre des comptes
extérieurs.
- compétitivité industrielle et organisation du commerce : la plupart des modèles
d’équilibre général surimposent un marché du carbone ou toute autre régulation à un commerce
international où les échanges de biens décrits par des spécifications d’Armington. Il y a un accord
croissant sur les limites d'une telle technique : minimisation de l’ampleur des réponses aux chocs
pétroliers, faible fiabililté des conclusions sur les bénéfices de la libéralisation des marchés agricoles,
non considération du paradoxe de possibles coûts additionnels en bien-être entraînés par un marché
du carbone par rapport à un ajustement des pays à une contrainte carbone via le commerce des biens
normaux (Copeland et Taylor)5. Les limites de cette spécification ont déjà été contournées pour le
traitement des marchés énergétiques dans le modèle Imaclim-R, mais nous l’avons gardée pour les
marchés de biens industriels, avec comme inconvénient majeur la difficulté de rétablir les équilibres
physiques mondiaux offre/demande (puisque les biens d’Armington sont des substituts imparfaits) et,
en conséquence, de traiter de façon correcte les choix de localisation des industries, question centrale
en cas de contraintes environnementales asymétriques. L’effort portera sur une amélioration des
représentations des dynamiques internationales – commerce et investissements - dans les secteurs
intensifs en énergie, en particulier les secteurs de transformation des matériaux (ciment, acier,
aluminium, raffinage).
- comportements décisionnels et formation des anticipations : les expériences
d’évaluation des politiques climatiques menées avec Imaclim-R ont montré le rôle crucial de
l’interaction entre d’une part l’inertie des systèmes techniques et des préférences et d’autre part la
difficulté de former des anticipations adaptatives dans un contexte d’incertitude régulatoire chronique.
Les pratiques de modélisation présentes dans la littérature font ressortir une très faible prise de
conscience de cette interaction cruciale, en particulier à cause d’un glissement de sens de la théorie
des anticipations rationnelles (Muth, Sargent) vers une représentation quasi-systématique en
anticipations parfaites. Notre effort sera d’éclaircir ce débat en balayant le spectre des représentations
possibles, de l’hypothèse de myopie générale à celle des anticipations parfaites, pour mettre en
évidence le rôle primorial de la formation des anticipations dans le succès et l’efficacité d’une
transition rapide vers des trajectoires de développement durable.
ƒ
5
Brian R. Copeland and M. Scott Taylor, “Trade and Transboundary Pollution”, The American
Economic Review, vol 85, n°4, 1995, pp. 716-737
13
Styles de Consommation
C
Productivité
générale
Démographie
Vieillissement
Migrations
Marchés
de l’énergie,
de l’alimentation
de l’habitat
Moteur
de croissance
Epargne et flux
de capitaux
Degré et formes de
la globalisation et
économique
T
Modèles
Technologiques
L
Modes de
Localisation
Figure 3: les enjeux méthodologiques du modèle Imaclim
II.2.1.2. Opérations de recherche finalisées
Les cinq dernières années ont été marquées par une montée en puissance des demandes extérieures
d’expertise sur les trajectoires futures et l’évaluation numérique des politiques climatiques, notamment
due au fait de l’entrée dans le temps de l’action face au changement politique et au besoin urgent de
comprendre les risques de court ou moyen terme dans un contexte d’incertitude régulatoire très large.
Les opérations de recherche envisagées dans ce domaine visent à répondre aux attentes formulées
par les décideurs à différents niveaux, des propositions formulées par le GIEC pour les futurs
scénarios jusqu’aux questions nationales d’implémentation concrète des politiques et mesures :
a) Production de scénarios intégrés globaux, pour l’évaluation des régimes de
coordination internationale des efforts de réduction et des trajectoires de stabilisation des
concentrations de GES. Dans le cadre de la préparation du prochain rapport d’évaluation du GIEC
(AR5), qui mobilise la majorité des équipes internationales de modélisation intégrée, le CIRED a
formé un consortium avec ses partenaires indiens (IISD, Pr. Shukla) et brésiliens (COPPE, Pr. Lèbre
La Rovere) pour produire des scénarios intégrés dans lesquels les trajectoires de transition des pays
émergents et en développement font l’objet d’une étude spécifique.
b) Compétition pour les usages des sols, entre alimentation, bioénergie,
séquestration du carbone et préservation de la biodiversité. Ce dossier, récemment
médiatisé par la pression des cultures d’agro-carburants sur les marchés alimentaires, exige une
architecture de modélisation, intégrant à la fois l’évolution des systèmes énergétiques, les contraintes
physiques des agrosystèmes, les signaux économiques tels que les prix relatifs des différents biens
produits par les sols, et même la rétroaction du climat sur les rendements potentiels et les surfaces
cultivables. Les différents blocs de cette architecture ont été développés au CIRED ou dans des
équipes partenaires (LSCE, LMD) et sont aujourd’hui disponibles pour être articulés, afin de débuter
14
une phase d’étude et de simulation intégrée. Cette opération de recherche est soutenue par le GIS
Climat Ile-de-France (projet DECLIC), l’ANR (Projet AUTREMENT) et le Conseil Français de l’Energie.
