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Une publication Satellifax
Chaque semaine, l’actualité
de la Communication et des Médias en ligne
À la Une : L’école de journalisme de Sciences Po
refonde son enseignement numérique........................................................................ 1
L’actualité de la semaine :
Marchés. ......................................................................................................................................................................................... 2
Médias................................................................................................................................................................................................ 3
International........................................................................................................................................................................... 4
En Mouvement................................................................................................................................................................. 4
Audiences : Top search univers du « Voyage » ........................................... 5
N° 24 - Lundi 14 juin 2010
Retour de Campagne : Le Wall Street Institute
teste le jeu concours en ligne.......................................................................................................... 6
Le Tour de la Question : Panorama des régies
mobiles en France............................................................................................................................................. 7-9
Des Pixels et des Hommes : Ludovic Blecher, Libération.... 10
Visual Thinking - Agenda .................................................................................................................... 11
Le baromètre des applications mobiles
Bulletin d’abonnement............................................................................................................................... 12
à la une
L’école de journalisme de Sciences Po
refonde son enseignement numérique
Déterminer la meilleure plate-forme de blogs, selon
l’usage que l’on veut en faire, comprendre les rudiments du
SEO, comparer les avantages de différents CMS, identifier
les sources en ligne et les images libres de droit, comprendre
les principes de la mesure d’audience, apprendre à travailler
avec les équipes techniques, retrouver des archives en
ligne, utiliser efficacement les systèmes de taggage... Ce
sont quelques-uns des enseignements dispensés à partir
de la rentrée prochaine par l’école de journalisme de
Sciences Po, qui vient de refondre son enseignement
numérique. « L’objectif de ce programme de cours renforcé
est de donner aux futurs journalistes le recul nécessaire
pour utiliser efficacement les outils numériques, quel que
soit le support sur lequel ils travailleront. Nous voulons
qu’ils s’approprient entièrement ce média », explique Alice
Antheaume, ancienne rédactrice en chef adjointe de
20minutes.fr, arrivée à Sciences Po en janvier sur le tout
nouveau poste de « Responsable de la prospective et du
développement international ».
L’ex-journaliste est allée observer à l’étranger les
bonnes pratiques en termes d’enseignement du numérique.
Elle a notamment introduit un module sur les techniques
d’investigation en ligne, inspiré d’un cours de l’Université
américaine de Columbia, qui permet aux étudiants de
pratiquer en conditions réelles le « fact checking », la
vérification des sources ou encore l’utilisation des bases
de données… Autre nouveauté, le numérique n’est plus
une option pour les futurs professionnels, mais constitue
désormais un fil rouge dans leur enseignement. Un virage
également pris par le Centre de formation des
journalistes (CFJ) où tous les étudiants bénéficient depuis
la rentrée 2007 d’une double spécialisation (multimédia et
presse écrite, multimédia et radio, multimédia et rédacteur
télé ou multimédia et journaliste reporter d’images). Avec la
formation académique en droit, économie ou encore histoire
contemporaine assurée par l’Institut d’études politiques,
ainsi que l’ouverture internationale de l’établissement
(doubles diplômes, stages à l’étranger...), Alice Antheaume
estime toutefois que cet accent sur le numérique fera la
différence entre l’école de journalisme de Sciences Po et
les 12 autres écoles de journalisme reconnues par
la profession. Le master délivré par Sciences Po, pour des
frais de scolarité compris entre 0 et 12 000 euros en
fonction des ressources parentales, est en effet le dernier
arrivé sur le marché de la formation des journalistes. Mais
l’école, qui a ouvert ses portes à la rentrée 2004, a la
faveur des entreprises françaises. Une collecte de fonds
pour les investissements initiaux avait permis de rassembler
un million d’euros en 2004, et jusqu’à 1,5 million
au total en 2006, grâce à une quarantaine d’entreprises,
parmi lesquelles Axa, Les échos, Lagardère, Publicis
et France Télévisions.
Les cours et ateliers pratiques sont assurés par des
professionnels issus de rédactions multimédia (lemonde fr,
lefigaro.fr, sudouest.fr, Canal+…) ou de pure players
comme Slate et Le Post. En tout, une vingtaine
d’intervenants prendront part à l’enseignement
numérique pour l’année 2010-2011, rémunérés entre 50
et 100 euros de l’heure. Chaque élève est parrainé par
l’un d’entre eux, qui joue le rôle de tuteur et l’accompagnera
tout au long de sa scolarité. Comme dans les autres écoles,
un stage de deux mois vient valider la formation des
étudiants. Sur les quarante élèves de chaque promotion,
un tiers choisit de le faire dans une rédaction web. Selon
l’école, la majorité des diplômés sortis depuis 2006 gagne
plus de 2 000 euros bruts mensuels et est en CDI. n
. Satellinet
N°24 - Lundi 14 juin 2010
l’actualité de la semaine
marchés
n C
ONFIDENTIEL – Selon nos informations, une plateforme française de l’organisation à but non lucratif
Kiva Microfunds sera inaugurée le 23 juin prochain.
Fondé aux états-Unis en octobre 2005 par Matt et
Jessica Flannery, Kiva Microfunds permet aux
particuliers de sélectionner des projets et de s’associer
à d’autres internautes pour les financer sous forme
de micro-crédits accordés à des entrepreneurs dans
55 pays en voie de développement. L’organisation
rassemble aujourd’hui plus de 720 000 membres
et a financé plus de 360 000 micro-crédits pour
un total de plus de 140 millions de dollars. « La
plate-forme de Kiva Microfunds n’a pas été conçue à
l’origine pour être polyglotte, cette version française
doit permettre de diffuser le concept et d’étendre le
nombre de prêteurs à travers le monde », a expliqué
à Satellinet Jean-François Caillard, ancien
directeur de SFR Développement, à l’origine
du projet. Enregistré sous le statut d’association loi
1901, le projet bénéficie du soutien de Danone
Communities, de l’établissement financier LaSer,
du cabinet de conseil Greenwich consulting
ainsi que de MTV. La plate-forme pourrait à terme
être traduite dans d’autres langues. D’autres équipes
étudient notamment les possibilités de développement
en Espagne et en Allemagne.
n L’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a
délivré mardi 8 juin 17 licences de jeux en ligne
à 11 opérateurs, sur les 24 candidats ayant
déposé un dossier de demande d’agrément. Sans
surprise, le PMU est autorisé à continuer à exercer
son activité dans le domaine des paris hippiques et
obtient deux licences pour les jeux de cercle et les
paris sportifs, tandis que la Française des Jeux
décroche également une licence pour les paris sportifs.
