UE8 : Période d`activité professionnelle

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UE8 : Période d’activité professionnelle
Vers une gestion
écologique des sites
Paris Habitat-OPH
Mlle VAYSSE Alexandra
Maître d’apprentissage : Monsieur Antoine PHILIPPOT
Responsable de la Licence : Monsieur Emmanuel GENDREAU
Tuteur académique : Monsieur Emmanuel GENDREAU
VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé de différentes façons à la réussite
de mon apprentissage et plus particulièrement les personnes que je cite ci-dessous.
Dans un premier temps, je remercie toute l’équipe pédagogique du CFA UPMC et de la
licence AGEPUR ainsi que les intervenants professionnels et en doctorats responsables de la
formation, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci.
Je remercie également Monsieur Emmanuel GENDREAU, mon tuteur de mémoire, pour l’aide
et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport.
Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux
personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait
vivre durant cette année d’apprentissage au sein de l’entreprise FRASNIER Parcs et Jardins :
Monsieur Antoine PHILIPPOT, conducteur de travaux (FRASNIER Parcs et Jardins) et maître
d’apprentissage, pour l’accueil et la confiance qu’il m’a accordé dès mon arrivée dans
l’entreprise et pour la réalisation des différentes missions. Je le remercie également pour
toutes les connaissances enrichissantes qu’il a pu me transmettre.
Merci à Monsieur BAS Gilles, Monsieur MALLOIR Christophe et Monsieur PRUVOST Camille,
gestionnaires techniques au sein de Paris Habitat-OPH, pour leur accueil sympathique et leur
coopération professionnelle tout au long de mon apprentissage.
Grâce à ces personnes j’ai pu acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles techniques
en termes de gestion des espaces verts. J’ai pu ainsi voir le travail de conducteur de travaux
et cette expérience, pouvoir travailler au sein de cette entreprise, m’a vraiment enrichit.
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VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Table des matières
I.
Présentation de la structure d’accueil ......................................... 5
1. FRASNIER : Une entreprise familiale ....................................... 5
2. Une entreprise qui tend vers une gestion plus raisonnée ....... 7
2-1. Une plateforme de compostage ........................................................ 7
2-2. Du matériel électrique ........................................................................ 7
2-3. Des Qualifications............................................................................... 7
II.
Présentation de l’ensemble des activités effectuées ................... 9
1. Le poste de conducteur de travaux ........................................ 9
2. La situation actuelle ............................................................. 11
3. Notre client principal : Paris Habitat-OPH............................. 11
4. Mes missions au sein de l’entreprise ................................... 13
4-1. Audit de suivi de l’agrément phytosanitaire .................................... 13
4-2. Qualipaysage .................................................................................... 15
4-3. Réalisation de plan gestion .............................................................. 15
4-4. Etudes et chiffrages de travaux ........................................................ 17
4-5. La gestion de chantier ...................................................................... 19
4-6. Réponse à l’Appel d’Offres Paris Habitat-OPH et rédaction du
mémoire technique ........................................................................... 21
III.
La gestion d'entretien des sites Paris Habitat-OPH .................... 25
1. Vers une gestion plus écologique ......................................... 25
1-1.
1-2.
Les principes de la gestion différenciée....................................... 25
La demande sociale ..................................................................... 27
2. Les objectifs de Paris Habitat-OPH en matière d'espaces
verts .................................................................................... 27
3. La gestion des sites............................................................... 29
3-1. La gestion du végétal ........................................................................ 29
a. Une adaptation plantes/climat/sol et utilités ................................... 29
b. Les arbustes, massifs et haies............................................................ 31
c. Les plantes vivaces, bulbes et annuelles ........................................... 33
d. Les plantes couvre-sol et plantes grimpantes ................................... 35
e. Les gazons .......................................................................................... 41
f. Les prairies fleuries et les prairies naturelles .................................... 43
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g. Les arbres .......................................................................................... 45
h. Les espèces à éviter ........................................................................... 45
3-2. Amélioration et adaptation du sol .................................................... 47
a. Le travail du sol .................................................................................. 47
b. Le désherbage alternatif .................................................................... 51
c. Le BRF et le paillis .............................................................................. 53
d. Les amendements et engrais organiques .......................................... 57
3-3 La gestion des déchets ....................................................................... 57
a. Les déchets de tontes et les feuilles mortes ...................................... 59
b. Des zones de compostages sur certains sites .................................... 61
3-4. Un choix de mobilier écologique ...................................................... 61
3-5. Du matériel manuel et électrique ..................................................... 67
IV.
Des projets pour un avenir plus inscrit dans l’écologie .............. 69
1. Le projet d’acquisition d’une camionnette benne
électrique ............................................................................. 69
1-1.
1-2.
Démarche et étude ...................................................................... 69
Demande de devis comparatifs ................................................... 71
2. Développer la lutte écologique ............................................. 75
2-1.Utilisation d’insectes auxiliaires ........................................................ 75
2-2. Utilisation de plantes compagnes .................................................... 77
3. Vers une gestion plus écologique de l’eau ............................ 81
3-1. L’eau et Paris Habitat-OPH............................................................... 81
3-2. Des techniques alternatives ............................................................. 81
V.
Bilan de l’activité globale .......................................................... 85
Bibliographie et Webographie ............................................................. 87
Annexes .............................................................................................. 89
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Document n°1 : Organigramme de l’entreprise (Source : personnelle)
Document n°2 : Plan de localisation de l’entreprise par rapport à Paris (Source : Google
Maps)
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I.
Présentation de la structure d’accueil
1. FRASNIER : Une entreprise familiale
En 1962, Gérard FRASNIER décide de lancer la Société Anonyme (SA) FRASNIER Parcs et
Jardins. Plus tard, son fils, Alain FRASNIER, prend les rênes de l’entreprise pour en faire, au
cours de l’année 2015, une Société par Actions Simplifiées (SAS). Dotée d’importants moyens
humains avec plus d’une cinquantaine de salariés à son effectif (voir Document 1) et,
pareillement, d’une importante gamme de matériels pour le travail de chantier, l’entreprise
se positionne comme étant la spécialiste de l’aménagement et l’entretien d’espaces verts.
Ses différentes réalisations s’étendent de la simple installation d’arrosages automatiques, à
la création de jardins, d’aires de jeux, mais aussi de terrains de sport. Alors qu’en 2013, le
chiffre d’affaire de la société s’élevait à 4 482 392 €, ce dernier a, en 2014, atteint la somme
de 4 747 733 €, une augmentation résultant d’une demande nettement plus abondante en
termes d’aires de jeux et d’arrosages automatiques.
Mais en réalité, la dénomination FRASNIER ne regroupe pas une, mais trois entreprises,
toutes dirigées à ce jour par Mr Alain FRASNIER. En plus de FRASNIER Parcs et Jardins, on
retrouve alors :
-
FRASNIER Paysage Sport et Loisir (PSL) : Créée en 1986, cette SAS se consacre
essentiellement au recyclage de déchets verts sous installation classée. Grâce à une
plateforme mise aux normes en 2012, le chiffre d’affaire de la société a pu atteindre,
l’année suivante, la somme de 676 654 €.
-
FRASNIER Expansion : Avec pour seul effectif 5 salariés, cette entreprise, créée en
1991, a pour activité la gestion à la fois administrative et comptable de ses aînées, les
sociétés FRASNIER Parcs et Jardins et FRASNIER Paysage Sport et Loisir.
Effectuer son apprentissage chez FRASNIER Parcs et Jardins, c’est évoluer au sein d’une
entreprise familiale accueillante, et qui, de par son implantation à Compans en Seine-etMarne (voir Document 2), peut également se prévaloir d’un vaste champ d’action sur la
région parisienne.
En effet, bien que la majeure partie de la clientèle se concentre dans la petite couronne (9293-94), Paris (75) et la grande couronne (77-78-91-95) ne sont pas évincés pour autant.
Collectivités, hôpitaux mais aussi HLM, lotisseurs, bailleurs ou encore entreprises de
bâtiment (dans le cadre de sous-traitance d’un marché global), les interventions de
FRASNIER Parcs et Jardins touchent autant le secteur public que le privé.
Les partenaires sont multiples, en voici quelques exemples :
-
Matériels horticoles : Matagrif, Guillaume, Frémont
Camions VL et PL : IVECO, Mercedes, Citroën, Audi
Matériaux du bâtiment : Buscaglia, Pum, Point P Cima
Végétaux : pépiniéristes régionaux (Alain Morelli, Chauviré, Chatelin …)
Gazon de placage : gazons de Fontainebleau
Clôtures : Thiolon, Saniez, Piveteau bois
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Zone de déchets verts brutes
Zone de déchets verts nettoyés
Bassin de récupération du jus de
fermentation
Broyage et tri des déchets verts
Produits finis en BRF, paillis et
amendements
Document 3 : Photographies de la plate-forme de compostage et transformation des déchets verts
(Sources : personnelles)
N° de
qualification
Intitulé de la qualification
E132
E141
E150
A500
P120
P200 SY
P210
H125
Entretien de jardins et d'espaces verts
Elagage
Fauchage
Arrosage intégré
Création de jardins et d'espaces verts
Création/rénovation d'aires de jeux en gazon synthétique
Création/rénovation de terrains de sports engazonnées/stabilisés
Habilitations pour travaux sur routes, autoroutes et grandes infrastructures
Qualipaysage
Qualisport
100
710
720
850
Terrains de grands jeux
Sols amortissants
Structures ludiques et sportive
Maintenance terrains de Grand Jeu
Document 4 : Tableau des qualifications Qualipaysage et Qualisport de l’entreprise (Source :
personnelle)
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2. Une entreprise qui tend vers une gestion plus raisonnée
2-1. Une plateforme de compostage
Depuis 1992, l’entreprise PSL exploite une plateforme de compostage de déchets verts, une
Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et enregistrée sous le
numéro 14741. L’activité consiste à recueillir des déchets verts (tontes, élagage, taille,
feuilles mortes, etc.) qui, par la suite, subissent diverses transformations pour finir en paillis
ou en compost (voir Document 3).
D’abord broyés, les déchets sont ensuite nettoyés à l’aide d’une machine, l’objectif étant de
soustraire à ces dernières toutes substances plastiques ou métalliques. Déposés dans une
zone de transformation, ils seront alors retournés, aérés et arrosés afin d‘optimiser la
fermentation. Le jus résultant de cette fermentation sera finalement recueilli dans un bassin
prévu à cet effet. Quant aux broyats, ils seront criblés, triés en fonction de leur taille et
propriétés ; du paillage de grosse, moyenne ou petite taille, du compost, de l’amendement
pourront en être extraits.
D’une manière générale, la quantité moyenne de déchets verts traitée est de 15.000 T/an.
Ces résidus ont pour origine les services de voiries, les déchetteries, les espaces verts des
collectivités ainsi que les entreprises privées d’espaces verts. Les produits finis, quant à eux,
sont utilisés en agriculture locale, en vignoble champenois et en travaux d’aménagement
ainsi que d’entretien par les entreprises d’espaces verts et les collectivités. À la suite d’un
chantier, l’entreprise a alors la possibilité de récupérer les déchets verts résultants de son
intervention pour en restituer une matière réutilisable.
En plus de cette matière, de la terre végétale, de la terre de bruyère, du sable de Loire et du
mélange terre/pierre sont également stockés en quantités abondantes par l’entreprise.
2-2. Du matériel électrique
Progressivement, l’entreprise s’est lancée dans l’investissement de matériel électrique
comme les sécateurs, débroussailleurs, tondeuses, souffleurs et tailles-haies. Elle en possède
15 à ce jour, mais compte bien en acquérir davantage.
En effet, le recourt à l’électrique est une aubaine pour l’entreprise : les charges d’entretien
(essence, huile, réparation, etc.) sont réduites, la production d’énergie fossile est limitée et
ainsi le taux carbone de l’entreprise lui permettant de s’inscrire dans une démarche
environnementale et de développement durable.
2-3.Des Qualifications
Qualipaysage, qualisport, telles sont les qualifications dont l’entreprise dispose (voir
Document 4). En plus de lui permettre d’effectuer des missions de natures différentes,
elles garantissent à la clientèle des prestations de qualité.
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VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
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Document 5 : Plan de localisation des dépôts (Source : Google Maps)
Localisation
Equipe 1
13ème
92
Equipe 2
20ème
19ème
Organisation des équipes
Equipe du 13ème
Chef d'Equipe
Ouvriers
LAMESSAÏD Nordine
DIABY Mohamed
Chef d'Equipe
Ouvrier
FAUCHE Hervé
SYLLA Mamadou
CAMARA Kalyba
Equipe de Villemonble
Equipe 1
18ème
93
94
Equipe 2
94
19ème
Chef d'Equipe
COQK Victor
Ouvriers
BOUGECHTOULY
Chef d'Equipe
DUHAMEL Julien
Ouvriers
LOUNES Ayad
Document 6 : Organisation des équipes du 13ème et de Villemomble (Source : personnelle)
Document 7 : Logos de nos principaux clients (Sources : Google Image)
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II.
Présentation de l’ensemble des activités effectuées
1. Le poste de conducteur de travaux
Le poste de conducteur de travaux consiste à organiser et à superviser les travaux sur
plusieurs chantiers. Le conducteur de travaux participe aux études de création
d’aménagement et à la gestion technico-commerciale de ceux-ci. Au sein d’une entreprise
de paysage comme FRASNIER Parcs et Jardins, il est l’intermédiaire entre le chef d’équipe et
le chef de l’entreprise.
Ses missions principales :
-
-
Superviser les travaux :
o Construire le planning des travaux et prévoir les commandes aux fournisseurs.
o Effectuer l’ouverture des chantiers en donnant les consignes aux chefs
d’équipes puis contrôler le déroulement des opérations.
o Diriger et coordonner les activités sur les chantiers.
o Veiller à la bonne utilisation du matériel.
o Réceptionner les chantiers en fin de travaux.
Participer aux études de création ou d’aménagement et à la gestion technicocommerciale des chantiers :
o Contribuer à la réalisation des études (plan d’arrosage, plantation…).
o Préparer les éléments de facturation.
o Analyser les données fournies par les chefs d’équipes et en dresser une
synthèse.
2. La situation actuelle
Je travaille actuellement en tant qu’assistante de conducteur de travaux avec Mr. Antoine
PHILIPPOT, maitre d’apprentissage et conducteur de travaux. Il est aussi responsable des
traitements phytosanitaires de l’entreprise et du contrôle de la qualité des végétaux. Il
s’occupe de l’organisation et du suivi des chantiers et de la traçabilité des interventions. Son
secteur d’activité s’applique sur Paris (75), le Val de Marne (94) et les Hauts de Seine (92).
Pour optimiser le travail des équipes de Mr PHILIPPOT, l’entreprise loue un local dans le
13ème arrondissement de Paris, qui sert de bureau ainsi que de dépôt pour deux équipes. Elle
loue également un dépôt à Villemonble (77) où deux équipes y sont rattachées (voir
Document 5). Le matériel et les véhicules nécessaires à nos équipes se trouvent sur les
dépôts, ce qui permet dans le cadre de notre politique de développement durable, de
réduire au maximum les déplacements.
Nos équipes se composent de neuf ouvriers dont quatre chefs d’équipes (voir Document 6).
Du renfort peut-être donné aux équipes par deux autres ouvriers pour les mois de plantation
(février-mars-avril et octobre-novembre-décembre).
Nos clients sont principalement des bailleurs sociaux tels que Paris Habitat-OPH ou Icade,
mais aussi des entreprises privées pour de la sous-traitance tel que Batî-Renov (voir
Document 7).
