brochure de licence 2016-2017

publicité
DÉPARTEMENT DE LITTÉRATURE
FRANÇAISE ET FRANCOPHONE
DÉPARTEMENT DE LITTÉRATURE
GÉNÉRALE ET COMPARÉE
Année universitaire 2016 – 2017
Responsable du Département de Littérature française & francophone
Mireille SEGUY
Responsable du Département de Littérature générale et comparée
Lionel RUFFEL
Responsable de la Licence de Lettres modernes
Christopher LUCKEN
Responsables par niveaux
L1 : Christopher LUCKEN
L2 : Mathias VERGER
L3 : Christine MONTALBETTI
Jury de la Licence
Christopher LUCKEN (Président)
Mathias VERGER
Christine MONTALBETTI
Responsable de la
Commission des équivalences
Martin MEGEVAND
Référent Apogée : Mathias VERGER
Référent Stages : Patrick BRASART
Référent Erasmus et études à l’étranger : Stéphane ROLET
Secrétariat de la Licence de Lettres modernes
Malika BOUDEHANE
Bât. B Bureau 343
Tél. : 01 49 40 68 11
Courriel : [email protected]
Adresses internet
Site du Département de Littérature française et francophone
http://www2.univ-paris8.fr/litteraturefrancaise
ou http://www.univ-paris8.fr puis : Formations > Diplômes > Licences > Licence > Lettres
Site du Département de Littérature générale et comparée
http://www.ufr-textes-et-societes.univ-paris8.fr/Litterature-generale-et-comparee
-1-
SOMMAIRE
Première partie
Présentation de la Formation
Préambules
Dix bonnes raisons d’étudier la littérature à Paris 8
Encadrement de la formation
Le Département de littérature française et francophone
Le Département de littérature générale et comparée
Orientation générale des études
Emploi du temps et pratiques pédagogiques
S’informer sur le Cursus « L »
Pratiques pédagogiques
6
6
7
7
7
8
9
9
9
Présentation générale de la Licence
Majeure
Mineures
Découvertes
Transversales
Projet personnel
UE, EC, ECTS : précisions lexicales
Validation et compensations
Feuille de route
Stages et/ou Projets professionnels
Stages
Projets professionnels
SCUIO-IP
Plagiat et propriété intellectuelle
10
10
10
11
11
11
11
12
13
13
13
14
14
15
Commission des équivalences et étudiants étrangers
16
Etudier à l’étranger
Programmes européens (Erasmus, Socrates)
Programmes extra-européens
17
17
17
Cours accessibles aux étudiants venant d’autres départements et cours Découverte
18
Etudier la littérature française à Paris 8 après la Licence
Masters et CAPES
Master MEEF
Master Lettres
Master Création littéraire
22
22
22
22
23
Annexes : Règles de scolarité
24
-2-
Deuxième partie
Structure générale de la Licence de Lettres modernes
Majeure
L1 : Majeure et Projet personnel
L2 : Majeure et Projet personnel
L3 : Majeure et Projet personnel
26
26
27
28
Mineures internes
Mineure Humanités
Mineure Écrire, Traduire, Éditer
Mineure Textes et images
29
29
31
32
Mineures externes
Mineure Écrire, Traduire, Éditer
Mineure Textes et images
Mineure Littératures française, francophone et comparée
34
34
34
34
Objectifs des différents EC contenus dans la Majeure, les modules
Découvertes, Transversales et Projet personnel, et les diverses Mineures
35
Troisième partie
Planning et descriptifs des cours
Classement des cours par EC
44
Planning des cours du 1er semestre
Planning des cours du 2ème semestre
49
50
Descriptif des enseignements
51
EC Découverte L1, Mineures externes et EC libres proposés par d’autres départements
Histoire
Sciences politiques
Sociologie et anthropologie
86
86
90
91
Liste et mails des enseignants
100
Publications liées aux départements LITFF et LGC
103
-3-
-4-
Première partie
*
PRESENTATION DE LA FORMATION
Année universitaire 2016-2017
-5-
PRÉAMBULES
DIX BONNES RAISONS D’ETUDIER LA LITTERATURE A PARIS 8
1.
Une équipe de recherche de premier plan, reconnue sur le plan national et international pour son
souci permanent d’innovation théorique et critique. Les Départements de Littérature française &
francophone et de Littérature générale& comparée ont établi des conventions et des échanges avec des
établissements prestigieux en Europe, aux États-Unis et dans le monde entier.
2.
Des cours en petits groupes : les Départements de Littérature française & francophone et de
Littérature générale & comparée privilégient les cours en groupes de taille raisonnable, plutôt que les
cours en amphithéâtre, ce qui permet un travail véritablement interactif.
3.
Des enseignants proches des étudiants : les enseignants tiennent des permanences hebdomadaires
où ils reçoivent les étudiants. Consultez le tableau des permanences hebdomadaires, à droite de la porte
du Bureau B 339 (salle des enseignants).
4.
Des parcours souples : pas de parcours hebdomadaire obligé, qu’il faudrait suivre de façon rigide.
À l’intérieur d’un cadre semestriel et annuel qui constitue l’armature de la formation, les étudiants sont
invités à construire leur calendrier hebdomadaire, non seulement en fonction des cours à valider chaque
année, mais aussi en suivant leurs possibilités horaires et leurs curiosités intellectuelles.
5.
Des horaires compatibles avec une activité professionnelle. Cette souplesse prend en compte les
contraintes horaires des étudiants qui travaillent et les possibilités de choix sont nombreuses, du lundi au
vendredi, de 9h à 21h.
6.
Une pédagogie de l’encouragement, dont les enseignants du Département ont fait le choix pour aider
et accompagner un parcours nécessairement progressif.
7.
Des possibilités de réorientation : l’Université Paris 8 offre de multiples opportunités de
réorientation. Les Départements de Littérature et de Littérature générale comparée permettent aux
étudiants de construire un projet personnel avec d’autres Départements, par exemple avec ceux qui
enseignent les arts plastiques, le cinéma, la communication, etc. (en particulier à travers les cours Découverte
et la possibilité de suivre une Mineure en dehors de la formation de base) ou éventuellement de se
réorienter vers l’un de ces départements à la fin du 1er semestre.
8.
Des enseignements originaux : les Départements de Littérature française & francophone et de
Littérature générale & comparée proposent chaque semestre des cours originaux associant, entre autres,
l’approche littéraire et celle des arts de l’image, de la philosophie, de la psychanalyse. Des Mineures
innovantes sont par ailleurs proposées depuis la rentrée 2009.
9.
Une place pour la création littéraire : le corps professoral ayant l’originalité de compter en son sein
un grand nombre d’écrivains, poètes, dramaturges et romanciers (pour les découvrir, consultez le site du
Département), des cours de Création littéraire animés par ceux-ci sont proposés chaque année et font partie
intégrante du parcours de validation de la Licence.
10. Des débouchés diversifiés : à côté des débouchés traditionnels des études littéraires (concours de
Professeur des Écoles, préparation au CAPES organisée conjointement avec l’Université Paris 13), le
Département s’est également ouvert, en collaboration avec le Département d’Histoire, à une formation
au concours de Professeur de Lycée Professionnel. Les étudiants peuvent aussi s’orienter vers des Masters
professionnels (documentation ou édition, par exemple). L’équipe de recherche en Littérature française,
francophone et comparée accueille également, après le Master, de nombreux doctorants.
-6-
ENCADREMENT DE LA FORMATION
La formation permettant d’obtenir une Licence mention Lettres (Lettres modernes ou Littérature
française et francophone) est principalement assurée, conjointement, par les deux départements suivants :
Le Département de Littérature française et francophone
Le Département de Littérature française et francophone fait partie des Départements fondateurs
de l’Université Paris 8. Sa pratique pédagogique et son activité de recherche reposent sur l’analyse littéraire
des œuvres. Ouvert depuis son origine à des approches théoriques modernes du fait littéraire, le
Département a joué en France un rôle important dans l’articulation des études littéraires avec la
linguistique, la poétique, la sémiologie, la psychanalyse, la philosophie et la sociologie.
L’éventail des œuvres étudiées s’étend de l’Antiquité au XXIe siècle, et l’organisation des cours et
des travaux répond à une triple exigence : approcher les textes par des méthodes d’analyse diversifiées,
soumettre ces méthodes à une réflexion critique, reconnaître la capacité propre de la Littérature à explorer
de nouvelles zones d’expérience ou à déplacer notre rapport à la connaissance.
Dans cette perspective, le Département de Littérature française et francophone s’est toujours
efforcé de développer une interdisciplinarité ouverte avec les Sciences Humaines, soit par des
enseignements propres au Département (poétique, esthétique, sémiotique, sociocritique, génétique,
histoire et philosophie du texte), soit par des associations avec des enseignements offerts dans d’autres
Départements. Cette ouverture a permis de nouer des liens avec les Littératures étrangères, la Littérature
générale et comparée, la philosophie, les arts, entre autres, et d’expérimenter des pratiques linguistiques
et littéraires innovantes, orientées non seulement vers l’analyse mais aussi vers la création, notamment
par le biais de la pratique de l’écriture créative.
Le Département de Littérature générale et comparée
La Littérature générale et comparée est une discipline qui cherche à penser la littérature comme un
espace fait de frontières, d’échanges et de rapports de forces. Elle se nourrit de la pluralité des langues
pour mieux cerner la part de l’autre au cœur du processus de lecture et pour mettre en valeur l’importance
de la traduction dans la circulation des textes entre différentes aires culturelles.
Mue par une volonté de décentrement, elle s’emploie à sortir de l’eurocentrisme qui a longtemps
marqué les études littéraires pour penser la littérature mondiale.
Pour rendre compte de la complexité des œuvres, elle s’enquiert de leur articulation avec d’autres
arts, entre esthétique, cinéma, photographie et arts plastiques, et essaye aussi de tirer le meilleur parti d’un
dialogue avec les Sciences Humaines, de l’histoire à la philosophie, de la sociologie aux sciences politiques.
Le Département de Littérature comparée de Paris 8 a d’abord été dirigé par Claude Mouchard,
spécialiste des rapports entre Littérature, histoire et témoignage au XIXe et XXe siècle. Sous l’impulsion de
Tiphaine Samoyault, il a ensuite multiplié ses axes de recherche en enquêtant sur les notions
d’intertextualité et de réécritures, sur les théories et les pratiques de la traduction, ou encore sur les
rapports entre la Littérature et le politique.
Aujourd’hui dirigé par Lionel Ruffel, le Département est engagé dans une réflexion active sur le
contemporain. Ses enseignants partent du principe que l’Université doit non seulement s’attacher à la
transmission de la mémoire des œuvres, mais aussi constituer un lieu de réception privilégié de la
Littérature contemporaine dans son lien avec toutes les pratiques artistiques.
-7-
ORIENTATION GENERALE DES ETUDES
Le Département de Littérature française & francophone et le département de Littérature générale
et comparée proposent un cursus allant de la Licence au Doctorat.
La formation est ouverte aussi bien à de jeunes bacheliers qu’à des étudiants salariés en poursuite
d’études ou en voie de reconversion professionnelle. Ses débouchés principaux sont les métiers de
l’enseignement et de la recherche, l’édition, la traduction, les métiers du livre et le secteur culturel.
Ces deux Départements proposent un enseignement relié au mouvement même de la recherche :
celle des enseignants, qui proposent des cours évoluant avec leur propres travaux ; celles des étudiants
eux-mêmes, qui sont invités à définir de la façon la plus autonome possible les sujets de leurs exercices,
de leurs mémoires ou de leurs thèses.
L’enseignement s’adresse aux étudiants désireux d’acquérir les compétences liées à une formation
diplômante de très grande qualité, sans perdre de vue la dimension citoyenne que revêt l’acte de lire ou
d’écrire des textes littéraires, pratique culturelle qui relève, aussi, d’un libre plaisir.
Le Département de Littérature française & francophone et le département de Littérature générale
et comparée sont impliqués l’un et l’autre à Paris 8 dans trois Masters destinés plus particulièrement aux
étudiants détenteurs d’une Licence de Lettres modernes : le Master MEEF, le Master Lettres (en
particulier les mentions Littératures française et francophone et Littérature générale et comparée), et le Master
Création littéraire. D’autres masters peuvent bien sûr être suivis après la Licence (comme le Master
Études sur le genre, etc.).
Les professeurs et maîtres de conférences habilités de ces deux départements peuvent diriger les
étudiants titulaires d’un Master qui souhaitent s’inscrire en Doctorat. Cette formation participe plus
précisément de l’École doctorale de Paris 8 Pratiques et théorie du sens et des activités de l’Équipe de
recherche à laquelle sont associés les enseignants de ces deux départements, Littérature, histoires, esthétique.
Les étudiants peuvent aussi contacter le SCUIO-IP (Service Commun Universitaire d’Information
et d’Orientation et d’Insertion Professionnelle) pour s’informer sur tout ce qui concerne l’accès à
l’université, leurs études ou les débouchés professionnels.
Il est également conseillé de se procurer le Guide l’étudiant 2016-2017 et de le lire attentivement. On
y trouvera différentes informations sur l’Université Paris 8, sur l’admission et les inscriptions, sur
l’orientation générale des études et sur les services de l’université utiles à la vie étudiante.
Département de Littérature française et francophone, s’adresser au Bureau : B 343.
Département de Littérature générale et comparée, s’adresser au Bureau : B 342.
SCUIO-IP : bâtiment A salle 347 (3eétage) ([email protected]).
Visitez et utilisez aussi les sites Internet des deux départements cités ci-dessus (cf. première page), ainsi
que le site Internet de l’Université Paris 8 (il suffit pour cela d’inscrire le nom de l’université dans un
moteur de recherche) !
-8-
EMPLOI DU TEMPS ET PRATIQUES PEDAGOGIQUES
S’informer sur le Cursus « L »
Vous avez choisi de suivre des études de Lettres modernes (ou de Littérature française et francophone) :
nous nous engageons à vous fournir un enseignement de qualité et à être attentifs à ce que votre parcours
de Licence soit clairement balisé. De votre côté il convient de respecter un certain nombre de règles,
simples mais incontournables.
Comme nous ne vous imposons pas de parcours hebdomadaire obligé, il vous faut construire vousmêmes votre emploi du temps. Vous êtes invités à construire votre calendrier hebdomadaire en fonction
tout d’abord des cours que vous devez valider en fonction de votre niveau (L1, L2, L3), à l’intérieur d’un
cadre semestriel et annuel qui constitue l’armature de la formation (S1 et S2 pour la L1 ; S3 et S4 pour la
L2 ; S5 et S6 pour la L3). Mais vous avez aussi la possibilité de choisir vos cours en fonction de vos
contraintes horaires ou de vos intérêts personnels. Cependant, vous devez impérativement privilégier les
cours de votre année-niveau (ou de vos années niveaux si vous êtes Ajournés (AJ), par exemple L1-L2).
Toutefois, pour faciliter votre emploi du temps et dans le cadre de votre année-niveau, vous pouvez
suivre les cours de votre année-niveau aussi bien au semestre d’automne qu’au semestre de printemps
(par exemple des cours de S1 au semestre de printemps comme au semestre d’automne). Nous vous
conseillons toutefois de suivre dans la mesure du possible la progression semestrielle (S1, S2, S3, etc.).
Il vous faut donc bien distinguer le semestre en tant que niveau (S1, S2, S3, etc.) et le semestre réel en
tant qu’unité de temps au sein de l’année universitaire (semestre d’automne et semestre de printemps).
Pour vous aider dans l’organisation de votre parcours, il existe – outre cette brochure et le site du
département – plusieurs dispositifs :
les réunions d’information prévues avant la rentrée. Elles ont été fixées cette année du mardi 13 et au
mercredi 14 septembre (information affichée à côté du Secrétariat, et relayée sur le site de la Licence).
Elles sont suivies du mardi 13 au vendredi 16 septembre de permanences pour aider les étudiant.e.s à
effectuer leurs inscriptions pédagogiques (IP-WEB).
le tuteur ou la tutrice d’accueil, un(e) étudiant(e) de Master, qui a fait tout son parcours de Licence de
Lettres à Paris 8, et qui est à votre disposition, en septembre et en octobre, pour répondre à vos questions
et compléter votre information sur le déroulement de vos études. Cette année, il s’agit de Théodore
Dillerin ([email protected]) ; ses lieux et horaires de présence seront affichés à côté du
Secrétariat de la Licence de Lettres, information qui sera relayée sur le site internet ;
les permanences assurées par le Secrétariat de la Licence (“ L ”) (Mme Malika Boudehane, bureau
B 343).
En dernière recours, il est toujours possible de prendre rendez-vous (par courrier électronique) avec les
responsables d’années (L1, L2 ou L3) (voir leurs noms en page de titre). Et bien sûr, aussi, avec vos différents
professeurs pour les domaines qui les concernent.
Pratiques pédagogiques
Excluant le cours magistral conçu comme simple distribution de savoir, le déroulement des cours
hebdomadaires, chacun d’une durée de trois heures, combine l’apport d’information par l’enseignant, diverses
formes de travail collectif, une initiation progressive à la recherche, et un contrôle des connaissances
fondé à la fois sur des travaux faits à loisir, et sur des épreuves en temps limité, dont chaque enseignant
pondère la valeur comme il le juge nécessaire. Dans tous les cas, assister – et participer – aux cours
est indispensable.
-9-
PRESENTATION GENERALE DE LA LICENCE
La Licence est le premier des trois principaux diplômes universitaires. Son parcours est composé de trois
niveaux, L1, L2 et L3, prévus pour durer chacun une année et pouvoir être achevés en trois ans (Bac +3).
Ce parcours pouvant éventuellement nécessiter un peu plus de temps, la Licence peut donc aussi être
obtenue au terme d’un peu plus de trois années.
La Licence peut être suivie d’un Master. Ce diplôme peut être obtenu au terme de deux nouvelles années
d’étude, M1 et M2 (Bac + 5). Pour pouvoir s’y inscrire, il faut avoir obtenu sa Licence.
Le troisième diplôme universitaire est le Doctorat, qui dure au minimum trois ans (Bac +8).
L’ensemble de ce parcours s’intitule le LMD : Licence (Bac +3) > Master (Bac + 5) > Doctorat (Bac +8).
Une nouvelle organisation du parcours de Licence est entrée en vigueur au début de l’année universitaire
2015-2016. Tous les étudiants y sont désormais sujets.
La Licence est divisée en différents modules ou composantes :
MAJEURE
La Majeure regroupe les principaux cours de la formation de base (soit, pour ceux qui sont inscrits dans
le cursus décrit par cette brochure et pris en charge par les Départements de Littératures française &
francophone et de Littérature générale et comparée : la littérature française, francophone, générale et
comparée) et dure trois années (L1, L2, L3).
MINEURE
La Mineure permet d’associer à la formation de base suivie dans le cadre de la Majeure une formation
complémentaire répondant aux intérêts ou aux objectifs particuliers des étudiants. Elle dure deux années
et commence en L2 (L2, L3).
La Mineure peut être choisie librement parmi l’ensemble des Mineures externes proposées par les
différentes formations de l’Université Paris 8 (par exemple la Mineure Langues et Cultures
Européennes ou tout autre mineure). Il faut consulter pour cela le Guide des Mineures édité par le
SCUIO, Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation, au Bureau A 347 ou encore le
Livret d’orientation disponible sur le site du département : http://www2.univparis8.fr/litteraturefrancaise/images/stories/GEN__Orientation_des_etudiants_2.pdf). Quand vous
aurez choisi votre mineure, à la fin de la L1, il faut vous inscrire auprès de la formation concernée ou,
pour les mineures assurées par les Départements de Littératures française & francophone et de Littérature
générale et comparée, auprès du Secrétariat de Licence (Bureau B 343).
Les Départements de Littérature française & francophone et de Littérature générale et comparée
proposent en outre trois Mineures internes destinées aux étudiants qui effectuent leur Majeure en
Littérature française et qui préfèrent renforcer leur formation dans cette discipline plutôt que de suivre
une Mineure auprès d’une autre formation de l’Université (voir p. 24-27).
Les Départements de Littérature française & francophone et de Littérature générale et comparée
proposent également une Mineure externe destinée aux étudiants de l’Université Paris 8 qui sont inscrits
pour leur parcours de Majeure dans un autre département (voir p. 28).
La Mineure commence en L2 afin de vous laisser le temps de choisir au terme de la L1 le parcours que
vous déciderez de suivre. Ce choix peut être fondé sur des critères personnels ou professionnels. Sachez
que le choix de la Mineure peut s’avérer important pour l’évolution de votre parcours d’études et pour
les débouchés du secteur où vous souhaitez exercer une profession. Même si nous proposons des
mineures internes, nous vous encourageons à vous inscrire dans une autre formation pour votre Mineure.
- 10 -
DECOUVERTES
Pour vous aider dans le choix d’une Mineure, vous pouvez profiter des possibilités que vous offre en L1
le module Découvertes qui précède justement la Mineure. Ce module comprend d’une part un EC
Littérature et Sciences humaines destiné à réfléchir sur les liens entre la littérature et d’autres disciplines
relevant des arts et des sciences humaines (anthropologie, arts plastiques, cinéma, histoire, philosophie,
psychanalyse, sciences politiques, sociologie, etc.). Ce module comprend d’autre part deux EC Découverte
à choisir parmi une liste d’EC proposés par d’autres départements (cf. p. 76-79). Vous pouvez enfin
mettre à profit l’EC libre proposé en L1 dans le module Transversales afin de découvrir un nouveau
domaine ou d’approfondir vos connaissances dans un domaine particulier de votre choix. L’une ou l’autre
des disciplines que vous aurez étudiées dans le cadre de ces différents EC pourra être prolongée en L2 et
en L3 à travers le choix d’une Mineure. Ces différents EC peuvent aussi servir à une éventuelle
réorientation.
TRANSVERSALES
La troisième partie de votre formation est composée en L1 d’un module Transversales, qui regroupe des
enseignements qui n’appartiennent pas directement à la formation en littérature française. Outre l’EC
libre déjà mentionné que vous suivez dans ce cadre, ce module propose un EC de Méthodologies fondamentales
et entrée à l’université destiné à accompagner votre entrée à l’université et à vous familiariser avec cette
institution et le type de travail que vous êtes invités à y accomplir, un EC C2I destiné à vous donner une
formation de base en informatique, et un EC de langue vivante.
PROJET PERSONNEL
Ce module est suivi, en L2 et en L3, d’un module Projet personnel. Celui-ci comprend d’une part deux
EC de langue vivante (L2, L3), qui doivent prolonger l’EC de langue vivante suivi en L1. Il comprend d’autre
part deux EC Métiers du livre et de la littérature (L2, L3), destinés à vous aider à préparer une insertion sociale
et professionnelle liée à votre formation en littératures française, francophone, générale et comparée. Ces
deux EC sont accompagnés à chaque fois d’un Stage ou d’un Projet professionnel.
EC, UE, ECTS : PRECISIONS LEXICALES
Tous les cours s’inscrivent dans le cadre d’unités appelées Éléments Constitutifs (EC). Chaque EC –
ou presque – est constitué de plusieurs cours. Ces cours ont des objectifs identiques, mais ils sont aussi
différents : non seulement ils peuvent être assurés par des enseignants différents, ils peuvent aussi porter
sur des domaines distincts. Par exemple, l’EC Étude d’une œuvre, suivi en L1 et en L2, est constitué de
plusieurs cours portant chacun sur une œuvre ou un groupe d’œuvre différent. Pour valider cet EC, vous
devez suivre à choix l’un des cours qui le composent.
Un EC (Élément Constitutif) sera donc constitué d’un cours semestriel. Sauf exception, chaque EC
comprend une séance hebdomadaire de 3 heures, assurée pendant 13 semaines, totalisant ainsi 39 heures
de formation. Il peut toutefois arriver que certains EC (par exemple, Méthodologies fondamentales et entrée à
l’université, C2I, etc.) utilisent un volume horaire réduit.
Chaque EC est affecté d’un certain nombre de crédits (crédits européens ou crédits ECTS : « European
Credits Transfer System »). Ces crédits sont valables dans toutes les universités européennes qui sont
passées au LMD. Ils facilitent les transferts d’une université à l’autre, les réorientations et les échanges
(par exemple dans le cadre d’Erasmus).
La valeur des EC en termes de crédits varie et la valeur d’un même EC peut varier selon qu’il est suivi en
Majeure ou en Mineure. Dès que vous avez obtenu la moyenne à votre EC vous recevez automatiquement
les crédits qui lui sont affectés. Un système de compensation est en outre prévu (cf. ci-dessous).
Pour obtenir votre Licence, vous devez obtenir les 180 crédits dont elle affectée : 60 crédits sont attribués
à la L1, 60 crédits à la L2, 60 crédits à la L3. 110 crédits reviennent à la Majeure (L1, L2, L3), 12 crédits
- 11 -
au module Découvertes (L1), 24 crédits à la Mineure (L2, L3), 10 crédits au module Transversales (L1),
et 24 crédits au Projet personnel (L2, L3).
Les EC sont regroupés au cours d’un même semestre en Unités d’Enseignement (UE), comme autant
de fichiers regroupés dans un même dossier. Ces UE sont donc semestrielles. Cela ne signifie pas
nécessairement que vous devez suivre les EC qui les composent durant un seul et même semestre, même
si cela peut être préférable. Les UE représentent formellement des étapes qui permettent de déterminer
votre niveau. Par exemple, pour terminer le premier semestre de votre L1, vous devez avoir suivi les
différents EC regroupés au sein des différentes UE qui composent le premier semestre de la L1. Mais
vous pouvez très bien choisir de valider votre UE du premier semestre au terme du second semestre ou
suivre un EC appartenant à une UE du second semestre lors du premier semestre. Cela sera même parfois
nécessaire (en fonction de votre planning) ! Vous devez donc penser votre formation non par semestre,
même si les UE sont semestrielles, mais par année (ou plus exactement par niveau) : L1, L2, L3. Il ne faut
pas confondre semestre ou année réels avec les semestres et les années définis par le cursus de la Licence.
De même qu’un étudiant peut être encore en L2 alors qu’il est dans sa troisième année d’études
universitaires, vous pouvez valider formellement le premier semestre de la L1 durant votre second
semestre effectif (ou inversement).
En revanche, vous ne devez pas mélanger les niveaux : vous devez en effet valider votre L1 avant de
passer en L2 et valider votre L2 avant de passer en L3.
Si vous n’êtes pas parvenu à valider entièrement votre L1 ou votre L2 au terme d’une année, vous pourrez
néanmoins vous inscrire au niveau suivant si, et seulement si, vous avez obtenu la moitié des crédits du
niveau précédent. Vous serez Ajournés mais Autorisés à Continuer (AJAC). Le nombre minimum de crédits
à obtenir pour que soit autorisé le passage dans le niveau supérieur est :
* pour le passage de L1 à L2 : 30 crédits ects.
* pour le passage de L2 à L3 : 90 crédits ects.
Si vous n’avez pas obtenu 30 crédits au terme de la L1 ou 90 crédits au terme de la L2, vous ne pourrez
pas vous inscrire au niveau supérieur. Vous serez donc Ajournés (AJ). Cela signifie que vous devrez vous
contenter de suivre et valider les EC du niveau où vous vous trouviez et que vous ne pourrez pas vous
inscrire dans les EC du niveau supérieur.
De même, il n’est pas possible pour les étudiants de L1 de suivre et de valider les EC de L2 ou de L3.
VALIDATION ET COMPENSATIONS
Pour respecter le rythme moyen du parcours, il faut valider en moyenne 6 à 7 cours par semestre. Il est nécessaire
de suivre régulièrement les cours auxquels vous vous êtes inscrits. Si vous travaillez pour financer vos
études, ne saturez pas votre emploi du temps de cours que vous savez ne pas pouvoir suivre. Vos
professeurs vous indiqueront les modalités de validation de leur cours en début de semestre.
Chaque EC peut être validé :
avec une note de 10/20 au moins dans le cours correspondant.
par compensation avec la note d’un autre EC à l’intérieur de l’UE où cet EC se trouve placé : par
exemple, un EC où l’on a obtenu 07/20 peut être compensé par un EC où l’on a obtenu 13/20, etc.
Chaque UE peut être validée :
avec une note de 10/20 au moins établie en faisant la moyenne des EC contenus dans l’UE.
par compensation avec la note d’une autre UE du niveau correspondant : par exemple, une UE de
L1 où l’on a obtenu une moyenne de 09/20 peut être compensée par une UE où l’on a obtenu une
moyenne de 11/20, etc., pour autant que cette UE soit une UE de L1 (c’est-à-dire du même niveau).
On ne peut donc pas compenser une UE de L2 avec une UE de L1 ou de L3, ni une UE de L3 avec
une UE de L2 ou de L1.
- 12 -
FEUILLE DE ROUTE
Principes généraux
- Chaque étudiant doit se procurer et remplir une feuille de route informatique qui lui permettra de suivre
sa progression dans le parcours de Licence de Lettres.
- Il faut commencer par la personnaliser en remplissant les informations générales en p. 1 et en intitulant
le fichier informatique lui-même sous la forme : NOMDEFAMILLE_licence_lettres_feuillederoute
(ex : BELARD_licence_lettres_feuillederoute)
- Il faut ensuite la compléter au fil des semestres sur ordinateur, et sauvegarder le fichier précisément.
Pensez à l’imprimer ou à vous l’envoyer par e-mail de temps à autre, afin de ne pas risquer de la perdre !
- Si un cours a été suivi plusieurs fois, parce qu’il n’a pas été validé du premier coup, il faut indiquer
seulement la meilleure des notes, qui sera utilisée pour le calcul de la moyenne au diplôme.
- Lorsqu’un étudiant va voir un enseignant ou l’un des gestionnaires de formation pour lui demander des
conseils sur les cours à prendre, il lui faut apporter cette feuille de route, afin que l’enseignant ou le
gestionnaire en question puisse voir à quel point du cursus il en est.
Logiciel de gestion de notes « Apogée »
- Cette feuille de route est aussi destinée à vérifier que les notes sont bien enregistrées au fil du cursus
dans le logiciel de gestion de notes « Apogée ». Ne pas oublier par conséquent de regarder la colonne
« code Apogée » : les codes des cours obligatoires sont déjà indiqués, mais les codes des cours de
Découverte, des EC Libres ou des cours de Langue doivent être complétés. La liste des codes en
question vous sera fournie dans un document séparé.
- Si l’étudiant constate, dans la section « Notes et résultats » de son Ep8 (Espace numérique de travail,
https://e-p8.univ-paris8.fr/uPortal/f/welcome/normal/render.uP) que certaines des notes
n’apparaissent pas, voici la démarche à suivre :
1. S’assurer auprès de l’enseignant qu’il a bien enregistré la note sous le bon code Apogée et que
l’année-niveau (L1, L2, L3) donnait bien accès à ce cours.
2. Compléter soigneusement l’ensemble de la feuille de route, en indiquant dans la dernière
colonne (La note apparaît-elle sur votre espace personnel : Oui / Non) les notes qui manquent. Puis
l’envoyer à l’enseignant responsable d’Apogée, M. Mathias VERGER, qui se chargera de régler le
problème avec la Cellule Apogée de l’université : [email protected].
STAGES ET/OU PROJET PROFESSIONNELS
Les étudiants doivent effectuer un stage ou rédiger un Projet professionnel en L2 et en L3 (cf. maquettes).
I
A)
Stages
Pour une information générale sur les stages, consulter le site :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid32310/guide-pratique-des-stages-etudiants.html
site qu’on trouve également à l’adresse :
http://esr.gouv.fr/guide-stages
B)
Pour trouver un stage :
- soit vous avez-vous-même déjà votre idée ;
- soit une idée de stage vous a été suggérée dans le cadre d’un cours (par exemple, les cours
« Métiers du livre et de la littérature ») ;
- 13 -
- soit vous n’avez pas d’idée déterminée, et vous pouvez alors prendre rendez-vous au SCUIOIP (voir les références ci-dessous), pour vous renseigner sur les très nombreuses offres de stages
qu’il s’occupe de recueillir et de diffuser (voir l’adresse http://reso8-scuio.univ-paris8.fr/)
C)
Une fois le stage trouvé, il faudra remplir, signer et faire signer (par l’établissement d’accueil, et
par un responsable, administratif ou pédagogique, de Paris 8) une convention de stage, qu’il faut
demander au Secrétariat de notre Licence de Lettres.
Vous choisirez parallèlement un/e enseignant/e du Département pour être le tuteur/la tutrice de votre
stage, en vérifiant qu’il/elle est disponible pour cette fonction (chaque enseignant/e ne peut encadrer
qu’un nombre limité d’étudiant/e/s), et qu’il/elle est d’accord pour encadrer votre stage.
D)
Pour la durée du stage, le Département recommande une soixante d’heures environ – mais cela
dépend évidemment du type de stage effectué – soit concentrées en deux semaines, soit s’étageant sur
plusieurs semaines.
E)
À l’issue du stage, vous rédigerez un « rapport de stage » (à titre d’exemple : sept à huit pages,
mais il n’y a pas de norme absolue en la matière – vous pouvez rédiger un texte plus long), que vous
remettrez à l’enseignant/e tuteur/tutrice de votre stage : ce rapport constituera la base d’un entretien où
vous pourrez débattre de votre expérience avec votre tuteur (ou votre tutrice), entretien à l’issue duquel
il (ou elle) vous attribuera votre note de stage.
