licence 3eme annee - (SEPF) - Paris 8

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ANNEE UNIVERSITAIRE
2012-2013
LICENCE 3EME ANNEE
UNIVERSITE PARIS 8
UFR - SEPF
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’EDUCATION
LICENCE 3EME ANNEE
Responsable de la formation
Samuel BOUSSION
 01.49.40.66.84
 [email protected]
Secrétariat de la formation
 01.49.40.66.84
 [email protected]
Accueil des étudiants
Bureau A 435
Horaires :
Lundi
14h00 - 16h00
Mardi
9h30 - 12h30
14h00 - 16h00
Mercredi
9h30 - 12h30
14h00 - 16h00
Jeudi
9h30 - 12h30
14h00 - 16h00
Vendredi
9h30 - 12h30
Directeurs du département des sciences de l’éducation
Patrick GEFFARD
 01.49.40.66.61
 [email protected]
Didier MOREAU
 01.49.40.66.61
 [email protected]
Directeur de l’UFR « SEPF » de rattachement
Patrick RAYOU
 01.49.40.66.51
 [email protected]
Responsable administrative et financière de l’UFR « SEPF » de rattachement
Danielle LEMEUNIER
 01.49.40.66.50
 [email protected]
Sites internet
 Université Paris 8 : www.univ-paris8.fr
 UFR - SEPF : www.ufr-sepf.univ-paris8.fr
3
SOMMAIRE
Page(s)
REUNION DE « PRE -RENTREE »
8
PRESENTATION DE LA LICENCE 3EME ANNEE
9
Entrée en licence 3ème année (L3)
10-12
Organisation et contenu du cursus licence
13-19
Eléments de professionnalisation
20-24
Règles de scolarité en licence 3ème année
25-27
Etre auteur de ses propres textes
28
PRESENTATION DES ENSEIGNEMENTS
29
APPROCHES DISCIPLINAIRES DE L’EDUCATION - ADE
30
Sociologie et Anthropologie de l’éducation [ADE 1]
31-32
IF
Introduction à l’Anthropologie de l’éducation
33
SP
Sociologie de la littérature pour enfants : initiation à l’enquête
34
SP
Diversité des cultures et éducation : approches anthropologiques
35
SP
Politiques d’éducation compensatoire et inégalités : approches comparatives
internationales
36
SP
Sociologie des rapports entre école et familles
37
IF
Introduction à la sociologie de l’éducation
38
SP
Apprendre à lire et décrire des données statistiques en éducation
39
IF
Introduction à l’anthropologie et à la sociologie de l’éducation
40
Histoire et Philosophie de l’éducation [ADE 2]
4
41-42
SP
Discours et construction de sens
43
IF
Un philosophe devant la mutation culturelle contemporaine : Michel Serres
44
IF
L’éducation par l’expérience : le pragmatisme naturaliste de John Dewey
45
SP
Les « Travailleuses sociales », un jeu de 7 et quelques familles
46
IF
Enfant dangereux, enfance en danger : un même combat ?
(XIXème - XXème siècles)
48
SOMMAIRE
Page(s)
Psychologie, Psychanalyse, Psychosociologie de l’Education [ADE 3]
50-52
SP
Conduites à risque - conduite de risque. Conflits de vie, conflits de mort
53
SP
Le regard : aspect clinique
55
IF
La rencontre : « Et re? » Introduction à la psychanalyse de l’éducation
57
IF
Le jeu, ça joue. Pédagogie et clinique
59
SP
Les temporalités dans le développement de l’enfant et de l’adolescent
61
IF
Approches du corpus freudien
62
SP
L’éducation à la santé
63
CHAMPS DE PRATIQUES - CP
64
Ecole et enseignement [CP 4]
65-66
Continuités et ruptures dans le système éducatif : les contradictions actuelles,
facteurs de difficultés pour les enseignants et les élèves
67
Scolarisation des élèves non francophones dans le système éducatif français
68
Les « difficultés » des élèves : études de situations d’enseignement
et d’apprentissage
69
Introduction à l’étude des systèmes éducatifs de l’école obligatoire
à l’université de masse
70
Politiques éducatives et éducation prioritaire : entre exigences et adaptation
pédagogique
71
Se repérer dans les recherches sur l’école, l’enseignement et les apprentissages
72
Analyse des situations d’enseignement et d’apprentissage scolaire
73
Les transformations sociales et historiques de l’école et de la classe, ce que ces
transformations produisent potentiellement au regard des inégalités
74
Savoirs scolaires, expériences personnelles et professionnelles :
Quels apprentissages?
75
L’école maternelle et ses spécificités
76
5
SOMMAIRE
Page(s)
Enfance, jeunesse, famille : politiques et actions sociales [CP 5]
Mais pourquoi ils nous font peur! : Des groupes d’adolescents aux bandes de jeunes
79
Approches institutionnelles. Institutions, groupes et collectifs : quels dispositifs
construire pour favoriser l’émergence des singularités dans une situation groupale ?
81
A définir (Hilbold)
82
Anthropologie de l’enfance et de l’adolescence
83
Enfance, jeunesse et violence : Du cliché à l’image. Le cinéma comme pensée
critique et clinique
84
Pratiques pédagogiques, apprentissages et interventions sociales [CP 6]
85-86
Les associations et l’animation socioculturelle
87
Pédagogies et universités populaires
89
Les pédagogies de l’émancipation
91
L’«Illettrisme» en questions
92
Médiations culturelles, artistiques et technologiques [CP 7]
93-94
Introduction à la sémiologie de l’image et du son
95
Enfants adolescents et pratiques d’écran
96
Arts, idées, éducation
97
Radio Paris 8, l’atelier radio un processus éducatif
98
Médias et pédagogie interculturelle
99
EC AIDE A LA REUSSITE ET METHODES DE TRAVAIL UNIVERSITAIRE [UE 6]
101
EC d’accueil
102
Méthodologie, aide à la lecture de textes théoriques
103
Introduction à la recherche en sciences de l’éducation et à la recherche
documentaire sur internet
104
EC DE LANGUES ETRANGERES [UE 6]
6
6
77-78
105
SOMMAIRE
Page(s)
INFORMATIONS PRATIQUES
107
Plan de l’Université Paris 8
108
Adresses et annuaire utiles
109
Serveur pédagogique de l’UFR (« Claroline »)
111
Espace(s) numérique(s)
113
Service social étudiant du CROUS
114
Relations internationales
115
Calendrier universitaire 2012-20123
116
Notes
117
7
REUNION DE « PRE-RENTREE »
REUNION D’ACCUEIL ET D’INFORMATION
(sous réserve de modification de date)
LUNDI
SEPTEMBRE
14H SALLE B106
UNIVERSITE PARIS 8
LA PRE-RENTREE CONTINUE LES :
MARDI 25 SEPTEMBRE de 10H à 12H et 14H à 16H
MERCREDI 26 SEPTEMBRE de 10H à 12H et 14H à 16H
Prise en compte dans le cadre « Projet tutoré » de l’UE 6 (voir
page 22), la participation à cette première réunion d’accueil et
d’information de la semaine est INDISPENSABLE pour tous!
8
PRESENTATION
DE LA
LICENCE 3EME ANNEE
9
ENTREE EN LICENCE 3EME ANNEE (L3)
CONDITIONS D’ACCES
Sont admis de plein droit les étudiants titulaires :
d’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) Sciences de l’éducation
d’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) de lettres, arts ou sciences
humaines et sociales (anthropologie, sociologie, ethnologie, géographie, histoire, philosophie,
psychologie, sciences de l’information et de la communication, sciences du langage, STAPS).
Tous les autres cas de demande d’inscription :
avec des diplômes autres qu’un Deug ou d’une attestation de L2 (120 ECTS) de sciences de
l’éducation ou de lettres, arts ou sciences humaines et sociales (DUT, BTS, etc.)
avec des diplômes étrangers
avec une expérience professionnelle ou personnelle dans le domaine de l’éducation ou des
sciences humaines et sociales.
Feront l’objet d’un examen et d’une décision de la commission pédagogique du département des
sciences de l’éducation (admission par validation des études, expériences professionnelles ou acquis
personnels – décret °85-906 du 23 août 1985.)
NOTA BENE
X Il peut être demandé un complément de cursus obligatoire (« pré-requis ») à un étudiant admis par
validation de ses acquis personnels et professionnels.
X L’admission accordée par le département ne vaut pas une inscription définitive. Le respect des
règles de scolarité (nombre d’années d’études autorisé…) sera systématiquement vérifié lors de
l’inscription administrative.
MODALITES DE CANDIDATURE POUR L’ANNEE 2012-2013
 PROCEDURE CEF VIA CAMPUS France
Candidat étranger hors UEE résidant dans un pays à procédure CEF
 Qui?
Vous êtes étranger non ressortissant d’un pays de l’Espace Economique Européen ou de la
Confédération suisse, titulaire d’un diplôme étranger et résidant dans l’un des pays à
procédure CEF (Centre pour les Etudes en France) suivants :
Algérie, Argentine, Bénin, Brésil, Burkina Fasso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Congo
Brazzaville, Corée du sud, Côte d’Ivoire, Etats-Unis, Gabon, Guinée, Inde, Japon, Liban,
Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mexique, Russie, Sénégal, Syrie, Taïwan, Tunisie, Turquie,
Vietnam
 Comment?
 Vous devez obligatoirement effectuer une pré-inscription en ligne sur le site de l’espace
Campus France à procédure CEF du pays dans lequel vous résidez à l’adresse :
 http://www.nomdupays.campusfrance.org (ex : htpp://www.maroc.campusfrance.org)
10
 Votre dossier sera traité par le CEF de votre pays de résidence qui vous fera passer un
entretien de motivation pour détailler votre projet d’études.
 La transmission et le suivi de votre candidature s’opèrent ensuite par voie électronique
entre le CEF et l’université afin que la commission pédagogique du département puisse
étudier votre dossier et rendre un avis sur votre demande d’admission.
 Quand?
Dès que possible et au plus tard avant le 31 mars 2012.
NOTA BENE
Les étudiants étrangers non ressortissants d’un pays de l’Espace Economique Européen, qui résident
en France ou un pays hors procédure CEF ne sont pas concernés par cette procédure et doivent
télécharger un dossier de candidature sur le site de Paris 8.
 ADMISSION PAR INTERNET
Poursuite / reprise d’études en accès direct ou par validation des acquis - équivalences
 Qui?
Vous êtes titulaire :
- d’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) lettres, arts ou sciences humaines et
sociales obtenue à Paris 8 en 2011-2012 (accès direct)
- d’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) lettres, arts ou sciences humaines et
sociales obtenue à Paris 8 avant 2011-2012 (reprise d’études)
- d’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) lettres, arts ou sciences humaines et
sociales obtenue dans une autre université française en ou avant 2011-2012 (accès direct avec
transfert du dossier universitaire).
Vous êtes titulaire :
- d’un diplôme autre qu’un Deug ou d’une attestation de réussite de L2 (120 ECTS) lettres, arts ou
sciences humaines et sociales (obtenu à Paris 8 ou dans une autre université française)
- d’un diplôme étranger et ressortissant de l’Espace Economique Européen
- d’un diplôme étranger de l’enseignement supérieur et résidez en France ou dans un pays n’ayant
pas adhéré à Campus France
- d’une expérience professionnelle ou personnelle dans le domaine de l’éducation ou des sciences
humaines et sociales
votre dossier de candidature fera l’objet d’un examen et d’une décision de la commission
pédagogique du département des sciences de l’éducation (admission par validation des
études, expériences professionnelles ou acquis personnels - décret n°85-906 du 23 août
1985).
 Comment?
 Connectez-vous à l’application informatique de demande d’admission à l’adresse :
 http://admission.univ-paris8.fr
 Choisissez LICENCE, Troisième année (L3), composante Sciences de l’Education
 Répondez avec précision au questionnaire en ligne (en prenant soin de laisser une
adresse mail valide).
 Téléchargez et imprimez le dossier de candidature à la fin du questionnaire.
 Retournez le dossier dûment complété et accompagné des pièces requises au
secrétariat de licence.
 Quand?
Le dossier est à télécharger à partir du 04 avril 2012 et à retourner dûment complété avant
le 15 septembre 2012 (délai de rigueur).
11
€ Combien ?
 Droits de scolarité Licence 2012-2013
(145 euros droits + 32 euros bibliothèque + 4.57 euros contrôle médical)
 Droits de scolarité Licence 2012-2013 + sécurité sociale
(145 euros droits + 32 euros bibliothèque + 4.57 euros contrôle médical +
203 euros sécurité sociale étudiante)
181,57 €
384,57 €
http://www.univ-paris8.fr/Montant-des-droits-de-scolarite
NOTA BENE
Pour un accès direct de L2 à L3, n’attendez pas d’avoir vos résultats pour postuler sur l’application et
télécharger le dossier.

12
Pour le retrait du dossier de candidature comme durant le reste de
votre scolarité au département des sciences de l’éducation, un
ordinateur et une imprimante sont à votre disposition au bureau A 435.
ORGANISATION ET CONTENU DU CURSUS LICENCE
Le cursus de la licence de Sciences de l’éducation ne débute qu’en troisième année L3.
La licence se déroule sur deux semestres. Pour la valider, l’étudiant doit comptabiliser, en fin d’année,
60 ECTS (European Credit Transfer System - crédits compris comme valeurs qui représentent le
travail effectif de l’étudiant).
Les enseignements sont délivrés sous forme d’Eléments Constitutifs (EC = cours).
On appelle Unité d’Enseignement (UE) le regroupement de plusieurs EC.
La compensation s’applique uniquement à l’intérieur des UE.
_______________________________
Les étudiants choisissent les EC parmi les enseignements proposés en respectant les règles
d’équilibre entre les enseignements fondamentaux « Approches Disciplinaires de l’Education [ADE] »
Introductif ou Spécialisé et les enseignements appliqués « Champs de Pratiques [CP] »
professionnels en éducation.
Les UE 1 - UE 2 - UE 3 sont composées d’EC « Approches Disciplinaires de l’Education »
à choisir dans trois champs : ADE 1 - ADE 2 - ADE 3
Les EC doivent cumuler un total de 30 ECTS qui équivalent à cinq EC répartis en trois unités
d’enseignement [ UE 1 = 12 ECTS ; UE 2 = 12 ECTS ; UE 3 = 6 ECTS].
Les UE 4 - UE 5 sont composées d’EC « Champs de Pratiques »
à choisir dans quatre champs : CP4 - CP5 - CP6 - CP7
Les EC doivent cumuler un total de 24 ECTS qui équivalent à quatre EC répartis en deux unités
d’enseignement [UE 4 = 12 ECTS ; UE 5 = 12 ECTS].
L’UE 6 est composée des EC « Aide à la réussite et Eléments de professionnalisation »
EC « Aide à la réussite et méthodes de travail universitaire
à choisir 1 EC dans « Aide à la réussite »* ET 1 EC dans « Langue étrangère »
* Attention : les étudiants qui sont admis en licence par équivalence peuvent avoir des EC « aide à la
réussite » choisis et rendus obligatoires par la Commission Pédagogique.
EC « Eléments de proféssionnalisation »
EC obligatoires « Stage + note de stage » ET « Projet Tutoré »
Les EC doivent cumuler un total de 6 ECTS qui équivalent à quatre EC répartis dans UE 6
[1 ECTS aide à la réussite + 1 ECTS langue étrangère + 2 ECTS Stage/note + 2 ECTS Projet Tutoré]
Pour obtenir la licence, il faut valider 13 EC sur les deux semestres, auxquels s’ajoutent
éventuellement des EC de pré-requis qui, eux, ne sont pas compensables.
ATTENTION
X L’étudiant admis à s’inscrire par validation de ses acquis personnels et professionnels doit bien
vérifier l’attestation d’équivalences remise au moment de son admisssion et sur laquelle peut figurer
une demande de complément de cursus obligatoire (« pré-requis »). Aucune réclamation ne pouvant
être reçue en cas d’oubli ou de non-validation de ces pré-requis, l’étudiant devra se réinscrire une
année supplémentaire afin de terminer son cursus de Licence.
13
Le volume horaire global de la licence est de 467 heures d’enseignements ; 60 heures sont prévues
pour les éléments de professionnalisation (stage et note de stage + projet tutoré).
CURSUS LICENCE 3EME ANNEE SDE
UE 1 : Approches Disciplinaires de l’Education [ADE]
 2 EC (1 EC Introductif + 1 EC Spécialisé )
au choix dans un même champ ADE x 6 ECTS
=
UE 2 : Approches Disciplinaires de l’Education [ADE]
12 ECTS
+
 2 EC (1 EC Introductif + 1 EC Spécialisé )
au choix dans un même champ ADE, différent de l’UE1 x 6 ECTS
=
UE 3 : Approches Disciplinaires de l’Education [ADE]
12 ECTS
+
 1 EC (au choix dans les champs ADE) x 6 ECTS
=
UE 4 : Champs de Pratiques [CP]
6 ECTS
+
 2 EC (au choix dans un même champ CP) x 6 ECTS
=
UE 5 : Champs de Pratiques [CP]
12 ECTS
+
 2 EC (au choix dans un même champ CP) x 6 ECTS
=
UE 6 : Aide à la réussite et éléments de Professionnalisation
12 ECTS
+
Aide à la réussite et méthodes de travail universitaire
 1 EC (aide à la réussite)
 1 EC (langue étrangère)
x 1 ECTS
x 1 ECTS
Eléments de professionnalistation
 1 EC (stage + note de stage)
 1 EC (projet tutoré + dossier)
2 ECTS
+
x 2 ECTS
x 2 ECTS
4 ECTS
=
6 ECTS
VALIDATION DE LA LICENCE SDE = 60 ECTS
Chaque étudiant compose lui-même son cursus de licence en tenant compte des règles.
En début d’année universitaire, pour vérifier que les EC que vous avez choisis pour les deux
semestres correspondent bien aux règles du cursus et aux exigences de la Commission Pédagogique,
vous devez faire vérifier le tableau suivant par le secrétariat.
14
15
CHAMP - 1
1 EC IF + 1 EC SP
dans 1 même champ
différent de l’UE 1
1 EC IF + 1 EC SP
dans 1 même champ
39 h
39 h
39 h












SP
IF
SP
IF
Sociologie des rapports entre école et familles
Introduction à la sociologie de l’éducation
Apprendre à lire et décrire des données statistiques en éducation
Introduction à l’anthropologie et à la sociologie de l’éducation
39 h


39 h
39 h


39 h
39 h
HEURES
SP



UE 3
Politiques d’éducation compensatoire et inégalités : approches comparatives internationales



SP
Sociologie de la littérature pour enfants : initiation à l’enquête
SP


UE 1 UE 2
cochez vos choix
IF
Diversité des cultures et éducation : approches anthropologiques
libre choix
choisir 1 EC
UE 3 [6 ECTS]
6
6
6
6
6
6
6
6
ECTS
40
39
38
37
36
35
34
33
PAGES
Compensation entre les EC à l’intérieur de chaque UE
choisir 2 EC
UE 2 [12 ECTS]
choisir 2 EC
UE 1 [12 ECTS]
REGLES
Introduction à l’Anthropologie de l’éducation
1 - Sociologie et Anthropologie de l’éducation (page 31)
2 - Histoire et Philosophie de l’éducation (page 41)
3 - Psychologie, Psychanalyse, Psychosociologie de l’éducation (page 50)
Vous devez choisir vos EC dans les champs ADE suivants :
CHAMPS APPROCHES DISCIPLINAIRES DE L’EDUCATION [ADE]
Sociologie et Anthropologie
de l’éducation
Histoire et Philosophie de
l’éducation
Psychologie, Psychanalyse,
Psychosociologie
de l’éducation
CHAMP - 2
CHAMP - 3
16


IF
SP
Enfants dangereux, enfance en danger : un même combat ? (XIXème-XXème siècles)
Conduites à risque - conduite de risque. Conflits de vie, conflits de mort


SP
L’éducation à la santé


IF
Approches du corpus freudien


SP
Les temporalités dans le développement de l’enfant et de l’adolescent


IF
Le jeu, ça joue. Pédagogie et clinique

IF
La rencontre : « Et re? » Introduction à la psychanalyse de l’éducation




UE 1 UE 2

SP
Le regard : aspect clinique





UE 3







UE 3
cochez vos choix


SP
Les « Travailleuses sociales », un jeu de 7 et quelques familles


IF
L’éducation par l’expérience : le pragmatisme naturaliste de John Dewey


IF
Un philosophe devant la mutation culturelle contemporaine : Michel Serres

SP
Discours et construction de sens

UE 1 UE 2
cochez vos choix
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
6
6
6
6
6
6
6
ECTS
6
6
6
6
6
ECTS
63
62
61
59
57
55
53
PAGES
48
46
45
44
43
PAGES
17
CHAMP - 4
Vous devez choisir vos EC dans les champs CP suivants :
CHAMPS DE PRATIQUES [CP]












Politiques éducatives et éducation prioritaire : entre exigences et adaptation pédagogique
Se repérer dans les recherches sur l’école, l’enseignement et les apprentissages
Analyse des situations d’enseignement et d’apprentissage scolaire
Les transformations sociales et historiques de l’école et de la classe, ce que ces transformations produisent
potentiellement au regard des inégalités
Savoirs scolaires, expériences personnelles et professionnelles : Quels apprentissages?
L’école maternelle et ses spécificités



Les « difficultés » des élèves : études de situations d’enseignement et d’apprentissage



Scolarisation des élèves non francophones dans le système éducatif français
Introduction à l’étude des systèmes éducatifs de l’école obligatoire à l’université de masse

UE 5

UE 4
cochez vos choix
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
ECTS
76
75
74
73
72
71
70
69
68
67
PAGES
Compensation entre les EC à l’intérieur de chaque UE
dans 1 même champ
choisir 2 EC
choisir 2 EC
dans 1 même champ
UE 5 [12 ECTS]
UE 4 [12 ECTS]
REGLES
Continuités et ruptures dans le système éducatif : les contradictions actuelles, facteurs de difficultés pour les
enseignants et les élèves
4 - Ecole et enseignement (page 65)
5 - Enfance, jeunesse, famille : politiques et actions sociales (page 77)
6 - Pratiques pédagogiques, apprentissages et interventions sociales (page 85)
7 - Médiations culturelle, artistiques et technologiques (page 93)
Ecole et enseignement
Enfance, jeunesse,
famille : politiques
et actions sociales
CHAMP - 5
CHAMP - 7
CHAMP - 6
Pratiques
pédagogiques,
apprentissages
et intervention
sociales
Médiations
Culturelles,
artistiques
et technologiques
18




UE 5




UE 5





UE 4




UE 4

Approches institutionnelles. Institutions, groupes et collectifs : quels dispositifs construire pour favoriser l’émergence des singularités dans une situation groupale ?
A définir (Hilbold)
Anthropologie de l’enfance et de l’adolescence
Enfance, jeunesse et violence : Du cliché à l’image. Le cinéma comme pensée critique et clinique
Les associations et l’animation socioculturelle
Pédagogies et universités populaires
Les pédagogies de l’émancipation
L’« illettrisme » en questions








Arts, idées, éducation
Radio Paris 8, l’atelier radio un processus éducatif
Médias et pédagogie interculturelle
cochez vos choix
Enfants adolescents et pratiques d’écran
Introduction à la sémiologie de l’image et du son


Mais pourquoi ils nous font peur! : Des groupes d’adolescents aux bandes de jeunes
cochez vos choix
UE 5
UE 4
cochez vos choix
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
39 h
39 h
39 h
39 h
39 h
HEURES
6
6
6
6
6
ECTS
6
6
6
6
ECTS
6
6
6
6
6
ECTS
99
98
97
96
95
PAGES
92
91
89
87
PAGES
84
83
82
81
79
PAGES
19
Éléments de
professionnalisation
Langues
étrangères
Aide
à la réussite
langue étrangère
choisir 1 EC
36 h
36 h


EC d’accueil
EC Méthodologie, aide à la lecture de textes théoriques
1


EC FLE (département COM/FLE)
EC MEEO (département COM/FLE)

Projet Tutoré (en lien avec les EC choisis dans l’UE 5)
22
21
2

Stage + note de stage (en lien avec les EC choisis dans l’UE 4)
2
VOIR
CDL
1

VOIR
COM/FLE
VOIR
COM/FLE
104
103
102
EC de Langue Etrangère (Centre De Langues « CDL »)
60 h
1

