Le projet d’établissement 2011-2015 a
été validé aux instances de l’établissement
en janvier 2012, c’est-à-dire à la CSIR-
MT, au Directoire, à la CME, au CTE, au
Conseil de surveillance. Il s’inscrit dans
une continuité de celui couvrant la période
2006-2010 et il vise à l’amélioration de
l’offre de soins. Je vous invite à le consulter
sur Intranet an d’en percevoir le maillage.
Ce projet d’établissement comporte plu-
sieurs volets : le projet médical, le projet
de soins inrmiers, le projet médico-social,
le projet social, le projet patrimonial (com-
prenant une partie sur le développement du-
rable), le projet du système d’information,
le système de pilotage de management de
la qualité.
La méthodologie a reposé sur une démarche
participative avec la constitution de groupes
de travail. Nous avons pu constater, comme
lors des certications, la forte implication
des différents acteurs de l’établissement.
A titre d’exemple, penchons-nous quelques
instants sur le projet médical. Il s’organise
autour de sept axes transversaux et de quatre
axes spéciques. Sur le plan méthodolo-
gique, des diagnostics dits « partagés » sont
validés an de mettre en place des objectifs
qui sont déclinés en actions.
Les axes transversaux concernent la pré-
vention de l’hospitalisation, l’amélioration
de l’accueil et de la qualité des soins, le
développent de solution d’aval, la prise en
charge des personnes en situation dite par-
ticulière (précarité, psychoses vieillissantes,
autistes et addictions), la prise en charges
des soins somatiques, la sécurisation du
circuit du médicament et le développent du
système d’information médicale.
Les projets spéciques sont centrés sur ceux
des intersecteurs de pédopsychiatrie, de
l’USLD La Roseraie et du service intersec-
toriel addictions et psychiatrie La Terrasse.
On peut remarquer l’accent mis sur la pédo-
psychiatrie. Il est certain que ces dernières
années, les efforts de l’établissement se sont
principalement concentrés sur l’installation
des unités d’hospitalisation temps plein à
Paris pour la psychiatrie adulte. C’est donc
au tour de la pédopsychiatrie de déployer
ses projets.
Docteur Annie Msellati, Présidente de la CME
S
ommaire
La Lettre
M
aison
B
lanche
M
aison
B
lanche
N° 41
Mai
2012
E
dito
La vie de l’établissement
Un nouveau néologisme :
« l’identitovigilance ».
L’éducation thérapeutique du patient.
Le réseau douleur en santé mentale.
La génération Y.
« Les Ptits Loups » :
nouvelle organisation à la crèche.
Projet Emilia. Publication du livre :
« Pour des usagers de la psychiatrie
acteurs de leur propre vie ».
Actualité
Programme d’amélioration
de la qualité et de la gestion
des risques 2011-2015.
Un peu d’histoire
Décembre 1904 : naissance du
syndicat à Maison Blanche.
Dossier
Projet d’Etablissement
2011-2015 - Tableau de synthèse.
Brève
Lancement du nouveau site Internet
du Psycom75.
Qui fait quoi ?
Sandrine Lamand, auxiliaire
de puériculture à la Crèche
« Les Ptits Loups ».
Directrice de la publication : Nicole Pruniaux,
chef d’établissement.
Service communication : Jean-Claude Péna,
ingénieur en organisation, responsable
communication et qualité - Christine Weber,
chargée de communication.
Tirage à 2000 exemplaires.
A
ctualité
2
Programme damélioration
de la qualité et de la gestion
des risques 2011 – 2015
1. ACCUEILLIR ET INFORMER LE PATIENT ET SON ENTOURAGE
2. ASSURER ET COORDONNER LA PRISE EN CHARGE CONTINUE DU PATIENT
3. GARANTIR LA SÉCURITÉ DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS
4. PÉRENNISER LA QUALITÉ DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES
5. PRÉVENIR LES RISQUES PROFESSIONNELS ET PROMOUVOIR LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL
Perfectionner le dispositif d’accueil.
Informer les patients sur les soins prodigués.
Informer les patients sur leurs droits.
Assurer l’accessibilité du patient à son dossier.
Respecter les libertés individuelles.
Procéder à des enquêtes de satisfaction des usagers.
Améliorer et évaluer l’état de santé initial et continu du patient.