N.B. Pour vous aider dans l’écriture de votre rapport, vous pouvez consulter les « manuels » d’aide à la
rédaction de ce type de texte que l’on trouve en nombre à la bibliothèque de Paris 8 : Bien rédiger son rapport
de stage, Guide de rédaction du rapport de stage, Écrire un rapport de stage, etc., en salle noire (« salle de
documentation », à la cote 001.822)
II
Projet professionnel
Si, pour diverses raisons, vous ne pouviez faire de stage, vous pouvez remplacer celui-ci par la rédaction
d’un « Projet professionnel ». Il s’agit d’explorer un domaine professionnel qui vous intéresse, où vous
envisagez d’effectuer ultérieurement votre insertion professionnelle, domaine sur lequel vous allez vous
documenter en profondeur et produire un document de synthèse de vos recherches (d’une quinzaine de
pages environ). Vous pouvez envisager d’inclure, parmi les informations que vous recueillerez, la
réalisation d’entretiens avec des professionnels dont vous synthétiserez les résultats.
Ce sera notamment l’occasion de vous rendre au SCUIO (Service Commun d’Information et
d’Orientation-Insertion Professionnelle), d’y consulter la documentation sur les métiers qu’on y trouve,
sur les formations qui y mènent, et d’y prendre un rendez-vous avec des conseillers d’orientation, etc.
De manière analogue au cas du rapport de stage, ce document de synthèse, que vous remettrez avec votre
enseignant/e tuteur/tutrice, sera l’objet d’un entretien à l’issue duquel vous sera attribuée une note.
III
Le SCUIO-IP
Le SCUIO-IP (Service Commun Universitaire d’Information, d’Orientation et d’aide à l’Insertion Professionnelle) est
« le service de l’université qui vous accompagne pour votre orientation, la recherche de vos stages et
contrats de professionnalisation, ainsi que pour préparer votre insertion professionnelle. »
Il se trouve au Bâtiment A, salle 347 (3e étage) - Mél : [email protected] - Tél. : 01 49 40 66 71 ou
01 49 40 67 17
- 14 -
Horaires d’ouverture :
- Lundi et vendredi : 9h30 - 12h30
- Mardi : 9h30-12h30 et 14h-19h
- Mercredi et jeudi : 9h30-12h30 et 14h-17h
Vous y trouverez :
• une documentation détaillée sur les établissements, les études, les concours, les débouchés, les secteurs
professionnels sur toute la France, les études à l’étranger,
• des documents pour vous aider à rédiger un CV ou une lettre de motivation,
• un accueil spécifique pour les adultes en reprise d’études,
• une orientation personnalisée (entretiens individuels avec des conseillers d’orientation psychologues),
• une aide à l’insertion professionnelle : sessions de techniques de recherche d’emploi, offres de stages
ou d’emplois, entretiens blancs. Tout est consultable sur place. Vous pourrez photocopier ce qui vous
intéresse.
Vous pouvez aussi retrouver ces ressources en ligne :
http://scuio-ressources-documentaires.univ-paris8.fr/opac/
PLAGIAT ET PROPRIETE INTELLECTUELLE
La pratique du copiage et du téléchargement de documents tirés d’Internet ou de livres consultés à
la Bibliothèque universitaire semble malheureusement s’être répandue durant les années précédentes.
Le plagiat consiste à copier un modèle que l’on omet délibérément de désigner. Dans le domaine
littéraire, il consiste à recopier entièrement ou partiellement un ouvrage dont on feint d’être intégralement
l’auteur. D’un point de vue juridique, le plagiat est considéré comme une grave atteinte au droit d’auteur
(ou copyright), il peut être assimilé à un délit de contrefaçon. Rappelons qu’il s’agit d’un délit pouvant
être poursuivi par les tribunaux de l’ordre judiciaire.
Seront considérées comme des pratiques de plagiat :
–
L’utilisation totale ou partielle, littérale ou déguisée, d’un texte d’autrui en le faisant passer pour
sien ou sans indication de référence ;
–
La falsification d’un document ou de toutes données ;
–
La présentation, à des fins d’évaluations différentes, sans autorisation, d’un même travail, travail
dirigé, mémoire ou thèse, intégralement ou partiellement, dans différents cours.
Que les étudiants sachent que s’ils remettent des dossiers en vue de valider leur EC sans citer leurs
sources et sans signaler par des guillemets que des passages (courts et pertinents) sont empruntés à
d’autres auteurs (auxquels on renvoie en précisant la source utilisée), ils se rendent coupables de plagiat.
En cas de plagiat avéré, les étudiants concernés verront au minimum l’annulation pure et simple
de leur cours par leur professeur. Ils encourent aussi l’impossibilité de valider leur EC, y compris
à la session de rattrapage. En outre, le Département de littérature pourra saisir le Conseil pédagogique
interne au Département, puis, si nécessaire, la Commission Pédagogique de l’UFR et le Conseil de
discipline de l’Université. Il faut savoir que l’étudiant soupçonné d’avoir réalisé un plagiat peut être déféré
devant la section disciplinaire de l’université conformément aux articles R712-9 à R712-46 du code de
l’éducation. Les sanctions encourues sont les suivantes : avertissement, blâme, exclusion temporaire ou
définitive de l’établissement dans lequel l’étudiant est inscrit, exclusion temporaire ou définitive de tout
établissement public d’enseignement supérieur. Le déferrement devant la section disciplinaire peut être
couplé, le cas échéant, de poursuites judiciaires dans le cas où le plagiat serait constitutif d’une contrefaçon
conformément aux articles L335-2 et L335-3 du code la propriété intellectuelle.
- 15 -
COMMISSION DES EQUIVALENCES ET ETUDIANTS ETRANGERS
Si vous voulez vous inscrire en Licence de Lettres modernes à Paris 8 aux niveaux L2 ou L3, vous devez
remplir un dossier téléchargeable sur le site de l’université Paris 8 sous l’onglet « Inscriptions », et suivre
toutes les instructions. La Commission des équivalences examinera votre demande, et selon le cas,
refusera, acceptera votre demande, ou vous proposera une réorientation dans le niveau inférieur de celui
demandé. Il est fréquent que la Commission attribue des EC supplémentaires, dits de « prérequis » à
valider. Ces cours sont destinés à compléter votre formation et à consolider votre apprentissage. La
validation de ces EC est obligatoire, mais ils ne comptent pas dans le calcul de la moyenne pour
l’obtention du diplôme et n’apparaîtront pas sur votre relevé de notes.
Informé(e) par mail ou par téléphone par le secrétariat de la Licence, vous vous présenterez au secrétariat
(bureau B 343) afin d’y retirer votre Attestation de Validation d’Acquis qui précise le nombre d’ECTS
qui vous a été attribué, et les cours supplémentaires que vous devrez éventuellement suivre. Il est
indispensable de conserver précieusement ce document et d’en établir plusieurs photocopies (le
secrétariat n’en conserve pas de copies).
Si vous êtes étudiant étranger non francophone, vous ne pouvez prendre des EC de langue vivante,
ni dans votre langue maternelle, ni dans la langue de votre système d’enseignement d’origine.
La formation de Littérature est particulièrement exigeante sur le plan de la maîtrise de la langue
française. Il vous est fortement conseillé, si vous n’êtes pas francophone, d’effectuer une formation
complémentaire de mise à niveau linguistique. Pour cela, deux options s’offrent à vous :
- soit vous vous adressez au département de Communication Français Langue Étrangère de
l’université Paris 8, où des stages intensifs et des cours dits de « remédiation » sont proposés toute
l’année (http://www.univ-paris8.fr/Langue). Renseignez-vous au bureau A 331 (bâtiment A, 3è
étage).
- soit vous suivez des cours hors de Paris 8. Le CISED, qui est un organisme confessionnel privé
ouvert à tous, est situé au 5 rue de la Liberté à Saint-Denis, en face de l’université. Il propose de
cours de soutien aux étudiants non francophones (http://www.cised.fr). Les Cours de
Civilisation française de la Sorbonne offrent des formations de diverses durées, jusqu’au cours
préparatoire à l’entrée à l’université (http://www.ccfs-sorbonne.fr). L’Alliance Française de Paris
est également une excellente adresse (http://www.alliancefr.org).
Le fait d’avoir été admis ne constitue pas une garantie que vous pourrez valider votre diplôme : faitesvous aider en français, ou complétez votre formation en vous aidant aussi de sites internet (comme le
Projet Voltaire : www.projet-voltaire.fr).
- 16 -
ETUDIER A L’ETRANGER
Les différents Départements de l’UFR « Textes et Sociétés » (Histoire, Littérature française &
francophone, Sociologie, Littérature comparée, Littérature anglaise, Etudes féminines, Science Politique)
incitent fortement leurs étudiants à partir pour un semestre ou une année complète dans l’une des
nombreuses Universités étrangères avec lesquelles l’Université Paris 8 a conclu un accord de coopération.
Cette expérience contribuera à valoriser ultérieurement le C.V. des étudiants qui auront effectué une
partie de leurs études à l’étranger.
A)
LES PROGRAMMES EUROPÉENS (ERASMUS-SOCRATES)
Les contacts internationaux de l’Université Paris 8 concernent tous les pays européens. À titre
purement indicatif, des accords existent avec les Universités suivantes : Freie Universität et Université
Humboldt de Berlin, Universités de Vienne, de Florence, de Rome 3, de Berne, de Guildhall, de Madrid,
de Cordoue, de Séville, de Lisbonne, etc. Mais la liste est loin d’être close. Plusieurs étudiant.e.s de
Littérature française & francophone ont bénéficié l’année dernière de ces échanges Erasmus.
Vous devez prévoir votre séjour un an à l’avance. Il vous est conseillé de prendre contact dès le
début de l’année avec l’enseignant responsable des études à l’étranger, M. Stéphane ROLET. Les
séjours proposés sont limités à un semestre ou une année selon votre choix. Pendant ce séjour, vous recevez
une bourse de soutien et une équivalence d’EC. Une formation linguistique vous est offerte dès votre arrivée
dans le pays choisi, mais l’Université Paris 8 est disposée à organiser également une préparation
linguistique pendant la période qui précède le départ (au CERTAL).
Les études entreprises dans les pays européens sont reconnues par l’Université Paris 8, en accord
avec les professeurs responsables, que ce soit au niveau de la Licence, du Master 1 ou du Master 2, par le
biais du système d’échange de crédits européens (ECTS). Nous vous recommandons de prévoir votre
semestre à l’étranger en L3 ou M1.
Au retour de votre séjour d’études à l’étranger, il vous faudra valider les cours que vous avez suivis
auprès du Responsable des études à l’étranger.
B)
LES PROGRAMMES EXTRA-EUROPÉENS
La MICEFA propose aux étudiants de toutes les disciplines des séjours dans différentes universités
nord-américaines (à New-York ou dans divers campus de l’État de Californie par exemple).
L’étudiant français ne paie ses droits d’inscription qu’en France et n’est donc pas soumis à la
rétribution très élevée des universités américaines. Un examen de langue anglaise est requis : le
“ TOEFL ” (“ Test Of English as a Foreign Language ”).
La CREPUQ (Conférence des Recteurs et des Présidents d’Université du Québec, à laquelle
l’Université Paris 8 a adhéré) propose également des échanges. Les étudiants conservent dans ce cas aussi
leur inscription à Paris 8 et ne paient donc pas de droits au Québec. Les diplômes obtenus au Québec
sont validés en France.
L’Université Paris 8 a aussi d’autres accords avec de nombreuses universités dans le monde,
notamment en Amérique du Sud (Brésil, Argentine) et en Asie (Inde, Chine et Japon).
Au retour de votre séjour d’études à l’étranger, il vous faudra valider les cours que vous avez suivis
auprès du Responsable des études à l’étranger.
Pour toute information, contactez l’enseignant responsable des études à l’étranger : M. Stéphane
Rolet ([email protected]).
- 17 -
COURS ACCESSIBLES AUX ETUDIANTS VENANT D’AUTRES DEPARTEMENTS
ET COURS DECOUVERTE PROPOSES PAR LA FORMATION
Les cours du département de Littérature française & francophone sont ouverts aux étudiants de tous les
départements de l’Université Paris 8, sauf les EC “ Introduction aux études littéraires ” et dans la limite
des capacités d’accueil.
Si vous êtes inscrit dans un autre département, votre Majeure n’est donc pas « Littérature française &
francophone » : vous pouvez suivre les EC proposés par les départements de Littérature française &
francophone et de Littérature générale et comparée si votre formation prévoit des « EC libres » ou, bien
sûr, dans le cadre de la Mineure « externe » Littératures française, francophone, générale et comparée (cf.
présentation ci-dessous)
Un certain nombre de cours assurés par nos deux départements sont proposés aux étudiants venant
d’autres formations dans le cadre des cours Découverte ou Construction du parcours disciplinaire
qu’ils doivent normalement choisir en L1. En voici la liste pour 2015-2016 :
Voir les descriptifs détaillés de ces cours dans la deuxième partie de cette brochure
Pierre BAYARD
Littérature et sciences humaines
Semestre d’automne : Mercredi 18h-21h.
LITTERATURE ET PSYCHANALYSE
Denis BERTRAND
Histoire et théories des formes littéraires
Semestre de printemps : Lundi 12h-15h.
LE ROMAN, ENTRE ACTION ET DESCRIPTION
Denis BERTRAND
Approches du discours
Semestre de printemps : Mardi 15h-18h.
SEMIOTIQUE : DISCOURS SOCIO-POLITIQUE ET QUESTION DU SENS
A. J. GREIMAS AUJOURD’HUI
Adrien CHASSAIN
Histoire et théorie des formes littéraires
Semestre d’automne : Jeudi, 18h-21h.
POETIQUE DE LA CIRCONSTANCE DANS LE DISCOURS INTELLECTUEL :
DE MONTAIGNE A PIERRE PACHET
Adrien CHASSAIN
Littérature et sciences humaines
Semestre de printemps : mardi, 9h-12h.
L’ECRITURE DE SOI AU MIROIR DES SCIENCES HUMAINES
DANS LA LITTERATURE DES XXE ET XXIE SIECLES : TOUR D’HORIZON
- 18 -
Sylvia CHASSAING
Littérature générale et comparée
Semestre d’automne : Lundi, 12h-15h.
VAMPIRES, FANTOMES, DYBBUKS : FIGURES DE REVENANTS DANS LA LITTERATURE ET LES ARTS
Michel COSTANTINI
Approches du discours
Semestre d’automne : lundi 18h-21h.
ENTRER EN SEMIOTIQUE
Michel COSTANTINI
Langue et culture grecques I
Semestre d’automne : Mardi 12h-15h.
AUX SOURCES HELLENIQUES DE NOTRE VOCABULAIRE POLITIQUE
Michel COSTANTINI
Approches du discours
Semestre de printemps : Lundi 15h-18h.
METHODE FORMELLE, METHODE STRUCTURALE
Gérard DESSONS
Littérature et sciences humaines
Semestre d’automne : Jeudi, 15h-18h.
A QUOI SERT LE LANGAGE ?
Gérard DESSONS
Histoire et théorie des formes littéraires
Semestre de printemps : Mercredi, 15-18.
ECRIRE EN PROSE, ECRIRE EN VERS
Gérard DESSONS
Approches du discours
Semestre de printemps : Jeudi 15-18.
LES TEXTES INTRADUISIBLES N’EXISTENT PAS
Jean-Nicolas ILLOUZ
Histoire et théorie des formes littéraires
Semestre de printemps : jeudi 15-18h.
DU LYRISME
- 19 -
Christopher LUCKEN
Initiation à la langue et à la littérature
françaises du Moyen Âge
Semestre d’automne : Mercredi 09h-12h.
INITIATION A LA LANGUE ET A LA LITTERATURE FRANÇAISES DU MOYEN ÂGE
Christopher LUCKEN
Histoire et territoires de la langue
Semestre de printemps : Mardi 12h-15h.
LEXICOLOGIE ET HISTOIRE DU LEXIQUE FRANÇAIS
Martin MEGEVAND
Histoire et théories des formes littéraires
Semestre d’automne : vendredi 12h-15h.
LE THEATRE D’EXPRESSION FRANÇAISE DES ANNEES 1970-1990 : LA CRISE DU DRAME
Martin MEGEVAND
Littérature et Sciences humaines
Semestre de printemps : vendredi, 12h-15h.
QU’EST-CE QU’UN LIEU DE MEMOIRE LITTERAIRE
Vincent MESSAGE
?
Littérature et sciences humaines
Semestre d’automne : Mercredi 15h-18h.
PENSER LE CAPITALISME
Vincent MESSAGE
Littérature et sciences humaines
Semestre de printemps : Mercredi 12h-15h.
INTRODUCTION A LA PENSEE ECOLOGIQUE
Adrienne PETIT
Histoire et théorie des formes littéraires
Semestre d’automne : Vendredi 9h-12h.
LE THEATRE DES PASSIONS AU XVIIE SIECLE
Lionel RUFFEL
Littérature générale et comparée
Semestre de printemps : Jeudi 12h-15h.
LES AVENTURES EN TRADUCTION DES MILLE ET UNE NUITS
- 20 -
Nadia SETTI
Littérature et sciences humaines
Semestre d’automne : vendredi 12h-15h.
LITTERATURE, GENRE, FEMINISMES
Françoise SIMASOTCHI-BRONES
Histoire et territoires du français
Semestre d’automne : Jeudi 9h-12h.
LEXIQUE FRANÇAIS ET FABRIQUE COLONIALE DE L’ALTERITE
Mathias VERGER
Littérature générale et comparée
Semestre d’automne : Mardi 18h-21h.
LA TRADUCTION ET SES ENJEUX
Mathias VERGER
Littérature générale et comparée
Semestre de printemps : Mercredi 15h-18h.
IMAGINAIRES DE LA « LANGUE MATERNELLE »
Mathias VERGER
Littérature générale et comparée
Semestre de printemps : Mardi 18h-21h.
ORDRES ET DESORDRES DE LA BIBLIOTHEQUE
- 21 -
ETUDIER LA LITTERATURE FRANÇAISE A PARIS 8 APRES LA LICENCE
MASTERS ET CAPES
Si vous envisagez de poursuivre vos études à l’Université après votre licence, vous pouvez intégrer l’un
des masters proposés par la formation.
MASTER MEEF : le CAPES externe de Lettres modernes
La préparation au CAPES (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement du Second degré)
externe de Lettres modernes se déroule désormais au niveau Master dans le cadre du Master MEEF
(Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation du second degré). Le Département de
Littérature française & francophone de Paris 8-Vincennes / Saint-Denis, en collaboration avec le
Département de Littérature française de Paris 13-Villetaneuse, propose désormais un parcours
« CAPES » au sein du Master MEEF Lettres modernes (actuellement sous la responsabilité de Patrick
Wald-Lasowski) : on trouvera tous les renseignements utiles à ce propos sur la page consacrée à ce master
MEEF sur le site du Département de littératures française et francophone et sur le site de l’Université
Paris 8.
Les étudiants désireux de passer ce concours ont cependant tout intérêt à y songer dès la Licence. Outre
les différents EC de Littérature qui sont proposés par le Département (notamment les cours intitulés
« Pratiques et formes d’écriture de l’Antiquité à nos jours », « Pratique de l’expression critique », « Champ
littéraire », « Textes et problématiques », « Étude d’une œuvre »), ils pourront suivre avec profit les EC
« Théorie littéraire et enseignement », « Approches du discours », « Histoire et territoires de la langue » et
« Métiers du livre et de la littérature » (notamment l’EC enseigné cette année par Martine Créac’h « Les
relations textes / images dans les manuels scolaires ») en lien avec les épreuves du concours.
MASTER LETTRES – Parcours littératures françaises et francophones et Parcours Littérature
générale et comparée.
Le Master Lettres s’adresse aux étudiants passionnés par la littérature, qui veulent s’engager dans les
études littéraires en s’initiant aux nouveaux champs de la théorie et de la critique, en développant leur
réflexion sur les rapports entre le sujet et la société, en s’interrogeant sur les relations nécessaires entre la
langue et l’œuvre littéraire dans leurs dimensions plurilingue et pluriculturelle. Il vise plus généralement à
développer activement les compétences de lecture, d’analyse et de compréhension du monde dans une
perspective d’enrichissement et de maîtrise intellectuelle.
La mention s’organise en trois parcours dont le choix définira le parcours de l’étudiant :
(1) Littératures française et francophones
(2) Littérature générale et comparée
(3) Littératures du monde : anglophones, arabes, germanophones, hispanophones, italienne
Si vous souhaitez vous orienter vers la recherche en Littérature à l’Université, il vous faudra rédiger, dès
la fin de votre parcours de Licence, un projet de Master de recherche, soumis à l’appréciation de
l’enseignant pressenti pour diriger cette recherche. Vous trouverez des renseignements supplémentaires
et des informations pratiques à propos de ce Master sur la page que lui consacre le site du Département
de littératures française et francophone.
- 22 -
MASTER CREATION LITTERAIRE
Le master Création littéraire est une formation lancée à l’Université Paris 8 en septembre 2013 (actuellement
sous la responsabilité d’Olivia Rosenthal). Tourné vers la pratique, il offre aux étudiants la possibilité de
commencer ou de poursuivre un travail de création littéraire. Alors que les formations de ce type sont
courantes, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne, elles sont encore très rares dans le système
académique français. Le master de Création littéraire a donc vocation à jouer un rôle pionnier pour le
monde francophone. Il s’appuie sur une tradition fondatrice de l’Université Paris 8 : la place qu’elle
réserve aux créateurs dans les activités d’enseignement et de recherche. L’équipe pédagogique du master
propose aux étudiants :
1)
une formation pratique en ateliers, qui leur permet d’expérimenter des formes nouvelles d’écriture
et les aide à mener à bien un projet personnel de création ;
2)
une formation théorique grâce à laquelle ils acquerront des outils de réflexion et d’analyse des
écritures contemporaines ;
3)
une formation professionnalisante, tournée vers la connaissance des réseaux littéraires par lesquels
la littérature s’écrit, se dit et se lit (rencontres avec des professionnels du livre, des écrivains, éditeurs,
traducteurs, critiques ; formation sur les réseaux de publication, de diffusion et de distribution de la
littérature contemporaine).
Vous trouverez une présentation plus détaillée de ce Master et des informations pratiques sur son site :
http://www.master-creation-litteraire.univ-paris8.fr/
- 23 -
ANNEXE : REGLES DE SCOLARITE EN VIGUEUR A PARIS 8
Accès en Licence
L’accès en Licence est de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre admis en dispense du
bac. L’accès à tous les niveaux de Licence est possible sur validation des acquis.
Les demandes de transfert ou d’équivalence doivent suivre la procédure définie par la Commission des
Équivalences du Département de Littérature française & francophone (dossier sur le site du Département).
Durée des études
La durée des études de Licence est de 3 ans, soit 6 semestres. Cette durée peut être aménagée dans le sens
d’un allongement des études, à un rythme de deux années par niveau. Dans tous les cas, la Licence doit être obtenue
en 6 années maximum. Dans le cas contraire, la réinscription n’est possible qu’après trois ans d’interruption.
Toutefois, l’étudiant n’ayant pas obtenu sa Licence au terme de 6 années d’inscription peut déposer une demande
de dérogation auprès de sa formation.
Enseignement et évaluation
Les périodes d’enseignement sont de 13 semaines par semestre ; les intersemestres comprennent au
minimum 3 semaines : une semaine pour le déroulement des examens, une semaine pour la correction des copies,
une semaine pour la tenue des Jurys.
Les enseignements sont modulés autour de tranches horaires de trois heures.
Les modalités du contrôle des connaissances, qui combine contrôle continu et épreuves sur table, sont
présentées par chacun des enseignants dans la séance initiale de leurs cours.
Dans tous les cas, une deuxième session est de droit, pour les étudiant(e)s n’ayant pas obtenu la moyenne
; elle se déroule la 3ème semaine de juin, pour les EC du 1er semestre, la 4ème semaine de juin pour les EC du
2nd semestre (voir le calendrier 2015-2016 à la fin de cette brochure).
À l’intérieur de chaque UE, les notes se compensent (un 8 et un 12 donnent la moyenne, 10 sur 20, à une
UE comprenant deux EC). Les notes sont compensables entre deux UE si elles ont été complétées dans les limites d’une
année universitaire.
Conditions à respecter pour la validation des parcours
Le nombre global de crédits européens à acquérir de L1 à L3 étant de 180, le nombre moyen de crédits à
acquérir par semestre est de 30, et ne doit pas excéder 50 (au-delà, le service de la scolarité centrale refuserait de
prendre en compte les résultats) ; on valide donc par semestre entre 6 EC et 10 EC.
L’inscription dans les EC doit suivre la progression prévue dans les parcours.
Double cursus : il n’est désormais plus possible de s’inscrire dans deux Licences au même niveau ; il est
possible de s’inscrire en double cursus à partir de L3, par exemple en L1 de Sciences politiques et en L3 de Lettres,
ou dans deux diplômes différents (L et M).
Passage dans un nouveau semestre & délivrance des diplômes
La poursuite des études dans un nouveau semestre est possible pour tout étudiant à qui il ne manque au
maximum que 30 crédits (ECTS), sous réserve de l’accord du responsable de la formation. Le passage de L1 à L2
et de L2 à L3 peut intervenir à l’issue de chaque semestre, et donne lieu à la régularisation de l’inscription
administrative.
Le DEUG (qui n’est plus un grade, mais un titre) est délivré - uniquement sur demande – aux étudiant(e)s
ayant validé les 4 semestres de L1 et de L2 correspondant au parcours de formation, soit 120 crédits Ects.
Le diplôme de Licence est délivré aux étudiant(e)s ayant validé les 6 semestres de L1 à L3 correspondant au
parcours de formation, soit 180 crédits.
Les diplômes ne sont délivrés qu’à la fin de chaque semestre, par les Jurys de Diplômes, qui siègent à cet
effet, et statuent sur le dossier rempli par les étudiant(e)s.
- 24 -
Deuxième partie
*
STRUCTURE GENERALE
DE LA
LICENCE MENTION LETTRES
(LETTRES MODERNES OU
LITTERATURES FRANÇAISE ET FRANCOPHONE)
Année universitaire 2016-2017
25
LETTRES MODERNES
OU
LITTERATURES FRANÇAISE ET FRANCOPHONE
MAJEURE
L1 : MAJEURE, DECOUVERTES ET TRANSVERSALES
MAJEURE
UE
(36 ECTS)
DECOUVERTES
TRANSVERSALES
EC
et codes Apogée
UE
(12 ECTS)
EC
et codes Apogée
UE
(12 ECTS)
EC
et codes Apogée
Introduction aux
études littéraires
(6 ECTS)
EH21IELC
UE 2
Littérature et sciences
humaines
(3 ECTS)
EH21LSHC
UE 3
Méthodologies
fondamentales et
entrée à l’université
(3 ECTS)
S1
UE 1
Fondamentaux de la
littérature I
(18 ECTS)
Introduction à la
littérature générale et
comparée
(6 ECTS)
EH21ILGC
Initiation
aux études
littéraires
(6 ECTS)
Expression critique,
commentaire et
argumentation
(6 ECTS)
EH21ECCC
EC découverte S1
(à choisir parmi une
série d’EC fléchés
en dehors du
département)
(3 ECTS)
Outils et
méthodologies
(6 ECTS)
EC Libre
(3 ECTS)
S2
UE 4
Fondamentaux de la
littérature II
(18 ECTS)
Étude d’une œuvre A
(6 ECTS)
EH22EOAC
Histoires et théories
des formes littéraires
A
(6 ECTS)
EH22HTAC
UE 5
Construction du
parcours
disciplinaire
(6 ECTS)
Initiation au latin et
fondamentaux de la
grammaire française
(3 ECTS)
EH22ILFC
EC découverte S2
(à choisir parmi une
série d’EC fléchés
en dehors du
département)
(3 ECTS)
Histoires et territoires
de la langue française
(6 ECTS)
EH22HTFC
26
UE 6
EC Langue 1
(4 ECTS)
LV1 et
découverte I
(6 ECTS)
C2I
(2 ECTS)
L2 :
MAJEURE ET PROJET PERSONNEL
MAJEURE
UE
(36 ECTS)
MINEURE
PROJET PERSONNEL
EC
et codes Apogée
UE
(12
ECTS)
UE
(12 ECTS)
EC
et codes Apogée
Étude d’une œuvre B
(6 ECTS)
EH23EOBC
UE 8
UE 11
EC Langue 2
(3 ECTS)
EC
S3
UE 7
Approfondissement
de la
littérature
I
(18 ECTS)
Champ littéraire A
(6 ECTS)
EH23LIAC
(3 ECTS)
(6
ECTS)
LV1 II
(3 ECTS)
(3 ECTS)
Création littéraire L2
(6 ECTS)
EH23CLAC
S4
UE 10
Approfondissement
de la
littérature
II
(18 ECTS)
Histoires et théories des
formes littéraires B
(6 ECTS)
EH24HTBC
Textes et problématiques
A
(6 ECTS)
EH24TPAC
UE 11
UE 9
(3 ECTS)
(6
ECTS)
(3 ECTS)
Approches du discours A
(Linguistique, Sémiotique,
Stylistique, Poétique)
(6 ECTS)
EH24ADAC
Préprofessionnalisation I
(9 ECTS)
Métiers du livre et de la
littérature C
(5 ECTS)
EH23MLCC
Stage L2 ou Projet
professionnel L2 (en lien avec
le cours Métiers du livre et de
la littérature)
(4 ECTS)
EH23MLCC (Projet prof.)
EH24STAC (Stage)
Pour le parcours en mineure : pour les mineures internes, cf. pages suivantes ; pour toute autre mineure,
cf. les formations concernées.
27
L3 :
MAJEURE ET PROJET PERSONNEL
MAJEURE
UE
(36 ECTS)
S5
UE 13
Développement
des
études
littéraires
I
(18
ECTS)
S6
UE 16
Développement
des
études
littéraires
II
(18
ECTS)
MINEURE
PROJET PERSONNEL
EC
et codes Apogée
UE
(12
ECTS)
UE
(12 ECTS)
EC
et codes Apogée
Champ littéraire B
(6 ECTS)
EH25LIBC
UE 14
UE 15
Métiers du livre et de la
littérature D
(5 ECTS)
EH25MLDC
Textes et problématiques B
(6 ECTS)
EH25TPBC
EC
(3 ECTS)
(6
ECTS)
(3 ECTS)
Préprofessionnalisation II
(9 ECTS)
Problématiques
francophones
(6 ECTS)
EH25PFRC
Champ littéraire C
(6 ECTS)
EH26LICC
UE 17
UE 18
(3 ECTS)
(6
Textes et problématiques C ECTS)
(6 ECTS)
EH26TPCC
(3 ECTS)
Littérature générale et
comparée A
(6 ECTS)
EH26LGAC
LV1
(3 ECTS)
EC Langue 3
ou Anglais pour l’université
(3 ECTS)
Stage L3 ou Projet
professionnel L3 (en lien avec
le cours Métiers du livre et de
la littérature)
(4 ECTS)
EH26PTUC (Projet pro.)
EH26STAC (Stage)
Pour le parcours en mineure : pour les mineures internes, cf. pages suivantes ; pour toute autre mineure,
cf. les formations concernées.
28
MINEURES INTERNES
Trois Mineures – de 24 crédits chacune – sont proposées aux étudiants qui préfèrent se spécialiser dans
certains aspects de la discipline plutôt que de choisir une Mineure parmi celles proposées par les autres
formations de l’université. Les parcours de chaque étudiant devront être validés au préalable auprès du
responsable de la mineure choisie. Il s’agira notamment de s’assurer qu’il n’y a pas de doublons entre les
cours suivis dans le cadre de la Mineure et ceux suivis dans le cadre de la Majeure.
***
MINEURE HUMANITES
Responsable : Christopher Lucken
Cette mineure est plus particulièrement destinée aux étudiants souhaitant renforcer une connaissance
plus « technique » de la langue et de la littérature française, notamment en vue des concours
d’enseignement ou des concours administratifs. Elle accorde une place particulière aux langues anciennes
(latin et grec) et à l’ancien français.
Cette mineure comprend en particulier une série d’EC consacrés aux langues anciennes qui tiennent
compte du niveau initial des étudiants et leur offrent, s’ils le souhaitent, la possibilité de progresser sur
trois niveaux en deux ans (Langue et culture latines ; Langue et culture grecques), un EC d’Initiation à la langue et
à la littérature françaises du Moyen Âge (L2), un EC Expression critique, commentaire et argumentation spécifique et
distinct de celui proposé dans la Majeure (L2), un EC Approches du discours (Linguistique, Sémiotique,
Stylistique, Poétique) analogue à celui proposé dans la Majeure mais qui devra être composé d’un cours
portant sur un sujet différent (L3), d’EC Textes et problématiques et Champ littéraire pour les étudiants qui ne
souhaitent pas suivre plus d’un ou deux EC consacrés aux langues anciennes (L2 et L3), et enfin d’un EC
libre (L3).
