Préparation enquête ANQ 2015

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Préparation enquête
ANQ 2015
Anne-Laure Blanchard-Courtois
Anne-Claire Raë
Odile Thévenot
Department of Health
Care and Nursing 1
Science de
l’Université de
Préparation enquête ANQ 2015

Rappel du contexte – contrat ANQ

Méthodes

Organisation HUG

Recueil de données

Exercice pratique

Discussion - Questions
2
Documents à dispo boîte mail et
site intranet direction des soins
Fichier powerpoint de formation
2. Recueils données version papier (Partie
générale 3,Module escarres 3a, Module Chute
3e, Module mesures de contention 3f)
3. Extraits du manuel de l’enquête:
1.
◦ Partie générale 3
◦ Définition EDS,
◦ Module escarres 3a, Braden Définition catégories, guide
HUG
◦ Module Chute 3e et mesures de contention 3f,
Courrier information au patient
5. Organisation des duos-coachs
6. Code importateurs données
4.
3
ANQ
Association nationale pour le développement
de la qualité dans les hôpitaux et les
cliniques
L’ANQ a pour objectif de coordonner et de
mettre en place des mesures de qualité des
résultats à un niveau national, en particulier la
réalisation uniforme de mesures de qualité au
sein des hôpitaux et cliniques dans le but de
documenter, de développer et d’améliorer la
qualité
 Les
membres
de
l’association
ANQ
sont l'association H+, les cantons, Santé
suisse et les assureurs fédéraux.

http://www.anq.ch/fr/anq/
4
ANQ
Association nationale pour le développement de la
qualité dans les hôpitaux et les cliniques

Dans le cadre de l’ANQ, les partenaires
de santé publique proposent des
mesures de qualité décidées de
manière paritaire dans les domaines :
◦ de la médecine somatique aiguë dès 2011et
inclusion de la pédiatrie des 2013
◦ de la réadaptation dès 2013
◦ de la psychiatrie dès le 1.07.2012
5
Contrat qualité national
signé par les HUG en 2012
 L’obligation de réaliser les mesures de
l’ANQ fait partie du contrat qualité
national
 La réalisation de ces mesures fait partie
intégrante des conventions tarifaires
conclues entre hôpitaux et assureurs
 Application des prescriptions légales (art.
22 et 58, LaMal; art. 77, OAMal)
6
Mesures de qualité retenues pour la médecine
somatique aiguë

Mesure du taux d’infection à l’issue de certaines
interventions chirurgicales à l’aide de SwissNOSO

Mesure des réopérations et réhospitalisations
potentiellement évitables à l’aide de SQLape

Mesure de la prévalence des chutes et des escarres de
décubitus et mesure de contention avec l'instrument LPZ

Enquête nationale de satisfaction patients

SIRIS registre des implants orthopédiques (hanche et
genou)
7
Approche de l’ANQ

La mesure nationale de la prévalence se calque sur la méthode
«Landelijke
Prevalentiemeting
Zorgproblemen»
(LPZ)
développée par le Department of Health Care and Nursing
Science de l’Université de Maastricht, éprouvée et reconnue au
plan international. Les mesures sont effectuées dans le cadre
de l’enquête européenne annuelle sur la qualité des soins.

La mesure de la prévalence comprend plusieurs volets:
• Données générales relatives à l’hôpital (p. ex. type
d’institution, indicateurs de la qualité de l’institution)
• Données issues des unités de soins services impliquées
(p. ex. type d’unité de soins, indicateurs qualité de l’unité
de soins)
• Données issues des patients: données globales (p. ex.
donnée personnelles, le diagnostic, le niveau de
dépendance des soins) et spécifiques aux indicateurs de
chutes et escarres.
8
Approche de l’ANQ

Les recueils sont effectués par deux infirmières (une
de l’unité et une ext.) et prennent en moyenne 15
minutes par patient

La saisie se fait de préférence en ligne (ordinateur
portable et accès internet sans fil).

Les résultats pour l’hôpital sont transmis dans la
semaine qui suit le transfert des données

Les résultats au niveau national avec des comparatifs
anonymisés sont rendus dans les mois qui suivent

Un rapport national incluant une analyse comparative
des résultats en tenant compte d’un ajustement aux
risques est prévu
9
Organisation de l’enquête aux HUG
 55 unités de soins impliquées
 ≈ 900 lits
 37 duos d’enquêtrices
 10 coachs
 Une équipe de remplacement pour les
absences imprévues
10
Organisation des duos et coachs 2015
Dpt
Unités
APSI
Site D/ GREF
Site E / SINPI
DMCPRU
UHP / UO
Chirugie
Neucli
SMIG
GREF/ site D
1AL
1BL
4BL /4CL
3AL
3CL
5AL
1DL
1EL
0FL
0DL
3DL / 2FL
2DL/2DL+
2AL /2BL+
4DL
5CL
5FL / 7DL
6AL
6BL
6CL
6FL / 7AL (DSM)
6EL
6DL
DSC
Enquêtrices
2 inf ref: Solenne Ory ou Emilie Arnaud + Lucie Oulevey
2 inf. ref: Céline Josserand+ ZMIROU Stéphanie
2 inf. ref : Gisèle Rouquette (UHP) +inf ref de l'UO (C. Malaplate ou S.Hermann ou S. Convers )
2 inf. ref :Solenne Ory ou Emilie Arnaud +Lucie Oulevey
Florencia Basso + Vittoria Grassi (Irus)
Delphine Holder + Fabienne Scherrer Müller (Irus)
2 inf. ref : Elodie Deleau + Carmen Soto Fierro De Stephanis
Lauren Metrailler + Mireille Meyer (Irus)
Ana Rodrigo + Nathalie Coviello/Guislaine Jourdan (Irus )
Maria-Lucia Caon + Sophie Machala (Irus)
Béatriz Cifuentes + jean-Yves Wojtasikiewicz (Irus )
Anne Claire Ducatez + Nathalie Tochon (Irus)
Sophie Badertscher + Benjamin Avettand-Fenoel (Irus)
Isabelle Ramelet+ Stephanie Dul (Irus )
2 inf. ref: Hélène Cottignes / Coraline Carvalho-Ruiz
2 inf. ref: Stéphanie ROCHA + Marie-Carmen Trillo (8CL)
2 inf. ref. Cousin Céline/ Pauline Lozach
Coach
Mélanie Verdon
(tél. 32 231)
Pascale Herrault
(tél. 32 438)
Catherine Gagelin
(tél. 33 755)
Michèle Arbona
(tél. 33 947)
inf. ref : Christelle Bellina + France Alamercery (Irus 6AL 6BL)
inf. ref : Camille Laplace + Sophie Robert (Irus 7CL)
2 inf. ref : Touria K’Choua + Magdalena Tatarczuch
inf. ref :Lydia Pierre-Lemoine + Fabienne Maître (Irus 5CL )
inf. ref : Melody Charquillon + Nadia Presset (Irus 6CL)
inf. ref : Alvine Emah + Emmanuelle Bochud (Irus 4DL)
2 inf. ref : Yamina Belakhdar + Myriam Scerbanenko
inf. ref : Juliana Santos Cruz + Soraya Hamache (Irus 5FL)
inf. ref :Mireille Simon + Sylvie Ageron-Blanc (Irus 6EL)
7CL
7EL
7FL
8AL / 8CL
8EL / 8FL
inf. ref : Loredana Furnari + Murielle Tarpin-Lyonnet (Irus 7DL)
9AL / 9CL
2 inf. ref. Adeline Perrier ou Elodie Albuquerque et Maria Pais Gracio
9FL
2 inf. ref. Myriam Zouhair ou Marie Tremblet + Aurélie Déshaire (8EL)
inf. ref : Cindy Carreto + Sylviane Cante (Irus 6FL)
inf. ref : Emmanuel Calisesi + Pierre-André Berret (Irus 7EL)
2 inf. ref. Marion Caillaud + Marie-Christine Reuse-Panchaud
2 inf ref: Isabelle Lagnie + Emmanuelle Rigaudeau
Marie-Anne Schaad
(tél. 33640)
Sarah Kupferschmid
(tél. 33 537)
Anne-Laure
Blanchard-Courtois
tél: 38915
Odile Thévenot
( tél: 38 332)
11
Organisation
Préparation, le 9 novembre 2015

Pour les enquêtrices…
 Préparation de la liste des patients
 Information des patients – accord des patients oraux pour la
participation à l’enquête (courrier transmis aux Irus pour
diffusion, la semaine précédente, flyer sur plateau petitdéjeûner)
 Compléter la partie 3 du questionnaire si possible
 Informer son équipe de la mise à disposition du Fragmment

Pour les coachs…
 Permanence entre 13 et 15h (salle 1-911, bâtiment 9B)
 Vérifier /confirmer les disponibilités des duos pour le
lendemain
 Répondre aux questions
12
Organisation
Enquête, le 10 novembre 2015
Pour les enquêtrices… (horaires 8h-16h30)

Imprimer une liste des patients actifs (date entréeno EDS-Nom-Prénom- Sexe-date naissance-serv-med-)





Réaliser le recueil de données pour tous les
patients présents dans l’unité.
Sur la liste des actifs , noter les patients exclus
et noter le score Fragmment de chaque patient
de la liste des actifs même si non inclus
Saisir les données directement sur le site LPZ
Annoncer la fin de l’enquête au coach, lui
remettre la liste des actifs dûment complétée
Prêter assistance à d’autres unités si
nécessaire
13
Organisation
Enquête, le 10 novembre 2015
Pour les coachs…
Vérifier la présence des duos
 Répondre aux questions concernant le
recueil
 Prêter assistance au besoin, (demande de
consentement, saisie de données….)
 Vérifier la saisie des informations pour tous
les patients à partir de la liste des patients
actifs.

Salle à disposition toute le journée pour les coachs:
9ème, bat. central salle 711 (SPCI)
14
Modalités de recueil - LPZ

Données collectées de préférence auprès des
patient-e-s (Gold Standard) ou – si ce n’est pas
possible autrement – à l’aide d’un jugement clinique
professionnel réalisé par une infirmière répondante
et/ou à partir du dossier des soins (toujours utiliser
la source d’informations qui soit la meilleure
possible)

Équipe de la mesure : pour chaque unité de soins,
deux personnes choisies parmi le personnel
infirmier diplômé (une de l’unité de soins en
question et une autre extérieure à ladite unité)

Inspection de la peau chez tous les patients
15
Consentement oral

Consentement oral des patient-e-s, de leurs proches,
de leurs représentant-e-s légaux ou légales,
accompagnée d’une information écrite.
Recommandations sur la manière de procéder

Avant la mesure, la veille, remise de la lettre informant le patient
ou la patiente par l’Irus ou équipe infirmière, répondre aux
questions, le cas échéant demander/documenter déjà le
consentement oral du patient ou de la patiente

Le consentement des patient-e-s nouvellement hospitalisé-e-s
peut être demandé le jour de la mesure par le personnel
infirmier répondant ou éventuellement le cas échéant par un
membre de l’équipe en charge de la mesure
16
Consentement oral
Taux de participation visé plus de 80%
▶
Taux de participation aux HUG:
o
en 2012, 71% (variabilité par service 20 – 81%)
o
en 2013, 76 % (variabilité par service 54 – 94 %)
o
en 2014, 79 % (variabilité par service 60– 89 %)
Consentement oral
Informations à donner au patient
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Mesure nationale de la qualité des soins
Visite de deux infirmier-ère-s
Questionnement sur l’état de santé en examinant sa peau en
plusieurs endroits, en vérifiant s’il y a des escarres, si il a chuté
récemment
Pas d’interventions supplémentaires, pas de répercussions, pas
de risques
L’acte dure seulement quelques minutes
Anonymisation, confidentialité assurée, aucune identification
possible du patient ou de la patiente
Participation sur la base d’un volontariat et d’une autonomie
La participation contribue au développement de la qualité des
soins
Avez-vous des questions ?
Consentement oral
 Documentation du consentement ou du refus
dans le dossier de soins sous la rubrique:
Transmissions ciblées, gestion de la santé,
cible: expression du patient lors des
informations données
 Consigné sur la liste des actifs du jour
Recueil de données / Patient
3. Partie générale
3a Module Escarres
3e Module Chutes
3f Module mesures de contention
20
Saisie informatique

Importateur / mot de passe
http://che.lpz-um.eu/fra/home
21
Importateur de données
Jusqu’au 1 novembre 2015 inclus, interface de formation à
disposition - saisie dans l’unité SI-site D (CHIRPED pour
l’hôpital des enfants)
 Utilisation du code importateur et mode de passe de l’unité
de soins ou du coach remis lors des formations
A partir du 9 novembre 2015 …


Par unité de soins,
 Un code importateur
 Un mot de passe
Par coach,
 Un code importateur
 Un mot de passe
22
Saisie des données
Saisie d’un nouveau patient
23
Saisie des données
 Conditions
pour
pouvoir
remplir
questionnaires des patient-e-s :
questionnaires
1
et
2
doivent
activés/complétés ( réalisé par A-C. Raë).
les
Les
être
 Code patient-e : il n’est pas possible d’attribuer
plus d’une fois un code patient identique (aussi
valable pour différentes unités de soins) 
message d’erreur. Appeler votre coach
 Vous pouvez vous déconnecter à tout moment :
veuillez cliquer sur l’onglet « continuer » pour que
les données saisies sur cette page puissent être
enregistrées.
24
À remplir une fois
par patient-e, en cas
de refus de
participer seulement
questions 1+2
25
3a. Module escarre
2 Mesures de prévention des escarres (Veuillez indiquer toutes les mesures
appliquées)
.…Stimuler la mobilisation
.…Repositionnement/changement de position en étant couché-e suivant un horaire
préétabli
.…Repositionnement/changement de position en étant assis-e suivant un horaire préétabli
.…Prévention et correction des déficits nutritionnels et/ou liquidiens
…
. Enseignement sur la prévention des escarres à l’intention des patient-e-s /proches
aidant-e-s
.…Réduction de la pression sur les talons
.…Réduction de la pression sur les autres parties du corps à risque (oreille, occiput etc.)
.…Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau
.…Autre mesure
.…Aucune mesure
.…Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
Question 2 : Mesures de prévention des escarres
Catégories de réponses du
questionnaire
Des ressources/ produits utilisés aux
HUG 
Utilisation de pommades ou de crèmes
pour la protection de la peau
• Excipial hydro et lipo-lotion ou crème
• Autres crèmes hydratantes
• Comfeel crème barrière, cavilon spray
(film protecteur contre la macération)
Remarque : Voir avec votre coach si question !
26
3a. Module escarre
Question 3 : Matelas et surmatelas comme mesures de prévention*
Catégories de réponses du
questionnaire
Des ressources/ produits utilisés dans
aux HUG

Matelas dynamique / surmatelas
dynamique à basse pression alternée
Matelas Nimbus®, Therakair®
Alpha Response®, AutoLogic®,
Dynajust®
 Soins intensifs (SI): Duo®
 Total Care Bariatric plus®, Clinitron®
 SI : Therapulse®, Total Care®
Support statique en matériaux qui se
conforment au corps,
Matelas en mousse polyuréthane (haute
résilience)
Matelas en mousse visco-élastique
A priori aucun aux HUG

Cliniplot®, NP 100®, Chocolat, OBA
A priori aucun aux HUG
Autres
Voir avec votre coach
Pas de matelas ou surmatelas de
prévention des escarres
Matelas dur/standard
Remarque : *Tous les lits AvanGuard (gris en plastic) ont un matelas de
prévention en mousse polyuréthane
27
3a. Module escarre
Question 4 : Coussin pour chaise/fauteuil roulant comme
mesure de prévention
Catégories de réponses du Des ressources/ produits utilisés
questionnaire
aux HUG
 Normalement plus utilisé dans les
Coussin gel
HUG
 ROHO® , Vicair® (rempli de
Coussin d’air / coussin en
coquille d’oeuf
berlingot d’air)
 Basis, Basis 2, autre mousse
Coussin mousse
(ergo)
 Jay® gel, Stimilite® (nid d’abeille),
Autres
…
Pas de coussin de prévention  Pas de coussin prévention
escarre
escarre
Non pertinent
 Le patient ne va pas au fauteuil
Remarque :
28
3a. Module escarre
Question 5 : Autres moyens auxiliaires de prévention
Catégories de réponses du
questionnaire
Protection coude
Protection talons
Des ressources/ produits
utilisés aux HUG
 Coudière, coussin de décharge
sous les bras
 Talonnières, coussin
rectangulaire, coussin de
décharge sous les jambes ou
autre moyen de décharge
Peaux de mouton naturelles /
synthétiques
 Plus utilisée aux HUG
Autre
 Coussin de positionnement
(rectangle, triangle, boudin,
banane, allaitement…)
Remarque :
29
3e. Module Chutes
Définition
Evénement conduisant une personne à se retrouver de
façon non intentionnelle au sol ou à tout autre niveau
inférieur (Victorian Government Department of Human
Services (2004) cité par Frank & Schwendimann 2008).

Le fait de chuter lorsque l'on glisse d'une chaise
répond à la définition de chute (« niveau inférieur »)

Événements de chutes « contrôlés » (« assisted
falls ») sont inclus dans la définition.

Les accidents (par ex. ceux liés à la pratique du sport
etc.) ne sont pas considérés comme des chutes selon la
définition
30
3e. Module Chutes
depuis le 11 octobre
2015.
Reprendre formulaire
signalement chute dans
DPI.
31
3e. Module Chutes
=< 15 cm du sol
32
depuis le 11 octobre
2015.
33
Recueil de données
3f. Module mesures de contention
Définition
« Mesure qui limite la liberté de mouvement du/de
la patient-e ; souvent utilisée pour la prévention des
situations dangereuses ou à risques »
les systèmes de capteurs et d’alarme (qualifiés
d’équipements domotiques) sont considérés comme
une MdC
Une isolation des patient-e-s contagieux/contagieuses
n’est pas considérée comme une MdC
Présence de mesures au cours des 30 derniers jours
durant l’hospitalisation (depuis le 12 octobre 2014)
Définitions et exercice
35
Recueil de données
Points critiques
 Echelle de dépendance aux soins (>18
ans)
Document d’aide avec les définitions

Echelle Braden
Document d’aide avec les définitions
des critères
36
Echelle de dépendance
37
Echelle de la dépendance aux soins (EDS)
Dépendance complète
aucune indépendance, nécessité constante d’assistance/instructions
Dépendance
prépondérante
indépendance fortement limitée, assistance/instructions plus
importantes et fréquente(s)
Dépendance partielle
indépendance limitée, assistance/instructions nécessaires
Indépendance
prépondérante
avec peu d’aide/instructions
Indépendance complète
tout est effectué de manière autonome

Choisir une catégorie de réponse par item

L’évaluation se base sur ce qu’une personne peut réellement faire
(au moment de la mesure) et ce qu’elle a fait et non sur ce qu’elle
pourrait faire.