Parmi les autres lauréats, on retrouve l’entrepreneur
Stéphane Courbit et ses deux sites Betclic.fr
(paris hippiques, paris sportifs et jeux de cercle) et
Everest Gaming (jeux de cercle) ; l’autrichien BES
SAS avec son site Bwin.fr (jeux de cercle et paris
sportifs), mais également avec Sajoo (co-entreprise
entre le groupe Amaury, éditeur du Parisien et de
L’Équipe) sur les paris sportifs et le poker ; Iliad
Gaming avec Chilipari.fr (paris sportifs qui seront
sans doute accessibles sur la Freebox) ; et Eurosport
(groupe TF1) avec Eurosportbet.fr (jeux de cercle
et paris sportif).
n Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé, lundi
7 juin, une consultation publique d’un mois pour la
répartition des 2,5 milliards du grand emprunt
consacrés aux usages, services et contenus
numériques. Le gouvernement a défini neuf axes
prioritaires d’investissement, parmi lesquels le cloud
computing, la numérisation de contenus culturels et
éducatifs, l’e-santé, la ville numérique, l’e-éducation…
Les entreprises, et en particulier les PME, sont invitées
à donner leur avis en ligne avant le 7 juillet. Coté
budget, 750 millions d’euros seront alloués à
la numérisation des contenus (culturels, éducatifs ou
scientifiques) tandis que 500 millions d’euros
devraient être destinés au cloud computing et 250
millions aux réseaux électriques intelligents, laissant
1,5 milliard d’euros pour les autres chantiers. Le
montant définitif des budgets alloués à ces différents
volets dépendra cependant des résultats de la
consultation publique. Le plan numérique aura pour
objet de financer des projets sous forme de prises
de participation et de prêts et, dans une moindre
mesure, d’avances remboursables et de subventions
en recherche et développement (lire aussi l’interview
de Nathalie Kosciusko-Morizet dans Satellinet n°23).
n K
ewego a annoncé la conclusion d’un partenariat
exclusif avec YouTube à l’occasion de la mise en ligne
de sa nouvelle plate-forme. Fondé en 2003 par David
Berrebi, Michel Meyer et Olivier Heckmann,
Kewego propose des solutions professionnelles pour
diffuser, gérer et monétiser les vidéos sur tous les
supports connectés (ordinateur, mobile, TV, console).
Ce partenariat avec YouTube permettra à ses 450
clients de monétiser les vidéos qu’ils diffusent sur la
plate-forme d’hébergement de Google directement
depuis la console Kewego. La commercialisation
sera opérée par la régie de Google, et les revenus
générés seront reversés par Kewego à ses clients.
La start-up a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires en
France et à l’international de 5,4 millions d’euros
et a effectué une levée de fonds de 4,7 millions en
janvier 2009, auprès de Banexi Ventures et de
CDC Entreprises.
n Dassault Systèmes a annoncé mercredi 9 juin
l’acquisition d’Exalead, l’éditeur de logiciels de
recherche, pour 135 millions d’euros. Créé en
2000 par François Bourdoncle et Patrice Bertin,
le français Exalead propose des logiciels de recherche
et d’accès à l’information sur internet et dans les
entreprises. La start-up compte 150 salariés et 250
clients dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaire de
14 millions d’euros en 2009. « Dassault Systèmes
(qui utilise une technologie concurrente) est peu présent
dans les secteurs où Exalead compte des clients,
comme les médias ou la finance. Cette acquisition
s’inscrit dans une stratégie de diversification », a
déclaré à Satellinet Alain Cotte. Le PDG d’Exalead
a également souligné que la technologie Exalead
devrait être intégrée très prochainement à la plateforme collaborative de travail en ligne ENOVIA V6
de Dassault Systèmes, notamment dans sa version
destinée au marché automobile. n
Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36
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l’actualité de la semaine
N°24 - Lundi 14 juin 2010
médias
n C
ONFIDENTIEL – Selon nos informations, Libération
a conclu un partenariat inédit avec le groupe
Chèque Déjeuner qui permettra d’acheter des
abonnements à Libération.fr avec des Chèques Lire,
dès le mois de septembre prochain et jusqu’en septembre
2011. Sur le modèle des Chèques Déjeuner, les Chèques
Lire, subventionnés par les entreprises, permettent
d’acheter des livres et des bandes-dessinées. Selon
Ludovic Blecher, directeur des éditions électroniques
de Libération, un abonnement de 3 mois à « Libé+
Première » (web, iPhone et iPad) payé avec ces chèques
coûtera alors 20 euros au lieu de 45 euros, tandis
qu’un abonnement de 10 semaines pour le journal
papier et les éditions web reviendra à 40 euros
au lieu de 90 euros. Libération.fr compte
aujourd’hui 6 000 abonnés web et ambitionne
d’atteindre 10 000 abonnés à la fin de l’année (lire
aussi en page 8).
n C
inq millions de Français, soit 10 % de la
population majeure française, seraient prêts à parier
pendant le Coupe du monde de Football, selon un
sondage réalisé pour l’Officiel des Paris en Ligne
(OPL), qui évalue aujourd’hui le marché français des
paris en ligne entre 2 et 3 milliards d’euros.
Mis en ligne mardi 8 juin, OPL.fr est un nouveau site
média dédié au marché des jeux et paris en ligne qui
a vocation à accompagner et conseiller les joueurs,
tout en leur fournissant un comparateur des offres en
temps réel des différents opérateurs légaux (les cotes,
les pronostics, les services proposés et les évènements
pour les joueurs...). Fondé par Rachid Bakhtaoui
(fondateur et ancien PDG d’Easybourse.com) et par
plusieurs business angels, dont Pascal Chevallier
(président de Netbooster), François Blum (directeur
de la stratégie et du développement internet du groupe
SPIR Communication) et Bernard Laporte
(ancien secrétaire d’État chargé des sports et ancien
entraîneur du XV de France), il aspire à devenir
l’un des principaux canaux de recrutement pour les
opérateurs légaux. Sans publicité, le site construit son
modèle économique sur l’affiliation et se rémunère
au CPA (coût par action) ou sur la base d’un partage
de revenus pour chaque internaute se rendant sur le site
d’un des opérateurs légaux à partir de son comparateur.
OLP.fr réunit une dizaine de collaborateurs dont
cinq journalistes et vise un million de visiteurs
uniques avant le printemps 2011.
n Orange pourrait investir jusqu’à 40 millions d’euros
aux côtés des candidats à la reprise du journal Le
Monde. Alors que la date de dépôt des dossiers de
candidature pour la reprise du quotidien du soir était
fixée à vendredi 11 juin, Stéphane Richard, directeur
général de France Télécom, a annoncé plus tôt dans la
semaine que l’opérateur n’excluait pas de jouer « un rôle
de complément dans un tour de table », précisant avoir été
sollicité par « tous » les repreneurs potentiels du Monde.
Lors de l’assemblée générale de France Télécom, mercredi
9 juin, Stéphane Richard a ainsi exposé sa stratégie sur
les contenus, se positionnant sur le terrain de partenariats
industriels : l’opérateur doit selon lui s’affirmer comme
« un partenaire, un agrégateur de tous les contenus plus
que comme un producteur. Nous n’avons pas vocation à
devenir un groupe de médias, à produire ou éditer nos
propres contenus. » L’opérateur télécom s’intéresse tout
particulièrement au Monde Interactif, filiale commune
aux groupes Le Monde et Lagardère (34 % des parts).
Le directeur général de France Télécom a notamment
réitéré ses propos sur l’intérêt que peut représenter l’accès
direct aux 9 millions d’abonnés ADSL d’Orange et à
ses 5 millions de clients mobiles pour le quotidien,
notamment pour la monétisation des sites Orange 24/24
Actu et leMonde.fr. « Nous sommes le deuxième site
d’information en France, il sont le troisième. Pour la vente
de publicité, cela aurait du sens de nous rapprocher »,
a-t-il souligné.
n S
elon une étude réalisée par AT Internet du 24 mai au 6
juin 2010 auprès de 12 grands sites web d’actualité
français, l’iPad a enregistré en moyenne 0,14 % des
visites des sites média le jour de sa sortie en France et un
pic à 0,31 % le week-end du 29 et 30 mai. Un phénomène
qui s’observe également la semaine suivante avec une
moyenne des connexions comprise entre 0,15 % et
0,18 % entre le lundi 31 mai et le vendredi 4 juin et un
nombre de visites doublé le week-end (0,33 % le samedi 5
juin, 0,30 % le dimanche 6 juin). Avec plus de 2 millions
d’exemplaires vendus depuis sa commercialisation
début avril, l’iPad générait déjà du trafic sur les sites
internet français avant d’être disponible dans l’Hexagone.