Tracer régulièrement le suivi des patients dans le dossier.
 Poursuivrel’améliorationdelatraçabilitédelaréexionbénéce/risque.
Actualiser les règles de la tenue du dossier.
Assurer le partage de l’information entre les professionnels.
Développer la prise en charge somatique.
Évaluer et traiter la douleur.
Formaliser l’identitovigilance.
Sécuriser le circuit du médicament.
Développer l’analyse et le traitement des événements indésirables.
 Optimiseretmieuxcoordonnerlagestiondesrisques.
Déployer les démarches d’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP).
Communiquer sur les résultats des EPP.
Recueillir et développer des indicateurs pertinents.
Accompagner et former les professionnels.
Évaluer les professionnels.
Améliorer l’organisation du travail.
Prévenir les risques professionnels.
 Faciliterl’intégrationdesnouveauxarrivants.
Réaliser des enquêtes de satisfaction des professionnels.
6. DÉVELOPPER LA CULTURE QUALITÉ ET GESTION DES RISQUES
Assurer le suivi de la mise en œuvre du projet qualité et gestion des risques.
Déployer la culture qualité et gestion des risques.
Favoriser les actions d’amélioration dans les secteurs d’activité.
Assurer la promotion du développement durable.
Promouvoir le rôle du comité éthique.
Développer la culture de l’évaluation.
3
L
a vie de l’établissement
Lors de la visite de certification de février
2011, une des réserves émises par l’HAS
(Haute Autorité de Santé) concernait l’iden-
tification du patient.
Les problématiques soulevées concernaient
l’absence de politique d’identication du patient
formalisée, de formation de l’ensemble des per-
sonnels amenés à créer des dossiers et surtout
l’inexistence de procédure stipulant l’exigence
de cette vérication (lors de la création des dos-
siers ou lors des actes de soins et en particulier
lors de l’administration des médicaments). Ainsi
l’établissement doit rendre pour juin 2012 un
rapport de suivi à l’HAS.
Qu’est-ce que l’identitovigilance ?
Le but d’un établissement de santé est de « bien
soigner » les patients qui lui sont conés.
L’objectif de l’identitovigilance est de « bien
soigner le bon patient ». Il se doit de abiliser
l’identication du patient an de contribuer à la
qualité de sa prise en charge tout au long de son
séjour et lors de chaque séjour.
De nombreux intervenants sont concernés : les
admissions, les soignants créant des dossiers, les
CMP, les plateaux techniques, les archives, les
patients, …
Quels sont les facteurs
favorisant les erreurs :
- l’environnement avec la multiplicité et la
diversité des intervenants, l’intervention des
personnes non permanentes (intérimaires, CDD,
etc.), le nombre des patients,
- les patients qui peuvent être confus, en état de
stress ou l’usurpation d’identité,
- les professionnels avec l’absence de vérica-
tion de l’identité pérennisant l’utilisation d’une
mauvaise identité, le dossier informatique (erreur
de saisie qui se répercute), la coexistence d’un
dossier informatique et papier.
D’où proviennent les erreurs ?
- A l’entrée du patient lors de la création du dos-
sier ou de la recherche d’antériorité (homonymie)
entraînant la création de doublons (deux identités
et donc deux dossiers pour un même patient), de
collision (deux patients différents sur une même
identité et donc un même dossier),
- pendant la prise en charge du fait de la non
correction de l’erreur initiale (doublon entraînant
un risque de perte d’information ou collision
entraînant la prise en compte d’informations
erronées).
Comment prévenir les erreurs ?
- demander au patient ses nom, prénom, date de
naissance, par une question ouverte,
- tracer cette vérication par la conservation
d’une copie de pièce d’identité dans le dossier,
- une information de tous les secteurs d’acti-
vité et des professionnels réalisant des actes de
soins, des procédures dégradées,
- la formation des professionnels habilités à
créer des dossiers …,
- l’information du patient,
- la réalisation de procédures pour la création
de dossiers et les actes de soins,
- la mise au point de supports de traçabilité
tenant compte des lieux, des actes,
- le signalement des dysfonctionnements par la
che d’évènements indésirables (FEI). Divers
indicateurs sont dénis pour évaluer cette iden-
tication : doublons, collision, fusion, nombre de
FEI et notamment d’erreurs d’administration -
dicamenteuse liées à un défaut d’identication.
