New`s 14 - CHR Haute Senne

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New’S
Sommaire
endredi 13 novembre 2009 (veille
de la journée mondiale du diabète),
notre CHR a organisé une journée
complète de diabète (de 9h à 17h).
Magazine
d’information
du Centre
Régional de la Haute Senne - N°14 - Janvier 2014
Cette
journée mondiale
du Hospitalier
diabète
est célébrée dans le monde entier.
Actualités
Mai 2014 :
Ouverture
d’un nouveau
Laboratoire
de Biologie Clinique
au CHR
Haute Senne !
Mon job,
ma vie
New’S - CHR de la Haute Senne - N°7 - Octobre 2010
Focus
Projet
de service
1
E
trange atmosphère en ce début d’année, étrange impression, partagée entre
l’euphorie footballistique et brésilienne de certains et l’espèce de veillée
d’armes anxiogène à l’approche de la "mère de toutes les élections" dont on
nous annonce qu’elle pourrait précipiter la fin de la Belgique et peut-être même de
l’Union européenne, pourquoi pas.
A cela s’ajoute, pour beaucoup, l’impression désagréable que nous n’avons pas
toutes les cartes en main et que, quels que soient nos souhaits, d’autres, au
Nord par exemple, décideront à notre place, au lendemain du dimanche 25
mai 2014. Faut-il se résigner ? Rappelons qu’en ce qui concerne l’histoire
des sociétés humaines, aucun destin n’est inéluctable mais que chaque
citoyen a le devoir impérieux de jeter un regard lucide sur la situation
afin d’anticiper les défis qui se présenteront à lui.
Il en est de même pour une institution comme le CHR Haute Senne.
Je vous propose d’examiner brièvement les principaux défis que
nous affronterons en 2014.
Editorial
Le défi économique : rigueur ou austérité ?
Je suis profondément agacé par le discours lénifiant du pouvoir
fédéral qui nous annonce que "la crise est derrière nous" et nous
vend un budget, de rigueur certes (ne dites surtout pas "austérité",
c’est un gros mot désormais), mais "indolore pour la population".
Sont-ils sourds ? ou aveugles ?
Ecoutez le cri d’alarme de l’Union des Villes et Communes de Wallonie qui dénonce l’alourdissement infernal, par ce même gouvernement fédéral, des charges qui pèsent sur les collectivités locales,
notamment en matière de politique sociale et de santé.
Voyez l’enquête de la Fondation Roi Baudouin montrant qu’un
tiers des ASBL, notamment actives dans le social et la santé sont
aujourd’hui en difficulté financière. Indolore pour la population,
vraiment ? Le secteur hospitalier est bien sûr impacté également : les
moyens se raréfient, les subsides se tarissent, les contraintes se multiplient et déjà 30 % des hôpitaux wallons sont carrément dans le rouge
(selon une enquête menée par Belfius).
Notre objectif en 2014 : nous maintenir en équilibre tout en procédant au redéploiement architectural et fonctionnel de l’institution. Une équation difficile qui
n’autorisera aucun écart !
Le défi de la croissance : à la conquête
des grands espaces
Nous voici donc à la veille d’un moment
historique pour le CHR Haute Senne : dans
quelques semaines et tout au long de cette
année 2014, nous allons vivre la mise en
service des nouveaux étages du Tilleriau.
Avant toute chose, le laboratoire, à l’arrière de notre implantation et ensuite
les deux étages dédiés à la médecine
interne et à la gériatrie.
Ici, le défi n’est pas moindre : il ne s’agit
pas d’un simple déplacement spatial
même si, en soi, cet aspect-là mérite
toute notre attention en raison des problèmes logistiques qui se présenteront.
Mais, en outre, c’est toute l’organisation
conceptuelle et fonctionnelle et l’allocation en personnel qui feront l’objet
d’une refonte générale à l’occasion de ce
déménagement.
Et ceci m’amène à mon troisième défi.
j’appelle "modernisation", je vous invite à
découvrir, dans ce numéro du New’s, les
articles consacrés au site St Vincent et au
service SP (soins prolongés) dont le premier étage, entièrement reconditionné,
vient d’être mis en activité.
Le projet mis en route combine technologies de pointe, approche renouvelée
du patient, considéré comme acteur de
sa guérison, et organisation intégrée de
tous les métiers de la santé. Ce concept,
visant une qualité maximale et un professionnalisme de haut niveau, nous souhaitons l’étendre progressivement à d’autres
secteurs de l’institution.
C’est ainsi, par exemple, que le transfert
du laboratoire, prévu dans le courant du
premier semestre 2014, s’accompagne
d’une réorganisation en profondeur, visant la qualité et la rapidité dans l’obtention des résultats, ainsi que la proximité
par rapport aux prescripteurs d’analyses.
Le défi de la modernisation : professionnalisme et communication
Afin de vous faire une idée assez précise
de cette problématique et de ce que
Le défi démographique : les jeunes
arrivent !
Terminons par une problématique qui
peut sembler plus lointaine mais qui est,
2
en réalité, d’une urgence totale.
Savez-vous que la population sonégienne va s’accroitre de plus de 10 000
unités d’ici 2050 ? (pour une population
actuelle de 25 000 habitants).
Autrement dit, des centaines de nouvelles familles à loger, nourrir, soigner,
accueillir dans les écoles et autres structures collectives. Déjà la pénurie de
places en crèche est criante et les équipements existants vieillissent.
Le CHR a décidé d’agir et de s’associer
à des partenaires publics et privés afin
d’apporter une réponse concrète à ce
souci lancinant pour de nombreuses
jeunes familles de notre entité et tout
particulièrement pour les jeunes parents
parmi notre personnel.
L’année 2014 sera décisive pour la mise
en route de ce projet qui engage l’avenir
et le bien-être de la population ; j’aurai
l’occasion de vous en reparler.
Je vous souhaite une année 2014 riche
en projets et passionnante à vivre.
Jean-Luc Thomas
Président
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Sommaire
Dans ce numéro : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page
Actualités
• Journée des bénévoles au château de N-D-Louvignies (Soignies) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
• Participation du Pôle Prévention de la Clinique du Sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
• Dépistage surdité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Septième symposium du CHR Haute Senne "Autour de la naissance" . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Journée des seniors à Enghien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Dépistage diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Soirées d’accueil des nouveaux habitants d’Enghien et de Soignies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• Remise du chèque aux Camps Valentine De Vos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• Kids Day . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Focus
• Le dossier infirmier informatisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
• L'adieu aux kilos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
• Des formations pour apaiser les tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
• Le Conseil d’Administration ou le changement dans la continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
• Une gestion humaine et efficace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
• Le site Internet du CHR Haute Senne fait peau neuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Mon job, ma vie
• Je travaille à l’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Le point sur les travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Projet de service
• Lève-toi et bouge ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Engagements médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Les conseils de notre spécialiste
• Pour que votre santé et celle de bébé ne partent pas en fumée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
C’est arrivé près de chez nous... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
A vos agendas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
NEW’S
est une publication du C.H.R. de la Haute Senne,
Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies.
www.chrhautesenne.be
Éditeur responsable : Jean-Luc THOMAS,
Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies.
Collaborateurs : S. Abellaneda, N. Beausart, Ph. Brognon, V. Capron,
Ch. Decallonne, S. Derville, N. Derycke, P. Gruber, F. Jacques,
A. Juvenois, F. Liénard, I. Lossignol, G. Moreels, Y. Papleux,
B. Pontégnie, F. Rossignol, D. Vosswinkel, A. Zapszalka,
Coordination : Eric BAEYENS (Directeur Financier), Olivier
DARQUENNES (Directeur Adjoint Département Infirmier),
Brice PAYEN (Médecin en Chef Service de Soins Intensifs),
Karolien SOTTIAUX (Chargée de Communication),
Jean-Luc THOMAS (Président).
Conception graphique et réalisation : PAQUET.CLEDA
Illustrations : C.H.R. de la Haute Senne, Olivier SAIVE, PAQUET.CLEDA
et Istockphoto.
Si vous avez des idées d’articles ou des suggestions pour améliorer
cette publication, n’hésitez pas à contacter la rédaction en envoyant
un mail à [email protected]
Toute reproduction, même partielle, est interdite sauf accord préalable
de la rédaction.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
3
15 juin 2013
Journée des bénévoles au château
de N-D-Louvignies (Soignies)
U
ne vingtaine de bénévoles, accompagnés
par Mrs De Keyzer et
Goethals, respectivement
président et secrétaire de
l'asbl Prom’Haute Senne,
ont participé au château
de Notre-Dame-Louvignies à une information
sur les soins palliatifs,
présentée par Eliane
Sautois, infirmière brevetée, référente dans ce type de soins et
prestant à l’Hôpital de Jour Médical du CHR Haute Senne.