Selon les mesures effectuées par Médiamétrie-eStat,
sur la semaine du 17 au 23 mai, 1,4 % des visites des
sites issues de systèmes d’exploitation mobiles provenaient
en effet de la nouvelle tablette tactile d’Apple (lire Satellinet
n°22) Le périmètre des sites étudiés pour cette seconde
étude recouvre une soixantaine de sites français. n
6DWHOOLPDJ
/HPDJD]LQHGHVKRPPHVHWHQWUHSULVHVGHPpGLDV
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l’actualité de la semaine
N°24 - Lundi 14 juin 2010
international
n L e magazine Red Herring a publié la liste des
lauréats de son classement 2010 des 100 starts-up
européennes « les plus innovantes », parmi lesquelles
figurent 12 des 26 start-up françaises finalistes
(voir Satellinet n°23) : BlueTeach (classe virtuelle),
Excentive (gestion des rémunérations), Hypios (bourse
aux solutions), Ipanema Technologies (gestion de
la performance des applications et optimisation des
réseaux), LeadMedia (génération de leads sur internet),
Maeglin Software SA (spécialiste des échanges
peer-to-peer), Qosmos (contrôle, gestion et optimisation
des réseaux IP), RunMyProcess (applications
dans le Cloud), Silentale (service d’agrégation de
conversations numériques), SmartGrains (solution
d’accompagnement des automobilistes vers des places
de stationnement), Spartoo SAS (boutique en ligne
spécialisée dans la vente de chaussures) et enfin Talend
(fournisseur de solutions d’intégration de données
opensource). Les lauréats ont été évalués sur des critères
tels que les performances financières, l’innovation
technologique, la qualité du management ainsi que
sur leur stratégie et leur positionnement au sein de leur
industrie respective.
n à
l’occasion de la session WWDC (Apple Worldwide
Developers Conference) de San Francisco, Apple a
annoncé lundi 7 juin que son réseau de publicité mobile
iAd sera opérationnel à partir du 1er juillet, pour diffuser
des publicités sur les appareils iPhone et iPod touch
équipés du système d’exploitation OS 4. iAd permettra
d’assurer l’affichage plein écran d’une publicité vidéo,
sans contraindre les mobinautes à quitter préalablement
l’application qu’ils utilisent. Ce nouveau procédé
devrait permettre aux développeurs et aux éditeurs
de mieux monétiser leurs applications, même si Apple
prélèvera alors 40 % des revenus publicitaires. La
firme de Cupertino affirme avoir déjà reçu quelque
60 millions de dollars d’engagements pour 2010,
auprès d’annonceurs tels que AT&T, Chanel, Nissan,
Unilever ou encore Walt Disney Studios (Lire aussi
en page 8).
n M
icrosoft met fin à son programme de « cashback »
lancé aux États-Unis en mai 2008 pour développer le
e-commerce sur son moteur de recherche Bing. L’objectif
de ce programme était de fédérer des partenaires pour
proposer des remises aux internautes effectuant des
achats en ligne en passant par Bing, et ainsi gagner
des parts de marché face à ses concurrents Google et
Yahoo!. Malgré un millier de partenaires, « après
deux ans d’efforts, l’adoption espérée n’a pas été au
rendez-vous », concède Yusuf Mehdi, vice-président
Online Audience Business Group, sur le blog de la
communauté Bing. Microsoft doit néanmoins présenter
de nouveaux programmes de e-commerce à destination
des annonceurs et des internautes au cours de l’été. n
En mouvement
n L agardère Active a annoncé une série de nominations
au sein de la direction digitale du groupe, en complément
de celle de Laurent Guimier, le 19 mai dernier, en tant
que directeur général adjoint éditorial de Newsweb,
le groupe média masculin de Lagardère Active.
Valérie Brouchoud conserve la présidence de
Doctissimo et est nommée directrice générale
adjointe numérique, en charge du pôle Féminin
et Famille (Doctissimo. fr, Elle. fr, Be.com,
Psychologies. com, Femina. fr, Infobebes.com,
Parents. fr, Momes.net, Gulli. fr, Canalj. fr, Tiji. fr
et Dekio. fr), qui rassemble près de 9,5 millions de
visiteurs uniques, selon Nielsen Netratings. Déjà
éditeur de Premiere. fr, de Musiline et des sites
radios et TV musicales du groupe, Thomas Kouck
est nommé directeur du pôle Entertainment (Premiere. fr,
Musiline, Virginradio. fr, RFM.fr,
MCM. fr,
Fluctuat.net et Ados.fr), qui rassemble 5,2 millions
de
visiteurs
uniques (Nielsen Netratings).
Pascal Laroche, directeur du marketing de
Newsweb, est nommé directeur du pôle Sport, Auto et
Finances (Sports.fr, Football. fr, Autonews. fr et
Boursier. com) qui totalise près de 3,8 millions de
visiteurs uniques, toujours selon Nielsen Netratings.
Enfin, Emmanuel Vacher, directeur marketing
et commercialisation, est nommé directeur général
adjoint numérique en charge du Développement et
des Partenariats. Il pilotera le marketing des nouvelles
plates-formes numériques (mobile, tablettes...) et les
partenariats avec les grands carrefours d’audience et
les fabricants de terminaux.
n L e réseau professionnel LinkedIn, qui revendique plus
de 70 millions de membres à travers le monde,
annonce la nomination d’Ariel Eckstein au poste de
directeur général en charge des solutions de recrutement
pour l’Europe. Il aura pour mission d’augmenter
la visibilité du site dédié au recrutement « Talent
Advantage » auprès des recruteurs européens et
d’étoffer l’équipe « Solutions de Recrutement » de
LinkedIn à travers l’Europe. Il partagera ainsi ses activités
entre les bureaux de Dublin, de Londres et d’Amsterdam.
Avant de rejoindre LinkedIn, Ariel Eckstein a occupé les
postes de vice-président en charge du développement
commercial d’AOL Europe jusqu’en juillet 2009, de
principal du fonds d’investissement New York City
Investment Fund (NYCIF) et de directeur technique
chez l’éditeur de logiciels Clickthings. n
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N°24 - Lundi 14 juin 2010
l’actualité de la semaine
top search univers du Voyage
Un rendez-vous en partenariat avec Nielsen Netratings et Médiamétrie - Avril 2010
univers Voyage
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une
brand ou d’un channel de la catégorie « Voyage » (en
nombre de chercheurs) :
13 035 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la
consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Voyage » du
panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué 98 902 000
recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit 7,6 recherches par
chercheur. 13,5 % des recherches ayant abouti à la catégorie « Voyage »
sont issues de liens sponsorisés (vs 5,3 % pour l’ensemble des sites).
top 5 catégorie « voyage »
Base chercheurs
1
SNCF
1 333 041
2
Mappy
1 063 844
3
Via Michelin
707 545
4
RATP
525 784
5
Voyages SNCF
414 324
top 5 catégorie
« plans/cartes/itinéraires »
Base chercheurs
univers plans/cartes/itinéraires
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une
brand ou d’un channel de la catégorie « Plans / Cartes /
Itinéraires » (en nombre de chercheurs) :
7 589 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la
consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Plans /
Cartes / Itinéraires » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils
ont effectué 24 766 000 recherches ayant abouti aux sites de cette
catégorie, soit 3,3 recherches par chercheur. 1,1 % des recherches
ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés.
