La Gestion des Risques

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Atelier A20
Un pour tous, tout pour un
(risque, audit, contrôle interne) :
est-il compliqué de faire simple ?
Intervenants
Président de l’AMRAE
Directeur Risques, Audit et Assurances
Yves Rocher
Gérard LANCNER
Claude VIET
Dominique PAGEAUD
[email protected]
Président de l’IFACI
Directeur de l’Audit de Groupe
La Poste
[email protected]
Associé, Responsable Business Risk
Services
Ernst & Young
[email protected]
Modérateur
Pierre-Alexandre BAPST
Directeur de l’Audit et des Risques
Hermès International
[email protected]
Sommaire
• Rappel de quelques définitions
• Eléments de discussion
3
3
Rappel de quelques définitions
Audit interne (IFACI)
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui
donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant,
par une approche systématique et méthodique, ses processus
de management des risques, de contrôle, et de gouvernement
d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité.
4
4
Rappel de quelques définitions
Contrôle interne (AMF)
Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité,
qui vise à assurer :
–
La conformité aux lois et règlements ;
–
l’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ou
le Directoire ;
–
le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux
concourant à la sauvegarde de ses actifs ;
–
la fiabilité des informations financières ;
et d’une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et
à l’utilisation efficiente de ses ressources.
En contribuant à prévenir et maîtriser les risques de ne pas atteindre les objectifs que s’est
fixés la société, le dispositif de contrôle interne joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage
de ses différentes activités.
Toutefois, le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de la
société seront atteints.
5
5
Rappel de quelques définitions
La gestion des risques (AMRAE)
La gestion du risque, c’est le processus par lequel les organisations traitent
méthodiquement les risques qui s’attachent à leurs activités.
La gestion du risque est centrée sur l’identification et le traitement des risques.
Elle a pour objectif d’ajouter le maximum de valeur durable à chaque activité de
l’organisation. Elle mobilise la compréhension des aléas positifs ou négatifs qui
dérivent de tous les facteurs qui peuvent affecter l’organisation. Elle augmente la
probabilité de succès et réduit la probabilité d’échec et l’incertitude qui s’y attache.
La gestion du risque devrait être un processus continu d’amélioration qui traite
systématiquement de tous les risques qui entourent les activités de l’organisation,
que celles-ci soient passées, présentes ou surtout futures.
La gestion du risque doit faire partie intégrante de la culture de l’organisation et
disposer d’une politique efficace et d’un programme d’actions soutenu et suivi
par la direction au plus haut niveau.
6
6
Rappel de quelques définitions
8eme Directive
Le comité d’audit est notamment chargé des missions suivantes :
a/ suivi du processus d’élaboration de l’information financière ;
b/ suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, d’audit interne, le
cas échéant, et de gestion des risques de la société ;
c/ suivi du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés ;
d/ examen et suivi de l’indépendance du contrôleur légal des comptes ou
du cabinet d’audit, en particulier pour ce qui concerne la fourniture de
service complémentaire à l’entité contrôlée.
7
7
Rappel de quelques définitions
Gouvernance
Système par lequel une entreprise est dirigée et contrôlée. Il régule les
pouvoirs et optimise la prise de décision, en précisant les rôles,
responsabilités et droits des différents participants à la vie de la société
tels que : conseil d’administration (conseil de surveillance le cas
échéant), les dirigeants, les actionnaires …. Et ce afin d’assurer la
pérennité de l’entreprise et la protection de son patrimoine.
8
8
Historique
• 2005 (Biarritz)
– Gestion des risques et Contrôle interne
• 2006 (Deauville) & 2007 (Nantes)
– Gestion des risques, audit interne et contrôle interne
• 2008 (Deauville)
– Audit interne, Contrôle interne et Risk Management :
suite d’une histoire sans fin
• 2009 : pause !
9
9
Eléments de discussion 1/2
• Quel état des lieux peut-on faire (Ernst & Young):
– Pourquoi relancer le débat
– Panorama des pratiques
– Coordination et rationalisation
• La réalité de deux entreprises (La Poste, Yves
Rocher)
– Valeur ajoutée d’une approche intégrée compte
tenu du contexte
– Mode opératoire
– Bonnes pratiques et difficultés rencontrées.
10
10
Eléments de discussion 2/2
• Quelle vision du futur pour l’AMRAE et l’IFACI
– Groupe de place AMF
– Actions conjointes.
