New’S Sommaire endredi 13 novembre 2009 (veille de la journée mondiale du diabète), notre CHR a organisé une journée complète de diabète (de 9h à 17h). Magazine d’information du Centre Régional de la Haute Senne - N°14 - Janvier 2014 Cette journée mondiale du Hospitalier diabète est célébrée dans le monde entier. Actualités Mai 2014 : Ouverture d’un nouveau Laboratoire de Biologie Clinique au CHR Haute Senne ! Mon job, ma vie New’S - CHR de la Haute Senne - N°7 - Octobre 2010 Focus Projet de service 1 E trange atmosphère en ce début d’année, étrange impression, partagée entre l’euphorie footballistique et brésilienne de certains et l’espèce de veillée d’armes anxiogène à l’approche de la "mère de toutes les élections" dont on nous annonce qu’elle pourrait précipiter la fin de la Belgique et peut-être même de l’Union européenne, pourquoi pas. A cela s’ajoute, pour beaucoup, l’impression désagréable que nous n’avons pas toutes les cartes en main et que, quels que soient nos souhaits, d’autres, au Nord par exemple, décideront à notre place, au lendemain du dimanche 25 mai 2014. Faut-il se résigner ? Rappelons qu’en ce qui concerne l’histoire des sociétés humaines, aucun destin n’est inéluctable mais que chaque citoyen a le devoir impérieux de jeter un regard lucide sur la situation afin d’anticiper les défis qui se présenteront à lui. Il en est de même pour une institution comme le CHR Haute Senne. Je vous propose d’examiner brièvement les principaux défis que nous affronterons en 2014. Editorial Le défi économique : rigueur ou austérité ? Je suis profondément agacé par le discours lénifiant du pouvoir fédéral qui nous annonce que "la crise est derrière nous" et nous vend un budget, de rigueur certes (ne dites surtout pas "austérité", c’est un gros mot désormais), mais "indolore pour la population". Sont-ils sourds ? ou aveugles ? Ecoutez le cri d’alarme de l’Union des Villes et Communes de Wallonie qui dénonce l’alourdissement infernal, par ce même gouvernement fédéral, des charges qui pèsent sur les collectivités locales, notamment en matière de politique sociale et de santé. Voyez l’enquête de la Fondation Roi Baudouin montrant qu’un tiers des ASBL, notamment actives dans le social et la santé sont aujourd’hui en difficulté financière. Indolore pour la population, vraiment ? Le secteur hospitalier est bien sûr impacté également : les moyens se raréfient, les subsides se tarissent, les contraintes se multiplient et déjà 30 % des hôpitaux wallons sont carrément dans le rouge (selon une enquête menée par Belfius). Notre objectif en 2014 : nous maintenir en équilibre tout en procédant au redéploiement architectural et fonctionnel de l’institution. Une équation difficile qui n’autorisera aucun écart ! Le défi de la croissance : à la conquête des grands espaces Nous voici donc à la veille d’un moment historique pour le CHR Haute Senne : dans quelques semaines et tout au long de cette année 2014, nous allons vivre la mise en service des nouveaux étages du Tilleriau. Avant toute chose, le laboratoire, à l’arrière de notre implantation et ensuite les deux étages dédiés à la médecine interne et à la gériatrie. Ici, le défi n’est pas moindre : il ne s’agit pas d’un simple déplacement spatial même si, en soi, cet aspect-là mérite toute notre attention en raison des problèmes logistiques qui se présenteront. Mais, en outre, c’est toute l’organisation conceptuelle et fonctionnelle et l’allocation en personnel qui feront l’objet d’une refonte générale à l’occasion de ce déménagement. Et ceci m’amène à mon troisième défi. j’appelle "modernisation", je vous invite à découvrir, dans ce numéro du New’s, les articles consacrés au site St Vincent et au service SP (soins prolongés) dont le premier étage, entièrement reconditionné, vient d’être mis en activité. Le projet mis en route combine technologies de pointe, approche renouvelée du patient, considéré comme acteur de sa guérison, et organisation intégrée de tous les métiers de la santé. Ce concept, visant une qualité maximale et un professionnalisme de haut niveau, nous souhaitons l’étendre progressivement à d’autres secteurs de l’institution. C’est ainsi, par exemple, que le transfert du laboratoire, prévu dans le courant du premier semestre 2014, s’accompagne d’une réorganisation en profondeur, visant la qualité et la rapidité dans l’obtention des résultats, ainsi que la proximité par rapport aux prescripteurs d’analyses. Le défi de la modernisation : professionnalisme et communication Afin de vous faire une idée assez précise de cette problématique et de ce que Le défi démographique : les jeunes arrivent ! Terminons par une problématique qui peut sembler plus lointaine mais qui est, 2 en réalité, d’une urgence totale. Savez-vous que la population sonégienne va s’accroitre de plus de 10 000 unités d’ici 2050 ? (pour une population actuelle de 25 000 habitants). Autrement dit, des centaines de nouvelles familles à loger, nourrir, soigner, accueillir dans les écoles et autres structures collectives. Déjà la pénurie de places en crèche est criante et les équipements existants vieillissent. Le CHR a décidé d’agir et de s’associer à des partenaires publics et privés afin d’apporter une réponse concrète à ce souci lancinant pour de nombreuses jeunes familles de notre entité et tout particulièrement pour les jeunes parents parmi notre personnel. L’année 2014 sera décisive pour la mise en route de ce projet qui engage l’avenir et le bien-être de la population ; j’aurai l’occasion de vous en reparler. Je vous souhaite une année 2014 riche en projets et passionnante à vivre. Jean-Luc Thomas Président New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Sommaire Dans ce numéro : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page Actualités • Journée des bénévoles au château de N-D-Louvignies (Soignies) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 • Participation du Pôle Prévention de la Clinique du Sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 • Dépistage surdité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 • Septième symposium du CHR Haute Senne "Autour de la naissance" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 • Journée des seniors à Enghien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 • Dépistage diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 • Soirées d’accueil des nouveaux habitants d’Enghien et de Soignies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 • Remise du chèque aux Camps Valentine De Vos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 • Kids Day . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Focus • Le dossier infirmier informatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 • L'adieu aux kilos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 • Des formations pour apaiser les tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 • Le Conseil d’Administration ou le changement dans la continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 • Une gestion humaine et efficace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 • Le site Internet du CHR Haute Senne fait peau neuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Mon job, ma vie • Je travaille à l’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Le point sur les travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Projet de service • Lève-toi et bouge ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Engagements médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Les conseils de notre spécialiste • Pour que votre santé et celle de bébé ne partent pas en fumée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 C’est arrivé près de chez nous... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 A vos agendas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 NEW’S est une publication du C.H.R. de la Haute Senne, Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies. www.chrhautesenne.be Éditeur responsable : Jean-Luc THOMAS, Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies. Collaborateurs : S. Abellaneda, N. Beausart, Ph. Brognon, V. Capron, Ch. Decallonne, S. Derville, N. Derycke, P. Gruber, F. Jacques, A. Juvenois, F. Liénard, I. Lossignol, G. Moreels, Y. Papleux, B. Pontégnie, F. Rossignol, D. Vosswinkel, A. Zapszalka, Coordination : Eric BAEYENS (Directeur Financier), Olivier DARQUENNES (Directeur Adjoint Département Infirmier), Brice PAYEN (Médecin en Chef Service de Soins Intensifs), Karolien SOTTIAUX (Chargée de Communication), Jean-Luc THOMAS (Président). Conception graphique et réalisation : PAQUET.CLEDA Illustrations : C.H.R. de la Haute Senne, Olivier SAIVE, PAQUET.CLEDA et Istockphoto. Si vous avez des idées d’articles ou des suggestions pour améliorer cette publication, n’hésitez pas à contacter la rédaction en envoyant un mail à [email protected] Toute reproduction, même partielle, est interdite sauf accord préalable de la rédaction. New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 3 15 juin 2013 Journée des bénévoles au château de N-D-Louvignies (Soignies) U ne vingtaine de bénévoles, accompagnés par Mrs De Keyzer et Goethals, respectivement président et secrétaire de l'asbl Prom’Haute Senne, ont participé au château de Notre-Dame-Louvignies à une information sur les soins palliatifs, présentée par Eliane Sautois, infirmière brevetée, référente dans ce type de soins et prestant à l’Hôpital de Jour Médical du CHR Haute Senne. Ils ont visité le château, véritable témoin du passé et lieu de tournage de plusieurs films. Datant du premier millénaire, il prit sa forme définitive au XIX e siècle. Qualifié de "château bavard " par sa propriétaire, Madame de Moreau de Villegas, il contient des joyaux, dont de nombreux objets de Chine, et est un véritable musée. Chaque pièce se veut vivante, garnie d'objets spécifiques et en relation avec la vie quotidienne des générations de châtelains. La visite leur a permis de revivre ce passé de la "Belle Epoque", enrichi par des anecdotes contées par sa propriétaire. Cette journée, alliant et formation et visite d'un site prestigieux de la région, s'est terminée par un repas convivial dans une salle du château. Sollicitée par Mr De Keyzer, Mme de Moreau, notre hôte, a accepté de se joindre à notre association en tant que marraine. Pour les bénévoles du CHR et l’asbl Prom’Haute Senne, Bernard Pontégnie. Actualités "Faites du Sport", Braine-le-Comte Participation du Pôle Prévention de la Clinique du Sport L a ville de Braine-le-Comte a organisé le dimanche 1er septembre une manifestation rassemblant tous les clubs sportifs de Braine-leComte et des environs mais aussi plusieurs intervenants œuvrant dans la prévention des accidents (Pompiers, Police…) et des blessures en pratiques sportives. A ce titre, les deux kinésithérapeutes du Pôle 4 Prévention de la Clinique du Sport du CHR Haute Senne ont apporté leur contribution en présentant 4 petits séminaires interactifs et workshops associés, sur les thèmes suivants : • La Prévention en Pratique Sportive, chez le Tout Jeune Sportif (5-12 ans). • La Prévention en Pratique Sportive, chez l’Adolescent. • Prévention et Performance Sportive peuvent-elles être associées ? • La Prévention en Pratique Sportive chez le Senior. Cette journée a permis de sensibiliser parents et jeunes sportifs. Elle a également permis d'attirer l'attention de plusieurs seniors peu ou pas informés des possibilités préventives et curatives et ceci en lien direct avec leur âge, leur pratique et leurs envies. Séverine Abellaneda Chef de Service Kinésithérapie et Revalidation Fonctionnelle New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Dépistage surdité A l’occasion de la journée mondiale des sourds et des malentendants, le CHR Haute Senne a organisé le 30 septembre dernier un dépistage gratuit de la surdité. A cette occasion, 110 personnes ont pu bénéficier de ce dépistage composé de plusieurs étapes. Un questionnaire sur borne interactive permettait aux intéressés de découvrir si un test plus approfondi était préconisé ou non. La deuxième étape consistait à réaliser un test de l’audition en cabine afin de peaufiner le résultat. Une fois ce test réalisé, les personnes recevaient leur audiogramme à emporter. Pour l’occasion, une large gamme d’appareils auditifs étaient présentés et une exposition concernant l’évolution des appareils auditifs était installée dans le hall d’accueil du Tilleriau. Septième symposium du CHR Haute Senne "Autour de la naissance" L e samedi 12 octobre avait lieu le 7ième symposium du CHR Haute Senne qui a réuni 270 professionnels de la santé. Le thème de cette année était "Autour de la naissance". Un sujet développé sous de nombreuses facettes telles que : procréation médicalement assistée, génétique, diagnostic anténatal, diabète gestationnel, actualités obstétricales, prise en charge néonatale, allaitement maternel, prise en charge par les kinésithérapeutes et sages-femmes, aspect social, tabacologie et finalement un sujet concernant l’éthique autour de la naissance. Le prochain rendez-vous est déjà fixé ! Notez déjà dans vos agendas le samedi 11 octobre 2014 avec le thème "L'obésité : une fatalité ?" Journée des seniors à Enghien L e dimanche 13 octobre, l’Hôpital de Jour Gériatrique du CHR Haute Senne a participé au salon des seniors à Enghien La ville d’Enghien a réitéré cette année son salon des seniors. L’Hôpital de Jour Gériatrique y a organisé un stand d’informations ainsi qu’un parcours "chutes". Les seniors présents y trouvaient une foule de renseignements concernant les activités de l’hôpital de jour, mais également concernant les différents types de démence, conseils nutrition, ... Notre gériatre, le Dr Wauquier, y a également présenté une conférence concernant les différents types de démence. New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Dépistage diabète L e vendredi 15 novembre, le dépistage du diabète était au programme. Test de glycémie, prise du poids, tension artérielle, … Ce dépistage a été réalisé par des infirmières spécialisées en diabétologie, accompagnées d’un médecin endocrinologue, d’une diététicienne et d’un podologue. Au total ce sont 125 personnes qui ont participé au dépistage. Plusieurs personnes se sont avérées atteintes de diabète sans s’en douter. 5 Kids Day L e 24 novembre c’était au tour des enfants des membres du personnel d’être gâtés. Après un petit déjeuner et une rencontre avec saint Nicolas, ils ont vu le film Disney "Frozen" : la reine des neiges » en avant-première. Les 370 petits et grands enfants ont passé une matinée bien remplie au Kinepolis Imagibraine dans une ambiance décontractée et bon enfant ! Soirées d’accueil des nouveaux habitants d’Enghien et de Soignies L e CHR Haute Senne a eu l’occasion en novembre de participer aux soirées d’accueil des nouveaux Remise du chèque aux Camps Valentine De Vos L 6 e samedi 23 novembre, les participants aux 20 km de Bruxelles 2013 ont remis le chèque de la récolte habitants des villes d’Enghien et de Soignies. L’hôpital y a rencontré ces citoyens qui viennent découvrir leur nouvel environnement et a pu leur remettre une foule de renseignements, mais surtout leur faire découvrir l’hôpital et ses polycliniques se situant à deux pas de chez eux. d’argent à l’association Les Camps Valentine De Vos. Au total, la somme collectée par le CHR Haute Senne permet le parrainage de 6 enfants. Le CHR Haute Senne souhaite à tous les enfants de passer d’excellentes vacances ! New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Le dossier infirmier informatisé L e CHR Haute Senne s’était déjà doté du dossier médical informatisé. Voilà qu’à présent, les soins infirmiers seront également traités via l'outil informatique. Une grande avancée vers plus de professionnalisation, de collaboration et de partage des connaissances. Quand vous arrivez dans un hôpital, de nombreuses questions vous sont posées : sur votre identité, votre situation générale et sociale, comme le fait que vous ayez déjà été opéré, que vous vivez en maison de repos etc. Ces informations constituent ce que les professionnels de la santé appellent "l’anamnèse du patient". A cela s’ajoutent les informations concernant l'état de santé du patient. "Il existe 14 besoins que nous pouvons être amenés à analyser, explique Olivier Darquennes, directeur infirmier adjoint. Nous soumettons un questionnaire aux patients sur leur état de santé. En fonction des résultats obtenus, nous voyons clairement où apparaissent des dysfonctionnements et mettons alors en place les soins adéquats qui sont répertoriés dans le dossier infirmier." Focus Il contient donc toute l'information utile pour assurer la qualité et la continuité des soins dispensés au patient. Parmi eux, les soins planifiés, les notes d'observations, les traitements médicaux, etc. "Depuis peu, toutes ces informations sont encodées de manière informatisée, précise Olivier Darquennes. Tout professionnel amené à soigner le patient a la possibilité de consulter son dossier médico-infirmier. Tout est ainsi systématisé." 