1
Mappy
2
Via Michelin
707 545
3
Viamichelin
373 282
4
Michelin
365 468
5
Mappy.fr
256 739
top 5 catégorie
« hôtels/Guides hôteliers »
Base chercheurs
univers hôtels / Guides hôteliers
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une
brand ou d’un channel de la catégorie « Hôtels / Guides
Hôteliers » (en nombre de chercheurs):
3 616 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la
consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Hôtels /
Guides Hôteliers » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils
ont effectué 14 878 000 recherches ayant abouti aux sites de cette
catégorie, soit 4,1 recherches par chercheur. 25,7 % des recherches
ayant abouti à cette catégorie sont issues de liens sponsorisés.
1
Gites de France
2
Pierre et Vacances
94 300
3
Booking
87 434
4
Homelidays
66 957
5
Booking.com
64 554
1
Air France
308 626
2
Ryanair
236 990
3
Easy Jet
231 032
4
ADP
110 456
5
Aéroport de Paris
94 720
top 5 catégorie
« transport terrestre »
Base chercheurs
univers transport terrestre
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une
brand ou d’un channel de la catégorie «Transport terrestre»
(en nombre de chercheurs) :
3 771 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la
consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Transport
terrestre » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué
12 166 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie, soit
3,2 recherches par chercheur. 9,5 % des recherches ayant abouti à
cette catégorie sont issues de liens sponsorisés.
132 234
top 5 catégorie
« compagnies aériennes »
Base chercheurs
univers compagnies aériennes
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une
brand ou d’un channel de la catégorie «Compagnies
aériennes» (en nombre de chercheurs) :
2 289 000 internautes ont fait des recherches ayant abouti à la
consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Compagnies
aériennes » du panel Médiamétrie//NetRatings. Au total, ils ont effectué
10 12 000 recherches ayant abouti aux sites de cette catégorie soit 4,4
recherches par chercheur.13,6 % des recherches ayant abouti à cette
catégorie sont issues de liens sponsorisés.
1 063 844
1
SNCF
707 071
2
RATP
525 784
3
Transilien
155 964
4
RATP itinéraires
112 419
5
Abcdtrains
83 887
Source : Médiamétrie//NetRatings - Service Search Marketing - Home & Work - France - Avril 2010. Copyright Médiamétrie//NetRatings - Tous droits réservés
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retour de campagne
Le Wall Street Institute teste
le jeu concours en ligne
Wall Street Institute, leader français de la formation
à l’anglais pour les particuliers et les entreprises avec
70 centres en France, 25 000 formations par an et
un chiffre d’affaires supérieur à 38 millions d’euros
en 2009, a lancé le 1er avril sa première campagne
en ligne, sous la forme d’un concours photo intitulé
« Gagnez une langue ». Les cinq finalistes sélectionnés
remporteront chacun une formation à l’anglais
pendant un an d’une valeur de 2 990 euros TTC et
figureront dans la prochaine campagne d’affichage
de la marque. Retour sur cette opération, qui s’est
achevée le 30 mai, avec Philippe Incagnoli, directeur
marketing France du Wall Street Institute.
Origine du dispositif : « Nous voulions prolonger de
manière ludique la campagne d’affichage lancée en août
2009, avec des visuels de personnes tirant la langue. Cette
campagne avait eu de bons retours et nous cherchions
comment surfer dessus. Notre agence Singulier et
Associés (22 collaborateurs pour 2 millions d’euros
de marge brute en 2009, membre de CK Group depuis
janvier 2009, ndlr) a eu l’idée du jeu concours. Le but était
d’obtenir des visuels plus sympathiques que ceux issus d’une
banque d’images, avec des gens qui se lâchent, des images
qu’on ne trouverait nulle part ailleurs. C’était aussi un moyen
de communiquer différemment sur le Wall Street Institute, de
manière plus ludique que ce que l’on faisait jusqu’à présent.
Nous communiquons tout au long de l’année, notamment
dans le métro parisien, dans lequel nous sommes présents
depuis onze ans avec 1 800 panneaux de fonds de
rame, et en Province, sur les bus. C’est la première fois que
nous tentions une opération en ligne. »
Dispositif : « Nous avons d’abord créé un site dédié,
gagnezunelangue.fr. Il a été réalisé courant mars par
Singulier, en collaboration avec le service marketing du Wall
Street Institute, qui dispose d’un poste de PAO en interne. Les
internautes étaient invités à s’inscrire sur le site et à y poster
leur photo. Les gagnants, en contrepartie de la cession de
leur droit à l’image, emporteront une formation d’un an
d’une valeur de 2 990 euros. Ensuite, pour faire connaître
ce site, nous avons utilisé tous les supports disponibles afin
de diffuser l’information. Nous n’avons pas les moyens de
faire des campagnes énormes, alors nous avons voulu jouer
avec la force de notre réseau : en interne, dans nos centres
avec des prospectus et des affiches ; et en externe, en jouant
sur la proximité, en contactant les écoles de commerce, les
commerçants que nous connaissons. Nous voulions ainsi
profiter du trafic dans nos centres en impliquant nos clients.
Nous avons également utilisé la communauté du Wall Street
Institute France sur Facebook. Mais Facebook n’a pas été
une révélation, il nous a juste permis d’amorcer le jeu. Nous
avons également fait une campagne d’emailing à notre base
de prospects. Nos franchisés se sont investis de leur côté, en
achetant des spots radio en local. Enfin, Action Unique,
notre agence de relation presse, a envoyé un communiqué
de presse à son réseau. »
Budget : « Nous avons investi entre 1 000 et 3 000 euros
en publicité sur Facebook pour une campagne au coût par
clic d’une quinzaine de jours, ciblant une population de 18
à 35 ans. Ce budget a été utilisé en une semaine. En tout,
le budget de l’opération est compris entre 18 000 et
20 000 euros. »
Retour sur investissement : « Cette campagne
s’adressait à une population plutôt jeune, entre 18 et 30 ans,
à l’aise avec l’idée de s’exposer. Tout le monde n’a pas envie
de voir sa tête sur des affiches dans le métro. Nous avons
reçu 504 photos, et en avons préselectionné 189. Le
choix définitif de cinq visuels maximum se fera le 23 juin lors
d’une réunion de notre commission marketing, qui regroupe
des franchisés et la direction du Wall Street Institute, sur des
critères techniques (cadrage, résolution...) et d’originalité. Il
faut aussi que les personnes représentées soient majeures.
Nous n’avions pas d’objectif quantitatif, plutôt qualitatif : avoir
les bons visuels pour une future campagne. Avec le budget
investi, nous avons fait parler du Wall Street Institute et nous
avons obtenu assez de visuels pour une nouvelle campagne.
Je considère donc qu’il était raisonnable. D’autant que c’était
une première pour nous, nous ne savions pas du tout ce que
ça allait donner. »
Et après ? « Nous n’avons pas prévu de nous remettre
sur une opération du même type pour le moment. Nous
voulions créer l’occasion de parler du Wall Street Institute
différemment, avec une approche moins commerciale, c’est
réussi. Générer des contacts sur internet, c’est ce qu’il y a de
plus facile. Ce qui nous intéressait avec cette opération, c’était
de générer des contacts utiles, des gens intéressés par les
formations à l’anglais. Il n’est même pas prévu de recontacter
les participants pour leur proposer des formations. Nous
n’avons pas fait ça pour augmenter notre base de prospects,
sinon, nous aurions fait gagner un voyage à New York ! En
revanche, nous allons continuer à investir les réseaux sociaux.
