Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique VARIATION DE VITESSE D'UN MOTEUR À COURANT CONTINU AU MOYEN D'UN CONVERTISSEUR STATIQUE OBJECTIFS DE LA MANIPULATION Le but principal de cette manipulation est l'étude de la variation de vitesse d'un moteur à courant continu et à aimants permanents au moyen d'un convertisseur statique. Dans un premier temps, le convertisseur utilisé sera un hacheur série. C'est un ensemble utilisé par exemple pour la propulsion de véhicules électriques, ou encore pour les perceuses sans fil. A partir d'une source de tension fixe, on peut ainsi ajuster le point de fonctionnement de la machine. Le hacheur série, commandé par modulation de largeur d'impulsion (M.L.I.), constitue une "source de tension moyenne" réglable à haut rendement. Dans un deuxième temps, la variation de vitesse sera effectuée au moyen d’un pont redresseur commandé (pont mixte). C’est une solution qui est encore utilisée dans l’industrie, plutôt pour les fortes puissances : http://www.emg-emco.fr/_documents/EMG_Comparaison_des_solutions_alternatif_et_courant_continu.pdf A l'issue de la manipulation, (et après consultation du cours et des TD), l'étudiant doit savoir aborder ou traiter les points suivants : • Machine à courant continu et à aimants permanents en régime permanent : - Fonctionnement qualitatif, réglage de la vitesse par la tension appliquée - Schéma équivalent de la machine à courant continue en régime permanent - Identification des paramètres de la machine par des mesures - Estimation des pertes - Étude d'un point de fonctionnement en charge • Hacheur série (voir TP : Alimentation à découpage : hacheur série et convertisseur statique abaisseur de tension) : - méthode de commande par modulation de largeur d'impulsion (principe, rapport cyclique) - fonctionnement sur charge résistive et inductive et expression de la tension de sortie moyenne. - propriétés des régimes périodiques. • Variation de vitesse d'un moteur à courant continu au moyen d’un hacheur série : - Fonctionnement qualitatif, réglage de la vitesse par le rapport cyclique - Schéma équivalent de la machine à courant continue en régime transitoire - Identification de l’inductance de l’induit de la machine par des mesures - Étude d'un point de fonctionnement en charge • Redressement commandé monophasé : - Méthode de commande d'un pont à thyristors (contrôle de l’angle de retard à l’amorçage) - Fonctionnement de ces ponts sur charge résistive, formes d'ondes. - Fonctionnement sur charge inductive, formes d'ondes, conduction continue et discontinue, trajet du courant de charge dans le pont. - Valeur moyenne et efficace d'un signal périodique - Propriétés des régimes périodiques quant aux valeurs moyennes des tensions et courants. • Variation de vitesse d'un moteur à courant continu au moyen d’un pont mixte monophasé : - Fonctionnement qualitatif, réglage de la vitesse par l’angle de retard à l’amorçage Variateur de vitesse de MCC - 1 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique MATERIEL MIS À DISPOSITION - une alimentation continue réglable 0-60V 20A, - une platine de commande de hacheur (fig. 1), - un hacheur 80V/10A (fig. 2), - un transformateur monophasé à point milieu 220V / 2 × 70 V , - une platine de commande de thyristors (fig. 3). - une platine de redressement à diodes et à thyristors (fig. 4), - un rhéostat (33Ω 6A), - une self triphasé réglable (1,4H , 2A par bobine) (fig.5), - un banc de machines à courant continu et à aimants permanents (300W, 60V) (fig.6). - une sonde de courant instantané PR30 (20A), - un oscilloscope numérique avec sonde différentielle de tension double ST1000. Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 5 Figure 4 Figure 6 Variateur de vitesse de MCC - 2 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique PRECAUTIONS ET RECOMMANDATIONS Il est impératif de faire vérifier tous les montages à chaque modification. Ne pas dépasser 5 A de courant de charge moyen ! Lorsqu'un nouveau montage est demandé, ne pas décâbler systématiquement le précédent avant d'avoir vérifié si une partie ne peut pas être conservée ! Remarque importante : L'oscilloscope est l'instrument de mesure de base dans cette manipulation. Il est vivement conseillé de revoir son fonctionnement, étudié en premier cycle, et en particulier de connaître la distinction entre les positions AC et DC ! ____________ Variateur de vitesse de MCC - 3 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental Variateur de vitesse de MCC - 4 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique MANIPULATION Remarques : - Il est vivement conseillé de relire la précédente manipulation "Alimentation à découpage : Hacheur série et convertisseur statique abaisseur de tension" ainsi que ses annexes. 