8|9 La 3D: une révolution médicale et dentaire Les imprimantes 3D vont révolutionner la dentisterie, avec une application directe en implantologie et en orthodontie. Le premier avantage est de permettre à l’implantologue d’avoir la main plus sûre. Un second est de lui permettre de réduire, voire supprimer, le risque de perforer le canal dentaire et de léser le nerf dentaire quand on implante à la mâchoire du bas: les imprimantes 3D permettent de réaliser des maquettes intégrant la position précise des nerfs et artères du patient. Le même principe peut s’appliquer pour les dents de sagesse, également délicates à cause de la proximité du nerf dentaire. primées à partir d’une empreinte optique ultra-précise garante d’une adaptation au centième de millimètre près. Mais ces nouvelles techniques ouvrent aussi de nombreux horizons aux traitements orthodontiques. Grâce à un scanner optique 3D, il est possible de numériser l’ensemble de la dentition du patient. Ensuite, l’orthodontiste devient un programmateur d’informations cliniques transmises à un ordinateur qui fait tous les calculs et les simulations possibles afin de proposer aux patients une solution la plus proche de ses désirs et de son budget. Une seule consultation suffit pour faire un diagnostic complet et montrer quelles sont les solutions à disposition. S’il est aujourd’hui possible de fabriquer des implants sur mesure pour réparer des os, on peut imaginer dans un proche avenir des implants dentaires réalisés sur-mesure à partir de l’empreinte optique numérisée de l’alvéole dentaire du patient, une fois la dent extraite. On obtiendrait ainsi un implant parfaitement intégré à la mâchoire sur le plan biomécanique avec un risque réduit de léser des structures anatomiques voisines. Pas d’adaptation de la couronne à la dent, mais directement im- Avec l’apparition de l’orthodontie interne, le secteur avait déjà fait beaucoup de progrès dans le confort esthétique des traitements. Mais à l’heure actuelle il est possible de traiter au moyen de petites gouttières transparentes, invisibles et esthétiques. Celles-ci peuvent même être enlevées deux heures par jour. δ THEMA ® ZaWin4 : la nouvelle génération est là. Visitez-nous pour en savoir plus : – au congrès de la SDS, les 15 et 16 mai 2014 à Bulle – au DENTAL BERNE 2014, du 22 au 24 mai 2014 à Berne, halle 3.0, stand E42 ZaWin vous offre ce que vous pouvez attendre du leader des logiciels de gestion destinés aux cabinets dentaires: un soutien optimal pour tous les aspects de la gestion de votre cabinet. ZaWin vous offre une grande compétence et des possibilités modulables pour des solutions entièrement personnalisées à vos besoins et à votre image! 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Son postulat: l’augmentation de l’espérance de vie, qui dépasse 80 ans dans les pays développés, nécessite d’étendre et de renforcer les mesures de prévention bucco-dentaire pour conserver le capital dentaire durant toute la vie. Aussi est-il est impératif de limiter au maximum le sacrifice tissulaire, à chaque intervention et à chaque ré-intervention. Cet objectif est aujourd’hui à la portée de tous les praticiens, en réalisant des interventions dentaires miniaturisées avec de nouveaux matériaux adhésifs et/ou bioactifs pour reminéraliser, sceller, et réparer les pertes de substance amélo-dentinaires. Cependant, pour obtenir des résultats cliniques durables et de qualité, les concepts, les indications et les règles d’application de la dentisterie a minima seront les enjeux de cette séance pluridisciplinaire consacrée à la médecine bucco-dentaire préventive et micro-invasive. «C’est une nouvelle approche du concept de notre profession, confirme le docteur Olivier Marmy, membre du comité central de la SSO et chef du département Information. Cette approche a une sorte de slogan, «less is more», qui peut se traduire par «faire mieux avec moins». En fait, notre approche actuelle consiste à intervenir le moins possible et en utilisant le mieux possible les ressources dont nous disposons. Dans la pratique, cela se traduit par un recours moins systématique à des checkups complets, à des radios réalisées à chaque séance, etc.» Olivier Marmy rappelle que plusieurs outils permettent cette approche: les diagnocam par exemple, qui offrent des images supplémentaires, immédiatement et sans rayons X des dents, contribuant ainsi à accroître la sécurité du diagnostic, en exploitant la structure de la dent et utilisant cette