• Débat avec la salle
11
11
“Un pour tous, tout pour un
(risque, audit, contrôle interne) :
est-il compliqué
de faire simple ?”
Les présentations de cet atelier seront sur
www.amrae.fr
à partir du 1er fevrier 2010
Risk Management
Le Risk Management dans
le Groupe Yves Rocher
Présentation du Groupe
Activité
• Intégration verticale de la conception à la distribution
• De nombreuses marques :
• dans l'univers cosmétique (Yves Rocher, Docteur Pierre Ricaud,
Daniel Jouvance etc…),
• dans le textile (Petit Bateau)
• dans le parfum/maquillage (Isabel Derroisné, Galerie Noémie)
• et dans l'entretien (Stanhome)
•Trois métiers de distribution : VPC, VPM, VPR
• Présence sur les 5 continents et dans 88 pays
Présentation du Groupe
Chiffres Clefs
•2 milliards d'euros de chiffre d'affaires
•8 marques au service de la beauté et du bien-être de la femme
•Plus de 15 000 collaborateurs à travers le monde
•Plus de 200 000 emplois indirects
•2000 magasins et 40 millions de clientes
•500 millions de produits et cadeaux délivrés chaque année
Le Risk Management : Pourquoi?
Dans un contexte de vulnérabilité accrue, le Groupe Yves Rocher
a initié en 2001 une démarche visant à analyser et à gérer les
risques majeurs du Groupe et de ses différentes activités
ƒ
Le développement du Groupe et l’environnement ont accru l’exposition du
Groupe aux risques
ƒ
La gestion des risques a été identifiée comme un élément fondamental pour
Sécuriser l’atteinte des objectifs et des Plans Stratégiques
Le Risk Management : Environnement de risques
La démarche aborde tous les types de risques majeurs auxquels peut être
confronté le Groupe Yves Rocher
Risques liés à l’infrastructure et aux
processus
Risques liés aux décisions stratégiques
•Problème de diversification, perte de rentabilité
•Échec de développement de nouvelles activités
Risques liés aux produits vendus et à
l'image
• Inadaptation au marché, obsolescence des
produits
• Problèmes de qualité produit, qualité de service
• Évolution défavorables des systèmes de vente
• Mauvaise connaissance du client, problèmes
d’image
•Fraudes, détournements, intégrité,
déontologie
•Dérive process de fabrication, coûts, Non
alignement de l’informatique ou de l’industriel
•Risque de change, risque de taux et risques
économiques
Plan
stratégique
Yves Rocher
Risques liés aux activités /
événements ponctuels
• Grands projets
• Incendie, panne,inondations…
• Législations
Risques liés à la gestion des ressources
humaines
Risques liés aux clients / fournisseurs
•Carences de fournisseurs
•Risques de sourcing
•Risques de contrepartie
• Conflits,
• Rétention, perte de savoir-faire
• Adéquation culturelle, compétences, potentiel
des collaborateurs versus besoins court terme et
moyen terme du Groupe
Le Risk Management : Sa raison d’être
Partout dans le monde, aussi bien la Direction Générale que de chaque
Direction de métiers ou d'activité, ont besoin de sécuriser l'atteinte des objectifs
et la réalisation du plan stratégique. Dans le Groupe Yves Rocher cela se
traduit par la mise en place d'un outil de gestion globale des risques permettant
à chaque acteur du Groupe de maîtriser et de piloter de façon responsable et
professionnelle les risques inhérents à son métier
Le Risk Management : Organisation
Conseil d'Administration
Direction Générale
Secrétariat Général
Comité des
Risques et
d'Audit
Direction des Risques et de l'Audit
Interne
Gestion des
Risques
Audit Interne
Gestion des
assurances
Le Risk Management : Méthodologie
Cette démarche devait mener en parallèle la mise en place d'un cadre
méthodologique global et la réalisation de missions générant rapidement des
résultats tangibles.
Objectifs de la démarche
•
•
•
•
Inscrire la gestion des risques dans le management et la culture du Groupe
Yves Rocher
Mobiliser le management autour d'un projet fédérateur de gestion de nos
risques
Donner à chaque Direction un outil opérationnel de gestion et de pilotage de
ses risques
Obtenir rapidement (2001) des résultats tangibles et stratégiques pour la vie
du Groupe
Le Risk Management : Méthodologie
La démarche couvre toutes les activités et toutes les zones géographiques du Groupe
Yves Rocher
Groupe Yves Rocher
Cosmétique
VPC
YR
VPM
YR
VPR
YR
Textile
LECC
Dr P.