Si entre la capacité de faire et l’activité réelle d’une personne, des
variations surviennent au cours d’une journée, l’évaluation la plus
faible ou la plus « mauvaise » est à prendre en considération
38
Exercice (1)
Consigne: Evaluer l’EDS et l’échelle de Braden© à partir de la situation
de Mme Bradenois
Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935
Admission 30.10.2015
Madame BRADENOIS, qui vit seule, a chuté chez elle le 29.10.15 sur le bord relevé
d'un tapis. Sa fille a alerté les services d'urgence. La chute a occasionné une fracture du
col du fémur et des contusions sur trois côtes. Le col du fémur fracturé a été remplacé
dès le lendemain par une prothèse totale. L'opération a duré 6 heures et 35 minutes.
Suite à des troubles respiratoires, Madame BRADENOIS a développé une pneumonie
du poumon gauche. En outre, une insuffisance cardiaque gauche lui a également été
diagnostiquée.
Durant l'opération, elle s'est vue poser une sonde vésicale à demeure qui a été retirée il
y a trois jours.
Poids lors de l'admission : 75 kg, poids estimé. Taille : 165 cm
Madame BRADENOIS a passé une nuit agitée et a sollicité d'elle-même des barrières
pour les deux côtés du lit.
Durant les soins corporels effectués dans le lit, l'infirmière a noté des difficultés
respiratoires. Elle émet de légers râles durant l'expiration. Elle tousse également de
temps à autre. Sa température corporelle est toujours de 37,5 °C. Une pommade aux
huiles essentielles lui est appliquée sur la poitrine et le dos.
39
Exercice (2)
Étude de cas Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935
Une rougeur brillante de 2 cm de long est visible sous le sein gauche, la peau est
intacte du côté droit. La rougeur est traitée à l'aide de Cavilon®, un protecteur
cutané en spray. Madame BRADENOIS s'est vue remettre des chemises de nuit
en coton spéciales et sa fille a amené des sous-vêtements en coton. En raison des
douleurs ressenties au niveau du thorax, elle nécessite une assistance pour enfiler
les chemises en coton. Elle requiert également de l'aide pour revêtir les sousvêtements et le survêtement. Elle peut se coiffer toute seule et elle peut appliquer
elle-même les produits de soins pour la peau sur le visage et le haut du corps.
Depuis l'opération, Madame BRADENOIS présente une escarre de 2 x 1,5 cm et
0,5 cm de profondeur de catégorie 3 sur le talon droit, traitée à l'aide d'hydrogel®,
recouvert de Jelonet®. La peau des jambes est très sèche et squameuse. Ses
soins sont donc effectués avec un savon au PH neutre, et une crème spécifique
pour peaux sèches, Excipial Lipolotion®, lui est ensuite appliquée. Le lit est équipé
d'un matelas à pression alternée. Elle reste volontiers au lit l'après-midi. La
journée, elle est assise durant des heures dans un fauteuil, dans lequel un coussin
Roho® a été installé pour alléger la pression. Selon son dossier, elle n'a presque
rien mangé durant les trois derniers jours. Madame Bradenois n’a besoin d’aide de
personne pour ingérer la nourriture malgré les douleurs au niveau de la région
thoracique. Elle reçoit depuis l’opération, un supplément nutritionnel qu’elle ne
prend pas systématiquement.
40
Exercice (3)
Étude de cas Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935
Après le repas de midi, dont elle n'a mangé qu'un quart, elle ressent une envie
d'uriner. Au cours des trois derniers jours, elle a dû se rendre aux toilettes presque
une fois toutes les trois heures alors qu'elle n'avait bu qu'environ 500 ml en raison
de forts maux de gorge.
Par peur de chuter à nouveau, elle sollicite l'assistance de l'infirmière. Cette dernière
l'aide au niveau de la mobilisation pour sortir du lit, la chausse avec des chaussures
de gym stables, lui donne ses lunettes et ses cannes, et l'accompagne jusqu'aux
toilettes. Cependant, Madame BRADENOIS n'arrive plus à se retenir jusqu'aux
toilettes et ressent la perte de quelques gouttes d'urine. Elle a mentionné souffrir
avant la chute d'incontinence, phénomène survenant de temps à autre lorsqu'elle
tousse.
Madame BRADENOIS est en mesure de formuler clairement ses troubles et de
trouver en concertation avec l'infirmière du matériel d'incontinence approprié, qu'elle
ne ressent pas comme gênant. L'infirmière lui conseille de boire davantage et lui en
explique les raisons. Madame Bradenois commande ensuite auprès de l'assistante
en gastronomie une infusion chaude à la camomille, ce qu'elle aime
particulièrement boire. Elle se réjouit en outre de la visite de sa fille qui veut lui
apporter de nouveaux magazines et quelques livres audio.
41
Echelle de dépendance / mise en commun
42
Echelle de Braden© / mise en commun
Perception sensorielle
Nutrition
Mobilité
1 Complètement limitée
1 Très pauvre
1 Complètement immobile
2 Très limitée
2 Probablement inadéquate
2 Très limitée
3 Légèrement limitée
3 Adéquate
3 Légèrement limitée
4 Aucune atteinte
4 Excellente
4 Non limitée
Activité
Humidité
Friction et cisaillement
1 Alité
1 Constamment humide
1 Problème
2 Confinement au fauteuil
2 Très humide
2 Problème potentiel
3 Marche à l’occasion
3 Occasionnellement humide
3 Aucun problème apparent
4 Marche fréquemment
4 Rarement humide
43
Recommandation…
Réaliser deux recueils tests auprès de
patients d’ici le 1er novembre 2015
Si question, appelez / laissez un
message à Anne-Claire Raë (26109) ou
à l’équipe plaies et cicatrisation (38915)
44
Code hôpital Code unité de soins
3
Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Partie générale
Unité de soins/équipe
Indications relatives au/à la patient-e
Code patient-e
Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules dans le questionnaire Partie générale
Le questionnaire Partie générale contient dès la question 10 des questions spécifiques aux modules. Si vous utilisez les questionnaires version
papier, veuillez svp ne remplir que les questions spécifiques aux modules auxquels vous vous êtes inscrit-e. Veuillez svp répondre aux questions
suivantes liées aux modules correspondants :
Module auquel vous vous êtes inscrit-e
Questions à répondre
Module 3a : « escarres »
1-9, 10, 11 (facultatif 16 = poids* et 19 = taille*)
Module 3a-KEB : « escarres enfants »
1-8a, 10, 11, 16 (poids), 19 (taille)
Module 3c : « malnutrition »
1-9, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19
Module 3e : « chutes »
1-9, 20
Module 3f : « Mesures de contention »
1-9, 21
Pour vous faciliter la tâche, les questions relatives à un module
donné sont précédées par le chiffre suivi de la lettre ad hoc :
par ex 3a pour le module escarres (voir image ci-dessous) :
3a 11 Quand cette escarre s’est-elle formée ?
{{ Avant l’hospitalisation actuelle
{{ Durant l’hospitalisation actuelle