c) Prospective sectorielle : dynamiques industrielles, compétitivité et
commerce international sous contraintes carbone asymétriques. Les risques de
délocalisation industrielle liés à une asymétrie de régulation environnementale sont au cœur des
débats concernant les politiques climatiques, mais un traitement raisonnable de cette question exige
de replacer les études sectorielles dans une évaluation économique globale. D’un point de vue
méthodologique, cette opération de recherche vise à réaliser cette intégration en articulant les
expertises sectorielles au sein de modèles en équilibre général, pour les secteurs les plus concernés
par les politiques climatiques : raffinage, ciment, acier, aluminium. Sur le fond, l’enjeu de cette
opération est d’élargir le débat sur les stratégies industrielles au-delà de la menace de délocalisation
et de fuite du carbone, notamment en étudiant les potentiels d’évolution du côté de la demande de
matériaux adressée aux industries étudiées compte tenu des besoins d’infrastructures et de bâtiment
liés aux politiques de développement durable. Cette opération est réalisée en collaboration avec les
industriels regroupés au sein d’EpE (Entreprises pour l’Environnement) et de la fondation FONDDRI,
ainsi qu’avec le réseau international Climate Strategies.
d) Fiscalité environnement et financement des retraites
Cette opération de recherche vise à reprendre, dans un contexte nouveau, les travaux sur l’utilisation
de réformes des systèmes fiscaux comme outils d’accompagnement d’une politique de maîtrise de
l’énergie et de décarbonisation de l’économie. Le contexte nouveau est celui, d’un côté, d’une
ouverture plus grande des marchés mondiaux (libéralisation des flux de capitaux, émergence des
géants asiatiques comme compétiteurs industriels) et de l’autre, d’un vieillissement de la population
française qui entraîne une pression croissante en matière d'équilibre des comptes sociaux de
l'assurance maladie et des retraites. L'opération cherchera donc à évaluer, dans un premier temps,
divers dispositifs de taxation du carbone et/ou de l’énergie (taxes mixtes) sous l’angle, certes de leur
impact à long terme sur la sécurité énergétique, la réduction des émissions de GES, la compétitivité et
l’emploi, mais aussi de leurs conséquences sur les équilibres des comptes publics selon diverses
hypothèses de recyclage de leur produit fiscal. Dans un second temps, elle se propose d'explorer
différents mécanismes compensatoires susceptibles de corriger les effets distributifs négatifs
observés pour différentes catégories de ménages (politiques de maîtrise de l’énergie dédiées à
l’habitat social, intérêt de jouer sur des aides au logement permettant à la fois de parer aux tendances
à la stratification sociale des villes et de réduire les besoins de mobilité, etc.). Dans un troisième
temps, on s’attachera à comparer ces dispositifs à des solutions « concurrentes » comme la TVA
sociale, l’impôt sur le revenu ou le capital…
II.2.2. Environnement et
prévention et adaptation
vulnérabilité
des
sociétés :
entre
L’évaluation des coûts de la dégradation de l’environnement est prise dans une opposition
permanente entre la nécessité d’une évaluation monétaire (tout Euro dépensé là ne le sera pas
ailleurs) et le rejet de cette évaluation, soit en raison de son incertitude, soit pour des raisons
éthiques. Notre programme de travail visera donc, en croisant des chantiers théoriques
méthodologiques et les opérations de recherche dédiées à des dossiers spécifiques, à développer
des problématiques d'évaluation de la vulnérabilité des sociétés face aux transformations de leur
15
environnement qui soient alternatives aux pratiques dominantes de l'analyse coût/bénéfice, sans pour
autant renvoyer à des approches normatives détachées de tout calcul économique.
Notons enfin que, par rapport au programme du précédent contrat quadriennal, un des enjeux de la
période sera, au lieu du simple arbitrage entre prévention et dommages, l'intégration dans un même
cadre des coûts de prévention, des coûts d’adaptation et des coûts de « remédiation ».
II.2.2.1. Chantiers théoriques et méthodologiques :
Ces chantiers sont la poursuite et l'approfondissement d'opérations menées lors du précédent contrat
quadriennal concernant les notions de décision sous controverses et principe de précaution pour
l'évaluation des risques environnementaux. Une différence principale avec les travaux précédents
consiste ici en une intégration entre l'analyse des stratégies de prévention et des stratégies
d'adaptation.
a) Modèles de décision séquentielle dans un cadre bayésien : les modèles de
commande optimale stochastique sont aujourd’hui bien maîtrisés pour l’étude des réponses optimales
en situation d’incertitude et d’acquisition d’information et pour analyser les réponses optimales en
contexte d’incertitudes radicales et de controverses. Ils permettent en particulier d’éclairer, dans un
cadre bayésien, les paramètres centraux des politiques de précaution : inerties technologiques et
sociales, traitement symétrique des irréversibilités d’investissement et des irréversibilités
d’environnement, étude de la valeur d’option et de la valeur d’information. Interprétés à travers la
métaphore du ‘planificateur bienveillant’ ils sont utiles comme langage de négociation entre acteurs
(au sens de Henri, 1984) ne partageant pas les mêmes ‘croyances’ sur le futur, en particulier pour
cerner les plages possibles de compromis dynamiques. Plusieurs avancées sont aujourd’hui
nécessaires pour permettre à cette approche de déployer tout son potentiel et pour intégrer dans un
même cadre prévention et adaptation : introduction de plusieurs secteurs caractérisés par des degrés
d’inertie hétérogènes (capital existant, diffusion du changement technique), représentation du progrès
technique comme un processus endogène, prise en compte de l'environnement comme un bien
particulier, exploration de diverses spécifications des fonctions de préférence qui légitiment le recours
au concept de prudence comme distinct de l’aversion au risque (au sens de Gollier-Treich) et
intégration de l'arbitrage entre politiques et comportements d’adaptation et investissement dans la
prévention.