Que faire en cas d’erreur ?
En cas d’erreur dans l’identiant, la rédaction
d’une FEI permet au service qualité-gestion des
risques de prendre en compte cette erreur et de
solliciter l’intervention des intervenants compé-
tents (fusion des doublons, dé fusion des col-
lisions, régularisation d’une usurpation d’iden-
tité, soins administrés à un mauvais patient).
Qu’en est-il dans l’établissement ?
Plusieurs mesures ont d’ores et déjà été mises
en place :
- une cellule d’identitovigilance existe depuis
plusieurs années. Celle-ci a été réactualisée dans
sa composition, comprenant des représentants
de la qualité, de l’informatique, du DIM, de la
pharmacie, des admissions et des soignants de
l’intra et l’extra hospitalier et de l’USLD.
Ses missions ont été précisées : actualisation de
la procédure, recensement des formations, col-
lection des dysfonctionnements et mesures cor-
rectrices après analyse, organisation d’enquêtes
sur l’identitovigilance (recueil, analyse et actions
d’amélioration),
- la première action a été de réactualiser la
procédure d’identication des patients, validée
par les instances en début d’année. Elle est dis-
ponible sur l’Intranet et a été diffusée dans les
unités de soins. Elle précise les modalités de
création d’un dossier patient, de vérication de
l’identité selon les divers modes de prises en
charge et aux différents temps de celle-ci. Elle
constitue un des axes du projet d’amélioration
de la qualité, intégré au projet d’établissement
2011-2015.
- divers documents d’information à destination
des professionnels et des patients ont été élaborés
et diffusés : note de service, afche, plaquette
d’information, item dans le livret d’accueil des
patients et des nouveaux personnels, dans le
questionnaire de sortie, les règles de saisie dans
le dossier patient ont été nalisées (accessibles
sur l’Intranet), …
- la formation a été renforcée : tous les person-
nels créant des dossiers sont formés à l’identito-
vigilance (cf. plan de formation). Les nouveaux
arrivants lors de la journée d’accueil reçoivent
une information sur cette thématique,
- une évaluation de ces modalités doit être régu-
lièrement réalisée an de s’assurer du suivi
de ces mesures. Plusieurs indicateurs ont été
choisis : nombre de personnels formés, taux de
fusion, nombre d’erreurs médicamenteuses lors
de l’administration liée à un défaut d’identi-
cation, analyse des questionnaires de sortie des
patients. Un audit sur la « présence d’une pièce
d’identité » dans le dossier est en cours de réa-
lisation, un second audit est programmé pour la
n de l’année auprès des personnels an d’éva-
luer la connaissance de la procédure.
En conclusion
L’ensemble de ces mesures vise à prévenir et
limiter les conséquences d’erreurs d’identica-
tion. Leur but n’est en aucun cas de « contrôler
l’identité » dans un but de restriction de soins
à visée économique. Elles représentent un outil
qui constitue la première étape de l’acte de
soins, visant à améliorer la qualité de la prise en
charge des patients.
Cette thématique s’intègre dans une culture de
qualité des soins dont les professionnels sont
les principaux acteurs et dont le but, encore une
fois répété, est de « bien soigner » les « bons
patients ».
Dr Philippe Montariol, président du COVIRIS
Un nouveau néologisme :
« l’identitovigilance »
4
L
a vie de l’établissement
L
ors de la formation à l’école d’infirmière, nous avons été
sensibilisés à l’éducation thérapeutique, essentiellement
en diabétologie et en néphrologie. Cela fait partie inté-
grante du rôle propre infirmier. Et l’éducation est souvent
une condition pour le retour au domicile des personnes.
Est-ce possible d’intégrer ce principe
à notre spécialité psychiatrique ?
S’il n’est pas envisageable d’imposer l’éducation thérapeutique à
nos usagers, je pense qu’il est souhaitable de pouvoir le proposer, ne
serait-ce que pour la prévention des rechutes, mais aussi pour mieux
vivre avec sa pathologie.