Ils ont visité le château, véritable témoin du passé et lieu de
tournage de plusieurs films. Datant du premier millénaire, il
prit sa forme définitive au XIX e siècle. Qualifié de "château
bavard " par sa propriétaire, Madame de Moreau de Villegas,
il contient des joyaux, dont de nombreux objets de Chine, et
est un véritable musée. Chaque pièce se veut vivante, garnie
d'objets spécifiques et en relation avec la vie quotidienne des
générations de châtelains. La visite leur a permis de revivre ce
passé de la "Belle Epoque", enrichi par des anecdotes contées par
sa propriétaire.
Cette journée, alliant et formation et visite d'un site prestigieux
de la région, s'est terminée par un repas convivial dans une salle du
château. Sollicitée par Mr De Keyzer, Mme de Moreau, notre hôte, a
accepté de se joindre à notre association en tant que marraine.
Pour les bénévoles du CHR et l’asbl Prom’Haute Senne,
Bernard Pontégnie.
Actualités
"Faites du Sport",
Braine-le-Comte
Participation du
Pôle Prévention de
la Clinique du Sport
L
a ville de Braine-le-Comte a organisé le dimanche 1er septembre
une manifestation rassemblant
tous les clubs sportifs de Braine-leComte et des environs mais aussi plusieurs intervenants œuvrant dans la prévention
des
accidents (Pompiers, Police…) et
des blessures en
pratiques sportives.
A ce titre, les deux
kinésithérapeutes du Pôle
4
Prévention de la Clinique du Sport du
CHR Haute Senne ont apporté leur
contribution en présentant 4 petits séminaires interactifs et workshops associés, sur les thèmes suivants :
• La Prévention en Pratique Sportive,
chez le Tout Jeune Sportif (5-12 ans).
• La Prévention en Pratique Sportive,
chez l’Adolescent.
• Prévention et Performance Sportive
peuvent-elles être associées ?
• La Prévention en Pratique Sportive
chez le Senior.
Cette journée a permis de sensibiliser
parents et jeunes sportifs. Elle a également permis d'attirer l'attention de plusieurs seniors peu ou pas informés des
possibilités préventives et curatives et
ceci en lien direct avec leur âge, leur pratique et leurs envies.
Séverine Abellaneda
Chef de Service Kinésithérapie
et Revalidation Fonctionnelle
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Dépistage surdité
A
l’occasion de la journée mondiale
des sourds et des malentendants,
le CHR Haute Senne a organisé le
30 septembre dernier un dépistage gratuit de la surdité. A cette occasion, 110
personnes ont pu bénéficier de ce dépistage composé de plusieurs étapes.
Un questionnaire sur borne interactive
permettait aux intéressés de découvrir si
un test plus approfondi était préconisé
ou non. La deuxième étape consistait à
réaliser un test de l’audition en cabine
afin de peaufiner le résultat. Une fois ce
test réalisé, les personnes recevaient leur
audiogramme à emporter. Pour l’occasion, une large gamme d’appareils auditifs étaient présentés et une exposition
concernant l’évolution des appareils auditifs était installée dans le hall d’accueil
du Tilleriau.
Septième symposium
du CHR Haute Senne
"Autour de la naissance"
L
e samedi 12 octobre avait lieu le
7ième symposium du CHR Haute
Senne qui a réuni 270 professionnels de la santé. Le thème de cette année était "Autour de la naissance". Un
sujet développé sous de nombreuses
facettes telles que : procréation médicalement assistée, génétique, diagnostic
anténatal, diabète gestationnel, actualités obstétricales, prise en charge néonatale, allaitement maternel, prise en
charge par les kinésithérapeutes et
sages-femmes, aspect social, tabacologie et finalement un sujet concernant
l’éthique autour de la naissance.
Le prochain rendez-vous est déjà fixé !
Notez déjà dans vos agendas le samedi
11 octobre 2014 avec le thème "L'obésité : une fatalité ?"
Journée des seniors
à Enghien
L
e dimanche 13 octobre, l’Hôpital
de Jour Gériatrique du CHR Haute
Senne a participé au salon des seniors à Enghien
La ville d’Enghien a réitéré cette année
son salon des seniors. L’Hôpital de Jour
Gériatrique y a organisé un stand d’informations ainsi qu’un parcours "chutes".
Les seniors présents y trouvaient une
foule de renseignements concernant les
activités de l’hôpital de jour, mais également concernant les différents types de
démence, conseils nutrition, ... Notre
gériatre, le Dr Wauquier, y a également
présenté une conférence concernant les
différents types de démence.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Dépistage diabète
L
e vendredi 15 novembre, le dépistage du diabète était au programme. Test de glycémie, prise
du poids, tension artérielle, …
Ce dépistage a été réalisé par des infirmières spécialisées en diabétologie, accompagnées d’un médecin endocrinologue, d’une diététicienne et d’un
podologue. Au total ce sont 125 personnes qui ont participé au dépistage.
Plusieurs personnes se sont avérées atteintes de diabète sans s’en douter.
5
Kids Day
L
e 24 novembre c’était au tour des
enfants des membres du personnel d’être gâtés. Après un petit
déjeuner et une rencontre avec saint
Nicolas, ils ont vu le film Disney "Frozen" : la reine des neiges » en avant-première. Les 370 petits et grands enfants
ont passé une matinée bien remplie au
Kinepolis Imagibraine dans une ambiance décontractée et bon enfant !
Soirées d’accueil
des nouveaux
habitants d’Enghien
et de Soignies
L
e CHR Haute Senne a eu l’occasion
en novembre de participer aux
soirées d’accueil des nouveaux
Remise du chèque
aux Camps
Valentine De Vos
L
6
e samedi 23 novembre, les participants aux 20 km de Bruxelles 2013
ont remis le chèque de la récolte
habitants des villes d’Enghien et de Soignies. L’hôpital y a rencontré ces citoyens qui viennent découvrir leur nouvel environnement et a pu leur remettre
une foule de renseignements, mais surtout leur faire découvrir l’hôpital et ses
polycliniques se situant à deux pas de
chez eux.
d’argent à l’association Les Camps Valentine De Vos. Au total, la somme collectée par le CHR Haute Senne permet le
parrainage de 6 enfants. Le CHR Haute
Senne souhaite à tous les enfants de
passer d’excellentes vacances !
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Le dossier infirmier informatisé
L
e CHR Haute Senne s’était déjà doté du dossier médical informatisé.
Voilà qu’à présent, les soins infirmiers seront également traités via
l'outil informatique. Une grande avancée vers plus de professionnalisation, de collaboration et de partage des connaissances.
Quand vous arrivez dans un
hôpital, de nombreuses questions vous sont posées : sur
votre identité, votre situation
générale et sociale, comme
le fait que vous ayez déjà
été opéré, que vous vivez
en maison de repos etc. Ces
informations constituent ce
que les professionnels de
la santé appellent "l’anamnèse du patient". A cela
s’ajoutent les informations
concernant l'état de santé
du patient. "Il existe 14
besoins que nous pouvons
être amenés à analyser,
explique Olivier Darquennes, directeur infirmier adjoint. Nous soumettons un questionnaire aux patients sur leur état de santé. En fonction des
résultats obtenus, nous voyons clairement où apparaissent des dysfonctionnements et mettons alors en place les soins adéquats qui sont répertoriés dans le dossier infirmier."
Focus
Il contient donc toute l'information utile pour assurer la qualité et la
continuité des soins dispensés au patient. Parmi eux, les soins planifiés, les notes d'observations, les traitements médicaux, etc. "Depuis peu,
toutes ces informations sont encodées de manière informatisée, précise Olivier
Darquennes. Tout professionnel amené à soigner le patient a la possibilité de
consulter son dossier médico-infirmier. Tout est ainsi systématisé."
2015 : un système généralisé à
tous les services
Ce dossier comporte, d'un côté, les
soins liés au profil personnel du patient.