b) Evaluation intégrée et viabilité dans un cadre de probabilités imprécises : les
vifs débats autour du rapport Stern ont mis en évidence la réticence, chez beaucoup de scientifiques,
à accepter l’idée d’évaluation monétaire des risques dans un contexte d’incertitude radicale à laquelle
l’évaluation économique des impacts environnementaux est confrontée. Elle a conduit à un courant de
recherche autour de la notion d’évaluation intégrée qui recouvre des essais de propositions
alternatives (soft landing, safe corridor). Mais ces essais supposent qu'il est possible de déterminer a
priori des seuils de danger qui fassent consensus. Dans un contexte de controverses scientifiques et
éthiques, ils ne fournissent donc aucun guide pour éviter la confrontation de discours normatifs et pour
chercher des compromis acceptables. C'est pourquoi nous essaierons, au cours de ce contrat
quadriennal, de tester la capacité des approches en probabilités imprécises à dépasser les limites
intrinsèques des approches bayésiennes en cas de controverses sur les niveaux d'incertitudes et de
risques d'irréversibilité, tout en permettant l'étude des arbitrages économiques. L'intérêt de telles
approches est d’abandonner les procédures d’agrégation des opinions d’experts via des moyennes de
16
probabilités subjectives. Celles-ci tendent en effet à écraser les opinions minoritaires et à ignorer les
phénomènes de dépendances entre experts. On testera ici des approches en probabilités imprécises
qui raisonnent sur des intervalles de plausibilité et permettent des fusions d’opinion d’experts non
additives qui respectent la co-existence de point de vue différents voire contradictoires.
c) Modélisation intégrée économie – système terre : le coût économique des impacts
environnementaux dépend non seulement de leur intensité et de leur fréquence, mais aussi de la
structure et de l'état préexistant des sociétés qu'ils affectent. Dit autrement, ils sont déterminés par les
dynamiques non linéaires pouvant surgir de l’interface entre des systèmes gouvernés par des lois
internes différentes et présentant des degrés d’inertie et des temps caractéristiques très hétérogènes.
Comme l’a montré l’expérience de la modélisation de l’interface océan-atmosphère, de nombreuses
difficultés apparaissent si on se contente de coupler ‘en l’état’ des modèles pré-existants sans
identification des dynamiques non linéaires à l’interface entre les systèmes. La mise en place de
cadres analytiques communs ou de langages précis de traduction et de couplage (type ZOOM/miniker développé en partenariat entre le CIRED et le LMD) entre modèles doit permettre de résoudre la
tension entre outils de simulation prospective et outils d’analyse des mécanismes de base des
systèmes modélisés. Ceci devrait permettre, au-delà du simple couplage entre sous-système,
d’analyser explicitement le comportement des interfaces entre systèmes.
d) L’élaboration de modèles de croissance avec déséquilibre comme ‘moteur
économique’ des modèles intégrés : il est déterminant, pour traiter du développement durable, de
reprendre le chantier des situations de transition vers des sentiers de croissance stabilisés dont
l’importance a été soulignée par les fondateurs des approches en équilibre général (Solow, 1988 ;
Arrow, 1989). Le point clef est de faire le lien entre fluctuations de court terme – cycles endogènes de
type Keynésien ou Kaléckien et/ou cycle réel à la Kydland et Prescott – et les tendances de long
terme. On cherche à étudier comment des sociétés soumises à des fluctuations endogènes et à des
frictions techniques et institutionnelles sont plus (ou moins) vulnérables à des contraintes
environnementales et à des chocs non anticipés que les économies idéalisées des modèles
d’équilibre néoclassique. Dans le même esprit qu’Imaclim, on travaillera ici sur le modèle NEDyM –
Non-Equilibrium Dynamic Model – qui fait le lien entre dynamiques de long terme (néoclassique) et de
court terme (Keynésienne). Selon les paramètres choisis, ce modèle permet de reproduire des cycles
endogènes (à la Goodwin) ou des cycles exogènes (à la Kydland et Prescott). En plus de son intérêt
propre pour l’analyse de la dynamique économique, ce modèle peut être interfacé avec des formes
réduites de modèles d’impact environnemental et des modèles de ressources (énergies fossiles, eau),
afin d’analyser comment les chocs de court terme (et les réponses économiques à ces chocs)
influencent les trajectoires de long terme. L’enjeu est ici de se doter d’outils pour comprendre, dans
une économie mondialisée, les sources de décrochage entre le développement de certaines régions
et le reste de l’économie mondiale (trappe à pauvreté, vastes secteurs d’économie informelle) et le
rôle spécifique des chocs environnementaux et de la montée des pressions sur les ressources.
