Soins pré-post opératoire - Service des urgences de Monastir

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SOINS PRÉ-POST OPÉRATOIRE
1
Dr Hamdi BOUBAKER
INTRODUCTION
 Dans



le soins infirmier en chirurgie:
Le pré-op
Le per-op
Le post-op
 Une
prise en charge efficace en chirurgie
dépend:


De la préparation pré-op
De la surveillance et des soins post-op
PÉRIODE PRÉ-OPÉRATOIRE
LA CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
LA VEILLE DE L’INTERVENTION
INTRODUCTION
 Les
 Demander
au patient si un événement
médical imprévu en rapport ou non avec la
future intervention est survenu depuis les
consultations (anesthésie et chirurgie)
4
soins pré-opératoires ont pour but
d’amener le patient à l’intervention
chirurgicale dans les meilleures conditions
possibles de sécurité et de confort
DÉFINITION
 S’étend
du moment où l’intervention est
planifiée jusqu’au départ du patient pour le
bloc:
Préparation « physique »
 Préparation « psychologique »

LA CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
 La
consultation d’anesthésie:
Obligatoire au moins 48h avant l’intervention
 Réalisée par le médecin anesthésiste

Dépiste les facteurs de risques
 Evalue l’état psychologique
 Explique le déroulement


Consiste en :
a. L’interrogatoire
 b. L’examen clinique
 c. Le bilan sanguin
 d. Les examens complémentaires

CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
 a.


 b.
L’interrogatoire
Bilan de l’état général et psychologique
Recherche des ATCD, pathologies, allergies,
habituels, habitudes de vie.
L’examen clinique
Auscultation
 Auscultation pulmonaire
 Évaluation de l’état cutané

CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
 c.
Le bilan sanguin
Au minimum:
 Groupe rhésus + RAI
 NFS + plaquettes
 Bilan d’hémostase
 Ionogramme sanguin
 glycémie
 d.
les examens complémentaires
ECG (électrocardiogramme)
 RP (radiographie pulmonaire)
 Autres: ECBU, ASP, scanner, IRM, échographie,
fibroscopie…

LA PÉRIODE PRÉ-OPÉRATOIRE
LA CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
Au terme de la consultation
Prévoir les complications post
opératoires
Classification ASA
Prévoir la difficulté d'une intubation
orotrachéale
classe 1 : toute la luette et les loges
amygdaliennes sont visibles
classe 2 : la luette est partiellement visible
classe 3 : le palais membraneux est
visible
classe 4 : seul le palais osseux est visible
Mallampati score
Au terme de la consultation:
Fiche d’observation de pré-anesthésie qui devra
figurer dans le dossier du patient lors de son
départ
au bloc opératoire
± prescription de prémédication
± réajustement du traitement personnel, 1 ou
plusieurs jours avant l’intervention
LA PÉRIODE PRÉ-OPÉRATOIRE
LA CONSULTATION D’ANESTHÉSIE
Le personnel est responsable
de vérifier le contenu du dossier du patient, notamment
du dossier d’anesthésie,
qui doit comporter les examens
sanguins et radiologiques prescrits
LA VEILLE DE L’INTERVENTION

La veille de l’intervention
a. l’accueil: préparation psychologique
 b. préparation générale
 c. préparation cutanée

LA VEILLE DE L’INTERVENTION
 L’accueil:
préparation psychologique
Présenter le service, le personnel
 Repérer le niveau de compréhension et
d’information du patient et de la famille
 Rassurer, ré expliquer si besoin. Ne pas
mentir
 Accueillir, orienter la famille

PREPARATION PSYCHOLOGIQUE
 Le
patient doit pouvoir à tout moment
exprimer ses craintes et son manque de
connaissance
 L’IDE
comme l’AS doit expliquer le
déroulement des soins ainsi que leur objectif
 La
relation de confiance établie permettra au
patient de verbaliser ses angoisses et de
poser les questions éventuelles
LA PRÉPARATION GÉNÉRALE

