Revue trimestrielle - N°3 Janvier à Mars 2011 • ACTUALITÉS - P.2-3 • Aluminium et cerveau : le macrophage cheval de Troie • Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique gériatrique sur Chenevier • Journées Médicales 2011 • DOSSIER - P.4-5 • Regroupement des activités de laboratoire sur Henri-Mondor • VIE DES SERVICES - P. 6-11 • La dispensation journalière individuelle et nominative (DJIN) - hôpital Emile Roux Son histoire, son développement • Sécurisation du circuit du médicament : Les outils mis en œuvre dans les hôpitaux Dupuytren et Clemenceau • Hôpital Emile-Roux - soigner autrement Le soin relationnel, primordial en gériatrie • L’Unité Transversale de Nutrition Clinique (UTNc) de Joffre-Dupuytren • La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94 • Service Restauration Emile-Roux La cuisine a désormais un agrément sanitaire européen ! • Suivi de pharmacovigilance de la vaccination 2010-2011 du personnel de santé du Groupe Hospitalier Henri Mondor contre la grippe saisonnière RISQUES ET QUALITÉ • USAGERS, P. 12-13 • Déclaration d’évènements indésirables nouvelle version osiris • SOINS PALLIATIFS - P. 14-15 • Les Soins Palliatifs à l’Hôpital Joffre-Dupuytren • Evaluation de la douleur du patient non communiquant : une pratique fréquente en soins palliatifs • Ethique : enjeu relationnel • RÉTROSPECTIVE - P. 16-17 • PORTRAIT EVÉNEMENTIELS CULTURELS - P. 18 - Ariane MALLAT Desservir une population La loi HPST n° 2009-879 du 21 juillet 2009 définit dans son article 131 des communautés hospitalières de territoires. Fondamentalement les acteurs de santé publique sont attachés à la notion de desserte sanitaire et médico-sociale d’une population parce que c’est cette population qui est le vrai ressort de leurs motivations et de leurs solidarités. La seconde notion importante est celle du niveau de soins. Généralement on définit 3 niveaux de soins : - le niveau 1 qui est celui de la médecine de ville ou du service des urgences. - Le niveau 2 qui est celui du soin de recours et relève de la médecine spécialisée de ville ou à l’hôpital. - Le niveau 3 qui est celui de l’excellence et relève généralement des hôpitaux universitaires en ce qu’ils abritent des services de sur-spécialités ou de ressort interrégional. Ces 3 niveaux définissent un parcours de soin pour les patients. Une communauté hospitalière de territoire n’est rien d’autre que l’alliance concertée des acteurs de soins et du champ médico-social, que leur exercice se fasse dans un établissement de santé ou en ville, pour assurer une réponse aux besoins de la population. En cela, le rapprochement entre l’hôpital Henri Mondor - Albert Chenevier (AP-HP) et le Centre hospitalier Intercommunal de Créteil est emblématique et structurant. Emblématique parce qu’il peut amener à la démonstration d’une alliance entre établissements publics, élargie au champ de la filière gériatrique, en étroite collaboration avec la médecine de ville générale et spécialisée, et ce, selon des modalités innovantes puisque seule compte la volonté des acteurs au-delà de l’habillage juridique. Structurant parce que les financements de l’assurance maladie ne peuvent plus tolérer les doublons et gaspillages et qu’à l’égard des patients et de leurs familles, nous nous devons d’assurer une lisibilité forte dans nos organisations. Forts de cette mission, il est nécessaire de progresser réellement dans une collaboration sans état d’âme concrète et opérationnelle entre des établissements confraternels liés par leur appartenance universitaire à l’UPEC. Ce sera l’objectif de tous avant l’été. Martine ORIO ACTUALITÉS Aluminium et cerveau : le macrophage cheval de Troie La Keele University a réuni des experts de 21 pays à Niagara-on-the-Lake, Canada, du 20 au 23 février derniers pour faire le point sur les effets de l’aluminium sur l’environnement et la santé. Ce métal est omniprésent dans notre environnement. L’exposition croissante à l’aluminium présent dans l’air, l’eau, la nourriture, les cosmétiques, et les produits pharmaceutiques est associée à un risque d’accumulation de ce métal dans notre organisme. Ce métal, biologiquement très réactogène et se dissociant très lentement des liaisons chimiques qu’il établit, a été systématiquement exclu des organismes vivants au cours de l’évolution. Il est possible que dans le cadre d’une accumulation lente, plus marquée chez certains individus, il puisse agir comme un facteur exogène (parmi d’autres possibles) dévoilant une prédisposition de nature génétique à développer certaines maladies, notamment neuro-dégénératives. Le risque d’accumulation est augmenté par l’allongement considérable de la durée de vie de la population. Une attention croissante se porte actuellement sur l’hydroxyde d’aluminium, une forme particulaire de l’aluminium. Même dans l’eau, l’aluminium est majoritairement présent sous forme de très petites particules à pH neutre. Ces particules sont utilisées comme adjuvant des vaccins sous le nom d’Alum. L’identification de la myofasciite à macrophages (MFM) a permis de comprendre que les particules d’Alum peuvent persister très longtemps, jusqu’à 12 ans après la dernière injection, chez certains individus prédisposés (voir l’article de François-Jérôme Authier, La Revue du GH N°2, octobre-décembre 2010). La MFM est une lésion inflammatoire persistante localisée, détectée au site de vaccinations anciennes, mais elle s’associe typiquement à des manifestations générales, essentiellement neurologiques, telles qu’une fatigue chronique invalidante, des douleurs musculaires et articulaires diffuses, et des troubles de la mémoire. Ces manifestations ont récemment été regroupées sous l’appellation ASIA par le groupe israélien de Yehuda Shoenfeld (’ASIA’ Autoim- mune/inflammatory syndrome induced by adjuvants. J Autoimmunity, 2011 ; 36:4-8). Les effets immunostimulants et neurotoxiques de l’Alum sont bien établis. Pourtant le lien pouvant exister entre l’injection musculaire d’Alum et l’atteinte cérébrale reste assez vague car la distribution des particules dans l’organisme n’a pas été étudiée. Des particules d’aluminium fluorescentes ont été construites par l’équipe «nanohybrides» d’Olivier Tillement (CNRS/Université Lyon-Sud) pour nous permettre de suivre le cheminement des particules chez la souris. Après injection musculaire, les particules sont très rapidement capturées localement par les monocytes/macrophages : une partie de ces phagocytes forment une MFM locale et une autre partie migre du muscle vers les ganglions lymphatiques régionaux, puis des ganglions vers le sang, et enfin du sang vers le cerveau où une accumulation retardée, lente mais continue est observée jusqu’au 6ème mois. L’ablation préalable des ganglions lymphatiques diminue considérablement l’accès des particules au sang et au cerveau. L’accès au cerveau n’était pas observé après injection intraveineuse directe des particules. Ces données suggèrent le rôle capital de la phagocytose des particules dans les tissus pour leur transport à distance. Il nous a été possible de montrer que ce transport est très dépendant du guidage des monocytes par la molécule chimioattractante MCP-1 produite par les tissus. L’injection directe des particules dans le cerveau a permis de montrer que cet organe, contrairement aux autres, possède la capacité de retenir les particules. L’absence de recirculation des particules est donc certainement impliquée dans la lente accumulation cérébrale observée. Il semble donc que les nanoparticules d’aluminium, phagocytées au point d’entrée dans l’organisme, sont transportées par un mécanisme du cheval de Troie dans les organes lymphoïdes, le sang et le cerveau, où une petite quantité peut s’accumuler progressivement. Ce mécanisme ressemble beaucoup au mécanisme d’entrée cérébrale de certaines particules virales (VIH, VHC, peut être EBV). Une étude conduite avec l’association des patients MFM et l’équipe d’immunogénétique de Christophe Combadière (CNRS/ UPMC) montre l’existence de polymorphismes dans les régions régulatrices du gène MCP-1 et d’autres chimiokines. La principale mutation observée est connue pour augmenter la production de MCP-1. Il est donc possible que la capacité des tissus de certains individus à produire des quantités élevées de chimiokines, en favorisant la diffusion systémique de l’adjuvant, constitue un facteur de susceptibilité individuelle à développer un syndrome des adjuvants. Ces travaux ont éte menés grâce au soutien de l’association E3M (Entraide aux Malades atteints de Myofasciite à Macrophages), de l’AFM (Association Française contre les Myopathies), et de la Région Ile-de-France : Neuropole francilien (DIM- NErF) et Partenariats Institutions-Citoyens (PICRI). Romain GHERARDI & Josette CADUSSEAU Service d’Histologie et UPEC/INSERM Prix européen de la société européenne de neurochirurgie Bechir Jarraya du service de Neurochirurgie du groupe hospitalier Henri Mondor a reçu le Prix «Aesculap EANS Research Prize» pour les jeunes neurochirurgiens européens. Ce prix récompense le meilleur travail européen en neurochirurgie. Bechir Jerraya a été récompensé pour 2 le travail scientifique de développement préclinique d’une nouvelle thérapie génique dans des modèles primates de la maladie de Parkinson (Prosavin). Actuellement un essai clinique de cette même thérapie génique est en cours dans l’UF neurochirurgie fonctionnelle, l’investigateur principal étant le Pr Stéphane Palfi. Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique gériatrique sur Chenevier D’ici la fin de l’année, nous ouvrirons un hôpital de jour thérapeutique sur l’hôpital Albert Chenevier. L’hôpital de jour est un des maillons importants de la filière gériatrique 94.1 dans le Val de Marne qui comprend à ce jour : 2 unités de court séjour, 1 unité de SSR, une unité de soins palliatifs, une équipe mobile d’intervention au SAU, une équipe pilote de coordination en oncogériatrique, une consultation mémoire et d’évaluation gériatrique, un partenariat avec les unités de SSR et de long séjour d’Emile Roux et un travail en réseau avec le CLIC 4 et le réseau ville/ hôpital Géronto 4. Cet hôpital de jour thérapeutique prendra principalement en charge des personnes âgées en perte d’autonomie qui présenteront des troubles de l’équilibre et de la marche et/ou des troubles cognitifs. Il proposera notamment une rééducation fonctionnelle personnalisée et des ateliers mémoire et un programme d’éducation et de prévention dans le domaine nutritionnel. Il sera situé dans la continuité de l’hôpital de jour diagnostique au rez-de-chaussée de Calmette à proximité du parcours extérieur de déambulation. Il s’articulera avec l’hôpital de jour diagnostique et les unités de court séjour et complétera ainsi l’offre de soins. Un certain nombre de personnes âgées suivies en hôpital de jour diagnostique sont d’ores et déjà en attente de cette structure. Elena PAILLAUD Chef de service de Gériatrie JOURNÉES MÉDICALES EMILE ROUX JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS Jeudi 5 mai 2011 De 11h à 15h - Halls A. Calmette, J. Cruveilhier, Buisson-Jacob L’EOH Emile-Roux se mobilise ! Venez nombreux participer à notre Parcours Hygiène des Mains Tout public, interne et externe. FORUM DES ASSOCIATIONS Mercredi 22 juin 2011 De 13h30 à 16h30 - Kiosque extérieur pavillon J. Cruveilhier Organisé par le service des relations avec les usagers GEORGES CLEMENCEAU JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS 5 mai 2011 Stand mobile dans les services CONFÉRENCE SUR LE THÈME DE LA MALADIE DE PARKINSON Vendredi 13 Mai 2011 de 12h00 à 16h00 Salle Jean-Rigaux Organisé par le Dr Gilles CAPLAIN en partenariat avec le laboratoire BOERHRINGER JOFFRE-DUPUYTREN JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS 10 mai 2011 à Dupuytren 12 mai 2011 à Joffre Stand mobile dans les services HENRI MONDOR / ALBERT CHENEVIER FORUM SANTE Le Samedi 30 avril 2011 / 10 h – 18 h Organisé par la Ville de Créteil Stand (Hôpital, Associations et SAMU) Conférences / «les urgences et la permanence de soins» avec le docteur Aline SANTIN Lieu : Hôtel de Ville de Créteil (rue Salvador Allende) JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS Jeudi 5 mai 2011 Organisée par le CEPI (Cellule Epidémiologique Prévention Infection) Stands / Hall de l’hôpital et self des personnels Mardi 10 mai 2011 Facteurs de vulnérabilité génétique dans les psychoses Stéphane JAMAIN, Institut Mondor de Recherches Biomédicales, INSERM U 955 JOURNÉE DRÉPANOCYTOSE 17 juin 2011 Organisé par l’Association SOS GLOBI Stands en présence des associations de patients (Hall de l’hôpital Henri Mondor) Mardi 21 juin 2011 Interaction entre facteurs génétiques et environnementaux : exemples dans les troubles psychotiques Bart RUTTEN, Department de Psychiatrie, Université de Maastricht, Pays Bas Exposition du 14 au 17 juin (Espace Nelly Rotman) CONFÉRENCES DE CHENEVIER 2011 PÔLE DE PSYCHIATRIE Hôpital A. Chenevier « Facteurs de risque des psychoses : Identifier, comprendre, prévenir » Sous l’égide de REMERCIEMENTS AUX AGENTS DE CHENEVIER-MONDOR Le service social du personnel vous remercie de votre participation active lors des journées de distribution des questionnaires. En effet, vous avez été plus de 440 personnes à nous répondre ! Nous avons été heureux de constater que 89 % d’entre vous seraient intéressés pour assister à une journée d’information collective. Les résultats de l’enquête ont montré que le thème de la retraite est le plus plébiscité. C’est donc celui que nous traiterons en priorité. Les thèmes gestion budgétaire, lien parents/ enfants, logement/hébergement arrivés en deuxième position, feront l’objet de futures journées d’information. Cette journée intitulée, «Ensemble, réfléchissons à votre retraite», aura 3 lieu le Mardi 3 Mai 2011 sur le site de l’hôpital Henri MONDOR. Elle débutera à 9h 30 et se terminera à 16h. Le Centre de Services Partagés proposera une conférence le matin et l’après-midi. Une autre conférence sera animée par L’IRCANTEC l’après-midi. Si vous désirez y assister, merci de vous inscrire auprès du centre de formation (code session : 3182000001). Parallèlement, des stands seront mis à votre disposition toute la journée (participation de l’IRCANTEC, du Centre de Service Partagé, du Crédit Municipal de Paris, de la PREFON, du CGOS, de l’Association FGDR et CICASS) Dans l’attente de vous retrouver nombreux lors de cette journée d’information. Le service social du personnel DOSSIER Regroupement des activités de laboratoire sur Henri-Mondor Depuis le 10 février 2011, l’hôpital Henri Mondor réalise les analyses de biologie médicale (hors les examens urgents) de tous les sites du groupe hospitalier. Retour sur cette nouvelle organisation. POURQUOI UNE NOUVELLE ORGANISATION ? Le contexte dans lequel se situe la biologie médicale est en pleine évolution. La loi Hôpital Patients Santé Territoire, l’ordonnance dite «Ballereau» du 13 janvier 2010 portant réforme de la biologie médicale concourent à cette évolution, de même que l’apparition des nouvelles techniques et des nouveaux modes d’organisation dans ce secteur. Traduisant ces évolutions au sein de son institution, l’AP-HP a inscrit comme un des axes prioritaires dans son plan stratégique le projet de réorganisation de la biologie. Ce projet d’organisation de la biologie à l’AP-HP repose sur trois grands axes : pour la biologie nécessitant des réponses urgentes, maintien des services de proximité sur chaque site pour la biologie automatisable en rou -tine, un centre par groupe hospitalier pour la biologie très spécialisée, un regroupement au niveau supra-GH en fonction des besoins, des compétences et des ressources. C’est dans ce contexte qu’a été mis en oeuvre le projet de réorganisation des activités de biologie médicale du groupe hospitalier Henri Mondor. LES PRÉALABLES Jusqu’à la mise en place de cette nouvelle organisation, le laboratoire implanté sur les sites d’Emile Roux et de Joffre Dupuytren réalisait les examens de biologie médicale des trois sites gériatriques, Georges Clemenceau, Joffre-Dupuytren et Emile Roux. Pour permettre la reprise par le site d’Henri Mondor de la réalisation de tous ces examens, il a fallu identifier les impératifs du projet : Accompagner les personnels du laboratoire, directement concernés Satisfaire les besoins identifiés sur les sites gériatriques, notamment en terme de réponse aux urgences 4 Déployer des outils communs au groupe hospitalier, en terme de serveur de résultat et de système de gestion des laboratoires Redéfinir tous les processus et les organisations, depuis le prélèvement jusqu’au rendu des résultats d’examens. Pour ce faire, un groupe multidisciplinaire a donc été mis en place pour traiter toutes les problématiques soulevées. De multiples secteurs sur l’ensemble des hôpitaux Henri Mondor, Georges Clemenceau, Joffre-Dupuytren, Emile Roux ont été concernés et la mobilisation de toutes les équipes a rendu possible la mise en œuvre du projet. Ont été sollicités et ont participé au projet médecins, biologistes, équipes soignantes, équipes du laboratoire, centres de tri, coursiers, secteur des investissements et du service technique, secteur informatique, direction des soins, encadrement soignant, médicotechnique, encadrement administratif, direction des ressources humaines, services logistiques, communication, direction des affaires médicales. La mobilisation a été au rendez-vous, avec la recherche de solutions pratiques pour mettre en place la meilleure organisation possible. LA NOUVELLE ORGANISATION Cette organisation, opérationnelle depuis le 10 février dernier, repose sur les grands principes suivants. Sur chaque site gériatrique du GH, un centre de tri est maintenu et ouvert en semaine. Il permet notamment d’assurer le ramassage des prélèvements réalisés dans les services et de trier les examens. Les examens urgents, gaz du sang et marqueurs cardiaques, sont réalisés sur chaque site grâce à des appareils délocalisés. Les autres prélèvements sont pris en charge par une navette intersites programmée (4 par jour) et assurée par les coursiers, pour être transmis au plateau de Biologie de l’hôpital Henri Mondor. L’analyse est alors réalisée dans chacun des laboratoires d’Henri Mondor, selon la spécialité de référence. Une fois l’analyse terminée, le serveur de résultats, commun au GH, permet un rendu des résultats en temps réel. Ce transfert d’activités a nécessité un inves- tissement et une coordination de tous les hôpitaux du GH et de toutes les équipes pour garantir in fine une réponse satisfaisante à la prise en charge des patients. Il a donné lieu au déploiement d’outils (serveur de résultats et système de gestion des laboratoires) et de procédures communs au GH. Nous saluons donc tout ce travail, qui, après un transfert réussi, se poursuit pour toujours améliorer les procédures et circuits. 