CHAPITRE II - Fiches de Cours et Ressources pédagogiques

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Sociologie économique :
Introduction.
3 chapitres
Les sujets du partiels sont donnés après la fin de chaque chapitre.
Elle donne 2 sujets traités en classe.
A la fin du chapitre , elle donne le sujet , il faut lui rendre un sujet pour qu’elle nous le
corrige ( pas de note)
Introduction :
La sociologie économique nait dans un contexte souvent qualifié de critique pour l’économie
politique dans la seconde moitié du 19ieme siècle. Les économistes ne sont pas d’accord les
uns avec les autres.
En 1839, Auguste Conte fait paraitre son cours de philosophie positive et dans cet ouvrage il
critique fortement l’économie politique. Il dit que l’économie politique isole les faits alors
qu’il faut élaborer une science unifiée du social et donc bâtît le terme de sociologie pour
critiquer le terme d’économie politique.
Jevons qui intervient à l’occasion de nombreux débats qui ont lieu en 1876 ( 1776 apparition
de la richesse des nations Adams Smith). Jevons considère que les problèmes que traverse
l’économie politique ne seront pas réglés par des questions de méthodes. Il considère que l’on
doit rendre compte de nouveaux problèmes et que l’économie politique doit désormais couvrir
un champ plus vaste. Pour se faire, il propose de diviser le champ du savoir en plusieurs
parties, plus précisément il va distinguer 5 branches dans l’économie :
- Les statistiques commerciales
- La théorie mathématique de l’économie
- L’économie descriptive systématique
- La sociologie économie
- Les finances publiques.
Ouvrage en 1879, la théorie de la politique économique de Jevons.
Au niveau institutionnel, l’économie politique et la sociologie économique se sépare à la fin
du 19ieme siècle. On a des revues spécifiques de sociologie et spécifiques d’économie
politique. Mais il y a des relations entre les deux champs. Principalement avec Pareto,
professeur d’économie politique à Lausanne, il succède à Léon Walras, qui développe des
thèmes importants en économie.
 Pareto va à partir de 1877 enseigner la sociologie économique et il va produire de
nombreux livres.
 Max Weber, est professeur d’économie politique à Fribourg à partir de 1875 et en
1919 il devient professeur de sociologie à Munich
 Schumpeter va lui aussi faire des enseignements de sociologie économique.
Il y a deux groupes de personnes :
- Il y a ceux qui rejettent l’économie politique
- Il y a ceux qui sont insatisfaits par l’économie pure et donc leur idée est qu’il faut
garder l’économie politique pure mais qu’il faut lui ajouter d’autres choses
Trois auteurs : Pareto ; Schumpeter et Max Weber.
Le point commun entre tous ces auteurs, le premier c’est la rationalité des individus, il y a
d’autres types de rationalités, ils vont développer des théories de l’action. L’autre point, c’est
la prise en compte de la dynamique.
CHAPITRE 1 : Pareto : l’appréhension des phénomènes économiques par l’économie
politique pure, et l’économie politique appliquée et la sociologie.
I-
Introduction générale
Pareto est un italien qui est né en 1848 et mort en 1923. Il succède à Léon Walras et à la
chaire de l’économie politique de Lausanne. Ses trois principaux ouvrages sont :
- Cours d’économie politique 1896
- Le manuel d’économie politique 1906
- Traité de sociologie générale en 1916
Il écrit aussi bien dans des revues d’économie que dans des revues de sociologie. Il participe à
la formation de l’économie de politique pure mais aussi à la formation de sociologie classique
au même titre que Durkheim. Il n’utilisera jamais le terme de sociologie éco sauf une fois
pour qualifier la théorie de Marx.
A- La place de l’économie politique pure.
Très proche de Walras, Pareto considère que le cœur de l’économie politique pure,
c’est la détermination des prix dans un régime de libre concurrence. De son point de
vue, une caractéristique fondamentale et une qualité d’économie politique pure, c’est
l’interdépendance des faits.
En d’autres termes, il ne peut être qu’opposé à l’approche de l’équilibre partiel et
il adhère à l’approche de l’équilibre général.
De manière plus simple, dans l’économie réelle on produit de nombreuses
marchandises qui vont être échangées donc il y a formation de nombreux marchés qui
sont liés entre eux.
Il est évident qu’il y a interdépendance, exemple avec le marché de travail.
Cependant, il y a des économistes qui considèrent qu’on peut produire en isolant les
marchés et dans ce cas-là on raisonne dans un cadre d’équilibre partiel. Alfred
Marshall, toutes choses égales par ailleurs, on dit aussi qu’on adopte la clause ceteris
paribus
Warlas dit qu’il y a interdépendance et donc un équilibre général.
Par ailleurs lorsqu’on est dans le cadre d’économie politique, l’interdépendance ne
peut être abordée que par les mathématiques (systèmes d’équations).
En économie politique pure, l’homo economicus a un type de rationalité tout a fait
particulier Pareto reconnait qu’il s’agit d’une abstraction, sans rapport avec la
réalité, car dans la réalité les individus sont mus par des sentiments, par des
passions, ils ont des préjugés.
Homo economicus a une rationalité très peu élaborée mais dans la réalité il faut compléter.
Cependant, aux yeux de Pareto, cet homo economicus est indispensable pour rendre compte
de la réalité économique à condition de compléter par ce qu’il appellera, des approximations
successives.
« citations  envoyer un courriel pour obtenir les citations »
« citation1 : l’économie politique pure correspond à la mécanique rationnelle : elle pousse
l’abstraction à l’extrême, elle étudie le squelette des opérations économiques , les hommes
sont réduits à de simples molécules hédonistes ( recherche du plaisir), comme dans la
mécanique rationnelle les corps solide sont réduits à des points matériels. Bien que
fondamentale et indispensable devant être élaborer en premier, l’économie politique pure ne
suffit pas à la compréhension des phénomènes économiques, c’est simplement une première
étape, ou ce que Pareto appelle une première approximation, point de départ des
approximations successives. »
« citation 2 : l’économie politique pure ( E.P.P) nous fournit une première approximation
des phénomènes et des conditions générales de l’ équilibre ’économique. C’est notre point de
départ pour les approximations successives. »
B- Les approximations successives.
-
E P P ( sans sentiment)
L’économie politique appliquée ( on ajoute des sentiments, des passions, des
préjugés)
- La sociologie ( ou on ajoute le droit, la religion, la politique, l’histoire…)
Comme nous l’avons vu les EPP s’intéresse à des…
Citation 3 « le sentiment a une très grande influence sur l’action des hommes. La
conséquence logique de ce fait est que nous ne pouvons pas étudier la sociologie sans tenir
compte des sentiments des hommes ».
« Citation 4: l’économie politique appliquée regarnir un peu le squelette, l’homme est
toujours un homo economicus mais il ne se réduit pas à cette molécule ; on tient compte de
ses passions et de ses préjugés. Puis on va intégrer tous ceci dans un ensemble plus vaste,
dans le système sociale dans son ensemble qui ne se réduit pas au système économique et on a
intégré le droit l’histoire ce qui est la sociologie. »
Nous verrons l’importance de ces approximations successives à l’occasion de l’étude du
protectionnisme plus précisément : l’économie politique pure déduit de son analyse que le
protectionnisme à des effets négatifs sur la production de la richesse d’un pays grâce à
l’économie politique appliquée en regarnissant le squelette de l’homo economicus avec des
sentiments, des passions, Pareto tentera de répondre à la question des causes de l’instauration
du protectionnisme et de son maintien ( paradoxe de l’action collective) et la sociologie
permettra d’expliquer pourquoi dans certains cas le protectionnisme peut avoir des effets
positifs sur la production de richesse.
Citation 5 « pour aller de l’avant il faut l’aide d’autres sciences : l’éthique, la science des
religions, la politique… . Puisqu’il parait utile de donner un nom à la science qui procède à
une telle synthèse on peut l’appeler sociologie. »
En étudiant les phénomènes économiques d’un point de vue sociologique on obtient des
résultats qui sont différents de ce que l’on obtient avec ceux de l’EPP mais non contradictoire.
Dans la sociologie l’interdépendance entre les faits joue un rôle fondamental.  Complexe.
En d’autres termes, l’étude du phénomène économique rattachée au système social
prend en compte une rationalité différente des individus tient compte de phénomène
plus complexe, et permet d’obtenir des résultats différents de l’économie politique pure
mais ne les contredisant pas. La sociologie, d’après Pareto, rend les explications plus
riches.
II- la théorie de l’action
Le motif utilitaire de l’homo economicus traité dans l’EPP n’est pas le seul motif de l’action
économique, la rationalité utilitaire n’est pas la seule rationalité.
La rationalité utilitaire n’est pas la seule forme de rationalité. Schumpeter et M.Weber sont
d’accord avec ce point mais ils vont développer d’autres points.
Ces trois auteurs considèrent que l’action rationnelle à une grande importance
méthodologique mais il existe des tas de formes de rationalité. En particulier, d’autres que
celle de l’homo éco. Elles permettent de comprendre la complexité du phénomène
économique.
Théorie de l’action : on passe de la rationalité de l’homo economicus à la théorie de
l’action.
Pareto va en développer une première en 1898, mais nous allons nous intéresser à celle de
1916, théorie plus riche ;
Traité de sociologie de 1916 : il va élaborer une typologie des différents types d’action.
Il faut comprendre, dans un premier temps, la différence entre le but subjectif et le but
objectif.
But subjectif : c’est le but que l’agent pense poursuivre.
But objectif : résultat que l’observateur constate.
Le sociologue va regarder si le but objectif et le but subjectif coïncide.
Si les deux buts coïncident Pareto dit qu’il s’agit d’une action logique.
Si les deux buts divergent, Pareto parle d’action non-logique ( pas illogique)
Tableau Récapitulatif
Existe-t-il un but objectif et subjectif ?  Oui ou Non
But Objectif
But Subjectif
BUTS
IDENTIQUES
OUI
OUI
CAS N°1
Actions
logiques
BUTS
DIFFERENTS
NON
NON
Cas N°2
Actions non
logiques
BUTS
DIFFERENTS
NON
OUI
CAS N°3
Actions non
logiques
BUTS
DIFFERENTS
OUI
NON
Cas n°4
Actions non
logiques
BUTS
DIFFERENTS
OUI
OUI
Cas n°5
Actions non
logiques

Cas n°1 : exemple économique : l’homo economicus qui maximise son utilité sous
contrainte budgétaire, il a un but subjectif ( il souhaite maximiser son utilité ), et un
but objectif ( il maximise)  ACTION LOGIQUE.
Exemple non économique : Un ingénieur a pour but de construire un pont (but subjectif), Il
construit le pont ( but objectif)  action logique non économique.

Cas n°2 : quelqu’un qui est fou

Cas n°3 : le cas du magicien : action liée à la magie : les gestes du magicien, le but
du magicien ne coïncide pas avec le résultat de la magie ( qui ne dépend en aucun cas
des gestes)

Cas n°4 : les actes réflexes : (un moustique arrive, je ferme l’œil, l’observateur
observe un résultat mais je n’ai rien entrepris.)

Cas n°5 : l’entrepreneur Walrasien cherche à maximiser son profit sous sa fonction
de production (but subjectif) , il ne reste plus rien comme profit, il est nul , tout est
parti avec les facteurs de production ( but objectif). Les deux buts ne coïncident pas
 action non logique.
Les cas que Pareto préfère sont, cas n°1 et n°5
Consommate
ur
Actions économiques
entrepreneur
Actions logiques
BS=BO
Act° éco logique
Ex : conso qui
Action logique non éco
Ex : ingénieur qui construit son
pont
Maximise son U
ma
Action éco non logique ex : Entrepreneur qui maximise son
profit.
Citation 6 : 6. « Les hommes ont une tendance très prononcée à donner un vernis
logique à leurs actions. »
CITATION 7 : 7 « Dans le phénomène économique, un fait est remarquable : dans un état de
libre concurrence, les entrepreneurs accomplissent en partie des actions non logiques ; c’est-àdire des actions dont la fin objective n’est pas égale à la fin subjective. Au contraire, si
certaines de ces entreprises jouissent d’un monopole, ces actions deviennent logiques. »
(Traité de Sociologie Générale, §159.)
En situation de monopole, l’entrepreneur cherche à maximiser son profit et effectivement
maximise son profit.
Pareto, dit qu’il faut bien voir les enjeux de tout cela. En situation de monopole la quantité est
moindre mais les prix sont plus forts différents de la situation de concurrence.
C’est donc une bonne chose pour la société que l’entrepreneur se comporte avec une situation
non logique puisque les résultats est ce qu’il y a de mieux pour la société. En revanche en
situation de monopole, l’entrepreneur se livre à des actions logiques puisque but subjectif et
but objectif coïncident, il maximise son profit mais c’est mauvais pour la société car on
produit moins et plus cher.
III. Explications des causes de l’instauration du protectionnisme, puis de son
maintien (le paradoxe de l’action collective).
Dans le cadre de l’économie politique pure : deux personnes :
- L’entrepreneur, il s’occupe de la production des biens en cherchant à maximiser son
profit. La production est conçue comme une construction matérielle des biens.
- Le commerçant s’occupe de l’échange des biens et il cherche lui aussi à maximiser
son profit. Le résultat, en régime de concurrence, il obtient un profit nul à l’équilibre.
Le commerçant étant une sorte d’entrepreneur, le commerce étant conçu comme une
transformation spatiale des biens en EPP.
L’EPP considère que le libre échange permet le meilleur résultat pour la société
car elle permet la meilleure allocation des richesses dans toutes les branches.
Pareto étant ce résultat au commerce international, et il dit qu’en protégeant certains
agents des effets de la concurrence internationale, le protectionnisme fait que
l’allocation des richesses n’est plus optimale, la production de richesse est donc
moindre que s’il y avait libre échange. Il parle alors de destruction de richesse.
C’est la raison pour laquelle, à cette époque que nous étudions, Pareto est contre le
protectionnisme (il changera d’opinion en 1916)
 Effets qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt la société et favorisent seulement les
intérêts de certains.
Or, il existe des mesures protectionnistes. En effet, à la fin du 19ieme siècle, des pays
adoptent des mesures protectionnistes.
Pareto va essayer de répondre à deux questions :
- Pourquoi et comment une minorité à ceux à qui profite le protectionnisme impose ces
mesures à la majorité de ceux qui ne vont en tirer que des désavantages ?
- Pourquoi cet état-là dure alors que les spoliés sont infiniment plus nombreux que les
spoliateurs ?
3- certains ont intérêt au protectionnisme…
a) Les entrepreneurs.
C’est tout à fait logique que les entrepreneurs cherchent à maximiser leur profit
et demandent des protections. C’est logique pour atteindre leur but subjectif.
Il est logique aussi que les entrepreneurs suivent sinon ils risquent de disparaître.
8 « Les entrepreneurs ressentent vivement la pression de la libre concurrence. Pour s’y
soustraire, ils demandent au gouvernement toutes sortes de protection : protection contre la
concurrence des pays étrangers ; protection contre les ouvriers (grèves, associations
ouvrières, etc.) ; protection contre les possesseurs d’épargne, le gouvernement se chargeant
de faire des prêts à un taux moindre que celui qui s’établit librement sur le marché ;
protection pour les transports par terre et par eau ; subventions maritimes ; primes, etc. »
(1894 ; §725).
b) Les politiciens.
Pk acceptent-ils les demandes des entrepreneurs ?
Pareto considère les politiciens « malins compères qui aiment pécher en eaux troubles. »
Les politiciens acceptent avec des pots de vins pour se faire réélire.
Les politiciens agissant ainsi vont à l’encontre de l’intérêt général. Ils ne défendent pas
l’intérêt de la société.
4) … mais d’autres y perdent.
Une grande majorité y perd alors pourquoi se laisse-t-elle voler ?
Pareto considère cette question très importante.
9 « L’appropriation illégale, par la violence, s’explique facilement par la raison du plus fort.
On conçoit de même que la majorité qui fait les lois puisse imposer en sa faveur tel tribut qui
lui plaît. On comprend moins bien comment, par des voies détournées, un petit nombre
d’individus peuvent se faire payer un tribut par la majorité. Pourquoi celle-ci se laisse-t-elle
enlever ses biens ? » (1896-1897, §1046)
5) Le paradoxe de l’action collective.