2015 : un système généralisé à tous les services Ce dossier comporte, d'un côté, les soins liés au profil personnel du patient. "Il est évident que les soins seront différents pour une personne incontinente que pour un adulte qui sait se débrouiller seul". Mais il y a également les soins post-opératoires de base : "Si deux personnes sont opérées d’une appendicite, il y a des soins communs qui leur seront prodigués d’office". Et enfin, il y a les soins prodigués au moment précis. "De cette manière, tout est professionnalisé. Il n’y l C'est unaogurtéiable de travailtrouvé qui a ce sa pla ent très rapidem C'est super, même si c'est un grand changement ! Dr Druart. a plus de place pour la subjectivité : c’est un même processus qui s’applique aux patients." Le CHR Haute Senne a travaillé deux ans sur ce projet. C’est le service de chirurgie qui a été le premier à bénéficier de ce programme, en septembre dernier. "Le second service sera l’orthopédie" précise Olivier Darquennes. Les professionnels des services concernés sont formés à ce nouveau programme : 6 heures de formation sont prévues par membre du personnel. "Comme pour tout changement, certaines New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 personnes ont émis des craintes au début. Il y a des professionnels qui ne sont pas habitués au travail sur PC, c’est une question de génération et d’habitudes personnelles. Mais au final, on atteint quasiment 100 % de satisfaction !". En 2014, quatre unités dont les soins d'urgence seront équipées de cet outil. L'objectif est que l'ensemble des unités de soins soient informatisées en 2015. Charlotte Decallonne et Cela perm ans ormité d une unif e soins, ammes d r g o r p s e l port r par rap te p a d 'a s de e santé à l'état d ir t et d'avo du patien s n abilité da une traç ation la réalis des soins 7 L'adieu aux kilos L e Dr François Liénard n'a pas de baguette magique pour faire disparaître l'obésité en un clin d'oeil. Pourtant, les interventions chirurgicales qu'il effectue peuvent être une solution. Qu'il entend construire avec le patient. Pour les patients, la chirurgie bariatrique (destinée à combattre l'excès de poids) peut tout changer. En effet, elle permet à ceux et celles qui ont déjà "tout essayé" d'espérer "fondre" enfin. "En 2012, environ 12 000 interventions de ce type ont été effectuées en Belgique, soit près de 2000 de plus que l'année précédente", constate le Dr François Liénard, chirurgien digestif et responsable, depuis avril 2013, de la chirurgie de l'obésité au sein du CHR Haute Senne. Dr Liénard Dr Gailly Si de plus en plus d'obèses choisissent de se faire opérer, ce n'est pas un hasard. "Problème majeur de santé publique, l'obésité diminue l’espérance de vie de dix à quinze ans rappelle le Dr Liénard. Elle est aussi associée à une série de maladies comme le diabète, les troubles cardiovasculaires, les problèmes ostéo-articulaires et l’augmentation de certains cancers. Actuellement, la chirurgie bariatrique représente la seule solution efficace pour perdre des kilos sans les reprendre à long terme." 8 Candidats à la ligne Souvent, les patients qui arrivent en consultation viennent spontanément demander une opération, sans nécessairement en avoir parlé à leur médecin traitant, remarque le chirurgien. Leur espoir ? Se débarrasser, enfin, de leur problème de poids. Et rapidement. Pourtant, ces personnes vont commencer par... attendre. En effet, dans un premier temps, le Dr Lienard tient à s'assurer que cette solution est bien adaptée à chacun de ces candidats à la ligne. "En Belgique, on compte 15 % de personnes obèses. Mais toutes n'entrent pas dans des critères d'inclusion qui ont été définis pour pouvoir être opérées", précise-t-il. En effet, avant de se lancer dans une telle intervention (toujours à risque, même s'il est minime), encore faut-il être réellement en situation d'obésité morbide (IMC* supérieur à 40, pour une normale comprise entre 18 et 25 Kg/m²), ou bien souffrir d'une obésité conjuguée à une ou plusieurs comorbidités (diabète, hypertension artérielle, apnées du sommeil). L'INAMI exige également que la personne ait d'abord tenté de perdre du poids par d'autres moyens. "Si ce n'est pas le cas, nous l'envoyons donc d'abord chez la diététicienne", poursuit le Dr Liénard. Parmi les autres contreindications, s'ajoute également la présence de problèmes psychologiques ou d'addiction (à l'alcool ou à une drogue). Enfin, il faut contrôler la motivation de la personne. Il s'agit de s'assurer ainsi qu'elle est prête à suivre les recommandations qui lui permettront de participer pleinement à sa perte de poids. Le Dr Liénard ne transige sur aucune de ces contre-indications. Dès janvier prochain, au sein de la future Clinique de chirurgie bariatrique, entre le moment de la demande d'un patient et une éventuelle opération, le trajet du can- didat sera parfaitement balisé. Quant à la décision opératoire, elle continuera à reposer sur l'avis de l'équipe multidisciplinaire (le chirurgien, l'endocrinologue, le psychologue clinique ainsi que la diététicienne). A chacun "sa" solution Une fois admis le principe de l'intervention, parmi les trois techniques opératoires possibles, encore faut-il déterminer celle qui sera la plus adaptée au patient. Place, ici, au dialogue et aux explications, mais "il faut également tenir compte de l'avis des patients, puisque certains arrivent avec une idée très déterminée et refusent telle ou telle technique", constate le Dr Liénard. L'anneau gastrique est la plus "simple". Elle présente le principal avantage d'être réversible, détaille le spécialiste. Un anneau ajustable est placé dans le haut de l'estomac, de manière à le séparer en deux poches afin de réguler le passage des aliments, un peu comme le principe d'un sablier. Cette technique restrictive a longtemps été la plus utilisée en Belgique mais est actuellement en perte de vitesse. Elle demande en effet une compliance parfaite du patient, avec une modifiAnneau gastrique** cation de ses habitudes alimentaires. De plus, bien que les complications postopératoires soient rares, l’anneau est responsable de complications à long terme liées à la présence de ce corps étranger. Ainsi, on note d'éventuels changements de place de l'anneau ou sa migration. Néanmoins, l’anneau gastrique reste un choix judicieux chez des patients bien sélectionnés… Deuxième possibilité - et aussi la plus récente -, la sleeve gastrectomie (ou "gastrectomie en manchon"). "Cette intervention, de plus en plus proposée, consiste à couper les 4/5è de l'estomac. Il s'agit d'une technique restrictive cumulée à un effet anorexigène. En effet, la chirurgie a une action sur une hormone qui stimule la faim : une fois opérée, la personne ressent plus rapidement un effet de satiété, New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Sleeve gastrique** explique le Dr Liénard. La perte d’excès de poids est de 70% et se rapproche pratiquement des résultats obtenus avec la troisième technique, celle du bypass gastrique (perte de 80% d’excès de poids), tout en générant moins de complications. La sleeve est donc un vrai progrès, bénéficiant du meilleur rapport 'bénéfices-risques' ! Ce qui n'empêche pas, en cas d'échec, d'effectuer ultérieurement un bypass gastrique." Quant aux points faibles de cette technique, les voici : dans un très petit pourcentage de cas (5%), l'agrafage de l’estomac n'est pas entièrement étanche. Une réintervention chirurgicale et /ou la mise en place d’une endoprothèse s’avère alors nécessaire, ce qui a pour conséquence de prolonger l'hospitalisation. La sleeve peut aussi être à l'origine d'un désagréable reflux gastro-oesophagien. Sans conteste, le bypass reste l'inter- vention la plus complexe : elle implique de couper l'estomac afin de réaliser une petite poche reliée à l’intestin grêle ce qui permet de court-circuiter l’estomac et une partie de l’intestin lors de la digestion. Cette technique cumule effet restrictif et malabsorption. Un "dumping syndrome" peut également se produire si le patient mange des aliments sucrés, il est alors pris de malaise ! Tout cela permet une perte de poids