5 Nous remercions l’ensemble des équipes pour leur implication et leur investissement. A ce jour, la nouvelle organisation est donc fonctionnelle. Cette étape est la première d’une réflexion plus globale sur la biologie, qui doit viser à donner une image et une fonctionnalité plus cohérente de la fonction biologique, en modernisant notamment son plateau. Sabrina lopez Directrice du site Emile-Roux Chef de projet VIE DES SERVICES Hôpital Emile-Roux - Pharmacie La dispensation journalière individuelle et nominative (DJIN) Son histoire, son développement la sécurisation pharmaceutique du circuit du médicament repose sur deux piliers essentiels et distincts • Le 1er, un maillon important, consiste à analyser les prescriptions en vue d’une validation concertée des traitements avec le prescripteur. La validation va permettre la mise en œuvre des mesures nécessaires au bon usage des médicaments, que le patient va recevoir. Elle va également optimiser les traitements et éviter tout risque d’effets délétères iatrogènes des drogues prescrites. • Le 2ème pilier est une préparation standardisée et sécurisée des doses médicamenteuses, qui seront administrées au malade. Cet acte est exécuté au regard de l’ordonnance établie par le médecin prescripteur. La standardisation commande à mettre en place un enchaînement fiabilisé de gestes avec traçabilité à toutes les étapes. Ce second pilier de la sécurisation du circuit du médicament, est un procédé, qui doit répondre à l’obligation de résultat que résume l’adage «le bon médicament, à la bonne dose au bon malade». la mise en place de la dJIN à l’hôpital emile-Roux Le sujet âgé reçoit plusieurs médicaments à la fois. Pour éviter les erreurs lors de l’administration des doses, l’équipe de la PUI de l’hôpital Emile-Roux, a mis en place une Dispensation Journalière Individuelle Nominative (DJIN). Le personnel de la pharmacie prépare à l’avance les doses des médicaments, nécessaires au traitement du patient, tel que le prévoit le prescripteur, qui reste l’ordonnateur de l’acte. C’est en 1993, que la 1ère expérience de DJIN a débuté sur une quarantaine de patients hospitalisés en soins de longue durée. Mais, l’envol réel de la DJIN a lieu en 2003 avec pour l’hôpital, l’informatisation du circuit du médicament puis l’acquisition d’un matériel adapté pour la préparation, le stockage et le transport entre la pharmacie et les unités de soins, des doses médicamenteuses préparées. Ainsi, ce qui était au départ un projet de service, est devenu un projet d’établissement. Le déploiement de la DJIN s’est fait alors progressivement. En juin 2010, 22 lits supplémentaires sont mis en mode DJIN. A ce jour, près de 397 lits de MCO et SSR en bénéficient. Les traitements concernés par la DJIN font l’objet d’une dispensation automatisée pour près de deux tiers des lignes de prescription, tandis que l’autre tiers est dispensé manuellement par les préparateurs en pharmacie. L’automatisation de la dispensation améliore sa sécurisation mais elle ne concerne que les formes dites «sèches » gélules et comprimés. Chaque gélule ou comprimé est mis automatiquement dans un sachet individuel sur lequel, sont inscrites toutes les mentions obligatoires et /ou de bon usage du médicament dispensé. Le service de soins reçoit pour chaque patient ses doses de médicaments préparées à l’avance par la pharmacie. le mode de dispensation Journalière Individuelle et Nominative est plébiscité à la fois par les équipes soignantes et médicales. Toutes les comparaisons avec le mode de dispensation globale, ont montré que la DJIN permet une meilleure maîtrise du risque d’erreurs médicamenteuses Par ailleurs, comme désormais ce sont les préparateurs en pharmacie qui préparent les doses de médicaments, les équipes infirmières peuvent consacrer ce temps gagné aux soins du patient et contribuent encore davantage à l’amélioration de sa prise en charge. 6 De plus, autre avantage, la DJIN, optimise la gestion des stocks des médicaments. Lors de la visite de la HAS pour la certification de l’établissement en juin 2008, les experts visiteurs, ont demandé le déploiement de la DJIN sur la totalité des 932 lits de l’hôpital. Depuis 2005, le décret sur le bon usage des médicaments tend à obliger les établissements de santé à développer la dispensation individuelle nominative. Grâce aux capacités d’anticipation des personnels de la pharmacie, notre établissement était en adéquation avec cette directive réglementaire bien avant sa publication. Notre expérience est exemple de progrès, elle est menée par une équipe soucieuse d’avancer sur le terrain de la prise en charge du patient âgé hospitalisé. Moussa oUdJHANI Pharmacien des Hôpitaux Sécurisation du circuit du médicament : Les outils mis en œuvre dans les hôpitaux Dupuytren et Clemenceau Le circuit des médicaments concerne l’ensemble des étapes et l’ensemble des différents professionnels qui concourent à sa réalisation complète. Il inclut la prescription médicale ainsi que son analyse et sa validation pharmaceutiques, la préparation, la dispensation, la vérification des médicaments et enfin l’administration aux patients. Sur les deux hôpitaux, la prescription médicale est informatisée pour tous les lits et toutes les références de médicaments, hors GHS ou non. Elle est complétée par l’analyse et la validation pharmaceutiques. Cette validation est réalisée à l’aide du logiciel PHEDRA sur l’intégralité de l’ordonnance prescrite via le logiciel ACTIPIDOS. L’analyse pharmaceutique de l’ordonnance fait partie intégrante de l’acte de dispensation et représente un chaînon essentiel dans la sécurisation du circuit du médicament en contribuant au bon usage du médicament et en participant à la lutte contre l’iatrogénèse médicamenteuse et l’erreur médicamenteuse. L’analyse de l’ordonnance consiste à vérifier la bonne adéquation entre le traitement et la ou les pathologies du patient si celles-ci sont connues du pharmacien, en tenant compte de son état physiopathologique, des résultats de certains examens biologiques dont il a l’accès par le serveur de résultats de laboratoire, des interactions médicamenteuses, des contre indications éventuelles et des règles de bon usage validées par la COMEDIMS centrale ou locale (Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles). Le but à atteindre est le choix du bon médicament, dans la bonne indication, dans le respect des contre indications, à la bonne posologie et au bon moment. Ainsi, environ 60 000 ordonnances par an sont validées par les pharmaciens. Les « messages » ou interventions pharmaceutiques portent essentiellement sur des mises en garde concernant les posologies, les durées de traitement, les interactions médicamenteuses, les médicaments hors livret avec dispensation de conseils pour le choix d’équivalents thérapeutiques ainsi que le respect des référentiels de bon usage. Après cette étape, la Dispensation Journalière Individuelle Nominative (DJIN) est réalisée manuellement par les préparateurs en pharmacie hospitalière pour 800 de nos lits, déchargeant les soignants de cette activité et selon une organisation rationnelle et ergonomique pour un coût inférieur en ressources humaines (un préparateur en poste pour 100 lits) et une meilleure sécurité de la préparation des médicaments. La conformité entre les médicaments prescrits et les médicaments dispensés est réalisée par un pharmacien par le biais d’audits quotidiens sur un échantillon représentatif de patients. Les inadéquations relevées sont inférieures à 0,1 % ce qui est conforme avec la littérature. Lorsque l’inadéquation est importante, des mesures correctives d’organisation ou de rappel des procédures sont systématiques. La sécurisation passe également par l’identification claire des produits prescrits à administrer afin que l’IDE identifie parfaitement le médicament à administrer jusqu’à la bouche du patient, c’est-à-dire qu’elle doit avoir à sa disposition l’ensemble des informations suivantes sur chaque unité : le nom du médicament, le dosage, le numéro de lot et la date de péremption. Cependant, l’industrie pharmaceutique ne met pas forcément à la disposition des pharmacies hospitalières des médicaments clairement identifiés sous forme unitaire. De ce fait, dans le cadre de la DJIN, la pharmacie est dans l’obligation de ré-identifier de façon unitaire 60% des formes orales sèches industrielles, soit près d’1 million d’unités par an pour nos deux hôpitaux. Pour certains médicaments, la simple réidentification n’est pas suffisante car elle nécessite un déconditionnement de leur emballage industriel d’origine. 7 Or, le retrait du médicament de son blister industriel ou la sortie du tube modifie les caractéristiques physicochimiques des médicaments, et de ce fait, leur activité pour le malade. Pour les médicaments que l’on ne peut pas ré-identifier sans les déconditionner, des études de stabilité sont nécessaires et il est engagé une collaboration de recherche gériatrique sur la détermination des durées de péremption de ces médicaments avec le laboratoire de contrôle de la pharmacie de l’hôpital Henri Mondor. Toutes ces actions font partie d’une démarche qualité pharmaceutique dans le cadre du Contrat de Bon Usage des produits de santé signé pour la période 2009 – 2011 par la Direction Générale de l’APHP en mars 2009. Parmi les objectifs de ce contrat, on peut citer l’informatisation de la prescription à l’administration, le développement de la dispensation individuelle nominative, la mise à disposition d’information pour le Bon Usage des Médicaments prescrits hors GHS et la mise en place d’une organisation de recueil et d’analyse des évènements indésirables liés au circuit du médicament. L’ensemble de ces actions nous a conduits à un excellent résultat du contrat CBus (rapport intermédiaire de 2010) conforme au contrat engagé par l’AP-HP et l’ARS et dont les résultats montrent une conformité de 100% pour Dupuytren et de 92 % pour Clemenceau pour un score de l’APHP de 86%. d. HUCHoN-BÉCel Pharmacien chef de service PUI Joffre Dupuytren G. le pAlleC Pharmacien chef de service PUI Georges Clemenceau Hôpital Emile-Roux - SOIGNER AUTREMENT Le soin relationnel, primordial en gériatrie « Il faut trouver une solution…Madame M. n’a pas arrêté de vouloir partir cet après-midi ». L’équipe soignante s’interroge. Comment soigner les patients qui ont des troubles du comportement dans un service de soins de suite ? « C’est vrai que lorsqu’on a le temps de partager une activité, certains patients sont plus calmes et les soins sont plus faciles après ». C’est à partir de ces