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Document 8 : Plan de répartition des secteurs (Source : Paris Habitat-OPH)
Code groupe
Nom du groupe
Adresse du groupe N° 24465 lot n°4,03
1
13
AH
ALBIN HALLER-MULARD-BRIL.SAVARIN
26/28 rue Brillat Savarin
1
13
BP
BOURGON 16/22-MOULIN DE LA POINTE
16/24 rue Bourgon - 32 rue du Moulin de la Pointe
1
13
BS
BRILLAT SAVARIN-MULARD-HALLER
24 rue Brillat Savarin - 19 rue de la Fontaine à Mulard
2
13
BS
BRILLAT SAVARIN-FONTAINE A MULARD
16/20 rue Brillat Savarin - 9/15 rue de la Fontaine à Mulard
1
13
C3
COLONIE 35/41
35/41 rue de la Colonie
1
13
C5
COLONIE 59
59 rue de la Colonie
1
13
CF
CHARLES FOURIER
13,15 rue Charles Fourier
1
13
DM
DAMESME-MOULIN DE LA POINTE
49/55 rue Damesme - 48 rue du Moulin de la Pointe
2
13
ER
ERNEST ROUSSELLE-MOULIN DES PRES
18 rue Ernest et henri Rousselle
1
13
FM
FONTAINE A MULARD 1/5
1/5 rue de la Fontaine à Mulard
Document 9 : Exemple des dix premiers codes groupes pour le lot 4.03, 13ème
arrondissement de Paris (Source : Mr PHILIPPOT)
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3. Notre client principal : Paris Habitat-OPH
Paris Habitat-OPH est l’un des premiers bailleurs sociaux publics de Paris, de France et
d’Europe. Il entretient des relations avec la mairie de Paris dans le cadre de ses missions (par
exemple la réalisation de la Tour Biodiversité), mais reste autonome dans la gestion du
patrimoine.
En moyenne, la moitié des espaces verts appartenant à celui-ci, soit 100 hectares d’espaces
verts répartis sur plus de 800 groupes d’immeubles, est entretenue par les jardiniers de la
Régie. L’autre moitié est entretenue par les entreprises privées comme l’entreprise
FRASNIER, qui sont sélectionnées par appels d’offres (renouvelés tous les 3 ans en
moyennes).
Plusieurs fois par trimestre nous avons rendez-vous avec des gestionnaires techniques
responsables d’un secteur précis (voir Document 8). Ils ont pour mission de nous contrôler
en tant qu’entreprise prestataire sur nos travaux et suivi d’entretien, le respect du CCTP, les
différents projets d’aménagements et peuvent ainsi nous instituer des pénalités sur les
différents sites.
Les sites sont catégorisés par lot en fonction du secteur, de la localisation par exemple
l’arrondissement. Ces lots sont eux-mêmes divisés par numéro de chantier ou code groupe
(voir Document 9). Cela permet de facilité le suivit du chantier notamment lors de la
réalisation de devis ou de commande.
Nous avons à notre actif 84 groupes (chantiers ou sites) répartis sur 6 lots, appartenant à
Paris Habitat-OPH.
Lot 4.03 : 13ème arrondissement de Paris : 32 groupes. (Secteur Sud-Est)
Lot 1.01 : 18ème arrondissement de Paris : 8 groupes. (Secteur Nord-Ouest)
Lot 2.05 : 19ème arrondissement de Paris : 15 groupes. (Secteur Nord-Est)
Lot 3.03 : 20ème arrondissement de Paris : 24 groupes. (Secteur Est)
Lot 5.02 : Département du 92 (Malakoff) : 3 groupes. (Secteur 92)
Lot 6.02 : Département du 94 (Champigny) : 2 groupes. (Secteur 94)
Un groupe peut être composé de plusieurs adresses correspondant à différents sites.
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VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
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Document 10 : Certificat décideur en travaux et services de Mr PHILIPPOT (Source : Mr
PHILIPPOT)
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4. Mes missions au sein de l’entreprise
4-1. Audit de suivi de l’agrément phytosanitaire
L’agrément phytosanitaire est un nouveau dispositif de certification phytosanitaire
découlant du plan Ecophyto 2018.
Dans le cadre du Grenelle II, le plan Ecophyto 2018 prévoit la réduction de moitié de l’usage
des pesticides en France (de 2008 à 2018). Pour atteindre cet objectif, de nouvelles
exigences réglementaires sont entrées en vigueur. Parmi elles, l’agrément des entreprises
pour la distribution, l’application et le conseil de produits phytopharmaceutiques.
Dans l’entreprise, l’agrément phytosanitaire permet de mettre en place une gestion, une
planification et un contrôle de tous les traitements phytosanitaires réalisés. Sans l’agrément,
l’entreprise ne pourra plus appliquer de traitement phytosanitaire.
Pour obtenir l’agrément, plusieurs étapes sont nécessaires :
-
-
-
Toutes personnes de l’établissement exerçant une activité en lien avec l’utilisation
des produits phytosanitaires doivent être certifiées. Le certificat individuel est délivré
en fonction des réalisations :
o Décideur en Travaux et Services : pour les personnes qui décident, achètent ou
organisent et réalisent les traitements (voir Document 10).
o Opérateur en Travaux et Services : pour celles qui appliquent les produits
phytosanitaires en suivant les consignes.
L’établissement doit se faire certifier par un organisme habilité, ici le SGS, via un audit
sur la base de référentiels « Organisation Générale » et « Application en Prestation de
Service ». La certification est renouvelable tous les 6 ans avec des audits de suivis
intermédiaires.
L’entreprise adresse à la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de
l’Agriculture et de la Forêt) de sa région, une demande d’agrément selon les
démarches imposées. La demande doit préciser toutes les activités en lien avec
l’utilisation des produits phytosanitaires exercés par l’entreprise, un seul agrément
étant délivré par l’établissement. Si l’entreprise satisfait à la demande, l’agrément
sera délivré par le Préfet de la région.
Ma mission a été de préparer l’entreprise à l’audit de suivi de l’agrément phytosanitaire. Cet
audit est effectué environ 18 mois après la date de certification. C’est l’organisme
certificateur (SGS) avec lequel l’entreprise a réalisé son premier audit, qui prend rendezvous. Lors de cet audit de suivi, l’auditeur vérifiera l’ensemble des exigences des deux
référentiels. L’auditeur contrôle également, si les écarts mineurs relevés lors de l’audit initial
ont été levés. Si ces derniers n’ont pas été corrigés, ils sont reclassés en écarts majeurs.
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Document 11 : Fiche des stocks des produits phytosanitaires vierge (Source : Mr PHILIPPOT)
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Pour cela, j’ai vérifié que le dossier de certification de l’entreprise était à jour en m’appuyant
sur les référentiels « Organisation Générale » et « Application en Prestation de Service ».
S’en est suivit :
-
La mise à jour du nouveau Kbis de l’entreprise.
La mise à jour de l’organigramme générale de l’entreprise.
La création d’un organigramme de personnes ayant le Certiphyto (certificat
individuel).
La vérification de la validité des certificats individuels et des attestations, et l’ajout
des nouveaux certificats au dossier.
L’identification et le listing du matériel d’application des produits.
Mise en place de fiches de consignes d’utilisation et de sécurité au niveau du local de
stockage des produits, de la zone de stockage du matériel, et à l’accès du hangar.
La vérification des fiches de stockage des produits phytosanitaires avec date d’entrée,
nom du produit, dates d’utilisation, quantité, etc. (voir Document 11)
La vérification de la présence du « Guide des Bonnes Pratiques de Produits
Phytosanitaires » dans les camions des utilisateurs et à l’accueil de l’entreprise.
La vérification de la présence des fiches techniques de tous les produits
phytosanitaires utilisés au sein de l’entreprise et en remettre à jour.
Lors du passage de l’auditeur tout était à jour et aucune remarque ne nous a été faite. Il
manquait juste la localisation sur un plan de l’entreprise du local de stockage des produits
phytosanitaires. Ainsi aucun écart n’a été noté.
4-2. Qualipaysage
Pour promouvoir l’entreprise, Mr PHILIPPOT a eu comme mission de compléter le dossier de
renouvellement de la qualification Qualipaysage. Ce dossier est constitué d’un questionnaire
sur l’entreprise à retourner avec des documents d’habilitations. Pour cela j’ai dû faire
remplir ces fiches d’habilitations par certains de nos clients sur des chantiers de grandes
ampleurs spécifiques à la qualification. Les clients la remplissent en notant l’entreprise en
fonction de sa qualité de travail. Après signature, la fiche nous est remise et complète ainsi le
dossier de renouvellement. C’est avec cette signature que nos clients nous soutiennent dans
notre candidature pour de nouvelles qualifications.
4-3. Réalisation de plan gestion
J’ai eu l’occasion, à la demande de la ville de Clichy-sous-Bois, de réaliser une étude pour
une futur gestion plus écologique et économique du parc des Impressionnistes. J’ai tout
d’abord commencé par faire le tour du parc pour m’en inspirer et prendre quelques photos.
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Document 12 : Plan de gestion de la ville de Clichy-sous-bois (Source : personnelle)
Document 13 : Plan d’appel d’offres de rue Riquet dans le 18ème (Source : Paris Habitat-OPH)
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Ensuite j’ai discuté avec Monsieur PHILIPPOT des différents travaux possible et de leurs
gestions pour les prochaines années. J’en suis venu à la conclusion qu’une gestion par
secteur était nécessaire avec la grande superficie du parc. Pour cela j’ai récupéré un plan de
masse du parc des Impressionnistes pour ensuite en faire un plan de gestion et un plan de
sectorisation.
Le plan de gestion est composé de différents travaux (voir Document 12):
-
Tonte 1 fois par mois
Fauche 1 fois par an
Fauche 2 à 3 fois par an
Taille et fauche 1 fois par an
Taille 1 fois par an
Taille tous les 2 ou 3 ans
Faucardage et curage 1 fois par an
Le plan de sectorisation quant à lui défini les différents secteurs de gestion.
Puis est venu la phase de proposition de chiffrage annuel d’entretien. Pour chaque post de
travaux, j’ai estimé le nombre de personnes nécessaires et la durée pour la réalisation.
Cependant un écart assez important devait être noté. Le parc des Impressionnistes n’ayant
pas été entretenu pendant plus de 3 ans, la proposition de chiffrage que j’ai effectué de la
première année est plus élevée que des prochaines années car actuellement ce sont des
travaux de remise en état et non de gestion que sont nécessaires.
A mon grand regret la ville de Clichy-sous-Bois n’a pas donné suite à notre proposition, mais
cela m’a permis de réfléchir et de travailler sur la gestion d’un parc.
4-4. Etudes et chiffrages de travaux
En tant qu’assistante de conducteur de travaux j’ai eu comme mission principale, l’étude et
le chiffrage de chantier allant aussi bien de la création, de la remise en état, à l’entretien. Ces
demandes pouvaient venir d’appels d’offres soit d’une simple de demande de nos clients.
 Appels d’offres :
Pour répondre à cette demande, il faut tout d’abord étudier divers documents. Par exemple,
le dossier de consultations des entreprises (DCE), le Cahier des Clauses Techniques
Particulières (CCTP), des plans du projet, etc. J’ai l’occasion de travailler sur un projet de
végétalisation sur un chantier de réalisation d’un immeuble, à rue Riquet dans le 18ème (voir
Document 13).
Ainsi pour ces études je devais principalement vérifier les mesures sur les plans, les
matériaux et matériels demandés, la quantité, mais aussi la cohérence entre le plan et le
CCTP. Après ces démarches, vient l’étude de prix pour la réalisation du devis.
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Document 14 : Exemple d’une fiche d’heures d’une équipe du 13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
 Demande des clients :
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Pour les demandes de nos clients, en règle générale nous n’avons pas de documents à
consulter. Cependant nous nous déplaçons sur place pour étudier le site. Après avoir pris
connaissance de la demande du client, nous observons l’espace pour imaginer le chantier.
Nous prenons des mesures, par exemples pour une surface à engazonner ou un massif à
créer. Puis nous notons ce qui nous entoure, proximité des logements, arbres présents,
accessibilité pour divers véhicules ou machines pour l’accès et la réalisation du chantier en
de bonnes circonstances. Puis vient la phase d’estimation du temps et du nombre d’ouvriers
nécessaires ainsi que le matériel pour la réalisation du chantier.
 Création du devis :
Pour la création du devis je dois d’après nos estimations, noter la quantité et le temps de
mains d’œuvres nécessaire pour chaque poste, le temps d’utilisation du matériel à prévoir,
les déplacements nécessaire en fonction des fournitures (par exemple s’il est nécessaire
d’avoir un camion grue), puis faire des demandes de prix auprès de fournisseurs.
Après avoir réalisé toutes ces démarches, j’envoie ce devis au siège de l’entreprise FRASNIER
à Compans, pour qu’il s’occupe de le rédiger et de l’envoyer au client (voir ANNEXE 1).
Avec Paris Habitat OPH, le calcul du prix de vente ce fait à partir d’un bordereau des prix.
4-5. La gestion de chantier
Le travail que je vais vous présenter, est l’activité quotidienne au sein de l’entreprise.

La gestion du personnel :
Tout d’abord j’ai commencé cette année en élaborant le planning d’intervention des
équipes sur les différents sites de Paris Habitat. Celui-ci consiste à inscrire pour chaque
équipe les semaines de passage sur les différents chantiers à entretenir.
Avec ceci vient l’organisation et la mise en route des équipes sur les sites. En règle
générale nous faisons un tour des chantiers avec eux pour regarder ensemble les choses
prioritaires et le travail a effectué quotidiennement.
Vient ensuite le suivis des équipes pendant les travaux de remise en état ou de création,
jusqu’à la réception des travaux.
Chaque fin de semaine, je récoltais les bons d’intervention de chaque équipe pour
vérifier les travaux effectués sur les différents sites. De même que les fiches d’heures de
travail de chaque équipe pour vérifier la localisation et l’organisation des équipes, la
personne en charge du véhicule, ainsi que le nombre d’heures travaillées (voir Document
14).
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FICHE DE CONTRÔLE DES SOLS (support des plantations) AMEDEMENTS + FERTILISATIONS
ENTREPRISE :
N° DE MARCHE :
Module CONTRAT :
LOT :
DT :
ARRONDISSEMENT ET DEPARTEMENT :
SURFACE TOTALE DU LOT :
Article
CCTP
Désignation des engagements
Frasnier Parcs et Jardins
N° 4.03
SE
13
22 317 m²
U
Surfaces enherbées (engazonnées)
4.2.1.2
Scarification/regarnissage (75g/m²)
Quantité
Quantité
traitée
Date
Codes des
groupes
concernés
04.2015
1.13.BS
1.13.K3
1.13.IL
1.13.BS
1.13.KK
1.13.VI
kg
sur 10% de la surface du lot (2/an)
m²
4463 2 000 m²
Surfaces arbustives
4.2.2.2
Apport de paillage
sur 4cm d'épaisseur
3
m
44,6
75 m
09.2014
02.2015
kg
111,6
120 kg
03.2015
Tous groupes
m3
8,9
8 m3
03.2015
Tous groupes
Surfaces rosiers
4.2.13.3 Engrais oragnique (100g/m²)
Surfaces pieds d'arbres
4.2.5.2
Apport de compost végétal amendé
sur 4cm d'épaisseur
3
Document 15 : Fiche de contrôle des sols pour le lot 4.03, 13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
PARIS HABITAT OPH
FICHE DE CONSTAT VISUEL DE L'ETAT PHYTOSANITAIRE
DU PATRIMOINE ARBORE
Prunus
cerasifera 'P'
Liriodendron
2
tulipifera
Liriodendron
3
tulipifera
Prunus
4
cerasifera 'P'
1
DTSE
DTSE
DTSE
DTSE
DTSE
X
B
Nbre arbres total
Arbres présentant une pathologie:
Arbres a diagnostiquer:
2014 Arbres a abattre:
2014 Nbre arbres "sains"
X
4
1
0
0
3
Document 16 : Fiche de constat visuel de l’état phytosanitaire du patrimoine arboré du
groupe 1.13.CM du lot 4.03, 13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
20
Hauteur
Diam. Houppier
Plantation
Diam. Tronc
Elagage
X
B
2014
SUITES
DONNEES
X
B
2014
OBSERVA
TIONS
X
B
2014
RAS
Bois mort
Inclinaison
Chpg. Ou
maladie
Cavité
Fissure
Blessure autre
Fissure
Chpg. Ou
maladie
Cavité
Blessure autre
Blessure de
taille
CHARPENTIERES ET
BRANCHES
TRONC
Blessure de
taille
Cavité
COLLET
Chpg. Ou
maladie
RACINES
1-mai-15
Diagnostic approprié
Réalisé par:FRASNIER
Pathogènes
Date:
75013 Paris
Blessure
ESSENCE
1 13DM
DAMESME-MOULIN DE LA POINTE
Blessure
N°
Etat physiologique
Code groupe:
Adresse:
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Je me suis également occupée d’inspecter la répartition du matériel au sein des équipes en
vérifiant les numérotations.