Citation 10 « L’économie politique a parfaitement démontré que la protection douanière
entraîne une destruction de richesse et seuls ceux qui ignorent l’économie politique peuvent
nier cette proposition, et pourtant, chaque jour, on entend répéter d’antiques sophismes pour
démontrer le contraire. (…) On ne peut dire que l’expérience apprend aux collectivités
comme il arrive qu’elle le fasse, et encore pas toujours, aux individus. Par exemple, en Italie ,
le protectionnisme et la mégalomanie ruinent le pays et les plus dures leçons ne servent même
pas à assagir les classes gouvernantes. (..) De tels faits doivent être expliqués par la théorie, ce
qui n’est pas difficile si on abandonne l’idée erronée assimilant la collectivité à un individu et
quand on cesse de parler de la ‘volonté de la nation’ et d’autres conceptions métaphysiques de
la même farine. » (1899, p.176)
Exemple numérique : on considère 30 millions d’individus, quelques soit le prétexte on
prélève à chacun 1 franc soit 30 millions de franc. Soit 30 millions de spoliés.
On redistribue ces 30 millions à 30 personnes ils vont recevoir 1 million. (les spoliateurs)
Comment cela peut-il arriver ?
Les spoliateurs cherchent à convaincre les spoliés que ceci doit exister. Ils payent des
journaux pour écrire dans ce sens, ils corrompent des parlements avec des ministres, font du
lobbying …
Pareto considère qu’un individu auquel on enlève 1 franc n’agit pas avec la même énergie que
celui avec celui à qui on promet 1 million.
Citation 11 : 11 « L’intensité des actions des hommes n’est pas proportionnelle aux gains ou
aux pertes qui provoquent ces actions. Cent hommes auxquels on enlève, à chacun, un franc
n’agiront pas pour défendre leur bien avec autant de vigueur qu’un homme mu par le désir de
s’approprier ces cents francs. » (1894,a, §1046)
Pourquoi le fait qu’il soit nombreux ne joue pas en faveur des spoliés ?
L’argument de Pareto repose sur l’existence de coûts d’organisation liés à la taille des
groupes.
Citation 12 : 12 « Pour faire une campagne électorale, il faut de l’argent, or il y a des
difficultés insurmontables à ce qu’on aille demander quelques centimes à chaque citoyen ; il
faut demander à un petit nombre de personnes des contributions plus considérables . Mais
alors celles-ci risquent de dépasser le montant de la perte à laquelle est exposé le donateur. Ce
n’est que par philanthropie qu’un individu souscrira 10F dans l’espoir d’empêcher qu’on
établisse un impôt qui ne le grèverait que d’un franc. Economiquement, il fait une mauvaise
opération. » (1894,a, §1047)
Ces trente millions d’individus ont besoin de représentants qui parlent pour eux, ce qui
réclame de l’argent.
Ce qu’il faut c’est que quelques personnes acceptent de financer la campagne, on va donc
demander à ces personnes plus d’un franc mais économiquement ils ne gagnent pas. C’est ce
qu’on appelle le paradoxe de l’acte collectif
Le nombre n’est pas un atout. Cela ne facilite pas les choses. Il est donc rationnel de ne rien
faire.
L’intérêt de l’exemple précèdent est qu’il permet d’illustrer la différence du raisonnement,
lorsqu’on considère la rationalité de l’homo economicus et la rationalité des individus avec
quelques choses de plus. Seule l’économie appliquée en tient compte.
Il y a des conditions pour qu’une spoliation réussisse, d’une part, il faut que les spoliateurs
trouvent des arguments pour contourner leurs scrupules, d’apaiser leur conscience. Ce n’est
pas difficile car les Hommes sont très habiles à déguiser ce qui motive réellement leurs
actions en bonnes intentions à leurs propres yeux.
Ce qui est le cas lorsqu’ils sont peu nombreux et il faut que les spoliés soient peu organisés
ce qui est le cas lorsqu’ils sont très nombreux.)
Il fait intervenir des entrepreneurs avides de gagner plus et corrompent des politiciens. On a
des comportements, des préjugés n’existant pas chez l’homo economicus.
 Causes de l’instauration et du maintien du protectionnisme
L’instauration : l’homo economicus + les caractéristiques ( préjugés, sentiments…)
Maintien : paradoxe l’action collective ( bien que l’on soit très nombreux ce n’est pas une
force car il des coûts d’organisation… les spoliateurs doivent être persuadés que leur action
est une action collective pour la population.)
Conclusion : H.E de cette économie se livre à des actions logiques mais aussi non-logiques.
H.E dans l’EPA, ces actions sont motivées par ses passions. On considère des nouveaux types
d’actions qu’on ne considérait pas dans l’EPP (lobbying, corruption…) ça concerne le
domaine éco. Le résultat obtenue en EPA est différent que celui obtenue en EPP. On pourrait
dire que l’EPA comporte plus de motif d’action que l’économie politique pure et donc plus de
types d’action ? C’est la raison pour laquelle, on obtient une meilleure approximation de la
réalité ce qui conduit à une meilleure compréhension des phénomènes. Donc l’EPA que
Pareto a développé à permis une explication de la formation et du maintien du
protectionnisme en prenant en considération les intérêts, les passions des individus.
Cependant Pareto va être appelé à modifier sa vision du protectionnisme ce qui va le conduire
à poser de nouvelles questions.
METHODOLOGIE POUR LA DISSERTATION :
Un sujet qui peut être fait à partir de ça :
Expliquer les causes de l’instauration et du maintien du protectionnisme chez Pareto :
analyses et enjeux ?
Une introduction est destinée à montrer que le sujet est bien compris. Il faut attaquer vite, dès
le début il faut écrire Pareto, dans un premier temps, conformément à l’EPP, considère que le
protectionnisme est mauvais pour l’économie. Il faut compléter la première approximation par
une seconde approximation ; il cherche à expliquer les causes de l’instauration et du maintien
Enjeux : comportement de l’HE pas assez pour expliquer  EPA …
La conclusion doit conclure sur les causes de l’instauration et les causes du maintien puis
ouvrir (après cette étude Pareto va modifier son idée sur le protectionnisme  il va
s’interroger sur les raisons pour lesquelles le protectionnisme est bénéfique. Il considère que
l’EPP est indispensable mais qu’il manque EPA et sociologie
Attention à l’expression il faut bien poser le plan
SECTION 4 : L’APPORT DE LA SOCIOLOGIE A LA COMPREHENSION
DU FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE : L’EXEMPLE DU
PROTECTIONNISME ;
Dans le traité de sociologie générale qui parait en 1916, La pensée de Pareto évolue. Il
continue à étudier le phénomène du protectionnisme mais sa position change. En effet, il
passe d’une condamnation du protectionnisme à l’explication des effets positifs qui peuvent
parfois suivre l’instauration du protectionnisme.
I-
Position du problème
A- Effet direct et effet indirect
Dans les années 1909, Pareto est surpris. En effet, il constate que l’Allemagne qui vit sous un
régime de protectionnisme s’enrichit aussi bien que l’Angleterre qui vit avec un régime de
libre échange. Il semble donc qu’un énoncé de l’économie politique pure soit remis en cause
(le protectionnisme engendre une destruction de richesse, on ne détruit pas de la richesse mais
c’est de la richesse qui n’est pas produite).
Il y a deux possibilités :
-soit on abandonne l’EPP car elle dit des choses fausses et obtient des résultats erronés.
- soit on prend une autre voie, il faut compléter l’EPP avec quelque chose qui va être la
sociologie économique.
En 1916, Pareto va tenter de montrer que l’EPP et l’EPA ne suffisent pas à l’explication
des phénomènes économiques.
Il faut prendre en compte les relations socio-économiques et les effets économiques indirects
engendrés par les effets sociaux entrainés par le protectionnisme.
Le protectionnisme entraine des effets économiques directs pris en compte par l’EPP
(destruction de richesse par rapport à une situation de libre-échange) et des effets
économiques indirects : une augmentation de la richesse. Le résultat final sera la somme de
ces deux effets : il pourra donc être positif, nul ou négatif.
Pareto cherche à montrer qu’une mesure de politique économique dont l’EPP démontre
qu’elle est néfaste peut se révéler finalement bénéfique si on l’introduit dans un ensemble plus
vaste de considération en tenant compte des effets sociaux générateurs d’effets économiques
indirects.
Ceci doit illustrer que le fait que l’EPP et l’EPA ne peuvent à elles seules expliquer les
phénomènes économiques mais aussi que l’EPP est indispensable à la compréhension de ces
phénomènes. Seule la sociologie économique peut expliquer les effets économiques indirects.
B- Les cycles.
Par ailleurs, d’ après Pareto, un des buts de la socio générale est d’expliquer les cycles des
phénomènes sociaux : « la grande loi du rythme » qui domine tous les phénomènes sociaux.
L’EPP explique bien ce qui se passe dans le CT mais pas dans le LT. Or, c’est important de
les insérer dans le long terme (dépasse la vie d’un individu.)
13.« L’économie pure nous enseigne que la protection douanière a pour effet direct (prenons
garde à cette restriction) une destruction de richesse. L’économie appliquée confirme cette
déduction ; mais ni l’une ni l’autre de ces sciences ne peut nous dire pourquoi le libre-échange
anglais existe en même temps que le protectionnisme américain, le protectionnisme allemand
et tant d’autres, différents par leur intensité et leurs modalités. Nous comprenons encore
moins comment il se fait que la prospérité de l’Angleterre se soit accrue avec le libre-échange,
et que la prospérité de l’Allemagne se soit accrue au contraire avec la protection.
Les gens qui, d’une part, entendaient que les théories économiques démontraient que le
protectionnisme avait pour effet une destruction de richesse, et qui d’autre part, voyaient
prospérer les pays où ce protectionnisme était en vigueur n’y comprenaient plus rien. Ne
connaissant pas les causes réelles de cette contradiction, ils en supposaient d’imaginaires. Les
uns déclaraient erronées les théories économiques, qu’ils n’étaient même pas capables de
comprendre ; d’autres allaient plus loin, et proclamaient la vanité et l’erreur de toute théorie
sociale … sauf de la leur, bien entendu ; (…) d’autres ne pouvant trouver la raison de ce qui
existait, rêvaient à ce qui aurait du exister ; d’autres encore abandonnaient le terrain semé
d’obstacles de l’économie, et pataugeaient dans les marais de l’éthique et de la métaphysique ;
d’autres enfin divaguaient sur d’autres voies diverses, toutes également éloignées de la seule
qui peut conduire au but, et qu’on trouve dans l’étude expérimentale des phénomènes sociaux
qui agissent sur le phénomène économique et le modifient. » Pareto, Traité de sociologie
générale, §§2014-2015.
II-
4 éléments doivent être pris en compte pour déterminer l’équilibre social
dont l’équilibre économique est qu’une partie
L’interdépendance est prise en compte par les mathématiques. En sociologie il y a aura de
l’interdépendance elle ne sera pas prise en compte par les mathématiques mais de façon plus
complexe. On introduit 4 nouveaux éléments et montrer les interdépendances.
L’économie politique pure aboutit à l’équilibre éco par les mathématiques. La sociologie
aboutit à un équilibre social, l’interdépendance n’étant pas prise en compte pas par les
mathématiques.
A- Les résidus.
Les résidus sont, que l’on note r, l’expression ou la manifestation des instincts, des
sentiments et tendances innées ou acquises qui sont irréductibles à l’explication
rationnelle.
Ils jouent un rôle de déclencheur des hommes, on peut même dire que ce sont les facteurs
explicatifs essentiels des actions sociales.
Ils ne changent que très lentement au cours du temps, et Pareto emploi à leur égard
« permanence ».
Pareto considère 6 classes de résidus. Pour ce qui nous intéresse, 2 sont très importants :
- Le premier qu’on note r1, s’appelle l’instinct des combinaisons. On dit que les
individus sont dotés de R1  capacité à saisir les opportunités dans un monde
changeant. Les individus qui disposent de r1 ont tendance à établir des relations entre
les idées et les choses à tirer les conséquences d’un principe posé. Ce résidu r1 est à la
base des progrès intellectuels de l’humanité du développement de la civilisation, ce
sont des gens entreprenant, chez eux dominent la ruse et c’est pourquoi Pareto choisit
un animal qui est le renard.
-
La seconde classe de résidus : ce sont la persistance des agrégats et on les nomme r2.
Chez les individus dotés de ce résidu r2 domine un principe d’inertie ils ont tendance à
vouloir maintenir les combinaisons qui existent déjà et à refuser le changement. Ce
sont plutôt des conservateurs comme beaucoup de propriétaires terriens. Chez ces
individus prédominent la fierté et la force et l’animal que Pareto choisit c’est le Lion.
C’est à la base de nous-même qui nous pousse à l’action.
B- Les dérivations
Elles sont notées d, ce sont des idées, des doctrines, des théories dont les hommes
recouvrent ou masquent leurs résidus vis -à vis des autres et vis-à vis d’eux-mêmes.
Exemple : on refait l’appartement, on peut embaucher des personnes normales déclarées ou
des polonais qui n’ont pas de papiers…
Ces dérivations, d’après Pareto, si au cours de l’Histoire les résidus peuvent persister pendant
très longtemps, les dérivations ont beaucoup changées d’aspect. A partir du moment, ou
Pareto présente les dérivations comme devant justifier à nos yeux nos propres actions, elles ne
peuvent être considérées comme étant à l’origine des actions. Elles ne servent qu’à les
justifier.
C- Les intérêts
Ils sont notés i, ils comprennent les intérêts économiques (gains) mais il y a aussi d’autres
types d’intérêt (peinture , sport..) ils sont à la base de beaucoup d’actions logiques et nonlogiques. Les intérêts influencent les résidus sur le long terme.
D- Hétérogénéité et circulation sociale ( s)
Il existe deux sortes d’élites : une sorte d’élite au sens large, les meilleurs dans chaque
activité et une élite gouvernementale, ceux qui jouent un rôle dans le gouvernement
directement ou indirectement.
Pareto introduisait la notion de résidu , il y en a 6 mais deux sont importants : les résidus de
type r1 ( entreprenant , animal = renard)  les individus habités par ce type va être
entrepreneur, producteur, les autres types sont les r2 ( individus conservateurs , lion= animal,
ce sont des gens qui épargnent)
Hétérogénéité la société n’est pas homogène, les hommes sont différents physiquement
moralement intellectuellement. Chez Pareto, la notion importante est la notion d’élite. Pareto
constate que dans toutes les branches de l’activité humaine certains sont meilleurs que
d’autres, et ces gens-là appartiennent à une classe (groupe ou couche, c’est une catégorie) que
l’on appelle élite. Cependant, dans l’élite il y a ceux dont on vient de parler qui en font partis
sur la base de leurs qualités propres mais il y a aussi des individus qui se sont faufilés sur la
base de leur parenté (fils de…). La classe de l’élite est divisée en deux :
- Elite gouvernementale
- Elite non-gouvernementale
C’est ce qui concerne l’hétérogénéité sociale.
Circulation sociale, les classes ne sont pas complétement isolées les unes des autres et il existe
une certaine circulation entre les classes, on peut passer de la non-élite à l’élite mais aussi
faire l’inverse. Pareto dit que celui qui passe d’une classe à l’autre certaines tendances,
sentiments, certitudes qu’il a acquise dans la classe dont il vient. Ce phénomène est la
circulation des élites.
Il est important de considérer la proportion entre les classes, entre ceux qui ont les qualités
requises pour appartenir à cette classe et ceux qui se sont faufilés et la rapidité avec laquelle
ils le font.
La proportion au sein de la population puis au sein de l’élite gouvernementale et de l’élite
non-gouvernementale, et calculer le rapport entre ceux qui sont dotés de résidus de type 1, r1
sur ceux qui sont dotés de résidus de type 2
Nbr de personnes dotées de r1  r1/r2
r1/ r2 dans la population
Nbr de personnes dotées de r2
r1/r2 dans l’élite non gouvernementale
R1/r2 dans l’élite gouvernementale.
La différence entre ces trois rapports va jouer un rôle important dans le LT.
A un moment donné, au sein des différentes classes, la proportion des différents rapports est
différente selon la classe
A deux moments différents, au sein d’une même classe sociale, la proportion des différents
résidus est différente.
Par les faits de la circulation des élites, l’élite gouvernementale se transforme parfois
lentement, parfois brutalement ou de manière violente.
Pour l’évolution du rapport r1/r2, il faudra différencier ce qui se passe dans le CT à ce qui se
passe dans le LT.
III-
Relation entre les quatre éléments et leur influence sur l’équilibre social.
14 « L’action indirecte ou médiate des intérêts sur les résidus n’est pas négligeable, et peut
même devenir considérable, si elle s’exerce durant de longues années. Chez une nation
préoccupée exclusivement de ses intérêts économiques, les sentiments qui correspondent aux
combinaisons sont exaltés, ceux qui correspondent à la persistance des agrégats sont méprisés.