réflexions que le projet « soigner autrement » est né. Le lien avec le patient influence la relation de soins Les constats sont fréquents. Le soin relationnel est un soin primordial en gériatrie, pourtant parfois (voire souvent), il n’est pas ni valorisé, ni au centre de la prise en charge. Or chaque jour, chaque acteur de soin l’observe. C’est le lien avec le patient surtout lorsqu’il est désorienté qui permet la relation de soins au quotidien. Un projet de service multidisciplinaire Infirmières, aides soignantes, cadres de santé et psychologues ont construit ensemble ce projet. Il s’agit d’aménager un temps de soin relationnel destiné aux personnes ayant une maladie d’Alzheimer ou apparentée présentant des troubles du comportement. Les objectifs s’orientent sur 3 axes. • Pour les patients qui présentent des troubles des fonctions supérieures et du comportement : Favoriser le lien social et relationnel avec l’entourage professionnel et familial Stimuler les fonctions cognitives préservées Augmenter l’estime de soi Diminuer les troubles du comportement (ex : agressivité, apathie, idées délirantes…) Eviter les contentions préventives • Pour les autres patients Permettre un temps de repos l’après-midi Créer un temps d’écoute et d’échange de meilleure qualité avec le personnel et la famille. • Pour l’équipe soignante : Valoriser une autre approche centrée autour du «bien-être» entre le patient et le personnel. Par exemple, une aide à la toilette sera d’autant plus acceptée qu’un lien relationnel plaisant existe par ailleurs. Amener une meilleure qualité de travail. «Occuper» les patients «à surveiller» permet aux personnels d’améliorer leur attention, leur concentration, leur disponibilité pour les autres patients S’approprier par l’expérience un «savoir être» auprès du patient désorienté. Les ateliers ont lieu 2 fois par semaine, une heure dans l’après-midi. Il est proposé à trois ou quatre patients un atelier avec une psychologue et un atelier avec une aide soignante. Maria-Helena Lumunji, aide-soignante Lorsqu’il fait beau, une promenade dans le parc est proposée. Les patients témoignent leur satisfaction «J’ai passé un moment très agréable… Faudrait faire ça tous les jours». Les soignants constatent : «les patients qui y participent se sentent mieux.. c’est un autre regard de la prise en charge du patient» Céline Le Bivic, psychologue Isabelle Mauduit, infirmière Sabine Zambon, psychologue Elisabeth Dos Santos, CPP Olivier Bouillanne, responsable de pôle Pôle 2, SSR Références HAS associées au projet : Prise en charge de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : interventions médicamenteuses et non médicamenteuses - Mars 2008 L’Unité Transversale de Nutrition Clinique (UTNc) de Joffre-Dupuytren La dénutrition du sujet âgé est reconnue comme une pathologie à part entière et un véritable problème de santé publique. La dénutrition entraîne ou aggrave l’état de fragilité, favorise la dépendance et les comorbidités. Sa prévalence en gériatrie est de plus de 50% avec sur l’hôpital Dupuytren en 2010, 11% de dénutris sévères, 39% de dénutris, 23% de patients à risque de dénutrition et 27% de patients non dénutris. Les recommandations de l’HAS encouragent la mise en place d’une stratégie nutritionnelle adaptée en fonction des apports alimentaires et du statut nutritionnel. Elle est bien codifiée et s’appuie sur des moyens d’intervention de plus en plus complexes. Le premier niveau proposé comporte de simples conseils diététiques, puis une alimentation enrichie en collaboration avec le service de restauration, éventuellement associée aux Compléments Nutritionnels Oraux et adjuvants, jusqu’à la nutrition entérale. La nutrition parentérale du fait de sa technicité, de ses risques et de 8 son coût n’est réservée qu’à la contre indication de la voie digestive. L’UTNc, bras fort du CLAN en gériatrie L’Unité Transversale de Nutrition clinique de l’hôpital Joffre- Dupuytren, la seule existante en gériatrie, créée en 2008, répond à la volonté de l’établissement de considérer la nutrition comme un élément essentiel du traitement des pa- tients hospitalisés. Bras fort du Comité de Liaison Alimentation Nutrition, véritable équipe opérationnelle, elle oeuvre au quotidien pour promouvoir une offre nutritionnelle adéquate au sein de l’établissement. Elle a développé pour ce faire, en complémentarité avec son secrétariat, le service diététique, le laboratoire et la pharmacie, une véritable «nutrivigilance», améliorant la détection de la dénutrition. La confrontation dans les différents logiciels à disposition, entre les prises en charges nutritionnelles, le bilan nutritionnel, qui associe biologie (albumine, transthyrétine, CRP) anthropométrie (poids, taille calculée, IMC, poids idéal théorique), index (GNRI) et analyse multivariée (MNA) permet de renforcer cette «nutritivigilance» et de faciliter les prises en charge, en sensibilisant les différents interlocuteurs. Cette activité a généré l’augmentation des prises en charge par régimes hyperprotidiques de plus 24% depuis 2007 (67% en 2010), ce qui correspond à une amélioration de l’adéquation des prescriptions de ce type de régime de 55% en 2008 à 79% en 2009 et 89% en 2010 en SSR. Un rôle de formateur et d’expert, en interne comme en externe La formation des personnels est un des points essentiels de cette activité. Pour ce faire dès 2008, nous avons mis en place un programme de formation de référents médicaux/soignants (20 référents formés entre 2008 et 2009) au repérage des états de risque ou de dénutrition avérée, par l’utilisation d’outils de dépistage et d’évaluation. En relation avec eux, nous assurons des programmes ponctuels de formations/ actions en fonction des problématiques dégagées (au total plus de 400 personnels et de 50 médecins en trois ans). Le suivi et la restitution aux services concernés des indicateurs médicaux et soignants issus des Evaluations des Pratiques Professionnelles (SSR, SLD) et Nutrition Day (MCO), permet d’améliorer ce processus de suivi et de favoriser la poursuite de la politique qualité en matière de nutrition jusqu’à la distribution des repas. Cette politique se poursuit en collaboration avec la direction des soins dans l’élaboration du projet de soins et de qualité 2010-2014. Cette unité apporte son expertise en favorisant le suivi des dénutris sévères, dans les différentes unités de soins, et en particulier dans les unités post AVC, d’oncogériatrie et de post chirurgie orthopédique. Elle permet l’expression des avis diététiques lors des staffs de service (de 30 participations en 2007 à plus de 100 en 2010). L. LIVOLSI Cette meilleure prise en cadre diététicien considération des troubles nutritionnels en MCO améliore le codage de la dénutrition et la valorisation en codification T2A (7% en 2007 à 32% en 2010) et augmente les comorbidités associées au séjour ( 29% en 2008 à plus de 50%) en SSR générant ainsi des recettes supplémentaires. Cette action est favorisée par une étroite collaboration avec le Technicien d’information médicale et la SIMI. En termes de prévention de la dénutrition, et en relation avec le praticien référent de ville et l’équipe de rééducation, l’UTNc a développé l’ambulatoire (consultation et hôpital de jour de nutrition), facilitant également le suivi des patients ayant bénéficié du programme d’éducation thérapeutique (développé en 2010, en cours de validation à l’ARS). Elle se déplace également dans les EHPAD et maisons de retraite sous convention, assurant une formation sur la détection, la prise en charge de la dénutrition des divers personnels (médecin coordonnateur, IDE coordinatrice, IDE, AS, hôteliers, cuisiniers) pour améliorer le suivi des patients en sortie d’hôpital, les prises en charges et les menus proposés ( 20 formations EHPAD 227 personnels). En collaboration avec l’Association Gérontologique en Essonne, elle a sensibilisé à cette prise en charge, dix directeurs d’établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes en 2009. La sensibilisation du personnel des EHPAD, des SSAD (Services de Soins à Domicile) et des personnes en charge des portages de repas fait partie des fiches-actions inscrites dès à présent, sous notre impulsion, au niveau du schéma départemental (2010-2014) en faveur des personnes âgées en Essonne pour prévenir les risques liés à l’âge. Elle participe à l’information des patients et des familles (prise en charge des troubles nutritionnels, diabète) en partenariat avec le «centre mémoire». Elle participe aux réseaux de soins (AGE, Essononco, Troubles du Comportement Alimentaire, Hippocampe, Appoline soins buccodentaires en Essonne). C. AUGE, diététicienne Dr B. DERYCKE, nutritionniste L. GANDOIS, secrétaire Elle accueille et forme également des stagiaires dans leur cursus d’étude (IDE, AS, médecins) ou des stagiaires externes (Conseil Général, médecins coordonnateurs). Une activité de recherche clinique Dans le cadre de la recherche clinique, elle participe, en lien avec un service de l’hôpital E. Roux, à deux PHRC nationaux concernant la nutrition PHRC Ciproage et PHRC Citrex ce dernier associe nutrition et exercice physique chez le sujet âgé. Un projet de recherche multi UTNc (Blois, Caen, Joffre-Dupuytren) va être déposé, sur l’évaluation de la pertinence de l’albuminémie comme outil de dépistage de la dénutrition. Il fait suite aux présentations posters de l’UTNc de Caen et de Joffre-Dupuytren, aux journées de nutrition de Lille. En terme de pratique de soins, l’UTNc a été chargée par le CLAN gériatrique AP-HP d’élaborer des recommandations pour la prise en charge des troubles de déglutition en 2009, ce qui a nécessité un travail pluriprofessionnel et multicentrique (8 hôpitaux gériatriques, plus de 15 réunions). Ce travail doit être présenté au CLAN central APHP le 28 mars 2011. Une