"Il est évident que les soins seront différents pour une personne incontinente
que pour un adulte qui sait se débrouiller seul". Mais il y a également les soins
post-opératoires de base : "Si deux
personnes sont opérées d’une appendicite,
il y a des soins communs qui leur seront
prodigués d’office". Et enfin, il y a les soins
prodigués au moment précis. "De cette
manière, tout est professionnalisé. Il n’y
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a plus de place pour la subjectivité : c’est
un même processus qui s’applique aux
patients."
Le CHR Haute Senne a travaillé deux ans
sur ce projet. C’est le service de chirurgie
qui a été le premier à bénéficier de ce
programme, en septembre dernier. "Le
second service sera l’orthopédie" précise
Olivier Darquennes.
Les professionnels des services concernés sont formés à ce nouveau programme : 6 heures de formation sont
prévues par membre du personnel.
"Comme pour tout changement, certaines
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
personnes ont émis des craintes au début.
Il y a des professionnels qui ne sont pas
habitués au travail sur PC, c’est une question de génération et d’habitudes personnelles. Mais au final, on atteint quasiment
100 % de satisfaction !".
En 2014, quatre unités dont les soins
d'urgence seront équipées de cet outil.
L'objectif est que l'ensemble
des unités de soins soient
informatisées en 2015.
Charlotte Decallonne
et
Cela perm ans
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7
L'adieu aux kilos
L
e Dr François Liénard n'a pas de
baguette magique pour faire
disparaître l'obésité en un clin
d'oeil. Pourtant, les interventions
chirurgicales qu'il effectue peuvent
être une solution. Qu'il entend
construire avec le patient.
Pour les patients, la chirurgie bariatrique
(destinée à combattre l'excès de poids)
peut tout changer. En effet, elle permet à
ceux et celles qui ont déjà "tout essayé"
d'espérer "fondre" enfin. "En 2012, environ 12 000 interventions de ce type ont été
effectuées en Belgique, soit près de 2000
de plus que l'année précédente", constate
le Dr François Liénard, chirurgien digestif et responsable, depuis avril 2013, de
la chirurgie de l'obésité au sein du CHR
Haute Senne.
Dr Liénard
Dr Gailly
Si de plus en plus d'obèses choisissent
de se faire opérer, ce n'est pas un hasard. "Problème majeur de santé publique,
l'obésité diminue l’espérance de vie de dix
à quinze ans rappelle le Dr Liénard. Elle
est aussi associée à une série de maladies
comme le diabète, les troubles cardiovasculaires, les problèmes ostéo-articulaires
et l’augmentation de certains cancers. Actuellement, la chirurgie bariatrique représente la seule solution efficace pour perdre
des kilos sans les reprendre à long terme."
8
Candidats à la ligne
Souvent, les patients qui arrivent en
consultation viennent spontanément
demander une opération, sans nécessairement en avoir parlé à leur médecin
traitant, remarque le chirurgien. Leur
espoir ? Se débarrasser, enfin, de leur
problème de poids. Et rapidement. Pourtant, ces personnes vont commencer
par... attendre. En effet, dans un premier
temps, le Dr Lienard tient à s'assurer que
cette solution est bien adaptée à chacun
de ces candidats à la ligne.
"En Belgique, on compte 15 % de personnes
obèses. Mais toutes n'entrent pas dans
des critères d'inclusion qui ont été définis
pour pouvoir être opérées", précise-t-il. En
effet, avant de se lancer dans une telle
intervention (toujours à risque, même
s'il est minime), encore
faut-il être réellement
en situation d'obésité
morbide (IMC* supérieur à 40, pour une
normale comprise entre
18 et 25 Kg/m²), ou
bien souffrir d'une obésité conjuguée à une ou
plusieurs comorbidités
(diabète, hypertension
artérielle, apnées du
sommeil). L'INAMI exige
également que la personne ait d'abord tenté
de perdre du poids par
d'autres moyens.
"Si
ce n'est pas le cas, nous
l'envoyons donc d'abord
chez la diététicienne",
poursuit le Dr Liénard.
Parmi les autres contreindications,
s'ajoute
également la présence
de problèmes psychologiques ou d'addiction (à l'alcool ou à une
drogue). Enfin, il faut contrôler la motivation de la personne. Il s'agit de s'assurer
ainsi qu'elle est prête à suivre les recommandations qui lui permettront de participer pleinement à sa perte de poids.
Le Dr Liénard ne transige sur aucune de
ces contre-indications. Dès janvier prochain, au sein de la future Clinique de
chirurgie bariatrique, entre le moment
de la demande d'un patient et une
éventuelle opération, le trajet du can-
didat sera parfaitement balisé. Quant à
la décision opératoire, elle continuera à
reposer sur l'avis de l'équipe multidisciplinaire (le chirurgien, l'endocrinologue,
le psychologue clinique ainsi que la diététicienne).
A chacun "sa" solution
Une fois admis le principe de l'intervention, parmi les trois techniques
opératoires possibles, encore faut-il
déterminer celle qui sera la plus adaptée au patient. Place, ici, au dialogue et
aux explications, mais "il faut également
tenir compte de l'avis des patients, puisque
certains arrivent avec une idée très déterminée et refusent telle ou telle technique",
constate le Dr Liénard.
L'anneau gastrique est la plus
"simple". Elle présente le principal avantage d'être réversible, détaille le spécialiste. Un anneau ajustable est placé dans
le haut de l'estomac, de manière à le
séparer en deux poches afin de réguler
le passage des aliments, un peu comme
le principe d'un sablier. Cette technique
restrictive a longtemps été la plus utilisée en Belgique mais est actuellement
en perte de
vitesse.
Elle
demande
en effet une
compliance
parfaite
du
patient, avec
une
modifiAnneau gastrique**
cation de ses
habitudes alimentaires. De plus, bien
que les complications postopératoires
soient rares, l’anneau est responsable
de complications à long terme liées à la
présence de ce corps étranger. Ainsi, on
note d'éventuels changements de place
de l'anneau ou sa migration. Néanmoins,
l’anneau gastrique reste un choix judicieux chez des patients bien sélectionnés…
Deuxième possibilité - et aussi la plus
récente -, la sleeve gastrectomie
(ou "gastrectomie en manchon"). "Cette
intervention, de plus en plus proposée,
consiste à couper les 4/5è de l'estomac. Il
s'agit d'une technique restrictive cumulée
à un effet anorexigène. En effet, la chirurgie a une action sur une hormone qui stimule la faim : une fois opérée, la personne
ressent plus rapidement un effet de satiété,
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Sleeve gastrique**
explique le Dr Liénard. La perte d’excès
de poids est de 70% et se rapproche pratiquement des résultats obtenus avec la
troisième technique, celle du bypass gastrique (perte de 80% d’excès de poids), tout
en générant moins de complications. La
sleeve est donc un vrai progrès, bénéficiant
du meilleur rapport 'bénéfices-risques' ! Ce
qui n'empêche pas, en cas d'échec, d'effectuer ultérieurement un bypass gastrique."
Quant aux points faibles de cette technique, les voici : dans un très petit pourcentage de cas (5%), l'agrafage de l’estomac n'est pas entièrement étanche. Une
réintervention chirurgicale et /ou la mise
en place d’une endoprothèse s’avère
alors nécessaire, ce qui a pour conséquence de prolonger l'hospitalisation.
La sleeve peut aussi être à l'origine d'un
désagréable reflux gastro-oesophagien.
Sans conteste, le bypass reste l'inter-
vention la plus complexe : elle implique
de couper l'estomac afin de réaliser une
petite poche reliée à l’intestin grêle ce
qui permet de court-circuiter l’estomac
et une partie de l’intestin lors de la digestion. Cette technique cumule effet
restrictif et malabsorption. Un "dumping
syndrome" peut également se produire
si le patient mange des aliments sucrés,
il est alors pris de malaise ! Tout cela
permet une perte de poids plus rapide
et plus importante.
Mais
l'opération entraîne obligatoirement des
carences vitaminiques, obligeant les opérés à prendre
Bypass**
des
suppléments à vie. Certaines complications à
long terme (comme par exemple une
occlusion intestinale) sont également
possibles.
Pas de perdus de vue
Qu'il ait 20 ou 60 ans, le patient voit souvent la chirurgie comme "sa dernière
chance". Ou comme une solution miraculeuse, après de multiples échecs. En
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
réalité, la technique ne fait pas tout.