29
Mineure Humanités
UE (12 ECTS)
L2
S3
UE 1
Antiquité et Moyen Âge
(6 ECTS)
S4
UE 2
Renforcement des
connaissances littéraires
(6 ECTS)
L3
S5
UE 3
Littératures
(6 ECTS)
S6
UE 4
Littérature et analyse du
langage
(6 ECTS)
EC et codes Apogée
Langues et cultures latines 1
(3 ECTS)
EH23LL1C
Initiation à la langue et à la littérature françaises du Moyen Age
(3 ECTS)
EH23ILLC
Expression critique, commentaire et argumentation 2
(3 ECTS)
EH24ECCC
Langue et culture latines 2 ou Langue et culture grecques 1 ou Textes et problématiques
MH
(3 ECTS)
EH24LG1C (Grec)
EH24LL2C (Latin 2)
EH24TPDC (Textes et problématiques MH)
Langue et culture latines 3 ou Langue et culture grecques 1 ou Langue et culture grecques 2
ou Champ littéraire D
(3 ECTS)
EH24LG1C (Grec 1)
EH25LG2C (Grec 2)
EH25LL3C (Latin 3)
EH25LIDC (Champ Littéraire D)
EC libre interne (à valider auprès du responsable de la mineure)
(3 ECTS)
Approches du discours B (Linguistique, Sémiotique, Stylistique, Poétique) (choix qui doit
être différent de la majeure)
(3 ECTS)
EH26ADBC
EC libre interne (à valider auprès du responsable de la mineure)
(3 ECTS)
30
MINEURE ÉCRIRE, TRADUIRE, ÉDITER
Responsable : Vincent Message
Cette mineure est destinée à des étudiants intéressés par les métiers du livre, par la traduction et par le
travail de création littéraire. Certains des cours qu’elle comprend introduisent les étudiants aux
problématiques de la littérature comparée, de la littérature contemporaine et des théories de la traduction.
D’autres ont une vocation plus professionnalisante, et font découvrir aux étudiants le fonctionnement de
la chaîne du livre et ses différents métiers (éditeur, libraire, bibliothécaire). D’autres enfin ont un caractère
pratique et permettent aux étudiants de s’essayer à la création littéraire dans le cadre d’ateliers d’écriture
ou d’ateliers de traduction. Cette mineure est conçue en articulation avec le master Création
littéraire également proposé par l’Université Paris 8.
Cette mineure comprend deux EC consacrés aux Pratiques et métiers du livre et de la littérature (L2 et L3),
deux EC Pratiques et théories de la traduction (L2 et L3), deux EC Création littéraire (L2 et L3), un EC de
Littérature générale et comparée (L3), et un EC libre à prendre dans la formation (L2). Les cours des EC
similaires en L2 et L3 ou correspondant aux mêmes EC que ceux suivis dans le reste de la formation
devront nécessairement être différents.
MINEURE ÉCRIRE, TRADUIRE, ÉDITER
UE (12 ECTS)
EC et codes Apogée
L2
S3
UE 1
EC libre (pour les étudiants dont la Majeure est en Littératures française et
francophone)
Le livre et la littérature
Introduction aux études littéraires ou Introduction à la littérature générale et comparée (pour
(6 ECTS)
les étudiants qui n’ont pas leur Majeure en Littératures française et francophone)
(3 ECTS)
Pratiques et métiers du livre et de la littérature A
(3 ECTS)
EH23MLAC
S4
UE 2
Pratiques et théories de la traduction A
(3 ECTS)
Traduction et création
EH24PTAC
littéraire
Création littéraire B METE L2
(6 ECTS)
(3 ECTS)
EH24CLBC
L3
S5
UE 3
Littérature générale et comparée B
(3 ECTS)
Littérature comparée et
EH25LGBC
traduction
Pratiques et théories de la traduction B
(6 ECTS)
(3 ECTS)
EH25PTBC
S6
UE 4
Pratiques et métiers du livre et de la littérature B METE L3
(3 ECTS)
Edition et création
EH26MLBC
littéraire
Création littéraire C METE L3
(6 ECTS)
(3 ECTS)
EH26CLCC
31
MINEURE TEXTES ET IMAGES
Responsables : Martine Créac’h et Isabelle Tournier
Cette mineure s’adresse aux étudiants qui s’intéressent aux questions posées par les relations entre textes
et images. Ces questions qui ont aujourd’hui une importance majeure dans les ouvrages relevant de
l’édition classique (illustrations de couverture, édition d’art) mais aussi dans des formes d’édition plus
spécifiques (littérature jeunesse, manuels pédagogiques ou livres d’artistes, multimédia et transmédia)
exigent une réflexion sur la pensée visuelle qui associe de multiples approches (esthétiques, historiques,
sémiotiques).
La formation croise donc les points de vue de la littérature et de l’art dans des champs esthétiques et
théoriques différents (peinture, sculpture, cinéma, photographie, pratique et théorie de l’art, échanges
interculturels, etc.). Afin d’offrir aussi une initiation à l’histoire de l’art, Les cours couvrent, dans leur
ensemble, une périodisation très large (de l’Antiquité à nos jours).
Cette Mineure comprend plus précisément un EC Littérature et arts (L2), un EC Pratiques et métiers du livre
et de la littérature (L2), un EC Écritures contemporaines (littérature, cinéma, séries) (L2), un EC Sémiotique (L2), un
EC Atelier d’édition (L3), un EC Pratiques artistiques Pratiques artistiques à choisir en concertation avec l'une
des deux responsables de la mineure (L3), un EC Création littéraire (L3), et enfin un EC Libre (L3). Le
cours correspond à l’EC Pratiques et métiers du livre et de la littérature devra bien sûr être différent de celui
suivi dans le reste de la formation.
Poursuite d’études et débouchés professionnels des étudiants qui ont suivi cette mineure : Masters
Édition Paris 4 et Paris 13, Master Lettres Paris 8 ; Masters professionnels : CELGJ (Création Éditoriale
des Littératures Générales et de Jeunesse), INA (Institut National de l’Audiovisuel) ; stages et emplois
dans les métiers du livre (bibliothèque, édition) et dans le journalisme.
32
Mineure Textes et Images
UE (12 ECTS)
EC et codes Apogée
L2
S3
UE 1
Littérature et arts
(3 ECTS)
Introduction littérature et EH23LARC
images I
Pratiques et métiers du livre et de la littérature A
(6 ECTS)
(3 ECTS)
EH23MLAC
S4
UE 2
Écritures contemporaines (littérature, cinéma, séries)
(3 ECTS)
Introduction littérature et EH24ECOC
images II
Sémiotique MTI
(6 ECTS)
(3 ECTS)
EH24SEMC
L3
S5
UE 3
Atelier d’édition
(3 ECTS)
Approfondissement
EH25AEDC
littérature et images I
Pratiques artistiques (à choisir en concertation avec l'une des deux responsables de
(6 ECTS)
la mineure)
(3 ECTS)
S6
UE 4
Création littéraire C MTI
(3 ECTS)
Approfondissement
EH26CLCC
littérature et images II
EC Libre (à valider auprès du responsable de la mineure)
(6 ECTS)
(3 ECTS)
33
MINEURES EXTERNES
Destinées aux étudiants qui suivent une autre Majeure que la mention Lettres
Trois Mineures externes sont proposées aux étudiants venant d’autres formations de l’université. Les
parcours de chaque étudiant devront être validés au préalable auprès du responsable de la mineure choisie.
Deux de ces mineures sont identiques à deux des mineures internes. La troisième est spécifique.
*
Mineure Écrire, Traduire, Éditer
Cf. ci-dessus (p. 31).
*
Mineure Textes et Images
Cf. ci-dessus (p. 32-33).
Mineure Littératures française, francophone et comparée
Cette mineure offre en quelque sorte une version réduite de la Majeure proposée par la formation.
La plupart des aspects de la discipline y sont représentés.
*
Mineure externe Littératures française, francophone et comparée
UE (12 ECTS)
EC
L2
S3
UE 1
Introduction aux études littéraires
(3 ECTS)
Introduction à la
littérature et à l’analyse
Expression critique, commentaire et argumentation
critique
(3 ECTS)
(6 ECTS)
S4
UE 2
Étude d’une œuvre
(3 ECTS)
Approches de la langue et
de la littérature françaises Histoire et théorie des formes littéraires ou Initiation au latin et fondamentaux de la
(6 ECTS)
grammaire française
(3 ECTS)
L3
S5
UE 3
Champ littéraire
(3 ECTS)
Histoires et questions de
littérature
Histoires et territoires du français ou Approches du discours (Linguistique, Sémiotique,
(6 ECTS)
Stylistique, Poétique)
(3 ECTS)
S6
UE 4
Textes et problématiques
(3 ECTS)
Histoire de la langue et
analyse du discours
Littérature générale et comparée
(6 ECTS)
(3 ECTS)
34
OBJECTIFS DES DIFFERENTS EC CONTENUS DANS LA MAJEURE, LES MODULES DECOUVERTES,
TRANSVERSALES ET PROJET PERSONNEL, ET LES DIVERSES MINEURES
Pour une description des cours concernés, voir la 3ème partie de cette brochure (p. 43 et suivantes)
Anglais pour l’Université (Projet personnel : L3)
Cet EC peut être suivi en L3 à la place de l’EC de Langue vivante 3. Il est destiné aux étudiants ayant un
niveau d’anglais 4, 5 ou 6, souhaitant acquérir une certaine connaissance et une certaine maîtrise du
langage critique en langue anglaise et faciliter ainsi la lecture et la rédaction de travaux critiques et
scientifiques dans cette langue.
Approches du discours (Linguistique, Sémiotique, Stylistique, Poétique) (Majeure : L2 ; Mineure
Humanités : L3 ; Mineure externe Littérature françaises… : L3)
EC qui porte sur différents aspects et différentes approches de l’analyse du langage et du discours
(grammaire, linguistique, sémiotique, stylistique, poétique, etc.). Plusieurs cours différents seront
proposés chaque année dans ce cadre. Les étudiants pourront choisir parmi ces différents cours celui
qu’ils préfèrent suivre. À noter qu’ils auront suivi précédemment un cours d’Histoire et territoires de la langue
française (L1). Les étudiants qui prendront cet EC dans le cadre de la Mineure Humanités devront veiller à
suivre un cours consacré à un domaine différent de celui du cours suivi dans le cadre de la Majeure.
Atelier d’édition (Mineure Textes et Images : L3)
EC qui vise à initier concrètement les étudiants aux pratiques de l’édition des textes littéraires.
C2I (Transversales : L1)
EC assuré en dehors de la formation par Informatique Pour Tous (IPT), service pédagogique transversal qui
dispense des enseignements (informatique, outils numériques) pour l’ensemble des formations de
l’université Paris 8. Cet enseignement doit initier les étudiants à l’informatique et leur offrir la possibilité
d’obtenir le certificat C2I. Comme le rappelle la circulaire n°2008-122 du 4 août 2008, le certificat
informatique et internet (C2i®) niveau 1 a été instauré par le Ministère chargé de l’enseignement supérieur
« afin de permettre aux étudiants de maîtriser les compétences qui sont désormais indispensables à la
poursuite d’études supérieures et d’être capables de faire évoluer ces compétences en fonction des
développements technologiques ». Pour les étudiants qui estimeraient suffisamment détenir ces
compétences, il est possible de passer directement l’examen sans suivre de cours.
Pour toute information et pour les inscriptions, cf. le site internet d’IPT : http://ipt.univ-paris8.fr
Champ littéraire (Majeure : L2, L3 ; Mineure externe Littérature françaises… : L3)
EC chargé de proposer un panorama général relatif à une période particulière de la littérature française
et de son histoire (Moyen âge, Renaissance, Âge classique, Lumières, XIXe ou XXe siècle…). Les étudiants
de la Majeure Littérature française doivent obligatoirement suivre des cours portant sur deux périodes
différentes.
Création littéraire (Majeure : L2 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ; Mineure Textes et Images : L3)
EC donné généralement sous forme d’Atelier d’écriture et chargé d’initier les étudiants à la pratique
littéraire et de réfléchir par ce moyen à la littérature. L’enseignement pourra se fonder sur différentes
35
approches de la littérature (par exemple les propositions d’écriture de l’OULIPO – Ouvroir de Littérature
Potentielle) afin de produire des textes courts élaborés à partir de divers types de contraintes. La
contrainte technique est considérée notamment par l’OULIPO comme un principe dynamique. Elle est
y abordée comme un moyen de déjouer les théories romantiques de l’inspiration, considérées comme
anxiogènes : en créant un niveau de difficulté supplémentaire, mais concret, la contrainte devient un outil
paradoxal de production textuelle. D’autres types de contraintes pourront aussi être mis en place par les
enseignants en fonction des perspectives qu’ils auront définies.
Cet EC offre ainsi aux étudiants la possibilité de s’approprier des techniques d’écriture qu’ils connaissent
plus ou moins bien, de produire régulièrement des textes de fiction individuellement et/ou collectivement
et il les initie à la construction d’un projet littéraire. Pour ce faire, les étudiants écrivent très régulièrement
des textes relativement courts à partir de contraintes définies préalablement, textes qu’ils composent seuls
ou en groupe, lors de la séance d’atelier ou chez eux. Ils apprennent ainsi à commenter et à corriger leurs
propres réalisations en cours, à réfléchir ensemble aux formes à donner à tel ou tel projet (comment écrire
un texte de théâtre, une nouvelle, un récit, comment construire un personnage, comment effectuer une
description, etc.), à exercer leur regard critique, à faire entendre leur propre voix, à écouter celle des
autres, liant ainsi par la pratique l’écriture et la lecture.
Découverte (Découvertes : L1 x 2)
Deux EC de ce type doivent être suivis au cours de la L1 parmi un choix d’EC ou de cours définis par
d’autres formations que les Départements de Littérature françaises et francophones et de Littérature
générale : par exemple, Histoire, Sociologie, Sciences politiques, Philosophie, Arts, etc. La liste des
enseignements proposés se trouve ci-dessous (p. 76-79).
EC Libre (Transversales : L1 ; Mineure Humanités : L3 x 2) ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2 ; Mineure
Textes et Images : L3 x 2)
Dans le cadre du module Transversales en L1, cet EC permet à chaque étudiant de choisir le cours qu’il
souhaite suivre parmi l’ensemble des enseignements proposés les différentes formations de l’Université
Paris 8. Le cours choisi peut servir à découvrir un nouveau domaine. Mais il est bien sûr possible de
choisir ce cours parmi ceux que propose la formation. En revanche, l’EC Libre proposé en S4 dans le
cadre de la Mineure Langue, Littérature, Enseignement doit être obligatoirement choisi parmi les cours
proposés par le Département de Littérature française ou par le Département de Littérature générale et
comparée. De même, les divers EC Libres proposés dans le cadre des Mineures externes Littérature, Arts
et Sciences humaines et Littérature doivent obligatoirement être choisis parmi les cours proposés par le
Département de Littérature française ou par le Département de Littérature générale et comparée.
Cet EC est destiné aux étudiants de la formation qui, pour une raison ou une autre, ont besoin de
consolider leur maîtrise de la langue française. Les étudiants concernés seront identifiés à la suite d’un
test réalisé en début d’année. Les étudiants qui auront réussi ce test pourront prendre à la place un EC
libre.
Écritures contemporaines (littérature, cinéma, séries) (Mineure Textes et Images : L2)
Cet EC entend introduire à l’analyse des pratiques caractéristiques de l’écriture contemporaine, ainsi
qu’aux écritures sérielles caractéristiques du feuilleton ou des séries TV. Il s’agit de former les étudiants à
l’analyse de ce type de productions, dans le domaine littéraire, artistique ou cinématographique.
Étude d’une œuvre (Majeure : L1, L2 ; Mineure externe Littérature françaises… : L2)
EC propédeutique centré sur la lecture d’une œuvre singulière de la littérature française (ou d’un petit
ensemble d’œuvres proches les unes des autres), chargé de mettre à l’œuvre et de mettre en lumière les
divers outils d’analyse littéraire propres à la formation, les diverses notions critiques, ainsi que les
différentes approches méthodologiques proposées par la tradition critique constitutive de la discipline.
36
Expression critique, commentaire et argumentation (Majeure : L1 ; Mineure externe Littérature
françaises… : L2)
EC chargé de fournir un certain nombre d’outils nécessaires à la réflexion argumentée, principalement à
l’écrit, mais aussi à l’oral (dissertation, explication de textes, commentaire composé, note de synthèse,
etc.).
Expression critique, commentaire et argumentation II (Mineure Humanités : L2)
EC chargé de poursuivre et développer, dans le cadre de la Mineure Humanités, l’apprentissage de l’écriture
et de la réflexion argumentées initié en L1 lors de l’EC du même nom.
Histoires et théories des formes littéraires (Majeure : L1, L2 ; Mineure externe Littérature françaises… :
L2)
EC chargé de fournir une introduction, à la fois générale et particulière, à l’histoire des principaux genres
ou formes littéraires (poésie lyrique, théâtre, épopée, roman, fable, etc.), ainsi qu’aux différentes théories
qui ont pu leur être consacrées.
Histoire et territoires du français (Majeure : L1 ; Mineure externe Littérature françaises… : L3)
EC chargé d’offrir une introduction à l’histoire de la langue française. Il peut soit proposer un panorama
général de l’histoire de la langue française, soit aborder ce sujet par le biais d’un aspect plus singulier (par
exemple, le lexique), soit étudier un aspect ou un moment particulier mais significatif de cette histoire
(par exemple le français classique ou la francophonie).
Introduction à la littérature générale et comparée (Majeure : L1) : cf. Littérature générale et
comparée.
Introduction aux études littéraires (Majeure : L1 ; Mineure externe Littérature françaises… : L2)
EC chargé d’introduire les étudiants au langage critique et aux différents outils théoriques et
méthodologiques propres à l’analyse littéraire.
Initiation à la langue et à la littérature françaises du Moyen Age (Mineure Humanités : L2)
EC destiné à offrir une introduction conjointe à l’histoire de la littérature du Moyen Âge (depuis les
premiers textes jusqu’à Villon en passant par différents genres, différents textes et différents auteurs
représentatifs), et à la langue française du Moyen Âge (phonétique historique, morphologie, syntaxe et
lexicologie), notamment dans la perspective de la préparation du concours de CAPES. L’étude de la
langue s’appuiera aussi bien sur une description grammaticale de l’ancien français que sur la traduction
d’extraits de textes liés à la partie relative à l’histoire de la littérature.
Initiation au latin et fondamentaux de la grammaire française (Découvertes : L1 ; Mineure externe
Littérature françaises… : L2)
EC destiné à l’ensemble des étudiants, y compris ceux qui n’ont jamais étudié le Latin antérieurement. Il
se propose de réactiver les connaissances fondamentales de la grammaire française par l’apprentissage de
la langue latine qui en est à l’origine pour l’essentiel. Il s’appuie sur le manuel suivant :
Simone DELEANI et Jean-Marie VERMANDER, Méthode de langue latine, tome I, Paris, SEDES-CDU,
« Nouvelle édition revue et augmentée », 1993 ou édition ultérieure.
37
Ceux qui souhaitent poursuivre des études en latin devront ensuite choisir la Mineure Humanités. Est
proposé dans ce cadre un EC obligatoire de Langue et culture latines 1. Il est ensuite possible choisir de
suivre un EC de Langue et culture latines 2 et un EC de Langue et culture latines 3.
Langue et culture grecques 1 (Mineure Humanités : L2, L3)
Langue et culture grecques 2 (Mineure Humanités : L2, L3)
Il est possible de suivre l’un de ces EC ou ces deux EC au lieu des EC de Langue et culture latines 2 et Langue
et culture latines 3. Il est bien sûr possible de ne suivre que le premier EC, mais il est nécessaire (sauf
exception) de suivre le premier EC avant de suivre le second.
Ces deux EC doivent permettre aux étudiants d’acquérir une connaissance générale de la langue et de la
culture grecque.
Langue et culture latine 1 (Mineure Humanité : L2)
Langue et culture latine 2 (Mineure Humanité : L3)
Langue et culture latine 3 (Mineure Humanité : L3)
À la suite de l’Initiation au latin et fondamentaux de la grammaire française obligatoire pour tous les étudiants de
Littératures française et francophone (L1), les étudiants qui souhaitent développer leur connaissance du
latin doivent choisir la Mineure Humanités. Il y a dans ce cadre un EC obligatoire de Langue et culture latines
1. Il est ensuite possible choisir de suivre un EC de Langue et culture latines 2 et un EC de Langue et culture
latines 3. Compte tenu de l’ l’Initiation au latin…, l’enseignement de la langue latine est donc divisé en quatre
groupes de niveaux différents. Les trois premiers groupes auront pour manuel l’ouvrage suivant :
Simone DELEANI et Jean-Marie VERMANDER, Méthode de langue latine, tome I, Paris, SEDES-CDU,
« Nouvelle édition revue et augmentée », 1993 ou édition ultérieure.
Pour le dernier groupe, Langue et culture latines 3, aucun manuel n’est nécessaire. Les textes sont alors
fournis par l’enseignant qui les choisit dans le corpus de la littérature latine, sans restriction particulière.
NB : aux étudiants qui souhaitent passer le CAPES de Lettres modernes, il est vivement conseillé de
s’inscrire de façon consécutive aux trois groupes de la Mineure (L2, L3): outre l’apport linguistique fort
bienvenu pour préparer le concours (révision des faits grammaticaux de base de la langue française), il
faut savoir qu’on peut demander aux enseignants de lettres modernes d’avoir les connaissances
nécessaires pour enseigner la langue latine au collège. Enfin, il y a une épreuve obligatoire de version
latine à l’agrégation externe de lettres modernes.
Langue vivante 1 (Transversale : L1)
Langue vivante 2 (Projet personnel : L2)
Langue vivante 3 (Projet personnel : L3)
Trois EC de Langue vivante doivent être suivis dans le cadre de la Licence. Cette langue doit être choisie
parmi les langues vivantes enseignées à l’Université Paris 8. Une seule et même langue vivante doit être
étudiée durant l’ensemble du cursus.
L’enseignement des langues étrangères est assuré principalement pour les étudiants inscrits dans tous les
départements de l’Université à Paris 8 par le Centre de Langues (CDL), rattaché à l’UFR Langues et cultures
étrangères (LLCE-LEA). Selon l’étudiant et la formation dont il relève, il lui sera proposé un
enseignement dans les langues européennes les plus pratiquées (allemand, anglais, espagnol, italien,
portugais, ...), des langues en plein développement à Paris 8 (arabe, hébreu, russe et depuis peu chinois,
coréen, japonais), une langue au statut régional (berbère). Outre l’étude de la langue choisie, l’étudiant
pourra aussi suivre une formation en littérature et en civilisation.
Le Centre de langues permet une formation sous forme de cours variés :
 Cours de langue générale, adaptés au niveau des étudiants, dans le cadre d’une remise à niveau ou
d’un renforcement, et qui s’inscrivent dans une progression pédagogique.
 Cours de langue spécialisée, adaptés au cursus spécifiques des étudiants, selon le cursus de chacun.
38
Cours spécifiques pour la Certification (préparation au TOEIC ou TOEFL pour le cas de
l’anglais)
Pour les inscriptions et pour tout renseignement, s’adresser au Secrétariat du Centre de Langues :
Bât. B1, 2e étage, Bureaux 204/205.
Horaires d’ouverture :
Lundi 9h-12h45 et 14h-17h.
Mardi 14h-17h.
Mercredi 9h30-12h45.
Jeudi 14h-17h15.
Vendredi 09h30-12h45.
Tél. : 01.49.40.68.43.
Email : [email protected]
Site internet : http://www.ufr-langues.univ-paris8.fr/

Les étudiants ayant choisi l’anglais et ayant atteint le niveau 4, 5, ou 6, ont la possibilité de remplacer l’EC
3 par un EC Anglais pour l’Université (L3). S’ils ont le niveau nécessaire, ils peuvent aussi suivre les cours
de Littérature anglaise assurés par le Département de Langue anglaise (DELA).
Pour tout renseignement, s’adresser au Secrétariat (assuré par Mme Valérie Dubois) :
Bât B2 : B 342.
Horaires d’ouverture : tous les jours de 10h à 12h.
Tel : 01.49.40.68.13.
Email : [email protected].
Site internet : http://www2.univ-paris8.fr/dela/departement.html
Littérature et arts (Mineure Textes et Images : L2)
Il s’agit d’étudier les relations entre la littérature et les arts dans une œuvre (de l’antiquité à la période
contemporaine), un champ littéraire (qui peut être une simple date, l’année 1913 par exemple) ou autour
de problématiques plus spécifiques comme la pensée visuelle. Ce cours, ouvert aux étudiants d’arts
plastiques, s’adresse en priorité aux étudiants de la mineure Textes et images, mais également à tous les
étudiants intéressés par l'étude des relations entre la littérature et les arts.
Littérature générale et comparée, Introduction à la littérature générale et comparée (Majeure : L1,
L3 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ; Mineure externe Littérature françaises… : L3)
EC destinés à offrir aux étudiants une connaissance à la littérature générale et comparée. D’abord conçue
comme une discipline faisant dialoguer les différentes littératures « nationales », elle est aussi envisagée
comme un site permettant de penser la littérature avec les divers champs de l’art, du savoir et de la culture.
Qu’est-ce que comparer différentes littératures nationales, en plusieurs langues, dans plusieurs cadres
sociétaux et culturels ? Qu’est-ce que comparer différentes pratiques artistiques ou différents champs du
savoir ? Avec quels outils ? Ces cours au large spectre historique auront une dimension théorique mais
prendront appui sur des objets d’étude concrets. Ils seront composés en partie de cours classiques de
littérature comparée, étudiant et comparant des œuvres écrites en plusieurs langues, réunies par une
thématique et/ou une dimension formelle. D’autres cours se centreront sur la spécificité de la
comparaison et s’intéresseront à la traduction, ou à la transmission et à la circulation des œuvres (à la fois
dans ses dimensions esthétiques, historiques et sociologiques). Un autre ensemble de cours s’intéressera
aux problématiques interdisciplinaires, intersémiotiques ou « intermédiales ». Enfin, ces cours pourront
ouvrir aux études culturelles.
Littérature et sciences humaines (Découvertes : L1)
EC chargé de mettre en avant les liens entre la littérature et diverses « sciences humaines » (anthropologie,
arts, cinéma, droit, histoire, philosophie, psychanalyse, sciences politiques, sociologie, etc.) et de souligner
non seulement l’apport de la littérature dans ces différents domaines, mais aussi le rôle qu’elle peut avoir
39
pour les penser.
Méthodologies fondamentales et entrée à l’université (Transversales : L1)
EC chargé d’accompagner les étudiants arrivant à l’université afin de les aider à comprendre la nature
particulière de cette institution, son objectif et son mode fonctionnement. Il pourra initier les étudiants
aux formes spécifiques de l’étude et de la recherche universitaires (par exemple la prise de notes,
l’utilisation des diverses ressources à disposition comme les bibliothèques ou les ressources
dématérialisées afin de réunir la documentation nécessaire à une recherche particulière, mais aussi le rôle
essentiel de la réflexion personnelle accompagnant l’acquisition d’un savoir). Il pourra initier aussi les
étudiants à divers types de textes destinés à transmettre des informations (comme la note de synthèse)
ou à exprimer des idées (afin de s’assurer que les étudiants posséderont par la suite une maîtrise minimale
de l’expression écrite et orale). Il veillera aussi à ce que les étudiants prennent conscience de la nécessité
d’acquérir une bonne maîtrise de la langue française (en les introduisant par exemple au Projet Voltaire :
www.projet-voltaire.fr).
Métiers du livre et de la littérature (Projet personnel : L2, L3 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ;
Mineure Textes et Images : L2)
EC chargés d’amener les étudiants à prendre conscience du cadre social dans lequel peut s’inscrire la
littérature et de leur permettre de prendre connaissance des différentes activités professionnelles qui
peuvent lui être liées (enseignement, métiers de l’édition, etc.). Les étudiants doivent ainsi parvenir à lier
leur intérêt pour la littérature avec d’éventuelles perspectives sociales et professionnelles. Chaque cours
abordera la question dans une perspective singulière afin de permettre aux étudiants de choisir celle qui
répond le plus à ses intérêts ou à ses objectifs personnels.
Si les métiers de l’enseignement et le rôle psychologique ou pédagogique de la littérature ne seront pas
oubliés, cet EC entend proposer tout particulièrement une approche littéraire du monde de l’édition, en
revenant par exemple sur sa naissance, en étudiant ses transformations et ses mutations actuelles. En
effet, on oublie trop souvent que ce qu’on appelle littérature désigne l’ensemble des textes auxquels nous
avons accès, qui ont donc fait l’objet d’une publication, c’est-à-dire d’une exposition au public. L’édition
de textes imprimés est le cas majoritaire de la publication à l’époque moderne. Mais il en existe bien
d’autres : la performance ou la lecture publique par exemple. C’est toute la chaîne du livre, qui mène de
l’auteur au lecteur, qui sera systématiquement envisagée. Une approche comparatiste pourra également
permettre d’analyser des contextes nationaux et culturels différents.
Les enseignants pourront organiser des ateliers de techniques de recherche d’emploi afin de favoriser la
démarche active des étudiants dans la connaissance des milieux professionnels et des institutions
concernés, dans l’élaboration de leurs CV et de leurs lettres de motivation, ou dans la préparation des
entretiens d’embauche. Outre les cours de l’enseignant responsable, des conférences-métiers pourront
être proposées afin d’apporter aux étudiants l’expertise de professionnels reconnus.
Cet EC sera accompagné d’un Stage ou d’un Projet professionnel (cf. ci-dessous), qui sera validé par
l’enseignant assurant le cours suivi par l’étudiant.
Pratiques et théories de la traduction (Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3)
EC invitant d’une part à réfléchir sur une série de questions centrales de la théorie de la traduction :
Traduire, est-ce écrire ? Qu’entend-on par « intraduisible » ? Comment penser la spécificité du texte
traduit ? Ils pourront privilégier l’approche historique, en tentant de comprendre ce que signifie traduire
selon les époques et les lieux considérés ; l’approche théorique et esthétique, en essayant de comprendre
les relations de la traduction avec l’écriture ou la critique ; ou enfin l’approche sociologique, en analysant
les flux de traduction. Cet EC s’intéressera également à l’activité traductrice, et plus précisément à
l’activité traductrice de textes littéraires. Il analysera des cas précis de traductions d’œuvres spécifiques ou
certaines œuvres qui jouent d’un entre-deux langues : auto-traduction, changement de langue littéraire de
la part d’un auteur, choix contraint ou voulu d’écriture en langue étrangère. Certains concepts, comme
40
celui de langue maternelle par exemple, pourront être repris, analysés et questionnés.
Problématiques francophones (Majeure : L3)
EC proposant d’aborder des œuvres d’auteurs dits francophones venant de diverses aires géographiques
Afrique (Maghreb, Zones subsahariennes), Amériques (Caraïbe), Océan indien. S’inscriront dans cet EC
des cours traitant des questions (langue, histoire, politique, philosophie etc.) qui touchent les
francophonies dans leur interaction ou non avec les problématiques postcoloniales (minorisation,
domination, sulbaternité, identité, créolisation etc.). L’enseignement se fera sous forme de cours
théoriques et de travaux dirigés qui prendront comme objet d’études ces productions littéraires en langue
française, et également d’autres formes d’expression artistiques ; par exemple des œuvres
cinématographiques. Cet enseignement pourra inclure également des ateliers d’écriture, et en fonction
des possibilités, la participation des étudiants à des événements scientifiques et culturels autour de ces
questions et de ces productions francophones : expositions, journées d’études, conférences, rencontre
avec les artistes, etc.
Projet professionnel (Projet personnel : L2, L3)
À défaut des stages pouvant être effectués en L2 et en L3 dans le cadre du module Projet personnel en lien
avec l’EC Métiers du livre et de la littérature, il est possible de rédiger un Projet professionnel (ou Projet
tutoré) (cf. ci-dessus). Ce Projet peut être défini avec tout enseignement, mais de manière privilégiée avec
l’enseignant du cours suivi dans le cadre de l’EC Métiers du livre et de la littérature. Il sera validé par cet
enseignant.
Ce Projet professionnel peut prendre plusieurs formes (enquête de terrain, interview, bilan d’une
expérience personnelle, analyse d’un domaine professionnel, etc.). Mais il doit amener l’étudiant à articuler
son intérêt pour la littérature avec le contexte social et professionnel de cet objet. Il peut bien sûr être lié
dans la mesure du possible au cours proposé par l’enseignant référent.
Sémiotique (Mineure Textes et Images : L3)
EC consacré à la sémiotique à choisir parmi les cours faisant partie de l’EC Approches du discours.
En définissant son projet dès l’origine comme une théorie générale de la signification à travers la diversité
des langages et de leurs mises en discours, la sémiotique voyait large. Et A. J. Greimas, le fondateur de la
sémiotique française d’inspiration saussurienne, se plaisait à l’envisager comme une « méthodologie pour
les sciences humaines ». Certes, cette ambition, même ancillaire, reste un vœu pieux. Et l’évolution de la
sémiotique depuis une dizaine d’années est davantage marquée par un approfondissement de ses
principes et de ses instruments d’analyse que par une intervention pluridisciplinaire. Le lien originel avec
la phénoménologie a été réactivé, les dimensions sensorielle et passionnelle du sens ont été explorées, ce
qui a permis entre autres de renouer le contact avec la rhétorique et d’en interroger le domaine de manière
parfois inattendue. Il reste qu’à travers les nouveaux éclairages du discours en acte, l’analyse sémiotique
intéresse les divers champs sociaux. Au-delà de ses apports à la théorie littéraire et à la saisie de
l’événement esthétique, elle est profondément engagée dans la réflexion sur les langages plastiques,
comme sur les autres langages et leurs combinaisons synesthésiques. Elle participe, tant sur le plan
conceptuel que sur le plan opérationnel, à l’analyse des discours sociaux – médiatiques par exemple. Le
lieu théorique et critique sur lequel elle situe ses problématiques la conduit naturellement à interroger la
transversalité effective des significations, au plus près de l’expérience et à travers les filtres langagiers qui
en projettent les effets.
