STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 14 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Introduction : La conversion de l’énergie électrique en énergie mécanique est réalisée à l’aide d’actionneurs appelés moteurs. Selon le type d’application et le type de mouvement à transmettre, on utilisera soit un moteur, soit un vérin. La part du moteur électrique est très importante dans le domaine industriel (machines outils,…) mais aussi dans les applications domestiques (lave linge,…). Un moteur pour quoi faire ??? ENERGIE ELECTRIQUE Un moteur est toujours accouplé à une charge. Il entraîne la charge soit en rotation (ventilateur, mandrin, poulie,…) soit, par une mécanique adaptée, en translation (téléski, pont roulant,…). Accouplement Machine ENERGIE MECANIQUE Moteur Quelles sont les caractéristiques des charges entraînées ? Tout dépend de la charge. Les efforts nécessaires pour transmettre le mouvement ne sont pas identiques, et peuvent être très variables d’une application à une autre. Des familles types de charges peuvent néanmoins être identifiées : La caractéristique du couple résistant (Tr) en fonction de la vitesse (Ω) traduit les efforts nécessaires à l’entraînement de la charge. Couple constant : Tr (Nm) 90% des applications, levage, bandes transporteuses ventilateurs, pompes centrifuges,… 90% des applications : engins de levage, bandes transporteuses,… Couple constant Couple hyperbolique : Enrouleur dérouleur, machines outils Couple quadratique : Ventilateur, pompes centrifuges Tr (Nm) Tr = Cte Tr = k.Ω2 Ω (rd/s) Tr (Nm) Couple quadratique Ω (rd/s) Couple linéaire : Vis d’Archimède laminoir Tr (Nm) enrouleur-dérouleur, machines outils,… Tr = vis d’archimède k Ω Couple hyperbolique Tr = k.Ω Ω (rd/s) Couple linéaire Ω (rd/s) Quel que soit le type de moteur utilisé pour entraîner la charge, il devra impérativement être choisi pour répondre au besoin de la charge. Son couple moteur (Tu) devra être supérieur au couple résistant de la charge (Tr), du moins, pendant la phase de démarrage. 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 15 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Quel type de moteur ? MOTORISATIONS Moteur à COURANT CONTINU Moteur SYNCHRONE Avantages : Moteur triphasé alternatif Moteur ASYNCHRONE Moteur pas à pas - Bonne régulation de vitesse Moteur ASYNCHRONE triphasé Moteur ASYNCHRONE monophasé - Couple à l’arrêt Avantages : Avantages : Avantages : - vitesse constante - vitesse fixe - robuste et simple (moteur à cage) - Cos phi = 1 - positionnement en boucle ouverte (pas de capteur : codeur incrémental) - standardisation (disponibilité et prix) Inconvénients : - Collecteur et balai à entretenir (maintenance) - prix Inconvénients : - pas de couple au démarrage (sauf si autopiloté en variation de vitesse) Moteurs dérivés - démarrage en asynchrone Limites d’utilisations : - faible puissance - faible précision Mode de démarrage : - à enroulement auxiliaire et capacité pour déphasage du flux Utilisations : Inconvénients : - Electro-ménagé - glissement/vitesse - pas de vitesse proche de zéro - Moteur rotor plat (Axem) - Moteur série - Moteur série universel (monophasé perceuse) La conversion de l’énergie s’effectue à 80% à l’aide de moteurs asynchrones triphasés grâce à leur simplicité de construction, à leur robustesse et à leur facilité de démarrage. 1- Le moteur asynchrone triphasé Le moteur asynchrone est le convertisseur électromécanique qui, historiquement, a été le dernier construit. En effet, ce n’est qu’en 1888 que FERRARIS et TESLA ont réalisé le premier moteur d’induction industriel. Le premier moteur à cage fut réalisé par DOLIVODOBROWOLSKI en 1889 et le moteur à double cage par BLONDEL en 1892. Quelques années auparavant, GRAMME avait déjà construit le premier alternateur (1878) et la première machine à courant continu (1869). Machine de Jacobi 1834 Machine de Froment 1940 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 16 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Principe de fonctionnement. Création d’un champ tournant en triphasé. Si on alimente 3 bobines identiques, placées à 120 °, par une tension alternative triphasée : - - Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation; il y a donc bien création d'un champ tournant. Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens que l'aiguille aimantée. Si l'on inverse deux des trois fils de l'alimentation triphasée, l'aiguille ou le disque, tourne en sens inverse. Justification : Les trois champs alternatifs produits par les bobines alimentées en courant triphasé se composent pour former le champ tournant. Le champ magnétique tournant crée dans le circuit du rotor des courants induits ; ceux-ci, d'après la loi de Lenz, s'opposent à la cause qui leur a donné naissance, et provoquent une force magnétomotrice qui entraîne le rotor en rotation (cf. cours de Physique Appliquée). 