* Pour les participant-e-s au module « Escarres » qui ne sont pas inscrit-e-s au module « Malnutrition », les questions 16 (poids) et 19 (taille)
sont facultatives. Veuillez svp compléter le champ « inconnu » si vous ne répondez pas à ces questions, afin de pouvoir continuer à entrer des
données.
1 Le/la patient-e a-t-il/elle participé à la mesure ?
{{ Oui (veuillez passer à la question 3)
{{ Non (veuillez passer à la question 2)
2 Si ce n’est pas le cas, veuillez indiquer la raison :
{{ Refus de participer
{{ Le/la patient-e n’a pas pu être atteint-e au moment de la
récolte des données
{{ État cognitif trop mauvais (par exemple délire, confusion)
{{ État comateux ou état critique
{{ Phase terminale
{{ Autre raison
(fin du module)
3 Date de naissance
Jour
4Sexe
Masculin 
5 Date d’admission (à l’hôpital)Jour
Mois Année Féminin 
Mois
Année 6 Le/la patient-e a-t-il/elle subi une intervention chirurgicale durant les deux dernières semaines ?
 Oui  Non (veuillez passer à la question 8a)
7 Si oui, (le/la patient-e a été opéré-e), veuillez indiquer la durée de l’opération :
Heures Minutes  = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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…… Maladies de l’œil et de ses annexes
…… Maladies de l’oreille et de l’apophyse mastoïde
…… Maladies de l’appareil circulatoire (AVC/hémiparésie exclus)
…… AVC/hémiparésie
…… Maladies de l’appareil respiratoire
…… Maladies de l’appareil digestif
…… Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané
…… Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du
8a Quel est le tableau clinique du/de la patient-e ?
(plusieurs réponses possibles)
Indication : vous pouvez utiliser le lien suivant pour vous
aider à associer le(s) diagnostic(s) médical/médicaux du/de la
patient-e au chapitre CIM correspondant
Version PDF subdivisée en 2 fichiers :
- Index systématique – Version française Volume 1 (chapitres
I–XI) Octobre 2014 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.187047.pdf
tissu conjonctif
…… Maladies de l’appareil génito-urinaire
…… Grossesse, accouchement et puerpéralité
…… Certaines affections dont l’origine se situe dans la période
- Index systématique – Version française Volume 2 (chapitres
XII–XXII) Octobre 2014 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.187053.pdf
périnatale
…… Malformations congénitales et anomalies chromosomiques
…… Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens
cliniques et de laboratoire, non classés ailleurs
…… Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres
conséquences de causes externes
…… Causes externes de morbidité
…… Facteurs influant sur l’état de santé et motifs de recours aux
services de santé
…… Certaines maladies infectieuses et parasitaires
…… Tumeurs
…… Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et
certains troubles du système immunitaire
…… Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques
(Diabetes mellitus exclu)
…… Diabetes mellitus
…… Troubles mentaux et du comportement (sont exclus la
démence, les overdoses, l’abus/dépendance de/aux
psychotropes)
…… Démence
…… Overdoses, abus/dépendance des/aux psychotropes
…… Maladies du système nerveux (lésions médullaires/paraplégie
exclues)
…… Lésions médullaires/paraplégie
8b Le/la patient-e a-t-il/elle besoin d’aide pour les activités
quotidiennes ? (plusieurs réponses possibles)
…… Non
…… Oui, le/la patient-e a besoin d’aide pour les activités de la
vie quotidienne (ADL)
…… Oui, le/la patient-e a besoin d’aide pour les tâches
ménagères (HDL)
pré
an
pe
nd
an
Tenue corporelle : Indique à quel point une personne est en état d’adopter la position corporelle adéquate pour une activité donnée Mobilité : Indique à quel point le/la patient-e est en état de se déplacer seul/e
Rythme des jours et des nuits : Indique à quel point une personne est en état de maintenir ses activités en conformité au rythme
des jours et des nuits Habillage/déshabillage : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est capable de s’habiller et de se déshabiller seul/e
Température corporelle : Indique à quel point une personne est capable de protéger sa température corporelle contre les influences
extérieures
Soins corporels : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’assumer les soins corporels sans aide extérieure
Evitement des dangers : Indique à quel point la personne concernée est capable de veiller de façon autonome à sa sécurité
Communication : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de communiquer
Contacts avec les autres : Indique à quel point la personne concernée est en mesure d’établir et d’entretenir des contacts sociaux ainsi
que d’y mettre fin
Sens des règles et des valeurs : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de se soumettre à des règles
Activités quotidiennes : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e sait s’adapter aux exigences et aux activités du quotidien
au sein de l’institution
Activités relevant d’une occupation adéquate : Indique à quel point une personne est en état de participer à des activités sensées lors
de son séjour dans l’institution
Capacité cognitive : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’acquérir de nouvelles connaissances ou aptitudes
et/ou de conserver en mémoire des éléments acquis antérieurement
Dé
pe
Dé
Prise d’aliments solides et liquides : Indique à quel point une personne est en état de manger et de boire sans aide extérieure
Continence : Indique à quel point une personne est en état de contrôler ses besoins d’uriner et/ou d’aller à selle Dé
pe
9 Veuillez s’il vous plaît cocher pour toutes les activités la dépendance du/de la patient-e pour
l’application de soins : (à remplir à partir de 18 ans)
nd
nd
an
ce
Echelle de la dépendance aux soins (EDS)
ce
com
plè
te
p
Ind
on
c
ep
dé
ép
ra
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Ind ndan rtielle nte
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 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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3a 11 Quand cette escarre s’est-elle formée ?
{{ Avant l’hospitalisation actuelle
3a
KEB
{{ Durant l’hospitalisation actuelle
3a 10 A-t-on constaté des escarres chez le/la patient-e ? (En cas de
plusieurs escarres, nous vous prions d’examiner l’escarre de la catégorie
3a
KEB
la plus élevée qui s’est formée pendant le séjour hospitalier actuel et ce,
même si des escarres d’une catégorie plus élevée se sont formées avant
l’admission à l’hôpital.)
Oui, catégorie la plus élevée :
{{ de Catégorie 1  de Catégorie 2
{{ de Catégorie 3  de Catégorie 4
{{ Non (veuillez passer à la question 12 ou 16)
Inconnu, préciser la cause :
{{ Le/la patient-e ne souhaite pas être examiné-e sous
l’aspect des escarres ? (veuillez passer à la question 12 ou 16)
{{ Inconnu, pour d’autres raisons
(veuillez passer à la question 12 ou 16)
3c 12 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités
quotidiennes/les tâches ménagères en raison du peu de force
dans les mains ?
{{ Oui
{{ Non
3c 16 Poids du/de la patient-e, en kg
3a
KEB
,
3a*
3c 17 Le/la patient-e a-t-il/elle perdu involontairement du poids
durant ces derniers mois ?
{{ Oui
{{ Non (reprendre à la question 19)
{{ Inconnu (reprendre à la question 19)
3c 13 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités
quotidiennes/les tâches ménagères en raison des difficultés à
marcher ?
{{ Oui
{{ Non
3c 18 De combien a été la perte de poids involontaire du/de la
patient-e ?
3c 14 Le/la patient-e souffre-t-il/elle d’œdèmes, d’ascite, de
déshydratation ou d’autres troubles de l’équilibre hydrique ?
{{ Oui (veuillez passer à la question 20)
{{ Non (veuillez passer à la question 15)
Plus de 6 kg au cours des 6 derniers mois ?
{{ Oui
{{ Non
Plus de 3 kg au cours du dernier mois ?
{{ Oui
{{ Non
3c 15 Quand le/la patient-e a-t-il/elle été pesé-e pour la dernière fois ?
{{ Aucune pesée (reprendre à la question 20)
{{ Hier/aujourd’hui
{{ La semaine dernière
{{ Le mois dernier
{{ Plus d’un mois en arrière (reprendre à la question 20)
3c 19 Taille du/de la patient-e, en cm
3a
KEB
3a*
3e 20 Le/la patient-e a-t-il/elle fait une chute au cours des 30 derniers jours ?
{{ Oui
{{ Non
{{ Inconnu
21 Des mesures de contention ont-elles été utilisées auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours dans cette institution ?
{{ Oui
3f
{{ Non (fin du module)
{{ Inconnu (fin du module)
Veuillez vérifier que toutes les questions aient bien été traitées.
 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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Code hôpital Code unité de soins
3a
Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Module Escarres
Indications relatives au/à la patient-e
Code patient-e
1 Echelle de risque (pour des indications spécifiques sur l’échelle de Braden, voir formulaire Définitions et explications en annexe. Pour les enfants âgés de
moins de 8 ans, veuillez s’il vous plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants dans l’échelle de Braden des adultes)
Perception sensorielle
{{ 1 Complètement limitée
{{ 2 Très limitée
{{ 3 Légèrement limitée
{{ 4 Aucune atteinte
Nutrition
{{ 1 Très pauvre
{{ 2 Probablement inadéquate
{{ 3 Adéquate
{{ 4 Excellente
Mobilité
{{ 1 Complètement immobile
{{ 2 Très limitée
{{ 3 Légèrement limitée
{{ 4 Non limitée
Activité
{{ 1 Alité
{{ 2 Confinement au fauteuil
{{ 3 Marche à l’occasion
{{ 4 Marche fréquemment
Humidité
{{ 1 Constamment humide
{{ 2 Très humide
{{ 3 Occasionnellement humide
{{ 4 Rarement humide
Friction et cisaillement
{{ 1 Problème
{{ 2 Problème potentiel
{{ 3 Aucun problème apparent
2 A votre avis, ce/cette patient-e présente-t-il/elle un risque
d’escarres ?
{{ Oui
{{ Non
3 Mesures de prévention des escarres (veuillez indiquer toutes les
mesures appliquées)
…… Stimuler la mobilisation
…… Repositionnement/changement de position en étant couché-e
suivant un horaire (individualisé) préétabli
4 Matelas et surmatelas comme mesures de prévention
{{ Matelas/surmatelas dynamique à pression alternée (système
dynamique)
{{ Support statique en matériaux qui se conforment au corps,
par ex. lit à air, lit sur coussin d’air
{{ Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience)
{{ Matelas en mousse visco-élastique (à mémoire de forme)
{{ Autre(s)
{{ Pas de matelas ou surmatelas de prévention des escarres
{{ Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
…… Repositionnement/changement de position en étant assis-e
suivant un horaire (individualisé) préétabli
5 Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de
prévention
{{ Coussin de gel
{{ Coussin d’air/coussin en coquille d’œuf
{{ Coussin mousse
{{ Autre(s)
{{ Pas de coussin de prévention des escarres
{{ Non pertinent (position assise pas possible)
{{ Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
…… Prévention et correction des déficits nutritionnels et/ou
liquidiens
…… Enseignement sur la prévention des escarres à l’intention des
patient-e-s ainsi qu’aux proches aidant-e-s
…… Réduction de la pression sur les talons
…… Réduction de la pression sur les autres parties du corps à
risque (oreille, occiput etc.)
…… Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de
la peau
…… Autre(s)
…… Aucune
…… Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
6 Autres moyens auxiliaires de prévention (veuillez indiquer tous les
moyens appliqués)
…… Protection du coude
…… Protection des talons
…… Peau de mouton naturelle
…… Peau de mouton synthétique
…… Autre(s)
…… Aucun
…… Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
Si le/la patient-e ne présente pas d’escarres, le module s’arrête ici.
Veuillez répondre à la question 7 uniquement pour les patient-e-s présentant des escarres.
7 Veuillez poursuivre avec le tableau figurant à la page suivante.
 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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Veuillez indiquer toutes les parties du corps ayant une escarre
Grille de localisation des escarres
Catégorie
Talon
Sacrum
G
Ne remplir que pour les patient-e-s présentant des escarres
Cheville
D
G
D
G
D
G
D
Coude
G
Tubérosité ischiatique
D
G
D
Hanche
Oreille
G
G
D
Occiput Visage
D
Autre localisation
G
D
1
2
3
4
Escarre depuis quand ?
Talon
Sacrum
G
Cheville
D
Coude
G
Tubérosité ischiatique
D
G
D
Hanche
Oreille
G
G
D
Occiput Visage
D
Autre localisation
G
D
< 2 semaines
> 2 semaines & < 3 mois
> 3 mois & < 6 mois
> 6 mois & < 12 mois
> 1 année
Lieu d’apparition de
l’escarre
Talon
Sacrum
G
Cheville
D
Coude
G
Tubérosité ischiatique
D
G
D
Hanche
Oreille
G
G
D
D
Occiput Visage
Autre localisation
G
D
Pas d’indication
Dans le même service/
unité de soins
Autre service/unité de
soins
Autre institution
Autre hôpital
Institution de soins de
longue durée
Psychiatrie
A domicile
Autre(s)
 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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Code hôpital Code unité de soins
Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Module Chutes
3e
Indications relatives au/à la patient-e
Code patient-e
1 Combien de fois le/la patient-e a-t-il/elle chuté au cours des 30
derniers jours ? (veuillez svp mentionner le nombre de chutes dont
7 La chute a-t-elle occasionné des lésions physiques chez le/la
patient-e ?
{{ Oui
{{ Non (veuillez reprendre à la question 9)
{{ Inconnu (veuillez reprendre à la question 9)
vous avez connaissance.)
{{ Inconnu (veuillez reprendre à la question 9)
{{ N’a fait aucune chute (veuillez reprendre à la question 9)
{{ 1x
{{ 2x
{{ 3x
{{ >3x
2 Quand le/la patient-e a-t-il/elle chuté la dernière fois ?
{{ Avant l’hospitalisation actuelle (veuillez reprendre à la question 7)
{{ Durant l’hospitalisation actuelle (veuillez reprendre à la question 3)
3 Période de la journée où la chute s’est produite
{{ Inconnu
{{ 07h01 - 14h00
{{ 14h01 - 22h00
{{ 22h01 - 07h00
4 Lieu de la chute
{{ Inconnu
{{ Chambre à coucher/chambre du/de la patient-e
{{ Salle de bains/toilettes
{{ Corridor
{{ Cuisine
{{ Salon/salle à manger/salle de séjour
{{ Escalier
{{ A l’extérieur
{{ Autre lieu
5 A quelle activité le/la patient-e se livrait-il/elle au moment où la
chute s’est produite ?
(veuillez s’il vous plaît cocher une seule réponse !)
{{ Inconnu
{{ Déplacement ou position debout sans moyens auxiliaires/ou
sans personne d’accompagnement
{{ Déplacement ou position debout avec moyens auxiliaires/ou
8 Quelles ont été les lésions physiques résultant de la chute ?
{{ Lésions minimes (par exemple conséquences sur l’état de
santé ne demandant pas un traitement médical; bleus,
égratignures légères)
{{ Blessures de gravité moyenne (par exemple contusions,
coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions
sévères avec nécessité de traitement de plaie)
{{ Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fracture d’un
bras ou d’une jambe, fractures de la hanche exclues)
{{ Fracture de la hanche
9 Quelles mesures de prévention des chutes ont-elles été prises
pour le/la patient-e ? (plusieurs réponses possibles)
…… Examen du programme de médication
…… Exercices et entraînements (par exemple physiothérapie,
ergothérapie)
…… Accompagnement pour se déplacer
…… Evaluation des moyens auxiliaire utilisés
…… Système d’alarme (par exemple tapis à détecteurs, détecteur
déclenchant l’alarme, sonnette d’alarme supplémentaire)
…… Examen de la vue
…… Evaluation des chaussures utilisées
…… Evaluation du programme de la journée
…… Surveillance du/de la patient-e
…… Information au/à la patient-e
…… Accords entre le/la patient-e, les proches, les collaborateur-trice-s
…… Adaptations de l’environnement
…… Lit de soins bas
…… Autre(s) mesure(s) de contention
…… Autre mesure
…… Aucune mesure
…… Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées
personne d’accompagnement
{{ Position couchée ou assise au (bord du) lit
{{ Position assise
{{ Autre activité
10 Quelles mesures ont-elles été prises pour la prévention des
blessures chez le/la patient-e ? (plusieurs réponses possibles)
…… Protection de la tête
…… Attelle/Soutien
…… Protection de la hanche en matériel dur
…… Protection de la hanche en matériel mou
…… Renforcement de l’ossature (par ex. préparations à base de
calcium, de vitamine D)
…… Autre mesure
…… Aucune mesure
6 Quelle est la cause principale de la chute ?
(veuillez s’il vous plaît cocher une seule réponse !)
{{ Inconnu
{{ Problèmes de santé d’ordre physique
{{ Problèmes de santé d’ordre psychique
{{ Facteurs environnementaux (extrinsèques)
Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune question ne soit restée sans réponse.
Ceci est nécessaire pour s’assurer à ce que l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ
se fasse sans problèmes.
 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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Code hôpital Code unité de soins
3f
Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Module Mesures de contention
Indications relatives au/à la patient-e
Code patient-e
1 Une ou des mesure(s) de contention a-t-elle ou ont-elles été
utilisée(s) auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours
dans cette institution ?
{{ Oui
{{ Non (fin du module)
{{ Pas d’indication (fin du module)
4 Quelle était la raison principale pour l’application de la ou des
mesures de contention chez le/la patient-e ?
(veuillez svp cocher une seule réponse.)
2 Quelles mesures de contention ont-elles été utilisées auprès du/
de la patient-e au cours des 30 derniers jours ? (plusieurs réponses
possibles)
…… Lit à barrières/protections latérales
…… Drap de contention/fixation
…… Contention au lit par une ceinture
…… Contention au siège par une ceinture
…… Chaise/fauteuil (roulant-e) avec tablette
…… Siège à dossier incliné en arrière (type chaise-longue)
…… Fixation aux articulations du poignet
…… Fixation aux articulations du pied
…… Combinaison de fixation
…… Isolation/Séparation
…… Administration de médicaments (sédatifs/tranquillisants)
…… Accords individuels
…… Equipement domotique (par ex. détection de mouvement)
…… Autres mesures
{{ Inconnu
{{ Prévention des chutes
{{ Permettre un traitement médical
{{ Errance du/de la patient-e
{{ Attitude agressive du/de la patient-e
{{ Repos nocturne
{{ Autre raison
5 Les mesures de contention ont-elles occasionné des lésions
physiques ?
{{ Oui
{{ Non (fin du module)
6 Quelles sont les lésions physiques occasionnées au/à la
patient-e par les mesures de contention ?
{{ Lésions minimes (par ex. conséquences sur l’état de santé sans
traitement médical, bleus, légères égratignures)
{{ Blessures de moyenne gravitée (par exemple contusions ;
coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions
sévères avec nécessité de traitement)
{{ Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fractures)
3 Qui a initié l’application de la mesure de contention ?
{{ Représentant-e-s/les proches
{{ Médecin
{{ Infirmier ou infirmière
{{ Autres professions de la santé (par ex. physiothérapeute)
{{ Le/la patient-e
{{ Autres
Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune question ne soit restée sans réponse.
Ceci est nécessaire pour faire en sorte que l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ
se fasse sans problèmes.
 = Question avec plusieurs réponses possibles;  = Question avec une seule réponse possible
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Table des matières
DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse
Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres
enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la
prévalence des indicateurs de soins, LPZ International
Mesure du 10 novembre 2015
Version 1.0 du 30.06.2015
Sous-chapitre 5.4
Questionnaire 3: Module Partie générale
1
Table des matières
5.4
Questionnaire 3 : Module Partie générale
3
Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules
dans le questionnaire Partie générale
3
Partie générale
4
Explications complémentaires concernant la question 16 : Poids
11
Explications complémentaires concernant la question 23 : Taille
12
2
Table des matières
5.4
CHF2015NOV
Questionnaire 3 : Module Partie générale
Les questionnaires relatifs aux patient-e-s se composent de plusieurs parties :
-
3 Partie générale (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ;
-
3a Module « Escarres » (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ;
-
3a KEB : Module Escarres enfants
-
3c Module « Malnutrition » (module facultatif) ;
-
3e Module « Chutes » (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ;
-
3f Module « Mesures de contention » (module facultatif).
Le personnel infirmier compétent de l’équipe en charge de la mesure est responsable de la
récolte des données des patient-e-s.
Pour la mesure réalisée auprès des enfants et des adolescent-e-s, les questions posées
ici sont les mêmes que ceux concernant les adultes. Les explications sur la manière de
remplir le questionnaire « Module Partie générale » propres aux enfants et adolescente-s sont mentionnées en vert.
Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules dans le
questionnaire Partie générale
Le questionnaire Partie générale contient dès de la question 10 des questions spécifiques aux
modules. Si vous utilisez les questionnaires version papier, veuillez svp ne remplir que les questions spécifiques aux modules auxquels vous vous êtes inscrit-e. Veuillez svp répondre aux
questions suivantes liées aux modules correspondants :
Module auquel vous vous êtes inscrit-e
Questions à répondre
Module 3a : « escarres »
1-9, 10, 11, (facultatif 16 = poids* et 19 =
taille*)
Module 3a-KEB : « escarres enfants »
1-8a, 10, 11, 16 (poids), 19 (taille)
Module 3c : « malnutrition »
1-9, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19
Module 3e : « chutes »
1-9, 20
Module 3f : « Mesures de contention »
1-9, 21
Pour vous faciliter la tâche, les questions relatives à un module donné sont précédées par le
chiffre suivi de la lettre ad hoc : par ex 3a pour le module escarres (voir image ci-dessous) :
* Pour les participant-e-s au module « Escarres » qui ne sont pas inscrit-e-s au module « Malnutrition », les questions 16 (poids) et 19 (taille) sont facultatives. Veuillez svp compléter le champ
« inconnu » si vous ne répondez pas à ces questions, afin de pouvoir continuer à entrer des
données.
3
Table des matières
CHF2015NOV
Partie générale
Pour chaque patient-e un questionnaire séparé doit être rempli.
Code hôpital
Version papier : veuillez insérer le code numérique (ID) fournis par LPZ. Il s'agit ici du code à six caractères composé de
deux lettres (abréviation du canton) et de quatre chiffres.
Code unité de soins
Le code ici est saisi/confirmé et il a été défini par les coordinateur-trice-s/responsables ID comme code d’unité de soins
dans le domaine « Mon LPZ ».
Unité des soins/équipe
Nom de l'unité de soins : ici sera saisi/confirmé en ligne le
nom de l'unité e soins tel qu'il a été défini par le/la coordinateur/coordinatrices de l'hôpital ou le responsable ID dans la
rubrique « Mon LPZ » pour chacune des unités de soins. Lors
de la saisie en ligne, celui-ci sera automatiquement copié et
proposé comme catégorie de réponse lors de l'ouverture du
questionnaire des patient-e-s.
Lors de la récolte des données, vous pouvez mentionner le
nom de l’unité dans l’onglet « Unité de soins/équipe » sur les
questionnaires en version papier. Ce critère est particulièrement utile pour faciliter les recherches futures de données
spécifiques à l’hôpital.
Code
patient-e
Chaque patient-e de l’unité de soins reçoit son code permettant de s’identifier.
Il n’est pas possible d’attribuer dans un ID un code-patient-e
identique plus d’une fois (également pas possible au niveau
de différentes unités de soins). Voir chapitre 6.3.2.
Pour cela, le numéro d’identification du cas (CID ou numéro
du cas) du/de la patient-e est saisi. En utilisant ce numéro,
les données sont automatiquement codées car ce codage
peut être décrypté uniquement au sein de l'hôpital. Ni LPZ,
l'ANQ et ni l'organisme national de mesure, la BFH, ne sont
en mesure de décrypter ce codage. Le codage des questionnaires des patient-e-s est à définir au sein de l'hôpital dans le
respect des dispositions légales en vigueur dans les cantons.
La Commission d'éthique responsable a pris en compte le fait
que les données traitées seront codifiées. Ceci a été intégré
de manière explicite dans la fiche d'informations destinée
aux patient-e-s.
Ce code est important pour l’identification du/de la patient-e
par l’équipe en charge de la mesure. Ceci est avant tout essentiel lorsque les données démographiques et l’échelle des
risques de la mesure ont déjà été remplies à l’avance. Le
code pourra par la suite aider à compléter les données éventuellement manquantes.
4
Table des matières
CHF2015NOV
De cette manière il sera possible de contrôler par la suite si
tous les patient-e-s ont été recensés. La composition de ce
code n’est pas transmise au groupe de projet, et est déterminé par l’hôpital participant qui l’utilise exclusivement pour
son usage interne (par exemple lors de l’analyse de cas singulier au cours des projets d’amélioration suite à la mesure).
1
Le/la patient-e a-t-il/elle
participé à la mesure ?
Pour chaque patient-e, un questionnaire séparé doit être
rempli. Cela est également valable pour les patient-e-s qui ne
participent pas à la mesure. Veuillez indiquer si le/la patiente prend part à la mesure.
Si « oui », veuillez passer à la question 3.
Si « non » veuillez passer à la question 2.
2
Si ce n’est pas le cas,
veuillez indiquer la raison :
Si le patient-e ne désire pas participer à la mesure, veuillez en
indiquer le motif. Le questionnaire sera donc clos.
La catégorie « Le/la patient-e n’a pas pu être atteint-e au
moment de la récolte des données » sera sélectionnée lorsque
le/la patient-e n'était pas présent physiquement.
La catégorie « État cognitif trop mauvais » sera cochée lorsque le/la patient- e souffre par exemple de délire, confusion
etc.
La catégorie « État comateux ou état critique » sera cochée
lorsque le/la patient- e souffre, quand il/elle n'est pas lucide
et/ou ne se réveille pas ou est dans un état critique.
La catégorie « Phase terminale » sera cochée lorsque le/la
patient-e est mourante. Terminal est défini selon LPZ comme
étant la phase terminale de la vie, dans laquelle aucune guérison n’est possible sous l’angle médical. En général, la phase
terminale concerne les trois derniers mois précédant la mort.
Si le/la patient-e ne peut pas participer à la mesure pour
cause d’anesthésie ou de prémédication, veuillez remplir la
catégorie « Autre raison ».
3
Date de naissance
Veuillez saisir la date de naissance (jj/mm/aaaa).
Adultes : veuillez saisir la date de naissance complète.
Enfants et adolescent-e-s : afin que l’âge, en particulier chez
les très jeunes enfants, puisse être calculé correctement, il
est important que la date de naissance soit correcte. L’âge
gestationnel ne joue pas de rôle ici, mais elle est bien sûr
considérée comme faisant partie de l’existence de l’enfant.
4
Sexe
Veuillez cocher ce qui convient.
5
Date d’admission (à
l’hôpital)
Veuillez indiquer la date d’admission à l’hôpital (jj/mm/aaaa).
Prenez garde à ne pas confondre la date d’entrée avec celle
de la naissance.
Attention ici à ne pas confondre la date d’admission à
l’hôpital avec la date de naissance!
5
Table des matières
6
Le/la patient-e a-t-il/elle
subi une intervention chirurgicale durant les deux
dernières semaines ?
CHF2015NOV
Veuillez cocher ce qui convient. Toutes les interventions chirurgicales sont considérées comme des opérations, y compris
la chirurgie mini invasive, c’est-à-dire qui nécessite une incision de la peau.
Si vous cochez « non » veuillez passer à la question 8a.
7
Si oui, (le/la patient-e a été
opéré-e), veuillez indiquer
la durée de l’opération :
Indiquez la durée de l’intervention chirurgicale (durée effective de l’IC). Si l’intervention chirurgicale d’un-e patient-e X a
duré 3 heures et 14 minutes, saisissez : 03 et 14. Si le/la
patient-e a été opéré-e deux fois, ou plus, au cours des deux
dernières semaines, indiquez la durée de l’intervention la
plus longue. Pour la durée de l’IC (moment de l’incision - suture de la plaie), veuillez consulter le cas échéant le protocole
d’anesthésie.
Si aucune donnée relative à la durée de l'opération ne sont
disponibles, alors la question peut être passée (ce n'est pas
un champ obligatoire dans le programme de saisie LPZ).
8a)
Quel est le tableau clinique du/de la patient-e ?
Veuillez cocher svp tous les diagnostics médicaux, y compris
le cas échéant ceux établis durant le séjour hospitalier actuel,
qui sont confirmés chez le/la patient-e adulte ou chez
l’enfant. Plusieurs réponses sont possibles.
Ici encore s'applique la règle de base selon laquelle la meilleure source des données doit être utilisée. Si les diagnostics
principaux sont complètement documentés dans le dossier
patient alors cette source de données est suffisante.
A partir de 2013, il y a à disposition un index systématique
de la Classification Internationale des Maladies (CIM) CIM-10GM 2014
(http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/infothek/nom
enklaturen/blank/blank/cim10/02/05.html) divisé en deux
volumes qui vous aide à associer le(s) diagnostic(s) médical/médicaux du/de la patient-e au chapitre CIM correspondant. Indication : veuillez utiliser le lien suivant pour accéder
directement à chacun des 2 volumes :
La version PDF est subdivisée en 2 fichiers :
-
Index systématique – Version française Volume 1 (chapitres I–XI) Octobre 2014 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publi
kationen.Document.187047.pdf
-
Index systématique – Version française Volume 2 (chapitres XII–XXII) Octobre 2014 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publi
kationen.Document.187053.pdf
6
Table des matières
CHF2015NOV
Concernant les enfants et les adolescent-e-s :
Veuillez choisir pour les nouveau-nés sans maladie particulière nés en dehors de la naissance prématurée le diagnostic
« Affections dont l’origine se situe dans la période périnatale ». Cette catégorie peut être cochée seulement pour
les enfants âgés jusqu’à 1 an.
Veuillez choisir pour les enfants hospitalisés pour des motifs
sociaux (par ex. cris prolongés/persistants) pour décharger
les parents le diagnostic « Facteurs influant sur l’état de
santé et motifs de recours aux services de santé ».
8b
Le/la patient-e a-t-il/elle
besoin d’aide pour les
activités quotidiennes ?
Dans la rubrique « besoin d’aide pour les activités quotidiennes » c’est le stade actuel dans l’hôpital qui est décisif. À
cet endroit vous saisissez la situation actuelle du/de la patient-e au moment de la mesure, même si le/la patient -e
vient de se faire opérer. Étant donné que dans les questionnaires il y a la question si un/une patient-e a été opéré ou
pas, les résultats pourront être interpréter en conséquence.
-
La dépendance d’une aide dans la vie quotidienne signifie par exemple une aide pour les soins du corps ou
pour faire les besoins.
-
La dépendance d’une aide au ménage signifie per
exemple une aide pour faire le lit, faire les provisions ou
nettoyer le domicile, etc. L’aide au ménage est évaluée
par l’équipe en charge de la mesure, c’est-à-dire que
l’évaluation porte sur l’état dans lequel le/la patient-e serait en ce moment dans son environnement quotidien
(Décision LPZ, 2012).
Pour les enfants, veuillez ne pas répondre à cette question.
9
Echelle de la dépendance
aux soins (EDS)
Veuillez répondre à cette question seulement pour des
patient-e-s à partir de 18 ans.
Veuillez s’il vous plaît cocher pour toutes les activités la dépendance du/de
la patient-e pour
l’application de soins : (à
remplir à partir de 18 ans)
Suite à une décision prise par l’ANQ en mai 2012, le remplissage de l’échelle de dépendance aux soins (EDS) est obligatoire dès la mesure LPZ 2012 pour tous/toutes les patient-e-s
âgé-e-s de 18 ans et plus. En effet, les données de l’EDS sont
particulièrement pertinentes pour la méthode statistique
d’ajustement au risque qui a été utilisée pour l’analyse des
résultats des hôpitaux de la mesure 2011 (pour laquelle le
remplissage de l’EDS était alors facultatif)
A la question 9, il s’agit de mesurer dans quelle ampleur le
patient est dépendant des soins qui lui ont été prodigués :
Veuillez marquer, pour toutes les activités, la dépendance
du/de la patient-e pour l’application de soins.
7
Table des matières
CHF2015NOV
 Information : vous pouvez, selon vos préférences, remplir
l’EDS également la veille de la mesure (sur papier). Le jour de
la mesure, il incombe ensuite à l’équipe en charge de la mesure de vérifier l’exactitude des données de l’EDS rempli la
veille et de les transmettre dans le programme LPZ de saisie
des données/dans le questionnaire version papier.
 Vous trouverez dans l’annexe 8.1.1
10
A-t-on constaté des escarres chez le/la patient-e
?
-
un document de travail servant à évaluer à l’aide de
l’EDS le matin de la mesure ainsi qu’un exemple de cas
pour les formations des équipes en charge de la mesure
(annexe 8.1.1a)
-
de plus amples explications sur les catégories de
l’échelle de la dépendance aux soins
-
Un exemple de cas : après les réunions de formation, les
documents relatifs à la formation seront accompagnés
d’un exemple de cas et le tout sera mis à disposition dans
le domaine protégé du site internet LPZ à l’intention des
équipes en charge de la mesure.
Prenez absolument garde s’il vous plaît qu’à cette question
une position précise doit être adoptée si le patient-e est concerné-e par des escarres ou ne l’est pas.
Il s'agit dans ce question de savoir si le/la patient-e examiné
présente des signes d'escarre au moment du relevé, oui ou
non.
En cas de plusieurs escarres, nous vous prions d’examiner
l’escarre de la catégorie la plus élevée qui s’est formée pendant le séjour hospitalier actuel et ce, même si des escarres
d’une catégorie plus élevée se sont formées avant
l’admission à l’hôpital.
Prenez garde s’il vous plaît à ce que les indications sur les
escarres dans le questionnaire « Partie générale » concordent
avec celles du module « Escarres » afin d’éviter des erreurs
dans les tableaux présentant les résultats.
Vous trouverez des exemples de situations envisageables
dans le tableau ci-dessous :
8
Table des matières
CHF2015NOV
Patient-e avec escarres;
Quest. 10 : A-t-
Oui, catégorie
Question 11 :
Situations possibles
on constaté des
la plus élevée
Quand cette

