Université d’Ottawa University of Ottawa Faculté des sciences sociales Sociologie et anthropologie Faculty of Social Sciences Sociology and Anthropology 55 Laurier E., pièce 8101, Ottawa, ON K1N 6N5 Tél. | Tel.: 613-562-5720 Téléc. | Fax: 613-562-5906 ANTHROPOLOGIE DE L’AFRIQUE ANT 3742 A Anthropologie et Sociologie Automne 2008 Professeur : Bureau : Téléphone : Courriel électronique : Heures de bureau : Horaire du cours : Salle de cours : RAMAZANI BISHWENDE Augustin DMS 8115 613-562-5800, poste 1381 Ram’[email protected] Mardi 16h-18h Mardi 14h30-16h00, Vendredi 16h00-17h30 VNR 531 DESCRIPTION Introduction générale à l’anthropologie de l’Afrique. Au moyen d’études de cas, analyse holistique des cultures, sociétés et changements dans la région. ANT 3742 A 3 crédits et 42 heures de travail. INTRODUCTION ET OBJECTIFS GÉNÉRAUX Notre cours sur l’Anthropologie de l’Afrique se donne comme objectif de faire connaître et découvrir aux étudiants du département de sociologie et d’anthropologie l’Afrique noire. L’Afrique noire n’est pas seulement mal partie, moribonde, devant l’impasse, en train de mourir. L’Afrique noire n’est pas seulement guerres, famines, massacres, coups d’état, corruption, VIH sida, désertification, virus ébola… Dans notre cours nous faisons le pari de présenter scientifiquement l’Afrique. Il existe une autre Afrique que celle dont l’image est déformée par les médias et les journaux occidentaux, par l’ethnocentrisme impérial assoiffé d’étendre sa domination culturelle et son impérialisme sur le monde sans respecter la diversité culturelle constituant une richesse du patrimoine mondial de l’humanité. Nous proposons un voyage de l’intérieur de l’Afrique, à la rencontre des civilisations et des peuples africains, de son patrimoine historique, économique, politique et socioculturel. Tout au long de ce cours nous répondrons aux questions suivantes : Peut-on espérer ou désespérer sur l’auto détermination de l’Afrique noire, malgré les clichés afro pessimistes issus de l’esclavage, de la colonisation et de la post colonie ? En contexte de mondialisation - globalisation, l’Afrique est-elle statique ? Connaît-elle des mutations, changements, bouleversements, métamorphoses à son sein ? Vit-elle aussi sous le régime positiviste d’une conception dynamique de l’histoire à l’instar des autres continents ? L’Afrique, qu’apporte-t-elle de novateur dans le concert des Nations et de l’humanité en général ? - De ce fait, le cours vise à faire connaître aux étudiants la dynamique des changements qui se manifestent au sein des sociétés africaines. Notre étude se fera de manière pluridisciplinaire dans le respect de la diversité manifestée dans la vie sociale, économique, politique, culturelle du continent africain. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A - Au moyen d’une étude des cas, nous reprendrons avec les étudiants les travaux de certains anthropologues sur les cultures de l’Afrique occidentale, de l’Afrique orientale, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe. Objectifs spécifiques - - Concrètement, le cours présentera d’une part, une vision diachronique de l’Afrique : la période précoloniale, coloniale, postcoloniale et la mondialisation -globalisation. D’autre part, cette vision diachronique de l’Afrique doit s’articuler et aller de paire avec la vision synchronique analysant les différents aspects de la vie sociale en Afrique noire : sociétés et cultures, économie et politique, religions et l’art. Notre préoccupation sera de faire sortir les étudiants des clichés reçus sur l’Afrique afin de mieux connaître et apprécier ce continent qui a beaucoup de potentialités et des richesses sur le plan anthropologique. Développer une réflexion critique sur les notions, les théories anthropologiques, les indicateurs et les concepts utilisés dans cette science, aussi bien d’un point de vue théorique que pratique. MÉTHODES PÉDAGOGIQUES Notre cours aura deux parties importantes : La première partie se présentera comme un cours théorique et magistral sur l’histoire et les différentes notions de la vie sociale en Afrique noire. Dans cette partie, la démarche, que nous adopterons, sera celle de l’exposé en s’appuyant sur les textes de certains auteurs africains, occidentaux et orientaux. Au début de chaque séance, nous ferons la révision de la leçon précédente en instaurant un dialogue basé sur les questions – réponses entre les étudiants et le professeur. Ensuite, nous exposerons la leçon du jour en réservant au moins 30 minutes pour des questions-débats sur la thématique du jour. De ce fait chaque semaine aura une thématique particulière. Nous donnerons à chaque thématique une indication bibliographique aidant les étudiants à approfondir à partir de leur lecture et recherche personnelles les différentes parties du cours. Ce que nous