Synthèse des supports « Sensibilisation à l’enseignement de l’économie sociale et solidaire » MAIF/ CRESCA Hervé Gouil 9 décembre 2014 Programme Mardi 9 décembre Matin • Accueil James Gruzon 9h • Présentation des participants et partage des attentes Groupe 9h15- 9h30 • Présentation de la trame de travail Hervé GOUIL 9h-30-0h40 • Proposition d’un exercice de sensibilisation « ABCD » (Exercice en équipe tiré du dilemme du 9h40-12h (dont pause) prisonnier, stratégies économiques et négociation ) • Partage des ressentis et apprentissages 12h-12h15 • Quelques apports complémentaires 12h15-13h Programme Mardi 9 décembre • Proposition d’un nouvel exercice (Puzzle du manager, exercice en équipe sur le travail collectif) • Le poids de l’ESS et sa diversité. Comment s’y reconnaître? Après-midi Groupe Hervé Gouil • De la première révolution industrielle à la loi cadre du 31 juillet 2014: quelques repères 14h-14h20 14h20- 15h 15h-15h30 PAUSE • Les enjeux de développement et le rôle majeur de l’éducation 15h45-16h • Conclusion: L’ESS comme image inversée du Loto 16h-16h30 • Retour sur la journée et clôture James Gruzon 16h30-17h L’ESS Comme mode de réponse solidaire aux dilemmes sociaux et économiques Pour sortir du jeu ABCD Confiance Attente Méfiance Conflit Désaccord Union Accommodement Accord Pour sortir du jeu ABCD La confiance n’est pas un axe qui se travaille en tant que tel Mais il est possible de clarifier les objectifs, de dire qui on est et ce qu’on veut La coopération s’instaure par le clarification des objectifs Pour sortir d’un conflit, il faut d’abord s’accommoder et faire des signes positifs « Jouer Y » c’est suggérer la promesse d’un accord. Si cet accord est suivi de preuve, l’union devient possible Pour essayer de créer un univers de coopération il est important : d’éviter les jugements de valeur D’être convaincu que le jeu de la négociation de consiste pas à faire perdre l’autre LA COOPERATION règles selon AXELROD: être bienveillant être susceptible être tolérant (ne pas vouloir être le plus malin) Autres leçons tirées des travaux d’AXELROD Les écueils ou ce qui peut mettre fin à la coopération : L’anticipation par un des acteurs de la disparition du partenaire. (La tentation du court terme) « Quand les joueurs ne sont pas amenés à se rencontrer à nouveau ou que le nombre de rencontres est connu, la stratégie de la défection est la seule qui soit stable ». « Comme ils jugeaient sans espoir les perspectives d’avenir de Pompée, ils suivirent la règle commune qui veut que les amis de l’homme deviennent ses ennemis dans l’adversité ». Jules César. Autres leçons tirées des travaux d’AXELROD Les écueils ou ce qui peut mettre fin à la coopération : Le risque du « tout à l’ego » « L’établissement ou le maintien d’une réputation peut-être une composante importante de conflits graves ». L’enjeu n’est plus l’efficience ou l’optimisation des gains, mais le désir de se distinguer. Le dilemme du prisonnier (Shafir et Tversky) • Vous êtes le joueur 1 dans le jeu suivant, dans lequel vous et un joueur anonyme, appelé joueur 2, avez à choisir une des deux actions C ou D Le premier chiffre (en gras) correspond à votre gain, le second au gain de votre partenaire Joueur 2 C Joueur 1 D C 75 75 25 85 D 85 25 30 30 1) Vous jouez en même temps que le joueur 2 et n’avez aucune information sur ce qu’il va faire. QUE JOUEZ-VOUS? C OU D? 2) Avant que vous ne commenciez à jouer, quelqu’un vous informe que le joueur 2 a fait son choix et a joué C. QUE JOUEZ-VOUS? C OU D? 3) Désolé! L’information que vous avez reçue était erronée, votre source s’est trompée. Le joueur a en fait joué D et cette information est cette fois fiable à 100%. QUE JOUEZ-VOUS? C OU D? Les résultats obtenus par Shafir et Tversky, en taux de coopération • Question 1: 37% • Question 2: 