Revue de Presse du Mercredi 3 février 2016

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3 février 2016
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35014:2016-02-02-14-2005&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : les prévisions tablent sur une croissance de 2,5% en
2016, estime Slim Chaker
Le taux de croissance de l'économie tunisienne atteindra pour l'année 2015, entre 0,2 et 0,3%, contre des
prévisions tablant sur une croissance de 0,5. C’est ce qu’a déclaré Slim Chaker, ministre des Finances,
dans une déclaration accordée mardi 02 février aux médias, en marge d'une rencontre-débat sur la loi de
finances 2016.
M. Chaker a ajouté que pour l'exercice 2016, les prévisions tablent sur une croissance de 2,5%. « Pour
parvenir à réaliser ce taux, il faut résoudre les problèmes liés à l'évasion fiscale, la contrebande, les
dépassements et le non respect de la loi », a-t-il encore précisé.
D.M
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35013:2016-02-02-14-0714&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Une mission du FMI attendue en Tunisie le 18 février, pour
discuter un 2ème programme de coopération
Le ministre des Finances, Slim Chaker, a annoncé, mardi 2 février 2016, qu’une mission du Fonds
monétaire mondial (FMI) effectuera, le 18 février 2016, une visite en Tunisie, pour discuter d'un
deuxième programme de coopération entre la Tunisie d'une part et le fonds et la Banque mondiale (BM)
d'autre part.
Dans une déclaration accordée à la TAP, le ministre a indiqué que le nouveau programme de coopération
avec la Tunisie, qui couvrira la période 2016/2019, sera axé sur la relance de la croissance économique.
Il a ajouté que son département se penchera sur l'élaboration d'un important programme de réformes
associant d'autres bailleurs de fonds notamment, la Banque africaine de développement (BAD).
« Ces programmes seront inscrits dans le cadre d'une seule matrice de réformes qui constituera (matrice)
un outil de travail avec tous les bailleurs de fonds du pays. L'application de ces réformes devrait être
lancée au début du mois de mai 2016 », a-t-il encore précisé.
Il est à rappeler que la Tunisie et le Fmi ont signé un accord de confirmation de deux ans, d'un montant
de 1,61 milliard de dollars (3,26 milliards de dinars) et 400% de la quote-part de la Tunisie. Approuvé
par le Conseil d'administration du Fonds, le 7 juin 2013, l'accord est arrivé à expiration le 31 décembre
2015. Les autorités tunisiennes ont exprimé leur intérêt pour la conclusion d'un autre accord.
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35011:2016-02-02-10-1354&catid=36:investissement&Itemid=323
Lancement, le 5 février, du Fonds de capital investissement
franco-tunisien
Un fonds de capital investissement franco-Tunisien baptisé «co-localisation» sera lancé officiellement, le
5 février 2016, à Tunis, et ce, à l'initiative de la Caisse des dépôts et consignations tunisienne(CDC) et de
la Banque publique d'investissement «BpiFrance».
Doté d’un capital de 20 millions d’euros (soit l’équivalent de 44,54 millions de dinars), ce fonds domicilié
en France, s’inscrit dans une optique de développement des relations économiques entre la Tunisie et la
France, avec une démarche de co-localisation, d’après une source de CDC.
Le fonds de co-localisation Franco-Tunisien, dont la durée de vie est de 12 ans prorogeable de 2 années,
vise « à soutenir le financement des PME tunisiennes et ou françaises à fort potentiel de croissance et qui
désirent développer leurs activités respectivement en Tunisie et en France mais aussi en Afrique, au
Moyen-Orient et en Europe ».
«Il permettra, aussi, aux PME tunisiennes et françaises de consolider leurs projets de développement et
leurs positions concurrentielles sur le long terme, ce qui favorisera des partenariats commerciaux et
industriels équilibrés et pérennes dans un premier temps et permettra par la suite de partager des actions
concrètes dans certaines zones de marché, spécifiques».
Les entreprises accompagnées, par ce fonds, bénéficieront d’un accès direct aux marchés européens et
africains et d’une proximité du Moyen-Orient.
De même, les pouvoirs publics dans les deux pays s’engagent, grâce à ce fonds, à aider «les exportateurs
conquérants» à engager une expansion rapide, rentable et robuste sur les marchés internationaux
d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient.