mission de sensibilisation Enfin, répondant à toutes les missions qui lui sont imparties, elle diffuse son expérience par une large politique de communication externe CLAN central, gériatrique, journée des CLAN, journées de nutrition, EHPAD, CLIC, réseaux, DIU de nutrition, DU médecins coordonnateurs. Elle sensibilise ainsi, les structures et partenaires externes, à une meilleure prise en charge des patients âgés dénutris, mais aussi, je l’espère, incite à la création d’unités de ce type. Dr Béatrice DERYCKE Amélioration des pratiques professionnelles 2008-2010 2008 Surveillance du poids 29% tous les 15 jours Notification des aversions 64% Prise en charge nutritionnelle 55% 2008 2009 9 2010 2009 2010 34% 78% 66% 79% 81% 89% La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94 La CUMP 94 est coordonnée par le Dr Alexandra Botero, psychiatre mitemps et Hélène Romano, psychologue clinicienne et la gestion administrative est assurée par Caroline Béarn, secrétaire à mi-temps. Une équipe d’une vingtaine de volontaires, exerçant dans différentes institutions (psychologues, infirmiers, cadres, PARM) renforcent l’équipe. Ils sont susceptibles d’intervenir dans un délai compatible avec l’urgence de la situation. Les CUMP dépendent des SAMU. Elles ont été créées par une circulaire ministérielle en 1997 suite aux attentats parisiens (DH/EO4/DGS/SQ2 n° 97-383 du 28 mai 1997 confirmée par les circulaires DHOS/02/DGS/6C n°2003/235 du 20 mai 2003). La CUMP du SAMU 94 existe depuis 9 ans et est totalement intégrée au fonctionnement du SAMU 94 au sein du CHU Henri Mondor. Selon les circulaires ministérielles, les missions des CUMP sont d‘intervenir en cas d’évènements traumatiques de nature collective, c’est-à-dire des événements où il y a directement confrontation à la mort ou à un risque de mort imminente et impliquant de nombreuses personnes : • les plans rouges • les évènements catastrophiques hors plan rouge (ex : incendie d’immeubles, rapatriements) LA BIBLIOTHÈQUE DE L’AUTRE Collection TRAUMA L’école face au traumatisme et à la violence Evaluer et intervenir Hélène Romano et Thierry Baudet La pensée sauvage, éditions • les évènements à fort retentissement psychologique de nature collective impliquant plus d’une dizaine de personnes (ex : mort dans un établissement scolaire ou sur le lieu du travail, agression très violente) Le déclenchement de la CUMP se fait par un appel au 15 après accord du médecin régulateur et du coordonnateur de la CUMP. Selon les situations, l’intervention peut être immédiate ou différée. Du fait de son implication dans un département important (aéroport, taxes de transports, populations importantes, nombreuses entreprises, etc), la CUMP 94 est une des CUMP les plus actives du réseau national. En 2010, la CUMP est intervenue sur de multiples situations médiatisées : décès d’un lycéen poignardé au KremlinBicêtre, rapatriement des victimes du tremblement de terre à Haïti, accueil des enfants adoptés haïtiens, fusillade de Villiers sur Marne, accueil des victimes irakiennes suite à l’attentat de la cathédrale de Bagdad, incendies mortels dans les camps de Rom, etc. En janvier 2010, suite au séisme en Haïti, la France a mis en place dans ses aéroports parisiens des accueils médico-psychologiques aéroportuaires. Le Dr Botero a coordonné le dispositif concernant les adultes et enfants rapatriés avec plus de 1200 personnes prises en charge (franco haïtiens et haïtiens dans le cadre de regroupements familiaux). Hélène Romano a coordonné un dispositif inédit mis en place pour apporter aux enfants haïtiens adoptés une prise en charge médico-psychologique d’urgence dès leur arrivée en France, avec un accueil tout spécifique pour les parents adoptifs qui, pour la grande majorité, découvraient leur enfant. Ces deux dispositifs conjoints ont duré près de cinq semaines continues. Ils ont nécessité chacun en moyenne 20 professionnels CUMP par jour. La mobilisation de l’ensemble des CUMP d’Ile de France a été importante et essentielle pour permettre la réussite de ces dispositifs. D’autres CUMP de province ont également participé (Orléans, 10 Rouen, Dijon, Sarthe) pour permettre d’assurer la relève des équipes. Ces accueils ont été mis en place en étroite collaboration avec le Service Médical d’Urgence d’Orly et le service pédiatrique de l’hôpital Béclère. La Croix Rouge Française et le comité de soutien pour Haïti ont joué également un grand rôle sur le plan logistique et humain en accueillant les rapatriés et enfants adoptés dès leur arrivée sur le sol français. Suite à l’agression du chef de service de gastroentérologie, à l’hôpital Henri Mondor en février 2011, la mobilisation rapide de la CUMP a permis une prise en charge immédiate des professionnels directement impliqués. Le fait que des volontaires de la CUMP fassent partie du groupe hospitalier Mondor-Chenevier a grandement facilité leur mobilisation. En dehors de ces activités d’intervention d’urgence, la CUMP 94 est aussi reconnu au niveau national pour son activité académique : formations, publications, communications, livres, journée scientifique, coordination de recherche clinique (ADOPTIMOUN, suivi des enfants haïtiens adoptés, investigateur Hélène Romano en lien avec la CUMP du 93) DU Urgences et psycho-traumatismes coordonnées par Hélène Romano. Toute l’expérience acquise conduit à une reconnaissance importante. Ainsi le 24 janvier 2011, Pierre Dartout Préfet du Val de Marne, a décoré de la médaille pour acte de courage et de dévouement Hélène Romano et le Docteur Alexandra Botero de la Cellule d’Urgence MédicoPsychologique du Samu 94 pour leur action en faveur des rapatriés et des enfants adoptés d’Haïti à l’aéroport d’Orly. docteurs Alexandra BoTeRo & Hélène RoMANo Service Restauration Emile-Roux La cuisine a désormais un agrément sanitaire européen ! L’Agrément sanitaire Européen a été délivré par la Direction Départementale de la Protection des Populations du Val-de-Marne, sous le N° FR 94-044-004 CE. Dans la continuité des démarches qualité et des évolutions du service restauration, en 2009 nous nous sommes engagés pour l’obtention de l’agrément. Les enjeux étaient de permettre à la cuisine d’être au meilleur niveau d’exigence actuel de la réglementation et de pouvoir répondre à des sollicitations d’exportations de notre production. Le service restauration fonctionne en liaison froide selon 5 étapes. Ces étapes comprennent la fabrication, le refroidissement, le stockage à 3°c (avec une date limite de consommation (DLC) de 3 jours), en barquettes multiportions (1, 4 et 10 parts), la livraison des repas dans les services et la remise en température dans les offices et distribution des repas. La demande d’agrément, une démarche volontaire Entreprendre une demande d’agrément a été une démarche volontaire. Elle a été réalisée avec les compétences internes et grâce à l’investissement professionnel des équipes de la cuisine. Cette démarche a nécessité de mettre à jour le Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS), revoir étape par étape nos fonctionnements, modifier des organisations, élaborer des nouveaux documents, se former à des nouvelles pratiques. Elle a sollicité également l’investissement important des services techniques et économiques pour les mises en conformités (locaux, équipements) Une 1ère demande a été déposée en 2009, sans suite, car nous n’avions pas de prestation à exporter. Nous l’avons renouvelée en 2010, en réponse à l’appel d’offre de l’EHPAD les Vignes de Villeneuve-st Georges, pour 214 repas jours, personnel compris. Des visites de contrôles nous ont permis d’avoir un agrément conditionnel jusqu’à l’obtention de l’agrément définitif le 27 décembre 2010. Maintenant nous sommes titulaire de cette agrément, qu’il nous faut suivre en actualisant régulièrement jour après jour le plan de maîtrise sanitaire, nos contrôles, notre gestion documentaire, nos pratiques, et la maintenance des locaux. Car l’agrément peut être suspendu voir retiré. Un grand remerciement pour toutes les personnes qui se sont impliquées dans ce projet. Pascal loye Responsable service Hôtellerie/Restauration Groupe hospitalier Henri Mondor Suivi de pharmacovigilance de la vaccination 2010-2011 du personnel de santé du Groupe Hospitalier Henri Mondor contre la grippe saisonnière A l’instar de ce qui a été réalisé l’année dernière avec la vaccination contre la grippe A (H1N1)v, du personnel de santé du Groupe Hospitalier Henri Mondor, un questionnaire de recueil des évènements indésirables susceptibles d’être liés à la vaccination contre la grippe saisonnière a été élaboré. Renseigné de manière anonyme, il devait être retourné au plus tard 1 mois après la vaccination, que la personne vaccinée ait ou non présenté un évènement indésirable. Au terme de ce suivi, 15 % du personnel de santé a été vacciné dans le cadre de la grippe saisonnière. Parmi ce personnel vacciné, 18 % ont retourné le questionnaire. Les catégories socioprofessionnelles sont détaillées dans la Figure 1. Parmi ces retours de questionnaires, 20% des personnes ont rapporté un ou plusieurs évènements indésirables et 80% n’ont pas présenté d’évènement indésirable. Les évènements indésirables déclarés sont par ordre décroissant : les douleurs au point d’injection (69%), incluant des rougeurs, des œdèmes, des indurations au point d’injection, puis avec une fréquence bien moindre, un syndrome grippal (19%), un épisode infectieux à type de bronchite, rhinopharyngite (6%) ou une asthénie (6%). Le délai d’apparition des symptômes après la vaccination était dans 90 % des cas inférieurs à 72 heures, dans 9% des cas entre 1 à 2 semaines et « non renseigné » dans 13% des déclarations. Aucun effet indésirable grave susceptible d’être lié à la vaccination antigrippale n’a été déclaré. Les effets indésirables notifiés