plus rapide et plus importante. Mais l'opération entraîne obligatoirement des carences vitaminiques, obligeant les opérés à prendre Bypass** des suppléments à vie. Certaines complications à long terme (comme par exemple une occlusion intestinale) sont également possibles. Pas de perdus de vue Qu'il ait 20 ou 60 ans, le patient voit souvent la chirurgie comme "sa dernière chance". Ou comme une solution miraculeuse, après de multiples échecs. En New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 réalité, la technique ne fait pas tout. "Notre rôle ne s'arrête pas après l'intervention, assure le chirurgien. Dans les mois qui suivent, la personne va probablement perdre ses kilos et diminuer ses risques de co-morbidité. Mais pour que cette réussite perdure, un contrôle diététique et un changement des comportements sont indispensables." Afin de les encourager ou de les accompagner, l'équipe, soudée, de la Clinique de chirurgie bariatrique met en place un suivi à long terme. "Je tiens à revoir régulièrement mes patients pour contrôler, entre autres, leur courbe de poids, insiste le Dr Lienard. Ainsi, en cas de 'dérapage', il est possible de faire appel à l'équipe de manière précoce et de continuer à proposer à la personne une prise en charge individualisée." Voilà les patients prévenus : ici, pour les aider à devenir et, surtout, à rester (plus) minces, on ne se contente pas de les opérer sur demande. On reste à leurs côtés, pour faire la route ensemble. Pascale Gruber *IMC ¬= indice de masse corporelle. C’est le poids (Kg) divisé par la taille (m) au carré. ** Source : Encyclopédie médico-chirurgicale (EMC) 9 Des formations pour apaiser les tensions L ’agressivité des patients et de leur famille, dans les hôpitaux, est une réalité. Nul n’échappe au phénomène. Décidé à traiter le problème en amont, le CHR de la Haute Senne a organisé, entre mai et août derniers, des formations antiagression pour ses employés. Une initiative qui a rencontré une satisfaction unanime. "On le lit souvent dans la presse : à l’instar des établissements au sein desquels a lieu un contact avec le public, les hôpitaux subissent les humeurs et actes agressifs d’un nombre croissant de patients, affirme Viviane Capron, infirmière Chef de services. Le service des urgences est le plus affecté par ce phénomène puisqu’il accueille un nombre important de patients en demande d’une intervention rapide." Longues files d’attente, patients impatients, anxieux, en état de choc ou d’ébriété, familles angoissées, les urgences réunissent les composantes propices aux débordements émotionnels. "Dans la relation aidant-aidé, soignant-soigné, des incompréhensions peuvent se glisser de part et d’autre et occasionner des discordes, ajoute Mme Capron. La violence engendre la violence. Mais, si on peut la canaliser dès la perception des premiers signes, on parvient alors à calmer les esprits et à se faire comprendre. Mais ces deux étapes nécessitent un certain savoir-faire." dique Isabelle Lossignol, Directeur Général Adjoint du CHR Haute Senne. La requête émane spécialement des secrétaires, médecins et infirmiers des urgences qui sont souvent les premières personnes que rencontrent les patients et visiteurs." Suite à l’obtention d’un financement qui promeut l’emploi dans le secteur non-marchand, les responsables du CHR Haute Senne ont pu mettre en place la formation tant convoitée. "Alors que l’on tenait à la proposer en priorité au personnel soignant et administratif des urgences, on s’est aperçu avec ravissement que l’on disposait de ressources suffisantes pour l’offrir aussi aux veilleurs de l’institution et à d’autres services hospitaliers". a confié, un comédien professionnel a recréé des situations inconfortables auxquelles nous avons été confrontés dans le passé et dans lesquelles nous ne savions pas comment réagir, développe Mme Rossignol. A l’issue de l’exercice, nous nous sentions mieux outillés pour détecter les signes qui peuvent entraîner de la violence et éteindre ce qui est en train de s’allumer en face de nous." Pour la direction du CHR Haute Senne, l’objectif visé a été rempli, et plus largement encore qu’escompté. "Cela fait plus de deux ans que l’on a une demande du personnel pour ce type de formation, in- Etant donné la satisfaction générale manifestée vis-à-vis de la formation, la direction du CHR ne compte pas en rester là. Dès que l’opportunité se présentera, elle n’hésitera pas à investir dans de nouveaux projets d’apprentissage. "Il est de notre devoir de proposer à nos collaborateurs des outils favorisant leur bien-être au sein de l’institution, déclare Mme Lossignol. Nous espérons pouvoir prodiguer la formation anti-agression à l’ensemble de nos collaborateurs et permettre à ceux qui ont déjà bénéficié du programme de continuer à actualiser leurs connaissances et de progresser encore dans la maîtrise des techniques de gestion de conflits." Angelika Zapszalka Mme Rossignol et Mme Capron. Face à l’embarras croissant du personnel, la direction du CHR Haute Senne a organisé, du 25 mai au 20 août derniers, des formations anti-agression au sein de l’établissement. Dix-huit sessions d’une journée ont permis à 196 employés de se familiariser avec les techniques de prévention et de gestion des comportements d’agression. "La matinée était consacrée à la théorie et, l’après-midi, la formation devenait plus interactive puisqu’elle cédait la place au jeu de rôle", explique l’infirmière urgentiste Fanny Rossignol. En effet, quoi de plus efficace qu’une mise en situation pour valider les nouveaux acquis ? "A partir de ce qu’on lui 10 New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Le Conseil d’Administration ou le changement dans la continuité De gauche à droite : Alain DELABIE, Isabelle LOSSIGNOL, Christine FRANCKX, Jean-Christophe GAUTIER, Jean-Luc THOMAS, Didier DELVAL, Gaëtane D’HOERAENE, Pierre GOISSE, Brigitte TAMINIAU, Thierry CATTEAU, Roland AUSSEMS, Christine TAILLEMAN, Jean-Michel NAMUROIS, Roland HUBLAU, Eric GELARD Les (re)connaissez-vous ? Chose promise (mon éditorial du NEW’S n° 14), chose due : voici une photo de notre Conseil d’Administration actuel. Le Conseil connait un renouvellement de sa composition, qui peut être radical, tous les six ans, à l’occasion des élections communales. Dans sa composition actuelle, il siège donc depuis les élections d’octobre 2012. Beaucoup d’entre vous ignorent sans doute le rôle exact de cet organe qui intervient pourtant de façon déterminante dans la définition de la politique hospitalière sonégienne. Faisons rapidement connaissance. Qui sont-ils/elles ? : Les membres du conseil sont désignés par les associés-fondateurs de notre CHR selon une clé de répartition attribuant globalement la moitié des sièges aux partenaires publics (Ville et CPAS de Soignies) et l’autre moitié à la Mutualité Chrétienne. De plus, afin de garantir l’équilibre des sensibilités philosophiques et confessionnelles, un quatrième intervenant, l’ASBL "Les Amis du CHR", assure par sa représentation au sein du CA l’ajustement des forces en présence. Avant les élections de 2012, le CA comptait 12 membres auxquels se joignaient le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint ainsi que le Secrétaire du CPAS. Depuis octobre 2012, afin de se conformer au Code de la Démocratie locale (et d’intégrer une formation politique supplémentaire), les représentations du CPAS et de la Mutualité Chrétienne ont été augmentées chacune d’une unité. Que Font-ils/elles ? Les statuts du CHR prévoient que le CA "définit la politique générale de l’hôpital". Autrement dit, c’est au sein de cet organe que se prennent les décisions stratégiques qui engagent l’avenir de notre institution. Le menu habituel de nos séances concerne principalement les travaux New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 (cahiers des charges, adjudications, suivi, …), les grands investissements (matériel médical, informatique, …), les opérations financières et foncières, (emprunts, achat d’immeubles, …), le vote des comptes et du budget, les engagements médicaux ainsi que la désignation des chefs de service et des cadres de l’institution. Rien de très léger donc. Le plus dur étant souvent, pour les "nouveaux", de s’habituer au jargon spécifique du milieu hospitalier. Comment ça se passe ? Fort bien, merci ! Au début de notre histoire (1996 pour mémoire …), beaucoup doutaient de