1-1 Constitution générale d'un moteur asynchrone. Quels que soient les constructeurs de machines tournantes, nous constatons une très grande stabilité des techniques de construction. Par contre, les adaptations de moteurs à différentes applications sont de plus en plus nombreuses : moteur-réducteur, moteur-frein, moto-pompe, génératrice asynchrone, etc. 11 9 10 8 7 6 2 5 3 4 1 Rep. 1 2 3 4 7 Désignation Flasque avant Rotor (cage d’écureuil) Bobinage du stator Carcasse Rep. 7 8 9 10 Désignation Roulements Flasque arrière Ventilateur Tiges d’assemblage 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE PAGE : 17 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie 5 6 Plaque signalétique Boîtier de raccordement : plaque à bornes STI GE Lycée RENAUDEAU Electrotechnique 11 Capot protection ventilateur On classe les différentes pièces rencontrées dans toute machine tournante selon les trois grandes fonctions réalisées : • Organes électriques : - Circuit rotorique, en court-circuit ou bobiné, - Circuit statorique bobiné, - Plaque à bornes. • Organes magnétiques : Circuits magnétiques statorique et rotorique. • Organes mécaniques : Carcasse supportant les flasques, roulements, arbre, ventilateur, tiges de montage et fixation du moteur. Circuit magnétique. Le circuit magnétique des machines à courant alternatif et des moteurs asynchrones en particulier, doit canaliser les lignes de forces du champ tournant. Conditions à remplir : • • • • Avoir des pertes par hystérésis et courants de Foucault minimum. Supporter les bobinages. Comporter une partie fixe et une partie mobile. Être refroidi convenablement. Solutions communes au stator et au rotor : • • Canalisation du flux par des tôles magnétiques placées dans le sens radial, en forme d’anneaux pour le stator et en forme de disques pour le rotor. Utilisation de tôles d’épaisseur 0,35 à 0,5 mm en acier au silicium, ayant des pertes de 1,4 à 2,6 W/kg, pour diminuer les pertes par hystérésis et courants de Foucault. En général, ces tôles sont isolées par oxydation ou par un vernis isolant pour les très grosses machines. 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 18 Electrotechnique Les encoches de différentes formes permettent de loger les conducteurs du bobinage électrique. Le circuit magnétique statorique fixe est le siège du champ tournant qui agit sur le rotor. Solutions particulières au stator : • Fixation en rotation et en translation. • Pour les gros moteurs, la carcasse peut être en acier moulé ou en tôle d’acier roulée et soudée, pour les diamètres supérieurs à un mètre. Les tôles magnétiques sont réalisées par secteurs et serrées entre elles par des rivets; elles sont centrées dans des nervures et maintenues serrées par deux plateaux prenant appui sur des butées soudées. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 19 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Notions de bobinage : En triphasé, le stator comporte trois enroulements indépendants pouvant être couplés en étoile ou en triangle. Chacun de ces enroulements est composé de sections logées dans les encoches du circuit magnétique. • Spire : Une spire comprend un conducteur aller et un conducteur retour, soit deux conducteurs actifs. Faisceau : Le faisceau est l’ensemble des conducteurs placés dans une encoche et parcouru dans le même sens par le courant d’une phase. Section : Une section est formée de deux faisceaux reliés par les têtes de bobines. Elle est caractérisée par son nombre de spires et son pas. Pas d’une section : C’est la distance entre deux lignes neutres consécutives : on l’appelle aussi pas diamétral ou pas polaire. Le nombre de pas réalisés détermine la vitesse de rotation du moteur : f : fréquence du réseau en Hertz (Hz) ns = f / p ns : Vitesse de synchronisme imposée par le champ tournant en tours par seconde (tr/s) p : nombre de paires de pôles Exemple : Un stator ayant trois enroulements (moteur triphasé) et une seule ligne neutre à 180° va créer deux pôles (1 Nord + 1 Sud). Le pas polaire est 2, le moteur possède 1 paire de pôles, sa vitesse est de 3000 tr/mn. Enroulement 2 Enroulement 1 N Ligne neutre N N Enroulement 3 S S Nombre de pôles 2 4 6 8 12 Ns (tr/mn) 3000 1500 1000 750 500 S Représentation d’un instant t à un instant t+2Π/3 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 