par les personnels de santé sont des effets connus et attendus avec les vaccins contre la grippe saisonnière. Ces résultats confirment le profil de bonne tolérance de ces vaccins alors même que la souche du virus H1N1 a été incluse cette année dans la composition de ceux-ci. 11 Il faut souligner que, cette année, la proportion de personnes vaccinées a été bien inférieure aux années précédentes. Dr Laure THOMAS Pharmacologie clinique - Pharmacovigilance Remerciements : Ce travail n’aurait pas été possible sans l’aide du CLIN, du CEPI et des services de médecine du travail d’Albert Chenevier et d’Henri Mondor. Nous les remercions pour leur implication dans le suivi de pharmacovigilance. Catégories professionnelles ayant retourné le questionnaire de recueil des évènements indésirables susceptibles d’être lié à la vaccination contre la grippe saisonnière (n=157) FIGURE 1 * Parm, cuisinier, ARC, formateur, diététicienne, auxiliaire puéricultrice, pharmacie, ESI, formateur, manipulateur de radiologie, psychomotricienne. USAGERS - RISQUES & QUALITÉ Gestion des risques Déclaration d’évènements indésirables nouvelle version osiris La quasi-totalité des sites de l’AP-HP utilise le logiciel OSIRIS pour la déclaration des événements indésirables. L’enjeu pour l’année 2011 est de déployer une nouvelle version OSIRIS. Cet outil, accessible sur tous les ordinateurs de l’hôpital, permet aux professionnels de signaler facilement et rapidement les événements indésirables sans identification du déclarant. Chaque fiche est directement envoyée aux gestionnaires d’événements identifiés. Catégorie A Activités médicales et de soins Catégorie B Organisation des soins Relations avec le patient Pourquoi ces changements ? Constats : • Contraintes réglementaires nouvelles : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA), Contrats de bon usage des médicaments et produits de prestation (CBUS), Haute Autorité de Santé (HAS)… • Orientations institutionnelles (plan stratégique, NSI…) •E volution des risques dans les hôpitaux •H étérogénéité des rubriques au sein de l’AP-HP •E volution des besoins des utilisateurs (items sous utilisés ou non adaptés) Propositions : • I ntitulés communs pour tous les sites de l’AP-HP Complication liée aux soins Rubrique maintenue Complication médicale ou chirurgicale inattendue Rubrique maintenue Circuit médicaments – dispositifs médicaux stériles Rubrique maintenue Prise en charge de la douleur Nouvelle rubrique Erreur médicamenteuse Nouvelle rubrique Complication liée aux activités diagnostiques / examens Nouvelle rubrique Arrêt cardiaque Rubrique supprimée Sécurité réglementaire technique et incendie Rubrique supprimée Autre (à préciser) Rubrique maintenue Difficulté hospitalisation ou transfert Rubrique maintenue Rubrique modifiée (déprogrammation d’actes) Report d’acte Rubrique modifiée (chute de patient ou de personnel) Chute de patient Transport externe de patient Rubrique modifiée (transport de patient) Transport interne de patient Rubrique modifiée (transport de patient) Fugue ou patient égaré Rubrique maintenue Perte ou bris de prothèse Rubrique maintenue Erreur d’identification Rubrique maintenue Rubrique modifiée (suspicion de maltraitance) Risque de maltraitance Nouvelle rubrique Dossier du patient Sortie contre avis médical Rubrique supprimée Relations entre services ou pôles Rubrique supprimée Service technique Rubrique supprimée Perte ou détérioration des biens des patients Rubrique supprimée Autre (à préciser) Rubrique maintenue 12 Catégorie C Vie hospitalière Catégorie D Vigilances Rubrique maintenue Panne ou perte de matériel Nouvelle rubrique Dysfonctionnement logistique Linge Rubrique supprimée Transport logistique Rubrique supprimée Magasin Rubrique supprimée Agression Rubrique modifiée (vol ou agression ou dégradation) Malveillance Rubrique modifiée (vol ou agression ou dégradation) Vol ou agression ou dégradation Rubrique supprimée Restauration Rubrique maintenue Maintenance des bâtiments et infrastructure Nouvelle rubrique Risque d’incendie Nouvelle rubrique Salubrité-propreté des locaux Rubrique maintenue Informatique Rubrique supprimée Autre (à préciser) Rubrique maintenue Matériovigilance Rubrique maintenue Pharmacovigilance Rubrique maintenue Hémovigilance Rubrique maintenue Réactovigilance Rubrique maintenue Nutrivigilance Rubrique maintenue Infectiovigilance Rubrique maintenue Biovigilance Rubrique maintenue AMP vigilance Nouvelle rubrique Cosmétovigilance Nouvelle rubrique Radioprotection des patients Nouvelle rubrique Le nouveau paramétrage a été déployé sur Georges Clemenceau fin 2010 et sera mis en service en avril 2011 sur Albert Chenevier et Henri Mondor et avant la fin du 1er semestre sur Joffre-Dupuytren et Emile Roux. Cette nouvelle version permettra de mieux répondre à certaines exigences de la HAS lors de la certification V2010. HARMONISATION DES LECTEURS DE GLYCEMIE La coexistence dans deux services d’un même hôpital de lecteurs de glycémie en unités différentes (l’un en mmol/L, l’autre en mg/dL) a entrainé une erreur d’interprétation chez une patiente traitée par insuline. La conséquence a été un coma hypoglycémique. Suivant l’avis du Comité Vigilances et Risques Médicaux et de la Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, un travail a été mené sur l’ensemble du groupe hospitalier Henri Mondor. Dans un premier temps, nous avons recherché si, dans chaque site, les deux types d’unités étaient utilisés pour l’analyse glycémique au lit du patient. Nous avons constaté que l’ensemble des services des sites d’Albert Chenevier, Emile Roux, Georges Clemenceau et Joffre-Dupuytren utilisaient tous des lecteurs en mmol/L, l’unité internationale. Or, sur le site d’Henri Mondor, certains services utilisaient des 13 lecteurs soit en mmol/L soit en mg/dL. L’harmonisation vient d’être réalisée sur le site d’Henri Mondor. Des modifications ont été apportées au Dossier médical Actipidos afin que les différents onglets ou protocoles apparaissent eux aussi en mmol/L, pour ne plus utiliser les tables de conversion. Tous les anciens lecteurs en mg/dL doivent être retournés au laboratoire de Biochimie. Nathalie LEVIN Gestionnaire de Risques SOINS PALLIATIFS Les Soins Palliatifs à l’Hôpital Joffre-Dupuytren En un temps où les repères se brouillent et où l’approche de la fin de la vie fait de plus en plus fréquemment débat, les soins palliatifs persistent à rechercher les voies par lesquelles la fin de vie, jusqu’à son terme naturel, puisse être réintégrée par le patient comme par son entourage comme un temps de vie à part entière, susceptible de désirs, de plaisirs, de partages, et retrouve pour chacun un sens qui avait été entamé par la souffrance. Les soins palliatifs ont entamé leur développement dans le cadre gérontologique de l’Hôpital Joffre-Dupuytren il y a déjà une vingtaine d’années, sous l’impulsion du Dr Michèle Piazza d’Olmo. Ils se sont structurés progressivement en une Unité de Soins Palliatifs de 11 lits, d’abord sur le site de l’Hôpital Joffre puis sur celui de l’Hôpital Dupuytren. Ils se sont secondairement dotés d’une Equipe Mobile Soins Palliatifs-Douleur (EMSPD), laquelle développe en particulier une activité de Consultation Infirmière d’Evaluation de la Douleur depuis 2008 dans le cadre de l’Hôpital de Jour, s’appuyant sur les compétences d’un Cadre Infirmier avec une forte expérience d’enseignement, d’une Infirmière Clinicienne compétente en sophrologie, d’un médecin et d’une psychologue. L’EMSPD accuse en outre une hausse extrêmement rapide de son activité (+127% du nombre de patients suivis, + 143% du nombre de nouveaux patients, +272% du nombre d’heures de formation, entre 2007 et 2009). Les soins palliatifs animent de plus depuis sa création en 1999 le CLUD de l’hôpital, et ont également accompagné la création des réseaux ville-hôpital de soins palliatifs en Essonne, participant directement à la création puis au fonctionnement du réseau NEPALE sur le nord du département. Ils sont présents enfin dans des instances représentatives de l’AP-HP (Collégiale des Médecins de Soins Palliatifs, Collégiale des Infirmières Consultantes Douleur, CLUD-Central). Tout en restant fidèle à sa vocation essentiellement gériatrique, à son souci de favoriser l’accompagnement des patients dans leur lieu de vie ou de soin habituel par une aide et un soutien des équipes soignantes, l’équipe a pu aussi étendre son soutien et son accueil à certains patients moins âgés afin de favoriser des prises en charge de proximité. Dès sa création de l’équipe, à une époque où presque tout restait encore à faire, les préoccupations de soins se sont toujours accompagnées d’une volonté de formation et d’enseignement tant pratiques que théoriques, selon un objectif permanent de diffusion d’un esprit palliatif et d’une culture douleur, tant auprès des soignants que du public. Un des objectifs en cours en termes de formation est de développer son ouverture à des soignants extérieurs à l’institution. Dr Michel benamou Evaluation de la douleur du patient non communiquant : une pratique fréquente en soins palliatifs La douleur est une perception subjective dont l’évaluation systématique et régulière repose sur l’information exprimée par le patient : c’est l’auto- évaluation. Cette méthode est inappropriée chez les malades ne pouvant pas communiquer de par la barrière de la langue et chez les patients présentant des troubles de la conscience ou des troubles cognitifs. Dans ces conditions, il faut donc utiliser d’autres moyens d’évaluation reposant sur l’observation du comportement. C’est l’hétéro évaluation. Echelles d’hétéro évaluation L’échelle Doloplus 2 évalue 10 items et mesure les retentissements : 1) somatique : plainte, position antalgique, protection des zones douloureuses, mimiques et sommeil 2) psychomoteur : toilette, habillage et mouvements 3) psychosocial : communication, vie sociale et trouble du comportement. La cotation se fait de préférence en équipe pluridisciplinaire. Cette échelle ne permet pas d’évaluer la douleur sans une connaissance des comportements du patient avant la période considérée comme douloureuse. L’échelle Algoplus est plus simple et comporte cinq items demandant une réponse par oui ou par non : 1) visage : froncement des sourcils, grimaces, crispation, visage figé, mâchoires serrées 2) regard : inattentif, fixe, lointain, suppliant, pleurs, yeux fermés 3) plaintes : «aie, ouille, j’ai mal», gémissements, cris 4) corps : retrait ou protection d’une zone, refus de mobilisation, attitudes figées 5) comportement : agitation, agressivité, agrippement. 