On observe donc des changements dans ces deux classes de résidus. (…) On soigne mieux ses
intérêts par la fraude que par la force. Tourner les obstacles et ne pas les surmonter de vive
force devient un principe. Avec de telles pratiques et à la longue, (…) la ruse, sous toutes ses
formes, devient souveraine. » Pareto, Traité de Sociologie Générale, §§ 2213.
15 « Une fois que, grâce à cette protection, les intérêts ont porté dans la classe gouvernante
des hommes largement pourvus de résidus de la première classe, ces hommes agissent à leur
tour sur les intérêts, et poussent la nation entière vers les occupations économiques, vers
l’industrialisme. Le phénomène est si remarquable qu’il n’a pas échappé, même à des
observateurs superficiels, ou à d’autres, qu’aveuglent des théories erronées. (…)
Dans le phénomène mentionné tout à l’heure, nous avons un effet médiat : les intérêts ont agi
sur l’hétérogénéité ; celle-ci, à son tour, agit sur les intérêts . Ainsi, par une suite d’actions et
de réactions, il s’établit un équilibre où deviennent plus intenses la production économique et
la circulation des élites. La composition de la classe gouvernante se trouve ainsi
profondément modifiée.
L’augmentation de la production économique peut être telle qu’elle surpasse la destruction de
richesse produite par la protection. D’où, somme toute, la protection peut donner un profit et
non une perte de richesse. Par conséquent, il peut arriver, mais il n’arrive pas nécessairement,
que la prospérité économique d’un pays s’accroisse avec la protection industrielle.
On remarquera que c’est là un fait médiat, qui est produit par l’action de la protection
industrielle sur l’hétérogénéité sociale et la circulation des élites, lesquelles réagissent ensuite
sur le phénomène économique. » Pareto, Traité de Sociologie Générale, §§2215-2218
La forme de la société est déterminée par tous les éléments qui agissent sur elle. Il est bien
évident qu’on ne peut pas tenir compte de tous les éléments. Il faut dont sélectionner, ceux,
qui jouent le rôle le plus important. Nous allons voir que ces éléments entretiennent des
relations entre eux et constituent un système social (terme de Pareto) qui est plus vaste que le
système économique et plus complexe que le système économique. A ce système attribut la
notion d’équilibre du système social.
A- Premièrement :
L’histoire commence comme cela ; les résidus et les intérêts ont entrainé les actions qui ont
conduit au protectionnisme, i.e. que ça veut dire qu’il y a des individus animés par l’appât du
gain et d’autre part, porteurs de résidus du type 1, il se sont dits que ce serait bien qu’il y ait
des mesures protectionnismes pour mieux développer mon industrie  ils vont voir des
hommes politiques et en les payants , ils se laissent acheter et instaurent le protectionnisme.
B- Deuxièmement :
La mise en place de ces mesures protectionnistes fait que les individus de type r1 sont
favorisés : « doués pour les manœuvres et les combinaisons ils savent corrompre les
gouvernants et profiter, bénéficier des protections. » Dans ce cas, il y a au sein de
l’élite gouvernementale des individus qui sont plutôt porteur des individus porteurs de
r1. On va avoir un rapport r1/r2 élevé.
C- Troisièmement :
Cette élite gouvernementale va influencer l’activité économique du pays  elle favorise la
production industrielle du pays : « ces hommes agissent […] sur les intérêts et poussent la
nation entière vers […] l’industrialisme ». Conséquence : la production augmente.
D- Quatrièmement :
Les résidus varient très lentement car pour l’instant nous sommes dans le CT. Donc r1/r2 peut
être considérer comme restant constant dans la population.
E- Cinquièmement :
On voit apparaître beaucoup de théories, de doctrines en faveur du protectionnisme pour
convaincre les spoliés qui ne le sont pas mais cela n’a aucun effet sur l’équilibre social pour
les raisons que nous avons justifiées.
R1/R2 dans la population constant
D
protect)
A
R1
I
dérivation de type ( justification du
E
mesures
protectionnistes
1
B
s
2 C
I : production augmente
1- Effets sociaux
2- Effets économiques indirects : effet indirect des mesures protectionnismes mais
c’est un effet direct des effets sociaux ( toujours relatif aux mesures
protectionnistes.)
S= relève de l’hétérogénéité sociale ou de la circulation des élites.
Lire les citations 14 et 15 pour comprendre le graphique.
Si on quitte le CT , et que l’on s’exprime en LT  il y a plus d’éléments à prendre en compte
et ce dont il faut essayer de prendre en compte, il faut expliquer le fait que le capitalisme
évolue par cycle, fameuse grande loi du rythme. Schumpeter dira la même chose sur le
capitalisme. Il peut donner des clés pour essayer de comprendre les problèmes qui peuvent
survenir.
1iere modification, dans la population le rapport r1/r2 va augmenter (à partir du moment où
on vit dans une société ou les comportements de type r1 sont favorisées, on remarque que sur
une génération plus d’individus seront porteurs de r1 que de r2.)
Par ailleurs, Pareto dit que le protectionnisme favorise ceux qui travaillent, produisent dans
l’industrie mais de fait protègent aussi la classe des propriétaires fonciers. Le protectionnisme
de l’industrie s’accompagne d’un protectionnisme de l’agriculture. Les protectionnismes
terriens donc aussi avantagés et on sait qu’ils sont porteurs de type r2 , ils vont alors accéder
de l’élite non-gouvernementale. On constate alors une frustration de la part de ces individus
de ne pas être au gouvernement.
Le rapport r1/r2 dans l’élite gouvernementale croît au point de devenir trop important ; Pareto
considère pour bien gouverner de façon intelligente, il faut un mélange de la ruse et de la
force i.e. à la fois des gens entreprenants mais aussi des gens qui savent s’appuyer sur des
valeurs existantes.) donc les conditions pour gouverner ne sont plus satisfaites.
Il faut beaucoup d’argents à ceux qui gouvernent par la ruse pour acheter des partisans et il
faut beaucoup d’argents pour que l’industrie moderne se développe. Or, pour que cette
dernière se développe, il faut, d’après Pareto, de l’épargne. L’épargne a pour origine les
porteurs de r2 qui par construction ne sont pas dans l’élite gouvernementale. Ils ne vont pas
être très portés de l’argent à ceux qui ne les laissent pas accéder à l’élite gouvernementale. Le
fait que le rapport augmente aboutit à une situation problématique, il y a de plus en plus de
gens qui ont besoin d’épargne mais il n’y a plus assez de r2 pour l’épargne, formation
déclinante d’épargne ; On va avoir des désajustements, la formation des capitaux se ralentit
alors que l’accroissement de r1 dans la population fait que l’on a de plus en plus besoin de
capitaux.
16. « Bien souvent, nous avons été amenés à reconnaître que l’un des facteurs principaux,
pour la détermination de l’équilibre social, était la proportion existant, chez les individus,
entre les résidus de la 1ère classe et ceux de la seconde classe. Dans une première
approximation*, on peut considérer cette proportion à trois points de vue, en établissant la
comparaison : 1° entre des populations en général, de pays différents, ou bien entre des
populations en général, du même pays, mais en des temps différents ; 2° entre des classes
sociales, et surtout entre la classe gouvernante et la classe gouvernée ; 3° par rapport à la
circulation des élites d’une population. Avant d’aller plus loin, il faut prendre garde à deux
erreurs. La première consisterait à considérer la proportion des résidus comme la cause, et les
phénomènes sociaux comme l’effet. Nous avons trop souvent noté cette erreur de substituer
les rapports de cause à effet aux rapports de mutuelle dépendance, pour qu’il soit nécessaire
d’y revenir. La seconde erreur, consisterait à considérer comme unique, dans les rapports de
mutuelle dépendance, la condition d’une certaine proportion de résidus, et pis encore de
confondre une semblable condition, fût-elle nécessaire, avec une condition nécessaire et
suffisante. » Pareto, Traité de Sociologie Générale, §§ 2413-2415.
* on ne parle pas des approximations successives de Pareto, mais du terme au sens général,
première idée.
Action –réaction : interdépendance entre les choses et multiplicité des causes.
Sujet : de dissertation :
Vous montrerez, ce que doit être aux yeux de Pareto, la place de la sociologie par
rapport à l’EPP en vous appuyant sur l’étude des effets du protectionnisme sur la
production de richesse qu’il développe dans le traité de sociologie générale de 1916 !
CHAPITRE II : l’entrepreneur et la théorie de l’évolution chez Schumpeter.
Introduction :
Joseph Alois Shumpeter est autrichien ( 1883-1950). Il est né la même année que Keynes/
année de mort de Marx)
Il s’installe aux Etats-Unis en 1932.
En 1911,il parait son principal ouvrage « La théorie de l’évolution économique recherche sur
le profit, le crédit, l’intérêt et le cycle de la conjoncture »
C’est un économiste qui considère que l’EPP est indispensable mais ne suffit pas pour
comprendre les phénomènes économiques.
L’EPP ne permet pas de comprendre l’évolution économique caractérisée par des cycles et
des ruptures. La théorie walrasienne est déficiente sur ce point, principalement parce que les
acteurs économiques qu’elle prend en compte sont routiniers : ils réagissent aux variations
mais n’en sont jamais à l’origine. On ne peut donc pas prendre en compte de la nouveauté sur
la base de leur comportement  nouvel acteur : l’Entrepreneur Schumpétérien est différent de
l’entrepreneur walrasien. ( les entrepreneurs walrasien sont des exploitants pour S)
Doté d’une rationalité différente  doit permettre d’engendrer des ruptures.
EPP = théorie économique pour S
Section 1 : théorie économique : caractéristiques et insuffisance :
A- Théorie économique ou économie politique pure.
Comme Pareto, lorsque Schumpeter parle d’EPP il s’agit de l’EPP de walras qu’il admire car
il a réussi à construire ou à concevoir
1 « un appareil théorique qui, pour la première fois dans l’histoire de notre science, englobait
la pure logique de l’interdépendance entre les quantités économiques ».
Schumpeter est très soucieux de l’interdépendance. En effet, dans son livre de la pensée
économique, lorsqu’il veut dire du bien d’un auteur il parle de l’interdépendance.
L’agent éco Walrasien est un homo economicus qui s’adapte aux données de son
environnement. Il ne modifie jamais ses données, il est totalement routinier, il ne crée rien , il
n’invente rien.
2 « Si les circonstances extérieures se modifient, il ne s’agit jamais de faire quelque chose
d’entièrement nouveau, mais seulement d’adapter à de nouvelles circonstances ce que l’on a
fait jusqu’à présent. »  entrepreneur
Selon Schumpeter ce genre d’agent est suffisant lorsqu’on étudie l’économie statique ou ce
qu’il appelle le circuit.
Ce circuit est une construction intellectuelle et abstraite qui rend compte d’un état d’économie
statique i.e. qui se reproduit à l’identique et qui est incapable d’effectuer un circuit différent
ou autre pour celui pour lequel il a été construit. Il n’y a pas de nouveau bien.
L’entrepreneur est routinier et à l’équilibre il n’y a pas de profit, il l’appelle l’exploitant pur et
simple pour souligner son aspect routinier et il va réserver le terme d’entrepreneur au
personnage capable d’innover.
B- Lorsqu’on traite du capitalisme la théorie économique ne suffit pas
En effet, 3 « Le point essentiel à saisir consiste en ce que, lorsque nous traitons du capitalisme, nous
avons affaire à un processus d’évolution (…). Le capitalisme constitue, de par sa nature, un type ou
une méthode de transformation économique, et non seulement, il n’est jamais stationnaire, mais il
ne pourra jamais le devenir. ».
L’EPP est indispensable mais non adaptée à l’étude du capitalisme qui est non stationnaire,
elle ne peut pas répondre à certaines caractéristiques :
- Primo, Il y a des rapports de causalité qui sont non réversibles
- Secundo, L’évolution procède par à-coups
- Tercio, Il y a dans l’évolution des actes créateurs.
C- Qu’est-ce que l’évolution.
Schumpeter dit que son ouvrage est compliqué et que cette complication est inhérente au sujet
ce qui fait qu’aucune explication ne serait l’éluder.
Schumpeter souligne qu’ ’il y a une continuelle modification des états historiques dont le
circuit Walrasien ne peut rendre compte et que l’état économique d’un peuple dépend non
seulement de l’état économique précédent mais dépend aussi de l’état total de toute la société.
Il souligne que bien sûr l’activité économique a une autonomie mais les faits sociaux
constituent un tout et « un fait n’est jamais jusqu’en son très fonds exclusivement et purement
économique »
Que faut-il entendre par évolution ? de nombreux éco se sont préoccupés d’évolution de
développement économique ( Ricardo, Marx…) mais comment l’on t’il fait ?
D’après S, ils se sont contenté de la modification d’une donnée exogène et d’étudier les
conséquences de ces modifications sur l’économie.
Schumpeter veut au contraire expliquer l’origine de la modification des données. Il va
identifier 5 types de changement de données :
L’accroissement du capital ou la baisse de fertilité des terres.
L’accroissement de la population
Modifications des gouts des consommateurs (modification de la fonction de
production chez les néoclassiques
- Modifications de la technique (modification des fonctions de production en terme
néo-classique)
- Les modifications de l’organisation de la production
La théorie économique traite ces variations, ces modifications des données comme étant
exogènes. Pour les trois premiers types de modifications S dit que considérer que ces
modifications sont exogènes cela est correct. Néanmoins, pour les 2 dernières, celles qui
relèvent de la production, cet aberrant de les prendre comme des données et de considérer leur
variation comme exogène, il faut comprendre comment ces perturbations données surgissent
et cela va être le rôle de la sociologie économique.
La socio éco a un objet bien clair : rendre compte des modifications dans la production, rendre
compte de l’innovation dans la production et par la même rendre compte de l’évolution de ces
modifications.
Pour Schumpeter, pour parler dans ses termes, l’évolution désigne :
Citation 4 : « L’analyse économique traite des questions relatives au comportement des individus
en tout instant et à la nature des effets économiques qu’ils engendrent par ces comportements. La
sociologie économique s’occupe de savoir comment ils en vinrent à adopter ce comportement. ».
5 « Les raisons et l’explication de l’évolution doivent être recherchées en dehors du groupe des
faits que décrit la théorie économique. ».
8 « Ainsi, par évolution nous comprenons seulement ces modifications du circuit de la vie
économique, que l’économie engendre d’elle-même (…) et ne recevant pas d’impulsion extérieure.
S’il s’en suivait qu’il n’y a pas de telles causes de modification naissant dans le domaine
économique même et que le phénomène appelé par nous en pratique évolution économique repose
simplement sur le fait que les données se modifient et que l’économie s’y adapte progressivement,
nous dirions alors qu’il n’y a pas d’évolution économique.
Par là nous voudrions dire que l’évolution nationale n’est pas un phénomène pouvant être expliqué
économiquement jusqu’en son essence la plus profonde, mais que l’économie, dépourvue par ellemême d’évolution, est comme entraînée par les modifications de son milieu, que les raisons et
l’explication de l’évolution économique doivent être cherchées en dehors du groupe de faits que
décrit en principe le théorie économique.
Nous ne considérons pas ici comme un événement de l’évolution la simple croissance de
l’économie qui se manifeste par l’augmentation de la population et de la richesse.
Car cette croissance ne suscite aucun phénomène nouveau, mais seulement des phénomènes
d’adaptation qui sont de même espèce que, par exemple, les modifications des données naturelles. »
(89-90)
-
Il faut expliquer, identifier le surgissement du nouveau. L’évolution au sens de S se distingue
de l’évolution au sens courant. S n’essaie non pas de comprendre comment les agents
s’adaptent à une variation du circuit donné, il essaye d’expliquer pourquoi, un agent va
soudainement désirer sortir de ce circuit et en créer un nouveau.
10 « L’évolution prise dans notre sens (…) est la modification du parcours du circuit, par
opposition à ce mouvement ; elle est le déplacement de l’état d’équilibre par opposition au
mouvement vers un état d’équilibre.
Mais elle n’est pas chaque modification ou chaque déplacement, mais seulement chaque
modification qui premièrement jaillit spontanément de l’évolution et qui deuxièmement est
discontinu. (…)
Notre théorie est une théorie du passage de l’économie nationale d’un centre de gravitation donné à
un autre (‘‘dynamique’’) ; elle s’oppose donc à la théorie du circuit lui-même, à la théorie de
l’adaptation continuelle de l’économie à des centres changeants d’équilibre. » (92-93)
Ces modifications qui doivent être à la fois spontanées et discontinues, elles doivent venir de la
sphère de la production et de la sphère commerciale et pas du tout sur la sphère des besoins des
consommateurs. Généralement la théorie éco dit que les gouts des consommateurs se modifient et
les producteurs vont s’y adapter. Mais pour S dans ce cas il n’y a as d’acte créateur et on ne peut
donc pas parler d’évolution. Ce qui l’intéresse c’est de comprendre comment les producteurs
arrivent à créer des besoins nouveaux chez les consommateurs ?