1 - ETUDE DE LA MACHINE À COURANT CONTINU ET À AIMANTS PERMANENTS Un moteur à courant continu et à aimants permanents, fonctionnant à vitesse constante et traversé par un courant continu I possède comme modèle simplifié celui de la figure 7. I r résistance de l'induit (faible) Em=k.Ω (avec Ω en rad.s-1) : force contre-électromotrice Cm=k.I : couple électromoteur r V + Em Figure 7 k est la constante de couple ou de force électromotrice, caractéristique de la machine. La réaction magnétique d'induit est négligeable, à cause des aimants. 1-1 Résistance r de l'induit - Par une méthode volt-ampèremétrique, évaluer la résistance totale r de l'induit de la machine. Utiliser pour cela la source de tension continue réglable (0-60V 20A) et justifier le montage (courte ou longue dérivation) choisi. - Pourquoi doit-on bloquer le rotor de la machine ? Pour ce faire on utilisera une méthode d’opposition avec les 2 machines du banc, que vous expliquera un enseignant. - Mesurer cette résistance pour 1, 2, 3, 4 et 5 A. 1-2 Constante de couple (ou de fem) et couple de pertes à vide - Toujours au moyen de la source de tension réglable (0-60V 20A) et machine à vide, relever la vitesse de rotation et le courant absorbé lorsque la tension varie de 0 à 40 V. La vitesse de la machine sera mesurée au moyen de la génératrice tachymétrique placée sur son arbre. Cette génératrice produit 6V pour une vitesse de rotation de 1000tr/min. On notera Vth la tension aux bornes de cette génératrice). - Remplir le tableau suivant : Tension d'alim V (V) Tension tachy Vth Courant absorbé I0 Vitesse de rotation Ν (tr/mn) Vitesse de rotation Ω (rd/s) Force contre-Electromotrice Em Pertes P0 (autres que par effet Joule) Couple à vide C0 5 10 15 20 25 30 35 40 - A partir de ces mesures et des précédentes, tracer la courbe donnant la force (contre)électromotrice de la machine en fonction de la vitesse. En déduire la constante de fem ou de couple, k. - Tracer les courbes donnant les pertes (autres que par effet Joule) P0 et le couple correspondant C0 de la machine à vide en fonction de la vitesse. Conclusion ? Quelles sont les origines de ces pertes ? Variateur de vitesse de MCC - 5 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique Remarque : Retrouver ce couple de pertes mécanique à vide directement au moyen de la constante k et du courant à vide et comparer. 2 - ETUDE DE LA VARIATION DE VITESSE D'UN MOTEUR A COURANT CONTINU ET A AIMANTS PERMANENTS AU MOYEN D’UN HACHEUR SERIE 2-2 Montage du variateur de vitesse et observations à vide - Réaliser le montage de la figure 8. Régler la source E à 40V et la fréquence de découpage à 10kHZ. i A Oscillo voie1 T E 40V Charge CC v V D Sonde de courant masse oscillo (voie1) Oscillo voie2 masse oscillo (voie2) Figure 8 : Variation de vitesse d'un moteur à Courant Continu et à aimants permanents. En régime de courant variable, le schéma équivalent du moteur de la figure 7 doit être complété par l'inductance L du circuit induit (c.f. figure 9), que l'on peut supposer constante. i(t) - Observer l'influence du rapport cyclique sur la forme de la tension v et du courant i aux bornes du moteur fonctionnant à vide. Pourquoi le courant présente-t-il une forme d'onde triangulaire ? Commenter. - Effectuer de rapides variations du rapport cyclique et observer la tension et le courant instantanés aux bornes de la machine. Expliquer quand et pourquoi des phases transitoires de conduction discontinue apparaissent. r v(t) vL L + Em Exercice : Écrire l'équation différentielle du premier ordre que vérifie Figure 9 le courant instantané i(t). Montrer qu'en régime permanent (donc périodique), les valeurs moyennes sont constantes et que l'on obtient alors v = E m + ri . 