® Business Plan V.1.7. (Version 2008) _____ CONFIDENTIEL _____ PROJET DE CREATION D’UNE CHAINE DE MAGASINS DE HARD DISCOUNT ALIMENTAIRE _____ © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 1 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) PLAN Pages 4 Partie 1 Présentation générale du projet : Executive summary Partie 2 L’entreprise au 1.1.04 2.1. historique 2.2. Le management 2.3. le concept 6 Le marché 3.1. L’environnement 3.1.1. Evolution globale du secteur du hard discount en France 3.1.2. Analyse qualitative et segmentation 3.2. Benchmarking 3.2.1. Les chiffres clés, tendances 3.2.2. La concurrence 3.3. Opportunités de développement / Avantages concurrentiels 8 Partie 3 Partie 4 Stratégie de développement et plans d’action 4.1. Le business modèle 4.2. La stratégie marketing 4.2.1. Adéquation du concept au marché 4.2.2. Positionnement et prix 4.2.3. Protection commerciale 4.3. La stratégie organisationnelle interne 4.3.1. Les achats 4.3.2. L’informatique 4.3.3. Les informations internes 4.3.4. Les autres fonctions 4.4. Stratégie commerciale 4.4.1. Objectifs commerciaux 4.4.2. Organisation de la mise sur le marché 4.4.3. Plan d’action commercial 7 10 12 13 14 17 18 Partie 5 Les étapes stratégiques du projet 23 Partie 6 L’organisation des moyens à mettre en œuvre 6.1. Organisation des moyens humains 6.2. Les moyens techniques 6.3. Les investissements 6.4. La structure juridique 24 25 Partie 7 Bilan des risques et opportunités 26 Partie 8 L’entreprise à moyen terme 27 Partie 9 Dossier financier 28 © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 2 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Annexes : 1. CV des créateurs 2. Calendrier de mise en place 2003 - 2006 3. Plans d’un magasin type 4. Copie du dépôt de marque auprès de l’INPI Toulouse - Sept. 2003 5. Etude d’implantation type 1€Max (Document séparé) 6. Organigrammes : Phase I – Création entreprise, Avant Projet Phase II – Démarrage activité 7. Etude Logo 8. Business Plan Financier détaillé - Hypothèse Patrimoniale 9. Business Plan Financier détaillé - Hypothèse Locative Contacts : Jean-Philippe COMET 4 Allée Victor Basch Henri-Jacques BUCHET 13 Rue de la République 94170 LE PERREUX SUR MARNE 31700 BEAUZELLE Tel : N.A. GSM : 06.81.23.97.86 E-Mail : [email protected] Tel : 05.61.59.98.58 GSM : 06.87.86.29.91 E-Mail : [email protected] © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Olivier HAUTIN Villa Uhainetan 5 Allée Pierre de Ronsard 64500 St JEAN DE LUZ GSM : 06.12.66.45.71 E-Mail: [email protected] Page 3 sur 33 ® Partie 1. Business Plan V.1.7. (Version 2008) PRESENTATION GENERALE DU PROJET : Executive summary Activité : Concept inédit et innovant de distribution au prix de 1 Euro maximum de produits alimentaires, liquides, hygiène et bazar ménager. Baptisé 1€Max, il offre au consommateur un choix de produits (environ 800 par magasins) qui coûtent 1 € maximum chacun. Le magasin 1€Max «type» offre une surface de vente d’environ 1.000 M² située à proximité du centre ville. Grâce à son agencement original et exclusif, il est agréable d’y faire ses courses et l’on peut rapidement constituer un panier de produits de première nécessité. Ce concept a été inspiré d’un modèle existant aux Etats Unis appelé : Marché : Régional d’abord, puis national et Européen, le projet s’inscrit dans un contexte macro économique excessivement favorable (évolution globale du marché de la distribution en général et du secteur du hard discount en particulier). L’étude qualitative réalisée par les créateurs a démontré par ailleurs le fort intérêt des consommateurs pour ce type de magasins. Etat du projet : Le concept est conçu et développé, prêt à être testé sur des sites pilotes (10) en cours de prospection. Il s’appuye notamment sur les constatations suivantes : • Opportunité d’entreprendre : depuis sa création, le marché du Hard discount (tant en France qu’en Europe) ne cesse de croître, en parts de marché et en rentabilité. Encore très loin d’être à maturité, il fait l’objet de la part des grands groupes de tâtonnements et recentrages qui laissent la place à l’innovation, à la prise de parts de marchés et à l’amélioration de la rentabilité interne. • Désafection des chaînes de type hyper et super situés en périphérie urbaine au profit des magasins de proximité. 1€Max s’incrit dans cette catégorie de magasins situés entre les centres villes et la proche périphérie. • Une approche marketing pointue a permis (i) de créer le concept de prix limité par unité de produit à un Euro, (ii) le principe d’unicité du produit en proposant une référence maximum par produit (gain de temps / simplification du choix du consommateur), (iii) la possibilité d’achat du produit à l’unité, (iv) faire se cotoyer des produits régulièrement référencés permettant de fidéliser le consommateur et un coin « bonnes affaires » regroupant des offfres promotionnelles et (v) le positionnement sur le segment des produits « ethniques ». Concurrence : Le marché du Hard Discount traditionnel est dominé par de grands groupes, soit traditionnellement issus de la grande distribution (adaptation d’un format super ou hyper au hard discount) soit de groupes (allemands) adossés à des coopératives agro alimentaires. Le secteur du hard discount n’a connu aucune révolution depuis son démarrage (années 80). En France, le hard discount a réalisé en 2002 un CA HT de € 7,7 milliards. Le taux de croissance annuel est à deux chiffres depuis 7 années consécutives, ce qui permet à de nouveaux entrants de se positionner en comptant sur la croissance du marché en général et du secteur en particulier. L’équipe : Met en scène trois individualités aux expériences professionnelles complémentaires dans les secteurs clés de la finance, du management et du business development (c.f. Annexe 1 - CV des créateurs). © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 4 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) A noter l’importance du fait que les 3 associés ont déjà travaillé dans les domaines de la grande distribution, de l’aménagement de magasins et du développement de projet. L’équipe doit donc être considérée avant tout comme étant capable de créer, développer et rentabiliser une chaîne de magasins qui par ailleurs s’appuye sur un concept original et novateur dans un domaine en pleine expansion. Stratégie : 1€Max souhaite prendre une part significative du marché français sur les 5 premières années et européen à partir de la troisième année. Le développement du concept peut être décomposé en trois phases primaires de prise de possession du marché national et d’une phase secondaire de prise de possession du marché européen : • Phase primaire 2004 2005 2006 2007 • Phase secondaire 2010 : Création de la société : Ouverture de 10 magasins : Approche nationale / 30 magasins : 70 magasins en France, Etudes pour 10 magasins tests en Europe : Développement Européen et Europe de l’Est (nouveaux rentrants dans l’Union Européenne). Prévisions d’activité (en K Euros) CA HT Résultats Nets Effectifs Besoins en Financement (a) (b) Phase primaire I Phase primaire II (amorçage) (stabilisation) 2004 2005 N.A. 25 575 (1 510) (427) 13 73 Phase primaire III (national) 2006 74 015 4 619 169 18 000 27 500 53 500 Phase primaire III (2) Europe 2007 183 562 9 832 383 Europe (Non chiffré) 8 500 9 500 14 000 N.C. Deux versions principales ont été étudiées : a) Une version patrimoniale selon laquelle l’entreprise serait propriétaire à part entière des points de vente, b) Une version locative où l’entreprise serait locataire des magasins. Les besoins en capitaux extérieurs sont de € 18 millions pour la version patrimoniale destinés à couvrir les investissements initiaux – 17.1 M€ - (10 magasins) et