"Notre rôle ne s'arrête pas
après l'intervention,
assure le chirurgien. Dans les mois qui
suivent, la personne va probablement
perdre ses kilos et diminuer ses risques de
co-morbidité. Mais pour que cette réussite
perdure, un contrôle diététique et un changement des comportements sont indispensables." Afin de les encourager ou de
les accompagner, l'équipe, soudée, de la
Clinique de chirurgie bariatrique met en
place un suivi à long terme.
"Je tiens à revoir régulièrement mes patients
pour contrôler, entre autres, leur courbe de
poids, insiste le Dr Lienard. Ainsi, en cas
de 'dérapage', il est possible de faire appel
à l'équipe de manière précoce et de continuer à proposer à la personne une prise en
charge individualisée." Voilà les patients
prévenus : ici, pour les aider à devenir et,
surtout, à rester (plus) minces, on ne se
contente pas de les opérer sur demande.
On reste à leurs côtés, pour faire la route
ensemble.
Pascale Gruber
*IMC ¬= indice de masse corporelle. C’est le poids (Kg)
divisé par la taille (m) au carré.
** Source : Encyclopédie médico-chirurgicale (EMC)
9
Des formations pour apaiser les tensions
L
’agressivité des patients et de
leur famille, dans les hôpitaux,
est une réalité. Nul n’échappe
au phénomène. Décidé à traiter le
problème en amont, le CHR de la
Haute Senne a organisé, entre mai et
août derniers, des formations antiagression pour ses employés. Une
initiative qui a rencontré une satisfaction unanime.
"On le lit souvent dans la presse : à l’instar
des établissements au sein desquels a lieu
un contact avec le public, les hôpitaux subissent les humeurs et actes agressifs d’un
nombre croissant de patients, affirme Viviane Capron, infirmière Chef de services. Le service des urgences est le plus affecté par ce phénomène puisqu’il accueille
un nombre important de patients en demande d’une intervention rapide." Longues files d’attente, patients impatients,
anxieux, en état de choc ou d’ébriété,
familles angoissées, les urgences réunissent les composantes propices aux
débordements émotionnels.
"Dans la relation
aidant-aidé,
soignant-soigné,
des incompréhensions
peuvent se glisser
de part et d’autre
et occasionner
des discordes,
ajoute Mme Capron. La violence engendre la violence. Mais, si on peut la canaliser dès la perception des premiers signes,
on parvient alors à calmer les esprits et à se
faire comprendre. Mais ces deux étapes
nécessitent un certain savoir-faire."
dique Isabelle Lossignol, Directeur
Général Adjoint du CHR Haute
Senne. La requête émane spécialement des secrétaires, médecins et infirmiers des urgences qui sont souvent
les premières personnes que rencontrent les patients et visiteurs."
Suite à l’obtention d’un financement qui promeut l’emploi dans le
secteur non-marchand, les responsables du CHR Haute Senne ont pu
mettre en place la formation tant
convoitée. "Alors que l’on tenait à la
proposer en priorité au personnel soignant et administratif des urgences,
on s’est aperçu avec ravissement que
l’on disposait de ressources suffisantes
pour l’offrir aussi aux veilleurs de l’institution et à d’autres services hospitaliers".
a confié, un comédien professionnel a recréé des situations inconfortables auxquelles nous avons été confrontés dans le
passé et dans lesquelles nous ne savions
pas comment réagir, développe Mme
Rossignol. A l’issue de l’exercice, nous nous
sentions mieux outillés pour détecter les
signes qui peuvent entraîner de la violence
et éteindre ce qui est en train de s’allumer
en face de nous."
Pour la direction du CHR Haute Senne,
l’objectif visé a été rempli, et plus largement encore qu’escompté. "Cela fait plus
de deux ans que l’on a une demande du
personnel pour ce type de formation, in-
Etant donné la satisfaction générale
manifestée vis-à-vis de la formation,
la direction du CHR ne compte pas
en rester là. Dès que l’opportunité se
présentera, elle n’hésitera pas à investir
dans de nouveaux projets d’apprentissage. "Il est de notre devoir de proposer à
nos collaborateurs des outils favorisant
leur bien-être au sein de l’institution, déclare Mme Lossignol. Nous espérons pouvoir prodiguer la formation anti-agression
à l’ensemble de nos collaborateurs et permettre à ceux qui ont déjà bénéficié du programme de continuer à actualiser leurs
connaissances et de progresser encore
dans la maîtrise des techniques de gestion
de conflits."
Angelika Zapszalka
Mme Rossignol et Mme Capron.
Face à l’embarras croissant du personnel,
la direction du CHR Haute Senne a organisé, du 25 mai au 20 août derniers, des
formations anti-agression au sein de
l’établissement. Dix-huit sessions d’une
journée ont permis à 196 employés de
se familiariser avec les techniques de
prévention et de gestion des comportements d’agression. "La matinée était
consacrée à la théorie et, l’après-midi, la
formation devenait plus interactive
puisqu’elle cédait la place au jeu de rôle",
explique l’infirmière urgentiste Fanny
Rossignol. En effet, quoi de plus efficace
qu’une mise en situation pour valider les
nouveaux acquis ? "A partir de ce qu’on lui
10
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Le Conseil d’Administration ou le changement dans la continuité
De gauche à droite : Alain DELABIE, Isabelle LOSSIGNOL, Christine FRANCKX, Jean-Christophe GAUTIER, Jean-Luc THOMAS, Didier DELVAL, Gaëtane D’HOERAENE,
Pierre GOISSE, Brigitte TAMINIAU, Thierry CATTEAU, Roland AUSSEMS, Christine TAILLEMAN, Jean-Michel NAMUROIS, Roland HUBLAU, Eric GELARD
Les (re)connaissez-vous ?
Chose promise (mon éditorial du NEW’S
n° 14), chose due : voici une photo de
notre Conseil d’Administration actuel.
Le Conseil connait un renouvellement
de sa composition, qui peut être radical,
tous les six ans, à l’occasion des élections
communales.
Dans sa composition actuelle, il siège
donc depuis les élections d’octobre
2012. Beaucoup d’entre vous ignorent
sans doute le rôle exact de cet organe
qui intervient pourtant de façon déterminante dans la définition de la politique hospitalière sonégienne. Faisons
rapidement connaissance.
Qui sont-ils/elles ? :
Les membres du conseil sont désignés par les associés-fondateurs de
notre CHR selon une clé de répartition
attribuant globalement la moitié des
sièges aux partenaires publics (Ville et
CPAS de Soignies) et l’autre moitié à la
Mutualité Chrétienne. De plus, afin de
garantir l’équilibre des sensibilités philosophiques et confessionnelles, un
quatrième intervenant, l’ASBL "Les Amis
du CHR", assure par sa représentation au
sein du CA l’ajustement des forces en
présence. Avant les élections de 2012,
le CA comptait 12 membres auxquels se
joignaient le Directeur Général, le Directeur Général Adjoint ainsi que le Secrétaire du CPAS. Depuis octobre 2012, afin
de se conformer au Code de la Démocratie locale (et d’intégrer une formation
politique supplémentaire), les représentations du CPAS et de la Mutualité Chrétienne ont été augmentées chacune
d’une unité.
Que Font-ils/elles ?
Les statuts du CHR prévoient que le CA
"définit la politique générale de l’hôpital". Autrement dit,
c’est au sein de cet organe
que se prennent les décisions
stratégiques qui engagent
l’avenir de notre institution.
Le menu habituel de nos séances
concerne principalement les travaux
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
(cahiers des charges, adjudications, suivi, …), les grands investissements (matériel médical, informatique, …), les opérations financières et foncières, (emprunts,
achat d’immeubles, …), le vote des
comptes et du budget, les engagements
médicaux ainsi que la désignation des
chefs de service et des cadres de l’institution. Rien de très léger donc. Le plus
dur étant souvent, pour les "nouveaux",
de s’habituer au jargon spécifique du
milieu hospitalier.
Comment ça se passe ?
Fort bien, merci ! Au début de notre
histoire (1996 pour mémoire …), beaucoup doutaient de la possibilité de faire
fonctionner sur le long terme un dispositif aussi complexe et inédit, impliquant
une prise de décision obligatoirement
consensuelle en raison de la représentation paritaire des associés. Et pourtant ça
marche …
J’y vois d’abord un effet de la conscience
aiguë qu’ont tous nos partenaires de
l’importance des enjeux et du souci partagé par tous de faire prospérer un outil
11
de santé performant, au service de toute
la population, avec les quelque huit cents
emplois qui l’accompagnent. L’adhésion
à ce projet se perpétue depuis maintenant 18 ans malgré le retrait progressif
des compagnons de route du départ.