D.
LMP
Ricaud Jouvance
Fonctions Support
Stratégie
Marketing
Achats Production Logistique Distribution
Finance / Trésorerie
DRH
Gestion / comptabilité
Systèmes d’information
Juridique / Secrétariat Générale
Assurance qualité
Recherche et Moyens Techniques
KIOTIS
Petit
Bateau
Françoise
Saget
Produits
d’entretien
Stanhome
Le Risk Management : Méthodologie
La méthode retenue favorise les entretiens privilégiés et le partage progressif de la gestion des
risques avec les différentes directions
et s'est donc appuyée sur une approche « Top-down »
Personnes impliquées
•
•
Top 25
- Principales directions
opérationnelles et fonctionnelles
- Principaux dirigeants Yves
Rocher
- Dirigeants des filiales
Chaque responsable pouvant se faire
aider par quelques uns de ses
collaborateurs les plus proches s’il le
souhaite
Avantages de l’approche
•
•
Approche fondée sur la compréhension
globale des risques et l’appropriation
par activité
Concentration sur les risques majeurs
du Groupe
Le Risk Management : Méthodologie
Plans d’action
Métier Support
Cartographie
Métier Distributeur
•Des risques pour le Groupe, par métier et
par activité
•Du couple Rentabilité / Risques
Groupe
Q4 - 2001
Q1 - 2002
Q2 - 2002
Q3 - 2002
Q4 - 2002
Amélioration qualité Kdo
Cadrage des promotions
Cartographie des risques par activité
Rajeunissement ligne bio cure
Développement nouvelle ligne
maquillage
Cartographie des risques par métier
Présentation DG
Modernisation atelier vrac
Re organisation lignes production
Cartographie des risques du Groupe
Négociations fournisseurs
Forte
Remplacement départ
Formation métier
35 MF
10 MF
Probabilité
d'occurren
ce (%)
Actions curatives
immédiates
20 MF
5 MF
Faible
Faible
Montant en MF (enjeux)
Montant pour se redresser
Forte
Stratégiques : investissement ou
désinvestissement dans une activité,
stratégie de renouvellement de gammes, …
Opérationnelles : sécurisation du
portefeuille produits, nouvelle méthodologie
de gestion de projet, prise d’assurance, …
Études
approfondies
Exemples : zone
géographique, fonction
ou processus à étudier
dans le détail
Le Risk Management et Audit Interne
COMPLEMENTARITE DES APPROCHES
AUDITS
„ Approche par
Processus
DETECTION DES RISQUES
„ RISQUES MACRO
„ RISQUES OPERATIONNELS
„ RISQUES PROJETS
ANALYSES RM
„ Approches Top Down
„ Approches Bottom Up
ANALYSE
„ Cartographie
CONTROLE INTERNE
„ QUANTIFICATION
„ HIERARCHISATION
COUVERTURE DES RISQUES
„ Cartographie
„ Suivi
ASSURANCES
„ PLANS D'ACTION OPÉRATIONNELS
„ Campagnes
d'auto-evaluation
„ Audits de Ci
„ Suivi
„ Prévention
„ Suivi
FINANCEMENT DE CERTAINS
RISQUES RESIDUELS
REPORTING
„COMITÉ DES RISQUES ET D'AUDIT
„ RISQUES MAJEURS DG
„ Négociation et
mise en place des assurances
La démarche de gestion des risques
Une vision synthétique objectivée et partagée des Risques Majeurs
Sauf indication (explicitement) contraire tous les points présentés sont
considérés comme approuvés par le Risk Management.
L'appréciation donnée doit être le reflet de l'évolution de l'exposition du Groupe
au risque (et non de l'avancement des plans d'actions).
L'appréciation de l'exposition au risque et son évolution par le propriétaire du
risque doit être mise à l'épreuve.
Si le risque est toujours présent et en cas de blocage du plan d'actions des
solutions alternatives concrètes doivent être présentées par le dirigeant et le
RM
Ne pas se limiter à une approche "relevé de compteur" des actions engagées
18ème Conférence Annuelle de l’AMRAE
Deauville, le 28 janvier 2010
Support de l’intervention de Claude VIET
Directeur de l’Audit et des Risques
du Groupe La Poste
Président de l’ Institut Français de l’Audit et du
Contrôle Interne IFACI
Le contenu : trois présentations rapides
•
Le Groupe La Poste
•
L’organisation de la gestion des risques et de l’Audit Interne
au sein du Groupe LA POSTE
•
L’IFACI
28
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPE LA POSTE
L’évolution du Statut
• En 1991, La Poste, qui était une administration, est devenue une entreprise
publique dont les relations avec l’Etat-actionnaire, initialement régies par un
contrat de plan, s’appuient désormais sur un contrat de service public 2008-2012.