1
1
1
ECTS
Introduction à la recherche en sciences de l’éducation et à la recherche documentaire sur internet
36 h
HEURES
cochez vos choix
PAGES
Stage + Note
Projet Tutoré
OBLIGATOIRE
Compensation entre les EC à l’intérieur de l’UE
Aide à la réussite
choisir 1 EC
UE 6 [6 ECTS]
REGLES
UE 6
Stage + note de stage (page 21)
Projet Tutoré (page 22)
Éléments de Professionnalisation OBLIGATOIRE
*Attention : les étudiants qui sont admis en licence par équivalence peuvent avoir des EC
« Aide à la réussite » choisis et rendus obligatoires par la Commission Pédagogique
Aide à la réussite *(page 101)
Langue étrangère (page 105)
Aide à la réussite et méthodes de travail universitaire
Vous devez faire vos choix dans les EC suivants :
AIDE A LA REUSSITE ET ELEMENTS DE PROFESSIONNALISATION
ELEMENTS DE PROFESSIONNALISATION
OBJECTIFS
Le cursus de licence L3 sciences de l’éducation contient des éléments de professionnalisation qui
participent à une spécialisation du cursus en fonction des projets de l’étudiant.
Cette professionnalisation constitue un atout supplémentaire pour l’insertion professionnelle en
rendant mieux visible la spécialisation du « parcours » de l’étudiant. Une attestation spécifique est
délivrée en plus de votre diplôme. Cette spécialisation peut donner des équivalences dans certaines
écoles professionnelles ou valoriser vos acquis dans le cadre de recrutements professionnels.
Les réalités éducatives « de terrain » traitées par les éléments de professionnalisation du cursus
permettent d’aider à la réflexion sur les pratiques d’une profession à laquelle se prédestine l’étudiant ou
qu’il exerce déjà, lui procurant ainsi l’occasion d’une prise de recul avec sa pratique.
Ces réalités sont abordées non pas comme des « problèmes à résoudre » mais comme des
« problèmes à comprendre ». La dimension de théorisation des situations et des pratiques éducatives,
avec des problématiques de recherche, constitue une préparation à un Master. Cette partie du cursus
repose sur une logique de professionnalisation en aidant à réfléchir sur le métier grâce aux apports de
la recherche.
Chaque étudiant peut suivre :
Soit un « parcours de découverte » dans deux champs de pratiques différents : cela lui permet de
connaître et de se spécialiser dans deux domaines professionnels de l’éducation ;
Soit un « parcours approfondi » permettant une spécialisation dans un même champ de
pratiques.
PARCOURS DECOUVERTE
L’étudiant qui choisit de réaliser un parcours de découverte doit :
1. Faire un stage et une note de stage en lien avec les EC du champ de pratiques choisi dans
l’UE 4 .
2. Réaliser un dossier dans le cadre d’un projet tutoré en lien avec les EC du champ de pratiques
choisi dans l’UE 5 et différent de celui choisi dans l’UE 4.
PARCOURS APPROFONDI
L’étudiant qui choisit de réaliser un parcours approfondi doit :
1. Faire un stage et une note de stage en lien avec les EC du champ de pratiques choisi dans
l’UE 4.
2. Réaliser un dossier dans le cadre d’un projet tutoré en lien avec les EC du champ de pratiques
choisi dans l’UE 5 et identique à celui choisi dans l’UE 4.
20
LISTE DES PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION
Parcours « Ecole et enseignement » (voir page 65)
M. Stéphane BONNÉRY
Mme Séverine KAKPO
Parcours « Enfance, jeunesse, famille : politiques et actions sociales » (voir page 77)
M. Patrick GEFFARD
Parcours « Pratiques pédagogiques, apprentissages et interventions sociales »
(voir page 85)
M. Mohamed BENCHORA
Parcours « Médiations culturelles, artistiques et technologiques » (voir page 93)
M. Gilles BOUDINET pour la partie « Médiations, culturelle artistiques »
Mme Anna TERZIAN pour la partie « Médiations technologiques »
STAGE ET NOTE DE STAGE
Le choix des enseignements
L’étudiant choisit un tuteur parmi les enseignants qui exercent dans les champs de pratiques au
sein desquels l’étudiant a choisi ses EC de l’UE 4.
La note de stage (ou « rapport » de stage) répond à des critères bien précis. Il ne s’agit pas du récit
d’un séjour, mais d’une analyse appuyée sur des problématiques universitaires. Cette note de stage est
réalisée en lien plus étroit avec l’un des deux EC suivis dans l’UE 4 : c’est la problématique développée
dans cet EC qui sert de cadre de questionnement, d’observation et d’analyse lors du stage et pour la
réalisation de la note de stage.
Selon les champs, la note de stage est corrigée par l’enseignant « Tuteur » et elle donne lieu à une
évaluation notée sur 20.
Consignes pour la réalisation du stage
Il s’agit prioritairement d’amener l’étudiant à regarder ce qui se joue sur le lieu de stage depuis une
autre place que celle de l’élève, du jeune, du parent, du patient, de l’apprenant, du formé, de l’usager.
C’est une interrogation, par les outils de la recherche, de l’intervention auprès de ces populations, des
politiques, des dispositifs et des pratiques professionnelles.
Ce stage, d’une durée minimale de 24 heures effectives, fait l’objet d’une convention passée entre
l’université et l’établissement d’accueil avant le stage, et, d’une attestation de stage délivrée par
l’établissement d’accueil après le stage.
Une fiche de Préprofessionnalisation « Stage » et une convention de stage sont à retirer
au secrétariat de la licence.
Contenu de la note de stage
La note de stage comptera de dix à quinze pages au format universitaire (Times new roman caractère
12 - interligne 1,5 - marges de 2 cm - références bibliographiques aux normes).
A titre indicatif, le plan proposé est le suivant (à confirmer par le tuteur de la note ; soit le responsable
du parcours du champ concerné, soit l’enseignant de l’EC en lien avec lequel la note est réalisée) :
21
1. Caractéristiques de l’établissement ou de l’institution (rencontrer le responsable de
l’établissement)
place de l’établissement dans le champ (dans l’Éducation nationale, le travail social, les
servatoires de musiques, etc.)
la population accueillie
le personnel
les locaux
l’environnement
con-
2. Le travail des professionnels dans cet établissement
ce qu’ils en disent (réaliser quelques entretiens)
ce que vous en avez perçu lors de vos observations (éventuellement décrire et analyser une
situation que vous jugez significative)
3. troisième partie en rapport avec la problématique de l’EC : analyse de pratiques ou de
situation
analyse clinique
analyse de la traduction de telle ou telle politique éducative qui a des répercussions dans
l’établissement, etc.
PROJET TUTORE ET CONFERENCES
Réalisation du « projet tutoré »
L’étudiant choisit un tuteur parmi les enseignants qui exercent dans les champs de pratiques au
sein desquels l’étudiant a choisi ses EC de l’UE 5.
L’étudiant, en accord avec son tuteur, choisira d’assister à des conférences ou des rencontres,
notamment parmi celles proposées par la formation, avec un minimum obligatoire de 9 heures (feuille
de présence).
Les rencontres avec le tuteur et le travail sur le dossier sont évalués à 12 h de travail, ce qui fait un
total de 21 heures pour le projet.
Selon les champs, le Projet Tutoré est corrigé par l’enseignant « Tuteur » et elle donne lieu à une
évaluation notée sur 20.
Une fiche de Préprofessionnalisation « Projet Tutoré » est à retirer au secrétariat de la
licence.
Les étudiants pourront choisir de suivre les conférences qui les intéressent. Nous conseillons toutefois
de s’informer au maximum sur les possibilités d’orientation après la licence, car si le projet initial de
l’étudiant venait à échouer (par exemple à ne pas être recruté dans telle formation professionnelle ou
par un concours…), il sera utile en fin d’année de s’être informé plus tôt sur d’autres possibilités.
Il s’agit de permettre à la fois de mieux connaître les métiers et les formations professionnelles déjà
identifiés par l’étudiant, comme de découvrir d’autres orientations possibles, inconnues jusque-là par
l’étudiant, et qui peuvent par la suite constituer des solutions de réorientation.
22
Les conférences et rencontres restent à fixer dans le détail au moment où la brochure est imprimée,
mais les différents aspects suivants seront présents :
avec des responsables de formations de Master (Master Recherche, Master Professionnel) :
modalités de recrutement, équivalences, contenus de la formation, débouchés, etc.
avec des responsables de formations professionnelles (formation d’enseignants, écoles de
travailleurs sociaux…) : modalités de recrutement, équivalences et allègements éventuels de
cursus, préparation au concours, contenus de la formation, débouchés, etc.
avec des praticiens et des personnes-ressources (praticiens, responsables d’institutions,
syndicalistes du domaine) des différents champs de professionnalité, comme avec d’anciens
étudiants : identification des métiers et employeurs possibles, des modes de recrutement, des
statuts des salariés, des évolutions des professions, etc
Des conférences et séances d’information peuvent être (en accord avec le tuteur du projet)
suivies à l’extérieur du département des Sciences de l’Education et de l’université.
Consignes pour la réalisation du Projet Tutoré
Les consignes précises de réalisation du dossier sont à voir avec le tuteur. Dans tous les cas le dossier
doit montrer ce que l’étudiant a appris et connaît des différentes orientations qu’il envisage.
Contenu du Projet Tutoré
Format :
une dizaine de pages environ (5 pages minimum)
Times new roman caractère 12 - interligne 1,5 – marges de 2 cm
Un sommaire en début de document
Une introduction, une conclusion
Une bibliographie (références bibliographiques aux normes)
Annexes : les annexes comportent à minima les justificatifs de présence aux conférences et/ou autres
manifestations suivies. L’étudiant peut y adjoindre tout autre document auquel il aurait fait référence
dans son dossier.
Contenu :
Le dossier se présente sous forme de « projet tutoré » à partir des informations prélevées au cours des
conférences et/ou autres manifestations suivies et s’inscrit dans le cadre des éléments de
professionnalisation de la Licence.
À ce titre, son contenu doit permettre :
De présenter les conférences et/ou manifestations suivies : références précises, résumés, objectifs,
ainsi que la démarche de recherche par l’étudiant(e), ce qui a motivé le choix de chaque conférence,
les attentes initiales.
23
D’exposer en quoi les conférences et/ou manifestations suivies ont permis :
D’éclairer la ou les différente(s) orientation(s) envisagée(s) après la licence et/ou de faire émerger
de nouvelles pistes
De faire avancer la thématique particulière de l’étudiant au sein de ce projet (nouveaux
questionnements, problématiques particulières…). Ce qui nécessitera d’exposer précisément cette
ou ces thématiques et son questionnement, tout en montrant comment ils ont évolué.
Notons que cette ou ces thématiques peut/peuvent porter tout autant :
sur des questions liées à son orientation professionnelle dans les métiers de l’éducation en lien avec
le Champs de Pratiques : connaissance des métiers et des conditions d’accès à ces métiers, étapes
envisagées par l’étudiant(e), etc. ,
que sur son orientation de « recherche » à partir de problématiques d’éducation plus précises en lien
avec son projet et avec ce Champ de pratiques : à ce titre, l’étudiant pourra utilement se référer à la
présentation des champs de pratiques dans la brochure de la Licence ainsi qu’aux présentations des
enseignements qui composent ces champs.
De préciser en quoi les conférences et/ou autres manifestations suivies sont venues éclairer les
éléments issus du ou des cours suivis dans le cadre du Champs de Pratiques. Il s’agit, ici, de
montrer les liens que l’étudiant(e) aura pu établir avec un ou plusieurs aspect(s) ayant plus
particulièrement retenu son attention au cours de ou des enseignement(s) du champs de pratiques
suivis.
D’exposer en quoi les conférences suivies ont été conformes aux attentes initiales et quels éléments
sont apparus différents et/ou supplémentaires ; quels sont les enseignements qui ont été retirés de
la démarche de recherche de conférences.
24
REGLES DE SCOLARITE EN LICENCE 3EME ANNEE
La licence en sciences de l’éducation ne comporte pas d’emploi du temps obligatoire. L’étudiant choisit
ses enseignement sur les deux semestres comme il l’entend à condition de respecter les règles du
cursus.
INSCRIPTION PEDAGOGIQUE
L’inscription pédagogique aux cours (EC) est obligatoire et se déroule au début de chaque semestre.
Le secrétariat informera (par mail et affichage) les étudiants des dates et démarches à effectuer pour
pouvoir s’inscrire aux cours choisis.
ATTENTION
L’inscription dans le cours se fait en fonction du nombre de places disponibles ; si le cours
souhaité est complet, l’étudiant doit en choisir un autre.
Si vous n’êtes pas présent aux cours, les enseignants ont le droit de vous rayer des listes.
Pour les enseignements utilisant la plateforme pédagogique de l’UFR « Claroline » (voir infos
pratiques page 119), une inscription sur le serveur est obligatoire mais se fait en plus et
indépendamment de l’inscription pédagogique aux EC.
TYPE DE COURS
Plusieurs types de cours sont proposés aux étudiants : en respectant les règles du cursus, on peut
librement choisir parmi plusieurs types de cours ou les combiner.
 Cours hebdomadaires :
Cours en présentiel qui ont lieu chaque semestre durant une période donnée et dont le jour et les
horaires sont précisément fixés.
 Cours regroupés :
Comme le nom l’indique, Il s’agit de cours regroupés sur des plages horaires ou journées entières
selon un calendrier fixé à l’avance.
 Cours intensifs :
Cours regroupés sur une semaine entière du lundi au vendredi, chaque journée de 9h à 17h.
 Cours hybrides :
Cours qui se déroulent en alternance entre présentiel et distance. Les séances en présentiel ont
lieu les samedis à des dates précises, ou en semaine à des heures précises.
Le complément du cours (textes, documents de travail, forum d’échange, etc.) permettant de
travailler se fait à distance sur la plateforme pédagogique de l’UFR “Claroline”.
Ces cours requièrent une grande autonomie dans le travail. Un accès facile à internet est
indispensable pour des travaux sur les forums d’échanges… de façon à ce que le rapport
pédagogique soit maintenu et la progressivité du travail soit assurée entre les différentes séances
de regroupement en présentiel.
NOTA BENE :
Des ajustements peuvent intervenir au début de chaque semestre.
Certains enseignements annoncés dans la brochure sont susceptibles d’être modifiés ou
supprimés (effectifs trop faibles, … ).
Les étudiants doivent être attentifs aux informations délivrées par le secrétariat de la formation sur les
panneaux d’affichage ou par mails.
25
MODALITES DU CONTROLDE DES CONNAISSANCES
Les textes réglementaires de référence de l’Université Paris 8 (règles de scolarité, modalités du contrôle des connaissances, charte des examens…) sont consultables à l’adresse :
 www.univ-paris8.fr/IMG/pdf_pdf_Regles_scolarite.pdf
Chaque enseignement fait l’objet d’une évaluation semestrielle spécifique dont les modalités sont
définies par l’enseignant responsable. Si un étudiant a un problème de notation, il doit contacter
directement l’enseignant (permanence, courrier ou mail), seul responsable de la notation du contrôle
des connaissances.
La validation d’un EC, du premier comme du second semestre, peut être obtenue :
Soit à la première session d’examen :
(janvier pour le premier semestre, juin pour le second semestre)
Soit à la seconde session d’examen (« session de rattrapage ») :
(juin pour le premier semestre, septembre pour le second semestre)
Tout étudiant a droit à une seconde session d’examen pour les EC non obtenus en première session.
La seconde session d’examen n’est pas une sanction ; elle est une deuxième chance pour que
l’étudiant ait l’occasion de réussir le travail demandé. Elle constitue, avec l’avis de l’enseignant sur le
travail de l’étudiant lors de la première épreuve, une occasion d’identifier ce qui n’a pas été compris
dans le cours ou les erreurs commises lors de l’examen. C’est ainsi le moyen supplémentaire de
clarifier les savoirs acquis.
Il n’y a pas de note éliminatoire. La compensation s’applique à l’intérieur des UE.
Il est vivement recommandé de passer la deuxième session d’examen avant de compenser les notes :
la moyenne obtenue dans l’UE sera supérieure.
VALIDATION DU CURSUS LICENCE 3EME ANNEE
A la fin de l’année universitaire, l’étudiant ayant obtenu les 60 ECTS requis doit faire valider son cursus
de licence. Il doit pour ce faire et avant la réunion du jury de licence :
 retirer auprès du secrétariat un « Formulaire de demande de délivrance de diplôme »
 le remplir soigneusement
 le remettre complet au secrétariat
Après vérification, le cursus sera validé par le jury de licence.
L’étudiant recevra ensuite un relevé de notes et résultats ainsi qu’une attestation de réussite de
licence.
La demande sera ensuite transmise au service des diplômes [Bureau G 114 -  01.49.40.64.52] qui
vérifie le respect des règles de scolarité.
NOTA BENE
Un jury est organisé après chaque session d’examen. Les étudiants sont informés de la date par voie
d’affichage.
26
MENTIONS DIPLOMES
La moyenne générale est obtenue en faisant la moyenne des UE. Cette moyenne générale permet
d’établir la « mention » que l’étudiant obtient à son diplôme de licence. Ces mentions sont importantes
non seulement pour l’orientation après la licence, mais aussi pour valider la qualité du travail de
l’étudiant.
10 à 12/20
12 à 14/20 Assez Bien
14 à 16/20 Bien
16 à 20/20 Très Bien
DUREE DES ETUDES
La durée des études en licence L3 est d’une année (Arrêté du 25 avril 2002). Cette durée normale peut
être allongée de plein droit d’une année supplémentaire.
L’étudiant qui n’a pas obtenu la validation de la licence au terme de ces deux années d’inscription peut,
exceptionnellement et sous certaines conditions, faire une demande de dérogation pour une troisième
année en licence (renseignements à prendre auprès du secrétariat).
 www.univ-paris8.fr/IMG/pdf_formulaire_de_prolongation_d_etu_3e_annee_licence_master.pdf
ATTENTION
La dérogation pour une troisième année n’est pas automatique. Soumise à conditions, elle peut être
refusée ! Dans tous les cas, la licence (L1+L2+L3) doit être obtenu en six années maximum. Dans le
cas contraire, la réinscription n’est possible qu’après trois années d’interruption.
27
ETRE AUTEUR DE SES PROPRES TEXTES
La réglementation universitaire INTERDIT LE PLAGIAT qui consiste à se faire passer pour l’auteur
d’un texte écrit par quelqu’un d’autre, par l’artifice d’un simple copiage, non énoncé comme tel.
L’AUTEUR D’UN TEL ACTE EST SUSCEPTIBLE D’ETRE TRADUIT DEVANT LA SECTION
DISCIPLINAIRE DE L’UNIVERSITE ET EST PASSIBLE DE SANCTIONS LOURDES
______________________________________________________
AVERTISSEMENT SUR L’USAGE DES CITATIONS
Dans l’histoire humaine de l’écriture, la copie a été d’un usage nécessaire avant l’usage de l’imprimerie.
D’un point de vue pédagogique et autoformatif elle a pu et peut correspondre à des options dans divers
domaines : apprentissage linguistique par imitation et appropriation, récitation, dictée... Elle peut
correspondre aussi à des options religieuses spécifiques (transmissions de textes sacrés…).
A l’université, la copie n’a quasiment pas sa place et celle-ci y est strictement réglementée à travers ce
que l’on appelle les « citations ».
Dans les recherches universitaires et l’écrit universitaire voici les règles de citation à respecter :
 Dans le cadre de la préparation de vos diplômes vous devez être et assumer d’être l’auteur de
vos écrits (mémoires, fiches, travaux…).
 Quand vous vous référez à un ouvrage ou à une revue, deux possibilités s’offrent à vous : soit
vous résumez la pensée de l’auteur de cet ouvrage ou de cet article ; soit vous insérez dans votre
texte une citation (idéalement 3-4 lignes et au maximum 15 lignes consécutives) qui doit
absolument être mise entre guillemets « …. ». Il est possible aussi d’utiliser des reprises d’autres
écrits et des documents dans des annexes bien identifiées et référencées.
 Dans le cas de la citation, vous devez indiquer précisément le numéro de page et les références
et sources bibliographiques avec la présentation suivante : nom d’auteur, prénom, (date de
parution), Titre et sous titre (en italique), lieu d’édition, édition (première édition si plusieurs éditions
et lieu de première édition). Soit vous optez pour la note en bas de page et l’indication complète en
bibliographie, soit vous optez pour l’insertion dans le corps du texte de ce qui suit [ le nom de
l’auteur, l’année, et la page ] et l’indication complète en bibliographie.
 Pour les articles ou contributions à des ouvrages collectifs c’est le titre de l’ouvrage ou le nom de
la revue qui est mis en italique. Le titre de l’article ou de la contribution se met entre
guillemets « …… » en indiquant de page x à page y.
REMARQUES
En aucun cas un titre de livre n’est mis entre guillemets. L’usage de l’italique est réservé aux titres
d’ouvrages et aux noms de revues. Dans les cas où il n’y a pas possibilité de référence à un texte
édité, l’usage d’Internet doit être prudent ; si vous choisissez de l’utiliser, vous devez indiquer les
références très précises du site et de la date de consultation (contrairement à la revue ou au livre, le
site change).
Tout étudiant qui, dans un travail remis pour la validation d’un enseignement ou d’un mémoire, utiliserait un écrit pris sur Internet, dans un ouvrage, une revue ou un autre mémoire, sans citer la source,
commet un plagiat, ce qui est une faute très grave, une fraude à l’examen.
Cette faute très grave peut être sanctionnée par une décision du conseil de discipline de l’université.
Tout enseignant, confronté à cette pratique, est en droit de refuser une soutenance, de mettre une note
rédhibitoire, voire d’engager une procédure disciplinaire pouvant entraîner une exclusion de l’université.
Nous invitons tous les étudiants et enseignants à montrer la plus grande vigilance et fermeté face à ces
pratiques et à initier tout un chacun le plus tôt possible aux normes de citation de la communauté
scientifique.
Jean-Louis LE GRAND, Professeur
& Patrick GEFFARD , Directeur du département des sciences de l’éducation
28
PRESENTATION
DES
ENSEIGNEMENTS
(sous réserve de modifications)
29
APPROCHES DISCIPLINAIRES DE L’EDUCATION - ADE
L’objectif est de fournir aux étudiants une initiation aux principales sciences
humaines et sociales qui concourent aux sciences de l’éducation. Il ne s’agit
pas seulement d’un tour d’horizon des différentes disciplines mais de
comprendre comment les recherches en sciences de l’éducation sont
nécessairement articulées à des disciplines dans lesquelles elles s’inscrivent
au croisement de disciplines avec lesquelles elles entrent en dialogue. Il s’agit
aussi de percevoir d’emblée que les sciences de l’éducation à l’université ont
une vocation de recherche et que c’est là l’une de leur mission.
SOCIOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE DE L’EDUCATION [ADE 1]
HISTOIRE ET PHILOSOPHIE DE L’EDUCATION [ADE 2]
PSYCHOLOGIE, PSYCHANALYSE, PSYCHOSOCIOLOGIE DE L’EDUCATION [ADE 3]
30
Sociologie et Anthropologie de l’éducation [ADE 1]
Sociologie de l’éducation
L'éducation constitue un objet de recherche majeur en sociologie, ce qui explique la naissance et le
développement d'un champ disciplinaire très présent à l'université depuis plusieurs décennies en
Europe et aux États-Unis : la sociologie de l'éducation. Les domaines de recherche développés par les
sociologues de l'éducation sont multiples : institutions d'enseignement et leurs relations avec le milieu
sans oublier les situations d'apprentissage non-formelles et non-instituées, inégalités sociales et
scolaires, déroulement des carrières scolaires des élèves, sélection et orientation au sein de
l'organisation scolaire, sens et processus de la socialisation à l'école et son rapport avec le milieu
social et familial, cultures des enseignants et des élèves, réussite scolaire différentielle selon l'origine
sociale et l'histoire singulière des élèves, vie interne d'un établissement ou d'une classe et le vécu de
leurs acteurs (enseignés et enseignants), école et mobilité sociale, déviance scolaire, différentes
formes de discrimination dans les situations éducatives (sexe, origine, etc.)...
En France, la réflexion de Durkheim sur la place de l'école dans l'intégration de la nouvelle génération
peut être considérée comme le début de la sociologie de l'éducation. Mais la première vague des
recherches de terrain n'apparaît qu'à partir des années 1960 où les sociologues s'interrogent sur le
sens de la massification scolaire et les inégalités sociales d'accès et de réussite à l'école. C'est à
travers ces enquêtes statistiques et macro sociologiques que se construisent les différentes théories
des inégalités sociales et le rôle de l'école.
A partir de la fin des années 1970 s'ouvre une nouvelle période où les chercheurs s'intéressent
davantage à ce qui passe à l'intérieur de l'école avec l'attention portée aux acteurs et à leur expérience.
L'élève n'est pas seulement regardé comme la fille ou le fils d'une famille avec une certaine position
sociale mais comme un sujet social dans le milieu scolaire avec sa singularité. La sociologie de
l'éducation américaine et britannique, qui s'est essentiellement inspirée de l'interactionnisme
symbolique et de la phénoménologie sociale, a joué un rôle important dans les nouvelles orientations
des recherches sur l'école en France.
Les recherches les plus récentes en sociologie de l'éducation cherchent à comprendre comment les
sujets-apprenants ou les enseignants se comportent, produisent les situations et font vivre la classe et
l'établissement, comment ils s'y adaptent, quelles sont les règles, en grande partie implicites, qui
déterminent leurs conduites, les interactions, le rapport au savoir, la signification des formes
symboliques comme le langage, les apparences. Ces recherches proposent de nouveaux cadres
théoriques et méthodologiques qui élargissent les champs de la sociologie de l'éducation. On assiste à
un décloisonnement disciplinaire en particulier en rapport avec les recherches ethnographiques ou
ethnométhodologiques ou en psychologie sociale sur l'école.
L'objectif de ce champ "sociologie de l'éducation" est donc de faire connaître aux étudiants les
principales familles de la pensée sociologique qui ont pris l'éducation pour objet d'études et d'analyse,
en montrant les partis pris et les différentes représentations du monde social qu'induisent diverses
postures, philosophiques et politiques notamment, ainsi que diverses conceptions de l'exercice de la
sociologie.
Anthropologie de l’éducation
L’« anthropologie de l’éducation » ne s’inscrit pas comme une discipline radicalement différente de la
sociologie. Elle a les mêmes objets d’étude : les différents modes de socialisation comme les micro
situations de classe, les pratiques et représentations scolaires et extrascolaires des sujets engagés
dans les processus d’apprentissage.
Le regard porté sur ces objets et le choix des terrains différencient les deux approches bien que les
emprunts à la démarche ethnologique aient tendance à se généraliser. C’est ainsi que les recherches
ethnologiques reposent sur une immersion des chercheurs dans les terrains d’étude, immersion
indissociable d’une certaine implication. Elles supposent également que les différents champs du social
soient articulés.
31
C’est ainsi qu’une étude de la transmission intergénérationnelle, par exemple, ne peut se faire sans