dernière comme guide optique; la radio 3D, qui donne en 10 secondes les informations les plus détaillées possibles pour un diagnostic plus précis et une meilleure précision dans le traitement et fournit une vue plus com- 10 | 11 Fluorure, c’est bien. Encore mieux: Éliminer correctement la plaque dentaire. THEMA Mot clé: qualité de vie plète de l’anatomie faciale; des techniques de dépistage tel le diagnodent, un appareil émettant un rayon laser afin de détecter la carie dans les puits et fissures des dents. «Ces méthodes, à l’exeption de la 3D, laquelle doit être utilisée avec parcimonie, visent à réduire l’exposition du patient à des rayonnements, car nous sentons que ceux-ci induisent de plus en plus de réticences.» L’Office fédéral de la Santé publique, relayé par la Société suisse de radiologie dentaire, vient d’ailleurs de publier une mise en garde à propos des risques de surexposition. «Il faut donc adapter nos intervention, et ne pas les systémiser.» C’est une approche qui se veut psycho-sociale, qui remet le patient dans ses attentes et qui tient compte de son profil de risques. Qui englobe aussi l’évolution tant de la mentalité des gens que de la société en général. Les gens vivent plus longtemps, et conservent leurs dents plus longtemps également. Ils se sentent aussi davantage responsables de leur corps. «Notre mot clé, c’est la qualité de vie. Le monde médical n’est plus sur un piédestal, la notion de paternalisme des générations précédentes a mené à un cul-de-sac. Internet, curiosité, ou méfiance, font qu’on ne se laisse plus mener par le bout du nez. Le rapport économique a aussi changé; les patients paient, donc ont un droit. Nous sommes persuadés d’ailleurs que c’est sous angle qu’il faut considérer la problématique des coûts et tarifs, toujours d’actualité. Ce qui se répercute favorablement sur le prix de la santé dentaire, qui reste maîtrisé.» Implants en 15 minutes BE TTE R OR AL HEALTH FOR ALL CURADEN International AG | 6011 Kriens www.curaprox.com Classiquement, avant de forer le logement de l’implant, il faut inciser la gencive et en découper une surface relativement importante. Les implants non-invasifs proposent de forer directement au travers de la gencive, sans l’inciser. Ils évitent également de la suturer après. L’intérêt est évident: 1) La chirurgie est moins traumatisante, mieux acceptée par le patient; 2) Le saignement est très limité; 3) Les infiltrations bactériennes sont limitées. De plus, la gencive quasiment intacte est un meilleur rempart contre les bactéries toujours présentes; 4) L’absence de points de suture, qui sont un lieu de prédilection pour l’accumulation de débris alimentaires et la prolifération bactérienne, favorise l’hygiène dentaire; 5) Il faut moins d’un quart d’heure par implant; 6) Les temps d’attente qui suivent l’intervention sont diminués et permettent donc de poser plus vite la prothèse définitive. δ « Une approche psycho-sociale. » Cette évolution de la profession se fonde aussi sur les nouvelles technologies disponibles, qui non seulement optimisent les travaux, mais permettent désormais de mieux les planifier. La 3D, par exemple, est devenue précieuse en implantologie, mais aussi en orthodontie. «Dans le grand public, on associe ces soins de pointe à des coûts plus élevés. Or, ça n’est pas toujours le cas.» Car le gain de temps occasionné se répercute aussi sur la facture. «Ces vingt dernières années, explique Olivier Marmy, les gros cas prothétiques ont quasi disparu. L’implantologie a pris la relève. Et nous recourrons autant que possible aux facettes en lieu et place des couronnes, toujours selon ce principe d’intervenir le moins 12 | 13 Découvrez les avantages de la mobilité Pour vous prémunir contre le manque de liquidités, le mieux est encore de pouvoir les gérer en tous lieux. THEMA «Il nous faut penser autrement» Comment répondre au vieilli ssement de la population lourdement possible, de sacrifier le strict minimum.» Mais c’est la génération «empowerment» aussi: rendre les gens compétents, responsables. L’amélioration de l’hygiène bucco-dentaire et la prophylaxie individuelle en font partie. «La tendance est au suivi et aux conseils. Les grands défis, aujourd’hui, ce ne sont plus les dentitions cariées ou incomplètes. Les patients veulent conserver leurs dents, et pour toujours si possible. Déchaussement avec les caries radiculaires associées, ainsi que d’autres soins très spécifiques, voire palliatifs, voilà qui nous force à penser