escarre s’est-elle
le/la patient-e ?
formée ?
Une escarre catégorie 3 formée avant
l’admission à l’hôpital,
Avant
Oui

Pas d’escarres formées dans l’hôpital

Pas d’escarres formées avant l’admission à
l’hôpital

escarres chez
Une escarre catégorie 3 formée dans
3
actuelle
Durant
Oui
3
Plusieurs escarres
Plusieurs escarres formées avant l’admission
à l’hôpital, par ex.de la catégorie 2 et 3,

l’hospitalisation
actuelle
l’hôpital

l’hospitalisation
Avant
Oui
3
l’hospitalisation
actuelle
Pas d’escarres formées dans l’hôpital
Plusieurs escarres

Oui
avant l’admission à l’hôpital

Durant
Par ex. une escarre de la catégorie 3 formée
2
l’hospitalisation
actuelle
Par ex. une escarre de la catégorie 2 formée
dans l’hôpital
Plusieurs escarres

Oui
l’admission à l’hôpital

Durant
Une escarre de la catégorie 2 formée avant
3
l’hospitalisation
actuelle
Une escarre de la catégorie 3 formée dans
l’hôpital
Plusieurs escarres

Oui
l’admission à l’hôpital

Durant
Une escarre de la catégorie 3 formée avant
Une escarre de la catégorie 3 formée dans
3
l’hospitalisation
actuelle
l’hôpital
Si la présence des escarres est inconnu, veuillez préciser la cause, c’est à dire si « Le/la
patient-e ne souhaite pas être examiné/e sous l’aspect des escarres » ou « Inconnu, pour
d’autres raisons » et veuillez passer à la question 12.
Si la réponse est « non », Veuillez passer à la question 12.
Si la mesure est effectuée par deux membres du personnel soignant, et s’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la détermination de la catégorie des escarres, la catégorie le plus élevé qui rencontre leur accord est pris en considération.
11
Quand cette escarre s’estelle formée ?
Dans cette question, il s’agit d’identifier à quel moment
l’escarre est survenue. Les réponses possibles sont « Avant
l’hospitalisation actuelle » ou « Durant l’hospitalisation actuelle ».
9
Table des matières
CHF2015NOV
Si le moment d’apparition de l’escarre n’a pas été consigné
dans le dossier patient, veuillez alors cocher « Durant
l’hospitalisation actuelle ».
12
Le/la patient-e est-il/elle
limité-e dans les activités
quotidiennes/les tâches
ménagères en raison du
peu de force dans les
mains ?
Si le/la patient-e est limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison du peu de force
dans les mains, veuillez alors cocher « oui »
13
Le/la patient-e est-il/elle
limité-e dans les activités
quotidiennes/les tâches
ménagères en raison des
difficultés à marcher ?
Si le/la patient-e est limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison des difficultés à
marcher, veuillez alors cocher « oui »
14
Le/la patient-e souffre-til/elle d’œdèmes, d’ascite,
de déshydratation ou
d’autres troubles de
l’équilibre hydrique ?
Si le/la patient-e souffre d’œdèmes, d’ascite, de déshydratation ou d’autres troubles de l’équilibre hydrique veuillez alors
passer à la question 20; dans le cas contraire, veuillez passer
à la question 15.
L’évaluation peut être faite à partir du tableau clinique et/ou
du diagnostic médical.
Un trouble de l’équilibre hydrique peut par exemple être aussi une exhémie ou exsiccose qui est la diminution d'une
grande quantité de sang. Ce phénomène serait secondaire à
une rétention d'eau dans les tissus ou d'une sortie d'eau des
capillaires (Mühlmeyer, 2007).
15
Quand le/la patient-e a-til/elle été pesé-e pour la
dernière fois ?
Au moyen de cette question, il est possible de clarifier quand
le/la patient-e a été pesé pour la dernière fois (question 15).
Cocher la réponse qui corresponde de manière plus fidèle à
la réalité. Si la pesée du/de la patient-e n’a pas été possible
et que les données à la question 16 proviennent du/de la
patient-e ou de ses proches, veuillez indiquer dans la question 15 que le/la patient-e n’a pas été pesé.
Si le/la patient-e n’a pas été pesé-e, veuillez passer à la question 20.
Remarque : si le/la patient-e s’est pesé-e lui/elle-même,
veuillez également répondre par « aucune pesé ».
16
Poids du/de la patient-e,
en kg
Il s’agit ici du poids du/de la patient-e mesuré pour la dernière fois.
Le poids est reporté avec trois unités qui suivent la virgule
(important pour que les enfants de moins de 1 kg puissent
être pesés). Si la balance n’indique que les kilogrammes,
veuillez saisir trois 0 après la virgule.
Concernant les enfants et les adolescent-e-s :
le poids de l’enfant doit impérativement être indiqué. Si
l’enfant pèse moins de 1 kg, veuillez alors noter par ex.
0,800 kg.
10
Table des matières
CHF2015NOV
Explications complémentaires concernant la question 16 : Poids
La question 16 a pour but le calcul de l’indice de la masse corporelle (IMC). D’un point de vue
pratique, dans certains cas il peut être plus facile de mesurer la taille et le poids le jour précédant la mesure. Si la pesée du/de la patient-e n’est pas possible, des informations sont alors
demandées au/à la patient-e ou à ses proches. Veuillez dans ce cas indiquer à la question 1520
que le/la patient-e n’a pas été pesé-e ! Veuillez prendre en considération également le poids des
vêtements du/de la patient-e lors de la pesée. Le/la patiente doit être pesé de préférence sans
chaussures, avec une tenue légère et à un moment précis, après avoir passé aux toilettes. En
raison des écarts entre les différentes balances, il est important d’utiliser chez le/la même patient-e toujours la même balance pour toutes les pesées.
17
18
Le/la patient-e a-t-il/elle
perdu involontairement du
poids durant ces derniers
mois ?
De combien a été la
perte de poids involontaire du/de la patient-e ?
Veuillez cocher ce qui convient. Si vous répondez à la question 17 par « Non », veuillez passer à la question 19.
Il s’agit expressément d’une perte involontaire de poids
-
Cocher « oui » si le/la patient-e a perdu du poids de manière involontaire.
-
S’il s’agit de surcharge pondérale et que le/la patient-e
suit un régime, veuillez répondre par « non ».
-
Si la perte de poids résulte d’une conséquence d’un traitement médical, par ex. au moyen de diurétiques ou en
cas de ponction (ascite), cette dernière est considérée
comme perte de poids volontaire, cela signifie doit ici être
répondu par « non ».
-
Au cas où il y aurait une diminution de poids consécutive
à une anorexie nerveuse diagnostiquée, on peut alors exclure « une perte de poids volontaire ». Veuillez dans ce
cas répondre à la question par « non ».
Si le poids des 6 derniers mois est connu et s’il ressort clairement qu’au cours des 6 derniers mois la patiente ou le patient a perdu involontairement plus de 6 kg, veuillez alors
cocher « oui ».
Si le poids et l’évolution du poids au cours des 6 derniers
mois ne sont pas connus et/ou si la patiente ou le patient a
perdu volontairement du poids, veuillez alors cocher « non ».
Si le poids au cours du mois dernier est connu et s’il ressort
clairement qu’au cours du mois dernier la patiente ou le patient a perdu involontairement plus de 3 kg, veuillez alors
cocher « oui ».
Si le poids et l’évolution du poids au cours du mois dernier
ne sont pas connus et/ou si la patiente ou le patient a perdu
volontairement du poids, veuillez alors cocher « Non ».
19
Taille du/de la patient-e,
en cm
Une taille de 1 mètre 75 est mentionnée comme suit : 175
cm. Si la taille des personnes souffrant de handicaps n’est
mesurable que difficilement, l’on peut également mesurer la
hauteur des genoux, l’ouverture des bras ou la longueur du
cubitus.
11
Table des matières
CHF2015NOV
Concernant les enfants et les adolescent-e-s : cette indication doit être impérativement introduite.
Explications complémentaires concernant la question 23 : Taille
A l’aide de la formule suivante, il est possible d’estimer la taille sur la base de la hauteur du genou :
Hommes : Taille (cm) = 64.19 - (0,04 x âge [années]) + (2,02 x hauteur des genoux [cm]).
Femmes : Taille (cm) = 84,88 - (0,24 x âge [années]) + (1,83 x hauteur des genoux [cm]).
L’ouverture des bras se mesure par la distance entre la pointe du doigt le plus long de chaque
main en position des bras ouverts de côté à l’horizontale. L’aide du personnel soignant est nécessaire. L’ouverture des bras correspond à peu près à la taille.
Pour la détermination de la taille sur la base de la longueur du cubitus, utiliser le schéma suivant :
Si la détermination de la taille du/de la patient-e reste problématique, indiquez une estimation
sur la base des données présentes dans le passeport du/de la patient-e.
Si la taille ne peut pas être déterminée selon les procédures décrites, demandez en dernier ressort au/à la patient-e ou aux proches soignants (pour autant que les données recueillies soient
réalistes/fiables).
20
Le/la patient-e a-t-il/elle
fait une chute au cours
des 30 derniers jours ?
Cette question concerne la période de mesure allant du 11
octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici
d’événements de chutes ayant eu lieu aussi bien à l’intérieur
qu’à l’extérieur de l’hôpital.
En vue de préparer la mesure, il est recommandé de déjà
saisir tous les événements de chutes ayant lieu dans cette
période (par ex. : liste des unités de soins).
Veuillez choisir la réponse correspondante.
12
Table des matières
21
Des mesures de contention ont-elles été utilisées
auprès des patient-e-s
durant les 30 derniers
jours dans cette institution ?
CHF2015NOV
Cette question concerne la période de mesure allant du 11
octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici de MdCs
ayant été appliquées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur
de l’hôpital.
S’il est répondu par « non » ou par « Inconnu » à cette question, le module est terminé.
13
Annexe 8.1.1 : Echelle de la dépendance aux soins (EDS)
L’échelle de la dépendance aux soins se décline en 15 éléments/questions (par ex. boire et
manger, continence, mobilité) classifiés selon cinq catégories de réponses – de complètement indépendant à complètement dépendant.
La classification par catégorie de réponse s’opère selon les critères suivants :
Dépendance complète
aucune indépendance, nécessité constante d’assistance/instructions
Dépendance prépondérante
indépendance fortement limitée, assistance/instructions plus importantes et fréquente(s)
Dépendance partielle
indépendance limitée, assistance/instructions nécessaires
Indépendance prépondérante
avec peu d’aide/instructions
Indépendance complète
tout est effectué de manière autonome
Utilisation/application de l’échelle de la dépendance aux soins
En principe, l’évaluation du/de la patient-e est effectuée par le personnel infirmier diplômé
et elle est réalisée à partir des activités effectuées avec le/la patient-e et auprès de ce ou
cette dernier-ère. Lors du remplissage de l’EDS, chaque élément/demande doit être évalué en
fonction des cinq catégories de réponse. Il s’agit de sélectionner la catégorie de réponse qui
corresponde le mieux à l’état actuel (au moment de la mesure) du/de la patient -e. Une
seule des cinq catégories de réponse peut être choisie.
Veuillez marquer pour toutes les activités la dépendance du/de la patient-e en matière de
soins qui lui sont prodigués. Les principes suivants sont à respecter :
-
L’échelle EDS doit être remplie à partir de 18 ans
-
L’évaluation se base sur ce qu’une personne peut réellement faire (au moment de la
mesure) et ce qu’elle a fait et non sur ce qu’elle pourrait faire. Si par exemple un-e
patient-e avec un bon état général a subi une intervention et que suite à cette dernière il/elle se trouve dans l’incapacité de se déplacer le jour de la mesure, alors
il/elle est considéré-e comme peut-être « Dépendance complète » même si il/elle peut
déjà recouvrer sa mobilité le jour suivant.
-
Si entre la capacité de faire et l’activité réelle d’une personne des variations surviennent au cours d’une journée, l’évaluation la plus faible ou la plus « mauvaise » est à
prendre en considération (pondération en fonction de la plus forte dépendance et
non pas de la plus faible).
-
L’aide est à prendre en considération dans l’évaluation seulement si une personne
nécessite une assistance personnelle.
-
Distinction entre activités quotidiennes et activités relevant d’une occupation adéquate : on entend par activités quotidiennes les activités de la vie quotidienne (ADL),
par activités relevant d’une occupation adéquate « l’organisation au quotidien ».
-
Il est recommandé de prendre en considération les activités une par une (singulièrement) de l’échelle de la dépendance aux soins. Dans l’activité liée à la continence, il
s'agit par exemple de contrôler l’activité « excrétion » (contrôle des muscles de la
vessie ou du sphincter rectal) indépendamment du fait que le/la patient-e ait besoin
d’aide pour aller aux toilettes. Cette partie (mobilisation) de la dépendance aux soins
devra être considérée comme faisant partie de la catégorie « mobilité » de l’échelle
EDS. A l’aide de la sonde vésicale, on évalue dans quelle mesure le/la patient-e a besoin d’aide pour vider la vessie, c’est-à-dire la poche contenant l’urine.
Mise en situation : échelle de la dépendance aux soins
En annexe 8.1.1b vous trouverez un exemple de cas concernant l’échelle de dépendance aux
soins avec la résolution dudit cas qui pourra être abordé lors des formations des équipes
chargées de la mesure.
Document de travail échelle de la dépendance aux soins
Voir annexe 8.1.1a : ce formulaire pourra être utilisé lors des formations des équipes chargées de la mesure ainsi que pour l’évaluation des patient-e-s la veille de la mesure.
Le schéma des pages suivants contient une description détaillée de chaque catégorie de
l’échelle de dépendance aux soins avec d’autres exemples.
2
Description détaillée : Echelle de dépendance aux soins (EDS)
Prise d’aliments solides et liquides : Indique à quel point une personne est en état de manger et de boire sans aide extérieure
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personnes sous sédatifs
ou atteinte de démence
avancée qui ne sont pas
en état de préparer seule
des aliments et des boissons, ni non plus de manger et de boire sans aide
extérieure.
Personne atteinte
d’hémiparésie qui n’est pas
en état d’apprêter seule ses
repas. Elle peut toutefois
par elle-même conduire les
aliments à sa bouche.
Personne qui, pour perdre
du poids, est astreinte à un
plan diététique précis et
bénéficie d’un conseil en
diététique. Elle pourrait
apprêter et consommer ses
aliments de façon autonome mais doit se tenir au
plan diététique fixé ainsi et
dépend ainsi des instructions qui lui sont données.
Personne porteuse d’une
sonde gastrique/GPE, qui
en général peut s’en occuper de façon autonome et
peut ainsi consommer de
façon adéquate les aliments solides et liquides
appropriés.
Personne pouvant apprêter
de façon autonome ses
aliments sur la table ou la
table de lit à sa disposition.
Capacité d’utiliser des couverts sans restriction, si
nécessaire. Le tout sans
perte de temps excessive.
Continence : Indique à quel point une personne est en état de contrôler ses besoins d’uriner et/ou d’aller à selle
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne n’étant pas en
état de retenir ses selles
ou son urine ni non plus
de signaler au personnel
les besoins pressants
d’aller à selle ou d’uriner.
Une telle personne est
toujours incontinente.
Personne désorientée qui
n’est pas en mesure
d’utiliser seule les toilettes
et ne fait que partiellement
part de ses besoins pressants au personnel. Ces
personnes connaissent
fréquemment des problèmes d’incontinence.
Personne souffrant d’une
incontinence sous miction
impérative, capable généralement (mais pas toujours)
de rester continente aussi
longtemps qu’elle peut
suivre dans ce sens un plan
de journée déterminé.
Personne souffrant d’une
incontinence concernant
les selles et/ou le besoin
d’uriner, mais sachant généralement utiliser de façon autonome les moyens
auxiliaires et les mesures
servant à la compensation.
Personne continente concernant les selles et le besoin d’uriner.
Ou bien: personne en état
de gérer de façon autonome et avec succès un
anus artificiel ou un système de sonde urinaire.
Tenue corporelle : Indique à quel point une personne est en état d’adopter la position corporelle adéquate pour une activité donnée
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne atteinte
d’hémiparésie qui ne peut
pas s’asseoir en position
verticale ou changer de
position seule.
Personne atteinte
d’hémiparésie qui doit être
mise par le personnel en
position assise pour prendre ses repas ou se laver.
Une fois la position prise,
elle peut la conserver de
façon sûre à l’aide de coussins et autres appuis.
Personne suffisamment
autonome pour changer de
position au lit mais nécessitant une aide pour se lever.
Personne nécessitant un
minimum de soutien pour
adapter sa tenue corporelle
de façon autonome en
fonction de chacune de ses
activités.
Personne en meure
d’adapter sa tenue corporelle de façon autonome en
fonction de chacune de ses
activités.
Mobilité : Indique à quel point le/la patient/e est en état de se déplacer seul/e
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne privée de sa
mobilité du fait de la maladie, sans plus aucune
possibilité de se déplacer
seule.
Personne capable de se
déplacer à l’aide d’un déambulateur mais requérant
pour cela
l’accompagnement d’une
autre personne. Ce soutien
lui permet de se déplacer
sur de courtes distances à
l’intérieur de l’unité de
soins.
Personne capable de se
déplacer sur de courtes
distances à l’aide de
moyens auxiliaires, mais
nécessitant
l’accompagnement d’une
autre personne pour des
promenades d’une certaine
longueur.
Personne ayant subi une
opération pour une prothèse du genou qui nécessite une instruction quant
à l’utilisation de moyens
auxiliaires aptes à lui permettre de se déplacer de
façon sûre.
Personne capable de se
déplacer sans restrictions
sur diverses distances de
façon sûre ainsi que de
monter des escaliers.
4
Rythme des jours et des nuits : Indique à quel point une personne est en état de maintenir ses activités en conformité au rythme des jours et
des nuits
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne atteinte de démence avancée, n’étant
plus sensible au rythme
des jours et des nuits. Elle
est à cet égard entièrement dépendante aux
soins.
Personne alitée, atteinte de
diarrhée, devant à toute
heure être placée sur le
pot/la cuvette de WC. De ce
fait, elle ne parvient pas, à
avoir un rythme normal des
jours et des nuits.
Personne atteinte de dépression, ayant le besoin
d’être encouragée par le
personnel soignant pour
maîtriser le déroulement
des journées, mais parfaitement en état de faire les
choses par elle-même.
Personne ayant de la peine
à dormir de façon continue,
qui fait parfois appel à une
assistance infirmière durant la nuit. Elle est toutefois capable de compenser
durant la journée une éventuelle fatigue (par ex. par
une sieste).
Personne ayant sans aide
extérieure la durée de
sommeil nécessaire et développant une activité
normale durant la journée.
Habillage/déshabillage : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est capable de s’habiller et de se déshabiller seul/e
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne plus en état de
s’habiller et de se déshabiller sans aide, que ce
soit sur le plan mental
(décision du quand et du
comment) ou sur le plan
de la motricité, ou les
deux à la fois.
Personne atteinte de démence, ne pouvant
s’habiller et de se déshabiller que si quelqu’un lui
donne des injonctions. Sur
le plan de la motricité
(exécution), elle est en état
de mettre en pratique ce
qu’on lui dit de faire.
Personne atteinte de dépression (mais sans déficits
moteurs), nécessitant parfois l’attention et les encouragements d’une autre
personne pour pouvoir
maîtriser elle-même de
façon adéquate les actes de
s’habiller et de se déshabiller.
Personne souffrant de rhumatisme dans les articulations des doigts, pouvant
dans une large mesure
s’habiller et se déshabiller
de façon autonome, mais
nécessitant une aide pour
la réalisation de certains
gestes relevant de la motricité fine, par ex. pour fermer une boutonnière ou
actionner une fermetureéclair.
Personne apte à mettre ou
enlever ses vêtements de
manière adéquate, sans
aide extérieure et dans des
temps appropriés.
5
Température corporelle : Indique à quel point une personne est capable de protéger sa température corporelle contre les influences extérieures
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne ayant subi une
opération importante et
nécessitant à présent une
couverture chauffante. Le
personnel soignant peut
lui faire atteindre une
température corporelle
adéquate par une observation suivie permettant
la régulation de la couverture chauffante.
Personne atteinte de démence qui n’est pas en
état de distinguer le chaud
et le froid. Elle peut en
partie mettre en œuvre
elle-même les instructions
que lui donne le personnel
soignant.
Personne devant garder le
lit, demandant souvent au
personnel soignant de
changer sa couverture (passer d’une couverture plus
épaisse à une autre plus
légère). Dans son lit, elle
est en mesure de se couvrir
ou de se découvrir en fonction de la température ressentie.
Personne avec une fracture
du bras qui se plaint occasionnellement d’avoir froid
aux pieds et nécessite
alors une aide pour la préparation d’une bouillotte.
Personne en état de se protéger de manière autonome
par des mesures adéquates
et efficaces contre les effets de la température ambiante sur son corps.
Soins corporels : Indique à quel point le/la patient/e ou résident/e est en mesure d’assumer les soins corporels sans aide extérieure
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne ayant subi une
attaque aiguë et à laquelle
une conscience diffuse et
une motricité restreinte
ne permettent en aucune
façon de procéder à des
soins corporels.
Personne ayant subi une
opération de la hanche :
le/la patient/e est au deuxième jour suivant
l’opération en état
d’exécuter avec un soutien
minimal la plupart des
gestes de soins corporels