Nous avons lancé depuis le mois de février une page fan
sur Facebook et une page sur Viadeo. Sur Facebook, nous
comptons plus de 1 000 fans. L’objectif est d’apporter du
contenu pédagogique et du contenu autour de l’univers de
l’anglais. Nous développons notre page petit à petit avec
une démarche plus ludique que commerciale. Sur Viadeo, la
démarche est plus institutionnelle, il s’agit de lier un échange
avec les responsables de la formation au sein des entreprises
et avec des personnes du monde professionnel. » n
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N°24 - Lundi 14 juin 2010
le tour de la question
Panorama
des régies mobiles en France
Encore restreint en France, avec 23 millions d’euros
dépensés par les annonceurs en 2009, le marché de
la publicité sur mobile connaît une forte croissance,
corrélée avec l’augmentation de l’usage de l’internet
mobile. En France, les régies, qu’elles soient dédiées
au seul mobile, rattachées à un opérateur ou opérant
à 360°, structurent leurs offres. Tour d’horizon des
positionnements.
En France, en 2009, les dépenses de publicité sur mobile
n’ont représenté que 23 millions d’euros (hors SMS).
Bien peu, au regard des 880 millions d’euros dépensés
par les annonceurs français en liens sponsorisés (search),
des 480 millions dépensés en affichage de bannières en
ligne (display) ou même des 104 millions dévolus à des
campagnes d’emailing, selon le baromètre du SRI.
La publicité mobile est encore en 2010 un « petit » marché,
confirment tous les acteurs du secteur : si leur taux d’équipement
en téléphone portable frôle les 91 %, les Français ne sont
que 12 % à disposer d’un Smartphone et 23 % à utiliser,
au moins de temps en temps, les fonctions internet de leur
téléphone, selon l'Observatoire économique de
la téléphonie mobile 2010 réalisée par l'Institut de
l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate) pour
l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). Selon
l’institut de recherche Forrester, le taux de pénétration de
l'internet mobile atteindrait 11 % en France en 2009. Mais il
pourrait grimper à 41 % dès 2014. Et avec l’augmentation de
l’inventaire disponible, un autre frein du marché est en train de
disparaitre : l'Association française du multimédia
mobile (AFMM) estimait à plus de 4 000 le nombre de sites
internet mobiles en France à fin 2009. Autre levier qui pourrait
faire décoler le marché, la mesure fiable de son audience.
Médiamétrie et l'ensemble des acteurs du marché publicitaire
ont ainsi défini en début d'année le dispositif et sa méthode :
une qualification de l’audience des sites mesurés sera « réalisée
à partir d’un panel de 10 000 mobinautes en cours de
constitution », tandis que « les données seront transmises de
façon anonyme à Médiamétrie par les opérateurs mobiles
français », a indiqué l'institut. Sa première mesure trimestrielle
de l’audience de l’internet mobile sera publiée en octobre.
En termes d’offre, l’éventail publicitaire sur mobile est
relativement proche de ce qui se fait en ligne. Il comprend
les bannières, le search, des formats interstitiels ainsi que, plus
rarement, les vidéos. Les widgets et les emails sont quant à eux
remplacés par des applications téléchargeables et des SMS/
MMS. Mais le taux de clic est bien supérieur sur le mobile
car le portable permet de cibler beaucoup plus finement
les consommateurs. « Le mobile enregistre des taux de clics
compris entre 2 % et 7 % contre 0,5 % à 1,5 % sur le
web », confirme Catherine Gotlieb, vice-présidente de l’IAB
France (Interactive Advertising Bureau) et directrice internet et
nouveaux médias de TF1 publicité.
Régies et annonceurs s’accordent donc pour trouver le
marché de la publicité sur mobile extrêmement prometteur. Il
s’est élevé à 416 millions de dollars en 2009 aux étatsUnis, où il devrait atteindre 1,5 milliard de dollars en 2013,
selon une étude d'eMarketer. Au niveau mondial, il devrait
même croître de 400 %, passant à 5,7 milliards de dollars
entre 2010 et 2014, aux dires de Juniper Research. En
France, il a augmenté de 30 % entre 2008 et 2009 selon le
baromètre SRI. Déjà utilisé par 16 % des annonceurs français
en complément du on ou du offline, notamment sur des cibles
jeunes et/ou fidèles, en grande majorité pour des opérations
par SMS, le marketing mobile devrait voir son exploitation
tripler en 2010, comme le prévoient 47 % des répondants
au baromètre UDA/OpinionWay 2010 de l’e-marketing.
Selon cette étude, les applications mobiles devraient constituer
la plus grande marge de progression, passant de 37 % à 67 %
des investissements, au détriment des sites mobile annoncés
en recul (de 70 % à 52 %). De quoi aiguiser les appétits
des différents acteurs français, qu'il s'agisse des pure players,
dédiés uniquement au mobile, des régies globales, qui intègrent
une offre mobile dans leur panel, ou des régies des opérateurs
téléphoniques qui peuvent tirer profit de leur base d'abonnés.
LES PURE PLAYERS
EGS Media : Premier pure player sur le marché en termes
d'inventaire, EGS média a commencé à commercialiser des
offres mobiles en 2004, à une époque où les grandes marques
étaient absentes sur ce support. Depuis, cette régie indépendante
a ajouté à son portefeuille d'acteurs télécom (portail Virgin
Mobile, OneTV, Abphone…) des éditeurs plurimédia (Le
Figaro, La Chaîne Meteo, ParuVendu, 118 218…) et
compte aujourd'hui près d'une centaine de sites et 200
millions de pages avec publicité (PAP) par mois. La société
emploie une dizaine de personnes et a développé m-Ad©,
son ad-server, en interne. Premier à commercialiser des offres
sur le hors portail, puis sur l’iPhone et l’iPad (sur l'application
du Figaro), EGS a vu évoluer le marché : « En 2004, les
budgets tournaient autour de 500 euros, aujourd'hui, les
primo-accédants misent entre 5 000 et 10 000 euros,
tandis que des annonceurs comme la banque ou l'automobile
n'hésitent pas à investir entre 100 000 et 150 000 euros
pour des campagnes innovantes », estime Jamil Hijazi, le
PDG d'EGS Media. La régie propose à la fois des offres en
display et en marketing direct, ainsi que des billboards vidéo
et de l'habillage de site.
Digital Advert : Créée en 2008, Digital Advert exerce
son activité sur les marchés français et belge, avec une
dizaine de collaborateurs. L'entreprise, détenue
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le tour de la question
>>> Panorama des régies mobiles en France
par ses créateurs, prévoit de multiplier par trois son chiffre
d'affaires entre 2009 et 2010. Elle propose aux annonceurs
du Top 100 des offres en display et en marketing direct grâce
à un catalogue de 200 millions d'impressions par
mois, sur une centaine de sites et applications, dont
la presse quotidienne régionale (La Voix du Nord, La
Dépêche...), Lagardère Active (Elle, Public, Télé7...),
Prisma Presse (Voici, Télé Loisirs...) et les réseaux
sociaux (Skyrock, Meetic). Digital Advert commercialise
également 3,5 millions de profils opt-in. La régie, qui
se veut « accompagnateur du marché », vient de lancer l'offre
« smart app », qui permet de développer facilement des mini
sites mobiles standardisés. « L'objectif est de gommer les freins
techniques et budgétaires, en utilisant toutes les fonctionnalités
techniques du téléphone comme des outils marketing (clic-tocall, géolocalisation...), afin de faire venir les marques sur ce
média sur le point d'exploser. Le marché devrait progresser de
50 à 70 % en 2010 et être de moins en moins drivé par les
éditeurs de services mobiles », souligne Franck Joly, directeur
général. Cette offre, une technologie propriétaire de Digital
Advert, est facturée autour de 1 000 euros.