• La Poste doit passer du statut d’établissement public à celui de société
anonyme (SA), avec des capitaux 100 % publics au 1° mars 2010. 25 postes
européennes sur 27 sont des sociétés anonymes ou sont en passe de le devenir.
19 d’entres elles sont entièrement détenues par l’Etat ou un acteur public.
• Cette transformation sera suivie d’une augmentation de capital de 2,7 milliards
d’euros apportée par l’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations.
Un groupe unitaire multi-métiers de taille européenne
ƒ Chiffres Clés 2008: CA 21Mds€, 300 000 collaborateurs, 17000 bureaux de Poste
ƒ Un intégrateur de services Courrier, Colis et Express, Services Financiers
s’appuyant sur un réseau de proximité très dense (l’ Enseigne La Poste) et sur
trois holding : Sofipost, Geopost, La Banque Postale regroupant au total 300
filiales
ƒ Deuxième opérateur européen de Courrier.
ƒ Troisième opérateur européen du Colis et de l’Express.
29
Les quatre grands métiers de La Poste : Le Courrier
Chiffre d’affaires
11,4 milliards d’euros en 2008 . Les entreprises représentent 88 % du chiffre d’affaires
du Courrier.
Effectifs du Courrier
191 000 collaborateurs (21 500 dans les filiales), dont 44,3 % de femmes et 55,7 %
d’hommes.
Nombre de documents acheminés dans l’année
Adressés : 18,3 milliards
Non adressés : 8,7 milliards
Au total, 27 milliards de documents ont été acheminés et distribués en 2008 par le
groupe La Poste. 91 millions de courriers (adressés et non adressés) et documents ont
été distribués quotidiennement par les facteurs et les distributeurs de Mediapost en
2008. 90 % des volumes de courrier ont été émis par les entreprises en 2008.
Qualité de service
A l’aube de la libéralisation du marché postal au 1° janvier 2011, le Courrier poursuit
sa modernisation au service de ses clients. Le programme Cap Qualité Courrier a
permis d’atteindre de hauts niveaux de qualité en 2008. Ainsi, 83,9% des lettres ont été
distribuées le lendemain de leur dépôt, soit une progression de 1,4% par rapport à
2007.
30
Les quatre grands métiers de La Poste : Le Colis/Express
Sur un marché en totale concurrence, le
métier Colis-Express du Groupe La Poste
représente, avec près de 4,7 milliards
d’euros de chiffre d’affaires
Pour ce métier, le groupe La Poste est
numéro un en France, numéro deux en
Allemagne et numéro quatre au R.U.
ColiPoste, est l’opérateur Colis de La Poste.
ColiPoste offre une gamme complète de
services en B to C avec des livraisons en
48h. ColiPoste alerte ses clients en temps
réel par courriel ou SMS de l’arrivée de leur
colis qu’ils peuvent aussi choisir de retirer 7j/7
et 24h/24 dans un Cityssimo.
GeoPost, la filiale Express du groupe La
Poste, est spécialiste des envois de colis
express en B to B. GeoPost bénéficie d’une
forte implantation en Europe et dans le
monde.
31
Les quatre grands métiers de La Poste : La Banque Postale
La Banque postale a été créée le 1 janvier 2006; depuis elle a été autorisée à
offrir ses services dans les domaines du crédit à la consommation et de
l’assurance dommages, qu’elle proposera à ses clients en 2010.