le besoin en fonds de roulement – 0.9 M€ - (achats, personnels, frais généraux). Les besoins pour la version locative ressortent à € 8.5 millions (6.8 M€ pour les investissements et 1.4 M€ pour le BFR). Les créateurs, conscients que leur apport serait insignifiant au regard du montant initial nécessaire ont pris le parti de considérer leur investissement personnel comme gage de leur motivation (démission de postes à responsabilité, salaires réduits la première année, part raisonnable dans le capital). © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 5 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) (c.f. Annexe 2 – Calendrier mise en place projet 2004 - 2006) Partie 2. Le projet au 1.1.08 2.1. Historique L’idée fondatrice du projet 1€Max est d’offrir aux consommateurs une solution économique, simple et rapide pour effectuer leurs courses en produits de base. 1999 : JP Comet effectue un voyage d’affaires de quelques mois aux USA et se trouve séduit par le concept du magasin 0,99 Cents Only Stores dans lequel il va faire ses courses. Il revient en France et mûrit l’idée que ce concept est adaptable à la mentalité française. Parallèlement, il suit avec de plus en plus d’intérêt l’explosion du secteur du Hard discount. 2001 : Il discute avec HJ Buchet, alors Directeur Commercial de Pilpa Boncolac sans lui dévoiler ses ambitions. D’après HJ Buchet, cela ne fait que commencer. Son analyse de la situation convainc JP Comet de se lancer dans les premières études : • le marché Allemand a une très grande longueur d’avance, c’est le modèle européen à copier, • Le savoir faire français en matière de « grande distribution » offre un laboratoire national à toute épreuve, • Les chiffres tous confondus sont édifiants : c’est à peu près le seul secteur de l’économie qui profite tant des situations de croissance que de crise. 2002 : Il s’ouvre à HJ Buchet de son projet, trouvant là un partenaire qu’il sent complémentaire et réceptif. HJ Buchet accepte de travailler sur le concept. 2003 : HJ Buchet se rapproche de O. Hautin et discutent du projet. O. Hautin vient compléter l’équipe et les trois futurs associés tombent d’accord pour développer le projet ensemble, conscients de l’impact potentiel extraordinaire du concept et du besoin important en apports financiers qu’il nécessite. Ils décident d’échaffauder un business plan et de trouver les capitaux nécessaires. 2.2. Le Management HJ Buchet, P.D.G., actuellement Directeur Général de la société Pilpa Boncolac, travaille au cœur du système de la Grande distribution dont il maîtrise les rouages tout en étant du côté de la production, ce qui garantit son indépendance d’esprit et son implication dans le système global (allant de la production à la consommation). JP Comet, Directeur Financier, actuellement porteur du projet (profitant d’une réorientation de carrière pour se consacrer au projet). Ses multiples expériences en matière de stratégie financière dans des grands groupes internationaux ainsi qu’en gestion garantissent la meilleure gestion possible des ressources. O. Hautin, Directeur Marketing et Développement, aujourd’hui en charge du développement du Port de Bayonne, a quand a lui développé pendant 10 ans les affaires de grands groupes européens à l’étranger. Son sens de l’anticipation et de l’organisation permettront de gérer au mieux la croissance du groupe. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 6 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) • Points forts de l’équipe Un réseau de partenaires déjà constitué dans les domaines clés suivants (confidentiel): 9 Approvisionnement : Unifrais (basé à Estillac, leader régional approvisionnements en produits frais), 9 Logistique : Olano (siège à St Jean de Luz, leader régional de la logistique du froid). 9 Produits frais et surgelés : Boncolac (basé à Toulouse, leader national produits surgelés) 9 Communication : Anapurna (basé à Toulouse, portefeuille de clients internationaux). Leurs expériences professionnelles de haut niveau et complémentaires, Les motivations et les idées : les associés sont avant tout des amis qui partagent les mêmes valeurs et veulent faire de cette entreprise la plus performante du secteur. Le nombre limité des associés garantit une cohésion forte dans la prise des décisions. • • Points faibles actuels de l’équipe Pas de mise de fonds pour s’auto financer, Une puissance d’achats à établir. • • • 2.3. Le concept Longuement mûri par les 3 associés, le concept se veut révolutionnaire dans le sens où il introduit une notion de prix maximum payé par le consommateur lui donnant ainsi un sentiment de sécurité et de pouvoir tout acheter en sachant qu’il ne payera jamais plus qu’un Euro. « Chez 1€Max, chacun se sent millionnaire » Afin de tirer profit au mieux de ce concept innovant, 1€Max se positionne également à la pointe du marketing : 9 caddy révolutionnaire, 9 agencement de magasins unique, 9 merchandising ciblé, 9 caisses automatiques (self check-out) mises en service progressivement, 9 Communication décalée. Il s’inspire de ce qui marche outre Atlantique et l’adapte aux spécificités du marché européen pour donner au consommateur l’impression d’achat malin. 1€Max appartient à la nouvelle façon : « chic et pas cher » de faire ses courses © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 7 sur 33 ® Partie 3 Business Plan V.1.7. (Version 2008) LE MARCHE 3.1. L’environnement (source : LSA du 8.5.03) “Progression du parc, politique d'élargissement de l’offre, le HD est le seul circuit a gagner des acheteurs. Il réalise même une réelle percée qui inquiète la grande distribution”. Le qualificatif qui revient le plus souvent lorsque l’on parle du HD est : “PHENOMENE”. Un phénomène, dont les conditions de réussite sont clairement identifiées : (source : LSA du 7.01.03): y y “Crise mondiale : recherche de bas prix. Les ouvertures de grandes unités se font de plus en plus rares (le HD, supermarchés et magasins de proximité gagnent mécaniquement des parts de marché). y Transformation d’un certain nombre d’hypermarchés en Magasins de Hard Discount (MHD)”. D’un point de vue macro économique, le hard discount présente un avantage considérable par rapport aux autres système de distribution car il répond de façon unique aux différens scénaris de consommation : y En période de crise et de rétrécissement budgétaire de la consommation des ménages, ceux-ci s’orientent naturellement vers les prix les plus bas, y En période de croissance, le HD bénéficie au même titre que les autres système de l’accroissement de la consommation. 3.1.1. Evolution Globale du secteur HD en France : Le cap des 3000 magasins et des 15 Millions de foyers clients et franchi. Les 15% de part de marchés se profilent. (enquête de fond menée par SECODIP). (source : LSA du 8.5.03) 306 magasins supplémentaires en 2002. Augmentation de la surface commerciale de 11,5% Le seul format qui gagne des parts de marché : évolution des PDM en valeur sur total GMS (PGC et produits frais LS) qui a bondi en une année de 10,1% à 11,6% tandis que les hypers et super dans le même temps reculent de 1,4 et 1 point depuis 2000 (52,3% et 34,9% en 2002). Taux de pénétration passé de 59 à 62%, soit plus de 710 M€ de CA supplémentaire (1,5 points de part de marché) et près de 700 000 nouveaux foyers séduits (soit 3,4 points de pénétration). Le HD a séduit 2,3 Millions de ménages supplémentaires depuis 1999 alors que la clientèle des hypers et supers s’est légèrement érodée. En 2002, 62% des français sont passés au moins une fois aux caisses d’un MHD (source : enquête SECODIP). Un panier moyen digne des supermarchés : 16,20 € en 2000, 17 € en 2001, 19,70 € en 2002. Les dépenses moyennes par visite progressent fortement (+21,6% en 3 ans) et atteignent un niveau très proche des supers (20,20 €) avec des prix pourtant de 30% inférieurs. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 8 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Le seul format qui limite l’érosion de la fréquentation (fréquence des visites annuelles en nombre de visites : 19,9 en 2000, 20,5 en 2001 et 19,7 en 2002), alors que le nombre de visites annuelles a chuté de 4 points en hypers (38 en 2002 contre 42 en 2000) et de 4,7 points en supers (39,8 contre 44,5). Un poids grandissant dans les budgets alimentaires (pourcentage des dépenses alimentaires réalisées en HD : 16,5% en 2000, 17,1% en 2001 et 18,6% en 2002). La part des dépenses alimentaires réalisées par les clients en HD progressent fortement alors qu’elles baissent d’un peu plus d’un point en hyper et en super. Le circuit quand à lui pèse 11,5% dans la distribution alimentaire (source : ConsoScan) contre 9% en 1999. Les consommateurs veulent échapper à l’impôt de la loi Galland qui s’est traduite par une hausse des prix des produits leaders. Ils se tournent donc vers les premiers prix, les marques de distributeurs et le HD. Les enseignes allemandes font un tabac avec leur promotions des mercredi et jeudi. Lidl a consacré 58 M€ à ses investissement publicitaires (sources : TNS Media Intelligence). 2,5 fois plus qu’Aldi et 20 fois plus qu’ED. La poussée des magasins de 299 m² : pas de sésame des commissions urbaines dans des zones rurale ou des villes de 3 à 4000 habitants. Mais ces 300 m² ne peuvent être rentables que s’ils peuvent s’agrandir rapidement. Il est admis qu’en HD, 1€ investi en génère 3 de CA contre 2 dans les formats classiques. Le HD réalise 50% de son CA avec des produits frais, reçoit des visites quotidiennes de ses clients, il est devenu le magasin de proximité. Les points de vente allemands alignent max 800 produits alors que les français ont jusqu'à 1800 références. 3.1.2. Analyse qualitative et segmentation 3.1.2.1. Des magasins de proximité de moyenne surface (1.000 m²) Les MHD ne participent plus à la course à la taille, ils jouent la carte de la proximité, du prix et du dépannage. (source : Points de Vente du 19.09.01) Les enseignes allemandes (dont le système est celui qui marche le mieux) privilégient ainsi les gammes restreintes et les grosses marges. (source : Points de Vente du 11.04.01) Des basiques forts : sur les produits alimentaires de première nécessité, le HD poursuit sa percée et détient maintenant 13,8 % du marché du surgelé salé, 11,7 % des sans alcool, 11 % de la crémerie et 10,9 % de l'épicerie salée. « Le hard est devenu incontournable sur ces secteurs. Avec un fort développement du surgelé. C'est véritablement devenu le magasin de proximité ». 3.1.2.2. Référencement restreint privilégiant les marges au choix Les produits marketés à la peine : c'est une confirmation, alors que l'on y voyait un potentiel de croissance : le DPH peine en hard discount. Sa part de marché reste "scotchée" à un peu plus de 5 %. Si l'entretien progresse, les produits de beauté baissent. « Le consommateur a (source : Points de Vente du 11.04.01) besoin de réassurance sur ces secteurs. L'image et le positionnement du hard discount n'apportent © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 9 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) pas une caution suffisante. On peut tabler sur une stagnation, voire une baisse sur ces familles », prévient Loïc Becquart. Assortiment élargi mais une rentabilité en baisse : sous l'impulsion des chaînes françaises, le hard discount a étendu son assortiment. « C'est leur point faible. Leur attractivité est limitée par cette absence de choix », confirme Patrick Lecercle, de JWT. Mais c'est aussi cette limitation du nombre de références qui a assuré son fort taux de rentabilité comparé à celui d'un supermarché. L'assortiment est passé de 1 025 références en PGC et en produits frais libre-service en 1999 à 1 200 en 2000, signale ACNielsen. Sur un an, la progression s'élève à 5 %. Mais, comme nous l'avons vu précédemment, cela ne s'est pas accompagné d'un gain important tant en part de marché qu'en terme de rentabilité. Au contraire, cette dernière s'est effritée en deux ans. « Mais on peut toujours bien gagner sa vie en hard discount », insiste Loïc Becquart. 3.1.2.3. Implantations dans les zones semi-rurales En 2002, le maxi discount à la française a gagné du terrain en s’implantant dans les zones semi rurales et séduit désormais 6 français sur 10. Gilles Gildenberg, associé chez Deloitte et Touche : « Quand on regarde la stratégie de l’actuel leader (source : Points de Vente du 24.02.03) mondial de la grande distribution (Wall Mart) il y a dix ans, il a choisi d’investir les zones commerciales secondaires. Adossé à une grande rigueur de gestion, il a occupé tout le terrain avec discrétion. Tout comme Lidl et Aldi aujourd’hui ». 3.1.2.4. Une clientèle de plus en plus diversifiée Longtemps considéré comme le “supermarché du pauvre”, le hard discount séduit une clientèle de plus en plus large. D’après une étude réalisée par l’Insitut Iri Sécodip, 62% des français ont fait, au moins, une fois leurs courses dans un magasin de ce type en 2002. D’après une étude réalisée par Altema (dossier : la fabuleuse montée du hard discount en Fance), et contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les foyers à très bas revenus qui constituent le gros des clients du hard discount mais plutôt les classes moyennes de la population. En effet, bien plus que les revenus, ce sont surtout l’âge des clients et la composition des foyers qui déterminent les “accros” de ce type de distribution. Les adeptes de ces magasins sont plutôt assez jeunes et disposent d’une famille assez nombreuse avec enfants qui représentent 35% de la population française et constituent 41,4% des clients du hard discount. 3.2. Benchmarking 3.2.1 Chiffres clés Maxi discount, parc hexagonal en 2002 (source : IFLS Panorame TradeDimension) y 3 043 magasins y 153 créations nettes (plus environs 70 “transferts”) y 1 974 million de m² de vente y 7,7Md€ de chiffre d’affaire total y Panier moyen : € 19,70 (contre € 16,20 en 2000). Soit presqu’autant qu’un supermarché qui affiche un prix moyen de € 20,20. Magasin type © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 10 sur 33 ® y y y Business Plan V.1.7. (Version 2008) 674 m² de surface de vente 2 823 M€ de CA moyen par magasin 4 180€ de CA moyen par M² A surface comparable, le point mort pour un MHD s’établit entre 1,83 et 1,98 M€ contre 6,1 et 7,6 M€ pour un supermarché. EVOLUTION DU HARD DISCOUNT HEXAGONAL 1998 1999 Nombre total de points de vente 2 260 2 421 Dont créations nettes 61 50 Surface de vente (m²) 1 488 668 1 603 839 Dont créations nettes 38 067 28 757 Nombre total d’employés 18 316 19 777 2000 2 605 97 1 713 507 45 105 21 327 2001 2 835 178 1 864 070 90 516 23 605 (Source : classement 2003 sur la distribution de Deloitte et Touche) Aldi arrive au quinzième rang mondial du TOP 200, avec un CA estimé à 31,31 milliards de dollars pour 2001. REPARTITION DU PARC PAR SURFACE 120 à 399 m² 400 à 799 m² 800 à 1199 m² > à 1299 m² Nombre de magasins 259 2 131 567 86 Poids en unités (%) 8,5 70 18,6 2,8 3.2.2. Concurrence LE PARC FRANÇAIS DU HARD DISCOUNT AU 1.01.03 Enseigne Lidl Aldi ED Leader Price Netto Le Mutant Norma Penny Treff Marché CDM TOTAL Centrale Lidl Aldi France ED Casino Guichard ITM entreprises Mutant SA Norma Penny market Treff marché ITM Entreprises Nombre magasins 1 031 520 477 342 Créations 57 52 14 3 Surface totale (m²) 664 536 316 357 290 111 300 029 229 12 209 107 85 304 923 673 960 Répartition (% surface) 33,65 16,2 14,69 15,19 140 815 6 074 7,13 2 1 4 118 276 64 920 