Références bibliographiques

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES
Projet de Fin d’Etudes
En vue de l’obtention du diplôme de
Licence
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Biologie
Spécialité : Biochimie fondamentale et appliquée
Thème
Synthèse bibliographique sur les techniques
d’isolements et de culture des macrophages
In vitro
Encadreur : Mr. BOUAL Zakaria
Co-encadreur : Mlle. BENAOUN Fatima
Examinatrice : Mme. BAYOUSSEF Zahia
Présenté par :
DAHMANI Souraya
BAZZINE Messaouda
SENANE Soltana
Année universitaire 2013/2014
Remerciements
Avant tout, nous remercions Dieu tout puissant de nous avoir donné la force, le courage,la
persistance et nous a permis d’exploiter les moyens disponibles à fin d’accomplir ce modeste travail. Merci de
nous avoir éclairé le chemin de la réussite.
Nous tenons à remercier particulièrement M BOUAL Zakaria, Maître Assistant au Département
des Sciences de la Nature et de la Vie à la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la
Terre et de L’Univers de l’Université Kasdi Merbah-Ouargla,et Melle BENAOUN FATIMA qui ont
encadrés ce travail depuis les premiers instants, leur pédagogie, leur écoute, leur ouverture d’esprit et leur
vision de la recherche scientifique, ont été importants pour nous que leurs connaissances éclectiques et ont
largement contribué à l’évolution de ce travail.
Nous exprimons nos profondes reconnaissances à M OULD ELHADJMohamed
Didi,Professeur au Département des Sciences de la Nature et de la Vie à la Faculté des Sciences de la
Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de L’Univers de l’Université Kasdi Merbah-Ouargla, qui nous
a ouvrir les portes de l’écosystème.
Nous tenons aussi à remercier Mme BAYOUSSEF Zahia,Docteur au Département des Sciences de
la Nature et de la Vie à la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de
L’Univers de l’Université Kasdi Merbah-Ouargla, pour avoir accepté d’examiner ce travail.
Nous remercions Dr.BRADAI Lyès de nous pour son ouverture et son attention vis-à-vis de nos
questions et sa soutenance depuis les trois derniers années.
On n’oublie pas nos parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience.
Un grand merci pour DAHMANI Omar pour leur soutien et leur générosité.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui nous ont toujours
encouragées au cours de la réalisation de ce mémoire.
Merci à tous et à toutes.
II
Abréviations
BSA : Albumine bovine sérique
MPO : Myéloperoxydase
BCG : Mycobacterium bovis bacillus
MPS : Système Phagocytaire
calmette-guérin
Mononucléaire
CCE : Elutriation centrifuge à Contre-
NK: Naturel Killer
courant
NO :Oxide Nitrique
CMH : Complexe Majeur
PAMP: Pathogen Associated Molecular
d’Histocompatibilité
Patten
DMEM: Milieu d’Eagle modifié par
PBMC : Cellules Mononuclées du Sang
Dulbecco
Périphérique
EDTA : Acide Ethylène Diamine Tétra
PBS: Phosphate Buffered Saline
acétique
PGDF: Platelet-Derived Growth Factor
EGF: Epidermal Growth Factor
PGN: Peptidoglycane
EtOH: éthanol
PRR: Pattern-Recognition Receptors
FCS: Sérum de veau Fœtal
RPMI -1640 : Roswell Park Memorial
FIM: Factor Increasing the
Institute
Monocytopoiesis
S.M.A.F : Macrophage Armés par un
GM-CSF: Granulocyte-macrophage
Facteur Spécifique
colony-stimulating factor
TGF-β : de Transforming Growth
HBSS : Solution saline équilibrée de Hank
Factor-β
HS :Sérum de cheval
TLRs: Toll-Like Receptors
IFN-γ :Interféron
TNF: Tumor Necrosis Facteur
IL-1 : Interleukine -1
TNF α : Tumor Necrosis Facteur α
IL-10 : Interleukine-10
DTH : Hypersensibilité retardée
IL-12 : Interleukine-12
MCP-1 : Protéine Chimio-attractive
IL-15 : Interleukine-15
Monocytaire 1
IL-4 : Interleukine-4
SR : Récepteur Scavenger
IL-6 : Interleukine-6
PGE2 : Prostaglandine E2
iNOS: inductible Nitric Oxide
GBSS : Gey de l'équilibre Solution de
Synthetase
Sel
KC: Cellule Küpffer
GBS : Gélose de Base
LPS: Lipopolyscharides
LCM : Cellule Milieu Conditionné
M-CSF: Monocyte colony-stimulating
factor
III
Liste des tableaux
No
Titre
Page
01
Les phénotypes de deux meilleurs caractéristiques des monocytes
07
chez le mammifère (GORDON et TAYTOR, 2005)
Liste des figures
No
01
Titre
(A) Image prise en microscopie électronique à balayage (SEM)
montrant des macrophages alvéolaires humains isolés par lavage
bronchioalvéolaire adhérant sur verre pendant 15 min avant fixation
(×3000),(B) Image prise en microscopie électronique à transmission
(TEM) montrant une coupe axiale de macrophages alvéolaires
humains (N :noyau) (FEREOL, 2005).
Page
05
02
Schéma illustrant les différentes étapes de la différenciation de la
cellule souche en macrophage (FEREOL, 2005).
11
03
Apoptose des neutrophiles et clairance de phagocytose par les
macrophages dans la résolution de l’inflammation (PEARLINE
TEO, 2003).
14
IV
Table de matière
Abréviation
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction
02
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
I.-Macrophages
04
I.1.-Définition et historique
04
I.2.- Monocytes
05
I.2.1.- Hétérogénéité des monocytes chez l’homme
05
I.2.2.- Hétérogénéité des monocytes chez les souries
06
I.3.- Origine des macrophages
09
I.4.- Morphologie des macrophages
10
I.5.- Rôle des macrophages
11
I.5.1.- Filtration
11
I.5.2.- Reconnaissance et phagocytose
12
I.5.3.- Présentation de l’antigène aux lymphocytes T
12
I.5.4.- Sécrétion des cytokines
12
I.5.5.- Synthèse des protéines du complément
13
I.5.6.- Régulation de la production des monocytes au cours d’une inflammation
aiguë
13
I.5.7.- Apoptose
14
I.5.8.- Autres rôles
14
Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
II.1.- Isolement des monocytes
17
II.1.1.- Séparation des cellules mononuclées par gradient de densité
17
II.1.2.- Isolement des monocytes par la méthode de PETIT HORY et HO
THIN SAUJ
17
II.1.2.1.- Principe
17
II.1.2.2.- Méthode
17
II.1.3.- Isolement des monocytes par contre-centrifuge
II.2.- Purification des monocytes
18
18
II.2.1.- Epuisement des monocytes utilisant L-leucine méthyle ester
V
18
II.2.2.- Purification des monocytes utilisant la gélatine
19
II.2.2.1.- Principe
19
II.2.2.2.- Méthode
19
II.3.- Isolement des macrophages
20
II.3.1.- Isolement des macrophages de la moelle osseuse
II.3.1.1.- Méthode
20
20
II.3.2.- Isolement des macrophages alvéolaires
21
II.3.3.- Isolement des macrophages testiculaires
21
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
III.1.- Culture cellulaire
24
III.1.1.- Types de culture cellulaire
24
III.1.1.1.- Culture primaire
24
III.1.1.2.- Culture secondaire
24
III.1.1.3.- Culture du linge cellulaire
24
III.1.2.- Milieu de la culture cellulaire
25
III.1.3.- Culture des monocytes in vitro
25
III.1.4.- Mesure de la libération de NO et de l’activité iNOS
25
III.1.5.- Induction de maturation des monocytes humains en macrophages in
vitro par la vitamine 1,25- dihydroxyvitamine D3
III.2.- Activation des macrophages
26
27
III.2.1.- Macrophages M1 et macrophages M2
28
III.2.2.- Prés-activation
29
III.2.3.- Voies d’activation
29
II.2.3.1.- Activation par la voie classique
29
II.2.3.2.- Activation par voie alterne
30
III.2.4.- Agents activateurs
31
III.2.4.1.- Agents d’origine bactérienne
31
III.2.4.1.1.- Lipopolysccharides (LPS)
31
III.2.4.1.2.- Peptidoglycane (PGN)
32
III.2.4.2.- Agents d’origine fongique
33
III.2.4.3.- Agents d’origine végétale
33
III.2.4.4.- Agents chimiques
34
III.2.4.4.1.- H2O2
34
Conclusion
36
Références bibliographiques
38
Annexes
VI
Introduction
Introduction
Historiquement, les macrophages sont décrits comme acteurs clés de la réponse
immunitaire innée. ELIE METCHNIKOFF fut un pionnier dans la caractérisation des
macrophages en tant que cellules effectrices de la réponse immunitaire avec la description
de la phagocytose (GALES, 2009). Ces derniers sont une population de cellules dérivée de
progéniteurs de moelle osseuse CD34+ (MARUOTTI et al.,2013). Ils appartiennent à la lignée
myéloïde. Ils représentent la forme mature des monocytes qui circulent dans le sang et qui
migrent continuellement dans les tissus où ils se différencient après leur rencontre avec un
antigène (BERNARD, 2011).
Ils représentent une partie importante du système immunitaire, fournir a l’organisme
de première ligne de défense et dans le même temps responsable de la maintenance
quotidienne de l’homéostasie, les macrophages sont donc des cellules essentielles à la réponse
immunitaire (GRATCHEV et al., 2012). La réserve en macrophages tissulaires reste
relativement constante dans un organisme sain. Cependant ils sont constamment remplacés
par de nouveaux qui proviennent de monocytes circulants. Il est devenu clair que les
différentes maladies impliquent une modification de la fonction des monocytes circulants
(GRATCHEV et al., 2012).
La complexité des interactions cellulaires qui génèrent une réponse immunitaire a
conduit les immunologistes à se tourner bien souvent vers divers types de systèmes de culture
cellulaire in vitro, y compris les macrophages (KINDT et al., 2008). La culture cellulaire est
donc devenue une technique de routine pour certaine applications. Les techniques s’affinent
pour devenir de plus en plus contrôlées et reproductibles (OVAGUIMIAN, 2004). Certains
des domaines importants dans lesquels la culture cellulaire joue actuellement un rôle majeur
les tests de toxicité, recherche sur le cancer, virologie et découverte de nouveaux
médicaments (RYAN, 2007).
Pour cela l’objectif de ce travail est de décrire les différentes techniques d’isolement et
de culture des macrophages in vitro.
A cet effet cette étude s’articule autour trois parties, le premier partie correspond à une
synthèse bibliographique présentant les cellules mononuclées monocytes /macrophages,
origine, morphologie, hétérogénéité et rôles. Le second chapitre de ce manuscrit explique des
différentes techniques d’isolement des monocytes et macrophages. Le dernier chapitre de ce
mémoire présente des techniques de culture des monocytes in vitro, ainsi les différentes voies
d’activations des macrophages avec quelques exemples d’agents activateurs.