2-3 Fonctionnement en charge - Placer un rhéostat de 33Ω, réglé à sa valeur maximale, en parallèle sur la seconde machine, qui fonctionnera en génératrice. Insérer un ampèremètre afin de mesurer le courant moyen dans ce rhéostat. - En faisant varier ce rhéostat (sans l'amener en court-circuit !) observer, pour différentes valeurs du rapport cyclique, les formes d'onde sur le courant et la tension. Commenter. - Pour un rapport cyclique α=0,5 régler le rhéostat de façon à obtenir un courant moyen de 2,5A dans le moteur. Relever alors le courant moyen dans le rhéostat et la tension moyenne à ses bornes. En déduire sa résistance Rg. - Relever en fonction du rapport cyclique α (4 valeurs suffisent) : - la tension moyenne v aux bornes du moteur, - le courant moyen i qui le traverse, - sa vitesse de rotation Ω. Variateur de vitesse de MCC - 6 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique - Tracer les courbes v(α) et Ω(α) . Déduire pour chaque point la fcem du moteur au moyen de la relation Em=k.Ω et comparer à la valeur obtenue par la relation v = E m + ri . Commenter. Exercice : Montrer que sur les essais précédents, lorsque la génératrice alimente une résistance fixe, le couple résistant qu'elle oppose au moteur est sensiblement proportionnel à la vitesse de rotation (un frottement de type visqueux est ainsi simulé). • Détermination de l'inductance de l'induit L : - Pour un rapport cyclique α=0,5 , avec le rhéostat en parallèle sur la génératrice toujours réglé pour obtenir 2,5A dans le moteur, relever précisement la forme d'onde pour la tension et le courant instantanés aux bornes du moteur sur une période de découpage (valeurs min et max, instants caractéristiques). Noter la vitesse de rotation. - Au moyen de ces formes d'ondes et de l'équation vérifiée par le courant instantané en supposant que la tension aux bornes de la résistance r de l'induit est négligeable, déterminer la valeur de l'inductance L de l'induit du moteur. Comparer à la valeur obtenue au moyen de l'expression de l'ondulation crête à crête du courant : (1 − α) ⋅ α ⋅ E ⋅ T Δi = . L L - Vérifier que la constante de temps de l'induit du moteur est grande par rapport à la période de r découpage, ce qui permet de supposer que l'évolution du courant dans le moteur est linéaire par morceaux. Exercice : Pour le moteur en charge, connaissant le rapport cyclique α=0,5 et la valeur du rhéostat de charge de la génératrice réglée en 3.3, déterminer par le modèle le point de fonctionnement du groupe (vitesse de rotation, courant absorbé par le moteur, tension aux bornes de la génératrice et courant produit). Comparer aux mesures. Quels sont les rendements du moteur et de la génératrice ? Effectuer pour cela un bilan de puissance. 3 - REDRESSEMENT MONOPHASÉ À THYRISTOR : PLATINE DE COMMANDE 3-1 Principe La platine représentée sur la figure 3 permet de commander des thyristors pour tout type de redressement monophasé, en réglant leur angle de retard à l'amorçage ψ. La figure 10 représente son schéma de principe et la figure 11 un chronogramme associé. Signal de synchro AC + Vsy Géné. de dents de scie Vds Tension de commande Sortie 1 + - Vs1 Générateur Sortie 2 d'impulsions Vs2 Vψ Figure 10 L'angle ψ peut être réglé, soit à l'aide d'un potentiomètre (bouton "angle de retard" de la platine fig. 3), soit à l'aide d'une tension externe variable entre 0 et 10V. Le circuit intégré de base utilisé est le TCA 785 (voir annexe 1). 2πTψ , où Tψ est la période de la tension sinusoïdale d'entrée. L'angle ψ vaut ψ = T Variateur de vitesse de MCC - 7 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique Les ordres d'amorçage Vsi ( bornes "sortie 1" et "sortie 2" de la platine fig. 1) sont envoyées aux gâchettes des thyristors par l'intermédiaire de “transformateurs d'impulsions”, dont le schéma est donné sur la figure 11. Pourquoi ? Figure 11 Fonctionnement d'un transformateur d'impulsion (Figure 12 et voir TD) 15 = 130 mA est 100 + 10 envoyé dans la gâchette du thyristor pour l'amorcer. (Ceci dans l'hypothèse où le transformateur est idéal et de rapport unitaire, et où les chutes de tensions dans le transistor MOS, dans la diode au secondaire et dans la jonction gâchette-cathode du thyristor sont négligeables.) Lorsque le transistor MOS est bloqué, la diode au secondaire est bloquée et la diode Zener permet la démagnétisation du noyau du transformateur avant la prochaine impulsion. Lorsque le transistor MOS 2N6661 est passant, un courant d'environ +15V 100Ω 2W 1N5819 A 10 2N692 G 1N5819 ZENER 13V Entrée 15V n n 1,2 k K IT 155 100 MOS 2N6661 1M 0V