prendre en compte les différents rapports qui se nouent dans les champs familial, économique et
politique ainsi que dans les champs culturel et religieux.
Cette approche globale des phénomènes sociaux et symboliques qui caractérise l’anthropologie ne
signifie pas que ses objets se confondent avec une série de monographies et la discipline avec la
production d’un répertoire de cultures « autres ». La critique des exotismes est indissociable d’une
critique de l’essentialisme. En adoptant une démarche constructiviste et réflexive, la discipline
anthropologique est devenue plus attentive à la manière dont chaque société produit de l’altérité en
construisant des frontières internes et externes. Ces changements de paradigme ont suivi les
évolutions historiques du monde et de chacune des sociétés : décolonisations, émergence des
États-nations et leur généralisation, mouvements migratoires, nouvelles configurations religieuses,
recompositions familiales. La fragmentation des appartenances sociales a placé l’anthropologie face à
de nouveaux enjeux, comme ceux des constructions identitaires qui sont à comprendre comme des
formes dynamiques.
L’hégémonie culturelle des dispositifs médiatiques et des types de connaissance valorisés
s’accompagnent d’une désocialisation des apprentissages avec le recours individualisé à des medias
éducatifs. Ces formes d’éducation génèrent des ruptures dans la transmission qui interrogent
également l’anthropologie de l’éducation.
RESPONSABLE DU CHAMP ADE 1 :
BENVENISTE Annie & LEMÊTRE Claire
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP ADE 1 :
32
BENVENISTE Annie
1er semestre IF
BONNÉRY Stéphane
1er semestre SP
CHICHARRO-SAITO Gladys
-
2nd semestre SP
INDARRAMENDI Cintia
-
2nd semestre SP
KAKPO Séverine
1er semestre SP
LEMÊTRE Claire
1er semestre IF & SP
MINASSIAN Laure
1er semestre IF
INTRODUCTION A L’ANTHROPOLOGIE DE
L’EDUCATION
BENVENISTE Annie
ADE 1
IF
 Descriptif
Le cours aura pour objectif de familiariser les étudiants avec un champ d'études qui est méconnu sans être absolument étranger. On commencera par faire une histoire des recherches qui s'inscrivent dans le domaine de l'anthropologie de l'éducation. Ces recherches ont d'abord été portées par le courant culturaliste et s'intéressaient
aux processus de transmission et de socialisation des enfants et des adolescents. puis, elles ont déplacé leur
regard des sociétés traditionnelles vers les sociétés modernes où les processus de transmission des valeurs sont
à la fois complexes et globalisés. Le cours s’attachera à analyser différents objets comme les modes de socialisation, les pratiques et représentations scolaires et extrascolaires, les processus d’apprentissage ainsi que les méthodes avec lesquelles ils sont étudiés. Un certain nombre de textes, documents iconographiques ou films seront
analysés en cours et serviront d’appui à la compréhension des exposés.
Enfin, on comparera les pays où les approches anthropologiques de l’éducation ont d'abord été développées - La
Grande Bretagne et les Etats-Unis - et la France où elles acquièrent un essor dont témoigne leur emprunt par
l'ensemble des sciences de l'éducation.
 Modalités de validation
Exercices d'observation, plus un devoir sur table en fin de semestre.
 Bibliographie
Ruth Benedict, Echantillons de civilisations, Paris : Gallimard, 1980 (titre original Patterns of Culture, 1928)
Margaret Mead, Une éducation en Nouvelle-Guinée, Payot, 1930, Adolescence à Samoa, 1928 (titre original
« Coming of Age in Samoa »)
Marie-Claude Blais, Marcel Gauchet, Dominique Ottavi, Pour une philosophie politique de l’éducation, Paris,
Bayard, 2002
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi 9h à 12h
 Dates
À partir du 2/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8 habilitée à
diriger des recherches.
Anthropologue qui a fait de nombreuses recherches dans le champ urbain.
Travaille actuellement les thèmes de la transmission dans un contexte de
désaffiliation familiale, de globalisation des valeurs et d’ethnicisation des
rapports sociaux.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
33
SOCIOLOGIE DE LA LITTERATURE POUR ENFANTS :
INITIATION A L’ENQUETE
BONNÉRY Stéphane
ADE 1
SP
 Descriptif
Cet enseignement vise à initier les étudiants à la recherche au travers de la réalisation d’une enquête sociologique sur les livres pour enfants. Aucune connaissance préalable n’est nécessaire. Cet enseignement est pensé
comme une préparation progressive à un éventuel Master.
La première partie étudiera les livres pour enfants et leur évolution. Nous visionnerons et étudierons des albums
variés. Simultanément, on découvrira les recherches déjà existantes sur le sujet et on élaborera une nouvelle approche autour de deux entrées :
1) ce qui influence aujourd’hui le contenu de cette littérature (connaissances savantes qui influencent l’auteur,
modèles sociaux…) ;
2) les usages qui peuvent être faits de cette littérature et ceux qui sont réellement faits selon les milieux de socialisation.
A partir de cette problématique, les étudiants mèneront une enquête auprès de familles, de structures éducatives
(école, centre de loisirs…) ou culturelles (médiathèques, BCD…). Pour le devoir final, ces données recueillies
seront analysées à partir de la problématique du cours.
L’essentiel de cet EC consiste à se familiariser avec les modes de réflexions sociologiques articulés avec les
modes d’enquête sociologique. La sociologie de l’éducation y est articulée avec la sociologie de la culture.
 Modalités de validation
Une note sur le travail d’enquête et un devoir sur table final.
 Bibliographie sommaire
CHAMBORÉDON Jean-Claude et FABIANI Jean-Louis, « Les albums pour enfants. Le champ de l'édition et les
définitions sociales de l'enfance », Actes de la recherche en sciences sociales, 1977, n°13 et 14
COULANGEON Philippe, « Classes sociales, pratiques culturelles et styles de vie. Le modèle de la Distinction est
-il (vraiment) obsolète ? », Sociologie et sociétés, 36 (1), 2004, Montréal, Presses de l’Université de Montréal,
p. 59-85.
EWERS Hans-Heimo, « La littérature moderne pour enfants. Son évolution historique à travers l’exemple
allemand du XVIIIe au XXe siècle », in Becchi Eggle & Julia Dominique Histoire de l’enfance en Occident, t.2,
Paris : Points Seuil, 1998.
FABIANI Jean-Louis, « Le plaisir et le devoir : remarques sur la production de livres destinés à la petite
enfance », La revue des livres pour enfants, n°163-164, été 1997
LAHIRE Bernard, La Raison des plus faibles, Lille : Presses universitaires de Lille, 1993
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudi 9h à 12h
 Dates
À partir du 04/10/12
34
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Université Paris 8
sociologie des savoirs ; activité d’apprentissage des élèves ; formes de travail scolaire ; classes sociales ; inégalités ; culture enfantine.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Jeudi 13h-15h en A045
DIVERSITE DES CULTURES ET EDUCATION :
APPROCHES ANTHROPOLOGIQUES
CHICHARRO-SAITO Gladys
ADE 1
SP
 Descriptif
Ce cours présentera les différentes approches qui ont traité, ou traitent, de l’enfance et de l’éducation en anthropologie. A travers des exemples empruntés aux cinq continents, il s’agira de comprendre comment des cultures
différentes se représentent des notions telles qu’ « enfance », « éducation », « éducateur », « apprentissage »,
« enseignement », « formation » ou « transmission »... Qu’entend-on par « apprendre » en Chine ou à Madagascar, par exemple ? Nous étudierons comment le ou les rapports aux savoirs sont construits, tant dans des contextes où existe une institution scolaire ancienne, que dans ceux où elle est absente, ou bien lorsqu’elle a été introduite plus récemment.
 Modalités de validation.
Exposé oral, plus un devoir sur table.
 Bibliographie
BONNET Doris et POURCHEZ Laurence (Ed.), 2007, Du soin au rite dans l’enfance, Eres.
BONNET Doris, ROLLET Catherine et de SUREMAIN Charles-Edouard, 2012, Modèles d’enfances. Successions,
transformations, croisements, Editions des Archives Contemporaines.
LENCLUD Gérard, 2003, « Apprentissage culturel et nature humaine », Terrain, n° 40, http://terrain.revues.org/
index1515.html.
MEAD Margaret, Moeurs et sexualité en Océanie, 1993, Paris, Plon, Terre humaine Pocket.
RABAIN Jacqueline, 1994, L’enfant du lignage. Du sevrage à la classe d’âge chez les Wolofs du Sénégal, Payot
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi 12h à 15h
 Dates
À partir du 05/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Anthropologue spécialiste de la Chine.
Thèmes de recherche : la génération des « enfant uniques » dans la Chine
urbaine.
Mots clefs : éducation, transmission familiale et scolaire. Culture enfantine et
adolescente. Evolution des structures de parenté. Nouvelles technologies et
écritures numériques.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
35
POLITIQUES D’EDUCATION COMPENSATOIRE ET INEGALITES :
APPROCHES COMPARATIVES INTERNATIONALES
INDARRAMENDI Cintia
ADE 1
SP
 Descriptif
Depuis une trentaine d’années, comme conséquence d’une évolution de la politique sociale et de la conception
des inégalités éducatives, différents pays ont mis en place des programmes ciblés sur les catégories de population les plus pauvres et les plus disqualifiées pour travailler sur la problématique de l’accès et la qualité de l’éducation.
Pour comprendre la logique de ces politiques et programmes d’éducation compensatoire ou prioritaire (les appellations variant selon les pays, les contextes et les périodes), on étudiera, dans un premier temps, les enjeux autour de l’analyse des inégalités scolaires et de justice scolaire. Dans un deuxième moment, on abordera les politiques et programmes mis en place par différents pays pour combattre ces inégalités, ce qui nécessitera la compréhension de contextes politiques et sociaux variés, ainsi qu’un travail sur des textes issus d’espaces discursifs
différents.
La particularité de ce travail permettra d’aborder les méthodes de comparaison internationale en sciences sociales. Utilisant les outils et concepts de la sociologie de l’éducation, on s’interrogera sur les enjeux de la comparaison internationale en éducation, ses apports et ses limites.
 Modalités de validation
Un exposé et un devoir final sur table.
 Bibliographie
DEMEUSE M., FRANDJI D., GREGER D. & ROCHEX J.-Y. (eds), Les politiques d’éducation prioritaire en Europe. Conceptions, mises en oeuvre, débats, Lyon, INRP 2008.
DUBET, François, DURU-BELLAT, Marie. « Qu’est-ce qu’une école juste ? » Revue Française de Pédagogie, n°
146, janvier-février-mars 2004, 105-114.
MONS, Nathalie, Les nouvelles politiques éducatives. La France fait-elles les bons choix ?, PUF, Paris 2007.
SIROTA, Régine. Autour du comparatisme en éducation. PUF, Paris, 2001.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 12h à 15h
 Dates
À partir du 06/02/13
 Profil enseignant-chercheur
ATER en sciences de l’éducation. Thèse en cours sur l’évolution des politiques d’éducation prioritaire dans le contexte Latino-Américain.
Mots clefs : politique éducative – sociologie des inégalités scolaires éducation compensatoire – comparaison internationale - Amérique latine
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
36
SOCIOLOGIE DES RAPPORTS ENTRE ECOLE ET FAMILLES
KAKPO Séverine
ADE 1
SP
 Descriptif
Cet enseignement vise à initier les étudiants à la recherche au travers de la réalisation d’une enquête sociologique portant sur les rapports entre école et familles. Il entend contribuer à la réflexion des futurs professionnels
de l’enseignement et du travail social autant qu’à la préparation à un Master recherche.
La première partie de L'EC a pour objectifs de :
1) familiariser les étudiants avec l’histoire des rapports entre école et familles
2) les initier à l’analyse critique et à la déconstruction sociologique des représentations sociales les plus prégnantes qui conditionnent la perception actuelle des rapports entre école et familles
3) les amener à s’approprier les résultats des principaux travaux sociologiques qui traitent de la question des aspirations scolaires parentales, des pratiques socialisatrices et des pratiques d’accompagnement de la scolarité en
milieux sociaux contrastés.
Dans le cadre de la seconde partie de cet EC et en lien avec les problématiques du cours, les étudiants mèneront
une enquête qualitative auprès de familles appartenant à des milieux sociaux contrastés (entretien et/ou observation). Les données recueillies seront analysées dans le cadre du dossier de validation.
 Modalités de validation
1ère session : dossier de validation. 2ème session : à déterminer avec l’enseignante
 Bibliographie
KAKPO S (2012). Les devoirs à la maison. Mobilisation et désorientation des familles populaires. Paris : PUF.
LAHIRE B. (1995). Tableaux de familles. Heurs et malheurs scolaires dans les milieux populaires. Paris : Gallimard - Le Seuil, 1995.
PERIER P. (2005). Ecole et familles populaires. Sociologie d'un différend. Rennes : PUR.
POULLAOUEC T. (2010). Le diplôme, arme des faibles : les familles ouvrières à l'école. Paris : La Dispute.
THIN D. (1998). Quartiers populaires. L'école et les familles. Lyon : PUL.
ZANTEN (van) A. (2009). Choisir son école. Stratégies familiales et médiations locales. Paris : PUF.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi 12h à 15h
 Dates
A partir du 2/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en Sciences de l’éducation à Paris 8.
Mots-clés : division sociale du travail éducatif ; travail hors la classe des
élèves ; accompagnement scolaire ; familles ; classes sociales ; inégalités
sociales de réussite scolaire.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Mardi de 16H à 18H en A045
37
INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE DE L’EDUCATION
LEMÊTRE Claire
ADE 1
IF
 Descriptif
Cet enseignement vise à initier les étudiants à la sociologie de l’éducation.
A partir de textes sociologiques présentant des enquêtes anciennes ou récentes, nous évoquerons ici l’histoire de
l’institution scolaire en France, son organisation et ses transformations actuelles ainsi que le rapport des différents types d’usagers à l’école : garçons et filles, nationaux-immigrés, classes populaires-classes supérieures,
participation ou non des familles à la vie de l’école...
Cet EC se donne également pour objectif d’apprendre aux étudiants à « lire » la sociologie de l’éducation et
« comprendre » les enjeux théoriques et méthodologiques qui traversent ce champ disciplinaire.
 Modalités de validation
Un travail intermédiaire et un devoir sur table en fin de semestre
 Bibliographie
BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, 1992, Allez les filles !, Paris : Seuil
DURKHEIM Emile, rééd. 1999, Education et sociologie, Paris : PUF
PROST Antoine, 1992, Education, société et politiques. Une histoire de l’enseignement en France de 1945 à nos
jours, Paris : Seuil
TERRAIL Jean-Pierre (dir), 1997, La scolarisation de la France, Paris : La dispute
VAN ZANTEN Agnès (dir), 2000, L’école, l’état des savoirs, Paris : La découverte.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
38
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Mots clefs :Construction et transmission des savoirs, les étudiants et leurs
études, pratiques culturelles, jeunesse, genre et milieux sociaux.
 Horaire
jeudi 18h à 21h
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 4/10/12
 Permanence
[email protected]
Jeudi de 17H à 18H en A045.
APPRENDRE A LIRE ET DECRIRE DES DONNEES
STATISTIQUES EN EDUCATION
LEMÊTRE Claire
ADE 1
SP
 Descriptif
Ce cours s’adresse à des étudiants qui n’ont aucune connaissance en statistiques. L’objectif de cet EC est de les
initier aux données quantitatives ayant attrait aux questions d’éducation et leur faire acquérir des outils d’analyse sociologique :
Où trouver des données chiffrées sur l’institution scolaire et ses publics ?
Comment les lire ?
Comment les analyser sociologiquement et rédiger un commentaire analytique sur ces données ?
En quoi ces données peuvent alimenter la réflexion des professionnels de l’éducation ?
Basée sur des textes courts issus de l’exploitation de grandes enquêtes, cette initiation permet d’une part de familiariser les étudiants aux techniques de lecture des tableaux et des graphiques mais également de présenter l’appareil statistique français (INSEE, INED, Education nationale, Céreq, etc.).
A partir d’exemples concrets (l’échec scolaire, les discriminations sexuées, la « valeur » des diplômes, etc.), il
s’agit de montrer que la production des données quantitatives est très utile en sociologie de l’éducation mais également de rappeler la nécessité d’adopter un point de vue critique sur leur usage, en ayant toujours à l’esprit l’histoire des catégories statistiques.
Dans la seconde partie du cours, les étudiants de l’EC sont amenés à faire un travail de recueil et d’analyse de
données chiffrées sur une population scolaire de leur choix. Ce travail mené en cours sera évalué sous la forme
d’un dossier.
 Modalités de validation
Un devoir intermédiaire et une note sur dossier.
 Bibliographie
ALONZO Philippe, 2006, Initiation à la statistique descriptive en sciences sociales, Paris : La découverte.
ASSOCIATION PENOMBRE, 1999, Chiffres en folie, Paris : La découverte.
BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, 1992, Allez les filles !, Paris : Seuil
POULLAOUEC Tristan, 2010, Le diplôme, arme des faibles, Paris : La dispute.
 Semestre
1er semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
Mots clefs :Construction et transmission des savoirs, les étudiants et leurs
études, pratiques culturelles, jeunesse, genre et milieux sociaux.
 Horaire
Vendredi 9h à 12h
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 5/10/12
 Permanence
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
[email protected]
Vendredi de 12H à 13H en A045.
39
INTRODUCTION A L’ANTHROPOLOGIE ET A LA
SOCIOLOGIE DE L’EDUCATION
MINASSIAN Laure
ADE 1
IF
 Descriptif
Cet enseignement vise à présenter une introduction aux principaux courants sociologiques et anthropologiques
qui interrogent les phénomènes éducatifs, dont l’École, comme faits sociaux. Il vise en même temps à se familiariser avec les modes de raisonnement et de recherche spécifiques à ces deux champs disciplinaires. Différents
courants seront étudiés avec leurs concepts, leurs auteurs, en vue de comprendre leurs articulations et/ou leurs
oppositions dans le temps, l’évolution des objets et des postures de recherche et la construction de différentes
manières d’appréhender le monde social. On prendra en compte les relations entre société, cultures et éducation
(scolaire et non scolaire). Comprenant la scolarisation comme un mode spécifique de socialisation, on s’intéressera plus spécifiquement à la façon dont la relation entre inégalités sociales et scolaires est appréhendée, d’un
point de vue anthropologique, ainsi que sociologique. L’E.C. comporte également une dimension de formation à
la lecture et à la compréhension de textes théoriques dans les champs disciplinaires de l’anthropologie et de la
sociologie.
 Modalités de validation
Devoir intermédiaire (commentaire de texte)+ devoir de synthèse de connaissances.
 Bibliographie
BOUDON, R. (1973), L’inégalité des chances : la mobilité sociale dans les sociétés industrielle, Paris, Armand
Colin.
BOURDIEU, P. ; PASSERON, J-C. (1964), Les héritiers, Paris, Editions de Minuit.
BOURDIEU, P. ; PASSERON, J-C, (1970), La reproduction, Paris, Editions de Minuit.
DE QUEIROZ J-M ; ZIOLOKOVSKI, M. (1994), L’interactionnisme symbolique, Rennes, P.U.Rennes.
DURKHEIM, É. (1999), L’évolution pédagogique en France, Paris : P.U.F (Quadrige), rééd. 1999.
DURU-BELLAT M. ; VAN ZANTEN, A. (1999/2002), Sociologie de l’école, Paris : A. Colin, collection U.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
Lundi 15h à 18h
 Dates
À partir du 1/10/12
 Profil enseignant-chercheur
ATER en sciences de l’éducation à Paris 8.
Privilégie l’analyse de pratiques pédagogiques et l’analyse des mobilisations
dans le travail de la part des élèves pour traiter la question des obstacles ou
leviers potentiels dans la construction des savoirs, et au-delà des différenciations sociales d'apprentissages.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Lundi 12H à 15H en A045
40
Histoire et Philosophie de l’éducation [ADE 2]
L’histoire de l'éducation comprend l’histoire de l’enseignement et celle de l’éducation non
scolaire. Elle est composée des domaines suivants :
l'histoire des idées et des théories éducatives (orientation et idées forces, conditions d'émergence,
réception et devenir, portée pratique, etc. ; biographie de pédagogues et éducateurs) ;
l'histoire de l'enseignement, des institutions scolaires, des pratiques pédagogiques et de leurs
transformations (réformes scolaires, écoles nouvelles),
l'histoire de l’éducation non scolaire, de ses institutions et de ses pratiques éducatives: dispositifs
destinés à la petite enfance (crèches, jardin d’enfants) ; mouvements de jeunesse et d’éducation
populaire (colonies de vacances, scoutisme, centre de loisirs) ; formation des adultes ; éducation
spéciale (encadrement d’enfants handicapés ou délinquants).
Les enseignements d’histoire du champ disciplinaire « histoire et philosophie de l’éducation » sont conçus comme une introduction à ces différents domaines. Portant sur la période contemporaine (XIXèXXè siècles), ils mettent l’accent sur les transformations des systèmes d’enseignement et des
pratiques pédagogiques et éducatives. Ils visent un triple objectif : une transmission de connaissances historiques, un apprentissage pratique de la recherche historique, une élucidation des questions éducatives actuelles à la lumière de l’histoire. Ils sont préparatoires à une spécialisation en histoire de l’éducation qui peut se poursuivre en Master.
La philosophie de l'éducation explore les problèmes du champ éducatif selon une perspective
purement réflexive. Elle mobilise une triple dimension :
patrimoniale : lecture critique des œuvres ayant produit l'essentiel des théories éducatives
problématique : étude des questions qui touchent au sens même de l'éducation dans la conjoncture
actuelle et qui s'organisent à partir de grandes thématiques comme l'identité, la transmission, la
civilité, la socialisation, l'autorité...
définitionnelle : sélectionner dans l'héritage théorique ou redéfinir à nouveaux frais les concepts et
les couples notionnels nécessaires pour penser l'éducation au XXI° siècle (éduquer / former,
instruire / enseigner, transmission /construction, sujet / individu, culture, institution, autonomie...).
La Philosophie de l’éducation ici proposée privilégie les dimensions historique, politique,
symbolique et esthétique :
historique parce que les enseignements présentés s’inscrivent dans une analyse des ruptures et
des continuités menant à notre époque considérée comme post-moderne. La tâche étant de
circonscrire ce qu’on peut entendre par cette dénomination problématique.
Politique parce que l’éducation, depuis la République de Platon, se présente toujours comme la
réalisation d’un idéal politique. Il s’agira donc d’une philosophie politique de l’éducation.
Symbolique parce que l’éducation et la transmission implique la question du discours et de la place
du sujet parlant.
Esthétique enfin, dans la mesure où la post-modernité s’est d’abord manifestée le plus clairement
et le plus précocement dans les arts, où elle a posé brutalement les problèmes de la fin de l’œuvre
et de la transmission.
41
RESPONSABLES DU CHAMP ADE 2 :
BERTHIER Patrick et GARDET Mathias
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP ADE 2 :
AMORIM Marilia
42
-
2nd semestre SP
BERTHIER Patrick
1er semestre IF
-
2nd semestre IF
BOUSSION Samuel
& GARDET Mathias
1er semestre SP
-
2nd semestre IF
DISCOURS ET CONSTRUCTION DE SENS
AMORIM Marilia
ADE 2
SP
 Descriptif
Il s’agira d’introduire les étudiants aux concepts fondamentaux des principales théories du discours et de la construction du sens. Le champ de l’analyse de discours s’étant constitué, tout au long de son histoire, comme un outil
majeur de la pensée critique, il s’impose aujourd’hui dans tous les domaines de la recherche en sciences humaines. L’importance de ce champ théorique pour les pratiques de l’éducation et de la formation est en effet capitale si l’on tient compte du fait que l’homme est avant tout un sujet parlant et que toute expérience doit pouvoir se
mettre en discours pour gagner du sens. Raconter ce qu’on a vécu, argumenter pour défendre son point de vue,
suivre la démonstration d’une théorie scientifique, ce sont toutes de pratiques discursives auxquelles les élèves
de tout âge sont confrontés. Le fonctionnement de ces pratiques obéit à des enjeux et à des règles que l’enseignant doit pouvoir identifier et comprendre.
 Modalités de validation
Devoir sur table : analyse d’un fragment discursif.
 Bibliographie
AUSTIN, J.L., 1970, Quand dire c’est faire, Paris, Ed. du Seuil.
BAKHTINE, Mikhaïl, 1978, Esthétique de la création verbale. Paris, Ed. Gallimard.
BENVENISTE, Emile, 1965, Problèmes de linguistique générale. Paris, Ed. Gallimard.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hybride
 Dates et Horaires
samedis présentiels
Samedi 16/02/13 10H-12H
Samedi 23/03/13 9H-17H
Samedi 18/05/13 9H-17H
+ forum « Claroline »
 EC limité
25 étudiants
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Psychologue, ancien professeur au Département de Psychologie Sociale à
l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. Publications et recherches dans
l’approche dialogique du discours et de l’image en rapport avec les savoirs,
la culture et la recherche.
Mots clefs : Discours, sens, dialogisme, sémiologie, formes de savoir,
culture.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
43
UN PHILOSOPHE DEVANT LA MUTATION CULTURELLE
CONTEMPORAINE : MICHEL SERRES
BERTHIER Patrick
ADE 2
IF
 Descriptif
Plusieurs philosophes conçoivent ouvertement la période que nous vivons comme le temps d’une mutation anthropologique comparable en importance à la révolution néolithique qui fit du chasseur un agriculteur, il y a plus
de 15 000 ans.
Cette mutation, portée par des bouleversements technologiques, démographiques et écologiques de très grande
ampleur, rend très difficile la reconduction de la transmission des attendus de l’ancienne culture humaniste centrés sur une « nature humaine » paradoxalement immuable et perfectible. Dès lors, le projet éducatif reposant sur
ce socle s’en trouve troublé, notamment dans sa prise en charge institutionnelle par l’école.
C’est d’un éclaircissement de ce trouble que Miche Serres tente la percée.
Le cours alternera lectures et commentaires de quelques textes significatifs du philosophe qu’on soumettra à la
discussion.
 Modalités de validation
Partiel de fin de session.
 Bibliographie
SERRES Michel :
-Le Tiers instruit, 1991, François Bourin.
-Hominescence, 2001, Le Pommier.
-Petite Poucette, 2012, Le Pommier.
-Articles (« Eduquer au XX° siècle » ; « La rédemption du savoir »…)
MORIN Edgar :
-Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur (Unesco 1999).
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudi 12h à 15h
 Dates
À partir du 4/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Philosophie de l’éducation orientée vers la compréhension des mutations
contemporaines.
Mots clefs : anthropologie philosophique. Pragmatisme. Histoire de la
philosophie de l’éducation
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
44
L’EDUCATION PAR L’EXPERIENCE : LE PRAGMATISME
NATURALISTE DE JOHN DEWEY
BERTHIER Patrick