2
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
I.- Macrophages
I.1.- Définition et historique
Les macrophages sont des globules blancs a durée de vie longue qui assurent la
surveillance immunitaire dans les tissus et qui y jouent un rôle d’entretien important. Ils
dérivent des monocytes qui circulent dans le sang et ils se différencient en quittant le flux
sanguin. Comme les neutrophiles, ils ingèrent et détruisent les micro-organismes
(DEFRANCO et al., 2009). Ils sont impliqués dans la phagocytose, dans le déclenchement et
la régulation de l’inflammation, dans l’apprêtement et la présentation des antigènes aux
lymphocytes T ainsi que dans la production de cytokines telles que l’IFN-y, le TNF-a et
l’IL-la, qui régulent l’immunité adaptative (STEVENS et al., 1997).
Ils tiennent leur nom de gros mangeur du grec (makros = grand, phagein = manger)
(SCHWARTZ, 2012). Ils sont initialement comptabilisés par ELIE METCHNIKOFF en 1838
que les cellules phagocytaires responsables de l’élimination des agents pathogènes et des
fonctions d’entretien ménager dans un large éventail d’organismes, d’invertébrés au vertébrés
(MARTINEZ et al., 2008).
En 1924, ASCHOFF a proposé la conceptualisation au système réticulo-endothélial
(RES) et inclus les macrophages (histiocytes) comme un élément majeur de ce système, avec
des cellules réticulaires et réticuloendothélial (TAKAHASHI, 2000). Bien que plusieurs
tentatives ont été faites pour classer les macrophages, les plus réussis définitions est le
système phagocytaire mononucléaire (MPS), qui englobe ces cellules phagocytaires
(phagocytes professionnels) et leur les progéniteurs de la moelle osseuse, les macrophages
tissulaires adultes sont définis comme des cellules de la lignée phagocytaire mononucléaire
dérivée d’extrémité à partir de monocytes qui prennent naissance dans la moelle osseuse de
circulation (WYNN et al., 2013).
Ce n’est qu’en 1972 que VAN FURTH à compris qu’a une grande dispersion
macrophagique correspondait en fait une fonctionnalité unique (BENE et al., 2005). Les
macrophages sont une population hétérogène de cellules réparties de façon ubiquitaire dans
les diverses organes et des tissus des êtres humains et des animaux; ils montrent différentes
morphologies et ont des fonctions variables selon les exigences des tissus dans les quels ils se
produisent (TAKAHASHI, 2000). Chez les mammifères adultes, ils se trouvent dans tous les
tissus où ils affichent une grande diversité anatomique et fonctionnelle. Dans les tissus, ils
sont organisés en motifs définis à chaque cellule occupant son territoire, un type de
macrophage dans un tissu (WYNN et al., 2013).
4
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
Fig.01- (A) macrophages alvéolaires humains en microscopie électronique à balayage (×3000),
(B) coupe axiale de macrophages alvéolaires humains en microscopie électronique à
transmission (FEREOL, 2005).
I.2.- Monocytes
Les monocytes appartiennent au système des phagocytes mononuclées (GALES,
2009). Ces cellules sont de grands leucocytes, 10 à 20μm caractérisées par un noyau en forme
de fer à cheval et possédant de nombreux lysosomes qui contiennent un large panel
d’enzymes (BARANEK, 2007). Ils représentent 2 à 10 % des leucocytes (HELLAL, 2007). 5
à 10 % des leucocytes circulants chez l’homme et 2 % des leucocytes circulants chez la souris
(BELIARD-LASSERRE, 2011). Les monocytes circulent dans le sang de 1 à 3 jours avant de
se différencier en différents types de cellules phagocytaires (BARANEK, 2007).
I.2.1.- Hétérogénéité des monocytes chez l’homme
Les monocytes circulants donnent lieu à une variété de macrophages tissulaires
résidants dans tout le corps. Les premiers travaux sur les monocytes humains ont permis
de rendre compte de l’hétérogénéité, tout d’abord la morphologique des monocytes. En effet
ces études permettant une séparation des cellules sur des critères morphologiques (GALES,
2009). Les monocytes du sang périphérique montrent une hétérogénéité morphologique, tels
que la variabilité de la taille, la granularité et la morphologie nucléaire (GORDON et
TAYLOR, 2005). Ces trois critères ont constitué les premiers constats d’une hétérogénéité de
la population monocytaire.
Deux populations sont alors distinguées. Une première, majoritaire, correspond
aux monocytes «réguler». Ces monocytes présentent une forte capacité de phagocytose et une
importante activité myéloperoxydase. Une seconde, minoritaire, constituée de « petits »
monocytes, est initialement caractérisée comme ayant une capacité importante à produire de
l’IL-1(GALES, 2009). L’identification ultérieure de l’expression différentielle des marqueurs
5
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
antigéniques ont montré que les monocytes dans le sang périphérique humain sont hétérogène,
et sont les premiers indices sur les différentes activités physiologiques de sous-ensembles des
monocytes (GORDON et TAYLOR, 2005).
L’expression différentielle de CD14 et CD16 (également connu sous le nom de Fc
RIII γ ) divise les monocytes en deux sous-ensembles. La première sous-population dite «
classique » parce que son phénotype ressemble à la description originale de monocytes. Elle
correspond aux monocytes présentant un faible taux d’expression du marqueur CD16
mais une expression importante du marqueur CD14 (CD14haut CD16-). Elle représente plus de
80% des monocytes circulants chez un sujet sain. La deuxième sous-population est
caractérisée par la co-expression des deux marqueurs CD14 et CD16 (CD14+ CD16+),
elle représente environ 10% des monocytes circulants. Ils expriment une quantités plus
élevée de molécules CMH de classe II et CD32 ( également connu sous le nom de Fc γ RII ) ,
et il a été suggéré que Ces cellules ressemblent à des macrophages tissulaires matures
(GORDON et TAYLOR , 2005) .
Des expériences in vitro ont permis des suggérer que ces différentes sous-populations de
monocytes pourraient avoir des fonctions différentes. En effet des différences dans leur
capacité de phagocytose et d’activation ont été reportées. Cependant, le rôle spécifique de
chaque ses sous-populations ainsi que leur importance physiopathologique restent à
déterminer (CHATENOUD L et BACH., 2012).
I.2.2.- Hétérogénéité des monocytes chez les souries
Une étape clé dans la caractérisation des cellules du système des phagocytes
mononuclées est l’arrivée des anticorps monoclonaux (GALES, 2009). Il émergea deux
marqueurs des cellules de ce système chez la souris (F4/80 et CD11b), les monocytes
identifiés chez la souris par leur phénotype F4/80+ CD11b+. De manière comparable à la
population monocytaire humaine, les monocytes de souris sont subdivisés en deux souspopulations distinctes basées sur les niveaux d’expression de deux marqueurs de
surface CCR2 (également connu sous le nom de L-sélectine) et CX 3 CR1 récepteur de
chimiokine C-1. Un sous-ensemble de monocytes exprimé CCR2 et seulement des quantités
modérées de CX 3 CR1dit population « résidente », tandis que la seconde n’exprime pas le
récepteur CCR2 ou CD62L mais a exprimé des quantités plus élevées de CX 3 CR1, cette
population dite « inflammatoire » (GORDON et TAYLOR, 2005).
6
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
Tableau 01- : Les phénotypes de deux meilleurs caractéristique des monocytes chez les
mammifères
Antigè
ne
“Monocytes
inflammatoi
res”
Humains
CD14hi
CD16 -
“monocyte
s
résidentes”
Humains
CD14+CD
16+
“Monocytes
inflammatoi
res” Souries
CCR2+
CX3CR1LO
W
“monocy
tes
résidente
s”
Souries
CCR2CX3CR1
hi
“Monocytes
inflammato
ires Rat
CD43low
“Monocy
tes
residente
s” Rat
CD43hi
Les récepteurs de chimiokines
CCR1
CCR2
‡
CCR4
+
+
-
ND
+
ND
-
ND
+
ND
-
+
-
ND
ND
ND
ND
CCR5
CCR7
CXCR
1
CXCR
2
CXCR
4
CX3C
+
+
+
-
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
+
ND
ND
ND
+
-
ND
ND
ND
ND
+
++
ND
ND
ND
ND
+
++
+
++
-
+
+
-
ND
Autres récepteurs
ND
ND
ND
R1 ‡
CCR1
CD4
CD11a
CD11b
CD11c
CD14
+
ND
++
++
+++
+
ND
++
+++
+
ND
+
++
ND
ND
++
++
+
ND
+/ND
++
ND
++
ND
++
+
ND
CD31
CD32
CD33
CD34
+++
+++
+++
ND
+++
+
+
ND
++
ND
ND
-
+
ND
ND
+
ND
+++
ND
-
ND
+
ND
+
7
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
CD49b
CD62L
CD80
CD86
CD115
CD116
CD200R
F4/80
Ly6C
ND
++
ND
+
++
++
ND
ND
ND
ND
ND
++
++
++
ND
ND
ND
+
+
ND
ND
++
++
ND
+
+
ND
ND
++
++
ND
+
-
ND
+
ND
ND
ND
ND
+
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
ND
7/4
CMH
classe II
ND
+
ND
++
+
-
-
ND
ND
ND
ND
(-) : Aucune expression, (+ / -) : expression marginale, (+) : Existence d’une expression, (++,
…) : Expression en plus, (ffi) : Ces récepteurs présentent une bonne conservation des
différences d'expression.
8
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
La population CCR2+ CD62L+ CX3CR1bas Ly6C+ est assimilée à la population
de monocytes « classique » humaine. Parallèlement la population CCR2- Ly6C- est
corrélée à la population CD14+ CD16+ humaine. Ces monocytes Ly6C- CX3CR1haut
auraient un rôle de patrouilleurs dans les vaisseaux sanguins et assureraient l’élimination
des lipides oxydés, des cellules mortes mais seraient alors aussi impliqués dans la
pathogenèse de l’athérosclérose. Cependant ces monocytes patrouilleurs seraient très réactifs
en cas de dommages tissulaires et l’extravasation vers le tissu lésé serait réalisée très
rapidement. Ces correspondances entre sous-populations murines et humaines qui sont
encore actuellement étudiées, sont importantes afin d’appuyer la relevance de l’étude
des populations monocytaires, leurs caractéristiques fonctionnelles chez la souris pour
mieux comprendre les phénomènes (GALES, 2009).
I.3.- Origine des macrophages
Sabin et al. (1925) après coloration supra-vitale a signalé que les macrophages sont
tirées à partir de monocytes. Aussi EBERT et FLOREY (1939) au cours des études in vivo,
faites à l’oreille de lapins, ont constaté que les macrophages dans les foyers inflammatoire
étaient obtenues à partir de monocytes migrent du sang périphérique. Ainsi AMANO en 1948
a également maintenu sur la base des études par coloration supra-vitale que les macrophages
dans les foyers inflammatoires ou a l’état d’équilibre normal sont obtenues à partir de
monocytes migrent du sang périphérique (TAKAHASHI, 2000).