Pour sélectionner les PME, des critères économiques et financiers devront être recherchés tels que « des
entreprises innovantes, avec un minimum d’1 million d’Euros de chiffre d’affaires, animées par des
dirigeants dynamiques et recherchant des capitaux et un accompagnement international ».
Les entreprises tunisiennes et françaises dans lesquelles le fonds investirait devront, également, démontrer
une capacité à développer ou à renforcer des relations avec des partenaires issus des deux pays respectifs
par différents
modes de coopération (industriel,
de recherche et 3développement,
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REVUE DEcommercial,
LA PRESSE NATIONALE
février 2016
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international….).
http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35007:2016-02-02-09-2052&catid=35:alaune&Itemid=143
Petrofac arrête ses investissements et s’apprête à quitter la
Tunisie !
Le dernier arrêt de production de la société pétrolière britannique de prospection et d'exploitation
énergétique, Petrofac, était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
En effet, après une série de blocages répétés de ses activités à Kerkennah qui lui ont causé d’énormes
pertes depuis la révolution, la société mère dont le siège est en Grande-Bretagne, a décidé de mettre un
terme à ses investissements en Tunisie et de préparer même son départ du pays.
Petrofac, qui produit 12,5% de nos besoins en gaz, n’est pas la première compagnie pétrolière qui prend
une telle décision. D’ailleurs plusieurs autres compagnies à l’instar de Shell, EnQuest ou même ENI
(Ente Nazionale Idrocarburi) ont, bel et bien, quitté la Tunisie. Cette vague des départs risque de se
poursuivre à cause des sit-in et blocages à répétition qui entravent les activités des sociétés pétrolières en
Tunisie.
Suite à cette décision, qui porte un nouveau coup sévère à l’économie tunisienne, l’investissement des
forages des deux nouveaux puits « Chergui 9 » et « Chergui 10 » à Kerkennah d’un coût de 40 milliards
qui était prévu en 2016, est annulé. Petrofac va plus loin et n’écarte pas la possibilité de fermer la société
en Tunisie, si l’Etat tunisien n’intervient pas pour mettre un terme aux blocages répétés de ses activités.
Il est à rappeler que le dernier blocage date du 19 janvier dernier quand des dizaines de chômeurs sont
entrés de force dans les locaux de la société et ont bloqué la production pour entamer un sit-in et
revendiquer que la société continue à leur verser des allocations de chômage.
Petrofac produit un million de m3 de gaz par jour et chaque journée d’arrêt de production de la société
cause à l’Etat tunisien des pertes de l’ordre de 200 000 dinars. Cela sans parler du fait que la STEG, qui
est ravitaillée à partir de ce gaz, se verrait obligée d’aller voir ailleurs (importation de l’Algérie) pour
assurer ses besoins pour la production d’électricité.
Meriem.Kh
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http://www.businessnews.com.tn/slim-chaker--la-croissance-enregistree-en-2015-est-en-dessous-des-previsions,520,62198,3
Slim Chaker : La croissance enregistrée en 2015 est en dessous des
prévisions
Le ministre des Finances, Slim Chaker a annoncé, dans une déclaration aux médias en marge d'une
rencontre-débat sur la Loi des finances 2016, que la Tunisie clôture l’année 2015 avec un taux de
croissance se situant entre 0,2% et 0,3%, alors que les prévisions tablaient sur une croissance de 0,5%.
M. Chaker a précisé que pour 2016, on s’attend à une croissance de l’ordre de 2,5%, grâce à la résolution
des problèmes liés à l'évasion fiscale, la contrebande, les dépassements et le non respect de la loi
I.N. D’après TAP
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http://www.businessnews.com.tn/lancement-du-fonds-de-capital-investissement-franco-tunisien,520,62192,3
Lancement du Fonds de capital investissement Franco-tunisien
Un Fonds de capital investissement Franco-tunisien sera lancé officiellement, le 5 février 2016, à Tunis.
Le projet s’inscrit dans le cadre d’une initiative de la Caisse de dépôts et de consignations tunisienne
(CDC) et de la Banque publique d’investissement « BpiFrance ».