20 Electrotechnique Solutions particulières au rotor : • Le rotor est la partie mobile de la machine; il est le siège de l’induction électromagnétique variable. • Rotor en court-circuit (rotor à cage d’écureuil) constitué par des barres de cuivre ou d’aluminium, noyées dans le circuit magnétique et mises en courtcircuit par deux anneaux. • Les encoches sont inclinées par rapport à l’axe longitudinal pour améliorer le démarrage et obtenir un couple constant. L’entrefer entre le rotor et le stator est le plus réduit possible; de l’ordre de 0,3 à 0,4 mm pour les puissances inférieures à 10 kW . • 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 21 Electrotechnique La partie mécanique. Son rôle essentiel est d’assurer : • • • • la position relative du stator et du rotor, la transmission de l’énergie mécanique, la protection des parties électriques et magnétiques, la fixation. Exemple de construction : Fonctions assurées par les pièces : • • • • • Carcasse : elle sert de support à l’ensemble des pièces du moteur, en particulier, elle renferme le stator. Elle est caractérisée par la hauteur d’axe. Arbre et rotor : ils servent à transmettre le couple moteur. Paliers : ils assurent le guidage en rotation et limitent le déplacement axial. Flasques : ils servent à positionner les paliers par rapport à la carcasse et protègent les organes internes du moteur. Ventilateur : il facilite le refroidissement du moteur. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 22 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Fixations et hauteurs d’axes : Il existe deux familles de fixations : à patte ou à flasque-bride. Les différents cas sont normalisés en fonction de la position du moteur. • Moteurs horizontaux : • Moteurs verticaux : Les hauteurs d’axes sont normalisées : 56 – 63 – 71 – 80 – 90 – 100 – 112 – 132 – 160 – 180 – 200 – 225 – 250 – 280 – 315 - 355. 1-2 Environnement – désignation. Type de construction. Les moteurs asynchrones sont classés d’après les indices de protection. On rencontre principalement les indices suivants : • lP23 : moteur protégé, • IP44 : moteur fermé, • lP55 : moteur étanche. IP 23 IP 55 La protection contre les chocs mécaniques correspond à l’indice lK08 (norme EN 50102). 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 23 Electrotechnique Echauffement – classes d’isolation. Les échauffements tolérés en fonction des classes d’isolation sont indiqués dans le tableau ci-dessous. Ces échauffements sont donnés pour une température ambiante de 40 °C et définis par la norme NF C 51.111. Protection interne. On réalise la protection contre les échauffements anormaux des bobinages en plaçant au cœur de ceux-ci une sonde de température qui peut être constituée soit par une thermistance, soit par un détecteur de type « ipsotherme » (lame bimétallique déformable). Désignation du moteur asynchrone. • Type de construction : - Fermé : lP44. - Étanche : IP55. - Chocs mécaniques lK08. • Forme de construction : - A pattes. - Flasque-bride, etc. • Caractéristiques : - Tension. - Fréquence. - Nombre de phases. • Caractéristiques mécaniques : - Puissance. - Vitesse. • Spécifications particulières : - Bout d’arbre ou fixation spéciale, - Ambiance particulière (température, humidité, altitude, pression). Exemple : - Moteur asynchrone à cage étanche (lP55 lK08), - Fixation à pattes, - Triphasé 50 Hz - 230/400 V, - 1500 tr/min - 2 kW. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 24 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-3 Relations d’électrotechnique. Le moteur asynchrone est une machine transformant l'énergie électrique apportée par le courant alternatif monophasé ou triphasé en énergie mécanique. Il est caractérisé par des grandeurs d'entrée qui sont électriques et par des grandeurs de sortie qui sont mécaniques. 1485 132 1485 132 1485 132 Tu Les Grandeurs de Sorties : Les grandeurs de sortie sont mécaniques, un moteur est choisi, en premier lieu, pour ses caractéristiques mécaniques. Effectivement, son couple et sa vitesse devront être adaptés aux caractéristiques de la charge à entraîner. Les grandeurs de sortie intéressent avant tout le mécanicien qui aura à dimensionner sa machine…en fonction de la charge à entraîner. La puissance utile (puissance mécanique) : C’est la puissance récupérée en bout d’arbre. C’est aussi celle qui est indiquée sur la plaque signalétique en Watts. La vitesse : C’est celle indiquée sur la plaque signalétique en tr/mn, mesurée lorsque le moteur est en fonctionnement en charge. Elle n’est pas exactement identique à celle imposée par le champ tournant, la différence est due au glissement du rotor : g = (ns – n) /ns. En général, la vitesse du moteur est adaptée à celle de la charge par un réducteur. La vitesse peut également s’exprimer en radians par seconde (rd/s) ; Ω = 2 x Π x N / 60 ou Ω=2xΠxn Ω : vitesse angulaire en radians par seconde (rd/s). N : vitesse de rotation en tours par minute (tr/mn) n : vitesse de rotation en tours par seconde (tr/s) Expression du couple utile en bout d’arbre : Pu : puissance en Watts (W). 