La production dont il faut rendre compte, c’est une production ou sont exécutées de nouvelles
combinaisons de facteurs.
11 « La forme et la matière de l’évolution au sens donné par nous à ce terme sont alors fournies par
la définition suivante : exécution de nouvelles combinaisons. Ce concept englobe les cinq cas
suivants :
1° Fabrication d’un bien nouveau (…)
2° Introduction d’une méthode de production nouvelle (…) ; de nouveaux procédés commerciaux
pour une marchandise.
3° Ouverture d’un débouché nouveau (…)
4° Conquête d’une source nouvelle de matières premières ou de produits semi-ouvrés. (…)
5° Réalisation d’une nouvelle organisation, comme la création d’une situation de monopole. » (95)
Schumpeter souligne une caractéristique de la période pendant laquelle apparaissent de nouvelle
combinaison.
12 « Les nouvelles combinaisons(…) ne remplacent pas brusquement les anciennes, mais s’y
juxtaposent.
Car l’ancienne combinaison, le plus souvent ne permettait pas de faire ce grand pas en avant.
Pour nous en tenir à l’exemple choisi, ce ne furent pas en général les maîtres de poste qui établirent
les chemins de fer.
Non seulement cette circonstance jette un jour particulier sur la discontinuité qui caractérise notre
phénomène fondamental (…) mais de plus elle commande tout le cours des phénomènes
concomitants.
En particulier, dans une économie de concurrence, où les combinaisons nouvelles sont réalisées en
ruinant les anciennes par la concurrence, on explique par là le processus spécial et un peu négligé
d’une part de l’ascension sociale, d’autre part du déclassement social, ainsi que toute une série de
phénomènes isolés, dont beaucoup intéressent en particulier le cycle des conjonctures et le
mécanisme de la formation de la fortune. » (96)
Schumpeter va donc tenter d’expliquer cette évolution et tenter d’expliquer cette discontinuité
et évolution par à-coup, la création et le surgissement du nouveau pour les classes sociales.
D- Théorie économique et sociologie.
Le cadre de l’EPP ne suffit pas à expliquer l’évolution. Le cadre de l’EPP qui ne considère
que des individus routiniers, S va introduire des individus non-routiniers qui soient capables
d’engendrer du nouveau (les entrepreneurs).
Pareto et Schumpeter sont insatisfaits avec l’homo economicus mais pas de la même manière.
Pareto va garder le même individu et va garnir le squelette, S va introduire des acteurs
complètement nouveaux, qui va appeler les entrepreneurs par opposition aux entrepreneurs
Walrasien. S considère que les agents de l’EPP ne sont pas à même d’expliquer les créations
nouvelles et logiquement il va introduire des nouveaux individus les entrepreneurs.
L’EPP est important mais loin d’être suffisante, il faut aussi considérer l’histoire très
importante pour expliquer les contextes institutionnels dans lesquels les schémas de la théorie
économique sont supposés fonctionner.
Les statistiques sont importantes pour connaître les données.
La sociologie éco qui en plus d’expliquer les nouveaux comportements, et perçue par
Schumpeter comme devant articuler tous les savoirs qui ont un rapport avec l’économie .
6 « L’histoire économique, les statistiques, la théorie économique, tout en étant fondamentalement
complémentaires, ne le sont pas tout à fait parfaitement (…). Nous trouverons donc utile
d’introduire un quatrième domaine pour compléter les trois premiers (…). Ce domaine, nous
l’appèlerons la sociologie économique. ».
Comment S se propose de prolonger et dépasser la statique Walrasienne pour aller vers une
dynamique prenant en compte les transformations du capitalisme.
Section 2 : l’entrepreneur Schumpetérien et l’évolution économique.
A- L’entrepreneur type de Schumpeter.
On va donc construire ce nouvelle agent car comme dit Schumpeter : 7 « Choisir de nouvelles
méthodes de production ne va pas de soi. »<
Cet entrepreneur doit posséder une nouvelle forme de rationalité des qualités exceptionnelles
qui le conduiront à effectuer de nouvelles combinaisons des facteurs de production.
a- Ses objectifs.
Ce nouvel agent qui va donc porter sur ses épaules la charge de créer du nouveau, Nous allons
voir que ce nouvel agent est mu par le désir d’obtenir de nouvelle chose qui en soit ne
dépendant pas de motivation économique.
« L’accomplissement de quelque chose d’autre que ce qui est accompli par la conduite habituelle »
« Il a en lui le rêve et la volonté de fonder un royaume privé (…) qui donne le sentiment de
puissance.(…) Il aspire à la grandeur du profit comme à l’indice du succès –par absence souvent de
tout autre indice- et comme à un arc de triomphe. ».
Citation 17 « Il y a d’abord en lui le rêve et la volonté de fonder un royaume privé, le plus souvent,
quoique pas toujours, une dynastie aussi. Un empire, qui donne l’espace et le sentiment de la
puissance (…)
Puis vient la volonté du vainqueur. D’une part vouloir lutter, de l’autre vouloir remporter un succès
pour le succès même. (…) Il aspire à la grandeur du profit comme à l’indice du succès –par absence
souvent de tout autre indice – et comme à un arc de triomphe. (…) Il s’agit d’une motivation
étrangère à la raison économique et à sa loi. » (135-136)
b)sa rationalité
pour Walras  efficacité économique et justice sociale. Mais c’est la justice qui prime ;
L’EPP ne Walras, il ne faut parce qu’elle fournit une représentation de l’homo economicus
simplifié sans aucun sentiment, peu complexe, qu‘il faut caricaturé la vision de l’auteur .
Pour Schumpeter l’insatisfaction : EPP ne permet pas de rendre compte d’une caractéristique du
capitalisme. Ses ruptures sont liées aux innovations ( évolution selon Schumpeter = le
changement est l’effet de quelque chose qui vient à l’intérieur du système I.E. la production, si
ça vient de la production, alors changement dans les techniques de production et dans
l’organisation de production.) Pour que ces changements voient le jour il faut que des acteurs
particulier les mettent en route, or ces acteurs sont routiniers par définition et ne sont pas
construit pour le changement.
Les objectifs de l’entrepreneur S : l’exploitant pur et simple n’a pas ces objectifs. Il dit que ces
objectifs sont étrangers à la raison économique en tant que tel. Rationalité différente que celle de
Walras ou Pareto. L’entrepreneur veut à le rêve de fonder un royaume privé.
Le but de cet entrepreneur c’est un besoin fondamental de réussir.
Sa rationalité va être en accord avec cet objectif qui cherche à atteindre. Elle va être différente
que celle de l’homo economicus. L’entrepreneur Schumpeterien n’a pas du tout ce genre de
comportement.
Pour deux raisons :
- Il n’économise pas ses efforts
« L’entrepreneur type ne se demande pas si chaque effort auquel il se soumet lui
promet un excèdent de jouissance suffisant. Il se préoccupe peu des fruits hédonistes
de ces actes. » Le principe de sa conduite est « la joie de créer une forme économique
nouvelle ».
Il souhaite créer quelque chose de nouveau.
L’entrepreneur va être obligé de combiner des moyens qui sont encore en parti
inconnus.
c) Les qualités exceptionnelles requises pour etre un Entrepreneur.
Il y a 4 qualités :
- il faut avoir une très grande intuition. L’activité réactrice nécessite une très grande intuition
disait Schumpeter. ( pour les dissertations faire un rapport avec l’individu de type r1 de
Pareto)
- il faut être apte à prendre des risques dans un contexte d’incertitude totale. L’incertitude
totale, on ne connait pas le futur (Keynes = on ne sait pas) Schumpeter va comparer entre
deux jeux le joueur de Poker et le joueur de Roulette , le joueur de Poker ne peut pas faire de
proba alors que le joueur de roulette si c’est pourquoi Schumpeter compare l’entrepreneur au
joueur de Poker et non pas au joueur de Roulette.
- il faut une grande volonté, une volonté de fer car créer du nouveau avec la nécessité d’improviser
fréquemment tout cela est très compliqué . Il ne faut pas avoir peur d’aller de l’avant seul.
14 « L’exécution de nouvelles combinaisons est une fonction particulière, un privilège de
personnes bien moins nombreuses que celles qui extérieurement en auraient la possibilité, et
souvent de personnes à qui paraît manquer cette possibilité. Pour cette raison les entrepreneurs sont
un type particulier d’agents : c’est pourquoi aussi leur activité est un problème particulier et
engendre une série de phénomènes significatifs. » (116-117)
15 « L’agent économique, hors des voies accoutumées, manque pour ses décisions des données que
le plus souvent il connaît très exactement quand il reste sur les voies habituelles, et pour son activité
il manque de règles.(…)
Agir d’après lui et agir d’après le plan accoutumé sont deux choses aussi différentes que construire
un chemin et suivre un chemin. L’acte de construire un chemin est d’une puissance supérieure à
l’acte de le suivre. De même exécuter de nouvelles combinaisons est un processus qui ne diffère pas
seulement en degrés de la répétition de combinaisons accoutumées. (…)
Il est objectivement plus difficile de faire du nouveau que de faire ce qui est accoutumé et éprouvé
et ce sont là deux choses différentes. » (121-122)
-
Il doit posséder une grande force morale (force morale –-> dans le sens qu’on ne doit
pas être gêné par la critique, quand on fait quelque chose de nouveau on se fait mal
voir par les gens bien-pensants, il faut passer au-dessus de ces critiques)
Cet entrepreneur va avoir la lourde charge de devoir expliquer les modifications de
l’économie que l’économie peut changer d’elle-même en ne recevant pas d’expulsion
extérieure. Ce qui est à l’origine de l’expulsion est endogène et doit provenir d’une source
d’énergie de l’intérieur du système capable de détruite l’équilibre précèdent par elle-même.
13 « A nos yeux, quelqu’un n’est à nos yeux entrepreneur que s’il exécute de nouvelles
combinaisons – aussi perd-il ce caractère s’il continue ensuite d’exploiter selon un circuit
l’entreprise créée – par conséquent il sera aussi rare de voir rester quelqu’un toujours un
entrepreneur pendant les dizaines d’années où il est dans sa pleine force que de trouver un homme
d’affaires qui n’aura jamais été un entrepreneur ne serait-ce que très modestement (…).
Etre entrepreneur n’est pas une profession ni surtout, en règle générale, un état durable. » (112).
L’ensemble des conditions sociales et institutionnelles qui vont permettre aux innovations
d’apparaitre d’une part et de disparaître d’autre part.
Il va falloir de voir le cadre institutionnel qui permet à l’agent de devenir entrepreneur
(qualités ci-dessus).
Le rôle fondamental que doivent jouer les banquiers pour qu’il y ait des entrepreneurs.
B- Le rôle des crédits et les cycles.
a) Pourquoi le crédit est nécessaire.
L’entrepreneur doit lancer de nouvelles combinaisons. L’entrepreneur par définition débute
dans son statut d’entrepreneur. Ça peut être un exploitant pur et simple qui désire de devenir
entrepreneur ou autre mais l’entrepreneur en devenir ne peut pas trouver dans le circuit les
moyens financiers pour acheter les prestations et les ressources. Dans le statut statique il n’y a
pas de profit donc pas d’argent nécessaire pour l’entrepreneur. Or pour faire ces nouvelles
combinaisons l’entrepreneur doit soustraire aux anciennes unités de production. Ceci ne peut
être financé que par l’emprunt donc l’entrepreneur doit pouvoir emprunter pour trouver les
moyens de paiement nécessaire au financement du nouveau mode d’emploi des ressources
productives. La modification de l’emploi des forces productives créée un besoin de crédit.
Rappel : Le statut de la monnaie dans la théorie éco : Smith met de côté la monnaie, on fait
une dichotomie de la monnaie, d’où l’idée que la monnaie est neutre. Opposition entre
monnaie neutre et monnaie non neutre.
Le crédit est une création de pouvoir d’achat qui est faite par les banques pour le concéder à
l’entrepreneur. En d’autres termes, ce n’est pas l’épargne qui finance l’entrepreneur. Il faut
que l’entrepreneur puisse écouler ses biens nouveaux, il faut qu’il suscite des besoins
nouveaux.
Il faut distinguer deux types de personnages :
-l’exploitant pur et simple qui n’est d’autre que l’entrepreneur walarsien
- l’entrepreneur schumpéterien  il réalise un profit
Le capitaliste selon de Schumpeter ( celui qui prête , le banquier)
les intérêts :i
L’intérêt c’est la fraction du profit qui va être versé au capitaliste qui prend le risque. (
l’intérêt est une partie du profit)
Le profit c’est à récompense de celui qui est devenu entrepreneur i.e. qui a innové et accepté
la difficulté de la création du nouveau.
L’entrepreneur est seule dans sa branche on peut donc considérer qu’il est en situation de
monopole. Ce profit lui permet de rembourser les moyens financiers empruntés auprès du
capitaliste pour soustraire les anciennes productions aux nouvelles.
Prélever les facteurs de productions dans les anciennes unités de production pour exécuter de
nouvelle production exige la création de monnaie. Cette monnaie et les moyens de paiement
en général jouent donc un rôle fondamental dans l’analyse de Schumpeter ce qui est
évidemment une grosse différence avec la théorie économique standard du circuit ou la
monnaie ne peut pas expliquer des phénomènes économiques importants.
Schumpeter veut nous dire que le crédit est indispensable à l’entrepreneur , il veut donner au
crédit un statut particulier.
L’entrepreneur a besoin d’un nouveau pouvoir d’achat. Il nous dit que évidemment que
certains entrepreneurs disposent d’une fortune personnelle. Par exemple, une fortune foncière
qui peut faciliter l’obtention de crédit. La fonction d’entrepreneur n’est pas attachée à la
possession d’une fortune, le pouvoir d’achat dont l’entrepreneur a besoin pour commencer sa
production ne correspond a aucun bien pour le moment.
« Tout entrepreneur a besoin de crédit, seul l’entrepreneur a besoin de crédit. Tout
entrepreneur a besoin de crédit à la différence de l’exploitant pur et simple qui dispose de la
recette créée dans la période précédente et seul l’entrepreneur a par essence besoin de
crédit ». Schumpeter ne nie pas que d’autres agents, tels que les consommateurs puissent être
débiteurs mais ce que Schumpeter veut souligner c’est que sauf dans le cas de l’entrepreneur
le crédit n’est pas un élément essentiel du processus économique. C’est la raison pour laquelle
il va exclure de son analyse les deux types de crédit suivant :
- le crédit à la consommation
- le crédit d’exploitation qui est lié à des décalages au sein de l’entreprise entre les dépenses et
les recettes.
Le banquier ne prête pas quelque chose qui a été prêté par d’autres.
« Seul en principe, l’entrepreneur a donc besoin de crédit. Pour l’évolution industrielle, il
joue seul un rôle essentiel […] un corolaire […] toute l’évolution en principe a besoin de
crédit. »
Il emploi la chose suivante : « le crédit est le levier de ce prélèvement de bien »
Le crédit va permettre à l’entrepreneur de modifier le circuit puisqu’il va amener l’économie
sur de nouvelles voies.
Dans un premier temps, on a un effet inflationniste et on a une redistribution des moyens
financiers au profit des entrepreneurs d’une part, et d’autre part on a une période d’inflation.
L’inflation va être temporaire car ensuite si l’innovation réussie on aura plus de biens . Mais
ce problème de l’inflation n’est pas évident.
b) Les cycles.
Le profit est de courte durée comme l’innovation ; en effet, l’entrepreneur va être imité (
surtout pas dire par d’autres entrepreneurs) par d’autres exploitants donc les unités de
production s’adapte à la nouveauté et puis survient ce que s’appelle un processus de fixation
statique. Les exploitations incapables de se renouveler sortant du marché.
Les entrepreneurs vont permettre d’expliquer les cycles avec les phases d’expansion ou il y a
imitation de ce qui a innové et puis des phases de dépressions qui correspondent à la
destruction des anciennes unités de production.
Dans un livre « Business Cycle » Schumpeter va essayer d’articuler trois types de cycles
différents :
- Les cycles KITCHIN qui vont durer environ 40 mois. c’est cycle ne sont liées aux
innovations.