la possibilité de faire fonctionner sur le long terme un dispositif aussi complexe et inédit, impliquant une prise de décision obligatoirement consensuelle en raison de la représentation paritaire des associés. Et pourtant ça marche … J’y vois d’abord un effet de la conscience aiguë qu’ont tous nos partenaires de l’importance des enjeux et du souci partagé par tous de faire prospérer un outil 11 de santé performant, au service de toute la population, avec les quelque huit cents emplois qui l’accompagnent. L’adhésion à ce projet se perpétue depuis maintenant 18 ans malgré le retrait progressif des compagnons de route du départ. Nous avons aussi appris, en chemin, à nous adapter à des situations nouvelles : notre CA a déjà été renouvelé trois fois. La Direction Générale est aujourd’hui assumée par des personnes différentes, le Directeur médical et un représentant du Conseil Médical sont désormais invités pour les points à l’ordre du jour qui concernent le secteur médical, les statuts ont été adaptés afin d’étoffer la représentation politique au sein du Conseil. Et l’avenir ? Le CA évolue afin d’être à l’écoute de la vie interne de l’institution mais aussi pour rester en phase avec l’évolution de notre environnement sociétal. A cet égard, la diversité des origines et des compétences de nos administrateurs est un atout considérable : ils et elles amènent dans nos débats les appréciations et les attentes des milieux et des institutions qu’ils/qu’elles représentent et nous aident à progresser. Nul doute que de nouvelles adaptations seront un jour nécessaires mais je sais qu’elles se feront dans l’esprit et selon les valeurs qui nous ont toujours guidés. Jean-Luc THOMAS Président Une gestion humaine et efficace U n sourire permanent sur les lèvres, un sens de la communication hors-pair, une volonté inébranlable de fédérer et d’innover. Ces caractéristiques ne sont autres que celles d’Isabelle Lossignol, nouveau Directeur Général Adjoint du CHR de la Haute Senne depuis le 1er juin. Après 24 ans d’activité et d’engagement au sein de l’institution, notamment en tant que Directeur Administratif MédicoTechnique, Mme Lossignol possède une expérience solide du terrain, un atout qui a joué en sa faveur lors du recrutement. "Il n’est pas facile de succéder à Francis Navaux car il incarne une personnalité forte qui a été à la base de la construction de la fusion des hôpitaux public et privé de Soignies et de Braine-le-Comte en 1996, confie-t-elle. J’ai vécu cette fusion et tous les challenges, difficultés et réussites qu’elle a suscités. Témoin et actrice des efforts déployés pour y parvenir, je suis très attentive à cet héritage et m’engage pour assurer le développement durable et efficient du CHR Haute Senne au cours des années défis à venir." Outre son ancienneté, c’est aussi sa détermination et son humanité qui lui ont valu sa nomination. Pour elle, la bonne santé d’un l’hôpital passe avant tout par le bien-être et la motivation du collaborateur dans son travail. "Ma valeur essentielle est la confiance que l’on place au niveau du collaborateur, déclare-t-elle. Cette confiance est bilatérale. Grâce à elle, et au respect que l’on témoigne à autrui, on est en mesure de construire l’hôpital de demain avec une responsabilisation de cha- 12 cun." C’est pourquoi elle met un point d’honneur à ce que toutes les décisions prises au niveau du Comité de Direction soient toujours compréhensibles et transparentes pour les acteurs de l’institution. "Si l’on aspire à la confiance, il faut savoir prendre le temps, développet-elle. La direction générale prend parfois des décisions qui ne plaisent pas, mais qui sont indispensables. Dans ma fonction, je mets un point d’honneur à revenir sur les choix adoptés pour les expliquer. Je considère que ce rôle appartient aussi à chaque directeur de département." Si Mme Lossignol est sensible aux sciences humaines, elle valorise aussi les chiffres. Soucieuse de la pérennité du CHR Haute Senne, elle attache beaucoup d’importance aux fondamentaux économiques. "La gestion d’un hôpital s’apparente à celle d’une entreprise, soutient-elle. Nous ne pouvons pas nous dé- faire du contexte socio-économique, nous en dépendons. L’autonomie du CHR Haute Senne passe par son équilibre financier. Seule l’autonomie permettra d’assurer la pérennité de l’institution et nous permettra de développer des projets." Enfin, le nouveau Directeur Général Adjoint mise sur le renforcement de la collaboration entre membres du personnel. "Il faut être attentif à ce que tous les collaborateurs soient bien dans la vision du CHR Haute Senne et qu’ils disposent des moyens suffisants pour réaliser leurs objectifs, souligne-t-elle. Le Comité de Direction doit se donner les moyens de renforcer la notion d’équipe. Ensemble, nous sommes plus forts pour affronter les défis de demain." Angelika Zapszalka New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Le site Internet du CHR Haute Senne fait peau neuve P lus pro, plus complet et surtout plus moderne : il est le résultat d’un travail d’équipe coordonné par la chef d’orchestre Karolien Sottiaux, chargée de communication de l’institution. A l’heure actuelle, le site Web est l’un des premiers contacts que le patient a avec l’hôpital. Avant même de choisir où elles vont être soignées, bon nombre de personnes consultent le Net pour y puiser des informations. Il est donc capital pour une institution que cette vitrine soit attractive et recèle une mine d’informations. "Nous avons fait appel à une entre- prise extérieure pour la création du site au niveau de la forme et du support technique, mais nous avons eu une réflexion importante en interne, précise Karolien Sottiaux, chargée de communication au CHR Haute Senne. Nous avons créé un groupe de travail qui a été très porteur. Il était composé de membres du personnel issus de services différents et de générations bien distinctes." Ce projet s’est déroulé en trois phases. Après avoir sélectionné les membres de ce groupe, il y a eu une première rencontre qui a fait l’objet d’un brainstorming. "On leur avait donné six semaines pour y réfléchir, regarder d’autres sites, www.chrhautesenne.be fixer leurs priorités, discuter avec leurs collègues et connaissances en dehors de l’hôpital etc", poursuit Karolien Sottiaux. Les employés se sont donc réunis en sous-groupes pour échanger leurs idées. "Cela a été très porteur : des propositions très pertinentes en sont sorties." Sur cette base, une ébauche du site Web a été réalisée. Celle-ci a été présentée au groupe qui a émis quelques remarques. Une fois les améliorations prises en compte, le site a pu être mis en ligne le 10 octobre dernier. S'adapter aux nouvelles technologies Le CHR Haute Senne s’est fixé plusieurs priorités. "La première était que les patients puissent trouver l’information en quelques clics, Nathalie Derycke, 44 ans, travaille au CHR Haute Senne depuis 25 ans, fan de nouvelles technologies "Je travaille au CHR Haute Senne depuis 25 ans, j’ai donc pu suivre beaucoup d’évolutions. A l’heure actuelle, la nouvelle génération est continuellement sur le Web, via des tablettes ou Smartphones. Je le vois bien avec mon fils de 19 ans ! Le contraste avec les plus de 50 ans est frappant. Il était important de s’adapter à ces nouveaux moyens de communication. J’ai testé la nouvelle version sur mon smartphone et ça fonctionne super bien ! On a formé un bon groupe et ce sont nos idées qui ont donné naissance à ce nouveau site Web. On a travaillé en sous-groupes de 2 à 3 personnes, c’était très intéressant de faire partie de ce projet. J'ai envoyé le lien à plusieurs de mes contacts qui m’ont fait des compliments !" Partager Gary Moreels, informaticien, 31 ans, travaille au CHR Haute Senne depuis 9 ans. "Le travail de groupe a été une fois de plus très enrichissant. Chacun avait une vision différente du site, selon ses habitudes, son milieu professionnel, ses affinités avec les nouvelles technologies, etc. Il a fallu concilier les volontés de chacun, car certains estimaient primordial de mettre en avant les informations pratiques alors que d'autres souhaitaient plutôt aborder le déroulement des soins. A titre personnel, travailler sur un site Web, véritable image du CHR Haute Senne était très stimulant. Notamment parce que le résultat est visible et concret, contrairement à mon travail habituel qui se déroule généralement "en