pour le haut du corps. Un
soutien considérable est en
revanche nécessaire pour
les autres parties du corps.
Personne ayant subi une
opération de la vésicule
biliaire : le/la patient/e est
au deuxième jour suivant
l’opération en état
d’exécuter avec un soutien
minimal la plupart des
gestes de soins corporels
(se laver, se laver les dents,
se peigner, etc.). Une observation générale ainsi
qu’une aide ponctuelle restent toutefois nécessaires.
Personne nécessitant une
fois par jour de l’aide du
personnel soignant pour
l’entretien et les soins des
pieds, de la chevelure et du
dos.
Personne en état de procéder à tous les soins corporels requis de façon autonome, donc sans aide extérieure.
6
Evitement des dangers : Indique à quel point la personne concernée est capable de veiller de façon autonome à sa sécurité
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne en état comateux dont on ne peut attendre aucune sensibilité
quant à la reconnaissance
et à l’estimation des dangers dans son cadre de
vie. Les mesures pour
éviter les dangers ne seront donc prises que par
aide extérieure.
Personne alitée restant en
état de reconnaître les
dangers dans son cadre de
vie, par ex. un scalpel qui
aurait été oublié. Toutefois, l’aide du personnel
soignant est nécessaire
pour éviter ou désamorcer
les dangers.
Personne disposant d’une
vue et d’une ouïe restreintes et n’étant ainsi que
partiellement en état de
reconnaître des situations
porteuses de dangers dans
son cadre de vie actuel.
Personne en état de reconnaître et d’évaluer les dangers dans son cadre de vie,
sans restrictions et de façon réaliste. Toutefois, il lui
faut un certain temps pour
éviter efficacement ces
dangers (par ex. du fait
d’une motricité restreinte).
Personne parfaitement en
état de reconnaître et
d’évaluer de façon réaliste
les dangers dans son cadre
de vie, tels les seuils de
portes et les tapis glissants. Le/la patient/e sait
adopter rapidement des
mesures servant à sa
propre sécurité.
Communication : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de communiquer
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne n’étant pas en
état de comprendre ce
qu’on lui dit, pour des
raisons d’acoustique ou
de contenu, ni d’exprimer
par elle-même une pensée
cohérente. Un soutien
permanent de la part du
personnel soignant est
donc nécessaire.
Personne atteinte
d’aphasie, partiellement
apte à une communication
verbale ou non verbale.
Personne disposant d’une
vue et d’une ouïe restreintes et n’étant ainsi que
partiellement en état de
communiquer de façon
adéquate, ou seulement
moyennant une aide extérieure.
Personne pleinement apte à
l’expression verbale mais
restreinte dans ses possibilités de contact par une
léger trouble de la vue. La
communication non verbale
lui échappe de ce fait dans
une large mesure.
On peut parler de l’indépendance d’une personne à
cet égard si elle est apte à
une communication verbale
et non verbale appropriée.
Le/la patient/e exprime
son vécu par des sons non
codés et comprend par la
tonalité et l’accentuation ce
que les autres personnes
cherchent à lui dire.
7
Contacts avec les autres : Indique à quel point la personne concernée est en mesure d’établir et d’entretenir des contacts sociaux ainsi que d’y
mettre fin
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne sous sédatifs,
n’étant pas en état
d’établir ni d’entretenir
des contacts sociaux avec
les personnes autour
d’elle. Le/la patient/e nécessite en permanence de
l’attention et du soutien
Personne malvoyante ou
malentendante qui, dans le
milieu inaccoutumé de
l’unité de soins ou de la
clinique, nécessite une aide
et une attention considérable pour pouvoir entretenir des contacts sociaux de
façon adéquate.
Personne dépressive qui
ne peut entretenir qu’un
nombre restreint de contacts avec d’autres personnes.
Personne malvoyante capable d’entretenir des contacts, mais pour qui il est
souvent nécessaire que le
« premier pas » à cet effet
vienne d’autrui.
Personne en état de gérer à
bon escient et sous une
forme adéquate ses contacts sociaux, que ce soit
pour les établir, les entretenir ou y mettre fin.
Sens des règles et des valeurs : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de se soumettre à des règles
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne qui n’est en
aucune manière en état de
reconnaître des règles de
conduite et des valeurs ni
de s’y tenir, nécessitant
de ce fait un appui permanent.
Personne dont la capacité
d’orientation par rapport au
temps, au lieu et aux personnes présente des hauts
et des bas, rendant nécessaires une grande attention
à son égard et des explications patientes de la part du
personnel. Dans les phases
où elle est orientée, cette
personne est en mesure de
se tenir aux règles établies
et de veiller au respect de la
sphère privée.
Personne se renseignant
souvent sur le déroulement de la journée dans
l’unité des soins, donc sur
des choses qu’elle devrait
connaître au vu de la durée de son séjour. Toutefois, les informations données par le personnel soignant lui rappellent rapidement en mémoire les
règles en vigueur.
Personne arrivée depuis
peu dans l’unité de soins et
devant encore
s’accoutumer aux processus particuliers de celle-ci.
La documentation utile à la
prise de connaissance est
mise à sa disposition.
Personne consciente des
règles établies et des valeurs à respecter, tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur
de l’institution. Elle se
comporte en conséquence
et attend que l’on respecte
sa sphère privée.
8
Activités quotidiennes : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e sait s’adapter aux exigences et aux activités du quotidien au sein de
l’institution
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne ayant subi une
attaque et souffrant de
troubles de la conscience,
n’étant pas en état de
s’organiser pour gérer et
maîtriser les exigences et
les activités du quotidien.
Cette personne est toujours dépendante d’une
aide à cet égard.
Personne souffrant d’une
dépression réactive, qui a
très souvent besoin
d’encouragement et de
motivation de la part du
personnel soignant pour
entreprendre et maîtriser
les activités du quotidien,
même les plus simples.
Personne en convalescence suite à un infarctus
du myocarde, en état de
maîtriser la situation pour
une durée limitée lorsqu’elle reçoit la visite de
proches ou qu’elle suit
une émission de télévision. D’autres activités en
revanche requièrent un
soutien extérieur.
Personne ne pouvant maîtriser les situations du quotidien que s’il lui est donné
un complément
d’explications. Avec ce soutien extérieur, il lui est possible de maîtriser de façon
autonome les exigences du
quotidien.
Personne maîtrisant de
façon entièrement autonome les exigences et les
activités du quotidien.
Activités relevant d’une occupation adéquate : Indique à quel point une personne est en état de participer à des activités sensées lors de son
séjour dans l’institution
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne présentant une
désorientation aiguë et
n’étant pas en état d’avoir
par elle-même une occupation sensée ou de faire son
profit de l’offre d’activités
de loisirs.
Personne souffrant de dépression et nécessitant
très souvent des encouragements du personnel soignant pour se motiver
dans le sens d’une occupation raisonnable ainsi que
d’un usage de l’offre
d’activités de loisirs durant
son séjour en clinique.
Personne ayant de fortes
douleurs suite à une opération et n’étant pas en
état de pratiquer longtemps la lecture ou d’avoir
des entretiens prolongés
avec ses visiteurs.
Personne faisant volontiers
usage de l’offre d’activités
de loisirs et intéressée à
l’actualité dans le monde.
Personne sachant
s’occuper de façon adéquate durant son séjour en
clinique, que ce soit par la
lecture, la musique ou la
télévision.
L’atténuation de la douleur
par des mesures adéquates permet de rallonger
la durée qu’elle peut con-
Des problèmes de vue rendent toutefois nécessaires
certaines formes de soutien
telles que la lecture à haute
voix du journal ou la présélection des programmes sur
le poste de radio ou de télé-
9
sacrer à des activités de ce
genre.
vision.
Capacité cognitive : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’acquérir de nouvelles connaissances ou aptitudes et/ou de
conserver en mémoire des éléments acquis antérieurement
Dépendance complète
Dépendance prépondérante
Dépendance partielle
Indépendance prépondérante
Indépendance complète
Personne atteinte de démence avancée, n’étant
pas en état de se souvenir
de choses importantes
telles que le plan de déroulement des journées
dans l’unité de soins ou le
nom de l’institution où
elle se trouve. Cette personne n’est pas non plus
en état d’acquérir de nouvelles compétences ou
aptitudes.
Personne ayant subi un
accident vasculaire cérébral, et apprenant, à l’aide
d’instruction, commence à
reconnaître et accepter la
moitié de son corps paralysée. Cette personne nécessite un soutien pour la
bonne utilisation de
moyens spéciaux (par ex.
les services de table ou les
moyens d’aide à la
marche).
Personne devant apprendre
à l’hôpital la façon de se
faire à soi-même des injections d’insuline. Avec les
explications données et
une pratique répétée, cette
personne parvient à se
faire les injections nécessaires mais un contrôle de
l’injection par le personnel
soignant reste nécessaire.
Personne en état d’acquérir
de nouvelles connaissances
et/ou aptitudes (p. ex,
l’utilisation du téléphone
de lit), mais nécessitant
pour cela un certain temps.
Personne en état d’acquérir
de nouvelles connaissances, compétences ou
aptitudes en assimilant par
exemple les principes d’un
plan diététique. Cette personne est également en
état de garder en mémoire
des choses apprises antérieurement, par exemple la
façon de se faire des injections d’insuline.
10
Table des matières
DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse
Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres
enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la
prévalence des indicateurs de soins, LPZ International
Mesure du 10 novembre 2015
Version 1.0 du 30.06.2015
Sous-chapitre 5.5
Questionnaire 3a: Module Escarres
(obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ)
1
Table des matières
5.5
Questionnaire 3a : Module Escarres (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ)
3
Explications complémentaires concernant la question 4, Matelas et surmatelas
comme mesures de prévention
6
Explications complémentaires concernant la question 4, Coussin pour
chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention
7
Explications complémentaires concernant la question 7, Grille de localisation des
escarres
9
2
Table des matières
5.5
CHF2015NOV
Questionnaire 3a : Module Escarres (obligatoire selon
plan de mesure de l’ANQ)
Dans cette partie de la mesure, il s’agit d’évaluer le risque d’escarres pour chaque patient-e.
La partie ci-dessous se concentre sur la prévention des escarres au moyen de mesures préventives, matelas spéciaux, coussins pour chaises/fauteuils (roulant-e-s) et autres moyens
auxiliaires.
La dernière partie comprend la grille de localisation des escarres. Cette dernière ne doit être
remplie que pour les patient-e-s atteint-e-s d’escarres. La grille permet de recenser les données relatives à la localisation, les catégories, l’apparition, le lieu de formation et le traitement des escarres.
Les mesures prises pour la prévention ou le traitement des escarres ne sont pas toutes relatives aux pratiques basées sur des données probantes (EBN).
1
Echelle de risque (Braden)
Le risque est évalué selon l’échelle de Braden. Le LPZ a choisi
l'échelle de Braden car il considère qu'il s'agit de l'échelle la
plus reconnue d'un point de vue scientifique. Des explications concernant l’échelle de Braden à laquelle ont été ajoutés des indications spécifiques aux enfants se trouvent en
annexe (chap. 8.1.2).
Pour les enfants âgé-e-s de moins de 8 ans, veuillez s’il vous
plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants
dans l’échelle de Braden des adultes.
Les indications spécifiques aux enfants ont été développées
en se référant à l’échelle de Braden Q (Curley, et al., 2003) et
en se basant sur l’expertise de Schlüer et al. (2012). Ces indications ont alors été ajoutées aux explications de l’échelle de
Braden pour adultes.
2
A votre avis, ce/cette patient-e présente-t-il un
risque d’escarres ?
Veuillez cocher « oui » si le/la patient-e présente un risque
d’escarres sur la base de votre évaluation clinique subjective.
Veuillez-vous appuyer sur votre évaluation subjective professionnelle et ce, indépendamment de l’évaluation objective de
l’échelle de Braden.
3
Mesures de prévention des
escarres
Dans cette partie, il s’agit de cocher les réponses qui indiquent quelles mesures de prévention ont été introduits auprès du/de la patient-e pour prévenir les escarres. Veuillez
s’il vous plaît cocher toutes les mesures qui sont appliquées.
-
Dans la catégorie « Matelas et surmatelas comme mesures de prévention » une seule réponse est possible.
-
Il en va de même pour la catégorie des « coussins de fauteuil (roulant) » : ne sélectionner ici qu’une seule réponse.
-
Dans la catégorie « Autres mesures » plusieurs réponses
peuvent être sélectionnées.
Suit une brève explication concernant l’attribution des
mesures.
3
Table des matières
CHF2015NOV
Explications complémentaires concernant la question 3, Mesures de prévention des escarres
Veuillez indiquer quels moyens de prévention sont introduits. Plusieurs réponses sont possibles :
Stimuler la mobilisation
Veuillez cocher ici les mesures à prendre pour encourager la
mobilisation (le fait de rendre plus mobile le corps) des patient-e-s, y compris le micropositionnement, la kinesthétique.
En plus de l’encouragement du mouvement selon la kinesthétique appartenant à cette catégorie, il y a aussi
l’encouragement du mouvement selon Bobath, la stimulation
basale (Décision BFH, 2013).
Micropositionnement signifie des changements infimes de
mouvements (Validation BFH, 2013). Contrairement aux macropositionnements (grands changements de mouvements)
qui provoquent une augmentation de la pression, les micropositionnements entraînent une répartition de la pression
(Schröder & Kottner, 2012).
La kinesthétique signifie perception du mouvement et elle
conduit à une attention toute particulière apportée à la qualité et à l’évolution du mouvement (Maietta & Hatch, 2004).
Repositionnement/changement
de position en étant couché-e
suivant un horaire (individualisé)
préétabli
Veuillez cocher ici les mesures à prendre quand il est notifié
dans le dossier patient un repositionnement ou un changement de position en étant couché-e suivant un horaire (individualisé) préétabli. Les positions devraient être modifiées
toutes les 2 ou 3 heures. En cas d’utilisation de matelas antiescarres, la position doit être modifiée toutes les 4 à 6
heures. La fréquence est toutefois fortement dépendante du
risque d’escarres et des situations du moment des patient-es.
Repositionnement/changement
de position en étant assis-e suivant un horaire (individualisé)
préétabli
Veuillez cocher ici les mesures à prendre quand il est notifié
dans le dossier patient un repositionnement ou un changement de position en étant assis-e suivant un horaire (individualisé) préétabli.
Comme la pression en position assise sur une chaise est plus
importante qu’en position couchée, le changement de position devrait s’effectuer au plus tard après deux heures. La
planification est adaptée à la situation des patient-e-s concerné-e-s et au risque d’escarres en intégrant la chaise adaptée au/à la patient-e (Schröder & Kottner, 2012).
Prévention et correction des
déficits nutritionnels et/ou liquidiens
Veuillez cochez ici les mesures à prendre dans le cas où les
états nutritionnel et liquidien du/de la patient-e doivent être
surveillés et corrigés le cas échéant. Cette surveillance et
cette correction peuvent se faire par un-e diététicien-ne.
4
Table des matières
CHF2015NOV
Enseignement sur la prévention
des escarres à l’intention des
patient-e-s ainsi qu’aux proches
aidant-e-s
Veuillez cocher cette réponse si le/la patient-e et/ou ses
proches ont été activement intégrés dans la prévention des
escarres et/ou au sujet des mesures de prévention ainsi que
de leur application au moyen d’une instruction ou d’une brochure informative.
Réduction de la pression sur les
talons
Veuillez cocher ici cette réponse si des mesures ont été
prises pour réduire la pression sur les talons, comme par
exemple l’application d’un support réduisant la pression (par
ex. Repose®).
Réduction de la pression sur les
autres parties du corps à risque
(oreille, occiput etc.)
Veuillez cocher ici cette réponse si des mesures ont été
prises pour réduire la pression sur les autres parties du corps
à risque, comme par exemple l’application d’un support réduisant la pression (par ex. Repose®).
Utilisation de pommades ou de
crèmes pour la protection de la
peau
Cette mesure doit être comprise ici comme un moyen pour
protéger la peau, par exemple avant l’application d’un sparadrap.
Veuillez cocher ici cette mesure aussi si une protection explicite de la peau et des produits de soins de la peau sont appliqués.
Autre(s)
Veuillez cocher ici si d’autres mesures de prévention sont
utilisées.
Aucune :
Veuillez cocher ici si « aucune » mesure de prévention n’a
été prise.
Le/la patient-e refuse toutes les
mesures proposées
Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e.
4
 Remarque importante :
Matelas et surmatelas
comme mesures de prévention
veuillez déterminer ensemble de la catégorie selon laquelle
les lits/matelas/coussins de chaque fournisseur ont été catalogués. Il arrive souvent que le nom de la marque soit connu,
mais pas la catégorie selon laquelle un matelas en particulier
est catalogué.
Dans l’annexe 8.2.3, un « Modèle de grille pour l’élaboration
d’un guide d’orientation facilitant aux équipes en charge de
la mesure le remplissage des questionnaires 3a » est
disponible. Ce modèle peut être utilisé à l’interne comme
aide pour l’équipe en charge de la mesure.
Si un matelas standardisé de l’hôpital est classé comme
ayant un effet préventif contre les escarres (par ex. un
matelas en mousse polyuréthane), veuillez également le
citer parmi les mesures de prévention.
5
Table des matières
CHF2015NOV
Explications complémentaires concernant la question 4, Matelas et surmatelas comme mesures de prévention
Matelas/surmatelas dynamique
à pression alternée (système
dynamique)
Les systèmes dynamiques, souvent connus comme systèmes
à pression alternée, se composent souvent de plusieurs
chambres qui se remplissent d’air de manière alternée pour
ainsi réduire la pression. Ces systèmes sont commandés électriquement (Tom Defloor et al., 2004).
Support statique en matériaux
qui se conforment au corps, par
ex. lit à air, lit sur coussin d’air
Le lit à air/le lit sur coussin d’air est un support statique qui
est rempli d’air. La quantité d’air n’est plus modifiée grâce à
un contrôle de la pression (par ex. Repose®). Ces systèmes
ne sont pas commandés électriquement et réduisent la pression uniquement par une augmentation de la surface du support (Tom Defloor, et al., 2004).
Les matelas extra souples appartiennent également à cette
catégorie.
Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience)
Le matelas en mousse polyuréthane possède une grande capacité à s’adapter au corps grâce à sa mousse hautement
élastique. Grâce à ses propriétés hautement élastiques et à sa
constance au niveau de sa forme, ce type de matelas a la capacité de retourner à sa forme initiale lors de la réduction de
pression (pas d’effet mémoire, réversibilité) :
Link
Link
Matelas en mousse viscoélastique à mémoire de forme
Les matelas en mousse visco-élastique à mémoire de forme
se déforment sous la pression exercée par le corps et
l’influence de la chaleur corporelle. Cette déformation provoque une augmentation de la surface du support et une réduction de la pression maximale sur le corps. Il y a ici un
effet mémoire. Cela signifie que ce type de matelas garde en
mémoire le poids corporel et qu’après s’être levé-e, il conserve durant quelques secondes l’empreinte laissée par le
corps. Après un changement de position en étant couché-e,
ce type de matelas reprend sa forme initiale au bout de
quelques secondes.
Link
Autre(s)
Veuillez cocher cette option si d’autres matelas ou supports
sont utilisés.
Pas de matelas ou surmatelas de
prévention des escarres
Cette question traite exclusivement des matelas ou supports
à effets anti-escarres. Si aucun matelas/support de ce type
n’est employé, veuillez cocher cette option.
Le/la patient-e refuse toutes les
mesures proposées.
Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e.
6
Table des matières
5
Coussin pour
chaise/fauteuil (roulant-e)
comme mesure de prévention
CHF2015NOV
Cochez une seule possibilité.
Dans cette question, il s’agit de toutes les mesures préventives pour les patient-e-s dans la position assise sur une
chaise, un fauteuil, ou un fauteuil roulant, etc.
Les coussins qui appartiennent au patient-e, qui sont emportés à la maison par le/la patient-e et qui sont utilisés comme
mesures de prévention des escarres, entrent aussi dans cette
catégorie (Validation BFH, 2013).
Explications complémentaires concernant la question 4, Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention
Coussin de gel
Il s’agit de coussins remplis de gel liquide ou solide. Le gel
est contenu dans une fourre en matière synthétique (par ex.
coussin gel Secutex-A-D).
Coussin d’air/coussin en coquille d’œuf
Le coussin est rempli d’air. La quantité d’air n’est plus modifiée après un contrôle de la pression.
Le coussin a la structure concave-convexe spéciale de surface
incurvée de corps et de nid d'abeilles qui s’adaptent aux
mouvements du/de la patient-e. De cette manière, les forces