ADE 2
IF
 Descriptif
Avec la très récente traduction de Expérience and Nature qui suit l’entreprise éditoriale des œuvres philosophiques de John Dewey, nous disposons désormais de l’essentiel de la pensée du philosophe américain en
langue française.
Le cours se propose de commenter certains chapitres de Démocratie & Education à la lumière d’autres textes du
même auteur (y compris des inédits en français, qui restent très nombreux) afin d’évaluer l’ambition d’une œuvre
affirmant que « la définition la plus pénétrante que l’on puisse donner de la philosophie est qu’elle est la théorie
de l’éducation dans ses aspects les plus généraux ».
L’EC privilégiera la dimension évolutionniste de l’instrumentalisme de Dewey, auquel la traduction d’Expérience &
Nature nous donne accès.
 Modalités de validation
Partiel de fin de session.
 Bibliographie
DEWEY John :
-Démocratie & Education, suivi de : Expérience & Education, 2011, Armand Colin.
-Expérience & Nature, 2012, Gallimard.
-Reconstruction en Philosophie, 2003, Farago.
COMETTI Jean Pierre :
-Qu’est-ce que le pragmatisme ?, 2010, Gallimard, Folio essais 535.
ATTENTION : Cet EC n’est pas disponible aux étudiants ayant suivi précédemment l’un de ces EC :
« Démocratie & Education : la philosophie de John Dewey »
« Philosophie de l’expérience »
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudi 12h à 15h
 Dates
À partir du 07/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Philosophie de l’éducation orientée vers la compréhension des mutations
contemporaines.
Mots clefs : anthropologie philosophique. Pragmatisme. Histoire de la
philosophie de l’éducation
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
45
LES « TRAVAILLEUSES SOCIALES », UN JEU DE 7
ET QUELQUES FAMILES
BOUSSION Samuel & GARDET Mathias
ADE 2
SP
 Descriptif
Depuis le milieu des années 1980, il existe des Instituts régionaux du travail social, puis un Diplôme supérieur du
travail social (DSTS) et, tout récemment, une chaire du travail social. Pourtant, l’appellation générique
« travailleurs sociaux » recouvre des identités professionnelles très composites ayant chacune leur histoire, leur
culture, leurs formations, leur statut, leur association, leurs codes et pratiques. Au départ, et jusqu’à la Seconde
Guerre mondiale, on doit plutôt parler de « travailleuses sociales », les métiers se déclinant presqu’exclusivement
au féminin : infirmières visiteuses, assistantes sociales, jardinières d’enfants, monitrices d’enseignement
ménager, résidentes sociales, surintendantes d’usine, travailleuses familiales, mais aussi nourrices, religieuses...
Certaines de ces professions ont disparu ou se sont ouvertes à l’autre sexe, d’autres encore ont changé de
dénomination (assistants de service social, assistantes maternelles, conseillers en économie sociale et familiale,
éducateurs de jeunes enfants, techniciennes en intervention sociale et familiale…). Il ne s’agit pas, comme
pourrait le montrer l’évolution récente des professions du travail social, d’une féminisation progressive puis
flagrante des métiers, mais bien au démarrage de la constitution revendiquée de métiers féminins venant à
l’encontre des représentations sociales dominantes de la femme comme épouse et mère et au foyer. Nous
chercherons également à déconstruire le « mythe des origines » qui ancrerait la naissance du secteur social
exclusivement dans la charité et la bienfaisance et l’appel vocationnel dans des courants confessionnels, sans
tenir compte des mouvements féministes, de l’évolution économique du pays avec notamment l’essor de la main
d’œuvre industrielle féminine, ainsi que de la configuration ambiguë du secteur, à la confluence du privé et du
public. Nous interrogerons non seulement les changements de genre dans les appellations professionnelles, mais
aussi la parité selon les degrés de responsabilités (la moindre féminisation à mesure que l’on avance dans la
hiérarchie). Nous étudierons les interlocuteurs obligés de ces premières travailleuses sociales (les psychiatres,
les juges, les philanthropes) ainsi que l’apparition plus tardive de nouvelles fonctions, comme celle d’éducateur,
qui ont, elles, tendance à être déclinées dans un premier temps au masculin.
 Modalités de validation
Travail sur des revues et ouvrages rédigés par des acteurs de l’époque à partir d’une bibliographie présentée au
début du semestre.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
lundi 12h à 15h
 Dates
À partir du 1/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Samuel BOUSSION, Mathias GARDET, chercheurs en histoire, spécialistes
de la protection de l’enfance et de l’adolescence.
Mots clefs : histoire, travail social, professions sociales,
 Adresse électronique
[email protected]
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
46
ADE 2
SP
Suite...
 Bibliographie
ABALLEA François, 1999, Le métier de conseiller(ère) en économie sociale familiale : professionnalité et enjeux,
Paris : Syros, 179 p.
BONAMY Bernadette, 1986, La travailleuse familiale. Tâches et interrogations d’une profession sociale,
Toulouse : Eres, 127 p.
DESSERTINE Dominique, DURAND Robert, ELOY Jacques, GARDET Mathias, MAREC Yannick, TETARD
Françoise (dir.), 2004, Les centres sociaux 1880-1980. Une résolution locale de la question sociale ?, Lille :
Presses universitaires du Septentrion, 283 p.
DUYME Michel, PINAY Paule, 1985, « Les assistantes maternelles : OS ou TS ? », dans Bailleau Francis,
Lefaucheur Nadine, Peyre Vincent, Lectures sociologiques du travail social, Paris : Les éditions ouvrières, p. 133145.
FOURCAUT Annie, 1982, Femmes à l’usine : ouvrières et surintendantes dans les entreprises françaises de
l’entre-deux-guerres, Paris : Maspero, 269 p.
GUERRAND Roger-Henri, RUPP Marie-Antoinette, 1978, Brève histoire du service social en France (1896-1976),
Toulouse : Privat, 183 p.
KNIEBIELHER Yvonne, automne 1981, « Les infirmières visiteuses (1922-1938) », Pénélope,
n° 5.
LUC Jean-Noël, 1997, L’invention du jeune enfant au XIXe siècle. De la salle d’asile à l’école maternelle, Paris :
Belin, 512 p.
TETARD Françoise, DUMAS Claire, 2009, Filles de Justice. Du Bon-Pasteur à l’Education surveillée (XIXe-XXe
siècle), Paris : Beauchesne-ENPJJ, 483 p.
VERBA Daniel, 1993, Le métier d’éducateur de jeunes enfants, Paris : Syros, 213 p.
47
ENFANTS DANGEREUX, ENFANCE EN DANGER :
UN MEME COMBAT ? (XIXEME – XXEME SIECLES)
BOUSSION Samuel & GARDET Mathias
ADE 2
IF
 Descriptif
Le Code pénal de 1810, le fameux Code Napoléon, qui régit encore aujourd’hui le système judiciaire français,
conforte l’idée d’une application spécifique de la loi pour les mineurs (les moins de 16 ans à l’époque) en
proposant une plus grande mansuétude dans la gradation des peines et même, pour la majorité des jeunes
déférés devant les tribunaux, un acquittement accompagné la plupart du temps d’un placement qui se veut
éducatif. À cette croisade pour la rédemption des « jeunes détenus » se juxtapose, à la fin du XIXe siècle, un
combat pour la protection des « enfants maltraités ou moralement abandonnés ». Les premiers, présentés
comme coupables, sont considérés comme victimes de leur environnement et donc « acquittés-placés » ; les
seconds, présentés comme victimes de leurs proches, sont considérés comme potentiellement dangereux pour la
société et donc étroitement mis sous surveillance. Les uns et les autres se retrouvent donc dans les mêmes
institutions qui, tout en prétendant se démarquer du pénitentiaire, finiront par être dénoncées comme des
« bagnes d’enfants ». À partir de 1942, une nouvelle loi relative à l’enfance délinquante réaffirme le primat de
l’éducatif sur le répressif. Bien qu’elle ne connaisse pas de décret d’application, cette mesure législative est
accompagnée d’expérimentations concrètes sur le terrain, avec l’apparition d’un nouvel acteur, le rééducateur,
devenu par la suite éducateur spécialisé, qui vient remplacer peu à peu les surveillants et gardiens de prison,
officiant dans des internats à plus faible effectif. L’orientation se renforce à la Libération avec la fameuse
ordonnance du 2 février 1945, qui affirme dans son exposé des motifs que « La France n’est pas assez riche
d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains ». La juridiction des mineurs
s’institutionnalise avec une direction de l’Education surveillée, des tribunaux et des juges pour enfants.
Paradoxalement, cette structuration du secteur représente un repli sur le pénal, jusqu’au rééquilibrage apporté
par l’ordonnance du 23 décembre 1958 « relative à la protection de l’enfance et de l’adolescence en danger » qui
donne à nouveau toute liberté au juge pour agir dans le civil ; celui jonglant dorénavant entre des dossiers verts
(pénal) et roses (assistance éducative), dont les couleurs sont parfois interchangeables. La drôle d’équation
apparue à la fin du XIXe siècle est à nouveau posée, l’ordonnance de 1958 évoquant ces « nombreux enfants que
leurs conditions de vie mettent en danger physique ou moral, que leur situation ou leur état prédestine à la
délinquance et aux formes graves de l’inadaptation sociale ». Entre le jeune délinquant et l’enfant victime n’y
aurait-il donc qu’un pas ? Et si oui, de quel côté le franchit-on ? Un jeune accusé d’un délit a-t-il droit comme les
autres à être présumé innocent ? Un jeune qui n’a pas commis de délit, mais soupçonné de « pré-délinquance »,
est-il donc présumé coupable ?
 Modalités de validation
Présentation d’un dossier en articulation avec le portail de ressource internet : http://www.enfantsenjustice.fr
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
lundi 12h à 15h
 Dates
À partir du 04/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Samuel BOUSSION, Mathias GARDET, chercheurs en histoire, spécialistes
de la protection de l’enfance et de l’adolescence.
Mots clefs : histoire, travail social, professions
spécialisée, justice des mineurs.
 Adresse électronique
[email protected]
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
48
sociales, éducation
ADE 2
IF
Suite...
 Bibliographie
BOUSSION Samuel, 2007, Les éducateurs spécialisés et leur association professionnelle : l’ANEJI de 1947 à
1967. Naissance et construction d’une profession sociale, université d’Angers : thèse de doctorat en histoire,
540 p., 3 vol.
CHAUVIERE Michel, LENOËL Pierre, PIERRE Éric, 1996, Protéger l'enfant. Raison juridique et pratiques
socio-judiciaires XIXe-XXe siècles, Rennes : PUR
« Cent ans de répression des violences à l’enfant », 1999, Le Temps de l'histoire, n° 2, 221 p.
TETARD Françoise, 1998, « Punis parce qu'inéducables. Les "inéducables" comme enjeu des politiques
correctives depuis le XIXe siècle », dans Le Nouveau Mascaret, Revue régionale du CREAHI d'Aquitaine,
N° 51/52, premier trimestre, p. 35-46.
VIMONT Jean-Claude (dir.), 2005, Jeunes, déviances et identités, XVIIIe-XXe siècles, Cahiers du GRHIS, n° 15,
Mont-Saint-Aignan, Publications des universités de Rouen et du Havre
YVOREL Jean-Jacques (dir.), 2004, La protection de l’enfance : un espace entre protéger et punir : l’émergence
d’une idée, l’étape 1958-1959, les recompositions contemporaines, Vaucresson, CNFE-PJJ, ministère de la
Justice, 125 p.
49
Psychologie, Psychanalyse, Psychosociologie de l’éducation [ADE 3]
L'objectif de cet axe est de présenter aux étudiants les principales approches de la situation éducative
bénéficiant d'une perspective centrée sur le sujet -enfant ou adulte- sujet entendu dans son rapport à
lui-même, aux autres et à son environnement.
1. - Education et Psychologie
Les rapports entre psychologie et éducation sont nombreux et anciens, mais le fait qu'ils aient été le
plus souvent posés en termes d'application ne peut qu'en altérer la richesse et la fécondité. Certes, de
multiples concepts et théories issus de la psychologie sont pris en compte par les Sciences de
l'Éducation, et s'avèrent heuristiques pour penser les situations et les pratiques éducatives, pour en
améliorer la pertinence. Mais, inversement, celles-ci et leur caractère multidimensionnel viennent
questionner, enrichir et élargir les orientations, les perspectives et les résultats propres à la
psychologie.
Les apports de la psychologie à l'éducation concernent non seulement le développement de l’enfant et
de l'adolescent, les activités cognitives et perceptives, les stratégies et processus d'apprentissage,
mais aussi les «facteurs mobilisateurs» des conduites et du comportement (facteurs que recouvre
l'usage commun du terme motivations) ou encore les dynamiques inter et intra-individuelles
constitutives et transformatrices de ce qu'on appelle «la personnalité».
Les sciences de l'éducation, en retour, contraignent la psychologie à ne pas penser le sujet - enfant ou
adulte - et ses conduites comme la résultante de composantes analysées isolément, sans pour autant
en dissoudre les différentes dimensions dans un syncrétisme inintelligible. L'étude des rapports entre
psychologie et éducation amène donc à prendre pour objet central les processus interactifs entre le
sujet et son «milieu» d'une part, entre le sujet et ses actes d'autre part, soit donc à penser l'incidence
des caractéristiques du sujet sur son engagement dans telle ou telle activité, et l'effet en retour de cette
activité et de son efficace sur le sujet.
L'utilisation de théories psychologiques dans le domaine de l'éducation n'a pas toujours conduit à une
convergence de points de vue. Les concepts considérés comme importants peuvent parfois transférer
dans le domaine de l'éducation certaines oppositions théoriques internes à la psychologie.
Ainsi une orientation béhavioriste mettant en valeur le rôle fondamental de l'environnement et de
l'apprentissage dans le développement de l'enfant s'oppose à la perspective constructiviste piagétienne
où l'enfant construit lui-même ses propres représentations, l'apprentissage étant subordonné au
développement. Dans le premier cas, l'éducation sera plus centrée sur les situations optimales
apportant à l'enfant les acquisitions indispensables à son développement; dans le second cas,
l'éducation cherchera à adapter les apprentissages et l'éveil sensori-moteur aux différents stades de
développement de l'enfant.
Récusant cette opposition entre béhaviorisme et conception individualiste de l'activité et du
développement mental, une troisième approche, représentée par les travaux de Vygotsky, met l'accent
sur le caractère toujours déjà médiatisé du développement du sujet humain. Pour cette approche, c'est
la médiatisation pas les systèmes symboliques qui permet l'émergence des fonctions psychiques
supérieures spécifiques de l'espèce humaine : pensée, attention volontaire, mémoire sémantique,
affectivité…
Quatrième courant théorique récent s'oppose aux trois précédents pour considérer l'être humain
comme humain dès la naissance, c'est-à-dire mettant en œuvre ces fonctions psychiques supérieures.
L'éducation de l'enfant tient alors compte de cette nature humaine mise en évidence dès le début
(Bower, Mehler), cherche à développer les aptitudes présentes dès la naissance, puis à responsabiliser
davantage l'enfant.
Une part importante de l'enseignement sera donc consacrée à l'élucidation de ces oppositions
théoriques et épistémologiques internes au champ de la psychologie, à leur mise à l'épreuve dans le
champ éducatif, ainsi qu'à l'interrogation et à la conceptualisation critique de termes du langage
courant, tel motivations, besoins, caractère, attitudes, comportement, conduite, activité, milieu…
50
2. - Education / Psychanalyse
Les rapports éducation/psychanalyse sont ambigus et complexes depuis leur origine. Ils ont été l’objet
de lectures diverses, parfois même antinomiques, d’où ces débats répétitifs sur l'alliance possible ou
impossible entre l'analytique et le pédagogique, sur Freud pédagogue ou anti-pédagogue. Cette
ambiguïté vient du fait que ces rapports sont posés en termes d’application, ce qui souligne une
hétérogénéité des champs en question et engage ipso facto l'interprétation même des découvertes de
la psychanalyse, de la place du psychanalyste, et par là même de l'éducateur qui est pris quant à lui,
qu’il le veuille ou non dans l’acte éducatif, du processus analytique qu’il s’agit de différencier du
processus éducatif.
Quoiqu’il en soit, l’incendie que la psychanalyse allait, selon Freud, propager dans le champ éducatif et
pédagogique doit être relativisé même si les savoirs psychanalytiques se sont diffusés dans la société.
Il est vrai, que Freud avait aussi souligné que les projets éducatifs qui allaient se faire à partir de
l’éclairage psychanalytique ne sauraient prétendre de venir à bout du malaise dans la culture. Le
déplacement d’un centrage sur l’enfant (les efforts psychanalytiques en faveur de l’enfant devant
profiter à l’activité éducative) à un centrage sur l’éducateur (c’est à l’éducateur de lever l’énigme que
constitue l’enfant) a pu également contribué à éteindre cette étincelle dans le milieu éducatif et
pédagogique sans oublier les résistances classiques contre les révélations psychanalytiques.
Si la psychanalyse ne peut pas prétendre produire un modèle éducatif, faire système en matière
d'éducation, elle ouvre néanmoins à des interrogations nécessaires et produit des compréhensions et
des connaissances nouvelles de par son exigence de prendre en compte la dimension de l'inconscient
dans le champ éducatif. Ainsi permet-elle aux sciences de l’éducation de travailler sur la pulsion de
savoir, le désir de savoir et ses avatars, sur le processus éducatif et les mécanismes psychiques qui y
sont en jeu, en tenant compte de l'importance du registre de l'Imaginaire dans les relations éducateur/
éduqué.
Elle propose un nouveau regard sur l’enfance et une compréhension de la complexité des rapports
adulte-enfant qui permet d’appréhender le choix et l'intention d'éduquer, la vulnérabilité de l'éducateur
dans sa rencontre avec l'enfance, les enjeux et les pièges de cette rencontre: ce qui engage par
là-même toute une réflexion sur la formation des éducateurs et des enseignants.
La prise en compte de l'inconscient, de la mobilisation du sujet dans l'activité pédagogique est
corrélative du fait qu'il n'est pas fondé de parler, à propos de la pratique pédagogique, de la pratique
éducative ou de celle de formation, de scientificité. Ceci ne signifie nullement que ces pratiques ne
puissent s'appuyer sur des données ou des énoncés scientifiques, et qu'elles ne doivent pas viser à
une théorisation et à une intelligibilité où la psychanalyse a sa place. Mais effectivement l'éducation
s'est vu rangée par Freud parmi les trois métiers impossibles et néanmoins nécessaires ; seule une
positivité ignorante peut entendre cet impossible comme une boutade ou comme un défaut, ou encore
comme un obstacle à penser ou à créer. Prendre en compte cet impossible exige que soit posée la
question de l'éthique dans le champ éducatif pour maintenir justement l'intelligibilité, le droit à un sens
de l'action, pour permettre aux sujets de travailler leur “autorisation”. A ce niveau, la psychanalyse
fournit une boussole efficace.
3. - Psychologie sociale, Psychosociologie et Education
La spécificité de la psychologie sociale tient au lieu qu'elle occupe de l'interface entre le psychologique
et le sociologique, et à sa perspective d’une lecture conjuguée, contradictoire, articulée de l'espace
individuel et du temps de la personne, du champ social et de son histoire. Le caractère original de son
regard est ainsi d'interroger la séparation de l'individuel et du collectif et de considérer le lien entre
psychique et social dans les domaines essentiels de la vie humaine.
Parce qu’elle s'intéresse à la dynamique interactive qui établit un mouvement incessant entre des
sujets et des ensembles structurés, la psychologie sociale se donne pour objet d'étudier par quels
processus s'articulent des constructions singulières aux productions sociales dans la complexité de
leurs intrications en dégageant les phénomènes qui résultent de leurs relations.
51
Elle entretient de se fait des liens étroits avec la psychologie, la psychanalyse d'un côté et avec la
sociologie, l'ethnologie et l'anthropologie culturelle de l’autre. Elle est ainsi pluridisciplinaire et
multiréférentielle.
4. - La psychologie sociale clinique comme perspective
La psychologie sociale clinique est une psychologie sociale inscrite dans la temporalité qui se constitue
à partir d'une situation appelant ses contextes et non à partir de présupposés. Elle se situe dans le
cadre d'une demande qui reste toujours à travailler et à partir de laquelle le dégagement des processus
et des significations est considéré comme une co-construction du sens entre demandeurs et clinicien.
Plus compréhensive qu'explicative, elle est une écoute réflexive qui inclut la prise en compte chez le
chercheur de ses implications.
L'objet de la psychologie sociale clinique est de rendre compte du social à l'état naissant en terme de
transversalité : comment le psychique et le social se traversent sans se confondre ou se recouvrir, en
terme d'autonomie relative, en produisant des phénomènes spécifiques. La psychologie sociale
clinique soutient cette orientation dans le cadre d’une approche de l’expérience du sujet en situation
sociale.
RESPONSABLE DU CHAMP ADE 3 :
COLIN Lucette & GUY Alain
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP ADE 3 :
52
GUY Alain
1er semestre SP & IF -
LESOURD Francis
1er semestre SP
SUZZARINI Jean-Marc
1er semestre IF
-
2nd semestre SP & IF
2nd semestre SP
CONDUITES A RISQUE - CONDUITE DE RISQUE. CONFLITS DE VIE, CONFLITS DE MORT
GUY Alain
ADE 3
SP
“La vie s’appauvrit, elle perd de sont intérêt dès l’instant où dans les jeux de la vie on n’a pas le droit de risquer
la mise suprême, c’est-à-dire la vie elle-même” S. Freud, Considérations actuelles sur la guerre et la mort,
1915, II, “notre relation à la mort” in Œuvres completes, vol. XIII, Paris Puf, pp. 144
“Le désir, ce qui s’appelle le désir, suffit à faire que la vie n’ait pas de sens à faire un lâche”
J. Lacan, Ecrits, Kant avec Sade, Paris Seuil, 1966, p.782
 Descriptif
On construira le cours à partir de diverses activités dites à risque ou bien de risque. Le cours développera cette
distinction entre le besoin réel de danger, et ses prises de risque, et la notion du désir qui implique que tout risque
est bon à prendre. En effet, le risque est ce qui donne valeur au désir. La conduite de risque est un appel au
choix de désirer, d’apprendre, de comprendre. Ainsi, ne pas risquer serait une inconduite à l’égard du désir tant il
est vrai qu’un risque se court !
En effet, des enfants, des adolescents ou des adultes se confrontent directement à un danger considérable, souvent vital. On interrogera le choix spécifique de la mise en danger de leur corps, de leur vie, lié à des
situations dangereuses qui soumettent les individus à de rudes épreuves tant sur le plan corporel que sur le plan
psychique. Lorsque l’individu met réellement son corps en danger y a-t-il des incidences sur le plan psychique ?
D’autant que la quête délibérée des situations anxiogènes associe la recherche du plaisir, l’obtention de la satisfaction à l’angoisse. Comment l’angoisse paradoxalement serait-elle une recherche de plaisir ? L’appel de situations anxiogènes, la répétition de situations dangereuses sont un mode de régulation de satisfaction du plaisir
pour certains sujets.
Qu’est-ce qu’un « rixomane » qui met sa vie en jeu pour en vérifier le sens ? En quoi l’angoisse qui engendre une haute tension d’excitations fournit-elle une sensation de bien-être dans le déploiement et la maîtrise
maximale du corps lors du franchissement de la difficulté ? Comment l’angoisse au niveau du Moi se convertit en
objet de plaisir ? Comment par exemple, la peur du vide devient une épreuve où la présence réelle de la mort
permet la sensation étrange d’une plénitude d’existence si l’obstacle est vaincu grâce à l’acceptation de sa propre
mort ? Les conduites à risque ne consistent pas alors à mourir mais à donner naissance à des situations de contrôle qui n’ont pas réussi plus tôt. Limites extrêmes, angoisse, plaisir, mort et tentatives de domination par le contrôle. Pure puissance d’être ou d’agir ?
Ce cours s’engagera autour de deux grands axes qui cadreront ces enjeux cliniques :
Une société organisée par l’absence de risques (principe de précaution, prévention) où prédominent les
domaines politiques et juridiques d’une idéologie généralisée d’une sécurité à tout prix. Y a-t-il
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Mots clefs : Ordalie, Addiction, Risques choisis, risques subis. Transgression. Agirs.
Limite. Désir. Angoisse. Plaisir. Jouissance. Jeu. Réalité. Semblant. Auteur, acteur,
poète.
 Horaire
mardi 12h à 15h
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 2/10/12
 Permanence
[email protected]
Sur rendez-vous par mail
53
ADE 3
SP
Suite...
des liens avec les prises de risques plus dévastatrices de la part des individus et ce domaine d’une menace sécuritaire sans cesse exhibée ?
Au risque de désirer ! Il serait risqué de ne pas risquer tant le risque représente le désir pour le sujet. Du
risque de vivre au risque de désirer, du risque d’aimer au risque de mourir. Ainsi la mise en risque mènera
le cours sur les chemins de l’apprentissage, de la compréhension, de la création, de la recherche. Ainsi
évaluera-t-on le besoin de prendre des risques pour passer un cap : épreuves, rites ordaliques, initiatiques.
Le passage par l’acte. On rechercherait le risque pour tester et marquer des limites. L’adolescence, temps
propre où il serait risqué de ne pas prendre de risques. Chercher dans l’impasse un passage à qui perd
gagne. Chercher un danger pour un passage positif afin de passer d’un état à un autre (recherche d’identifications précarisées ?) Et cette notion de danger si vite prononcée ! Qu’appelons-nous danger ? Qu’est-ce
que la dangerosité ?
 Modalités de validation
L’étudiant restituera un dossier de 10 à 12 pages à construire régulièrement au fil des cours. Ténacité, présence,
endurance, lectures et restitution des avancées lors de présentations orales brèves. Le dernier cours impliquera
la restitution précise des conclusions rapportées dans ce dossier devant l’ensemble des étudiants : une discussion évaluera l’avancée des travaux.
 Bibliographie
DUPARC, F., (2006) Les conduites à risque, Paris, éd. In Press
FREUD, S., (1920) Au-delà du principe de plaisir, in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1951,
LACAN, J., (1948) L’agressivité en psychanalyse, in Ecrits, Paris, Seuil, 1966, (pp.101-124)
LACAN, J., (1962-1963) Le Séminaire. Livre X, l’Angoisse, Coll. Champ Freudien, Paris, Seuil
LE BRETON, D., (1991) Passions du risque, Paris, éd. Métaillé, réed. 2003
LE BRETON, D., (2002) Conduites à risque. Des jeux de mort au jeu de vivre, Paris, PUF
LE BRETON, D., (2003) L’adolescence à risque. Le corps à corps avec le monde. Paris, Pluriel
54
LE REGARD: ASPECT CLINIQUE
GUY Alain
ADE 3
SP
 Descriptif
Publicités, systèmes vidéos, écrans, numérisations diverses ont transformé les codes visuels autant qu’intellectuels et multiplié les flux d’informations en temps réel et ont diversifié les modes d’approche et de compréhension
de ce réel. Diffusion massive de l’image et triomphe absolu de la vue sur tous les autres sens. Ainsi nombre de
perceptions seraient colonisées par l’image, chaque détail devenant plus visible, plus apparent jusqu’à travailler
l’apparence, le “look” dans ses moindres aspects. L’image serait notre univers et la place du regard serait la