Missions pour Paris Habitat-OPH :
En tant que prestataire pour Paris Habitat-OPH, nous leur devons dans le cadre de notre
travail, des missions régulières sur les différents sites.
J’ai ainsi élaboré avec l’aide de Monsieur PHILIPPOT, des fiches de contrôle des sols et
des fiches de constat visuel de l’état phytosanitaire du patrimoine arboré.
La fiche de contrôle des sols consiste à informer la quantité apportée en engrais,
amendement, paillage et regarnissage sur un lot donné (voir Document 15).
Quant à elle, la fiche de constat visuel de l’état phytosanitaire du patrimoine arboré
consiste à remplir un tableau à partir de l’observation des arbres du collet au à la cime
(voir Document 16).
Un autre travail après chaque trimestre consiste à vérifier l’entretien courant sur les
différents lots. Ce travail se fait en visite conjointe avec un représentant de Paris HabitatOPH. Il est ainsi vérifier les travaux d’entretiens réalisés et notamment l’apport et la mise
en œuvre de la fertilisation, du compost végétal amendé mais aussi la scarification et le
regarnissage de la pelouse.
Ainsi on observe les travaux d’hiver qui s’effectuent du 1er janvier jusqu’au 20mars, les
travaux de printemps réalisés du 21 mars jusqu’au 20 juin, les travaux d’été du 21 juin
jusqu’au 20 septembre et pour finir les travaux d’automne qui s’effectuent du 21
septembre jusqu’au 31 décembre.
4-6. Réponse à l’Appel d’Offres Paris Habitat-OPH et rédaction du
mémoire technique
Répondre à un appel d’offre permet d’acquérir de nouvelles surfaces en gestion d’entretien.
Avec celui-ci, deux de nos lots actuels sont remis sur le marché. Il s’agit de Champigny (94) et
de Malakoff (92). Cette année nous avons la possibilité de se procurer trois lots.
Pour répondre à cet appel d’offre, des actions sont à effectuer. Nous devons étudier les sites,
établir des prix puis rédiger un mémoire technique pour chaque lot. Les différents dossiers
sont mis en concurrence avec les autres entreprises puis évaluer par Paris Habitat-OPH. Suite
à cette évaluation, celui qui se retrouve avec la meilleure note, se voit alors administrer les 3
plus grands lots mis en jeu.
Les lots de l’appel d’offre sont : le lot 2.01 (19ème), le lot 2.03 (11ème), le lot 2.06 (10ème), le lot
3.01 (20ème), le lot 4.01 (13ème), le lot 4.04 (5ème/6ème), le lot 5.01 (7ème/14ème/15ème/16ème), le
lot 5.02 (92) et le lot 6.02 (94).
Nous avons choisi de répondre à tous les lots sauf le lot 4.04, car les sites sont trop
dispatchés et de trop petite surface. De plus la circulation et l’accessibilité est difficile.
21
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Document 17 : Fiche d’une partie des signatures d’appel d’offres du lot 4.01, 13ème (Source :
Mr PHILIPPOT)
22
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Pour commencer les démarches de l’appel d’offre, j’ai effectué avec Mr PHILIPPOT des
visites de sites, en se répartissant les lots. Lors de la visite des espaces verts, nous devons
vérifier et noter : l’accessibilité avec le camion, l’accessibilité des différentes surfaces à
entretenir, l’accessibilité à l’eau, la configuration de l’espace (gazon, massif, haie…) et si oui
ou non il y a des zones dangereuses (muret de plus de 80 cm, garde-corps…). Mais on
vérifie aussi la géographie soit l’éloignement par rapport au dépôt, et si il y a possibilité ou
non de recycler les déchets sur place.
A chaque visite de site, nous devons faire signer une fiche qui atteste de notre passage au
gardien, qui remplit la date de passage, son nom et sa signature et a aussi la possibilité
d’inscrire quelques remarques (voir Document 17).
Après cette phase d’analyse, nous devons estimer le temps de travail passé pour chaque
intervention. Quand ce prix est trouvé, nous le passons à un prix au m², en tenant compte
également du temps que le conducteur de travaux met à disposition pour Paris Habitat-OPH,
pour effectuer quelques missions tels que les fiches de contrôle des sols ou encore les fiches
de constat visuel de l’état phytosanitaire du patrimoine arboré. Puis nous pouvons ainsi
définir un prix pour chaque groupe et par addition fixer le prix de l’ensemble du lot.
Ensuite une partie un peu plus compliqué qui consiste à établir le tableau des prix
bordereaux. Il s’agit de mettre un prix pour chaque ouvrage. Pour les fournitures et les
mises en place par exemple de terre végétale, on compte le prix d’achat de la fourniture plus
20% de marge et le temps passé à l’exécution.
La rédaction du mémoire technique consiste à répondre au CCTP fourni par Paris HabitatOPH. C’est-à-dire comment on effectue les différents travaux d’entretien.
Le mémoire doit être constitué de six chapitres. Le premier doit décrire de manière détaillé
l’entretien de la végétation, le maintien de la propreté et l’état phytosanitaire du sol ainsi
que les travaux d’amélioration du substrat pour chaque type de travaux. Le deuxième
concerne la composition et la qualification des équipes. Le troisième contient les moyens
matériels mis à disposition des équipes pour l’entretien courant, le suivi technique et
administratif du marché. Le chapitre 4 sera fourni d’une liste de plantes que j’ai réactualisée.
Le chapitre 5 contient des fiches techniques.
Puis la fiche du prix et du temps annuel dévolu (en heures) pour l’entretien du lot et le
tableau des prix bordereaux.
Il y a un mémoire pour chaque lot.
Je vais donc vous expliquer après, un peu plus en détails les méthodes de gestions
d’entretien des sites qui s’inscrivent dans le mémoire technique et répondent aux demandes
décrites dans l’appel d’offres.
23
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Document 18 : Objectifs du développement durable (Source : Google Image)
24
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
III.
La gestion d'entretien des sites Paris Habitat-OPH
1. Vers une gestion plus écologique
Ce fut d'abord l'écologie, maintenant ce sont le développement durable et la biodiversité. La
biodiversité est définie comme la diversité que présente le monde vivant et est directement
liée à la notion d'écologie. Le développement durable quant à lui est interprété comme la
recherche simultanée de l'efficacité économique, du progrès social et de la protection de
l'environnement.
D’après Brundtland : « Le développement durable est un mode de développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs ».
L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les
trois aspects économique, social, et écologique des activités humaines (voir Document 18).
La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long
terme entre ces trois enjeux.
Aujourd'hui, les impératifs économiques et écologiques sont de plus en plus d'actualité.
Il y a une trentaine d'année, la notion de gestion différenciée est apparue et consiste à
"entretenir les espaces verts autant que nécessaire mais aussi peu que possible.
1-1. Les principes de la gestion différenciée
Définition générale : « La Gestion Différenciée fait évoluer le modèle horticole standard en
intégrant à la gestion des espaces verts un souci écologique. Elle permet de gérer au mieux
le patrimoine vert d’une ville avec des objectifs précis et en tenant compte des moyens
humains. Elle crée de nouveaux types d’espaces plus libres correspondant à une utilisation
contemporaine aux fonctions plus variées". Définition de la Mission Gestion Différenciée
La gestion différenciée s’inscrit dans une démarche de développement durable et conduit
l'entretien des espaces verts à se faire de multiples manières, en variant d'une gestion
horticole qui nécessite de fréquentes interventions à une gestion naturelle réduisant
l'entretien. Elle concerne les arrosages, les fréquences de tontes ou de fauches, le choix et la
taille des végétaux, mais aussi l'utilisation de désherbants, de fertilisant et de produits
phytosanitaires. C’est un entretien qui favorise le développement d’une diversité faunistique
et floristique, tout en respectant le cahier des charges.
Cependant chaque intervention a ces limites. Ainsi pour allier esthétique durable et gestion
différenciées, il est nécessaire de bien connaître les essences végétales et de maîtriser leurs
caractéristiques et leurs comportements.
25
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Document 19 : Photographie d’un
jardin
partagé
réalisé
par
l’entreprise, rue Reignault 13ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 20 : Photographie d’un
jardin partagé rue de la Colonie
13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
Document 21 : Photographie
d’un jardin partagée rue Amiral
Mouchez 13ème, réalisé par
l’entreprise en partenariat avec
une association (Source : Mr
PHILIPPOT)
26
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1-2. La demande sociale
La demande sociale est multiple et complexe. L'Homme demande toujours plus d'espaces
verts même des espaces gérés de manière naturelle. Mais la majorité du public à "peur de la
nature", de l'inconnu. De plus, depuis plusieurs dizaines d'années l'esprit des gens a été
formaté. Un bel espace vert, un beau jardin, c'est en général pour eux un espace toujours
vert avec des arbustes bien taillés au carré et propre. Ainsi, viens le problème de la
communication qui est essentiel à l’évolution vers une gestion plus écologique des espaces
verts, et éviter de mettre le public face au fait accompli.
C’est le cas de Paris Habitat-OPH avec ses sites de logements sociaux, qui est régulièrement
confronté à des questions d’ordres de propreté et de goût de la part de ses locataires.
2. Les objectifs de Paris Habitat-OPH en matière d'espaces verts
En 2005 Paris Habitat-OPH a élaboré une charte de développement durable. Plusieurs
objectifs l’engagent à mieux prendre en compte l'impact environnemental de ses activités
sur la planète, la ville, l'immeuble et l'habitant. Ceux-ci ont été déclinés au travers de
multiples actions illustrant bien la volonté de l'établissement de maîtriser son empreinte
environnementale et de préserver le cadre de vie des locataires.
Les différents objectifs:
-
-
-
gérer durablement la ressource en eau :
o
réduire de 10% l’eau potable utilisée pour les jardins
o
étudier des systèmes de récupération ou de rétention d’eau
o
développer la création de filtrage bio avec des plantes aquatiques filtrantes afin de
réutiliser l’eau pour l’arrosage
réconcilier le milieu urbain avec la nature :
o
végétaliser les terrasses et les murs
o
planter et remplacer les arbres
o
re-végétaliser pour une résidentialisation des espaces
o
penser des espaces verts de qualité en toute saison
o
poursuivre le partenariat avec la Ville de Paris pour la mise en œuvre de jardins
partagés (voir Document 19, 20, 21)
o
actions de communication sur les changements d'entretien des sites
o
supprimer les produits phytosanitaires chimiques et les remplacer par des méthodes
alternatives
optimiser la gestion de l’espace :
o
valoriser les espaces libres
27
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28
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o
-
-
réaliser des jardins sur les toits
contribuer à la lutte contre la pollution urbaine :
o
favoriser les véhicules électriques
o
utiliser des véhicules peu polluants
optimiser la gestion des déchets et leur valorisation :
o
réduire la production de déchets végétaux par la mise en place d’une gestion
différenciée des espaces verts
o
créer des zones compost sur les espaces verts importants ou sur des sites de
compostage dédiés
Ainsi grâce à cette charte, Paris Habitat-OPH, impose ses prestataires des règles de gestion
en terme d’écologie à appliquer voir à optimiser.
3. La gestion des sites
Pour répondre à l’appel d’offres de Paris Habitat-OPH nous devons réaliser un mémoire
technique. Les détails de celui-ci ayant été précisés précédemment, je vais maintenant vous
présenter la partie concernant l’entretien de la végétation, le maintien de la propreté et
l’état phytosanitaire du sol ainsi que les travaux d’amélioration du substrat pour chaque
type de travaux et la proposition de listes végétales.
Les plantes devront être répertoriées par catégorie. La catégorie 1 correspond à une gamme
de prix inférieure, la catégorie 2 une gamme prix moyenne tandis que la catégorie 3
correspond à une gamme de prix supérieure. Les listes proposées restent néanmoins
exhaustives.
3-1. La gestion du végétal
Avant toute création, un plan de plantation doit être pensé de manière à favoriser un bon
développement des végétaux. On laissera un volume suffisant au développement des
racines, une bonne accessibilité à la lumière et à l'eau. Tous ces éléments conditionneront la
présence d'une végétation en bonne santé.
a. Une adaptation plantes/climat/sol et utilités
La conception d'un projet doit être pensée pour limiter le développement des ravageurs et
maladies des plantes. Pour cela, il convient d'installer des espèces adaptées aux conditions
environnementales générales du lieu d'implantation: sol, climat, exposition, volume d'espace
disponible pour le développement futur de la plante, pressions parasitaires, contraintes
urbaines, etc.
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Document 22: Photographie d’une haie
arbustive mélangée, rue Brillat Savarin,
13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
Document 23 : Photographie d’une haie
arbustive mélangée, rue des Couronnes,
20ème (Source : Mr PHILIPPOT)
Microfaune
Espèces
Bactéries,
Champignons
Localisation Sol
Macrofaune
Mésofaune
Fauvettes, Mésanges,
Abeilles, Bourdons, Etourneaux, Rouge-gorge,
Syrphes, Papillons, Chouettes chevêche,
Escargots, Limaces, Hérissons, Crapauds,
Chenilles, Pucerons Lézards, Orvets,
...
Musaraingnes, Muscardins,
Renards …
Fleurs et feuilles
Branches et surface
Phiclides
podalirius
Bombus
pascuorum
Mégafaune
Erithacus
rubecula
Papilio
machaon
Chenille
Arthropodes,
Verr de
terres,
Nématodes
Sol
Muscardinus
avellanarius
Erinaceus
europaeus
Document 24 : Tableau de la faune présente dans les haies vives et exemples d’espèces
(Sources : personnelle et Google image)
30
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Il conviendra de diversifier les espèces et de favoriser les associations végétales à base
d'espèces rustiques, locales plutôt qu'exotiques et des variétés résistantes ou tolérantes aux
bio - agresseurs pour ainsi diminuer la pression parasitaire et donc limiter les problèmes
sanitaires.
b. Les arbustes, massifs et haies
 Les haies vives et les massifs arbustifs:
Les haies vives et massifs arbustifs des sites Paris Habitat-OPH sont principalement
composées d'espèces horticoles à fleurs tels que: le choisya, le chaenomeles, le cotinus, le
deutzia, l'escallonia, groseiller à fleurs, le leycesteria, le seringat, la spirée vanhouttei, le
millepertuis, le laurier-tin, etc. (voir Document 22 et 23)
Ainsi lors de l'appel d'offres de Paris Habitat-OPH, je me suis permise de leurs proposer une
liste de plantes arbustives plus adaptées aux climats de la région parisienne et ayant des
attraits écologiques.
J'ai donc fait des recherches sur la réalisation de haies vives. Celles-ci seront constituées
d'arbustes de hauteur maximale d'environ 2 à 3m et compteront pour 1/4 de persistants et
3/4 de caducs, en ayant des intérêts différents à chaque saison.
Les essences indigènes sont les seules capables de fournir des feuilles à brouter aux
chenilles, des fleurs à butiner aux abeilles et papillons, des baies à manger pour les oiseaux.
D’une manière générale, les haies vives constituent un grand réservoir écologique (voir
Document 24). Notre flore est suffisamment riche pour permettre de composer une haie à la
fois décorative et utile.