Figure 12 : Transformateur d'impulsions 3-2 Fonctionnement de la platine de commande - Réaliser le montage de la figure 13 et observer les différents signaux sur la platine lorsque l'angle ψ varie. - Observer les signaux à l'entrée et à la sortie d'un transformateur d'impulsion en fonction de la position de l'interrupteur "50μs - Peigne 20kHz". - Quelle est l'utilité du "peigne" d'impulsions ? (Questionner l'enseignant). Variateur de vitesse de MCC - 8 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique Figure 13 : Platine de commande Précautions importantes pour tout le montage qui va suivre : • Ne pas brancher l'oscilloscope sur la platine de commande mais uniquement sur la puissance, • Envoyer les impulsions aux thyristors toujours par l'intermédiaire des transformateurs d'impulsions et grâce à des liaisons coaxiales, • Utiliser un transformateur d'impulsion par thyristor. 4 - ETUDE DE LA VARIATION DE VITESSE D'UN MOTEUR A COURANT CONTINU ET A AIMANTS PERMANENTS AU MOYEN D’UN PONT REDRESSEUR MIXTE 4-1 Montage du variateur de vitesse et observations à vide - Réaliser le montage de la figure 14. Réfléchir à la commande des thyristors. Régler l’inductance L à sa valeur maximale, en plaçant les 3 bobines en parallèle. - Placer un voltmètre aux bornes de la génératrice tachymétrique se trouvant sur l'arbre du moteur. Cette génératrice produit 6V pour une vitesse de rotation de 1000 tr.mn-1. - Appeler un enseignant pour la suite. - Pour différentes valeurs de l'angle d'amorçage ψ, observer l'allure du courant induit. Quel modèle électrique peut-on utiliser pour représenter le moteur et expliquer les formes d'ondes ? 2-3-4 Observations en charge - Étudier qualitativement le comportement du moteur chargé par une machine identique, mais fonctionnant en génératrice et débitant sur un rhéostat. Observer pour cela le courant dans le moteur et la tension donnée par la génératrice tachymétrique. Variateur de vitesse de MCC - 9 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique Synchro Borne Verte COMMANDE DEψ G1 220 V AC G2 G1 D1 is L Oscillo voie1 (Sonde différentielle 1:10) CC vs 70V G2 masse oscillo (voie1) D2 Sonde de courant Oscillo voie2 masse oscillo (voie2) Figure 14 : Variation de vitesse d'un moteur à courant continu et aimants permanents. *** Variateur de vitesse de MCC - 10 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental Annexes ¾ Annexe 1 – Circuit de commande de thyristor TCA785 Variateur de vitesse de MCC - 11 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental Variateur de vitesse de MCC - 12 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental ¾ Annexe 2 – Thyristor BT152 Variateur de vitesse de MCC - 13 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental DIODE IR 10ETF10 Variateur de vitesse de MCC - 14 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASÉ OBJECTIFS DE LA MANIPULATION Le but principal de cette manipulation est de montrer comment on peut modéliser le comportement en régime permanent d’un moteur asynchrone triphasé couplé au réseau au moyen d’un schéma électrique équivalent. Ce modèle permet de prévoir le fonctionnement externe de la machine, sur les plans électrique et mécanique. A l'issue de la manipulation, (et après consultation du cours), l'étudiant doit savoir aborder ou traiter les points suivants : - Choisir les appareils de mesures et les calibres adaptés, - comprendre qualitativement le fonctionnement d’un moteur asynchrone et le phénomène de glissement, - tracer expérimentalement la caractéristique C(g) donnant le couple mécanique en fonction du glissement, - connaître la signification des différents paramètres du modèle (schéma électrique équivalent) et les ordres de grandeurs comparés, - identifier ces paramètres au moyen de mesures à puissances réduites (essais à vide et rotor bloqué), - utiliser ce modèle pour prévoir le comportement en charge (caractéristique de sortie mécanique C(g), courant et puissances électriques absorbés au stator, rendement) et comparer les prévisions aux mesures, - établir un bilan de puissance et détailler les différentes pertes. Par ailleurs, l’étudiant doit connaître la méthode des 2 wattmètres pour mesurer des puissances électriques sur un réseau triphasé et la méthode volt-ampèremétrique pour mesurer la résistance d’une bobine. MATÉRIEL MIS À DISPOSITION - un réseau