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Tu = Pu / Ω Tu : couple moteur en Newton mètre (N.m). Ω : vitesse angulaire en radians par seconde (rd/s). STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 25 Electrotechnique 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 26 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Les Grandeurs d’ Entrée : Les grandeurs d’entrée sont électriques. Elles vont, elles, intéresser l’électricien qui devra dimensionner son installation électrique en fonction de la puissance absorbée par le moteur. La puissance absorbée : La puissance absorbée sur le réseau, exprimée en Watts, détermine l’intensité du courant. Rappel : l’expression de la puissance absorbée par une charge inductive (bobine), en monophasé, s’écrit de la façon suivante : P = V x I x cosϕ ϕ I inductance ϕ : déphasage courant – tension V Un moteur asynchrone triphasé possède 3 enroulements (bobines) ; sa puissance absorbée est donc équivalente à la somme de celles absorbées par trois inductances alimentées en monophasé : Pa : Puissance électrique absorbée en Watts (W) Pa = 3 x V x I x cosϕ ϕ V : tension d’alimentation simple entre phase et neutre en Volts (V) I : courant absorbé en Ampères (A) ou ϕ : déphasage courant – tension Pa = √3 x U x I x cosϕ ϕ U : tension d’alimentation composée entre phases en Volts (V) Remarque : On observe entre la puissance absorbée et la puissance utile une différence de quelques pour-cent, due aux pertes internes au moteur (pertes joules, pertes par courant de Foucault,…), cf. cours de Physique Appliquée…. P absorbée P utile pertes Pertes = Pa – Pu Les pertes sont généralement exprimées sous forme de rendement (η) : η = Pu x 100 / Pa η : rendement de la machine en pour-cent (%) 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 27 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Caractéristiques électromécaniques : Intensité : La surintensité au moment du démarrage peut être de 4 à 8 fois l’intensité nominale : Id = 4 à 8 In Il en résulte une pointe d’intensité pouvant être très importante qui conditionnera le choix dans le dimensionnement des installations électriques (fusibles de type aM plutôt que gG). Couple : Le couple du moteur (Tm ou Tu) est égal à la force multipliée par le levier : Tm = F x r Au moment du démarrage, le couple moteur est, en moyenne, de 1,5 à 2 fois le couple nominal : Td = 1,5 à 2 Tn Point de fonctionnement : Le point de fonctionnement correspond au point à vitesse stabilisée soit lorsque Tm = Tr. On remarque que malgré la présence d’un point de fonctionnement pour Tr1 et Tr2 la machine asynchrone ne pourra pas entraîner la charge ayant le couple résistant Tr2 car celui-ci est supérieur au couple moteur pendant le démarrage. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 28 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-4 Couplage des moteurs. Plaque à bornes La boîte de raccordement (ou plaque à bornes) permet d’effectuer, à l’aide de barrettes, le couplage des enroulements, par six bornes repérées U1, V1, W1 et U2, V2, W2. Ces moteurs sont bitension selon le couplage étoile (Y) ou triangle (∆) des enroulements. U1 V1 W1 W2 U2 V2 Emplacement des enroulements Couplage Etoile (Y) L1 L2 U1 V1 L3 U1 W1 V1 V Dans le cas d’un couplage étoile, chaque enroulement a, à ses bornes une tension simple V = U / √3. V2 U2 W2 W2 U2 V2 Plaque à bornes W1 U L1 L3 L2 Couplage Triangle (∆) L1 L2 U L3 L3 L1 L2 U1 W2 U1 V1 W1 U W1 W2 U2 V2 U2 V1 V2 Plaque à bornes Dans le cas d’un moteur 3 bornes, le couplage est déjà réalisé : Plaque à bornes U1 V1 W1 400 V / Y U Dans le cas d’un couplage triangle, chaque enroulement a, à ses bornes une tension composée (entre phases) U. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 29 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-5 Démarrage des moteurs asynchrones triphasés 1-5-1 démarrage direct C'est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le moteur est directement couplé sur le réseau. Le moteur démarre selon ses caractéristiques naturelles, Id = 4 à 8 fois In, Td = 1,5 à 2 fois Tn, (cf. caractéristiques électromécaniques, page 13) Au moment de la mise sous tension, le courant induit dans le rotor est important. Il en résulte une pointe de courant importante sur le réseau. Le couple de démarrage est important et permet une accélération vive. C’est par soucis de diminuer la pointe d’intensité au démarrage que différents procédés sont mis en œuvre, tels que le démarrage étoile puis triangle, le démarrage statorique et d’autres. 1-5-2 démarrage étoile-triangle Ce mode de démarrage ne peut être utilisé qu'avec un moteur sur lequel les deux extrémités de chacun des trois enroulements statoriques sont ramenées sur la plaque à bornes (6 bornes). Par ailleurs, le bobinage doit être réalisé de telle sorte que le couplage triangle corresponde à la tension du réseau : par exemple, pour un réseau triphasé 400 V, il faut un moteur bobiné en 400 V triangle et 690 V étoile. Le principe consiste à démarrer le moteur en couplant les enroulements en étoile sous la tension réseau (1er temps), ce qui revient à diviser la tension nominale du moteur en étoile par √3 et le courant par 3 !!!. Dans un deuxième temps, le moteur est couplé en triangle et fonctionne sous ses caractéristiques nominales. (dans l'exemple ci-dessus, la tension réseau 400 V = 690 / √3). L1 L2 U1 V1 W2 U2 L3 er 1 temps couplage étoile W1 V2 ème L1 L2 U1 V1 W2 U2 L3 W1 V2 2 temps couplage triangle 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE PAGE : 30 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Lors du démarrage en étoile, la pointe de courant de démarrage est divisée par 3 STI GE Lycée RENAUDEAU Electrotechnique Tm Tn Id = 1,5 à 2,6 In En effet, un moteur 400V / 690 V couplé en étoile sous sa tension nominale 690 V absorbe un courant √3 fois plus faible qu'en couplage triangle sous 400 V. Le couplage étoile étant effectué sous 400 V, le courant est divisé une nouvelle fois par √3 donc au total par 3. Le couple de démarrage étant proportionnel au carré de la tension d'alimentation, est lui aussi divisé par 3 Td = 0,2 à 0,5 Tn La vitesse du moteur se stabilise quand les couples moteur et résistant s'équilibrent, généralement entre 75 et 85 % de la vitesse nominale. Les enroulements sont alors couplés en triangle et le moteur rejoint ses caractéristiques naturelles. Le passage du couplage étoile au couplage triangle est commandé par une temporisation. La fermeture du contacteur triangle s'effectue avec un retard de 30 à 50 millisecondes après l'ouverture du contacteur étoile, ce qui évite un court-circuit entre phases, les deux contacteurs ne pouvant être fermés simultanément. Le courant qui traverse les enroulements est interrompu à l'ouverture du contacteur étoile. Il se rétablit à la fermeture du contacteur triangle. Ce passage en triangle s'accompagne d'une pointe de courant transitoire très brève mais très importante, due à la fcém du moteur. Du fait du faible couple obtenu par ce mode de démarrage, l’alimentation en étoile ne peut convenir qu’aux machines ayant un faible couple résistant, ou qui démarrent à vide. 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 31 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-5-3 Démarrage électronique Fonction E Ordres Marche/Arrêt E Energie électrique DISTRIBUER PROTEGER Energie élec modulée E A3.1 Canalisation élect + Protection MODULER L’ENERGIE A3.2 Démarreur A3 - GERER L’ENERGIE E CONVERTIR L’ENERGIE Energie Méca objectif - Diminuer le courant de démarrage (≈7In) pouvant conduire à surdimensionner la canalisation électrique ou provoquer le déclenchement intempestif des protections contre les surintensités ; - Diminuer le couple de démarrage (≈2Tn) pouvant provoquer des à coups de couple et conduire à surdimensionner toute la structure mécanique. A3.3 Moteur Asynchrone Constitution : Le démarreur progressif est constitué d'un gradateur à angle de phase (module de puissance) piloté par le module de contrôle. Principe : La variation de la tension d'alimentation, à fréquence fixe, permet d'obtenir : - Une diminution du courant selon la loi d'Ohm (I = V/Z avec Z impédance statorique qui évolue avec le glissement) ; 2 U - Une diminution du couple qui dépend du carré de la tension (TMAX= K ). f Tm II faut cependant veiller à obtenir un couple moteur (Tm) supérieur au couple résistant (Tr) pour pouvoir accélérer : Tr 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 32 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Fonctionnement : Tout au long du démarrage, le gradateur fournit une tension qui augmente progressivement de sorte que le courant ne dépasse pas une valeur fixée par l'utilisateur. L'évolution de la tension résulte d'angles de retard à l'amorçage fixés par le module de contrôle qui compare le courant mesuré à la limitation fixée. Td Tr Td1 Td : Couple du moteur en démarrage direct Id : Courant du moteur en démarrage direct Td1 : Couple limité par le démarreur progressif Id1 : Courant du moteur limité par le démarreur Progressif Tr : couple résistant L'action combinée de la rampe et de la limitation de courant optimise les conditions de démarrage : limitation du courant démarrage progressif, en douceur, sans à-coups. 