- Les cycles de type JUGlAR qui dure environ 8 ou 9 ans. Ces cycles sont engendrés par
des innovations mineures.
-
Les cycles KONDRATIEFF qui est un cycle long environ 50 et qui sont liés à des
innovations majeures ; les principaux cycles Kondratieff :
- 1747-1842 Kondratieff industriel : les innovations ont eu lieu principalement dans la
branche textile, production du coton, et des innovations concernant la machine a
vapeur , de nouveaux procédés de fabrication du fer et de l’acier, progrès dans les
transports dans la construction des canaux dans la navigation principale et il y a eu le
factory system
- 1843-1897 Kondratieff bourgeois, premières vrès capitalisme selon Schumpeter
innovations par le chemin de fer.
- 1898- … Kondratieff néo-mercantiliste l’etat va intervenir de plus en plus dans
l’économie et il y a une recrudescence du protectionnisme à partir de 1898. Il y a de
grosses modifications en politique montée du socialisme et du radicalisme . les
innovations qui portent ce cycle : la chimie de base, les moteurs techniques,
l’electricité utilisé dans les transports, les trusts , les innovations relative au première
colonialiste et….
 Cours de sociologie économique du 29 Février 2012
L'entrepreneur chez schumpeter
Schumpeter il faut comprendre expliquer le fait que le capitalisme se développe d'une certaine
manière. C’est par a coup, ce n'est pas régulier. Il y a des périodes de hausses et des périodes
de bas. La seule cause de la dépression c'est l'essor. On a des individus routiniers. Pour rendre
compte du développement du capitalisme il faut intégrer un nouvel agent économique qui dit
créer, quelque chose de nouveau. Pour lui une crise suis suivait l’intégration douanière ne
serait pas une crise économique même si ça à les effets d'une crise économique. La crise est
un phénomène économique. La crise économique doit être expliquée par le comportement des
agents économiques et pas par des politiques. La récession, elle, est une conséquence de
l'expansion. Ces cycles sont avec création de l'intérieur. Le crédit lui est fondamental, même
si certains entrepreneurs n'en n'ont pas besoin. Il dit y aviron une création de monnaie pour
pouvoir acheter et créer. De nouvelles combinaisons : façon d'utiliser de nouveaux facteurs de
production. On distingue plusieurs types de cycles (kondratieff, juglar)
On un cycle de quarante mois, certain moments entre les cycles se conjuguent. On a des
phases descendantes des tris cycles en même temps, ainsi que des facteurs annexes tels que
des politiques agricoles ou des erreurs politiques monétaires comme le retour à l'étalon or
après la première guerre mondiale. On peut avoir des crises vraiment très importante. Après
l'essor on a un processus d'adaptation à la nouveauté, enfin on a un processus de fixation
statique qui provoque une phase de récession lorsque des exploitations incapables de se
renouveler sortent du marché. Le cycle fait alors place à. Une nouvelle situation d'équilibre ou
l'on retrouve les mécanismes du circuit économique avec une combinaison différente de
l'offre de biens et un niveau de production plus important qu'avant. La cause unique de la
dépression ce 'est la prospérité. L'innovation est une chose positive mais elle se fait au prix de
faillite d'exploitants qui ne peuvent s'adapter. Et la prospérité se paie parla dépression, c'est la
destruction créatrice. Les entrepreneurs surgissent par groupes. Les nouvelles inventions
arrivent par un essaim. Il ne faut dater le capitalisme. Évoluer que de l'époque où pareille
situation alternances peuvent être observées. Pour la première fois. En Angleterre.et en
Allemagne depuis 1840 et 1841. La création et la destruction est importante, c'est quelque
chose de massif. Une fin dans la nouvelle situation d'équilibre, des innovations peuvent être à
nouveau envisagées si elles sont réalisées, et qu'il y ait accès au crédit. Si elles sont réalisées
elles amorceront un nouveau processus cyclique.
 Le rôle des mentalités : l'imperialisme
Les mentalités avaient un rôle dans les considérations et interprétations économiques. En
France le terme impérialiste désigne la politique expansionniste de la grande Bretagne.
D'après schumpeter, en 1919 fait paraître : Sociologie des impérialistes. L'impérialisme est
une hérésie. Et il faut chercher son explication dans l'histoire et la sociologie. On ne peut pas
expliquer l'impérialisme par les intérêts inhérent au capitalisme. Il serait dû à la survivance.
De mentalités anciennes étrangères au capitalisme. "notre but consistait à illustrer avec
l'exemple. De l'impérialisme cette vérité. Que les morts règnent toujours sur les vivants" "rien
n'est. Aussi tenace que la mémoire d'un peuple." les comportements des agents doivent être
déplacés dans le cadre d'une société. L'impérialisme dépend d'un ensemble d'intérêts tel que la
pulsion guerrier ou le nationalisme qui n'ont rien de spécifiquement capitaliste. Plus le
capitalisme se développe plus ces intérêts ont tendance a disparaître. Selon saint Simon, la
société industrielle était de nature pacifique. Les comportements ne sont plus guidés par les
pulsions belliqueuses. L'impérialisme est lié au protectionnisme. Les consommateurs perdent
puisque les prix sont plus élevés pour des quantités moindres. Les entrepreneurs qui gagnent
sont ceux qui bénéficient des protections douanières. Les maîtres de cartel qui associent la
haute finance y gagnent aussi. Mais ces monopoles ne vont pas subsister. Les grands gagnants
sont les propriétaires fonciers qui bénéficient de hauts prix sur les propriétés agricoles. Ce
sont les Mentalités anciennes qui sont à l'origine du nationalisme conservateur comme
politique internationale. C'est Donc une survivance féodale Dans les mentalités des classes
associées au capitalisme qui n'ont pas encore eu se défaire de l'influence du prestige
aristocratique qui explique le maintien d'une telle politique.
Qu'explique sculpter? Pourquoi en situation de concurrence, la logique du capitalisme
devrait conduire à un système pacifique. Quand les individus ont un libre accès, la rationalité
qui les pousse à suivre leur intérêt propre est bénéfique pour l'économie.les politiques doivent
favoriser cela et empêcher ce qui gêne à réalisation : c'est une erreur fondamentalement de
d'écrire l'impérialisme comme une phase nécessaire du capitalisme ou de dire que le
capitalisme se transforme en impérialisme. Il insiste sur :
le rôle fondamental de la production. Il faut sortir de la statique pour arriver à la dynamique.
Le rôle de la monnaie qui n'est pas un simple moyen d'échange, elle n'est pas neutre.
Les mentalités. Jouent un rôle important dans l'explication de phénomène économique. Il a y
la nécessité de prendre en compte la sociologie pour expliquer les phénomènes économique.
Sujet de dissertation : schumpeter considéré que " les raisons et l'explication de l'évolution
économique doivent être recherchées en dehors du groupe des faits que décrit en principe la
théorie économique". Commente .
Il faut expliquer ce qu'il entend par évolution économique. "Dans cette citation..."c'est les
modifications, les phases, la théorie économique nous parlent d'adaptation à des choses
extérieures. Il nous faut un agent capable de faire surgir du nouveau. Il faut expliquer l'idée
d'acoup et celle des phases de dépression.
Il ne faut surtout pas Commencer en disant que l'entrepreneur est différent de
l'homoeconomicus. Il expliquer la nécessité De l'entrepreneur. C'est une création.
Max Weber ; rationalisation de la vie et esprit du capitalisme
"Étiquettes protestante et esprit du capitalisme" qui paraît en 1905.
"économie et société" en 1922.
Il lettre en évidence la relation existant entre le calvinisme et la rationalisation économique
occidentale. C'est un ami de schumpeter. Il lettre en place la notion d'idéal type.
Section 1 introduction : le capitalisme d'entreprise bourgeois
 Organisation rationnelle et systématique de la vie.
Weber va préciser les caractéristiques fondamentales de la société en procédant par
l'exclusion. Tout d'abord il nous faut remarquer que la soif d'acquérir une grande quantité
d'argent. A toujours existé et ne peut donc pas suffire à caractériser le capitalisme. Il définit ce
qu'il appelle un esprit. Économique capitalisme. Une action économique k repose sur le fait de
gagner de l'argent par l'exploitation des possibilités d'échange, donc pacifiquement et pas par
la force, avec une comparaison d'un résultat exprimé en argent avec un investissement luimême exprimé en argent. On exclue la spéculation des aventuriers, les voleurs. Mais il existe
en occident une forme de capitalisme sue l'on ne trouve que là et qui possède une e
caractéristique : une organisation rationnelle de l'entreprise liée aux prévisions d'un Marché
régulier et non aux politiques de spéculer permise par "l'organisation. Rationnelle capitaliste
du travail formellement libre.
« A quel enchaînement de circonstances doit-on imputer l’apparition dans la civilisation occidentale
et uniquement dans celle-ci de phénomènes culturels qui –du moins aimons nous à le penser- ont
revêtu une signification et une valeur universelles ? »
« Les formes de pensée strictement systématique indispensable à toute doctrine juridique rationnelle
propre au droit romain et à son rejeton, le droit occidental, ne se rencontrent nulle part ailleurs. »
2) rationalisme économique et croyances religieuses.
Fondamental c’est de comprendre l’apparition d’un type de rationalité particulier auquel il faut
prendre en compte les formes et les origines
Max Weber nous dit qu’il faut faire attention car le terme de rationaliste peu être très vague :*
2 « Ce qui peut être considéré comme rationnel d’un point de vue peut devenir irrationnel d’un
autre »
Ce rationalisme particulier est lié à un type de comportement ou de conduite que l’on ne retrouve
pas avant. Ils sont particuliers.
La faculté et la disposition des Hommes à adopter tel ou tel types de conduites renvoient à
l’influence des croyances religieuses.
Dans un monde traditionnel les forces religieuses jouent un rôle central dans les déterminations des
conduites et peuvent « opposer de graves résistances intérieures au développement économique
rationnel ».
Max Weber l’explique très clairement par :
3 « Dans le passé, les forces magiques et religieuses, ainsi que les idées d’obligation morale qui
reposent sur elles, ont compté parmi les plus importants des éléments formateurs de la conduite »
Il ne rejette pas, il ne nie pas l’importance des conditions économiques pour expliquer les
comportements des individus.
Il faut prendre en les conditions économiques mais il faut tenir compte du fait que tel type de
rationalisme se développe, il faut que l’homme ait « la faculté et les dispositions d’adopter les types
de conduites rationnelles et pratiques qui correspondent. »
Il devient alors logique, selon Max Weber, de se poser la question suivante :
4 « De quelle façon certaines croyances religieuses déterminent-elles l’apparition d’une mentalité
économique, ou l’ethos d’une forme d’économie ? »
Cela nous permettra de peut-être de répondre à cette autre question :
Comment expliquer le fait que l’occident et lui seul, ait pu donner naissance au capitalisme
bourgeois.
II – l’esprit du capitalisme.
1) Le profit comme fin en soi et non plus comme moyen : un renversement
Le point de départ est un constat dans les régions d’Allemagne ou coexistent des groupes
religieux catholiques et protestants, on constate que les protestants et plus précisément certains
protestants sont plus riches et occupent des positions économiques les plus importantes.
Weber insiste sur le fait que l’objet de son «étude à savoir le concept d’esprit du capitalisme doit
être composé graduellement. Pour le faire W s’appuie sur un document qui à ses yeux exprime
cet esprit capitaliste dont il essaye d’approcher les sens. Ce document est un texte écrit en 1748
par Benjamin Franklin, le titre étant : conseil à un jeune traders men. Il expose les maximes pour
se bien conduire. Il va dans ce texte prêcher une morale ascétique : le but suprême étant de
produire toujours plus d’argents grâce à une vie dominée par le calcul et le souci de faire
rapporter l’argent.
5 « En fait, ce n’est pas simplement une manière de faire son chemin dans le monde qui est ainsi
prêchée, mais une éthique particulière. En violer les règles est non seulement insensé, mais doit être
traité comme une sorte d’oubli du devoir. Là réside l’essence de la chose. Ce qui est enseigné ici, ce
n’est pas seulement le « sens des affaires » -de semblables préceptes sont fort répandus- c’est un
éthos. Voilà le point qui précisément nous intéresse. » (E. p.47)
Dans ce texte, ce n’est pas seulement un manuel, c’est une morale de vie qui est prêchée, il y a un
côté moral que les agents doivent respecter. C’est un comportement particulier qui relève de la
morale. Il s’agit selon W de l’idéal d’un Homme d’honneur et ce qui est défendu c’est que le devoir
de chacun est d’augmenter le capital ceci devenant une fin en soi. Cet argent doit être gagné dans le
cadre d’une profession particulière ou d’un métier particulier. L’individu est supposé ressentir une
obligation, un devoir, à l’égard de son activité professionnelle.
Plusieurs points :
- L’argent devient donc un but en soi, on est plus dans le MAM mais dans le AMA’ de
Marx. Il devient un but moral, un homme bien se doit de faire de plus en plus d’argent.
Obligation morale  c’est une fin en soi, ce n’est pas un moyen pour la jouissance
Renoncement aux plaisirs de la vie ( ascetique)
Obligation d’une profession et c’est un renversement fondamental.
6 « Cette éthique est entièrement dépouillée de tout caractère eudémoniste, voire hédoniste. Ici, le
summum bonum peut s’exprimer ainsi : gagner de l’argent, toujours plus d’argent, tout en se gardant
strictement des jouissances spontanées de la vie. L’argent est à ce point considéré comme une fin en
soi (…). Le gain est devenu la fin que l’homme se propose ; il ne lui est plus subordonné comme
moyen de satisfaire ses besoins matériels. Ce renversement (…) est manifestement l’un des
leitmotive caractéristiques du capitalisme et il reste entièrement étranger à tous les peuples qui n’ont
pas respiré son souffle. » (E. p. 49-50)
Eudémoniste = pour but le bonheur
Hédoniste = pour but le plaisir.
Max Weber souligne que ce dont il est en train de nous parler c’est du capitalisme à ses
débuts. On parle du commencement du capitalisme moderne et il considère que si cet ethique
était fondamentale au début elle ne l’ai plus maintenant.
Weber dit « pour que cette façon d’envisager sa besogne, ce mode de vie puisse dominer les
autres il faut tout d’abord qu’il prenne naissance {… ) cette naissance ne se fait pas chez les
individus isolés, il doit s’agir d’une conception commune à des groupes humains dans leur
totalité ( …) c’est cette origine qu’il est nécessaire d’expliquer. »
Proximité avec Marx car le capitalisme est montré comme quelque chose de déterminé
historiquement et particulièrement.
7 « Les premiers cheminements de telles idées sont semés d’épines, bien plus que ne le supposent
les théoriciens de la « superstructure ». Les idées ne s’épanouissent pas comme des fleurs. L’esprit
du capitalisme, dans le sens que nous lui avons donné jusqu’ici, a dû, pour s’imposer, lutter contre
un monde de forces hostiles. Un état d’esprit semblable à celui qui s’exprime dans les passages cités
de Benjamin Franklin a rencontré l’approbation de tout un peuple. Il aurait été tout simplement
proscrit dans l’antiquité aussi bien qu’au Moyen Age en tant qu’attitude sans dignité et
manifestation d’une avarice sordide. » (E. p. 53-57)
2) La modification du rapport au travail.
M.W considère que L’homme ne désire pas « par nature » gagner de plus en plus d’argent,
mais il désire, tout simplement, vivre selon son habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en
faut pour cela. »
Ex : Prévision de grêle : rentrer les récoltes à l’abri certains agriculteurs cherchaient à
augmenter la productivité des ouvriers en augmentant le taux de rémunération à la pièce,
plus vous rentrerez du blé mieux vous serrez payés. On constatait que les travailleurs en
rentrés moins de façon à gagner exactement la même chose qu’avant.
8 « L’homme qui recevait par exemple 1 mark pour faucher 1 arpent fauchait 2 ½ arpents et gagnait
2,5 marks. Lorsque l’arpent passait à 1,25 mark, il ne fauchait pas 3 arpents, comme on l’avait
escompté et comme il aurait pu le faire aisément, pour gagner 3,75 marks, mais 2 arpents
seulement, ce qui lui permettait de continuer ainsi à gagner les 2,5 marks habituels. Le gain
supplémentaire l’attirait moins que la réduction de son travail. Il ne se demandait pas : combien
puis-je gagner par jour si je fournis le plus de travail possible ? mais : combien dois-je travailler
pour gagner les 2,5 marks que j’ai reçus jusqu’à présent et qui couvrent mes besoins courants ?