16% • Question 3: 3% Daniel Kahneman • L’aversion à la perte et autres biais cognitifs DIFFERENTES DIMENSIONS DE LA COOPERATION STRATEGIE ETAT D ’ESPRIT COMPORTEMENT LA COOPERATION Stratégiquement optimale Ethiquement préférable Psychologiquement difficile Caractéristiques coopératives selon Enriquez Reconnaissance des désirs propres COOPERATION Autonomie et développement Rapports à la fois affectifs et logiques Désir de reconnaissance l’organisation coopérative est en concurrence avec d’autres types d’organisations. Les différentes formes d ’organisation selon Enriquez Structure charismatique Structure coopérative Structure bureaucratique Structure technocratique Définition de la coopération • La coopération, c’est l’engagement à travailler ensemble, à s’entraider à réussir ses projets. « Une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement ». Mutuel vient de « MUTUUS » • «Mutuus» signifie réciprocité Une découverte fantastique pour le développement économique • «On pense généralement, et souvent confusément, que l’exclusion vient de ce que les gens ne reçoivent pas assez. Or ce sont souvent les deux autres pôles (constitutifs du lien social), celui du don (« donner »), et celui de la réciprocité (« rendre ») qui ne peuvent être vécus dans des conditions satisfaisantes. » Marcel Mauss Proposition de définition • Le mutualisme, c’est l’engagement réciproque à constituer des ressources pour se prémunir des risques et pour permettre à chacun d’investir sereinement dans son métier, ses projets. (Cet engagement ne présuppose pas au départ l’objectif de création d’une entreprise, mais l’organisation de la compensation d’un risque entre les assurés). • Précision statuts et ressources pratiques – « La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en commun , dans la vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter » (Article 1832 du Code Civil des français 1804) – « L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices » (article 1er de la Loi du 1er juillet 1901). – La coopérative est une association de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques sociaux et culturels au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement (définition de l’ACI 1995) Remarque • Dans de nombreux rapports et communications les termes de Mutualisme et de Coopération sont souvent associés. De nombreuses statistiques englobent les deux statuts juridiques. Cette assimilation, source parfois de confusion a plusieurs racines : • Fréquemment, les mêmes associations de personnes ont créé des coopératives dans le champ du travail et de la consommation (pour s’assurer de conditions de travail décentes, de débouchés et d’un approvisionnement en produits de première nécessité à un prix honnête) et des mutuelles pour se protéger des aléas de la vie. Ces racines communes se retrouvent par exemple dans le cas de L’Office Central de Landerneau, association à l’origine de Groupama, de Coopagri et du Crédit Mutuel en Bretagne. • Les Mutuelles partagent avec les Coopératives et les Associations les principes fondamentaux suivants : l’implication directe dans la gestion des personnes bénéficiaires de l’offre (double qualité des associés), la constitution d’une propriété collective impartageable, le respect de la règle « un sociétaire = une voix », appelé aujourd’hui « gouvernance démocratique ». • En constituant progressivement de puissantes entreprises, les Mutuelles ont déjà largement muté vers un fonctionnement de Coopératives de Consommateurs. Les principes mutualistes peuvent être identifiés comme conditions de la réciprocité. Principes généraux structurant la relation originale entre un groupe de personnes et l ’entreprise qu ’il anime: Un membre = Un droit de vote (égalité entre les membres) Activité de l ’entreprise déterminée par l ’activité des personnes Distribution des résultats proportionnelle aux opérations faites avec l ’entreprise Propriété collective des résultats réinvestis. (réserves et outil de travail impartageables et incessibles) Réciprocité, primauté du service au sociétaire, responsabilité collective et gestion démocratique • Edmond Proust : 1er Président de la MAÏF: « A la fois bénéficiaires et responsables des garanties accordées, les adhérents d’une mutuelles ne sont bien assurés que s’ils sont bons assureurs. » La diversité de l’ESS Quelques repères Ventilation de l'économie sociale par famille et par secteur institutionnel de la comptabilité nationale en 2012 Sources : Insee, Clap, DADS, comptes nationaux, liasses fiscales, calculs Insee. Valeur ajoutée (en Mds Masse salariale (en Mds d’euros) d’euros) Ventilation par famille Associations et fondations Coopératives Mutuelles Ventilation par secteur Sociétés non financières dont associations et fondations Effectif salarié au 31 décembre 65,1 44,1 1 886 150 14,7 10,1 11,3 4,6 307 020 131 410 36,7 24,0 926 331 23,9 16,5 701 847 dont coopératives 8,9 5,4 159 090 Sociétés financières 12 8,5 213 946 41,2 27,6 1 184 303 89,9 60 2 324 580 Unités non marchandes* Ensemble Principe de maximisation du profit (motif d’enrichissement personnel) 1 3 2 Principe de réciprocité (motif de solidarité) Sphère du marché 6 4 Principe de redistribution (motif de partage) 7 5 1 : activités capitalistes 2 : production et distribution de services publics gratuits 3 : production et distribution de services publics payant 4 : économie domestique 5 : activités des mutuelles 6 : activités économiques solidaires avec vente sur le marché (coopératives) 7 : activités économiques de redistribution solidaire avec vente sur le marché (associations) Repérage des activités économiques proposé par Odile Castel. L’ESS correspond aux zones 5,6 et 7 Périmètre et caractéristiques de l’économie sociale et solidaire L’OBJET SOCIAL Quel est le sens donné à l’action ? Les projets et expériences se distinguent : Par les personnes ou les types de publics auxquels l’offre est destinée Par l’originalité de l’expression de la vocation et de son utilité sociale Périmètre et caractéristiques de l’économie sociale et solidaire LA STRATEGIE DE MOBILISATION DES RESSOURCES Quel fonctionnement économique ? Les situations observables combinent trois grands modèles : Celui d’une économie du don Celui reposant sur une capacité de mobilisation des financements publics Et celui intégrant la recherche de ressources par la production et l’échange de biens et services sur des marchés concurrentiels. Périmètre et caractéristiques de l’économie sociale et solidaire LE MODE D’ANIMATION Les différentes formes d’organisation juridiquement identifiables regroupent : Quels choix de statuts, de règles d’animation ? Les associations Les mutuelles Les coopératives et par extension les fondations Liêm Hoang-Ngoc « L’économie sociale ou la réincarnation du socialisme utopique au sein des espèces de l’économie moderne » Proposition de typologie de l’ESS A (Hervé Gouil « Entreprendre en économie sociale, sens des affaires ou affaire de sens? » 31 juillet 2014Loi cadre sur l’ESS 2000: Premier Secrétariat d’Etat à l’Economie Solidaire (Guy Hascouët) 1981 Michel Rocard et la DIES 1945-1975 l’Economie Sociale partenaire de l’Etat Providence 1901-1945 Gestionnaire de secteurs économiques 1850-1900 Reconnaissance institutionnelle des Coopératives et Mutuelles 1791-1848 Résistance à l’entreprise capitaliste et répression XIIIème siècle, première trace écrite en France de la structuration mutualiste (Les fruitières du Jura). L’économie sociale et solidaire comme résistance à la violence des abus de pouvoir, de la chrématistique et de l’exclusion du travail De la première révolution