L’année 2008 en chiffres
• 4,815 milliards d’euros de produit net bancaire (PNB)
• 11,2 millions de comptes courants postaux
• 9,53 millions de clients en banque principale
• 480 000 clients Entreprises, Collectivités et Associations
• 5 191 distributeurs automatiques de billets / guichets
automatiques bancaires (DAB / GAB) en France
• 270,6 milliards d’euros d’encours clientèle
• Plus de 6 millions de cartes bancaires, soit 11 % du marché
• 17 000 points de contact
32
Les quatre grands métiers de La Poste : L’Enseigne
L’Enseigne est le métier qui à en charge le réseau des bureaux de poste, c’est à dire:
•
17000 points de contacts, dont 6000 en partenariats
•
60 000 collaborateurs dont
- 35 000 guichetiers,
- 10 000 conseillers financiers,
- 7 000 encadrants en bureaux de poste dont 3500 chefs d’établissement
•
52 millions de personnes vont au moins deux fois par an en bureau de poste
33
L’organisation de la gestion des risques et de l’Audit Interne
au sein du Groupe LA POSTE
DIRECTEUR DE L’AUDIT
ET DES RISQUES DU GROUPE
Claude Viet
DIRECTION DES RISQUES
DU GROUPE
AUDIT
DE GROUPE
Gilles Maindrault
CCOONNSSEEIL
IL DD’A
’ADDMMIN
INIS
ISTTRRAATTIO
IONN
CCOOMMIT
É
D
’A
U
D
IT
IT É D ’A U D IT
P R É S ID E N T
A U D IT D E
GROUPE
C O M IT É E X É C U T IF
DU GROUPE
C O U R R IE R
LA BANQ UE
PO STALE
L ’E N S E IG N E
LA PO STE
A U D IT S M É T IE R S
GEO PO ST
P O S T E IM M O
RESSOURCES
H U M A IN E S
IN F O R M A T IQ U E
A U D IT S D O M A IN E S
34
La Gestion des Risques
Comité des Risques
COMEX
Comité d’Audit
Cartographie des risques majeurs du Groupe
Risques majeurs mé
métiers
Risques majeurs transverses
(identifiés par les audits métiers et la
direction des risques de La Banque
Postale)
(identifiés par la DAG, les audits
transverses, la DSI et la DJA)
Courrier
Systèmes d’information
Colis/Express
Ressources humaines
L’Enseigne La Poste
La Banque Postale
Risques juridiques
Poste Immo
35
L’audit interne
MISSIONS D’AUDIT SPECIFIQUES
.. Evalue
Evalue la
la qualité
qualité du
du contrôle
contrôle interne
interne àà l’échelon
l’échelon du
du
Groupe
(mise
en
œuvre
des
projets
stratégiques,
Groupe (mise en œuvre des projets stratégiques,
dispositifs
dispositifs de
de gouvernement
gouvernement d’entreprise
d’entreprise …)
…) et
et
procède,
à
la
demande
du
Président,
à
des
enquêtes
procède, à la demande du Président, à des enquêtes
sur
sur des
des faits
faits de
de nature
nature àà porter
porter atteinte
atteinte àà l’image
l’image du
du
Groupe.
Groupe.
AUDIT
de
GROUPE
ANIMATION DU RESEAU D’AUDIT INTERNE
INTERFACE AVEC LE COMITE D’AUDIT DE LA POSTE
.. Coordonne
Coordonne la
la mise
mise au
au point
point et
et le
le suivi
suivi des
des plans
plans
d’audit,
s’assure
du
respect
des
normes
d’audit, s’assure du respect des normes
professionnelles
professionnelles et
et de
de la
la diffusion
diffusion des
des bonnes
bonnes
pratiques
et
veille
au
professionnalisme
pratiques et veille au professionnalisme des
des auditeurs.
auditeurs.
.. Fournit
Fournit àà cette
cette instance
instance de
de gouvernance
gouvernance les
les
éléments
lui
permettant
de
s’acquitter
de
ses
éléments lui permettant de s’acquitter de ses
responsabilités
responsabilités en
en matière
matière de
de supervision
supervision de
de la
la
fonction
audit.
fonction audit.
.. Ordonnance
Ordonnance du
du 88 décembre
décembre 2008.
2008.
.. Evolution
Evolution du
du statut
statut de
de La
La Poste.
Poste.
10
36
L’organisation de la planification des missions
Cartographie des risques majeurs du Groupe
Cartographies des
risques mé
métiers
Cartographies des
risques transverses
Courrier
Ressources humaines
Colis/Express
Systèmes d’information
Banque Postale
Juridique
Enseigne La Poste
Poste Immo
PROGRAMMES D’AUDIT
Dirigeants
Commissaires aux comptes
Comité
Comité d’audit
Plans d’
d’audit mé
métiers
Plan d’
d’audit Groupe
Plans d’
d’audit domaines
Plan d’audit consolidé
37
L’IFACI en quelques chiffres…..