d'alimentation monophasé 230 V 50 Hz pour l’autotransformateur monophasé, - un réseau d'alimentation triphasé 220 V/380 V 50 Hz pour l’alimentation XAS20, - un banc composé d'une machine asynchrone triphasée à cage, d'une génératrice à courant continu, et d’un générateur tachymétrique qui délivre une tension continue proportionnelle à la vitesse angulaire (20 V ⇔ 1000 tr/min). - une alimentation triphasée XAS20, - un wattmètre numérique NANOVIP, - un commutateur de wattmètre. - une alimentation continue variable pour l’inducteur de la génératrice à courant continu (pont redresseur associé à un filtre R-C et un autotransformateur monophasé), Machine asynchrone utilisée Plaque signalétique MAS - 1 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental MAS - 2 TP Énergie Électrique Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique MANIPULATION 0 – DÉMONSTRATION CHAMPS TOURNANTS En guise d'introduction, un enseignant débutera la séance par une démonstration sur les champs tournants et illustrera le principe d'un moteur asynchrone. 1 – MESURE DE LA RÉSISTANCE D’UN ENROULEMENT DU STATOR - Réaliser le couplage étoile du stator de la machine asynchrone. Quelle sera, dans ces conditions, la tension aux bornes d’un enroulement du stator de la machine ? A partir des indications données sur la plaque signalétique de la machine, déterminer la valeur nominale du courant statorique. - Réaliser un montage volt-ampèremétrique permettant de mesurer la résistance entre deux enroulements du stator à partir de la tension continue disponible à la sortie de votre pont redresseur. - Sachant que les enroulements du stator sont couplés en étoile, déduire de cette mesure la valeur de la résistance RS d’un enroulement de l’étoile équivalent du stator. - Comment procéder si le stator était couplé en triangle ? 2 - MONTAGE DE BASE POUR L’ÉTUDE DU MOTEUR ASYNCHRONE Dans la suite la machine asynchrone fonctionnera en moteur. - Réaliser le couplage étoile au stator. - Réaliser le câblage du stator du moteur asynchrone, en insérant les appareils de mesures électriques (figure 1). MAS - 3 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique Résaeu mono 230 V UMCC Autotransfo Circuit inducteur PD2 V R Ie Circuit Induit Résaeu tri 400 V 1 2 3 N V V Commutateur de wattmètre A Alimentation triphasée réglable Plan de charge IMCC Redresseur Génératrice C.C. MAS A W A Fig. 1 : Montage de base - Réaliser le câblage de la génératrice à courant continu (figure 1), en insérant des ampèremètres pour mesurer les courants continus circulant dans son inducteur Ie et dans son induit IMCC. Brancher aussi un voltmètre pour mesurer la tension UMCC aux bornes de l’induit. - Après avoir fait vérifier le montage et s’être assurer que la génératrice est à vide, démarrer le moteur asynchrone en augmentant progressivement la tension délivrée par l’alimentation triphasée XAS20. - Mesurer la vitesse de rotation pour des tensions simples supérieures à 150 V. Commenter et en déduire le nombre de paires de pôles de la machine asynchrone. 3 - DÉTERMINATION DES PARAMÈTRES DU SCHÉMA ÉLECTRIQUE ÉQUIVALENT DE LA MACHINE ASYNCHRONE 3-1 Essai en continu - A partir de l’essai en continu (§1), déterminer la résistance RS d’un enroulement de l’étoile équivalent du stator. 3-2 Essai à vide (g ≅ 0) Cet essai met en évidence les pertes (fer et Joules) au stator et les pertes mécaniques, ainsi que la puissance réactive magnétisante. Le modèle électrique utilisé pour cet essai est : MAS - 4 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique IS0 Vs L0ωsj R0 - Que représente R0 et L0ωs. - Démarrer le moteur (toujours à l’aide de l’alimentation triphasée XAS20). - Pour des tensions simples VS0 = [150 V, 175 V, 200 V et 220 V], mesurer le courant absorbé IS0, la puissance active Ps0 et la puissance réactive Qs0 mise en jeu dans cet essai. 2 - Tracer PS0 en fonction de VS0 . En déduire les pertes mécaniques Pfm et la résistance Rf qui représente les pertes fer. - Pour VS0 = 220 V, déterminer les valeurs des paramètres R0 et L0ωs du modèle. Retenir ces valeurs pour votre modèle. - Vérifier que les pertes joules au stator sont négligeables dans l’essai à vide à 220 V. - Pourquoi la résistance R 0 représente-t-elle les pertes fer et les pertes mécaniques ? - Pourquoi les pertes fer au rotor sont-elles négligeables ? - Sur le banc de machines utilisé, quelles sont les pertes mécaniques prises en compte dans cet essai ? 