Stages (Projet personnel : L2, L3)
Deux stages (cf. ci-dessus p. 13) peuvent être effectués en L2 et en L3 dans le cadre du module Projet
personnel en lien avec l’EC Métiers du livre et de la littérature. À défaut d’un stage il est possible de rédiger un
Projet professionnel (cf. ci-dessus). Les stages doivent être effectués en accord avec l’enseignant référent
(M. Patrick Brasart). Il pourra aussi être piloté par l’enseignant responsable des cours suivis dans le cadre
41
de l’EC Métiers du livre et de la littérature. Il doit obligatoirement faire l’objet d’une Convention tripartite
entre le stagiaire, son employeur et l’Université Paris 8 qui en précisera les modalités. Il sera validé par
l’enseignant référent, l’enseignant désigné ou choisi.
Ce stage pourra se faire dans le milieu scolaire (école primaire, Collège, Lycée…), dans des bibliothèques,
des musées ou des organismes culturels, chez des éditeurs ou des libraires, des maisons de la presse, etc.).
Il donnera lieu à un Rapport de stage dans lequel l’étudiant analysera ce qu’il a observé et tirera matière à
réflexion à la fois générale et personnelle. Ce Rapport servira notamment à fonder la validation du stage.
Textes et problématiques (Majeure : L2, L3 ; Mineure externe Littérature françaises… : L3)
EC chargé d’étudier une problématique définie concernant plusieurs œuvres différentes et pouvant
impliquer une perspective pluridisciplinaire (par exemple, « littérature et science », « littérature et
politique », « littérature et histoire », « littérature et philosophie », « littérature et arts », etc.). Les étudiants
de la Majeure Littérature française doivent obligatoirement suivre des cours portant sur des
problématiques différentes.
42
Troisième partie
*
PLANNING ET DESCRIPTIFS
DES
COURS DE LICENCE
PROPOSÉS PAR LES DÉPARTEMENTS
de
LITTÉRATURES FRANÇAISE ET FRANCOPHONE
et de
LITTÉRATURE GÉNÉRALE ET COMPARÉE
avec l’apport du
Département de Littérature anglaise (DELA)
et du
Département Genre
Année universitaire
2016-2017
43
Classement des cours par EC
On rappelle ici le niveau où s’insère chaque EC dans le cursus : en ce qui concerne non seulement la
Majeure et les trois Mineures internes (Humanités ; Écrire, Traduire, Éditer ; Textes et Images), mais aussi les
EC du module Découvertes, les EC du module Transversales et les EC du module Projet personnel.
En revanche, les cours destinés aux trois Mineures externes (Littératures françaises… ; Écrire, Traduire,
Éditer ; Textes et Images) ne sont pas toujours indiqués ci-dessous : mais ils correspondent à peu près aux
cours de Majeure et des deux mineures Écrire, Traduire, Éditer et Textes et Images.
ANGLAIS POUR L’UNIVERSITE
(Majeure : L3)
Caroline Marie (Semestre d’automne)
APPROCHES DU DISCOURS (LINGUISTIQUE, SEMIOTIQUE, STYLISTIQUE, POETIQUE)
(Majeure : L2 ; Mineure Humanités : L3 ; Mineure externe Littératures françaises… : L3)
Denis Bertrand, Sémiotique, discours socio-politique et question du sens : lire Greimas aujourd’hui (Semestre de
printemps)
Michel Costantini, Entrer en sémiotique (Semestre d’automne)
Michel Costantini, Méthode formelle, méthode structurale (Semestre de printemps)
Gérard Dessons, Les textes intraduisibles n’existent pas (Semestre de printemps)
ATELIER D’EDITION
(Mineure Textes et Images : L3)
Isabelle Tournier, Atelier d’édition critique (Semestre d’automne)
C2I
(Transversales : L1)
Formation prise en charge par IPT (Informatique Pour Tous)
Pour toute information et inscription, voir le site d’IPT : http://ipt.univ-paris8.fr
CHAMP LITTERAIRE
(Majeure : L2, L3 ; Mineure externe Littératures françaises… : L3)
Patrick Brasart, Le XVIIIe siècle (Semestre de printemps)
Martine Créac’h, La littérature du XXe siècle et l’art préhistorique (Semestre d’automne)
Martine Créac’h, Approches de la poésie contemporaine : Emaz, Portugal, Tarkos, Venaille (Semestre de
printemps)
Christopher Lucken, Tristan et Iseut et la littérature du Moyen Âge (Semestre d’automne)
Adrienne Petit, Roman et Poésie à l’Âge baroque (Semestre d’automne)
Emmanuel Reymond, La poésie comme indicatif du présent (XXe siècle) (Semestre d’automne)
Isabelle Tournier, Le XIXe siècle (Semestre de printemps)
Alisa Rakul, Le symbolisme français : lieu de croisement entre la littérature et les arts (Semestre de printemps)
CREATION LITTERAIRE
(Majeure : L2 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ; Mineure Textes et Images : L3)
Sara De Balsi, De la liste comme procédé littéraire (Semestre d’automne)
44
Christine Montalbetti, Écrire des récits, écrire pour le théâtre (Semestre d’automne)
Christine Montalbetti, Écrire avec des contraintes (Semestre de printemps)
Christine Montalbetti, Du récit au théâtre (Semestre de printemps)
Isabelle Tournier, Récits de vie (Semestre de printemps)
DECOUVERTE
(Découvertes : L1)
Cf. la liste des cours proposés p. 84 et suivantes de cette brochure.
ÉCRITURES CONTEMPORAINES (LITTERATURE, CINEMA, SERIES)
(Mineure Textes et Images : L2)
Martine Créac’h, Approches de la poésie contemporaine : Emaz, Portugal, Tarkos, Venaille (Semestre de
printemps)
Stéphane Rolet, L’histoire dans les séries TV : reconstitution, récit, fiction (Semestre d’automne)
ÉTUDE D’UNE ŒUVRE
(Majeure : L1, L2 ; Mineure externe Littératures françaises… : L2)
Denis Bertrand, Roman et méta-roman IV : André Gide, “Les faux monnayeurs” (Semestre d’automne)
Adrien Chassain, Jacques Roubaud et le deuil du « Projet » : Autour de “Quelque chose noir” (1986) et du “Grand
incendie de londres” (Branche 1 : “La Destruction”, 1989) (Semestre de printemps)
Jean-Nicolas Illouz, Nerval, “Aurélia” (Semestre d’automne)
Adrienne Petit, La Princesse de Clèves : entre critique littéraire et adaptations cinématographiques (Semestre de
printemps)
Mireille Séguy, “Le Conte du Graal” de Chrétien de Troyes (Semestre d’automne)
Françoise Simasotchi, Aimé Césaire, théâtre et héroïsme décolonial : “Une saison au Congo” / “P. Lumumba”
(Semestre de printemps)
Patrick Wald-Lasowski, “La Maison Tellier” de Maupassant (Semestre de printemps)
EXPRESSION CRITIQUE, COMMENTAIRE ET ARGUMENTATION
(Majeure : L1 ; Mineure externe Littératures françaises… : L2)
Patrick Brasart (Semestre d’automne)
Grégory Jouanneau-Damance (Semestre d’automne)
Arnaud Laimé (Semestre de printemps)
Adrien Chassain, Pratique du commentaire littéraire : microlectures (Semestre d’automne)
EXPRESSION CRITIQUE, COMMENTAIRE ET ARGUMENTATION II
(Mineure Humanités : L2)
Patrick Wald-Lasowski, Usages et raisons du commentaire composé (Semestre de printemps)
HISTOIRES ET THEORIES DES FORMES LITTERAIRES
(Majeure : L1, L2 ; Mineure externe Littératures françaises… : L2)
Denis Bertrand, Le roman, entre action et description (Semestre de printemps)
Adrien Chassain, L’essai en situation : poétique de la circonstance dans le discours intellectuel, de Montaigne à Pierre
Pachet (Semestre d’automne)
Gérard Dessons, Ecrire en prose, écrire en vers (Semestre de printemps)
Jean-Nicolas Illouz, Du lyrisme (Semestre de printemps)
Martin Mégevand, Le théâtre d’expression française des années 1970-1990 (Semestre d’automne)
45
Adrienne Petit, Le théâtre des passions au XVIIe siècle (Semestre d’automne)
HISTOIRES ET TERRITOIRES DE LA LANGUE FRANÇAISE
(Majeure : L1 ; Mineure externe Littératures françaises… : L3)
Michel Costantini, Aux sources helléniques de notre vocabulaire politique (Semestre d’automne)
Christopher Lucken, Lexicologie et histoire du lexique français (Semestre de printemps)
Adrienne Petit La formation du Français Classique (XVIe-XVIIe siècle) (Semestre de printemps)
Françoise Simasotchi, Lexique français et fabrique coloniale de l’altérité (Semestre d’automne)
INITIATION A LA LANGUE ET A LA LITTERATURE FRANÇAISES DU MOYEN AGE
(Mineure Humanités : L2)
Christopher Lucken (Semestre d’automne)
INITIATION AU LATIN ET FONDAMENTAUX DE LA GRAMMAIRE FRANÇAISE
(Découvertes : L1 ; Mineure externe Littératures françaises… : L2)
Arnaud Laimé (Semestre d’automne et Semestre de printemps)
X (Semestre de printemps)
X (Semestre de printemps)
INTRODUCTION A LA LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE
(Majeure : L1)
Cf. Littérature générale et comparée
INTRODUCTION AUX ETUDES LITTERAIRES (IEL)
(Majeure : L1 ; Mineure externe Littératures françaises… : L2)
Agnès Blesch, Pourquoi étudier la littérature aujourd’hui (Semestre de printemps)
Bruno Clément (Semestre d’automne)
Martin Mégevand (2 cours en Semestre d’automne)
Natacha d’Orlando, Lire en toute subjectivité (Semestre d’automne)
LANGUE ETRANGERE
(Projet personnel : L1, L2, L3)
À suivre dans la ou les formation(s) concernée(s) par la langue choisie
LANGUE ET CULTURE GRECQUES 1
(Mineure Humanités : L2, L3)
Michel Costantini, Aux sources helléniques de notre vocabulaire politique (Semestre d’automne)
LANGUE ET CULTURE GRECQUES 2
(Mineure Humanités : L3)
X (Semestre de printemps)
46
LANGUE ET CULTURE LATINE 1
(Mineure Humanités : L2)
Arnaud Laimé (Semestre d’automne)
LANGUE ET CULTURE LATINE 2
(Mineure Humanités : L3)
Stéphane Rolet (Semestre de printemps)
LANGUE ET CULTURE LATINE 3
(Mineure Humanités : L3)
Stéphane Rolet (Semestre d’automne)
LANGUE VIVANTE 1, 2, 3
(Transversales : L1 ; Projet personnel : L2, L3)
À suivre dans le département concerné
LITTERATURE ET ARTS
(Mineure Textes et Images : L2)
Martine Créac’h, La littérature du XXe siècle et l’art préhistorique (Semestre d’automne)
LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE
INTRODUCTION A LA LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE
(Majeure : L1, L3 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ; Mineure externe Littératures françaises… : L3)
Sylvia Chassaing, Vampires, fantômes, dybbuks : Les revenants dans la littérature américaine et européenne
(Semestre d’automne)
Vincent Message, Penser le capitalisme (Semestre d’automne)
Vincent Message, Introduction à la pensée écologique (Semestre de printemps)
Lionel Ruffel, Kafka et la littérature mondiale (Semestre de printemps) (LGC seulement)
Lionel Ruffel, Les aventures en traduction des Mille et une Nuits (Semestre de printemps)
Mathias Verger, Imaginaire de la langue maternelle (Semestre de printemps)
Mathias Verger, Ordres et désordres de la bibliothèque (Semestre de printemps)
Mathias Verger, La traduction et ses enjeux (Semestre d’automne)
LITTERATURE ET SCIENCES HUMAINES
(Découvertes : L1)
Pierre Bayard, Littérature et psychanalyse (Semestre d’automne)
Adrien Chassain, L’écriture de soi au miroir des sciences humaines dans la littérature des XXe et XXIe siècles : tour
d’horizon (Semestre de printemps)
Martin Mégevand, Qu’est-ce qu’un lieu de mémoire littéraire ? (Semestre d’automne)
Vincent Message, Penser le capitalisme (Semestre d’automne)
Vincent Message, Introduction à la pensée écologique (Semestre de printemps)
METHODOLOGIES FONDAMENTALES ET ENTREE A L’UNIVERSITE
(Transversales : L1)
Ferroudja Allouache (Semestre d’automne)
47
METIERS DU LIVRE ET DE LA LITTERATURE
(Projet personnel : L2, L3 ; Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3 ; Mineure Textes et Images : L2)
Martine Créac’h, Les relations textes / images dans les manuels scolaires (Semestre d’automne)
Olivier Crepin, Evolution du roman graphique (Semestre d’automne)
Olivier Crepin, Histoire de la bande dessinée (Semestre de printemps)
Mathilde Roussigné, Métiers de la littérature (Semestre de printemps)
Isabelle Tournier, Atelier d’édition critique (Semestre d’automne)
X (Semestre d’automne) ?
X (Semestre de printemps) ?
PRATIQUES ET THEORIES DE LA TRADUCTION
(Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3)
Gérard Dessons, Les textes intraduisibles n’existent pas (Semestre de printemps)
Patrick Hersant, Commenter et traduire (Semestre d’automne)
Sylvie Kleiman-Lafon, Traduire et commenter (Semestre de printemps)
Lionel Ruffel, Les aventures en traduction des Mille et une Nuits (Semestre de printemps)
Mathias Verger, La traduction et ses enjeux (Semestre d’automne)
PROBLEMATIQUES FRANCOPHONES
(Majeure : L3)
Sara De Balsi, Choisir d’écrire en français. La francophonie translingue (Semestre d’automne)
Sara De Balsi, Les écrivains francophones et la langue (Semestre de printemps)
Dawn Ng, Étrangers au monde : Emil Cioran, Benjamin Fondane et Panaït Istrati (Semestre d’automne)
Françoise Simasotchi-Bonès, Littératures francophones postcoloniales et (ré)écritures de l’histoire : émeutes et
insurrections (Semestre de printemps)
SEMIOTIQUE
(Mineure Textes et Images : L3)
Denis Bertrand, Sémiotique, discours socio-politique et question du sens : lire Greimas aujourd’hui (Semestre de
printemps)
Michel Costantini, Entrer en sémiotique (Semestre d’automne)
Michel Costantini, Méthode formelle, méthode structurale (Semestre de printemps)
TEXTES ET PROBLEMATIQUES
(Majeure : L2, L3 ; Mineure externe Littératures françaises… : L3)
Sara De Balsi, Choisir d’écrire en français. La francophonie translingue (Semestre d’automne)
Sara De Balsi, Les écrivains francophones et la langue (Semestre de printemps)
Pierre Bayard, Freud et Maigret (Semestre de printemps)
Jean-Nicolas Illouz, La prose des poètes : Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé (Semestre d’automne)
Christopher Lucken, La littérature et le mal : le Roman de Renart (Semestre de printemps)
Dawn Ng, L’exil dans la littérature française du XIXe siècle (Semestre de printemps)
Stéphane Rolet, L’histoire dans les séries TV : reconstitution, récit, fiction (Semestre d’automne)
Mathilde Roussigné, Littérature et journalisme (Semestre de printemps)
Mireille Séguy, Autre monde, outre monde. L’espace des marges et des confins dans la littérature narrative médiévale
(Semestre d’automne)
Françoise Simasotchi, Littératures francophones postcoloniales et (ré)écritures de l’histoire : émeutes et insurrections
(Semestre de printemps)
48
PLANNING DES COURS DU PREMIER SEMESTRE (SEMESTRE D’AUTOMNE)
9h 00
12h 00
12h 00
15h 00
LUNDI
MARDI
Adrien Chassain
Expression critique,
commentaire et
argumentation
(Pratique du commentaire
littéraire : microlectures)
Ferroudja Allouache
Méthodologie
fondamentales et entrée
à l’université
(deux séances :
9h-10h30 ; 10h30-12h)
Olivier Crepin
Métiers du livre et de la
littérature
(Evolution du roman
graphique)
Adrienne Petit
Champ littéraire
(Roman et Poésie à
l’Âge baroque)
18h 00
21h 00
Christopher Lucken
Initiation à la littérature
et à la langue françaises
du Moyen Age
Arnaud Laimé
Initiation au latin et
fondamentaux de la
grammaire française
Martine Créac’h
Champ littéraire /
Littérature et arts
(La littérature du XXe
siècle et l’art
préhistorique)
VENDREDI
Martin Mégevand
Introduction aux études
littéraires
Adrienne Petit
Histoire et théorie des
formes littéraires
(Le théâtre des passions
au XVIIe siècle)
Stéphane Rolet
Ecritures contemporaines /
Textes et problématiques
(L’histoire dans les séries
TV : reconstitution, récit,
fiction)
Denis Bertrand
Etude d’une œuvre
(Roman et méta-roman
IV : André Gide, Les faux
monnayeurs)
Caroline Marie
Anglais pour
l’université
Christopher Lucken
Champ littéraire
(Tristan et Iseut et la
littérature du Moyen
Âge)
Françoise Simasotchi
Histoire et territoires du
français
(Lexique français et
fabrique coloniale…)
Sara De Balsi
Création littéraire
(De la liste…)
Grégory JouanneauDamance
Expression critique,
commentaire et
argumentation
Sylvia Chassaing
Introduction à la LGC /
LGC
(Vampires, fantômes,
dybbuks : les revenants
dans la littérature
américaine et européenne)
Michel Costantini
Langue et culture
grecque I / Histoire et
territoire du français
(Aux sources
helléniques de notre
vocabulaire politique)
Mireille Séguy
Étude d’une œuvre
(Le Conte du Graal)
Jean-Nicolas Illouz
Textes et problématiques
(La prose des poètes :
Baudelaire, Rimbaud,
Mallarmé)
Martin Mégevand
Littérature et Sciences
humaines
(Qu’est-ce qu’un lieu de
mémoire littéraire ?)
Mireille Séguy
Textes et
problématiques
(Autre monde, outre
monde. L’espace des
marges et des confins
dans la littérature
narrative médiévale)
18h 00
Bruno Clément
Introduction aux études
littéraires
JEUDI
Nadia Setti
Littérature et sciences
humaines
(Littérature, genre,
féminismes)
Stéphane Rolet
Langue et culture latines
III
15h 00
MERCREDI
Michel Costantini
Approche du discours
(Entrer en sémiotique)
Natacha d’Orlando
Introduction aux études
littéraires
(Lire en toute
subjectivé)
Mathias Verger
Pratiques et théories de
la traduction
(La traduction et ses
enjeux)
Martin Mégevand
Introduction aux études
littéraires
Martin Mégevand
Histoires et théories des
formes littéraires
(Le théâtre d’expression
française des années
1970-1990)
Isabelle Tournier
Métiers du livre… /
Atelier… (Atelier
d’édition…)
Patrick Hersant
Pratiques et théories de
la traduction
(Commenter et traduire)
Patrick Brasart
Expression critique,
commentaire et
argumentation
Vincent Message
Introduction à la LGC /
LGC / Littérature et
sciences humaines
(Penser le capitalisme)
Christine Montalbetti
Création littéraire
(Écrire des récits, écrire
pour le théâtre)
Pierre Bayard
Littérature et sciences
humaines
(Littérature et
psychanalyse)
Sara De Balsi
Problématiques
francophones / Textes et
problématiques
(Choisir d’écrire en
français…)
49
Gérard Dessons
Littérature et sciences
humaines
(A quoi sert le
langage ?)
Jean-Nicolas Illouz
Etude d’une œuvre
(Nerval : Aurelia)
Emmanuel Reymond
Champ littéraire
(La poésie comme
indicatif du présent (XXe
siècle))
Adrien Chassain
Histoires et théories des
formes littéraires
(L’essai en situation)
Arnaud Laimé
Langue et culture latine
I
Martine Créac’h
Métiers du livre et de la
littérature
(Les relations textes /
images dans les manuels
scolaires)
Dawn Ng
Problématiques
francophones / Textes et
problématiques
(Étrangers au monde :
Emil Cioran, Benjamin
Fondane et Panaït Istrati)
PLANNING DES COURS DU SECOND SEMESTRE (SEMESTRE DE PRINTEMPS) (SOUS RESERVE)
LUNDI
9h 00
12h 00
Adrienne Petit
Etude d’une œuvre
(La Princesse de Clèves)
Dawn Ng
Textes et problématiques
(L’exil dans la littérature
française du XIXe siècle)
MARDI
Adrien Chassain
Littérature et sciences
humaines
(L’écriture de soi au
miroir des sciences
humaines dans la
littérature des XXe et
XXIe siècles : tour
d’horizon)
Sylvie Kleiman-Lafon
Pratiques et théories de
la traduction
(Traduire et commenter)
12h 00
15h 00
Chargé de cours X
Initiation au latin et
fondamentaux de la
grammaire française ?
Denis Bertrand
Histoire et théories des
formes littéraires
(Le roman, entre action et
description)
Christopher Lucken
Histoires et territoires
du français
(Lexicologie et histoire
du lexique français)
Isabelle Tournier
Champ littéraire /
Littérature et arts
(Le XIXe siècle)
Stéphane Rolet
Langue et culture latines II
MERCREDI
Adrienne Petit
Histoires et territoires
du français
(La formation du
français classique)
Christopher Lucken
Textes et problématiques
(La littérature et le mal :
le Roman de Renart)
Patrick Wald-Lasowski
Expression critique 2
(Mineure Humanités)
(Usages et raisons du
commentaire composé)
Françoise Simasotchi
Etude d’une œuvre
(Aimé Césaire, théâtre et
héroïsme décolonial :
Une saison au Congo /
P. Lumumba)
Vincent Message
Introduction à la LGC /
LGC / Littérature et
sciences humaines
(Introduction à la pensée
écologique)
Isabelle Tournier
Création littéraire
(Récits de vie)
15h 00
18h 00
18h 00
21h 00
Michel Costantini
Approches du discours
(Méthode formelle,
méthode structurale)
Patrick Wald-Lasowski
Etude d’une œuvre
(La Maison Tellier de
Maupassant)
Olivier Crepin
Métiers du livre et de la
littérature
(Histoire de la bande
dessinée)
Lionel Ruffel
LGC
(Kafka et la littérature
mondiale)
Martine Créac’h
Champ littéraire /
Ecritures contemporaines
(Approches de la poésie
contemporaine : Emaz,
Portugal, Tarkos, Venaille)
Denis Bertrand
Approches du discours
(Sémiotique, discours
socio-politique et
question du sens : lire
Greimas aujourd’hui)
Mathias Verger
Introduction à la LGC /
LGC
(Ordres et désordres de
la bibliothèque)
Chargé de cours X
Initiation au latin et
fondamentaux de la
grammaire française ?
Gérard Dessons
Histoire et théories des
formes littéraires
(Écrire en prose, écrire
en vers)
Mathias Verger
Introduction à la LGC /
LGC
(Imaginaire de la langue
maternelle)
JEUDI
Arnaud Laimé
Expression critique,
commentaire et
argumentation
Françoise Simasotchi
Problématiques
francophones / Textes et
problématiques
(Littératures
francophones
postcoloniales et
(ré)écritures de
l’histoire : émeutes et
insurrections)
Arnaud Laimé
Initiation au latin et
fondamentaux de la
grammaire française
Patrick Brasart
Champ littéraire
(Le XVIIIe siècle)
Lionel Ruffel
Introduction à la LGC /
LGC / Pratiques et
théories de la traduction
(Les aventures en
traduction des Mille et une
Nuits)
Jean-Nicolas Illouz
Histoire des formes et
des idées
(Du lyrisme)
Gérard Dessons
Approches du discours /
Pratiques et théories de
la traduction
(Les textes intraduisibles
n’existent pas)
Sara De Balsi
Pierre Bayard
Textes et problématiques
(Freud et Maigret)
50
Mathilde Roussigné
Métiers du livre et de la
littérature
(Métiers de la littérature)
VENDREDI
Agnès Blesch
Introduction aux études
littéraires
(Pourquoi étudier la
littérature aujourd’hui ?)
Mathilde Roussigné
Textes et problématiques
(Littérature et
journalisme)
Alisa Rakul
Champ littéraire
(Le symbolisme
français)
(horaire à confirmer)
Adrien Chassain
Etude d’une œuvre
(Jacques Roubaud et le
deuil du « Projet » :
Autour de “Quelque
chose noir” (1986) et du
“Grand incendie de
Londres” (Branche 1 :
“La Destruction”, 1989))
Christine Montalbetti
Création littéraire
(Écrire avec des
contraintes)
Christine Montalbetti
Création littéraire
(Du récit au théâtre)
Sara De Balsi
Problématiques
francophones / Textes et
problématiques
(Les écrivains
francophones et la
langue)
DESCRIPTIFS DES ENSEIGNEMENTS
Pierre BAYARD
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mercredi 18h-21h.
LITTERATURE ET PSYCHANALYSE
Ce cours vise à présenter les grandes notions de la psychanalyse à partir de trois romans de Georges
Simenon : L’Homme qui regardait passer les trains, Les Fantômes du chapelier et Le Chat, ainsi que d’une de leurs
adaptations cinématographiques.
Aucune connaissance préalable n’est requise.
Pierre BAYARD
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Mercredi 18h-21h.
FREUD ET MAIGRET
Ce cours vise à présenter les voies possibles du dialogue entre la littérature et la psychanalyse à partir de
trois aventures du commissaire Maigret, le héros de Georges Simenon : L’Affaire Saint-Fiacre, Les Scrupules
de Maigret et Maigret et le tueur, ainsi que d’une de leurs adaptations cinématographiques.
Aucune connaissance préalable n’est requise.
Denis BERTRAND
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre d’automne : Lundi 12h-15h.
ROMAN ET META-ROMAN
ANDRE GIDE, LES FAUX-MONNAYEURS
Dans le prolongement d’une réflexion, menée depuis trois ans, sur les romans qui « réfléchissent » le
roman (Cervantès, Don Quichotte ; Diderot, Jacques le Fataliste ; Perec, La vie mode d’emploi), on étudiera cette
année Les Faux-monnayeurs d’André Gide (1925). En prenant appui sur la démarche sémiotique, on y
envisagera, au cours d’une étude suivie, les problèmes transversaux à l’écriture romanesque : figurativité
et représentation de l’espace, structure narrative et système des personnages, énonciation et véridiction,
et finalement question du genre. Bref, tout ce qui, dans le roman, révèle la réflexion critique sur le roman.
Aucune compétence préalable en sémiotique n’est requise, pas plus que la participation aux cours des
années antérieures sur la dimension méta-romanesque.
La bibliographie sera distribuée au début du cours.
Mode de validation : contrôle continu (4 notes d’analyse en cours de semestre et un dossier d’étude
personnel), avec un devoir sur table final (3 heures).
51
Denis BERTRAND
Histoire et théories des formes littéraires
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Lundi 12h-15h.
LE ROMAN, ENTRE ACTION ET DESCRIPTION
« La description des choses et des états refoule dans le roman les actions des hommes », écrit Georges
Lukacs dans sa critique du roman du XIXe siècle (Ecrits de Moscou, tr. fr., Paris, Editions sociales, 1974, p.
128). Cette position justifie l’enquête que nous développerons cette année, à travers un parcours
historique sur le genre romanesque du Moyen Age au XXIe siècle. Notre objet sera d’examiner les
rapports modulés entre action et description, en confrontant leur statut dans les écritures romanesques
avec les conceptions dont ils sont séparément l’objet dans la théorie littéraire. On interrogera plus
spécifiquement les formes et les fonctions de l’écriture descriptive. Ce cours s’inscrit dans un cycle général
de réflexion et d’enseignement sur le roman : il prolonge les cours antérieurs sur « Roman et
apprentissage » (2014-2015) et sur « Roman, vérité et véridiction » (2015-2016). Il constitue cependant en
lui-même une unité indépendante.
Une bibliographie critique et pédagogique sera distribuée au début du cours.
Mode de validation : contrôle continu (4 notes d’analyse en cours de semestre et un dossier d’étude
personnel), avec un devoir sur table final (3 heures).
Denis BERTRAND
Approches du discours
Majeure : L2
Mineure Humanités : L3
Semestre de printemps : Mardi 15h-18h.
SEMIOTIQUE : DISCOURS SOCIO-POLITIQUE ET QUESTION DU SENS
A. J. GREIMAS AUJOURD’HUI
L’année 2017 est celle du centenaire de la naissance d’Algirdas Julien Greimas, fondateur de la sémiotique
française d’inspiration saussurienne et représentant majeur, dans le champ de la sémantique, du courant
« structuraliste ». Le cours se propose de présenter les grands modèles de la sémiotique inscrits dans leur
histoire culturelle, institutionnelle et conceptuelle. Il se propose également de mettre en œuvre
concrètement ces modèles sur des textes, des images, des objets issus des champs socio-politique,
médiatique et artistique (littéraire et plastique) à partir d’un corpus des cinq dernières années (2011-2016) :
il s’agira, en s’initiant à la sémiotique, de mesurer la force explicative et critique des concepts et des
instruments d’analyse. Plus largement, on cherchera, en mettant en regard des discours d’horizons
différents, à mieux comprendre comment on comprend le sens en lisant, en écoutant, en regardant.
Cours ouvert aux étudiants de Littérature française, ainsi qu’à ceux de l’UFR Culture et Communication.
La bibliographie sera distribuée au début du cours.
Mode de validation : contrôle continu (4 notes d’analyse en cours de semestre et un dossier d’étude
personnel), avec un devoir sur table final (3 heures).
52
Agnès BLESCH
Introduction aux études littéraires
Majeure : L1
Semestre de printemps : Vendredi 9h-12h.
POURQUOI ETUDIER LA LITTERATURE AUJOURD’HUI ?
Montaigne s’est retiré des affaires juridiques pour lire et écrire dans sa « librairie », Virginia Woolf
demandait, elle, « une chambre à soi ». Ces images du retrait caractérisent l’écriture et la lecture, activités
solitaires avant d’être partagées. Dans un monde gouverné par les impératifs de communication et de
productivité, les études littéraires sont fustigées pour leur inactualité. Nous verrons cependant comment
le retrait et la prise de distance permettent de mieux revenir au monde ; la littérature n’a pas besoin d’être
« engagée » pour interroger son lecteur et l’inviter à renouveler son regard. Ce cours portera sur les
évolutions de la théorie littéraire avec un accent mis sur les critiques contemporaines, et proposera une
réflexion sur le rôle du commentaire dans la construction de notre rapport au monde, que ce soit par la
lecture de textes critiques ou l’analyse d’extraits d’œuvres.
La validation comportera :
– Une note d’assiduité / de participation.
– La critique d’une œuvre littéraire ou d’un article théorique au choix, présentée sous forme écrite ou
orale.
– Un commentaire littéraire écrit en fin de semestre.
Patrick BRASART
Expression critique,
commentaire et argumentation
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mercredi 15h-18h.
EXPRESSION CRITIQUE, COMMENTAIRE ET ARGUMENTATION
On donnera les éléments d’une rhétorique du discours critique en matière de littérature, à travers
l’apprentissage concret d’un certain nombre d’exercices, canoniques (explication suivie, commentaire
composé) ou non, à l’oral comme à l’écrit.
Patrick BRASART
Champ littéraires
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Jeudi 12h-15h.
CHAMP LITTERAIRE 18E SIECLE
Connaître le 18e siècle : en prendre une vue cursive, mais où la profondeur de champ soit primordiale.
Non pas engranger une somme d’informations de seconde main, dont la cohérence apparente masquerait
l’inanité, mais prendre en compte, par un parcours personnel à travers un petit nombre d’œuvres clés,
lues intégralement, quelques règles d’interaction des forces hétérogènes qui forment la physionomie de
la littérature des « Lumières », en phase parfois, en conflit souvent, en mouvement toujours.
53
Adrien CHASSAIN
Expression critique,
commentaire et argumentation
Majeure : L1
Semestre d’automne : Lundi 9h-12h.
PRATIQUE DU COMMENTAIRE LITTERAIRE : MICROLECTURES
Ce cours se veut un atelier pratique consacré aux différentes formes et usages de la « microlecture » : dont
nous ferons varier les échelles et les contextes : depuis les exercices « scolaires » de l’explication et du
commentaire, jusqu’à leurs mises à profit critiques et essayistiques, en passant par une initiation à la
pratique de recherche, qui cultive elle aussi la lecture rapprochée et s’avère en retour indispensable à notre
intelligence des textes.
Pour valider ce cours, les étudiants réaliseront différents travaux oraux et écrits tout au long du semestre
(deux au minimum). Les modalités détaillées de ces exercices ainsi qu’une bibliographie seront délivrées
lors des premières séances.
Adrien CHASSAIN
Histoire et théorie des formes littéraires
Majeure : L1, L2
Semestre d’automne : Jeudi 18h-21h.