industrielle à la loi du 31 juillet 2014 Enjeux de développement EMPLOI INNOVATION MANAGEMENT DEVELOPPEMENT SOUTENABLE •Une croissance de lemploi forte et continue ' •125 •Associations •Economie sociale hors associations Concurrentiel •120 •115 •110 •105 •100 •2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 •Sources : Agence centrale des organismes de sécurité sociale et Mutualité sociale agricole. •Au sein de l’ensemble du secteur privé, comme au sein de l’économie sociale, les associations se distinguent avec une croissance constante et régulière de l’emploi depuis 2000. •11 Sous la direction de Cécile BAZIN et Jacques MALET •1er semestre 2010 : confirmation du dynamisme •3,0% •2,0% •1,0% •0,0% •T1 •2006 •T2 •2006 •T3 •2006 •T4 •2006 •T1 •2007 •T2 •2007 •T3 •2007 •T4 •2007 •T1 •2008 •T2 •2008 •T3 •2008 •T4 •2008 •T1 •2009 •T2 •2009 •T3 •2009 •T4 •2009 •T1 •2010 •T2 •2010 •-1,0% •-2,0% •Glissement annuel de l'emploi associatif •Glissement annuel de l'emploi du secteur concurrentiel •-3,0% •Source : ACOSS-URSSAF (données corrigées des variations saisonnières). •Le secteur associatif confirme sa croissance : plus 1,6% au premier trimestre 2010, plus 1,4% au deuxième trimestre, par rapport à ces mêmes trimestres 2009. •12 • •On ne risque pas de délocaliser notre entreprise. •Le conseil d'administration, c'est nous. • eb. Aciéries de Plarmel, Scop en Bretagne. 100 salariés dont 53 salariés associés Envie d'entreprendre autrement? www.Ies-scop.coop • •la démocratie nous réussit • iecop •SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES ET PARTICIPATIVES Règles et formes coopératives QUOI ? Coopératives Scolaires Coopératives de Commerçants Coopératives Bancaires Coopératives de Transport S.C.O.P Coopératives d ’Artisans Coopérative de Pêcheurs Coopérative d ’Habitation Coopératives de Consommation Coopératives Agricoles Mutuelles d’Assurance, Mutuelles de Santé QUI ? Producteur fournisseur/ Bénéficiaire Consommateur/ Producteur Salarié Nouvelles formes coopératives Nouvelles activités Coopératives d ’Activité et d ’Emploi Unions d ’Economie Sociale Société Coopérative Européenne Sociétés Coopératives d ’Intérêt Collectif Nouveaux associés François Rousseau « S’associer pour entreprendre » Les trajectoires de l’organisation militante Développement du projet Collectif Zone de ré-invention Zone de création Développement Economique Axe gestionnaire Zone d’alignement Zone de précarité Espace de la boutique de sens Axe militant 48 Espace de la fabrique de sens De la nécessité à l’hyper-concurrence. • Le passage d’une économie de la pénurie à une abondance d’offres est une mutation majeure qui impacte le fonctionnement mutualiste. (Nous pouvons prendre l’exemple de la Banque Assurance en France et nous demander si le Mutualisme peut rester efficace hors de la réponse à une nécessité ou à la pénurie. Nous constatons une perte relative de la valeur d’usage pour l’adhérent). La réussite économique des Mutuelles – Un outil de développement économique toujours pertinent. • L’exemple récent de la Grameen Bank au Bengladesh montre l’efficacité d’un développement basé sur les principes mutualistes, particulièrement dans la lutte contre la pauvreté. ELINOR OSTROM • « Il n’y a pas de biens communs sans communauté » Waal • L’âge de l’empathie les 5 fonctions d’une société, selon Jean BANCAL... GENESIQUE ETHIQUE CULTURE ECONOMIE POLITIQUE les 5 fonctions d’une société, selon Jean BANCAL... Se reproduire physiquement et socialement Donner un sens, des valeurs et une dynamique Transmettre les informations et les connaissances Produire les biens et services utiles à la subsistance et au confort Organiser les actions et relations pour la cohésion sociale Similitudes entre Développement Durable & Développement Coopératif Dvt Durable Principes Dvt