Vérifier identité du malade

Vérifier l’intégrité du contenu du dossier

Repas léger la veille au soir

A jeun à partie de minuit

Prise des paramètres vitaux

Mesure d’autres paramètres vitaux, tels
que poids, taille , degré d’autonomie avant
l’intervention
LA PRÉPARATION GÉNÉRALE
hypercalorique ↘ morbidité infectieuse
post opératoire
 Nutrition
Parentérale
 Entérale

 Préparation
colique ↘ concentration bactérienne
colique


Régime sans résidu 8j, eau les 3 derniers j
3 ou 4 L de laxatifs PEG, X-Prep ® + bétadine®,..
 +/-Transfusion
LA PRÉPARATION CUTANÉE
 But:
réduire le risque infectieux en
diminuant la flore bactérienne transitoire et
en réduisant la flore commensale au niveau
de la zone opératoire

Dépilation
Rasage proscrit
 Zone à préparer indiquée sur un schéma
anatomique


Douche
Avec un savon antiseptique
 Insister sur les plis, l’ombilic, les pieds, les
cheveux
 Ôter le vernis à ongles

LA PRÉPARATION CUTANÉE
LA DOUCHE
o De la tête aux pieds : shampooing avec savon
antiseptique suivi de lavage
o Du plus propre vers le plus sale
o Insister sur la région sternale, les flancs, les plis
inguinaux, l’ombilic
o Rinçage abondant en procédant toujours de la
tête aux pieds
o Faire une seconde application selon l’état cutané
o Sécher soigneusement avec des serviettes
propres et sèches ; sécher les cheveux
(supprimer toute humidité résiduelle)
LA PRÉPARATION CUTANÉE
MESURES PRÉVENTIVES
o Réaliser une hygiène bucco-dentaire
o Nettoyer et couper les ongles, ôter le vernis
o Vérifier l’absence de bijou et de piercings
o Revêtir un pyjama propre
o Installer le patient dans un lit propre
LA PRÉPARATION CUTANÉE
ANTISEPSIE DU SITE OPÉRATOIRE
La zone à préparer est définie par le chirurgien en
fonction de la voie d’abord choisie
Elle doit comprendre :
 une détersion avec une solution moussante
antiseptique
 un rinçage à l’eau stérile
 un séchage
 une désinfection large du site opératoire par
application d’antiseptique
LE MATIN DE L’INTERVENTION
TRANSFERT DU PATIENT AU BLOC

A jeun: le rappeler au patient

Retirer prothèses, bijoux, maquillage

Faire uriner le patient

Nouvelle douche avec savon antiseptique

Chemise propre (nu dessous), lit propre

Prémédiquer (le patient doit rester alité ensuite)

Vérification ultime du dossier

Le rassurer au moment du départ
LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC
Préparation de la chambre

Aérer et faire l’entretien quotidien de la chambre

Installer le débit-litre à oxygène

Installer le régulateur de dépression suivant le type
d’intervention

Prévoir les tubulures nécessaires

Mettre un pied à perfusion, un bassin ou un urinal
24

LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC
 Prendre
connaissance du compte rendu de
l’intervention, des prescriptions postopératoires, des médicaments déjà reçus
avant son retour dans le service
LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC

Installation du patient :
 Donner la sonnette
 Le prévenir qu’il ne doit pas se lever seul la première
fois même s’il se sent bien
 Lui laisser les barrières jusqu’à son réveil complet
 Lui proposer de fermer le store pour qu’il se repose
mieux car la luminosité peut être désagréable
LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC
 Installer
le patient en décubitus dorsal à plat ou
légèrement demi-assis pour les laparotomies.
Pour les coelioscopies, installation du pied du
lit un peu surélevé pour limiter les douleurs des
épaules (liées au pneumopéritoine)
 Procéder au branchement des différents
appareils : oxygène, aspiration gastrique sur
prescription médicale
LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC
 Installation
du patient :
Donner la sonnette
 Le prévenir qu’il ne doit pas se lever seul la première
fois même s’il se sent bien
 Lui laisser les barrières jusqu’à son réveil complet
 Lui proposer de fermer le store pour qu’il se repose
mieux car la luminosité peut être désagréable