Nous avons aussi appris, en chemin, à
nous adapter à des situations nouvelles :
notre CA a déjà été renouvelé trois fois.
La Direction Générale est aujourd’hui
assumée par des personnes différentes,
le Directeur médical et un représentant
du Conseil Médical sont désormais invités pour les points à l’ordre du jour qui
concernent le secteur médical, les statuts
ont été adaptés afin d’étoffer la représentation politique au sein du Conseil.
Et l’avenir ?
Le CA évolue afin d’être à l’écoute de
la vie interne de l’institution mais aussi
pour rester en phase avec l’évolution
de notre environnement sociétal. A cet
égard, la diversité des origines et des
compétences de nos administrateurs
est un atout considérable : ils et elles
amènent dans nos débats les appréciations et les attentes des milieux et des
institutions qu’ils/qu’elles représentent
et nous aident à progresser. Nul doute
que de nouvelles adaptations seront un
jour nécessaires mais je sais qu’elles se
feront dans l’esprit et selon les valeurs
qui nous ont toujours guidés.
Jean-Luc THOMAS
Président
Une gestion humaine et efficace
U
n sourire permanent sur les
lèvres, un sens de la communication hors-pair, une volonté inébranlable de fédérer et d’innover. Ces caractéristiques ne sont
autres que celles d’Isabelle Lossignol,
nouveau Directeur Général Adjoint
du CHR de la Haute Senne depuis le
1er juin.
Après 24 ans d’activité et d’engagement
au sein de l’institution, notamment en
tant que Directeur Administratif MédicoTechnique, Mme Lossignol possède une
expérience solide du terrain, un atout
qui a joué en sa faveur lors du recrutement. "Il n’est pas facile de succéder à Francis Navaux car il incarne une personnalité
forte qui a été à la base de la construction
de la fusion des hôpitaux public et privé de
Soignies et de Braine-le-Comte en 1996,
confie-t-elle. J’ai vécu cette fusion et tous
les challenges, difficultés et réussites qu’elle
a suscités. Témoin et actrice des efforts déployés pour y parvenir, je suis très attentive
à cet héritage et m’engage pour assurer le
développement durable et efficient du CHR
Haute Senne au cours des années défis à
venir."
Outre son ancienneté, c’est aussi sa détermination et son humanité qui lui ont
valu sa nomination. Pour elle, la bonne
santé d’un l’hôpital passe avant tout
par le bien-être et la motivation du collaborateur dans son travail. "Ma valeur
essentielle est la confiance que l’on place
au niveau du collaborateur, déclare-t-elle.
Cette confiance est bilatérale. Grâce à elle,
et au respect que l’on témoigne à autrui, on
est en mesure de construire l’hôpital de demain avec une responsabilisation de cha-
12
cun." C’est pourquoi elle met un point
d’honneur à ce que toutes les décisions
prises au niveau du Comité de Direction soient toujours compréhensibles
et transparentes pour les acteurs de
l’institution. "Si l’on aspire à la confiance,
il faut savoir prendre le temps, développet-elle. La direction générale prend parfois
des décisions qui ne plaisent pas, mais qui
sont indispensables. Dans ma fonction, je
mets un point d’honneur à revenir sur les
choix adoptés pour les expliquer. Je considère que ce rôle appartient aussi à chaque
directeur de département."
Si Mme Lossignol est sensible aux
sciences humaines, elle valorise aussi
les chiffres. Soucieuse de la pérennité
du CHR Haute Senne, elle attache beaucoup d’importance aux fondamentaux
économiques. "La gestion d’un hôpital
s’apparente à celle d’une entreprise, soutient-elle. Nous ne pouvons pas nous dé-
faire du contexte socio-économique, nous
en dépendons. L’autonomie du CHR Haute
Senne passe par son équilibre financier.
Seule l’autonomie permettra d’assurer la
pérennité de l’institution et nous permettra
de développer des projets."
Enfin, le nouveau Directeur Général Adjoint mise sur le renforcement de la collaboration entre membres du personnel.
"Il faut être attentif à ce que tous les collaborateurs soient bien dans la vision du CHR
Haute Senne et qu’ils disposent des moyens
suffisants pour réaliser leurs objectifs, souligne-t-elle. Le Comité de Direction doit se
donner les moyens de renforcer la notion
d’équipe.
Ensemble, nous sommes
plus forts pour affronter
les défis de demain."
Angelika Zapszalka
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Le site Internet du CHR Haute Senne fait peau neuve
P
lus pro, plus complet et surtout
plus moderne : il est le résultat
d’un travail d’équipe coordonné par la chef d’orchestre Karolien
Sottiaux, chargée de communication
de l’institution.
A l’heure actuelle, le site Web est l’un des
premiers contacts que le patient a avec
l’hôpital. Avant même de choisir où elles
vont être soignées, bon nombre de personnes consultent le Net pour y puiser
des informations. Il est donc capital pour
une institution que cette vitrine soit
attractive et recèle une mine d’informations. "Nous avons fait appel à une entre-
prise extérieure pour la création du site
au niveau de la forme et du support technique, mais nous avons eu une réflexion
importante en interne, précise Karolien
Sottiaux, chargée de communication
au CHR Haute Senne. Nous avons créé
un groupe de travail qui a été très porteur.
Il était composé de membres du personnel
issus de services différents et de générations
bien distinctes."
Ce projet s’est déroulé en trois phases.
Après avoir sélectionné les membres de
ce groupe, il y a eu une première rencontre qui a fait l’objet d’un brainstorming. "On leur avait donné six semaines
pour y réfléchir, regarder d’autres sites,
www.chrhautesenne.be
fixer leurs priorités, discuter avec leurs
collègues et connaissances en dehors de
l’hôpital etc", poursuit Karolien Sottiaux.
Les employés se sont donc réunis en
sous-groupes pour échanger leurs idées.
"Cela a été très porteur : des propositions
très pertinentes en sont sorties." Sur cette
base, une ébauche du site Web a été réalisée. Celle-ci a été présentée au groupe
qui a émis quelques remarques. Une fois
les améliorations prises en compte, le
site a pu être mis en ligne le 10 octobre
dernier.
S'adapter aux nouvelles
technologies
Le CHR Haute Senne s’est fixé plusieurs
priorités. "La première était que les patients puissent
trouver l’information
en quelques clics,
Nathalie Derycke, 44 ans, travaille au CHR Haute Senne depuis
25 ans, fan de nouvelles technologies
"Je travaille au CHR Haute Senne depuis 25 ans, j’ai donc pu
suivre beaucoup d’évolutions. A l’heure actuelle, la nouvelle
génération est continuellement sur le Web, via des tablettes
ou Smartphones. Je le vois bien avec mon fils de 19 ans ! Le
contraste avec les plus de 50 ans est frappant. Il était important
de s’adapter à ces nouveaux moyens de communication. J’ai testé la nouvelle
version sur mon smartphone et ça fonctionne super bien ! On a formé un bon
groupe et ce sont nos idées qui ont donné naissance à ce nouveau site Web. On a travaillé en sous-groupes de 2 à 3 personnes, c’était très intéressant de
faire partie de ce projet. J'ai envoyé le lien à plusieurs de mes contacts qui m’ont
fait des compliments !"
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Gary Moreels, informaticien, 31 ans, travaille au CHR Haute
Senne depuis 9 ans.
"Le travail de groupe a été une fois de plus très enrichissant.
Chacun avait une vision différente du site, selon ses habitudes, son milieu professionnel, ses affinités avec les nouvelles
technologies, etc. Il a fallu concilier les volontés de chacun, car
certains estimaient primordial de mettre en avant les informations
pratiques alors que d'autres souhaitaient plutôt aborder le déroulement des
soins. A titre personnel, travailler sur un site Web, véritable image du CHR Haute
Senne était très stimulant. Notamment parce que le résultat est visible et concret,
contrairement à mon travail habituel qui se déroule généralement "en coulisses"."
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New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
insiste la chargée de communication du
CHR Haute Senne. Le second point qui
nous semblait capital était d’adapter ce
site aux patients, davantage qu’aux professionnels. Il a donc fallu se positionner en
tant que patients, pour adapter le choix des
termes utilisés. Par exemple, là où le monde
hospitalier parle d’imagerie médicale, les
patients recherchent le service radiologie.