Mbrand3 : Lorsqu'en janvier 2009, Nokia décide de
mettre fin à son activité de régie, des anciens salariés du
fabricant finlandais ont repris intégralement son portefeuille
de clients en créant Mbrand3, dont le capital est détenu par
ses fondateurs et quelques business angels. Huit personnes,
réparties à parité entre le commercial et le back-office,
travaillent aujourd'hui pour la régie, qui se place en troisième
position derrière Orange et SFR. Avec 50 sites en régie et
130 millions d'impressions par mois, Mbrand3 propose
des packs thématiques sur l'actualité, le divertissement, les
femmes, l'automobile et le voyage, mais pas de marketing
direct. « On n'est plus sur du marché de niche. Aujourd'hui,
nous pouvons toucher trois millions de mobinautes par
jour, témoigne Gonzague de La Tournelle, le directeur de
la régie. Et naturellement, le marché a suivi. En 2007, alors
que nous étions encore sous la marque Nokia, nous avons
réalisé 14 campagnes avec des annonceurs. En 2008, ce
chiffre est passé à 42, en 2009, il a atteint 154. » Sur cette
même période, le montant moyen des campagnes a doublé, et
leur CPM net tourne désormais autour de 10 euros pour des
bannières, de 20 euros pour des interstitiels qui revendiquent
des taux de clics allant jusqu'à 20 %.
MobilAdict : Dernière arrivée sur le marché, MobilAddict
s'est lancée en février 2009, avec la volonté de se positionner
comme régie premium et d'accompagner les annonceurs dans
le mouvement de convergence web/mobile. Aujourd'hui, la
régie commercialise les supports d’une dizaine d’éditeurs parmi
lesquels M6, Warner Music, NRJ Group, AuFeminin,
Next Radio TV ou encore 20 Minutes, soit un inventaire
de 160 millions de pages vues par mois, dont la moitié
sur iPhone. « Le marché n'est pas encore tout à fait mûr mais le
mobile devient une réelle alternative pour les annonceurs, estime
Matthieu Gudefin, directeur associé. C'est l'évolution du
nombre d'utilisateurs de l'internet mobile au quotidien (reach)
qui va lui permettre d'exploser. »
LES RÉGIES DIGITALES GLOBALES
Horyzon media : Désormais filiale à part entière du
Groupe PagesJaunes, Horyzon media a commencé
à commercialiser les sites du groupe en janvier 2008
(PagesJaunes, Mappy, AnnoncesJaunes...), en même
temps qu’elle déployait son offre mobile : « Nous reproduisons
le schéma que nous avons mis en place sur le net, en ne misant
que sur des marques fortes », précise Thomas Charles,
directeur marketing d’Horyzon media. L’équipe de trois
personnes dédiée au mobile, qui travaille en synergie avec
les autres activités de la régie, revendique aujourd’hui plus de
2 millions de mobinautes uniques touchés chaque mois,
sur 16 sites de marques (Mappy, PagesJaunes, Météo123,
LeMonde.fr…) et un inventaire de 100 millions de PAP
par mois. Sur les bannières, l’interstitiel et les liens, le CPM
brut oscille entre 30 et 50 euros. Horyzon mobile propose
également du marketing direct, en sponsorisant les résultats
du 32008, l’annuaire inversé par SMS de PagesJaunes, et
du push SMS et MMS sur les bases de données de Mappy,
Mailorama et Maximiles. Enfin, une offre « Intégrations »
permet d’incorporer des enseignes au sein du portail mobile
de Mappy.
Hi-media Advertising : Hi-media Advertising a créé un
département mobile au dernier trimestre 2009, après avoir
racheté Adlink Media, l'activité publicitaire du groupe
La BATAILLE ENTRE Apple ET Google
Signe du potentiel de la publicité mobile, le secteur
suscite la convoitise des principaux acteurs du net.
En 2009, Apple avait tenté de faire l’acquisition
d’AdMob, l’une des plus grosses plates-formes de
publicité mobile aux États-Unis. Mais en novembre,
Google avait surenchéri et emporté AdMob pour
750 millions de dollars. En janvier 2010, Apple
avait finalement racheté une autre plateforme de
publicité mobile, Quattro, pour 275 millions de dollars.
Sans perdre de temps, en avril, la marque à la pomme
annonçait le lancement de sa plate-forme de publicité
mobile, baptisée iAd. Celle-ci permettra aux éditeurs
d’applications iPhone, iPod Touch et iPad, d’intégrer des
publicités au sein même de leurs applications. Elle gèrera
la vente des espaces publicitaires aux annonceurs,
l’hébergement des publicités et leur affichage au sein
des applications clientes, moyennant un prélèvement
par Apple de 40 % des revenus générés par iAd, une
répartition des revenus en ligne avec le marché.
iAd devrait permettre à Apple de profiter encore
plus du succès de ses applications iPhone car, jusqu’à
présent, ce sont des plates-formes tierces comme
AdMob qui gèrent la publicité au sein des applications.
Selon le Wall Street Journal, Apple aurait déjà pris
contact avec les plus gros annonceurs pour négocier
ses premiers contrats à des tarifs largement au dessus
de ceux du marché : 0,01dollar par affichage et
2 dollars par clic.
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>>> Panorama des régies mobiles en France
allemand AdLink pour plus de 29,4 millions
d'euros en actions. Son objectif est de recruter les clients de
la régie internet et les amener sur le mobile, en tirant profit de
l'expertise du réseau d'Adlink, qui exploitait déjà des
départements mobiles en Europe. Les 200 commerciaux
d'Hi-media sont tous chargés de mettre en avant l'offre de
« full services mobile » de la régie, qui propose aux annonceurs
l’achat d’espace sur les sites mobiles, la création de sites
mobiles, d'applications, de landing pages ou encore de
bannières. 85 % de son inventaire de 20 millions de
pages, sur une dizaine de sites français, est aujourd'hui
acheté par du captif - les vendeurs de logos et sonneries pour
mobiles - mais John Wittesaele, European Mobile Director
de Hi-media, croit au potentiel de l'Hexagone. Il prévoit
d'être rentable d'ici la fin de l'année, grâce à la force de
frappe de la structure existante (un accord européen avec
Qype a notamment été noué, d'autres sont en cours) et à sa
démarche proactive.
Lagardère Publicité : Lagardère Publicité commercialise
des espaces sur le mobile depuis mai 2009, mais uniquement
sur les 13 applications iPhone créées par le groupe.
Celles-ci totalisent 2,5 millions de téléchargements et
14,4 millions de pages vues par semaine. Lagardère
publicité propose deux types de formats : des interstitiels
d'ouverture qui s'affichent pendant trois secondes au
lancement d'une application et qui permettent de travailler
l'image d'une marque, et des bannières cliquables en
bas d'écran, qui jouent plutôt sur un levier de trafic pour
l'annonceur. Le forfait « interstitiel + bannière » est annoncé
entre 3 000 et 15 000 euros, les autres campagnes,
sous forme de packs ciblés ou non, fonctionnent au CPM.