•
•
•
•
4200 adhérents (auditeurs internes, professionnels du contrôle interne, étudiants)
900 organismes (du secteur public et du secteur privé, entreprises du CAC 40….)
7 antennes régionales (Lille, Strasbourg, Nantes, Lyon, Bordeaux, Toulouse,
Marseille
IFACI fait partie de l’IIA qui regroupe près de 200 000 adhérents provenant de plus
de 160 pays, au plan européen de l’ECIIA (37 pays) et a créé l’UFAI, Union
Francophone de l’Audit Interne à laquelle adhèrent 22 pays
Les trois grandes missions de l’IFACI
• Représenter les professions de l’audit et du contrôle internes auprès des décideurs
économiques et des relais d’opinion (ex Groupe AMF sur les missions des Comités
d’audit, prises de position sur l’urbanisme du contrôle interne et sur le rôle de l’audit
interne dans le gouvernement d’entreprises…..)
• Partager les bonnes pratiques (groupes professionnels, recherche, colloques…)
• Professionnaliser les acteurs e les départements d’audit et de contrôle internes
(application des normes professionnelles, formation, partenariats avec les grandes écoles
et les universités, CIA, DPAI, Certification IFACI…..)
38
Septembre 2009
IFACI : Représenter – Partager ‐ Professionnaliser
38
Colloque Amrae Deauville
2010
Atelier A20
Pourquoi faut il lancer le débat ?
Un environnement en forte évolution
The future of risk – July 2009
Quel environnement de risques pour l’ entreprise ?
Les attentes des administrateurs
Les administrateurs, membres de comité d’audit, mettent en lumière
la nécessité de faire évoluer l’approche de gestion des risques :
►
L’approche des risques doit être plus globale :
►
►
►
Les perspectives en terme de gestion des risques doivent
être plus dynamiques :
►
►
►
Les risques endogènes ne doivent pas se concentrer uniquement sur la
finance et la conformité,
Les risques exogènes, y compris les risques macro-économiques et
systémiques, ont maintenant un impact critique sur le business model
de l’entreprise.
Les risques stratégiques clés peuvent évoluer rapidement,
Les dirigeants doivent mieux cerner l’ampleur et la probabilité des
risques.
L’horizon des risques doit être appréhendé sur le long
terme :
►
►
Les risques doivent être appréciés dans un cadre économique
mondialisé,
Les risques et opportunités doivent être prévus à plus longue échéance.
* Source : InSights for European Audit Committtee Members – Issue 7 – April 2009 (Tapestry Network)
Page 41
The future of risk – Octobre 2009
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This presentation, reserved for your internal use, is indissociable from the contextual elements used as a basis for its elaboration and from the spoken comments accompanying it.
La crise a renforcé
la nécessité d’avoir
une vision globale
des risques et
d’intégrer la gestion
des risques dans le
processus
managérial de prise
de décision :
► Stratégie
► Investissement
► Budget
Le nouvel environnement réglementaire
Application immédiate de la transposition des 4ème et 7ème
Directives Européennes sur le gouvernement d’entreprise et
le contrôle interne :
►
►
►
Le rapport du Président sur le contrôle interne est approuvé par le
Conseil ;
Le rapport du Président doit désormais décrire les procédures de
contrôle interne et la gestion des risques ;
Les sociétés doivent se référer à un code de gouvernement d’entreprise
et adopter une approche « appliquer ou s’expliquer. »
Transposition de la Directive Européenne 2006/43/CE du 17
mai 2006 (abrogeant la 8ème Directive Européenne de 1984)
►
►
►
►
►
L’ordonnance de transposition du 9 décembre 2008 est applicable 8 mois
après la clôture du 1er exercice ouvert à compter du 1er janvier 2008 ;
Les comités d’audit deviennent de fait obligatoires ;
Les comités d’audit sont chargés (entre autres) « d’assurer le suivi de
l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques » ;
Les commissaires aux comptes portent à la connaissance du comité
d’audit les faiblesses significatives de contrôle interne ;
Un membre au moins du comité doit présenter des compétences
particulières en matière financière et comptable et être indépendant.