grande mutation décisive de notre époque. Comment se fait-il et pour quelles raisons le regard est-il venu progressivement se substituer au politique en ce début de 21è siècle ? En effet, le pouvoir s’était jusqu’alors exercé
à partir de la discursivité, de la parole et de la voix; un déplacement s’est opéré : le regard exerce actuellement le
pouvoir et il impose au sujet des exigences dont nous tirerons les traits cliniques. Nous serions ainsi assujettis à
la vision, poussés à être vus. On en construira les conséquences car cette nouvelle “vision” du regard et de la
place d’où elle s’exerce interroge la nature de la démocratie et le lien collectif, l’espace public et l’espace privé,
les nouvelles représentations de l’intimité par une progressive négation d’une intériorité secrète au profit d’une
production de l’extériorisation de soi (une nouvelle façon de s’offrir à être regardé : “vu à la télévision”!). Désir de
reconnaissance ?
La vue, simple dispositif spatial. La perspective (Vasari, Giotto). Plus tard, la philosophie de E.Kant : l’espace comme condition de la perception. Que faut-il pour que la vue devienne regard ? Pour qu’il soit susceptible de qualificatifs propres : regard modeste, attendrissant, impatient ou perçant. Il peut satisfaire ou
décevoir. Encore plus tard, l’apparition de l’appareil photographique, puis le cinéma, le mouvement, les effets spéciaux, l’image virtuelle.
Les moments spécifiques de constitution de rituels d’étiquette et d’éducation des savoirs vivre et des contenances sociales; moments où le regard de chacun vient, plus qu’auparavant, réguler, discipliner le comportement des autres, où l’auto surveillance provoquée instruit un déplacement et un accroissement inédits de
l’intériorité (du 15è siècle au 19è siècle). Ainsi, le 17è siècle fonde certaines analyses de la personne sur la
profondeur du regard, sa force vive et passionnée jusqu’à chercher à saisir la concordance possible des
mouvements intérieurs de l’âme. C’est en ce lieu que naît au 18è siècle une certaine vision du regard attachée à un projet démocratique: c’est Jean-Jacques Rousseau. Accroître la place du regard sur soi au détriment de la norme imposée par le regard de l’autre.
« Tout commence à changer de face, les hommes errants jusqu’ici dans les bois, ayant pris une assiette
plus fixe se rapprochent lentement, se réunissent en diverses troupes (…). Chacun commença à regarder
les autres et à vouloir être regardé soi-même, et l’estime publique eut un prix. Celui qui chantait ou dansait
le mieux ; le plus beau, le plus fort (…), et ce fut là le premier pas vers l’inégalité » (Discours sur l’origine et
les fondements de l’inégalité parmi les hommes, seconde partie, Jean-Jacques Rousseau).
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Type de cours
hebdomadaire
 Adresse électronique
 Horaire
Mardi 12h à 15h
 Permanence
[email protected]
Sur rendez-vous par mail
 Dates
À partir du 05/02/13
55
ADE 3
SP
Suite...
Se voir, se faire voir. Aujourd’hui, l’intimité de chacun semble s’affirmer comme norme publique. D’où cette
façon de s’offrir et d’être regardé : gestes et mouvements décomposés, prêts à être suivis des yeux, sans
cesse prospectés, disséqués devant des (télé)-spectateurs qui attendent des exemples de repères et de
vie (cf. le Loft). Le culte du psychologique et des déclarations recherchées sur l’authenticité, la sincérité
constituent le coup de force décisif des déplacements récents du regard attaché à la subjectivité. Qu’y a t-il
de “médiatisé” dans ce regard ? Celui ou celle qui me parle feint-il ses sentiments ou est-il (elle) déjà dans
une mise en scène pour un spot omniprésent ?
Ne sommes-nous pas cependant des handicapés du regard et pourrait-on s’exprimer d’une façon purement
visuelle ? (effets spéciaux ? Fenêtres sur cour, A. Hitchcock, 1954). Appareil photo, téléphone portable,
webcam : notre regard est entre nos mains, hors de nous. Le regard est actuellement loin des yeux. De ne
pouvoir ignorer de voir, nous ne savons plus regarder. On reprendra le travail de P. Virilio (1988) qui promet une “vision sans regard”, une forme de vision artificielle déléguée à une machine. Que deviendrait
alors l’acte de voir ? (Big Brother).
La fenêtre est définie comme la structure du fantasme (cf. L’homme aux loups, de Freud et relu par J. Lacan). C’est dans l’encadrement de la fen^tre que nous devons chercher la trace du sujet regardant plus que
dans tout autoportrait réalisé. Le fantasme implique ce désir de voir la fenêtre se projeter dans le tableau ;
ainsi la mise en scène du fantasme est cadrée comme un tableau, « œuvre d’art à usage interne », c’est-àdire moyen de jouissance.
Qu’en est-il d’un regard en permanence braqué sur soi, dont on ne parvient pas à se défaire ? J. Lacan a
précisé la nature, la dynamique et la place du regard comme objet original dans le catalogue des pulsions
freudiennes. La psychanalyse s’est fondée sur la soustraction de la fonction du regard puisqu’en se décalant derrière le patient, Freud donnait à la voix qui s’élance le statut primordial. L’expérience de la pathologie clinique montre qu’un regard braqué sur soi instruit un mode d’accès délirant de type paranoïaque ou
bien encore un symptôme propre à la névrose où la personne a le sentiment de faire tache dans le tableau,
dans ce lieu où il surgit et d’attirer alors tous les regards qui ne sont pas vécus comme bienveillants. Phobie, paranoïa et perversion constitueront les instances cliniques que nous décrirons, tant le regard y est
présent.
Travail donc de conversion du regard, disqualifications du texte et de la parole, nouveaux liens démocratiques et
nouvelles productions de soi. De l’Antiquité à la Renaissance (la perspective), jusqu’à notre société contemporaine, on étudiera les mutations de la place du regard que nous ne dissocierons pas de la constitution de la subjectivité, de la connaissance de soi et des autres. Voir, être vu, se faire voir. L’oeil, l’image, le mouvement et l’espace : le coup d’oeil qui déclenche parfois le passage à l’acte.
 Modalités de validation
Exposés, plus restitution d’un dossier construit au fil des séances de travail.
 Bibliographie
Communications, revue (2004) Le sens du regard, n° dirigé par C. Haroche, G. Vigarello, n° 75, Paris, Seuil
LACAN, J, (1964) Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil,
1973
MONDZAIN, M.J. (2003) Le Commerce des regards, coll. L’ordre philosophique, Paris, Seuil
WAJCMAN, G, (2004) Fenêtre. Chroniques du regard et de l’intime. ¨Paris, Verdier
56
LA RENCONTRE : « ET RE? »
INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE DE L’EDUCATION
GUY Alain
ADE 3
IF
« L’accès au visage est « d’emblée éthique ». C’est lorsque vous voyez un nez, des yeux, un front, un menton et
que vous pouvez les décrire que vous vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure manière de
rencontrer autrui, c’est de ne même pas remarquer la couleur de ses yeux ! »
E. Levinas, Ethique et Infini
« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie ».
Lautréamont, Les chants de Maldoror
 Descriptif
Peut-on poser la notion de Rencontre comme unité de sens ou faut-il décliner la Rencontre dans un
nombre disparate de situations, de dispositions de valeurs dont on perçoit mal le lien rationnel ? Cette notion estelle un leurre à laquelle nous accordons un coefficient de réalité selon nos arrangements personnels ? On cherchera à résoudre ce terme « rencontre » comme un jeu de catégories ; le visible, l’objectivable ; l’invisible, reconnaître en soi un mouvement qui nous affecte, nous trouble, nous change. Quel serait l’objet d’une rencontre ?
Nous partirons d’un constat de structure : l’apport de la clinique psychanalytique porte sur le mythe de
l’Objet originairement perdu qui implique pour tout être parlant une FORCE DE RETROUVAILLES (une volonté
de re-commencement) qui peut mener à la connerie –c’est-à-dire une force qui cherche à élire, à installer des
objets qui servent à engager nos rapports de jouissance, à tout prix. Installation qui vise alors à éliminer le défaut
fondateur propre à l’agencement de la subjectivité – défaut qui ménage un espace à la discordance, une dissonance, un hiatus, une dysharmonie constitutive à la pensée et à l’organisation de la vie quotidienne et de toutes
relations entretenues avec autrui.
Voici donc une INSATISFACTION posée au cœur du mouvement de l’être humain, insatisfaction soutenue par une tension irrésolue. Celle-ci se manifeste généralement dans une quête de l’amour (d’un grand Amour
qui ferait acte et comblerait cette tension insoluble), quête du bonheur, de la rencontre d’un (e) autre ou de l’objet
là où une complétude attendue trouverait son terme.
Objet perdu, sans cesse appelé, souvent irréparable. (Deuil et mélancolie), toujours à retrouver pour une
satisfaction mythique. Toute rencontre travaille sur cette historisation des retrouvailles d’un objet irréparable.
On fera ainsi valoir comment la rencontre d’un objet addictif (alcool, toxicomanie…) laisse percevoir un
sentiment d’élation, très présent, qui procure au détenteur de l’objet une sensation où l’objet saisi serait enfin le
bon, le vrai, celui qui validerait la rencontre vraie et réussie : « il est là ! Ca y est… je l’ai » ! Une telle rencontre
ferait de nous des « accros » !
Mais une rencontre est rare, elle marque et fait EVENEMENT ; souvent la surprise conduit à un tel
« évènement d’être » où le ravissement transforme l’identité du sujet, l’ouvre à un au-delà, à une altérité où une
situation passée fait souvent retour (“ et Re ?-“ de rencontre) ; une re-encontre, idée d’une lutte, d’une hostilité
venue de cet objet perdu dont nous sommes séparés. Ainsi une rencontre mène le sujet à un site, à
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudi 9h à 12h
 Dates
À partir du 4/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Mots clefs : Evènement. Transfert. Objet (fantasmatique). Aléas. Répétition.
Tuké-Automaton (automatisme de répétition, butée). Punctum. Réel. Imaginaire. Symbolique.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
57
ADE 3
IF
Suite...
un « au-delà » de la rencontre individuelle fortuite ou programmée, « au-delà » de la présence dynamique des
intersubjectivités. Une rencontre confronte un sujet à ce qui se révèle véritablement Autre : dans le rêve, selon le
bon ou le mauvais hasard, le rêveur déchiffre le jeu des aléas qui le met nez à nez face à une butée inévitable.
Ainsi l’aspect « tuké », automatisme de répétition coordonnée au hasard prendra valeur particulière dans certaines rencontres –butées inattendues. Aussi le cours s’attachera à saisir ce site où dans le rêve s’éveillent les
données d’une rencontre à venir ou d’une rencontre manquée. Ainsi Fr. Wedekind (1891) organisait une trame
dramatique à partir de la déclaration d’amour d’un garçon envers une fille, entièrement déclenchée par un rêve
qu’il fit. Ce rêve le poussait vers cette jeune fille. Dans sa préface à la réédition de cette pièce en 1974, J. Lacan
interroge ce qu’est l’amour pour un garçon avec une fille : « Ils n’y songeraient pas sans l’éveil de leurs rêves »
écrivait Lacan. De quoi moudre les relations du réel, du hasard, du sujet de l’inconscient à l’éveil sexuel à l’autre
dans une rencontre. Touché ! Tuké ! La Tuké (ou Tuché) est une rencontre inespérée, accidentelle et parfois
bienvenue. Il se produit un « rien » qui bénéficie souvent au sujet : il a de la chance ! Lucky ! « rencontre du réel », écrit J. Lacan, « rencontre en tant qu’elle peut être manquée » (sur le mode de l’acte manqué ?).
A chacun d’en faire alors un bon-heurt, index d’un aléa dont on peut se déclarer l’auteur au lieu d’en subir
le destin. La rencontre serait-elle conjonction entre le réel et le hasard ?
Toute rencontre ne serait-elle que retour, répétition, Re-cyclage, remake d’un passé irrésolu ?
On peut aussi poser un besoin, une envie vitalisante de rencontre : aller vers quelqu’un qui vient, permanence intentionnelle de tout être humain ; chercher ce qui ré-unit, ce qui lie ensemble (syn-bolein : le symbole ; la
parole, la raison, la loi, donner corps et consistance à l’ordre symbolique). Toute rencontre manifeste une disponibilité qui permet l’accès à la présence de l’autre – attente de ce qu’on n’attendait pas mais QUI ARRIVE, véritablement évènement de l’abord de l’autre. Dès lors la capacité de rencontrer, de transformer situations et êtres,
serait-elle attachée à la disponibilité de chacun(e) à déplacer certains points mnésiques, certains points d’assemblages pour s’ouvrir à d’autres réalités, à d’autres disponibilités d’êtres et de situations. Qu’est-ce qu’un évènement imprévisible qui bouleverse l’ordre établi, qui, par la surprise, interrompt le trajet et fait surgir d’autres traits ?
Bonne ou mauvaise rencontre. Bon ou mauvais hasard : bon-heurt, mal-heurt – tels sont les aléas d’une
rencontre ; détournement, accident, catastrophe, temps ajourné qui diffère le retour ; ce semestre, nous préciserons enjeux et points de butée au cours de rencontres littéraires, philosophiques, pédagogiques, mathématiques,
éducatives, analytiques, tragiques et comiques.
 Modalités de validation
Présence au cours, exposés soutenus et remise d’un dossier constitué durant les cours sur un aspect clairement
défini pour chacun(e).
 Bibliographie
BARTHES, R, (1977) La chambre claire : note sur la photographie, coll. Cahiers du Cinéma, Paris, GallimardSeuil, rééd. 1987
FREUD, S, (1900) L’Interprétation des rêves, Paris, PUF, 1967
GOGUEL d’ALLONDANS, T, GOLDSZTAUB, L, (sous la direction de) (2000) La rencontre. Chemin qui se fait en
marchant. Ed. Arcanes. Apertura.
LACAN, J, (1964-1965) Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris,
Seuil, 1973
58
LE JEU, ÇA JOUE. PEDAGOGIE ET CLINIQUE
GUY Alain
ADE 3
IF
 Descriptif
C’est le jeu qui détermine les joueurs, non l’inverse.
Il crée ses acteurs, il leur confère place, rang, figure ;
il règle leur maintien, leur apparence physique et les fait selon les cas morts ou vivants ».
E. Benveniste, Le Jeu comme structure, in Deucalion, n° 2, Paris 1947
Notre société contemporaine se définit comme une société de loisirs : le jeu se doit d’être utile, éducatif et conduire à des exercices amusants. L’amusement est volontiers réduit à un plaisir utile qui n’accepte pas la notion
de plaisir dans ses débordements. La société de loisir serait-elle une société utilitariste qu’on peut résumer dans
la formule suivante : « joindre l’utile à l’agréable » ?
Nous développerons les aspects cliniques du jeu, disjoints de la notion d’utilité, de la notion d’amusement. Qu’en
est-il de la dimension du jeu ? Oppositions entre réalité et jeu, entre travail et jeu. L’enjeu contemporain serait de
redonner une véritable place au jeu comme acte gratuit et inutile. Le jeu structure les mécanismes de
perceptions, de sensations, de plaisirs, et les mécanismes inconscients et conscients de tout individu. Ne faut-il
pas aujourd’hui réapprendre à savoir jouer et non pas chercher à faire de l’éducatif en apprenant par exemple
l’orthographe par le jeu ? Apprendre à jouer plutôt qu’apprendre par le jeu.
Le cours développera durant ce semestre deux grands aspects :
Jeu et structuration de l’individu : On lira soigneusement quelques textes majeurs qui mettent à jour les
logiques du jeu humain. Freud s’est à de multiples reprises intéressé au jeu, le situant aussi bien par rapport au
principe de plaisir, à l’épreuve de réalité, qu’aux avancées successives dans sa théorie des pulsions. On suivra
ce chemin qui nous fera rencontrer de nombreux auteurs qui montrent comment le sujet s’abandonne au jeu ; ce
n’est ni le Moi ni le sujet, Je, ni même le sujet de l’inconscient qui jouent ; ça pousse. Les mouvements
pulsionnels et les logiques inconscientes mènent à l’ACTE DE JOUER (Freud, Klein, Lacan, Winnicott, Gutton,
Mannoni, Marcelli). Corps et jeu. Jeux et rêveries. Jeux de mots. Plaisir de pensée. Valeurs sexuelles du jeu.
Qu’est-ce que l’acte de jouer ? Le jeu ménage une place décisive au savoir de l’insu. Qu’est-ce que savoir jouer ?
Apprendre par le jeu ou apprendre à jouer : Le jeu est l’activité symbolique par excellence. Tous les jeux sont
éducatifs, tous sauf les jeux éducatifs. Jouer n’est aucunement s’amuser ni se distraire. Le jeu s’oppose à une
société de loisirs et de rentabilité : jouer, c’est jouir du temps perdu. Comment jouir de la perte (jeu où il s’agit de
reculer pour mieux sauter, perdre pour gagner : peut-on former une pédagogie à qui perd gagne ?). On analysera
le jeu individuel et le jeu de groupe, l’entrée des enfants dans les apprentissages. Mais on fera surtout valoir la
nécessité de disjoindre radicalement le temps d’apprendre du temps de jouer. On prendra appui sur les cycles
d’observation de grandes sections d’école maternelle et des deux premières années d’école primaire pour
réfléchir à l’articulation d’une relation de l’enfant au travail puis au jeu (travailler à l’école maternelle, jouer à
l’école primaire ?).
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Type de cours
hebdomadaire
Mots clefs : corps (mise en acte…). Savoir (conscient et inconscient), insu.
Désir (lié au plaisir), manque, fantasme. Perte, gain. Répétition (jubilation),
inhibition, symptôme, angoisse. Illusion subjective.
 Horaire
jeudi 9h à 12h
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 07/02/13
 Permanence
[email protected]
Sur rendez-vous par mail
59
ADE 3
IF
Suite...
 Modalités de validation
Epreuve sur table de 2h30.
Exposés réguliers qui vaudront quelques points supplémentaires sur la note finale de l’examen écrit.
 Bibliographie
BETTELHEIM, B., (1987), Pour être des parents acceptables. Une psychanalyse du jeu, coll. Réponses, Paris,
éd. R. Laffont, 1988
FEDIDA. P. , (1976), L’objeu. Objet, jeu et enfance. L’espace psychanalytique, in l’Absence, folio-essais, Paris,
Gallimard, 1978, pp 137-287
FREUD, S., (1920), Au-delà du principe de plaisir, Paris, Payot, 1951, publié dans Essais de psychanalyse. On
s’intéressera du jeu dit de la bobine, chap. 2
HUIZINGA, J., (1951) Homo ludens. Essai sur la fonction sociale du jeu, coll. « Essais », Paris, Gallimard
WINNICOTT, D.W., (1951-1953) (1975) Jeu et réalité. L’espace potentiel, Paris, Gallimard, 1975
60
LES TEMPORALITES DANS LE DEVELOPPEMENT
DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT
LESOURD Francis
ADE 3
SP
 Descriptif
Cet EC propose une prise en compte des temporalités, des vitesses, des rythmes dans le développement de
l’enfant et de l’adolescent considéré suivant différentes approches psychologiques, francophones ou
anglo-saxonnes. Ces éléments de réflexion questionnent les effets éducatifs des cadres temporels des
institutions accueillant enfants et adolescents (crèches, écoles, etc.) et, en complémentarité, les effets éducatifs
des temporalités des activités familiales et périscolaires.
 Modalités de validation
Validation sur dossier.
 Bibliographie
LE BRETON David, Passions du risque, Paris, Métaillé, 2000
SUE Roger et CACCIA Marie-France, Autres temps, autre école : Impact et enjeux des rythmes scolaires, Paris,
Retz, 2005
WINNICOTT Donald, La mère suffisamment bonne, Paris, Payot, 2006
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hybride
 Dates et Horaires
samedis présentiels
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris8.
Rattaché au laboratoire EXPERICE, psychologue clinicien. Ses recherches
portent sur les temporalités éducatives et les dimensions éducatives des
tournants de vie.
Mots clefs : éducation, temporalités, développement, enfant, adolescent.
 Adresse électronique
06/10/12 - 10h à 12h
13/10/12 - 10h à 17h
01/12/12 - 10h à 17h
[email protected]
+ forum « Claroline »
Sur rendez-vous par mail
 Permanence
 EC limité
25 étudiants
61
APPROCHES DU CORPUS FREUDIEN
SUZZARINI Jean-Marc
ADE 3
IF
 Descriptif
La méthodologie retenue est celle d'une lecture chronologique de l'oeuvre de Freud : d'une part apparition et développement de chaque concept dans les textes de Freud, ce qui constitue le vocabulaire freudien de la psychanalyse, d'autre part un repérage des moments cliniques dans les cures, ce qui produit la nécessité d'une évolution, voire d'un bouleversement, de la conceptualisation. Dans ce sens la clinique oriente la théorie. Cet enseignement permettra à l'étudiant de faire des liens entre les situations cliniques et la conceptualisation.
 Modalités de validation
régularité de la présence à ce cours + devoir écrit fait à domicile, à la mi-semestre, portant sur un concept de
Freud + devoir sur table; en fin de semestre, avec possibilité de se munir de ses notes de cours et de recherche.
 Bibliographie
ANDRE Jacques, 2009, Les 100 mots de la psychanalyse, Paris : Payot
FREUD Sigmund, 1909, De la psychanalyse, Paris : PUF
FREUD Sigmund, 1915-17, Leçons d’introduction à la psychanalyse, Paris : PUF
FREUD Sigmund, 1932, Nouvelles conférences sur la psychanalyse, Paris : Gallimard
ROUDINESCO Elisabeth, PLON Michel, 1997, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris : Fayard
MAMMONI Octave, 1968, Freud, collection écrivain de toujours, Paris : Seuil
ATTENTION : Cet EC n’est pas disponible aux étudiants ayant suivi précédemment cet EC :
« Introduction à la théorie psychanalytique »
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
vendredi 9h à 12h
 Dates
À partir du 5/10/12
62
 Profil enseignant-chercheur
Chargé de cours en sciences de l’éducation.
Psychologue-clinicien, psychanalyste.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
L’EDUCATION A LA SANTE
SUZZARINI Jean-Marc
ADE 3
SP
 Descriptif
Comme nous le verrons, la préoccupation « santé », une mission « santé » a toujours été présente au sein de
l’école.
Mais, en venant remplacer la longue tradition de l’enseignement de l’hygiène, l’éducation pour la santé se
présente à l’heure actuelle comme un « nouvel » objet éducatif apportant à travers cette nouvelle dénomination,
une (ou des) définition (s) de la santé, de nouvelles attentes et valeurs, de nouvelles démarches et modèles
d’intervention éducative et de prévention (dont il faudra dégager les référents et ce qu’ils impliquent), des
nouveaux objectifs/priorités : accidents domestiques, maltraitance et abus sexuel, toxicomanie, Sida, suicide des
jeunes…
Quelle est la place attribuée à l’école pour dépister, prévenir et traiter ces « nouveaux » malaises de la
civilisation ? Que révèlent ces nouveaux objets qui ne sauraient être comme le rappellent les programmes
officiels, érigés en disciplines ? Quelles représentations de l’enfant, de l’adolescent sont convoquées ? Qu’est-ce
qui vient résister si ce n’est faire échec à la visée préventive et au-delà à la visée d’éducation pour la santé ?
L’analyse de programmes de prévention et d’éducation à la santé à destination des élèves mais aussi des
formateurs (formation préalable des professionnels) nous permettra d’étayer notre réflexion.
Nous développerons aussi un questionnement spécifique sur des notions du champ psychanalytique :
mécanismes identificatoires, concept de pulsion, résistance, registre de l’imaginaire, conflictualité intra-psychique,
enjeux de la prise en compte de l’inconscient…
 Modalités de validation
La validation se fera par un devoir sur table, avec possibilité pour l’étudiant de se munir de ses notes de cours et
de recherche.
 Bibliographie
Une bibliographie sera transmise en début de cours.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Profil enseignant-chercheur
Chargé de cours en sciences de l’éducation.
Psychologue-clinicien, psychanalyste.
 Adresse électronique
 Horaire
vendredi 9h à 12h
[email protected]
 Dates
À partir du 08/02/13
Sur rendez-vous par mail
 Permanence
63
CHAMPS DE PRATIQUES - CP
Les « Champs de Pratiques » correspondent à un souci d’articuler les
recherches menées en Sciences de l’éducation avec un repérage des
orientations professionnelles et sociales correspondantes. Ces « aides » à la
professionnalisation pour les étudiants en formation initiale ne constituent pas
pour autant une formation professionnelle au sens strict dans la mesure où
celle-ci requiert des logiques plus spécifiques en terme de durée plus
importante ou de liens spécifiques avec le milieu professionnel. L’objectif
pédagogique est plutôt de viser l’apprentissage d’une réflexivité sur les
situations professionnelles de l’éducation, autrement dit une meilleure
intelligibilité des pratiques éducatives. Le croisement d’étudiants professionnels
engagés dans un processus de formation permanente sert ici de référent et de
ferment à la réflexion.
Les enseignements proposés ici s’attachent notamment à analyser des
pratiques propres à chaque champ de Pratiques et des phénomènes sociaux
dans lesquels ces pratiques prennent corps (évolution des groupes sociaux, de
l’institution familiale, des définitions des métiers…).
Les réalités « de terrain » seront donc traitées non pas comme des
« problèmes à résoudre » mais comme des « problèmes à comprendre ». La
formation reçue dans ces enseignements ne sera donc pas directement
professionnalisante.
Néanmoins, en permettant de cerner les enjeux des pratiques, d’approcher ce
qui peut faire problème, de regarder autrement les gestes du métier, chacun
des « champs de Pratiques » permet aux professionnels de l’éducation de
développer des postures réflexives sur leur métier, comme il permet aux
étudiants en formation initiale de mieux « comprendre » les réalités d’un
éventuel domaine professionnel.
ECOLE ET ENSEIGNEMENT [CP 4]
ENFANCE, JEUNESSE, FAMILLE : POLITIQUES ET ACTIONS SOCIALES [CP 5]
PRATIQUES PEDAGOGIQUES, APPRENTISSAGES ET INTERVENTIONS SOCIALES [CP 6]
MEDIATIONS CULTURELLES, ARTISTIQUES ET TECHNOLOGIQUES [CP 7]
64
Ecole et enseignement [CP 4]
Champ de pratiques des professeurs des écoles, conseillers principaux d’éducation,
aide-éducateurs, etc.
L’Ecole constitue l’un des principaux domaines de la recherche en Sciences de l’éducation. Elle est
aussi un débouché professionnel très important pour les étudiants qui y suivent un cursus de licence.
Les EC du champ « Ecole et enseignement » témoignent de la diversité des approches actuellement
mobilisées par les chercheurs et permettent une identification des enjeux contemporains de la
scolarisation rapportés à la production socio-historique de l’institution scolaire. L’Ecole est un espace
de socialisation et d’apprentissage pour l’enfant qui devient élève. Elle est aussi l’espace dans lequel
des professionnels mettent en œuvre des pratiques elles-mêmes sans cesse remises en cause par les
réalités changeantes des populations d’élèves comme des politiques éducatives qui se succèdent.
Enjeu politique, l’Ecole est tout particulièrement en France une institution dont il est attendu qu’elle
forme les nouvelles générations en réponse à des demandes sociales souvent contradictoires. C’est
ainsi que s’il est attendu que soit réalisée une adaptation des jeunes au marché de l’emploi, qui luimême évolue rapidement, il est également demandé que soit transmis un savoir non instrumental ayant
une valeur en lui-même et l’esprit critique d’un citoyen libre de ses choix.
Ces tensions, voire ces contradictions, traversent des pratiques et des dispositifs d’enseignement dont
les acteurs sont de moins en moins assurés de la pérennité. Le processus de professionnalisation qui
remanie la formation, le métier et les pratiques enseignantes fait appel à des modèles et des théories
importés dans l’institution scolaire qui introduisent des ruptures avec le débat entre conservatisme et
innovation pédagogiques. C’est jusqu’à l’identité professionnelle des enseignants qui se trouve
interrogée, déstabilisée et à reconstruire.