3-3 Essai rotor bloqué (g = 1) Le schéma équivalent utilisé dans ce cas est : Iscc r ' I r cc jlωs I0cc Vscc R0 jL0ωs Que représente r et lωs ? ATTENTION : Dans cet essai, le moteur doit être alimenté sous tension réduite car la résistance équivalente du rotor est très faible. En présence de l’enseignant, bloquer le rotor. - Après s'être assurer que la tension de sortie de l’alimentation triphasée est au minimum (c’est à dire zéro), mettre le stator sous tension. - Augmenter progressivement la tension d’alimentation VSCC jusqu'à ce que le courant absorbé Iscc par le moteur soit égal à son courant nominal. - Mesurer les grandeurs Vscc, Iscc, Pscc et Qscc. - A partir des paramètres déterminés dans l’essai à vide, calculer approximativement les pertes représentées par la résistance R 0 et la puissance réactive magnétisante représentée par L 0 , lors de l’essai en court-circuit. Comparer ces puissances avec Pscc et Qscc. MAS - 5 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique - Déduire des mesures de l’essai en court-circuit, les valeurs des paramètres r et lωs. Comparer la valeur de r à celle de Rs. Déterminer la résistance Rr' d’un enroulement du rotor ramenée au stator. 4 – ESSAIS EN CHARGE 4-1 Mesures - Alimenter le stator de la machine asynchrone avec une tension simple VS = 220 V. - Alimenter l’inducteur de la génératrice à courant continu tout en maintenant son courant d’exitation Ie à 0,2 A. La tension aux bornes de l’inducteur est alors voisine de 220 V. - Charger l’induit de la génératrice à courant continu avec une résistance variable R. Noter le courant IMCC circulant dans l’induit de la génératrice et la tension UMCC aux bornes de l’induit. - Maintenir Ie à 0,2 A et faire varier la résistance R pour obtenir IMCC = [0 A, 0,5 A, 1 A, 1,5 A et 2 A]. Mesurer pour chaque point de fonctionnement la tension UMCC, la vitesse de rotation Nr, les puissances électriques (PS et QS) et le courant IS absorbés par le moteur. - Noter le comportement de la vitesse (attention de ne pas dépasser le courant nominal du moteur). - Sachant que le couple mécanique disponible Cm sur l’arbre de la machine à courant continu est donné par : Cm = K I, calculer la puissance mécanique Pm disponible sur l’arbre du banc. - On donne : MCC Excitation shunt (C1S) MCC Poly-excitation (C8S) K = 1,31 Nm/A K = 1,46 Nm/A - Calculer pour chaque point de fonctionnement le rendement du moteur synchrone, le rendement de la génératrice et le rendement global. - Tracer sur une même courbe PS, Pm et P (la puissance électrique fournie par l’induit de la génératrice). Commenter vos courbes. 4-2 Caractéristique théorique et expérimental du couple mécanique Cm(g) transmis au rotor. On peut exprimer le couple mécanique transmis au rotor d’une machine asynchrone à partir du schéma électrique (Voir annexe). Si on se place dans des conditions où le glissement est faible (ce qui est souvent le cas, hors de la phase de démarrage), cette expression devient : Cm = 3VS2 g × ' ΩS R r - Tracer la caractéristique Cm(g) théorique sur le même graphique que la courbe expérimentale. - Comparer les deux caractéristiques (pentes, décalage). 4-3 Validation du modèle - Pour chaque vitesse Nr, utiliser le modèle électrique pour déterminer le courant et les puissances active et réactive absorbées au stator. Comparer avec vos mesures. *** MAS - 6 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique ANNEXE : FONCTIONNEMENT ET MODÉLISATION D’UN MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASÉ EN RÉGIME PERMANENT 1 - PRINCIPE DU MOTEUR À INDUCTION TRIPHASÉ On appelle machine asynchrone tout convertisseur électromécanique tournant (moteur ou génératrice) qui tourne en régime permanent à une vitesse différente (> dans le cas de la génératrice et < dans le cas du moteur) de la vitesse de synchronisme Ωs = 2πfs/p=ωs/p (p est le nombre de paires de pôles, fs la fréquence électrique du réseau au stator). Un moteur asynchrone généralement appelée moteur à induction est constitué : - D'un stator formé d'un empilage de disques de tôles magnétiques isolées entre elles. L'ensemble forme un cylindre solidaire de la carcasse qui constitue l'extérieur, fixe, de la machine. La face interne de ce cylindre est encoché et porte un bobinage triphasé à p paires