de frottement et de cisaillement sont réduites au minimum
(par ex. Cliniplot). Peut aussi être parfois qualifié de coussin
à picots.
Coussin mousse
Les coussins en mousse sont produits avec du polyuréthane
ou de la mousse latex (par ex. les coussins en latex Bow,
Bow-T-Foamkissen).
Autre(s)
Veuillez cocher ici si d’autres coussins/moyens sont utilisés
pour la prévention des escarres comme par exemple des
cales, des coussins appartenant au/à la patient-e. Ces autres
coussins/moyens ne peuvent pas entrer dans une catégorie
nommée.
Pas de coussin de prévention
des escarres
Cette question traite exclusivement des coussins à effets anti-escarres. Si aucun coussin de ce type n’est employé, veuillez cocher cette option.
Non pertinent (position assise
pas possible)
Cochez la case quand aucune mesure de prévention proposée
n’est applicable à la situation présente du/de la patient-e (par
ex. le/la patient-e est alité-e et il n’est pas possible de faire la
mesure en position assise pour diminuer la pression).
Le/la patient-e refuse toutes les
mesures proposées.
Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e.
6
Veuillez indiquer quels autres moyens auxiliaires de prévention ont été appliqués dans le cadre de la prophylaxie contre
les escarres. Plusieurs réponses sont possibles.
Autres moyens auxiliaires
de prévention
Protection du coude
Matériel réduisant la pression utilisé comme mesure de prévention d’une escarre au niveau du coude.
7
Table des matières
Protection des talons
CHF2015NOV
Matériel réduisant la pression utilisé comme mesure de prévention d’une escarre au niveau des talons.
Il ne s’agit pas de tampons d’ouate fixés par un bandage,
ni de rembourrage, mais de bottes, de coussins ou
d’attelles de décharge du talon.
Peau de mouton naturelle
Matériel utilisé comme mesure de prévention d’une escarre.
Les dernières recherches ont démontré l’effet prophylactique
d’un type de peau de mouton (Mistiaen, Achterberg, et al.,
2010; Mistiaen, Jolley, et al., 2010).
Peau de mouton synthétique
Matériel utilisé comme mesure de prévention d’une escarre
Autre(s)
Autre matériel utilisé comme mesure de prévention d’une
escarre
Aucun
Veuillez cocher ici s’il n’y a pas de moyens de prophylaxie.
Le/la patient-e refuse toutes les
mesures proposées.
Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e.
7
Si le/la patient-e ne présente pas d’escarres, le
module s’arrête ici.
Ne remplir la question 7 que pour les patient-e-s présentant
des escarres.
Grille de localisation des
escarres
A ne remplir que pour les patient-e-s atteint-e-s d’escarres.
Veuillez poursuivre avec le
tableau figurant à la page
suivante.
Veuillez localiser au début du tableau la localisation des escarres :
-
Veuillez remplir pour chaque lésion d’escarre le tableau
de haut en bas. Veillez à remplir pour chaque escarre
également les questions qui suivent. Les plaies d'escarre
seront évaluées par l'équipe de mesure après avoir considéré les plaies sur le/la patient-e.
-
Dans le meilleur des cas, l'équipe de mesure coordonne
le relevé des données avec le personnel soignant du
jour. De cette façon, l'évaluation des plaies se déroule parallèlement au changement des bandages effectué par le
personnel soignant du jour.
-
Veillez également à remplir pour chaque lésion la demande successive. Commencer par indiquer le lieu de la
lésion, et indiquez également si elle se trouve du côté
gauche ou droit du corps du/de la patient-e.
-
Au cas où la zone du corps n’est pas énumérée dans le
tableau, veuillez insérer la lésion sous « Autre localisation ». C’est le cas par ex. pour les lésions d’escarre
sur les doigts de pieds (chaussures étroites) ou blessures
dues à la pression de sondes.
-
Indiquez ensuite 1) depuis combien de temps la blessure d’escarre est-elle présente et 2) le lieu
d’apparition.
8
Table des matières
CHF2015NOV
-
En cliquant sur le triangle au-dessus du tableau concerné
sur la colonne, il est possible d’y corriger une
fausse donnée.
Explications complémentaires concernant la question 7, Grille de localisation des escarres
Veuillez indiquer pour chaque lésion d’escarre où elle est apparue. Vous avez les possibilités de
réponses suivantes :
Pas d’indication : vous ne connaissez pas le lieu d’apparition de l’escarre.
Dans le même service/unité de soins : la lésion est apparue dans l’unité de soins de votre hôpital
dans lequel-le le/la patient-e est soigné-e au moment de la mesure.
Autre service/unité de soins : la lésion est apparue dans une unité de soins différente de celle où
le/la patient-e se trouve au moment de la mesure.
Autre institution : la lésion est apparue dans une autre institution, respectivement avant le séjour hospitalier. Veuillez indiquer de quel type d’institution il s’agit. Remarque : Dans les institutions avec plusieurs sites, le propre site est considérée comme une institution indépendante. Par
conséquent pour une lésion développée sur un autre site il faudra cocher « autre institution ».
9
Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Définitions et explications*
Escarres :
Définition internationale NPUAP-EPUAP de l’escarre (2009) :
L’escarre est une lésion ischémique localisée au niveau de la peau et/ou des tissus sous-jacents, située en général sur une saillie osseuse. Elle est le résultat d’un phénomène
de pression, ou de pression associée à du cisaillement. Un certain nombre de facteurs favorisants ou imbriqués dans la survenue d’escarre y sont associés : leur implication
doit être encore élucidée.
Catégorie/ Érythème persistant ou qui ne blanchit pas
Stade 1
Peau intacte avec un érythème qui ne blanchit pas à la pression, généralement situé au niveau d’une saillie osseuse. Pour les peaux à pigmentation foncée, le
blanchiment pourrait ne pas être visible ; sa couleur peut différer des zones environnantes. La zone peut être algique, dure, molle, plus chaude ou plus froide
par rapport aux tissus adjacents. Il est possible que chez les sujets à peau foncée, la Catégorie 1 soit difficile à détecter. Ces personnes devraient être signalées
comme étant « à risque ».
Catégorie/ Atteinte partielle
Stade 2
Perte tissulaire partielle du derme qui se présente sous la forme d’une ulcération peu profonde avec un lit de plaie rouge rosé, sans fibrine. Elle peut
également se présenter comme une phlyctène fermée ou ouverte, remplie d’un liquide séreux clair ou séro-sanguinolent. Elle se présente comme une
ulcération peu profonde sèche ou humide/brillante, sans fibrine ni ecchymose*.
Cette catégorie ne devrait pas être utilisée pour décrire les dermabrasions, brûlures, dermites du siège associées à l’incontinence, la macération ou
l’excoriation.
*L’ecchymose indique une atteinte profonde des tissus.
Catégorie/ Perte complète de tissu cutané
Stade 3
Perte complète de tissu cutané. Le tissu adipeux de l’hypoderme peut être visible, mais l’os, les tendons ou les muscles ne sont pas exposés. Il peut y avoir la
présence de fibrine mais sans que celle-ci cache la profondeur de la perte tissulaire. Elle peut inclure du sous-minage ou des tunnélisations. La profondeur de
l’escarre de Catégorie/Stade 3 dépend de sa localisation anatomique. Pour les ailes du nez, l’oreille, l’occiput et la malléole qui sont dépourvus de tissus souscutanés (adipeux), les escarres de Catégorie/Stade 3 peuvent être superficielles. Au contraire, les zones avec un tissu adipeux important peuvent développer
des escarres de Catégorie/Stade 3 extrêmement profondes. L’os et les tendons ne sont pas visibles ou directement palpables.
Catégorie/ Perte tissulaire complète
Stade 4
Perte tissulaire complète avec exposition osseuse, tendineuse ou musculaire. De la fibrine ou de la nécrose peut être présente. Souvent, elle présente des sousminages et tunnélisations. La profondeur de l’escarre de Catégorie/Stade 4 dépend de sa localisation anatomique. Pour les ailes du nez, l’oreille, l’occiput et
la malléole qui sont dépourvus de tissus sous-cutanés (adipeux), les escarres de Catégorie/Stade 4 peuvent être superficielles. L’escarre de Catégorie/Stade
4 peut s’étendre au muscle et/ou aux structures de soutien (comme le fascia, les tendons ou les capsules articulaires) ce qui rend possible la survenue d’une
ostéomyélite ou d’une ostéite. L’os et les muscles sont exposés, visibles ou directement palpables.
Spécifications de la définition :
-
Les phlyctènes de tension : elles sont considérées comme des escarres (catégorie 2 selon définition) (R. Halfens LPZ, 2011) car elles sont causées par une pression et
par l’effort de cisaillement.
-
Blessures causées par des pansements (éraflure quand on enlève un sparadrap) : celles-ci ne sont pas considérées comme des escarres.
-
Nécrose : Selon les recommandations internationales, cette forme de nécrose fait partie de la catégorie 4.
-
Les escarres avec une peau intacte mais qui présente une coloration bleuâtre ou noire, on ne sait pas s’il s’agit d’un os par exemple qui est impliqué : sont à classer
sous la catégorie « 4 » (R. Halfens, LPZ 2011).
Remarque : dans la mesure LPZ, les phlyctènes classés au niveau CIM-10-GM 2012 comme code L (ulcère de décubitus de 2ème degré) et comme code S (apparition de
phlyctène dans le cadre d’une phase postopératoire) sont considérés comme des escarres de catégorie 2 (LPZ Research Group, juin 2014).
Mesures de contention :
Mesure qui limite la liberté de mouvement du/de la patient-e ; souvent utilisée pour la prévention des situations dangereuses ou à risques (version adaptée de la définition
LPZ, 2011).
Spécification de la définition :
-
Dans la mesure LPZ, les systèmes de capteurs et d’alarme (qualifiés d’équipements domotiques) sont considérés comme mesures de contention dans le sens où la
surveillance électronique restreint la liberté de mouvement.
-
Des médicaments tranquillisants et ayant une influence sur le comportement sont considérés comme mesure de contention.
-
Une isolation des patient-e-s contagieux/contagieuses n’est pas considérée comme mesure de contention.
Chutes :
Evénement conduisant une personne à se retrouver de façon non intentionnelle au sol ou à tout autre niveau inférieur.
(Victorian Government Department of Human Services [2004] cité par Frank & Schwendimann 2008).
Spécification de la définition :
-
Le fait de chuter lorsque l’on glisse d’une chaise répond à la définition de chute (« niveau inférieur »).
-
Se rouler en dehors d’un matelas se trouvant au sol répond à la définition de chute (« niveau inférieur »).
-
Événements de chutes contrôlés (« assisted falls ») : le fait que le/la patient-e soit accompagné-e dans sa chute au sol ou à tout autre niveau par la personne
présente lors de cet événement est inclus dans la définition.
-
Les accidents (par ex. ceux liés à la pratique du sport etc.) ne sont pas considérés comme des chutes selon la définition des événements de chute, mais ceux-ci sont
plutôt considérés comme « accident de chute » et ne seront pas mesurés (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011).
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Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ
Définitions et explications*
Malnutrition (MN) :
Adultes < 65 ans :
On parle de malnutrition quand le/la patient-e :
-
a perdu involontairement durant les 6 derniers mois plus de 6 kg ou durant le mois écoulé plus de 3 kg de son poids et/ou,
-
que son IMC ou BMI (Indice de Masse Corporelle ou Body Mass Index) est inférieur à 18.5 kg/m2
Adultes > 65 ans :
On parle de malnutrition quand le/la patient-e :
-
a perdu involontairement durant les 6 derniers mois plus de 6 kg ou durant le mois écoulé plus de 3 kg de son poids et/ou,
-
que son IMC ou BMI (Indice de Masse Corporelle ou Body Mass Index) est inférieur à 20 kg/m2
Echelle de la dépendance aux soins (EDS) : description des catégories
-
Dépendance complète : Le/la patient-e n’est pas en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il doit être protégé par un
tiers des changements de température (courant d’air, soleil, etc.).
-
Dépendance prépondérante : Le/la patient-e est partiellement en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il n’est
cependant pas en état d’entreprendre des mesures correspondantes. Le/la patient-e est assigné à l’assistance d’un tiers lorsqu’il ne se sent pas bien.
-
Dépendance partielle : Le/la patient-e est en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il est cependant limité dans son état
d’entreprendre de par lui-même des mesures correspondantes. Il est partiellement assigné à l’assistance d’un tiers, afin de se sentir à l’aise dès qu’il le souhaite.
-
Indépendance prépondérante : Le/la patient-e est en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il est pour la plus grande
partie en état d’entreprendre de par lui-même des mesures correspondantes, et peut couvrir sa nécessité de se sentir à l’aise presque entièrement dès qu’il le souhaite.
-
Indépendance complète : Personne en état de se protéger par des mesures adéquates et efficaces contre les effets de la température ambiante sur son corps.
*Veuillez consulter le « dossier d’information/manuel » pour des explications plus détaillées concernant les définitions (chapitre 3.2).
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Échelle de Braden
Explications sur l’échelle de Braden : pour le module escarres enfants, veuillez s’il vous plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants dans l’échelle de Braden
des adultes (adapté selon Braden Q et Schlüer (2012))
Perception Sensorielle*
Capacité de répondre d’une manière significative à l’inconfort causé
par la pression
1 Complètement limitée
Absence de réaction (ne gémit
pas, ne sursaute pas, n’a pas
de réflexe de préhension) aux
stimuli* douloureux, dû à une diminution du niveau de conscience
ou à la sédation
OU
A une capacité limitée de ressentir
la douleur ou l’inconfort sur la
majeure partie de son corps
2 Très limitée
Répond seulement aux stimuli
douloureux. Ne peut communiquer l’inconfort que par des
gémissements ou de l’agitation*
OU
A une altération sensorielle qui
limite la capacité de ressentir
la douleur ou l’inconfort sur la
moitié de son corps
3 Légèrement limitée
Répond aux ordres verbaux, mais
ne peut pas toujours communiquer l’inconfort ou le besoin d’être
tourné*
OU
A une certaine altération sensorielle qui limite sa capacité de
ressentir la douleur*ou l’inconfort
dans un ou deux de ses membres
4 Aucune atteinte
Répond aux ordres verbaux*
OU
N’a aucun déficit sensoriel qui
pourrait limiter sa capacité de
ressentir ou d’exprimer la douleur
ou l’inconfort
*Enfants : capacité à réagir de ma- *Enfants : ne gémit pas, ne
nière adéquate à l’inconfort causé sursaute pas ou pas de réflexe de
par la pression selon leur phase de préhension
développement
*Enfants : mal-être / inconfort /
agitation
*Enfants : mal-être / inconfort /
agitation
*Enfants : mal-être / inconfort /
agitation
Nutrition
Profil de l’alimentation
habituelle
2 Probablement Inadéquate
Mange rarement un repas complet
et mange généralement que la
moitié de tout aliment offert.
L’apport de protéines comporte 3 portions de viandes ou de
produits laitiers par jour. Prend
occasionnellement un supplément
nutritionnel*
OU
Reçoit une quantité insuffisante de
liquide ou de gavage
3 Adéquate
Mange plus de la moitié de la
plupart des repas. Mange un
total de 4 portions de protéines
(viandes, produits laitiers) chaque
jour. Peut refuser à l’occasion un
repas, mais prend habituellement
un supplément nutritionnel*
OU
Est alimenté par gavage ou par alimentation parentérale totale qui
répond probablement à la plupart
des besoins nutritionnels
4 Excellente
Mange presque entièrement
chaque repas. Ne refuse jamais
un repas. Mange habituellement
un total de 4 portions ou plus de
viandes et de produits laitiers.
Mange occasionnellement entre
les repas. Un supplément nutritionnel n’est pas nécessaire*
1 Très pauvre
Ne mange jamais un repas
complet. Mange rarement plus
du tiers de tout aliment offert.
Mange deux portions ou moins
de protéines (viandes ou produits
laitiers) par jour. Boit peu de liquides. Ne prend pas de supplément
nutritionnel liquide*
OU
Ne prend rien par la bouche et/
ou reçoit une diète liquide ou une
perfusion intraveineuse pendant
plus de 5 jours
*Enfants : qui ingèrent une quan- *Enfants : qui ingèrent une quanti- *Enfants : qui ingèrent une quantité inadéquate de sels minéraux et té inadéquate de calories et de sels tité adéquate de calories et de sels
de calories pour leur âge en man- minéraux pour leur âge
minéraux pour leur âge
geant rarement plus de la moitié
*Enfants : Se nourrit normalement en ingérant une quantité de
calories adéquate pour son âge,
mange normalement 4 portions
ou davantage de viande ou de
produits laitiers
1 Complètement immobile
Incapable de faire le moindre
changement de position de son
corps ou de ses membres sans
assistance
4 Non limitée
Fait des changements de position
importants et fréquents sans aide*
Mobilité*
Capacité de changer et de contrôler la position de son corps
*Ces catégories s‘appliquent également aux enfants qui ne présentent aucune mobilité autonome en
raison de leur âge et de leur phase
de développement et pour lesquels
l‘activité est réalisée par les parents
/ personnes de référence / membres du personnel soignant (se
promener avec l’enfant dans ses
bras, le prendre sur ses genoux, le
porter, etc.
2 Très limitée
Fait occasionnellement de légers
changements de position de son
corps ou de ses membres mais est
incapable de faire des changements fréquents ou importants de
façon indépendante*
*Enfants : incapable de se
retourner complètement de façon
indépendante
3 Légèrement limitée
Fait de fréquents mais légers
changements de position de son
corps ou de ses membres de façon
indépendante
*Enfants : tous les enfants, qui
sont trop jeunes pour marcher
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Échelle de Braden
Activité*
Le degré d’activité physique
1 Alité
Confinement au lit
*Ces catégories s‘appliquent également aux enfants qui ne présentent aucune activité autonome en
raison de leur âge et de leur phase
de développement et pour lesquels
l‘activité est réalisée par les parents
/ personnes de référence / membres du personnel soignant (se
promener avec l’enfant dans ses
bras, le prendre sur ses genoux, le
porter, etc.
2 Confinement au fauteuil*
La capacité de marcher est très
limitée ou inexistante. Ne peut
supporter son propre poids et/ou
a besoin d’aide pour s’asseoir au
fauteuil ou au fauteuil roulant
3 Marche à l’occasion
Marche occasionnellement
pendant la journée, mais sur de
très courtes distances, avec ou
sans aide. Passe la plupart de
chaque quart de travail au lit ou
au fauteuil
*Enfants : incapacité ou capacité
très réduite au niveau de la marche
4 Marche fréquemment*
Marche hors de la chambre au
moins deux fois par jour et dans la
chambre au moins une fois chaque
deux heures en dehors des heures
de sommeil
*Enfants : tous les enfants, qui
sont trop jeunes pour marcher
OU
qui marchent au moins 2x par jour
en dehors de la chambre et au
moins toutes les 2 heures dans la
chambre
Humidité*
Le degré d’humidité auquel la
peau est exposée
1 Constamment humide
La peau est presque constamment
humide à cause de la transpiration, de l’urine, etc.* La moiteur est
notée à chaque fois que la personne est changée de position
2 Très humide
La peau est souvent mais pas
toujours humide. La literie* doit
être changée au moins une fois
par quart de travail
3 Occasionnellement Humide
La peau est occasionnellement humide nécessitant un changement
de literie* additionnel environ une
fois par jour
4 Rarement humide
La peau est habituellement sèche.
La literie* est changée aux intervalles habituels
*Les prématurés qui sont dans
un incubateur avec une humidité
de l’air >80% reçoivent un score
de 1. Avec une humidité de l’air
inférieure à 80%, les scores de 1 à
4 sont possibles
*Enfants : aussi en raison des
vomissements fréquents, d’un
drainage, etc.
*Enfants : au moins toutes les 8
heures
*Enfants : au moins toutes les 12
heures
*Enfants : changement de la
literie*au moins toutes les 24
heures, changement routinier de
couches
1 Problème
Le patient a besoin d’une aide
modérée à maximale pour bouger.
Il est impossible de le soulever
complètement sans que sa peau
frotte sur les draps. Il glisse
fréquemment dans le lit ou au
fauteuil, ce qui requiert d’être
positionné fréquemment avec
une aide maximale. La spasticité,
les contractures ou l’agitation
entraînent une friction presque
constante*
2 Problème potentiel
Le patient bouge faiblement ou
requiert une aide minimale. Pendant un changement de position,
la peau frotte probablement
jusqu‘à un certain degré contre les
draps, le fauteuil, les contentions
ou autres appareils. Il maintient la
plupart du temps une assez bonne
position au fauteuil ou au lit mais
glisse à l’occasion
3 Aucun problème
Le patient bouge de façon indépendante au lit ou au fauteuil et a
suffisamment de force musculaire
pour se soulever* complètement
pendant un changement de position. Il maintient en tout temps
une bonne position dans le lit et
au fauteuil
Friction et cisaillement
Friction: apparaît lorsque la peau
frotte sur une surface
Cisaillement : apparaît quand la
peau et les os sous-jacent glissent
l’un sur l’autre.
(Braden Q version Française)
*Enfants : spasticités, contractures, démangeaisons ou agitation
motrice qui conduisent de manière
quasi permanente à la friction et
au cisaillement
*Enfants : il est possible de soulever complètement l‘enfant lors
d‘un changement de position
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Concerne le Questionnaire LPZ 3a  Module Escarres Question 3 à 6
Guide d`orientation HUG facilitant le remplissage des questionnaires pour les équipes en
charge de la mesure
Question 3 : Mesures de prévention des escarres
Catégories de réponses du questionnaire
Des ressources/ produits utilisés aux HUG
Utilisation de pommades ou de crèmes pour la
protection de la peau



