BRISER LES CLICHES, LEVER LES MALENTENDUS, FAVORISER L’ECOUTE ET LE DIALOGUE POUR REUNIR LES CONDITIONS D’ UNE MEILLEURE COOPERATION ENTRE ENTREPRENEURS DE L’ECOSYSTEME DIGITAL ET ACTEURS BANCAIRES, TEL EST L’OBJET DU LIVRE BLANC CO-ECRIT PAR : FRANCE DIGITALE ET CREDIT MUTUEL ARKEA QUI PUBLIENT « LE GUIDE DES BONNES RELATIONS BANQUES/STARTUPS » Mars 2015 Crédit Mutuel Arkéa, acteur bancaire engagé en faveur de l’écosystème numérique, et France Digitale, l’association qui regroupe startups et investisseurs pour créer les champions français du numérique, publient leur étude menée auprès de 250 entrepreneurs de startups sur la problématique du financement de l’innovation. Le guide des bonnes relations banques/startups révèle un réel besoin de pédagogie croisée pour favoriser les relations entre les banques et les startups. Au fil des ans, ces deux mondes a priori si éloignés deviennent indissociables. Les relations évoluent vers une convergence naturelle. CE QUE LES STARTUPS PENSENT SAVOIR DES BANQUES, CE QUE LES BANQUES PENSENT SAVOIR DES STARTUPS D’un côté, les startups pensent que les banques ne comprennent pas leur business. Certaines avouent même avoir baissé les bras face aux déconvenues qu’elles ont pu rencontrer. Bien souvent, elles considèrent la banque comme une simple formalité indispensable à l’ouverture d’un compte. Les banques, de leur côté, voient leur volonté d’accompagner les startups souvent mise à mal par les contraintes règlementaires et la difficulté à intégrer dans leur propre modèle économique celui des startups. Pourtant, banques comme startups témoignent d’une volonté partagée de mieux se comprendre. L’ANALYSE FINANCIERE CLASSIQUE DES BANQUES NE REPOND PAS AU BUSINESS PLAN ATYPIQUE DES STARTUPS Une startup n’est pas une entreprise comme les autres. C’est une jeune entreprise, à la recherche de son modèle d’affaire, qui lui permet de passer à l’échelle (scalabilité) en s’appuyant sur des innovations. Une startup vise une croissance très importante et continue, avec des coûts marginaux faibles ou nuls. Pour capter des parts de marché, elle s’appuie, les premières années, sur des déficits massifs et durables. Une startup a besoin de capitaux sur la durée pour générer des cashflows importants dans le futur. La recherche d’hyper-croissance pose des difficultés pour les banques : privilégier les coûts sur les revenus entraine d’importants risques de défaut avec un fort besoin en capital et une croissance peu prévisible. Or, les modèles classiques d’analyse des banques sont conçus sur des activités dont la pérennité est acquise. Le financement d’une startup en fonds propres relève de ce fait, avant tout, du capital-investissement. Ce n’est pas le métier d’une banque traditionnelle. DEVELOPPER LA CO-CONSTRUCTION Pour favoriser la relation, certaines banques ont développé des programmes dédiés aux startups, accompagnés de nouveaux services et produits. Il s’agit pour ces établissements de co-construire des offres innovantes et économiquement pertinentes avec et pour les startups. Avec deux priorités : les solutions de paiement, qui constituent souvent le point névralgique pour les startups, et la gestion des flux bancaires. PRENDRE LE TEMPS DE SE COMPRENDRE La relation qui lie le dirigeant de startup à sa banque doit être envisagée comme une relation globale de partenariat, ayant pour objectif commun le développement de l’activité. Le banquier est le meilleur allié du dirigeant de startup pour soutenir son dossier. Il souhaite avant tout connaitre l’équipe, le réseau de mentors et de partenaires, comprendre le marché, la distribution, les acteurs de la chaine de valeur, les barrières à l’entrée, la traction* et valider le plan de développement. *Preuve quantitative de la demande, souvent un nombre d’utilisateurs actifs. VERS UNE CONVERGENCE NATURELLE L’évolution structurelle du secteur amène les banques et les startups à converger naturellement et à renforcer leur collaboration. Principalement portée par les startups, l’accélération digitale est une réalité pour les banques. Startups et banques partagent des enjeux technologiques communs : une banque est avant tout une entreprise qui gère de l’information à grande échelle, comme en témoigne le défi du Big Data, « or noir » de la connaissance client. En parallèle, la crise de confiance dans le secteur bancaire, couplée à une croissance atone, ont favorisé l’émergence de nouveaux acteurs. C’est le cas des FinTechs qui investissent les activités historiques de la banque, tout en s’appuyant sur les acteurs traditionnels pour gérer leur backoffice et faire face au poids des exigences réglementaires ou juridiques. Les banques, tout comme ces nouveaux acteurs, sont portés par un objectif commun : innover pour créer de la valeur pour leurs clients, en réponse à l’évolution de leurs besoins et usages. LE CREDIT MUTUEL ARKEA ET LES STARTUPS Doté d’une forte culture de l’innovation, le Crédit Mutuel Arkéa est historiquement engagé auprès de l’écosystème des startups. Afin de sortir du processus de décision classique, notamment en matière d’analyse de risque, le groupe a mis en place en 2014 un dispositif spécifique d’accompagnement et de financement dédié aux startups. Le Crédit Mutuel Arkéa peut intervenir directement en prenant une participation au capital (ex : Prêt d’Union, Linxo), ou indirectement via le fonds d’investissement ISAI, qui a pour vocation de financer et accompagner des sociétés Internet. Par ailleurs, le groupe accompagne, depuis leurs débuts, des pépites françaises telles que Blablacar, Leetchi, Limonetik ou encore Mangopay. Contacts Crédit Mutuel Arkéa : Florence Eckenschwiller // 07 87 07 83 31 France Digitale : Laura Calmore // 06 01 24 37 20