Les monocytes proviennent de cellules souches pluripotentes de la moelle osseuse
(WILSON et al., 2005). En présence de granulocyte-macrophage colony-stimulating factor
(GM-CSF) et de monocyte colony-stimulating factor (M-CSF), les cellules souches exprimant
CD34 se différencient en monocytes (BURMESTER et al., 2000). Ils se transforment par
diverses étapes de maturation en monoblastes, puis finalement en monocytes qui sont
rapidement libérés dans la circulation (WILSON et al., 2005). Les monocytes circulants sont
hétérogènes. Cette hétérogénéité reflète la spécialisation de la fonction qui est adopté par les
macrophages dans différents emplacements anatomiques (GORDON et TAYLOR, 2005). Ils
y restent de un à trois jours ou moins dans le cas de maladies inflammatoires avant de migrer
dans les tissus et de se différencier en macrophages ou cellules dendritiques (WILSON et al.,
2005). De façon intéressante, la rate constitue un réservoir de monocytes dites inflammatoires
peuvent être recruté rapidement en particulier lors d’une défaillance cardiaque
(CHATENOUD et BACH, 2012).
Au départ, les monocytes roulent sur la surface de l’endothélium et sont exposés à des
chimiokines telles que CCL5 et CXCL8 liées à CD44 et aux protéoglycanes à sulfate
9
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
d’héparine sur la surface de la cellule endothéliale. Ces interactions activent les intégrines
leucocytaires, comme LFA-1, Mac-1 et VLA4, ce qui accroît leur affinité pour leurs ligands
endothéliaux. Ceci favorise une adhésion ferme et par la suite la diapédèse à travers
l’endothélium (WILSON et al., 2005). L’activation des cellules endothéliales accentue
l’efficacité avec laquelle elle interagit avec les monocytes, et des preuves que l’activation par
différentes cytokines influence les propriétés de transmigration des monocytes apparaissent.
Le recrutement par des chimiokines particulières influence également la maturation ultérieure
des monocytes. Les événements qui dictent si un monocyte va maturé en cellule dendritique
ou en macrophage et le type de macrophage qu’il va devenir surviennent très rapidement
après la migration et la localisation dans le foyer inflammatoire, et dépendent des signaux de
compétence délivrés par l’endothélium. Malgré cela, le microenvironnement des tissus
endommagés fournit probablement les signaux dominants à la fois pour la différenciation et
l’activation. En conséquence, IL-4, IL-15 et TNF- α conduisent les monocytes vers un
phénotype de cellule dendritique, alors que IFN- γ, IL-6, IL-10 et l’activation des récepteurs
de type Toll (TLR) favorisent un phénotype macrophage (WILSON et al., 2005).
I.4.- Morphologie des macrophages
La différenciation d’un monocyte en un macrophage tissulaire implique de nombreux
changement ; la cellule grossit cinq a dix fois, ces organites intracellulaires augmentent en
nombre et en complexité ; elle acquiert une plus grande capacité phagocytaire, produit des
taux plus élevés d’enzymes hydrolytique et commence à sécréter toute une série de facteurs
solubles. Les macrophages sont dispersés dans tout l’organisme. Certains élisent résidence
dans des tissus particuliers, où ils deviennent des macrophages résidents, tandis que d’autres
demeurent mobiles et sont appelés macrophages libres ou voyageurs. Les macrophages libres
se déplacent grâce à des mouvements amiboïdes à travers les tissus (KINDT et al., 2008).
Des cellules semblables aux macrophages assument divers fonctions dans des
différents tissus et sont dénommées en fonctions de leurs localisations tissulaires ,
macrophages de moelle osseuse, cellules du Küpffer, macrophages spléniques, macrophage
cérébraux et les cellules microglies, ostéoclastes, macrophages alvéolaires, et macrophages
des cavités séreuses.
10
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
Fig.02- Schéma illustrant les différentes étapes de la différenciation de la cellule souche en
macrophage (FEREOL, 2005).
I.5.- Rôle des macrophages
Les macrophages ont des nombreuses fonctions importantes. Il débarrassent
l’organisme des matériels étrangers ou des cellules mortes. Ils ont également un rôle
important dans la réponse immunitaire et d’autres activités spécialisées (COUJARD et
al.,1980).
I.5.1.- Filtration
Les macrophages ont un rôle crucial dans la filtration car ils sont présents dans tous
les territoires proches de l’extérieur, le poumon, le foie où les cellules de Küpffer sont situées
en première ligne face à ce qui vient du tube digestif et les ganglions (DEGOS, 1987). On les
trouve aussi dans la rate qui peut être considérée, notamment, comme un filtre du sang, le
sang lui-même sous forme de monocytes, les séreuses, le rein et le cerveau où ils constituent
la microglie (DEGOS, 1987). Les macrophages sont les principales cellules responsables de
nettoyage du matériel autochtone usagé et sachent le reconnaitre ; hématies vieilles,
lymphocyto-phagocytose dans les organes lymphoïdes (COUJARD et al., 1980).
11
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
I.5.2.- Reconnaissance et phagocytose
D’un point de vue fonctionnel, les macrophages sont doués par ses possibilités de
phagocytose ou de reconnaissances (DEGOS, 1987). Après sa mobilisation vers la cible la
macrophage doit reconnaitre l’antigène à ingéré puis l’ingérer, c’est la phagocytose
proprement dit dont le terme doit êtres la destruction et la digestion de cet agent agressif
(COUJARD et al.,1980).
La phagocytose propremendit est exepliquer comme suit, une fois acculée à la
membrane cellulaire, les substances à phagocyter est entouré par des pseudopodes se
rejoingent fusionnent forment alors des visicules de phgocytose ou phagosome (COUJARD et
al.,1980). Dans cette vois, un phagosome se déplace vers l’interieur de la cellule, où il
fusionne avec un lysosome, pour former un phagolysosome, les lysosomes contiennent du
lysozyme et de toute une gamme d’autres enzymes hydrolytiques qui digérent le matériel
ingéré (KINDT et al., 2008). Le macrophage est capable de restaurer non seulement la
membrane cytoplasmique par la formation de ces vacuoles, mais aussi les récepteurs
membranaires (COUJARD et al., 1980). Et finalement les constituants digérés du
phagolysosome sont ensuite éliminés par un processus dit exocytose (KINDT et al., 2008).
I.5.3.- Présentation de l’antigène aux lymphocytes T
La lyse des micro-organismes phagocytés se fait au sein de la cellule à l’aide de
dérivés activés de l’oxygène, de l’oxyde nitrique et d’enzymes lysosomiales (BURMESTER
et al., 2000), et notamment grâce aux péroxydases et aux estérase, cette digestion n’est
cependant pas complète car le macrophage doit présenter les antigènes aux lymphocytes T
(DEGAS, 1987). Le macrophage présente les antigènes sous forme de fragments, qui sont des
peptides présentés dans le contexte des molécules de classe II d’histocompatibilité, ce qui
signifie que le signal transmis par le macrophage aux lymphocytes est constitué d’un
assemblage du fragment antigénique et de molécules de classe II du complexe majeur
d’histocompatibilité (DEGOS, 1987). Les lymphocytes T représentent avec les macrophages
les cellules de l’immunité cellulaire (COUJARD et al.,1980).
I.5.4.- Sécrétion des cytokines
Les macrophages sont des cellules sécrétrices responsables de la sécrétion et la
libération des produits dans le milieu extracellulaire. Ils réalisent la synthèse des substances
intervenant dans la défense anti-infectieuse (COUJARD et al.,1980). Les macrophages
sécrètent des facteurs de croissance ; PGDF, TGF-β, EGF, TNF-α et IL-1 induit la
12
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
prolifération de l’endomètre (BELAISCH et al., 2003 ). Ils activent aussi la myélopoïèse
(CSF), cette dernière c’est la production des cellules myéloïdes ; globules rouges,
polynucléaires, monocytes et plaquettes (DEGOS, 1987).
Les macrophages jouent également un rôle dans la coordination des autres cellules et
tissus du système immunitaire ou d’autres système de soutien, Ils exercent cette influence par
la sécrétion d’une variété de cytokines, incluant I’IL-1, le TNF-α et L’IL-6, ces cytokines sont
particulièrement aptes à activer la réponse inflammatoire, bien que chacun de ces agents ont
des effets variés (KINDT et al., 2008). Par exemple, les macrophages stimulés par
l’inflammation peuvent contribuer à produire de l’IL-15, une faible concentration de ces
cytokines donne lieu à un processus de compétition entre les lymphocytes T CD8 mémoire,
les événements les plus dépendantes de l’IL-15 comprennent le développement et
l’homéostasie des cellules T CD8 mémoire, les cellules tueuses naturelles et les lymphocytes
intra-épithéliaux (CASTILLO, 2012).
Ainsi que l’IL-1 active les lymphocytes, et l’IL-1, l’IL-6 et le TNF-α favorisent la
fièvre en influent sur le centre thermorégulateur situé dans l’hypothalamus (KINDT et al.,
2008). De même, que de nombreuses autres cellules produisent de l’interféron lors d’une
atteinte virale et d’autant plus que l’individu est immunisé contre les virus (COUJARD et
al.,1980). Les macrophages sécrètent des facteurs non spécifiques qui inhibent la réponse
immunitaire comme les prostaglandines (DEGOS, 1987).
I.5.5.- Synthèse des protéines du complément
Avec les cytokines, les cellules du système phagocytaire mononuclée ; monocytes et
macrophages des organes lymphoïdes réalisent la synthèse des fractions C1, C2 et C3 du
complément (COUJARD et al.,1980). Les macrophages activés produisent des protéines du
complément qui favorisent l’inflammation et aident dans l’élimination des pathogènes, bien
que le site principal de la synthèse des protéines du complément soit le foie, ces protéines sont
également produites dans les macrophages et d’autre type cellulaire (KINDT et al., 2008).
I.5.6.- Régulation de la production des monocytes au cours d’une inflammation
aiguë
Le plasma et le sérum recueilli au cours de l’apparition d’une réaction inflammatoire
contiennent un facteur qui stimule le monocytopoiesis. Ce facteur est appelé facteur
augmentant le monocytopoiesis (FIM). Le FIM est synthétisé et sécrété par les macrophages
au site inflammatoire et ensuite transporté par l’intermédiaire de la circulation de la moelle
osseuse, où il exerce son action stimulatrice (VAN FURTH, 1985).
13
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
I.5.7.- Apoptose
Les macrophages participent également dans la clairière de cellules apostoliques.
L’apoptose est crucial dans le développement et l’homéostasie de tous les organismes
multicellulaires. Les caractéristiques typiques de cellules apoptotiques sont la fragmentation
nucléaire, bourgeonnement de la membrane et la présentation des signaux « mange- moi ».
L’intégrité de la membrane est préservée, et les cellules sont soigneusement englouties par les
cellules voisines et les phagocytes professionnels (PEARLINE TEO, 2003).
Fig.03- Apoptose des neutrophiles et clairance de phagocytose par les macrophages dans la
résolution de l’inflammation (PEARLINE TEO, 2003).
I.5.8.- Autres rôles
Dans la réponse secondaire de l’immunité de type humorale, les macrophages sont
également des cellules effectrices par leur phagocytose augmentée en présence d’opsonines
(COUJARD et al.,1980). L’opsonine molécule qui se fixent à la fois à l’antigène et aux
macrophages et intensifient la phagocytose, l’anticorps et le complément fonctionnent comme
des opsonines (KINDT et al., 2008). Ou par la destruction des cellules entourées par des
anticorps cytophiles (COUJARD et al.,1980). Ce processus par la quel des antigènes
particulières sont rendus plus sensibles à la phagocytose est appelé opsonisation (KINDT et
al., 2008).