14 L’échelle ECPA (échelle comportementale pour personnes âgées) s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans communicantes ou non et permet d’évaluer l’intensité de la douleur sans qu’il y ait besoin de connaître les comportements habituels du patient. La version pour patient non communicant comporte 11 items évalués : 1) avant les soins (expression du visage, position spontanée, mouvements, relation à autrui) 2) durant les soins (anxiété, mobilisation, réaction durant les soins, plaintes). L’hétéro évaluation n’est qu’un élément de la prise en charge de la douleur, avec le diagnostic et le traitement. Catherine quiertant Infirmière Equipe Mobile de Soins Palliatifs, Henri Mondor Ethique : enjeu relationnel La loi du 4 mars 2002 nous rappelle que les professionnels de santé doivent mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer une vie digne jusqu’à la mort. Etant dans un monde d’apparence, à l’hôpital ou non, nous sommes tous les sujets et les objets du regard c’est-à-dire du jugement. En effet, la stigmatisation est pratique courante, inhérente à tout humain qui se fabrique des repères en catégorisant les éléments de son environnement. Cette stigmatisation est un moyen de rendre sa propre existence supportable en se persuadant que nous la contrôlons à travers nos barrières mentales que sont ces fameux repères. Ceux qui stigmatisent sont donc aussi bien les soignants, les soignés, et leurs proches. Un patient peut être catégorisé avant même d’être hospitalisé, lorsque son médecin traitant écrit le courrier qui justifie son admission. L’évaluation du soignant qui accueillera à l’hôpital cette personne en souffrance n’aura peut-être pas le même regard. Le médecin traitant voit plus souvent son patient, l’a peut-être déjà visité au domicile, a un lien plus affectif de par la proximité, mais toujours à l’initiative du patient qui en fait la demande, alors que le soignant hospitalier ne connait pas personnellement son patient, porte une blouse, met parfois des gants voire un masque, vouvoie son patient, et décide du moment de la visite. La stigmatisation peut être le fait du patient… qui continuera a appelé docteur l’infirmier, parce qu’il ne conçoit pas qu’un homme en blouse blanche ne puisse être autre chose. José Ortega y Gasset a affirmé que «L’homme n’est pas un être, mais un faire ; il n’est pas une nature, mais une histoire»1, parce que toutes ces stigmatisations sont le fruit de nos représentations c’est-à-dire de l’image que l’on se fait empiriquement d’une situation ; au regard de nos sensations (vécu immédiat) et de notre mémoire (vécu passé) quelqu’en soient les domaines (famille, ami, culte, culture, éducation, etc.). Ce sont ces représentations qui inaugurent de nos intentions et de la manière que l’on a choisie pour les réaliser. C’est au cours de l’exercice de notre métier de soignant que l’on se rend compte que malgré toutes les bonnes intentions déployées pour optimiser la prise en charge des patients, la réponse aux attentes de ces derniers n’était pas vraiment appropriée. Les causes sont, entre autres, la dichotomie entre les représentations professionnelles des soignants (c’est-à-dire leur idéologie) et les représentations personnelles du patient ; mais aussi, le carcan des représentations sociales inhérentes à l’institution hospitalière. La représentation étant l’idée incomplète et provisoire de ce qu’est la vérité sur un objet donné. Les conséquences sont les oppositions flagrantes entre l’hôpital humaniste et l’établissement comptable de soins, entre empathie et distance thérapeutique, entre le désir d’autonomie pour le patient et l’interventionnisme parfois liberticide voire dégradant des professionnels de santé alors perçus comme inquisiteur vêtus de blanc, etc. Le patient peut ne pas trouver sa place dans une institution qui le submerge par son organisation, sa structure, ses rouages fonctionnels ; bref, qui ne lui reconnait pas de particularités, qui ne l’estime pas comme un individu unique et libre. C’est en cela qu’éthiquement pourrait être maltraitée la dignité du patient. Abaisser son masque de soignant pour redevenir un individu comme un autre dépassé par la structure qui l’entoure ou par les événements est un témoignage de notre empathie. C’est pour cette raison que l’on peut parler de dignités plurielles : être un soignant tend l’individu à une conscience ou plutôt une dignité professionnelle. Etre un soignant ou un patient, c’est aussi être comme tout autre individu qui veut se donner les moyens de respecter tout en étant respecté, qui veut être estimé tel qu’il est et non pour ce qu’il fait dans un cadre fonctionnel, qui veut être digne dans son for intérieur comme dans le regard de l’autre. Tout individu souhaite conserver sa dignité de père, de conjoint, de frère, d’ami… toutes ses dignités à l’affut des jugements de son environnement constitueront sa dignité propre, son intégrité en tant qu’individu libre d’être et/ou de paraître pour enfin s’assumer. La dignité n’est-elle donc pas alors de se sentir en harmonie avec autrui, tout en assumant ce qu’on est et nos différences ? N’est-ce pas de réintroduire le principe d’égalité ? Paul Ricœur constatait que «quelque chose est dû à l’être humain du fait qu’il est humain»2 ainsi les efforts de chacun dans ce sens se résument à l’humilité de n’être qu’un homme imparfait et à la volonté de ne pas rester incompris. Audrey JUMeAUX IDE, Equipe Mobile de Soins Palliatifs Henri Mondor Master 2 en philosophie pratique spécialité «éthique médicale et hospitalière» 1 José Ortega y Gasset, Le spectateur, Paris, Rivages, 1992, p. 9. 2 Paul Ricœur, Les Enjeux des droits de l’homme, Paris, Larousse, 1988, p. 236-237 Formation : L’approche palliative en pratique …. Le département de la formation continue et le G7 d’Henri Mondor (groupe soins palliatifs du pôle OTI) organisent des cycles de formation sur l’approche palliative. Cycle n° 8 : les douleurs neuropathiques Par Mme Valérie Monod infirmière centre douleur, Henri Mondor Mardi 5 avril 2011 13 h 30 – 14 h 30 Jeudi 21 avril 2011 13 h 30 – 14 h 30 Pour toute information pratique, contacter le poste : Soins Palliatifs / Info Services > Poste 16 540 15 RÉTROSPECTIVE Evénementiel Journées de sensibilisation et de prévention du risque cardiovasculaire à Albert Chenevier et Henri Mondor Le 25 Janvier à l’Hôpital Henri Mondor dans la salle Nelly Rotman et le 27 Janvier à l’hôpital Albert Chenevier dans la salle Chaptal a eu lieu une journée de sensibilisation et de prévention du risque cardiovasculaire destinée aux salariés du groupe. Au cours de ces journées, organisées par les 2 services de santé au travail en présence des Docteurs Rispal, Mouchet et Gangloff, le personnel des 2 Hôpitaux a pu sur la base du volontariat et de manière anonyme bénéficier d’un dosage des paramètres lipidiques et d’une évaluation de leur risque cardiovasculaire. Ces dépistages ont été réalisés en partenariat avec le laboratoire Pfizer qui a mis à leur disposition des cardiochecks permettant d’obtenir à partir d’une goutte de sang, cholestérol total, triglycérides, HDL, LDL. Des tests de glycémie étaient également réalisés par les infirmières et secrétaires du service de santé au travail. Sur les deux sites, des stands ont permis aux diététiciennes de donner des conseils pour une alimentation équilibrée. Après chaque prélèvement une évaluation du risque cardiovasculaire a été effectuée grâce à une fiche de score basée sur l’étude Framingham, en présence du médecin au travail et du Docteur Tropéano, responsable du service Endocrinologie. Cette action en faveur de la santé des salariés a permis de sensibiliser de nombreuses personnes au risque cardiovasculaire qui reste la 2ème cause de mortalité en France, causant plus de 180 000 décès par an. Sur le site de Chenevier, étaient proposés au personnel, un atelier sur le tabac, en présence du Pr Lagrue et de Madame Boss, tabacologues ainsi qu’une conférence sur le risque cardiovasculaire présentée par le Dr Dadoual • 44 tests ont été réalisés à Henri Mondor entre 10 H 00 et 15 H 30 • 76 tests pour Chenevier entre 7 H et 15h30 (avec une participation des équipes de nuit) Des posters et différentes brochures étaient à disposition des salariés ainsi que 2 films traitant de la Maladie Cardiovasculaire et des Effets du tabac. 1er février 2011 - Journée Myofasciite à Macrophages à l’Hôpital Henri Mondor En Mai 1993, Le Dr Michelle Coquet (CHU Bordeaux) observait le 1er cas de ce qu’on allait appeler quel- ques années plus tard la Myofasciite à Macrophages (MFM). L’année suivante, le Professeur Romain Ghérardi observait un deuxième cas. Puis tout s’accélérait en 1998. Parution dans Le Lancet, découverte de la nature aluminique des inclusions macrophagiques (Moretto - CNRS Bordeaux), puis compréhension de l’origine vaccinale (R.K.Ghérardi - CHU Créteil). 