aurons à promouvoir c’est une pédagogie d’action et d’interactions entre étudiants et professeurs. La deuxième partie se penchera sur la recherche individuelle de chaque étudiant et sur la recherche en groupe. A partir de la quatrième semaine, nous ferons un examen partiel sur la partie historique et nous constituerons des groupes de recherche pour que chaque étudiant choisisse son projet de recherche. Chaque groupe choisira une thématique qu’il faudra développer et approfondir. Au sein de chaque groupe, les étudiants se choisiront un répondant et chaque étudiant aura son sujet. Chaque étudiant cherchera une bibliographie en vue de comprendre et de rédiger sa partie au sein d’une thématique beaucoup plus large qu’ils auront à se partager. Ensemble dans le groupe, ils organiseront quelques entretiens. Le but c’est de se familiariser avec la recherche de terrain, la prise des notes, les interviews… Dans le groupe, chaque étudiant exposera sa partie en vue de la validation et après l’exposé, le groupe me remettra un texte définitif bien rédigé et corrigé en intégrant les critiques des autres étudiants en classe. Nous serons là comme professeur pour accompagner les étudiants à mieux conduire leur projet de recherche. A la fin, le cours se terminera par un examen écrit. Ressources statistiques et documentaires en ligne Banque mondiale : www.worldbank.org FMI : www.imf.org BAD: www.adb.org OCDE: www.oecd.org/dev CNUCED: www.unctad.org PNUD: www.undp.org/french NEPAD : www.nepad.org Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 2 Quelques ouvrages anthropologiques de base : BRUNEL S., L’Afrique, Paris : Bréal, 2004. CHEIKH ANTA D., Civilisation ou barbarie. Anthropologie sans complaisance, Paris : Présence africaine, 1981. DUBRESSON A., RAISON J.-P., L’Afrique subsaharienne. Une géographie du changement, Paris : Armand Colin, 2003. HUGON P., Géopolitique de l’Afrique, Paris : Editions Sedes, 2007. POURTIER R., Géopolitique de l’Afrique et du Moyen-Orient, Paris : Nathan, 2006. PUJOLLE T., L’Afrique noire, Paris : Flammarion, 1994. MAURO D., Afriques secrètes. Eléments d’une anthropologie rebelle, Editions Anako, 2001. LEVI-STRAUSS C., Race et histoire, Paris : Gallimard (Folio Essais), 1987. OLIVIER DE SARDAN J.-P., Anthropologie et développement, Paris : Karthala, 1995. RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. Revues sur la vie en Afrique noire Africulture, Revue sur les cultures africaines. Afrique contemporaine. Cahiers d’études africaines Cahiers de religions africaines Géopolitique africaine Politique africaine Revue africaine de sociologie Liens utiles concernant l’Afrique noire : http://www.africamaat.com/ : L’Ecole africaine de tous les savoirs. http://www.diasporasnoires.com/ : La Revue des Diasporas noires : Egalité, Liberté et Recherche http://www.africultures.com/index.asp DÉROULEMENT DU COURS Semaine 1 : Introduction générale Vendredi 5 septembre 2008 – Séance 1 Introduction - Présentation des étudiants, de leurs attentes et origines (géographiques et académiques) et centres d’intérêts. Présentation du cours (syllabus, démarche générale, évaluation). Mardi, 9 septembre 2008 – Séance 2 La relation entre anthropologie et mondialisation : Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 3 - Présentation de la géopolitique de l’Afrique noire à base de power point. L’introduction de notre cours (problématique générale, plan du cours et les buts poursuivis dans les cours). Quelle anthropologie de l’Afrique noire dans la mondialisation ? Lectures obligatoires : PERSON Y., Anthropologie et histoire africaine, Revue canadienne des études africaines, Québec, V, 1971, n° 1. Lectures recommandées : BARLOEWEN von C., Anthropologie de la mondialisation. Essai, Paris : Editions des Syrtes, 2003. Semaine 2 : Les mutations de l’Afrique noire dans son ouverture au monde. (L’histoire de l’Afrique noire) Vendredi 12 septembre 2008 – Séance 3 L’Afrique noire : De la société précoloniale à la société coloniale Un parcours historique rapide sur les différents royaumes et dynasties de l’Afrique noire, l’expansion de l’Islam (rencontre avec les arabes), la Traite négrière et l’expansion coloniale (rencontre avec les européens). Dans cette partie, les étudiants se rendront compte d’abord que « l’histoire c’est l’homme, toujours l’homme et ses admirables efforts » (Fernand Braudel, Professeur au Collège de France). Ensuite, ils comprendront la dynamique traversée par les sociétés africaines dans le contact avec le monde arabe et européen. Enfin, malgré les méfaits du capitalisme libéral et de l’impérialisme militaire sur les territoires africains, l’Afrique résistera et sortira de l’asservissement politique. Lectures obligatoires : RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. UNESCO, L’histoire générale de l’Afrique, Paris : Editions UNESCO, (Col. Histoire plurielle), 1970 (synthèse incontournable). Lectures recommandées: BABA KAKE I., Combats pour l’histoire africaine, Paris : Présence africaine, 1982. CORNEVIN R., Histoire de l’Afrique. I. Des Origines à nos jours, Paris : Payot, 1956. Idem, Histoire de l’Afrique. II. L’Afrique précoloniale : 1500-1900, Paris : Payot, 1966. DESCHAMPS H., Histoire générale de l’Afrique (2 tomes), Paris : PUF, 1970. KI-ZERBO J., Histoire de l’Afrique noire d’Hier à Demain. Paris : Librairie Hatier, 1972. KI-ZERBO J. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. I. Méthodologie et préhistoire africaine, Paris : Jeune Afrique/Stock/Unesco, 1980. MOKTAR G. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. II. Afrique ancienne, Paris : Jeune Afrique/Stock/Unesco, 1980. EL FASI M. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. III. L’Afrique du VIIè au XIè siècle, Paris : Unesco/NEA, 1990. NIANE D.T. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. IV. L’Afrique du XIIè au XVIè siècle, Unesco/ NEA, 1985. OGOT B.A. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. V. L’Afrique du XVIè au XVIIIè siècle, Unesco/NEA, 1985. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 4 ADE AJAYI J.F. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. VI. Le XIXè siècle jusque vers les années 1880, Unesco/NEA. ADU BOAHEN A., Histoire générale de l’Afrique. VII. L’Afrique sous domination étrangère, Unesco/NEA. 1987. MAZRUI A.A. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. VIII. L’Afrique depuis 1935, Unesco/NEA. ELIKIA M’BOKOLO (dir.), Afrique noire. Histoire et civilisations. Tome 1. Jusqu'au XVIIIe siècle, Paris, Hatier, Aupelf-UREF, 1995. (Universités francophones). Traduction portugaise : Africa Negra. Historia en Civilizaçoes, T. I, Até ao Século XVIII, Lisbonne, Vulgata, 2003. Idem, Afrique noire. Histoire et civilisations, Tome 2. Du XIXe siècle à nos jours, Paris, Hatier, AUF, 2004 [2e éd. revue et augmentée, 1e éd. 1992]. ELIKIA M’BOKOLO et BABA KAKE I. (dir.), Histoire générale de l'Afrique, Paris, ABC, 1977-1978, 12 tomes. Mardi 16 septembre 2008 – Séance 4 La société postcoloniale : De la décolonisation à l’Afrique des indépendances. L’accession de tant de pays africains à l’indépendance. Cette accession se fera en trois étapes : les années 58-60 particulièrement l’Afrique francophone et belge, les années 70 l’Afrique portugaise et les année 90 l’Afrique du Sud et la fin de l’Apartheid. Bilan de l’Afrique postcoloniale et les perspectives d’avenir. Lectures obligatoires : RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. UNESCO, L’histoire générale de l’Afrique, Paris : Editions UNESCO, (Col. Histoire plurielle), 1970 (synthèse incontournable). Lectures recommandées : COQUERY-VIDROVITCH C., Afrique noire, permanences et ruptures, Paris : L’Harmattan, 1992. ILLIFE J., Les Africains. Histoire d’un continent, Paris : Flammarion, 2002. ELIKIA M’BOKOLO (dir.), Afrique noire. Histoire et civilisations, Tome 2. Du XIXe siècle à nos jours, Paris, Hatier, AUF, 2004 [2e éd. revue et augmentée, 1e éd. 1992]. KI-ZERBO J., Histoire de l’Afrique noire d’Hier à Demain. Paris : Librairie Hatier, 1972. MAZRUI A. A. (dir.), Histoire générale de l’Afrique. VIII. L’Afrique depuis 1935, Unesco/NEA. MBEMBE A., De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine, Paris : Karthala, 2000. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 5 Semaine 3: L’Afrique noire dans la mondialisation COMMUNICATION DU TEXTE POUR L’EXAMEN PARTIEL Vendredi 19 septembre 2008 - Séance 5 La mondialisation comme une nouvelle forme du néo colonialisme Après l’effondrement des sociétés postcoloniales, la mondialisation vient achever la colonisation. Par ailleurs, elle se traduit en Afrique par la marginalisation et le désenchantement de l’Afrique. L’Afrique est intégrée à l’économie mondiale en étant marginalisée. Définition et genèse de la mondialisation, le rapport entre mondialisation et colonialisme à travers l’échec des politiques de développement : politiques volontaristes étatiques, l’endettement, politiques de stabilisation et d’ajustement, la lutte contre la pauvreté. Les économies africaines entre défis et opportunités. Lectures obligatoires : HUGON P., Économie de l’Afrique, Paris : La Découverte, 2001. RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. Lectures recommandées : DIOUF M., L’Afrique dans la mondialisation. Préface de Samir AMIN, L’Harmattan, 2002, FOIRY J.-P., L’Afrique, continent d’avenir ? Paris : Ellipses, 2006. GIRI J., L’Afrique en panne. Vingt-cinq ans de développement, Paris : Karthala, 1986. MICHALET C.-A., Qu’est-ce que la mondialisation ? Paris : Seuil, 2003. SINDAYIGAYA J.