Nous avons donc utilisé des mots qui leur
parlent". Un autre objectif de l'équipe
était d'adapter ce site aux autres supports, comme les smartphones et
tablettes. "Sur le nouveau site Web, il y a
trois volets d'informations. Un premier, à
gauche, reprend les onglets, alors qu'un
second, central, contient les infos pratiques
et un troisième, à droite, donne des informations plus détaillées. Quand vous surfez
sur notre site depuis un smartphone, les
deux premiers volets sont prioritaires afin
que les patients trouvent les informations
le plus vite possible."Ce site a déjà conquis
un grand nombre de personnes. "On a
pas mal de retours informels ainsi que des
statistiques grâce aux nouveaux outils de
mesure, sourit Gary Moreels, informaticien qui a participé à ce projet. On a déjà
6000 visites depuis sa mise en ligne."
Merci à Séverine Abellaneda, Loïc Andry,
Marie Cooremans, Ariel Cousin, Aurore
Denys, Nathalie Derycke, Cédric Dodion,
Laurence Hemberg, Didier Florentz,
Caroline Thermolle, Ludivine Wauquier,
Gary Moreels et Patrick Coppoy pour
leur participation au groupe de travail.
Charlotte Decallonne
13
Je travaille à l’accueil
A
ccueillir et guider les patients, une mission relevée chaque jour par le
personnel de l’accueil du CHR de la Haute Senne. En première ligne de
l’hôpital, la fonction requiert de la polyvalence et un solide sens de la
diplomatie. Un défi relevé avec enthousiasme tant la passion et l’entraide sont
les maîtres-mots au sein de l’équipe, comme nous l’expliquent Delphine
Vosswinkel, responsable des accueils et Noémie Beausart, chargée d’accueil.
Pouvez-vous nous expliquer vos responsabilités ?
Delphine Vosswinkel : Il y a trois postes principaux : d’un côté nous avons
les admissions avec les patients qui entrent ou sortent de l’hôpital et auxquels nous fournissons les renseignements dont ils ont besoin. Nous nous
occupons ensuite de la polyclinique, c’est-à-dire de l’inscription des patients qui viennent voir un médecin en consultation et finalement, il y
a le poste téléphone où nous prenons les rendez-vous. Nous avons une
équipe de trente-cinq personnes, dont le personnel des urgences qui
Mon job,
ma vie
Une partie de l'équipe de l'accueil.
tourne avec nous.
Noémie Beausart : Nous travaillons sur
plusieurs sites, comme Saint Vincent, le
Tilleriau et des centres plus petits comme
Enghien, Tubize et Braine-le-Comte. Le travail est très diversifié, nous nous occupons
des guichets hospitalisation et consultation, avec parfois des spécificités, comme
à Braine-le-Comte où nous sommes en
charge de la radio.
Parmi ces différents postes, avezvous une préférence ?
N. B. : Personnellement, j’aime tout ce qui
est hospitalisation-admission et la poly-
Delphine Vosswinkel et Noémie Beausart.
14
clinique à Saint Vincent parce qu’il y a un
côté plus petit et plus familial. Au Tilleriau,
je préfère les admissions : nous avons plus
de contacts avec les patients. Certains
doivent venir régulièrement et au bout
d’un moment, nous les reconnaissons.
Nous pouvons leur demander comment ils
vont et entamer une conversation, ce qui
leur fait plaisir. Maintenant, nous avons de
tout dans le service, certains préfèrent faire
plus de consultations et moins d’hospitalisations. Mais nous aimons tous avoir ce
côté humain.
Nous avons également reçu
une formation pour apprendre à
nous adapter aux patients,
en fonction de leur caractère.
Par exemple, quand un patient se présente,
même sans lui avoir parlé, nous essayons
de nous adapter à lui.
D. V. : Aussi, il y a énormément de confiance
et de fiabilité dans le service. C’est très important, parce que si cinq cents personnes
sont prévues, on sent la différence quand
une collègue n’est pas là. Mais il y a une
conscience professionnelle très forte. Nous
sommes un peu une deuxième famille.
Quels sont les nouveaux projets
pour le service ?
N. B. : Il y a toujours beaucoup de projets
au sein de l’hôpital. Par exemple, je chapeaute un projet concernant le rappel du
patient par SMS ou par email. Ce système
sera particulièrement utile : quand les
rendez-vous sont prévus depuis plusieurs
mois, il arrive que certains patients oublient, c’est humain. Mais quand on a attendu quatre mois et qu’il faut à nouveau
attendre quatre mois pour le prochain rendez-vous, c’est râlant ! Et inversement, si au
bout d’une journée quatre ou cinq patients
ne sont pas venus, ce sont des rendezvous perdus. Avec le nouveau système, un
sms ou un email sera envoyé, si le patient
le désire, pour lui rappeler la date de son
rendez-vous. Des tests ont été menés mais
il faut encore faire évoluer l’outil informatique. Nous avons aussi l’idée de lancer une
application mais ce ne sera pas pour tout
de suite !
François Jacques
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Rénovation du site Saint Vincent
Comment définiriez-vous cette opération autour du site de Saint
Vincent ?
Cette rénovation s’inscrit dans la mission et dans les valeurs du CHR Haute Senne
car elle offre désormais aux spécialistes de la revalidation et au profit de la population de la région, des outils permettant de prodiguer des soins de qualité.
Le personnel quant à lui disposera d’un cadre de travail et d’une infrastructure
moderne.
C’est la première phase d’un projet collectif associant tous les professionnels
du CHR Haute Senne qui se concrétise sur le site de Saint Vincent.
Quelles sont les grandes lignes du projet architectural ?
La priorité a été accordée aux chambres particulières. En effet, 14 chambres
modernes et confortables doivent permettre de rencontrer les demandes
des familles et des patients aussi bien que les exigences de soins et de traitement des professionnels. Cinq chambres doubles complètent le plateau.
Toutes sont équipées de sanitaires adaptés. Tous les locaux de soins se
trouvent dans l’unité.
Quels sont les éléments qui concourent à améliorer le confort
du patient ?
De nouveaux lits, de nouveaux fauteuils confortables et fonctionnels parfaitement adaptés équiperont très bientôt le service. L’isolation phonique
des chambres et donc le calme propice au repos, le traitement généralisé
de l’air, les cabinets de toilettes adaptés aux patients de revalidation, le
réfrigérateur individuel, la télévision personnelle etc. sont autant d’éléments
matériels de confort dont bénéficieront les patients, encadrés par une équipe
soignante attentive à leurs besoins.
Le point sur
les travaux
Qu’en est-il de l’amélioration des conditions de travail du personnel ?
Dans un cadre de couleurs déclinées par notre "coloriste", des mobiliers adéquats
ergonomiques équipés de paniers normalisés, un ensemble de chariots de soins, à
linge, à médicaments, prochainement des chariots de distribution des médicaments,
une salle de détente équipée et plus confortable, un cadre général de travail propre et ordonrespecté et pour éviter tout gaspillage. De
nombreux locaux techniques disposent
d’un détecteur de présence qui coupe
automatiquement l’éclairage. Une grande
attention a été réservée au pouvoir isolant
des châssis.
né, des locaux utilitaires bien éclairés, bien
aérés, des utilitys fonctionnels, des espaces
de rangements pour les chaises roulantes,
les chariots, le matériel, des postes de travail équipés de PC dernier cri, soit un ensemble de facteurs concourant à un climat
général serein, efficace, professionnel.
Dans quelle mesure cette opération
s’inscrit-elle dans une démarche de
développement durable ?
Les installations techniques telles que le
chauffage, la production d’eau chaude, le
traitement de l’air, sont pilotées au travers
de la gestion technique centralisée, paramétrée pour que le confort du patient soit
Quelles sont les prochaines étapes ?
A la Saint-Nicolas, s’est ouvert le chantier
du deuxième étage. Celui-ci s’opérera en
deux phases. L’aile boulevard Roosevelt
devrait être prête pour le printemps et
l’ensemble du plateau pour la fin de l’année
2014. Le schéma général appliqué au premier
étage sera reproduit.
verra ensuite le jour en fin d’année 2014. Il
existe également un projet de redéploiement de l’activité de la médecine physique
au troisième étage. Des perspectives de
reconditionnement de la polyclinique sont
aussi à l’étude. Le train est sur les rails et
il entre dans la première gare de son parcours…
Interview d’Yves Papleux,
Directeur Logistique
par Eric Baeyens
Les façades extérieures
du site recevront une
enveloppe isolante et
esthétique, plaçant ce
bâtiment en bon ordre
de marche au plan
énergétique pour les 20
prochaines années.