autrement.» «La nouvelle application ‹Crediflex› de la Caisse pour médecins-dentistes SA vous donne littéralement plus de liberté de mouvement en matière de gestion des débiteurs. Peu importe votre emplacement, cette application vous permet de consulter les échéances de paiement de vos honoraires et de les modifier en fonction de vos besoins de liquidités. Grâce à cette innovation, le module ‹Préfinancement› de la Caisse pour médecins-dentistes SA – qui vous propose pas moins de 85 formules de versement – vous donne toute latitude pour planifier vos liquidités». Heidy Forzinetti, conseillère à la clientèle Liquidités – Détente cmdsa.ch /oxygene-details 2014 Congrès SDS 14 20 L DENTA 0 Stand 3.0/C6 CH-1002 Lausanne Rue Centrale 12 –14 Case postale Tél. +41 21 343 22 11 Fax +41 21 343 22 10 CH-8820 Wädenswil Seestrasse 13 Postfach Tel. +41 43 477 66 66 Fax +41 43 477 66 60 CH-6900 Lugano Via Dufour 1 [email protected], www.cmdsa.ch [email protected], www.zakag.ch [email protected], www.cmdsa.ch Tel. +41 91 912 28 70 Fax +41 91 912 28 77 Une population vieillissante, mais avec une bouche en bonne santé? Oui dans l’ensemble, mais avec de nombreuses nuances. Avec les années, l’hygiène dentaire se relâche. De nombreux patients perdent leur mobilité et se rendent donc plus rarement chez leur dentiste. Pour ces personnes, un suivi adapté doit être mis en place. Et c’est là un autre défi que la SSO dont remporter ces prochaines années. «Nous avons constitué une task force avec des spécialistes de tout le pays pour aborder ce problème, révèle Olivier Marmy. Des pistes? Que chaque home ait un dentiste répondant et que la formation des employés englobe aussi un volet dentaire.» Fribourg s’y est déjà mis; Vaud a élaboré une charte entre homes et dentistes, qui assure un contrôle et un suivi; des projets de bus dentaires sont en cours. «Des propositions concrètes seront faites au comité central cette année encore, lequel devra ensuite émettre des lignes directrices. Nous espérons que tout soit en place dès l’an prochain.» jft Olivier Marmy: «La SSO veut rester représentative de la grande majorité de la profession. Nous médecins-dentistes rejoignent nos rangs dès leur sortie d’études.» La tendance: préserver l’inté grité de la dent Le modèle médical non invasif considère la carie comme une maladie infectieuse dont les lésions sont traitées par l’instauration de mesures. Celles-ci ne sont que les signes et les symptômes, qui apparaissent longtemps après la primo-infection et l’initiation du processus pathologique, lorsque la prévention n’a pas été instituée ou a échouée. La gestion médicale de la maladie est basée sur le diagnostic de l’activité carieuse, l’instauration de mesures prophylactiques individualisées visant à la reminéralisation des lésions, le suivi médical des lésions (monitoring) jusqu’à confirmation de la reminéralisation, les traitements restaurateurs étant réservés aux lésions avec cavitation. Ce modèle médical, non invasif a pour but de préserver l’intégrité de la dent et donc d’augmenter les chances de conservation sur l’arcade, pendant toute la vie des sujets, Almedica AG Guglera 1 Tél. 026 672 90 90 1735 Giffers offi[email protected] allons aborder les cliniques pour que les jeunes dont la durée moyenne est en constante augmentation. Trois raisons fondamentales sont mises en avant dans cette nouvelle approche: les raisons éthiques, les raisons économiques et la nature des matériaux et des techniques de restauration. Ces protocoles opératoires peu invasifs, c’est-à-dire conçus pour détruire le minimum de structure dentaire lors de l’élimination de la lésion carieuse, relèvent d’une philosophie préventive. Ils doivent également supplanter progressivement l’acte d’intervention conventionnel. Seuls les tissus cariés sont éliminés. Votre partenaire pour toutes les questions d’hygiène: • Cours d’hygiène 2014 pour les personnes du domaine médical Fribourg: 08. mai | 16. octobre • Cours d’hygiène intensif Giffers: 15.–16. mai | 11.