54 593 904 299 1 648 5,99 3,29 2,76 41 8 23 506 5 274 1,19 2 0 1 599 0 0,08 3 043 153 1 974 742 69 059 100 © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Créations 24 20 6 2 Page 11 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) 3.3. Opportunités de développement D’après AC Nielsen, 30% de la population française n’a pas encore accès au HD, ce qui laisse présager une poursuite de la croissance du parc pendant plusieurs années (6 000 points de vente sans problème d’après le modèle allemand pour atteindre 15 à 16% de part de marché). D’après la direction de Netto, « Dans les 4 a 5 prochaines années, un millier de nouveaux points de HD vont s’ouvrir, plus une zone n’y échappera, le cap des 20% de part de marché est tout à fait réaliste ». L’objectif de 1€Max est de prendre environ 2% de part de marché au sein du Hard Discount, qui selon les étude menées devrait prendre lui même 20% de part de marché au terme des 5 prochaines années. Comme nous le verrons dans le paragraphe 8, l’ouverture de l’Union Européenne offre par ailleurs de nouvelles perspectives de développement (population et approvisionnements). © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 12 sur 33 ® Partie 4. Business Plan V.1.7. (Version 2008) STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ET PLANS D’ACTION 4.1. Business modèle Les éléments suivants sont ceux qui ont été mis en oeuvre par 0,99 Cents Only Stores et qui ont scellé le succès de cette chaîne de magasins hard discount. Pour mémoire, il est intéressant de noter que les ventes au mètre carré sont actuellement de 3 326 USD, soit le double des autres dollar stores (concurrents / hard discount). Débriefing par Eric Schiffer, Président de 0,99 Cents Only Stores : « Les cycles économiques ont peu d’incidence sur nos ventes ! Le seul impact du ralentissement actuel de l’économie américaine est la fréquentation plus importante d’ex-PDG de sites internet dans nos magasins... ». (i) Merchandising digne du pop art : le photographe Andreas Gursky a pris des photos des étalages d’un magasin 0,99 Cents Only Stores, qui ont fait le tour des grands musées américains et européens. « Nous étions les seuls à être convaincus qu’un discounter pouvait avoir de beaux magasins et que plus ils seraient beaux, propres et biens éclairés, meilleures seraient les ventes ». (ii) Vendre des produits dont les gens ont besoins en leur donnant la certitude qu’ils réalisent une bonne affaire: « ... Des produits alimentaires, y compris réfrigérés et surgelés, produits d’entretien, etc. Nous ne vendons pas d’objets de pacotille ou de figurines en porcelaine et les importations ne représentent que 10% de nos ventes ». « Quels que soient leurs revenus, nos clients viennent une ou deux fois par semaine dans nos magasins parce qu’ils sont sûrs de faire de bonnes affaires. Ils savent que tout est à leur portée, qu’ils peuvent tout acheter s’ils en ont envie. Ce qui leur donne un sentiment de sérénité et de puissance ». (iii) un approvisionnement régulier dans les mêmes lignes de produits savamment mixé avec des liquidations et fins de série. « Près des deux tiers de nos articles sont toujours disponibles et nos clients savent qu’ils peuvent compter sur un approvisionnement régulier dans les principales catégories de produits. Il y a ensuite les liquidations et les fins de séries ». (iv) des clients couvrant tous les segments marketing : « Nous nous sommes rendu compte que les riches aiment, eux aussi, faire des affaires. C’est d’ailleurs comme ça qu’ils deviennent riches. Et s’ils ne vont pas chez les pauvres pour faire leurs courses, ces derniers vont dans les quartiers chics pour faire les leurs ». A noter que le magasin de la chaîne le plus performant est situé à Beverly Hills. (v) une communication rôdée et décalée : chaque ouverture de magasin donne lieu à des émeutes, permettant notamment aux 10 premiers clients d’emporter des téléviseurs pour 99 cents. 99 Cents Only Stores a également félicité par voix de presse l’équipe de base-ball de Los Angeles (qui avait perdu 99 matchs dans la saison) pour avoir adopté la même politique qu’eux : « jamais plus de 99... » (vi) une politique d’achats saine qui permet de fidéliser les fournisseurs et garantir une continuité dans les assortissements et, par conséquent, une fidélisation des clients. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 13 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) (vii) un référencement limité : « Nous nous concentrons sur une ou deux marques par catégorie de produits, ce qui se traduit par des volumes importants et réguliers, donc faciles à négocier vis a vis des fournisseurs ». 4.2. La stratégie marketing Tenant compte des éléments mis en exergue grâce à l’étude du business modèle, de la particularité des marchés européens en général et français en particulier, et du savoir faire des créateurs, les éléments suivants participent à l’élaboration d’une stratégie de création et de développement originale. 4.2.1. Adéquation du concept au marché 4.2.1.1. Positionnement marketing des produits Les approvisionnement réguliers : Les magasins 1€Max proposent un panel de produits de marque (à plus ou moins forte notoriété et à terme une marque de distributeur) afin de garantir les approvisionnements à long terme et sécuriser la fidélité des clients. Ce suivi est mis en oeuvre grâce à une politique de fidélisation des fournisseurs effective grâce au fait que l’unicité de marque par produit garantit instantanément des volumes conséquents et gomme en partie la faiblesse de pouvoir d’achat du départ. Les bonnes affaires : Cette gamme de produits « réguliers » est assortie d’arrivages de produits divers en promotion (fins de série, produits approchant de la DLC, packaging déclassé ou abimé) donnant l’impression au consommateur d’acheter malin. Cette partie du magasin, distincte visuellement, sera baptisée « le coin des bonnes affaires ». Des rayons « ethniques » seront mis en valeur grâce à une décoration adaptée et proposeront une gamme de produits exotiques (chinois, africians, latins, indiens, …) mais de consommation courante (il ne s’agit pas de produits d’artisanat). 4.2.1.2. La symbolique du nom Le passage a l’euro a été diversement accueilli par les consommateurs, l’idée la plus répandue étant l’augmentation des prix qui en a résulté. Le nom : 1€Max permet à lui seul de canaliser et de minimaliser l’impact négatif ainsi créé dans l’esprit du consommateur. Dans le cadre de la comparaison des prix avec la concurrence, le nom : 1€Max implique une idée de blocage vers le haut d’une hausse possible puisqu’aucun des articles ne peut excéder ce prix plafond. Contrairement au business modèle, 1€Max ne propose pas de prix unique, les prix variant de 1 centime d’Euro à 1 € maximum. Le consommateur retient le fait qu’il ne payera pas plus d’1 €, ce qui peut facilement être assimilé à un prix unique. Il est important de noter que de par son nom, il est impossible à la concurrence de se postionner sur le même concept : il serait ridicule d’appeler une chaîne de magasins 2 € max ou 50 centimes d’Euro max. La force du nom garantit ainsi un certain verrouillage de la concurrence sur le même créneau. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 14 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) 4.2.1.3. La fonctionnalité des magasins D’après une enquête réalisée par Altema, la première raison de fréquentation de ce type de magasin est sans aucun doute le prix, mais au delà des bas prix et des promotions, la fonctionnalité du magasin séduit. Cette fonctionnalité, doublée d’un sentiment général de bien-être se retrouve à plusieurs niveaux : • • • • • Plan général du magasin type (c.f. Annexe 3). Charte graphique unique permettant de se repérer facilement grâce au fait que le consommateur peut embrasser l’intégralité du magasin d’un seul coup d’oeil et de repérer de là où il se trouve le rayon qui l’intéresse (c.f. Annexe 3). Un parfum a été créé par « Parfums et senteurs du Pays Basque ». Il est diffusé discrètement dans le magasin et propose une atmosphère de fraicheur et de propre (en cœur : genévrier. En tête : églantine). De même une musique d’ambiance assurera une atmosphère gaie. Cette musique sera entrecoupée de spots d’information mis à la disposition des fournisseurs pour expliquer aux consommateurs l’origine, la qualité, etc… de leurs produits. Enfin, une charte qualité de propreté a été mise au point avec une société privée de nettoyage industriel (Seamar à Bayonne) spécialisée dans la sanitation. 4.2.1.4. Une référence unique par produit En offrant un seul produit, le consommateur n’a pas à comparer inutilement et sait qu’il fait la meilleure (puisque c’est la seule) affaire. De plus, le fait de proposer une référence unique par type de produit permet d’offrir un assortiment de produits plus important. Ce référencement de produit unique, allié à un agencement révolutionnaire de la surface de vente permet à un client de constituer son panier moyen en moins de 15 minutes. Ce système est basé sur l’identification visuelle des familles de produits permettant au client (i) de ne rien oublier et (ii) d’embrasser d’un seul coup d’oeil ce dont il a besoin. D’autre part, 1€Max se démarque de la concurrence qui offre un assortiment digne des hypers. La plupart des ménages effectuant leurs achats à la fois dans les magasins de HD (pour les produits de base) et les hypers (pour le reste). 1€Max a décidé de se concentrer sur les produits formant la base d’un panier moyen et constituant ce dont les clients ont besoin. La gamme des produits proposés par les magasins 1€Max est la suivante : y Fruits et légumes, y Boucherie, charcuterie, y Beurre, oeufs, fromages, lait, y Surgelés, y Epicerie, y Boissons alcoolisées, y Boissons non alcoolisées, y Nourriture pour animaux, y Hygiène de base, y Produits d’entretien et ménagers, 4.2.1.5. Un caddy révolutionnaire et une approche écologique © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 15 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Le caddy permet notamment, grâce au positionnement des sacs, de pouvoir décharger les achats sans avoir à soulever les sacs chargés (le devant du caddy s’abaisse et permet de faire glisser les courses dans le coffre de la voiture). Pour une approche plus écologique et pour proposer une alternative à l’envahissement des sacs en plastique traditionnels, des sacs en papier craft recyclé siglés d’un énorme logo 1€Max seront vendus au prix de revient. 4.2.2. Positionnement et prix Le marché du Hard Discount national est caractérisé par l’absence de stéréotype : les magasins Leader Price, Lidl, ED sont non seulement très différents les uns des autres, mais cette différence existe également au sein même de chaque enseigne (surfaces de vente, merchandising, assortiments, propreté). Les magasins 1€Max se proposent donc de créer la référence en matière de hard discount. Pour ce faire, 1€Max propose un format de magasin type caractérisé : (par ordre d’importance décroissante) 1. L’emplacement : clé de la réussite de l’entreprise. Les emplacements seront sélectionnés selon des critères obligatoires. Nous retenons le rayon de 3 km autour du centre ville comme critère N°1. Si l’emplacement ne peut être trouvé, il n’y aura pas de magasin 1€Max dans la ville ciblée. 2. Les autres critères de sélection sont : 9 Situation en zone d’habitation ou d’activité commerciale de détail, 9 Accès facile, 9 Stationnement véhicules, 9 10 minutes du centre ville en voiture. 3. Tous les magasins seront standardisés en terme de surface (environ 1.000 M²) et d’aménagements (design, couleurs, agencements). 4.2.2.1. L’image de marque Le positionnement est fidèle aux enseignements du business modèle qui a réussi à prouver « qu’un discounter pouvait avoir de beaux magasins et que plus ils seraient beaux, propres et biens éclairés, meilleures seraient les ventes ». Les matériaux modernes permettent des prouesses en matière de revêtement, d’éclairage et d’entretien. Le responsable du projet d’aménagement des magasins témoigne catégoriquement sur le fait que faire « du beau » ne coûte pas plus cher que faire du « moche ». Nous pouvons légitimement affirmer que l’impact en terme de retombées commerciales en France sera le même que celui qui a été mesuré aux USA. En outre, 1€Max sera la seule chaîne proposant à ses clients des magasins agréables à ce niveau de prix. Enfin, 1€Max est la seule chaîne de magasins offrant la possibilité d’acheter un article, là où l’ensemble de la profession oblige le consommateur à acheter les produits par lots. 4.2.2.2. Les prix © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 16 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Fixés à 1 Euro maximum, les prix ne réservent au client aucune mauvaise surprise. Outre le sentiment de puissance qu’il procure au client qui a ainsi l’impression de tout pouvoir s’offrir, il lui permet par un calcul rapide du nombre d’article de savoir dans quel budget maximum il se situe. En résumé, le positionnement de la chaîne 1€Max peut être récapitulé comme suit : Concurrence Positionnement 1€Max Gamme s’étendant entre 800 et 2500 références Une référence par type de produit (800 références) Avantages relatifs • • Rapidité des courses Simplicité du choix Approvisionnements variant Approvisonnements réguliers sur en fonction des opportunités les mêmes produits d’achat Ventes par lots de produits Unicité des produits • Fidélisation du client sur une marque donnée • Ambiance générale des magasins à la « hauteur » des prix pratiqués Atmosphère agréable (unicité de la charte graphique, parfum, musique, aménagements permettant d’embrasser l’intégralité du magasin). Assortiment limité aux produits de base • Je peux manger, boire, nettoyer, etc… pour 1 € maximum J’ai l’impression que l’on prend soin de moi Je me répère facilement • Le client achète ce dont il a besoin. Un style moderne et innovant • Le client a l’impression de changer d’air. Assortiment couvrant les mêmes gammes que les hypers Un environnement standardisé et vieillissant • 4.2.3. La protection juridique 1€Max est une marque déposée auprès de l’INPI en Septembre 2003 (cf. Annexe 4). 4.3. La stratégie organisationnelle interne En dehors de la qualité de ses dirigeants, la réussite d’une chaîne de magasins telle que 1€Max repose sur l’organisation des achats et la stratégie commerciale. Nous nous proposons de détailler ici dans quelle mesure la politique des achats va compenser la faiblesse de notre puissance d’achats dans la phase de démarrage. 4.3.1. Les achats 4.3.1.1. Fidélisation des fournisseurs © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 17 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) 0,99 Cents Only Stores a su tisser avec ses fournisseurs des liens étroits et stables, ce qui va à l’encontre des constatations faites dans le monde de la grande distribution en France et en Europe. Eric Schiffer, président de 0,99 Cents Only Stores : « Un élément important de notre rentabilité, qui n’apparaît pas dans les comptes, est la qualité de nos relations avec nos fournisseurs. Depuis 20 ans, nous sommes connus comme de bons clients, qui payent leurs factures rapidement et nous sommes donc à même de décrocher de bonnes affaires ». Le fait pour 1€Max de se concentrer sur un seul produit par référence se traduit nécessairement par des volumes IMPORTANTS et REGULIERS. La continuité dans les approvisionnements résultant du suivi du fournisseur permet également de garantir un suivi de la marque pour le client. 