Une nouvelle chaufferie
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
15
Lève-toi et bouge !
U
n nouveau nom, un concept révisé, une organisation repensée, des
locaux rebâtis, des équipes complétées et réorganisées autour
du patient : à Saint Vincent, le service de réadaptation a mis tous
les atouts de son côté pour permettre aux patients de retrouver autonomie et indépendance. Au maximum.
Projet
de service
de réadaptation et de
revalidation de chacun, avec des patients
prêts à collaborer à cet objectif ", résume
Séverine Abellaneda, chef du service de
kinésithérapie.
Montrer patte blanche
Pour faire vivre cette philosophie et ce
défi, le profil des personnes prises en
charge à Saint Vincent a été revu et mo-
16
Automne 2013. Jean-Claude, qui a bénéficié d'une prothèse de hanche
il y a dix jours, se réveille. Il regarde son emploi du temps : c'est sûr, aujourd'hui encore, il devra bouger. Se bouger. Dans la chambre voisine,
Marc, hospitalisé en raison d'un grave accident de la route, ne sera pas
davantage inactif. Ailleurs dans l'unité, Marie-Jeanne ouvre les yeux.
En dépit de sa maladie de Parkinson et de la pneumonie qui l'avait
envoyée à l'hôpital, la vieille dame se dit que, bientôt, elle pourra
retrouver son domicile et s'y sentir plus en sécurité qu'avant, malgré ses chutes. Jean-Claude, Marc et Marie-Jeanne n'ont ni le même
âge, ni le même type de vie, ni le même problème de santé, mais
un point commun : ils sont tous fermement décidés à retrouver
au maximum les capacités qui leur permettront de regagner une
autonomie et leur indépendance. Cela tombe bien : à Saint Vincent,
le projet du service de réadaptation a été modelé pour eux, avec un
concept, une organisation et des lieux repensés.
"Nous avons voulu que ce service qui, à partir de 2015, occupera 3
étages, avec 48 lits (dont 6 en soins palliatifs), devienne un centre d'excellence. Tout a été (ou sera, à la fin des travaux) reconçu, rebâti, réorganisé en fonction de cet objectif ", précise le Dr Alain Juvenois, Directeur
Médical du CHR Haute Senne. De fait, la redéfinition de l'identité de ce
service, longuement réfléchie par une équipe multidisciplinaire et particulièrement portée par le staff infirmier, sous l'impulsion de Delphine Uyttendaele et Olivier Darquennes, bouleverse toutes les idées reçues sur ce type
d'unités. Ici, c'est "simple" : "Tout a été mis en place pour potentialiser les capacités
difié. "Généralement, dans ce type d'unité,
on reçoit surtout des patients avec des problèmes loco-moteurs, neurologiques ou
gériatriques. Dans ce dernier cas, ils sont
souvent en attente, assez passive, d'un
placement dans une maison de retraite et
de soins. Mais puisqu'il s'agit, désormais,
de faire vivre pleinement les mots revalidation et réadaptation, il devient 'logique'
d'ouvrir l'unité à des patients concernés par
exemple par la cardiologie, la pneumologie ou la neurologie", détaille le Dr Juvenois. "Cette extension vers davantage de
pathologies répond cependant à une règle
applicable à tous : l'unité est destinée à
des patients ciblés avec soin. En effet, nous
devons estimer au préalable que les soins
dispensés dans ce service auront une réelle
incidence sur leur revalidation et leur réadaptation", complète Séverine Abellaneda. Un ciblage pointu des patients ayant
le potentiel nécessaire pour bénéficier
des traitements est donc effectué avant
d'intégrer l'unité.
En pratique, "tous les chefs de service
repèrent les patients susceptibles de bénéficier du projet de réadaptation en fonction
de critères inclusifs qui ont été pré-déterminés. Les spécialistes communiquent
ensuite les dossiers au Dr Nathalie Biltiau,
chef du service de médecine physique, qui
les analyse. Pour autant que la motivation
de ces personnes soit au rendez-vous, les
portes de l'unité peuvent s'ouvrir."
En effet - et il s'agit d'un point important dans ce projet - les patients doivent
être partie prenante de leur revalidation.
"Il leur faut vouloir participer pleinement
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
dont ils ont besoin. "Quant aux spécialistes du CHR Haute Senne, comme par
exemple les neurologues, ils sont appelés
à venir donner leurs avis sur place, lorsque
cela s'avère nécessaire", précise le Dr Juvenois.
au traitement, activement", détaille le Dr
Alain Juvenois.
"Ils sont au centre du projet
de leur rééducation et doivent
manifester leur volonté de faire
équipe avec nous",
insiste Séverine Abellanada. Dernière
précision : l'unité peut également être
accessible à des patients de la région,
mais d'abord hospitalisés ailleurs.
Une fois ces critères remplis, on laisse
tomber les pyjamas ! Place au jogging
et aux baskets, car c'est de cela dont les
malades auront besoin dans ce service...
Du mouvement !
Au premier étage comme au deuxième
(encore en partie en cours de travaux),
l'organisation du service, l'architecture
des lieux et le matériel disponible ont
été conçus pour faire vivre le contenu du
projet. "Il s'agit de favoriser le mouvement,
précise Séverine Abellaneda. Le patient doit
passer le plus de temps possible en dehors
de sa chambre et être partie prenante de
tout ce qui va lui permettre de retrouver sa
propre autonomie."
Le patient bénéficie dans les salles de
rééducation aux équipements performants à la fois de l'émulation du groupe
et d'un programme individualisé, adapté
à sa situation.
Les agendas des kinés, des infirmiers, des
ergothérapeutes sont coordonnés pour
s'adapter au programme de revalidation
quotidien de chaque patient, et non l'inverse. Une séance de travail n'est donc
pas interrompue par un rendez-vous
médical "mal placé". Les familles jouent
le jeu également, avec des horaires de
visite prévus en fonction des activités
de leur proche et des périodes de repos
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Sans risque et sans peur
Le programme thérapeutique ne prévoit pas seulement d'aller vers la meilleure récupération "standard" possible.
"Telle que nous l'avons conçue - et cette
approche est relativement unique en Belgique - la réadaptation englobe aussi, de
manière transversale, la transition pour un
retour à domicile", détaille Séverine Abellaneda. C'est à cette fin qu'un système
vidéo de projections virtuelles sera aménagé, d'ici à 2015, dans les locaux du 3e
étage. Il permettra à la personne de travailler, sans risque et sans peur, en deux
ou en trois dimensions, sur des scènes
de la vie de tous les jours. Par exemple,
elle pourra redécouvrir un escalier ou
une rue - et les obstacles qui y seront
simulés - pour ré-apprendre à les appréhender. "En quittant le service, il est hors
de question de laisser le patient avec pour
seul 'cadeau' sa prothèse, ses béquilles,
sa canne ou son fauteuil : l'idée, c'est qu'il
sache se débrouiller de manière autonome
dès la sortie, quelle que soit sa situation",
assure-t-elle.
Le challenge que représente le lancement de ce service new-look repose
sur un atout de poids : la cohérence et
la motivation de l'équipe multidisciplinaire (infirmiers, kinés, ergothérapeutes,
psychologues et médecins) réunie
autour des malades. Pour les soignants,
"le travail réalisé autour des patients est
très valorisant. Tous les professionnels ont
conscience de contribuer à l'évolution, au
jour le jour, de chaque personne", constate
le Dr Juvenois.
Automne 2015. Dans la cuisine du 2e
étage, Claude, victime d'un AVC, se prépare une collation et recommence à se
servir de son bras. Au 3e, Marie, atteinte
d'une sclérose en plaques, béquilles à la
main, descend des trottoirs fictifs projetés devant elle. Plus loin, Paul, malgré
les séquelles de son accident, découvre
qu'il parvient à se baisser pour entrer
dans une (fausse) voiture. Ils sont à Saint
Vincent. Mais, déjà, presque dans "la
vraie vie"...
Pascale Gruber
17
Engagements médicaux
Docteur Patrick RIPPINGER est spécialiste
en chirurgie urologique,
avec une formation
en pratique laparoscopique, endoscopique
et robotique. Il a rejoint
le service de Chirurgie
depuis le 1er décembre
2013.
Docteur Aline MERCKX
est médecin spécialiste
en gynécologie-obstétrique, avec un tropisme
pour la chirurgie gynécologique.