Depuis 2004, c’est ce que nous avons voulu relever à l’hôpital de jour
« La Passerelle », avec plusieurs programmes spéciques à la schi-
zophrénie, dont PACT (psychoses, aider, comprendre, traiter) et info-
médicaments. Parce qu’une façon de prévenir ces rechutes, c’est de
proposer un programme d’éducation thérapeutique adapté sur la mala-
die, les traitements et les effets secondaires.
En effet, dans le cadre de la schizophrénie, nous savons que les re-
chutes sont pour leur majorité dues à un arrêt des médications. Or,
nous estimons qu’environ 15% à 25% des personnes hospitalisées et
50% des patients en ambulatoires présenteraient un défaut d’obser-
vance (20% n’achèteraient pas les traitements prescrits, et 30 à 50%
des médicaments achetés seraient jetés ou stockés) (1). Les causes de
cette mal observance sont nombreuses, mais nous retrouvons souvent
le déni des troubles et l’existence d’effets secondaires pénibles à vivre
au quotidien. L’utilisation de programmes d’informations sur la maladie
améliorerait l’observance de 8% et l’information sur les traitements et
leurs effets secondaires de 12% (2). Ces résultats, combinés à une prise
en charge globale psychothérapeutique peuvent nettement inuer sur
la qualité des soins.
Des thèmes douloureux sont abordés
Avec ces modules, nous abordons des thèmes douloureux, « je ne suis
pas fou », les hospitalisations sous contraintes, la famille, le travail…
C’est pourquoi il est important de garantir un cadre thérapeutique
rassurant, respectueux des personnes et de la condentialité.
Cette pratique soignante
améliore les interactions soignant/soigné
La relation à l’autre est basée sur l’échange de savoirs (médical/pro-
fane). Au sein du groupe de patients, les participants font des liens
entre ce qu’ils ont vécu et leur maladie. Ils mettent des mots sur leur
souffrance, mais aussi partagent leurs expériences et se donnent des
conseils. Suite à ses groupes, les participants ont demandé à faire un
journal intitulé « l’étage » an de partager leurs expériences, leurs
difcultés au quotidien.
Aujourd’hui, en 2012, l’éducation thérapeutique du patient s’étend à
toutes les difcultés liées à la maladie. Elle s’inscrit dans une concep-
tion globale du soin. Nous nous situons dans l’accompagnement
personnalisé au quotidien. A l’hôpital de jour, nous proposons donc
aussi des programmes sur les relations aux autres, sur les troubles
cognitifs, articulés avec des groupes à médiations thérapeutiques,
mais toujours en lien avec un projet thérapeutique élaboré en équipe
pluridisciplinaire. La formation continue propose une action d’E.T.P.
(éducation thérapeutique du patient), an de favoriser l’installation de
programmes dans les services et d’en faire bénécier les usagers de
notre établissement.
Une valorisation de l’acte éducatif
Pour conclure, je dirais que l’éducation thérapeutique est inscrite dans
le travail journalier soignant. Seulement, et comme souvent, nous la
faisons spontanément, d’une façon invisible et non quantiable. L’uti-
lisation de l’outil « éducation thérapeutique du patient» va permettre
de valoriser l’acte éducatif.
1. Source : Blondiaux I., Alagille M., Ginestet D. : L’adhésion au traitement neu-
roleptique chez les patients souffrant de schizophrénies. L’Encéphale 1988, XIV,
431-8.
2. Source : Schmitt L., Moron P. : Observance du traitement en psychiatrie. Encycl.
Med. Chir. (Paris-France), Psychiatrie, 37860 A 60, 1992, 2p.
Sandrine Archambault, Inrmière
Hôpital de jour - 7
e
secteur
L’
Education thérapeutique
du
patient
Une pratique quotidienne
5
L
’EPS Maison Blanche s’est doté de l’exis-
tence d’un CLUD (Comité de lutte contre
la douleur) depuis mars 2007. A l’instar
des autres établissements de soins en général et
d’autres spécialisés dans la prise en charge des
pathologies mentales en particulier, la mise en
place d’une telle commission n’a pas toujours été
simple. Il s’agissait de créer une dynamique de
réexion et de travail sur une thématique que l’on
pouvait penser éloignée des préoccupations quo-
tidiennes des soignants, mais aussi des patients
atteints de pathologie mentale. Or les enquêtes
réalisées par le CLUD ont démontré qu’il s’agis-
sait bien d’un problème à part entière pour nos
patients.