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 33 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-6 Freinage des moteurs asynchrones triphasés Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur est obtenu simplement par décélération naturelle. Le temps de décélération dépend alors uniquement de l'inertie de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps. Le freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et simple. Par rapport aux freinages mécanique et hydraulique, il offre l'avantage d'être régulier et de ne mettre en oeuvre aucune pièce d'usure. 1-6-1 Les freins électromagnétiques Le frein à commande de repos Le frein à commande de travail L'armature est la pièce métallique attirée par l'électro-aimant. Lors de l'alimentation de l'électro-aimant, l'armature, attirée, comprime le ressort, il y a serrage du frein. Lors de l'alimentation du moteur-frein, l'électroaimant attire l'armature, comprime le ressort et desserre le frein, le moteur démarre en même temps. En alimentant plus ou moins l'électro-aimant, on freine plus ou moins fort. On obtient ainsi un ralentissement contrôlé du moteur. A la coupure de l'alimentation, l'électro-aimant libère l'armature et donc le ressort qui serre alors la friction et assure le freinage. C'est le fonctionnement d'un frein à commande de repos. Quand on commande le repos du moteur-frein (coupure de l'alimentation), il y a freinage. Le freinage est obtenu par la poussée du ressort, donc sans apport d'énergie extérieure. C'est un freinage en toute sécurité. C'est le mode de commande le plus utilisé. A la coupure de l'alimentation, le ressort est libéré et desserre le frein. STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 34 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Alimentation incorporée : C'est l'alimentation standard des moteurs-freins. L'alimentation du frein est faite à partir de celle du moteur. L'ensemble complet moteur-frein se commande comme un moteur asynchrone standard. Alimentation séparée : Le frein et le moteur sont alimentés séparément. C'est l'alimentation des moteurs-freins ≥ 160 de hauteur d'axe. Ce mode d'alimentation permet d'utiliser le frein dans des cycles de fonctionnement où il n'intervient pas systématiquement ; il est obligatoire pour les moteurs deux vitesses, démarrage étoile-triangle, desserrage électrique ou anticipé. Représentations symboliques : U1 A1 V1 W1 A2 U1 V1 W1 M 3~ M 3~ frein desserré Moteur frein à alimentation séparée (frein serré) Moteur frein à alimentation incorporée (frein serré) 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 35 Electrotechnique 1-6-2 Le freinage par contre courant Le principe consiste, après avoir isolé le moteur du réseau alors qu'il tourne encore, à le reconnecter sur le réseau en sens inverse. C'est un mode de freinage très efficace qui doit être arrêté suffisamment tôt pour éviter que le moteur ne reparte en sens inverse. Au moment du freinage, les pointes de courant et de couple sont nettement supérieures à celles produites lors du démarrage. Afin d'obtenir un freinage sans brutalité, il est souvent inséré lors du couplage en contre-courant, une résistance en série avec chaque phase du stator. Le couple et le courant sont alors réduits. Le couple de freinage moyen est, en général, supérieur au couple de démarrage pour des moteurs asynchrones à cage. Avant d'adopter ce système, il faut absolument s'assurer que le moteur est capable de supporter des freinages en contre courant avec le service envisagé. En effet, outre les contraintes mécaniques, ce procédé impose des contraintes thermiques importantes au rotor, l'énergie correspondant à chaque freinage (énergie de glissement prise au réseau et énergie cinétique) étant dissipée dans la cage. Les sollicitations thermiques, pendant le freinage, sont 3 fois plus importantes que lors d’une mise en vitesse. Les inconvénients du freinage par contre-courant d'un moteur à cage sont tels que ce procédé n'est utilisé que sur certaines applications avec des moteurs de faible puissance. 