POETIQUE DE LA CIRCONSTANCE DANS LE DISCOURS INTELLECTUEL :
DE MONTAIGNE A PIERRE PACHET
Dans l’idée de présenter une introduction générale à l’essai et de frayer un chemin à travers la variété de
ses formes et de ses enjeux, du XVIe siècle jusqu’aujourd’hui, le cours prendra pour fil rouge la notion de
« circonstance » qui semble dès Montaigne caractéristique du genre. Si, pour l’ancienne rhétorique comme
pour le sens commun, la circonstance relève de l’accessoire, de ce qui littéralement « entoure » celui qui
parle ou ce dont il parle et ne leur est donc pas essentiel, les écritures essayistiques que nous observerons
prêtent paradoxalement à cette région marginale de l’expérience un caractère d’absolu. Qu’elle soit intime
ou politique, qu’elle se rapporte à l’objet du discours, à la situation énonciative de l’essayiste, ou encore
aux étapes et méandres de sa pensée, la circonstance permet d’interroger la manière dont l’essai se conçoit
depuis Montaigne comme un genre précaire et situé : à la distinction du traité ou de la dissertation qui
privilégient l’ordre des raisons, le discours essayistique de Montaigne, Rousseau, Nietzsche, Barthes,
Sartre ou encore Pachet (pour citer quelques-uns des principaux noms que nous rencontrerons) ne cesse
de renvoyer le discours intellectuel à ses conditions de production, à son horizon d’adresse – et plus
largement à l’actualité de tout ce qu’il y a de vivant et de contingent autour de lui. C’est à ce va-et-vient
entre le concret et le général, le situé et l’abstrait, l’intime et le commun que nous nous attacherons à
l’occasion de quelques « coups de projecteur » dans l’histoire du genre.
Bibliographie : en attendant de plus amples informations qui seront données lors de la première séance,
il est d’ores-et-déjà possible de lire Marielle Macé, Le Temps de l’essai, Paris, Belin, 2006, et Pierre Pachet,
Devant ma mère, Paris, Gallimard, 2007.
Modalités d’évaluation : exposés en classe et commentaires de texte sur table.
54
Adrien CHASSAIN
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Semestre de printemps : Mardi 9h-12h.
L’ECRITURE DE SOI AU MIROIR DES SCIENCES HUMAINES
DANS LA LITTERATURE DES XXE ET XXIE SIECLES : TOUR D’HORIZON
Dans le souhait de proposer une introduction aux rapports entre littérature et sciences humaines dans la
période du second XXe siècle et du XXIe commençant, ce cours s’attachera plus particulièrement au
domaine des écritures de soi : alors même que les notions de sujet ou de personne, mais encore d’auteur
ou d’autobiographie font l’objet d’une critique intense dans la modernité théorique des années 1960 et
1970, l’écriture de soi ne disparaît pas, bien loin de là, mais se reconfigure, modifie ses moyens, ses formes
et ses fins, et puise dans les savoirs mêmes qui la soupçonnent des outils pour se renouveler et des raisons
pour se justifier : tout se passe alors comme si le moi ne pouvait plus se dire sans médiations et recourrait
pour ce faire au miroir encyclopédique des sciences humaines, à leur puissance d’objectivation, de
décentrement, à leurs procédures d’enquête, à leur trésor de concepts et de métaphores. Si l’on parle
depuis les années 1980 d’un retour idéologique des notions citées plus haut, force est de constater qu’une
telle imprégnation de l’écriture de soi par les sciences humaines se perpétue bon an mal an, moyennant
des infléchissements que nous tâcherons de mesurer à l’épreuve des textes. Enfin, qu’elles empruntent à
la linguistique saussurienne, à la philosophie, à l’anthropologie ou encore à la sociologie, les œuvres que
nous lirons ensemble (R. Barthes, D. Éribon, A. Ernaux, V. Despentes) témoignent de ce que les sciences
humaines et sociales ne sauraient être mises à profit d’une exploration de soi sans qu’une telle
décontextualisation agisse en retour sur elles, sur leurs modes et lieux d’énonciation, sur leur propre
légitimité ou épistémologie également.
Une bibliographie sera distribuée lors de la première séance.
Mode d’évaluation : commentaires de texte sur table et exposés en classe.
Adrien CHASSAIN
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Vendredi 12h-15h.
JACQUES ROUBAUD ET LE DEUIL DU « PROJET » :
AUTOUR DE QUELQUE CHOSE NOIR (1986) ET DU GRAND INCENDIE DE LONDRES (1989)
Entre 1961 et 1978, l’œuvre entière de Jacques Roubaud fut aimantée par un grand projet d’ampleur
démesurée, mêlant la poésie, la mathématique et le roman, projet initié à l’issue d’un rêve et conçu comme
une démarche de survie après le deuil de son frère. Alors que la mort de celui-ci avait pour ainsi dire lancé
l’œuvre du poète, la mort de sa femme Alix Cléo Roubaud en 1983 suscite au contraire une longue aphasie
dont Roubaud ne sort qu’avec la publication du recueil Quelque chose noir (1986) et du premier volume
d’un grand « traité de mémoire » en prose, le grand incendie de londres (1989). Écrits dans la même période,
portant tous deux le signe du deuil, ces textes se tissent au fil du souvenir, mais aussi de l’œuvre
photographique et de la pensée d’Alix Cléo Roubaud. Outre ce dialogue endeuillé et la manière très
originale dont il suppose d’envisager le rapport de l’écriture (poétique et prosaïque) aux images, nous
nous attacherons à la nouvelle conception de l’avenir de l’œuvre et du poète lui-même qui s’élabore ici,
sur les ruines et à rebours de l’ancien grand « Projet ».
Œuvres étudiées : Quelque chose noir, Paris, Gallimard, 1986 ; le grand incendie de londres ; branche 1 : La
Destruction, Paris, Seuil, 1989 ; Alix Cléo Roubaud, Journal : 1979-1983, Paris, Seuil, 2009.
Validation du cours : exposés en classe et commentaires de textes sur table.
55
Sylvia CHASSAING
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre d’automne : Lundi 12h-15h.
VAMPIRES, FANTOMES, DYBBUKS : FIGURES DE REVENANTS DANS LA LITTERATURE ET LES ARTS
Pourquoi le vampire a-t-il envahi la poésie romantique polonaise au XIXe siècle? Que viennent faire les
fantômes dans les récits d’émancipation des esclaves noirs américains? Pourquoi les films d’horreur étatsuniens prennent-ils souvent pour toile de fond l’ancien emplacement d’un cimetière indien ? Et pourquoi
au contraire y a-t-il si peu de spectres dans les œuvres traitant de la Seconde Guerre mondiale?
L’on se propose dans ce cours d’étudier le lien entre traumatisme historique, mauvaise conscience
nationale et personnages fantomatiques, en remarquant que ceux-ci ne reviennent hanter le présent que
pour rappeler au souvenir une horreur passée. Leur présence littéraire est le signe d’un retour du refoulé,
la plupart du temps contemporain d’une crise de la représentation nationale, que ces œuvres contribuent
questionner.
Le cours se concentrera sur trois phénomènes littéraires majeurs :
• le mythe du vampire dans la poésie romantique polonaise (Mickiewicz, Konrad Wallenrod et Les
Ancêtres), alors que les écrivains de langue polonaise au XIXe siècle doivent affronter les conséquences
de la partition du pays entre la Prusse, l’Autriche-Hongrie et la Russie [un corpus de traductions sera
fourni] ;
• les figures de revenants dans les romans de la condition noire en France et aux Etats-Unis : Beloved de
Toni Morrison et Ladivine de Marie Ndiaye
• l’absence ou la quasi absence de figures spectrales dans les textes portant sur le génocide juif : l’on se
concentrera sur une exception révélatrice, La Danse de Gengis Cohn de Romain Gary, dont le héros est un
“dybbuk” – un revenant dans le folklore juif d’Europe centrale.
A ceci s’ajoutera une vaste sélection de textes secondaires, de documents visuels (films, photographies,
tableaux) et sonores. Le cours supposera également la lecture de quelques textes fondateurs pour la
théorie littéraire et la littérature comparée, toujours mis étroitement en relation avec le sujet du cours.
La validation sera en fonction du niveau (L1, L2, L3). Elle comportera :
- une note d’assiduité / de participation
- un devoir de vérification portant sur les connaissances acquises en cours
- mais surtout un devoir de validation personnel : travail de recherche ou travail créatif en relation avec
le sujet du cours.
Bruno CLEMENT
Introduction aux études littéraires
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mercredi 9h-12h.
INTRODUCTION AUX ETUDES LITTERAIRES
Ce cours entend donner des repères chronologiques ; des repères sur la théorie des genres ; des repères
sur les grands courants de théorie critique présents et passés ; il fera une large place aux travaux écrits des
étudiants.
Aucune bibliographie : les textes étudiés seront distribués aux étudiants au fur et à mesure de la
progression du cours.
Validation du semestre :
1- pour tous : un contrôle en classe obligatoire en fin de semestre, auquel s’ajouteront :
2- pour les étudiants de première année en Littérature : 3 notes de contrôle continu
3- pour tous les autres étudiants : 2 notes de contrôle continu.
56
Michel COSTANTINI
Approches du discours
Majeure : L2
Mineure Humanités : L3
Sémiotique
Mineure T&I : L2
Semestre d’automne : Lundi 18h-21h.
ENTRER EN SEMIOTIQUE
A travers la présentation ordonnée des principaux concepts de l’approche structurale des textes de tous
ordres, on s’initiera à la théorie sémiotique, dans ses diverses dimensions principales (narrative, actantielle,
modale et aspectuelle) et à sa mise à l’épreuve dans plusieurs types de sémiose, littérature (et autres modes
d’expression verbale), peinture (et autres modes d’expression visuelle comme la photographie ou le
design), et toutes sortes de modes d’expression syncrétique, tels que la publicité, le cinéma, la bande
dessinée.
Bibliographie donnée en cours de route. On recommandera toutefois d’avoir lu au préalable le Précis de
sémiotique littéraire de Denis Bertrand (Nathan, 2000), ainsi que Joseph Courtés, Analyse sémiotique du discours,
de l’énoncé à l’énonciation, Hachette Supérieur, 1991. On pourra également consulter Louis Hébert, Dispositifs
pour l’analyse des textes et des images. Introduction à la sémiotique appliquée, Limoges, PULim, 2007.
Michel COSTANTINI
Langue et culture grecques I
Mineure Humanités : L2, L3
Histoire et territoires de la langue
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mardi 12h-15h.
AUX SOURCES HELLENIQUES DE NOTRE VOCABULAIRE POLITIQUE
« Le tsar Poutine face aux oligarques en Russie », « le jeu des démagogues », « la crise des monarchies »,
« la démocratie participative repose sur l’idée d’isègorie », « contre la démocratie dévoyée prônons la
laocratie »: autant d’expressions ou de phrases lues ou entendues récemment. Le vocabulaire politique
actuel est truffé de mots grecs (généralement passés par le latin) qui renvoient en définitive à la mutation
culturelle profonde que la Grèce connaît aux sixième et cinquième siècles avant Jésus-Christ. On
s’intéressera à cette histoire culturelle du lexique grec de la politique, tel qu’il s’est constitué et tel qu’il
s’est en partie perpétué et renouvelé jusqu’à nos jours, à partir d’un certain nombre de termes choisis tels
que ἀγών, πολιτική, δημοκρατία, ἰσονομία, ἰσοκρατία, ἰσηγορία, νέος, καιρός, στάσις, άμνηστία,
ομόνοια.
Bibliographie donnée en cours de route.
Préalables : seule la connaissance de l’alphabet grec est pré-requise, mais elle est nécessaire.
Michel COSTANTINI
Approches du discours
Majeure : L2
Mineure Humanités : L3
Sémiotique
Mineure T&I : L2
Semestre de printemps : Lundi 15h-18h.
METHODE FORMELLE, METHODE STRUCTURALE
Ni « formalisme », ni « structuralisme »: il s’agira moins de doctrines que d’approches du texte. Comment
57
on est passé de la recherche de la « littérarité » (ou spécificité de l’œuvre) à la quête de la structure et de
ses divers niveaux, à travers une série de modifications, d’inflexions, voire de torsions des concepts et
instruments initiaux, et vers quelle conciliation synthétique on peut tendre. Les exemples seront issus
aussi bien des arts plastiques que de la littérature.
Bibliographie donnée en cours de route. Les principaux auteurs de référence sont : Chklovski,
Eichenbaum, Jakobson, Propp, Lévi-Strauss, Greimas. On peut consulter au préalable :
Roman Jakobson, Huit questions de poétique, Paris, Le Seuil, coll. Points (reprenant divers articles échelonnés
de 1919 à 1972).
Tzvetan Todorov, Théorie de la littérature, textes des formalistes russes, Paris, Le Seuil, coll. Points (édition en
poche du recueil de 1965, où se trouvent des textes d’Eichenbaum, Chklovski, etc., parus de 1917 à 1929).
Martine CREAC’H
Métiers du livre et de la littérature
Projet personnel : L2, L3
Mineures T&I : L2
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L1, L2
Semestre d’automne : Vendredi 15h-18h.
LES RELATIONS TEXTES / IMAGES DANS LES MANUELS SCOLAIRES
Les programmes des cours de français pour les collèges et les lycées placent l’étude de l’image au cœur
des dispositifs pédagogiques. Ils justifient l’importance des documents iconographiques dans les manuels
scolaires. À partir d’exemples concrets, nous nous interrogerons sur l’évolution du rapport à l’image, sur
le choix des illustrations et, plus largement, sur la façon dont les images influencent notre lecture des
textes.
Choix bibliographique :
Alloa, Emmanuel éd.., Penser l’image, Les presses du réel, 2010.
Bredekamp, Horst, Théorie de l’acte d’image (2010), F. Joly et Y. Sintomer trad., La Découverte, 2015.
Mitchell, W.J.T., Que veulent les images ? Une critique de la culture visuelle (2005), M. Boidy, N. Cilins et S. Roth
trad., Les presses du réel, 2014.
Martine CREAC’H
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Littérature et arts
Mineure T&I : L2
Semestre d’automne : Jeudi 9h-12h.
LA LITTERATURE DU XXE SIECLE ET LA PREHISTOIRE
Au milieu du XXe siècle, la découverte de Lascaux bouleverse à la fois les conceptions de l’art et notre
rapport au temps. Elle interroge également les écrivains, de Georges Bataille à Éric Chevillard et de René
Char à Lorand Gaspar. Nous réfléchirons dans ce cours aux résonances littéraires d’un tel événement.
Des polycopiés seront distribués.
Principaux textes étudiés :
Bataille, Georges, Lascaux ou la naissance de l’art (1955), Œuvres complètes, éd. D. Hollier, Paris, Gallimard,
1970-1988, t. IX.
Char, René, « La Paroi et la prairie », Œuvres complètes, introduction de J. Roudaut, « Bibliothèque de la
Pléiade », Paris, Gallimard, 1983, p. 352- 353.
Chevillard, Éric, Préhistoire, Paris, Minuit, 1994.
Gaspar, Lorand, « Sefar », Patmos et autres poèmes, Paris, Gallimard, 2004, p. 91- 99.
58
Martine CREAC’H
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Ecritures contemporaines
Mineure : T&I L2
Semestre de printemps : Lundi 18h-21h.
« POEMES DE PENSEE ».
APPROCHES DE LA POESIE CONTEMPORAINE
Un recueil de poèmes d’Hannah Arendt récemment publié est intitulé « Poèmes de pensée » (H. Arendt,
Heureux celui qui n’a pas de patrie. Poèmes de pensée, F. Mathieu trad., préface de K. Biro, Paris, éditions Payot,
2015). Comment la poésie peut-elle donner à penser ? Nous essaierons de répondre à cette question à
partir de l’étude des œuvres de quatre poètes contemporains : Emaz, Portugal, Tarkos, Venaille. Des
polycopiés seront distribués.
Principaux textes étudiés :
Emaz, Antoine, Peau, Tarabuste, 2008.
Portugal, Anne, Le plus simple appareil, Paris, POL, 1992.
Tarkos, Christophe, Écrits poétiques, Paris, POL, 2008.
Venaille, Franck, Hourah les morts !, Obsidiane, 2003.
Olivier CREPIN
Métiers du livre et de la littérature
Projet personnel : L2, L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Mineure Textes et Images : L2
Semestre d’automne : Lundi 9h-12h.
ÉVOLUTION DU ROMAN GRAPHIQUE (1978- 2015)
Ce cours balaiera, à travers le prisme du roman graphique, la pratique de la bande dessinée indépendante
en France et aux Etats-Unis, depuis les années 1970 jusqu’à nos jours. Le point de vue sera double:
s’attardant d’une part sur l’évolution de la pratique de l’auteur de bande dessinée et d’autre part sur
l’évolution de la pratique éditoriale. Le cours sera ainsi le lieu de l’analyse des œuvres fondatrices du
roman graphique telles que A contract with God, de Will Eisner, Maus d’Art Spiegelman, mais également de
la pratique éditoriale alternative avec l’étude de la politique éditoriale de la maison d’édition L’Association.
Seront alors explorés les liens étroits que l’Association entretient avec la collection blanche de Gallimard,
mais également avec l’Oulipo et le Surréalisme.
Une anthologie de textes sera distribuée aux étudiant.es.
L’évaluation se fera sur l’assiduité, ainsi que par un rendu de dossier.
Olivier CREPIN
Métiers du livre et de la littérature
Projet personnel : L2, L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Mineure Textes et Images : L2
Semestre de printemps : Lundi 15h-18h.
HISTOIRE DE LA BANDE DESSINEE (1827-2015)
Ce cours débutera en 1827 avec les créations du dessinateur suisse Rodolphe Topffer, puis s’attardera sur
les premiers daily Strip Etats-Uniens, et sur l’œuvre du mangaka japonnais d’Osamu Tezuka, précurseur
59
du manga, et se terminera avec l’approche contemporaine de la bande dessinée. Ces premières tentatives
seront mises en perspective et doublées d’un survol du marché actuel de la bande dessinée.
Une anthologie de textes sera distribuée aux étudiant.es
L’évaluation se fera sur l’assiduité, ainsi que par un rendu de dossier.
Sara DE BALSI
Problématiques francophones
Majeure : L3
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Mercredi 18h-21h
CHOISIR D’ECRIRE EN FRANÇAIS. LA FRANCOPHONIE TRANSLINGUE
Ce cours aura pour objet les écrivains francophones translingues, qui ont choisi de s’exprimer littérairement
en français, langue seconde tardivement apprise. Nous étudierons plusieurs trajectoires d’écrivains
aboutissant à la langue française, interrogerons leur place dans le « système littéraire francophone » et
analyserons les différentes représentations de la langue française dans leurs œuvres.
En dehors des œuvres au programme, d’autres textes d’écrivains francophones translingues seront
distribués au cours des séances.
Principaux textes étudiés :
Ying Chen, Les lettres chinoises, 1993. Actes Sud, 142 p.
Nancy Huston, Nord perdu suivi de Douze France, 1999. Actes Sud, 119 p.
Agota Kristof, L’Analphabète, 2005. Zoé, 97 p.
Mode d’évaluation : participation, exposé, devoir sur table final.
Sara DE BALSI
Création littéraire
Majeure : L3
Mineure Textes et Images : L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Semestre d’automne : vendredi 9h-12h
DE LA LISTE COMME PROCEDE LITTERAIRE
Listes, catalogues, inventaires, séries d’objets… : on en rencontre en poésie comme en prose, dans les
descriptions comme dans les narrations, et avec des effets variés, qui vont de la simple énumération à
l’accumulation compulsive. A partir de la lecture de textes littéraires, nous étudierons le fonctionnement
et les disfonctionnements de la liste d’objets comme procédé littéraire, et l’explorerons ensuite à notre
tour dans l’écriture.
Exemples d’ouvrages dont des extraits seront distribués en cours : Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet ;
Georges Perec, Les choses ; Régine Robin, La Québécoite ; Annie Ernaux, Les années ; Christophe Tarkos,
Anachronisme.
Mode d’évaluation : participation ; dossier de textes produits pendant l’atelier.
60
Sara DE BALSI
Problématiques francophones
Majeure : L3
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Vendredi 15h18h ( ?)
LES ECRIVAINS FRANCOPHONES ET LA LANGUE
« L’écrivain francophone est, à cause de sa situation, condamné à penser la langue » (L. Gauvin, 2004 :
257).
L’objectif de ce cours est de proposer un panorama des littératures francophones, en explorant la relation
complexe des écrivains à la langue française. Notre réflexion se développera à partir de quelques concepts
clé : monolinguisme et plurilinguisme ; bilinguisme et diglossie ; insécurité et surconscience linguistique ;
translinguisme et écritures migrantes ; génie et « imaginaire » de la langue.
Un choix de textes et une bibliographie seront distribués au début du semestre.
Mode d’évaluation : participation, exposé, devoir sur table final.
Sara DE BALSI
Gérard DESSONS
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Semestre d’automne : Jeudi 15h-18h.
À QUOI SERT LE LANGAGE ?
« Bien avant de servir à communiquer, dit le linguiste Emile Benveniste, le langage sert à vivre ». C’est
placer le langage au centre de l’existence individuelle et collective. Dans ce cours, on examinera l’histoire
des conceptions du langage et particulièrement les conséquences de chacune de ces théories pour penser
l’idée d’être humain. On sollicitera pour cela aussi bien des textes philosophiques que des propos de
grammairiens, de linguistes, d’écrivains et de poètes.
La bibliographie sur la question est, on s’en doute, immense. Une sélection commentée sera donnée au
début du cours. Pour commencer, on pourra consulter le petit livre de Julia Kristeva, Le Langage cet inconnu
(Seuil, « Points », 1981).
Gérard DESSONS
Histoire et théorie des formes littéraires
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Mercredi 15-18h.
ECRIRE EN PROSE, ECRIRE EN VERS
L’opposition entre la prose et le vers est une constante de la littérature occidentale. Elle est notamment
au fondement d’une typologie des genres opposant notoirement le roman et le poème. Mais bien que
cette opposition ait donné lieu à des réflexes de discrimination entre différents types de discours, elle n’en
61
a pas pour autant une valeur universelle : de nombreuses cultures ne la connaissent pas. Ce cours aura
pour objectif de replacer cette distinction dans l’histoire littéraire, d’en analyser les enjeux et de prendre
un recul critique sur une opposition qui continue, aujourd’hui, à séparer des types de discours.
Une sélection commentée d’ouvrages sera distribuée en début de cours. On trouvera des éléments de
réflexion dans le manuel de G. Dessons et H. Meschonnic, Traité du rythme. Des vers et des proses (Armand
Colin, 2005).
Gérard DESSONS
Approches du discours
Majeure : L2
Mineure Humanités : L3
Pratiques et théories de la traduction
Mineure Ecrire, Traduire, Editer : L2, L3
Semestre de printemps : Jeudi 15-18h.
LES TEXTES INTRADUISIBLES N’EXISTENT PAS
Lorsque le linguiste Roman Jakobson déclarait, en 1959, que la poésie est intraduisible (seule serait
possible une transposition créatrice), il posait une affirmation qui allait conditionner les théories et les
pratiques de la traduction dans la seconde moitié du 20e siècle.
En fait, cette idée d’intraduisibilité est intimement liée à la conception qu’on a du langage, de la poésie,
et de la traduction elle-même. D’autres points de vue se sont fait entendre depuis, qui montrent que cette
question est un lieu critique liant langage, littérature et anthropologie.
Une bibliographie sera distribuée en début de cours. On pourra lire dans un premier temps le livre de
Georges Mounin, Les Belles infidèles, 1952-1953 (Presses universitaires du Septentrion, 1994), qui propose
un premier regard sur l’histoire des conceptions de la traduction. On consultera également le livre d’Henri
Meschonnic, Poétique du traduire (Verdier, 1999).
Patrick HERSANT
Pratique et théorie de la traduction
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Semestre d’automne : Mardi 12h-15h.
COMMENTER ET TRADUIRE
Dans ce cours de version littéraire anglaise, on abordera les grands enjeux de la traduction en s’appuyant
sur l’analyse littéraire. Destiné aux étudiants de la mineure « Écrire, Traduire, Éditer » des licences de
Lettres et de Littérature comparée, il est ouvert aux étudiants d’autres départements (niveaux 5 et 6) qui
pourront le valider comme EC de langue ou comme EC libre. Les textes étudiés seront fournis par
l’enseignant.
Jean-Nicolas ILLOUZ
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Lundi 15h-18h.
LA PROSE DES POETES
BAUDELAIRE, RIMBAUD, MALLARME
Qu’est-ce que les poètes font à la prose pour que celle-ci, comme en s’auto-différenciant d’elle-même,
s’apparaisse comme « poétique » ?
62
Nous aborderons successivement trois poètes majeurs qui balisent cette histoire où un paradigme
poétique (celui qui identifiait formellement la poésie au vers) s’efface, alors qu’un autre apparaît et fonde
une conscience moderne de la poésie :
–
Nous étudierons d’abord Le Spleen de Paris de Baudelaire, qui fait du poème en prose le lieu d’une
critique (ou d’une déconstruction) les valeurs de la poésie en vers, tout en portant mélancoliquement dans
la prose le spleen de la poésie.
–
Nous étudierons ensuite l’évolution fulgurante de Rimbaud, du vers régulier au vers libre, – et de
là, à la « prose de diamant » que serait Une Saison en enfer selon la belle expression de Verlaine, ou encore
à ces « fragments » de prose que sont les Illuminations, lesquels se soustraient à toute possibilité de
définition générique, y compris celle du « poème en prose » issue de Baudelaire.
–
Nous étudierons enfin la prose de Mallarmé, celle des Divagations et du poème critique, en avançant,
parallèlement à la notion de « vers-librisme » qui se développe au même moment, la notion de
« proselibrisme », – et son dépassement dans Un coup de dés, qui n’est ni en vers ni en prose, mais qui vaut
comme la mise en jeu, en toute abstraction, de leur principe respectif.
Bibliographie (à avoir en cours dès le premier cours) :
–
Baudelaire, Baudelaire, Le Spleen de Paris. Petits poèmes en prose, édition Jean-Luc Steinmetz, Paris,
Livre de poche, 2003.
–
Rimbaud, Poésies ; Une saison en enfer ; Illuminations, édition établie par Louis Forestier, Gallimard,
coll. « Poésie / Gallimard », 1973, édition revue 1984.
–
Mallarmé, Poésies, édition Bertrand Marchal, Paris, Gallimard, coll. Poésie, 2003.
–
Mallarmé, Igitur, Divagations, Un coup de dés, édition Bertrand Marchal, Paris, Gallimard, coll. Poésie,
2003.
–
Jean-Nicolas Illouz, Le Symbolisme, Paris, Livre de poche, (2004), rééd. 2014.
Jean-Nicolas ILLOUZ
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre d’automne : Jeudi 15h-18h.
NERVAL : AURELIA
Nerval place son dernier récit, Aurélia, sous le triple signe de la Vita nuova de Dante, de L’Âne d’or
d’Apulée, et des Mémorables de Swedenborg. Données au début du récit, ces références littéraires
exemplaires dessinent, en palimpseste, un canevas narratif orignal : Aurélia apparaît comme une quête
spirituelle, qui emprunte simultanément au paganisme (Apulée), au christianisme (Dante), et à
l’illuminisme (Swedenborg), tandis que l’idée d’une Vita nuova confère à ce récit de folie et d’amour la
portée d’une autobiographie allégorique, où la vie tente de se dire dans sa vérité poétique.
Le cours prendra la forme d’une lecture suivie de cette œuvre difficile et passionnante. Nous prendrons
pour texte de référence l’édition que j’ai établie aux éditions Garnier (format de poche) : Nerval, Aurélia
ou le Rêve et la Vie, édition critique de Jean-Nicolas Illouz, Paris, éditions Garnier, Classiques jaunes, 2014,
184 p., 16 € (à avoir en cours dès le premier cours).
Jean-Nicolas ILLOUZ
Histoire et théorie des formes littéraires
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Jeudi 15h-18h.
DU LYRISME
Nous retracerons d’abord l’histoire de la triade générique composée du genre épique, du genre lyrique et
63
du genre dramatique ; au sein du lyrisme, défini par la subjectivité de l’énonciation, nous distinguerons
différents sous-genres comme (par exemple) l’idylle, l’élégie, ou la satire. Nous réfléchirons sur le statut
du sujet lyrique, de son exaltation dans la pensée romantique au rejet de certaines de ses postures dans
les poétiques de la modernité. Nous comprendrons finalement le poème comme le lieu d’une diffusion
de la voix dans l’écriture, et comme la secrète poursuite d’un « air ou chant sous le texte ».
Notre corpus comprendra un ensemble de textes allant de l’Antiquité à l’extrême contemporain.
Grégory JOUANNEAU-DAMANCE
Expression critique,
commentaire et argumentation
Majeure : L1
Semestre d’automne : Vendredi 12h-15h.
EXPRESSION CRITIQUE, COMMENTAIRE ET ARGUMENTATION
Ce cours aura pour soucis d’approfondir les méthodes des exercices emblématiques des études littéraires,
à savoir les commentaires composé et linéaire, ainsi que la dissertation. À partir d’un ensemble de textes
variés, empruntés aux ouvrages canoniques de la littérature française, nous chercherons à nous rendre
sensibles aux spécificités des genres et des mouvements littéraires, et aux singularités de regard et
d’écriture propres aux extraits étudiés. Nous insisterons, par conséquent, sur la maîtrise des outils de
l’analyse et sur la pratique du discours critique, permettant de comprendre leurs enjeux, et de les expliquer.
Une bibliographie générale sera distribuée lors de la première séance.
Mode de validation : contrôle continu et travaux personnels dont les modalités seront définies en début
de cours, ainsi qu’un devoir sur table final d’une durée de trois heures.
Sylvie KLEIMAN-LAFON
Pratique et théorie de la traduction
Mineure Écrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre d’automne : Mardi 9h-12h.
TRADUIRE ET COMMENTER
Ce cours de version littéraire anglaise abordera les enjeux de la traduction en s’appuyant sur l’analyse
littéraire. Les textes étudiés seront distribués par l’enseignante via la plateforme Moodle et seront tirés de
romans britanniques des XIXe et XXe siècles.
Arnaud LAIME
Langue et culture latines 1
Mineure Humanités : L2
Semestre d’automne : Jeudi 18h-21h.
LANGUE ET CULTURE LATINES 1
Dans le prolongement du cours d’initiation et fondamentaux de la langue française, ce cours continuera
à présenter le monde romain et ses principaux traits de civilisation à travers l’apprentissage de la langue
et la pratique régulière de l’exercice de version.
Validation : contrôle continu.
64
Arnaud LAIME
Initiation au latin et aux fondamentaux
de la grammaire française
Majeure : L1
Semestre d’automne : Jeudi 9h-12h.
INITIATION AU LATIN ET FONDAMENTAUX DE LA GRAMMAIRE FRANÇAISE
Ce cours se propose de réactiver les connaissances fondamentales de la grammaire française par
l’apprentissage de la langue latine qui en est à l’origine pour l’essentiel.
Validation : contrôle continu.
Arnaud LAIME
Expression critique, commentaire et
argumentation
Majeure : L1
Semestre de printemps : Jeudi 9h-12h.
EXPRESSION CRITIQUE, COMMENTAIRE ET ARGUMENTATION
Ce cours propose de se familiariser avec quelques théories critiques remarquables, ses auteurs et leur art
d’écrire afin d’apprendre à exprimer avec clarté et rigueur l’analyse d’un texte et plus largement un avis
sur une œuvre esthétique, de façon personnelle et convaincante, que ce soit sous forme libre ou
composée.
L’évaluation se fera sous forme d’exercices écrits régulièrement répartis au long du semestre (analyses
critiques de textes littéraires variés) ainsi que par la présentation d’exposés écrits et/ou oraux qui
présenteront sous forme synthétique les principales lignes de l’œuvre d’un grand critique à partir d’extraits
de ses textes. Une part enfin de l’écriture sera consacrée à l’exercice critique entendu au sens large, qu’il
s’agisse de films, de pièces de théâtre, d’expositions, au bon vouloir de chacun.
Une bibliographie sera distribuée au début du cours.
Validation : contrôle continu.
Arnaud LAIME
Initiation au latin et aux fondamentaux
de la grammaire française
Majeure : L1
Semestre de printemps : Jeudi 12h-15h.
INITIATION AU LATIN ET FONDAMENTAUX DE LA GRAMMAIRE FRANÇAISE
Ce cours se propose de réactiver les connaissances fondamentales de la grammaire française par
l’apprentissage de la langue latine qui en est à l’origine pour l’essentiel.
Validation : contrôle continu.
Christopher LUCKEN
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Mardi 12h-15h.
TRISTAN ET ISEUT ET LA LITTERATURE DU MOYEN ÂGE
65
Vraisemblablement d’origine celtique (et proche de l’histoire de Diarmuid et Grainne), l’histoire de
Tristan et Iseut a fait l’objet aux XIIe et XIIIe siècles principalement de multiples récits : outre les versions,
fragmentaires, de Thomas et de Béroul, on peut citer le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France, les deux
Folies, le Donnei des amants et le volumineux Tristan en prose composé dans la première moitié du XIIIe siècle.