La prise en charge de la douleur sous tous ses aspects est une des
priorités de santé publique, largement évoquée dans le SROS III et
aux travers des plans anti-douleur successifs. Elle est accentuée par la
certication de la (HAS) qui fait de la lutte contre la douleur une pra-
tique exigible prioritaire, y compris dans les établissements à vocation
psychiatrique exclusive.
Le SROS III a déni 3 objectifs et plusieurs mesures opérationnelles
pour l’amélioration de la qualité de la prise en charge de la douleur.
C’est dans ce contexte général, et en conformité avec les recomman-
dations du SROS III, qu’est née en mars 2010, l’idée de créer un ré-
seau douleur en santé mentale. L’initiative revient aux CLUD des EPS
de Ville Evrard et de Maison Blanche. L’idée de départ était d’y asso-
cier les établissements franciliens spécialisés dans la prise en charge
de la pathologie mentale. Parmi le grand nombre d’établissements qui
ont répondu à l’invitation, gurent des représentants d’établissements
psychiatriques publics, privés, d’unités de psychiatrie intégrées dans
des hôpitaux de soins généraux.
La création du réseau a bénécié du soutien de l’Association Natio-
nale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale, dont
le site Internet héberge un portail pour le réseau, la Société Franco-
phone d’Etude et de Traitement de la Douleur a également apporté son
soutien, de même que l’UNAFAM.
Objectifs et mesures
opérationnelles du réseau
1. développer la sensibilisation et la formation des professionnels de
santé exerçant au sein de structures prenant en charge les pathologies
mentales,
2. faciliter l’accès aux soins des patients atteints de pathologie mentale,
3. coordonner les prises en charges par la mise en place de lières de
soins.
Missions :
mise en place d’une enquête régionale d’évaluation et de prévalence
de la douleur en santé mentale,
promotion de formations des professionnels au dépistage, à l’évalua-
tion et à la prise en charge précoce de la douleur,
développement de la sensibilisation des patients, de leur entourage et
des soignants à la prise en charge de la douleur, notamment par la diffu-
sion de supports spéciques d’information,
création d’un portail Internet spécique d’échanges d’expériences : aide
à la création de CLUD, protocoles communs, calendrier des congrès et des
formations, accès facilité à une base documentaire spécique, forums, …,
mise en place d’un outil performant et bien identié de diffusion de
tous les documents, outils et recommandations de bonnes pratiques éla-
borés par l’HAS, la SFETD, les sociétés savantes, …,
création de groupes de travail inter-établissements pour le développe-
ment de protocoles consensuels, d’enquêtes,
développement de la recherche sur les outils d’évaluation notamment,
recensement de l’existant en termes de prise en charge de la douleur
et des soins palliatifs et formalisation de la collaboration avec les unités
de soins psychiatriques dans le cadre du réseau,
organisation de la collaboration entre réseaux douleur et réseaux de
spécialité (cancer, soins palliatifs, gérontologie),
organisation de colloques.
Actions déjà mises en place :
diffusion d’une double enquête, à destination des soignants et des
patients. Elle a permis de faire un état des lieux sur la prise en charge de
la douleur en santé mentale. Les résultats ont été présentés à l’occasion
du premier congrès du réseau en novembre 2011,
création d’un portail Internet du réseau sur le site de l’ANPSSSM,
organisation d’un premier congrès à Paris « Première journée du -
seau Douleur en Santé Mentale » en novembre dernier, organisée par les
EPS de Ville Evrard et Maison Blanche,
inscription ofcielle à l’Union Nationale des Réseaux.
Avenir
élargissement du réseau à un niveau national, puisque déjà d’autres
régions ont souhaité adhérer au réseau,
organisation d’un second congrès du réseau,
présentation des premiers travaux lors du 10ème congrès
de l’ANPSSSM en juin 2012 à Paris,
mise en place de groupes de travail spéciques.
Contacts : • Docteur Djéa SARAVANE (EPS Ville Evrard)
Docteur Nabil HALLOUCHE (EPS Maison Blanche)
Docteur Nabil Hallouche, président du CLUD
Le
Réseau douleur
en santé mentale
Le
Réseau douleur
en santé mentale
L
a vie de l’établissement
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