-M., Mondialisation le nouvel esclavage de l’Afrique, Paris –Montréal : L’Harmattan, 2000. STIGLITZ J. E., La grande désillusion. Traduit de l’anglais (américain) par Paul Chemla, Paris : Librairie, 2002. Mardi 23 septembre 2008 – Séance 6 L’Afrique dans la mondialisation - globalisation Nous présenterons les enjeux (diffusion de l’information, la politique du libre échange, un nouvel humanisme) et les défis de la mondialisation (la dépendance économique, l’échange inégal, concurrence et la fluctuation). La mondialisation de la criminalité, de la prostitution, de la drogue, du commerce des enfants. La fracture cognitive, numérique et scientifique. L’anthropologie de la mondialisation se manifeste dans le dialogue, la cohabitation pacifique, la solidarité des cultures, des nations et des peuples. Lectures obligatoires : HUGON P., Économie de l’Afrique, Paris : La Découverte, 2001. RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 6 Lectures recommandées : MATOKO E., L’Afrique par les Africains. Utopie ou Révolution ? Paris : L’Harmattan, 1996. HUGON P., Économie politique internationale et mondialisation, Paris : Economica, 1997. CHENEAU-LOQUAY A., Mondialisation et technologies de la communication, Paris : Karthala-MSHA, 2004. HUGON P. – MICHALET C.-A. (eds), Les nouvelles régulations de l’économie mondiale, Paris : Karthala, 2006. Semaine 4: Les Sociétés africaines et leurs cultures REPARTITION DES GROUPES DE RECHERCHE ET EXAMEN PARTIEL Vendredi 26 septembre 2008 – Séance 7 Structures et hiérarchies sociales Débats avec les Contemporains sur les structures même des sociétés africaines. Les sociétés africaines sont caractérisées par les réseaux de relations sociales beaucoup plus large fondés sur les liens de parenté : familles, clans, tribus, ethnies, sur les liens d’alliance, sur les liens d’association, de pouvoir, de dépendance et de réciprocité. Elles sont aussi fondées sur une stratification sociale fortement hiérarchisée. Des évolutions sociales rapides grâce à l’urbanisation progressives des villes africaines. Mardi 30 septembre 2008 – Séance 8 La diversité des cultures africaines et leur créativité Il faut éviter deux extrêmes le culturalisme et l’uniformisme. On parlera des cultures de l’oralité et de la ruralité, du syncrétisme culturel ou acculturation et de l’ambiguïté des cultures africaines en contexte de mondialisation. Lectures obligatoires : RAMAZANI BISHWENDE A., Ecclésiologie africaine de famille de Dieu. Annonce et débat avec les contemporains, Paris : L’Harmattan, 2007. COPANS J., La longue marche de la modernité africaine, savoirs intellectuels, démocratie, Paris : Karthala, 1990. Lectures recommandées : AMSELLE J.-L., M’BOKOLO E., Au cœur de l’ethnie. Ethnies, tribalisme et Etats en Afrique, Paris : La Découverte, 1985. BALANDIER G., Civilisés dit-on, Paris : PUF, 2003. Idem, Sociologie actuelle de l’Afrique noire. Dynamique sociale en Afrique centrale, Paris : PUF (2ème édition), 1963, ENGELHARDT P., L’Afrique, miroir du monde ? Paris : Arléa, 1998. PAULME D., Les civilisations africaines, Paris : PUF, (Que sais-je ?), 1980. MAMADANI M., Citoyen et sujet. L’Afrique contemporaine et l’héritage du colonialisme tardif, Paris : Karthala-Sephis, 2004. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 7 Semaine 5 : La vie politique en Afrique Vendredi 03 octobre 2008 – Séance 9 La vie politique dans les sociétés africaines postcoloniales : De l’OUA à l’Union africaine. Les grandes figures des indépendances : Nkwame Nkrumah, Lumumba, Nasser, Nelson Mandela. L’évolution politique postcoloniale : partis uniques (dictatures, coups d’Etat militaires et guerres de sécession). Les années 1990 l’ouverture de tant de pays africains au multipartisme et tentatives de démocratisation après la chute du mur de Berlin (l’effondrement du système politique postcommuniste). Mardi, 7 octobre 2008 – Séance 10 La vie politique en Afrique et mondialisation L’Etat africain postcolonial existe-t-il réellement ? L’Afrique peut-elle échapper aux critiques de Hegel ? La faillite déclarée du modèle étatique postcolonial, causée par l’idéologie néo libérale, peut-elle aider les Africains à refonder l’Etat en Afrique et les Etats-Unis d’Afrique. Comment libérer la démocratie en Afrique, promouvoir la bonne gouvernance, instaurer une vraie justice ? Lectures obligatoires : GALLOIS M.-R. et GRUENAIS M.-E., « Des dictateurs africains sortis des urnes », Le Monde diplomatique, novembre 1997. OLIVIER DE SARDAN J.-P., Dramatique déliquescence des États en Afrique, Le Monde diplomatique, février 2000. CHAMPIN C. et VINCENT T., « Agence française vend président africain », Le Monde diplomatique, janvier 2000. Lectures recommandées: BALANDIER G., Anthro-pologiques, Paris : PUF, 1974. BAYART J. F., L’État en Afrique. La politique du ventre, Paris : Fayard, 1982. BAYART J.