On peut ajouter à ces écrits consacrés à ce couple emblématique les nombreuses allusions dans ils font
l’objet dans la littérature médiévale (en particulier dans la lyrique) et les diverses formes de réécritures
comme celle du Cligès de Chrétien de Troyes, véritable anti-Tristan. On peut mentionner encore les
nombreuses versions de cette histoire dans d’autres langues : en particulier en allemand avec le Tristant
d’Eilhard von Oberg et le Tristan et Isolde de Gottfried von Strassburg, mais aussi la Saga islandaise de
Tristram et Isönd. Nous concentrerons notre étude sur les deux versions de Thomas et de Béroul. Mais
nous inscrirons aussi ces deux romans dans un panorama de la littérature médiévale que nous permettent
de tracer leurs deux héros : ceux-ci nous amènent à rendre compte en effet de la diversité de cette
littérature et à souligner un de ses principaux ressorts narratifs et poétiques, celui du conflit entre l’amour
et la loi.
Editions et ouvrages de référence :
Tristan et Iseut. Les poèmes français. La saga norroise, éd. et trad. D. Lacroix et Ph. Walter, Paris, LGE/Lettres
gothiques, 1989 (c’est l’édition que nous utiliserons principalement : il faut donc se la procurer !).
Tristan et Yseut. Les premières versions européennes, éd. et trad. Ch. Marchello-Nizia et alii, Paris, Gallimard/La
Pléiade, 1995.
Thomas, Le Roman de Tristan, suivi de La Folie Tristan de Berne et Le Folie Tristan d’Oxford, Paris, Champion
Classiques, 2003.
Lais bretons (XIIe-XIIIe siècles) : Marie de France et ses contemporains, éd. et trad. N. Koble, M. Séguy, Paris,
Champion Classiques, 2011.
Le roman de Tristan et Iseut, renouvelé par Joseph Bédier, Paris, Piazza, 1900.
Tristan and Isolde. A Casebook, éd. Joan Tasker Grimbert, Routledge, 2002.
La bibliographie critique sera fournie au début du cours.
Validation : travail à domicile et travail sur table dont les modalités seront précisées au début du cours.
Christopher LUCKEN
Initiation à la langue et à la littérature
françaises du Moyen Âge
Mineure Humanités : L2
Semestre d’automne : Mercredi 09h-12h.
INITIATION A LA LANGUE ET A LA LITTERATURE FRANÇAISES DU MOYEN ÂGE
Ce cours entend présenter une histoire de la littérature française du Moyen Âge et une brève initiation à
sa langue à travers une série de séances consacrées à ses principaux genres (la vie de saint, la chanson de
geste, la poésie lyrique, le lai féérique, le roman, la fable ésopique, le fabliau, le récit allégorique, la farce,
etc.), ses principaux représentants (de La Chanson de Roland à François Villon), comme aux principales
questions qu’elles posent (le rapport à la tradition, antique ou chrétienne, la question de l’auteur,
l’interprétation allégorique, etc.). Un exercice de traduction et d’analyse grammaticale sera proposé
chaque séance sur la base des textes étudiés.
Lectures préparatoires (en attendant la bibliographie et le recueil de textes qui seront fournis au début du
cours) :
J. Cerquiglini-Toulet, « Moyen Âge (XIIe-XVe siècles) », dans J. Cerquiglini-Toulet et alii, La Littérature
française : dynamique & histoire, t. I, sous la direction de J.-Y. Tadié, Paris, Folio/Gallimard, 2007,
p. 25-232.
J. Ducos, O. Soutet, L’Ancien et le moyen français, Paris, PUF/Que sais-je ?, 2012.
J. Ducos, O. Soutet, J.-R. Valette, Le Français médiéval par les textes. Anthologie commentée, Paris, Champion,
66
2016.
Validation : contrôle continu et travaux personnels dont les modalités seront précisées au début du cours.
Christopher LUCKEN
Histoire et territoires de la langue
Majeure : L1
Semestre de printemps : Mardi 12h-15h.
LEXICOLOGIE ET HISTOIRE DU LEXIQUE FRANÇAIS
D’où viennent les mots de la langue française ? Comment ont-ils été créés et de quoi sont-ils composés ?
Pourquoi ont-ils une signification particulière, comment a-t-elle été établie et comment la connaître ?
Pourquoi et comment les mots peuvent-ils changer de sens au cours du temps ou même en passant d’une
personne à une autre ? Pourquoi certains sont grossiers et d’autres distingués ? Qu’est-ce qui permet de
dire qu’un mot appartient à la langue française ou qu’il est étranger ? Et comment un mot d’origine
étrangère peut-il bien devenir français ? Ce sont là quelques-unes des questions qui seront abordées dans
ce cours consacré à l’histoire du vocabulaire français, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui. Nous nous
intéresserons du même coup à différents sujets comme l’étymologie, la prononciation, l’évolution
phonétique, les graphies et l’orthographe, la définition sémantique, la lexicologie et les dictionnaires, les
emprunts et autres phénomènes d’accroissement du vocabulaire, les dialectes, l’argot, la terminologie et
les lexiques spécialisés, etc.
Lectures préparatoires :
Michèle Perret, Introduction à l’histoire de la langue française, Paris, 2008 (3ème éd.).
Mireille Huchon, Histoire de la langue française, Paris, Le Livre de poche, 2002.
Henriette Walter, Le Français dans tous les sens, Paris, Laffont/Le Livre de poche, 1988.
Henriette Walter, L’Aventure des mots français venus d’ailleurs, Paris, Laffont/Le Livre de poche, 1997.
Une bibliographie générale sera fournie au début du cours.
Validation : contrôle continu et travaux personnels dont les modalités seront précisées au début du cours
(étude lexicologique, exposé sur un thème à définir au début du semestre et travail sur table final portant
sur la matière générale du cours).
Christopher LUCKEN
Textes et Problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Mercredi 09h-12h.
LA LITTERATURE ET LE MAL : LE ROMAN DE RENART
Fondé en grande partie sur le Roman d’Ysengrin et les fables ésopiques, le Roman de Renart est composé
d’une série de « branches » – ou de récits – plus ou moins indépendants dont le personnage principal, qui
donne une véritable unité à cet ensemble, est Renart, l’incarnation du mal. Mais le mal qu’il représente
est aussi celui auquel se complaisent ses victimes qui se laissent séduire par les avantages qu’elles espèrent
tirer de ses promesses. Le lecteur n’est pas davantage épargné par les ruses de ce personnage – serait-il
aveugle à ce que le récit lui dérobe en même temps qu’il met les rieurs de son côté. Nous étudierons
certaines branches de ce texte en nous interrogeant sur le lien qu’entretient la littérature avec le mal, les
ressources qu’il en tire au profit de son pouvoir d’invention comme la séduction qu’il exerce sur elle.
Editions de références :
Le Roman de Renart, éd. et trad. sous la direction d’Armand Strubel, Paris, Gallimard/La Pléiade, 1998
(l’ensemble des branches et différents écrits attachés à la figure de Renart).
67
Le Roman de Renart, éd. et trad. J. Dufournet et A. Méline, Paris, GF-Flammarion, 1985 (2 vol.) (treize
branches) : le premier volume constituera la principale édition de référence (à se procurer par
conséquent !).
Le Roman de Renart, t. II (Branches XII-XX), éd. et trad. J. Dufournet, L. Harf-Lancner, M.-Th. de
Medeiros et J. Subrenat, Paris, Champion Classiques, 2015.
Le Roman de Renart, reprise partielle de l’éd. N. Fukumoto, N. Harano et S. Susuki, trad. G. Bianciotto,
Paris, LGE/Lettres Gothiques, 2005 (onze branches).
Le Roman d’Ysengrin, trad. E. Charbonnier, Paris, Les Belles Lettres, 1991.
Fables françaises du Moyen Âge, éd. et trad. J.-M. Boivin et L. Harf-Lancner, Paris, GF-Flammarion, 1996.
La bibliographie critique sera fournie au début du cours.
Validation : travail personnel et devoir sur table dont les modalités seront précisées au début du cours.
Caroline MARIE
L’anglais pour l’université
Majeure : L3 (Anglais niveau B1, B2, C1, C2)
Semestre d’automne : Mardi 9h-12h.
L’ANGLAIS POUR L’UNIVERSITE : QUESTIONS LITTERAIRES
Ce cours permettra aux étudiants (ayant le niveau requis) d’améliorer leurs compétences en anglais dans
la perspective spécifique d’études universitaires littéraires tout en se familiarisant avec la critique littéraire
anglaise.
Les questions littéraires seront abordées à partir d’extraits d’œuvres (poésie, théâtre et fiction) et
d’ouvrages théoriques ou critiques, ainsi que d’articles universitaires. Chaque séance proposera des
exercices pratiques : prise de note, recherche bibliographique, rédaction d’une synthèse ou présentation
orale d’une réflexion argumentée en anglais.
Les étudiants seront également initiés à l’écriture d’un essay (conception d’une problématique, d’une
argumentation, d’un plan, rédaction, intégration des sources et des citations, présentation de la
bibliographie).
Langue d’enseignement : anglais
Langue des textes étudiés : anglais
Ce cours s’adresse aux étudiants de niveau B1, B2, C1 & C2.
Martin MEGEVAND
Introduction aux études littéraires
Majeure : L1
Semestre d’automne : Jeudi 12h-15h.
Semestre d’automne : Vendredi 9h-12h.
INTRODUCTION AUX ETUDES LITTERAIRES
Trois livres, qui sont des bonheurs de lecture, permettront de pointer les ordres principaux de difficultés
qui se présentent aux étudiants qui choisissent les études de Lettres : Don Juan, Une Saison en Enfer et La
Chute. Ces œuvres relevant de trois genres et de trois époques différentes seront abordées sous l’angle de
la poétique et respectivement placées dans trois perspectives plus générales : l’histoire des idées, la
modernité et le rapport à l’Histoire. Des travaux réguliers, académiques ou non, seront requis pour la
validation (deux partiels et un dossier à remettre avant Noël).
Assiduité obligatoire. Il est impératif de se procurer avant le début du cours ces trois œuvres, et de les
avoir (re)lues. Pas d’édition recommandée.
68
Martin MEGEVAND
Histoire et théories des formes littéraires
Majeure : L1, L2
Semestre d’automne : Vendredi 12h-15h.
LE THEATRE D’EXPRESSION FRANÇAISE DES ANNEES 1970 1990 : LA CRISE DU DRAME
Dans la suite des deux EC proposés l’année dernière, on proposera une clôture d’un parcours à travers
les formes majeures du théâtre du XXe siècle, en nous intéressant, sans chercher l’exhaustivité, à une
période qui s’étendra des suites de mai 1968 jusqu’à la fin du siècle dernier. Des œuvres de quatre des
principaux auteurs de cette période, Koltès, Lagarce, Vinaver et Novarina seront examinées sous l’angle
de la mise en crise de la forme dramatique.
Evaluation : un dossier en fin de semestre et un partiel. Exposés. Sorties au théâtre prévues.
Assiduité obligatoire.
Bibliographie
Usuels :
Patrice Pavis, Dictionnaire du théâtre, éditions sociales, 1980 (rééd.).
Patrice Pavis, Dictionnaire de la performance et du théâtre contemporain, Armand Colin 2014.
J.P. Ryngaert, Lire le théâtre contemporain, Dunod, 2000 (rééd.).
Sur la crise du drame :
Peter Szondi, Théorie du drame (1956), 1983 tr. Jean Bollack et P Pavis.
J.P. Sarrazac, L’Avenir du drame, L’aire, 1980.
J.P. Sarrazac (dir), Lexique du drame moderne et contemporain, Circé Poche.
Hans Thies Lehmann, Le théâtre psotdramatique, L’Arche, 1999.
Martin MEGEVAND
Littérature et Sciences humaines
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mardi 15h-18h.
QU’EST-CE QU’UN LIEU DE MEMOIRE LITTERAIRE
?
Pour répondre à cette question, on passera par le détour de deux notions autour desquelles sera articulé
le cours : celle de trace, et celle d’oubli, appliquées à « la littérature ». A la faveur de quatre visites dans
Paris, sur des lieux de mémoire ayant tous un rapport à des œuvres de la littérature d’expression française
– cimetière, résidence d’écrivain, lieux d’enregistrement de catastrophes, comme le mémorial -, on se
demandera ce qui d’une mémoire commune peut se conserver à travers une œuvre littéraire : on reprendra
ainsi la question de la capacité « antipolitique » de résistance à l’oubli qu’on a pu attribuer à la littérature - à
tort ou à raison : c’est ce qu’on tentera d’établir.
Assiduité obligatoire.
Bibliographie :
Victor Hugo, Les Misérables (il faut avoir lu ce roman avant le début du cours)
Harald Weinrich, Léthé, art et critique de l’oubli.
Umberto Eco, Ars oblivionalis ? Forget it !, en ligne sur le site www.mercaba.org
Jean Michel Rey, L’oubli dans les temps troublés.
Nicole Loraux (dir), « Politiques de l’oubli », revue Le Genre humain, n°18, automne 1988
69
Vincent MESSAGE
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, Traduire, Editer : L2, L3
Semestre d’automne : Mercredi 15h-18h.
PENSER LE CAPITALISME
Conçu, à l’origine, comme un système d’organisation de la production et des échanges, le capitalisme
structure aujourd’hui notre société dans la plupart de ses aspects. À partir du moment où c’est sous son
égide que la mondialisation se construit et s’accélère, il est indispensable d’en comprendre les évolutions
pour penser le contemporain. Après avoir étudié son émergence dans l’Europe de l’époque moderne, on
s’interrogera sur les liens qu’il entretient avec le libéralisme, quand l’art de gouverner devient, comme le
montre Michel Foucault, l’art de répondre à ce qu’on pense savoir des règles de l’économie politique.
Moment fort de la théorisation du capitalisme, les analyses de Marx feront ensuite l’objet d’une attention
particulière. On les lira en résonance avec des extraits des romans de Dickens, de Céline ou de Kobayashi,
qui se préoccupent chacune en leur lieu de l’industrialisation et de l’aliénation qu’elle engendre. En se
rapprochant de notre présent, on se penchera, avec Thomas Piketty, sur les rapports entre croissance et
inégalités ; on essayera de comprendre, en étudiant Le nouvel esprit du capitalisme de Luc Boltanski et Ève
Chiapello, comment les penseurs du capitalisme intègrent les critiques qui lui sont adressées en réformant
les règles du monde du travail et la culture du management. À partir d’un travail sur les textes d’Éric
Reinhardt et le film Margin Call de J. C. Chandor, on verra enfin de quelles manières les créateurs de
fictions cherchent à rendre concrète, malgré tout ce qu’elle a d’impalpable, la logique de la financiarisation.
Bibliographie provisoire :
- Luc Boltanski et Ève Chiapello, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, coll. « Tel », 2011.
- Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Gallimard, coll. « Folio ».
- J.C. Chandor, Margin Call, 2011.
- Charles Dickens, Temps difficiles, trad. A. Vaillant, Gallimard, coll. « Folio », 2014.
- Michel Foucault, Naissance de la biopolitique, EHESS/Seuil/Gallimard, 2004.
- Takiji Kobayashi, Le Bateau-Usine, trad. E. Lesigne-Audoly, Allia, 2015.
- Karl Marx, Le Capital, dir. J.-P. Lefebvre, PUF, coll. « Quadrige », 2014.
- Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, Seuil, coll. « Les livres du nouveau monde », 2013.
- Éric Reinhardt, Cendrillon, LGF, 2008.
Ces textes seront étudiés par extraits et seront distribués au fur et à mesure du semestre. Les lectures au
programme et le mode de validation varieront selon que le cours est pris dans la catégorie Littérature et
sciences humaines ou en tant que cours de Littérature générale et comparée.
Vincent MESSAGE
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, Traduire, Editer : L2, L3
Semestre de printemps : Mercredi 12h-15h.
INTRODUCTION A LA PENSEE ECOLOGIQUE
La crise écologique est le défi et l’épreuve du XXIe siècle. D’après certains scientifiques, nous sommes
entrés dans une nouvelle ère, l’anthropocène, qui voit les êtres humains marquer l’écosystème terrestre
70
de leur impact au point de devenir une force géologique. L’utilisation intensive des ressources et les
changements climatiques pèsent dès à présent sur les conditions d’existence de milliards d’individus, et
menaceront l’habitabilité même de la planète si nous ne réussissons pas à inventer des modes de vie
soutenables. Il s’agira, dans ce cours, de comparer la façon dont différents scientifiques, philosophes,
écrivains ou penseurs se confrontent à ce problème et en posent les données. On abordera ce faisant
quelques thèmes cruciaux de l’écologie : la genèse d’un nouveau rapport à la nature, tel qu’il se dessine
dans les œuvres de Thoreau ou de Michelet ; la prise de conscience des nouvelles responsabilités que
notre nouvel impact nous confère ; l’inquiétude suscitée par le réchauffement climatique ; les liens forts
qui unissent aggravation de la crise écologique et montée en puissance du capitalisme libéral ; le rapport
destructeur à la biodiversité et aux autres espèces animales dans lequel nous nous sommes laissés
enfermer ; enfin les réflexions sur les effondrements civilisationnels que cette situation incite à développer
en se retournant vers le passé ou en simulant des avenirs possibles.
Bibliographie :
- Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, L’événement anthropocène : la Terre, l’histoire et nous, Seuil, coll.
« Points », 2016.
- Dominique Bourg, Augustin Fragnière, La pensée écologique : une anthologie, PUF, coll. « L’écologie en
questions », 2014.
- Ariane Debourdeau, Les grands textes fondateurs de l’écologie, Flammarion, coll. « Champs », 2013.
- Jared Diamond, Effondrement, trad. A. Botz, J.-L. Fidel, Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006.
- Jean-Marc Jancovici, Transition énergétique pour tous : ce que les politiques n’osent pas vous dire, Odile Jacob, coll.
« Poches Documents », 2013.
- Hans Jonas, Le Principe Responsabilité, trad. J. Greisch, Flammarion, coll. « Champs », 1990.
- Naomi Klein, Tout peut changer : capitalisme et changement climatique, Actes Sud, coll. « Questions de société »,
2015.
- Elisabeth Kolbert, La sixième extinction : comment l’homme détruit la vie, trad. M. Blanc, La librairie Vuibert,
2015.
- Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, Gallimard, coll. « L’imaginaire », 1990.
- Jules Michelet, La Mer, Gallimard, coll. « Folio Classiques », 1983
- Jonathan Safran Foer, Faut-il manger les animaux ?, trad. G. Berton et R. Clarinard, Seuil, coll. « Points ».
- Raphaël Stevens et Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer, Seuil, coll. « Anthropocène », 2015.
Ces textes seront étudiés par extraits et seront distribués au fur et à mesure du semestre. Les lectures au
programme et le mode de validation varieront selon que le cours est pris dans la catégorie Littérature et
sciences humaines ou en tant que cours de Littérature générale et comparée.
Christine MONTALBETTI
Création littéraire
Majeure : L3
Mineure Textes et Images : L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Semestre d’automne : Mercredi 15h-18h.
ÉCRIRE DES RECITS, ECRIRE POUR LE THEATRE
La première partie du semestre sera consacrée à l’écriture individuelle de récits courts à partir desquels,
pendant la seconde partie du semestre, seront élaborés collectivement des textes de théâtre.
71
Christine MONTALBETTI
Création littéraire
Majeure L3
Mineure Textes et Images : L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Vendredi 12h-15h.
ÉCRIRE AVEC DES CONTRAINTES
Depuis sa création, l’OULIPO, ou Ouvroir de Littérature Potentielle, propose des contraintes d’écriture
ludiques, dans l’idée que la contrainte, en constituant un petit obstacle concret, peut devenir un outil
paradoxal de production de textes. Nous explorerons quelques-unes de ces contraintes.
Christine MONTALBETTI
Création littéraire
Majeure : L3
Mineure Textes et Images : L3
Mineure Écrire, Traduire, Éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Vendredi 15h-18h.
DU RECIT AU THEATRE
Dans cet atelier d’écriture, nous travaillerons successivement sur des formes narratives puis sur des
formes théâtrales.
Dawn NG
Problématiques francophones
Majeure : L3
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Vendredi 15h-18h.
ÉTRANGERS AU MONDE : EMIL CIORAN, BENJAMIN FONDANE ET PANAÏT ISTRATI
Ce cours propose d’aborder des textes écrits en français par trois auteurs d’origine roumaine du XXe
siècle, Emil Cioran, Benjamin Fondane et Panaït Istrati. À travers ces trois auteurs singuliers, nous
explorerons l’hétérogénéité d’une littérature francophone méconnue. Il s’agira d’analyser les façons dont
l’exil est perçu et vécu, respectivement par un philosophe apatride, un poète solitaire et un vagabond
cosmopolite, et de traiter en même temps des questions théoriques liées à ce thème pour cerner l’éthique
de marginalité qui se dessine. Nous examinerons également le rapport qu’entretient cette littérature
franco-roumaine avec, d’une part, les littératures française et russe du XIXe au XXe siècle, et d’autre part,
avec la philosophie des moralistes et la politique de l’époque.
Une bibliographie sera distribuée lors de la première séance.
Dawn NG
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Lundi 9h-12h.
L’EXIL DANS LA LITTERATURE FRANÇAISE DU XIXE SIECLE
À partir des textes de six auteurs français du XIXe siècle, nous étudierons la problématique de l’exil en
explorant les formes et les imaginaires de l’exil et en analysant les poétiques mises en œuvre par les
72
auteurs. Nous aborderons le sujet incontournable du lien constitutif entre exil et écriture, ainsi que les
questions philosophiques et métaphysiques que posent ces textes. Ce sera l’occasion de redécouvrir les
affinités poétiques entre des textes abordés sous l’angle de l’exil et non plus de l’histoire littéraire, et
l’occasion également de reconcevoir l’exil sous un angle qui n’est plus unidimensionnel ou réducteur.
Le corpus du cours est constitué de six textes : Mémoires d’Outre-Tombe de François-René de
Chateaubriand, Les Contemplations de Victor Hugo, Une passion dans le désert d’Honoré de Balzac, Madame
Bovary de Gustave Flaubert, Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire et Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud.
Ces textes seront étudiés par extraits, mais les étudiants sont invités à les lire en entier.
NATACHA D’ORLANDO
Introduction aux études littéraires
Majeure : L1
Semestre d’automne : Mardi 18h-21h.
LIRE EN TOUTE SUBJECTIVITE
Les critiques postcoloniales et féministes appliquées aux études littéraires obligent à reconsidérer les
pratiques d'écriture, de lecture et d'analyse critique. Pointant le fait que le champ littéraire est aussi un
champ de pouvoir dont certain.e.s furent longtemps exclu.e.s, ces nouvelles perspectives remettent en
question l'universalité du discours artistique et invitent les lecteur.ice.s à relire les textes en se posant ces
questions essentielles : Quel sujet détient la parole ? Quelle est sa place dans le monde et qu'est-ce que
ce positionnement implique en termes de subjectivité du regard ? Qui fait-il parler et qui, au contraire,
réduit-il à « l'Autre » muet du discours ?
Ce cours se donne pour objectif d'accompagner les étudiant.e.s dans leurs lectures et leurs analyses
textuelles tout en leur permettant d'aborder d'un œil critique les textes-clés de la théorie littéraire. Chaque
séance sera, pour cela, divisée en deux temps. Elle comportera d'abord une partie théorique au cours de
laquelle nous étudierons et discuterons les principaux courants littéraires et critiques d'après leurs textes
fondateurs. Puis, et parce que la lecture critique et analytique est avant tout une pratique à laquelle
s'exercer, nous étudierons des extraits dans le détail, en convoquant les divers outils théoriques et
stylistiques que les étudiant.e.s apprendront ainsi à maîtriser. La finalité de ce cours est de donner aux
étudiant.e.s le plus grand nombre de d’instruments techniques et théoriques avec lesquels construire,
ensuite, leur lecture personnelle.
L'évaluation de ce cours comportera deux volets :
- Un contrôle continu fondé sur les analyses de textes que les étudiant.e.s devront préparer en amont de
chaque séance.
- Une évaluation finale sur table
Adrienne PETIT
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Mardi 9h-12h.
ROMAN ET POESIE A L’ÂGE BAROQUE
À l’âge baroque (1580-1660), roman et poésie entretiennent des rapports privilégiés. Tandis que, sur le
modèle du Canzionere de Pétrarque, certains recueils poétiques peuvent être lus selon une trame narrative,
dans le sillon de la veine pastorale, les romans contiennent un grand nombre de poésies insérées. Les
romanciers sont d’ailleurs, pour beaucoup, poètes. Nous partirons de ce constat pour interroger à la fois
les pratiques et la sociabilité littéraire d’Ancien Régime, les frontières génériques entre roman et poésie
ainsi que la conception de la langue littéraire. Nous travaillerons sur le premier volume de L’Astrée (1607)
d’H. d’Urfé ainsi que sur un large choix de textes narratifs et poétiques de l’âge baroque.
73
Bibliographie :
H. d’Urfé, L’Astrée. Première partie, éd. D. Denis, Paris, H. Champion, coll. « Champion Classiques »,
2011.
Une bibliographie complémentaire sera communiquée lors du premier cours.
Adrienne PETIT
Histoire et théorie des formes littéraires
Majeure : L1, L2.
Semestre d’automne : Vendredi 9h-12h.
LE THEATRE DES PASSIONS AU XVIIE SIECLE
Inspirée de la tragédie antique, la tragédie classique réinvente l’art d’émouvoir. La notion de catharsis est
réinterprétée, le respect des bienséances interdit désormais de faire couler le sang sur scène et les discours
des passions sont les principaux ressorts du pathétique. À partir d’un large choix de pièces (notamment
de Corneille et Racine), nous étudierons la manière dont on représente et on suscite les passions dans le
théâtre du XVIIe siècle.
La bibliographie sera communiquée lors du premier cours. D’ici la rentrée, les étudiants sont invités à se
procurer et à lire l’ouvrage critique de G. Forestier : La Tragédie française. Passions tragiques et règles classiques.
Paris, A. Colin, 2010.
Adrienne PETIT
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Lundi 9h-12h.
LA PRINCESSE DE CLEVES : ENTRE CRITIQUE LITTERAIRE ET ADAPTATIONS
CINEMATOGRAPHIQUES
Souvent considérée comme le premier roman moderne, La Princesse de Clèves (1678) de Mme de Lafayette
est un classique de la littérature française. En tant que tel, ce roman a suscité plusieurs controverses
(littéraire ou politique), il a été le support de nombreuses théories littéraires et d’une série d’adaptations
cinématographiques. En travaillant à partir d’une sélection de textes ainsi que d’extraits filmiques, nous
nous demanderons ce qu’est un classique en littérature.
Biblio- et filmographie :
Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves, éd. J. Mesnard, Garnier Flammarion.
J.-B. de Valincour, Lettres à Madame la Marquise sur la Princesse de Clèves, éd. Ch. Montalbetti, Paris, Garnier
Flammarion, 2001.
Ch. Honoré, La Belle personne, 2008.
R. Sauder, Nous, Princesses de Clèves, 2011.
Adrienne PETIT
Histoire et territoires de la langue
Majeure : L1
Semestre de printemps : Mercredi 9h-12h.
LA FORMATION DU FRANÇAIS CLASSIQUE (XVIE-XVIIE SIECLES)
Entre le milieu du
XVIe
siècle et la fin du
XVIIe
siècle, la physionomie de la langue française se modifie
74
considérablement. Engagé dans un rapport de rivalité avec les langues antiques (le latin et le grec) et les
langues européennes (l’espagnol et l’italien notamment), le français cherche à affirmer sa prééminence
par une série de réaménagements lexicaux, grammaticaux et stylistiques. Nous nous intéresserons aux
principaux débats qui jalonnent le siècle ainsi qu’aux rapports entre langue et littérature. Ce cours sera
l’occasion de se familiariser avec la langue classique afin de faciliter l’accès aux textes d’Ancien Régime.
Alisa RAKUL
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Vendredi 9h-12h
(horaire à confirmer).
LE SYMBOLISME FRANÇAIS : LIEU DE CROISEMENT ENTRE LA LITTERATURE ET LES ARTS
Le cours propose une approche interdisciplinaire du mouvement symboliste en France. Comment
appréhender et analyser les rapports des domaines hétérogènes de la littérature, de la musique et des arts
du spectacle ? Comment et pourquoi la collaboration des arts devient-elle la source et la condition de
l’expression créative à la fin du XIXe siècle pour annoncer l’avènement définitif de la modernité ? Ces
questions seront traitées à partir du concept de l’œuvre continuée qui dressera un lien nécessaire entre le
poème, la pièce du théâtre, la chanson et l’opéra, en passant par les mises en scène symbolistes des œuvres
littéraires.
La bibliographie sera distribuée au début du cours. Les étudiants sont toutefois invités à se familiariser
avec les méthodes de travail et les éléments de bases à partir de l’ouvrage de Gérard Dessons, Introduction
à l’analyse du poème, Paris, Armand Colin, 2016. Il sera également utile de prendre connaissance de l’histoire
du mouvement symboliste dans l’ouvrage de Jean-Nicolas Illouz, Le symbolisme, Paris, Librairie Générale
Française, 2004.
Emmanuel REYMOND
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Jeudi 15h-18h.
LA POESIE COMME INDICATIF DU PRESENT (XXE SIECLE)
Ce cours a pour objectif d’étudier les différentes évolutions formelles de la poésie française au XXe siècle
au prisme de son rapport au réel et au présent. Ainsi, des expérimentations modernistes aux avant-gardes
historiques, des poètes minimalistes aux poètes performeurs en passant par le lyrisme critique, la poésie
sonore et les hybridations génériques de la nouvelle poésie française, c’est un certain rapport au monde et aux
notions de création, d’action et de communauté qui est en jeu. En interrogeant la valeur de la poésie au
présent, en relation avec le monde dans lequel elle prend forme, on s’intéressera en effet à des pratiques
pour lesquelles l’invention formelle rejoint des enjeux sociaux et politiques et dont le rapport au réel peut
se lire à la fois sur un mode esthétique et pragmatique.
Ce cours sera aussi l’occasion d’observer les mécanismes collectifs qui ont structuré le champ littéraire
au fil du siècle, et sur le rapport de ses acteurs au pouvoir et à l’argent.
Une bibliographie sera distribuée à la première séance.
75
Stéphane ROLET
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Ecritures contemporaines
Mineure Textes et Images : L2
Semestre d’automne : Lundi 09h-12h.
L’HISTOIRE DANS LES SERIES TV : RECONSTITUTION, RECIT, FICTION
De Rome à 1864 en passant par les Tudors, Vikings, Black Sails ou Un village français, nombre de séries TV
contemporaines prennent explicitement pour sujet une période ou un moment historique bien identifié.
La narration fictionnelle propre à l’écriture scénaristique vient alors s’insérer dans le cadre d’un univers
visuel et sonore contraint, produit d’une reconstitution « archéologique » plus ou moins fidèle que soustend un récit historique, lui-même reflet des multiples composantes de notre identité culturelle et de nos
mentalités. À l’époque où l’approche contrefactuelle de l’histoire ouvre de passionnantes perspectives,
nous voudrions interroger les modalités qui régissent le dialogue subtil entre liberté fictionnelle et écriture
de l’histoire dans la série télévisuelle : comment la série met-elle en scène le réel historique à travers des
personnages et des situations imaginaires ? quelle place accorde-t-elle aux théories scientifiques en cours
pour raconter et représenter l’événement historique ? comment la fiction peut-elle relayer l’expérience
personnelle du vécu historique et proposer une approche critique de l’histoire qui peut aller jusqu’à la
rupture mémorielle ? Peut-elle concurrencer le documentaire dans la volonté de se constituer en objet
pédagogique ?
Mode d’évaluation : devoir sur table
Bibliographie : donnée en cours
Stéphane ROLET
Langue et culture latines III
Mineure Humanités : L3
Semestre d’automne : Lundi 12h-15h.
LANGUE ET CULTURE LATINES III
Mode d’évaluation : devoir sur table
Stéphane ROLET
Langues et cultures latines II
Mineure Humanités : L2
Semestre de printemps : Lundi 12h-15h.
LANGUE ET CULTURE LATINES II
Mode d’évaluation : devoir sur table
Mathilde ROUSSIGNE
Métiers du livre et de la littérature
Projet personnel : L2, L3
Mineure Ecrire, Traduire, Editer : L2, L3
Mineure T&I : L2
Semestre d’automne : Jeudi 18h-21h.
METIERS DE LA LITTERATURE
Les métiers de la littérature ne s’articulent pas tous autour de la production de l’objet-livre. Le cours
76
propose une découverte de différentes pratiques, de métiers et d’institutions qui font exister la littérature
hors du livre. L’organisation de résidences d’auteurs ou d’ateliers d’écriture par des lieux scolaires,
culturels (médiathèques, librairies, centres d’arts, théâtres...) ou par des structures moins habituelles
(prisons, hôpitaux, entreprises...), tout comme le travail de bibliothécaire ou d’organisateur de festivals
littéraires, associent ainsi la littérature à des projets d’action culturelle ou sociale. Le cours comprendra
des moments de réflexion théorique sur les notions de "littérature", de "culture", de "médiation" et de
"démocratisation" culturelle. Il proposera également aux étudiants de rencontrer des professionnels dans
le domaine des médiations culturelles et de découvrir des formes de littérature hors du livre.
Mode d’évaluation : Contrôle continu, oraux et dossiers d’analyses.
Mathilde ROUSSIGNE
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre de printemps : Vendredi 9h-12h.
LITTERATURE ET JOURNALISME
Les relations entre littérature et presse depuis l’entrée dans l’ère médiatique sont complexes, nourries de
conflits et d’interconnexions constantes. Le cours propose une exploration, du XIXe au XIXe siècle, des
zones de contact entre littérature et journalisme, en se focalisant sur le genre du reportage. Si la plupart
des gens de lettres du XIXe siècle sont investis dans des activités journalistiques, l’apparition et le
développement du reportage à la fin du siècle s’accompagne d’une forte résistance des milieux littéraires.