Coopératif La solidarité intergénérations à travers un outil de production collectif, impartageable et transmissible Le rôle historique des coopératives « filles de la nécessité » Un associé= une voix et l’initiative S.C.I.C. Responsabilité / générations futures Notamment en matière de préservation Des ressources naturelles Solidarité par l’engagement Participation de de lutte contre la pauvreté chaque individu dans et l’exclusion un mode de gouvernance démocratique Développement durable Ecologie SOCIAL Economie Cf. Michel Lafleur Recherche d’optimum dans un système complexe (Robert Ulanowicz) Durabilité 100 % « Je suis convaincu que la durabilité n’est possible que dans un contexte de coopération » Optimal 0% Résilience (Diversité + interconnexions) Efficacité (performance) Développement et éducation des membres Moyens Développement Education des membres Temps La connaissance créatrice Nonaka et Takeuchi Connaissance tacite Connaissance tacite à Connaissance explicite (Socialisation) Connaissance « sympathique » (Extériorisation) Connaissance « conceptuelle » (Intériorisation) Connaissance « opérationnelle » (Combinaison) Connaissance « Systémique » De Connaissance explicite Théorie de la création de la connaissance Implicite Implicite Implicite Connaissance assimilée Connaissance Conceptuelle Connaissance opérationnelle Connaissance Systémique Internalisation Combinaison Apprendre en faisant Explicite Explicite Explicite Externalisation Explicite Socialisation Implicite Dialogue L’économie sociale et solidaire Image inversée du Loto 3 Un système économique astucieux ou pervers? 4 La création artificiel d’un aléa 49X48X47X46X45X44: 2X3X4X5X6 7 6 5 La psycho-sociologie du rêve L’utilisation de la survalorisation irrationnelle de la possibilité de gain (Kahneman) 2011 mise des Le résultat joueurs + 8,5% à économique 11,4 milliards d’euros, 3 milliards pour l’état. 2012: 12,1 milliard +6% La fin du désir et la pensée magique L’aliénation consentie 8 Les implications éthiques La banalisation du passage d’une économie spéculative à une économie de la prédation l’inversion des valeurs 2 Simple et connu 1 Complexe Hétérogène et mal connue L’argent finalité le jeu comme moyen Un marketing efficace Une économie sans travail et sans fraternité Une éducation économique qui reste largement à faire 14 9 12 Une ambition politique et sociétale. 11 Un système économique basé Un mouvement de démocratisation de sur la réciprocité Des offres ancrées l’économie , Pour que chacun participe à dans l’économie réelle participation et l’économie (aux efforts pour Répondre aux besoins responsabilité (ex: répondre à nos besoins réels en commençant (Bancal), sans en être victime SCOP) par les plus criants (gagnant/ gagnant Axelrod Se protéger mutuellement des Rappoport aléas (MAÏF) 13 Une résistance éthique Prise en compte du collectif. Une mobilisation contre la violence économique et ses conséquences (Raiffeisen, Mohammed Yunus) premières SCOP, 10 association contre le chômage… Une utopie 10% de l’économie pragmatique La réelle (200 milliards recherche d’un pour la France) ex: échange juste, resto du cœur/Wagon lits, (commerce Alternatives équitable) une économiques, philosophie de Chèques Déjeuner, l’action La compagnie d’Ariane Bibliographie 1 • • • • • • • • • • • • • Norbert Alter, Donner et prendre, la coopération dans l’entreprise, La découverte, 2009 Axelrod Robert, Donnant-donnant: théorie du comportement coopératif, Odile Jacob, 1992; édition originale: The Évolution of Coopération, Basic Books, NewYork, 1984 Jean Bancal, L’économie des sociologues, objet et projet de la sociologie économique , PUF, 1974 Bernard Belleville, le mutualisme à l’aube du IIIième millénaire: des origines à Internet, Collection Etudes et Documents Crédit Mutuel Sud Ouest Jean-Michel