LE MATIN DE L’INTERVENTION
AVANT LE RETOUR DU BLOC
le patient en décubitus dorsal à plat ou
légèrement demi-assis pour les laparotomies.
Pour les coelioscopies, installation du pied du lit
un peu surélevé pour limiter les douleurs des
épaules (liées au pneumopéritoine)
 Procéder
29
 Installer
au branchement des différents appareils
: oxygène, aspiration gastrique sur prescription
médicale
PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE


S’étend de l’arrivée du patient au BO jusqu’en salle de
réveil.
1. Le post-opératoire immédiat:



2
a. premier regard sur le patient
b. surveillance
c. Prendre connaissance des prescriptions médicales du
chirurgien et de l’anesthésiste
. Les jours suivants
a. prévention et dépistage des complications de
décubitus
 b. Dépistage des complications locales
spécifiques
 c. Devenir

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
neurologique : état de
conscience, motricité
 Surveillance hémodynamique : pouls, TA,
coloration des muqueuses
 Surveillance respiratoire : recherche d’une
cyanose, d’un encombrement bronchique
 Fréquence et amplitude respiratoire (surtout si
morphine)
 Surveillance de la coloration des téguments
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
de la douleur : EVA ou autre
mode d’évaluation de la douleur
 Souvent
2 à 3 antalgiques sont prescrits
systématiquement quelque soit la douleur; un
antalgique supplémentaire est prescrit si
besoin le plus souvent
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
du risque hémorragique :
surveillance de l’abdomen, du pansement
(décollé, tâché,…) de la perfusion et du point
de ponction (rougeur, chaleur, douleur), des
différents drainages (quantité, aspect et
couleur du liquide )
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
•
•
•

Installation des drainages en déclive
(redon, poche de drain)
Surveillance de la quantité
Surveillance de la couleur
Surveillance de l’aspect du liquide de drainage
(bile, sang pur…)
Surveillance de la fonction rénale : diurèse,
couleur et aspect des urines
34
•
des drainages :
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
des signes d’infection :
température, aspect de la cicatrice,
surveillance des liquides de drainage
 Surveillance des troubles digestifs : nausées,
vomissements, pouvant être des effets
secondaires des antalgiques, ou un
dysfonctionnement du matériel d’aspiration
gastrique
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Surveillance
biologique : sur prescription
médicale, rare le jour même de l’intervention
(NFS, TP TCA, ionogramme, BH…, troponine)
 Protection gastrique : prescrits pour plusieurs
raisons :




Risque d’ulcère de stress
Traitement par AINS
Patient à jeun
Sonde gastrique irritative pour la muqueuse
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Traitement
antibiotique : soit curatif soit
prophylactique
 Traitement anticoagulant : le plus souvent en
préventif sauf en cas d’anticoagulant antérieur
(curatif)
 Lever précoce pour diminuer le risque
thrombo-embolique, les escarres et les
pneumopathies
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Le
premier lever doit être réalisé en présence
d’une IDE et se fait à J1 post op, parfois le jour
même pour favoriser les mictions
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Une
nutrition parentérale est associée pour
les interventions lourdes de type
gastrectomie, oesophagectomie, DPC,
résection rectale ou colique
 La reprise de l’alimentation peut avoir lieu le
soir tenant compte de l’heure de retour du
bloc, de l’état du patient, de la prescription
médicale, de la contre-visite (de bouillondessert à léger voire normal)
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE IMMEDIAT
 Les
hernies, cholécystectomies par
coelioscopie, peuvent être réalimentés le soir
(bouillon-dessert à léger)
 Les appendicectomies peuvent boire le soir
parfois
 Pour les interventions plus lourdes, la
réalimentation se fera à la reprise du transit
 Réalisation de la planification des soins
pour 24 heures
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Au
cours des premiers jours post-opératoires,
les soins vont contribuer au rétablissement du
patient et son adaptation à la nouvelle
situation créée par l’intervention
 L’IDE
aura un rôle primordial dans la
prévention et la détection des éventuelles
complications
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance
des constantes
Pouls, TA, température, saturation si patient sous
O2
 De J1 jusqu’à la fin du séjour