coulisses"." Partager New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 insiste la chargée de communication du CHR Haute Senne. Le second point qui nous semblait capital était d’adapter ce site aux patients, davantage qu’aux professionnels. Il a donc fallu se positionner en tant que patients, pour adapter le choix des termes utilisés. Par exemple, là où le monde hospitalier parle d’imagerie médicale, les patients recherchent le service radiologie. Nous avons donc utilisé des mots qui leur parlent". Un autre objectif de l'équipe était d'adapter ce site aux autres supports, comme les smartphones et tablettes. "Sur le nouveau site Web, il y a trois volets d'informations. Un premier, à gauche, reprend les onglets, alors qu'un second, central, contient les infos pratiques et un troisième, à droite, donne des informations plus détaillées. Quand vous surfez sur notre site depuis un smartphone, les deux premiers volets sont prioritaires afin que les patients trouvent les informations le plus vite possible."Ce site a déjà conquis un grand nombre de personnes. "On a pas mal de retours informels ainsi que des statistiques grâce aux nouveaux outils de mesure, sourit Gary Moreels, informaticien qui a participé à ce projet. On a déjà 6000 visites depuis sa mise en ligne." Merci à Séverine Abellaneda, Loïc Andry, Marie Cooremans, Ariel Cousin, Aurore Denys, Nathalie Derycke, Cédric Dodion, Laurence Hemberg, Didier Florentz, Caroline Thermolle, Ludivine Wauquier, Gary Moreels et Patrick Coppoy pour leur participation au groupe de travail. Charlotte Decallonne 13 Je travaille à l’accueil A ccueillir et guider les patients, une mission relevée chaque jour par le personnel de l’accueil du CHR de la Haute Senne. En première ligne de l’hôpital, la fonction requiert de la polyvalence et un solide sens de la diplomatie. Un défi relevé avec enthousiasme tant la passion et l’entraide sont les maîtres-mots au sein de l’équipe, comme nous l’expliquent Delphine Vosswinkel, responsable des accueils et Noémie Beausart, chargée d’accueil. Pouvez-vous nous expliquer vos responsabilités ? Delphine Vosswinkel : Il y a trois postes principaux : d’un côté nous avons les admissions avec les patients qui entrent ou sortent de l’hôpital et auxquels nous fournissons les renseignements dont ils ont besoin. Nous nous occupons ensuite de la polyclinique, c’est-à-dire de l’inscription des patients qui viennent voir un médecin en consultation et finalement, il y a le poste téléphone où nous prenons les rendez-vous. Nous avons une équipe de trente-cinq personnes, dont le personnel des urgences qui Mon job, ma vie Une partie de l'équipe de l'accueil. tourne avec nous. Noémie Beausart : Nous travaillons sur plusieurs sites, comme Saint Vincent, le Tilleriau et des centres plus petits comme Enghien, Tubize et Braine-le-Comte. Le travail est très diversifié, nous nous occupons des guichets hospitalisation et consultation, avec parfois des spécificités, comme à Braine-le-Comte où nous sommes en charge de la radio. Parmi ces différents postes, avezvous une préférence ? N. B. : Personnellement, j’aime tout ce qui est hospitalisation-admission et la poly- Delphine Vosswinkel et Noémie Beausart. 14 clinique à Saint Vincent parce qu’il y a un côté plus petit et plus familial. Au Tilleriau, je préfère les admissions : nous avons plus de contacts avec les patients. Certains doivent venir régulièrement et au bout d’un moment, nous les reconnaissons. Nous pouvons leur demander comment ils vont et entamer une conversation, ce qui leur fait plaisir. Maintenant, nous avons de tout dans le service, certains préfèrent faire plus de consultations et moins d’hospitalisations. Mais nous aimons tous avoir ce côté humain. Nous avons également reçu une formation pour apprendre à nous adapter aux patients, en fonction de leur caractère. Par exemple, quand un patient se présente, même sans lui avoir parlé, nous essayons de nous adapter à lui. D. V. : Aussi, il y a énormément de confiance et de fiabilité dans le service. C’est très important, parce que si cinq cents personnes sont prévues, on sent la différence quand une collègue n’est pas là. Mais il y a une conscience professionnelle très forte. Nous sommes un peu une deuxième famille. Quels sont les nouveaux projets pour le service ? N. B. : Il y a toujours beaucoup de projets au sein de l’hôpital. Par exemple, je chapeaute un projet concernant le rappel du patient par SMS ou par email. Ce système sera particulièrement utile : quand les rendez-vous sont prévus depuis plusieurs mois, il arrive que certains patients oublient, c’est humain. Mais quand on a attendu quatre mois et qu’il faut à nouveau attendre quatre mois pour le prochain rendez-vous, c’est râlant ! Et inversement, si au bout d’une journée quatre ou cinq patients ne sont pas venus, ce sont des rendezvous perdus. Avec le nouveau système, un sms ou un email sera envoyé, si le patient le désire, pour lui rappeler la date de son rendez-vous. Des tests ont été menés mais il faut encore faire évoluer l’outil informatique. Nous avons aussi l’idée de lancer une application mais ce ne sera pas pour tout de suite ! François Jacques New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Rénovation du site Saint Vincent Comment définiriez-vous cette opération autour du site de Saint Vincent ? Cette rénovation s’inscrit dans la mission et dans les valeurs du CHR Haute Senne car elle offre désormais aux spécialistes de la revalidation et au profit de la population de la région, des outils permettant de prodiguer des soins de qualité. Le personnel quant à lui disposera d’un cadre de travail et d’une infrastructure moderne. C’est la première phase d’un projet collectif associant tous les professionnels du CHR Haute Senne qui se concrétise sur le site de Saint Vincent. Quelles sont les grandes lignes du projet architectural ? La priorité a été accordée aux chambres particulières. En effet, 14 chambres modernes et confortables doivent permettre de rencontrer les demandes des familles et des patients aussi bien que les exigences de soins et de traitement des professionnels. Cinq chambres doubles complètent le plateau. Toutes sont équipées de sanitaires adaptés. Tous les locaux de soins se trouvent dans l’unité. Quels sont les éléments qui concourent à améliorer le confort du patient ? De nouveaux lits, de nouveaux fauteuils confortables et fonctionnels parfaitement adaptés équiperont très bientôt le service. L’isolation phonique des chambres et donc le calme propice au repos, le traitement généralisé de l’air, les cabinets de toilettes adaptés aux patients de revalidation, le réfrigérateur individuel, la télévision personnelle etc. sont autant d’éléments matériels de confort dont bénéficieront les patients, encadrés par une équipe soignante attentive à leurs besoins. Le point sur les travaux Qu’en est-il de l’amélioration des conditions de travail du personnel ? Dans un cadre de couleurs déclinées par notre "coloriste", des mobiliers adéquats ergonomiques équipés de paniers normalisés, un ensemble de chariots de soins, à linge, à médicaments, prochainement des chariots de distribution des médicaments, une salle de détente équipée et plus confortable, un cadre général de travail propre et ordonrespecté et pour éviter tout gaspillage. De nombreux locaux techniques disposent d’un détecteur de présence qui coupe automatiquement l’éclairage. Une grande attention a été réservée au pouvoir isolant des châssis. né, des locaux utilitaires bien éclairés, bien aérés, des utilitys fonctionnels, des espaces de rangements pour les chaises roulantes, les chariots, le matériel, des postes de travail équipés de PC dernier cri, soit un ensemble de facteurs concourant à un climat général serein, efficace, professionnel. Dans quelle mesure cette opération s’inscrit-elle dans une démarche de développement durable ? Les installations techniques telles que le chauffage, la production d’eau chaude, le traitement de l’air, sont pilotées au travers de la gestion technique centralisée, paramétrée pour que le confort du patient soit Quelles sont les prochaines étapes ? A la Saint-Nicolas, s’est ouvert le chantier du deuxième étage. Celui-ci s’opérera en deux phases. L’aile boulevard Roosevelt devrait être prête pour le printemps et l’ensemble du plateau pour la fin de l’année 2014. Le schéma général appliqué au premier étage sera