10 ans plus tard, l’Hôpital Henri Mondor, en partenariat avec l’Association E3M, accueillait et organisait la 1ère journée Myofasciite à Macrophages. Plus de 150 auditeurs étaient présents, venus de divers horizons. Du monde médical, bien sûr. Mais aussi des juristes, des journalistes, des patients. Tous désireux d’entendre les dernières informations sur la MFM. Quelques heures intenses, qui ont donné espoir aux personnes atteintes de MFM. Car la recherche avance! Les équipes de l’hôpital Henri Mondor en sont à la pointe, en relation avec des équipes anglaises, canadiennes, israéliennes, à la recherche de perspectives de thérapie. le 18 mars 2011, la journée nationale du sommeil était organisée par le centre du sommeil de l’hôpital Henri Mondor ; Lors de la conférence, plusieurs thèmes traitant du ronflement aux apnées du sommeil et de la somnolence diurne ont été abordés suivi d’un débat animé par le Docteur Xavier DROUOT. le 22 mars 2011, une journée de dépistage du cancer colorectal a eu lieu à l’hôpital Henri Mondor autour de stands et d’une conférence animée par le Professeur DELCHIER sur le thème «du dépistage, à la prise en charge du cancer du colon». 16 didier lAMBeRT pour E3M Animations culturelles sur les sites de gériatrie A DUPUYTREN Les 11 décembre et 12 mars derniers, deux après-midis musicaux, proposés par le Conservatoire Communautaire de Draveil à l’hôpital Dupuytren, ont permis de réunir patients, visiteurs, jeunes musiciens et leurs parents. Une trentaine d’élèves de l’école de musique, encadrés par leurs professeurs, se sont relayés A EMILE ROUX Une convention a été signée entre l’hôpital Emile-Roux et le conservatoire de La Plaine Centrale proposant du Théâtre et des concerts. Les professeurs du conservatoire de Limeil-Brévannes en collaboration avec celui de La Plaine Centrale ont interprétés des concerts dans la salle de Fontenelle à destination du personnel et des patients de l’hôpital. au piano, à l’accordéon, au violon, au violoncelle, à la guitare et à la flûte, pour interpréter un répertoire varié comprenant des œuvres classiques, mais également des traditionnels et des musiques de film. Ces deux moments musicaux et intergénérationnels, ont été très appréciés par le public, notamment le final à trois accordéons, composé des extraits du répertoire des plus belles mélodies des chansons de Paris. Printemps des poètes : les Anj’ôleurs, Mardi 15 mars, dans le cadre du 13ème Printemps des poètes, les Anj’ôleurs sont de nouveau venus à l’hôpital Dupuytren pour chuchoter des poèmes aux oreilles des patients et du personnel. Après un passage au self du personnel et A GEORGES CLEMENCEAU L’Hôpital a ouvert ses portes pour offrir deux manifestations culturelles : un concert Gospel (23 janvier) et une démonstration de danses de salon (6 février). Les chanteurs de l’association Chœur Gospel de Juvisy sur Orge ont donné une prestation de très grande qualité. A ALBERT CHENEVIER les concerts dans l’espace arc-en-ciel Le 22 janvier un groupe de jeunes danseurs de Hip-hop a réalisé une démonstration de danses programmées lors de la grande compétition internationale prévue en mars, appelée « le Juste Debout » Le 26 janvier, Pascal Coulon, harpiste spécialisé dans la création musicale interprêtait des musiques latines et classiques suite à ses nombreux voyages en Amérique du sud. Le public nombreux : patients, familles et personnes extérieures ont particulièrement apprécié cette ambiance musicale à la fois rythmée et chaleureuse. La démonstration de danses de salon, produite par des danseurs participant régulièrement à des concours, a permis au public, l’instant d’un après-midi, de devenir le jury appréciant tenues et techniques. Le 19 février la chanteuse lyrique Elvire Guen Derbi a donné un concert articulé autour du blues et de son évolution. Le 23 février, Rémi Laroussinie de la compagnie Object Factory a présenté un spectacle onirique, puis a animé une séance de jonglage avec l’ensemble des patients en utilisant toutes sortes d’objets insolites comme Une Centenaire à l’Hôpital Georges-Clemenceau L’Hôpital Georges-Clemenceau a fêté, le 26 janvier 2011, les cent ans de Madame Simonne CHEMIN, en compagnie de sa fille, Ginette, et de sa petite fille, Nathalie. L’émotion et la tendresse étaient palpables chez tous les invités et le personnel soignant. au Centre d’activités, ils se sont rendus dans les services de soins où ils ont fait naître de véritables moments d’émotion. Cette prestation a été proposée par la médiathèque et financée par le Centre inter-médiathèques. Cette gourmande, qui croque toujours la vie à pleines dents, a profité de cette après-midi rythmée par la musique, la danse et la dégustation de son gâteau d’anniversaire. 17 des sacs en plastique. Suite à cette expérience, un atelier devrait être mis en place à partir de septembre prochain. Le 19 mars, Juliette Allauzin Warin clown à l’hôpital et Axel de la compagnie des souffleurs sont venus illustrer les textes écrits en ateliers d’écriture sur le thème : «D’infinis paysages» à l’occasion du printemps des poètes. Le 30 mars, le groupe Tuttistrio a donné un concert 2 violons, une voix, pour des reprises de grandes chansons du hit, arrangées de façon originale. Lettre ouverte à Madame la Présidente du C.C.M. ÉVENEMENTS CULTURELS HÔPITAL EMILE-ROUX AVRIL Ensemble de jazz unités de soins du pavillon J. Cruveilhier Partenariat avec l’association VS ART MAI Chère Présidente, chère Ariane, Depuis septembre vous avez repris avec méthode et détermination la rude mission de la présidence du C.C.M. du Groupe Hospitalier Henri Mondor. Cette mission délicate en période normale est devenue envahissante tant l’actualité comme le quotidien ont été denses et variés. Rien ne vous a été épargné ! La constitution du Groupe Hospitalier qui implique un élargissement de fait, sinon de droit de votre mission, la constitution des nouveaux pôles, les difficultés du renouvellement de toutes les autorisations d’activités médicales, la question épineuse de la chirurgie cardiaque, le cycle budgétaire 2011 pour la 1ère fois élargi aux cinq établissements du Groupe Hospitalier, le jargon technocratique de la Direction… Malgré tout cela, votre calme, votre détermination, votre volonté, dans ce monde tourmenté ont forcé notre admiration. Vous avez voulu et réussi, à tout mener de front : votre activité clinique (que vous jugez rassurante), et universitaire, votre vie personnelle, vos activités sportives. Et puis, votre absolue discrétion qui vous pousse à refuser jusqu’à l’écriture de quelques lignes dans le journal du Groupe Hospitalier. Alors, votre modestie dut-elle en souffrir, permettez-nous de vous souhaiter tardivement mais de tout cœur «bienvenue, Madame la Présidente». Toute la communauté médicale mondorienne qui vous a choisi compte sur vous, votre fidélité à l’hôpital Henri Mondor et à l’AP-HP depuis plus de 25 ans est ainsi reconnue. Martine ORIO Chantons à tout âge (Chansons dans les unités de soins de SLD) A vous de lire 26 au 29 mai Manifestations à l’initiative du Ministère de la Culture, en collaboration avec la médiathèque de l’hôpital. HÔPITAL GEORGES CLEMENCEAU MAI-JUIN Dimanche 1er mai - de 11h à 18h Salle d’animation et Rue Agora Marché du printemps et animation musicale à 14h30 Dimanche 15 mai toute la journée Journée «portes ouvertes» en collaboration avec la pastorale des artistes : Nombreuses expositions, peintures, sculptures,… et des spectacles en salle Jean-Rigaux. Dimanche 22 mai A 14h30 – Salle Jean-Rigaux Dans le cadre de la semaine «Chantons à tout âge» : Spectacle de «chant choral» avec l’Association AMCC de Champcueil et le chœur de Corbeil Essonne. Mercredi 15 juin A 14h30 – Salle Jean-Rigaux Fête de la musique. HÔPITAL JOFFRE DUPUYTREN MAI-JUIN Concerts au Centre d’activité Dupuytren avec l’association VSArt Lundi 16 mai 2011 à 14h30 Musique classique et japonaise Mercredi 8 juin 2011 à 14h30 Variétés, chansons françaises HÔPITAL ALBERT CHENEVIER / HENRI MONDOR A vous de Lire à Chenevier 25 mai - Contes musicaux avec Sylvie Mombo et Patrick Pellé, dit Mundélé (financement centre intermédiathèques) - Exposition des textes échangés entre les enfants du centre de loisirs de Chenevier et les patients du service de neurologie Tremplin Musical et Vide-Grenier, à Chenevier Le 5 juin avec la participation du Big Band Jazzabaya Concert à Chenevier, 24 juin 14 h - 15 h (service de cardiologie - financement centre intermédiathèques) FÊTE DE LA MUSIQUE Plusieurs concerts sont organisés à l’hôpital Henri Mondor et Albert Chenevier dans la semaine du 20 au 24 juin 2011 : Sur l’hôpital Albert Chenevier • Mardi 21 juin 2011 : auprès des patients et personnel (danses indiennes au self du personnel et salle arc-en-ciel du service des animations) Sur l’hôpital Henri Mondor • Du 20 au 24 juin 2011 auprès des patients, consultants et personnel (exposition photos «un œil sur la scène» de Serge Viennet - espace Nelly Rotman) • Mardi 21 juin 2011 auprès des patients, consultants et familles (concert Rétroannées 60 avec le groupe « les Bryoles» Dans le hall de l’hôpital), auprès du personnel (danses indiennes au self du personnel) • Mercredi 22 juin 2011 auprès des enfants des centres de loisirs (un «bal folk» avec l’ensemble Tournevire) EXPOSITIONS CULTURELLES À HENRI MONDOR Espace Nelly rotman «L’œil entend et dit» Du 29 mars au 15 avril 2011 Artistes : Robert Chardel et Arlette Delevallée «Voyage» Du 27 avril au 13 mai 2011 Artistes : hélène Szumanski «Z’Art d’enfants» Du 17 mai au 1er juin 2011 Artistes : les enfants du centre de loisirs Exposition photos «Un œil sur la scène» Du 21 au 24 juin 2011 Artiste : Serge Viennet «Les Marines» Du 28 juin au 13 juillet 2011 Artiste : l’Association APSAP Mondor section peinture Directrice de Publication : Martine ORIO • Rédactrice en Chef : Joëlle TEIXIER Rédactrice Adjointe : Françoise HERBELIN • Photographies : Thierry GAZEL Conception / Impression : Imprimerie Graph’Essais 01 43 78 69 75 18