-F., HIBOU B., ELLIS CH., La criminalisation des Etats en Afrique, Paris: Ed. Complexe, 1997. COPANS Y., La longue marche de la modernité africaine : savoirs, intellectuels, démocratie, Paris, Éd. Karthala, 1998. LEROY E. (ed.), Les avatars de l’État en Afrique, Paris : Gemdev-Karthala, 1997. MEDART J.-F. (ed.), États d’Afrique noire. Formations, mécanismes et crise, Paris : Karthala, 1991. Semaine 6 : Les religions en Afrique noire Vendredi 10 octobre 2008 – Séance 11 Les religions traditionnelles africaines : Animisme – Vodou Comme Durkheim, Freud, Feuerbach, notre objectif n’est pas de rechercher l’essence des religions, mais dans une démarche historienne, nous voulons présenter les religions traditionnelles africaines non comme des « pierres d’attentes » du christianisme ou comme des « religions immuables et statiques ». Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 8 Les religions traditionnelles africaines (RTA) sont des religions dynamiques dont la vision religieuse ne peut se comprendre et s’expliquer qu’à travers un circuit relationnel. La vision religieuse du monde africain repose sur un circuit relationnel entre le monde visible et le monde non visible dans le respect de l’interaction entre l’anthropologie, la cosmogonie et la théogonie. La religion traditionnelle africaine est au service de l’homme c’est-à-dire de la communauté des vivants. Si l’homme africain ne peut vivre en dehors de la fraternité et solidarité avec les autres humains, il ne peut vivre en dehors du Numineux qui fait sa raison d’être (le monde du divin) mais aussi sans une relation avec la nature qui l’entoure. Permanence et changement des religions traditionnelles africaines dans leur rencontre avec la culture occidentale et le christianisme, doivent être au cœur de notre présentation. Vodou, religion des esclaves, est l’expression culturelle la plus profonde des résistances des opprimés contre l’esclavage, c’est aussi principe d’identité des esclaves en référence avec leurs origines africaines. Lectures obligatoires : PERSON Y., Pour une histoire des religions africaines, Archives de sciences sociales des religions, 1973, 36, p. 91-101. Lectures recommandées : AHANHANZO GLELE M., Religion, culture et politique en Afrique noire, Paris : Présence africaine, 1981. KERBOULL J., Le Vaudou magie ou religion ? Paris : Editions Robert Laffont, 1973. LAËNNEC HURBON, Dieu dans le Vodou haïtien, Paris : Payot, 1972. METRAUX A., Le Vaudou haïtien, Paris : Gallimard, 1958. MBITI J., Religions et philosophie africaines, Yaoundé : Edition Clé, 1972. MULAGO V., La religion traditionnelle des Bantu et leur vision du monde, Kinshasa : Faculté de théologie catholique, 1980. PERSON Y., L’invention religieuse en Afrique. Histoire et religion en Afrique noire, Paris : ACCT-Karthala, 1993. SAINT-LOUIS F., Le Vodou haïtien. Reflet d’une société bloquée. Préface de François Houtart, Paris : L’Harmattan, 2000. THOMAS L.-V. et LUNEAU R., La terre africaine et ses religions, Paris : Larousse, 1975. Mardi 14 octobre 2008 – Séance 12 L’éclatement du christianisme en contexte colonial L’Islam est en contact avec l’Afrique depuis le 8ème siècle. Son expansion s’explique par sa morale égalitaire, par ses cinq piliers mais aussi par ses conquêtes et le commerce. L’islamisation de l’Afrique s’est accélérée au 18ème et 19ème siècle et puis lors de la colonisation avec un appui de l’administration coloniale sur les structures sociales musulmanes pour encadrer les populations. La pénétration du christianisme en Afrique noire se réalise dans un contexte d’esclavage par les missionnaires portugais au 15ème siècle (Ce fut la première évangélisation qui connut un échec). Le christianisme en pleine expansion connu aujourd’hui commence au 19ème siècle dans un contexte colonial (Cette 2ème évangélisation fut l’œuvre des Occidentaux). La 3ème évangélisation est l’œuvre des Africains eux-mêmes, elle commence au moment des indépendances. Les églises indépendantes africaines : Kimbanguisme, le matsouanisme, le harrisme, les églises « éthiopiennes » et « sionistes » en Afrique du Sud. Lectures obligatoires : KOFI ASARE OPOKU, La religion en Afrique pendant l’époque coloniale, ADU BOAHEN A., Histoire générale de l’Afrique. VII. L’Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, Paris : UNESCO/NEA, 1987, p. 550-579. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 9 Lectures recommandées : BALANDIER G., Sociologie actuelle de l’Afrique noire. Dynamique sociale en Afrique centrale, Paris : PUF (2ème édition), 1963. (Dans cette partie, le Professeur G. Balandier parle du messianisme en tant que révélateur et plus particulièrement du Kimbanguisme et de nouvelles églises congolaises). Idem, Brèves remarques sur les messianismes de l’Afrique congolaise, Archives de sociologie des Religions, 3, n°5, 1958. Idem, Messianismes et nationalismes en Afrique noire, Cahiers internationaux de sociologie, 1953, XIV. EBERHARDT J., Messianisme en Afrique du Sud, Archives de sociologie des religions, 4, 1957. GIBSON R., African Liberation Movements, Oxford University Press, 1972. HAELS G., Les mouvements syncrétiques en Afrique noire, Ottawa : Université saint Paul, 1971. PAQUET G., la personnalité des fondateurs de mouvements religieux s’inspirant du christianisme en Afrique noire, Ottawa : Université saint Paul, 1971. PERREIRA de QUEIROZ M.I., Révolution et Réformisme, les mouvements messianiques du Tiers Monde, Paris : Anthropos, 1967. LANTERNARI V., Les Mouvements messianiques, Paris : Maspero, 1964. LEENHARDT M., Le mouvement éthiopien au sud de l’Afrique, de 1896 à 1899, Cahors, 1925. MOKOKO GAMPIOT A., Kimbanguisme et Identité noire, Paris : L’Harmattan, 2004. NGINDU MUSHETE (dir.), Combats pour un christianisme africain. Mélanges en l’honneur du Professeur Mulago, Kinshasa : Faculté de Théologie catholique, 1981. NGOUPANDE J.-P., L’Afrique face à l’Islam. Les enjeux de la lutte contre le terrorisme, Paris : Albin Michel, 2003. SUNDKLER B.G.M., Bantu prophets in South Africa, London: Lutterworth Press, 1948. WAUTHIER C., Sectes et prophètes d’Afrique noire, Paris : Seuil, 2007, 274p. Semaine 7 : L’Art Négro-africain Mardi, 21 octobre 2008 L’Art négro-africain : sa définition, ses caractéristiques, ses différentes formes Le continent africain a ses propres formes artistiques différentes des autres peuples. Dans l’univers africain, quel est le sens de l’art ? Pour Mveng E., l’Art négro africain est en même temps « signe et signifié et donc, essentiellement sagesse, expression humaine du divin, dans une synthèse qui est beauté et vérité ». Par ailleurs, L. S. Senghor donne 7 traits principaux de l’Art négro-africain. En Afrique, il existe différentes formes d’art selon les sociétés, les cultures, les philosophies, et l’histoire du continent : les statuettes, les masques, les objets (bijoux, perles ou parures, objets sacrés pour les cultes), les costumes, la musique et la danse, l’architecture (palais somptueux, maisons, mosquées, palais et tombeaux), la sculpture et l’art décoratif (peinture, tissage). Lectures obligatoires : SENGHOR L.S., L’Esthétique négro-africaine, Diogène, 1956. Lectures récommandées : MVENG E., L’Art d’Afrique noire : Liturgie cosmique et langage religieux, Tours : Maison Mame, 1964. (Yaoundé : Clé, 1974) BIDIMA J. G., L’Art négro-africain, Paris : Que sais-je ? 1997. SOYINKA W., Les arts en Afrique à l’époque de la domination coloniale, ADU BOAHEN A., Histoire générale de l’Afrique. VII. L’Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, Paris : UNESCO/NEA, 1987. FROBENUIS, L., Histoire de la civilisation africaine, Paris : Gallimard, 1952. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 10 FAGG, W., Merveilles de l'art nigérian, Paris : Editions du Chêne, 1963. DIOP, C. A., L'antériorité des civilisations nègres. Mythe et vérité historique ? Paris : Présence africaine, 1967. SENGHOR L. S., Liberté 1. Négritude et humanisme, Paris : Seuil, 1964. Idem, Liberté 5. Le Dialogue des cultures, Paris : Seuil, 1993. KERCHACHE, J. PAUDRAT, J.STEPHAN, L., L'art africain, Paris : Citadelles et Mazenod, 1988. NGAL G., Esquisse d’une philosophie du Style. Autour du champ négro-africain. Paris : Ed. Tanawa, 2000. NDIAYE Iba D., L'impossible art africain, Dakar: Editions Dëkkendo, 2002. Idem, Créer l'art des Africains, Dakar, Presses universitaires de Dakar, 2003. Vendredi 24 octobre 2008 L’herméneutique anthropologique de l’Art négro-africain L’ontologie négro-africaine repose sur l’idée de force vitale, source de l’être et de vie d’une part et émanation de Dieu d’autre part. Le souci du Négro-Africain est par conséquent d’accroître la force vitale et l’ensemble du système c’est-à-dire la nature animale, végétale, minérale et par-delà de renforcer Dieu, de qui émane et qui accomplit toute force, lui qui est plus-être, mieux, qui est plénitude de l’Être quand les autres ne sont que des étants. Toutes les œuvres d’art, en contexte africain, sont des symboles, des figures dont la fonction est non seulement de représenter, de figurer la réalité, mais surtout de recréer les liens qui unissent symboliquement l’homme au monde (son environnement), au cosmos et au divin. Semaine 8 : La personne humaine dans l’Anthropologie négro-africaine. Mardi 28 octobre 2008 – Séance 13 En Afrique, l’homme se saisit comme un être cosmique L’Anthropo-cosmologie fait que l’homme appartient à la fois au monde des Vivants et celui des Morts. L’homme apparaît comme le Fils de la Terre et du Ciel, véritable synthèse de l’univers auquel nous appartenons. L’Anthropo-cosmologie devient réellement une anthropologie de relation où l’homme se saisit comme un être-avec. L’homme ne saurait vivre en dehors de ces faisceaux de relations au sein de la parenté et de la société en général c’est-à-dire en relation avec les vivants, avec les ancêtres – morts et avec Dieu (le monde du divin). Vendredi 31 octobre 2008 - Séance 14 L’homme est microcosme au sein du macrocosme Il se découvre dans la totalité de ses dimensions : Destinée, Communauté et Communion, Histoire et Pérennité. De ce fait, la personne humaine n’est pas une réalité simple et statique, il est une réalité dynamique. L’homme est un projet dynamique qui, à la fois, s’explicite et s’accomplit. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 11 Lectures obligatoires : MVENG E., L’Afrique dans l’Eglise. Paroles d’un croyant, Paris : L’Harmattan, 1985. Lectures recommandées : Actes du Colloque international sur la notion de personne en Afrique noire, Paris : Editions du centre national de la recherche scientifique (CNRS), 1973. Semaine 9: Présentations orales 1. Mardi 4 novembre 2008 – Séance 15 Encadrement des projets Vendredi 7 novembre 2008 – Séance 16 Encadrement des projets Semaine 10 : Présentations orales 2. Mardi 11 novembre 2008 – Séance 17 Encadrement des projets Vendredi 14 novembre 2008 – Séance 18 Encadrement des projets Semaine 11 : Présentations orales 3. Mardi 18 novembre 2008 – Séance 19 Encadrement des projets Vendredi, 21 novembre 2008 - Séance 20 Encadrement des projets Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 12 Semaine 12 : Présentations orales 4. Mardi 25 novembre 2008 – Séance 21 Encadrement des projets Vendredi 28 novembre 2008 – Séance 22 Encadrement des projets Semaine 13 : CONCLUSION GENERALE DU COURS Mardi 2 décembre 2008 – Séance 22 Évaluation – synthèse générale – Questions diverses ÉVALUATION DES APPRENTISSAGES L’évaluation de notre cours d’Anthropologie de l’Afrique se fera en quatre étapes : 1. L’examen partiel (20 % de la note finale) L’examen partiel aura lieu le vendredi 03 octobre 2008. Les étudiants répondront aux questions en rapport avec la première partie du cours déjà donné. L’examen partiel portera sur la partie historique en demandant aux étudiants de montrer comment ils ont compris le cours. Cet examen partiel aidera le professeur à bien peser le niveau de compréhension intellectuelle de la classe sur les problématiques africaines. 2. L’examen final (30% de la note finale) A la fin du cours, un autre examen écrit sera donné aux étudiants sur la partie structurelle des sociétés africaines. Ce dernier examen permettra aux étudiants d’assimiler les deux parties du cours et de s’en approprier pour leurs travaux ultérieurs. 3. Le travail de la recherche (40% de la note finale) Avec le travail de la recherche scientifique, l’enjeu consistera à aider les étudiants à s’habituer d’abord à la démarche dans la recherche mais aussi et surtout à savoir problématiser un thème ou un cas d’étude. Les étudiants se mettront à chercher de la documentation nécessaire. Ce travail de recherche scientifique aidera les étudiants à acquérir un esprit critique dans le choix de la documentation mais aussi à trier la bonne ou la mauvaise documentation. Ils apprendront à bien rédiger des essais mais aussi à les articuler par rapport à l’ensemble général de la thématique choisie par le groupe. A la fin de la recherche, chaque étudiant pourra exposer oralement le contenu de sa recherche. Ce travail de recherche sera basé sur des Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 13 échanges réguliers avec le professeur mais les étudiants pourront aussi recourir aux expertises d’autres personnes. Ce travail se fera en deux étapes : - un projet de recherche à rendre une fois la thématique choisie, le groupe constitué et la réflexion sur la problématique entamée et présentation orale de la recherche : 20 pts. - un rapport final de recherche qu’il faudra donner au professeur bien écrit après l’exposé et les débats avec les autres étudiants. L’étudiant pourra corriger le contenu de sa recherche et remettre l’exposé de sa recherche après y avoir apporté des amendements nécessaires : 20 pts. - Plusieurs thématiques sur l’Afrique en rapport avec le cours seront proposées. La classe devra se constituer en groupes (le nombre de personnes par groupe sera à déterminer en début de session). Chaque groupe travaillant sur une des thématiques au choix devra rédiger un projet de recherche. L’équipe devra exposer de manière succincte la problématique de la recherche, les objectifs spécifiques, la méthodologie (avec une description de comment vous envisagez le terrain de recherche : vers où comptez vous tourner, quel type d’entretien, etc.) et la bibliographie (3 pages max. sans compter la page titre et les références bibliographiques). Chaque groupe devra désigner son propre porte-parole. Chacun au sein du groupe pourra constituer une bibliographie sélective de sa recherche et le groupe organisera un travail de terrain en organisant 2 entretiens qualitatifs auprès des personnes ressources ayant vécues une expérience donnée ou connaissant bien un cas d’étude particulière sur un pays. Les étudiants et étudiantes déposeront un rapport de recherche contenant les principaux éléments de leur recherche (25 pages max.). Ce rapport sera déposé le dernier jour de cours (soit le 2 décembre 2008) afin qu’ils soient dégagés de ce travail pendant la période d’examen. 