Quelles que soient ces transformations, des problématiques récurrentes continuent à mobiliser la
recherche. Il en va ainsi des relations Ecole/famille, de la production des inégalités scolaires et des
rapports de celles-ci avec les inégalités sociales.
Le champ de pratiques « Ecole et enseignement » offre donc aux étudiants les outils pour élaborer
leur propre réflexion sur les transformations en cours et pour comprendre les permanences du champ
scolaire.
Outre la profession enseignante et ses nombreuses déclinaisons (maternelle, élémentaire, collège,
lycées… enseignement spécialisé, documentation, direction d’école, conseil pédagogique, coordination
de Réseau d’éducation prioritaire et autre missions « nouvelles »), le secteur professionnel scolaire et
périscolaire est un vaste ensemble qui comprend aussi : les chefs d’établissement, inspecteurs, conseillers principaux d'éducation, conseillers d’orientation-psychologues, psychologues scolaires, assistants d’éducation, animateurs périscolaires, travailleurs sociaux et médico-sociaux, agents
techniques, comptables et administratifs... L’obtention de la licence de Sciences de l’éducation et les connaissances théoriques et réflexives auxquelles elle forme, permet en particulier de se préparer aux
métiers de professeur des écoles et de conseiller principal d’éducation.
Le parcours de professionnalisation aux métiers de l’enseignement (co-organisé avec le SUFICE)
est pensé dans cette perspective.
Ce parcours inclut un stage d’observation dans un établissement scolaire ou une structure périscolaire,
où le regard du stagiaire sera guidé par la problématique de l’un des enseignements du champ : la
« note de stage » sera réalisée en lien avec cet EC.
Tant par les contenus des EC que par cette professionnalisation, ce parcours de professionnalisation
est pensé comme une sensibilisation au métier nécessaire avant l’entrée en formation d’enseignant (à
l’avenir en « Master métiers de l’Enseignement »).
Les EC de ce champ de pratiques interrogent les phénomènes scolaires à l’appui d’une diversité de
problématiques qui sont en phase avec les recherches actuelles en Sciences de l’éducation : ils
préparent donc aussi les étudiants à l’entrée en Master Recherche.
Dans ce double objectif, scientifique et professionnel, chaque enseignant du champ a un double profil :
il conduit des recherches à l’université et intervient dans la formation IUFM.
65
RESPONSABLE DU CHAMP CP4 :
BONNÉRY Stéphane & KAKPO Séverine
RESPONSABLE DU PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION
BONNÉRY Stéphane & KAKPO Séverine
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP CP 4 :
-
2nd semestre
-
2nd semestre
KAKPO Séverine
-
2nd semestre
LEMÊTRE Claire
-
2nd semestre
-
2nd semestre
-
2nd semestre
BAUTIER Elisabeth
BLONDEAU Nicole
1er semestre
BONNÉRY Stéphane
1er semestre
ENNAFAA Ridha
INDARRAMENDI Cintia
MINASSIAN Laure
MOUROT Elisabeth
66
1er semestre
1er semestre
CONTINUITÉS ET RUPTURES DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF. LES CONTRADICTIONS ACTUELLES, FACTEURS DE DIFFICULTÉS POUR LES ENSEIGNANTS ET LES ÉLÈVES.
CP 4
BAUTIER Élisabeth
 Descriptif
Depuis une vingtaine d'années le public scolaire et le contexte de scolarisation se sont grandement modifiés, entraînant diverses adaptations du système éducatif comme des pratiques enseignantes. C'est la place même de
l'École parmi les institutions éducatives et les services de l'État qui est modifiée, et ce sont aussi les formes scolaires et les contenus qui sont mis en question (mise en question des disciplines scolaires, de l'universalisme des
savoirs, des formes de travail et de l'étude...). L'EC analysera ces évolutions à partir d'un rappel de la spécificité
de l'École française et mettra l'accent sur les éléments susceptibles de la modifier dans ses objectifs.
Ce point de vue permet de comprendre les relations contradictoires qu'entretiennent l'accroissement de la scolarisation et la démocratisation et d'éclairer les processus de construction des inégalités scolaires et de différenciation scolaire et sociale.
 Modalités de validation
Examen terminal sur table complété par une synthèse bibliographique sur un thème ou une enquête de terrain.
 Bibliographie sommaire
BAUTIER Élisabeth, RAYOU Patrick, 2009, Les inégalités d'apprentissage, Paris, PUF.
BEN AYED Choukri (dr.),2010, L'école démocratique, Paris, A.Colin
DEAUVIEAU Jérôme, TERRAIL Jean-Pierre (2007) les Sociologues, l’école et la
transmission des savoirs, Paris, La dispute
DEROUET Jean-Louis (dir), 2003, Le collège unique en question, Paris, PUF
DURU-BELLAT Marie, VAN-ZANTEN Agnès, 2005, Sociologie de l'école, Paris : A. Colin
VAN ZANTEN Agnès (dir.), 2000, L’école, l’état des savoirs, Paris : La découverte
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 9h à 12h
 Dates
À partir du 06/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Professeur en sciences de l’éducation à Paris 8.
Privilégie l'entrée langagière pour traiter des questions de différenciation
sociale, d'apprentissage, d'enseignement (de la langue maternelle mais aussi des différentes disciplines), des enjeux identitaires et de pouvoir, de la
construction des savoirs. Ses recherches accordent une place particulière
au rôle de la littératie et de l'écrit dans la société et des inégalités sociales
qui en sont la conséquence.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Mercredi 12H + Sur rendez-vous par mail
67
SCOLARISATION DES ELEVES NON FRANCOPHONES
DANS LE SYSTEME EDUCATIF FRANCAIS
CP 4
BLONDEAU Nicole
 Descriptif
Ce cours concerne la problématique de la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés en France.
Après un cadrage historique de l’immigration, nous analyserons les circulaires officielles de l’éducation nationale
relatives à l’accueil de ces élèves ainsi que l’évolution des structures mises en place pour l’apprentissage du
français. Les concepts de culture, d’identité, d’acculturation, d’interculturalité, de langues, de Langues maternelle,
seconde et étrangère seront abordés au regard des nouvelles réalités sociales et culturelles auxquelles sont confrontés les élèves. Enfin, nous essaierons de déterminer quelles approches pédagogiques peuvent contribuer à
développer le potentiel linguistique de l’élève afin de lui assurer une meilleure réussite scolaire.
 Modalités de validation
Voir avec l’enseignant au premier cours.
 Bibliographie
La bibliographie sera complétée pendant le cours.
BAUTIER, E., (1995) : Pratiques langagières, pratiques sociales. De la sociolinguistique à la sociologie du
langage, Paris, L'Harmattan.
BOURDIEU, P., PASSERON, J-cl., (1970) : La reproduction ; éléments pour une théorie du système
d'enseignement, Paris, Les Editions de Minuit.
BOURDIEU, P., (1982) : Ce que parler veut dire. L'économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard.
CAMILLERI, C., COHEN-EMERIQUE, M., dir, (1989) : Chocs de cultures : concepts et enjeux pratiques de
l'interculturel, Paris, L'Harmattaan.
SAYAD, A., (1999) : La double absence. Des illusions de l'émigré aux souffrances de el.
 Semestre
1er semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
 Adresse électronique
 Horaire
mercredi 12h à 15h
 Permanence
 Dates
À partir du 3/10/12
68
Maitre de conférences au département COM/FLE à Paris 8.
[email protected]
Sur rendez-vous par mail
LES « DIFFICULTES » DES ELEVES : ETUDES DE
SITUATIONS D’ENSEIGNEMENT ET D’APPRENTISSAGE
CP 4
BONNÉRY Stéphane
 Descriptif
"L’échec scolaire" est souvent pensé sur le registre du manque de culture des élèves ou sur celui de leurs difficultés, point de vue laissant de côté ce qui est au cœur des difficultés des élèves de milieux populaires : la confrontation à une culture scolaire, à des savoirs et des supports pédagogiques de plus en plus exigeants, à des formes
de travail qui ne leur sont pas familières (organisation du cours, langue de l’école, consignes de travail, contenus
de l’activité...).
L’E.C. comporte des apports théoriques et des analyses de situations d’enseignement-apprentissage (manuels et
fiches photocopiées, pratiques enseignantes, activités des élèves) extraites de corpus de recherches, qui permettent de faire réfléchir les enseignants actuels ou futurs sur ce qui se joue dans les pratiques.
L’EC interroge d’abord les explications habituelles qui font de l’échec une fatalité. Puis, on prendra connaissance
de plusieurs recherches qui ont étudié la difficulté scolaire sous différents angles. Pour, enfin, étudier ce qui se
construit comme difficultés dans la classe. Il s’agira ainsi de comprendre ce qui semble faciliter l’appropriation par
tous les élèves ou au contraire les inégalités.
 Modalités de validation
Un travail intermédiaire sur dossier et un devoir sur table final.
 Bibliographie sommaire
BAUTIER Élisabeth & RAYOU Patrick, 2009, Les inégalités d’apprentissage, Paris : PUF
BAUTIER Élisabeth & ROCHEX Jean-Yves, 1997, « Apprendre : des malentendus qui font la différence », in
TERRAIL Jean-Pierre, (dir.), La scolarisation de la France, Paris : La Dispute.
BOURDIEU Pierre & PASSERON Jean-Claude, 1970, La reproduction. Eléments pour une théorie du système
d’enseignement, Paris : éd. de Minuit.
ISAMBERT-JAMATI V. (1995), Les savoirs scolaires. Enjeux sociaux des contenus d’enseignement et de leurs
réformes, Paris : L’Harmattan.
LAHIRE Bernard, 1993, Culture écrite et inégalités scolaires, Lyon : Presses Universitaires de Lyon.
ATTENTION : Cet EC n’est pas disponible aux étudiants ayant suivi précédemment l’un de ces EC :
« Etudes de situations d’enseignement et d’apprentissage »
« Les ‘’difficultés’’ des élèves : réflexions pour l’enseignement »
 Semestre
1er semestre
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Type de cours
hebdomadaire
Mots clefs : sociologie des savoirs ; activité d’apprentissage des élèves ;
formes de travail scolaire ; classes sociales ; inégalités ; culture enfantine.
 Horaire
jeudi 15h à 18h
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 4/10/12
 Permanence
[email protected]
Jeudi de 13h à15h en A045
69
INTRODUCTION A L’ETUDE DES SYSTEMES EDUCATIFS
DE L’ECOLE OBLIGATOIRE A L’UNIVERSITE DE MASSE
CP 4
ENNAFAA Ridha
 Descriptif
Apprendre à analyser les évolutions mondiales à partir des données disponibles (Données textuelles et bases de
données : rapports mondiaux des diverses organisation internationales BIE –DEP..INEP, INRP et autres, Base de
données statistiques UNESCO OCDE UNICEF) en utilisant l’ordinateur. Dans une perspective d’analyse
empirique de différents contextes éducatifs à partir d’analyses secondaires de données quantitatives et
qualitatives, le cours présente une introduction à la connaissance des systèmes éducatifs avec une approche
analytique méthodique et comparative des faits éducatifs et de leur sens historique. Des les travaux individuels ou
collectifs (en petits groupes) nous choisirons ensemble des sujet autour de pays et/ou de thématiques centrées
sur des questions présentes dans les débats sur l’éducation dans le monde. (Education pour tous, éducation
« intégrale », les pratiques et la formation des enseignants, l’université et l’enseignement de base, fondamentale,
et moyen ou secondaire, terminologie TICE). Nous utiliserons l’outil informatique pour accéder au réseau
internet, recueillir, gérer et traiter l’information recherchée et la partager au sein d’un réseau interne. L’évaluation
sera faite sur la base d’une production écrite, avec des tableaux et graphiques de synthèse que nous évaluerons
ensemble. Accompagnement à distance sur le Site Pédagogique.
 Modalités de validation
L’évaluation sera faite sur la base d’une production écrite, avec des tableaux et graphiques de système que nous
évaluerons ensemble. Rédaction individuelle.
 Bibliographie
BARDIN Laurence (1977), L'analyse de contenu, Edit PUF
LANGOUET G. (1990), Mesure Statistique en milieu scolaire, Edit. ESF
NOVI Michel (1998), Pourcentages et Tableaux statistiques, Que Sais Je ? PUF
SARFATI Georges Elia (2009) Eléments d'analyse du discours (Poche) Edit de Nahan 128
VAN ZANTEN Agnès (2004), Les politiques d’éducation, Que sais je ? PUF
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
Thèmes de recherche : enseignement primaire secondaire et supérieur,
transition secondaire-supérieur, étudiants, pédagogie universitaire,
éducation comparée. Analyse exploratoire des données. Modélisation et
traitement des données. Pratique et formation des enseignants.
 Horaire
mardi 12h à 15h
70
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Adresse électronique
 Dates
À partir du 05/02/13
[email protected]
 EC limité
25 étudiants
Sur rendez-vous par mail
 Permanence
POLITIQUES EDUCATIVES ET EDUCATION PRIORITAIRE :
ENTRE EXIGENCES ET ADAPTATION PEDAGOGIQUE
CP 4
INDARRAMENDI Cintia
 Descriptif
Ces dernières décennies ont vu l’évolution des politiques éducatives vers une autonomie accrue des établissements et des enseignants pour répondre à la diversité des caractéristiques des élèves (caractéristiques conçues
comme « talents », « potentiel », « besoins », « rythmes »). Ces politiques et dispositifs visant à adapter l’offre
éducative aux besoins sociaux et à la demande du public scolaire, diversifient et individualisent les modes de travail pédagogique et, de ce fait, renouvellent les enjeux de la construction scolaire des inégalités.
Dans l’EC, nous partirons d’une réflexion sur les transformations politiques en cours : évaluation et pilotage des
établissements à partir des résultats ; autonomie et professionnalisation des enseignants ; adaptation aux différents publics ; objectif de maximisation de talents individuels des élèves. Dans un deuxième temps, nous étudierons cette évolution au sein d’établissements concernés par la politique de Zones d‘Education Prioritaire. Dans le
cadre de ce dispositif créé initialement pour combattre l’inégalité scolaire (soit pour atteindre l’égalité de résultats
ou la réussite de tous), l’autonomie pédagogique des enseignants pour répondre aux caractéristiques des élèves
pose des questions particulières en terme de lutte contre, ou de construction de, l’inégalité scolaire.
Les étudiants mèneront des observations des situations pédagogiques, recueilleront et analyseront différents
types de matériaux (supports de cours, cahiers de textes, travaux d’élèves…) permettant d’étudier et d’analyser
ces modalités d’adaptation et leurs possibles effets au regard des enjeux d’égalité scolaire. Nous interrogerons ce
matériel autour du difficile équilibre entre le niveau d’exigence et l’adaptation aux besoins du public. L’objectif général de l’EC étant d’étudier les différentes stratégies pédagogiques que les enseignants et autres agents scolaires mettent en place en ZEP pour répondre aux « besoins » et caractéristiques des élèves.
 Modalités de validation
Un dossier intermédiaire et un devoir final sur table.
 Bibliographie
BARDIN Laurence (1977), L'analyse de contenu Edit PUF
ARMAND, A. et GILLES, B. La contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances des élèves, Ministère
de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche Rapport - n° 2006- 076, Octobre 2006.
DEMEUSE, M., FRANDJI, D., GREGER D. et ROCHEX J.-Y. (dir). Les politiques d’éducation prioritaire en Europe. TII. Quel devenir pour l’égalité scolaire ?, ENS éditions, 2012.
KHERROUBI, M. et ROCHEX, J.-Y. La recherche en éducation et les ZEP en France, Revue Française de Pédagogie n 140, 3eme trim 2002 et n 146 1er trimestre 2004.
ROCHEX Jean-Yves et CRINON Jacques (dir.) La construction des inégalités scolaires. Au cœur des pratiques et
des dispositifs d’enseignement. Presses universitaires de Rennes. Coll. Paideia, 2011.
 Profil enseignant-chercheur
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 15h à 18h
 Dates
À partir du 3/10/12
ATER en sciences de l’éducation à Paris 8.
Thèse en cours sur l’évolution des politiques d’éducation prioritaire dans le
contexte Latino-Américain.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
71
SE REPERER DANS LES RECHERCHES SUR L’ECOLE,
L’ENSEIGNEMENT ET LES APPRENTISSAGES
CP 4
KAKPO Séverine
 Descriptif
Pour préparer au métier d'enseignant, et en même temps à la recherche, l’objectif de cet enseignement est de
permettre un repérage parmi les recherches portant sur l’Ecole, l’enseignement et les apprentissages.
L’Ecole est une institution produite dans une histoire au cours de laquelle les contextes sociaux et politiques l’ont
façonnée. C’est ainsi que son organisation, son fonctionnement, ses règles, ses valeurs et ses programmes d’enseignement doivent être situés dans une évolution au cours de laquelle se sont transformés les rapports qu'entretient l’École avec les autres institutions sociales.
L’enseignement est un champ professionnel, mais c’est aussi un ensemble de pratiques. Différentes définitions et
approches des pratiques enseignantes co-existent et parfois se confrontent. L’analyse de ces pratiques a d’ailleurs fait l’objet de nombreux travaux dans les dix dernières années. Les finalités, les contenus et les modalités
de ces pratiques sont étudiés en rapport avec des théories et des champs disciplinaires qui ont leurs spécificités.
Les apprentissages des élèves font l’objet de travaux de recherche qui reposent sur différentes hypothèses et
démarches selon qu’ils se situent en psychologie, en sociologie, en linguistique ou en sciences de l’éducation.
Des interférences se développent d’ailleurs entre ces domaines, ce qui conduit à considérer les apprentissages
avec une complexité croissante mais rend plus difficile de se repérer dans ces travaux.
 Modalités de validation
Dossier de validation
 Bibliographie
Une bibliographie générale sera distribuée et présentée en début de semestre.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 12h à15h
 Dates
À partir du 06/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en Sciences de l’éducation à Paris 8.
Mots-clés : division sociale du travail éducatif ; travail hors la classe des
élèves ; accompagnement scolaire ; familles ; classes sociales ; inégalités
sociales de réussite scolaire.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Mercredi de 16H à 18H en A045
72
ANALYSE DES SITUATIONS D’ENSEIGNEMENT ET
D’APPRENTISSAGE SCOLAIRE
CP 4
LEMÊTRE Claire
 Descriptif
Cet enseignement vise à rendre compte des conditions et des effets de la transmission des savoirs : « Comment
les enseignants enseignent-ils ? » « Comment les élèves apprennent-ils? » sont les deux questions auxquelles
nous tenterons d’apporter un éclairage sociologique. La focale est ainsi braquée sur ce qui se joue dans la classe
(contenus transmis, pratiques pédagogiques, apprentissages, etc.) mais également hors de la classe (devoirs à la
maison, études dirigées, soutien scolaire).
A l’appui d’enquêtes empiriques, il s’agira de rendre compte de situations éducatives à différentes périodes, à
différents degrés du système scolaire (de la maternelle à l’université) et dans différentes disciplines (français, mathématiques, sciences, théâtre).
Les situations étudiées permettent de réfléchir sur l’acte pédagogique, dans une visée de préprofessionnalisation.
L’éclairage porté permettra in fine de remettre en cause certaines idées reçues sur l’échec scolaire. S’intéresser
aux situations d’enseignement et d’apprentissage conduit en effet à démontrer que l’Ecole n’est pas exempte de
toute responsabilité dans la production des inégalités scolaires : nous verrons que celles-ci se construisent à
l’intérieur de la classe mais aussi dans les modes de fabrication des savoirs transmis.
 Modalités de validation
Un travail intermédiaire et un devoir final sur table
 Bibliographie
BERNSTEIN Basile, 1975, Langage et classes sociales, Paris : les éditions de Minuit
BONNERY Stéphane, 2007, Comprendre l’échec scolaire, Paris : La dispute
DEAUVIAU Jérôme, TERRAIL Jean-Pierre, 2007, Les sociologues, l’école, la transmission des savoirs,
Paris : La dispute
RAYOU Patrick (dir.), 2009, Faire ses devoirs. Enjeux cognitifs et sociaux d’une pratique ordinaire,
Rennes : PUR.
RENARD Fanny, 2011, Les lycéens et la lecture, Rennes : PUR
ROCHEX Jean-Yves, CRINION Jacques (dir), 2011, La construction des inégalités scolaires. Au cœur
des pratiques et des dispositifs d’enseignement, Rennes : PUR
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
Mots clefs :Construction et transmission des savoirs, les étudiants et leurs
études, pratiques culturelles, jeunesse, genre et milieux sociaux.
 Horaire
vendredi 9h à12h
 Adresse électronique
 Dates
 Permanence
À partir du 08/02/13
Vendredi de 12H à 13H en A045.
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
[email protected]
73
LES TRANSFORMATIONS SOCIALES ET HISTORIQUES DE L’ECOLE
ET DE LA CLASSE, CE QUE CES TRANSFORMATIONS PRODUISENT
POTENTIELLEMENT AU REGARD DES INEGALITES
CP 4
MINASSIAN Laure
 Descriptif
La dimension historique sera convoquée en vue de porter au jour l’évolution de l’école, ses savoirs, disciplines et
manières de faire. Avec l’ouverture de l’institution scolaire, l’école républicaine, ses objectifs et modes de faire se
sont transformés, de manière à s’adapter à un nouveau public. Si ces évolutions ont visé la démocratisation de la
scolarisation, elles interpellent toutefois les sciences de l’éducation et notamment la sociologie de l’éducation au
regard des inégalités qui perdurent. La question que nous posons est alors dans quelle mesure certaines adaptations renforcent les inégalités scolaires et sociales, là où l’intention est de les réduire. Il s’agit à la fois de regarder
de plus près ce qui se passe à l’intérieur des écoles, ce qu’y font les enseignants et ce qu’y font les élèves, quels
savoirs y sont véhiculés, à la fois d’analyser des différentiations en termes de filières, parcours, diplômes. L’articulation entre différents niveaux peut permettre ainsi de mieux appréhender les phénomènes actuellement à
l’œuvre à l’école.
 Modalités de validation
Examen terminal sur table complété par une synthèse bibliographique sur un thème ou une enquête de terrain.
 Bibliographie
BAUTIER, É. ; RAYOU, P. (2009), Les Inégalités d’apprentissage : programmes, pratiques et malentendus scolaires, Paris : PUF.
BONNERY, S. (2007), Comprendre l’échec scolaire. Élèves en difficultés et dispositifs pédagogiques, Paris : La
Dispute.
DURKHEIM, É. (1999), L’évolution pédagogique en France, Paris : P.U.F (Quadrige), rééd. 1999.
FORQUIN, J-C. (2008), Sociologie du curriculum. Rennes, P.U. Rennes.
LAHIRE, B. ; THIN, D. ; VINCENT, G. (1994), Sur l'histoire et la théorie de la forme scolaire, in L'Education prisonnière de la forme scolaire ? Scolarisation et socialisation dans les sociétés industrielles (VINCENT, G., dir),
Lyon, Presses Universitaires de Lyon.
PROST, A. (2007), Regards historiques sur l’éducation en France – XIXème et XXème siècles, Paris, Éditions
Belin.
 Semestre
1er semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
Privilégie l’analyse de pratiques pédagogiques et l’analyse des mobilisations
dans le travail de la part des élèves pour traiter la question des obstacles ou
leviers potentiels dans la construction des savoirs, et au-delà des différenciations sociales d'apprentissages.
 Horaire
lundi 9h à12h
 Dates
À partir du 1/10/12
ATER en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Lundi 12H à 15H en A045
74
SAVOIRS SCOLAIRES, EXPERIENCES PERSONNELLES
ET PROFESSIONNELLES : QUELS APPRENTISSAGES ?
CP 4
MINASSIAN Laure
 Descriptif
En quoi la circulation des savoirs scolaires et non scolaires dans la classe peut-elle engendrer des difficultés pour
certains élèves ? L'analyse de corpus multiples qui comprennent des situations d'enseignement au primaire et au
secondaire, en formation initiale et professionnelle, aura pour objectif de dévoiler des logiques qui sous-tendent
des choix pédagogiques, mais aussi des interprétations de ces choix par les élèves.
Ce cours articule des apports théoriques et des analyses de corpus issus de la recherche. Le travail demandé
consiste en un devoir sur table et en la réalisation d'un dossier individuel à partir d'un recueil de données court
(entretiens ou activité de classe) en vue d'une analyse à partir des problématiques soulevées en cours.
Ce cours permet aussi aux étudiants qui le souhaitent de valider le stage de pré-professionnalisation aux métiers
de l’enseignement et de l’éducation.
 Modalités de validation
Devoir sur table intermédiaire + validation de la construction d’un dossier comprenant une analyse de données
empiriques
 Bibliographie
BAUTIER, E. (2008), Socialisation cognitive et langagière et discours pédagogique. Analyser le discours pédagogique pour comprendre les inégalités sociales à l’école, in FRANDJI, D. et VITALE, P. (eds.), Actualité de Basil
Bernstein. Savoir, pédagogie, société, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 133-150 pp.
BAUTIER, E.(2005), L'adaptation des formes scolaires aux élèves : aide ou leurre ?, in Pratiques d'enseignement
et difficultés d'apprentissage, érès, 143-156 pp.
BOURDIEU, P. (1980) Le Sens pratique, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Le sens commun », 475pp.
BOURDIEU, P. (1976), Les modes de domination, Actes de la recherche en sciences sociales, N° 2-3, 122 pp.
DUBET, F., MARTUCCELLI, D (1996), A l'école. Sociologie de l'expérience scolaire. Paris : Seuil, L'épreuve des
faits (Coll.), - 368 pp.
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hebdomadaire
Privilégie l’analyse de pratiques pédagogiques et l’analyse des mobilisations
dans le travail de la part des élèves pour traiter la question des obstacles ou
leviers potentiels dans la construction des savoirs, et au-delà des différenciations sociales d'apprentissages.
 Horaire
mardi 9h à 12h
 Dates
À partir du 05/02/13
ATER en sciences de l’éducation à Paris 8.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Lundi 12H à 15H en A045
75
L’ECOLE MATERNELLE ET SES SPECIFICITES
CP 4
MOUROT Elisabeth
 Descriptif
Spécialement pensé pour les futurs professeurs des écoles, cet EC prépare aussi bien à un Master
« Enseignement » qu’à un Master « Recherche ».
Bien qu’elle ne fasse pas partie de la scolarité obligatoire, l’école maternelle est aujourd’hui considérée par
l’institution, comme le lieu de la prévention des difficultés scolaires. On attend de cette première école qu’elle ne
laisse aucun de ses élèves « au bord du chemin » (MEN, Horaires et programmes d’enseignement de l’école
primaire. Numéro hors série B.O n° 3 du 19 juin 2008).
La forme scolaire de l’école maternelle présente des caractéristiques différentes de celle de l’école élémentaire :
ses spécificités sont liées à l’âge du public qu’elle accueille, à la nature des activités qu’elle propose et au contenu de ses programmes. A travers un itinéraire de réflexion articulant développement de l’enfant, évolution de
l’institution, et réduction des inégalités à l’école, le travail de cet E.C consistera à :
Identifier les caractéristiques de la forme scolaire actuelle de l’école maternelle, en s’appuyant sur les travaux des
sociologues, des psychologues et des historiens de l’éducation.
Découvrir la nature de ces « objets » à la fois associés à l’univers de la petite enfance et présents dans la pédagogie de l’école maternelle et confronter ces connaissances avec le contenu des textes officiels : présentation et
analyse de situations à partir de documents audio-visuels réalisés dans des classes maternelles de Seine-SaintDenis.
Réfléchir à ce que pourraient être les leviers sur lesquels agir pour prévenir des difficultés les plus récurrentes
observées au CP.
 Modalités de validation
Travail intermédiaire (à définir au premier cours) et devoir final.