reproduit. verra ensuite le jour en fin d’année 2014. Il existe également un projet de redéploiement de l’activité de la médecine physique au troisième étage. Des perspectives de reconditionnement de la polyclinique sont aussi à l’étude. Le train est sur les rails et il entre dans la première gare de son parcours… Interview d’Yves Papleux, Directeur Logistique par Eric Baeyens Les façades extérieures du site recevront une enveloppe isolante et esthétique, plaçant ce bâtiment en bon ordre de marche au plan énergétique pour les 20 prochaines années. Une nouvelle chaufferie New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 15 Lève-toi et bouge ! U n nouveau nom, un concept révisé, une organisation repensée, des locaux rebâtis, des équipes complétées et réorganisées autour du patient : à Saint Vincent, le service de réadaptation a mis tous les atouts de son côté pour permettre aux patients de retrouver autonomie et indépendance. Au maximum. Projet de service de réadaptation et de revalidation de chacun, avec des patients prêts à collaborer à cet objectif ", résume Séverine Abellaneda, chef du service de kinésithérapie. Montrer patte blanche Pour faire vivre cette philosophie et ce défi, le profil des personnes prises en charge à Saint Vincent a été revu et mo- 16 Automne 2013. Jean-Claude, qui a bénéficié d'une prothèse de hanche il y a dix jours, se réveille. Il regarde son emploi du temps : c'est sûr, aujourd'hui encore, il devra bouger. Se bouger. Dans la chambre voisine, Marc, hospitalisé en raison d'un grave accident de la route, ne sera pas davantage inactif. Ailleurs dans l'unité, Marie-Jeanne ouvre les yeux. En dépit de sa maladie de Parkinson et de la pneumonie qui l'avait envoyée à l'hôpital, la vieille dame se dit que, bientôt, elle pourra retrouver son domicile et s'y sentir plus en sécurité qu'avant, malgré ses chutes. Jean-Claude, Marc et Marie-Jeanne n'ont ni le même âge, ni le même type de vie, ni le même problème de santé, mais un point commun : ils sont tous fermement décidés à retrouver au maximum les capacités qui leur permettront de regagner une autonomie et leur indépendance. Cela tombe bien : à Saint Vincent, le projet du service de réadaptation a été modelé pour eux, avec un concept, une organisation et des lieux repensés. "Nous avons voulu que ce service qui, à partir de 2015, occupera 3 étages, avec 48 lits (dont 6 en soins palliatifs), devienne un centre d'excellence. Tout a été (ou sera, à la fin des travaux) reconçu, rebâti, réorganisé en fonction de cet objectif ", précise le Dr Alain Juvenois, Directeur Médical du CHR Haute Senne. De fait, la redéfinition de l'identité de ce service, longuement réfléchie par une équipe multidisciplinaire et particulièrement portée par le staff infirmier, sous l'impulsion de Delphine Uyttendaele et Olivier Darquennes, bouleverse toutes les idées reçues sur ce type d'unités. Ici, c'est "simple" : "Tout a été mis en place pour potentialiser les capacités difié. "Généralement, dans ce type d'unité, on reçoit surtout des patients avec des problèmes loco-moteurs, neurologiques ou gériatriques. Dans ce dernier cas, ils sont souvent en attente, assez passive, d'un placement dans une maison de retraite et de soins. Mais puisqu'il s'agit, désormais, de faire vivre pleinement les mots revalidation et réadaptation, il devient 'logique' d'ouvrir l'unité à des patients concernés par exemple par la cardiologie, la pneumologie ou la neurologie", détaille le Dr Juvenois. "Cette extension vers davantage de pathologies répond cependant à une règle applicable à tous : l'unité est destinée à des patients ciblés avec soin. En effet, nous devons estimer au préalable que les soins dispensés dans ce service auront une réelle incidence sur leur revalidation et leur réadaptation", complète Séverine Abellaneda. Un ciblage pointu des patients ayant le potentiel nécessaire pour bénéficier des traitements est donc effectué avant d'intégrer l'unité. En pratique, "tous les chefs de service repèrent les patients susceptibles de bénéficier du projet de réadaptation en fonction de critères inclusifs qui ont été pré-déterminés. Les spécialistes communiquent ensuite les dossiers au Dr Nathalie Biltiau, chef du service de médecine physique, qui les analyse. Pour autant que la motivation de ces personnes soit au rendez-vous, les portes de l'unité peuvent s'ouvrir." En effet - et il s'agit d'un point important dans ce projet - les patients doivent être partie prenante de leur revalidation. "Il leur faut vouloir participer pleinement New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 dont ils ont besoin. "Quant aux spécialistes du CHR Haute Senne, comme par exemple les neurologues, ils sont appelés à venir donner leurs avis sur place, lorsque cela s'avère nécessaire", précise le Dr Juvenois. au traitement, activement", détaille le Dr Alain Juvenois. "Ils sont au centre du projet de leur rééducation et doivent manifester leur volonté de faire équipe avec nous", insiste Séverine Abellanada. Dernière précision : l'unité peut également être accessible à des patients de la région, mais d'abord hospitalisés ailleurs. Une fois ces critères remplis, on laisse tomber les pyjamas ! Place au jogging et aux baskets, car c'est de cela dont les malades auront besoin dans ce service... Du mouvement ! Au premier étage comme au deuxième (encore en partie en cours de travaux), l'organisation du service, l'architecture des lieux et le matériel disponible ont été conçus pour faire vivre le contenu du projet. "Il s'agit de favoriser le mouvement, précise Séverine Abellaneda. Le patient doit passer le plus de temps possible en dehors de sa chambre et être partie prenante de tout ce qui va lui permettre de retrouver sa propre autonomie." Le patient bénéficie dans les salles de rééducation aux équipements performants à la fois de l'émulation du groupe et d'un programme individualisé, adapté à sa situation. Les agendas des kinés, des infirmiers, des ergothérapeutes sont coordonnés pour s'adapter au programme de revalidation quotidien de chaque patient, et non l'inverse. Une séance de travail n'est donc pas interrompue par un rendez-vous médical "mal placé". Les familles jouent le jeu également, avec des horaires de visite prévus en fonction des activités de leur proche et des périodes de repos New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Sans risque et sans peur Le programme thérapeutique ne prévoit pas seulement d'aller vers la meilleure récupération "standard" possible. "Telle que nous l'avons conçue - et cette approche est relativement unique en Belgique - la réadaptation englobe aussi, de manière transversale, la transition pour un retour à domicile", détaille Séverine Abellaneda. C'est à cette fin qu'un système vidéo de projections virtuelles sera aménagé, d'ici à 2015, dans les locaux du 3e étage. Il permettra à la personne de travailler, sans risque et sans peur, en deux ou en trois dimensions, sur des scènes de la vie de tous les jours. Par exemple, elle pourra redécouvrir un escalier ou une rue - et les obstacles qui y seront simulés - pour ré-apprendre à les appréhender. "En quittant le service, il est hors de question de laisser le patient avec pour seul 'cadeau' sa prothèse, ses béquilles, sa canne ou son fauteuil : l'idée, c'est qu'il sache se débrouiller de manière autonome dès la sortie, quelle que soit sa situation", assure-t-elle. Le challenge que représente le lancement de ce service new-look repose sur un atout de poids : la cohérence et la motivation de l'équipe multidisciplinaire (infirmiers, kinés, ergothérapeutes, psychologues et médecins) réunie autour des malades. Pour les soignants, "le travail réalisé autour des patients est très valorisant. Tous les professionnels ont conscience de contribuer à l'évolution, au jour le jour, de chaque personne", constate le Dr Juvenois. Automne 2015. Dans la cuisine du 2e étage, Claude, victime d'un AVC, se prépare une collation et recommence à se servir de son bras. Au 3e, Marie, atteinte d'une sclérose en plaques, béquilles à la main, descend des trottoirs fictifs projetés devant elle. Plus loin, Paul, malgré les séquelles de son accident, découvre qu'il parvient à se baisser pour entrer dans une (fausse) voiture. Ils sont à Saint Vincent. Mais, déjà, presque dans "la vraie vie"... Pascale Gruber 17 Engagements médicaux Docteur Patrick RIPPINGER est spécialiste