Excipial hydro et lipo-lotion ou crème
Autres crèmes hydratantes
Comfeel crème barrière, cavilon spray (film
protecteur contre la macération)
Remarque : Voir avec votre coach si question !
Question 4 : Matelas et surmatelas comme mesures de prévention*
Catégories de réponses du questionnaire
Des ressources/ produits utilisés aux HUG

Matelas dynamique / surmatelas dynamique à
basse pression alternée



Matelas Nimbus®, Therakair®
Alpha Response®, AutoLogic®, Dynajust®
Soins intensifs (SI): Duo®
Total Care Bariatric plus®, Clinitron®
SI : Therapulse®, Total Care®
Support statique en matériaux qui se conforment
au corps,
Matelas en mousse polyuréthane (haute
résilience)
A priori aucun aux HUG

Cliniplot®, NP 100®, Chocolat, OBA
Matelas en mousse visco-élastique
A priori aucun aux HUG
Autres
Voir avec votre coach
Pas de matelas ou surmatelas de prévention
des escarres
Matelas dur/standard
Remarque : *Tous les lits AvanGuard (gris en plastic) ont un matelas de prévention en
mousse polyuréthane (NP100)
Question 5 : Coussin pour chaise/fauteuil roulant comme mesure de prévention
Catégories de réponses du questionnaire
Coussin gel
Coussin d’air / coussin en coquille d’oeuf
Coussin mousse
Autres
Pas de coussin de prévention escarre
Non pertinent
Remarque :
Des ressources/ produits utilisés aux HUG