Voilà un des exemples de ce que nous entendons par traditionalisme. L’homme ne désire pas « par
nature » gagner de plus en plus d’argent, mais il désire, tout simplement, vivre selon son habitude et
gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela. Partout où le capitalisme a entrepris son œuvre
d’augmentation de la productivité du travail humain par l’accroissement de son intensité, il s’est
heurté à la résistance obstinée de ce leitmotiv du travail de l’économie précapitaliste. » (E. p. 61)
Effet substitution : si W/P augmente alors le prix du loisir augmente  loisir diminue et donc je
travaille plus
Effet revenu  W/P augmente , plus riche et donc on demande plus de loisir et donc désir de
travailler moins.
Deux effets de sens contraire,
q
L
ES>ER W/P augmente  a augmente
ES< ER W/P augmente  a diminue
On a A = 2,5 marks
W
Face à ce constat --< si on souhaite les faire travailler plus longtemps il va falloir abaisser le
salaire pour travailler plus et conserver le même gain. Cependant ce recours à l’abaissement
du salaire à une limite car des salaires trop faibles risque de faire diminuer l’efficacité du
travail et on ne peut inciter les travailleurs à un travail qualifié et un travail soutenu avec un
salaire trop faible. ( effet pervers)
Il va se passer quelque chose dans la mentalité des individus :
9 « Le travail doit s’accomplir comme s’il était un but en soi –une « vocation » [Beruf]. Or un
tel état d’esprit n’est pas un produit de la nature. (…) C’est le résultat d’un long, d’un
persévérant processus d’éducation » (E. p.63
Les méthodistes persécutés au 18ieme par d’autres travailleurs, selon W ces méthodistes
étaient persécutés car ils avaient bcp de volontés au travail et les autres détruisaient leurs
outils de travail.
3) Les premiers capitalistes bourgeois : la question de l’origine de l’esprit capitaliste.
10 « Jusqu’à la fin du siècle dernier environ –tout au moins dans bien des branches de
l’industrie textile de notre continent- la vie de l’industriel qui employait des travailleurs à
domicile était, selon nos conceptions actuelles, assez agréable.(…)
A tous égards, c’était là une forme d’organisation « capitaliste » : l’entrepreneur exerçait une
activité purement commerciale ; l’emploi des capitaux était indispensable ; enfin l’aspect
objectif du processus économique, la comptabilité, était rationnel. Mais en fait, il s’agissait
d’une activité traditionnelle, si l’on considère l’esprit qui animait l’entrepreneur : traditionnel,
le mode de vie, traditionnels, le taux de profit, la quantité de travail fourni, la façon de mener
l’entreprise et les rapports entretenus avec les ouvriers ; essentiellement traditionnels enfin, le
cercle de la clientèle, la manière de rechercher de nouveau clients et d’écouler les
marchandises. » (E. p.68-69)
Les premiers capitalistes vont être animés d’un esprit particulier, la modification de l’esprit va
précéder la modification des formes du capitalisme.
11 « Soudain, à un moment donné, cette vie tranquille prit fin ; le plus souvent aucune
transformation essentielle dans la forme de l’organisation, telle que le passage à l’entreprise fermée,
l’utilisation du métier mécanique, etc., n’était survenue. Il s’était tout simplement produit ceci : un
jeune homme d’une famille d’entrepreneurs s’était rendu à la campagne ; il y sélectionne avec soin
les tisserands qu’il voulait employer ; il aggrave leur dépendance et augmente la rigueur du contrôle
de leurs produits, les transformant ainsi de paysans en ouvriers. D’autre part , il change les
méthodes de vente en entrant le plus possible en contact direct avec les consommateurs. Il prend
entièrement en main le commerce de détail et sollicite lui même les clients ; il les visite
régulièrement chaque année, et surtout il adapte la qualité des produits aux goûts et aux besoins de
la clientèle. En même temps, il agit selon le principe : réduire les prix, augmenter le chiffre
d’affaires. La conséquence habituelle d’un tel processus de rationalisation n’a pas tardé à se
manifester :ceux qui n’emboîtaient pas le pas étaient éliminés. (…) Des fortunes considérables
s’édifiaient qui n’étaient pas placées à intérêt, mais réinvesties dans l’entreprise. L’ancien mode de
vie, confortable et sans façons, lâchait pied devant la dure sobriété de quelques-uns. Ceux-ci
s’élevaient aux premières places parce qu’ils ne voulaient pas consommer, mais gagner. »(E. p.7071)
Aucune modification dans les formes d’organisation, on a simplement un changement d’état
d’esprit , conséquence de rationalistion = ce qui ne s’y plie pas , ils sont alors éliminé.
Esprit plus important que l’acquisition d’argent
12 « En général, cette révolution ne dépend pas d’un afflux d’argent frais –je connais des cas où il a
suffi de quelques milliers de marks empruntés à des parents- mais d’un esprit nouveau : l’« esprit
du capitalisme » est entré en action. Le problème majeur de l’expansion du capitalisme moderne
n’est pas celui de l’origine du capital, c’est celui du développement de l’esprit du capitalisme.
Partout où il s’épanouit, partout où il est capable d’agir de lui-même, il crée son propre capital et
ses réserves monétaires –ses moyens d’action- mais l’inverse n’est pas vrai. » (E. p.71)
 si l’esprit est là , le reste va suivre mais l’inverse n’est pas vrai. ( VS Marx). Il souligne
l’importance de la nouveauté de cet état d’esprit en rupture avec la tradition.
Il y a un idéal type qui permet de mieux comprendre la réalité.
13 « Le premier novateur s’est très régulièrement heurté à la méfiance, parfois à la haine, mais
surtout à l’indignation morale –j’en connais des cas précis. (…) Comment ne pas reconnaître que
seul un caractère d’une force peu commune peut garantir son sang froid à un entrepreneur de ce
« style nouveau » et le mettre à l’abri du naufrage moral et économique ? De plus indépendamment
de la sûreté du coup d’œil et de l’activité réalisatrice, ce n’est qu’en vertu de qualités éthiques bien
déterminées et fortement développées qu’il s’est trouvé à même d’inspirer à ses clients et à ses
ouvriers une confiance absolue en ses innovations. Rien d’autre ne lui eut donné la force de
surmonter des obstacles sans nombre et, par dessus-tout d’assumer le travail infiniment plus intense
qui est exigé de l’entrepreneur moderne. Mais ces qualités éthiques sont très différentes de celles
qui, naguère, étaient requises par la tradition.
Sauf exception, ceux que l’on trouve à l’origine de ce tournant décisif, si insignifiant en apparence,
mais qui insuffla un nouvel esprit à la vie économique, n’étaient pas des spéculateurs, des risquetout sans scrupules, des aventuriers tels qu’il s’en rencontre à toutes les époques de l’histoire
économique, ni même de grands financiers. Au contraire, ces novateurs furent élevés à la dure école
de la vie, calculateurs et audacieux à la fois, des hommes avant tout sobres et sûrs, perspicaces,
entièrement dévoués à leur tâche, professant des opinions sévères et de stricts principes bourgeois. »
(E. p. 71-72)
14 « Le « type idéal » de l’entrepreneur capitaliste (…) redoute l’ostentation et la dépense inutile
tout autant que la jouissance consciente de sa puissance ; il se sent gêné des signes extérieurs de
considération sociale dont il est l’objet. En d’autres termes –et nous allons examiner la signification
historique de ce fait important- sa vie emprunte souvent un visage ascétique. (…) Il ne » tire rien »
de sa richesse pour lui même, en dehors du sentiment irrationnel d’avoir bien fait sa besogne.
Voilà précisément ce qui semble à l’homme précapitaliste le comble de l’inconcevable, de
l’énigmatique, du sordide et du méprisable. » (E. p.73-74)
La question de Marx Weber n’est pas seulement indentifier le nouveau type de rationnalité
mais aussi son origine.
Max Weber va insister sur 2 points :
1- Ce qui heurtait le contemporain= ce que le capitaliste considérait la politique comme
une obligation morale
2- Recherche de Max Weber= émergence de l’esprit capitaliste, le début, l’origine, le
commencement..
Citation 15 : 15 « Ce dévouement à la vocation [Beruf] de gagner de l’argent (…) Comment
expliquer historiquement que, dans le plus grand centre capitaliste du temps, dans la Florence des
XIVè et XVè siècles, marché de l’argent et du capital de toutes les grandes puissances politiques,
cette attitude fût considérée comme éthiquement injustifiable, ou , au mieux tolérée ? Alors qu’au
XVIIIè siècle, dans des conditions petites-bourgeoises, au milieu des forêts de Pennsylvanie, où les
affaires menaçaient de dégénérer en troc par simple manque d’argent, où l’on trouvait à peine trace
de grandes entreprises industrielles, où les banques n’en étaient qu’à leurs tout premiers pas, le
même fait ait pu être considéré comme l’essence de la conduite morale, qu’il ait même été
recommandé au nom du devoir. Parler ici de « reflet » des conditions « matérielles » sur la
« superstructure idéelle » serait pur non-sens. Quel est donc l’arrière-plan d’idées qui a conduit à
considérer cette sorte d’activité, dirigée en apparence vers le seul profit, comme une vocation
[Beruf] envers laquelle l’individu se sent une obligation morale ? Car ce sont ces idées qui ont
conféré à la conduite de l’entrepreneur « nouveau style » son fondement éthique et sa
justification. » (E. p.74-78)
Il faut expliquer « l’arrière plan ». mode de vie des entrepreneurs se différenci de ceux des
paysans et des aventuriers qui cherche à tirer profits des circonstances et qui très souvent
spéculent. En effet, chez ces individus, on ne trouve pas cette caractéristique fondamentale de
l’économie capitaliste bourgeoise qui est la rationalisation de tout sur la base d’un calcul
rigoureux, dirigé vers un résultat= le profit et la non jouissance des biens.
16 « Il faudrait placer en épigraphe à toute étude sur la rationalité ce principe très simple et souvent
oublié : la vie peut être rationalisée conformément à des points de vue finaux extrêmement divers et
suivant des directions extrêmement différentes. La rationalité est un concept historique qui renferme
tout un monde d’oppositions. Nous aurons à rechercher de quel esprit est née cette forme de pensée
et de vie rationnelles ; à partir de quoi s’est développée cette idée de besogne [Beruf] et de
dévouement au travail professionnel – si irrationnelle, nous l’avons vu, du point de vue purement
eudémoniste de l’intérêt personnel-, qui fut pourtant et qui demeure l’un des éléments
caractéristiques de notre culture capitaliste. Ce qui nous intéresse ici, c’est précisément l’origine de
cet élément irrationnel qu’elle contient, comme toute notion de Beruf. » (E. p. 80)
1) Etant donné la mentalité dominante à l’époque où la religion guide la conduite. Cette
nouvelle conduite doit correspondre à une obligation morale.
2) Quelles sont les idées qui ont pu permettre l’éclosion de cette forme d’exigence
morale.
III- La notion de « BERUF » chez Luther.
Martin Luther= Allemand née en 1483 et mort en 1546. Philosophe de formation, étudie chez
les Augustins. Il dénonce la vente des indulgences par l’Eglise Romaine et est à l’origine du
début de la Réforme. Il affirme l’autorité de la seule écriture sainte sur l’Eglise. Il va être
excommunié. Il va traduire la bible en Allemand ( avant, la bible était uniquement en latin).
On considère souvent Luther comme le grand écrivain de la langue allemande. Pendant la
révolte des paysans ( 1524-1525). Il perd le partie ds … vs paysans même s’il dénonce les
atrocités commis/ Punies.
Il organisera l’Eglise Luthérienne ( culte, liturgie…).
17 « Estimer que le devoir s’accomplit dans les affaires temporelles, qu’il constitue l’activité morale la
plus haute que l’homme puisse s’assigner ici-bas – voilà sans conteste le fait absolument nouveau. » (90)
1) Une approche linguistique : Beruf et Colling.
Max Weber essaye de comprendre l’origine et la signification de Beruf. A son époque, ce
terme à une connotation religieuse, celle d’une tâche imposée par Dieu. Il constate que dans
l’antiquité classique et dans les pays ou la catholicisme domine. Il n’existe pas de terme
correspondant alors que dans les pays où domine le Protestantisme (
GB), il existe un
terme équivalent= Colling.
Se sens particulier de Beruf n’est pas lié à la langue germanique. Il apparaît en allemand au
moment ou Luther traduit la Bible en Allemand. Cette connotation particulière ne vient pas du
texte original mais de l’esprit du traducteur. Le sens de Beruf comme besogne imposé par
Dieu. Cela va tres vite se reprendre dans le language profane du peuple protestant.
2) Accomplissement du devoir moral dans les affaires temporelles= un fait nouveau
17 « Estimer que le devoir s’accomplit dans les affaires temporelles, qu’il constitue l’activité
morale la plus haute que l’homme puisse s’assigner ici-bas – voilà sans conteste le fait
absolument nouveau. » (90)
Ce fait nouveau accompagne d’une critique de la vie monastique : Luther considère que la vie
monastique : « soustrait l’Homme aux devoirs de ce monde est le produit de l’egoisme ».
Quand Weber dans le monde  place dans la division du travail d’abord les travailleurs puis
les autres. « finalement accomplissement dans le monde du travail exprime l’amour du
prochain , de l’autres » Luther.
Point de vue que Luther modifie afin de sa vie : il faudra travailler car c’est l’uniquement
moyen de vivre d’une manièere agréable à Dieu ».
18 « Que cette justification morale de l’activité temporelle ait été un des résultats les plus importants de
le Réforme, de l’action de Luther en particulier, cela est absolument hors de doute et peut même être
considéré comme un lieu commun. » (92)
Il ne s’agit pas de valoriser obtention d’un gain mais de le présenter comme une obligation
morale.
Lié à ceci, Luther développe l’idée que la place où chacun se trouve dans le monde est « une
manifestation directe de volonté de Dieu (…) l’Homme est tenu de l’accepter et d’effectuer sa
besogne comme un ordre divin ».
19 « L’individu doit rester délibérément dans l’état de profession où Dieu l’a placé et maintenir ses
aspirations terrestres dans les limites que cette situation lui impose. » (96)
Luther prêche soumission aux conditions données et obéissance au supérieur. La notion e
Beruf grand changement dans les mentalités en particulier : valorisation et justification
morale de l’action temporelle. Mais en tant que telle, cette notion de « Beruf » n’engendre pas
directement les changements de mentalité permettraient l’émergence du capitaliste, Beruf
change le rapport au travail mais pas encore le profit.
3) Lien entre Réforme et esprit du capitaliste = 2 erreurs à ne pas commettre.
1ere erreur= Max Weber= bien sur je développe une recherche sur l’influence de l’ethique des
vieux protestants sur le developpement de l’esprit capitaliste, mais je ne veux pas dire qu’on
peut trouver chez eux que but= éveil de l’esprit capitaliste ( Pareto dirait différent…).
Max Weber : motivation étant purement n./…
But Subjectif= solution des âmes.
But Objectif= développement du capitaliste
20 « Il ne faut pas en déduire pour autant que nous nous attendons à trouver chez l’un des fondateurs ou
des représentants de ces mouvements religieux, comme but de l’effort de sa vie, l’éveil de ce que nous
appelons ‘’l’esprit capitaliste’’, et cela en quelque sens que ce soit. »
21 « C’est pourquoi nous devons nous attendre à ce que les effets de la Réforme sur la culture, pour une
grande part –sinon, de notre point de vue particulier, la part prépondérante – aient été des conséquences
imprévues, non voulues, de l’œuvre des réformateurs, conséquences souvent fort éloignées de tout ce
qu’ils s’étaient proposé d’atteindre, parfois même en contradiction avec cette fin.
Ainsi la présente étude pourrait sans doute contribuer, pour sa modeste part, à faire comprendre de quelle
façon les ‘’idées’’ deviennent des forces historiques efficaces » (102)
1er erreur= penser que l’éveil de l’esprit du capitaliste = but que cherchait à attendre les
réformateurs. Parfois même, ils auraient été en désaccord. Motif différent du résultat de nos
actions.
2eme erreur=
22 « Il est hors de question de soutenir une thèse aussi déraisonnable et doctrinaire qui prétendrait que
‘’l’esprit du capitalisme’’ (…) ne saurait être que le résultat de certaines influences de la Réforme,
jusqu’à affirmer même que le capitalisme en tant que système économique est une création de celle-ci.