Le Fonds est doté d’un capital de 20 millions d’euros, selon une dépêche de la TAP. Domicilié en France,
le Fonds a pour objectif d’améliorer l’optique de développement des relations économiques entre la
Tunisie et la France, avec une démarche de Co-localisation.
Ce Fonds, dont la durée de vie de est de 12 ans, prolongeable de 2 ans, vise à permettre aux PME
tunisiennes et françaises de consolider leurs projets de développement à fort potentiel de croissance, et qui
aspirent à développer leurs activités au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.
E.B
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/02/03/168196/change-devises-en-dinar-tunisien-cours-du-02fevrier-2016
Change devises en dinar tunisien: Cours du 02 février 2016
Cours des changes indicatifs de la Banque Centrale de Tunisie. Cours d'achats et de vente.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/02/03/168193/tunisie-bourse-le-tunindex-cloture-mardi-sur-unecroissance-de-0-93
Tunisie - Bourse :
Le Tunindex clôture mardi sur une croissance de 0,93%
Après un début difficile, la Bourse de Tunis retrouve le chemin de la hausse et amplifie ses gains. Le
Tunindex s'envole de 0,93%, à un niveau de 5.485,35 points, dans un volume d'affaires soutenu de 6,155
MDT.
Le titre SAH a été le plus actif de la séance et s'est échangé dans un volume de 0,778 MDT, clôturant la
journée sur une légère diminution de 0,44%, à 11,10 D.
Les titres WIFAK et BT ont également dynamisé le marché dans des volumes respectifs de 0,520 MDT et
0,503 MDT, récupérant respectivement 0,73% à 6,84 D et 5,96% à 10,85 D.
Côté variations, TELNET signe la meilleure performance de la journée à 6,08% à 3,31 D; la BNA et la
BT s'offrent respectivement 5,99%, à 12,02 D et 5,96% à 10,85 D; SERVICOM, également dans le vert,
signe un rebond de 5,83%, à 6,17 D; PLACEMENT TUNISIE avance de 4,49% à 44,93 D.
Par contre, SALIM arrive en queue du peloton avec une baisse de 4,46%, à 23,97 D; la STB recule de
3,70% à 5,20 D, CEREALIS se déleste de 2,99%, à 3,24 D, STAR et TGH ont également été boudés par
le marché signant une contre performance respective de 2,99%, à 163,93 D et 2,98%, à 0,65 D.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/02/02/168189/finances-une-mission-du-fmi-en-tunisie-le-18-fevrier
Finances :
Une mission du FMI en Tunisie le 18 février...
Une mission du Fonds monétaire mondial (FMI) effectuera, le 18 février 2016, une visite en Tunisie, pour
discuter d'un deuxième programme de coopération entre la Tunisie et le Fonds, d'une part, et entre la
Tunisie et la Banque mondiale (BM), d'autre part, a déclaré mardi, le ministre des Finances, Slim Chaker.
Le nouveau programme de coopération avec la Tunisie, qui couvrira la période 2016/2019, sera axé sur la
relance de la croissance économique, a précisé le ministre, dans une déclaration aux médias, en marge
d'une rencontre-débat sur la loi des finances 2016.
Sur un autre plan, Chaker a indiqué que son département se penchera sur l'élaboration d'un important
programme de réformes associant d'autres bailleurs de fonds, notamment la Banque africaine de
développement (BAD).
Ces programmes seront inscrits dans le cadre d'une seule matrice de réformes qui constituera (matrice) un
outil de travail avec tous les bailleurs de fonds du pays, a-t-il encore précisé. L'application de ces réformes
devrait être lancée au début du mois de mai 2016, a-t-il dit.
La Tunisie et le FMI ont signé un accord de confirmation de deux ans, d'un montant de 1,61 milliard de
dollars (3,26 milliards de dinars) et 400% de la quote-part de la Tunisie.
Approuvé par le Conseil d'administration du Fonds, le 7 juin 2013, l'accord est arrivé à expiration le 31
décembre 2015. Les autorités tunisiennes ont exprimé leur intérêt pour la conclusion d'un autre accord.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/02/168188/tunisie-economie-slim-chaker-veut-oublier-2015-etreste-optimiste-pour-2016
Tunisie - Economie :
Slim Chaker veut oublier 2015, et reste optimiste pour 2016
Le taux de croissance de l'économie tunisienne atteindra, pour l'année 2015, entre 0,2 et 0,3%, contre des
prévisions qui tablaient sur une croissance de 0,5, selon Slim Chaker, ministre des Finances.