Les arbustes à fleurs: ils permettent d'égayer la haie d'avril à juillet, et souvent la floraison
est suivie d'une fructification intéressante pour les oiseaux.
Les arbustes de remplissage: ils servent à donner de l'épaisseur à la haie, renforçant son effet
isolant et brise-vent, et servent d'abri pour les oiseaux lors de la nidification.
Les tailles pour les massifs arbustifs et les haies vives, doivent prendre en compte le mode
végétatif propre à chaque espèce et respecter le port naturel.
La taille des arbustes à fleurs consiste à supprimer les rameaux ayant fleuris pour avoir une
meilleure floraison sur les futurs rameaux. Pour les arbustes à floraisons printanières, la taille
s'effectue après la floraison et les arbustes à floraison estivale celle-ci se fera pendant la
période de repos végétatif.
La taille de formation intervient sur les végétaux caducs de moins de 4 ans. Elle consiste à
produire des arbustes bien ramifiés dès la base en supprimant les branches frêles, mal
placées, trop nombreuses ou trop lourdes.
La taille d'éclaircie consiste à éliminer les vieilles branches et le bois mort au profit des
jeunes pousses. Un éclaircissement du centre sera effectué afin de réduire la densité du
feuillage. Cette taille permet d'anticiper le développement des jeunes branches pour
favoriser la floraison.
31
Décoratif à toute
saison
Supporte les sols
calcaires
Supporte la
sécheresse
Ecran visuel
Gîte et couvert des
oiseaux
Melllifère (Abeilles
et Papillons)
Essence
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X
X
X
X
X
X
X
Arbustes à fleurs
Sambucus nigra
X
X
Amelanchier ovalis
Crataegus laevigata
X
X
Berberis verruculosa
X
X
Mahonia aquifolium
X
X
X
X
X
Kerria japonica
X
X
Viburnum lantane
X
X
X
Kolkwitzia
X
X
X
X
X
X
X
X
Rosa canina
Arbustes de remplissage
Frangula alnus
X
X
X
Cornus mas
X
X
Ligustrum vulgare
X
X
X
X
X
Hippophae
rhamnoides
X
X
X
X
Ilex aquifolium
X
X
X
X
X
X
X
X
Euonymus
europaeus
Corylus avellana
X
Prunus spinosa
X
X
X
X
X
Document 25 : Tableau présentant les avantages de la liste d’arbustes proposée lors de
l’appel d’offres de Paris Habitat-OPH (Sources : personnelle et Google Image)
32
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 les haies taillées:
Les haies taillées sont encore majoritairement présentes sur les sites. Elles sont en règle
générale monospécifiques. On peut y voir: des charmilles, des cyprès, des ifs, des buis, des
photinias, des camelias, etc. Ces arbustes nécessites beaucoup de taille avec ainsi plus de
déchets verts, ils ont tendance à stériliser le sol et ne fournissent aucune nourriture à la
faune locale.
Ils resteront utiliser pour des aspects esthétiques qui plaisent beaucoup au public.
Cependant d'autres espèces pourraient être utilisées telles que: le troène, le mahonia, le
lonicera tatarica, le houx, laurier-tin, etc.
La taille des arbustes en haie droite sera effectuée deux fois pour an, sur les deux faces ainsi
que sur la hauteur de manière à conserver une certaine harmonie.
Ces haies aident ainsi à créer un microclimat propice au bon déroulement des cultures et à
l’installation des animaux. Elles permettent également d’un point de vue environnemental
de réguler le cycle de l’eau et de fixer la pollution aérienne.
Cette proposition de liste agrémentée des essences horticoles utilisées par Paris HabitatOPH, donnera plus de couleur et de vie aux massifs et aux haies vives (voir Document 25).
c. Les plantes vivaces, bulbes et annuelles
En associant ces catégories de fleurs dans un massif, on programme des mois de floraisons et
de présences végétales grâce aux feuillages. Il faut faire attention à la composition des
massifs car chaque plante à une origine précise dans la nature : elle pousse d’autant mieux
dans un milieu où elle retrouve des conditions identiques.
Les vivaces ont un effet esthétique de par leur floraison et leur feuillage, mais elles
permettent également de satisfaire les insectes butineurs tels que les abeilles et les
papillons.
Ainsi j’ai continué ma proposition de palette végétale en choisissant, pour la plupart des
vivaces et bulbes, des espèces endémiques de la région Ile de France car elles s’adaptent
très bien à notre climat. Mais aussi des plantes moins gourmandes en eau et en engrais (voir
ANNEXE 2).
Les annuelles fleurissent longtemps, mais le fait de devoir les replanter chaque année
nécessite du travail. A l’inverse les vivaces sont en place pour longtemps. Une jolie
combinaison consiste à structurer les massifs avec des vivaces, en incluant des graminées
dont les épis secs restent présents en hiver.
La taille des vivaces consiste à supprimer les fleurs et feuilles fanées. Elles seront
entretenues en fonction de leur espèce. Si besoin, les hampes florales seront tuteurées.
33
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Document 26 : Photographie
d’un massifs de vivaces, rue
des
Amandiers
20ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 27 : Photographie
d’un massif de vivaces, rue
Wurtz 13ème (Source : Mr
PHILIPPOT)
Document 28 : Photographie
d’un massif de vivaces,
Square Louis Gentil 12ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
34
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Si les bulbes sont plantés dans une surface engazonnée, la tonte sera minutieuse afin de
préserver cette floraison. Seul un effleurage sera fait après la floraison et l’ensemble sera
tondu après jaunissement du feuillage, tout en préservant le bulbe. Mais dans un massif,
l’effleurage sera fait après la floraison et la taille du feuillage interviendra après
jaunissement des feuilles afin de régénérer les bulbes. Ils seront laissés en pleine terre pour
une nouvelle floraison.
Pour les annuelles, les fleurs seront supprimées après la floraison puis après jaunissement
des tiges, celles-ci seront entièrement coupées.
Les graminées quant à elles, resteront pendant l’hiver. Seul un fauchage sera effectué au
printemps.
Un binage sera effectué si nécessaire à chaque passage d’entretien contre les mauvaises
herbes et en période estivale contre la croûte de battance, afin que l’eau puisse pénétrer
dans le sol. La découpe des massifs sera faite deux fois par an en respectant le tracé initial de
la surface du massif.
Avec l’accord de Paris Habitat-OPH, nous avons décidé quand cela est possible, de créer des
massifs de vivaces qui ont pour vocation, la protection des ouvrages. C’est-à-dire que nous
installons des plantes par exemple autour d’un lampadaire pour éviter que les voitures ne le
cogne.
Les massifs de plantes vivaces égaillent un jardin et lui donnent de la vie (voir Document 26,
27, 28).
d. Les plantes couvre-sol et plantes grimpantes
 les plantes couvre-sol :
Autre technique pour éviter de garder un sol nu ou pourvu d’herbes indésirables, la mise en
place de plantes couvre-sol permet de recouvrir le sol avec un minimum d’entretien. Elle
permet notamment de couvrir des zones difficiles d’accès, comme les talus, de recouvrir le
pied des arbres ou des massifs d’arbustes, d’accueillir la biodiversité et d’apporter de la
végétation en ville.
Le choix d’une plante couvre-sol doit se faire en priorité en fonction des conditions
climatiques, de l’exposition et du type de sol dans lequel elle sera installée. En second lieu, il
est possible de choisir parmi la multitude d’espèces existantes en fonction de leur vitesse de
croissance, du volume qu’elles occuperont, de la période de floraison, de la couleur des
fleurs, du type de feuillage (persistant ou non), de la couleur et de la forme des feuilles, etc.
(voir ANNEXE 3)
En aménagement, les couvre-sols peuvent jouer divers rôles :
-
servir de substitut à la pelouse
35
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Document 29 : Photographie
d’un tapis d’Helxine, Porte
de
Clignancourt
18ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 30 : Photographie
de lierre laissé dans un talus,
rue wattignies
12ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 31 : Photographie
de Lysimachia nummularia
dans le 10ème (Source :
personnelle)
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-
remplacer la pelouse dans les endroits aux conditions difficiles (sous les grands
arbres à racines superficielles, en zones ombragées, sèches ou humides, etc.)
-
servir de couvert végétal dans un sous-bois, sur les pentes légères et les terrains
accidentés
-
empêcher la prolifération des herbes indésirables
-
dissimuler ou garnir des murets
-
créer des massifs dans une plate-bande ou en bordure de celle-ci
-
combler l'espace entre les pierres et les dalles d'un trottoir
-
réduire l'évaporation de l'eau au niveau du sol et prévenir l'érosion par le vent et le
ruissellement
-
une masse végétale épaisse et enchevêtrée offre des espaces de repos et de
nidification abrités pour les oiseaux et petits mammifères.
Quelques exemples de plantes vivaces tapissantes et persistantes :
-
le lierre sauvage ou horticole : utile pour la faune auxiliaire, esthétique, pousse sur
sols secs à humides
-
la petite pervenche : à utiliser en zone ombragée et plus adaptée aux sols calcaires
-
le géranium vivace : peut s’implanter à l’ombre ou au soleil, sur des sols secs à frais.
Pour l’entretien, les plantes couvre-sol seront taillées deux fois dans l’année. Et nous
veillerons à la suppression de tout rejet d’autres plantes. La zone du couvre-sol sera
maintenue à l’identique du tracé initial, sauf avis contraire du service jardins de la régie. Un
décompactage à la grelinette sera effectué une fois l’hiver (voir Document 29, 30, 31).
 les plantes grimpantes :
Les façades végétalisées ne sont pas des habitats naturels, mais elles peuvent servir de
corridors écologiques qui aident à contrer la fragmentation des habitats due à l’urbanisation
et à l’imperméabilisation des surfaces.
Pour maximiser la survie et l’autonomie des végétaux, il est préférable de choisir des
espèces qui sont adaptées au milieu local. Le choix des végétaux indigènes est d’autant plus
important en milieu urbain où les espèces ornementales exotiques dominent souvent.
Par contre, les espèces indigènes de la région ne sont pas nécessairement adaptées au
microclimat des murs particulièrement exposés aux intempéries. Des espèces non indigènes
sont maintenant naturalisées et les écosystèmes dont elles font partie se sont adaptés en
conséquence par coévolution.
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Plantes grimpantes
90/110
Genre
Akebia quinata - Campsis
grandiflora - Hydrangea
anomala - Clematis armandii Parthenocissus henryana Tecomaria capensis - Dragea
sinensis
120/150
Solanum jasminoides Trachelospernum jasminoides Actinidia kolomikta - Jasminum
officinale - Passiflora caerulea
- Celastrus scandens
160/200
Hedera hibernica - Lonicera
japonica - Wisteria floribunda Fallopia baldschuanica - Vitis
coihnetiae - Schizophragma
hydrangeoides
Photos
Document 32 : Tableau d’exemples de diverses plantes grimpantes (Source : personnelle)
Document 33 : Tbleau des différents supports pour plantes grimpantes (Source : Google
Image)
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Sur les façades, l’aspect esthétique est particulièrement important : l’utilisation de plantes
non indigènes est alors compréhensible. Par ailleurs, la diversité faunistique ne dépend pas
de l’origine locale ou étrangère de la flore, mais bien de la diversité des structures végétales
(voir Document 32).
Bénéfices environnementaux :
-
régule la température : retient le rayonnement solaire et augmente l’humidité de
l’air ambiant. En hivers elle réduit la perte thermique par convection.
-
grande surface de ruissellement : protège les murs de l’humidité et améliore
l’isolation.
-
filtre les particules et la poussière
-
sources de biodiversité
-
peu d’entretien
Inconvénients des grimpantes :
-
détérioration prématurée des surfaces
-
entretient des bâtiments limités
-
envahissement des gouttières, aérations et fenêtres
-
humidité des murs
-
dommages causés par les racines souterraines
-
risque d’incendie
-
risque d’invasion d’insecte et de parasite
Les plantes qui favorisent la biodiversité présentent les caractéristiques suivantes :
-
une masse végétale épaisse et enchevêtrée offre des espaces de repos et de
nidification abrités pour les oiseaux
-
les fleurs sont des ressources de nectar pour les insectes
-
les fruits sont une ressource de nourriture pour les oiseaux
Il existe de multiple support pour faire pousser une plante grimpante. Ces supports sont
choisis en fonction du développement de la plante (voir Document 33).
La plante sera fixée par des liens biodégradables à chaque fois que cela sera nécessaire.
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Herniaria glabra
Cynodon santa ana
Zyosia tenuifolia
Helxine soleirolii
Dichondra repens
Document 34 : Photographies des plantes alternatives aux gazons (Sources : Google
Images)
Document 35 : Exemple d’une
coupe de gazon, rue des
Amandiers 20ème (Source : Mr
PHILIPPOT)
Document 36 : Photographie
d’un regarnissage, boulevard
Davout 20ème
(Source : Mr
PHILIPPOT)
40
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La taille des plantes s’effectuera au sécateur après la floraison et nous veillerons à ce que la
hauteur ne dépasse pas 2,50 m et qu’elle reste maintenue sur son support.
En cas de détérioration du support, l’entreprise avertira le service espaces verts de la Régie
de Paris Habitat-OPH.
e. Les gazons
Pour limiter l'entretien des gazons il faudrait penser à les remplacer par des espèces à
développement moins conséquent. Par exemple on pourrait remplacer les graminées par
d'autres espèces qui sont toutes aussi intéressantes (voir Document 34).
-
l'aspérule naine (Asperula nitida) qui forme un coussin ras.
-
la herniaire (Herniaria glabra) est rase et dense et aime les zones humides.
-
l’herbe des bermudes (Cynodon santa ana) c’est une variété de chiendent à feuilles
plus fines, haute de 10 à 15 cm, qui supporte un piétinement intensif mais jaunit
durant l’hiver. Résiste jusqu’à -15 °C.
-
le gazon de mascareigne (Zoysia tenuifolia) ses feuilles assez fines restent vertes
jusqu’à -5 °C, puis jaunissent et reverdissent au printemps. Résistantes jusqu’à -10 ou
-15 °C, elles forment un original tapis bosselé. Hauteur : 5 à 10 cm.
-
le dichondra rampant (Dichondra repens) c’est une plante vivace à petites feuilles
rondes persistantes, haute de 3 cm en plein soleil et jusqu’à 10 ou 15 cm à l’ombre,
en terrain frais.
-
l’helxine (Helxine soleirolii) installée en situation ombragée et fraîche, la petite
helxine forme rapidement un tapis vert et moelleux qui peut avoir une épaisseur de 5
à 10 cm. C’est une semi-rustique, dont les parties aériennes sont détruites à partir de
-5 °C, et dont la souche meurt en dessous de -10 °C.
Lorsque que j'ai énoncé à Paris Habitat-OPH la proposition de remplacement des gazons par
d'autres espèces, celle-ci n'a pas été retenue.
Au niveau de l'entretien des gazons, la tonte ne doit pas être trop court pour conserver un
minimum la biodiversité, ainsi favoriser la floraison des plantes et augmenter le nombre
d'espèces présentes mais aussi de limiter l'assèchement du sol (voir Document 35).
La hauteur de coupe se fera entre 5 et 12 cm. Elle varie en fonction des saisons et des
conditions climatiques. En été la tonte sera plus haute et pourra même être supprimé un cas
de sécheresse. Il sera procédé ensuite à un semi de regarnissage de 75 g/m2 pour une
quantité de 10 % de la surface totale du lot (voir Document 36).
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Document 37 : Photographie d’une
prairie fleurie, rue Moulin de la Pointe
13ème (Source : Mr PHILIPPOT)
Document 38 : Photographie d’une
prairie fleurie à la Courneuve, 93
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 39 : Photographie d’une
prairie fleurie à la Courneuve, 93
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 40 : Photographie d’une
prairie naturelle, rue de Reuilly 12ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
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f. Les prairies fleuries et les prairies naturelles
 Les prairies fleuries
Ecartées des zones agricoles, ces plantes dites messicoles ne survivent aujourd’hui que dans
les champs en agriculture biologique, dans les espaces naturels et aussi dans les jardins.