Uniquement présente sur l'iPhone pour le moment, la régie
est prête à commercialiser ses offres sur d'autres supports,
« dès que la volumétrie sur Android et Blackberry
sera intéressante pour les annonceurs », précise Élodie
Bretaudeau, directrice commerciale Internet et Mobile.
Liligo Travel Network : Dernier entrant sur le marché,
le moteur de recherche de voyage indépendant Liligo, créé
en septembre 2006, a lancé le 9 juin 2010 Liligo Travel
Network, une régie publicitaire européenne web et mobile
uniquement dédiée au secteur du voyage. « Nous proposons
aux annonceurs notre expertise voyage pour adresser la cible
très captive des e-voyageurs en recherche d'informations et
bénéficier d’un trafic qualifié, incluant le média mobile »,
précise Aline Ducret, responsable marketing de Liligo.
D'ici à trois ans, le mobile devrait en effet représenter 40 à
50 % de l'activité de l'entreprise, qui a lancé une application
iPhone et travaille sur sa déclinaison iPad. Dans les premiers
mois, le mobile devrait compter pour 5 à 10 % du chiffre
d'affaires de la régie.
LES RÉGIES OPÉRATEURS
SFR Régie : Créée en juin 2007, SFR Régie revendique le
statut de régie pionnière sur le mobile et 35 millions de
contacts par semaine sur les portails mobiles SFR (wap et
Iphone). « Notre positionnement, c’est d’aider les marques à
transformer les clients SFR en ambassadeurs de leur produit »,
précise Patricia Lévy, directrice générale. Pour cela, sa
base de 3,2 millions de clients « opt-in », volontaires
pour recevoir des SMS promotionnels, auxquels s’ajoutent
80 000 volontaires chez les utilisateurs d’iPhone, est un
précieux atout. « De fait, souligne Patricia Lévy, les campagnes
les plus efficaces sont celles qui mêlent des bannières
classiques et de l’envoi de SMS ciblés, mais cela nécessite
de nouveaux apprentissages pour les agences médias, qui
n’ont pas l’habitude de mixer marketing direct et affichage ».
En 2009, la régie a doublé son nombre d’annonceurs. Elle
affiche un CPM moyen compris entre 15 et 20 euros.
Orange Advertising Network : La commercialisation
exclusive dont l’opérateur historique a bénéficié au lancement
de l'iPhone lui a permis de s’implanter solidement sur le
marché, après avoir internalisé sa régie mobile en juin
2007. Sur le mobile, Orange Advertising Network, la régie
de l’opérateur revendique 5,1 millions de VU (sources
internes, mars 2010) et propose des offres média (liens texte,
bannières, habillage de page d'accueil, pré-roll vidéo...), des
liens sponsorisés et du marketing direct avec ses 1,7 million
d'affiliés opt-in sur 26,3 millions de clients mobiles
Orange. Courant juin, la régie, qui est en train d'opérer une
refonte de ses tarifs, commercialisera de nouvelles applications
iPhone (Ligue 1, Top 14, 118 712, Liveradio, Radiomee,
Wikipedia, Tendance santé, Cityvox...), avec un CPM
de 15 à 30 euros en fonction des applications. Orange
Advertising Network propose également des formats vidéo, à
partir de 7 600 euros bruts la journée, pour un spot de cinq
secondes en entrée des vidéos, disponible sur les événements
sportifs (Ligue 1, Top14 Orange, NBA...), le divertissement
(real TV) et la météo.
TF1 Publicité : Lancée courant 2009, TF1 publicité est
depuis devenue la troisième régie mobile en CA réalisé, grâce
notamment à l’opérateur Bouygues Telecom, avec lequel
elle s’est associée, et qui lui ouvre l’accès à ses 10 millions
d’utilisateurs. Outre Bouygues Telecom, elle commercialise
les espaces des supports d’Universal Music Mobile (1er
opérateur mobile indépendant) et du groupe TF1 (TF1 Player,
TF1.fr, Eurosport, Wat, Overblog, VODemotion...).
« Le mobile se structurant et s’industrialisant au sein du
groupe TF1, nous travaillons de manière systématique sur des
''dispositifs 361°'' de convergence entre les quatre écrans
(TV, web, mobile, IPTV), autour des programmes phares de
l’antenne tels que Téléfoot, Koh Lanta, Dexter...) pour
accompagner le téléspectateur internaute sur tous ses temps
de consommation média », précise Sylvia Tassan-Toffola,
directrice TF1 Publicité 361°, internet et nouveaux médias.
Les offres display de la régie affichent un CPM de 20 euros
pour l’affichage d’une bannière sur l’ensemble de ses sites.
TF1 Publicité propose également des opérations spéciales
comprises entre 4 000 euros pour l’habillage d’une rubrique
de VODemotion pendant sept jours et 20 000 euros pour
un habillage de la Une du portail mobile Bouygues Telecom
durant une journée. n
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des pixels et des hommes
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« Un nouveau site culturel et lifestyle
pour Libération »
Avec 17 millions de visites certifiées OJD et 3 millions de visiteurs uniques selon Nielsen NetRatings,
Libération cherche à consolider son positionnement sur le web. Le journal proposera notamment
à la rentrée une nouvelle version de son site culture et lifestyle, Next. Entretien avec Ludovic Blecher,
directeur des éditions électroniques du quotidien.
Selon
nos
informations,
Libération
préparerait
le
lancement d'un nouveau site
lifestyle et culture...
Nous allons effectivement refondre le
site Next pour la rentrée prochaine.
Au départ, ce site avait surtout
vocation à assurer une présence en
ligne au magazine Next, lancé en
juin 2007. Nous avons aujourd'hui
beaucoup plus d'ambition. Ce site
restera le pendant du magazine,
mais doit également devenir un
produit à part entière en proposant
un contenu complémentaire, avec
de l'audio, de la vidéo et de grands
diaporamas. Il englobera notamment
une partie de la rubrique culture.
Sous l'emblème Next, on retrouvera
« Next style » et « Next culture » qui
offriront des contenus sur le style de
vie, la mode, les sorties, le cinéma
ou encore l'automobile, mais sous
l'angle design et transport. Next a
aujourd'hui une identité connue et
assise, sur laquelle on va s'appuyer
en se positionnant toujours en
défricheur de tendances.
Comment sera organisée la
rédaction de cette nouvelle
version du site ?
Un peu sur le modèle d'Ecran. fr
(le site de Libération consacré
aux jeux vidéos, à la télévision
et à internet, ndlr.), qui est animé
par trois journalistes web, mais
qui est plus imbriqué au papier
en raison de son positionnement
très précis (notamment avec une
rubrique dédiée dans le journal
papier, ndlr.). La rédaction de Next
sera certainement physiquement
décentralisée par rapport au web.
Le site viendra se greffer sur l'équipe
papier du mensuel, qui pourra plus
facilement produire des articles
sur deux temporalités. Nous allons
LUDOVIC BLECHER - BIO EXPRESS
2000 : Diplômé de l’école de
journalisme de Marseille.
2000 :
Mise en place et
développement du site news de tf1.fr.
2001-2005 : Mise en place et
développement du site news de
Libération.fr.
2005 : Reporter généraliste bi-média
au service société de Libération.fr.
2006 : Rédacteur en chef adjoint de
Libération.fr.
2007 : Rédacteur en chef de
Liberation.fr.