Bibliographie
AMIGUES R., ZERBATO POUDOU M.T. [2000] : Comment l’enfant devient élève. Les apprentissages à l’école
maternelle, Paris, Retz
BAUTIER E. [2006] (dir.) : Apprendre à l’école, apprendre l’école, Lyon, Chroniques sociales
DAJEZ F. [1994] : Les origines de l’école maternelle, Paris, PUF.
GIOUX A.M [2000] : Première école, premiers enjeux, Paris, Hachette éducation
GIOUX A.M. [2009] : L’école maternelle, une école différente, Paris, Hachette éducation
PASSERIEUX C. [2009] (dir) : La maternelle, première école, premiers apprentissages
PLAISANCE E. [1986] : L’enfant, la maternelle, la société, Paris, PUF.
PLAISANCE E. [1996] : Pauline Kergomard et l’école maternelle, Paris, PUF.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 15h à18h
 Dates
À partir du 06/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Enseignante de maternelle pendant plusieurs années, conseillère
pédagogique, formatrice IUFM d’enseignants du premier degré ; thèse de
doctorat sur l’école maternelle.
Champ de recherche : apprentissages à l’école maternelle ; pratiques
turelles ; définition de l’enfance ; sociologie des pratiques scolaires.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
76
cul-
Enfance, jeunesse, famille : politiques et actions sociales [CP 5]
Ce champ de pratique fournit aux praticiens confirmés aussi bien qu'aux futurs praticiens des apports
théoriques et méthodologiques liés aux enjeux de la relation éducative auprès d’enfants, d’adolescents
et de jeunes adultes. Il leur permet d’approfondir ou de construire une réflexion sur leurs pratiques, de
les enrichir, voire de mieux faire avec celles-ci. Il contribue ainsi à leur professionnalisation en leur
permettant de se situer en tant que professionnels et de comprendre les cadres politiques et
institutionnels dans lesquels ils s’inscrivent.
La complexité des problématiques éducatives et sociales contemporaines confronte les professionnels
à une constellation de domaines d’intervention : enseignement, adaptation et intégration scolaire ;
formation et insertion sociale et professionnelle des jeunes adultes ; prévention et protection de
l’enfance ou de la jeunesse ; travail social et de la relation d’aide ; travail socio-éducatif ; soin et action
éducative thérapeutique ; médiation familiale, culturelle, etc.
Chacun d’eux possède ses propres logiques, dispositifs et « culture ». Cependant, les processus de
socialisation et de construction subjective des individus ne coïncident pas complètement avec cette
segmentation de l’intervention assignée par les logiques territoriales et institutionnelles.
Il s’agit alors de construire des repères communs permettant aux professionnels de penser leur action
dans une continuité, de mieux s’organiser dans des réseaux partenariaux et de s’interroger sur le sens
que le jeune sujet donne à ces dispositifs socio-éducatifs sur lesquels il s’adosse pour se construire.
L’accueil de populations (enfants, jeunes, parents) portant jusque dans leurs subjectivités les stigmates
de la précarité et/ou des ruptures scolaires, sociales, professionnelles (enfants et adolescents
« incasables » ; « décrocheurs » ; jeunes « en difficulté », « inemployables », « en errance » ;
« désaffiliation » sociale ou « sur-affiliation » groupale …) met à l’épreuve les pratiques et les
institutions elles-mêmes ; occasionne des repositionnements professionnels, questionne les
représentations et les discours produits sur les sujets concernés, notamment les confusions actuelles
entre enfance/jeunesse en danger et enfance/jeunesse dangereuse.
Deux types d’approches théoriques organisent les EC entrant dans ce champ de pratique : cliniques
(psychanalytique, psychosociologique, socio-clinique) et socio-historiques. Elles mettent l’accent sur le
rapport entre trajectoire singulière, configurations familiales et structures sociales et institutionnelles.
Elles apportent une connaissance de ces différents métiers de l’intervention socio-éducative dans une
perspective historique et à travers leurs développements actuels.
Elles permettent l’analyse des transformations des contextes et des cadres (dispositifs et politiques
publiques nationales, territoriales…), d’une part, et l’analyse de la situation éducative et de la relation
enfant/jeune-adulte sous un angle plus particulier, plus singulier (« clinique »), d’autre part.
Elles apportent des repères sur les mutations des liens familiaux et intergénérationnels ici et ailleurs : la
parenté et la filiation, la question de la différence des sexes et des générations, les différends culturels,
la question de la transmission, celle de l’autorité, les places et responsabilités respectives des
professionnels et des parents « usagers », les problématiques adolescentes et la transition des âges
de la vie.
Elles proposent aux étudiant(e)s de construire une posture professionnelle en lien avec leur éthique
personnelle et avec l’analyse des situations étudiées.
L’équipe pédagogique ayant en charge ce champ conduit ses recherches dans ces différents domaines
d’intervention et s’appuie, en outre, sur son expérience de l’intervention socio-éducative, de
l’enseignement ou de la formation. La démarche proposée articule donc apports théoriques et
situations pratiques à partir de l’expérience des étudiant(e)s et de leur accès à des terrains
d’observation ou de stage au sein d’institutions locales. Elle prépare également à la poursuite en
master professionnel et en master recherche.
77
RESPONSABLES DU CHAMP CP5 :
GEFFARD Patrick
RESPONSABLE DU PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION
GEFFARD Patrick
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP CP 5 :
BOUSSION Samuel
& GARDET Mathias
-
2nd semestre
HILBOLD Mej
-
2nd semestre
LA RIVA GONZALEZ
-
2nd semestre
GEFFARD Patrick
MARANGE Valérie
78
1er semestre
1er semestre
MAIS POURQUOI ILS NOUS FONT PEUR ! : DES
GROUPES D’ADOLESCENTS AUX BANDES DE JEUNES
CP 5
BOUSSION Samuel & GARDET Mathias
 Descriptif
Le regroupement dit "spontané" de jeunes – en opposition aux mouvements organisés de jeunesse – a depuis
toujours fait peur. Le phénomène des bandes de jeunes, dont on cristallise à tort l’apparition dans les années cinquante, a fait couler de l’encre depuis plus d’un siècle, tant dans la presse grand public, que dans des ouvrages
d’experts qui tentent, avec plus ou moins de bonheur, d’en décrypter le mécanisme tout en pointant leur dangerosité. C’est le cas des bandes d’enfants et d’adolescents de la "zone" ou des fortifs de Paris au début du XX e
siècle, dont un des surnoms les plus connus est celui d’"Apaches". Cinquante ans plus tard, le phénomène
"blousons noirs" (1959-1962) surdimensionné par les journaux vient conforter l’idée qu’il faut pénétrer et si possible désamorcer les bandes de jeunes, en les détournant des lieux d’errance et de perditions que sont la rue, les
squares, les cafés et les salles obscures du cinéma pour les remettre sur le droit chemin d’activités saines, sportives et si possible sur la voie d’un apprentissage professionnel. Depuis lors, les essais et travaux scientifiques
tant sociologiques, anthropologiques qu’historiques sont pléthore sans toujours réussir à renouveler une approche, autre que stigmatisante. Par ailleurs, les adolescents sont amenés à se regrouper de manière plus ou
moins structurée et plus ou moins choisie, quotidiennement dans les institutions éducatives qui les accueillent à
longueur d’année. Les professionnels des établissements scolaires parlent ainsi de « groupe classe ». Ces regroupements, imposés par les équipes éducatives, se révèlent souvent très investis par les adolescents, tantôt au
travers d’un fort sentiment d’appartenance, tantôt de rejet. Les temps informels sont en outre l’occasion de se
rencontrer par affinité. Ils forment alors des groupes de copains. Si les adolescents vivent en groupe, sous le regard des adultes chargés de leur éducation, ils en expérimentent aussi les fonctionnements, tel que les leaderships, les alliances… Nous proposons une réflexion conjointe sur les notions de groupe, groupe classe,
groupe spontané, bande, mais aussi de groupe de camaraderie, de sociabilité juvénile…à partir des travaux de
psychanalystes ayant conceptualisés les fonctionnements groupaux et de travaux ethnographiques, sociologiques étudiant le fonctionnement des « bandes ». C’est au travers du dialogue entre des auteurs de champs
théoriques différents et au travers d’expériences de terrain auprès d’adolescents que nous aborderons la spécificité des groupes d’adolescents tout en relativisant la focalisation portée sur ce phénomène somme toute relativement banal.
 Modalités de validation
Jeu de rôle et mise en scène d’archives
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudi 12h à 15h
 Dates
À partir du 07/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maîtres de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Samuel BOUSSION, Mathias GARDET, chercheurs en histoire, spécialistes
de la protection de l’enfance et de l’adolescence.
Mots clefs :
 Adresse électronique
[email protected]
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
79
CP 5
Suite...
 Bibliographie
- ANZIEU Didier, (1975), Le groupe et l'inconscient : l'imaginaire groupal, Paris: Dunod, 3ème édition 1999.
- BION Wilfred, (1961) Recherches sur les petits groupes, Paris : Presses universitaires de France, 1972.
- COPFERMANN Emile (1962), La génération des blousons noirs, problèmes de la jeunesse française, Paris,
François Maspéro, 223 p (nouvelle édition avec préface de Laurent Mucchielli, Éditions La Découverte, mars
2003, 246 p.)
- KAES René, (1976) L'appareil psychique groupal, construction du groupe, Paris: Dunod.
- LOBROT Michel (1974), L'animation non directive des groupes, Paris, Payot, 252 p. ; (1982), « Le groupe à travers les âges », dans A corps et à cri .', revue Autrement n°43, 260 pages, pp. 93 à 106
- MOHAMMED Marwan , MUCCHIELLI Laurent (2007), Les bandes de jeunes. Des « Blousons noirs » à nos
jours, Paris, La Découverte, 416 p.
- MONOD Jean (1966), Les barjots, essai d’ethnologie des bandes de jeunes, Julliard, Paris (nouvelle édition
avec présentation de Michel Kokoreff en 2006 chez Hachette Littératures)
- PARROT Philippe, GUENEAU Monique (1959), Les gangs d’adolescents. Psycho-sociologie de la délinquance
juvénile : de l'observation à la thérapeutique, Paris, PUF,
- PICHON RIVIERE Enrique, (1971) Le processus groupal, Ramonville Saint-Agne: Erès, 2004
- ROBERT Philippe (1966), Les bandes d'adolescents, Paris, Ed. ouvrières, 388 p. (2e éd. 1974, refondue avec
Pierre Lascoumes, 446 p.)
- WHYTE William Foote (1943 traduit en 1996), Street corner society, la structure sociale d’un quartier italoaméricain, Paris, La Découverte, 399 p.
80
APPROCHES INSTITUTIONNELLES
INSTITUTIONS, GROUPES ET COLLECTIFS : QUELS DISPOSITIFS CONSTRUIRE POUR
FAVORISER L’EMERGENCE DES SINGULARITES DANS UNE SITUATION GROUPALE ?
CP 5
GEFFARD Patrick
 Descriptif
Dans de nombreux champs professionnels, de l’encadrement de groupes d’enfants ou d’adolescents au travail en
milieu socio-éducatif en passant par les différents secteurs d’enseignement et le domaine thérapeutique, une
même question tend à se répéter : est-il possible de mettre en place des systèmes collectifs tout en parvenant à
préserver la dimension de singularité de chacun ?
Dans cet EC, nous nous appuierons sur des travaux issus de la pratique professionnelle (études de cas, vignettes
cliniques…) pour travailler les dimensions méthodologiques et conceptuelles susceptibles d’aider des professionnels à favoriser, dans les groupes dont ils ont la responsabilité, des modalités de différenciations entre les personnes, mais aussi les indispensables distinctions entre les rôles, les statuts et les fonctions
 Modalités de validation
Présence et participation au cours, travail écrit à partir d’un des matériaux proposés.
 Bibliographie
BION Wilfred Ruprecht, 1965, Recherches sur les petits groupes, Paris : P.U.F.
BLANCHARD-LAVILLE, C. et GEFFARD, P. (coord.), 2009, Processus inconscients et pratiques enseignantes,
Paris : L’Harmattan
IMBERT Francis, 2010, Vocabulaire pour la pédagogie institutionnelle, Nîmes : Champ social
LAFFITTE René et al., 2006, Essais de pédagogie institutionnelle, Nîmes : Champ social
 Semestre
1er semestre
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation.
 Type de cours
hebdomadaire
Recherches portant notamment sur les approches institutionnelle et groupale et l’approche clinique d’orientation psychanalytique.
 Horaire
jeudi 12h à 15h
Mots-clés : espace psychique professionnel – Collectif – processus de liaison
 Dates
À partir du 4/10/12
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
81
A DEFINIR
CP 5
HILBOLD Mej
 Descriptif
 Modalités de validation
 Bibliographie
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
 Dates
82
 Profil enseignant-chercheur
 Adresse électronique
 Permanence
ANTHROPOLOGIE DE L’ENFANCE ET DE
L’ADOLESCENCE
CP 5
LA RIVA GONZALEZ Palmira
 Descriptif
« Petit sujet » de l’anthropologie (Lallemand & Le Moal 1981) jusqu’à il y a encore dix ans, l’enfance et les enfants
sont l’objet d’un vif intérêt au sein des sciences humaines et sociales, dont l’anthropologie et les sciences de
l’éducation.
Ce cours propose d’analyser l’évolution du statut épistémologique des enfants dans l’histoire de l’anthropologie,
depuis les travaux précurseurs sur les enfants jusqu’aux approches anthropologiques interactionnistes plus récentes qui ont comme axe de recherche la notion d’enfant acteur et sujet de droit. Au risque de tomber dans des
essentialismes réducteurs et de construire les enfants comme « groupe exotique », il s’agit de voir comment la
catégorie même d’enfant varie dans le temps et l’espace.
Par le biais d’une approche critique et réflexive il s’agit toujours d’articuler la réflexion théorique du champ de l’anthropologie de l’enfance et de l’adolescence et la pratique socio-éducative.
 Modalités de validation
Présence et participation au cours.
Enquête de terrain au près des enfants/adolescents et rapport d’enquête.
 Bibliographie sommaire
ARLEO Andy et Julie DELALANDE (eds.), 2011, Cultures enfantines. Universalité et diversité, Rennes :
Presses Universitaires de Rennes.
BONNET Doris et Laurence POURCHEZ (eds.), 2007, Du soin au rite dans l’enfance, Ramonville,
Érès, IRD.
BONNET D., ROLLET C., de SUREMAIN C. E., 2012, Modèles d’enfances. Successions, transformations, croissements, Paris, Editions des archives contemporaines.
DANIC Isabelle, DELALANDE Julie & RAYOU Patrick, 2006, Enquêter au près d’enfants et de jeunes.
Objets, méthodes et terrain de recherche en sciences sociales, Rennes, Presses Universitaires de
Rennes.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
vendredi 12h à 15h
 Dates
À partir du 08/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Chargée de cours en sciences de l’éducation.
Doctorante à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Anthropologie du corps et de l’enfance. Domaine américaniste.
Responsable du domaine de formation DF.1 « Accueil et accompagnement
du jeune enfant et de sa famille » dans le cadre du Diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (EJE) au Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan, site de Becheville, Centre de Formation aux métiers du social et médico
-social BUC RESSOURCES. Buc 78530
Mots-clés : Anthropologie, enfance, corps.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
83
ENFANCE, JEUNESSE ET VIOLENCE : DU CLICHE A L’IMAGE.
LE CINEMA COMME PENSEE CRITIQUE ET CLINIQUE
MARANGE Valérie
CP 5
 Descriptif
Si le visuel spectaculaire ne cesse de (re)produire les stéréotypes à l'oeuvre dans le champ socio-éducatif, le
cinéma d'auteur, en travaillant à même la matière perceptive et affective, déconstruit ces clichés et crée des
images qui nous regardent comme sujets concrets, au-delà de nos rôles sociaux rationnalisés. Les films de
Jacques Doillon, notamment, nous ré-ouvrent les portes oubliées de l'enfance et de ses regards, nous aidant à
dépasser des postures rigides concernant les violences familiales et juvéniles. Le cinéma devient outil d'une connaissance proche et impliquée, d'une pensée non discursive sortant des impasses de l'objectivation, d'une
science poétique du réel et d'une pédagogie de l'existence. Et l'image arrachée au cliché ouvre la voie d'une logique du sens sous l'interprétation.
 Modalités de validation
Invités à un parcours du cliché à l'image les étudiants seront validés sur leur présence et participation au cours, et
un « ciné-journal » témoin de ce cheminement.
 Bibliographie
Jacques Doillon, filmographie
Fernand Deligny, Oeuvres complètes, L'Arachnéen, 2007,
Le cinéma, éditions Montparnasse, 2007.
Gilles Deleuze, L'image-temps, Les éditions de Minuit, 1985
Logique de la sensation
Proust et les signes
René Prédal, Jacques Doillon, trafic et topologie des sentiments, Paris, Ed. Du Cerf, 2003
Serge Daney Ciné journal
La rampe, Petite bibliotheque des Cahiers du cinéma
P.P. Pasolini, L'expérience hérétique
Merleau Ponty, Le visible et l'invisible
Richard Shusterman, Conscience du corps, vers une soma esthétique
Sous l'interprétation, édition de l'éclat
Simondon, L'individuation psychique et collective
Bernard Stiegler, La technique et le temps
Prendre soin de la jeunesse et des générations.
Varella L'inscription corporelle de l'esprit
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi 15h à18h
 Dates
À partir du 2/10/12
84
 Profil enseignant-chercheur
Chargée de cours en sciences de l’éducation.
Philosophe , Psychanalyste, praticienne somatique Feldenkrais, auteur de
plusieurs ouvrages dont Ethique et violence, l'Harmattan 2002.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
Pratiques pédagogiques, apprentissages et interventions sociales [CP 6]
Les enseignements de ce champ concernent principalement pour l’année en cours les domaines
professionnels de l’intervention sociale et socioculturelle à destination des jeunes et des adultes le plus
souvent dans le secteur associatif mais pas seulement.
On peut ici parler d’éducation populaire qui tente à tous les âges de la vie de développer des voies
éducatives qui relèvent de l’éducation informelle, celle qui se passe en dehors des institutions chargées
de préparer directement à un diplôme.
Mais plus largement les enseignements de ce champ cherchent à développer des réflexions et des
analyses qui travaillent ce qu’il en est de l’expérience personnelle.
Que fait-on de son expérience ? Comment la réfléchir, la communiquer et la formaliser ? Quelles sont
les pédagogies d’intervention dans ce type de situations visant à travailler l’expérience personnelle et
collective ?
Dans le cas où l’expérience est interculturelle l’on parlera ici de pédagogie interculturelle visant à
développer ce qu’il en est des échanges de ce type. C’est là un des vecteurs de l’éducation populaire
non seulement en banlieue mais aussi plus largement à l’époque de la mondialisation des échanges
bien au-delà du traditionnel dicton « Le voyage forme la jeunesse ».
Les situations d’apprentissage sont constantes et relèvent de l’éducation permanente à tous les âges,
de l’éducation tout au long de la vie. Ainsi s’articulent des formations reçues et travaillées à l’école et
d’autres qui relèvent de l’autoformation, des apprentissages autodidactes.
Certains métiers en ont même fait le centre de leur mission : conseiller en validation des acquis de
l’expérience, chargés de bilans-projets professionnels et personnels. Mais d’autres l’utilisent plus
largement dans les nombreuses démarches et activités liées à la médiation, à l’insertion sociale et
professionnelle des jeunes.
En effet la plupart des travailleurs de l’éducation sont confrontés à ces histoires de vie, à des récits
d’itinéraires vécus ce qui n’est pas toujours facile.
Qu’en font ces professionnels ? Quelles pédagogies mettent-ils en œuvre ?
Les récits de vécus restent-ils du domaine de la confidence, du semi-privé du contact individuel ou au
contraire donne-t-il lieu à des mises en œuvre et des interventions dans des dispositifs de formation ?
L’analyse de ces dispositifs est un des vecteurs de ce champ principalement pour ce qui est de
l’intervention socio-éducative.
On le voit, la frontière entre le développement personnel, la formation en institution, l’éducation hors de
celle-ci est à redéfinir en permanence. La question des pédagogies et des logiques pédagogiques est
inévitablement présente dès lors qu’une des missions est justement d’intervenir : où, comment, avec
quelles finalités, avec quels moyens, avec quels outils ?
Des secteurs comme celui de l’économie sociale et solidaire vont prendre de l’essor et faire appel à
des compétences relevant de l’éducation tout au long de la vie.
Des enseignants de ce champ sont également investis dans les universités populaires et plus
particulièrement l’Université populaire expérimentale de Paris8 qui se met en œuvre avec les acteurs
associatifs et institutionnels du département de Seine St Denis et la mission à l’éducation populaire.
Aussi des possibilités de stages seront possibles auprès des acteurs impliqués dans ce projet.
Ce champ est en lien de préparation avec le Master EFIS (Education, formation, intervention sociale)
(Paris8, Paris13) qui prépare à cinq spécialités (dont quatre professionnelles).
85
RESPONSABLE DU CHAMP CP6 :
LE GRAND Jean-Louis
RESPONSABLE DU PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION
BENCHORA Mohamed
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP CP 6 :
BENCHORA Mohamed
LE GRAND Jean-Louis
-
2nd semestre
MOREAU Didier
-
2nd semestre
MORISSE Martine
86
1er semestre
1er semestre
LES ASSOCIATIONS ET L’ANIMATION
SOCIOCULTURELLE
CP 6
BENCHORA Mohamed
 Descriptif
Historiquement, l’animation socioculturelle a fait appel à des savoir-faire et être qui s’obtenaient par l’expérience
personnelle et militante issue de l’éducation populaire.
L’action et l’animation socioculturelle constitueront toujours un terrain de conflits quant à leurs sens, leurs
objectifs et leurs enjeux.
En effet, le champ de l’action et de l’animation socioculturelle est chargé d’ambiguïtés.
Ce n'est pas la nature de l'activité qui définit l'animation, sa spécificité réside dans le fait que les participants aux
diverses activités établissent entre eux des rapports dont découlent pour eux des bénéfices : l'activité elle-même,
le développement personnel et le renforcement de leur réseau de sociabilité.
En effet, ses actions répondent à des orientations divergentes de la vie sociale que chaque groupe tente
d’imposer à travers des techniques et technologies qui elles-mêmes s’en trouvent affectées. Notons également
ses allégeances et ruptures constitutives à certaines traditions. Ne pouvant être identifié ni à l’éducation
populaire, ni à l’action politique, ce champ d’action ne peut être compris sans référence à ces courants qui l’ont
marqué et le marquent toujours.
Elle ne se définit donc pas uniquement par des activités dont on pourrait dresser la liste, ni par un degré
d'implication de l'animateur professionnel
Les emplois de l’animation supposent aujourd’hui un ensemble de compétences qui passe par une formation
adaptée aux changements et à la diversification de ce champ d’activité professionnelle.
Nous aborderons dans ce cours le cadre législatif et réglementaire de l’animation socioculturelle dans la ville et à
travers les associations.
Cette UE abordera les questions suivantes :
Identification des partenaires ;
La notion de projet ;
Stratégies de communication interne et externe liées au montage de projet ;
Repérages des enjeux liés aux différents modes de gestion et leurs incidences
sur les politiques d'animation.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
Mardi 9h à 12h
 Dates
À partir du 2/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maitre de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Titulaire du CAPASE (ancien DEFA), responsable associatif (président de
l’association de recherche et d’action culturelle, administrateur
départemental à la FFR), formateur, animateur d’un groupe de recherche
sur la violence dans le sport.
Mots clefs : les associations, l'éducation populaire, méthodologie de projet,
les métiers de l'animation.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
87
CP 6
Suite...
 Modalités de validation
Présence au cours.
Rédaction d’une fiche de lecture à partir de la bibliographie proposée et en relation avec le projet personnel de
l’étudiant.
Rédaction d'un mémoire sur l'approche d'un secteur d'animation, de sa population, des institutions, de la
définition d'une politique socioculturelle et de sa réalisation, de son tenant budgétaire.
 Bibliographie
Toutes les revues des mouvements d'éducation populaire.
Une bibliographie actualisée est disponible sur le serveur pédagogique « Claroline »
88
PEDAGOGIES ET UNIVERSITES POPULAIRES
CP 6
LE GRAND Jean-Louis
 Descriptif
Le but de cet enseignement, qui prend la forme d’un atelier, est celui d’envisager les pédagogies qui sont mises
en œuvre dans un mouvement très divers celui des Universités populaires qui fleurissent actuellement.
Etant donné que la très grande majorité des Universités populaires sont issues du cadre associatif il n’y a ni
programme prédifini, ni diplômes (sauf exception) et donc pas de pédagogies imposées. Dès lors il y a là
l’occasion de réfléchir sur les pédagogies mises en œuvre et sur les pédagogies en général. Sont-elles des
pédagogies spécifiques se revendiquant comme telle ou au contraire sont-elles largement implicites ?
Y a-t-il des pédagogies spécifiques ou au contraire sont-elles le prolongement de celles issues de l’école ou des
pédagogies actives ou dites « nouvelles » ?
La forme de ce cours sera celle d’un atelier de travail intellectuel, de rencontres avec des personnes extérieures
situées dans les universités populaires, éventuellement sous la forme de participation à une journée d’étude ou
un colloque. Le 7ième printemps des Universités populaires se tiendra notamment en Juin 2012 en Région
Ile-de-France à Ris Orangis.
Nous pourrons aussi envisager de vivre de l’intérieur des situations pédagogiques bien déterminées mais si
possible variées. La forme de l’atelier sera elle-même un espace de réflexion collective et de réflexivité, de
recherche et d’enquête.
Nous nous interrogerons ensemble sur des questions comme :
les apports et les limites des conférences débats
les dispositifs qui veulent rompre avec la logique magistrale, comment font-ils ?
Les universités populaires sont-elles réellement populaires ?
Y a-t-il des pédagogies spécifiques à l’éducation en milieu populaire ?
Quelles sont les pédagogies de l’éducation populaire ?
Y a-t-il un rapport entre choix pédagogique et politique ?
Plus largement cet atelier de réflexion pédagogique, qui part du cas des Universités populaires, est une occasion
de réfléchir aux formes pédagogiques et à ce qu’elles impliquent par le dialogue avec des expériences plus ou
moins innovantes.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
regroupé
 Dates et Horaires
Samedi 9/02/13
9H-17H
Samedi 16/02/13 9H-17H
ou 13H_19H30
Samedi 16/03/13 9H-17H
Samedi 13/04/13 9H-17H
Samedi 20/04/13 9H-17H
 Profil enseignant-chercheur
Professeur en sciences de l’éducation à Paris 8.
Co-auteur du Que sais-je Les Histoires de vie avec Gaston Pineau et de
l’ouvrage Education tout au long de la vie avec Lucette Colin (Dir.) est
directeur de la revue internationale Pratiques de formation/Analyses. Il
dirige des travaux dans les domaines suivants : formation des adultes,
éducation populaire, université populaire, écoformations, recherche-actions
de praticiens-chercheurs, approches internationales de l’éducation tout au
long de la vie, philosophies de la critique en éducation, parcours étudiants,
autoformations et autodidaxies, histoires de vie…
Il est l’un des promoteurs de l’Université populaire expérimentale de Paris8.
 Adresse électronique
[email protected]
 EC limité
25 étudiants
 Permanence
prendre un rendez-vous par mail
89
CP 6
Suite...
Les champs professionnels correspondants à cet axe de l’éducation tout au long de la vie, et au travers de la
réflexion sur les Universités populaires sont : l’animation socioculturelle, l’éducation interculturelle, l’éducation à
l’environnement dans une perspective écologique, l’insertion des jeunes, la formation pour adultes et des séniors,
l’éducation populaire, les approches du corps, l’éducation à la santé, la formation par l’expérience qu’elle soit
autodidactique ou en situation de travail, les approches d’aide aux personnes ou de soutien, la formation au sein
des associations et du secteur associatif, le secteur de la validation des acquis de l’expérience, l’économie
solidaire, les pratiques de voyage ou de loisirs, les voies du développement personnel ou des approches
spirituelles.
Pour ceux qui veulent en savoir plus au préalable sur les universités populaires et l’éducation tout au long de la
vie peuvent consulter la section correspondante "Education tout au long de la vie" et "Université populaire" sur le
site de l’UFR qui contient des documents et des vidéos.
 Modalités de validation
L’évaluation se fera par la participation active et un dossier à deux ou seul sur le thème de l’atelier.
 Bibliographie
Une bibliographie sera donnée en cours.
90
LES PEDAGOGIES DE L’EMANCIPATION
CP 6
MOREAU Didier
 Descriptif
Cet enseignement visera à mettre en évidence, dans les idées pédagogiques, la prégnance des concepts
majeurs de la philosophie de l’éducation, dans leur articulation à l’idée d’émancipation. On montrera l’évolution du
projet de l’émancipation morale vers celui d’une émancipation politique à travers les textes de Sénèque et
Rousseau, et on en recherchera les effets dans les doctrines pédagogiques depuis Pestalozzi et les différents
courants fondateurs de l’Ecole Nouvelle : Hermann Lietz et les Landerziehungheime, Roger Cousinet, Maria
Montessori, John Dewey, Célestin Freinet, Fernand Oury etc. On évaluera sa pertinence dans l’approche des
enjeux contemporains de l’école, en déterminant ce qui, dans les pratiques pédagogiques actuelles, peut
apparaître réellement émancipateur, conformément au projet philosophique initial.
 Modalités de validation
Réalisation d’une note de synthèse dans un travail en groupe.
 Bibliographie
HOUSSAYE J., 1995, Quinze pédagogues, Paris, A. Colin
ROUSSEAU, 1999 Emile ou de l’éducation, Paris, Garnier-Flammarion
SENEQUE, 1993, Entretiens, Lettres à Lucilius, Paris, Laffont, coll. Bouquins
D’autres textes seront proposés au fil des séances.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi 15h à 18h
 Dates
À partir du 05/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Professeur en sciences de l’éducation à Paris 8.
Ses recherches portent sur l'éthique de l'éducation, dans ses fondements
théoriques comme dans ses émergences pratiques, sur l’histoire des idées
pédagogiques, ainsi que sur le champ de l'éducation métamorphique,
entendue comme le projet philosophique de l'éducation tout au long de la
vie.
Mots clefs : philosophie de l'éducation, éthique de l'éducation, éducation tout
au long de la vie, histoire des idées pédagogiques.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
91
L’« ILLETTRISME » EN QUESTIONS
CP 6
MORISSE Martine
 Descriptif
Depuis plusieurs années, l’illettrisme a fait l’objet de nombreuses publications, de discours médiatiques et
politiques, sous tendues par diverses études visant à définir principalement les profils et les niveaux des jeunes et
adultes concernés. Des actions de formation se sont mises en place, sous des appellations diverses, telles que
« lutte contre l’illettrisme », « formation aux savoirs de base », « remise à niveau ».
Comment dès lors penser, au delà des discours politiques et médiatiques et des actions mises en place, la
complexité des relations que les usagers de la langue, y compris ceux qu’on appelle « défavorisés » ou
marginaux, entretiennent avec l’écrit ? Quelle est la nature des pratiques effectives et/ou des obstacles
rencontrés à l’écrit ? En quoi le fait d’interroger le (ou les) rapport(s) à l’écrit offre t-il des perspectives de
compréhension de ce qui se joue pour les personnes ? Des réponses auxquelles cet enseignement hybride, en
présentiel et à distance, tentera de répondre.
 Modalités de validation
Présence active au cours et réalisation d’un dossier à partir d’une synthèse de lectures et d’un travail d’enquête.
 Bibliographie
BARRÉ-DE MINIAC Christine, 2000, Le rapport à l’écrit. Aspects théoriques et didactiques. Villeneuve d’Ascq :
Presses Universitaires du Septentrion.
BESSE Jean-Marie, DE GAULMYN Marie-Madeleine, GINET Dominique, LAHIRE Bernard, 1992, L’« illettrisme »
en questions, Lyon, Presses Universitaires de Lyon.
DERYCKE Marc (direct.), 2005, Culture(s) et réflexivité, Revue du Centre de Recherche en Education, Université
de Saint-Etienne.
DESMARAIS Danielle, (2003), L’alphabétisation en question. Québec : Les éditions Quebecor.
POUEYTO Jean-Luc (coord), 2001, Illettrismes et cultures, Paris : L’Harmattan.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hybride
 Dates et Horaires
samedis présentiels
 Profil enseignant-cherchseur
Maître de conférences à l'université de Paris 8,
Spécialiste de l'écriture dans le champ de la formation des adultes et
en milieux professionnels. Ses intérêts de recherche portent sur le
rapport à l'écriture de jeunes et d'adultes peu ou pas scolarisés, les
pratiques ordinaires d'écriture et les liens entre écriture, réflexivité et
professionnalisation. Elle a publié plusieurs articles et codirigé des
ouvrages sur ces questions.
06/10/12 - 10h à 12h
20/10/12 - 10h à 17h
24/11/12 - 10h à 17h
Mots clefs : littéracie, rapport à l'écriture, réflexivité, culture, professionnalisation.
+ forum « Claroline »
 Adresse électronique
 EC limité
25 étudiants
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
92
Médiations culturelles, artistiques et technologiques [CP 7]
Images numériques, vidéos, œuvres d’art : à chaque fois, au-delà des divers supports, une même posture de
pensée est convoquée. Cette posture, marquée par la connotation propre au régime de l’imaginaire, doit ainsi se
comprendre comme un paradigme dominant à l’heure des nouvelles technologies qui interviennent dans les dispositifs d’éducation et de médiation culturelle. Il s’agit de poser ainsi la question de la formation même du sujet
au regard de ce paradigme, alors envisagé dans des dimensions praxéologiques, langagières, culturelles et critiques.
Ce champ propose ainsi une initiation aux problématiques de l’image (visuelle ou sonore), des arts et de l’esthétique, des technologies et des supports numériques, dans le contexte des médiations éducatives et culturelles et
artistiques. Au niveau de la professionnalisation, il concerne les métiers de l’éducation et de l’animation, et de
façon plus particulière les intervenants dans un cadre scolaire, culturel ou associatif spécialisés soit dans les
nouvelles technologies de l’image et du son, soit dans les arts, soit dans les réseaux numériques. Ce cursus offre
aussi une perspective de réflexion théorique et de questionnement sur les rôles de l’image, de l’art et des supports numériques dans la formation du sujet et dans la transmission de la culture.
Les enseignements s’organisent selon deux axes complémentaires :
Une réflexion sur les enjeux et modalités praxéologiques de l’image, des médias et des nouvelles technologies dans le champ de l’éducation.
Une réflexion sur les structures langagières et cognitives propres aux supports iconiques musicaux et artistiques et sur leurs implications en termes de médiation culturelle et éducative.
Lieux de stage de « Médiations culturelles, artistiques et technologiques »
Pour le domaine les « Médiations culturelles et artistiques » :
Les écoles où interviennent les étudiants titulaires du DUMI du CFMI d’Orsay ;
Les écoles et conservatoires de musique où interviennent les étudiants du CEFEDEM de Rueil ;
Les institutions consacrées à la diffusion de la culture et des arts : conservatoires, cité de la musique,
centres culturels, musées…;
Les interventions en milieu scolaire de l’Ensemble Intercontemporain de Paris ;
Les institutions consacrées à l’intervention en art thérapie (en lien avec la formation en art thérapie de
l’université de Paris 5).
Pour le domaine des « Médiations technologiques » :
Les écoles, collèges, lycées et autres lieux de formation utilisant les technologies ;
Le CLEMI (Centre de Liaison entre l’Enseignement et les Moyens d’Information) ;
L’INA (Institut National Audio-visuel) ;
Ecole de graphisme de Paris (Webdesign) ;
France Télévisons notamment France 5 ;
Ecoles de production de sons et d’images.
93
RESPONSABLES DU CHAMP CP7 :
BOUDINET Gilles et TERZIAN Anna
RESPONSABLES DU PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION
BOUDINET Gilles pour le volet « Médiations culturelles et artistiques »
TERZIAN Anna pour le volet « Technologies »
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP CP 7
94
BENCHORA Mohamed
1er semestre
BOUDINET Gilles
1er semestre
LEMEUNIER Christian
1er semestre
TERZIAN Anna