Dans l’immunité anti-tumorale, les lymphocytes T après avoir reconnu la cellule
tumorale, transmettent aux macrophages une substance les rendant capables de détruire
14
Chapitre I
Cellules mononuclées macrophages
spécifiquement ces cellules tumorales. Les macrophages prennent alors le nom de
macrophage armés par un facteur spécifique (S.M.AF) (COUJARD et al.,1980). Les
macrophages sont impliqués dans la défense anti-tumorale, ce pouvoir tumoricide est
considérablement amplifié par l’IFN-γ actif à très faibles concentrations à l’inverse, une
modulation négative peut-être exercée par l’IL-1, l’IL-10 et le TGF-β, cependant ,il a été
également démontré que les macrophages associés aux tumeurs peuvent, dans certains cas
,exercer des effets pro-tumoraux en particulier via une activité angiogénique ( BACH, 2008).
15
Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
II.1.- Isolement des monocytes
Il ya environ de 300 à 500 monocytes par µl de sang chez l’homme, soit 3 à 7% des
leucocytes dans la moelle. Pour un homme de70 kilos, le nombre totale est d’environ 7,3 ×109
dans la moelle et 1,7×109 dans le sang (GADAIS, 1981).
II.1.1.- Séparation des cellules mononuclées par gradient de densité
Le sang périphérique est le principale source de cellules lymphoïdes et des cellules du
système immunitaires (KANOF et al., 1996). Le sang total prélevé sur anticoagulant est dilué
dans une solution saline, puis déposé sur une solution de Ficoll-Hypaque (Voir annexe 1)
(VAUBOURDOULLE, 2007). Après centrifugation, les hématies et les polynucléaires qui
ont une densité plus élevée se déposent au font du tube, alors que les cellules mononuclées ;
monocytes et lymphocytes formant un anneau à l’interface Ficoll-plasma
(VAUBOURDOULLE, 2007). Les monocytes sont sélectionnés à partir des cellules
mononuclées du sang périphérique (PBMC) par tri sélectif magnétique positif à l’aide
d’anticorps anti-CD14 (BELLO, 2008).
Les monocytes sont analysées par cytométrie en flux FACS (Fluorescence-Activated
Cell Sorter) en utilisant un double marquage anti-CD3 humain-FITC (isothiocyanate de
fluorescéine) et anti-CD14 humain-PE (phycoérythrine). Les monocytes sont caractérisés par
un phénotype CD14+/CD3-. La pureté des monocytes après tri cellulaire est au moins
supérieure à 90% à chaque fois (BELLO, 2008).
II.1.2.- Isolement des monocytes par la méthode de PETIT HORY et HO THIN SAUJ
II.1.2.1.- Principe
Cette méthode est basée sur la centrifugation du sang prélevé avec anticoagulant,
l’élimination des plasma et la lyse des érythrocytes par l’utilisation d’une solution
hypotonique (DULAT et al., 1984).
II.1.2.2.- Méthode
1. Prélever 10ml de sang dans des tubes stériles (vacutainer) avec deux anticoagulants,
Héparine 50 U.I (2 gouttes), et Rhéomacrodex (1ml).
2. Centrifuger à une vitesse de 3000-4000tours/mn. Après l’obtention de 3 couches,
Plasma, leucocytes et hématies.
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Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
3. Eliminer le plasma par aspiration sous vide, et laver le culot constitué de leucocytes et
d’hématies 3 fois par de l’eau physiologique, et centrifuger à chaque lavage.
4. Après ces lavages à l’eau physiologique, hémolyser les hématies par 30 gouttes de
saponine à 2% dans le sérum physiologique.
5. Laisse agir la saponine durant 2 minutes puis on centrifuge de nouveau pour ne laisser
se déposer que les leucocytes, un dernier lavage à l'eau physiologique donnera un
culot de centrifugation dépourvu d’hématies.
II.1.3.- Isolement des monocytes par contre-centrifuge
La centrifugation à contre-courant (CCE) est une méthode très efficace pour un grand
nombre de monocytes de PBMC purifiées (WAHL et al., 2005). La séparation des différentes
populations cellulaires se fait en fonction de leur taille et de leur densité.
Le contenu de la poche de cytaphérèse est introduit, à l’aide d’une pompe
péristaltique, dans une chambre d’élutriation conique tournant à grande vitesse (BARANEK,
2007). Le protocole comprend quatre parties, montage du système de CCE, préparation de
cellules mononucléaires, et l’isolement des monocytes par le CCE. L’avantage de cette
méthode que le CCE ne conduit pas à l’activation de monocytes lorsqu’elle effectué en
l’absence complète de l’endotoxine (WAHL et al., 2005).
II.2.- Purification des monocytes
II.2.1.- Epuisement des monocytes utilisant L-leucine méthyle ester
Les monocytes peuvent également être épuisés à partir de suspensions de cellules
mononuclées du sang périphérique ; PBMC par une procédure qui prend avantage de leur
riche teneur en enzyme lysosomale. Cette procédure utilise un agent méthyle de L-leucine
lysosomotropique ester qui est repris par des cellules phagocytaires et des cellules
cytotoxiques. Cette molécule est concentrée dans les lysosomes, où il est converti par des
enzymes lysosomales à l’ester méthylique de L-leucyl-L-leucine, qui est toxique pour les
lymphocytes B et la majorité des cellules T (cellules non riches en lysosomes). Toutefois, cet
agent ne supprime pas les cellules NK et les lymphocytes T cytotoxiques (KANOF et al.,
1996).
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Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
II.2.2.- Purification des monocytes utilisant la gélatine
II.2.2.1.- Principe
Les monocytes de sang périphérique humain sécrètent une glycoprotéine associée à la
membrane cellulaire, de la globuline insoluble à froid (fibronectine). Etant donné que la
fibronectine se lie à la surface de la gélatine revêtue. La technique la plus simple pour la
séparation des monocytes du sang périphérique provenant de la préparation de cellules
mononucléaires ensemble. Ces préparations sont caractérisées par un degré de pureté élevé
de monocytes (plus de 90%), de la contamination des plaquettes bas et une excellente viabilité
(HASSAN et al., 1986).
II.2.2.2.- Méthode
1. Préparer des Flacons revêtus de gélatine de 2 g de gélatine.
2. Ajouter à 100 ml d’eau bi distillée et passer à l’autoclave à 110 ° C pendant 40 min.
3. Porter la solution de gélatine à 2% à la température ambiante et ajouter 10 ml à 75 cm2
Corning flacons de culture tissulaire.
4. Incuber les flacons de culture à 37 ° C dans un incubateur sec pendant 2 h.
5. Eliminer la gélatine complètement par aspiration et stocker les flacons à 37 ° C dans
un incubateur sec pendant 48 h avant utilisation. Ces flacons peuvent être utilisés
pendant au moins 2 semaines.
6. Rincer deux fois les flacons de culture revêtues de gélatine avec du tampon de DMEM
(Voir annexe 3) et ajouter à chaque flacon 15 ml de suspension de cellules
mononucléaires (2-4. 106/ml) Après 1 h d’incubation à 37 ° C, 5% CO2, éliminer les
cellules non adhérentes par aspiration et laver doucement les flacons plusieurs fois
avec du DMEM préchauffé à 37°C.
7. Ajouter 5 ml de mélange 1: 1 de 10 mM d’acide éthylène diamine tétra acétique
(EDTA) en Ca 2 +, Mg2 +, libre PBS avec du DMEM 20% de sérum de cheval (HS)
préchauffé à 37 ° C.
8. Incuber à 37 ° C pendant 10 à 15 minutes pour éliminer les cellules adhérentes.
9. Tapotant doucement avant et après l’incubation le détachement cellulaire optimale.
10. Centrifuger les cellules, et remis en suspension dans un milieu DMEM, (20% HS).
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Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
II.3.- Isolement des macrophages
L’isolement de cellules de Küppfer (KC) à partir de souris par élutriation de
centrifugation à contre-courant (CCE) a été décrit en 1977 par Knook et Sleyster mais
l'isolement des macrophages spléniques est beaucoup plus difficile puisque la rate possède
différents types de macrophages y compris les macrophages de la zone marginale et
macrophages de la pulpe rouge, la feuille péri-artériolaire, et les metallophils marginaux qui
tous possèdent des caractéristiques différentes (TEN HAGEN et al., 1996).
L’élutriation centrifuge à contre-courant est un procédé de séparation qui permet la
séparation des différentes populations de cellules mononuclées du sang périphérique
(DUPONT, 2011). Et même est une méthode de choix pour obtenir des macrophages
tissulaires résidants, tels que ceux qui sont présents dans le poumon ou le foie qui ne sont pas
facilement isolé (JANOUSEK, 1993). Cette technique combine deux principes physiques ;
La centrifugation qui est un procédé de sédimentation sous l’effet d’une force centrifuge.
L’élutriation qui est un procédé de séparation sous l’effet d’un flux de tampon dont la vitesse
d’écoulement est contrôlée par une pompe péristaltique (DUPONT, 2011).
La séparation des différentes populations cellulaires se fait en fonction de leur taille et
de leur densité. Le contenu de la poche de cytaphérèse est introduit, à l’aide d’une pompe
péristaltique, dans une chambre d’élutriation conique tournant à grande vitesse (BARANEK,
2007).
II.3.1.- Isolement des macrophages de la moelle osseuse
La moelle osseuse des os de la jambe de souris est une grande source macrophages
(MO) qui peuvent être facilement cultivées (DORRINGTON, 2011).
II.3.1.1.- Méthode
1. Verser le milieu contenant les os dans la première petite boîte de Pétri.
2. Transférer les os avec pinces stériles à la deuxième boîte de Pétri contenant 70 %
d’EtOH pendant une minute, puis à la troisième boîte de Pétri contenant du PBS
stérile.
3. Retirez un os de la PBS avec des pincettes et couper les extrémités.
4. Rincer la moelle osseuse dans le tube Falcon de 50 ml en insérant une aiguille de
calibre 26 fixée à la seringue de 20 ml remplie de PBS sur le côté du genou des deux
types d’os.
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Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
5. Passer le PBS à travers l’os jusqu’à ce que la couleur de l’os passe du rouge au blanc,
ce qui indique que toute la moelle a été expulsée.
6. Lorsque tous les os ont été lavés de la moelle, ajouter tout le PBS restant de la
seringue dans le tube Falcon.
7. Disperser la moelle osseuse par aspiration dans un 20 ml seringue vide à travers une
aiguille de calibre 19 deux fois, faire cela plus de deux fois pour cisailler les cellules.
8. Centrifuger les cellules à 1500rpm pendant 5 minutes à 4 ˚ C.
9. Rejeter le surnageant dans un récipient avec l’eau de Javel ou Virkon et remettre les
cellules en milieu 15mL R10 contenant 15% de LCM, le volume de 15 ml est suffisant
pour ensemencer 3 grandes plaques ou 3 flacons T175 (5mL/plate).
10. Chaque plaque ou flacon doivent être préparés avec les médias 20 ml R10 + 15 %
LCM. Ajouter 5 ml de suspension cellulaire et agiter à distribuer cellules dans un
milieu.