de pôles. - D’un rotor généralement constitué de conducteurs de cuivre placés dans les encoches d'une armature magnétique cylindrique. Si les conducteurs sont simplement mis en court-circuit sur les faces avant et arrière du rotor on est en présence d’un rotor en cage d'écureuil (fig. a-1). S’ils forment des enroulements semblables à ceux du stator mis en court-circuit à l'extérieur de la machine on a à faire à un rotor bobiné (fig. a-2). Figure a-1 : Moteur asynchrone à cage d’écureuil Le moteur asynchrone fonctionne sur le principe suivant : les enroulements du stator alimentés par un système de tension de pulsation ωs créent un champ glissant à la vitesse Ωs au niveau de l'entrefer (voir l'animation sur les champs tournants sur le lien : http://bidan.ups-tlse.fr/L3EEA_EEP/Champs%20tournants.mkv). Si le rotor tourne à une vitesse Ω différente de la vitesse de synchronisme, ce champ glissant statorique balaie les enroulements du rotor. Il apparaît donc au rotor un système de f.e.m. induites (loi de Faraday) de pulsation ωr = p(Ωs-Ω) qui génère des courants puisque les bobinages du rotor sont en MAS - 7 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique court-circuit. Ces courants donnent à leur tour naissance à un champ glissant rotorique de vitesse angulaire Ω s − Ω par rapport au rotor et donc Ω + (Ω s − Ω ) = Ω s par rapport au stator. La machine asynchrone respecte alors le théorème fondamental des machines tournantes indiquant que le transfert de puissance en régime permanent entre deux champs d'inductions glissants n'a lieu que si les champs tournent à la même vitesse. Le couple de la machine est dû à l'interaction entre les champs statorique et rotorique. Son amplitude est proportionnelle à l'amplitude des deux champs et au sinus de leur décalage angulaire. Il tend à annuler le phénomène qui lui donne naissance (loi de Lenz), c'est à dire la différence de vitesse entre le stator et le rotor. L’écart entre les vitesses ne peut cependant pas s’annuler, car si le rotor tourne à la vitesse de synchronisme il n’y a plus de variation de flux dans les enroulements du rotor, donc plus de courant, donc plus de couple. Figure a-2 : Moteur asynchrone à rotor bobiné La grandeur caractéristique du fonctionnement du moteur asynchrone est donc le glissement qui est défini comme la différence relative de vitesse entre le champs tournant et le rotor : g= Ω s − Ω ωr = Ωs ωs Vous trouverez sur le lien suivant une animation interactive illustarnt le fonctionnement d'un moteur asynchrone : http://bidan.ups-tlse.fr/L3EEA_EEP/Moteur%20asynchrone%20triphase.exe. 2 - MODÈLE ÉLECTRIQUE DU MOTEUR ASYNCHRONE On cherche à établir un modèle relativement simple susceptible de traduire le comportement en régime permanent du moteur asynchrone. On négligera pour cela les effets de saturation dans le circuit magnétique. On supposera par ailleurs que le champ magnétique dans l’entrefer est à répartition MAS - 8 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental TP Énergie Électrique sinusoïdale et que les tensions et les courants au stator et au rotor sont sinusoïdaux en régime permanent. Le moteur asynchrone se comporte à l'arrêt (g=1) comme un transformateur statique dont le secondaire est en court-circuit et travaillant à la pulsation ωs. Une branche de l’étoile équivalente du moteur peut donc être décrit par les relations : ⎧ ⎪ V s = ( R s + jl s ωs )I s + E s ⎪ ⎪ ⎨ E r = ( R r + jl r ωs )I r ⎪ nr ⎪E r K rfsn rΦ M k = = =m ⎪E ns ⎩ s K sf s n sΦ M où les indices r et s représentent respectivement les grandeurs statoriques et rotoriques, n le nombre de spires des enroulements, l leurs inductances de fuite et R leurs résistances. K est le coefficient de Kapp des enroulements. Le circuit de la figure a-3 constitue alors le schéma équivalent d'une branche : Is Rs jlsω s ' I r = mI r Rr • • Rf Vs jLμωs jlrωs E r = mE s Es Ir m Figure a-3 : Schéma électrique équivalent rotor bloqué (g=1) Quand le moteur tourne, le glissement devient différent de 1. La fréquence des courants rotoriques est alors fr = g fs et le rapport des forces électromotrices efficaces devient : K gf n Φ Kf n Φ Er = r r r M = r s r M =gm. Es K sf s n sΦ M K sf s n sΦ M La loi des mailles au rotor s'écrit : E r = ( R r + jl r ω r )I r (1) pulsation ωr = gωs Pour garder la similitude entre le moteur asynchrone et le transformateur, on