De l’implication journalistique de George Sand ou de Balzac aux premiers grands reportages d’Albert
Londres ou de Séverine, la presse devient un lieu d’enregistrement des « choses vues » et de témoignage,
d’examen du monde. Il s’agira de saisir la différenciation progressive mais aussi la coexistence, chez de
nombreux auteurs, entre l’activité d’écrivain, de journaliste, voire d’envoyé spécial et de reporter. On
retrouvera cette coexistence chez Colette au XXe siècle, et sous sa forme emblématique, dans l’entredeux-guerres, dans les textes de Joseph Kessel et de Blaise Cendrars. Ce goût de l’enquête de terrain,
entre littérature et journalisme, est encore à l’œuvre dans les textes contemporains de Florence Aubenas,
de Jean Hatzfeld et de Jean Rolin dont on précisera les poétiques et la fidélité à ce que la chercheuse
Myriam Boucharenc nomme « le mot d’ordre du vécu ».
Lionel RUFFEL
Intro à la Littérature générale et comparée
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Pratiques et théories de la traduction
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Jeudi 12-15.
LES AVENTURES EN TRADUCTION DES MILLE ET UNE NUITS
Les Mille et une nuits constituent un cas d’école pour la littérature générale et comparée et la pensée de la
traduction. Elles furent ainsi instituées comme texte littéraire pour la première fois grâce à leur traduction
française par Galland en 1704, inversant ainsi le parcours classique allant de l’original à la traduction. Dès
lors, elles n’ont cessé de se propager dans la littérature et la culture mondiales sous forme de reprises ou
de réécritures (les New Arabian Nights de Robert-Louis Stevenson en 1882), d’adaptations (par exemple
l’adaptation cinématographique de Pier Paolo Pasolini en 1974), d’influences (Proust en fait un des
modèles majeurs de la Recherche), d’intertextualités, de parodies etc. Que ce soit dans la culture consacrée
ou la culture populaire (notamment les jeux vidéo et les comédies musicales). Ce sont donc toutes les
notions concernant le transfert et la circulation de textes qui sont mobilisées par les aventures mondiales
des Mille et une nuits ; c’est-à-dire toutes les notions constitutives de la littérature générale et comparée,
77
discipline à laquelle introduit ce cours qui introduit aussi aux grandes théories de la traduction. Dernier
objectif plus relatif à l’histoire culturelle, ce cours proposera une forme d’histoire européenne cachée,
dans sa relation fantasmée avec l’ « Orient ».
Une anthologie de textes sera distribuée aux étudiant.e.s. Celle-ci comprendra un ensemble de
traductions, de reprises, de réécritures, d’adaptations des Mille et une nuits.
Lionel RUFFEL
Littérature générale et comparée
Majeure : L3
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Mardi 15h-18h.
KAFKA ET LA LITTERATURE MONDIALE
La notice wikipedia de Kafka est traduite en plus de langues que celle de Google. L’adjectif kafkaïen se
déploie à travers le monde. La lettre K. est si suggestive qu’en elle on lit la subjectivité aux prises avec le
collectif. Tel est l’impact de cet ensemble de textes inachevés qu’a laissé un homme mort jeune, juif
pragois écrivant en allemand, vivant au cœur de problématiques identitaires complexes. Parmi ces textes,
l’un plus que les autres, est devenu le symbole de ce qu’on pourrait appeler la littérature mondiale. Le
Procès, livre inachevé dans sa conception comme dans sa rédaction, a connu une forme de mondialisation
accélérée cependant que Kafka devenait une figure mythique et un personnage philosophique. C’est à ce
processus de mondialisation que ce cours va se consacrer en essayant de comprendre ce qui, dans ce texte
même, et dans la personne de Kafka se prêtait à ce destin. Cours avancé de littérature générale et
comparée, il introduira aux grandes théories et approches sur la littérature mondiale.
Œuvre au programme : Franz Kafka, Le Procès, « Folio classique », traduction de l’allemand par Alexandre
Vialatte.
Mireille SEGUY
Textes et problématiques
Majeure : L2 et L3
Semestre d’automne : Mardi 15h-18h.
AUTRE MONDE, OUTRE MONDE.
L’ESPACE DES MARGES ET DES CONFINS DANS LA LITTERATURE NARRATIVE MEDIEVALE
À la faveur d’un parcours à travers différents textes composés entre le XIIe et le XVe siècle, on se propose
de réfléchir à la manière dont les récits médiévaux appréhendent l’espace des confins et des marges. Les
notions de limite, de frontière et de passage seront interrogées, aussi bien dans la représentation du monde
objectif (récits de conquête, d’exploration, de voyage) que dans celle du monde psychique (expériences
de l’amour, du sacré, de la folie, du rêve).
Un fascicule de textes et une bibliographie seront distribués au début du semestre.
Mireille SEGUY
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre d’automne : Mercredi 12h-15h.
LE CONTE DU GRAAL DE CHRETIEN DE TROYES
78
Ce cours a pour objet d’introduire à la lecture d’une œuvre majeure de la fiction romanesque médiévale
tout en familiarisant les étudiants avec la langue française de la fin du XIIe siècle.
Edition de travail : Chrétien de Troyes, Le Conte du graal ou le roman de Perceval, éd. et trad. Charles Méla,
Paris, Librairie Générale Française, Le livre de poche, « Lettres gothiques », 1990. [il est impératif que tous
les étudiants travaillent sur la même édition].
Une bibliographie sera distribuée au début du semestre
Nadia SETTI
Littérature et sciences humaines
Majeure : L1
Semestre d’automne : Vendredi 09h-12h.
LITTERATURE, GENRE, FEMINISMES
Le XXe siècle a enregistré l’apparition massive de poètes, écrivaines, artistes femmes dans les lettres et les
arts. De plus en plus nombreuses elles ont atteint ce que de critiques prestigieux ont défini comme le
canon (H. Bloom) sans pour autant apparaître dans les manuels scolaires et figurer aux programmes des
lycées ou du baccalauréat (ou alors en nombre très réduit). Des essais phares continuent à être considérés
comme des manifestes qui ont dénoncé et analysé avec beaucoup d’acuité le décalage entre les créations
masculines et féminines, autrement dit les effets des discriminations sociales et culturelles. Une chambre à
soi (A Room of one’s own) de Virginia Woolf, Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir, le Rire de la méduse de
Hélène Cixous sont certainement des références incontournables pour aborder les questions concernant
les rapports entre femmes, genre, littérature, création : autrement dit quel est le genre en littérature ou de
la littérature ? A-t-il un sens parler d’auteure ? Qu’en est-il quarante après de l’écriture féminine ? Est-ce que
la personaggia est le penchant au féminin du personnage ? Ou la marque d’une altérité irréductible aux
genres binaires ? Quel est la portée et l’étendue de la critique féministe par rapport à la critique et à la
théorie littéraire ? De quel façon les théories et pensées de genre, queer, intersectionnelles peuvent
infléchir, modifier les cartographies et les archives critiques ? Qu’il s’agisse d’histoire littéraire ou
artistique. Ce cours propose de faire un bilan et un état d’un mouvement à la fois social, littéraire,
théorique qui compte à ce jour une bibliographie considérable en plusieurs langues. Il est donc question
de prendre en compte comment se constitue et se reproduit l’histoire littéraire, quelles méthodologies
d’analyse et de lecture mettent en cause la relation entre corps et subjectivités genrées et altérisées.
Il est conseillé d’avoir lu au moins deux des textes cités ci-dessus. Une anthologie de textes sera distribuée
en début de cours.
Mode d’évaluation : contrôle continu et devoir final sur table.
Françoise SIMASOTCHI-BRONES
Histoire et territoires du français
Majeure : L1
Semestre d’automne : Jeudi 9h-12h.
LEXIQUE FRANÇAIS ET FABRIQUE COLONIALE DE L’ALTERITE
Ce cours se propose de revenir sur les conditions (socio-) historiques d’émergence et d’utilisation de
certains termes qui classent et catégorisent « l’autre » colonisé et en construisent une représentation dans
la langue et les littératures en langue française (du 16ème au 21ème siècle). Un intérêt sera également
porté aux représentations iconographiques (cartes, postales, affiches,) et cinématographiques participant
de la fabrique d’imaginaire opérée par cette construction discursive coloniale.
Todorov Tzvetan, La peur des Barbares, Laffont, 2008.
79
Dulucq, Sophie, Klein, Jean-François, et Stora, Benjamin, éd., Les Mots de la colonisation, Toulouse, Presses
universitaires du Mirail, 2008.
Liauzu, Claude, et Almeida-Topor, Hélène d’, Dictionnaire de la colonisation française, Paris, Larousse, coll. À
présent, 2007, 646 p.
Rioux, Jean-Pierre, éd., Dictionnaire de la France coloniale, Paris, Flammarion, 2007.
Au début du cours, la bibliographie sera complétée et le mode d’évaluation précisé.
Françoise SIMASOTCHI-BRONES
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Mercredi 12h-15h.
AIME CESAIRE, THEATRE ET FABRIQUE D’UN HEROÏSME DECOLONIAL :
UNE SAISON AU CONGO / P. LUMUMBA
Dans Une saison au Congo [1966, 1967, 1973], en mêlant histoire immédiate africaine, politique et fiction
dramatique, l’écrivain martiniquais A. Césaire, retrace les évènements qui ont entouré l’indépendance de
la République démocratique du Congo autour de la figure emblématique de Patrice Lumumba. Cette
pièce fait entendre la parole militante et la pensée anticoloniale de son auteur. Elle contribue également
à la construction de la figure de P. Lumumba, héros emblématique des luttes pour les décolonisations
africaines. Nous reviendrons sur les prolongements de cette construction mythico-héroïque complexe
initiée par l’œuvre césairienne, dans le film de R. Peck Lumumba sorti en 2000, et dans la mise en scène
de Ch. Schiaretti, représentée du 8 au 24 novembre 2013, au théâtre Les Gémeaux de Sceaux.
Corpus :
Césaire Aimé, Une saison au Congo, Paris, Éditions du Seuil, [1966], 2001.
Lumumba, Film de Peck Raoul, 2000 (visible sur You tube).
Une saison au Congo, mise en scène par Christian Schiaretti en partenariat avec le Théâtre National
Populaire de Villeurbanne.
Au début du cours, une bibliographie sera distribuée et le mode d’évaluation précisé.
Françoise SIMASOTCHI-BRONES
Problématiques francophones
Majeure : L3
Textes et problématiques
Majeure : L2, L3
Semestre d’automne : Jeudi 9h-12h.
LITTERATURES FRANCOPHONES POSTCOLONIALES ET (RE) ECRITURES DE L’HISTOIRE :
EMEUTES ET INSURRECTIONS
G. Dambury, (Guadeloupe) Les rétifs, Raharimanana, J.-L (Madagascar) Madagascar 1947, Sembene
Ousmane (Sénégal) Les bouts de bois de Dieu.
Ce cours se place dans le cadre d’une réflexion sur le travail de (ré) écriture de l’Histoire de leurs sociétés
(post)coloniales opéré par quelques écrivains francophones, notamment des événements
insurrectionnels, souvent méconnus hors de leur sphère locale et qui pourtant les ont marqués
durablement. J. L. Rharimanana revient sur les émeutes anticoloniales de 1947 à Madagascar, S. Ousmane,
sur la révolte des cheminots au Sénégal en 1947-48 et G. Dambury sur les journées d’émeutes qui se sont
déroulées du 24 au 26 avril 1967 en Guadeloupe. Nous nous attacherons à étudier ces trois moments
d’histoire, trois situations de (post)coloniales, trois stratégies d’écriture où transparaît une même volonté
80
de mise en œuvre d’une poétique qui situe l’insurrection entre histoire, politique et littérature francophone
postcoloniale.
Corpus :
Dambury, Gerty, Les rétifs, Paris, Éditions du Manguier, 2012.
Sembene Ousmane, Les bouts de bois de Dieu, Paris, Éditions Pocket, [1960] 2002.
Raharimanana Jean-Luc, Madagascar 1947, Paris, Éditions Vents d’ailleurs, 2007.
Au début du cours, une bibliographie sera distribuée et le mode d’évaluation précisé.
Isabelle TOURNIER
Métiers du livre et de la littérature
Projet personnel : L2, L3
Mineure Traduire, écrire, éditer : L2, L3
Mineure Textes et images : L2
Atelier d’édition critique
Mineure Textes et images : L3
Semestre d’automne : Mercredi 12 h-15h.
ARCHIVES DE FEMMES
Ce cours est accueilli aux Archives nationales, site de Pierrefitte, et met les étudiants directement en
contact avec différents fonds notamment, ce semestre, ceux de la journaliste, romancière, et pionnière de
l’histoire des femmes Edith Thomas (1909-1970) et de l’historienne Michèle Perrot, récemment déposé.
L’enjeu est de se demander comment déchiffrer, comprendre et contextualiser des textes du passé.
Chacun-e choisit un texte de son choix : article, nouvelle, poème, rapport, correspondance, conférence
qui peut être, soit déjà paru mais inaccessible, soit resté inédit, en projet ou en manuscrit. Il-elle établit le
texte et le reproduit avec les accompagnements nécessaires à sa bonne réception : introduction,
annotations, chronologies, iconographie, biographie, etc. Le cas échéant, il met en œuvre les
prolongements et adaptations souhaités : mises en voix, en scènes, en images, en film, en site. L’objectif
est le faire lire et le faire vivre. Le cours peut constituer une pré-initiation à la recherche : il s’agit
d’interroger les conditions et les modalités de lisibilité d’un texte vierge d’interprétation et, pour la
construire, de repérer et de mobiliser les outils de savoir pertinents, bibliographie et autres sources.
Bibliographie : CHARTIER, Roger, Au bord de la falaise. L’histoire entre certitudes et inquiétude, Albin Michel,
coll. « Bibliothèque Albin Michel de l’histoire », 1998.
Éditer des manuscrits. Archive, complétude, lisibilité, sous la direction de Béatrice Didier et Jacques Neefs,
Presses universitaires de Vincennes, coll. « Manuscrits modernes », 1996.
NOUGARET, Christine, PARINET, Elisabeth, L’Édition critique des textes contemporains XIXe siècle-XXIe siècle,
avec la collaboration de Florence Clavaud, École nationale des chartes, « Magister, Les Manuels de l’école
des chartes », 2015.
Localisation du cours : Archives nationales, 59 rue Guynemer (face à Paris 8, Pierrefitte, salle des
commissions 1-2 ou 3-4.
Isabelle TOURNIER
Champ littéraire
Majeure : L2, L3
Littérature et arts
Mineure Textes et images : L2, L3
Semestre de printemps : Mardi 12h-15h.
LE XIXE, SIECLE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
81
Pour s’accorder à un siècle fasciné/façonné par l’histoire, le cours ira d’événement en événement, entre
1789 et 1914 : par exemple, la bataille d’Eylau en 1807, la révolution de 1830 et les émeutes de 1832, la
guerre franco-prussienne et la Commune en 1870-1871, l’affaire Dreyfus de 1894 à 1906, les funérailles
de Victor Hugo en 1885, l’érection de la Tour Eiffel en 1889. Il envisagera, en face en face, leurs
représentations littéraires et artistiques. On rencontrera ainsi Balzac et Gros, Barbier et Delacroix, Hugo
et Daumier, Rimbaud et Maupassant, Alphonse Allais et Apollinaire, Seurat, Signac, Delaunay et Chagall,
Zola et Caran d’Ache, des caricaturistes, des photographes. Le cours s’emploiera à évaluer la série des –
ismes qui, dans la culture de base, contiennent l’histoire culturelle du siècle : romantisme, réalisme,
impressionnisme, naturalisme, symbolisme, etc.
Pour la validation, les étudiants seront invités à choisir et à interpréter des œuvres, réunies par une date
ou un objet commun et/ou à écrire une fiction à leur image. Il est conseillé d’avoir au préalable visité,
physiquement ou virtuellement, les grands musées parisiens du XIXe siècle (le Louvre, Orsay, MarmottanMonet, le Petit Palais). Nous profiterons du cours pour en découvrir d’autres, dans notre perspective
(Delacroix, Rodin, Balzac, le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis).
Bibliographie : une bibliographie globale sera distribuée. Pour préparer le cours, lire sur Gallica, de
préférence dans leur parution originale, Balzac, « La Transaction » [Le Colonel Chabert], L’Artiste, 1832,
Hugo, Les Misérables, Lacroix, 1862, Maupassant, « Le Lit 29 », Gil Blas, 8 juillet 1884, Zola, « Vérité »,
L’Aurore, 1892-1893 et consulter une chronologie en ligne ou le Journal de la France et des Français,
Gallimard, « Quarto », 2001.
Mode d’évaluation : une synthèse du cours + devoir personnel.
Isabelle TOURNIER
Création littéraire
Majeure : L2
Mineure Traduire, écrire, éditer : L2, L3
Mineure Textes et Images : L3
Semestre de printemps : Mercredi 12h-15h.
RECITS DE VIE
Le cours est accueilli aux Archives nationales : on recherche dans les fonds, les cartons et les dossiers qui
y sont conservés des traces de l’enregistrement public des individus ou leurs papiers personnels. Il s’agit
de choisir un ou quelques-uns (une famille, un groupe) de ces morts, de (re)construire leurs histoires,
d’apprendre à les restituer dans leurs milieux et leurs moments et d’activer le potentiel fictionnel des
documents d’archive (état civil, fiches de police, inventaires après décès, papiers militaires, certificats
divers, journaux, photos, etc.), pour aller de la personne au personnage. Pas de contraintes formelles, le
choix de genre, du roman historique à la biographie romancée. Pour faciliter le travail individuel en dehors
des horaires du cours, il est vivement conseillé de demander une carte de lecteur, gratuite, aux Archives
nationales. Pré-inscription sur le site : www.archives.culture.gouv.fr.
Localisation du cours : Archives nationales, 59 rue Guynemer (face à Paris 8), Pierrefitte, salle des
commissions 1-2 ou 3-4.
Bibliographie :
CORBIN, Alain, Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot. Sur les traces d’un inconnu (1789-1876), Champs
histoire, 2008 [1ère éd., Flammarion, 1998].
FARGE, Arlette, Le Goût de l’archive, Seuil, 1989.
GINZBURG, Lucien, « Nos mots et les leurs. Une réflexion sur le métier d’historien », conférence du 4
mars 2011 en ligne sur www. fabula. org/atelier
82
BOURDIEU, Pierre, « L’Illusion biographique », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 1, vol. 62, 1986.
[Peut être complété par l’article de Nathalie Heinich, « Pour en finir avec ‘l’illusion biographique’»,
L’Homme, 2010-3].
Mode d’évaluation : présence effective en cours, journal de travail rendant compte des recherches et
rendu final.
Mathias VERGER
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Pratique et théorie de la traduction
Mineure Écrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre d’automne : Mardi 18h-21h.
LA TRADUCTION ET SES ENJEUX
Ce cours propose une introduction à l’étude culturelle et littéraire de la traduction. A partir de la pièce de
théâtre Traductions (Translations, 1980) du dramaturge irlandais Brian Friel qui évoque le déclin de la langue
gaélique et son remplacement comme langue d’usage par l’anglais au milieu du XIXe siècle, le cours
s’intéressera aux enjeux politiques, linguistiques et littéraires de la traduction. Que fait-on quand on
traduit ? Pourquoi traduit-on ? Comment traduire ? Et que fait la traduction aux langues, aux œuvres et
aux populations ? Nous questionnerons les différentes manières de traduire ainsi que les notions
d’original et d’intraduisible. Des textes complémentaires distribués au cours du semestre et un
documentaire donnant la parole à des traducteurs professionnels nous aideront à comprendre les enjeux
multiples de la traduction.
Œuvre étudiée :
Brian Friel, Traductions (1980), trad. Alain Delahaye, Paris, L’Avant-scène Théâtre, 2009
Mathias VERGER
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Mercredi 15h-18h.
IMAGINAIRES DE LA « LANGUE MATERNELLE »
Qu’est-ce qu’une langue maternelle ? Celle-ci se laisse-t-elle clairement définir et délimiter ? Comment
distinguer une « langue maternelle » d’une langue familiale, d’une langue nationale ou d’une langue natale
à laquelle le locuteur s’identifie ? Le cours détaillera les différents imaginaires et les différentes politiques
linguistiques qui ont historiquement contribué à construire ce que l’on nomme aujourd’hui
communément la « langue maternelle ». Comment penser le conflit, intime ou politique, d’un locuteur
partagé entre plusieurs langues dont les fonctions et les valeurs peuvent varier au cours du temps ? Vassilis
Alexakis, écrivain contemporain partagé entre le grec et le français, construit un roman interrogeant l’idée
de langue maternelle à partir de sa propre expérience du bilinguisme en déclinant de nombreux
imaginaires traditionnels de la langue originelle, de la langue de la mère, de la langue première, objet d’une
nostalgie complexe et fluctuante. Le romancier kényan Ngugi wa Thiong’o explique pourquoi il a décidé
un jour de ne plus écrire en anglais mais uniquement dans une langue vernaculaire bantoue, le kikuyu,
déjouant les jeux traditionnels de la domination linguistique. Quelles valeurs et quelles fonctions, réelles
ou imaginaires, fait-on porter à la langue maternelle, que celle-ci désigne l’idiome de la sensibilité
83
individuelle ou une langue commune et partagée ? Quel rapport construit-on entre la langue et l’identité ?
Ouvrages étudiés :
Ngugi wa Thiong’o, Décoloniser l’esprit [1986], trad. Sylvain Prudhomme, Paris, La Fabrique, 2011.
Vassilis Alexakis, La Langue maternelle, Paris, Fayard, 1995.
Mathias VERGER
Introduction à la LGC
Littérature générale et comparée
Majeure : L1, L3
Mineure Ecrire, traduire, éditer : L2, L3
Semestre de printemps : Mardi 18h-21h.
ORDRES ET DESORDRES DE LA BIBLIOTHEQUE
Temple patrimonial du savoir universel ou lieu d’échange d’expériences et de connaissances lors de
mouvements sociaux comme la Nuit Debout ou Occupy Wall Street, la bibliothèque prend des formes
diverses, entre ordre et désordre, entre lieu du pouvoir et espace de résistance. Les formes, les valeurs et
les fonctions de la bibliothèque sont multiples. De la bibliothèque d’Alexandrie à celle de Paris 8 en
passant par le Fihrist d’Ibn al-Nadim et les bibliothèques personnelles d’écrivains, nous verrons aussi
comment la multiplicité des façons de classer renvoie à différentes manières d’ordonner le monde. La
bibliothèque peut autant se soumettre à l’ordre que proposer un désordre créateur.
Comment, et pourquoi, classer une bibliothèque ? A quelles logiques peut obéir un tel classement ? Que
fait-on quand on classe et qu’on établit des catégories ? Après avoir retracé une petite histoire mondiale
des différentes formes de bibliothèques, ce cours proposera un parcours des réponses possibles à ces
questions en étudiant différents cas, réels ou imaginaires, de lecteur qui classe sa bibliothèque. Il ne s’agira
pas d’apporter des réponses définitives et positives à ces questions mais plutôt de s’interroger sur le geste
même du classement et la violence de la catégorie par le biais d’œuvres fictionnelles, d’essais et de
témoignages.
Une anthologie de textes (Italo Calvino, Jorge Luis Borges, Georges Perec, Virginia Woolf,…) sera
distribuée au cours du semestre.
Patrick WALD-LASOWSKI
Étude d’une œuvre
Majeure : L1, L2
Semestre de printemps : Mardi 15h-18h.
MAUPASSANT DANS SES RECUEILS
Qu’est-ce qu’un recueil de nouvelles selon Maupassant ? Que veut dire « réalisme » ? Où, comment se
joue la question de la « clarté » (de l’écriture, des situations, du récit) ? Sur quoi repose la construction, le
mouvement, de l’œuvre depuis La Maison Tellier jusqu’à L’Inutile Beauté ?... Telles sont quelques-unes des
questions qui seront abordées à partir de l’étude de trois recueils : La Maison Tellier, La Petite Roque, L’Inutile
Beauté.
On peut d’ores et déjà lire les divers essais que Philippe Bonnefis a consacrés à l’œuvre de Maupassant.
84
Patrick WALD-LASOWSKI
Expression critique, commentaire
et argumentation II
Mineure Humanités : L2
Semestre de printemps : Mercredi 09h-12h.
RAISONS ET USAGES DU COMMENTAIRE COMPOSE
Le cours vise deux objectifs : la compréhension et la maîtrise de la pratique du commentaire composé,
d’une part ; l’étude et l’analyse du poème, de l’autre. C’est dire qu’en s’appuyant sur un corpus
exclusivement poétique, on cherchera à favoriser l’apprentissage de cet exercice institutionnel qu’est le
commentaire composé.
Ajouts éventuels : biblio, mode d’évaluation, etc.
Un dossier de travail sera distribué aux premiers cours.
85
EC DECOUVERTE L1, MINEURES EXTERNES ET EC LIBRES PROPOSES PAR D’AUTRES
DEPARTEMENTS
Deux EC Découverte doivent être suivis en L1 (dans le cadre du module Découvertes). Ils doivent être choisis
dans la liste des différents EC présentés ci-dessous, proposés par d’autres formations que les
Départements de Littérature françaises et francophones et de Littérature générale et comparée
(principalement au sein des autres Formations de l’UFR –Textes et Sociétés).
A noter qu’il est aussi possible de suivre en L2-L3 un parcours de Mineure dans l’une ou l’autre des
Formations de l’UFR 4.
Enfin, il est également possible de suivre un EC libre dans ces différentes Formations.
***
HISTOIRE
L’inscription des étudiants dans les cours se fait auprès des tuteurs du département d’histoire, la semaine
précédant la rentrée. Si cette préinscription garantit une place dans le cours, elle ne dispense pas de venir
en classe par la suite. En cas d’absence aux premiers cours, l’inscription est susceptible d’être annulée.
Les thèmes et horaires définitifs des cours seront arrêtés début septembre 2015 et mis en ligne sur le site
internet du département d’histoire (http://www2.univ-paris8.fr/histoire/).
Dans ces cours, les évaluations sont principalement axées sur des modes de contrôle des connaissances.
La maîtrise du commentaire de documents ou de la dissertation n’est pas requise pour les valider.
Les étudiants des autres départements souhaitant découvrir l’histoire seront intéressés par cours documents
de l’historien (Semestre 1), transdisciplinaire (Semestres 1 et 2) et histoire du monde (Semestre 2). Dans ces cours,
les évaluations sont axées sur le contrôle des connaissances. La maîtrise du commentaire de documents
ou de la dissertation n’est pas requise.
Ce sont les cours parfaits pour un EC libre, un EC de découverte, un EC de prémineure.
Chaque année, au début du mois de septembre, les titres et les horaires définitifs sont mis en ligne sur le
site internet du département d’histoire.
Procédure d’inscription. Les enseignants ne gèrent pas les inscriptions. Les étudiants doivent se
préinscrire auprès des tuteurs du département d’histoire à partir du mercredi 14 septembre : voyez leurs
disponibilités sur le site du département. Cette préinscription garantit une place dans le cours si l’étudiant
se présente aux premières séances. En cas d’absence, la préinscription est annulée sans avertissement.
L’inscription n’est entérinée qu’à la quatrième semaine du semestre.
Informations
Département d’histoire, bâtiment B, bureau B 346
Secrétariat : Guylène Deruel
Tél. : 01 49 40 68 25
[email protected]
Site internet : http://www2.univ-paris8.fr/histoire/
Cours Documents de l’historien (premier semestre)
86
C’est le cours idéal pour découvrir la discipline historique. Son objectif est de donner le goût de la critique
historique, en mettant en contact les étudiants avec les matériaux bruts de l’historien. Les séances sont
organisées autour de documents des différentes périodes : antique, médiévale, moderne et
contemporaine.
Sept horaires de cours sont disponibles au premier semestre :
Groupe 1
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4
Groupe 5
Groupe 6
Groupe 7
lundi 9h-12h
lundi 18h-21h
mardi 12h-15h
jeudi 9h-12h
jeudi 9h-12h
jeudi 18h-21h
vendredi 15h-18h
Servane Marzin
Mustapha Djabellaoui
Pauline Leplongeon
Anne Bonzon
Stéphanie Pancrate
Stéphane Guerre
Séverine Liatard
Cours transdisciplinaires (premier et deuxième semestre)
Ces cours associent l’histoire avec une autre discipline, afin d’initier les étudiants à cette discipline dans
une perspective historique.
Histoire et langue grecque – B. Le Guen (1er semestre, vendredi 12h-15h)
Histoire et archéologie : les grands chantiers de construction au temps des cathédrales
(XIIe-XVe siècle) – M. L’Héritier (1er semestre, lundi 12h-15h)
Histoire et médias. Culture de masse et culture médiatique en France (XIXe-XXe siècles) –
Th. Guichard (1er semestre, lundi 15h-18h)
Histoire et géographie : savoirs géographiques, pensée du territoire et environnement dans
l’Europe moderne (XVIe-XVIIIe siècle) – J. Synowiecki (2e semestre, lundi 9h-12h)
Histoire et droit, XVIIIe-XXIe siècle – C. Douki (2e semestre, jeudi 9h-12h)
Image et texte dans la cité antique – C. Moatti (2e semestre, jeudi 18h-21h)
Cours d’histoire du monde (deuxième semestre)
Regards panoramiques sur des sujets d’histoire concernant une aire géographique extra-européenne ou
sur une question d’histoire globale
Ports et caravanes au Proche-Orient du Ier siècle av. J.-C. au VIIe siècle apr. J.-C. – C. Saliou
(lundi 15h-18h)
<titre à déterminer> – M. Djabellaoui (lundi 18h-21h)
Histoire culturelle de l’arbre et de la forêt en Occident (Antiquité-Moyen Âge) –
P. Leplongeon (mardi 9h-12h)
Le fait religieux aux XVe-XVIIIe siècle. Judaïsme, islam – B. Lellouch (jeudi 12h-15h et vendredi
12h-15h)
<titre à déterminer> – Élise Abassade (mardi 12h-15h)
La Méditerranée aux XIXe-XXe siècles – C. Douki (vendredi 15h-18h)
Mineure d’histoire pour les étudiants d’autres cursus
Le département d’histoire propose une mineure ou une demi-mineure pour non-spécialistes.
La mineure d’histoire est constituée de huit EC : les étudiants doivent favoriser les cours de L2
(introductions ou questions) qui sont les mieux adaptés à leurs besoins, mais ils peuvent aussi suivre des cours
87
de L3 (thématiques ou sciences auxiliaires) lorsqu’ils ont atteint la troisième année de leur programme de
majeure.
La demi-mineure d’histoire est constituée de quatre EC : les étudiants doivent favoriser les cours de L2
(introductions ou questions).
Les informations sur les cours (titres, horaires, descriptifs, bibliographies...) se trouvent dans la brochure,
téléchargeable sur le site du département d’histoire.
Procédure d’inscription. Les enseignants ne gèrent pas les inscriptions. Les étudiants doivent se
préinscrire auprès des tuteurs du département d’histoire à partir du mercredi 14 septembre : voyez leurs
disponibilités sur le site du département. Cette préinscription garantit une place dans le cours si l’étudiant
se présente aux premières séances. En cas d’absence, la préinscription est annulée sans avertissement.
L’inscription n’est entérinée qu’à la quatrième semaine du semestre.
Informations
Département d’histoire, bâtiment B, bureau B 346
Secrétariat : Guylène Deruel
Tél. : 01 49 40 68 25
[email protected]
Site internet : http://www2.univ-paris8.fr/histoire/
Cours pour les étudiants de 2e et de 3e année
Ces cours sont accessibles sans prérequis. L’évaluation se fonde en général sur l’exercice du commentaire
de document et de la dissertation auxquels peuvent être adjoints des tests de connaissance ou d’autres
types de travaux (exposés, fiche de lecture...)
Antiquité
De la cité-état à l’empire : le monde romain des origines à l’époque antonine (VIIIe av. J.C. – IIe ap. J.-C.) – P. Ducret (1er semestre vendredi 9h-12h)
La Méditerranée antique (VIIIe-IVe siècle av. J.-C.) – M.-P. Dausse (2e semestre mardi 12h-15h)
Rome et le monde romain, des origines à la fin du IVe siècle apr. J.-C. – C. Saliou (2e semestre
vendredi 9h-12h)
Delphes, une bourgade au centre du monde antique (VIIIe-Ier siècle av. J.-C.) – N. Kyriakidis
(1er semestre mercredi 15h-18h)
Introduction à l’histoire du théâtre grec – B. Le Guen (1er semestre vendredi 15h-18h)
Les institutions politiques romaines des Gracques à César – C. Moatti (2e semestre jeudi 12h15h)
Moyen Âge
La France au Moyen Âge – M. L’Héritier (1er semestre lundi 18h-21h)
<titre à déterminer> – A. Lestremau (1er semestre mercredi 15h-18h)
<titre à déterminer>– <chargé de cours> (2e semestre mercredi 15h-18h)
Villes de France et d’Italie, XIIe-XIVe siècle – B. Bove (1er semestre jeudi 15h-18h)
Croisade et jihad au Proche-Orient (XIe-XIIIe siècle) – J. Chandelier (2e semestre lundi 15h-18h)
Histoire du christianisme dans l’Occident médiéval (Ve-XIIe siècle) – A.-M. Helvétius
(2e semestre mercredi 15h-18h)
Époque moderne
88
<titre à déterminer>– T. Le Bozec (1er semestre mardi 9h-12h)
<titre à déterminer>– Ph. Minard (1er semestre vendredi 12h-15h)
La découverte du monde, XVe-XVIIe siècle – J.-P. Duteil (2e semestre mardi 18h-21h)
La France des guerres de religion (1559-1598) – A. Bonzon (1er semestre mercredi 9h-12h)
Le règne de Louis XIV (1643-1715) – J. Cornette (2e semestre mercredi 12h-15h)
Époque contemporaine
Introduction à l’histoire de l’Allemagne (1870-1945) – J. Le Gac (1er semestre lundi 9h-12h)
Les sociétés coloniales en Afrique et en Asie au XXe siècle – L. Villers (1er semestre lundi 15h18h)
Capitalisme, industrialisation et sociétés en Europe occidentale au XIXe siècle – J.-L. Mastin
(1er semestre vendredi 9h-12h)
Introduction à l’histoire des relations internationales : l’Europe entre 1815 et 1914 – S.