Outre leur spectacle vivent coloré, ces fleurs sont précieuses pour la faune, les papillons, les
insectes. Ce sont pour la plupart des plantes annuelles à croissance rapide, nettement moins
exigeantes que les fleurs traditionnelles des jardins, et surtout, elles apportent un
supplément de diversité et de naturel (voir ANNEXE 4).
Les avantages de la prairie fleurie:
-
favoriser l'arrivée des insectes auxiliaires bénéfiques au développement des autres
plantes
-
éviter le ruissellement de l'eau
-
décompacter le sol grâce aux racines
-
attirer des insectes, oiseaux et autres petits animaux
-
peu d’entretien
-
des fleurs tout l’été
-
alternative au gazon
L’utilisation de prairie fleurie est de plus en plus utilisée sur les sites Paris Habitat-OPH. On la
préconise généralement sur les sites sensibles, où l’implantation de massifs est difficile. Mais
aussi en remplacement de gazon sur les zones escarpées, là où il y a peu de végétaux et
également sur les espaces en attentes de travaux.
Deux ou trois fauchages seront faits par an selon le planning établi par le service des jardins
de la régie. La coupe se fera à la débroussailleuse. Les déchets seront ramassés
grossièrement afin de laisser les graines au sol pour le renouvellement de la floraison.
L’arrosage peut être nécessaire en cas de semis « prairie fleurie » tardif.
Un complément de regarnissage fleuri avec un terreautage sera réalisé chaque année au
printemps.
 Les prairies naturelles
Le but des prairies naturelles est de laisser la végétation se régénérer naturellement. Tout un
cortège floristique très diversifié peut ainsi s’exprimer spontanément et permettre à toute
une faune, et notamment aux insectes, de trouver un habitat favorable à leur
développement.
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Document 41 : Photographie d’une
Renouée du Japon, Fallopia japonica
(Source : Google Image)
Document 42 : Photographie
d’un Frêne commun, Fraxinus
excelsior (Source : Google Image)
Document 43 : Photographihe d’un
Bambou nain, Pleioblastus viridistriatus
'Vagans' (Source : Google Image)
Document 44 : Photographie d’un
buis commun, Buxus sempervirens
(Source : Google Image)
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VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
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Cette technique est très peu voir pas utilisée sur nos sites. Ceci est peut-être dû à un
problème d’esthétisme vis-à-vis des locataires.
Il sera effectué 2 à 3 fauchages par an dont la période d’exécution sera définie avec le
Service Jardin de la Régie.
Pour ma part, je pense que ce nombre de fauchage est très élevé et ne permettra pas à la
faune de s’y installer convenablement.
g. Les arbres
Au sein de notre travail avec paris habitat, nous ne gérons pas de l’entretien des arbres.
C’est la Régie des espaces verts qui s’en occupe.
Cependant nous nous occupons de l’achat, la plantation et du diagnostic phytosanitaires.
h. Les espèces à éviter
Avec les directives de Paris Habitat-OPH et la Marie de Paris, certaines espèces végétales
sont à proscrire. Certaines à cause des attaques d’agents pathogènes, d’autres attirent des
espèces indésirables ou qui sont envahissantes.
Je peux ainsi nommer :
-
la Rénouée du Japon (Fallopia japonica) : celle-ci est en compétition avec la
végétation indigène, a des effets allélopathiques négatifs, à des impacts sur d’autres
niveaux trophiques, etc. (voir Document 41)
-
le frêne commun (Fraxinus excelsior) : cet arbre est attaqué par un champignon
pathogène, la chalarose du frêne (Chalara fraxinea). Le champignon pénètre dans
l'arbre par les feuilles, dont il provoque le flétrissement. Il gagne ensuite les ramures,
qui se nécrosent, le bois prenant alors une teinte grise. Les jeunes arbres meurent
rapidement tandis que les vieux sujets dépérissent lentement (voir Document 42).
-
Les bambous quant à eux, commence à être supprimé sur l’ensemble de Paris. Pour
cause, la prolifération des rats (voir Document 43).
-
Le buis (Buxus sempervirens) à attaquer par la pyrale du buis (Cydalima perspectalis)
une chenille qui se nourrit de tout le feuillage de l’arbuste. On commence à moins en
planter, mais par un souci historique et de mode on ne peut pas l’oublier (voir
Document 44).
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Document 45 : Photographie d’un
bêchage (Source : Google Image)
Document 46 : Photographie d’un
binage (Source : Google Image)
Document 47 : Photographie d’un
ratissage (Source : Google Image)
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3-2. Amélioration et adaptation du sol
A la fois support et source de nourriture pour les plantes, le sol est un milieu complexe.
Avant d'entreprendre un aménagement ou des plantations dans le jardin, il est
indispensable de connaître les caractéristiques du sol dont il est fait. Il est important de
connaître la composition physique et chimique du sol.
Dans la cadre du développement durable et de la mise en œuvre d’un projet de Paris
Habitat-OPH de restructurer ses sols, il nous est demandé d’éviter l’application de matières
actives détruisant toute la vie microbienne du sol, mais au contraire d’utiliser des matières
actives respectant l’environnement.
a. Le travail du sol
La préparation du sol, les soins à la plantation et l'entretien du sol, regroupent des
différentes techniques de travail du sol. Leur but est d'améliorer la structure du sol, de
l'aérer, de l'alléger et de l'amender par des façons bien spécifiques.
-
Le bêchage: il s'effectue à l'automne ou au printemps avant toute plantation ou
semis (voir Document 45).
Le bêchage consiste à retourner la terre généralement sur la profondeur de la couche
arable (30 cm environ). C'est aussi l'occasion d'enfouir les amendements idoines.
Les outils idéaux pour effectuer le bêchage sont la bêche ou la fourche bêche: la bêche
est préférable pour les sols légers alors que pour les sols lourds une fourche bêche est
idéale.
La bêche est aussi utilisée pour les découpes des bordures de massifs en respectant le
tracé initial et se fera 2 fois par an, à l’aide d’un cordeau pour les lignes, et les découpes
des haies taillées seront faites à l’aplomb du feuillage.
-
Le binage: il consiste à ameublir la terre en surface à l'aide d'une serfouette ou d'une
griffe. Ce travail permet d'émietter la croûte de surface, d'aérer le sol et de détruire
les mauvaises herbes. Il se fait sur les 20 premiers cm et autant que nécessaire (voir
Document 46).
L'infiltration de l'eau pluviale ou d'arrosage et la remontée d'humidité par capillarité s'en
trouve favorisées.
-
Le ratissage : il se limite à une opération de ratissage, permettant de débarrasser la
terre des mottes et des cailloux après le passage de la griffe. Les dents du râteau
doivent être presque parallèles à la surface, de manière à ne pas faire de trous dans le
sol. Celui-ci est effectué après chaque bêchage et/ou binage (voir Document 47).
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Document 48 : Photographie d’un motoculteur (Source : Google Image)
Document 49 : Photographies d’utilisation de la grelinette
par Camara Kalyba (Source : personnelle)
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-
Le motoculteur : c’est un investissement mais est indispensable pour les grandes
surfaces. D'un sol motteux (à la sortie de l'hiver après le bêchage), il rend le sol
parfaitement émietté en 2 passages. Il ne reste plus qu'à ratisser pour niveler le sol et
retirer les pierres qui sont remonté à la surface. Le sol est prêt pour recevoir les semis
(voir Document 48).
L’utilisation d’un motoculteur et d’une bêche peut avoir des effets néfastes en retournant la
terre. Ce n’est pas le même faune qui est présente les 15 premiers cm (faune
microbiologique ayant besoin d’oxygène pour vivre) et au-dessous (faune microbiologique
qui meurt au contact de l’air).
Il existe une autre technique qui est utilisé par nos équipes pour travailler le sol sans le
retourner, c’est la grelinette. Elle est utilisée une fois dans l’hiver (voir Document 49).
-
La grelinette : De par l'action de levier qui est faite sur les manches de la grelinette,
ses nombreuses dents vont décompacter la terre, mais sans la retourner.
Voici tous les avantages que j'ai trouvés en utilisant la grelinette :
o Facilité d’emploi (mouvement de bascule) et confort de travail
o Rapidité du travail (beaucoup plus rapide qu’avec la bêche)
o Arrachage de la partie aérienne des adventices et dégradation des racines
dans le sol
o Respect de la biodiversité du sol
Il y a malgré tout quelques inconvénients à son utilisation :
o Investissement de départ plus cher qu’une bêche
o Le poids de la grelinette est presque le double de celui de la bêche
A mon avis, la grelinette n'a pas encore rencontré le succès qu'elle mérite. Mais cela devrait
finir par arriver, car de nos jours, les jardiniers deviennent de plus en plus conscients de
l'importance d'avoir un sol vivant et plein de biodiversité.
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Document 50 :
Photographie d’un
désherbage manuel
(Source : Google
Image)
Document 51 : Photographie d’un
désherbage par balayage mécanique
(Source : Google Image)
Document 52 :
Photographie d’un
désherbage thermique
à gaz (Source : Google
Image)
50
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b. Le désherbage alternatif
Il existe différentes techniques de désherbage. Au sein de notre entreprise et en relation
avec Paris Habitat-OPH, nous réalisons le désherbage avec des techniques alternatives à
l’utilisation de produits phytosanitaires.
Il existe des techniques alternatives curatives et préventives.
 Les techniques alternatives curatives de désherbage.
Les techniques curatives de désherbages n’utilisant pas de produits phytosanitaires sont
vastes. Cependant certaines sont meilleures que d’autres. Comme technique je peux citer :
le désherbage thermique (à gaz, à vapeur d’eau, à eau chaude, à la mousse chaude), le
désherbage mécanique (à balayage, à brosses rotatives, à sabots rotatifs), le désherbage
manuel.
Nous préconisons sur les sites que nous entretenons, l’utilisation principale du désherbage
manuel.
-
Le désherbage manuel (voir Document 50) :
Il se fait soit par arrachage manuel ou par binage. On réalise un binage dans les massifs
autant de fois que nécessaire de façon à détruire la végétation spontanée et également
casser la croûte de battance en été pour qui l’eau puisse pénétrer dans le sol. Cette
technique est très peu coûteuse en investissement et n’as aucun effet indirect sur
l’environnement. Par contre il nécessite une main d’œuvre importante, car cette technique
est beaucoup plus lente.
Il nous arrive pour les grandes surfaces enrobées telles que les routes ou les allées d’utiliser
une méthode de désherbage mécanique avec une balayeuse.
-
Le balayage mécanique (voir Document 51) :
C’est un balayage avec des brosses mécaniques pour enlever le substrat ainsi que les graines
et les adventices dans les caniveaux et éviter leur développement. Il permet de coupler le
désherbage et la propreté des rues. Cependant cette technique est peu utilisée car
l’entretien des allées ne fait pas partie du marché, parfois celle-ci est réalisé après réalisation
d’un bon de commande de la part de Paris Habitat-OPH. Cette technique est assez coûteuse,
elle dégrade les joints en mauvais état, le nombre de passages est élevés.
Il est arrivé il y a quelques années d’utiliser une méthode de désherbage thermique.
-
Le désherbage thermique à gaz (voir Document 52) :
Le désherbage à gaz génère une flamme d’environ 1000°C qui provoque un choc thermique au
niveau de la plante. Il y a soit une technique par flammes directes soit par flammes indirectes. Ces
techniques présentes de nombreux avantages comme le faible investissement en matériel, la grande
facilité et maniabilité d’utilisation. Mais elle a également quelques inconvénients comme les risques
d’incendies, le nombre de passages répétés et a des impacts sur l’environnement par la combustion
du gaz GPL qui génère des émissions de CO² dans l’atmosphère.
51
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Document 53 : Photographie d’un
paillage synthétique, soit une
bâche (Source : Google Image)
Document 54 : Photographie d’un
paillage organique en écorce de
pin, Porte de Clignancourt 18ème
(Source : Mr PHILIPPOT)
Document 55 : Photographie d’un
paillage organique et minéral (galets),
rue Delestraint 16ème (Source : Mr
PHILIPPOT)
Document 56 : Photographie d’un
paillage minéral de pouzzolane (Source :
Google Image)
52
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Les techniques alternatives coûtent plus cher, mais le changement de pratique doit être accompagné
d’une part, d’une modification de la gestion des espaces verts. C’est-à-dire de mettre en place une
gestion différenciée afin de limiter et modifier les entretiens et ainsi libérer du temps pour le
désherbage alternatif. D’autre part, repenser la place et la gestion de la végétation spontanée. Il
n’est pas question de la laisser envahir mais de la gérer où cela est nécessaire et pourquoi ne pas
mettre en place des techniques qui limitent la pousse des plantes adventives, des techniques
préventives.
 Les techniques alternatives préventives de désherbages
Elles permettent de limiter le développement des plantes spontanées. Il s’agit notamment
des paillages organique, minéral ou synthétique, le BRF et des plantes couvre-sol comme vu
précédemment (voir Document 53, 54, 55, 56).
On utilise également pour les arbres, des plantes vivaces pour garnir leur pied et réduire la
pousse des adventices. Cela permet également de protéger leur collet.
L’enherbement peut également être une technique préventive, cela consiste à implanter ou
laisser s’implanter, une ou plusieurs espèces de plantes dont la pousse sera contrôlée grâce
au fauchage. Il y a deux principales techniques, l’enherbement spontané et la végétalisation
de toiture.
La végétalisation de toiture consiste à installer un système d’étanchéité qui accueille un tapis
de plantes pré-cultivées comme le sedum.
Nous utilisons également cette technique aux pieds des arbres et généralement
accompagnée de pouzzolane.
La famille des sedums sont des plantes succulentes extrêmement résistantes, qui ont des
facultés d’enracinement et de colonisation du sol assez remarquable. Plus d’une trentaine
d’espèces peuvent être utilisées pour diversifier l’aspect et la floraison.
c. Le BRF et le paillis
L’utilisation de BRF et de paillage est une technique alternative préventive au désherbage.
Voici leurs propriétés :
 Le BRF : soit bois raméal fragmente est également utilisé dans les massifs.
Le BFR désigné des branches broyées de diamètre inférieur à 7 cm. Les branches de jeunes
arbres ou arbustes constituent les parties les plus riches du BRF et aura un meilleur effet
dans le sol. Celles-ci peuvent provenir de diverses origines comme les arbres, les arbres
fruitiers, les arbustes mais aussi des conifères. La présence de conifères doit être inférieure à
20% pour éviter d'acidifier le sol.
53
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Document 57 : Photographie de
BRF produit sur la plate-forme
PSL (Source : personnelle)
Document 58 : Photographie de
paillage produit sur la plateforme
PSL
(Source :
personnelle)
Document 59 : Photographie de
paillage produit sur la plateforme
PSL
(Source :
personnelle)
Document 60 : Photographie de
paillage en plaquette (palettes
broyées) produit sur la plateforme
PSL
(Source :
personnelle)
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Il permet:
-
d'augmenter la microfaune et la macrofaune du sol
-
d'améliorer la structure du sol
-
de diminuer les maladies cryptogamiques
-
de réduire l'arrosage
Le BRF sert à installer l'activité biologique dans le sol. La lignine présente dans les branches
est dégradée dans le sol par les bactéries et les champignons. Les vers de terres et autres
organismes se nourrissent de la cellulose.
Celui-ci est produit sur la zone de compostage PSL et sera installé dans les massifs sur une
épaisseur de 3 à 4 cm à l'aide d'une griffe (voir Document 57).
 Le paillage : il consiste à couvrir le sol d’une couche de composés organiques
(écorces, feuilles…) Il existe des paillages organique, minéral ou synthétique qui ont
les même effets sur la limitation de la pousse des adventices.
Nous utilisons principalement du paillage organique qui est directement produit à la plateforme de compostage PSL (voir Document 58, 59, 60).