Dans une déclaration aux médias, en marge d'une rencontre-débat sur la loi des finances 2016, tenue
mardi 2 février, Chaker a souligné que pour l'exercice 2016, les prévisions tablent sur une croissance de
2,5%.
Pour parvenir à réaliser ce taux, il faut résoudre les problèmes liés à l'évasion fiscale, la contrebande, les
dépassements et le non respect de la loi, a précisé encore Chaker.
Selon la BCT (Banque centrale de Tunisie), l'économie nationale a connu en 2015 un fléchissement de
l'activité dans les principaux secteurs, hormis l'agriculture. L'industrie et les services ont été
particulièrement affectés par les évènements terroristes, et ce malgré le succès de la transition politique.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/technologie/2016/02/02/168190/tic-m-dev-tunisia-ou-comment-faire-adherer-lesjeunes-a-l-economie-numerique
TIC :
"M DEV Tunisia", ou comment faire adhérer les jeunes à
l'économie numérique
La première session du projet de renforcement des compétences des jeunes dans le domaine des
applications mobiles (M DEV Tunisia) qui vise la formation de 8.000 jeunes des différents gouvernorats
du pays et des diplômés de supérieur sera lancée jeudi 04 février 2016, dans le gouvernorat de Kasserine.
Le directeur du projet au sein du ministère des Technologies de la communication et de l'Economie
numérique, Zied Rouissi, a indiqué, au cours d'une conférence de presse, que l'objectif assigné au projet
est de jouer le rôle portail pour la globalisation des connaissances des jeunes tunisiens et leur permettre
d'adhérer au système de l'économie numérique.
Avec seulement 100 applications, ce genre d'applications sont absentes sur le marché tunisien, a indiqué
le responsable, ajoutant que dans quelques pays arabes et les pays du Golfe, des milliers d'applications
sont disponibles. Il a précisé que le projet vise principalement à créer des centres pour réunir des
compétences dans le domaine de développement des applications mobile en Tunisie, à faciliter
l'exportation des compétences dans le domaine de la technologie moderne et à inciter à la création de
projets.
Rouissi a précisé que le projet vise la formation de 8 mille jeunes à travers des sessions de formation qui
durent 10 semaines et d'héberger, par la suite, 1.000 applications au moins, sur les sites d'hébergement
mondiaux.
L'objectif recherché est de mieux faire connaître les produits des jeunes Tunisiens et leur permettre
d'obtenir des ressources financières. L'enregistrement se poursuivra, du 04 au 19 février, a souligné le
responsable, ajoutant que le projet sera concrétisé sur trois étapes. La première sera consacrée à la
formation (du 20 février au 30 avril).
La deuxième concernera le développement des applications (du 01 au 20 mai) et sera clôturée pas le
choix des 200 meilleurs applications dont les auteurs obtiendront des cartes technologiques.
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S’agissant du projet 4G, le ministre des Technologies de l’information et de l’économie numérique a
souligné qu’il attend encore la réponse aux appels d’offres lancés le concernant, précisant toutefois être
sûr que « l’on va avoir trois opérateurs, peut-être davantage », sans en dire plus, sauf que le tri des
offres techniques déposées par ces opérateurs devrait intervenir en février prochain.
Plus prolixe, il a déclaré que la commercialisation de 4G commencera au cours du second trimestre de
cette année. A cette date, le cinquième u territoire national sera couvert par le réseau 4G, a-t-il assuré,
ajoutant, pour ce qui est du votre projet relatif à la connexion de toutes les régions avec l’internet, que
ce sera chose faite à l’horizon 2020. Pour cette année, a-t-il précisé, on va commencer à connecter toutes
les écoles. D’ailleurs, indique-t-il, des visites sont prévues avant la fin mars prochain aux écoles de
toutes les régions pour vérifier l’état de leur connectivité.