Normalement plus utilisé dans les HUG
ROHO® , Vicair® (rempli de berlingot d’air)
Basis, Basis 2, autre mousse (ergo)
Jay® gel, Stimilite® (nid d’abeille), …
Pas de coussin prévention escarre
Le patient ne va pas au fauteuil
Mesure nationale de la prévalence chutes et escarres novembre 2015
1
Question 6 : Autres moyens auxiliaires de prévention
Catégories de réponses du
questionnaire
Protection coude
Protection talons
Peaux de mouton naturelles / synthétiques
Autre
Des ressources/ produits utilisés aux HUG
 Coudière, coussin de décharge sous les bras
 Talonnières, coussin rectangulaire, coussin de
décharge sous les jambes ou autre moyen de
décharge
 Plus utilisée aux HUG
 Coussin de positionnement (rectangle, triangle,
boudin, banane, allaitement…)
Remarque :
Mesure nationale de la prévalence chutes et escarres novembre 2015
2
Table des matières
DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse
Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres
enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la
prévalence des indicateurs de soins, LPZ International
Mesure du 10 novembre 2015
Version 1.0 du 30.06.2015
Sous-chapitre 5.8
Questionnaire 3e: Module Chutes
(obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ)
1
Table des matières
5.8
Questionnaire 3e : Module Chutes (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ)
3
2
Table des matières
5.8
1
CHF2015NOV
Questionnaire 3e : Module Chutes (obligatoire selon plan
de mesure de l’ANQ)
Combien de fois le/la patient-e a-t-il/elle chuté au
cours des 30 derniers
jours ?
Cette question concerne la période de mesure allant du 11
octobre au 10 novembre 2015 inclus.
Il s’agit ici d’événements de chutes ayant eu lieu aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital.
Veuillez cocher ce qu’il convient.
2
Quand le/la patient-e a-til/elle chuté la dernière
fois au cours des 30 derniers jours ?
Cette question concerne la période de mesure allant du 11
octobre au 10 novembre 2015 inclus.
Il s’agit ici d’événements de chutes ayant eu lieu avant
l’hospitalisation actuelle ou durant l’hospitalisation actuelle.
Veuillez cocher ce qui convient.
Si l’événement de chute a eu lieu avant l’hospitalisation actuelle, veuillez alors poursuivre avec la question 8.
3
Période de la journée où la
chute s’est produite
Cette question prévoit trois périodes dans une journée. Veuillez choisir celle qui convient.
4
Lieu de la chute
Il s’agit ici du lieu au sein de l’institution où le/la patient-e a
chuté.
Veuillez cocher le lieu où la chute a eu lieu.
5
6
A quelle activité le/la patient-e se livrait-il/elle au
moment où la chute s’est
produite ?
Quelle est la cause principale de la chute ?
Veuillez indiquer à quelle activité se livrait le/la patient-e au
moment où la chute s’est produite durant l’hospitalisation
actuelle.
« Déplacement ou position debout sans/avec moyens auxiliaires/ou sans personne d’accompagnement » : cette catégorie est cochée :
-
quand un moyen auxiliaire ou de l’accompagnement
est engagé ou
-
quand les deux à la fois, moyen auxiliaire et accompagnement, sont engagés.
Veuillez indiquer la cause principale ! (veuillez s’il vous plaît
cocher une seule réponse !).
Veuillez cocher la catégorie « Facteurs environnementaux
(extrinsèques) » si les médicaments sont la cause des chutes.
Veuillez cocher « Problèmes de santé d’ordre psychique » si
le/la patient-e a chuté à cause par ex. de la dépression ou de
la démence. Le/la patient-e a chuté car il/elle était désorienté-e et/ou a sous-évalué le risque de chute et/ou sa force
musculaire (Neyens, 2007).
7
La chute a-t-elle occasionné des lésions physiques
chez le/la patient-e ?
Par lésions physiques, on entend les blessures qui perdurent
24 heures après la chute. Veuillez cocher ce qui convient. Si
aucune blessure n’a été occasionnée par la chute, veuillez
passer à la question 10.
3
Table des matières
CHF2015NOV
Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24
heures par une chute et qui perdure plus de 24 heures après
l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de
lésion.
8
Quelles ont été les lésions
physiques résultant de la
chute ?
Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24
heures après la chute. Cocher ce qui convient. Indication importante : ne mentionnez s.v.p. que les blessures les plus
significatives.
Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24
heures par une chute et qui perdure plus de 24 heures après
l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de
lésion.
9
Quelles mesures de prévention des chutes ontelles été prises pour le/la
patient-e ?
Veuillez cocher ce qui convient. Les réponses multiples sont
possibles.
Cette question concerne les mesures de prévention des
chutes qui sont décrites ci-après.
Les mesures entreprises ne concernant pas uniquement le
domaine infirmier, mais elles peuvent être appliquées sur
prescription médicale ou après l’accord de l’équipe pluridisciplinaire.
Examen du programme de médication : on pense ici à la
surveillance critique des prescriptions comme par exemple
lors de la visite médicale, du nombre et de la combinaison
des médicaments (combinaison de plusieurs préparations
médicamenteuses comme les psychotropes, combinaisons
des analgésiques et des sédatifs, des diurétiques, etc.) (en
accord avec le médecin).
Exercices et entraînement (par ex. physiothérapie, ergothérapie) : on pense par ex. à la gymnastique qui renforce
l’équilibre et la marche avec assurance du/de la patient-e et
qui est enseignée par un-e spécialiste du domaine.
Accompagnement pour se déplacer signifie par exemple
l’accompagnement du/de la patient-e par un-e professionnelle qui s’assure à ce que le/la patient-e puisse marcher avec
assurance en lui apportant un soutien nécessaire.
Evaluation des moyens auxiliaires utilisés concerne le cas
où un-e professionel-le contrôle, nettoie ou entretient par
exemple un déambulateur (tintébin), une canne/béquille, un
verre correcteur ou un appareil acoustique en vue d’un parfait état de marche et d’une utilisation optimale.
Systèmes d’alarme (par ex. tapis à détecteurs, détecteur
déclenchant l’alarme, sonnette d’alarme supplémentaire)
peuvent être utilisés pour informer, alarmer et sensibiliser
le/la spécialiste quand le/la patient-e descend seul-e de son
lit ou de sa chaise.
4
Table des matières
CHF2015NOV
Ces moyens auxiliaires permettent de prévenir les chutes et
d’assurer un soutien au niveau de la mobilisation du/de la
patient-e. Ils peuvent donner au/à la patient-e une certaine
autonomie et une liberté dans ses mouvements ou d’éviter
d’utiliser des MdC plus importantes.
Examen de la vue : il s’agit ici par exemple la planification
des tests de la vue pour les patient-e-s par des spécialistes en
la matière (le cas échéant après l’accord du médecin).
Evaluation des chaussures utilisées : il s’agit ici de mesures
prises pour contrôler la semelle ou le maintien du pied dans
la chaussure qui permettent au/à la patient-e de marcher
avec assurance et d’avoir une semelle antidérapante.
Evaluation du programme de la journée signifie la mise en
place d’une structure de jour ou qu’on s’assure à ce qu’il y
ait un équilibre au niveau de cette dernière entre activités et
tranquillité.
Surveillance du/de la patient-e- signifie qu’un-e patient-e
est surveillé par vidéo ou en les observant directement. Cela
peut être par exemple une personne qui se tient tout le
temps au lit du/de la patient-e (veilleur-euse).
Information au/à la patient-e signifie que le/la patient-e est
informé-e par un-e professionnel-le sur les risques de chutes
ainsi que sur les mesures de prévention des chutes et leur
dépistage précoce.
Accords entre le/la patient-e, les proches, les collaborateur-trice-s signifie qu’un accord spécifique à la prévention
et au dépistage précoce des chutes doit être trouvé avec le/la
patient-e et/ou les proches et/ou le personnel soignant concerné, comme par exemple des personnes qui accompagnent
le/la patient-e pour aller aux toilettes.
Adaptation de l’environnement signifie que des mesures,
comme par exemple un mobilier non « roulant », une stabilisation améliorée des objets, un éclairage suffisant ou une sol
sec, sont prises pour rendre le séjour du/de la patient-e le
plus sécurisant possible de telle sorte qu’une chute puisse
être évitée.
Lit de soins bas (lit médicalisé) est un lit qui peut être
abaissé jusqu’à < 30 cm du sol et qui empêche la patiente ou
le patient de chuter lourdement quand elle ou il se lève et de
se blesser.
5
Table des matières
CHF2015NOV
Link
Autre(s) mesure(s) de contention : veuillez svp cocher cette
réponse si des mesures de contention autres (par ex. des
barrières de lit, sangle/ceinture de fixation, isolement, séparation, etc.) que celles décrites ici (systèmes d’annonce et
d’alarme, surveillance) sont appliquées.
Autre mesure : mesures de prévention des chutes qui ne
sont pas listées ici.
10
Quelles mesures ont-elles
été prises pour la prévention des blessures chez
le/la patient-e ? (plusieurs
réponses possibles)
Veuillez cocher ce qui convient. Les réponses multiples sont
possibles.
Cette question concerne les mesures de prévention des blessures qui sont décrites ci-après.
Protection de la tête : il s’agit du matériel qui est utilisé pour
prévenir les blessures à la tête lors des chutes comme par
exemple le casque pour vélo, des casques spécifiques utilisés
par ex. par les épileptiques.
Eclisse/attelle : les éclisses ou les attelles sont utilisées pour
protéger des blessures lors d’un événement de chute (par ex.
articulation du poignet, tibia).
Protecteur de hanche rigide : la coque synthétique rigide
d’un tel matériau assure une protection contre les blessures à
la hanche. Cette coque peut être insérée dans un sousvêtement adapté.
Protecteur de hanche souple : la coque synthétique souple
en mousse d’un tel matériau peut être portée sur un sousvêtement et sous les habits.
6
Table des matières
CHF2015NOV
Link
Renforcement de l’os : par « Renforcement de l’ossature »
par ex. les mesures suivantes sont à prendre en considération : compléments de vitamine D et/ou complément de calcium, luminothérapie, en particulier lumière du soleil.
Autres : mesures prises pour la prévention des blessures qui
ne sont pas listées ici.
7
Table des matières
DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse
Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres
enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la
prévalence des indicateurs de soins, LPZ International
Mesure du 10 novembre 2015
Version 1.0 du 30.06.2015
Sous-chapitre 5.9
Questionnaire 3f: Module Mesures de contention
(module facultatif)
1
Table des matières
5.9
Questionnaire 3f : Module Mesures de contention (module facultatif)
3
2
Table des matières
5.9
1
CHF2015NOV
Questionnaire 3f : Module Mesures de contention
(module facultatif)
Une ou des mesure(s) de
contention a-t-elle ou ontelles été utilisée(s) auprès
des patient-e-s durant les
30 derniers jours dans
cette institution ?
Cette question concerne la période de mesure allant du 11
octobre au 10 novembre 2015 inclus. Ici, il est question de
savoir si au cours des 30 jours précédant la mesure, des mesures de contention (MdC) ont été appliquées (par ex., emploi
de barrières de lits, couvertures de sécurité, sangles de fixation, sangles de lits, sangles de chaises, tablettes de chaises
roulantes, etc.).
Si vous répondez ici « non » ou « pas d’indication », le module est terminé.
2
Quelles mesures de contention ont-elles été utilisées auprès du/de la patient-e au cours des 30
derniers jours ?
Veuillez cocher selon quelle méthode les mesures de contention ont été appliquées. Les réponses multiples sont possibles.
-
Les lits à barrières/protections latérales qui se relèvent
d'un côté du lit ne sont pas considérés comme une mesure de contention. Les lits complètement entourés de
barreaux qui sont à moitié remontés des deux côtés
comptent parmi les mesures de contention puisque le/la
patient-e ne peut pas quitter son lit sans aucun danger
sans être aidé par un tiers. Les lits dont les barreaux ne
font pas le tour ou une protection latérale pour lit ne sont
pas des mesures de contention si le/la patient-e est en
mesure de quitter son lit sans effort ou s'il a la possibilité
d'abaisser les barreaux ou de retirer la protection latérale
lui-même.
-
Drap de contention/fixation (Housse de protection des
patient-e-s) : appelée aussi Housse de Soins Zewi. La
Housse ZEWI est confectionnée dans un matériel tissé extensible particulièrement résistant et elle s'utilise tel un
drap housse que l'on fixe sur le matelas
(http://www.zewi.ch/fr/). Elle permet de se lever du lit
seulement avec l’aide d’une autre personne et doit empêcher le/la patient-e d’enlever/d’arracher l’appareillage
médical comme par ex. les sondes vésicales/urinaires, les
redons (drains de Redon), etc.
-
Ceinture de maintien pour le lit : elle est fixée au niveau
de l’abdomen du/de la patient-e et l’empêche de se lever
seul-e. Cette ceinture ne peut être ouverte ou ôtée
qu’avec l’aide d’une autre personne.
-
Ceinture de maintien pour la chaise : elle est fixée au
niveau de l’abdomen du/de la patient-e assis-e et
l’empêche de se lever seul-e. Cette ceinture ne peut être
ouverte ou ôtée qu’avec l’aide d’une autre personne.
-
Chaise/fauteuil (roulant-e) avec tablette : elle/il empêche le/la patient-e de se lever seul-e. La tablette ne
peut être ôtée qu’avec l’aide d’une autre personne.
3
Table des matières
CHF2015NOV
-
Siège à dossier incliné en arrière (type chaise-longue) :
il empêche le/la patient-e de se lever seul-e. Pour se lever,
le/la patient-e a besoin d’aide d’une autre personne.
-
Fixation aux articulations du poignet : elle se trouve au
niveau de l’articulation des poignets, soit unilatéralement
soit bilatéralement. Cette fixation empêche l’usage du
bras concerné. Elle ne peut être ôtée ou ouverte qu’avec
l’aide d’une autre personne.
-
Fixation aux articulations du pied : elle se trouve au
niveau de l’articulation des pieds, soit unilatéralement
soit bilatéralement. Cette fixation empêche l’usage de la
jambe concernée. Elle ne peut être ôtée ou ouverte
qu’avec l’aide d’une autre personne.
-
Combinaison de fixation (ou combinaison intégrale) :
elle empêche le/la patient-e d’enlever/d’arracher le matériel d’incontinence. A ce titre, elle est considérée comme
une mesure de contention (Avis des expert-e-s J. Neyens,
LPZ 2011).
Link
-
Isoation/Séparation : « Isolation » signifie qu'un-e patient-e est installé-e dans une chambre fermée spécialement équipée. « Séparation » signifie qu’il est demandé
au ou à la patient-e de ne pas quitter sa chambre ou une
zone définie de l’unité de soins, ou au contraire, de ne
pas y rester. La séparation décrit également le fait, par
exemple, qu'un-e patient-e perturbé-e soit déplacé-e
d'une chambre commune vers une autre chambre (de façon intermittente).
4
Table des matières
CHF2015NOV
-
Administration de médicaments (sédatifs/tranquillisants : Nous recommandons d’évaluer
dans chaque situation dans quel but un médicament est
appliqué. Il s’agit ici des médicaments qui ont un effet
sédatif ou influençant le comportement, et qui sont appliqués dans le but explicite de restreindre la liberté de
mouvement du/de la patient-e.
-
« Accords individuels » : les accords individuels sont des
conventions établies par les professionnel-le-s avec le/la
patient-e et/ou les proches. Il est recommandé de saisir la
mesure veilleur/veilleuse sous « accords individuels »
(Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011).
-
Par « Équipement domotique », on entend des matelas à
capteurs, des capteurs, des détecteurs de mouvement,
divers signaux d’alarme, des enregistrements vidéo, etc.
Les capteurs d’alarmes de bord de lit (bedcall sensor)
sont considérés comme détecteurs de mouvement et sont
à noter sous la catégorie « Équipement domotique ».
-
Le fait qu’une porte soit fermée (normalement ouverte) dans un service n’est pas considéré comme une
MdC car le/la patient-e concerné-e peut se bouger dans le
service concerné. La porte ferme la chambre du/de la patient-e qui est considéré comme une MdC (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011).
-
La fermeture des fenêtres de la chambre du/de la patiente n’est pas considérée comme une MdC.
-
S’il y a consentement du/de la patient-e pour les mesures
à prendre entraînant une/des MdC, alors les mesures
concernées sont considérées comme une/des MdC.
3
Qui a initié l’application de
la mesure de contention ?
Il est ici question de savoir qui a initié l’application de mesures de contention. Veuillez indiquer ce qui convient.
4
Quelle était la raison principale pour l’application
de la ou des mesures de
contention chez le/la patient-e ?
Veuillez indiquer ce qui convient.
Les mesures de contention
ont-elles occasionné des
lésions physiques ?
Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24
heures après l’application les mesures de contention. Veuillez
cocher ce qui convient. Si vous répondez non à cette question, le module est terminé.
5
Indication importante : Veuillez indiquer qu’une seule réponse s.v.p.
Cette question concerne la raison principale d’utilisation des
mesures de contention comme par exemple la prévention des
chutes, la possibilité des mesures thérapeutiques, le comportement agressif, le fait d’errer ou le sommeil.
Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24
heures par une mesure de contention et qui perdure plus de
24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte
de ce type de lésion.
5
Table des matières
6
Quelles sont les lésions
physiques occasionnées
au/à la patient-e par les
mesures de contention ?
CHF2015NOV
Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24
heures après l’application des mesures de contention. Indication importante : ne mentionnez s.v.p. que les blessures les
plus significatives.
Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24
heures par une mesure de contention et qui perdure plus de
24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte
de ce type de lésion.
-
Lésions minimes (par ex. conséquences sur l’état de santé sans traitement médical, bleus, légères égratignures) ;
-
Blessures de moyenne gravitée (par exemple contusions ;
coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions sévères avec nécessité de traitement) ;
-
Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fractures).
Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune
question ne soit restée sans réponse. Ceci est nécessaire pour faire en sorte que
l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ se fasse sans
problèmes.
6
CODE IMPORTATEURS- MOT DE PASSE / UNITE / 2015
DPT
APSI
CHIR
GYN-OBST
DMIRG
DSM
DMCPRU
Code unité
1
2
62
5
7
8
9
10
4
6
11
12
13
14
15
17
18
16
23
24
25
26
27
32
28
29
31
33
34
35
36
22
37
38
UNITE
SI-site D
SI-site E
SINPI
0AL-GREF
1AL
1BL
3AL
3CL
4BL
4CL
0DL
0FL
1DL
1EL
5AL
OGM
4GM
5GOM
4DL
5CL
5FL
6AL
6BL
6CL
6DL
6EL
6FL-PLUS
7CL
7DL
7EL
7FL
7AL
UHP-RAL
UO-SU
CODE IMPORTATEUR
1912269X
1912270X
1918415X
1912273X
1912275X
1912276X
1912277X
1912278X
1912272X
1912274X
1912279X
1912280X
1912281X
1912282X
1912283X
1912285X
1912287X
1912284X
1912292X
1912293X
1912294X
1912295X
1912296X
1912300X
1912286X
1912297X
1912299X
1912301X
1912302X
1912303X
1912304X
1912291X
1912305X
1912306X
MOT DE PASSE
LPZ#9D7D2
LPZ#B5CEC
LPZ#A4D2F
LPZ#CE206
LPZ#71677
LPZ#DA493
LPZ#C3B7E
LPZ#2130F
LPZ#70B42
LPZ#D9234
LPZ#EC209
LPZ#4999B
LPZ#1BC3F
LPZ#3308A
LPZ#CABE2
LPZ#6E14B
LPZ#87740
LPZ#52AE
LPZ#1EEBF
LPZ#1EEBF
LPZ#3630A
LPZ#4D754
LPZ#64B9F
LPZ#D8
LPZ#1E923
LPZ#B3D34
LPZ#AE638
LPZ#2E96D
LPZ#45DB7
LPZ#D1776
LPZ#BDCB
LPZ#7A75
LPZ#623D8
LPZ#51AAB
DPT
NEUCLI
PRIVES
Code
unité
39
40
41
42
43
44
46
63
47
51
48
64
49
50
UNITE
2AL
2BL
2BL-PLUS
2DL
2DL-PLUS
2FL
3DL
8AL
8CL
8EL
8FL
9AL
9CL
9FL
CODE IMPORTATEUR
1912307X
1912308X
1912309X
1912310X
1912311X
1912312X
1912314X
1918420X
1912315X
2162420X
1912316X
1918416X
1912317X
1912318X
MOT DE PASSE
LPZ#9778A
LPZ#C601F
LPZ#674
LPZ#46354
LPZ#74BE9
LPZ#BA8C8
LPZ#3ABFD
LPZ#1F192
LPZ#3B5B5
LPZ#2B0D6
LPZ#97D27
LPZ#8E0AF
LPZ#C65BC
LPZ#DDA07
ENQUETE ANQ / 2015/ organisation duos et coach / 08.09.2015
Dpt
Unités
Enquêtrices
Site D/ GREF
2 inf ref: Solenne Ory ou Emilie Arnaud + Lucie Oulevey
APSI
Site E / SINPI
2 inf. ref: Céline Josserand+ ZMIROU Stéphanie
DMCPR
UHP / UO
GREF/ site D
Chirugie
Neucli
SMIG
2 inf. ref : Gisèle Rouquette (UHP) +inf ref de l'UO (C. Malaplate ou S.Hermann ou S. Convers )
Mélanie Verdon
(tél. 32 231)
2 inf. ref :Solenne Ory ou Emilie Arnaud +Lucie Oulevey
1AL
Florencia Basso + Vittoria Grassi (Irus)
1BL
Delphine Holder + Fabienne Scherrer Müller (Irus)
4BL
Carmen Soto Fierro De Stephanis + Habib Meriah (Irus)
4CL
Elodie Deleau + Sandrine Le Godais (Irus)
3AL
Lauren Metrailler + Mireille Meyer (Irus)
3CL
Ana Rodrigo + Nathalie Coviello/Guislaine Jourdan (Irus )
5AL
Maria-Lucia Caon + Sophie Machala (Irus)
1DL
Béatriz Cifuentes + jean-Yves Wojtasikiewicz (Irus )
1EL
Anne Claire Ducatez + Nathalie Tochon (Irus)
0FL
Sophie Badertscher + Benjamin Avettand-Fenoel (Irus)
0DL
Isabelle Ramelet+ Stephanie Dul (Irus )
3DL / 2FL
2 inf. ref: Hélène Cottignes / Coraline Carvalho-Ruiz
2DL/2DL+
2 inf. ref: Stéphanie ROCHA + Marie-Carmen Trillo (8CL)
2AL /2BL+
2 inf. ref. Cousin Céline/ Pauline Lozach
4DL
5CL
5FL / 7DL
6AL
6BL
6CL
6FL / 7AL (DSM)
Coach
6EL
6DL
inf. ref : Christelle Bellina + France Alamercery (Irus 6AL 6BL)
inf. ref : Camille Laplace + Sophie Robert (Irus 7CL)
2 inf. ref : Claudia Beti le Gouic + Magdalena Tatarczuch
inf. ref :Lydia Pierre-Lemoine + Fabienne Maître (Irus 5CL )
inf. ref : Melody Charquillon + Nadia Presset (Irus 6CL)
inf. ref : Alvine Emah + Emmanuelle Bochud (Irus 4DL)
2 inf. ref : Yamina Belakhdar + Myriam Scerbanenko
inf. ref : Juliana Santos Cruz + Soraya Hamache (Irus 5FL)
inf. ref :Mireille Simon + Sylvie Ageron-Blanc (Irus 6EL)
7CL
inf. ref : Loredana Furnari + Murielle Tarpin-Lyonnet (Irus 7DL)
7EL
inf. ref : Amel Aloua+ Sylviane Cante (Irus 6FL)
7FL
inf. ref : Emmanuel Calisesi + Pierre-André Berret (Irus 7EL)
Pascale Herrault
(tél. 32 438)
Catherine Gagelin
(tél. 33 755)
Michèle Arbona
(tél. 33 947)
Marie-Anne Schaad
(tél. 33640)
Sarah Kupferschmid
(tél. 33 537)
Anne-Laure Blanchard-Courtois
tél: 38915
ENQUETE ANQ / 2015/ organisation duos et coach / 08.09.2015
Dpt
DSC
Gyn-obst
DEA
Unités
Enquêtrices
8AL / 8CL
2 inf. ref. Marion Caillaud + Marie-Christine Reuse-Panchaud
8EL / 8FL
2 inf ref: Isabelle Lagnie + Emmanuelle Rigaudeau
9AL / 9CL
2 inf. ref. Adeline Perrier ou Elodie Albuquerque et Maria Pais Gracio
9FL
2 inf. ref. Myriam Zouhair ou Marie Tremblet + Aurélie Déshaire (8EL)
4GM/OGM/5GOM
2 inf. ref: Martine Fabrici ou Caroline Desbiolles + Denis Ferrand
Néonat + UD
Christelle Jacot Descombes + Joëlle Favre
USI /Med A1
Nadia Hasni + Rémy Droz-Bartholet
Chir-PE / Ortho
BB-A1/ Med B1-B2
Remplaçants : Lucia Blal,
Sébastien di Tommaso,
Roseline Cancedda-Pena + Vanessa Peureux-Chevillon
Fanny Fillon Mermet-Bouvier + Anasuya Parel Lortet
Coach
Odile Thévenot
( tél: 38 332)
Lucia Floris
(tél. 079 6922176)
Aluisia De Rosso
(tél: 33694)
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