Il existe de multiple paillage organique :
-
Le broyat de végétaux
-
Ecorce de pin
-
Copeaux ou débris de bois
-
Déchets de tontes
-
Feuilles mortes
-
Plaquette (Palette de bois broyée)
Cela permet de :
-
Empêcher la croissance des plantes adventices par l’absence de lumière
-
Limiter l’évapotranspiration et réduit ainsi l’arrosage
-
Favoriser le développement d’une vie microbienne et des auxiliaires (ex : vers de
terre) qui enrichissent le sol
-
Enrichir le sol en matière organique en se décomposant
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Document 61 : Photographie
d’amendement
organique
produit sur la plate-forme PSL
(Source : personnelle)
Document 62 : Photographie
de l’amendement des massifs
de rosiers (Source : Mr
PHILIPPOT)
Document 63 : Photographie
d’un sac d’engrais organique
en granulé de type Cofuna
(Source : Google Image)
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d. Les amendements et engrais organiques
Les amendements et engrais organiques sont tous les deux des fertilisant.
-
les amendements organiques : ils visent surtout à améliorer la structure physique du
sol et ses propriétés chimiques de base
-
les engrais : ils ont pour but d'apporter les nutriments absents dans le sol ou épuisés
par les cultures.
Certains produits agissent à la fois comme amendement organique et comme engrais : c'est
le cas du fumier, du compost et des terreaux.
La plupart des amendements organiques qui l’on ajoute dans les massifs des sites sont
directement produits par la plate-forme de compostage PSL (voir document 61).
-
Pour les pelouses : Une application annuelle d’engrais organique en granulé est
effectuée pour une quantité équivalente à 5% de la surface totale du lot. Il sera
épandu à l’automne pour 120gr/m² avec un produit de type Cofuna ou similaire.
-
Pour les massifs arbustifs : Pour améliorer le support du sol, nous effectuons un fois
par an un amendement au compost végétal sur une surface représentant 5% de la
surface du lot concerné, et sur une épaisseur de 4 cm minimum.
Une application annuelle d’engrais organique en granulé est effectuée pour une
quantité équivalente à 5% de la surface totale du lot, à raison de 100gr/m².
-
Pour les massifs de rosiers : Mise en place d’un compost végétal et d’un
amendement organo-minéral sur une surface représentant 2% de la surface du lot
concerné, et sur une épaisseur minimum de 4cm (voir Document 62).
Une application annuelle d’engrais organique en granulé est effectuée pour une
quantité équivalente à 5% de la surface totale du lot, à raison de 100gr/m².
-
Pour les arbres : Mise en place d’un compost végétal sur une surface représentant
1% de la surface du lot concerné, sur une épaisseur minimum de 4cm.
Une application annuelle d’engrais organique en granulé est effectuée pour une
quantité équivalente à 5% de la surface totale du lot, à raison de 100gr/m² (voir
Document 63).
Avant chaque amendement ou apport d’engrais, nous devons en informer la Régie et
attendre leur aval pour effectuer la fertilisation. Celle-ci se fera en fonction des conditions
météorologiques.
3-3 La gestion des déchets
Dans la nature, le recyclage de la matière organique est permanent, et participe à un cycle
naturel où "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".
57
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Document 64 : Photographie de l’utilisation des déchets de tonte dans un massif (Source :
personnelle)
Document 65 : Photographie de l’utilisation de feuilles mortes dans un massif (Source :
personnelle)
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Ainsi les matières organiques sont naturellement décomposées par des organismes qui les
transforment en minéraux et en humus, nutritifs pour les plantes.
Et les déchets verts ne sont pas uniquement revalorisables en engrais ! Ils sont aussi utilisés
en paillage pour la prévention des mauvaises herbes dans les massifs, et protègent du même
coup les plantes au pied desquelles ils se trouvent.
a. Les déchets de tontes et les feuilles mortes
 Les déchets de tontes :
Les déchets de tontes seront évacués à chaque intervention sur la plate-forme de
compostage PSL, qui fait partie du groupe FRASNIER. Ils pourront aussi être recyclés sur
place après les deux premières tontes en mulching (voir Document 64). Cela sera fait avec
l’accord de la Régie.
Quand les brins d'herbe seront bien secs, vous obtiendrez du foin finement haché que vous
pourrez utiliser pour pailler vos massifs de fleurs.
Ce paillis très fin protègera le sol contre l'érosion due aux fortes pluies et au vent. Il
conservera plus longtemps l'humidité de la terre et freinera le développement des
mauvaises herbes comme la plupart des autres paillis. Il permet aussi d'abriter une
microfaune. Mais par rapport à d'autres matériaux, il se décomposera en quelques semaines
seulement, apportant plus rapidement des matières organiques au sol.
-
Les avantages du mulching : du mulching : gain de temps (puisqu’on ne ramasse pas
le produit des tontes) et fertilisation naturelle du sol, limitation de l’évaporation du
sol, et limitation de l’arrosage.
-
Les inconvénients du mulching : nécessité d’avoir une tondeuse équipée de la
fonction mulching et de tondre très régulièrement, car cette technique ne convient
pas pour l’herbe haute. La pratique du mulching implique en outre de passer le
scarificateur au moins deux fois par an pour éviter le feutrage.
Lors de la tonte, il faudra éviter d’utiliser les plantes montées en graines, et ne pas laisser se
décomposer les tontes sur le gazon car cela enrichit les graminées et accélère la repousse.
 Les feuilles mortes :
Le ramassage des feuilles sera effectué entre le 15 octobre et le 15 janvier avec un passage
tous les 10 jours. Celui-ci se fera à l’aide d’un râteau afin de diminuer la poussière en
suspension dans l’air produit par le souffleur.
Les déchets seront soit évacués sur la plate-forme de compostage PSL afin d’être recyclés,
soit utilisés comme paillage sur des zones définies en accord avec le Service Jardin de la
Régie (voir Document 65).
59
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Document 66 : Photographie d’un type de composteur pouvant être utilisé par Paris HabitatOPH (Source : Google Image)
Document 67 : Photographie d’un type de composteur pouvant être utilisé par Paris HabitatOPH (Source : Google Image)
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Comme tout paillis, un paillis de feuilles mortes est intéressant :
-
à l’entrée de l’hiver pour protéger les végétaux du froid hivernal ;
-
au printemps pour freiner la pousse des mauvaises herbes ;
-
en été pour préserver la fraîcheur du sol et limiter l’arrosage.
Le paillis de feuilles mortes offre l'avantage de nourrir la terre au fur et à mesure qu'il se
décompose, en lui apportant de précieux éléments fertilisants et en améliorant sa structure.
Tous les déchets qui sont ramassés sur les chantiers sont mis dans des sacs biodégradables.
Cela permet, lors que l’on amène les déchets à la plate-forme de compostage, d’éviter de
retrier les déchets ce qui ferai perdre du temps.
b. Des zones de compostages sur certains sites
Sur plusieurs sites de Paris Habitat-OPH à la demande de l’amical des locataires, il nous
arrive de créer des composteurs pour les locataires ou les associations (voir Document 66 et
67).
En principe, tous les déchets issus de l’entretien des espaces verts et des arbres peuvent
aller au compost. Mais il vaut mieux s’assurer que ce qui est composté n’est pas porteur de
maladies, sans quoi vous pourriez contaminer d’autres plantes avec votre compost ! Déchets
de tailles broyés, feuilles mortes, tontes de gazon, arrachages de plantes saisonnières…etc.
L’intérêt du compostage :
Le compost a une action bénéfique sur le sol, car il en améliore la texture, augmente le
pouvoir de rétention en eau, stabilise le pH, remédie à l’érosion, favorise l’enracinement,
favorise la circulation de l’eau et de l’air dans le sol, et apporte des matières organiques
indispensables à la vie microbienne.
3-4. Un choix de mobilier écologique
La fabrication et la mise en œuvre des matériaux nécessaires à la réalisation des espaces
verts nécessitent de l’énergie et sont émettrices de gaz à effet de serre. On veillera à réduire
le recours à certains matériaux, comme par exemple l’acier et le béton, reconnus comme
ayant un impact fort en termes d’émissions. De plus on veillera à recourir à des matériaux
recyclables ou à minima revalorisables.
61
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Document 68 : Photographie
de fascines en noisetier, rue
des Amandiers 20ème (Source :
Mr PHILIPPOT)
Document 69 : Photographie
de fascines en noisetier, rue de
Charonne 11ème (Source : Mr
PHILIPPOT)
Document 70 : Photographie de fascines de bambous, rue du Professeur Louis Renault 13ème
(Source : personnelle)
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Les matériaux utilisés en architecture et en aménagement paysager (pierres, sables, bois,
etc.) ont, longtemps, reflété les particularités du sous-sol et les savoir-faire locaux.
Cependant, depuis quelques décennies, la filière de la construction et de l’aménagement
connaît une certaine uniformisation et recourt à des matériaux standardisés.
Utiliser des matériaux locaux, c’est réduire les coûts et les impacts environnementaux dus au
transport, et c’est aussi s’inscrire dans un territoire et valoriser ses spécificités. On veillera
donc à identifier et recenser l’ensemble des productions locales de matériaux (granulats et
éléments minéraux issus de carrières locales, bois, etc.) et de végétaux (pépinières,
production végétale).
Les matériaux qu’on utilise le plus souvent sont le bois, le plastique recyclé (composite) et
même le végétal en lui-même.
 Les fascines : fagots de branchages entre deux rangées de pieux. Ils permettent de
freiner les ruissellements, la sédimentation de la terre, limiter l’érosion (garder la terre
en place).
Il y a deux types de fascines, la fascine morte ou la fascine vivante.
-
La fascine morte : durée de vie de 2 à 4 ans suivant essence de bois
-
La fascine vivante : deviendra une haie pérenne
Pour l’installation des pieux les essences conseillées sont l’acacia, le châtaignier, et le saule
(si fascine vivante).
Pour les fagots, ils doivent être bien serrés, avoir une hétérogénéité au niveau du calibre
utilisé (3 cm de diamètre maximum), privilégier les jeunes branches (souples et ramifiées).
Les essences idéales sont le hêtre, le noisetier et le saule. Il faut éviter les essences
rapidement putrescibles comme le charme.
Les fascines ont pour avantages leur facilité de mise en place, leur efficacité immédiate ainsi
que leur rendu esthétique. Les fascines peuvent être droites ou tressées.
-
Fascine noisetier : Nous les utilisons la plupart du temps pour délimiter des massifs, retenir la
terre des talus ou encore pour éviter l’accessibilité de certaines zones (voir Document 68 et
69).
-
Fascine bambou : Ce type de fascine est encore en étude, nous l’avons actuellement
utilisé sur un seul site. Le rendu esthétique est bon, voir original car il donne une
touche d’exotisme mais nous ne sommes pas encore fixé sur la durabilité de
l’ouvrage (voir Document 70).
63
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Document 71 : Photographie de l’utilisation de fascines vivantes à Montreuil, 93 (Sources : Mr
PHILIPPOT et personnelle)
Document 72 : Photographie de l’utilisation de tuteurs simples au Passage du Bureau 20ème, et de
tuteurs tripodes en pin (Sources : Mr PHILIPPOT et personnelle)
64
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-
Fascine d’osier vivant : l'utilisation la plus répandue de l'osier vivant est le tressage de
haie, les variétés les plus utilisées sont le Salix ‘Noir de Villaines’, le Salix alba jaune,
le Salix fragilis et éventuellement le Salix viminalis. Les hauteurs de tressage peuvent
atteindre 1,8m à 2m au maximum. La longueur des brins d'osier nécessaire au
tressage doit être de 1m de plus que la hauteur de la haie finie. En général nous
réalisons des tressages de 1m à 1.20m pour une meilleure prise et une meilleure
pousse du végétal.
On s’en sert généralement pour faire des haies où l’espace ne permet pas de faire de
grosse plantation. Par exemple le long d’un mur avec une bande de terre de largeur
restreinte, sur des terre-pleins pour bien séparer les voies d’une route mais aussi en
brise-vue (voir Document 71).
Cette technique allie un aspect pratique mais aussi esthétique même si le choix des
essences est restreint.
 Les tuteurs : Ils sont Indispensables au bon développement de certains végétaux, les
tuteurs en bois sont souvent choisis parmi un large éventail de possibilités, pour leur
authenticité, pour la variété des formes proposées.
Nous utilisons principalement deux types de tuteurs, les tuteurs en bambou et les tuteurs en
pin pour des essences au développement plus conséquent (voir Document 72).
-
Tuteur de bambou : le bambou présente plusieurs avantages liés à sa résistance : au
temps, au climat, au poids.
Il faut toutefois veiller à bien adapter le diamètre du tuteur au port de la plante
tuteurée. Car si le bambou ne se casse ni ne se tord, il peut ployer suite à un orage,
un coup de vent, une forte pluie ou s’il n’est pas planté suffisamment profondément
dans le sol.
Avec les tuteurs en bois, on utilisera des liens naturels (type raphia ou cordelette de
chanvre) pour palisser la plante afin d’éviter l’étranglement des tiges. Cela permettra
également de conserver l’aspect naturel du tuteurage.
Sur nos sites ce type de tuteur est principalement utilisé pour les rosiers.
-
Tuteur en pin : Les tuteurs des arbres fruitiers ou d’ornement ont pour objectif de
guider la croissance, mais également d’éviter que l’arbre ne subisse les attaques du
climat (pluie, vent) pendant qu'ils poussent.
Même traités, les tuteurs en pin se fendent et s’abîment rapidement. Les tuteurs en
châtaigniers ou acacias, riches en tanins, résistent mieux aux champignons et
maladies mais le coût n’est pas le même.
On utilisera des tuteurs en bois de pin non traité, ils ont une durée de vie plus courte
que le bois traité autoclave mais est plus respectueux pour l’environnement.
65
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Document 73 :
Photographie de
Mr Camara Kalyba
utilisant
une
débroussailleuse
électrique
(Source :
personnelle)
Document 74 :
Photographie de Mr
Camara Kalyba
utilisant un souffleur
électrique (Source :
personnelle)
Document 75 :
Photographie de Mr
Camara Kalyba
utilisant un sécateur
électrique (Source :
Mr PHILIPPOT)
66
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 Le plastique recyclé (composite) : le matériau composite est un assemblage d'au
moins deux matériaux non miscibles (mais ayant une forte capacité d'adhésion). Le
nouveau matériau ainsi constitué possède des propriétés que chaque élément seul
ne possède pas. Ce phénomène, qui permet d'améliorer la qualité de la matière face
à une certaine utilisation (légèreté, rigidité à un effort, etc.), avère l'utilisation
croissante des matériaux composites.
Un matériau composite est constitué d'une ossature appelée renfort qui assure la
tenue mécanique et d'une protection appelée matrice qui est généralement une
matière plastique-résine thermodurcissable. Autres principaux renforts : fibres de
verres, carbone ou kevlar - Quant aux principales matrices : les résines de polyester,
vinylester ou epoxy.
Nous avons le plus souvent recourt à des pots en résines de polyester et fibres de
verres.
3-5. Du matériel manuel et électrique
Dans le cadre du développement durable et en lien avec les objectifs Paris Habitat-OPH,
l’entreprise utilise principalement du matériel mécanique et souhaite développer leur
branche de matériel électrique.
Voici l’utilisation du matériel en fonction des différents travaux.
-
L’entretien des gazons, prairies, talus et ramassages : tondeuse électrique PELLENC,
débroussailleuse électrique PELLENC (voir Document 73), râteau et pelle.
-
Travail du sol : grelinette, bêche, binette, râteau…
-
Le ramassage des feuilles : souffleur électrique à dos PELLENC (voir Document 74),
râteau et pelle.
-
La taille des haies et arbustes : taille-haie électrique PELLENC, sécateur électrique
(voir Document 75), souffleur électrique à dos PELLENC, cisaille, sécateur de force…
Les avantages de l’utilisation de matériel électrique : réduction de la nuisance sonore,
respect du voisinage, grande diminution de la pollution de l’air, matériel beaucoup plus léger
Les inconvénients : autonomie limité, coût en investissement élevé (mais qui est amorcé à
l’entretien, pas d’achat d’essence, huile …)
L’entreprise a en vue d’obtenir très prochainement, une camionnette benne électrique, pour
l’entretien d’un secteur précis.