Plus généralement, Noômen Fehri cultive l’inébranlable certitude que l’économie numérique a un avenir
promoteur en Tunisie, à la condition que « l’on arrive à se détacher des entraves qu’on est en train de
mettre à travers les procédures », appelant à la nécessité absolue de promulguer pas plus tard que cette
année, la loi du numérique ou même la loi d’état d’urgence numérique, et proposant que Etat réfléchisse
à une loi d’urgence économique, car le gouvernent ne peut aller qu’à la vitesse que le lui permet la loi.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/03/168197/tunisie-lf-2016-encore-un-effort
Tunisie - LF 2016 :
Encore un effort!
La meilleure loi de finances du monde ne peut donner que ce qu’il y a dans les caisses de l’Etat, pas
davantage. Et en période de vaches maigres et de finances publiques essoufflées, les incitations sont,
fatalement, peu alléchantes.
Il aura fallu toute la pédagogie de Habiba Louati pour faire illusion sur les nouveaux apports de la loi de
finances 2016 quant à l’appui aux entreprises. Au sommet de son art, la directrice générale de la
législation fiscale s’est évertuée à donner une certaine consistance à un budget pourtant mis à sec par la
lutte contre la contrebande et le terrorisme. Et même si les incitations contenues dans le budget de 2016
n’ont pas la consistance que Mme Louati leur prête, la volonté du département à donner un coup de starter
à l’investissement privé était authentique et sincère.
Un budget configuré en priorité contre l’informel
Il ne faut pas s’y tromper. La loi de finances 2016 a été configurée, au su et au vu du FMI, en fonction
d’un objectif prioritaire, à savoir la lutte contre l’informel. Et pour cela, le gouvernement a choisi non pas
le gradualisme mais bien la dose de cheval, la thérapie de choc. Ou ça passe ou ça casse!
Mais le département des Finances a outrepassé les consignes du FMI, non pas par provocation, ni même
par indiscipline, mais en se basant sur un trésor de guerre de 10 milliards de dinars environ. C’est le
résultat du cumul du titre II de cette année avec les reliquats des années précédentes. Ce pactole, à lui tout
seul, suffit à donner un boost à l’investissement public. Le problème est donc de savoir comment donner
un coup de starter à l’investissement privé.
Un coup de manivelle à l’investissement privé: Deux innovations en 2016
En 2016, la loi de finances a pallié la carence du code d’investissement et a prévu deux incitations
nouvelles qui servent directement à promouvoir les PME dans les deux secteurs de l’industrie et des
services. La population ciblée en l’occurrence est constituée, prioritairement, des diplômés sans emploi. Il
est prévu que les PME créées en 2016 bénéficient d’une exonération de cinq ans de l’impôt sur le bénéfice
des sociétés. Désormais, la création de projets se trouve défiscalisée sur toute la ligne, soit à la
souscription au capital et sur ses bénéfices. C’est un acte de cohérence en matière d’incitation.
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La seconde est importante quoique contestable. La loi de finances 2016 ferme les yeux sur les origines
des fonds propres apportés par les promoteurs de projets. Cela nourrit la crainte du blanchiment. Mais
voilà, si l’argent noir est recyclé dans des projets transparents, ce sera une mesure de réconciliation.
Deux contraintes budgétaires pénalisantes
Avec beaucoup de doigté, lors du séminaire commun organisé par les Chambres mixtes de commerce et
d’industrie, de France, d’Italie et d’Allemagne, Habiba Louati a présenté un packaging avantageux des
dispositions fiscales de la LF 2016, cependant il n’échappe à personne que le stimulus fiscal est un levier
peu consistant dans l’actuelle LF.
La raison est que le budget est soumis à une double contrainte. La première vient de l’insuffisance des
ressources propres de l’Etat. Privé des rentrées du tourisme et du secteur exportateur, notamment
phosphatier, les ressources propres de l’Etat proviennent essentiellement de la fiscalité. Elles ne totalisent
que 70% du total du budget, ce qui est insuffisant. La moyenne mondiale est à 80%. Nous avons donc un
déficit de 10% qui limite la marge de manœuvre en matière d’affectation des ressources.