Cornu, La coopération, nouvelles approches (disponible sur Internet) Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise, Eloge du développement collectif, carnet de voyage imaginaire du GRES N°8 2006 Daniel Côté (sous la direction de) : Les holdings coopératifs, évolution ou transformation définitive ?, De Boeck Université, 2001 Don José Maria Arizmendiarrieta (Reflections of), by a collaborative team of Herrera Cherie, Herrera Christina, Herrera Davisd, Lorenzo Teresité, Lorenzo Virgil, Otalara, 2000 Jean-François Draperi, Godin, inventeur de l’économie sociale, Mutualiser, coopérer, s’associer, Editions REPAS2008 Jean-François Draperi, Rendre un autre monde possible, Presse de l’écomie Sociale, 2004 R. Duymedjian, J.M. huisoud (dir), Manifeste pour une éducation à la paix économique, PUG, 2012 Nicolas Eber, Le dilemme du prisonnier, Collection REPERES La Découverte,2006. Enriquez Eugène, Les jeux du pouvoir et du désir dans l’entreprise, Desclée de Brouwer 1997 • • • • • • • Groupe de travail présidé par Etienne Pflimlin dans le cadre de L’institut Français des Administrateurs, Coopératives et Mutuelles: un gouvernement d’entreprise original, 2006 Marcel Henaff, Le prix de la vérité, Seuil 2002 Gary Hamel et C.K. Prahalad, La conquêtre du futur, Dunod, 2005 Institute for the Future, Toward a New Literacy of Cooperation in Business, Managing Dilemmas in the 21ST Century, Institute for the Future, Technology Horizons Program, June 2004 Frédéric Lordon, L’intérêt souverain, La Découverte 2006. Ikujiro Nonaka et Hirotaka Takeuchi, La connaissance créatrice, De Boeck 1997 Majid Rahnema, Quand la misère chasse la pauvreté, Fayard/Actes Sud , 2003 Bibliographie 2 • • • • • • Niina Leinonen, Johannes Partanen, Petri Palviainen, The Team Academy, a true story of a community that learns by doing, PS-Kustannus, 2004 Obadia Maurice, Pour une économie de l’humain, Village Mondial, 2003 Ormaechea José Maria, The Mondragon Cooperative Experience, Mondragon Corporacion Cooperativa, january 1993 Ostrom Elinor, Governing the commons: the evolution of institutions for collective action, Cambridge University Press, 1990 Querrien Anne, L’école Mutuelle une pédagogie trop efficace, Les Empêcheurs de Penser en Rond/Le Seuil Rist Gilbert, Le développement, histoire d’une croyance occidentale, 3ième édition revue et augmentée, Sciences Po Les Presse Références, 2007 • Reich Robert, L ’économie mondialisée, Dunod, 1997, édition originale « The work of nations, Alfred A Knopf inc, New_York 1991 • Reich Robert, Supercaplitalisme, Vuiber janvier 2008 • • • • • • • Sibony Daniel, Don ou partage de soi, Odile Jacob, 2000 Sibony Daniel, Violence, Seuil 1998 Todorov Zvetan Le jardin imparfait: la pensée humaniste en France, Grasset, 1988 Villette Michel, Le manager jetable, récits du management réel, La découverte/Essais 1996 Villette Michel, Vuillermot Catherine, Portrait de l’homme d’affaires en prédateur, La Découverte, 2005 Viveret Patrick, Pourquoi ça ne va pas plus mal?, Transversales Fayard, 2005 Yunus Mohammad, Vers un monde sans pauvreté, avec Alan Jolis, J.-C. Lattès, 1997 ,, Bibliographie 3 (Revues et Articles) • • • • • Alain, « Trois propos sur la coopération » Recma, n° 275-276, avril 2000, texte initial, L ’émancipation et la Recma, 1961 RECMA (Revue Internationale de l’Economie Sociale) accessible sur leur site : utilisateur : mesnyb mot de passe : biblioHEC78 (respecter les majuscules) Philippe Chanial et Jean-Louis Laville, l’économie solidaire une question politique, Mouvements N°19 janvier février 2002, l’économie sociale et solidaire, un projet politique Patrick Viveret, la crise, le Labo, le Sol, novembre 2010, www.lecolibri.org Philippe Frémeaux, L’économie sociale et solidaire cherche sa voix, Alternatives économiques N° 288 février 2010