1-6-3 Freinage par injection de courant redressé Le procédé consiste à envoyer du courant redressé dans le stator préalablement séparé du réseau. Ce courant redressé crée un flux fixe dans l'espace. Pour que la valeur de ce flux corresponde à un freinage convenable, le courant doit être environ 1,3 fois le courant nominal. Le mouvement du rotor représente un glissement par rapport à un champ fixe dans l'espace (alors que, dans le système à contre-courant, le champ tourne en sens inverse). Les caractéristiques obtenues avec un système de freinage par injection de courant redressé présentent, par rapport à celles résultant d'un système à contre-courant, des différences importantes : - l'énergie dissipée dans le rotor est moins importante. Il s'agit uniquement de l'équivalent de l'énergie mécanique communiquée par les masses en mouvement. La seule énergie prise au réseau est l'excitation du stator, - si la charge n'est pas entraînante, le moteur ne redémarre pas en sens inverse, 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 36 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique - si la charge est entraînante, le système fournit un freinage permanent qui retient cette charge à faible vitesse. La caractéristique est beaucoup plus stable qu'en contre-courant. Afin d'éviter les échauffements inutiles, il faut prévoir un dispositif coupant le courant dans le stator une fois le freinage réalisé. Ce procédé de freinage est présent sur les variateurs et démarreurs électroniques. Schéma de puissance : 1 3 5 2 4 6 6 4 F1 2 1 3 5 Q1 KM1 KM2 1 3 5 2 4 6 F2 A T1 ~ - U V M1 3~ W 4 F3 2 1 3 KM3 V1 ~ ~ + STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 37 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 1-7 Réglage de la vitesse des moteurs asynchrones triphasés Avec la venue des variateurs de vitesse, les moteurs bi ou tri vitesses tendent, petit à petit à disparaître. Les plus couramment utilisés sont les moteurs à enroulements statoriques séparés et les moteurs à couplage de pôles de type Dalhander. 1-7-1 Les moteurs à enroulements séparés : Ce type de moteur comporte deux enroulements statoriques indépendants permettant d’obtenir deux vitesses dans un rapport quelconque. Pour obtenir la petite vitesse, il suffit de connecter le réseau aux bornes 1U1, 1V1 et 1W1. Pour obtenir la grande vitesse, il suffit de connecter le réseau aux bornes 2U1, 2V1, 2W1. Si on respecte l’ordre des phases, on conserve le même sens de rotation. 1-7-1 Les moteurs Dalhander: Ce genre de moteur ne permet qu’un rapport de vitesses de 2 (2 et 4 pôles, 4 et 8 pôles, 6 et 12 pôles,…) En fonction de leurs caractéristiques, les moteurs peuvent être à puissance constante, couple constant ou couple et puissance variables. Le plus souvent, le démarrage s'effectue directement, aussi bien en grande qu'en petite vitesse. Dans certains cas, si les conditions d'exploitation l'exigent et si le moteur le permet, le dispositif de démarrage réalise automatiquement le passage temporaire en petite vitesse avant d'enclencher la grande vitesse ou avant l'arrêt. Généralement, ces moteurs ont un rendement peu élevé et un facteur de puissance assez faible. PV 1U1 1V1 1W1 M 3~ 2U1 2 V1 GV 2W1 STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 38 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Exemple de raccordement pour un branchement à couple constant : Pour l'une des vitesses, le réseau est connecté sur les trois bornes correspondantes; pour la seconde, celles-ci sont reliées entre elles, le réseau étant branché sur les trois autres bornes. Petite vitesse (∆) Grande vitesse (YY) L1 L1 L2 L2 L3 L3 2- Le moteur asynchrone monophasé Ces moteurs de faibles puissances, alimentés sur le réseau domestique en monophasé 230 V (ou 400 V) sont très employés dans les équipements électroménagers (lave-linge, lavevaisselle, réfrigérateur...). 2-1 Principe de fonctionnement : On sait que le champ magnétique, produit par une bobine alimentée en courant monophasé sinusoïdal, équivaut à 2 champs tournants en sens inverse l'un de l'autre. 