La seconde est le poids exorbitant des salaires de la fonction publique. Les salaires représentent 45% du
total du budget et 65% des ressources propres et environ 13% du PIB du pays. C’est dire que le budget ne
peut apporter qu’un appoint à l’investissement privé. Tout porte à croire que si la LF parvenait à étouffer
l’informel, elle donnerait plus d’espace et de champ au secteur organisé, compensant ainsi la faiblesse des
incitations fiscales. En tout cas, l’arbitrage fait par le département des Finances pour d’abord étrangler la
contrebande a l’avantage de sa cohérence: sacrifier des recettes fiscales pour donner toutes ses chances à
la reprise de l’investissement privé est un acte de perspicacité.
Continuer la réforme fiscale jusqu’au bout
Toutes les dispositions nouvelles contenues dans la loi de finance 2016 découlent de la réforme fiscale
entamée depuis quelques années.
Nous voudrions rappeler quelques réflexions à ce sujet. Lors des assises fiscales nationales de novembre
2014, auxquelles avait participé Habiba Louati, deux points essentiels avaient été soulevés. Le premier
concerne la transparence de la gestion des finances publiques. Le second se rapporte à l’efficacité de la
gestion de ces finances.
Jakob Kolster, directeur MENA à la BAD, avait bien glissé à cette occasion que les Danois acceptaient de
payer 60% de leurs revenus à l’Etat, parce qu’ils étaient convaincus que l’Etat en ferait bon usage.
De son côté, Philippe Aghion, économiste, co-auteur du programme présidentiel de François Hollande,
avait rappelé que la Suède avait baissé les taux d’imposition tout en améliorant les prestations sociales en
matière d’emploi, de santé et d’éducation.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/02/02/168191/opportunites-le-1er-salon-des-banques-et-de-lassurance-du-10-au-12-fevrier-2016
Opportunités:
Le 1er Salon des banques et de l'assurance, du 10 au 12 février
2016
Le premier Salon des banques, de l'assurance sociale et professionnelle (ASSUR-BANKEXPO) se
tiendra du 10 au 12 février 2016 au siège de l'UTICA (Tunis), sous l'égide du ministère des Finances,
en partenariat avec la Fédération tunisienne des sociétés d'assurances "FTUSA" et l'Association
professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF).
Ce Salon, initié par le Centre international de foires et expositions (IFEC-Fairs&Exhibitions Center),
regroupe les banques, les sociétés de micro-finances, les intermédiaires en bourse, les compagnies
d'assurances, les courtiers et les agents généraux d'assurances et toutes les sociétés de services liés à
cette activité.
"ASSUR-BANK EXPO" offrira aux professionnels l'opportunité de promouvoir leurs nouveaux
produits et services, de développer leurs réseaux de partenariat et de s'informer davantage de la
concurrence sur le marché tunisien, selon un communiqué de l'IFEC.
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http://africanmanager.com/bourse-de-tunis-un-volume-daffaires-soutenu-de-6155-md/
Bourse de Tunis: un volume d’affaires soutenu de 6,155 MD
Après un début difficile, la bourse de Tunis retrouve le chemin de la hausse et amplifie ses gains. Le
Tunindex s’envole de 0,93%, à un niveau de 5 485,35 points, dans un volume d’affaires soutenu de 6,155
MD.
Le titre SAH a été le plus actif de la séance et s’échange dans un volume de 0,778 MD, clôturant la
journée
sur
une
légère
diminution
de
0,44%,
à
11,10
D.
Les titres WIFAK et BT ont également dynamisé le marché dans des volumes respectifs de 0,520 MD et
0,503 MD, récupérant respectivement 0,73% à 6,84 D et 5,96% à 10,85 Coté variations, le titre TELNET
signe la meilleure performance de 6,08% à 3,31 D. La BNA et sa consœur la BT s’offrent respectivement
5,99%, à 12,02D et 5,96% à 10,85 D. SERVICOM, également dans le vert, signe un rebond de 5,83%, à
6,17
D.
Le
titre
PLACEMENT
TUNISIE
avance
de
4,49%
à
44,93
D.
Coté régressions, SALIM arrive en queue du peloton signant une baisse de 4,46%, à 23,97 D. La STB
recule de 3,70% à 5,20 D suivie de prés par le titre CEREALIS qui se déleste de 2,99%, à 3,24 D. Les
titres STAR et TGH ont également été boudés par le marché signant une contre performance respective
de 2,99%, à 163,93 D et 2,98%, à 0,65 D.