67
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Document 76 : Photographies du véhicule LIGIER Be Sun L3 (Sources : personnelles)
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IV.
Des projets pour un avenir plus inscrit dans l’écologie
1. Le projet d’acquisition d’une camionnette benne électrique
Dans le cadre de leur démarche vers une gestion plus durable de l’environnement, j’ai
proposé à Monsieur PHILIPPOT s’il était possible pour l’entreprise d’acquérir un véhicule
électrique. On pouvait ainsi peser le pour et le contre de l’utilisation d’un véhicule
électrique. D’après lieu cela était très intéressant d’autant plus que certaines entreprises
concurrentes en possédaient déjà.
1-1. Démarche et étude
Après avoir analysé la question, nous avons décidé de se renseigner. Pour cela Monsieur
PHILIPPOT à appeler certains de ces contacts en possession d’un tel véhicule pour avoir leur
avis.
Ce qu’il en ressortait : une bonne maniabilité, pas de nuisance sonore, accessibilité au site
plus facile, bonus écologique. Mais également une vitesse limité, un chargement réduit, une
autonomie faible, limité à deux ouvriers.
Après ces avis plutôt positif, Monsieur PHILIPPOT a appelé un fournisseur de véhicules et
machines qui en possédait une en démonstration. Nous nous sommes alors déplacer pour
l’essayer. C’était un véhicule de la marque Ligier (voir Document 76).
Le ressentit : une très bonne stabilité, une bonne autonomie, un bon espace dans l’habitacle,
plateau basculant…
Le propriétaire nous le proposait de la racheter avec une remise, mais ce qui nous
dérangeait c’est que l’achat de véhicule électrique d’occasion, n’est pas reconnu par l’état
comme ayant un bonus écologique.
Nous avons ensuite pu avoir la possibilité d’en essayer un autre de la marque Goupil.
Le ressentit : moins bonne stabilité, une bonne autonomie, habitacle plus étroit, possibilité
d’avoir un box en plus du plateau basculant…
Après ces démarches, nous avons décidé d’un commun accord de passer aux choses
sérieuses et de contacter un commercial de l’entreprise GOUPIL pour avoir un rendez-vous.
Le jour de l’entretien, le commercial commence par nous demander quel métier nos
effectuons et surtout pour quelle utilisation servira le véhicule. Avec ces répondes, il a pu
nous orienter vers un type de véhicule précis.
69
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Marque
Réfénce
LIGIER
Be Sun L3
GOUPIL
G3-S
GOUPIL
G5
3,36 m
1,46 m
1,79 m
3,20 m (3,72 m G3-L)
1,10 m
2,00 m
Charge utile
200 à 600 Kg
500 à 700 Kg
Surface utile
Dimension Plateau
2,3 m²
1,65 x 1,53 m
1,865 x 1,035 m
3,80 m
1,40 m
1,90 m
550 à 700 Kg (voir 1000
Kg)
3,2 m²
2,40 x 1,34 m
Longueur
Largeur
Hauteur
Option avec coffre:
Dimension coffre
1,50 x 0,90 x 0,60 m
(l,H,L)
0,8 x 0,48 x 1,38 m (H,
L, l)
1,90 x 1,38 m (2,5 m²)
Dimension plateau
Option avec
extansion:
G3-L
Dimension plateau
2,365 x 1,250 m
Option plateau
basculant:
Standard
Avec extension
Dimension avec
coffre
Dimension sans
coffre
Vitesse à vide
Autonomie
PTAC
PTRA
Poids
Puissance nominale
Batterie
Nombre de batterie
Tension
Alimentation
Puissance charge
Durée charge
1,865 x 1,035 m
2,395 x 1,250 m
2,40 x 1,34 m
1,90 x 1,38 m
2,40 x 1,34 m
45 Km/h
50 Km
25 à 40 Km/h
50 Km
50 Km/h
80 Km
2050
3050
4 KW
5,4 KW
11,5 KW
Plomb AGM
Plomb
Lithium Fer Phosphate
4
48 V
48 V
72 V
Secteur domestique (230 V Secteur domestique (220 V Secteur domestique (220
- 16 A)
- 16 A)
V - 16 A)
2000 W
8 à 10 H (pas de mocro
5H30 (micro charge
8H (pas de micro charge)
charge)
possible)
Document 77 : Tableau comparatif des caractéristiques des véhicules électriques (Source :
personnelle)
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Nous avions le choix entre un G3 avec un plateau basculant large, un G3 avec plateau
basculant et box, un G5 lithium avec un plateau basculant et entre un G5 lithium avec
plateau basculant et box.
Nous étions très intéressée à utiliser un tel véhicule mais le choix était très difficile. L’un
avait de meilleures caractéristiques que l’autre mais était également plus cher.
Nous lui avons donc demandé de nous donner des fiches techniques pour chaque
proposition et également de nous faire parvenir des devis pour pouvoir parfaire notre choix
et l’énoncer à Monsieur FRASNIER. J’ai également réalisé un tableau comparatif des
caractéristiques de chaque véhicule pour faciliter les études (voir Document 77).
1-2. Demande de devis comparatifs
Après avoir reçu les devis et fiches techniques nous avons réfléchis au pour et au contre de
chaque véhicule électrique.
-
GOUPIL G3 PB L (plateau basculant large) :
o Caractéristiques : charge utile de 500 à 700 Kg, surface utile de 2.45 m²,
plateau basculant, 2 places.
o Avantages : autonomie de 50 Km.
o Inconvénients : vitesse de 25 à 45 Km/h, pas de compartiment fermé.
o Prix : 27 961,80 € soit 21 661,80 € avec le bonus écologique.
-
GOUPIL G3 Mixte (plateau basculant, rehausses, box) :
o Caractéristiques : charge utile de 500 à 700 Kg, surface utile de 2.45 m²,
rehausses grillagées rabattables, plateau basculant, caisson à outils, 2 places.
o Avantages : autonomie de 50 Km, rehausses grillagées rabattables et caisson
à outils.
o Inconvénients : vitesse de 25 à 45 Km/h.
o Prix : 28 494,60 € soit 22 197,60 € avec le bonus écologique.
71
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Document 78 : Fiche technique du véhicule GOUPIL G3 Mixte (Source : entreprise GOUPIL)
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-
GOUPIL G3 Mixte (plateau basculant, rehausses, box) :
o Caractéristiques : charge utile de 500 à 700 Kg, surface utile de 2.45 m²,
rehausses grillagées rabattables, plateau basculant, caisson à outils, 2 places.
o Avantages : autonomie de 50 Km, rehausses grillagées rabattables et caisson
à outils.
o Inconvénients : vitesse de 25 à 45 Km/h.
o Prix : 28 494,60 € soit 22 197,60 € avec le bonus écologique.
-
GOUPIL G5Li PB (plateau basculant) :
o Caractéristiques : charge utile de 1000 Kg, possibilité de tracter 1T, surface
utile de 3.2 m², plateau basculant, 2 places, batterie en lithium.
o Avantages : vitesse de 50 Km/h, autonomie de 80 Km, possibilité de tracter.
o Inconvénients : pas de caisson de rangement, prix d’achat plus cher.
o Prix : 38 706,30 € soit 32 406,30 € avec le bonus écologique.
-
GOUPIL G5Li Mixte (plateau basculant, rehausses, box) :
o Caractéristiques : charge utile de 1000 Kg, possibilité de tracter 1T, surface
utile de 3.2 m², plateau basculant, rehausses, caisson de rangement, batterie
en lithium, 2 places.
o Avantages : vitesse de 50 Km/h, autonomie de 80 Km, possibilité de tracter,
rehausse, caisson de rangement.
o Inconvénients : prix d’achat élevé.
o Prix : 40 154,10 € soit 33 854,10 € avec le bonus écologique.
Nous étions très intéressés par les GOUPIL de type G5, par les charges utiles supérieures au
G3 ainsi que l’autonomie, cependant le prix est assez élevé surtout pour un premier achat de
véhicule électrique.
Nous avons donc choisi après l’analyse des devis et fiches techniques, le véhicule de type G3
Mixte avec plateau basculant, rehausses et box de rangement (voir Document 78 et ANNEXE
5). Celui-ci semble être le plus pratique pour l’entretien des sites Paris Habitat-OPH. Il sera le
premier test de véhicules électriques et si nous en sommes satisfaits, nous pourrons alors
continuer dans cette voie et investir dans des véhicules de type G5.
Nous avons donc énoncé ce projet dans le mémoire d’appel d’offres de Paris Habitat-OPH,
car l’achat et la mise en route de ce type de véhicule sur le marché peut seulement s’aboutir
si Paris Habitat-OPH nous met à disposition un local pour le rechargement du véhicule.
Cette démarche ne peut être qu’un point positif pour l’entreprise dans le cadre du
développement durable.
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Document 79 : Photographie d’une larve de coccinelle contre des pucerons (Source : Google
Image)
Document 80 : Photographie de coccinelles Cryptolaemus montrouzieri contre des
cochenilles farineuses (Source : Google Image)
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
2. Développer la lutte écologique
La lutte écologique est un moyen élégant de réduire les effectifs d'un organisme animal ou
végétal gênant, en le faisant dévorer par un de ses ennemis naturels.
La lutte biologique est basée sur l'exploitation par l'Homme et à son profit d'une relation
naturelle entre deux êtres vivants :
- la cible est un organisme indésirable, ravageur d'une plante cultivée, mauvaise herbe,
parasite, etc.
- l'agent de lutte ou auxiliaire est un organisme différent, le plus souvent un parasite (ou
parasitoïde), un prédateur ou un agent pathogène du premier, qui le tue à plus ou moins
brève échéance en s'en nourrissant ou tout au moins limite son développement. Ce peut
être un concurrent.
La lutte chimique est interdite au sein de Paris Habitat-OPH, mais la lutte écologique n’est
pas pour autant développée, ni même au sein de l’entreprise.
Je vais ainsi évoquer les quelques luttes effectuées, et en proposer d’autres qui soit
facilement réalisable sur de grandes surfaces.
2-1. Utilisation d’insectes auxiliaires
Les insectes sont très présents dans la lutte biologique. D'abord comme cible : contre
ravageurs des cultures et vecteurs de maladies, on a recours aux services de bactéries, de
champignons, de virus, de nématodes, et surtout d'autres insectes, prédateurs ou parasites.
En second lieu donc comme agents de lutte biologique ou " auxiliaires " pour détruire les
insectes ravageurs ou gênants mais aussi des plantes indésirables.
Nous avons déjà réalisé sur quelques sites, une lutte sur les rosiers contre les pucerons.
Cette lutte a consisté à déposer sur les rosiers les larves de coccinelles en piquant le popcorn
sur lequel elles se trouvent sur une branche de mai à juin. Les larves sont très voraces et
mangent chaque jour jusqu'à 150 pucerons.
Nous pourrions également utiliser :
-
Les coccinelles Cryptolaemus montrouzieri contre les cochenilles farineuses et
pulvinaires. Les cochenilles farineuses sont des ravageurs que l'on retrouve sur les
plantes extérieures pour le cas des régions à climat doux. Concernant les cochenilles
pulvinaires, ces ravageurs se retrouvent sur les arbres tels que les marionniers, les
tilleuls, les magnolias, les hortensias, les vignes, le houx. ..
Ces coccinelles sont fournies sous forme d'adultes, qui consommeront les cochenilles
et qui, par la suite, donneront des générations successives de Cryptolaemus.
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Document 81 : Photographies d’une punaise Calpop contre des aleurodes (Sources :
Google Image)
Document 82 : Photographie de l’utilisation de lavandes avec un massif de rosiers,
allée Marie Laurent (Source : personnelle)
Document 83 : Photographie de l’utilisation de lavandes avec un massif de rosiers,
allée Marie Laurent (Source : personnelle)
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gestion écologique des sites Paris Habitat-OPH »
Les femelles de Cryptolaemus peuvent pondre jusqu'à 400 œufs au cours de leur 2
mois de vie. Les larves de Crytolaemus sont également prédatrices de cochenilles et
peuvent consommer jusqu'à 250 larves et/ou adultes cochenilles, durant leur vie
larvaire de 2 semaines. La quantité à appliquer est de 5 adultes par plantes basses,
près des foyers de cochenilles d’avril à juillet.
-
La punaise Calpop Macrolophus caliginosus contre les aleurodes (mouches blanches),
les acariens, les chenilles, les thrips, les pucerons et les larves de mineuse. Les
adultes sont à utiliser en prévention, lorsqu'il n'y a pas ou peu d'aleurodes. Grâce aux
adultes, vous obtiendrez au sein de votre culture des générations successives, qui
élimineront continuellement les aleurodes. Les larves correspondent à la méthode
curative, et sont donc à employer lorsqu'il y a présence d'un foyer d'aleurodes ou
d'acariens. La mobilité des larves étant réduite, le foyer de ravageur en question sera
vite éliminé.
Pour les adultes, la quantité à apporter est de 1 à 2 adultes/m2 à renouveler une fois,
2 semaines après la première application. Pour les larves, la quantité à apporter est
de 20 à 50 larves/m2 à renouveler, si nécessaire, une fois, 2 semaines après la
première application. Pour ces deux méthodes l’application se fait d’avril à juillet
Il existe pleins d’autres auxiliaires des cultures, j’ai simplement choisi les espèces les plus
facilement accessible à l’achat.
Il y a bien de multiples façon de lutter de manières écologiques pour éloigner les
« nuisibles » par exemple l’utilisation de plantes compagnes.
2-2. Utilisation de plantes compagnes
Le compagnonnage est une ancienne méthode de culture pratiquée par des générations de
jardiniers avant la mise au point des pesticides chimiques. C'est simplement fournir le
meilleur environnement possible pour la culture des légumes et des fleurs en choisissant
judicieusement leur voisinage.
Ainsi, les jardiniers ont découvert que certaines plantes éloignent des insectes spécifiques et
des mauvaises herbes autour d'elles. Certaines lorsqu'elles sont voisines, peuvent exercer
une influence favorable ou défavorable les unes sur les autres. Il existe divers modes
d’action des plantes compagnes : elles peuvent soit favoriser la croissance des voisines, soit
les inhiber, soit attirer les insectes, et donc, les éloigner d’autres cibles, ou encore tout
simplement éloigner les nuisibles.
Nous avons déjà utilisé un type de compagnonnage en installant de la lavande près des
rosiers pour faire fuir les pucerons.
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Œillet d’inde
Bourrache
Capucine
Consoude
Camomille
Cosmos
Document 84 : Photographies de quelques plantes compagnes (Sources : Google Image)
Document 85 : Photographie du paillage de pouzzolane utilisé contre les limaces (Source :
personnelle)
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Voici des exemples de quelques utilisations possibles :
-
Plantes qui éloignent :
o l’œillet d’Inde : éloigne les nématodes mais aussi les aleurodes et les
pucerons, très utile pour les rosiers.
o les plantes aromatiques : la sarriette, la lavande, la sauge, la menthe et la
mélisse font fuir les pucerons. Elles forment une bonne association avec les
rosiers.
o les capucines et les tagètes contre les attaquent d’aleurodes.
o La sauge : La sauge éloigne la plupart des ravageurs. C'est une plante qui est
répulsive contre de nombreux nuisibles comme les acariens.
-
Plantes qui attirent :
o le souci qui attire le syrphe, un insecte auxiliaire dont les larves dévorent les
pucerons.
o La Bourrache : C'est une herbacée annuelle aromatique qui attire de
nombreux insectes pollinisateurs comme les Abeilles. C'est également une
plante de prédilection des auxiliaires comme les Chrysopes.
o Camomille : La camomille attire les Pucerons ce qui protège les plantes
installées à sa proximité. Nous pouvons détruire les feuilles couvertes de
pucerons ou les laisser pour créer un garde-manger. Les insectes auxiliaires
comme les Coccinelles n'auront plus qu'à se servir. Elle repousse beaucoup
d'insectes mais attire les Chrysopes et les Syrphes.