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 39 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique Chaque champ tournant crée un couple moteur et le couple résultant est nul au démarrage. D'où la nécessité de concevoir un dispositif de lancement tel que le couple moteur ne soit plus nul au démarrage. Si aucun dispositif supplémentaire n'est mis en oeuvre, un moteur asynchrone monophasé doit être lancé au démarrage. Après le lancement, la rotation du rotor privilégie le champ résultant qui tourne dans le même sens que lui et affaiblit l'autre, aussi les performances d'un moteur asynchrone monophasé, bien qu'inférieures à celles d'un moteur triphasé, sont-elles très acceptables. Pour rendre le démarrage automatique, le moteur asynchrone monophasé est souvent pourvu d'un enroulement auxiliaire (on reconnaît celui-ci au fait que sa résistance est supérieure à celle de l'enroulement principal). Mis en série avec un condensateur, cet enroulement est donc parcouru par un courant déphasé par rapport à celui qui parcourt l'enroulement principal. Cela suffit pour créer un couple de démarrage. Après le démarrage, un coupleur centrifuge permet parfois d'éliminer ce deuxième circuit afin d'économiser le condensateur. 2-2 Constitution : 15 12 11 14 7 8 3 10 1 9 2 13 4 5 6 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE PAGE : 40 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Rep. 1 2 3 4 5 6 7 8 Désignation Stator bobiné Rotor Flasque avant Flasque arrière Ventilateur Capot protection ventilateur Plaque à bornes Tiges d’assemblage STI GE Lycée RENAUDEAU Electrotechnique Rep. 9 10 11 12 13 14 15 Désignation Plaque signalétique Roulement avant Roulement arrière Partie fixe coupleur centrifuge Partie tournante coupleur centrifuge Condensateur de démarrage Condensateur permanent 3- Le moteur synchrone monophasé (moteur Brushless) Ce type de moteur à courant alternatif, a l'avantage de ne pas avoir de balais, donc pas d'usure de contact. I ~ Le rotor est constitué d'un aimant permanent alors que le stator est constitué d'enroulement en cuivre. A un instant t, le courant créé, à travers les enroulements un flux et donc une face Nord et une face Sud. Les deux pôles Nord ainsi que les deux pôles Sud se repoussent alors qu’un pôle Nord avec un pôle Sud s’attirent. Le rotor bouge. A l’instant t+T/2, le courant s’inverse et les pôles créés sur le circuit magnétique s’inversent. Les deux pôles Nord ainsi que les deux pôles Sud se repoussent alors qu’un pôle Nord avec un pôle Sud s’attirent, le rotor bouge à nouveau. Le moteur brushless est utilisé pour de grandes vitesses ou si l'emplacement du moteur est difficile d'accès. Son couple reste cependant peu élevé. Sa vitesse de rotation est en synchronisme avec la vitesse du champ tournant : n : vitesse en tours / seconde (tr/s) n =f/p f : fréquence du réseau en Hertz (Hz) p : nombre de paires de pôles Il n’y a pas de glissement, sauf si le couple demandé est trop important… 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie STI GE Lycée RENAUDEAU PAGE : 41 Electrotechnique 4- Le moteur asynchrone monophasé à spire de Frager Le rotor est massique ou constitué de tôles feuilletées. Une spire de Frager est insérée dans le circuit magnétique, provoquant ainsi un déphasage de flux entre l’extérieur et l’intérieur de la spire Le flux résultant des deux flux n’est donc plus longitudinal et provoque la rotation du rotor avec un glissement. Le sens de rotation de ce type de moteur est imposé par le champ résultant. 5- Le moteur universel Un moteur est dit universel s'il peut être alimenté indifféremment en courant continu ou en courant alternatif monophasé. Ces moteurs sont employés dans toutes les perceuses portatives, les aspirateurs, les robots ménagers... Lorsqu'on alimente un moteur à excitation série avec un courant alternatif monophasé, le courant s'inverse à chaque demi-alternance, mais le sens de rotation reste le même. Le moteur universel est un moteur série, utilisé en courant alternatif, ce qui implique une constitution adaptée à l'induction variable STI GE 2 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE Lycée RENAUDEAU PAGE : 42 2-2-3-6 Fonction Convertir l’énergie Electrotechnique 4 5 1 6 3 Rep. 1 2 3 4 5 6 2 6 Désignation Stator bobiné Rotor bobiné Collecteur Balais et porte-balais Ventilateur Roulements Le rotor comporte l’arbre, le collecteur, un bobinage logé dans les encoches du circuit magnétique feuilleté. Il est identique à celui d’un moteur à courant continu. Caractéristiques : Les caractéristiques d'un moteur universel sont les suivantes : - un couple de démarrage et un courant d'appel assez élevés; - une vitesse qui varie beaucoup avec la charge, elle peut atteindre, cependant, 30 000 tr/mn. Pour inverser le sens de rotation, il faut inverser soit l'induit (bobinage rotorique), soit l'inducteur (bobinage statorique). Utilisation : Ces moteurs sont utilisés surtout en petite puissance (p < 1000 W) et en courant alternatif, pour l'électroménager et l'outillage électro-portatif. Une alimentation à tension variable obtenue à l'aide d'un triac permet une variation de vitesse du moteur.