–12. septembre • Audits • Requalification de stérilisateurs Les tissus qui ne sont que déminéralisés sont conservables et les restaurations doit favoriser leur reminéralisation. Les récidives de carie sont prévenues par une maintenance prophylactique individualisée. δ Produits actuels et offres spéciales dans notre shop internet sous www.almedica.ch 14 | 15 DENTAL 2014 BERNE Le futur: 12 000 m2 et 150 exposants La plus grande manifestation de la branche en Suisse est prête «La qualité suisse reste bien supérieure» L’édition 2014 de Dental Berne sera légèrement différente de celle de 2012. Son président, Ueli Breitschmid, note une présence accrue de petits stands, et les grandes sociétés ont réservé des surfaces plus modestes. Mais cela ne se fera pas au détriment de la qualité. «Je pense que les principales nouveautés de ce salon se situent dans le secteur dit «IT», comme les «Google glass», avec reconnaissance de voix. Notons aussi les innovations dans le domaine des scanners intra-oraux. On parle aussi de loupes d’opération conçues sur mesure, des plateformes adaptées au management, etc... D’aucuns estiment qu’il y a une tendance de plus en plus marquée en Suisse à acheter à l’étranger. En quoi le salon Dental peut-il inverser cette tendance, si elle se vérifie? Ueli Breitschmid ne partage pas cette crainte: «Non, en effet. Cela est dû au fait que d’une part, les prix en Suisse ont baissé, et que d’autre part, la qualité des services reste bien supérieure à celle des sociétés étrangères, surtout en ce qui concerne le service après-vente et les prestations de garantie. Au fond, les dentistes Suisses préfèrent le prix tel que proposé à l’étranger, mais des prestations comme on en a l’habitude en Suisse... Autre tendance dont on a plusieurs fois parlé: celle d’acheter ses équipements ou ses consommables à l’étranger. Là aussi, Ueli Breitschmid nuance: «C’est vrai que tant la tendance à se faire traiter à l’étranger que celle des dentistes et des laδ boratoires à s’approvisionner à l’étranger reste forte. Mais à mon avis, elle ne se renforce plus. jft Une fois de plus, les technologies les plus contemporaines seront à l’honneur. Car les avancées modernes dans le secteur et les procédures nouvelles qui en découlent ont rendu la tâche plus facile pour le médecin-dentiste. D’autre part, les patients en bénéficient aussi. Le trend va de plus en plus vers une approche sans douleur lors des traitements des problèmes dentaires communs. Les méthodes de remplacement des dents ont également été améliorées par des implants dentaires de nouvelle génération et par la recherche. jft Endo Easy Efficient® Technique mono-cône confortable Gutta-percha chaude Congrès SSO: relever les nouveaux défis H 60/halle 2.0 L’innovation, c’est de combiner les avantages Obturation canalaire en 3D avec un obturateur composé exclusivement de gutta-percha • Séparation du manche sans l’aide d’un autre instrument • Préparation simplifiée du logement du tenon • Insertion précise de l’obturateur dans le canal radiculaire avec les doigts ou une précelle www.vdw-dental.com Le plus grand salon dentaire de Suisse propose, sur plus de 12 400 m2 et pendant trois jours, une expérience particulière aux professionnels de la branche dentaire. L’environnement que Berne garantit pour ce salon, avec des offres attrayantes, attirera plus de 6000 visiteurs, y compris des pays voisins, ce qui augmentera le plaisir d’acheter, mais aussi et surtout de découvrir et de se tenir informé. De par sa position géographique, Berne est accessible rapidement et aisément de toute la Suisse. avec manche pratique pour précelle GUTTAFUSION ® Limiter au maximum le sacrifice tissulaire, à chaque intervention et à chaque ré-intervention. Cet objectif est aujourd’hui à la portée de tous les praticiens, en réalisant des interventions dentaires miniaturisées avec de nouveaux matériaux adhésifs et/ou bioactifs pour reminéraliser, sceller, et réparer les pertes de substance amélo-dentinaires. Comment obtenir des résultats cliniques durables et de qualité: les concepts, les indications et les règles d’application de la dentisterie a minima seront au centre du prochain congrès de la SSO, à Berne, du 22 au 24 mai; la majeure partie des conférences est consacrée à la médecine bucco-dentaire préventive et micro-invasive. En tout, plus de vingt interventions sont au programme. Car les moyens, désormais, sont bel et bien là. Dans les cas où la quantité et la qualité osseuse est favorable, la mise en place d’implants peut se faire en recourant à une technique mini invasive. Il s’agit d’un procédé chirurgical qui requiert du praticien une très grande expérience et qui consiste à ouvrir une petite fenêtre dans la gencive, à travers laquelle sont placés les implants dentaires. Il s’agit d’une technique simple et rapide, qui n’exige pas de sutures et qui procure au patient un post-opératoire très confortable, rendant ainsi l’intervention chirurgicale imperceptible. jft