II.2.2.2. Opérations de recherche finalisées
Ces opérations visent à éclairer les déterminants du coût social des impacts environnementaux :
capacité prédictive, capacité de gestion des alertes, mécanismes de solidarité et d’assurance,
« qualité » du moteur de croissance, et capacité des économies affectées à résorber les déséquilibres
liés aux chocs environnementaux et à en déterminer l'ampleur.
17
a) Evénements extrêmes et catastrophes naturelles : des évènements comme la
canicule de 2003 ou l’ouragan Katrina en Louisiane ont illustré la vulnérabilité des sociétés et des
économies, même les plus développées. Pour réduire les impacts de ces éléments, il est aujourd’hui
prioritaire de mieux comprendre :
les facteurs d’amplification de court terme des dommages : les propagations entre secteurs
peuvent jouer un rôle important dans la phase suivant la catastrophe. Ils peuvent venir très
directement de la perturbation des réseaux de transport, des télécommunications et
d'approvisionnement en eau, de la difficulté de mobiliser une main-d'oeuvre temporairement privée
d'habitat mais aussi, de façon plus indirecte des effets en chaîne sur les résultats des entreprises. Ces
facteurs seront analysés en combinant. Ces déséquilibres seront analysés par une des modèles
d’entrée-sortie (modèle ARIO) et un modèle de réseaux d’entreprise (modèle ARIO-network).
les impacts de long terme : un point critique est d’examiner comment la répétition
d’épisodes extrêmes peut constituer un frein au développement en cas d’inertie de la
reconstruction des infrastructures (insuffisance ou retard des financements, pénurie de maind’œuvre qualifiée, contraintes organisationnelles) et de propagation macroéconomique des
déséquilibres. Ces impacts sont étudiés à l’aide du modèle NEDyM, dans une version qui
intègre le progrès technique.
la détection et la mesure au niveau local des risques engendrés par le changement
climatique. Celui-ci remet en cause les méthodes traditionnelles qui reposent sur l’analyse de séries
historiques supposées stationnaires. Une meilleure compréhension du lien entre climat moyen et
occurrence de catastrophes doit déboucher sur une définition plus pertinente des seuils de
vulnérabilité.
la conduite de la reconstruction post-catastrophe : en fonction de l’efficacité du processus
de reconstruction, les impacts totaux des catastrophes peuvent varier significativement. L'expérience
montre en effet que les compensations financières ne suffisent pas parce qu'elles butent, nonobstant
les risques de détournement, à lever des goulots d'étranglement technique (disponibilité des matériels
et des compétences). Il convient donc de travailler sur la gestion de la reconstruction et la
mutualisation des moyens comme facteur de réduction du coût des catastrophes. Ceci ouvre la voie à
des mécanismes de réduction du coût des catastrophes, via une meilleure gestion de la
reconstruction (par exemple grâce à de la mutualisation de moyens).
le partage assurance – mutualisation : un impact important de la montée des risques
environnementaux est l’évolution de l’assiette des dommages couverts par les systèmes d’assurance
et ré-assurance. Cela renvoie dans un second temps aux limites économiques de la mutualisation des
risques et à la prévention des comportements de non adaptation qu’une telle mutualisation risque
d’encourager le hasard moral. L’évolution du partage assurance/mutualisation constitue un paramètre
important de l’évaluation des dommages directs mais aussi de l’effet d’amplification de ces dommages
via l’impact de leur non couverture sur le revenu disponible des agents et sur les effets à long terme
de leurs comportements d’adaptation de court terme.
Ces travaux porteront plus particulièrement dans les zones urbaines, car le comportement systémique
des villes rend les questions de propagation des impacts particulièrement importantes. Ce travail est
en particulier conduit en lien avec l’OCDE, dans le cadre de son programme sur la vulnérabilité des
villes, et de RMS, groupe anglais de conseil aux assureurs.
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b) Adaptation aux changements climatiques et évaluation des impacts : les impacts du
changement climatique sont compris comme la somme du coût de l’adaptation et des coûts de
remédiation des impacts résiduels, que l’adaptation ne peut réduire. Or, les coûts d’adaptation, qui
sont en général des dépenses d’infrastructures à forte inertie doivent prendre en compte les risques
de mal-adaptation dans un climat en évolution mais peu prédictible à l’échelle locale. On distinguera
ici deux grands domaines :
- les agro-systèmes et l’approvisionnement en eau : l'outil Nexus Land-Use est mobilisé
conjointement à d'autres outils (modèles agronomiques et modèles climatiques) produits par le LMD,
le LSCE et l'INRA. Il sera utilisé pour évaluer la capacité d'adaptation de l'agriculture mondiale à un
contexte climatique modifié, aux échelles continentales, notamment sous contrainte de schémas
d’irrigation. L’enjeu est de cerner des trajectoires d’évolution des filières techniques et d’utilisation des
terres mieux adaptées au nouveau contexte climatique et les mécanismes économiques permettant
d’assurer la résilience de certaines productions clefs comme la production de coton en Afrique de
l’Ouest dans le cadre du projet AMMA avec le LMD de Jussieu. Un développement important sera ici
la construction d'un modèle de stockage - gestion de l’approvisionnement en eau intégré à une
échelle suffisante pour être couplé avec le modèle Nexus Land-Use et le modèle Imaclim. La question
de la gestion de l’eau présente en effet cette difficulté que les moyens à mettre en place en cas
d’augmentation de la variabilité de la pluviométrie (croissance de la capacité des réservoirs) peuvent
s’avérer totalement inefficace en cas de diminution globale de la précipitation (réservoir en sous
capacité permanente). Ce développement est conduit dans le cadre d'un consortium européen,
CIRCE, et sera testé sur les pays du pourtour méditerranéen
- les infrastructures urbaines : les infrastructures urbaines sont une intrication de bâtis et de
réseaux qui en fait un système adapté aux conditions climatiques locales. La vulnérabilité des villes à
un changement de ces conditions dépend de la difficulté d’adapter simultanément chaque
composante de ce système (les conséquences d’une crue de la Seine iraient bien au-delà du coût de
remise en état du métro). Il s’agit ici d’un côté d’examiner, en lien étroit avec les sciences du climat et
les sciences de l’ingénieur, les déterminants de la vulnérabilité des villes (en particulier les
phénomènes de très petite échelle) et les mesures d’adaptation imaginables (climatisation des
transports, isolation des bâtiments, végétalisation des façades, parcs etc.). Il s’agit aussi d’examiner
les effets de propagation de possibles mal-adaptations en particulier via la perte de valeur du capital
immobilier.