en chirurgie urologique, avec une formation en pratique laparoscopique, endoscopique et robotique. Il a rejoint le service de Chirurgie depuis le 1er décembre 2013. Docteur Aline MERCKX est médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique, avec un tropisme pour la chirurgie gynécologique. Elle possède également un certificat en échographie gynécologique et obstétricale. Elle a rejoint le service de gynécologie/obstétrique, le 14 octobre 2013. Docteur Jean-François DELEUSE est spécialiste en anesthésie-réanimation et dispose d’un certificat interuniversitaire de soins intensifs, de médecine maternelle périnatale et d’un DIU en anesthésie pédiatrique. Il a rejoint le service d’Anesthésie le 1er septembre 2013. Docteur Pascal LEENEN est médecin généraliste porteur du brevet de médecine aiguë. Il a rejoint le service des urgences le 1er août 2013. Pauline RENAUX est diplômée en master de kinésithérapie. Elle a rejoint le service de kinésithérapie et en particulier le service de réadaptation de Saint Vincent le 23 octobre 2013. Oriane LAMBERT est diplômée en master en kinésithérapie et réadaptation. Elle a rejoint le service de kinésithérapie le 20 novembre 2013. Pour que votre santé et celle de bébé ne partent pas en fumée Mme Derville. G rossesse et tabac ne font pas bon ménage. Les nombreuses sensibilisations réalisées par le monde de la santé ont effectivement amené une prise de conscience. Mais il ne suffit pas toujours de vouloir arrêter la cigarette pour y parvenir. Rencontre avec deux tabacologues du CHR Haute Senne. Les statistiques sont là : sans se faire aider, seuls 5 % des personnes qui arrêtent de fumer y arrivent. Ce chiffre atteint les 20 % avec l'aide d'un tabacologue. Conscient de la difficulté de se séparer de la cigarette, le CHR Haute Senne a créé une Clinique de la Tabacologie. Philippe Brognon en est le médecin tabacologue. "Parmi les personnes qui arrêtent de fumer, la plupart le font à cause d'un problème de santé. Une toute petite partie le fait par simple prise de conscience. Pour les futures mamans, c'est presqu'une obligation d'arrêter de fumer et c'est donc particulièrement difficile à vivre." Arrêter de fumer demande beaucoup de courage et de volonté. "Derrière la cigarette se cachent souvent beaucoup de choses, Les conseils de notre spécialiste 18 poursuit le médecin. Quand les fumeurs n'ont plus le tabac, ils doivent avoir d'autres sources de plaisir ou de réconfort – car c'est souvent ce que cela leur apporte. Il faut s'y préparer, anticiper les problèmes qui pourraient se poser pour ne pas se retrouver démunis." Pourtant, les effets du tabac sur la grossesse et l'enfant sont très nocifs. voir : Bon à sa les s mutuel toutes le une partie sent sulrembour à des con . s ié l is a ie des fr tabacolog tations en es enceintes, femm s Pour les core plu nt est en ta ès n r p u a s le mo u nez-vo ig se en R . . élevé mutuelle de votre New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 Dr Brognon. "Avant même d'être enceinte, le tabac provoque des troubles de la fertilité, la grossesse et sont donc plus enclins à arrêter, car ils sont très soucieux de protéger leur enfant." Fumer à l'extérieur de la maison est toujours mieux que d'enfumer les pièces de vie, mais ce n'est pas suffisant. "Les éléments toxiques se déposent partout sur le fumeur : sa peau, ses cheveux. Il va donc obligatoirement avoir une incidence sur l'enfant. Et le monoxyde de carbone présent dans ses poumons est expiré encore bien après le moment de la cigarette." Le CHR Haute Senne s'est engagé dans le programme "Naître et grandir sans tabac", initiative du FARES (Fonds des affections Respiratoires), en s'engageant à travailler avec les parents fumeurs au sein du pôle mère-enfant. "Cela se fait à la maternité, lors des consultations prénatales, mais également en pédiatrie. Un important projet qui nous tient à cœur », sourit cette sage-femme." Le travail du médecin tabacologue, tout comme de cette sage-femme est d'accompagner les patients dans ce processus pour les aider à faire disparaître le tabac de leur vie. "Il est important de ne pas culpabiliser les parents !", insiste-t-elle. "Nous dialoguons, amenons les patients à fixer une date après s'être armés de petites choses qui les aideront." Le médecin de la clinique de la tabacologie, Philippe Brognon, a aussi une formation en psychologie. "Il y a un énorme volet du travail qui est d'ordre psychologique, précise-t-il. Une relation de confiance est établie avec le médecin. Mais il n'y a pas de formule magique..." Charlotte Decallonne uoi qun’itl q : ir o v a s à Bon soit, ces effets somes en les fem réveri saibrrleêsten: t de fumers qu pèrent les même e récu es de procréer qu chansc non-fumeuses. le tant chez les femmes que les hommes ! De plus, fumer en étant enceinte Depuis septembre 2013 e augmente la Clinique de Tabacologi n tio les risques a ouvert une consulta de grossesses urs parents. spécifique pour les fut extra-utérines, -vous en Informations et rendez de prématurité, de iat téléphonant au Secrétar faible poids de naisdes Cliniques sance, de décollement placentaire, etc. Et l'enau 067 348 494. fant aura également plus de chance d'être lui-même fumeur." Le rôle du papa est important Après la naissance, il est également capital que l'enfant grandisse dans un milieu sans tabac. "Le tabagisme passif a des effets sur la santé des bébés et enfants et peut entraîner notamment la mort subite du nourrisson", poursuit ce tabacologue. Au sein de la maternité, Sophie Derville, sage-femme, s'est formée en tabacologie. Elle travaille donc avec les parents. "J'encourage les couples à arrêter ensemble, car seule, c'est très difficile. Les papas sont de plus en plus impliqués dans New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014 19 Naissances • Elsa, le 29/07/2013 de Mme GONCALVES FARIA Laetitia (Médecine Interne) • Louane, le 23/09/2013 de Mme LESUISSE Noémie (Laboratoire) C’est arrivé près de chez nous... • Sana, le 25/09/2013 de Mme MARQUES ALVES Anabelle (Admission Polyclinique) • Vinças, le 18/10/2013 de Mr BAEYENS Eric (Direction Département Financier) • Romeo, le 25/10/2013 de Mme MARIAGE Laurie (Bloc opératoire) • Eliott, le 03/11/2013 de Mme PROVOOST Charlotte (Maternité) • Zaïra, le 05/11/2013 de Mme ROVIRA Y VARO Valérie (Entretien) • Célia, le 08/11/2013 du Dr VERLINDEN Séverine, Rhumatologue • Simon, le 20/11/2013 du Docteur KAROLINSKI Sarah, Pneumologue • Mathys, le 21/11/2013 de Mme LAUREYS Jessica (Entretien) • Tom, le 09/12/2013 de Mme LETERTRE Ophélie (Médecine Interne) Prépension/Pension • MESSIAN Yves : 30/09/2013 (Médecine Physique) • RICHEZ Chantal : 30/11/2013 (Imagerie médicale) • MANTEL Michel : 22/12/2013 (Maintenance) • BOCART Anne-Marie : 31/12/2013 (Laboratoire) • BRKIC Maria : 31/12/2013 (Polyclinique) Mariages • Mme Carlier Joëlle et Mr Delansnay Jean - Hôpital de jour Chirurgical Au nom de l'ensemble de la Direction du C.H.R. Haute Senne, nous félicitons les jeunes mariés et leur adressons tous nos vœux de bonheur. A vos agendas • Lundi 13 janvier 2014 à 14h Lundis Infirmiers : Salle Tilleul Site Le Tilleriau L'interruption volontaire de grossesse. Mme N. Houvet (psychologue) & Dr G. Poismans (Assistante Gynécologie Obstétrique). • Mardi 21 janvier 2014 à 20h Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau NOAC, déjà un an en Belgique. Lequel de ces nouveaux anticoagulants choisir ? Les scores de risque dans la F.A. Indications nouvelles des NOAC. Professeur Motte Serge, Département vasculaire, Hôpital Erasme. •M ardi 18 février 2014 à 20h Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau Immunologie en 2014. Professeur Bosly André, Immunologie, UCL, Mont Godinne. •M ardi 18 mars 2014 à 20h Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau Cancer colo-rectal de la prévention à … la guérison. Par l'équipe médico-chirurgicale G.E. du CHR Haute Senne. • Lundi 31 mars 2014 à 18h30 Conférence d’éthique médicale : Salle de Conférence site Le Tilleriau "Quand la vie s’en va". • Mardi 20 mai 2014 à 20h Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau La diététique du diabète 2: un «must» en 2014, une diététique à la carte. Prof Maindiaux Véronique, Institut Paul Lambin. • Samedi 11 octobre 2014 Symposium "L'obésité : une fatalité ?" CHR de la Haute Senne Chaussée de Braine, 49 - 7060 Soignies - Tél. : 067/348.411 www.chrhautesenne.be