1er semestre
-
2nd semestre
INTRODUCTION A LA SEMIOLOGIE DE L’IMAGE
ET DU SON
CP 7
BENCHORA Mohamed
 Descriptif
L’utilisation dans le domaine de l’éducation, de l’action sociale et/ou culturelle de l’image et du son, les nouvelles
techniques de l’information et de la communication, demande aux acteurs de comprendre et de savoir se servir
de quelques outils conceptuels permettant de mieux analyser les produits et les messages audio-visuels.
La préoccupation de cet EC est de lier le point de vue théorique à une pratique Audio-visuelle.
Analyse de produits audio-visuels, signification, les outils de décodage (connotation-dénotation, explicite
implicite, le dit et le non-dit.
La construction audio-visuelle. (les paramètres de l’image, le cadrage, la grosseur des plans, la couleur, les
mouvements, le son, l’éclairage etc…)
Le montage.
 Modalités de validation
Obligation de présence à l’EC.
Vérification des acquis techniques.
Vérification des acquis théoriques par la réalisation d’un vidéogramme et la tenue d'un journal.
 Bibliographie
BARTHES Roland, La chambre claire, Seuil – 1980
HAMM Liliane, Lire des images, Armand Colin – 1986
Le verbe et l'image. Essais de sémiotique audiovisuelle, l'Harmattan, Paris, 2003.
Petite fabrique de l'image : parcours théorique et thématique : 180 exercices Fozza, Jean-Claude / Garat,
Anne-Marie / Parfait, Françoise Magnard, 1982.- 254 p. : ill.
ODIN Roger, Cinéma et production de sens, Paris, A. Colin, 1990
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
lundi 9h à 12h
 Dates
À partir du 1/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maitre de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Création et animation d'atelier vidéo en milieu scolaire, en milieu carcéral.
Recherche sur la télévision et les pratiques audio-visuelles des enfants et
des jeunes au sein de la fédération En-Jeu télé. Fabrication de supports
audio-visuels.
Mots clés : Culture d'écran, La plastique visuelle, Narration/description/
discours, Connotation/Dénotation.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
95
ENFANTS ADOLESCENTS ET PRATIQUE D’ECRANS
CP 7
BENCHORA Mohamed
 Descriptif
Depuis quelques décennies les médias se diversifient, tant à travers les supports, les genres et les modes d’accès.
Les écrans sous toutes leurs formes sont devenus des espaces d’informations, de jeux, de connaissances, de
consommations, de rencontres.
Cette évolution s’appuie sur les performances des technologies misent en œuvre. Au-delà de la nouveauté il est
important d’observer l’évolution des contenus et des usages.
Pour les adultes intervenants auprès de l’enfant et du jeune, l’enjeu est la maîtrise et l’appropriation de ces dispositifs dans leurs contenus et leurs supports techniques pour promouvoir des pratiques d’accompagnement dans
cet espace « télé-cyber-média ».
Nous aborderons dans l’unité d’enseignement les usages et l’appropriation par les enfants et les jeunes des supports « écrans » dans différents contextes d’usage (à l’école et à la maison avec des amis).
 Modalités de validation
Présence obligatoire. Constitution et soutenance d’un dossier sur un des thèmes abordés en cours.
Etudiant ayant plus de 3 absences : Examen final portant sur le contenu du cours
 Bibliographie
Le site http://www.clemi.org/fr/centre-de-documentation/ tient à jour les articles et les publications axées sur l’éducation aux médias, les médias et les problématiques d’éducation qui y sont liées.
 Semestre
2nd semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
lundi 9h à 12h
 Dates
À partir du 04/02/13
 Profil enseignant-chercheur
Maitre de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Création et animation d'atelier vidéo en milieu scolaire, en milieu carcéral.
Recherche sur la télévision et les pratiques audio-visuelles des enfants et
des jeunes au sein de la fédération En-Jeu télé. Fabrication de supports audio-visuels.
Mots clés : Culture d'écran, jeux vidéo, internet, blog, média et éducation.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
96
ARTS, IDEES, EDUCATION
CP 7
BOUDINET Gilles
 Descriptif
Ce cours présente une suite de « correspondances » entre des pensées de la philosophie et des sciences
humaines, et des arts (musique, peinture, poésie) leur étant contemporains. D’une part, il propose ainsi un
parcours « initiatique » dans la culture de la philosophie, des sciences humaines (phénoménologie,
psychanalyse, structuralisme...) et des œuvres d’art (impressionnisme, expressionnisme, art abstrait...) au
XXème siècle. D’autre part, en prenant pour perspective les interactions entre deux « langages » souvent opposés (l’art et la pensée conceptuelle), il vise les enjeux impliqués dans la rencontre du « sensible » et du
« rationnel » en termes de construction du savoir « par » et « pour » la culture. Est alors posée la question du
sens de l’art en éducation ou, si l’on préfère, de la contribution fondamentale des langages artistiques à la construction, toujours multiple, de la pensée.
 Modalités de validation
Présence obligatoire.
Partiel ou élaboration d’un dossier individuel.
 Bibliographie
BOUDINET, Gilles, 2000, Des arts et des idées au XXème siècle, Paris: L’Harmattan
BOUDINET, Gilles, 2006, Art, Education Postmodernité, Paris : L’Harmattan
BOUDINET, Gilles, 2008, Arts, culture, valeurs éducatives, Paris : L’Harmattan
SNYDERS, Georges, 1993, La joie de la musique à l’école, Paris : L’Harmattan
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
jeudii 15h à 18h
 Dates
À partir du 4/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8, habilité à diriger
des recherches, Docteur en sciences de l’éducation, Gilles Boudinet est
l’auteur de recherches sur le rapport arts/éducation. Ses travaux ont trait aux
dimensions langagières de l’art en termes de construction du savoir, à la
philosophie des langages esthétiques, aux médiations culturelles de l’art et
notamment de la musique, ainsi qu’aux pratiques artistiques des jeunes.
Mots clefs : esthétique, philosophie, langages, savoirs
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
97
RADIO PARIS 8,
L’ATELIER RADIO UN PROCESSUS EDUCATIF
CP 7
LEMEUNIER Christian
 Descriptif
Objectif de l'atteler radio dans le département sciences de l'éducation
a) Imaginer ,construire un espace de médiation
b) Mettre en jeux les modalités expressives de la voix du son.
c) Parler, et dire avec la parole de l'autre.
d) Penser une technologie interactive et numérique dans un contexte éducatif
Du reportage au rédactionnel ;
à l'origine du reportage, il y a un voyage, un déplacement pour allez vers l'autre, vers l'inconnue pour sortir du
"rien de nouveau" des habitudes.
Le proverbe nous dit que les voyages forment la jeunesse, Selon Michel SERRE le voyage serai à l'origine de la
plupart des science sociales, il créé des occasions de rapporter d'élaborer un propos .
 Modalités de validation
Une implication dans le rendez vous hebdomadaire, et trois œuvres personnelles.
1) Prendre un rôle dans plusieurs émissions ;
Des prestations de reporter ,de rédacteur, ou de réalisateur technique qui pourront être considérées comme des
exercice au début mais ensuite au moins trois devront être assez abouties pour considéré comme une oeuvre.
2) Participer chaque semaine à la conférence de rédaction qui à lieu dans la deuxième partie du cour, c'est le
moment ou chacun propose des sujets radiophonique puis expose des commentaires sur l'activité. A tour de rôle
chacun fera un compte rendu de la séance à parier des
notes écrites.
 Bibliographie
Bibliographie et autres ressources sur le site « radio paris8.net »
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mercredi 9h à 12h
 Dates
À partir du 3/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Chargé de cours en sciences de l’éducation.
Depuis 29 ans, praticien d’ateliers de pratique artistique.
La capacité à affronter l’adversité et le contact avec des gens différents sont
à l’œuvre dans les activités favorisant l’émergence de compétences
créatives.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
98
MEDIAS ET PEDAGOGIE INTERCULTURELLE
CP 7
TERZIAN Anna
 Descriptif
Cet EC propose une réflexion sur les méthodes et les pratiques éducatives qui prennent en compte la complexité
culturelle des élèves. L’objectif consiste à apporter des éléments de réponse à la question centrale : comment
l’école peut-elle intégrer les médias et multi-médias en tant que moyens qui - sous conditions - peuvent faciliter la
transmission de savoirs et de valeurs et servir d’outils de socialisation à tous les élèves tout en respectant leur
diversité culturelle. A partir de textes fondateurs, extraits de films, de documents audio-visuels et multi-médias se
situant dans le croisement entre la pédagogie interculturelle et l’éducation aux médias, nous définirons les concepts de ‘pédagogie interculturelle’, de ‘médias’ et ‘d’identité culturelle’.
Sans oublier l’importance de la convergence numérique des médias, nous mènerons des analyses notamment de
la télévision en tant qu’’école parallèle’, lieu d’éducation informelle’ par excellence, mais aussi comme machine à
fabriquer du ‘fast-thinking’ et l’enfant post-moderne», afin d’essayer de comprendre le rôle de l’école comme
médiateur entre la ‘culture établie’ et la ‘culture des jeunes’.
 Modalités de validation
Exposé, dossier de travaux personnalisés et/ou devoir sur table.
 Bibliographie
ABDALLAH-PRETCEILLE Martine, 1996, Vers une pédagogie interculturelle, Paris, Anthropos.
CLANET Claude, 1990, L’Interculturel, Toulouse, Presse Universitaires du Mirail.
DUFOUR Dany, 2001, “Malaise dans l’Education”in Le Monde Diplomatique, nov. 2001
ERIKSEN TERZIAN Anna, 1998, Vidéo et pédagogie interculturelle, Paris, Anthropos
ERIKSEN TERZIAN Anna et al . 2007, Qui a peur de la télé en couleur ? La diversité culturelle dans les médias,
Paris, Aux lieux d’être.
MARTEL Frédéric, 2010, Mainstream : Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Paris, Flammarion
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
lundi 12h à 15h
 Dates
À partir du 1/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Maître de conférences en sciences de l’éducation à Paris 8.
Anna Terzian est spécialisée en technologies éducatives et responsable de
la licence en ligne. Auteur de livres, d’articles et d’études dans le champ de
l’éducation aux médias et à l’image.
Mots clefs : pédagogie interculturelle, minorités visibles, e-learning, médias
et multi-médias
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
99
99
100
EC Aide à la réussite et méthodes de travail universitaire [UE 6]
Par « Aide à la réussite et méthodes de travail universitaire », on entend un enseignement à choisir
parmi plusieurs possibles (Attention : les étudiants qui sont admis par équivalence peuvent avoir
des EC « aide à la réussite » choisis et rendus obligatoires par la Commission Pédagogique).
Il s’agit d’enseignements qui permettent à l’étudiant, d’acquérir, de consolider ou d’approfondir ses
capacités de rédaction ou de lecture universitaire, sa maîtrise des méthodes de travail universitaire.
Ces enseignements ne sont pas à prendre comme un travail supplémentaire aux autres EC : au contraire, la réussite dans les autres EC sera facilitée par des progrès en matière de méthodologie, de rédaction ou d’exposé.
L’EC d’« Accueil », est une entrée en matière aux contenus et aux méthodes du travail universitaire, ouverte à tous, et particulièrement pertinente pour les étudiants qui rejoignent l’université.
L’EC « Méthodologie – aide à la lecture de textes théoriques » a pour objectif de donner des
éléments de méthodologie pour accéder aux bases théoriques indispensables dans les
disciplines majeures des sciences de l’éducation.
L’EC « Introduction à la recherche documentaire sur Internet en Anglais », comme son titre
l’indique, est particulièrement pertinente pour aider les étudiants, en licence et par la suite, qui
traiteront des textes et des corpus en langue anglaise
Chacun de ces enseignements dure 36H, et permet, si l’EC est validé, d’obtenir 1 ECTS.
EC du département COM-FLE
les EC de Français Langue Etrangère (FLE)
les EC de Méthodologie de l’Expression Ecrite et Orale (MEEO)
RESPONSABLE DU CHAMP
BOUSSION Samuel
EQUIPE PEDAGOGIQUE DU CHAMP DE L’UE 6
BONNEVIE Serge
SCHEFFER Paul
1er semestre
-
2nd semestre
101
EC D’ACCUEIL
UE 6
BONNEVIE Serge
 Descriptif
Cet enseignement est spécialement destiné aux étudiants admis à entrer en licence de sciences de l'éducation
sur dossier d'équivalence et pour lesquels il est demandé un EC d'accueil. Il constitue donc une formation préalable de premier repérage en sciences humaines et une socialisation aux méthodes de travail universitaire.
Les sciences de l'éducation s'appuient sur différentes sciences humaines. Des premiers apports théoriques de
base pourront donc se référer à la notion de science, aux définitions et repérages des différentes sciences humaines dans leur histoire et leur développement. Il sera tout particulièrement question de faire le point sur leurs
spécificités en partant d'un glossaire: par exemple les différences et les emboîtements entre sociologie, anthropologie, ethnologie, ethnographie et psychologie, psychologie sociale, psychanalyse.
L'objectif est d'arriver à repérer des notions génériques sur les sciences de l'éducation (naissance, historique),
l'histoire de l'éducation, les définitions : rapports entre éducation, socialisation, formation, pédagogie, didactique,
les formes actuelles de la discipline et les principaux débats épistémologiques qui traversent la discipline.
Les spécificités du département de sciences de l'éducation doivent ainsi être pointées et situées historiquement
afin d'offrir une lecture des différents E.C. figurant au programme au regard des différentes sciences humaines.
Du point de vue d'une initiation méthodologique certains aspects minimaux pourront être abordés: lire en sciences
humaines (notamment des textes fondamentaux), effectuer des fiches de lecture, utiliser les dictionnaires spécialisés, s'orienter en bibliothèque, travailler à partir de mots-clés, écrire un travail pour l'obtention de l'E.C.
Conformément à l’intitulé de l’EC, la pédagogie mise en œuvre se propose de créer les conditions conviviales
minimales correspondant au sens de l'accueil dans une formation: expression des étudiants relatifs à leur parcours, à leurs attentes, au "vécu du nouvel étudiant", analyse des difficultés (de tous ordres) et recherches de
solutions, repérage des savoirs issus de l'expérience personnelle et professionnelle.
 Modalités de validation
Un écrit portant sur l’apport de cette EC.
 Bibliographie
La bibliographie sera donnée lors de la rentrée universitaire.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
regroupé
 Dates et Horaires
9 samedis 9h à 13h
6/10/12
13/10/12
20/10/12
27/10/12
3/11/12
10/11/12
17/11/12
24/11/12
1/12/12
102
 Profil enseignant-chercheur
Chargé de cours en Sciences de l’éducation.
Docteur en Sciences de l’éducation et qualifié MDC
en Arts, Serge Bonnevie a étudié les thématiques
de l’esthétique et de la subjectivité contemporaine, a
enseigné au département des Sciences de l’éducation sur l’art et l’éducation, sur la philosophie de
l’éducation et en méthodologie de recherche pour
les étudiants en Master 1 et 2, et assure un tutorat
pour les étudiants nouvellement admis en Licence
depuis plusieurs années.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
METHODOLOGIE, AIDE A LA LECTURE DE TEXTES
THEORIQUES
UE 6
BONNEVIE Serge
 Descriptif
Ce cours a pour objectif de donner des éléments de méthodologie de travail universitaire de manière à pouvoir
accéder aux bases théoriques indispensables dans les disciplines majeures des Sciences de l’éducation et afin
de permettre aux étudiants d’apprendre à maîtriser les outils qui leur seront nécessaires pour faire leurs travaux
de lecture et d’écriture demandés par les enseignants (préparation de fiches de lecture, d’exposés et de dossiers
de recherche…) dans toutes les disciplines. Nous parcourrons les différents courants de pensée dans les champs
disciplinaires majeurs des sciences de l’éducation (philosophie, linguistique, sociologie, anthropologie, psychanalyse, histoire, esthétique…). De multiples lectures interprétatives sont liées à l’apprentissage d’une discipline dont
il s’agit toujours de « décoder » et de « traduire » le sens contenu dans les textes qui se présentent comme une «
énigme » à résoudre dans un premier temps pour le lecteur qui ose s’aventurer dans le champ de la pensée abstraite. A partir des problèmes de densité dans l’expression, de l’inter-texte, des références culturelles et sociohistoriques d’un texte que nous tenterons de révéler, nous retracerons à grandes lignes l’histoire des textes majeurs des sciences de l’éducation à travers ses écrits théoriques. Un travail régulier de lecture et d’écriture sera
demandé. Pour information, ce cours n’est pas un cours de remise à niveau en français mais de méthodologie de
travail universitaire et demande une bonne connaissance des bases de l’écriture et de la lecture.
 Modalités de validation
Un devoir sur table et un dossier à rendre.
 Bibliographie sommaire
Une bibliographie sera donnée au premier cours.
 Semestre
1er semestre
 Type de cours
hebdomadaire
 Horaire
mardi de 15h à 18h
 Dates
À partir du 2/10/12
 Profil enseignant-chercheur
Chargé de cours en sciences de l’éducation.
Docteur en Sciences de l’éducation et qualifié MDC en Arts, option Théâtre,
Serge Bonnevie a étudié les thématiques de l’esthétique et de la subjectivité
contemporaine, a enseigné au département des Sciences de l’éducation sur
l’art et l’éducation, sur la philosophie de l’éducation et en méthodologie de
recherche pour les étudiants en Master 1 et 2, et a assuré un tutorat pour les
étudiants nouvellement admis en Licence depuis plusieurs années.
 Adresse électronique
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
103
INTRODUCTION A LA RECHERCHE EN SCIENCES DE L’EDUCATION ET A LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE SUR INTERNET
UE 6
SCHEFFER Paul (SOUS RESERVE)
 Descriptif
L’objectif de cet EC introductif fondamental est double :
Cet EC vise d´une part à introduire les étudiants à la démarche de recherche théorique et surtout pratique qu´ils
seront amenés à emprunter en master. Théorique à travers la discussion des éléments de méthodologie de la
recherche attendus, et surtout pratique par le biais de la réalisation d´un travail de recherche (seul ou en petit
groupe) défini par chacun en fonction de ses intérêts personnels.
L´EC permettra d´autre part de montrer comment la recherche de documents par internet pour ce travail de recherche peut être facilitée en exploitant au mieux différents outils comme les moteurs, métamoteurs et répertoires
de recherche, les banques et base de données entre autre.
Parallèlement, cet EC est construit de manière à permettre l’alternance de séances en présentiel et de séances à
distance. L’objectif étant de développer chez l’étudiant encore davantage son sens de l’organisation et de la
méthodologie nécessaires à toute recherche.
 Modalités de validation
Présence et participation active au cours (présentiel et à distance), ainsi que production d´une ébauche de note
de recherche écrite (entre 5 et 10 pages).
 Bibliographie
BRETELLE-DESMAZIÈRES Danièle, COULON Alain, POITEVIN Christine, 1999, Apprendre à s’informer : une
nécessité, Association Internationale de Recherche Ethnométhodologique et Laboratoire de Recherches
Ethnométhodologiques, Université de Paris 8, Saint-Denis
COULON Alain , 1999, Penser, classer, catégoriser : l’efficacité de l’enseignement de la méthodologie documentaire dans les premiers cycles universitaires/Le cas de l’Université de Paris 8, Association Internationale de Recherche Ethnométhodologique et Laboratoire de Recherches Ethnométhodologiques, Université de Paris 8 : Saint
-Denis
FARIA-FORTECOËF Clarisse, 2007, Le Dif ou l’individualisation de la formation dans la société cognitive, préface
de Bernard Liétard, Paris : Editions Le Manuscrit.
QUIVY Raymond, VAN CAMPENHOUDT Luc, 1995, Manuel de recherche en Sciences sociales, Paris : Dunod
 Semestre
2nd semestre
 Profil enseignant-chercheur
 Type de cours
hybride
 Adresse électronique
 Dates et Horaires
mercredis présentiels
+ forum « Claroline »
 EC limité
25 étudiants
104
Chargé de cours en sciences de l’éducation.
[email protected]
 Permanence
Sur rendez-vous par mail
EC de Langues Etrangères [UE 6]
Par « EC de langues étrangères », on entend un enseignement à choisir parmi plusieurs possibles.
Vous devez choisir un EC parmi ceux qui sont offerts par le Centre de Langues (CDL)
ATTENTION :
Les inscriptions dans les EC de langues se font auprès des départements concernés et
supposent des tests de niveau préalables organisés dès le début de chaque semestre.
105
106
INFORMATIONS
PRATIQUES
107
108
PLAN DE L’UNIVERSITE PARIS 8
ADRESSES ET ANNUAIRE UTILES
UNIVERSITE PARIS 8 (SITE PRINCIPAL)
 Coordonnées
 2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis cedex
 01.49.40.67.89 (standard)
 01.48.21.04.46
 www.univ-paris8.fr
 Moyens d’accès
 par le métro : ligne 13 (arrêt St-Denis Université)
 par le tramway : ligne 1 (arrêt Marché de St-Denis) puis métro ligne 13 ou bus 255
 par le train et le RER :
- ligne de Paris-Nord (arrêt Gare de St-Denis) puis bus 255
- ligne D du RER (arrêt Gare de St-Denis) puis bus 255
 par le bus :
- arrêt St-Denis Université : lignes 11 (CIF), 253, 254, 255, 261, 268, 356, 361
- arrêt Général Leclerc : ligne 256
- arrêt Gare de St-Denis : lignes 154, 156, 578
 par la route : autoroute A1 ou Nationale 1
UNIVERSITE PARIS 8 (UFR SEPF)
 Bâtiment A - 4ème étage
 Direction de l’UFR
 Coordination de l’UFR
 Département des sciences de l’éducation
 Secrétariat de sciences de l’éducation ((L3)
 Secrétariat de sciences de l’éducation Master EFIS
 Secrétariat de sciences de l’éducation Master EF
 Bureau des responsables de sciences de l’éducation
 Salle des enseignants de sciences de l’éducation
 Service audiovisuel (prêts matériels)
 Secrétariat de psychanalyse
salle A 455
salle A 457
salle A 456
salle A 435
salle A 433
salle A 432
salle A 430
salle A 436
salle A 447
salle A 453
 01.49.40.66.51
 01.49.40.66.50
 01.49.40.66.61
 01.49.40.66.84
 01.49.40.66.54
 01.49.40.66.62
salle A 331
 01.49.40.66.58
salle A 2263
 01.49.40.68.77
 01.49.40.66.59
 01.49.40.68.00
 Bâtiment A - 3ème étage
 Secrétariat communication, français langue étrangère
 Bâtiment A - 2ème étage
 Labo LOFTA
Logiques de formation et technologies associées
UNIVERSITE PARIS 8 (SERVICES DE L’UNIVERSITE)
 Bâtiment A
 Bureau de la validation des acquis de l’expérience
(VAE)
 Formation permanente
salle A 2267
 08.20.20.51.00
 www.validexper.com
salle A 2267
 08.20.20.51.00
 www.fp.univ-paris8.fr
109
 Service accueil handicap
 Service commun universitaire d’information,
d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO-IP)
 Service universitaire des activités physiques et
sportives (SUAPS)
salle A 047
salle A 347
 01.49.40.67.92
 01.49.40.67.15
salle A 001
 01.49.40.65.30
 http://suaps.univ-paris8.fr
 Bâtiment B
 Centre de langues (CDL)
salle B 301
 01.49.40.68.43
 www.univ-paris8.fr/cdl
 Bâtiment C
 Infirmerie
N° d’appel d’urgence
 Informatique pour tous
 Service universitaire de formation initiale et continue
pour l’enseignement (SUFICE)
salle C 010
 01.49.40.65.14
 01.49.40.71.00
salle C 108
 01.49.40.68.62
salle C E5
 01.49.40.68.72
 www.univ-paris8.fr/sufice
 Bâtiment G
 Action culturelle et artistique (ACA)
 Billetterie de l’ACA
 Bureau des inscriptions
 Bureau des transferts
 Sécurité sociale des étudiants
 Service des relations et de la coopération
internationale (SERCI)
salle G 001
 01.49.40.65.28
salle G 007
 01.49.40.65.09
salle G 014
 01.49.40.64.35
salle G 014
 01.49.40.64.05
salle G 015
salle G 220
 01.49.40.65.36
 www.univ-paris8.fr/-international-
 Bibliothèque universitaire
 Accueil
 01.49.40.69.69
 www.bu.univ-paris8.fr
 Maison de l’étudiant
 Bureau des bourses
 Service de la vie étudiante
 Service social étudiant du CROUS
 Service universitaire de médecine préventive et
de promotion de la santé
110
salle ME 19
salle ME 03
salle ME 09
salle ME 18
 01.49.40.64.07
 01.49.40.71.88
 01.49.40.70.80
 01.49.40.65.10
SERVEUR PEDAGOGIQUE DE L’UFR (« CLAROLINE »)
Le serveur pédagogique de l’UFR (« Claroline ») permet :
- aux enseignants qui y ont recours de mettre en ligne des documents pour le travail entre deux
cours ou des informations de dernière minute
- aux étudiants de consulter ces informations ou d’échanger entre eux sur les forums
NOTA BENE
Le serveur pédagogique est un outil précieux et complémentaire au cours mais ne s’y substitue pas.
INSCRIPTION SUR LE SERVEUR PEDAGOGIQUE
L’inscription sur le serveur pédagogique n’est pas automatique et est indépendante de votre
inscription administrative et de votre inscription dans les cours.
Vous devez la réaliser en suivant la procédure suivante :
 Allez sur le site de l’UFR à l’adresse  www.ufr-sepf.univ-paris8.fr/
 Cliquez sur le lien [Serveur pédagogique] ( lien direct :  www.sc-educparis8.org/ )
 Sur la droite de l’écran d’accueil, cliquez sur [Créer un compte utilisateur]
 Remplissez toutes les rubriques en prenant soin :
- de ne pas oublier votre adresse mail (afin que l’enseignant puisse vous contacter
directement en cas d’urgence)
- de faire figurer votre vrai nom dans la rubrique « identifiant » ou « nom d’utilisateur »
- de noter précieusement vos « nom d’utilisateur » et « mot de passe »
 Cliquez sur [M’inscrire à des cours] puis [OK] puis [Suivant] ; vous arrivez alors sur votre page
d’accueil sur laquelle vous pouvez vous inscrire aux cours et où figureront ultérieurement les
différents cours dans lesquels vous vous serez inscrits.
INSCRIPTION DANS LES COURS DU SERVEUR PEDAGOGIQUE
L’inscription dans chacun des cours du serveur pédagogique n’est, elle non plus, pas automatique et
est indépendante de votre inscription à l’université et dans les cours.
Quand vous serez inscrits sur le serveur, vous pourrez alors vous inscrire dans les cours du serveur
pédagogique que vous allez suivre. Vous devez pour cela procéder ainsi qu’il suit :
111
 Cliquez sur [S’inscrire à un cours]
 Cliquez sur [Sciences de l’éducation]
 Cliquez sur [Licence L3]
 Cliquez, dans la liste des cours qui apparaît, sur l’icône du petit crayon à droite du nom du
cours qui vous intéresse. Sur la nouvelle page qui s’affiche, cliquez sur [Retour à ma liste
personnelle de cours] et recommencez la procédure pour vous inscrire à d’autres cours.
NOTA BENE
L’inscription dans un cours du serveur est indépendante de l’inscription pédagogique que vous devez
réaliser dans chaque cours.
UTILISATION DES COURS EN LIGNE
Les rubriques utilisées varient selon les enseignants (agenda, annonces, documents, exercices,
forums…).
Vous êtes néanmoins invités à vous connecter régulièrement sur votre page personnelle de cours où
s’afficheront les annonces publiées par les enseignants des cours dans lesquels vous êtes inscrits. Les
nouveautés mises en ligne depuis la dernière connexion sont indiquées par un point rouge
Pour information, chaque enseignant dispose de statistiques indiquant les connexions de chaque
étudiant.
112
ESPACE(S)
ESPACE(S) NUMERIQUE(S)
NUMERIQUE(S)
COMPTE NUMERIQUE PARIS 8
Vous bénéficiez d’une messagerie électronique
[email protected]
et d’un espace de services numériques dont l’utilisation sera
indispensable pendant toute la durée de vos études, notamment pour
recevoir et gérer vos informations et vos échanges d’ordre pédagogique
et administratif, ainsi que pour connaître les activités et les évènements
culturels, sportifs ou scientifiques de Paris 8.
Rendez-vous sur  http://compte-numerique.univ-paris8.fr et activez votre « compte numérique »
simplement en vous identifiant à l’aide des informations présentes sur votre carte d’étudiant (n°
d’étudiant et code confidentiel figurant sur le volet détachable).
ESPACE PERSONNEL PARIS 8 (e-p8)
Votre « compte numérique » activé, vous pouvez utiliser vos services
numériques (messagerie, agenda, dossiers de scolarité, …), suivre
l’actualité de l’université ou consulter les ressources en ligne de la BU en
vous connectant à e-p8 :
- dès la page d’accueil des sites web de l’université en cliquant en haut à
droite sur le bouton [Votre espace]
- ou directement via l’adresse  http://e-p8.univ-paris8.fr/
GUIDE DES USAGES DU NUMERIQUE
Université numérique, certificat informatique et internet (C2I), droit des
usagers, bibliothèque en ligne, université numérique…
Le guide étudiant des usages du numérique est consultable à l’adresse :
 www.ufr-sepf.univ-paris8.fr/IMG/pdf_gun_2010-2011.pdf
CERTIFICAT INFORMATIQUE ET INTERNET (C2i)
Dans le cadre de la formation des étudiants aux technologies de
l’information et de la communication, l’UFR SEPF s’allie au service
Informatique Pour Tous (IPT) de Paris 8 pour mettre en oeuvre le
Certificat Informatique et Internet (C2i) niveau 1.
Pour tout renseignement concernant la préparation ou la certification
C2i, veuillez contacter le service Informatique Pour Tous (bâtiment C
salle C 108 - 01.49.40.68.62).
Le C2i à Paris 8 :
 http://c2i.univ-paris8.fr
Portail national des C2i :
 www2.c2i.education.fr/
Ressources documentaries sur le C2i :  www.ufr-sepf.univ-paris8.fr/?se-preparer-au-c2i
L’UFR SEPF, le service IPT et le SUFICE sont également associés dans le déploiement du Certificat
Informatique et Internet niveau 2 « Enseignant » (C2i2E), certification dorénavant obligatoire pour
accéder aux métiers de l’enseignement. Une formation est proposée sous une forme hybride, via une
plate-forme pédagogique et au service IPT.
Pour tout renseignement, veuillez contacter le SUFICE (bâtiment C salle CE 5 - 01.49.40.68.72) :
 www2.univ-paris8.fr/sufice/spip.php?rubrique15
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RESO 8
De l’université au monde du travail :
- offres de stages, jobs ou emplois,
- analyse et suivi de candidature,
- droits,
- témoignages...
Le SCUIO-IP de l’université vous propose un
ensemble de services et d’accompagnements
en ligne sur Reso 8 pour vous aider à préparer
votre insertion professionnelle :
 www.univ-paris8.fr/scuio/reso8
SERVICE SOCIAL ETUDIANT DU CROUS
Le service social de Paris 8 est un lieu d’accueil et d’écoute à la disposition des étudiants ayant besoin
d’une aide momentanée ou prolongée.
Présentes sur vos lieux d’études, les assistantes sociales peuvent vous informer, vous conseiller et
vous aider en cas de difficultés personnelles, familiales ou matérielles.
Après un premier contact lors d’une permanence d’accueil, chaque étudiant peut solliciter un rendezvous avec l’assistant(e) social(e) qui l’accompagnera. Les entretiens proposés réservent à chacun la
possibilité d’exposer et d’analyser sa situation, ses difficultés, ses préoccupations (qu’elles soient
d’ordre social, familial, universitaire, psychologique, professionnel…).
Le travail d’accompagnement engagé par l’étudiant et l’assistant(e) social(e) qu’il rencontre peut se
poursuivre sous forme d’information, de liaison, d’intervention, d’orientation auprès des différents
services et institutions (internes et externes à la faculté et aux secteurs universitaires) notamment en
direction des services d’accueil des étudiants, des services de la scolarité, des services sociaux,
administratifs, juridiques, etc.
Le service social est également chargé par le CROUS d’instruire les dossiers de Fonds National d’Aide
d’Urgence, au titre de :
 L’aide ponctuelle : ce fonds est destiné à aider les étudiants se trouvant momentanément en
situation financière difficile.
 La rupture familiale : l’étudiant justifiant de sa situation d’isolement et de précarité peut être
guidé par l’assistant(e) social(e) dans les démarches à mettre en œuvre.
Vous trouverez également un affichage régulièrement réactualisé des informations les plus importantes, qui est accessible y compris lorsque la permanence d’accueil est fermée.
 Contact
Université Paris 8
Maison de l’étudiant - Salle ME 09
 01.49.40.70.80
 Permanence
Accueil des étudiants sans rendez-vous de 09h30 à 12h30.
 CROUS de Créteil
70 avenue du Général de Gaulle - 94010 Créteil cedex
 01.45.17.06.60
 www.crous-creteil.fr
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RELATIONS INTERNATIONALES
L’Université Paris 8 est partenaire d’un grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur
étrangers. Elle a en outre adhéré à certains grands programmes internationaux (Erasmus, Crepuq) qui
concernent l’ensemble des universités françaises.
Faire un séjour d’étude ou de stage à l’étranger enrichit le capital humain : on peut y acquérir de
nouvelles connaissances, ainsi que des compétences linguistiques et interculturelles. La personne qui
se décide au départ développe ainsi des compétences liées à une plus grande capacité de maîtriser le
monde qui l’entoure : habitude de vivre et parler selon des codes qui ne sont pas les siens, capacité à
s’intégrer dans les nouveaux cadres de pensée et de vie quotidienne, intégration de manières de
fonctionner différentes et capacité à les réutiliser dans des contextes différents, développement de la
capacité à agréger des informations issues de contextes différents pour les synthétiser et les réutiliser.
Les employeurs reconnaissent et apprécient les avantages de ces départs ; les jeunes professionnels
qui ont séjourné à l’étranger pendant leurs études ont une plus grande propension à être mobiles plus
tard.
 Démarches
Les informations générales (calendrier, universités partenaires, aides financières…) sont détaillées sur
le site :
 www.univ-paris8.fr/-internationalLe site est à consulter impérativement avant de se présenter auprès de l’enseignant chargé de ces
programmes dans la formation ou au service des relations internationales. A partir de la mi-novembre
2010, les dossiers de candidature 2011-2012 (premier ou second semestres) seront directement
téléchargeables sur ce site.
 Comment et où partir en séjour à l’étranger ?
 En stage : Le service international gère les bourses de mobilité du Conseil régional d’Ile-deFrance et du CROUS. Ces aides peuvent être attribuées à des étudiants partant en stage à
l’étranger (critères fixés consultables sur le site). Le service n’apporte pas d’aide à la recherche
de stage.
 Pour une période d’études : Plusieurs programmes et accords de coopération (LLP (Erasmus,
Comenius), Crepuq, Micefa, accords Paris 8) permettent aux étudiants de réaliser un séjour
d’études dans une université partenaire.
Des aides à la mobilité peuvent être attribuées aux étudiants sélectionnés au titre d’un programme
international. Des critères de sélection ont été fixés par les organismes qui financent (durée du séjour,
critères sociaux…). Pour plus de précisions, consultez la rubrique aide financière du site.
Contacts
Relations internationales :
Bâtiment G - Salle G 220
 01.49.40.65.36
Enseignant référent pour les sciences de l’éducation :
BENVENISTE Annie
 [email protected]
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CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2012-2013*
LICENCE 3EME ANNEE SDE
Rentrée universitaire 2012– 2013
(période d’intégration pour les primo arrivants)
Semaine de « Pré-rentrée » LICENCE SDE
Lundi 24 au Mercredi 26 Septembre 2012
(sous réserve de modifications)
ENSEIGNEMENTS DU 1ER SEMESTRE
Du lundi 1er octobre au samedi 22 décembre 2012
Vacances de noël (zone C)
interruption des cours
Du samedi 22 décembre 2012(soir)
au lundi 07 janvier 2013 (matin)
ENSEIGNEMENTS DU 1ER SEMESTRE (suite)
Du lundi 07 janvier au samedi 12 janvier 2013
Possibilité de rattrapage de cours ou partiels
Du lundi 14 janvier au samedi 19 janvier 2013
EC Intensifs (1er semestre)
Du lundi 21 janvier au vendredi 25 janvier 2013
Réunion de jury Licence
Date communiquée ultérieurement par affichage
ENSEIGNEMENTS DU 2ND SEMESTRE
Du lundi 4 février au samedi 27 avril 2013
Vacances de printemps (zone C)
interruption des cours
Du samedi 27 avril 2013 (soir)
au lundi 13 mai 2013 (matin)
ENSEIGNEMENTS DU 2ND SEMESTRE (suite)
Du lundi 13 mai au samedi 18 mai 2013
Possibilité de rattrapage de cours ou partiels
2ème session d’examen du 1er semestre
Du lundi 20 mai au samedi 25 mai 2013
EC Intensifs juin (2nd semestre)
Du lundi 27 mai au samedi 1er juin 2013
Réunion de jury Licence
Date communiquée ultérieurement par affichage
Fermeture de l’Université
2ème session d’examen du 2nd semestre
Réunion de jury Licence
Date communiquée ultérieurement par affichage
Rentrée universitaire 2013– 2014
(période d’intégration pour les primo arrivants)
* Le calendrier ci-dessus, à jour en date du 16 juillet 2012, est donné à titre indicatif et non-exhaustif ;
certaines dates en attente de la décision des instances centrales de l’Université ne sont pas connues
au moment de l’édition de cette brochure et seront communiquées ultérieurement.
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NOTES
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Université Paris 8
2 rue de la Liberté - 93526 Saint-Denis cedex
 01.49.40.67.89 (standard)
 www.univ-paris8.fr
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