 Surveillance



de la douleur
EVA afin d’adapter le traitement antalgique et le
faire modifier par le médecin si nécessaire
De J1 à la fin du séjour
Expliquer la prise des antalgiques et donner des
horaires de prise
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance
de la diurèse
Diurèse des 24h pour tous les patients perfusés
(bilan entrées-sorties), voire diurèse horaire si
nécessaire (traitement diurétique, oedèmes ou
troubles de la diurèse)
 Surveillance de la sonde vésicale pour les
interventions lourdes
 Ablation de la SV sur prescription médicale
 Quand le patient est déperfusé sauf traitement
particulier ou troubles persistants
 En procto, ablation après transit normal

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance




de la reprise du transit
Reprise des gaz et des selles (délai variable en
fonction de l’intervention)
Pour la procto : un traitement par laxatifs est
débuté dès J1 pour faciliter l’évacuation; apport
hydrique nécessaire (2 l par jour en dehors repas)
Si à J3 pas de selles, 1 l de PEG sera donné
Troubles locaux de perception du passage des
selles peuvent persister pour un mois; rassurer le
patient, ils disparaîtront avec la cicatrisation
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance
des différents drainages
Quantification des drainages (redons, lames,
drains, etc…)
 Surveiller la couleur et l’aspect du liquide)
 Le tout jusqu’à ablation
 L’ablation ou la mobilisation sera faite sur
prescription médicale

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance
de la sonde naso-gastrique
Quantité, aspect et couleur du liquide
 Vérifier le bon fonctionnement de la sonde et du
matériel d’aspiration
 Effectuer les soins de sondes (nettoyer la narine,
fixer la sonde), afin d’éviter les escarres
 A réaliser jusqu’à l’ablation
 Celle-ci se fera sur prescription médicale, elle
dépendra de la quantité quotidienne, de l’aspect du
liquide et de la reprise du transit

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance
de l’abord veineux
Il peut être périphérique ou central
 Surveillance du point de ponction
 Surveillance du débit de la perfusion…
 Changement du cathlon et de ligne de perfusion
suivant le protocole
 L’ablation se fera sur prescription médicale

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Surveillance






des pansements
Vérifier qu’il soit en place et occlusif
Les refaire à J1 s’ils sont tâchés puis remettre un
pansement sec
Les refaire à J3 puis mettre la cicatrice à l’air si elle
n’est pas suintante
Refaire les pansements de drainages si nécessaire
Les opérés d’une hernie inguinale ont parfois un
pansement compressif, il sera retiré à J1
Un slip serré est recommandé aux hommes pour
limiter le risque d’hématome
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1


Important de signaler au patient que les
plaies ne sont pas suturées (milieu
septique)
Parfois des fils longs sont laissés en place
pour les hémorroïdectomies très difficiles,
ces fils sont coupés à J1 par le chirurgien
ou par l’infirmière
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE POST OPERATOIRE A PARTIR DE J1
 Les
soins de nursing
Aide à la toilette pour certains patients
 Soins de bouche pour ceux qui doivent rester à
jeun longtemps
 Réfection du lit, hygiène du lit
 Prévention d’escarres
 1er lever précoce à J1 post-op en présence de
l’infirmière

LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE ROLE EDUCATIF
 Education
du patient pour les soins d’hygiène
au niveau de sa cicatrice; l’informer qu’il peut
prendre une douche, pas de bains pendant 3
semaines
 Éducation pour les bains de siège
 Éducation pour l’appareillage des stomies (en
coordination avec les stomathérapeutes)
LA PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE
LE ROLE EDUCATIF
 Explications
et éducation pour les prises
médicamenteuses (antalgiques, traitement de
la constipation, etc…)
 Éducations pour l’alimentation et le respect du
régime prescrit par le chirurgien.
 L’intervention de la diététicienne devra se
faire dès le début de la réalimentation
LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Elles
sont dominées par les problèmes
infectieux et mécaniques
 Elles peuvent avoir un retentissement local ou
général pouvant compromettre la guérison
voire le pronostic vital, d’où l’importance de
les dépister rapidement grâce à une
surveillance post-op rigoureuse et une
parfaite connaissance des complications
LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Certaines



manifestations sont transitoires :
Irritation de la muqueuse oro-pharyngée due à
l’intubation ou à la sonde gastrique
Troubles digestifs et nausées
Certains troubles neurologiques chez le sujet âgé
(désorientation transitoire, somnolence et état
d’agitation)
LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications



respiratoires
La principale cause est le syndrome infectieux
pleuro-pulmonaire;
Sont favorisées par l’anesthésie, l’inhibition de la
mécanique ventilatoire (douleur, distensions
abdominale), par un sepsis pré ou post-op
(péritonite, abcès profond), ou par l’inhalation de
liquide gastrique
Le kiné aura un rôle important, de la kiné
respiratoire sera prescrite par les médecins
LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications



cardio-vasculaires
Elles peuvent être cardiaques, hémorragiques
ou thrombo-emboliques
Les complications cardiaques sont des troubles
du rythme, un OAP, une poussée d’insuffisance
cardiaque, un infarctus du myocarde, une crise
d’angor
Elles surviennent en général chez des sujets
ayant un passé cardiologique
LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
La thrombose veineuse est une complications
qui peut compromettre le pronostic vital en
raison du risque d’embolie pulmonaire
 C’est la raison pour laquelle un traitement
préventif est mis en place dès le post-op
immédiat
 Une douleur du mollet associé à un fébricule à
38° doit l’évoquer et le patient doit rester allongé
jusqu’à l’avis du médecin
 Elle peut être favorisée par le terrain (obésité,
insuffisance cardiaque…)ou la chirurgie (cancer,
infection profonde…)

LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications
hémorragiques
Elles peuvent être dues à des problèmes
techniques (sutures, lésions d’artérioles…), des
troubles de l’hémostase (hémophilie, traitement
anticoagulant, allergie à l’héparine, autres…)
 Elles peuvent être internes ou extériorisés par la
cicatrice ou les drainages
 Elles peuvent nécessiter une réintervention

LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications
intra-péritonéales
Infectieuses : péritonite post-op localisée (abcès)
ou généralisée (fistule, infection d’un épanchement
ou d’un hématome)
 Hémorragique
 Occlusion précoce
 Pancréatite réactionnelle
 Autre pathologie se décompensant (cirrhose…)

LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications
pariétales
Hématomes de paroi, qui peuvent s’infecter
(parfois pose d’un drain sous scanner)
 Abcès de paroi localisés à la cicatrice; le plus
souvent, le traitement local est suffisant : enlever
des agrafes et mécher; le drainage sous scanner
est rare (sous-cutané profond, intervention
relativement ancienne)
 Désunions ou éviscérations liées à une infection
locale ou le plus souvent profonde

LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Autres
complications :
Les complications de décubitus (sujets affaiblis et
dénutris, alitement prolongé)
 Complications psychiques (état d’agitation post-op
delirium tremens de l’alcoolique, sevrage des
benzodiazépines, dépression…)
 Désordres métaboliques dus à une
décompensation d’un diabète, à des troubles
hydro-électrolytiques

LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRE
 Complications



urinaires
Le plus souvent, infections urinaires secondaires à
la présence d’une sonde vésicale
Rétention aiguë d’urines (médicamenteuse, liée à
la douleur, à un fécalome…)
Insuffisance rénale (circulatoire sur bas-débit,
infectieuse ou médicamenteuse)
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