c) Valeur de l’information météorologique : alors que des comportements traditionnels de
précaution se perdent, les risques naturels sont de moins en moins acceptés et la demande de
protection est en forte augmentation. Il importe donc de mieux mesurer le risque pour concentrer les
moyens là où ils sont le plus efficaces, et de développer des stratégies de gestion du risque qui
permettent d’aller au delà de la gestion « réactive ». Une dimension cruciale est ici le lien entre
l’information que peuvent produire les services météorologiques, l’usage qui peut en être fait par les
gestionnaires de risque et la planification des infrastructures. Cela renvoie à la notion de valeur de
l’information météorologique comme bien public, et aux modes de production, diffusion et distribution
de cette information, en dehors des situations de risques majeurs, en s’intéressant à l’utilisation de
cette information dans les processus de production des secteurs les plus exposés (production
électrique, agriculture, tourisme, habillement, transport).
19
II.2.3. La gestion publique face aux enjeux du développement
durable
On n’est aujourd'hui qu'au début de la prise de conscience du fait que les enjeux de développement
durable posent un défi scientifique majeur pour repenser la gestion publique et ses institutions. Ce défi
vient tout d'abord, de la montée des exigences souvent désaccordées : contraintes globales comme la
décarbonisation de l'économie, la sécurité énergétique et la biodiversité, montée des préoccupations
concernant la loyauté de la concurrence (dérégulation, pénétration d'instruments de marché),
exigences de qualité de l’environnement local (air, eau, paysages, cycles écologiques), équité sociale
et territoriale dans la fourniture de biens essentiels.
L’implementation gap, c’est-à-dire l'écart entre les préconisations des économistes et la réalité des
politiques publiques, s'il est en partie expliqué par des difficultés d'acceptabilité politique et
d'intervention permanente de l'arbitraire administratif au sens de Allais, est aussi un symptôme des
limites de la boîte à outil disponible. La théorie moderne de l’agence fait porter par exemple son effort
sur les questions d’efficacité et de distribution du surplus économique en situation de hasard moral et
d’asymétrie d’information à panier de techniques donné. Or, dans la plupart des dossiers, la
satisfaction d’objectifs publics parfois contradictoires ne peut venir que du changement des
techniques et des modes de consommation. L’étude des effets dynamiques des institutions sur les
choix techniques suppose d’introduire (i) les défaillances d’information contenues dans les prix de
court terme pour guider les choix technologiques de long terme (ii) l’instabilité de la fonction objectif du
principal en raison des situations de controverse et d’évolution de la notion même de service public
(iii) la dépendance des préférences révélées des consommateurs aux systèmes de régulation et aux
infrastructures disponibles.
Ces éléments minent la puissance performative de l'économie publique et les essais en économie
institutionnelle, en sciences de gestion et en sociologie de décision apportent des éléments
analytiques qui restent aujourd'hui dispersés. L'objectif de ce programme est donc de confronter les
concepts issus de la micro-économie classique des réseaux (tarification marginaliste) et de la théorie
de l’agence avec les catégories issues des sciences de gestion (stratégie, négociation) aux matériaux
issus d’une sorte d’histoire des temps présents, sur les objets étudiés. L’enjeu principal est de
déboucher sur une meilleure compréhension de l’efficacité des outils économiques et juridiques
d’encadrement des marchés, de l’émergence de nouvelles formes de régulation des services publics
(monopole public national ou local, gestion déléguée, privatisation) et plus généralement de
‘gouvernance’
II.2.3.1. Politiques publiques à objectifs multiples et réformes concurrentielles
dans les industries énergétiques
L’introduction de la concurrence et de régimes de propriété privée dans les industries de service
public coïncide avec l’élargissement des objectifs de politique de développement durable qui leur sont
imposés, la protection de l’environnement s’étant ajoutée aux objectifs d’équité sociale et territoriale
(universalité du service) et de sécurité de fourniture. Cette coïncidence aggrave le problème de la
coordination des anticipations de long terme dans des industries très capitalistiques, avec des
courbes de coûts en développement très discontinues. Les risques d’investissement habituels pour ce
type de technologies, auxquels se sont ajoutés les risques de marché, ne peuvent plus être reportés
sur les consommateurs, comme dans la régulation antérieure.