11. Incuber à 37 ˚ C et 5 % de CO2. Ne pas sceller la plaque avec du parafilm
II.3.2.- Isolement des macrophages alvéolaires
Les macrophages alvéolaires sont isolés à partir de poumon de rats ou rates sains
pesant environ rats 375-400g. Dans un premier temps, les animaux sont anesthésiés par une
injection de 30 mg /kg de pentobarbital de sodium. Après l’exsanguination, un cathéter est
placer dans la trachée et des lavages broncho alvéolaire avec massage des poumons, sont
réalisés avec 100 ml de solution I contenant 140ml de NaCl,5 mM de KCl, 2,5de PBS, 10
mM d’Hepes, 6 Mm de D-glucose, et 0,2 Mm d’ EDTA (acide éthylène diaminotétraacétique
sel disodique) à 37 C. Les premiers 10 ml du liquide de lavage sont jetés afin de ne
sélectionner que les macrophages les plus adhérents et ceux réellement issus des alvéoles
pulmonaires. En effet, LAPLANTE et COLL ont montré que les macrophages alvéolaires
issus de 3 premiers lavages broncho-alvéolaires sans massage sont moins adhérents que ceux
issus des 5 derniers lavages avec massage. Les liquides de lavages sont ensuite centrifugés à
500g pendant 10 minutes. Le culot cellulaire est repris dans le milieu de culture RPMI
complété avec 0,1 % BSA. Une moyenne de 4.106/rat est obtenue (FEREOL, 2005).
II.3.3.- Isolement des macrophages testiculaires
Macrophages testiculaires isolé à partir du tissu interstitiel par digestion enzymatique
du testicule suivie par centrifugation en gradient de densité et élutriation cellulaire. Testicules
décapsulés ont été lavées trois fois dans du PBS stérile. Six testicules ont été incubés dans 50
ml de PBS contenant de la collagénase (30U) dans un bain -marie à agitation à 34 ° C pendant
10 min. Les tubes séminifères ont ensuite été autorisés les sédiments, et le surnageant a été
21
Chapitre II
Isolement et purification des macrophages
soigneusement retiré avec seringue stérile. La suspension de cellules interstitiel ont ensuite été
déposés délicatement sur 15 ml de Ficoll -Hypaque et centrifugés (1200 x g) à 4°C pendant 20
min pour sédimenter les restes tubules des cellules germinales, les érythrocytes, et les débris
cellulaire.
Une fraction contenant des macrophages brut était recueillies à partir de l’interface
surnageant-Ficoll, lavé deux fois par centrifugation dans du HBSS (Voir annexe 2) à 250 X g
pendant 5 min, et remises en suspension dans 10 ml de HBSS prêt pour élutriation, et pour
cela, une centrifugeuse BeckmanJ2 -21 et Beckman JE- 6B élutriation rotor ( Beckman
Instruments , Palo Alto , CA) utiliser à une vitesse constante de 2000 + /- 40 rpm. HBSS
stérile contenant 1 % de BSA a été pompé à travers le rotor sous une pression positive par une
pompe à Desaga (Heidleberg, Allemagne). La préparation des cellules testiculaires (10 ml)
était injecté dans la chambre d’élutriation de mélange, et après un premier lavage de 150 ml
avec la pompe fixée à un taux de 15 ml / min, trois fractions de cellules (150 ml chacune en
volume) ont été éluée. Fractions collectées au taux de débit de la pompe 19 ml /min, 28 ml
/min, et 31 km / min à condition que les rendements les plus élevés de macrophages telles que
décrites par DIRAMI et al. Les cellules dans ces fractions ont été lavées une fois par
centrifugation (250 X g pendant 5 minutes) et remises en suspension dans du RPMI -1640
(Voir annexe 4) (KERN, 1995).
22
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
III.1.- Culture cellulaire
La culture de cellule animale en dehors l’organisme permet l’observation de cellules
vivantes dans des conditions favorables (DE ROBERTIS et al., 1983). L’utilisation et la
culture de cellule eucaryote isolée sont plus récentes début de XX siècle que celles d’autres
cultures (BRANGER et al., 2007). Depuis de 1912 alors que CARREL le premier réussissait
à faire croitre des explants tissulaires durant plusieurs génération cellulaires des progrès
considérables ont été accomplis dans la technique des cultures cellulaires (DE ROBERTIS et
al., 1983) . Les cellules en culture présentent plusieurs avantages sur l’organisme intacts pour
la recherche en biologie cellulaire (MASSON et al., 2005).
III.1.1.- Types de culture cellulaire
On peut distinguer trois types principaux de culture, primaire, secondaire, et les
cultures utilisant la lignée cellulaire établit (DE ROBERTIS et al., 1983).
III.1.1.1.- Culture primaire
La culture primaire est obtenue directement de tissu animal, ce type de la culture peut
être considérée comme telle jusqu’à son premier repiquage. Les cellules peuvent dans certains
cas se diviser, mais pour de nombreux types cellulaires, il s’agira seulement d’un maintien en
survie (RYAN, 2007).
III.1.1.2.- Culture secondaire
La culture secondaire obtenue par repiquage à partir d’une culture primaire et dans un
milieu de culture frais (DE ROBERTIS et al., 1983).
III.1.1.3.- Culture du linge cellulaire
La culture utilisant de lignée cellulaire établies qui sont adapté à une croissance
prolongée in vitro, parmi les lignées cellulaires les plus connues, les cellules L et 3T3 de
l’embryon de souris, les cellules BHK extrais de rein d’un hamster nouveau-né et les cellules
CHO de l’ovaire de hamster chinois (POPESCU et al., 1998).
24
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
III.1.2.- Milieu de la culture cellulaire
Les conditions de culture doivent permettre l’entière satisfaction des besoins des
cellules afin d’assurer de maintien de l’activité cellulaire, mais aussi la croissance, la
multiplication et la différenciation (MASSON et al., 2005). Le milieu de culture et
l’environnement physicochimique idéaux (PH, température, pression osmotique, oxygénation)
reproduirait exactement les conditions dans les quelles les cellules se trouvent in vivo
(BRANGER et al., 2007).
III.1.3.- Culture des monocytes in vitro
1. Les cellules obtenues sont remises en suspension dans un milieu de culture, et
supplémenté avec le sérum de veau fœtal inactivé par la chaleur (FCS).
2. Ensemencer les cellules, lorsque le tapis de culture arrive à confluence il faut décoller
les cellules du support, les disperser et les réensemencer à une densité plus faible dans
un nouveau récipient de culture. Cette opération est appelée repiquage, La dispersion
des cellules peut être réalisée par grattage du tapis, ou plus classiquement par
utilisation d’un mélange de trypsine et d’EDTA).
3. Incuber les cellules dans une atmosphère humidifiée au CO2.
4. Eliminer les cellules non adhérentes par aspiration, et laver le ballon deux fois avec un
tompon stérile.
5. Déplacer les monocytes adhérents et par la suite incuber dans le tompon et d’éthylène
diamine tétra acétate (EDTA) à 37 ° C avec 5% CO2.
La population de cellules obtenue est de 70 à 90% des monocytes. Etaler ces cellules
dans du milieu de culture, et de FCS, à une densité de 3-2× 106 cellules / ml et cultiver à une
atmosphère humidifiée au CO2 (MACKENZIE et al., 2002).
III.1.4.- Mesure de la libération de NO et de l’activité iNOS
On détermine la production de NO indirectement, par dosage de nitrite dans le
surnagent de culture, le produit final stable de NO réagit avec l’oxygène moléculaire (YANG
et al., 2007). Les macrophages adhérés sont cultivées avec différentes concentrations de LPS
ou de PPA, H2O2 à 37 °C pendant 36h après le traitement (YANG et al., 2007 ).
25
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
Après l’activation, les phagocytes expriment des taux élevés de l’enzyme inductible
NO synthétase (iNOS de inductible nitric oxide synthetase), une enzyme qui oxyde la Larginine pour donner la L-citrulline et l’oxyde nitrique (NO de nitric oxyde).
L’oxyde nitrique a une activité antimicrobienne puissante et peut se combiner avec
l’anion superoxyde pour donner des substances antimicrobiennes encore plus puissantes. Des
preuves récentes indiquer que l’oxyde nitrique et les substances qui en dérivent comptent
pour beaucoup dans l’activité antimicrobienne des macrophages contre les bactéries, les
champignons, les helminthes ou les protozoaires (KINDT et al., 2008).
100µl de surnagent sont isolés et mis à réagit avec le réactif de Greiss (1%
sulfanilamide, 0 ,1% N-1- naphtyle éthylène diamine di chlorhydrate, 2 ,5% l’acide
phosphorique) à la température ambiante pendant 10 min (YANG et al., 2007 ). La
production de nitrite a été déterminée par la mesure de l’absorbance à 550nm par rapport à
une courbe standard NaNO2 (YANG et al., 2007 ).
L’activité de iNOS a été déterminé par l’utilisation d’un kit de dosage de réactif
Jiancheng BioEngineering. Le dosage de l’activité iNOS dépend de la capacité de catalyser
l’arginine pour former NO, qui peut en outre réagir avec des substances nucléophiles pour
produire le composé chromophore, qui a une absorbance maximale à 530 nm (longueur
d’onde) (LI et al., 2008). Une unité d’activité de iNOS a été défini comme la production de
NO par 1 mol .1 × 106 cellules par min et exprimée en U / m (YANG et al., 2007 ).
III.1.5.- Induction de maturation des monocytes humains en macrophages in vitro par la
vitamine 1,25- dihydroxyvitamine D3
Les cellules du système des phagocytes mononuclées proviennent de monocytes du
sang circulant qui subissent une maturation supplémentaire à la sortie du système vasculaire et
la migration dans les divers tissus et des cavités du corps. Cette étape de différenciation
terminale est également observée in vitro dans le sang lors de monocytes sont cultivées en
présence de sérum (KREUTZ et al., 1990). On constaté que le métabolite actif de la vitamine
1,25-dihydroxyvitamine D3 [l, 25(OH) 2D3] pourrait déclencher la maturation des monocytes
purifiée à partir du sang et mettre en culture primaire d’élutriation en macrophages et aussi
en l’absence de tout protéines de sérum. La vitamine 1,25- dihydroxyvitamine D3 peut jouer
un rôle essentiel dans l’ontogenèse du système des phagocytes mononuclées (KREUTZ et al.,
1990).
26
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
Les cellules doivent être cultivées pendant 7 jours en présence la vitamine 1,25dihydroxy vitamine D3. La vitamine 1,25- dihydroxyvitamine D3, est dissous dans l’éthanol
100% à une concentration de 2 x 10-3 mol / L et stockés à 2O°C (KREUTZ et al., 1990).
À une concentration optimale de 10-8 mol / L de la vitamine 1,25- dihydroxyvitamine
D3 (1,25 (OH) 2 D3) a favorisé le développement de macrophages complètement
différenciées dont le phénotype et la compétence fonctionnelle en termes de libération de
cytokines (facteur de nécrose tumorale α (FNTα), l’interleukine-6, la fibronectine, et
lysozyme) était comparable aux macrophage cultivés dans le sérum (KREUTZ et al., 1990).