4.3.1.2. Fins de séries Ces approvisionnements sont constitués : y De produits dont la date de péremption se révèle être trop proche pour qu’ils soient injectés dans le circuit de distribution traditionnel (lait, crêmes glacées). Cela revient plus cher à l’industriel de détruire ces stocks que de s’en débarrasser à un coût marginal. y De produits dont le packaging est déclassé / obsolète. 4.3.2. L’informatique et la gestion des stocks L’informatique est au service de la gestion des stocks et permet de rationnaliser au mieux les rapports avec les fournisseurs assurant un double objectif : • D’approvisionnement en temps réel des magasins • De permettre d’optimiser le cash flow. Le système retenu est l’intégration au sein du siège d’1€Max d’un représentant de la société en charge de la logistique. Les flux logistiques seront traités par le système informatique du sous-traitant (Sté Olano). Une « passerelle » logicielle sera prévue avec le système retenu en interne afin d’avoir toutes les informations de gestion en temps réel. 4.3.3. Les informations internes Le traitement des autres flux d’informations sera géré en interne – (comptabilité générale et analytique, contrôle de gestion, sorties caisses, reportings,…). Un système complet est actuellement à l’étude. Des contacts ont été pris avec des sociétés de services informatiques travaillant pour les grands noms actuels de la grande distribution. 4.3.4. Les autres fonctions Le parti est résolument pris de se concentrer sur le cœur de métier, ce qui induit la sous traitance de tout ce qui peut l’être. Cela comprend notamment la logistique, la sécurité, la maintenance informatique. 4.4. La stratégie commerciale 4.4.1. Objectifs commerciaux Phase 1 : ouverture (simultanée en fonction de l’avancement de chacun des dossiers) de 10 magasins pilotes (fin 2008) © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 18 sur 33 ® Phase 2 Business Plan V.1.7. (Version 2008) : à partir de 2009 : maillage national (70 magasins) + ouverture d’une unité pilote en Espagne : à partir de 2010 : ouverture dans les Pays de l’Est rentrant dans l’UE, l’Espagne et le Portugal. Phase 3 Années 2009 2010 2011 Nombre de magasins 10 40 70 CA global 1€Max (1) (€ million) 25,6 74,0 183,7 % parts de marché national (2) 0,30 0,85 2,06 (1) il est prévu un CA moyen / magasin de € 2.605 millions, sans tenir compte dans nos prévisions de l’amélioration de notre capacité à négocier qui va de pair avec l’augmentation globale des achats et permet d’améliorer la marge brute en conséquence. Basée sur l’étude de la concurrence, la détermination du Panier Moyen ressort aux alentours de 17€. Le chiffre d’affaire global de la profession est de € 7,7 md pour 2002. Nous tenons compte ( 2) d’une augmentation globale de 3% par an de ce chiffre d’affaire, augmentation nettement en deçà des prévisions. 4.4.2. Organisation de la mise sur le marché 4.4.2.1. Le choix de la zone géographique Est délimitée par un triangle reliant les villes de Bayonne (au Sud Ouest), Toulouse (au Sud Est) et Bordeaux (au Nord Ouest). Le choix de positionnement géographique à la fois limité et très concentré a été déterminé pour les raisons suivantes : • • • • Il s’agit de la région de résidence des dirigeants qui n’auront ainsi pas à chambouler leur vie personnelle pour coller à l’engagement personnel très important que représente le démarrage de l’activité. Les dirigeants connaissent parfaitement leurs futurs clients, prestataires de services, fourisseurs et institutions. S’agissant d’une zone frontalière, il sera aisé de tester le marché espagnol. Enfin, cette zone est un axe stratégique pour les approvisionnements en primeurs qui viennent du Sud de l’Espagne et du Maroc (Agen étant l’une des principales plateformes logistiques en ce domaine en France). 4.4.2.2. Le choix des villes Il a été décidé de choisir les 10 villes suivantes pour les premières implantations, comptant toutes de 5.000 à 25.000 habitants. Ce choix permet : © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 19 sur 33 ® • • Business Plan V.1.7. (Version 2008) De tester le concept sans prendre de risque majeur en raison de la densité importante de la population, De tester le positionnement du concept par rapport à une concurrence existante mais pas omniprésente (comme elle l’est dans la région Parisienne, Le Nord, le long de la frontière Allemande et la région Lyonnaise). Positionnement par rapport à la concurrence Départements Villes 5 a 30.000 hbts 31 32 47 64 82 20 4 9 15 3 Population Nombre de Hard discounters 210.000 44.170 114.200 147.300 29.900 21 5 12 6 8 Ratio (Nbre d’habitants / magasin HD) Nombre d’hypers Et supers 1 / 10.000 1 / 8.834 1 / 9.517 1 / 24.550 1 / 3.737 27 12 18 25 6 Critères de sélection des départements et des villes 1. Le premier critère repose sur la population globale des départements concernés, puis sur le ratio du nombre d’habitants par nombre d’implantations concurrentes. 2. Dans chaque département, ont été sélectionnées les villes les plus peuplées, puis en fonction du ratio : concurrence directe de type HD - hors hypers et supers / Nombre d’habitants. 3. Le troisière critère repose sur la sélection des villes dans lesquelles la concurrence est absente ou moindre, non seulement pour des raisons évidentes de parts de marché mais également pour coller au concept du business modèle 0,99 Cents Only Stores et à la stratégie de Lidl (discrétion). 4. Enfin, les emplacements sont répartis selon une logique d’axe Biarritz / Toulouse (le plus chargé) et Toulouse / Bordeaux (le moins peuplé) pour des raisons pratiques et logistiques. Le choix des villes Dépt Ville 31 Colomiers Ramonville St Agne L’Union 32 L’Isle Jourdain 47 Nérac Commentaires Ces trois villes encadrent parfaitement Toulouse permettant de jouer sur les deux tableaux (population de Toulouse : 366.000 hbts et population propre). Tir groupé justifié par l’explosion démographique et économique de Toulouse. Située sur l’axe Bayonne/Toulouse, permet de tester un département de plus dans de bonnes conditions de concurrence. Deux villes qui encadrent parfaitement Agen. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 20 sur 33 ® 64 Business Plan V.1.7. (Version 2008) Ste Livrade sur Lot Biarritz Hasparren Billères Orthez Ville très intéressante pour se positionner « chic et pas cher », sans concurrence aucune et offrant une clientèle saisonnière et frontalière. Aucune concurrence à la ronde. Très proche de Pau (83.900 hbts), en toute discrétion. Bien situé dans l’axe Bayonne/Toulouse. Carte de positionnement 4.4.3. Plan d’action commercial Les différentes actions de promotion et de communication sont développés ci-dessous par nature • • • Communiqués de presse Marekting direct : à l’occasion de l’ouverture des magasins Web : site original mettant en exergue les aspect créatifs et économiques du concept. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 21 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Le budget promotionnel est détaillé comme suit (En K€) : Médias Presse & Radio Marketing direct Web Total … Exercice 1 250,0 115,1 20,0 385,1 Exercice 2 175,0 318,6 35,0 528,6 Exercice 3 160,0 846,6 50,0 1 056,6 4.4.3.1. Une politique promotionnelle originale A l’instar du business modèle, des cadeaux seront vendus pour 1 € aux 15 premiers clients à l’occasion de l’ouverture de chacun des magasins 1€Max. Ainsi des contacts ont-ils été pris avec une célèbre marque de scooters pour définir une politique de communication commune (la société offre 2 scooters afin d’assurer sa promotion à 1€Max qui les vends 1 € aux deux premiers clients). Aux USA, les clients de 0,99 Cents Only Stores campent ainsi 48 heures devant un nouveau magasin pour pouvoir s’arracher ces objets. 