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The future of risk – Octobre 2009
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►
►
►
►
►
►
►
Efficacité de la
gestion des risques
Intégration de la
gestion des risques
dans les processus
Efficacité du
contrôle interne
Reporting financier
et opérationnel plus
fiables
Plus de
transparence
Responsabilisation
des administrateurs
et du management
Confiance accrue
des investisseurs
Les attentes des parties prenantes se
renforcent
►
Un nouvel acteur à prendre en compte, les agences de
notation :
►
En 2009, Standard & Poor’s (S&P) enrichit son processus de notation
pour les entreprises non financières en y incluant notamment la qualité
de l’Enterprise Risk Management (ERM) tel que :
►
►
►
►
L’exactitude historique des éléments financiers fournis par le management
La crédibilité des stratégies, prévisions et mise en oeuvre
Les risques liés à la stratégie de la gouvernance et à sa structure
D’autres agences, telle que Moody’s and Fitch, incluent dorénavant la
dimension des risques dans leurs notations.
►
►
►
►
►
Le contexte économique et réglementaire a fortement
évolué ces derniers mois renforçant ainsi les attentes des
parties prenantes.
►
Une approche proactive pour une gouvernance efficace
commence avec les administrateurs :
►
►
►
Les conseils cherchent des administrateurs à la fois experts et
indépendants
Les administrateurs consacrent plus de temps à leur rôle
d’administrateurs
Les administrateurs et les conseils se soumettent de plus en plus à des
évaluations de performance rigoureuses
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The future of risk – Octobre 2009
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►
Processus de
notation renforcé
Comportement
éthique
Plus de
transparence
Nécessité de
prendre en compte
le risk management
comme une
compétence
managériale et non
un processus
Importance d’une
relation renforcée
entre le
management, le
comité d’audit et les
auditeurs externes
État des lieux des organisations
The future of risk – July 2009
Risk management, assurance et audit interne :
plusieurs organisations possibles
Risk management
Assurance
62%
56%
Risk management
Risk management
65%
73%
Audit interne
Audit interne
Risk management
Audit interne
Risk management
Audit interne
18%
0812BP722
45
Risk management
Assurance
11 décembre 2008
27%
In collaboration with
Coordination des différentes Fonctions Risques
– Contrôle et Audit .. Est-ce un sujet ?
The future of risk – July 2009
Quatre bonnes raisons d’ouvrir le débat
►
Un radar des Risques à couvrir de plus en plus complexe et surtout une
volatilité accrue
►
Les dirigeants et les administrateurs attendent une convergence accrue des
dispositifs en place
►
►
Les différentes fonctions traitant de la gestion des risques se sont développées au sein des
entreprises pour répondre à ces exigences réglementaires : ……73% des entreprises ont « 7 ou
plus » fonctions traitant des risques.
La recherche permanente d’un équilibre ; Risques- Coût – Valeur
►
L’ensemble des fonctions liées aux risques est devenue de plus en plus difficile à coordonner :
►
►
►
►
67% des entreprises estiment qu’il existe un overlap entre « 2 ou plus » des fonctions traitant des risques ;
50% des entreprises estiment que certaines zones de risques ne sont couvertes par aucune fonction ;
96% des entreprises s’accordent pour dire qu’il existe des opportunités pour améliorer leurs effort en terme de
gestion des risques.
La huitième Directive Européenne
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The future of risk – Octobre 2009
© 2008 Property of Ernst & Young Advisory – Confidential, in compliance with the principles stated in the “Disclaimers”.
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Quel environnement de risques pour les entreprises ?
Le radar des risques évolue fortement
Le top 10 des risques 2009 pour les entreprises
(classement 2008 entre parenthèses)
1
Crise du crédit (2)
2
Conformité réglementaire (1)
3
Intensification de la récession (Nouveau)
4
Durcissement des considérations écologiques (9)
5
Nouveaux entrants (16)
6
Réduction des coûts (8)
7
Gestion des talents (11)
8
Consolidation et alliances sectorielles (7)
9
Obsolescence du modèle économique (Nouveau)
10
Risque de réputation (22)
* Source : Ernst & Young’s 2009 Global Business Risk Report
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The future of risk – Octobre 2009
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Trouver le bon équilibre entre risques, coûts et valeur
…une préoccupation croissante des dirigeants
Risques
Valeur
Risques
Valeur
Coûts
Coûts
►
Connaissons-nous nos risques
majeurs ?
►
Sommes-nous concentrés sur les
risques majeurs ?
►
Disposons-nous d’un reporting
efficace sur les risques auprès de la
direction ?
►
Nos fonctions de gestion des risques
et de contrôle sont elles coordonnées
?
►
Acceptons-nous le bon niveau de
risques?