III.2.- Activation des macrophages
Les monocytes et les macrophages répondent à un certain nombre d'agents exogènes
par des altérations dans le métabolisme et l'expression des gènes dans un procédé de façon
lâche appelé «activation» (CARLSEN et PRYDZ, 2006). Le concept d’activation des
macrophages daté les années 1960, et lié aux études de NORTH ET MACKANESS (
WILSON et al., 2005). Ces études qui montrent que l’infection des souris avec
Mycobacterium bovis bacillus Calmette-Guérin (BCG) ou Listeria monocytogenes accroit
l’activité antimicrobienne des macrophages de façon antigène-non-spécifique. Ce concept
d’activation cellulaire a été développé a partir d’observation de cellule en culture in vitro qui
réagissent à une variété de substance en alternat leurs propriétés biochimiques et leurs
activités fonctionnelles (DE GAGNE, 2005).
Les macrophages équipé par des récepteurs pour les cytokines des lymphocytes T
auxiliaires, de cellules IFN- c et de l’IL -4, les macrophages sont soumis à des programmes
d'activation spécifiques au cours de la réponse immunitaire de type Th1 ou Th2. Ces profils
d'activation, appelés classique ou respectivement alternatif d’activation, elles sont réglés en
outre par la présence et la reconnaissance des modèles de microbiennes associées
moléculaires, d'autres cytokines, des lipides, et même une adhérence au substrat. L’activation
des macrophages s'appuie également sur le fond de la maturation des cellules, le
déclenchement de complexes cascades de signalisation intracellulaires, et la diaphonie entre
les différents éléments de signalisation (MARTINEZ, 2011).
Les macrophages activés répondent à l’activation par une augmentation de la taille
et nombre des granules cytoplasmiques, dont un phagocyte mononucléaire activé par les
lymphokines à une taille deux fois plus grosse à un macrophage au repos. Les fonctions vont
aussi être altérées. On remarque un métabolisme plus actif ainsi qu’un transport d’acides
aminées et du glucose , une augmentation d’activité enzymatique , de prostaglandine, du
27
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
GMPc , du l’activateur du plasminogène, du calcium intracellulaire, de la phagocytose, de la
pinocytose et la capacité à lyser les bactéries et les cellules cancéreuses(DE GAGNE, 2OO5)
.Et par conséquence la phagocytose des bactéries et la production de cytokines comme l’
IL-1, le TNFα et l’IL-6 qui déclenchent la réponse inflammatoire et activent les
lymphocytes du bras adaptatif du système immunitaire (REICHHART et IMER ,2000 ).
III.2.1.- Macrophages M1 et macrophages M2
Selon leur réponse immunologique, les macrophages ont été classés en deux sous
catégories (MALU DIANE ,2011). Polarisation fonctionnelle des macrophages en M1 ou M2
est une utilité opérationnelle, conceptuel simplifié cadre décrivant la plasticité des
mononucléaires phagocytes (MANTOVANI et al.,2005). D’une autre façon les macrophages
peuvent s’orienter vers un phénotype pro-inflammatoire (M1) ou anti-inflammatoire (M2) qui
va permettre de moduler la réponse immunitaire (CASSARD-DOULCIER et PERLEMUTER
,2011).
Les macrophages de type1 (polarisation M1) sont dits activés et sont impliqués
dans les réponses inflammatoires . Ils interviennent dans la résistance de l’hôte aux
pathogènes intracellulaires, la destruction tissulaire et la résistance anti-tumorale. Ils
sont activés lorsqu’ils sont stimulés par l’IFN-γ, le TNF-α ou par des composants
bactériens comme le LPS. Leur activation est bloquée par L’IL-4 et l’IL-13. Les
macrophages M1 sont caractérisés par une forte capacité à présenter les antigènes, à produire
de l’IL-12 et de l’IL-23 (24) et par conséquent à polariser la réponse immune vers la voie Th1
(BERNARD ,2011).
En revanche, les macrophages de type 2 (polarisation M2), activés de manière
alternative, ont une activité modulatrice (MALU DIANE ,2011). Ils interviennent dans les
phénomènes de réparation, de remodelage tissulaire, dans l’allergie, la résistance contre les
parasites et le développement de tumeurs. Il existe 3 sous-classes de macrophages M2 :
M2a, M2b, M2c. Les macrophages sont activés alternativement lorsqu’ils sont stimulés
par l’IL4 ou l’IL13 (M2a), par les complexes immuns ou des agonistes de l’IL-1R (M2b) ou
par l’IL-10 (M2c) (28). Ils sont caractérisés par une forte production d’IL-10, (TGF-β)
et une faible production de cytokines pro-inflammatoires (IL-12, d’IL-1, d’IL-6, TNF-α),
orientant la réponse immunitaire vers la voie Th2 (BERNARD ,2011).
28
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
III.2.2.- Prés-activation
La prés-activation est une première étape très efficace avant une activation complète, la
cellule est préparée par une insulte initiale et elle est prête lors d’une insulte subséquente.
Cependant, la cellule pré-activée, n’a pas le phénotype d’une cellule activée et par
conséquence ne produit pas de cytokines pro-inflammatoire ou autres médiateurs cytotoxique.
Les macrophages tissulaires sont souvent prés-activés avant de subir l’activation classique ou
ils subissent une activation alternative. L’activation est toujours accompagnée par la
désactivation ou par la mort cellulaire (DE GAGNE, 2005).
III.2.3.- Voies d’activation
II.2.3.1.- Activation par la voie classique
La compréhension de l’activation classique des macrophages remontent aux année 60
et provient d’études de NORTH ET MACKANESS comme nous avant montré
précédemment (DE GAGNE, 2005).Cette activation nécessite une exposition à deux stimuli
(WILSON et al., 2005). L’INT-γ semble être le stimulus le plus important dans l’activation
des macrophages (DE GAGNE, 2OO5). Mais c’est pas lui-même qui active les macrophages
directement (MOSSER, 2003).Suivi de l’exposition aux microbes ou un produit microbien
qui lient les récepteurs de type Toll (par exemple CpG, LPS) ou les cytokines proinflammatoires comme IL-1 et le facteur de nécrose tumorale (TNF) ( WILSON et al., 2005).
Ce dernier qui est Le deuxième stimulus, lui-même ou leur inducteur.TNF exogène peut agir
en tant que second signal , mais le deuxième signal physiologiquement pertinente
généralement à le résultat de récepteur type Toll ( TLR ) , qui induit TNF endogène la
production par les macrophages lui-même (MOSSER, 2003).
Les macrophages activés
par la voie classique sécrètent des médiateurs pro-
inflammatoires qui détruisent et dégradent les bactéries en augmentant la production
d’espèces oxygénées toxiques et de monoxyde d’azote (NO). Ils expriment des niveaux élevés
de CMH de classe II, de molécules Co-stimulatrices (telles que les CD86) et de cytokines (par
exemple l’IL-12) qui soutiennent les réponses immunitaires exercées par Th1 [24]. Ils
sécrètent également des chimiokines et des cytokines pro-inflammatoires mais expriment peu
de récepteurs du mannose et ont une capacité réduite à ingérer les cellules apoptotiques [27]
(WILSON et al., 2005). L’INT-γ induit l’expression des molécules du CMH II et les
récepteurs Fcγ augmenté la respiration oxydative, et augmenté la libération de TNF,
augmenté la production de cytokine pro-inflammatoire, diminué sélectivement l’activité des
récepteurs (DE GAGNE, 2005).
29
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
II.2.3.2.- Activation par voie alterne
Au début des années 1990, pendant l'examen de la réglementation de l'expression des
récepteurs de mannose induite par les macrophages, GORDON ET COLL a remarqué que la
manière particulièrement efficace pour déclencher l'expression du récepteur était de traiter ces
macrophages avec IL-4. Les auteurs ont conclu que les macrophages traités avec IL-4 assumé
un phénotype d’activation alternative. Il s'agit donc de la première description d'un
macrophage qui présentait des signes d'activation mais était clairement distincte de son
homologue classique activé. Des études ultérieures par GOERDT ET ORFANOS ont défendu
de cette cellule comme un macrophage réglementaire avec divers rôles biologiques différents
du cellule activée par la voie classique (MOSSER, 2003).
L’activation alternative des macrophage par l’IL-4 et l’IL-13 est beaucoup moins
définie .Ces cytokines sont généralement produits dans des réponses de type Th2 (anticorps et
défense antiparasitaire) , particulièrement dans les allergies, les réponses cellulaires et
hormonales aux parasites et pathogènes extracellulaires (DE GAGNE, 2005). Cette activation
survient lorsque les macrophages sont incubés avec IL-4, IL-13 ou des glucocorticoïdes.
Ces macrophages ne sont pas cytotoxiques, mais ils sont essentiellement impliqués dans
la réparation tissulaire et provoquent une augmentation de la déposition de matrice
extracellulaire ( WILSON et al., 2005).dans cette voie d’activation en présence d’ ’IL-4 et
d’IL-13qui signalent aux macrophages en partie par un récepteur commun, IL-4Rα (DE
GAGNE, 2005).
L’IL-4 et IL-13 ont pour effet d’induire l’expression des molécules du CMH II et
d’augmenter le niveau d’activité des récepteurs mannoses des macrophages dans le but
d’accroître les mécanismes d’apprêtement et de présentation des antigènes. Contrairement à
l’activation de type classique, les macrophages activés alternativement démontrent une
diminution de la sécrétion des cytokines pro-inflammatoires et ils sont résistants à la
réactivation (DE GAGNE, 2005).
Les macrophages activés par la voie alternative caractérisés par l’expression des
molécules du CMH II, une augmentation de l’expression des récepteurs du mannose
(WILSON et al., 2005), dans le but d’accroître les mécanismes d’apprêtement et de
présentation des antigènes (DE GAGNE, 2005). Ainsi que d’autres récepteurs « scavenger »
et des récepteurs antagonistes de l’IL-1 (IL-1ra). Et Ils neutralisent faiblement les agents
pathogènes intracellulaires en raison de l’inaptitude à produire des radicaux NO( WILSON et
al., 2005). Contrairement à l’activation de type classique, les macrophages activés
30
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
alternativement démontrent une diminution de la sécrétion des cytokines pro-inflammatoires
et ils sont résistants à la réactivation (Voir annexe 5) (DE GAGNE, 2005).
III.2.4.- Agents activateurs
III.2.4.1.- Agents d’origine bactérienne
III.2.4.1.1.- Lipopolysccharides (LPS)
Au début du 20 e siècle, une certaine activité toxique des bactéries fut associée à un
facteur composé de lipides et carbohydrates (SZALO et al., 2006). L’infection bactérienne
constitue un bon exemple qui est les bactéries à gram négative expriment sur leur paroi
externe des lipopolysaccharides (LPS), cette molécule est fortement immunogène. le LPS
représente la principale composante non-protéique de la membrane externe des bactéries G
- et est composé de trois parties. Le lipide A, situé à la partie proximale du LPS et à
l’intérieur de la bicouche lipidique, possède un caractère hydrophobe (SZALO et al., 2006),
est responsable de la majeure partie de l'activité immunostimulante du LPS (DOUGHTY ,
2011) . l’antigène O (pour Ohne Kapsel), situé à la partie distale du LPS, de nature
polysaccharidique, possède un caractère hydrophile ,le noyau (ou core ) de nature
polysaccharidique représente le pont entre les deux autres parties et est divisé à son tour en
deux parties : le noyau interne plutôt hydrophobe et le noyau externe plutôt hydrophile
(SZALO et al.,2006). Ces composants du LPS sont pas les mêmes à partir de toutes les
bactéries à Gram négatif et peuvent être distinguées par des variations de phosphorylation, des
chaînes acyles, le nombre de monosaccharides, des liens, et la composition en acides gras.