Marzin (2e semestre lundi 9h-12h)
<titre à déterminer> – D. Manessis (2e semestre lundi 18h-21h)
Le socialisme en Europe, de la naissance de la IIe Internationale à la chute du mur de Berlin
(1889-1989) – V. Cirefice (2e semestre mardi 15h-18h)
Introduction à l’histoire de l’Europe au XIXe siècle – Y. Ripa (2e semestre mercredi 12h-15h)
Genre et politique, France 1789-1945 – Y. Ripa (1er semestre jeudi 12h-15h)
Les sociétés pendant la Seconde Guerre mondiale – J. Le Gac (2e semestre lundi 12h-15h)
Les communismes au XXe siècle – D. Manessis (2e semestre vendredi 12h-15h)
Cours pour les étudiants de 3e année
Thématique
Ces cours engagent une approche par thèmes historiques, en introduisant des références aux sources et
aux recherches les plus récentes. Il s’agit pour l’étudiant de faire le lien entre l’élaboration du discours
historique au moyen des sources et la tradition historiographique. Une connaissance préalable de la
période étudiée est nécessaire pour réussir ces cours.
Économie et société de la Rome républicaine (IVe siècle av. J.-C. – début du Ier siècle ap.
J.-C.) – P. Ducret (1er semestre mardi 15h-18h)
Épire et Macédoine aux époques classique et hellénistique : une « autre Grèce » – M.-P.
Dausse (1er semestre mercredi 12h-15h)
États et régimes politiques en pays grecs : les institutions, entre idéologies et pratiques
sociales (VIIIe-Ier siècle av. J.-C.) – N. Kyriakidis (2e semestre mercredi 15h-18h)
Crise et croissance à la fin du Moyen Âge (fin XIIIe – XVe siècle) : une relecture des modèles
en histoire économique – C. Verna. (1er semestre mercredi 15h-18h)
Langage, écriture et sociétés, de l’histoire-monde à l’Occident médiéval – M. Gravel
(2e semestre mardi 9h-12h)
L’argent au Moyen Âge – M. L’Héritier (2e semestre mardi 15h-18h)
L’Empire ottoman de 1453 à 1566 – B. Lellouch (1er semestre mardi 12h-15h)
Pouvoir de l’image, images du pouvoir en France, de François Ier à Louis XVI – J. Cornette
(1er semestre jeudi 12h-15h)
<titre à déterminer> – Ph. Minard (2e semestre jeudi 15h-18h)
89
Histoire transnationale des migrations aux XIXe-XXe siècles – C. Douki (1er semestre vendredi
9h-12h)
Patronat(s) et mutations du capitalisme, France / Europe occidentale,
e
J.-L. Mastin (2 semestre mardi 12h-15h)
XIXe-XXe
siècles –
Féminismes et antiféminismes en France, de 1870 aux années 1970 – Y. Ripa (2e semestre
jeudi 12h-15h)
Science auxiliaire
Ces cours permettent d’acquérir les base d’une compétence technique propre au travail de recherche en
histoire.
Initiation au latin médiéval – A.-M. Helvétius (1er semestre mercredi 9h-12h)
La société impériale romaine à travers les sources non littéraires – C. Moatti (1er semestre
vendredi 12h-15h)
Paléographie et initiation aux sources médiévales – A.-M. Helvétius (2e semestre mercredi 9h12h)
Initiation au traitement informatique des données historiques – P. Péveri (2e semestre jeudi
9h-12h)
Paléographie moderne (XVe-XVIIIe siècle) – A. Bonzon (2e semestre vendredi 9h-12h)
Les pierres du Musée du Louvre, gravées en grec – B. Le Guen (2e semestre vendredi 15h-18h)
***
SCIENCES POLITIQUES
1) Enseignements pouvant être suivis en tant qu'EC libres ou EC découverte :
Premier semestre :
- Histoire politique et sociale de la France L1 Semestre d’automne
- CM Droit constitutionnel et institutions politiques comparées L1 Semestre d’automne
- Économie politique L1 Semestre d’automne
- Problèmes politiques, économiques et sociaux L2 Semestre d’automne
- Théories de la démocratie L3 Semestre d’automne
- Études de genre L3 Semestre d’automne
- Médias et espace public L3 Semestre d’automne
- Sociologie des mouvements sociaux L3 Semestre d’automne
Second semestre :
- Introduction à la théorie politique L1 Semestre de printemps
- Construction et politique de l'Europe L2 Semestre de printemps
- Travail et politique L2 Semestre de printemps
- Politique et société : Asie / Afrique / Europe / Monde musulman (plusieurs cours sont proposés dans
le cadre de cet enseignement, chacun centré sur une aire géographique distincte. La liste exacte des cours
ouverts cette année sera précisée courant janvier) L3 Semestre de printemps
- Politique des sciences et environnement L3 Semestre de printemps
- Action publique, migrations, discriminations L3 Semestre de printemps
90
- Souveraineté et mondialisation L3 Semestre de printemps
- Crise, événement, exception L3 Semestre de printemps
2) Enseignements de la mineure de science politique :
Plusieurs groupes sont ouverts sur des jours et à des horaires différentes pour chacun des enseignements
prévus dans le cadre de la mineure de science politique.
Licence 2, premier semestre :
- Histoire de la pensée politique
- CM Analyser et enquêter l’État
Licence 2, second semestre :
- CM Introduction aux relations internationales
- Introduction à la sociologie politique
Licence 3, premier semestre :
- Organisations internationales
- Épistémologie des sciences sociales
Licence 3, second semestre
- Questions contemporaines de théorie politique
- Action collective et participation politique
Les inscriptions aux cours de mineure externe s'effectueront auprès des tuteurs du département,
vraisemblablement la semaine du 12 septembre (les modalités exactes d'inscription seront précisées sur
le site et le blog du département).
Les inscriptions dans le cadre des EC libres se font auprès des tuteurs après accord de l'enseignant.
Pour les horaires et les salles, consulter le site Internet du département :
http://www.univ-paris8.fr/scpo
Voir aussi le Blog du secrétariat : http://sciencepoparis8.hautetfort.com/
Secrétariat du département de Sciences politiques : Peinda NICOLAS & Inès SAÏHI KHELIFA
Salle B 334, bâtiment B2, 3e étage. Tél. 01 49 40 68 67 / 66 31
***
SOCIOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE
(Sous réserve de modifications : s’informer donc auprès du secrétariat)
Le département de sociologie et d’anthropologie offre aux étudiants externes la possibilité de s’initier à
la sociologie et à l’anthropologie à travers des EC libres en L1, L2 et L3, des cours de Découverte ou prémineure en L1 et deux parcours de mineures, sociologie et anthropologie en L2/L3.
Pour plus d’information, un descriptif des cours ainsi que des brochures emplois du temps seront
disponibles sur le site du département de sociologie et d’anthropologie et au secrétariat début septembre.
Nous invitons les étudiants à se conformer à l’offre présentée ci-dessous et à respecter la composition
des mineures.
91
NB : Les inscriptions, par ordre d’arrivée, s’effectuent lors de permanence en salle
B350 auprès des tuteurs de la licence de sociologie du 13 au 16 septembre. Un planning
de présence des tuteurs sera affiché sur la porte de la salle et disponible sur le site du
département.
Votre inscription définitive dans les cours est soumise à une présence dès le 1er cours et
régulière durant le semestre.
SECRETARIATS
Secrétariat de la licence :
Josette DESVOIS
Bureau B-349
Tél. : 01 49 40 68 19; courriel : [email protected]
Patricia EBRING
Bureau B-349
Tél. : 01 49 40 68 26; courriel : [email protected]
SITE INTERNET DU DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE ET D’ANTHROPOLOGIE
www.univ-paris8.fr/sociologie/
EC « découverte » ou « pré-mineure » pour les étudiants de L1
Premier semestre :
 EC Découverte : « Introduction à l’anthropologie » (dans la limite de 15 étudiants externes
au département par cours)
Issue de l’ethnologie, discipline des sciences sociales qui s’est élaborée à la fin du XIXe siècle autour de l’étude de sociétés
pensées à travers le vocable de « sauvage » ou de « primitif », l’anthropologie sociale et culturelle applique ses méthodes
(enquête de terrain et observation participante) et ses concepts, à l’analyse de l’ensemble des sociétés du monde
contemporain.
En s’appuyant sur les travaux des fondateurs de la discipline ainsi que sur les recherches plus récentes, ce cours
d’introduction à l’anthropologie sociale et culturelle présentera plusieurs grands thèmes de la discipline (parenté,
construction du genre, rituels, fait religieux, organisation sociale et politique, etc.).
B. DAVID : lundi 18h-21h
E. GOBIN : mercredi 12H-15H
 EC Découverte : « Transdisciplinaire « Transformations sociales au XXème siècle »
(dans la limite de 5 étudiants externes au département par cours)
Cet enseignement vise à aborder plusieurs transformations centrales qui ont traversé la société française au XXème siècle :
évolutions des structures économiques et du monde du travail ; développement puis recomposition de l’État social et de ses
interventions ; migrations intérieures et rapports entre villes et campagnes ; immigrations ; croissance forte de la scolarisation.
Ces transformations seront abordées de deux manières : d’une part, par une présentation chronologique de ces grandes
92
évolutions et de leurs analyses par les historiens et sociologues ; d’autre part par la mise en œuvre de l’approche biographique.
Les étudiants seront amenés à réaliser à propos d’une personne âgée une biographie et un arbre généalogique pour comprendre
comment les grands événements du XXème siècle et cette histoire sociale collective façonnent les histoires individuelles.
N. DUVOUX : mardi 15h-18h
C. DAVAULT : mardi 18h-21h
V. GAY : mercredi 9H-12H
Y. SIBLOT : jeudi 18h-21h
Second semestre :
Les horaires seront communiqués en janvier 2017
 EC Découverte : « Parcours individuel 1 : Recherches contemporaines »
Cet enseignement propose un aperçu des différents domaines de recherche et d’enquêtes en sociologie. Après une ou deux
séances d’introduction, les enseignants du département de sociologie et d’anthropologie sont tour à tour invités, en fonction de
leurs spécialités, à présenter aux étudiants une thématique de recherche (par exemple la sociologie urbaine, sociologie du
genre, sociologie des religions, etc.) ou une enquête sociologique (par exemple le choix des prénoms, le rapport des classes
populaires au service public, les gardiens d’immeuble, etc.).
 EC Découverte : « Parcours individuel – 2 : Découverte des métiers des sciences
sociales »
Cet enseignement « Découverte des métiers des sciences sociales » se propose de faire découvrir la sociologie et l’anthropologie
à partir d’approches renouvelées, plus concrètes, qui donne précocement aux étudiants une idée des débouchés
professionnels. Construit autour de l’invitation de professionnels, diplômés de sociologie et/ou d’anthropologie, le propos sera
de montrer, à l’encontre des idées reçues, la diversité des débouchés et des métiers concernés : chargé d’études urbaines,
consultant en organisation, consultant en concertation et participation, enquêteur social, responsable des études locales en
collectivité, chef de projet politique de la ville, chargé de développement local, directeur de maison de retraite, attaché de
conservation du patrimoine, directeur d’écomusée, médiateur interculturel, consultant pour des ONG, etc... Ces professionnels
viendront présenter leur formation, leur parcours professionnel, leurs missions et l’évolution de ces dernières avec l’objectif de
sensibiliser les étudiants aux conditions d’exercice des métiers exercés et des évolutions de carrière.
Mineures ouvertes aux étudiants externes de L2 et L3
Le département de sociologie et d’anthropologie propose deux mineures ouvertes aux étudiants externes
au département en licence 2 et 3 : une mineure sociologie et une mineure anthropologie. Pour être
complète une même mineure doit être intégralement suivie en L2 et L3 en respectant la progression
pédagogique ci-dessous :
1. Mineure de sociologie
Attention : Le nombre de place est limité à 40 étudiant-e-s.
93
SEM3 Mineure externe sociologie
SEM4 Mineure externe sociologie
Introduction thématique 1 : grands courants de la
sociologie
3 ECTS
Introduction thématique 1 : grands courants de la
sociologie » ou « Entretien » ou « Questionnaire »
3 ECTS
Introduction thématique 2 : grands courants de la
sociologie
3 ECTS
Introduction thématique 2 : grands courants de la
sociologie » ou « Introduction à la démographie
3 ECTS
Approfondissement : Question de sociologie 1
3 ECTS
Présentation et analyse d’une grande enquête
3 ECTS
SEM5 Mineure externe sociologie
SEM6 Mineure externe sociologie
Approfondissement : Question de sociologie 2
Présentation et analyse d’une grande enquête
3 ECTS
3 ECTS
Cours proposés au premier semestre 2016/2017 :
EC « Introduction thématique 1 : grands courants de la sociologie » :
L’enseignement proposé sous cet intitulé rend compte de perspectives théoriques élaborées en sociologie et en anthropologie
afin d’interpréter les phénomènes sociaux. Il s’agit d’examiner les contextes de leur élaboration, leurs principaux concepts
ainsi que les débats suscités par leur emploi.
A. DEBOULET : lundi 12H-15H, « Sociologie de l’habitat et de l’urbain »
A. DAMAMME : mardi 12H-15H, « Introduction à la sociologie du handicap »
M. KOKOREFF : jeudi 18H-21H, « Sociologie de la déviance »
N. CHETCUTI-OSOROVITZ : « Féminismes contemporains et sciences sociales » (cours intensif à
l’inter-semestre, janvier 2017)
EC « Entretien » :
Cet enseignement vise à approfondir l’entretien, une des trois principales méthodes d’investigation présentées de manière
globale au cours du semestre d’orientation, en proposant aux étudiant-e-s de se confronter à des exercices pratiques de recueil
et de traitement de données.
A. GAÏA : lundi 9h-12h
C. LAFAYE : mardi 15H-18H
C. DAVAULT : mercredi 12H-15H
C. SOULIE : vendredi 15H-18H
EC « Questionnaire » :
Cet enseignement vise à approfondir la méthode du questionnaire, une des trois principales méthodes d’investigation présentées
de manière globale au cours du semestre d’orientation, en proposant aux étudiant-e-s de se confronter à des exercices pratiques
94
de recueil et de traitement de données.
M.P. COUTO : lundi 15H-18H
J. LEGRAND : mardi 9H-12H
C. DAVAULT : mercredi 15H-18H
M. APELLE : mercredi 18H-21H
J. LEGRAND : vendredi 9H-12H
EC « Démographie » :
Après une présentation de l’objet de la démographie, cet enseignement s’intéresse à la constitution des principales sources de
données (recensement, état civil, grandes enquêtes) et aux types d’analyse que l’on peut en tirer. Il aborde l’histoire de la
population française et quelques questions démographiques d’actualité : vieillissement, sida, avortement et contraception,
migrations internationales, évolution de la population mondiale...
M.P. COUTO : mercredi 15H-18H
EC « Approfondissement 1 : question de sociologie »
Dans les enseignements regroupés sous cet intitulé, il s’agit de saisir les enjeux des débats qui traversent certains domaines
spécialisés de la sociologie, de montrer en quoi ils engagent des interprétations différentes des sociétés contemporaines et de
pointer leurs effets.
J. FREEDMAN : lundi 15H-18H, « Genre, migrations, mondialisation »
C. PEUGNY : vendredi 12H-15H, « Stratification et inégalités sociales en France et en Europe »
J-F. LAE : « L’archive en sociologie » (cours intensif à l’inter-semestre, janvier 2017)
EC « Présentation et analyse d’une grande enquête » :
Cet enseignement repose sur la lecture d’enquêtes de terrain. Une attention particulière sera accordée aux passages dans
lesquels les auteurs décrivent l’accès au terrain, présentent les techniques de recueil des données et restituent les résultats.
N. DUVOUX : mardi 18H-21H, « Le monde privé des ouvriers »
C. SOULIE : mercredi 15h-18h, « Le choix du conjoint »
M. RODARY : vendredi 15H-18H, « Femmes, greniers et capitaux ».
Les intitulés et horaires des cours proposés au second semestre seront communiqués en janvier
2017.
2. Mineure anthropologie
SEM3 Mineure anthropologie
SEM4 Mineure anthropologie
Introduction : histoire et épistémologie de
l’anthropologie
3 ECTS
Aire culturelle 1
3 ECTS
Introduction : Domaines et courants de l’anthropologie
3 ECTS
Aire culturelle 2
3 ECTS
95
Domaine de l’anthropologie
3 ECTS
Grands courants de l’anthropologie
3 ECTS
SEM5 Mineure anthropologie
SEM6 Mineure anthropologie
Domaine de l’anthropologie
Grands courants de l’anthropologie
3 ECTS
3 ECTS
Cours proposés au premier semestre2016/2017 :
EC Introduction : Histoire et épistémologie de l’anthropologie
À travers une approche épistémologique et historique, cet enseignement s’attache à mettre en évidence la constitution de
l’anthropologie et de son champ relativement à d’autres sciences sociales.
M. OLIVERA : vendredi 12H-15H
EC « Aires culturelles »
Il s’agit d’une initiation aux études anthropologiques sur les grandes aires suivantes: Amérique, Afrique, Asie, Europe,
Monde Musulman. Après une introduction synthétique, des balayages mettent en valeur certaines des spécificités des sociétés
étudiées (organisation socio-politique, religion et rituel, parenté, techniques et économie, créations esthétiques) ainsi que des
problématiques actuelles (migrations, changements socio-économiques et culturels, relations avec l’Etat, constructions
identitaires). Une perspective historique souligne les dynamiques principales en époque pré-coloniale, coloniale et postcoloniale. Une approche critique questionne le partage même en "aires culturelles" en mettant en évidence la fluidité de leurs
frontières.
B. DAVID : lundi 12H-15H, « Asie orientale »
A. LEBLON : mardi 12H-15H, « Introduction à l’anthropologie de l’Afrique sub-saharienne »
EC « Grands courants en anthropologie »
Les enseignements proposés sous cet intitulé offrent une vision synthétique de quelques-unes des écoles de pensée élaborées en
anthropologie pour interpréter les phénomènes culturels et sociaux. Il s’agit d’examiner les contextes de leur élaboration,
leurs principaux concepts et figures ainsi que les débats suscités par leur emploi.
D. GAZAGNADOU : mardi 9h30-12h30, « Anthropologie évolutionniste et diffusionniste » (ce cours
est dispensé au Musée du Quai Branly)
A. LEBLON : jeudi 15H-18H, « La notion de culture en anthropologie ».
EC « Domaines de l’anthropologie »
Les cours regroupés sous cet intitulé introduisent à la connaissance des champs thématiques fondamentaux de l’anthropologie.
Ces « focales » ont orienté la fabrique de la discipline dans ses recherches empiriques et ont alimenté les réflexions théoriques
comparatives sur l’homme et les sociétés. Il s’agit aussi de saisir les enjeux des débats qui traversent certains domaines
d’études spécialisés de l’anthropologie et de montrer en quoi cela engage des interprétations différentes des sociétés
contemporaines
D. GAZAGNADOU : mardi 14H-17H, « anthropologie politique » (ce cours est dispensé au Musée
96
du Quai Branly)
B. DAVID : « anthropologie de l’ethnicité » (cours intensif à l’inter-semestre, janvier 2017)
Les intitulés et horaires des cours proposés au second semestre seront communiqués en janvier
2017.
Les informations complètes concernant les EC proposés dans la mineure d’anthropologie, les contenus
des enseignements et leurs horaires sont présentés dans la brochure d’anthropologie, disponible au
département de sociologie et d’anthropologie.
Responsable de la mineure anthropologie : Barbara CASCIARRI ([email protected].).
EC « libre » proposés aux étudiants externes de L1, L2 et L3
NB : Nous recommandons aux étudiants de s’inscrire dans des cours correspondant à leur niveau
d’inscription.
Premier semestre
 EC «Découverte : Introduction à l’anthropologie » (limité à 5 étudiants externes par cours,
recommandé aux L1).
Issue de l’ethnologie, discipline des sciences sociales qui s’est élaborée à la fin du XIXe siècle autour de l’étude de sociétés
pensées à travers le vocable de « sauvage » ou de « primitif », l’anthropologie sociale et culturelle applique ses méthodes
(enquête de terrain et observation participante) et ses concepts, à l’analyse de l’ensemble des sociétés du monde contemporain.
En s’appuyant sur les travaux des fondateurs de la discipline ainsi que sur les recherches plus récentes, ce cours d’introduction
à l’anthropologie sociale et culturelle présentera plusieurs grands thèmes de la discipline (parenté, construction du genre,
rituels, fait religieux, organisation sociale et politique, etc.).
B. DAVID : lundi 18h-21h
E. GOBIN : mercredi 12H-15H
 EC « Aires culturelles » (limité à 5 étudiants externes par cours, recommandé aux L2 et L3)
Il s’agit d’une initiation aux études anthropologiques sur les grandes aires suivantes: Amérique, Afrique, Asie, Europe,
Monde Musulman. Après une introduction synthétique, des balayages mettent en valeur certaines des spécificités des sociétés
étudiées (organisation socio-politique, religion et rituel, parenté, techniques et économie, créations esthétiques) ainsi que des
problématiques actuelles (migrations, changements socio-économiques et culturels, relations avec l’Etat, constructions
identitaires). Une perspective historique souligne les dynamiques principales en époque pré-coloniale, coloniale et postcoloniale. Une approche critique questionne le partage même en "aires culturelles" en mettant en évidence la fluidité de leurs
frontières.
B. DAVID : lundi 12H-15H, « Asie orientale »
A. LEBLON : mardi 12H-15H, « Introduction à l’anthropologie de l’Afrique sub-saharienne »
97
 EC « Grands courants en anthropologie » (limité à 5 étudiants externes par cours,
recommandé aux L2 et L3)
Les enseignements proposés sous cet intitulé offrent une vision synthétique de quelques-unes des écoles de pensée élaborées en
anthropologie pour interpréter les phénomènes culturels et sociaux. Il s’agit d’examiner les contextes de leur élaboration,
leurs principaux concepts et figures ainsi que les débats suscités par leur emploi.
D. GAZAGNADOU : mardi 9h30-12h30, « Anthropologie évolutionniste et diffusionniste » (ce cours
est dispensé au Musée du Quai Branly)
A. LEBLON : jeudi 15H-18H, « La notion de culture en anthropologie ».
 EC « Domaines de l’anthropologie » (limité à 5 étudiants externes par cours, recommandé aux
L2 et L3)
Les cours regroupés sous cet intitulé introduisent à la connaissance des champs thématiques fondamentaux de l’anthropologie.
Ces « focales » ont orienté la fabrique de la discipline dans ses recherches empiriques et ont alimenté les réflexions théoriques
comparatives sur l’homme et les sociétés. Il s’agit aussi de saisir les enjeux des débats qui traversent certains domaines
d’études spécialisés de l’anthropologie et de montrer en quoi cela engage des interprétations différentes des sociétés
contemporaines
D. GAZAGNADOU : mardi 14H-17H, « Anthropologie politique » (ce cours est dispensé au Musée
du Quai Branly)
B. DAVID : « Anthropologie de l’ethnicité » (cours intensif à l’inter-semestre, janvier 2017)
 EC «Approfondissement : question de sociologie » (limité à 5 étudiants externes par cours,
recommandé aux L3)
Dans les enseignements regroupés sous cet intitulé, il s’agit de saisir les enjeux des débats qui traversent certains domaines
spécialisés de la sociologie, de montrer en quoi ils engagent des interprétations différentes des sociétés contemporaines et de
pointer leurs effets.
J. FREEDMAN : lundi 15H-18H, « Genre, migrations, mondialisation »
C. PEUGNY : vendredi 12H-15H, « Stratification et inégalités sociales en France et en Europe »
J-F. LAE : « L’archive en sociologie » (cours intensif à l’inter-semestre, janvier 2017)
Second semestre
Les horaires, les intitulés et les descriptifs de cours seront communiqués en janvier 2017.
 EC Découverte : « Parcours individuel - 1 : Recherches contemporaines » (recommandé
aux L1).
Cet enseignement propose un aperçu des différents domaines de recherche et d’enquêtes en sociologie. Après une ou deux
séances d’introduction, les enseignants du département de sociologie et d’anthropologie sont tour à tour invités, en fonction de
leurs spécialités, à présenter aux étudiants une thématique de recherche (par exemple la sociologie urbaine, sociologie du
genre, sociologie des religions, etc.) ou une enquête sociologique (par exemple le choix des prénoms, le rapport des classes
populaires au service public, les gardiens d’immeuble, etc.).
 EC Découverte : « Parcours individuel – 2 : Découverte des métiers des sciences
sociales » (recommandé aux L1).
Cet enseignement « Découverte des métiers des sciences sociales » se propose de faire découvrir la sociologie et l’anthropologie
98
à partir d’approches renouvelées, plus concrètes, qui donne précocement aux étudiants une idée des débouchés
professionnels. Construit autour de l’invitation de professionnels, diplômés de sociologie et/ou d’anthropologie, le propos sera
de montrer, à l’encontre des idées reçues, la diversité des débouchés et des métiers concernés : chargé d’études urbaines,
consultant en organisation, consultant en concertation et participation, enquêteur social, responsable des études locales en
collectivité, chef de projet politique de la ville, chargé de développement local, directeur de maison de retraite, attaché de
conservation du patrimoine, directeur d’écomusée, médiateur interculturel, consultant pour des ONG, etc... Ces professionnels
viendront présenter leur formation, leur parcours professionnel, leurs missions et l’évolution de ces dernières avec l’objectif de
sensibiliser les étudiants aux conditions d’exercice des métiers exercés et des évolutions de carrière.
 EC « Aires culturelles » (limité à 5 étudiants externes par cours, recommandé aux L1, L2 et
L3) : plusieurs cours seront proposés
 EC « Grands courants en anthropologie » (limité à 5 étudiants externes par cours,
recommandé aux L2 et L3) : plusieurs cours seront proposés
 EC « Domaines de l’anthropologie » (limité à 5 étudiants externes par cours, recommandé aux
L2 et L3) : plusieurs cours seront proposés
 EC «Approfondissement : question de sociologie » (limité à 5 externes par cours,
recommandé aux L3) : plusieurs cours seront proposés
99
LISTE ET MAILS DES ENSEIGNANT.E.S
DEPARTEMENTS DE LITTERATURES FRANÇAISES ET FRANCOPHONES
ET DE LITTERATURES GENERALES ET COMPAREES
ENSEIGNANT.E.S TITULAIRES
Pierre BAYARD (Pr), Littérature
([email protected]).
et
psychanalyse,
écritures
de
la
violence
extrême
Denis BERTRAND (Pr), Théorie littéraire et enseignement de la littérature, sémiotique littéraire
([email protected]).
Patrick BRASART (MCF, Référent Stages et Projets professionnels), Poétique et rhétorique, XVIIIe siècle
([email protected]).
Bruno CLÉMENT (Pr), Littérature et philosophie ([email protected]).
Michel COSTANTINI (Pr),
([email protected]).
Analyse
sémiotique,
Analyse
du
discours
et
de
l’image
Martine CRÉAC’H (MCF, Responsable Mineure Textes et images), Littérature et image
([email protected]).
Gérard DESSONS (Pr), Poétique, Art, Linguistique du discours ([email protected]).
Anne HERSCHBERG PIERROT (Pr), Linguistique et littérature - Roman XIXe & XXe s. ([email protected]).
Jean-Nicolas ILLOUZ (MCF), Poésie XIXe siècle ([email protected]).
Arnaud LAIMÉ (MCF, Directeur de l’UFR 4 « Textes et Sociétés »), Littératures gréco-latine et néolatine ([email protected]).
Christopher LUCKEN (MCF, Responsable de la licence, Responsable L1, Responsable de la Mineure
Humanités), Littérature française du Moyen Âge ([email protected]).
Martin MÉGEVAND (MCF, Responsable de la Commission des équivalences), Littératures théâtrales
([email protected]).
Vincent MESSAGE (MCF, Responsable Mineure Ecrire, Traduire, Editer), Littérature Générale et
Comparée ([email protected]).
Christine MONTALBETTI (MCF, Responsable L3), Théories de la lecture – théories de la fiction,
Création littéraire ([email protected]).
François NOUDELMANN (Pr), Littérature et philosophie ([email protected]).
100
Stéphane ROLET (MCF, Référent Erasmus et autres séjours à l’étranger), Littératures latine et néo-latine
([email protected]).
Olivia ROSENTHAL (MCF),
([email protected]).
Littérature
française
du
XVIe
siècle,
Création
littéraire
Lionel RUFFEL (Pr, Responsable du Département de Littérature Générale et Comparée), Littérature
Générale et Comparée ([email protected]).
Françoise SIMASOTCHI-BRONÈS (Pr), Littératures francophones ([email protected]).
Mireille SÉGUY (Pr, Responsable du Département de Littératures française et francophone), Littérature
française du Moyen Âge ([email protected]).
Isabelle TOURNIER (MCF, Responsable Mineure Textes et images), Sociocritique – Littérature française
du XIXe siècle ([email protected]).
Mathias
VERGER
(MCF,
([email protected]).
Référent
Apogée),
Littérature
générale
et
comparée
Patrick WALD LASOWSKI (Pr), Littérature française du XVIIIe siècle ([email protected]).
MONITEURS DOCTORANTS
Agnès BLESCH, Littérature française ([email protected]).
Sylvia CHASSAING, Littérature générale et comparée ([email protected]).
Olivier CREPIN, Littérature générale et comparée ([email protected]).
Natacha
D’ORLANDO,
Etudes
([email protected]).
Grégory
JOUANNEAU-DAMANCE,
([email protected]).
genre
et
Littérature
Littérature
française
générale
et
et
Histoire
comparée
de
l’art
Alisa RAKUL, Littérature française ([email protected]).
Emmanuel REYMOND, Littérature générale et comparée ([email protected]).
Mathilde ROUSSIGNÉ, Littérature générale et comparée ([email protected]).
ATER
Adrien CHASSAIN, Littérature française (20ème siècle : poésie) ([email protected]).
Sara DE BALSI Littératures francophones ([email protected])
Adrienne PETIT, Littérature française (16ème et 17ème siècles : langues, littératures et philosophie)
([email protected]).
101
CHARGE.E.S DE COURS
Ferroudja ALLOUACHE (Docteur), Littérature française et FLE ([email protected]).
TUTEUR
Théodore DILLERIN ([email protected]).
DEPARTEMENT DELA
Patrick HERSANT (MCF), Littérature anglaise ([email protected]).
Sylvie KLEIMAN-LAFON (MCF), Littérature anglaise ([email protected])
Caroline MARIE (MCF), Littérature anglaise ([email protected]).
DEPARTEMENT GENRE
Nadia SETTI (Pr), Études genre ([email protected])
Pour connaître les heures de permanence des enseignants
veuillez consulter l’affiche près de la porte de la salle des enseignants (B 339)
102
Publications liées aux Départements LITFF et LGC
La diversité des recherches engagées dans le Département s’est concrétisée par la publication d’un certain
nombre de revues.
Fondée en même temps que le Département, la revue Littérature (trimestrielle, aux éditions Dunod)
propose des réflexions critiques sur l’invention des formes littéraires, anciennes et contemporaines, au
croisement des sciences humaines et des arts, s’attachant également à l’histoire des sciences et des idées,
de façon à former un pôle de réflexion sur le rôle inventif de la littérature dans l’évolution des sociétés et
des cultures.
Hors cadre, publiée par les Presses Universitaires de PARIS VIII Vincennes (P.U.V.), a été fondée en 1983
par une équipe de recherche interdisciplinaire liée à présent au Master “ Littératures ”. Cette revue
annuelle prenait le cinéma comme opérateur de réflexion théorique et esthétique. Elle a été remplacée
par la collection Esthétiques hors cadre.
Une collection des Manuscrits Modernes est publiée aux PUV par une équipe de recherche du Département.
Chaque publication s’appuie sur un colloque international.
On signalera également, sans clore la liste, la revue Médiévales, publiée par les P.U.V., où se rencontrent
historiens, linguistes et littéraires attachés à une approche moderne du Moyen-âge, à laquelle participe les
médiévistes du département, et la revue TLE (Théorie, Littérature, Enseignement), également publiée par les
P.U.V., qui articule les études de poétique au travail de l’enseignant et du critique.
103
Téléchargement