(…) Bien au contraire, notre unique souci consistera à déterminer dans quelle mesure des influences
religieuses ont contribué, qualitativement à la formation d’un pareil esprit, et quantitativement à son
expansion à travers le monde ; à définir en outre quels sont les aspects concrets de la civilisation
capitaliste qui en ont découlé. En face de l’énorme enchevêtrement d’influences réciproques entre bases
matérielles, formes d’organisation sociales et politiques, teneur spirituelle des époques de Réforme, force
nous est de commencer par rechercher si certaines ‘’affinités électives’’ sont perceptibles entre les formes
de la croyance religieuse et l’éthique professionnelle. » -103(104)
L’esprit du capitaliste aurait pu émerger sans réforme et les réformes sans esprit du
capitalistes.
Réforme = ni nécessaire, ni suffisante.
1- La réforme en soi aurait pu ne pas avoir comme résultat le développement du
capitaliste. ( pas suffisant pour expliquer).
2- L’esprit capitaliste aurait pu se développer sans réforme certes il aurait fallut que
quelque chose se modifie dans les mentalités, mais ça aurait pu être quelque chose
d’autre.
3- Cependant, l’esprit capitaliste se soit développer dans ce contexte particulier n’est pas
neutre quand à la forme particulière de la vision capitaliste qui est avenu/
Pour se rendre compte de l’esprit capitaliste, il faut rendre compte du changement
dans les mentalités. Mais aurait pu changer avec d’autre chose que la réforme.
La réforme à changer les mentalités mais ça aurait pu être quelque chose d’autre. C’est
changement des mentalités qui  augmente l’esprit des capitalistes mais autre chose
aurait pu les modifier.
Pour comprendre l’éveil des capitalistes  étude de calvin et de calvinniste.
IV-
Fondement religieux de l’ascétisme séculier. ( différent du monastère)
Il existe 4 sources particuliere du Protestantisme ascétique :
-calviniste
- Piétiste
- Méthodiste
- secte issues du mouvement Baptiste.
Elles avaient des fondements différents mais conduisent toutes à des types de conduite
morale, à des maximes éthiques souvent très proches. Elles appartiennent toutes au
mouvement ascétique, qualifié souvent de Puritaniste. Pour ces 4 courznts c’est une certaine
idée de l’au dela qui va être à l’origine d’une morale ascétique qui va conduire à des pratiques
à des conduites spécifiques dans la vie quotidienne.
Elles se différencient principalement par rapport aux dogmes de la predistinations (
developper par Calvin).
Etant donné que la complexité de la réalité historique, Max Weber dit qu’il faut recourir à la
représentation des idées religieuses sous la forme d’un idéal type.
Jean Calvin ‘ 1509-1564) née en Picardi et mort à Genève. Etude de philosophie, de droit,
d’hébreux, de grec, et de théologie. En 1533, il adhère à la réforme initiée par Luther et va
avoir une vie de prédicateur puis professeur de théologie à Strasbourg. Il va diriger l’Eglise
des réformés de France et rédige le statut de l’Eglise réformée de Genève. ? il écrit en français
et quitte donc le latin. Calvin condamné à l’exil comme tous les opposants politiques. En
France, les calvinistes sont souvent appelés les « huguenots ».
Calvin reprend le dogme de la predestination et le développe longuement dans sa thèse.
Max Weber précise il existe deux types de jugements :
- Un de valeur
- Deux, d’imputation.
Les jugements de valeurs sont un jugement du point de vue de ce qui est intéressant ; les
jugements d’imputation sont un jugement du point de vue de l’influence que le prmeier qu’on
juge aura sur la société. ( conséquence sur la société , pas de jugement du dogme en tant que
tel mais sur ces conséquences.)
Max Weber s’intéresse au jugement d’imputation.
A- Le principe du dogme de la prédestination.
Pour l’étudier, MW se réfère à un texte qui s’appelle la confession de Westminster qui date de
1647 donc après la mort de Calvin.
L’idée est la suivante : dieu a décidé avant d’établir les fondements du monde ceux qui
seraient élus et ceux qui seraient damnés cela suppose que dans le haut delà il y a soit la vie
éternelle, soit la mort éternelle i.e. l’enfer. Le dogme de la prédestination considère qu’avant
même de venir au monde on appartient déjà à une catégorie ; ce qui nous arrivera après la
mort ne dépend nullement de comment on se comporte ici-bas. L’origine de ce dogme se
trouverait dans des textes de St Augustin ( 354 -430). Luther adhère au dogme de la
prédestination mais plus sa vie passe et moins ce dogme à de l’importance alors que pour
Calvin s’est le contraire ce dogme va prendre du poids avec le temps. D’après Calvin, il
considère qu’une toute petite partie de l’humanité est élue et la grande majorité est damnée.
Pour Calvin on ne peut pas savoir si on est élu ou réprouvé et il ne faut pas chercher à savoir
le choix de Dieu. Lui il considère qu’il est élu.
B- Un sentiment de solitude inouïe
MW insiste sur le fait suivant : c’est qu’une telle doctrine a engendré chez chaque individu un
sentiment de solitude inouï d’autant plus seul que rien ni personne ne peut aider chacun de
nous. La confession est éliminée. Le seul confident possible c’est Dieu il y a même une
littérature puritaine selon laquelle il faut se méfier des amis. Les Hommes se sentent
particulièrement seul.
C- Une énigme.
MW nous dit que les Hommes se sentent seuls. Mais s’autre part, on constate la
supériorité évidente du calvinisme en matière d’organisation sociale. D’un côté on isole
l’Homme et de l’autre on a un organisation sociale parfaite  énigme.
Les calvinistes pensaient que Dieu avait créé le monde pour célébrer sa propre gloire.
Dieu a crée la créature mais aussi l’ordre social. Or pour glorifier Dieu il faut que
l’Homme clarifie clairement l’organisation sociale et pour honorer Dieu. Les taches
professionnelles doivent être bien accomplies et que l’univers social soit rationnellement
organisé. Le travail au service de la société sers la gloire de Dieu. Le travail est voulu par
Dieu et il faut que tous l’univers social soit parfaitement organisé.
D- Peut-on savoir si on est élu : de Calvin à après Calvin.
D’après MW, les individus vivaient de vrais tourments vis-à-vis de cette question. Selon
Calvin on ne le sait pas mais il parle de lui comme un vase d’élection. Après Calvin les choses
vont évoluer et on va mettre en place des critères. Les pasteurs côtoyaient la souffrance des
individus et ont été amenés à traiter la situation d’une certaine manière sans abandonner le
dogme de prédestination.
- C’est un devoir de se considérer comme élu car si on en doute c’est qu’on est tenté par
le démon or si on est tenté par le démon alors notre foi n’est pas entière.
- Pour aider à affermir la confiance en soi le meilleur moyen c’est le travail sans relâche
dans un métier. d’un part, le travail apaise l’angoisse dissipe le doute, et ça nous rend
certain sur le fait qu’on est élu. Si on se comporte d’une certaine manière notamment
travailler toujours et encore et vraiment bien (éviter d’être déstructuré socialement) ,
c’est la preuve que vous êtes un personne destiné à être élu.
Après Calvin  on va pouvoir savoir si Dieu nous a choisi ou non. Si on travaille bien c’est
la preuve qu’on est élu. Mais aucune influence sur le choix de Dieu.
E- Les bonnes œuvres comme moyen ou comme signes :
MW  le catholique peut influencer son destin dans le haut-delà et ne faisant des bonnes
œuvres pour son prochain alors il peut devenir élu. Ces bonnes œuvres sont effectuées de
manière erratique.  pas de manière organisé
Pour le calviniste s’est totalement différent car les bonnes œuvres ne sont pas un moyen
d’influencer les décisions de Dieu mais c’est un moyen de se prouver à nous même que l’on
est élu. Les bonnes œuvres s’effectuent de manière très rationnalisés et parfaitement
organisées, toute la vie. Il fallait donc s’assurer et se réassurer sans cesse. C’est pourquoi cette
vie était complétement rationalisé en ce bas monde et MW dit « cette rationalisation a donné
au calvinisme ces traits spécifiquement ascétiques. »
F- Conséquences sur la conduite et l’organisation rationnelle de la vie : du
monastère à la place du marché.
23 « L’ascétisme était devenu une méthode de conduite rationnelle visant à (…) soustraire l’homme à la
puissance des instincts, à le libérer de sa dépendance à l’égard du monde et de la nature, afin de le
subordonner à la suprématie d’une volonté préméditée et de soumettre ses actions à un contrôle
permanent et à un examen consciencieux de leur portée éthique. » (136)
Les calvinistes ont opéré un grand changement concernant l’ascétisme :
24 « L’ascétisme est transporté des monastères dans le monde. (…) Les personnes étaient forcées d
poursuivre leurs idéaux ascétiques dans le monde, c’est-à-dire dans leur vie professionnelle. »
WM souligne que le dogme de la prédestination aurait pu paralysée tout le monde mais le
traitement qui a été fait a conduit a mettre en place la motivation psychologique indispensable
à une systématisation de la conduite qui nécessite « une rationalisation méthodique de toute
l’existence ».
Etant donné l’époque où cela s’est posé cette mutation psychologique ne pouvait venir que de
la religion et cette mutation a conduit à modifier radicalement le comportement de l’individu.
L’idée puritaine de profession à des causes religieuses ce que MW a cherché à montrer qu’il
reste maintenant à rechercher les manifestations de tout ceci dans la vie économique.
« Après avoir claqué la porte du monastère, l’ascétisme se repend sur la place du marché
[…] est entreprend d’imprégner de sa méthode la routine de la vie quotidienne. »
V-
Ascétisme et esprit du capitalisme. : le cœur de l’analyse.
Il s’agit de comprendre les liens qui existent entre les idées religieuses fondamentales du
protestantisme ascétique et les maximes à l’usage de la vie économique.
A- La richesse présentée de deux manières différentes.
1- La richesse est d’abord présenter comme un grave danger
Sa possession peut inciter à travailler moins et se reposer plus. Sa jouissance et l’oisiveté
peuvent engendrer des tas de tentations et s’éloigner de la vie sainte. Or c’est
« perdre son temps en vain bavardages, dormir plus qu’il est nécessaire à la santé est
moralement condamnable [..] ce qui plait à Dieu : c’est l’accomplissement de sa volonté dans
un métier. »
Le travail présente plusieurs avantages :
- C’est un bon moyen contre les tentations sexuelles.
- C’est le but même de la vie. C’est un commandement de la vie fait par Dieu.
- Chacun doit être spécialisé dans un profession particulière et essayer d’etre le meilleur
« ce que Dieu exige ce n’est pas seulement le travail mais c’est la travail rationnel à
l’intérieur d’un métier […] la vie professionnelle doit constituer un exercice de vie
ascétique et ainsi permettre de s’assurer qu’on est bien élu. »
2- Le profit
Les choses sont très claires pour MW si dieu montre à un Homme la possibilité de réaliser du
profit c’est dans un but particulier, refuser cette opportunité de profit ça voudrait dire qu’on
cherche à aller contre ce que Dieu a décidé pour vous :
« il faut travailler à être riche pour Dieu, non pour la chair et le péché. »
« Lorsque la richesse couronne l’accomplissement du devoir professionnel, elle est non
seulement permise moralement mais elle est ordonnée. »
Désirer être pauvre, c’est désiré être malade. Devenir riche devient un signe de l’élection et le
riche bourgeois était imprégné de l’idée qu’il était élu.
B- Le style de vie
Le sport était permis mais il était nécessaire au bon équilibre physique. S’il devient un
plaisir il faut arrêter. Le théâtre était condamné, les loisirs artistiques étaient condamnés
mais aussi les vêtements.
« L’ascétisme protestant s’oppose avec un grande efficacité à la jouissance spontanée et
la richesse et freine la consommation. »
Le désir de s’enrichir n’est plus condamné mais une partie importante de la richesse qui
est épargnée.
C- D’où une forte accumulation du capital.
L’esprit du capitalisme est en place et permet le développement de ce dernier. MW considère
que « ce qui est décisif ce n’est pas seulement la simple accumulation du capital c’est aussi
la rationalisation ascétique de la vie économique dans son ensemble […] l’influence de la
conception puritaine de l’existence a favorisé la tendance à une vie bourgeoise,
économiquement plus rationnelle. »
Le travail plaît à
Dieu
C’est le Beruff de
Luther
Le travail dans le
monde pas dans
le monastère
Prédestination 
angoisse
Rechercher des
signes de
l’élection
Organisation de
toute la vie dans
ce sens. On a à la
fois l’ascétisme,
Dieu à créer
l’ordre social
pour sa gloire 
organisation
rationnelle et
systématique de
la vie sociale
Toute la vie économique du
travailleur est organisée
rationnellement
-
-
Il faut un travail
spécialisé
Un profit voulu par
Dieu
C’est un signe de
l’élection
La maximisation du
profit est valorisée.
Très bonne
organisation
de la
production
capitaliste de
richesse-
formation de
l’épargne forte
Forte
accumulation du
capital
Dvpt
Rationnalisation
ascétique de la
vie éco
capitalisme
MW nous dit la conception puritaine de l’existence a « veillé sur le berceau de l’homo
economicus moderne »
Il veut montrer que bien sûr le développement éco influence fortement les idéologies
religieuses « mais les idées religieuses ne se laissent pas déduire tout simplement des
conditions économiques. »
Cependant une fois le capitalisme bourgeois mis en place l’esprit religieux initial disparait, les
mentalités ont changé et non plus besoin des idées religieuses pour subsister. Restera une
bonne conscience des bourgeois par rapport au gain d’argent de manière légale mais aussi par
rapport à la différence de richesse entre les Hommes. Les ouvriers sobres une application peu
commune qui exécutent du mieux possible leurs tâches. Les puritains étaient fortement
hostile au monopole et au fait qu’on attribue des privilèges et au protectionnisme. Ils s’y
opposaient « au nom des capacités et de l’initiative personnelle ». Ils privilégiaient « les
mobiles individualistes de l’acquisition rationnelle et légale. » Mobile qui ont permis à des
industries non monopolistes de « naitre et de se développer contre l’autorité de l’Etat ». En
fait, Mw nous dit qu’on avait deux types de comportements capitalistes qui coexistaient :
- Ce que les puritains qualifiaient de courtisans et qui considéraient comme suspect
moralement
3) une forte accumulation du Capital
L'esprit du capitalisme permet un développement du capitalisme. Weber considère que " ce
qui est décisif ce n'est pas la simple accumulation du capital c'est aussi la rationalisation
acétique de la vie économique dans son ensemble. [...] l'influence de la conception puritaine
de l'existence a favorise la tendance a une vie bourgeoise économiquement plus rationnel.
Ces trois points vont entrainer ...
Toute la vie économique de Travailleur organise rationnellement :
 Travailleur specialise
 Profit voulu par Dieu + signe de l'election ; la recherche du profit est valorisee.
Une très bonne organisation de la production de la richesse avec le capitaliste. L''ascétisme
entraîne la formation d'une épargne très forte, on a donc une forte accumulation du capital.
Cette accumulation est la rationalisation acétique de la vie économique.
...
On a ensuite un développement du capitalisme.
Weber nous dit " la conception puritaine de l'existence a veillée sur le berceau de l'homoeconomicus moderne". Il insiste donc sur le fait que bien sûr que le développement eco
influence les idées religieuses " mais les idées religieuses ne se laissent pas déduire
Du
simplement des conditions économiques". Cependant une fois le capitalisme bourgeois mis en
place l'esprit religieux initial disparait. Les mentalités ont changées et on a plus besoin des
idées religieuses pour subsister, il restera une bonne conscience des bourgeois pour le fait de
gagner de l'argent et la différence de richesse entre les hommes. On a aussi des ouvriers
sobres d'une application peu commune et qui exécutent du mieux possible leurs tâches. Ces
puritains étaient fortement hostiles au monopole, au fait que l'on attribue des privilèges et au
protectionnisme, ils s'y opposaient " au nom des capacités et de l'initiative personnelle". Ils
privilégiaient " les mobiles individualistes de l'acquisition rationnelle et légale, mobiles qui
ont permis à des industries non monopolistes de ' naitre et se développer contre l'autorité de
l'Etat.
On a deux capitalismes. :
 Ce que les puritains qualifiait de courtisan et qu'il supposait suspect moralement
 Il y avait des puritains que leurs ennemis qualifient d'esprit boutiquiers ( esprit
étroit )
La chose importante ce n'est pas tant la forte accumulation du capital que la rationalisation
économique de la vie économique dans son ensemble. Pourquoi l'esprit puritain est si
important pour le développement économique ?
 Cet esprit puritain a un fort pouvoir éducatif qu'il s'agisse de l'application au
travail, de la ratio de la vie, désir d'enrichissement
 Cet esprit puritain fourni de fortes motivations psychologiques.