définit pour la machine en rotation, un rotor fictif arrêté de même constitution géométrique et travaillant donc à la pulsation ωs . Pour obtenir une équivalence, le rotor fictif immobile doit créer le même champ tournant que le rotor réel, et doit donc être parcouru par un courant de même valeur efficace. Le rapport de transformation de ce transformateur fictif est donc toujours être m = La relation (1) peut s’écrire : Er g Es . R lω R Er = ( r + j r r )I r = ( r + jl r ωs )I r . g g g g Une branche du modèle électrique de la machine asynchrone devient celui de la fig. a-4. MAS - 9 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental Is Rs TP Énergie Électrique Rr g ' I r = mI r jlsω s • • jLμωs Rf Vs jlrωs Er = mE s g Es Ir m Figure a-4 : Schéma électrique équivalent rotor tournant Rf est la résistance associée aux pertes fer dans le circuit magnétique, Lμ l'inductance magnétisante. Le bilan de puissance pour le moteur se décompose de la manière suivante ( voir figure ci-dessous) : - la puissance électrique absorbée au stator Ps = 3Vs I s cos ϕ s - la puissance perdue par effet joule dans les bobinages du stator Pjs = 3R s I s 2 2 - les pertes fer dans le circuit magnétique (principalement du stator) Pf = 3 - la puissance électromagnétique transmise au rotor Ptr = C m Ω s = 3 2 Es V ≈3 s Rf Rf Rr 2 I r où C m est le couple g mécanique des forces électromagnétique s’exerçant sur le rotor 2 - la puissance perdue par effet joule au rotor Pjr = 3R r I r - la forces électromagnétiques s’exerçant sur le 1− g 2 Pm = C m Ω = Ptr − Pjr = 3 R r Ir g - la puissance mécanique perdue par frottements lorsque le rotor tourne Pfm = C f Ω - la puissance mécanique utile sur l’arbre du rotor Pu = Pm − Pfm = (C m − C f )Ω = C u Ω . Ps puissance des Stator Ptr Pjs Pf Entrefer Rotor Pm Pjr rotor Pu Pfm Remarque : Les pertes mécaniques par frottement Pfm sont sensiblement constantes. En effet, la vitesse de rotation du rotor est peu différente de la vitesse de synchronisme car le glissement reste très faible (hors démarrage), et le couple de frottements C f ne dépendant pratiquement pas de la puissance mécanique fournie. A partir de ces considérations, on décompose la résistance du rotor fictif en 2 résistances : la résistance 1− g R r qui représente la des enroulements du rotor R r et une résistance fictive ("motionnelle") g puissance mécanique Ptr transmise au rotor (fig. a-5). MAS - 10 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental Is Rs TP Énergie Électrique ' jlsω s I r = mI r • • jLμωs Rf Vs jlrωs Rr 1− g Rr g mEs Es m Ir Figure a-5 : Schéma électrique équivalent avec résistance motionnelle Pour une machine à cage d'écureuil, le rotor n’est pas accessible électriquement. On préfère alors utiliser un modèle électrique où le schéma électrique du secondaire (rotor) est ramené au primaire (stator), tel que celui de la fig. a-6. Rs R' r jlsω s jl' rωs Is I'r jLμωs Rf Vs 1− g R'r g Es Figure a-6 : Schéma électrique équivalent ramené au stator avec R 'r = Rr l , l 'r = r 2 2 m m et ' I r = mI r . Comme dans le cas du transformateur on peut encore simplifier ce modèle. Si on considère que la chute de tension dans les éléments ls et Rs est faible par rapport à Vs , on obtient le schéma approché de la fig. a-7 utilisé dans ce TPL. jlωs Is I' r r I0 Vs R0 jL 0 ω s 1− g R 'r g Figure a-7 : Schéma électrique équivalent simplifié ramené au stator avec R 0 ≈ R f // R pertes méca , r = R S + R 'r , l = l S + l 'r , L 0 ≈ L μ . R pertes méca est une résistance permettant de représenter les pertes mécanique du moteur. R 0 représente donc l'ensemble des pertes fer et mécaniques du moteur. Il faut souligner que ce dernier schéma constitue une approximation qui est souvent légitime pour un transformateur mais qui, dans le cas d’une machine asynchrone, est plutôt grossière. En effet, dans ces machines, la présence d’un entrefer, nécessaire pour permettre la rotation du rotor, conduit à une augmentation des réluctances en jeu, donc une diminution de l’inductance magnétisante et par conséquent une augmentation du courant à vide. Exercice : A partir du schéma équivalent précédent, retrouver l’expression du couple mécanique transmise au rotor C m en fonction de g et les paramètres du modèle. MAS - 11 Université Paul Sabatier – FSI - L3EEA – Parcours Fondamental MAS - 12 TP Énergie Électrique