20
Or, l’exposition à des signaux de marché volatiles raccourcit les horizons temporels de la décision,
d’où un besoin accru de coordination publique en particulier pour assurer la sécurité de la fourniture
de biens non-stockables (électricité, service de transport), la « capacité à fournir » étant en fait un bien
collectif ; de l’autre la nature même des contraintes imposées au nom du développement durable
introduit d’autres exigences pour le pilotage à long terme des systèmes techniques et accroît le risque
d’arbitraire règlementaire. Ces exigences visent à une maîtrise de la demande d’énergie et une
diversification des portefeuilles énergétiques, vers une plus forte présence des technologies non
carbonées, notamment les énergies renouvelables et là où elles sont acceptées les technologies
nucléaires. Au total, la concomitance de ces exigences et le mouvement de réformes concurrentielles
des secteurs de l’électricité et du gaz soumis désormais à la gouvernance financière conduit à de
nouveaux instruments dits « hydrides », en ce qu’ils croisent deux types de régimes : un régime de
normes et un régime d’incitation de marché, en ce sens qu’ils articulent des coordinations par les
quantités et par les prix qui revêtent des formes de plus en plus inédites. Ainsi l’obligation propre aux
normes mais qui crée des droits de propriété par l’imposition de quotas, et l’incitation propre aux
instruments basés sur le marché qui permettent la flexibilité par échange de ces droits. Mais on se
trouve aujourd’hui en présence de la coexistence de plusieurs types de marché de droit d’émettre,
d’une coexistence de ces marchés avec des fiscalités évolutives et de la permanence des approches
normatives pures, ceci dans un contexte d’européanisation des politiques énergétiques et
environnementales sur la base d’instruments de marché qui tendent à rechercher l’efficacité de
l’intégration de marché de droits plutôt que des instruments-prix nationaux.
Ce programme vise donc à clarifier les conditions d’acceptabilité et la soutenabilité des réformes tout
autant que sur la portée et les limites des nouveaux instruments et modes de coordination pour
conduire à bien la transition souhaitée. et les rapports de force entre régulateurs et régulés ce qui peut
introduire des écarts de performance par rapport aux objectifs de recherche.
Les recherches (menées dans le cadre de différents réseaux comme le réseau européen CESSA
mené par l’EPRG de l’université de Cambridge, le Gis LARSEN regroupant le CIRED, ADIS-GRJM de
Paris sud et EDF R&D et le réseau européen REFORM Group mené par FFU de l’Université libre de
Berlin) ont plusieurs objectifs :
- analyser dans quelle mesure la recherche de trajectoires technologiques conformes aux
objectifs de développement durable à l’élaboration de diverses formes d’arrangements et de types
d’organisation industrielle qui s’éloigne de facto du modèle concurrentiel de référence. les diverses
formes d’arrangements et de type d’organisation industrielle. Les contraintes de financement et de
gestion de risque contraignent à adopter des schémas qui sont potentiellement contradictoires avec
des principes de politique de la concurrence. L’intervention publique sous forme du mandatement
d’entreprises historiques peut inciter les concurrents à investir à temps et dans le mix technologique
cohérent avec les objectifs d’ensemble ?
évaluer les effets redistributifs du choc règlementaire de la libéralisation, notamment les rentes
« tombées du ciel » et de façon pérenne sur les entreprises historiques aux actifs à très longue durée
de vie, et comparer les différents moyens de réallouer ces rentes au subventionnement d’objectifs de
développement durable ;
analyser les effets comparés de différents types d’instruments de développement durable impliquant
des échanges de droits entre des marchés électriques émetteurs de carbone soumis à la concurrence
imparfaite (recherche développée en coopération avec le CECO)
analyser la capacité de dispositifs de droits échangeables dans le domaine des énergies
renouvelables et d’efficacité énergétique (certificats verts, certificats blancs) à permettre un
développement plus efficient que les instruments-prix en contexte de risque.
21
Mise en cohérence ces questionnements via une recherche institutionnaliste sur le changement de
régimes de régulation des industries de service public du domaine de l’énergie Alors que la nature
même de ces réseaux d’infrastructures exigeait des coordinations strictes en temps réel comme des
planifications dans la longue durée que seul le régime de monopoles territoriaux permettait, des
ruptures technologiques (TICs techniques modulables) ont ouvert le champ des possibles
institutionnels. L’envahissement des industries de réseau par la norme de Marché a amené à des
réformes particulièrement complexes des industries électriques du fait des difficultés à installer des
coordinations de court terme efficace par le marché avec une variété de trajectoires animées par les
spécificités institutionnelles et historiques, dont la prégnance de la norme de service public. La nature
et les défauts d’efficacité des coordinations de marché n’ont pas été comprises immédiatement.
L’analyse comparative des réformes de quelques pays (France, Royaume Uni, etc.) dans leur matrice
institutionnelle aura pour but de faire ressortir les modes de résurgence de coordinations de long
terme et de reformulation de la norme de service public.
