UbU Roi - Le Grand T

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Saison 2014-2015
ubu roi
© johan persson
ALFRED JARRY MISE EN SCÈNE DECLAN DONNELLAN, CHEEK BY JOWL
Avec Xavier Boiffier, Camille
Cayol, Vincent de Boüard,
Christophe Grégoire, Cécile
Leterme, Sylvain Levitte
« Ubu Roi, massacre à la moulinette électrique »
Le Monde, février 2013
À propos d’Ubu roi
Le Grand T
OCT
ME01 20:00
JE02 20:00
VE03 20:30
SA04 19:00
DI05 15:00
Durée : 1h50
Tarif : 9 € ou un pass spectacle
Public : à partir de la 2nde
Declan Donnellan fait le tour du monde avec ses mises en scène des chefs-d’œuvre de la littérature, dont il réussit
à donner des versions puissantes et résolument modernes. Sa mise en scène d’Ubu Roi – en français – ne déroge
pas à la règle. Il porte un regard neuf, décapant, en transposant les aventures de ce couple diabolique dans un salon
petit-bourgeois, jouant des allers-retours entre la société d’aujourd’hui, avec des personnages propres sur eux, très
« bobos » et un passé imaginaire, où les mêmes convives se transforment en véritables bêtes de guerre. Se livre alors
sur scène le grand combat entre le conscient et l’inconscient, l’homme primitif et le civilisé. Dans ce spectacle jouissif,
d’une intelligence imparable, Declan Donnellan et sa troupe française au jeu physique époustouflant, nous font savourer toute la charge corrosive et l’énergie fulgurante, le génie satirique et l’actualité brûlante, de cette farce intemporelle.
Mot de Declan Donnellan, metteur en scène
« Ubu Roi est notre deuxième création avec notre troupe française : c’est une œuvre qui correspond parfaitement aux
talents de ces comédiens. Voilà un aspect du choix. D’autre part, Ubu Roi nous offre un champ d’exploration très ouvert,
qui nous permet d’apporter des modifications à notre travail au fur et à mesure de nos découvertes. […] La pièce traite,
en quelque sorte, de ce qui se passe quand nous nous obstinons à poursuivre des choses que nous voulons, mais qui
nous sont refusées. Elle s’intéresse à ce problème de la civilisation, à notre conception de ce qui constitue le comportement « civilisé », et à notre façon d’agir par rapport à cette structure. Nous voulons tous être civilisés – nous voulons
que nos leaders le soient. Mais qu’en est-il des sentiments qui ne rentrent pas dans cette case ? La civilisation exige
souvent que ces sentiments soient ignorés, voire niés. Or, il y a un prix à payer pour la civilisation, et ce prix, parfois, c’est
la folie. »
La presse en parle
« On croit (trop) la connaître. Et la modernité vieillit, comme le reste. On sait aussi que la pièce de Jarry n’est pas si facile
à mettre en scène, si l’on veut dépasser le premier degré de la farce « hénaurme ».
Et voilà que c’est un metteur en scène anglais, imprégné de Shakespeare jusqu’à la moelle, qui nous offre - en français
- sur l’œuvre de Jarry un regard neuf, décapé. On n’était pas sûr que l’énorme Ubu ait encore grand-chose à nous dire,
mais avec Declan Donnellan, la démonstration est éclatante, dans ce spectacle jouissif, et d’une intelligence imparable.
Contacts pôle
public & médiation Manon Albert
[email protected]
02 28 24 28 08
Florence Danveau
[email protected]
02 28 24 28 16
Le metteur en scène britannique est sans doute reparti de cette notation de Jarry, dans le programme rédigé quand la
pièce a été créée au Théâtre de l’Œuvre, en 1896, avec le bon gros scandale que l’on sait : « M. Ubu est un être ignoble,
ce pourquoi il nous ressemble (par en bas) à tous. » Autrement dit, Declan Donnellan inverse le point de vue qui porte
la plupart des mises en scène, un point de vue « extérieur », pourrait-on dire, en adoptant un point de vue intérieur. »
Le Monde, février 2013
Declan Donnellan est déjà venu présenter au Grand T une adaptation de la pièce de John Ford Dommage qu’elle soit
une putain en décembre 2012.
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