TAP
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http://africanmanager.com/tunis-bourse-la-mae-monte-dans-le-capital/
Tunis-Bourse : La MAE monte dans le capital
La Mutuelle d’Assurance de l’Enseignement (MAE) qui détenait directement, 995 967 actions et droits
de vote représentant 4,9798% du capital de la Société Tunisienne de Réassurance (Tunis Re), a déclaré
avoir franchi à la hausse, le 28 janvier 2016, le seuil de 5% du capital suite à l’acquisition en bourse de 4
100 actions et droits de vote représentant 0,0205% du capital de ladite société.
La Mutuelle d’Assurance de l’Enseignement (MAE) a déclaré que les objectifs qu’elle vise au cours des
douze prochains mois sont la poursuite de l’acquisition de nouvelles actions ou de nouveaux droits de
vote et la demande de sa nomination comme administrateur.
Tap
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3 février 2016
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http://www.lapresse.tn/02022016/109867/une-centaine-dentreprises-ciblees.html
Coopération tuniso-japonaise
Une centaine d’entreprises ciblées
A la faveur d’un programme de qualité et de productivité dans certaines activités industrielles, mené en
collaboration avec le partenaire japonais, une centaine d’entreprises ont été ciblées pour améliorer leur
compétitivité.
Un nouveau projet relatif à l’amélioration de la qualité et de la productivité industrielle tunisienne a
démarré le 11 janvier dernier, et ce, en application de l’accord de coopération signé entre le ministère de
l’Industrie et l’Agence japonaise de coopération internationale. Le programme s’étale sur une période
de quatre ans. Il est mis en œuvre à travers l’unité de gestion du programme national de promotion de la
qualité.
Le programme en question cible une centaine d’entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs de
l’industrie mécanique et électrique, du textile-habillement et de l’industrie chimique. A la faveur de ce
programme, ces entreprises pourraient améliorer la qualité et la valeur ajoutée de leurs produits, ce qui
devrait leur ouvrir de nouveaux horizons pour l’exportation. Il est prévu de former, à partir du mois de
février, 25 cadres tunisiens pour qu’ils deviennent à leur tour des formateurs confirmés.
Coopération avec les pays africains
L’objectif fixé par ce projet est de faire de la Tunisie, à terme, un centre de qualité et de productivité à
travers le renforcement des capacités nationales dans ces domaines essentiels pour les entreprises. Un
programme régional pourrait également être mis en œuvre dans le cadre de la coopération entre la
Tunisie et l’Afrique. Les entreprises sont appelées à revoir en permanence les aspects qualité et
productivité afin de s’adapter aux nouveaux besoins du marché, aussi bien local qu’étranger. C’est que
les tendances de la demande changent à un rythme assez rapide et toutes les entreprises, quelle que soit
leur activité, doivent s’adapter pour préserver leurs clients et en séduire d’autres.
Même les entreprises qui ont intégré les certificats de qualité peuvent avoir besoin de renouveler, après
une période donnée, leurs outils de travail et leur méthode de gestion de la production pour se
positionner sur le marché international.
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D’où l’utilité de ce programme entamé avec le partenaire japonais, qui a toujours soutenu la Tunisie dans
le processus de développement de l’économie à travers des financements — sous forme de dons et de
crédits — et le renforcement des capacités nationales qui seront chargées d’accompagner les entreprises
tunisiennes dans les secteurs précités et de leur ouvrir ainsi de nouveaux horizons en matière d’exportation
et de productivité.
En fait, les secteurs ciblés se distinguent par leur potentiel à créer de la valeur ajoutée et par leur bon
positionnement sur le marché mondial. Certes, certaines entreprises opérant dans le secteur du textilehabillement font face à des problèmes d’ordre conjoncturel, à cause de la récession de la demande dans
certains pays, mais, d’une façon générale, les industriels ont été en mesure de faire face aux problèmes de
commercialisation en prospectant de nouveaux marchés. A noter que le marché européen demeure le plus
important pour les produits tunisiens, à hauteur de plus de 80%.
Chokri GHARBI
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