Ces variations sont très importantes pour l’activité immunostimulante du lipide A et le LPS
(DOUGHTY, 2011).
Lors d’une d’infection, le récepteur CD14, réparti sur la membrane des monocytes et
des macrophages, est le récepteur du LPS par excellence. L’activation cellulaire
intervient après un laps de temps de 15 à 30 minutes, délai lié à l’internalisation du
complexe LPS/CD14.L’activation est déclenchée grâce à la coopération de la CD14 avec la
protéine TLR4 et MD2 . Ensuite, deux protéines adaptatrices MyD88 et TIRAP
mobilisent la voie de signalisation dépendante des protéines IRAK4, TRAF6, TAB1 et
TAK1. La protéine TAK1 est capable d’activer la voie des MAP kinase et
plus
particulièrement la protéine. Cette cascade d’activations moléculaires induit l’activation
d’AP1 menant à l’activation transcriptionnelle. AP1 est largement connu pour jouer un rôle
dans la prolifération, la différenciation, l’apoptose, la survie mais surtout l’inflammation.
Les gènes de l’inflammation régulés par AP1 sont très variés comme les gènes codant pour
31
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
des cytokines (IL-1, IL-6, TNF…), des chimiokines (IL-8…) , des métallo protéases
(MMP-1…), des molécules d’adhésion (intégrine…) ou encore des enzymes comme COX-1
et 2 . Cette cascade d’activations moléculaires induit l’activation d’AP1 menant à l’activation
transcriptionnelle. AP1 est largement connu pour jouer un rôle dans la prolifération, la
différenciation,
l’apoptose, la survie
mais surtout l’inflammation. Les gènes de
l’inflammation régulés par AP1 sont très variés comme les gènes codant pour des cytokines
(IL-1, IL-6, TNF…), des chimiokines (IL-8…), des métalloprotéases (MMP-1…), des
molécules d’adhésion (intégrine…) (ou encore des enzymes comme COX-1 et 2 (FOLLOT,
2011).
III.2.4.1.2.- Peptidoglycane (PGN)
Le peptidoglycane (PGN) est un polymère présent dans la paroi cellulaire de la plupart
des espèces bactériennes (LAWRENCE C et NAUCIEL , 1998), et le composant majeur de
la paroi cellulaire des bactéries à Gram positif (CHEN et al., 2006) . Dont il est responsable
de la rigidité de la paroi cellulaire (LAWRENCE C et NAUCIEL , 1998).
PGN est composé de chaînes linéaires d’une alternance de N-acétylglucosamine et
l'acide N- acétylmuramique qui sont réticulés par des chaînes peptidiques constituant un grand
polymère .Cette macromolécule associée à des glycolipides tels que les lipoprotéines LTA et
qui sont ancrées dans la membrane interne de la cellule au PGN (DOUGHTY, 2011) .
Comme le lipopolysaccharide (LPS) le PG possède diverses activités
immunomodulatrices et donc joue probablement un rôle important dans le déclenchement des
réponses de l'hôte à des infections bactériennes (LAWRENCE C et NAUCIEL , 1998). Le
D14 a été proposé pour être le récepteur à la fois PGN et LPS .Par conséquent, il a été
démontré que la liaison de PGN et LTA à CD14 conduire à l'activation des cellules CD14dépendante.
Ce agent bactérien stimule la libération excessive de cytokines pro -inflammatoires
comme le facteur de nécrose tumorale (TNF) , l’IL- 1 et IL-6, et autres médiateurs
inflammatoires à partir des cellules immunitaires , y compris les macrophages
(SCHWANDNER et al., 1999) Ces molécules inflammatoires sont la principale cause des
divers signes et des symptômes qui se produisent pendant les infections bactériennes, y
compris la fièvre, l'inflammation et des réponses de phase aiguë (CHEN et al., 2006) .
32
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
III.2.4.2.- Agents d’origine fongique
Plusieurs
polysaccharides d'origine fongique
sont
capables de
stimuler
simultanément les différentes composantes du système immunitaire, ce qui leur confère
différentes propriétés thérapeutiques, notamment des propriétés anti-tumorales et antiinflammatoires (SANCHEZ, 2006). La paroi cellulaire et la surface des cellules composantes
de nombreux types de champignons ont été identifiés comme critiques pour PAMP et
déclencher des réponses inflammatoires. Zymosan, mannane, et phospholipomannan glucane
sont PAMP exprimés sur une variété de pathogènes fongiques importantes, notamment
Candida albicans, Aspergillus fumigatus, Cryptosporidium neoformans(DOUGHTY, 2011).
La plupart de ces polysaccharides sont essentiellement des (1,3)-p-D-glucanes présentant
souvent des ramifications simples P-(l, 6). Quelques-uns de ces polysaccharides seront
décrits dans le texte qui suit (SANCHEZ, 2006).
Les champignons présentent de nombreux PAMP et nécessitent de nombreux types de
systèmes PRR de contrôle des infections, le TLR2/6 hétérodimères reconnaissent zymosane,
homodimères de TLR2 reconnaissent glucane, et phospholipomannan, et TLR4 reconnaît
mannane (DOUGHTY, 2011). Puisque les polysaccharides, y compris les 3-glucanes, ne
peuvent pas pénétrer dans les cellules en raison de leur grande taille moléculaire, ils exercent
leur action en se liant à des récepteurs spécifiques à la surface des cellules immunes
telles que les macrophages, les neutrophiles, les cellules cytotoxiques naturelles (NK) et
les lymphocytes T. Parmi ces récepteurs, le CR3, un des plus importants récepteurs
membranaires chez les phagocytes impliqués dans la reconnaissance des pathogènes, a été
identifié comme un des récepteurs des P-glucanes, au même titre que le CRI
(SANCHEZ, 2006) .
III.2.4.3.- Agents d’origine végétale
La plupart polysaccharides issus de plantes supérieures sont relativement non toxique
et ne pas causer d’importants effets secondaires, contrairement aux polysaccharides
immunomodulatrices des bactéries ou composés synthétisé. Ainsi, polysaccharides végétaux
sont les candidats idéaux pour thérapeutiques avec immunomodulatrices, anti-tumorale et la
cicatrisation action (SCHEPETKIN et QUINN, 2005). Il existe 35 espèces végétales parmi
les 22 familles différentes fournissent des polysaccharides indiquer pour améliorer les
fonction des macrophages (SCHEPETKIN et QUINN, 2005). Ces composés montrent une
augmentation d’activité cytotoxique des macrophages contre les cellules tumorales et les
microorganismes par l’activation de phagocytose, augmenter la production de dérivés
oxygénés réactifs (ROS), production de l'oxyde nitrique (NO) et renforcer la sécrétion de
33
Chapitre III
Culture des monocytes et des macrophages
cytokines et chimiokines, comme facteur de nécrose tumorale (TNF-a), l'interleukine (IL)-1h,
IL-6, IL-8, IL-12, IFN-g et IFN-h2 (SCHEPETKIN et QUINN, 2005).
III.2.4.4.- Agents chimiques
III.2.4.4.1.- H2O2
Au cours de l’évolution, l’adaptation des espèces vivantes à l'oxygène s'est traduite par
l'apparition d’enzymes facilitant non seulement sa consommation, mais également la
détoxification de ses métabolites réduits que sont le radical superoxyde O2- et le peroxyde
d'hydrogène H2O2 .Ces espèces sont appelées espèces réactives de l’oxygène (ERO) car
elles sont beaucoup plus toxiques que ne l'est l'oxygène lui-même (GARDES-ALBERT et
al.,2003). Un tel déséquilibre entre systèmes producteurs d'ERO et systèmes de défense
caractérise l'état de stress oxydant , sans qu'il soit aisé de déterminer si ce dernier est causal ou
s'il constitue seulement une réponse de l'organisme à des stimuli, notamment inflammatoires
(GARDES-ALBERT et al., 2003).
Fait important, le processus d'activation confère également des signaux de survie
essentiels pour l'intégrité fonctionnelle des monocytes permettant aux cellules de rester
viables dans des micro-environnement de lésions inflammatoires ou immunitaires qui sont
riches en médiateurs inflammatoires et cytotoxiques espèces radicalaires réactives (PERERA
et WALDMANN,1998) .
Phagocytes répondre à une stimulation par une salve de la consommation d'oxygène ,
une grande partie, sinon la totalité, de l'oxygène supplémentaire consommé est converti
d'abord à l'anion superoxyde, puis à H2O2 ( KLEBANOFF et HEADLEY,1999).La
myéloperoxydase (MPO) (libérée des granules cytoplasmiques des neutrophiles et des
monocytes) et de peroxydase éosinophile (sorti à partir de granules de polynucléaires
éosinophiles) peut réagir avec le H2O2 formé pour oxyder un halogénure et former des
oxydants puissants, qui sont toxiques pour les microorganismes ingérés et des cibles
extracellulaires adjacents( KLEBANOFF et HEADLEY,1999).
34
Conclusion
Conclusion
Il était difficile d’étudier les activités des cellules immunitaires en absence de modèles
animaux génétiquement définis, et sans les techniques modernes de culture de tissus. Aussi il
est difficile à isoler et cultiver les macrophages humains en quantités suffisantes à partir de
tissu. En outre, les cellules obtenues présentent souvent une hétérogénéité phénotypique
importante. Les macrophages dérivés de monocytes fournissent une excellente alternative,
depuis monocytes sanguins humains facilement disponibles en grand nombre et qui peuvent
être différenciées en macrophages in vitro. Les monocytes/macrophages sont légèrement
adhérents et peuvent être séparés des autres cellules qui poussent en suspension.
L’isolement par dissection est souvent utilisé quand le tissu à mettre en culture est très
petit, l’obtention nécessaire pour avoir des couches cellulaires confluentes est relativement
long (environ 30 jours), la méthode enzymatique est beaucoup plus rapide avec un bon
rendement mais certaines cellules à membrane fragile peuvent être lésées par cette méthode.
Les cellules in-vitro présentent deux propriétés fondamentales qui sont la capacité
proliférative et leur fonction différentiée. Ces propriétés ont tendance à évoluer de manière
très différente quelle que soit la méthode de culture employée. Les avantages dans de
nombreux cas, une cellule unique peut rapidement se développer en une colonie constituée de
nombreuses cellules identiques
Un des principaux inconvénients des cellules en culture est le fait qu’elles ne sont pas
dans leur environnement normal et que, par conséquent, leurs activités ne sont pas régulées
par les autres cellules comme dans le cas d’un organisme intact, ainsi que la culture cellulaire
nécessite des conditions de stérilité absolues, toute contamination microbienne entraîne la lyse
des cellules
La culture cellulaire permet d’étudier la cellule eucaryote et ses relations avec son
environnement. Ainsi l’utilisation des cellules en culture permet l’étude des mécanismes de la
physiologie cellulaire, contrôle de cycle cellulaire, métabolisme, régulation de l’expression
des gènes, l’étude des mouvements et des jonctions cellulaires.