II.2.3.2. Durabilité des services publics d’eau et d’assainissement, prospective
de la gestion des ressources en eau
L’eau est au centre de nombreuses controverses sur la capacité des systèmes de gestion actuels à
assurer un développement durable : ce sont en fait deux aspects majeurs des politiques publiques de
l’eau qui sont concernés. Chacun ressort d’une analyse particulière, et interroge les cadres et les
institutions de la gestion publique d’une manière distincte, même ces deux questions sont
interdépendantes.
La première question de l’accès aux services d’eau et d’assainissement, est au cœur des
objectifs du millénaire pour le développement. Elle concerne essentiellement la capacité des
dispositifs de gestion à assurer le financement et la durabilité à long terme des infrastructures en
réseau et des institutions qui les font fonctionner. Le projet conduit sur ce thème s’inscrit dans le cadre
d’un projet ANR Ville Durable coordonné par le CIRED. Il vise à cerner de manière précise comment
les trois termes de la durabilité de ces services (viabilité économique, équité sociale, et performance
environnementale) se traduisent concrètement dans différents contextes historiques et institutionnels
(Brésil, Europe, Maghreb…), et peuvent conduire à identifier des formes institutionnelles innovantes,
adaptées à chaque situation, au delà de la seule opposition entre gestion en régie et délégation de
service public. Les questions centrales qui sont posées concernent notamment :
- la prospective de l’utilisation de l’eau dans les grandes villes, où l’imprévisibilité des
évolutions de la demande en eau pose d’importants problèmes de viabilité pour les services d’eau,
- la gouvernance multiniveaux de ces services, pour lesquelles l’échelle de la communauté
urbaine semblerait s’imposer mais où de multiples acteurs territoriaux interviennent,
la capacité de négociation territoriale avec d’autres usagers dans d’autres espaces pour accéder à
des ressources de qualité suffisante.
La deuxième question de la gestion des ressources en eau en contexte de rareté accentuée, et
en particulier pour s’adapter au changement climatique. Elle est abordée sous l’angle des capacités
institutionnelles à anticiper et à flexibiliser la répartition de cette ressource entre les différents usages.
Plus précisément, le mot d’ordre du passage d’une gestion par l’offre (grands barrages, transferts
d’eau) à une gestion de la demande (économies d’eau…), concerne les dispositifs publics de gestion
du partage de la ressource entre les différents usages, parmi lesquels les marchés de l’eau
constituent bien une des options envisageables. Il convient toutefois de la replacer dans un véritable
continuum de dispositifs institutionnels possibles, qui dépendent de l’échelle d’analyse, de l’histoire
technique et politique du pays considéré. Profitant entre autre de nos interventions auprès des
conseils scientifiques des bassins Rhône Méditerranée et Seine Normandie en France, il sera en
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particulier possible de travailler non seulement sur l’implication de cette transition en Europe mais
aussi pour la politique de coopération. Dans le cadre d’un projet avec l’Institut National Agronomique
de Tunis nous analyserons en particulier comment l’objectif d’atteinte du bon état écologique local
mais aussi les anticipations
II.2.3.3. Nouveaux types d’externalités pour la transition énergétique : au-delà
du Nimby
Le développement et la mise en œuvre des politiques de développement des énergies de substitution
aux énergies fossiles ou de piégeage du carbone fait face à de telles incertitudes (gisement, progrès
technologique, acceptabilité des implantations, attrait de ces nouvelles énergies pour les producteurs
et/ou les consommateurs, enjeux environnementaux locaux) que l’acceptation générique d’une
technologie ne permet plus de présager de l’acceptabilité des projets et des implantations qui lui
donnent son existence sociale et territoriale. Or dans bien des cas les difficultés de passage de la
technologie générique à son déploiement concret ne peuvent être résolues à travers le seul concept
d’internalisation des externalités sous peine d’une multiplication de cas d’implementation gaps. Elles
ne peuvent être comprises et résolues sans examiner le contexte institutionnel et ‘informationnel’ qui
préside au déploiement de la technologie ou du dispositif institutionnel concernée.
a) La question du Paysage
L’élaboration de la politique européenne sur les énergies renouvelables s’est appuyée sur le principe
d’une concurrence loyale entre les différents types d’énergie. La libéralisation du marché de
l’électricité accompagnée d’une internalisation des externalités devait permettre de mettre fin aux
subventions cachées aux énergies conventionnelles et favoriser ainsi les renouvelables. Du niveau
européen au niveau local, la mise en œuvre de cette politique a vu ce cadrage initial (concurrence /
externalité) se reformuler et le débat s’est déplacé du choix des instruments (e.g. tarifs d’achat versus
quotas échangeables) sous postulat implicite d’un territoire isotrope (à l’exception de ses variations de
potentiel énergétique dans le cas de l’éolien ou de l’hydro) vers des enjeux d’acceptabilité locale
parmi lesquels le paysage a pris une portée inattendue ex-ante.