Trois remarques :
 L'esprit puritain n'appartenait pas a tous les individus, il appartient aux classes
montantes (petits. Bourgeois) on le trouve aussi chez les plus démunis. En revanche on
ne le rencontre que très rarement dans l'aristocratie, chez les aventuriers de la finance,
les grands marchands.
 Si cet esprit religieux favorise l'enrichissement, l'enrichissement a la longue va
affaiblir cet esprit religieux. Une fois que le capitalisme bourgeois est mis en place
l'esprit religieux initial fini par disparaitre. En particulier disparait l'esprit d'Assesse,
disparait l'idée que l'on s'enrichit pour dieu et subsiste finalement une bonne
conscience dans le cœur de bourgeois, d'une part par rapport au gain d'argent, d'autre
part par rapport a la différence de richesse entre les hommes.
 Un des éléments fondamentaux de l'esprit du capitalisme moderne, c'était la conduite
rationnelle qui s'appuyait sur l'idée de Beruf et cette conduite est née de l'ascétisme
mais une fois que cette conduite. Rationnelle est établie, "le contenu de l'ascétisme
puritain du métier a vivre sans sa base religieuse." " le puritain voulait être un home
besogneux, nous sommes forces de l'être". Le monde est profondément transforme par
ce transfert de l''ascétisme dans la vie quotidienne " les biens de ce monde ont acquis
une puissance croissante et inéluctable sur les hommes [...] le capitalisme n'a plus
besoin du soutien de cette base religieuse. Depuis qu'il repose sur une base
mécanique".
Weber se livre alors a une vision sous forme de question : quelle sera la fin de ce
processus gigantesque ?
o Vera
o Une renaissance des idéaux anciens
o Ou une pétrification mécanique agrémentée d'une sorte de vanité convulsive
o Ou des derniers hommes on pourra dire " spécialiste sans vision. Et voluptueux
sans. Cœur, ce néant s'imagine avoir gravi un degré de l'humanité jamais
atteint jusque-là"
Weber conclu très modestement en soulignant que dans son étude il omis de développer un
certain nombre de choses en particulier, /il regrette de ne pas avoir étudié l'influence du
rationalisme ascétique sur ce qui concerne la morale politique, les formes d'organisation
politique. Il regrette de ne pas avoir fait le parallèle entre le rationalisme ascétique et le
rationalisme humaniste. Il regrette de ne pas avoir suffisamment étudie " la façon dont
l'ascétisme protestant a été influence par l'ensemble des conditions sociales en particulier
économiques." Il ne veut pas " substituer une interprétation spiritualiste de l'histoire et de la
civilisation a une interprétation causale et uniquement matérialiste, les deux doivent exister et
S'alimenter"
VI Théorie de l'action et sociologie économique chez Weber
Comme Pareto et Schumpeter Weber considère que l'homme réel est différent de l'homoeconomicus et que les motivations de l'homme réel sont beaucoup plus vastes, et c'est un
individu inséré dans la société qu'il faut prendre en compte, l'histoire jouant un rôle alors
fondamental. C'est pourquoi Weber considère qu'il faut dvp une socio éco permettant
d'articuler théorie économique et histoire économique. Weber considère qu'il faut faire
attention quand on utilise le terme eco. Il existe au moins trois niveaux ou l'économique peut
être pris en compte :
 Il y a les Phénomènes eco au sens strict : les prix, le niveau de production etc
 Il y a des phénomènes non eco mais qui sont très importants d'un point de vue eco.
 Des phénomènes non eco qui sont conditionne par des phénomènes eco : les modes de
vie.
Le programme de Weber va être d'explorer scientifiquement la signification culturelle
générale de la structure economico sociale de la vie collective humaine et de ses formes
historiques d'organisation. La sociologie économique est une partie d'une science plus vaste
que Weber appelle la science sociale. Il la définit comme "une science de la réalité, elle doit
nous permettre de comprendre l'originalité de la vie qui nous entoure.". Dans le but
d'identifier trois points :
 La structure actuelle des rapports entre les hommes
 La signification culturelle de leur manifestation
 les raisons pour lesquelles cette structure s'est dvp historiquement sous cette forme et
non sous une autre. La socio économique s'intéresse a l'aspect eco de cette réalité.
Prenons l'exemple de l'échange pour voir comment la. Sociologie économique s'y intéresse :
 Pour la théorie économique, le but est simple, il s'agit d'étudier la formation des prix
des. Produits échanges dans un éco de marche
 Pour la socio eco : elle va traiter de l'échange comme d'une activité sociale, elle va
plus précisément analyser la signification culturelle de la situation historique qui fait
que l’échange est de nos jours un phénomène de masse et elle va étudier les aspects
historiques. Des phénomènes en tant que spécifique et unique. Nous allons pouvoir
maintenant présenter les théories de l'action
Weber élabore les fondements de sa théorie de l’action dans un article de 1913 mais c'est
en1921 dans un article " économie et société" qu'il lui donne sa forme définitive. Il présente sa
classification des types d'actions:
A) l'action rationnelle en finalité :
Elle a un but, un résultat que l'acteur cherche à atteindre et il utilise des moyens pour atteindre
son but. Cette action peut être économique ou non économique. Dans ce type d'action on ne se
pose pas la question si c'est bien ou pas. Les conséquences de l'action sont très importantes
aux yeux de l'acteur
B) L'action rationnelle en valeur
Elle est rationnelle par un rapport a une valeur ou un système de valeur. Il ne s'agit pas
d'atteindre un résultat, ce qui compte c'est " la croyance. En la valeur intra-sec
inconditionnelle d'ordre -éthique-religieux- d'un comportement dit détermine qui vaut par luimême indépendamment de son résultat.
C) L'action affective ou émotionnelle
L'acteur place dans des circonstances particulières réagit émotionnellement, par exemple
quelqu'un qui perd le contrôle de ses nerfs et qui se bat avec quelqu'un.
D )L'action traditionnelle
Elle est dictée par la coutume, par. L'habitude, l'auteur n'a besoin pour agir selon la tradition,
d'un but ni d''une valeur, ni d'avoir perdu le contrôle de ses nerfs.
Il existe cependant d'autres modalités que celles de l'homo-economicus qui sont indispensable
pour la compréhension des phénomènes économiques. Si l'homo-economicus ne produit pour
Weber que des. Actions. Rationnelles en finalités toute action économique loin de là ne relève
pas de cette catégorie, elles sont profondément marquées par la tradition. Grace à cette
typologie des actions, nous pouvons étudier un aspect de la relation qu'entretiennent aux yeux
de Weber la théorie économique et la sociologie économique. Dans la théorie l'homoeconomicus agit avec un type d'action rationnelle en finalité, la théorie économique se
demande "comment l'on réagirait dans le. Cas d'une rationalité en finalité idéale orientée
dans un sens purement eco.' elle construit donc des idéals types de l'activité sociale estranger
a la réalité" car dans la réalité l'activité dépend aussi de la tradition, des affections, et des buts
non économiques.
Et par ailleurs dans la réalité il y a des erreurs d'information et de raisonnement. Weber
souligne que ce type de rationalité de l'homo-economicus donne des résultats très clairs. La
sociologie eco prend ces idéals types comme une référence pour comprendre l'activité réelle
en étudiant cette dernière comme écart ou déviation par rapport à l'idéal type et ensuite ces
déviations doivent être. Expliquée, c'est justement le rôle de la sociologie eco. La théorie
économique ce point de vue est donc nécessaire comme point de référence par rapport a
laquelle sont évaluée puis tentée d'être expliquée la fameuse déviation. ". Plus l'idéal type est
net et univoque, plus il est en ce sens étranger a l'univers concret et plus il rend de service a
la terminologie, a la classification et a l'heuristique ( la valeur explicative)". Donc Weber
souligne qu'il ne cherche pas seulement à constater les actions, mais a les comprendre et plus
précisément a comprendre ce qui les motives. On parle souvent du caractère compréhensif de
sa théories, cependant Weber souligne que la réalité est évidemment beaucoup complexe que
ce que cette typologie laisse supposer. Mais aussi parce que l'acte réel se déroule dans la
plupart des cas dans une semi conscience ou dans un inconscience complète du sens qui
l'anime [...] un acte entièrement significatif, c'est a dire pleinement conscient est un cas limite
dans la réalité". Il ne faut jamais oublier et on analyse la réalité mais la sociologie doit
néanmoins ' former ses concepts en classant les sens suppose possibles. Cad comme si l'acte
se déroulait selon une orientation consciemment significative [...] en matière. De méthodes on
a le choix qu'entre des termes :
 Immédiats mais obscures
 Ou clairs mais alors irréels et typiquement idéaux.
- Puis les puritains que leurs ennemis qui qualifiaient d’esprit boutiquier.
Commentaire de Max Weber sur la notion d’idéal type.
Explication de la déviation par rapport à l’idéal type. Le choix était « immédiat « i.e. sans
l’intermédiaire de l’idéal type…
Pour MW les faits sociaux se présentent comme un chaos sur lequel il faut projeter un ordre
pensé. L’idéal type est un instrument qui est construit pour repérer les déviations, les écarts
entre celui-ci et la réalité, ce n’est pas une hypothèse sur la réalité. C’est vraiment conçu
comme quelques choses qui n’existent pas. C’est un moyen euristique (valeur explicative)
pour orienter la recherche en proposant des interprétations qui ne sont jamais définitive. Dans
la réalité, l’activité individuelle est un mélange de plusieurs formes d’activités et on peut
considérer rationalité en finalité et rationalité en valeur ne sont que des idéaux purs. Nous
avons pu voir par l’étude de l’éthique protestante et l’esprit capitaliste à quel point MW est
soucieux d’évaluer et de comprendre la portée des interférences introduites par la tradition par
les valeurs, l’importance que cela avait. On a pu voir l’importance de la rationalité en valeur
avec le rôle des valeurs « je veux plaire à Dieu » donc je travaille pour plaire à Dieu.
Il a essayé d’analyser et de comprendre comment l’activité économique qui était traditionnelle
s’est transformée suite à la modification des valeurs que la religion réformée à engendrées.
Cette activité s’est transformée pour devenir une activité rationnelle en valeur d’un certain
type pour Dieu et en faisant apparaître de nouvelles formes de rationalité. Nous avons vu que
pour MW la signification que les individus donnent à leurs actions, ce qui les motivent
fondamentalement, jouent un rôle fondamental pour MW lorsqu’il cherche à expliquer les
phénomènes économiques. Dans l’éthique protestante s’est évident mais il existe des
difficultés :
3 difficultés selon MW :
- Les individus peuvent se tromper ou avoir une conscience faible de ce qu’il les
fait agir.
- Deux actions peuvent se dérouler de la même manière alors que les acteurs
peuvent donner un sens différents à leurs actions. (exemple : 2 chefs
d’entreprises : un qui agit pour Dieu et un autre qui agit pour Dieu mais derrière
ce n’est pas pour Dieu c’est pour se faire bien voir des salariés.)
- Il s’agit de deux actions que l’on constate comme différentes mais où les agents
donnent un même sens à leur action : ( le sens donné à une action permet
d’éclaire certaines choses mais ça ne suffit pas pour classer les actions , de mettre
des actions dans des boîtes.)
--> Élément qui reste décisif. Malgré les difficultés dans certains domaines s’est très éclairant,
le croyant calviniste donne à son activité éco un sens différent, et son action s’en trouve
transformé en raison du sens nouveau qui lui est donné. La généralisation d’un tel type de
comportement a des effets non-voulus très fréquemment et même parfois contraires au but
recherché. MW considère que la théorie de l’action et l’évolution des mentalités doivent être
combinées.
De son vivant, les thèses de MW ont été discutées et ont donner lieu à de nombreuses
polémiques. Soit ces thèses étaient mal comprises, caricatures … . En revanche, certains débat
assez vifs sur lesquels les données factuelles sur lesquelles il s’appuyait, elles n’étaient pas
très fiables. MW insiste sur le fait qu’il n’a pas voulu démontrer que le facteur religieux était
déterminant dans le développement du capitalisme mais il a voulu démontrer grâce à un
exemple particulier comment les idées religieuses et les conduites qu’elles entrainaient,
orientent ou conditionnent les activités humaines en particulièrement économiques et
comment en retour ces dernières influencent aussi les idées religieuses.
Pour approfondir cette thèse il fait des études comparatives avec d’autres religieuses (islam,
christianisme, bouddhisme, …) études qu’il n’a eu le temps de finir mais qui sont réunies dans
un ouvrage. Sa démarche a été reprise plus près de nous par un économiste japonais
Morishima, et il a cherché à montrer en 1982 que la taoïsme a rendu impossible l’émergence
d’un capitaliste individualiste de type occidental en Chine et d’autre part que le confucianisme
a fourni au japon les bases d’une croissance éco forte impulsée par l’Etat et très inégalitaire.
MW, d’un point de vue méthodologique, il opère une distinction très nette entre ce que relève
de la connaissance scientifique et ce qui relève des jugements de valeurs/
Dans le domaine scientifique les jugements de valeurs ne doivent pas intervenir ( pas de
jugement de valeur sur le dogme de la prédestination) c’est le domaine du SAVANT.
Les jugements de valeurs : une chose peut être belle mais si elle n’est pas bonne, une chose
peut être vrai même si elle n’est ni belle ni bonne. C’est une raison pour lesquelles il faut
distinguer rigoureusement l’argumentation scientifique et ce qui relève l’engagement de
volonté par rapport à un système de valeurs. C’est pourquoi la politique n’est pas objet de
science mais de choix éthique. Il développe son point de vue, en critiquant très fortement les
professeurs qui ne partagent pas les même valeurs contraire à l’honnêteté intellectuelle, un
professeur n’a pas a faire part de ses idées politiques. Certains choix éthiques réclament une
bonne connaissance scientifique pour s’exercer correctement. Exemple de Walras, fondateur
de l’équilibre générale ,
FIN. . .
SUJET sur un seul auteur :
- Pour Pareto :
 Etablissement du maintien du protectionnisme ( voir semaine pédagogique), paradoxe
de l’action collective, spatial temporel…
Identifié clairement la question que se pose Pareto et ouvrir sur la vision de Pareto.
 Sous forme de question ou de citation Pourquoi le protectionnisme peut amener la
richesses.
Pendant un nombre d’années Pareto a considéré que le protectionnisme était une
notion…. Effets directs et effets indirects… les élites r1/R2
Conclusion : effet total peut être un effet positif.
ITous les concepts
IIPuis on les faits jouer ensemble.
L’EPP est indispensable et la socio l’est aussi car elle seule doit parler des
effets indirects.
Schumpeter :
 Citation sur l’émergence du nouveau :
Parler de l’évolution comme surgissement du nouveau et pas comme adaptation à.
L’entrepreneur Schumpétérien, résultat d’un évènement, introduire un nouvel
individu, l’entrepreneur S, qui a plusieurs qualités, avec le rôle du crédit avec la
création destructrice..
Conclusion : comparer avec Pareto, à la différence de Pareto, S introduit un individu
radicalement nouveau. Pourquoi l’individu routinié ne peut pas se reproduite à l’infini.
MW :
 Montrer en quoi le fait qu’il veuille montrer l’influence sur le développement du K
illustré par l’éthique protestante : plusieurs sujets avec les citations de MW/
-
Sujet de 2008, en vous appuyant sur le passage suivant sur l’éthique capitaliste,
modalité d’émergence d’un nouveau type de rationalité « … perceptible entre les
formes… » la citation n° 22
Il faut souligner : l’esprit du K, l’éthique professionnelle, la réforme, caractériser les
principales conduites : le travail comme but en soi, le comportement comme but en
soi, rapport entre le K et le profit, dogme de la prédestination, aspect concret de la
civilisation…
Sujets transversaux :
 Présenter les arguments de Pareto et Schumpeter sur l’Homo économicus concernant
les limites de ce dernier et la façon dont ils le présentent :
Pareto pas de maintien du protectionnisme
Schumpeter pas content de l’EPP car la capitalisme se présente avec
I – présentation
IIIComparer les deux thèses
Points communs ils veulent traiter
Différences : pareto il faut completer
Schumpeter : il faut innover
Puis la proposition pour dépasser cela :
Pareto : les entrepreneurs vont avoir des comportements, achat des politicien et
mise en place de po protectionnisme
Schumpeter : il développe son individu en tenant compte du crédit. Mais il
faut pas développer comme les sujets individuels. ( ne pas rentrer dans les
détails puisqu’on parle juste de l’Homo économicus.)
Comparer entre le premier innovateur de Max Weber et le premier innovateur
de Schumpeter.
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