-
Plantes favorisant la croissance :
o La consoude : Elle possède de grandes propriétés, une longue racine
pivotante, elle permet d'alimenter le sol en minéraux et oligo-éléments, elle
est très riche en potasse.
o La camomille : aide aussi à accroitre la croissance et la vitalité des plantes.
o Le cosmos : Les cosmos attirent de nombreux insectes utiles et repoussent
certains ravageurs.
Lors de la création des espaces verts, il faut associer les plantes en fonction de la forme
végétative des espèces : cela permet de rationaliser l'espace, les plantes pouvant s'imbriquer
les unes aux autres, et ainsi avoir une meilleure efficacité.
Nous avons également utilisé un autre type de lutte écologique qui n’a rien à voir avec
l’utilisation des plantes compagnes. Il s’agit de l’utilisation de paillage de pouzzolane fin pour
repousser les attaques de limaces sur les bulbes, les plantes annuelles et vivaces.
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L’eau de pluie ruisselant sur le toit est acheminée par les gouttières et descentes de gouttières (1)
vers une citerne pour y être traitée via le système de filtration(2) (élimination biologique par
principe actif de tous les résidus organiques contenus dans l’eau), L’eau de pluie filtrée est ensuite
stockée dans la cuve en attendant d’être utilisée. Une pompe de refoulement(3) munie d’une
crépine d’aspiration permet l’exploitation de l’eau stockée de la cuve. La crépine d’aspiration est
équipée d’un flotteur afin d’éviter l’aspiration des fins sédiments déposés sur le fond. Les eaux sont
ensuite acheminées dans le réseau d’eau de la maison (4) via le gestionnaire d’eau de pluie(7).
Document 86 : Coupe technique de l’installation et du fonctionnement d’un récupérateur
d’eau de pluie (Source : Google Image)
Document 87 : Schéma de la circulation et de la récupération de l’eau de pluie (Source :
Google Image)
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3. Vers une gestion plus écologique de l’eau
3-1. L’eau et Paris Habitat-OPH
La gestion de l’eau au sein de Paris Habitat-OPH provoque de grands questionnements. Ils
sont dans un objectif de développement durable et écologique mais nous demande en tant
prestataire, d’arroser autant de fois que nécessaire.
L’eau nous la puisons directement sur les sites, elle nous est mise à disposition. Cette eau est
une eau potable, et est prélevé sur les charges des locataires. Lorsque l’été est très sec
comme cette année, nous prélevons des quantités d’eau assez phénoménales !
L’eau devient une ressource rare, alors si on ne peut pas diminuer son utilisation sur les sites
en entretiens, il faudrait trouver d’autres moyens de s’en procurer.
Pourquoi ne pas penser à une meilleure gestion de l’eau ? Pourquoi utiliser de l’eau potable
pour arroser des plantes ?
Je vois ainsi énoncer quelques idées pour une gestion de l’eau plus écologique.
3-2. Des techniques alternatives
 Utilisation de récupérateur d’eau de pluie :
Ce sont de grands conteneurs ou citernes enterrés qui reçoivent l’eau de ruissellement des
toits, des trottoirs, terrasses, etc. Ils réduisent le ruissellement global grâce à une forte
capacité de stockage. Son principe est semblable aux tonneaux de pluie mais intègre un filtre
pour supprimer toute sorte de matière organique.
Ce système permet une réduction de plus 50 % de la consommation de l’eau destinée à
l’usage domestique.
La récupération d'eau de pluie peut se faire à plusieurs destinations. Dans notre cas ce sera
une utilisation non comestible comme :
-
arrosage des plantes, pelouses (principalement l'été en période de restriction d'eau)
-
alimentation d'un « jardin pluvial » épurant l'eau
-
nettoyages divers (sols, extérieur…)
Ici le récupérateur d’eau de pluie, collectera l’eau s’évacuant des toits par les gouttières
pour ensuite rejoindre la cuve de stockage. Lorsque cette cuve sera pleine l’eau s’évacuera
par un trop-plein relié directement à l’intérieur de la descente de la gouttière pour ensuite
rejoindre les égouts.
L’eau récupérée sera de l’eau sale, mais elle nous permettra d’arroser les plantes à leur
base, et ainsi faire des économies sur l’utilisation d’eau potable.
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1- Plantes immergées
(Potamogeton/Elodea…)
2- Plantes flottantes
(Nymphea/Nuphar/Villarsia…)
3- Plantes émergées
(Menyantes/Sagitaire…)
4- Plantes de rives
(Iris/Prêle/Salicaire/Caltha…)
5 et 6 – Plantes de berges
(Ligularia/Lobelia/Myosotis/
Hosta/Scolopendrium/…)
Document 88 : Coupe de principe d’un bassin de bio-rétention et de la végétalisation
(Source : Google Image)
Document 89 : Photographie d’un bassin de bio-rétention (Source : Google Image)
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 Les techniques de bio-rétention :
Leurs rôle est de diminuer la quantité et la vitesse de ruissellement des pluies en intégrant
des aménagements venant à l’encontre du parcours de l’eau. Ainsi dans une démarche
écologique, grâce à des techniques de déviation, d’acheminement et de stockage, elle
permet une utilisation vertueuse de l’eau favorisant les éléments vivants, l’infiltration dans
le sous-sol pour les nappes ou encore une mise en valeur décorative pour les espaces
paysagers urbains.
Ainsi, on distingue plusieurs notions de bio rétention qui limite le ruissellement à partir des
surfaces :
-
La rétention qui stocke l’eau de ruissellement à travers le sol pour l’infiltration ou
l’évaporation. (noue paysagère, jardin de pluie)
-
Des installations de retenue qui stockent l’eau de ruissellement temporairement,
puis la libère. (Toit végétalisé, réservoir paysager)
-
Des techniques d’acheminement qui transportent l’eau d’où elle est tombée à
l’endroit où elle doit être stockée. (Drainage agricoles, rigoles d’irrigation, bassins de
rétention paysagers)
o Utilisation de bassin de rétention d’eau pluviale avec plantes épuratrice :
Créer un bassin de rétention, c’est non seulement agir sur la capacité de stockage d’un site
favorisant la filtration mais aussi sur le développement des habitats participant à l’équilibre
biologique des milieux. Un bassin est un écosystème complexe et interactif mais plutôt
simple à réaliser. L’équilibre entre une eau claire miroitante et une soupe verdâtre et
sombre est plutôt subtil. Le fait d’alimenter ce point d’eau par des eaux de ruissellement
ayant coulé sur d’autres surfaces et ayant amassé de nombreux éléments minéraux ou
substances polluantes complique les choses.
L’eau riche en substances nutritives favorise la prolifération des algues responsables de l’eau
vertes. C’est pourquoi si l’eau transportée est acheminée dans des noues, des bandes
d’infiltration, des filtres plantés, ces aires tampons de végétation auront un effet bénéfique
sur les niveaux de substances nutritives.
Une partie de l’eau filtrée pourrait être récupérée et stocké pour être ensuite utilisé pour
l’arrosage des végétaux sur les sites.
Ainsi différentes méthodes peuvent être utilisées pour récupérer les eaux de pluies et les
restituer en eaux pour l’arrosage des plantes. Ces techniques sont chères à mettre en œuvre
mais le coût sera amorti avec les années. Elles sont écologiques et économiques avec
l’utilisation d’eau potable.
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VAYSSE Alexandra LICENCE PROFESSIONNELLE AGEPUR SESSION 2014-2015 – UE8 « Vers une
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V.
Bilan de l’activité globale
Cette année d’alternance m’a permis de découvrir les différentes missions que doit effectuer
un conducteur de travaux. J’ai pu participer à la gestion d’un site dès le devis, en passant
par la réalisation pour finir avec l’entretien. Travailler à l’étude des sites et élaborer des
devis était une première pour moi. Cela m’a permis en étant sur le terrain de concrétiser
toutes les connaissances théoriques que j’ai acquises tout au long de l’année de licence mais
également lors du BTSA.
J’ai également découvert la gestion et le suivi des équipes de chantier, un travail quotidien
qui demande du temps.
Elaborer le mémoire technique de l’appel d’offres de Paris Habitat-OPH, et participer aux
démarches de réponse de celui-ci a été une opportunité inattendue et une aubaine pour
mon expérience professionnelle.
J’ai pu aussi comprendre que l’écologie est une notion très vaste, qu’il est difficile dans le
secteur privé, mais encore plus en agissant sur des sites de logements sociaux, de réaliser
des gîtes de biodiversité de grande ampleur. Toutefois, il est toujours possible de créer des
refuges en plus grand nombre, et cela, en optant pour de plus petites tailles.
Cependant, nous devons prendre conscience que le secteur privé a un intérêt à passer à
l’écologie, car cela permet à l’entreprise de réaliser du bénéfice et de contribuer au respect
de notre environnement, même si cela prend un peu de temps. Il faut essayer de lier, petit à
petit, espaces esthétiques et écologiques pour favoriser la faune locale et autres effets
bénéfiques pour la biodiversité. Mais surtout, il faudrait sensibiliser le public sur la gestion
spécifique des entreprises et la protection de l’environnement en réalisant soit des
panneaux informatifs, des interactions communicatives ou réaliser des travaux en faisant
participer les locataires.
D’une manière générale, je suis satisfaite du travail effectué au cours de cette année,
heureuse des compétences que j’ai pu acquérir, de l’accueil chaleureux que m’a accordé le
personnel de l’entreprise FRASNIER mais aussi les gestionnaires techniques de Paris HabitatOPH.
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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
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Bibliographie :
-
Le Nouveau Jardin Ecologique, Rustica Editions 2009
CCTP – Appel d’Offres Paris Habitat-OPH, 2015
Webographie :
-
-
-
-
-
-
http://gazon.comprendrechoisir.com/astuce/voir/120443/remplacer-le-gazon-pardes-plantes-couvre-sol-pouvant-etre-pietinees
Comprendre et Choisir/Remplacer le gazon par des plantes couvre-sol pouvant être
piétinées
http://jardinage.comprendrechoisir.com/fiche/voir/253299/utiliser-des-feuillesmortes
Comprendre et choisir/Utiliser des feuilles mortes
http://jardinage.comprendrechoisir.com/astuce/voir1Page/359191/les-plantes-antilimaces
Comprendre et Choisir/Les plantes anti-limaces
http://www.gestiondifferenciee.be/fr/dechets-verts/21/2
Gestion Différienciée.be / Déchets verts
http://engrais.comprendrechoisir.com/comprendre/fertilisant
Comprendre et Choisir/Fertilisant
https://www.youtube.com/watch?v=rtnQx8LhWCU
VIDEO : Le désherbage et le travail du sol écologique
https://www6.inra.fr/encyclopedie-pucerons/Pucerons-et-agriculture/Luttes/Lutteecologique
INRA/Lutte écologique
http://www.terrevivante.org/497-une-solution-alternative-la-phytoepuration.htm
Terre vivante – L’écologie pratique/L'ÉPURATION PAR LES PLANTES, PENSEZ-Y !
http://tendance-travaux.fr/renovation/recuperer-leau-de-pluie-pour-la-maison-ou-lejardin
Tendance travaux/Récupérer l’eau de pluie pour la maison ou le jardin
http://jardin-alternatif.over-blog.com/article-17768678.html
Over blog/Jardin alternatif/La bio rétention et les techniques d'aménagement
http://www.plantes-et-jardins.com/cat3/1337?mode=diapo&p=2
Plantes et Jardins/LES COUVRE-SOL PERSISTANTS
http://fr.jardins-animes.com/lutte-bio-anti-nuisibles-c-15.html
Jardins animés/Lutte Bio Anti Nuisibles
Google Images (images diverses)
Google Maps (plans de localisation)
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ANNEXES
ANNEXE 1 : Devis rue Riquet
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Source : Entreprise GOUPIL
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ANNEXE 2 : Tableau des plantes vivaces et bulbeuses horticoles et indigènes
proposées lors de l’appel d’offres de Paris Habitat-OPH
Plantes vivaces
Genre
Lamium orvala - Bergenia
ciliata - Primula vulgaris Euphorbia seguieriana Catégorie 1 Galium palustre - Heuchera
sanguinea - Dianthus x Potentilla atrosanguinea Campanula muralis
Iris x - Pivoine x - Dicentra
spectabilis - Geranuim phaeum Phlox paniculata - Penstemon x
Catégorie 2
- Aquilegia viridiflora Agapanthus praecox - Aster
novi belgii
Rheum palmatum - Lavatera
cachemiriana - Delphinium
"Loch Leven" - Anemone
Catégorie 3 hupehensis - Filipendula rubra Acanthus spinosus - Lupinus x Salvia x superba - Phormium
tenax
Photos
Bulbes
Genre
Cyclamen libanoticum - Crocus
safran - Hyacinthus orientalis
"White Pearl" - Chinodoxa
Catégorie 1
luciliae - Muscari armeniacum Colchicum autumnale Galanthus nivalis
Photos
Erythronium "Pagoda" - Tulipa
"Queen of Sheba" - Anemone
pavonina - Leucocoryne Catégorie 2
Hyacinthoides x massartiana Narcissus "Acropolis" - Allium
caeruleum
Fritillaria raddeana - Eucomis Gladiolus "Pulchritude"Catégorie 3 Canna indica - Lilium "Mona
Lisa"- Dahlias x - Amaryllis
belladonna
Source : Google Image
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ANNEXE 2 : Tableau des plantes annuelles et graminées, horticoles et indigènes
proposées lors de l’appel d’offres de Paris Habitat-OPH (suite)
Plantes annuelles
Genre
Photos
Begonia x tuberhybrida Tagete patula - Tagete erecta Catégorie 1 Cosmos bipinnatus - Dahlia x Euryops pectinatus Antirrhinum majus
Bidens ferulifolia Brachycome iberidifolia Calibrachoa million bells Catégorie 2
Diascia barbarae - Fuchsia
hybridum - Heliotropium x
hybridum - Lantana camara
Sanvitalia procumbens Lobelia pendula - Petunia
surfinia - Impatiens double
Catégorie 3 'Walleriana" - Pelargonium x
hederaefolium - Euphorbe
"Diamond Frost" Osteospermum ecklonis
Graminées
Genre
Photos
Alopecurus - Bouteloua gracilis
- Lagurus ovatus - Holcus
Catégorie 1 mollis - Hordeum jubatum Phalaris aurundinacea Festuca glauca
Coix lacryma jobi - Carex
hachijoensis - Panicum
capillare - Melica altissima Catégorie 2
Hakonechloa macra Helicotrichon sempervirens Glyceria maxima
Miscanthus sinensis - Spartina
pectinata - Stipa gigantea Catégorie 3 Pennisetum setaceum - Arundo
donax - Cortaderia selloana Carex pendula
Source : Google Image
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ANNEXE 3 : Fiche de proposition de plantes tapissantes
Espèces
Plantes tapissantes
Photos
Aegopodium podagraria
'Variegatum'
Aubrieta deltoidea
Pachysandra terminalis
Campanula carpatrica
Vinca minor
Veronica repens
Geranium vivace
rampant
Source : Google Image
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ANNEXE 4 : Fiche des espèces proposées dans une prairie fleurie
Espèces
Quelques plantes de prairie fleurie
Photos
Convolvulus tricolor
'Pavillon Bleu'
Centaurea cyanus
Chrysantheum segetum
Papaver rhoeas
Cosmos bipinatus
Eschscholzia californica
Zinnia dahlia
Lobularia maritima
Source : Mr PHILIPPOT (images)
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ANNEXE 5 : Fiche technique GOUPIL G3 Mixte
Source : Entreprise GOUPIL
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ANNEXE 5 : Fiche technique GOUPIL G3 Mixte (suite)
Source : Entreprise GOUPIL
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