2009 : Directeur des éditions
électroniques de Libération .
essayer d'utiliser nos ressources
pour animer ce site quasiment à
effectif constant. Nous n’avons pas
encore défini d’objectif en termes
d’audience.
Quels sont les autres grands
chantiers de Libération.fr ?
Nous sommes plus dans une logique
de refonte permanente, touche par
touche. Au cours des prochains mois,
nous allons notamment retravailler la
page d'accueil, créer une nouvelle
page article, apporter des innovations
à nos applications iPhone et iPad et
améliorer les services de la zone
abonnés. Nous avons en interne une
équipe informatique et technique de
quatre personnes.
Libération.fr a lancé une zone
abonnés en septembre 2009,
quel en est le bilan ?
Elle représente aujourd'hui plus
20 % des abonnements à Libération,
puisque nous avons à peu près
20 000 abonnements papier et
presque 6 000 abonnés web. C'est
plutôt un bon début. 70 % des
abonnés web ont choisi l'option la
plus haute, avec un abonnement
« Libé+ Première » à 12 euros par
mois. Notre objectif est bien sûr de
développer ce parc dans les mois et
les années à venir. Nous espérons
arriver autour de 10 000 abonnés
web avant la fin de l’année. Nous
menons une politique commerciale
agressive et nous avons simplifié nos
offres pour les rendre plus cohérentes.
Nous avons une première offre à
6 euros par mois, puis une offre
tout numérique à 12 euros (web,
iPhone et iPad) et enfin une autre à
19 euros, qui donne en plus accès
au journal papier. L'application
iPad est également une offre de
recrutement. L'accès au quotidien
est gratuit pendant un mois grâce
au sponsoring de Diesel, mais c'est
une offre totalement exceptionnelle
et à durée limitée. L'application a
été téléchargée plus de 12 500 fois
depuis son lancement le 3 juin (nombre
de téléchargements au 7 juin, ndlr.).
D’une manière plus générale, nous
déclinons systématiquement tous nos
produits sur un modèle payant ou
mixte, c'est-à-dire avec une partie
gratuite et une partie payante. Ce
n'est pas toujours évident, car ça
a un impact en termes d'audience,
mais on assume et les premiers
résultats sont bons. n
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l’actualité
de laThinking
semaine
Visual
évolution des stratégies
N°24 - Lundi 14 juin 2010
de marketing digital des marketers B2B américains
Prévisions de croissance des dépenses digitales des marketers B2B américains, pour 2010, par support
50 %
45 %
+ 43,3 %
40 %
35 %
30 %
+ 26,0 %
25 %
+ 17,1 %
20 %
15 %
+ 7,5 %
10 %
5%
0%
Réseaux sociaux
Webinars
Interrogés par l’institut Outsell, les responsables marketing
des entreprises B2B américaines ont annoncé vouloir
augmenter de 9,2 % leurs dépenses sur les supports
digitaux en 2010. Leur budget en marketing digital
devrait ainsi passer de 47,2 milliards de dollars à
51,5 milliards de dollars. Même si les entreprises
B2B vont continuer à investir dans l’amélioration de leur
référencement sur les moteurs de recherche (+17,1 %)
Search marketing
Sites web d’entreprise
ou les webinars (+26 %), les supports qui devraient le
plus progresser sont les réseaux sociaux (+43,3 %), de
plus en plus utilisés par les marketers, même B2B. Pourtant
très orienté grand public, Facebook est le réseau social
préféré des marketers B2B américains, qui sont 51 % à le
considérer comme efficace.
Sources : faberNovel,
eMarketer, mars 2010.
Agenda
Lundi 14 juin
Conférence organisée par l’interclub « informatique, télécoms,
multimédia » des anciens de grandes écoles sur « L’innovation
ouverte ou les nouvelles clés de l’intelligence collective ». Sur
inscription, Paris XVIe. http://bit.ly/94fcVW.
Mercredi 16 juin de 10h à 12h30
Séminaire W2S – Web 2 Social Sciences – sur le thème :
« La psychanalyse est elle soluble dans l’Internet ? éléments
de reflexion sur la dynamique des groupes en ligne ». Paris
IIe. http://bit.ly/aGvmsp
Mardi 15 et mercredi 16 juin
Search marketing expo destinée aux experts du search et
du marketing en ligne. Paris VIIIe. http://smxfrance.com
Mercredi 16 juin à 19h
Conférence publique du Social Media Club France consacrée
au marché de l’information journalistique sur le web. Sur
inscription, Paris IIe. http://bit.ly/bvNdUZ
Mardi 15 juin
Séminaire consacré aux modèles économiques du livre et au
numérique dans le cadre du Groupement d’intérêt scientifique
Culture-Médias & Numérique, en partenariat avec le Centre
d’économie de l’Université Paris Nord (CEPN). Paris IIIe.
http://bit.ly/9c99p4
Mercredi 16 juin de 9h à 13h
Colloque Très Haut Débit, à l’Assemblée nationale sur le
thème « Volonté politique et économique de marché : Vers
un nouvel équilibre ? » Paris VIIe. http://aromates.net/
Jeudi 17 juin
Assemblée générale de l’EBG, Electronic Business Group,
sur le thème « Internet au coeur de la valeur ». Paris, La
Défense. http://bit.ly/gpsIG.
Vendredi 18 juin à 17h
Lancement du concours Géoportail 2010, organisé par l’IGN
avec la présentation du jeu-concours qui recompensera les
meilleures applications utilisant l’ API Géoportail, doté de
12 000 euros de lots. Paris IIe. http://bit.ly/aH3O8S
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N°24 - Lundi 14 juin 2010
Baromètre des applications mobiles
Classement des 10 meilleures ventes
d’applications ipad Payantes
Du 2 au 9 juin 2010 (France)
Classement des 10 meilleures ventes
d’applications iphone Payantes
Du 2 au 9 juin 2010 (France)
PRIX
PRIX
TYPE
NOM
France Coupe du Monde
(MagicSolver.com Ltd)
0,79€
Pratique
Freebox TV HD
(GoProd)
Jeu
Fruit Ninja
(Half Brick Studio)
0,79€
Pratique
Pages
(Apple Inc.)
N°3
Pratique
iCoyote FR 3.02
(Coyote System)
1,59€
Pratique
GoodReader for iPad
(Good. iWare Ltd.)
0,79€
N°4
Jeu
Angry Birds
(Clickgamer.com)
0,79€
Pratique
Numbers
(Apple Inc.))
7,99€
N°5
Divertiss.
Guitar Hero
(Activision Publishing)
2,39€
Jeu
Pinball HD
(OOO Gameprom)
2,39€
N°6
Divertiss.
Fatbooth
(PiVi & Co)
0,79€
Pratique
Weather Pro for iPad
3,99€
N°7
Jeu
Stair Dismount Universal
(Secret Exit Ltd)
0,79€
Pratique
Keynote
(Apple Inc.
7,99€
N°8
Jeu
Casse-tête addictif
(Dual Media Communication)
0,79€
Presse
Le Monde
(Le Monde interactif)
0,79€
N°9
Jeu
Mega Jump
(Get Set Games)
0,79€
Pratique
Air Vidéo
(InMethod)
2,39€
N°10
Jeu
Doodle Jump
(Lima Sky)
0,79€
Jeu
Asphalt 5 HD
(Gameloft)
5,49€
TYPE
NOM
N°1
Divertiss.
N°2
TENDANCE
TENDANCE
(Meteo Group Deutschland)
0,79€
=
7,99€
Source : iTunes
Offre spéciale : été gratuit
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