4. Évaluation par participation (10 pts de la note finale). Cette dernière note aidera les étudiants à participer activement au cours. Elle sera donnée aux étudiants fidèles au rendez-vous de l’anthropologie de l’Afrique pour faire la différence avec les autres étudiants toujours absents sans motif grave et justification. Calendrier des activités : Semaine 3 Date M 19/09/2008 4 6 9 12 13 M 26/09/2008 M 26/09/2008 M 04/11/2008 V 28/11/2008 M 02/12/2008 Activité Communication du texte de l’examen de mi-session par le professeur Constitution des groupes Examen partiel Début de la présentation orale par les étudiants Fin de la Présentation orale par les étudiants Rendu des rapports finaux Informations concernant le travail de recherche Les thématiques proposées : 1- Anthropologie de la Côte d’Ivoire. Analyse critique du livre de DOZON J.-P., Une anthropologie en mouvement. L’Afrique miroir du contemporain, Paris – Versailles : Editions Quae, 2008. 2- Anthropologie de la Côte d’Ivoire. Analyse critique du livre de DOZON J.-P., La société bété : histoires d’une ethnie de Côte d’Ivoire, Paris – Bondy : Editions Karthala – Ed. de L’ORSTOM, 1985. 3- Anthropologie des Songah au Niger et au Mali. Analyse critique du livre OLIVIER DE SARDAN J.-P., Les sociétés Songhay-Zarma (Niger –Mali) : Chefs, guerriers, esclaves, paysans, Paris : Editions Karthala, 1984. 4- Anthropologie des populations nomades sahariennes touarègues et maures. Analyse critique du livre de BONTE P., Essai sur les formations tribales du Sahara occidental. Approches comparatives, anthropologiques et historiques, Bruxelles : Luc Pire, 2007. Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 14 5- Étude de plusieurs cas en Anthropologie africaine : AMSELLE J.-L. et M’BOKOLO E., Au cœur de l’ethnie. Ethnies, tribalisme et état en Afrique, Paris : Editions La Découverte, 1985. 6- Anthropologie des Bantus : MUJYNYA NIMISI, L’Homme dans l’univers des Bantu, Kinshasa : Presses Universitaires du Zaïre, 1978. 7- HEUSCH L. de, Du pouvoir : anthropologie politique des sociétés d’Afrique centrales, Nanterre : sociétés d’ethnologie, 2002. N. B. : 1- Bien définir la problématique de recherche avant de commencer à identifier les institutions et personnes ressources pertinentes qui vont alimenter votre réflexion. 2- Votre projet de recherche de 3 pages devra bien préciser comment vous aller vous y prendre afin qu’avec le professeur les réajustements nécessaires puissent s’opérer à temps : o Identification des institutions/personnes pertinentes à interviewer o travail de prise de contact o choix de la méthode d’entretien (individuel ou de groupe, semi-structuré ou récit de vie) et élaboration d’un guide d’entretien adapté aux personnes visées o entretien-test à réaliser si possible o choix du mode de collecte : prise de notes, enregistrement ABSENCE L’absence à un examen, à un test ou la remise tardive de travaux pour cause de maladie doit être justifiée, sinon elles sont pénalisées. Les raisons telles que voyages, travail et erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. PLAGIAT Le document Attention au plagiat illustre des exemples concrets de ce qui est acceptable et inacceptable dans la rédaction des travaux universitaires (http://www.uottawa.ca/plagiat.pdf). SERVICES OFFERTS AUX ÉTUDIANTS : Le Centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales est situé à la pièce 2185 du Pavillon Desmarais. Les étudiants-mentors partagent avec les étudiants leur expérience universitaire (connaissance du milieu universitaire, règlements, méthodes et stratégies d’apprentissage) (http://www.socialsciences.uottawa.ca/fra/centre_mentorat.asp) Le SASS (Service d’appui au succès scolaire) de l’Université offre une multitude de services (http://web.sass.uottawa.ca/). Il abrite le Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires (CARTU) situé au 110, rue Université (http://www.sass.uottawa.ca/redaction/). Le SASS a conçu le portail Université 101, qui publie régulièrement la liste des activités scolaires et sociales qui ont lieu sur le campus (http://web.sass.uottawa.ca/universite101). Le Service d’accès – autrefois le Centre des services spéciaux – dispense des services individualisés pour aider les étudiants ayant un handicap ou un trouble d’apprentissage. Il relève aussi du SASS (http://www.sass.uottawa.ca/bienvenue.php). Anthropologie de l’Afrique ANT 3742 A 15