Elle possède également
un certificat en échographie gynécologique
et obstétricale. Elle a
rejoint le service de gynécologie/obstétrique,
le 14 octobre 2013.
Docteur Jean-François
DELEUSE est spécialiste en anesthésie-réanimation et dispose
d’un certificat interuniversitaire de soins
intensifs, de médecine
maternelle périnatale et
d’un DIU en anesthésie
pédiatrique. Il a rejoint
le service d’Anesthésie
le 1er septembre 2013.
Docteur Pascal LEENEN est médecin généraliste porteur du brevet
de médecine aiguë. Il a
rejoint le service des urgences le 1er août 2013.
Pauline RENAUX est
diplômée en master de
kinésithérapie.
Elle a rejoint le service
de kinésithérapie et en
particulier le service de
réadaptation de Saint
Vincent le 23 octobre
2013.
Oriane LAMBERT est
diplômée en master en
kinésithérapie et réadaptation.
Elle a rejoint le service
de kinésithérapie le 20
novembre 2013.
Pour que votre santé et celle de bébé ne partent pas en fumée
Mme Derville.
G
rossesse et tabac ne font pas bon ménage. Les nombreuses sensibilisations réalisées par le monde de la santé ont effectivement amené une prise de conscience. Mais il ne suffit pas toujours de vouloir
arrêter la cigarette pour y parvenir. Rencontre avec deux tabacologues du
CHR Haute Senne.
Les statistiques sont là : sans se faire aider, seuls 5 % des personnes qui
arrêtent de fumer y arrivent. Ce chiffre atteint les 20 % avec l'aide d'un
tabacologue. Conscient de la difficulté de se séparer de la cigarette, le
CHR Haute Senne a créé une Clinique de la Tabacologie. Philippe Brognon en est le médecin tabacologue. "Parmi les personnes qui arrêtent
de fumer, la plupart le font à cause d'un problème de santé. Une toute petite partie le fait par simple prise de conscience. Pour les futures mamans,
c'est presqu'une obligation d'arrêter de fumer et c'est donc particulièrement difficile à vivre."
Arrêter de fumer demande beaucoup de courage et de volonté.
"Derrière la cigarette se cachent
souvent beaucoup de choses,
Les conseils
de notre
spécialiste
18
poursuit le médecin. Quand
les fumeurs n'ont plus le
tabac, ils doivent avoir
d'autres sources de plaisir ou
de réconfort – car c'est souvent ce que cela leur apporte.
Il faut s'y préparer, anticiper
les problèmes qui pourraient
se poser pour ne pas se retrouver démunis."
Pourtant, les effets du tabac sur la
grossesse et l'enfant sont très nocifs.
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New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
Dr Brognon.
"Avant même d'être enceinte,
le tabac provoque des troubles
de la fertilité,
la grossesse et sont donc plus enclins
à arrêter, car ils sont très soucieux de
protéger leur enfant."
Fumer à l'extérieur de la maison
est toujours mieux que d'enfumer
les pièces de vie, mais ce n'est pas
suffisant. "Les éléments toxiques se
déposent partout sur le fumeur : sa
peau, ses cheveux. Il va donc obligatoirement avoir une incidence sur
l'enfant. Et le monoxyde de carbone
présent dans ses poumons est expiré
encore bien après le moment de la
cigarette."
Le CHR Haute Senne s'est engagé
dans le programme "Naître et grandir sans tabac", initiative du FARES
(Fonds des affections Respiratoires),
en s'engageant à travailler avec les
parents fumeurs au sein du pôle
mère-enfant. "Cela se fait à la maternité, lors des consultations prénatales, mais également en pédiatrie.
Un important projet qui nous tient à
cœur », sourit cette sage-femme."
Le travail du médecin tabacologue,
tout comme de cette sage-femme est
d'accompagner les patients
dans ce processus pour les
aider à faire disparaître le tabac de leur
vie. "Il est important de ne pas culpabiliser
les parents !", insiste-t-elle. "Nous dialoguons, amenons les patients à fixer une
date après s'être armés de petites choses
qui les aideront."
Le médecin de la clinique de la tabacologie, Philippe Brognon, a aussi une
formation en psychologie. "Il y a un
énorme volet du travail qui est d'ordre psychologique, précise-t-il. Une relation de
confiance est établie avec le médecin. Mais
il n'y a pas de formule magique..."
Charlotte Decallonne
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faible poids de naisdes Cliniques
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placentaire, etc. Et l'enau 067 348 494.
fant aura également plus
de chance d'être lui-même
fumeur."
Le rôle du papa est important
Après la naissance, il est également
capital que l'enfant grandisse dans un
milieu sans tabac. "Le tabagisme passif a
des effets sur la santé des bébés et enfants
et peut entraîner notamment la mort
subite du nourrisson", poursuit ce tabacologue.
Au sein de la maternité, Sophie Derville, sage-femme, s'est formée en
tabacologie. Elle travaille donc avec les
parents. "J'encourage les couples à arrêter
ensemble, car seule, c'est très difficile. Les
papas sont de plus en plus impliqués dans
New’S - CHR de la Haute Senne - N°14 - janvier 2014
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Naissances
• Elsa, le 29/07/2013 de Mme GONCALVES FARIA Laetitia (Médecine Interne)
• Louane, le 23/09/2013 de Mme LESUISSE Noémie (Laboratoire)
C’est arrivé
près de chez
nous...
• Sana, le 25/09/2013 de Mme MARQUES ALVES Anabelle (Admission Polyclinique)
• Vinças, le 18/10/2013 de Mr BAEYENS Eric (Direction Département Financier)
• Romeo, le 25/10/2013 de Mme MARIAGE Laurie (Bloc opératoire)
• Eliott, le 03/11/2013 de Mme PROVOOST Charlotte (Maternité)
• Zaïra, le 05/11/2013 de Mme ROVIRA Y VARO Valérie (Entretien)
• Célia, le 08/11/2013 du Dr VERLINDEN Séverine, Rhumatologue
• Simon, le 20/11/2013 du Docteur KAROLINSKI Sarah, Pneumologue
• Mathys, le 21/11/2013 de Mme LAUREYS Jessica (Entretien)
• Tom, le 09/12/2013 de Mme LETERTRE Ophélie (Médecine Interne)
Prépension/Pension
• MESSIAN Yves : 30/09/2013 (Médecine Physique)
• RICHEZ Chantal : 30/11/2013 (Imagerie médicale)
• MANTEL Michel : 22/12/2013 (Maintenance)
• BOCART Anne-Marie : 31/12/2013 (Laboratoire)
• BRKIC Maria : 31/12/2013 (Polyclinique)
Mariages
• Mme Carlier Joëlle et Mr Delansnay Jean - Hôpital de jour Chirurgical
Au nom de l'ensemble de la Direction du C.H.R. Haute Senne, nous
félicitons les jeunes mariés et leur adressons tous nos vœux de bonheur.
A vos agendas
• Lundi 13 janvier 2014 à 14h
Lundis Infirmiers :
Salle Tilleul
Site Le Tilleriau
L'interruption volontaire de grossesse.
Mme N. Houvet (psychologue) & Dr G.
Poismans (Assistante Gynécologie
Obstétrique).
• Mardi 21 janvier 2014 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau
NOAC, déjà un an en Belgique.
Lequel de ces nouveaux anticoagulants choisir ? Les scores de risque dans la F.A.
Indications nouvelles des NOAC.
Professeur Motte Serge, Département
vasculaire, Hôpital Erasme.
•M
ardi 18 février 2014 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau
Immunologie en 2014. Professeur Bosly André, Immunologie, UCL, Mont Godinne.
•M
ardi 18 mars 2014 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site Le Tilleriau
Cancer colo-rectal de la prévention
à … la guérison. Par l'équipe médico-chirurgicale G.E.
du CHR Haute Senne.
• Lundi 31 mars 2014 à 18h30
Conférence d’éthique médicale : Salle de Conférence site Le Tilleriau
"Quand la vie s’en va".
• Mardi 20 mai 2014 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de
Conférence site Le Tilleriau
La diététique du diabète 2: un
«must» en 2014, une diététique à la
carte. Prof Maindiaux Véronique,
Institut Paul Lambin.
• Samedi 11 octobre 2014 Symposium "L'obésité : une fatalité ?"
CHR de la Haute Senne
Chaussée de Braine, 49 - 7060 Soignies - Tél. : 067/348.411
www.chrhautesenne.be
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