4.4.3.2. Une politique de communication décalée La volonté de passer par une agence de communication (Anapurna) reflète le souci de positionnement de l’image de marque de la chaîne. Le voyage d’étude du business modèle en Californie a permis de se rendre compte à quel point l’image de 0,99 Cents Only Stores ne suit pas les circuits de communication traditionnels. Ainsi le Responsable de la Communication de la marque a-t-il déclaré à la presse : « Comme nous, jamais plus de 99 !!!» suite au match gagné par l’équipe locale de basket après 99 défaites… Nous retiendrons cette approche opportuniste pour « égayer » notre communication de base sur les thèmes du commerce de proximité et des prix imbattables. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 22 sur 33 ® Partie 5 Business Plan V.1.7. (Version 2008) LES ETAPES STRATEGIQUES DU PROJET A ce stade du projet, nous pouvons estimer que la levée de fonds est déterminante pour lancer le projet dans sa phase active. Objectif : juin 2008 pour boucler fin 2008 les étapes suivantes : • Recrutement du DRH et du Directeur des achats. • Concrétiser les négociations déjà entreprises avec les founisseurs et les prestataires de services, • Cibler les emplacements commerciaux, mise en conformité. • Recrutement des gérants. Une étude d’implantation (cf. Annexe 5) a ainsi été établie à l’aide un cabinet spécialisé afin d’appréhender la pertinence d’une implantation 1€Max sur un territoire donné. Ouverture des premiers magasins : début 2009. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 23 sur 33 ® Partie 6 Business Plan V.1.7. (Version 2008) L’ORGANISATION DES MOYENS A METTRE EN ŒUVRE 6.1. Organisation et moyens humains L’effectif de 1€Max, au-delà de l’équipe fondatrice, se renforcera immédiatement (Organigramme cf. Annexe 6) • Pour le siège : d’un DRH et d’un Directeur des Achats ainsi que d’un secrétariat (2 personnes) • Pour chacun des magasins : d’un couple de gérants et deux salariés. Analyse de l’effectif Direction opérationnelle Administration/Finances Achats/Logistique Commercial/Marketing Travaux/Immobilier Magasins TOTAL Exercice 1 2 2 2 1 6 N.A. 13 Exercice 2 5 6 5 1 6 50 73 Exercice 3 5 6 5 1 6 146 169 Exercice 4 5 6 5 1 6 360 383 6.2. Les moyens techniques Le siège social est basé en proche banlieue de Toulouse (Beauzelle) et abritera la Direction Générale, du Développement, Financière, des Achats et des Ressources Humaines. Les locaux d’environ 150 m² comprennent 6 bureaux et 1 salle de réunion. 6.3. Les investissements Les investissements nécessaires, selon l’hypothèse « patrimoniale », afin de financer les magasins et le besoin en fonds de roulement initial s’élèvent à : • Phase primaire 2008 : Création de la société, ouverture de 10 magasins Investissement magasins : 17 106 K€ Fonds de roulement : 867 K€ Et se résume ainsi sur les autres phases : Prévisions (en K Euros) Phase primaire I Phase primaire II © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Phase primaire Phase primaire Page 24 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Besoins en Financement Nbre Magasins Variation (amorçage) 2008 18 000 (stabilisation) 2009 27 500 III (national) 2010 53 500 10 - 30 + 20 70 + 40 III (2) Europe 2011 Europe (Non chiffré) N.C. N.C. 12 620 1 683 1 010 841 673 16 827 23 914 3 189 1 913 1 594 1 275 31 885 54 075 7 210 4 326 3 605 2 884 72 100 N.C. N.C. N.C. N.C. N.C. N.C. Investissements : Terrains & Bâtiments Agencem. Instal. Mat. Info. & Logic. Mat. Bureau Autres Total H.T.… Les 3 Phases de croissance du projet nécessitent un investissement total de 144 491 K€ TTC. Le tableau ci-après démontre que l’appel aux capitaux extérieurs sera fait pour couvrir 68% de l’investissement total soit 98 106 K€. La part de l’autofinancement dégagée par l’exploitation sera au total de 32% soit 46 385 K€ (moyenne sur les 3 Phases d’investissement). Cette part d’autofinancement est prévue à 15% de l’investissement TTC pour la Phase I, 28% pour la Phase II et 38% pour la Phase III. (En K€) Nb Magasins Tot. Investissement HT TTC % Autofin anc. Année 1 Phase I 10 10 16 827 20 125 100% Année 2 Phase II 20 30 31 885 38 135 100% 4 915 Année 3 Phase III 40 70 72 100 86 231 100% Année 4 Phase III (2) 100% % Financem ent Extérieur % Autofin % anc. s/Phase suiv. 17 106 85% 3 019 15% 13% 27 500 72% 5 720 15% 19 796 23% 53 500 62% 12 935 15% 24 711 17% 98 106 68% 21 674 15% Investissements s/Europe 120 812 144 491 (a) (b) (nb) Part de l’autofinancement s/Total des investissements (a) + (b) : 46 385 K€ soit 32% A noter que l’impact de la TVA sur la trésorerie se trouvera atténué par l’autofinancement. Par exemple, les 16 827 K€ HT de la Phase I donnent un besoin en trésorerie de 20 125 K€ TTC. Il sera financé que 17 106 K€ (85%) à l’aide de financements extérieurs contre un autofinancement de 3 019 K€ (15%) lorsque l’exploitation aura démarrée. Il ne sera donc pas fait appel à des capitaux extérieurs afin de financer de la TVA qui par ailleurs sera remboursée par l’Administration. L’importance des investissements dégagera un important crédit de TVA. 6.4. La structure juridique La structure juridique retenue sera une SAS au capital de € 3 millions. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 25 sur 33 ® Partie 7 Business Plan V.1.7. (Version 2008) BILAN DES RISQUES ET DES OPPORTUNITES Les risques Dans un secteur en pleine croissance et sans grande innovation, le risque principal consiste à voir un concurrent développer le même concept. Cependant, aucun groupe existant ne s’est orienté vers un concept du type 1€Max et leur business modèle ne les y pousse pas dans le court terme. Ce risque est accentué par les délais nécessaires à la mise en œuvre des infrastrucutres (magasins, réseaux informatiques) des différents sites. Ce sont les raisons d’être de l’appel à des capitaux externes afin de se donner les moyens d’aller le plus vite possible à partir du moment où le feu vert est donné. Il est important de noter l’impossibilité qu’il y a à tester le concept sur une plus petite échelle, qui engendrerai immédiatement une réaction importante de la concurrence pour se positionner sur le même concept. Les opportunités L’intérêt est évident de se positionner sur l’un des secteurs ayant engendré parmi les plus grosses fortunes personnelles en France et dans le monde entier et suffisamment récent pour permettre des développements fulgurants tant en Europe que dans le monde. L’actif constitué permet de dire que le risque courru est très limité dans un contexte où les ouvertures de nouvelles surfaces commerciales sont assez importantes. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 26 sur 33 ® Partie 8 Business Plan V.1.7. (Version 2008) L’ENTREPRISE A MOYEN TERME Les trois associés ont l’ambition commune de faire de 1€Max l’entreprise fleuron d’un nouveau type de distribution qui se situe à mi chemin entre l’épicier de quartier et le magasin de hard discount. Le développement externe se fera par la mise en œuvre de nouveaux magasins calqués sur le modèle de base. A moyen terme, l’entreprise souhaite se positionner comme un leader en Europe (2015). L’ouverture de l’Europe à de nouveaux pays tels que la Pologne, la République Tchèque, etc… offre des possibilités de développement accrues, tant en terme de nombre d’implantations (plus de 75 millions de nouveaux consommateurs ciblés hard discount) qu’en possibilités d’approvisionnements. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 27 sur 33 ® Partie 9 Business Plan V.1.7. (Version 2008) DOSSIER FINANCIER Nous détaillons çi-après la mise en chiffres des éléments décrits en phases de progression précédemment. La Phase I comprend toute la période de mise en route de l’entreprise. Les différentes étapes sont : 1) 2) 3) 4) 5) Création de la société Recherche des emplacements pour 10 magasins Etude et construction / rénovation des 10 points de vente Etude et mise en place des marchandises à vendre Recrutement Cette phase, dite de démarrage, durera sur une période de 6 à 12 mois sans toutefois dépasser impérativement 12 mois. Cette période sera sans chiffre d’affaire donc elle doit être la plus courte possible. La Phase II comprend le début de l’activité en elle-même avec l’ouverture des 10 magasins sur la région Sud-Ouest. Cette période sera une période « test », de rodage de l’activité en réel et d’ajustement des prévisions déterminant la suite des opérations. Cette période se déroulera sur un exercice fiscal – 1er Janvier/31 Décembre. Enfin la Phase III et III(2) qui prévoira l’extension du réseau en France ainsi que sur la zone Euro de l’Europe communautaire. Cette phase se déroulera sur 2 exercices et comprendra des ouvertures hors de France dans des pays tels que l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande ainsi que dans les 10 nouveaux pays de l’Europe de l’Est qui rejoindront l’Union au 1er Avril 2004. Cette dernière phase européenne n’est pas chiffrée dans ce dossier. Les prévisions financières ci-après exposées se composent des éléments suivants : 1) Etude des rendements au m² du business modèle existant aux Etats-Unis (0,99 Cents Only Stores) à fin 2002 (Source : 2002 Annual Report). 2) Adaptation de ce format aux 70 magasins développés sur les 3 phases d’activité. 3) Etude d’une version « patrimoniale » basée sur une hypothèse d’activité tablant sur un coefficient Achats/Ventes moyen sur la 1e année d’exploitation ressortant à 1.4338. © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 28 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) 4) Une version « locative » basée sur la même hypothèse d’activité. 5) Une version « locative » moyenne/basse. 6) Enfin une version « patrimoniale » pessimiste faisant ressortir une baisse de C.A. de –26% et une perte de 0.1 point de coefficient. Ces prévisions peuvent être résumées de la manière suivante sur l’hypothèse principale : Hypothèse 1 – En K€ Année Année Année Année 1 2 3 4 – – – – Phase Phase Phase Phase Chiffre Affaire I II III III(2) Marge Brute Résultat Net C.A.F. N.A. N.A. (1 510) (790) 25 575 74 015 183 652 6 497 22 008 47 541 (427) 4 619 9 832 1 012 8 784 20 130 Le tableau ci-après récapitule les principaux ratios : C.A. Total Magasins Unité K€ Phase I Année 1 N.A. N.A. Var. Nbre Mag. Nbre Magasins N.A. Phase II Année 2 25 398 Phase III Année 3 73 525 Phase III(2) Année 4 182 349 10 +20 30 +40 70 12 712 +24 088 36 800 +54 467 91 267 10 000 +18 949 28 949 +42 847 71 796 16 827 +31 886 48 713 +72 100 120 812 2 540 2 540 2 406 2 540 2 605 2 540 Var. Surf. Totale Surface Totale M² M² N.A. Var. Surf. De Vente Surface de Vente M² M² N.A. Var. Investissement Investissement K€ K€ N.A. K€ € / M² N.A. Surf. Tot. Moy / Mag Surf. Vte Moy / Mag M² M² N.A. N.A. 1 271 1 000 1 226 965 1 304 1 026 Invest. / Mag Invest. / Surf. Vente K€ € / M² N.A. N.A. 1 683 1 683 1 624 1 683 1 726 1 683 € N.A. 16,71 16,71 16,70 C.A. / Mag. C.A. / Surf. Vente Panier Moyen N.A. N.A. N.A. N.A. N.A. : Non Applicable © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 29 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Chiffres Clés – Résumé : Version patrimoniale En Milliers € (K€) Version locative Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Phase I Phase II Phase III Ph. III (2) Année 1 Phase I Année 2 Année 3 Phase II Phase III Année 4 Ph. III (2) A - COMPTE DE RESULTAT Chiffre d'Affaires Achats et Frais s/Achats Marge Brute … 0 0 0 25 575 19 078 6 497 74 015 52 007 22 008 183 652 136 111 47 541 0 0 0 25 575 19 078 6 497 74 015 52 007 22 008 183 652 136 111 47 541 %… N.A. 25,41% 29,74% 25,89% N.A. 25,41% 29,74% 25,89% Frais Généraux Marge Nette … 806 -806 5 537 961 11 026 10 982 23 396 24 145 1 273 -1 273 6 650 -153 14 683 7 325 34 509 13 032 %… N.A. 3,76% 14,84% 13,15% N.A. -0,60% 9,90% 7,10% Dot. Amortis. & prov. Résultat d'Expl. … 719 -1 525 1 439 -478 4 165 6 817 10 298 13 847 467 -1 740 934 -1 087 2 704 4 622 6 674 6 358 %… N.A. -1,87% 9,21% 7,54% N.A. -4,25% 6,24% 3,46% Frais financiers Produits financiers Résultat Net av. Impôt … 0 16 -1 510 0 51 -427 0 111 6 929 0 900 14 747 0 25 -1 715 0 68 -1 018 0 161 4 783 0 723 7 082 %… N.A. -1,67% 9,36% 8,03% N.A. -3,98% 6,46% 3,86% 0 0 2 309 4 915 0 0 1 594 2 360 Impôt sur les sociétés © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 30 sur 33 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) Résultat Net … -1 510 -427 4 619 9 832 -1 715 -1 018 3 189 4 721 %… N.A. -1,67% 6,24% 5,35% N.A. -3,98% 4,31% 2,57% C.A.F. … -790 1 012 8 784 20 130 -1 248 -85 5 892 11 395 %… N.A. 3,96% 11,87% 10,96% N.A. -0,33% 7,96% 6,20% 14 303 -719 13 584 0 43 930 -2 158 41 772 3 347 109 997 -6 323 103 674 9 263 5 721 -467 5 254 0 17 572 -1 401 16 171 3 347 43 999 -4 104 39 895 9 263 0 2 864 43 22 5 240 198 60 9 841 0 0 1 273 257 22 1 984 758 60 2 982 662 16 490 50 579 122 839 6 785 22 283 52 862 3 000 0 3 000 -1 510 3 000 -1 937 3 000 0 3 000 -1 715 3 000 -2 733 -1 510 -427 4 619 -1 715 -1 018 3 189 B - BILANS ACTIF Immobilisations brutes Amortissements Immobilisations nettes Stocks de marchandises (nets) Créances clients Autres créances Disponibilités et placements Total Actif … PASSIF Capital Report A Nouveau / Réserves Résultat Provisions réglementées 0 Crédits bancaires courants Autres emprunts Dettes fournisseurs Dettes sociales et fiscales Dettes hors exploitation 0 0 34 0 0 0 15 000 0 0 0 42 500 4 732 2 284 0 96 000 11 872 9 250 0 5 500 0 0 0 15 000 4 532 2 485 0 29 000 12 272 8 135 0 Total Passif … 16 490 50 579 122 839 6 785 22 283 52 862 © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable 0 Page 31 sur 33 0 0 ® Business Plan V.1.7. (Version 2008) C - INVESTISSEMENTS Terrains & Bât. Agencements Inst. Mat. Info. & Logic. Mat. Bureau Autres Total Investissements … 10 727 1 430 858 715 572 22 220 2 963 1 778 1 481 1 185 49 551 6 607 3 964 3 303 2 643 8 111 1 081 649 541 433 2 145 1 430 858 715 572 4 444 2 963 1 778 1 481 1 185 9 910 6 607 3 964 3 303 2 643 1 622 1 081 649 541 433 14 303 29 627 66 067 10 815 5 721 11 851 26 427 4 326 Total s/4 ans : 120 812 Total s/4 ans : 48 325 D - BESOINS EN FINANCEMENT Capitaux Extérieurs 18 000 Analyse du Cash Flow : Investissements 14 303 TVA s/Invest. 2 803 Fonds roulement 867 Trésorerie dégagée s/exploit. Remboursements de TVA Solde banque début période Solde banque fin période 43 Total Besoins … 18 016 27 500 53 500 Besoins Totaux : 29 627 5 807 5 544 -10 432 66 067 12 949 10 677 -28 601 -3 150 -43 198 27 551 -7 250 -198 -34 53 611 18 000 16 18 016 27 500 51 27 551 53 500 111 53 611 Seuil de Rentabilité global N.A. 27 602 49 611 S.R. moyen par magasin N.A. 2 760 1 654 Capitaux extérieurs Produits financiers Total Ressources … 8 500 9 500 99 000 5 721 1 121 1 425 14 000 Besoins Totaux : 32 000 11 851 2 323 6 876 -10 432 26 427 5 180 15 051 -28 601 257 8 525 -1 550 -257 758 9 568 -3 800 -758 662 14 161 8 500 25 8 525 9 500 68 9 568 14 000 161 14 161 126 111 N.A. 30 183 57 471 157 242 1 802 N.A. 3 018 1 916 2 246 E - SEUIL DE RENTABILITE © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable Page 32 sur 33 ® Chiffre d'Affaire Dépassement du S.R. Business Plan V.1.7. (Version 2008) 0 N.A. 25 575 -2 027 © 1 Euro Max. Entreprises – Février 2004 - Revue Mars 2008 Reproduction interdite sans autorisation écrite préalable 74 015 24 405 183 652 57 541 0 N.A. 25 575 -4 608 74 015 16 544 183 652 26 409 Page 33 sur 33