L’énergie éolienne, une des nouvelles énergies les plus développées à ce jour, est le terrain à partir
duquel le CIRED s’est engagé dans la constitution d’un réseau international et interdisciplinaire de
recherche (EEL Emerging Energies, Emerging Landscapes) permettant de développer des analyses
comparatives sur le déploiement social et territorial des énergies alternatives (photovoltaïque,
biocarburants, biomasse, éolien offshore, hydrolienne, micro co-génération, nucléaire). L’enjeu
théorique est d’interroger et d’enrichir la notion d'externalité notion qui, historiquement a évolué du
concept d'économie externe pour des configurations atypiques de coûts de production (Marshall) à
une conséquence de l'existence de coûts de transactions non nuls (Coase), corrélée pour les néoinstitutionnalistes à des configurations particulières de droits de propriétés. Il s’agira, par une analyse
comparative des dispositifs institutionnels et de leur capacité à anticiper et gérer diverses
configurations de non-acceptabilité sociale, de voir comment en recourant à l’anthropologie
économique (encastrement de la coordination marchande dans le social) on peut faire de l’externalité
une catégorie « performative » tout autant qu’un concept descriptif, c'est-à-dire une façon qu’à
l’économie de cadrer les échanges pour leur conférer leur forme marchande. A l’instar du travail en
cours sur les « paysages éoliens » il s’agit d'explorer les externalités des nouvelles énergies comme
des résultantes d'un travail de construction par les acteurs et de questionner à partir de là les
conditions, sociales et institutionnelles, à l’émergence d’externalités positives.
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b) La séquestration géologique
La technologie de capture et stockage du CO2 (CSC) consiste à extraire le CO2 des fumées, le
compresser pour le transporter dans des pipelines pour finalement l'injecter dans des formations
géologiques profondes afin qu'il y reste des milliers d'années, évitant ainsi de contribuer au
changement climatique. Mais cette marche forcée est typique de grands choix technologiques voulues
par les consortiums industriels pose à son tour la question de la viabilité économique. Equiper en CSC
toutes les grandes installations de combustion fixes à l'horizon 2030 dans les pays développés
pourrait être un des moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre les plus importants à
moyen terme. Le développement de cette technologie pose des questions économiques et
sociologiques nouvelles, que le CIRED compte étudier notamment dans le cadre de projets en
partenariat avec l'IFP, le BRGM et de grandes entreprises Françaises; soutenus par l'ANR et
l'ADEME.
Au niveau économique, on s'intéressera en particulier aux trois points suivants : comment comparer
les effets macroéconomiques (emploi, commerce extérieur, termes de l'échange) de la CSC par
rapport aux autres options comme les énergies renouvelables ou le
nucléaire ?
Les types de réaction de la population à la fois des milieux concernés et de la population française en
général à partir des deux terrains que sont projets CCS de Total près de Lacq et celui de Véolia à
Claye-Souilly. Sur le premier cas, nous nous intéressons à la question de la relation entre expertise et
décision publique en lien avec l'INERIS. Sur le second, nous nous interrogeons sur l'impact réel des
Systèmes d'Information Géographiques au débat public, dans la suite du projet METSTOR qui à mis
en ligne un tel outil sur ce thème.
II.2.3.4. Approches stratégiques en sciences de gestion pour les conflits autour
de ressources naturelles, d’écosystèmes et de territoires
La question des écosystèmes et de la biodiversité fait de plus en plus partie intégrante des enjeux
reconnus comme centraux en matière de développement durable. Les outils de gestion publique de
cet enjeu ne sont pas nouveaux (espaces protégés, réglementation, approches contractuelles,
mécanismes de compensation…), mais l’accent mis sur la concertation et la participation du public a
renouvelé et modifié l’ensemble de ce champ au cours des dix dernières années. Le CIRED participe
activement à l’animation scientifique du champ de recherches en sciences sociales sur ce sujet, par la
présidence du conseil scientifique du programme de recherche « Concertation, Décision,
Environnement ». Il s’agit essentiellement d’utiliser les approches stratégiques en sciences de gestion
et la théorie de la négociation pour analyser les performances environnementales des dispositifs
participatifs mis en œuvre dans les processus de gestion des ressources naturelles et des
écosystèmes. En particulier, le rôle et les fonctionnements des négociations qui ont lieu au cours de
ces processus de gestion feront l’objet d’analyses spécifiques. Un accent particulier sera mis sur les
entreprises maîtres d’ouvrage et porteurs de projets d’infrastructure (EdF, RFF…), pour analyser à la
fois les négociations et les stratégies en externe avec leurs partenaires et les autres porteurs d’enjeux
(stakeholders) auxquelles elles sont confrontées, mais aussi les négociations en interne entre
différents types de services. L’analyse des stratégies particulières des ONGs d’environnement visera
à clarifier les rôles et les postures dans les différentes négociations, et à mettre en évidence comment
sont fixés, mis en œuvre et évalués les objectifs de performance environnementale.
Un des enjeux de cette opération de recherche porte sur le lien entre la prospective et l’analyse en
science de gestion. Il s’agit de comprendre comment les outils prospectifs peuvent, en lien avec
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l’expertise, comprendre comment peuvent être élaborées collectivement, en lien avec l’expertise
scientifique en écologie permettent des objectifs environnementaux à long terme, aider à coordonner
les anticipations stratégiques des différents acteurs, à fixer les objectifs environnementaux à long
terme et à débattre des stratégies collectives et individuelles qui permettent de les atteindre. Cette
analyse des travaux prospectifs au service des stratégies de développement durable sera développée
tant à l’échelle des débats internationaux (Millenium Ecosystem Assessment, débat mondial sur la
sécurité alimentaire et la révolution doublement verte) qu’à des échelles locales de gestion (Parcs
nationaux, au Maroc ou en France).
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