36
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45
Annexes
Annexe
Annexe 1
Solution Ficoll-Paque PLUS
Ficoll-Paque PLUS est une solution aqueuse de densité 1,077 + 0,001 g / ml contenant
5,7 g de Ficoll 400, et 9 g de diatrizoate de sodium avec 0,0231 g de calcium di sodium de
l’acide ethylenediamintetraacetic dans chaque 100 ml. Ficoll 400 est un synthétique à haut
poids moléculaire (Mw 400 000) un polymère de saccharose et de l’épichlorhydrine qui est
facilement soluble dans l’eau. Les molécules de Ficoll 400 sont hautement ramifiées. Ficoll
400 a une faible intrinsèque viscosité (17 ml / g) par rapport aux polysaccharides linéaires de
même masse moléculaire (cf. dextrane Mw 400 000: / h / 49 ml / g) et des solutions de Ficoll
400 ont des pressions osmotiques faibles).diatrizoate de sodium est un composé facile à
utiliser avec Ficoll 400, car il forme des solutions de faible viscosité avec une densité élevée.
Diatrizoate de sodium (M. 635,92) est le sel de sodium de l’acide 3,5-diacetamido-2, 4,6triiodobenzoïque de densité 1,077.
47
Annexe
Annexe 2
Solution saline équilibrée de Hank HBSS
Composition
Masse molaire
Concentration
(mg/l)
Molarité (mM)
Sels inorganiques
Chlorure de
calcium CaCl2
111
0.14
1.26
Le chlorure de
potassium KCL
75
0.40
5.33
Kh2PO4
136
0.06
0.44
MgCl2-6H2O
203
0 .10
0 .50
MgSO4-7H2O
246
0.10
0 .41
NaCl
58
8.00
138.00
NaHCO3
84
0.35
4 .00
Na2HPO4
142
0.048
0.30
Autres composition
D-Glucose
180
1 .00
5.60
Phénol
398
0 .01
0.03
48
Annexe
Annexe3
Milieu d’Eagle modifié par Dulbecco (DMEM)
Avec 4.5grams glucose par litre et de la L-Glutamine Sans bicarbonate de sodium, le
phosphate de sodium et le pyruvate de sodium
Ingrédients
mg /l
Sels inorganiques
-Chlorure de calcium di hydraté
-Ferrique non hydraté Fe (NO 3)3・9H2O
-Le sulfate de magnésium anhydre
-Le chlorure de potassium KCL
-Chlorure de sodium NaCl
265.000
0.100
97.720
400.000
6400.000
Acides aminés
-Glycine
-L-Arginine chlorhydrate
-L-cystine di chlorhydrate
-L-glutamine
-L-histidine monohydrate
-L-isoleucine
-L-Leucine
-Le chlorhydrate de L-Lysine
-L-méthionine
-L-phénylalanine
-L-sérine
-L-Thréonine
-L-tryptophane
-L-Tyrosine sel disodique
- L-Valine
30.000
84.000
62.570
584.000
42.000
105.000
105.000
146.000
30.000
66.000
42.000
95.000
16.000
103.790
94.000
Vitamines
-Le chlorure de choline
- D-Ca-pantothénate
-L'acide folique
-Nicotinamide
-Chlorhydrate de pyridoxal
-Riboflavine
-Thiamine chlorhydrate
-I-inositol
-D-Glucose
-Sel de sodium de rouge de phénol
4.000
4.000
4.000
4.000
4.000
0.400
4.000
7.200
Autres
4500.000
15.900
49
Annexe
Annexe 4
Milieu RPMI-1640
Avec L-glutamine , sans glucose et bicarbonate de sodium
Ingrédients
mg /L
sels inorganiques
- Nitrate de calcium tétra hydraté
- Le glutathion réduit
- Le sulfate de magnésium anhydre
- Sel de sodium de rouge de phénol
- Le chlorure de potassium
- Chlorure de sodium
- Phosphate de sodium dibasique anhydre
100.000
1.000
48.840
5.300
400.000
6000.000
Acides aminés
- Glycine
- L-Arginine chlorhydrate
- L-asparagine
- Acide L-aspartique
- L-cystine di chlorhydrate
- L’acide L-glutamique
- L-glutamine
10.000
241.000
50.000
20.000
65.200
20.000
300.000
50
Annexe
Annexe 5
Etats d’activation des macrophages et propriétés fonctionnelles sélectionnées de
différentes populations
Stimulus
Propriétés
Fonctions
Classique
Alterne
Fixation cellulaire
apoptotiques
INF γ+ LPS ou
TNF-α
Il-4 : IL-13
Cellules apoptotiques
+LPS
d’iNOS
Il-Iβ
TNF-α. Il-6.
Il-8. Il-12.
MCP-1.
MHC classe II
CD 86
-Pro-inflammation
-Destruction des
microbes. DTH
récepteur de mannose
CMH II.
Arginase.
SR.FIZZII/Yml.
Il-Ira.
d’iNOS.TNF.Il-6.
TGF-β. PGE2.
Anti-inflammatoire.
RégulationTh2,
allergie, destruction des
parasites.
Anti-inflammatoire.
TNF-α. Il 8.
MCP-1
Immunosuppresseur
51
Annexe
Résumé : Synthèse bibliographique sur les techniques d’isolements et de culture des macrophages in vitro
La présente étude est consacrée à une synthèse bibliographique sur les différentes techniques d’isolements et de
culture des macrophages in vitro.
Macrophages, les cellules les plus plastiques du système hématopoïétique, se trouvent dans tous les tissus et montrent
une grande diversité fonctionnelle. On distingue deux types de cellules, les cellules libres et circulantes comme les cellules du
sang (monocytes), et les cellules en cohésion les unes avec les autres, constituant un tissu (macrophage). Les techniques
d’isolement de ces deux classes de cellules sont différentes. Les cellules circulantes sont obtenues par prélèvement et
centrifugation, et les cellules organisées en tissus nécessitent la mise en œuvre de techniques plus originales qui peuvent être
divisées en deux groupes, la méthode par dissection et la méthode par digestion enzymatique. La complexité des interactions
cellulaires qui génèrent une réponse immunitaire a conduit les immunologistes à se tourner bien souvent vers divers types de
systèmes de culture cellulaire in vitro, y compris les macrophages.
En biologie, la culture cellulaire désigne un ensemble des techniques utilisées pour faire croître des cellules hors de
leur organisme ou de leur milieu d’origine, dans un but d'expérimentation scientifique, tests génotypiques, diagnostic direct,
nous avons mis en évidence des techniques pour la survie à long terme et de la maturation des monocytes en macrophages. Le
concept d’activation cellulaire est développée à partir de l’observation de cellule en culture in vitro réagissaient à une variété
de substances en altérant leurs propriétés biochimiques et leurs activités fonctionnelles, nous avons touché les différentes
voies d’activation des macrophages.
Mots clés : Macrophage, Monocytes, Isolement, Culture, Activation.
Abstract: Bibliographic review on techniques for isolation and culture of macrophages in vitro
This work is bibliographic review about the various isolation techniques and culture of macrophages in vitro.
Macrophages, most plastics cells of the hematopoietic system, are found in all tissues and show high functional diversity.
There are two types of cells, free circulating cells such as blood cells (monocytes), and the cells cohesion with each other,
forming a fabric (macrophage). The isolation of two classes of cells these techniques are different. The circulating cells are
obtained by centrifugation and collection, the cells and organized tissue require the implementation of more novel techniques
which can be divided into two groups, the method by dissection and enzymatic digestion method. The complexity of cellular
interactions that generate an immune response leading immunologists to turn often to various types of systems in vitro cell
culture, including macrophages.
In biology, cell culture is a set of techniques used to grow cells outside their body or their home environment, with
the aim of scientific experimentation, genotypic tests, and direct diagnosis. We demonstrated techniques for long-term
survival and maturation of monocytes into macrophages. The concept of cellular activation is developed from the observation
of cell culture in vitro responded to a variety of substances altering their biochemical properties and functional activities, we
hit the different faces of macrophage activation.
Keywords : Macrophages, Monocytes, Isolation, Culture, Activation.
‫ دراسة نظرية حول تقنيات عزل وزرع البالعات الكبيرة في المخبر‬:‫ملخص‬
‫ وتتواجد يف مجيع‬، ‫ البالعات الكبرية هي اخلاليا ادلرنة السائدة يف النظام ادلكون للدم‬.‫هذا العمل هو دراسة نظرية حول خمتلف تقنيات عزل وزرع البالعات الكبرية يف ادلخرب‬
)‫ مشكلة نسيج (البالعات الكبرية‬، ‫ و اخلاليا ادلتماسكة مع بعضها البعض‬،)‫ اخلاليا احلرة مثل خاليا الدم ( وحيدات النواة‬،‫ ومنيز نوعني من اخلاليا‬.‫األنسجة و تظهر تنوعا وظيفيا عاليا‬
.‫ و ختتلف تقنيات عزل هذه الفئتني من اخلاليا‬.
‫يتم احلصول على اخلاليا اليت تسري حرة يف الدم عن طريق استخراج عينة من الدم مث بواسطة الطرد ادلركزي أما اخلاليا ادلتواجدة يف األنسجة تتطلب تنفيذ ادلزيد من تقنيات‬
.‫ إما عن طريق التشريح أو باستعمال األنزميات اذلاضمة‬، ‫األصلية اليت ميكن تقسيمها إىل رلموعتني‬
، ‫إن التعقيدات يف التفاعالت اخللوية اليت تولد استجابة مناعية قادت علماء ادلناعة إىل االهتمام بتطوير أنواع خمتلفة من التقنيات اليت تستعمل يف زراعة اخلاليا يف ادلخرب‬
‫ وذلك هبدف التجارب العلمية‬،‫مبا يف ذلك البالعات الكبرية يف البيولوجيا زراعة اخلاليا هي عبارة عن رلموعة من التقنيات ادلستخدمة لنمو اخلاليا خارج العضوية أو وسطها األصلي‬
‫واالختبارات الوراثية والتشخيص ادلباشر؛ تطرقنا يف دراستنا لتقنيات اليت تضمن بقاء اخلاليا على قيد احلياة على ادلدى الطويل و نضوج وحيدات اخللية إىل بالعات كبرية مت تطوير‬
‫ وقد أحصينا بعض الطرق‬، ‫مفهوم تتحفيز اخلاليا من خالل مراقبة زراعة اخلاليا يف ادلخرب واستجابتها جملموعة متنوعة من ادلواد اليت تغري خصائصها الكيميوحيوية ونشاطها الوظيفي‬
.‫لتحفيز البالعات الكبرية‬
.‫تحفيز‬، ‫ زرع‬،‫ عزل‬،‫ وحيدات النواة‬،‫البالعات الكبيرة‬: ‫الكلمات المفتاحية‬
52
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