►
►
Avons-nous l’assurance que nos
risques sont correctement gérés?
Avons-nous un processus de gestion
des risques global ?
►
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Risques
Valeur
Coûts
►
Les risques pris sont-ils alignés avec la
stratégie et les objectifs de
l’organisation?
►
Prenons-nous les bons risques pour
obtenir un avantage compétitif ?
Est-ce que nous privilégions les
contrôles automatiques versus les
contrôles manuels ?
►
Quelle est la valeur perçue des
investissements liés à la gestion des
risques?
►
Disposons-nous des meilleures
compétences aux meilleurs coûts ?
►
L’efficacité des processus est elle
évaluée?
►
Utilisons-nous de manière optimale la
technologie pour piloter les risques ?
►
La gestion des risques apporte t elle
de la valeur aux différents métiers?
►
Pouvons-nous avoir recours à des
solutions de sous-traitance pour
réduire les coûts ?
The future of risk – Octobre 2009
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Une gestion des risques intégrée
Le nécessaire alignement de la gouvernance et des fonctions de gestion
des risques et de contrôle
►
Une politique de gestion efficace se doit d’être structurée. Elle nécessite la
coordination de l’ensemble des départements et fonctions internes traitant de
la gestion des risques (gestion des risques opérationnels, de conformité, de
marché, de crédit et de liquidité, gestion des processus et de la qualité, audit
interne, …) et ce, quelle soit centralisée ou décentralisée :
►
Ces fonctions de gestion des risques sont aujourd’hui peu alignées, connectées de
manière informelle et utilisent différentes matrices et échelles de risques.
►
Elles sont parfois indépendantes des unités opérationnelles et des directeurs de
business unit et n’apportent pas suffisamment de valeur ajoutée aux opérationnels.
►
Il peut y avoir un risque d’essoufflement de la part des directeurs de business unit en
raison d’une mauvaise coordination avec les fonctions risques et audit.
►
Il peut en résulter un reporting indépendant avec une faible coordination auprès du
conseil d’administration et du management exécutif.
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Une gestion des risques intégrée
Vers une rationalisation de l’organisation ?
Situation actuelle
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Situation cible
Huitième Directive Européenne ..Une incitation à renforcer la
cohérence des dispositifs
Le suivi de l’efficacité nécessite
que
X Les objectifs soient définis,
X Les moyens mis en œuvre par le
management pour atteindre les
objectifs soient adaptés et évalués
régulièrement
Le comité d’audit devra s’assurer
que :
X La politique de gestion des
risques et de contrôle interne est
définie (objectifs de la gestion
des risques, stratégie de
couverture, rôle de la gestion des
risques et du contrôle interne
dans la prise de décisions (plan
stratégique, budget,
investissements, fusions /
acquisitions…),
Le management a mis en place les
dispositifs appropriés et dispose
de moyens lui permettant de :
X Vérifier le correct
fonctionnement du contrôle
interne et de la gestion des
risques,
X S’assurer de la remontée des
dysfonctionnements,
X Contrôler le correct traitement
des problèmes rencontrés.
4 Novembre 2009
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Impacts opérationnels
1 L’environnement général de contrôle
Les objectifs et la politique générale sont
clairement définis et adaptés à la stratégie du
groupe et à sa culture via notamment les
chartes de « risk management » et de contrôle
interne
2
La conformité des dispositifs aux normes en
vigueur
Les dispositifs opérationnels de gestion des
risques et de contrôle interne ont été conçus en
conformité avec les standards de place et/ou
aux normes professionnelles ISO-Coso 2, etc.
Club audit interne – 8ème directive
© 2009 Propriété d’Ernst & Young et Associés – Confidentiel et ce dans le respect des principes énoncés dans les « Réserves/Disclaimers ».
Cette présentation, à votre seul usage interne, est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir et des commentaires oraux qui l’accompagnent.
Le fonctionnement effectif des
dispositifs
Les dispositifs de gestion des risques et de
contrôle interne fonctionnent dans l’ensemble
du groupe (i.e. sont appliqués, analysés et
audités), et sont intégrés de manière
adéquate dans les processus de management
3
Le pilotage des risques par le
management
Le management dispose d’outils de reporting
sur la gestion des risques et le contrôle
interne, lui permettant de prendre les mesures
correctrices adaptées et d’alerter les
administrateurs si nécessaire
4
Huitième directive Européenne
La répartition des rôles va évoluer
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Club audit interne – 8ème directive
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