Infectiologie, hygiène L`hygiène des mains dans le cadre de la toilette

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Couvreur Maïa
Infirmiers
Promotion 2013-2016
Institut de Formation en Soins
C.H ST JOSEPH ST LUC
42 bis, rue Professeur Grignard
69007 LYON
Infectiologie, hygiène
L'hygiène des mains dans le cadre
de la toilette
UE 2.10 : Infectiologie, hygiène / Session 1 – Semestre 1
Durant 5 semaines, j'ai effectué mon stage dans un établissement
d'hébergement pour personnes âgées dépendantes faisant partie du groupe
MEDICA France. Ce groupe possède plus d'une centaine d'établissements en
France. La résidence à une capacité d’accueil de 80 lits avec 38 salariés.
L'unité de soins est composée d'une équipe pluridisciplinaire. Les soignants
travaillent en collaboration avec des médecins, des kinésithérapeutes, une
psychologue, une orthophoniste ainsi qu'une animatrice. La résidence
s'adresse à des personnes ayant perdu la capacité d'effectuer seules les
actes ordinaires de la vie ou atteintes d'une affection somatique ou
psychique stabilisée qui nécessitent un traitement d'entretien et de
surveillance médicale ainsi que des soins paramédicaux au long cours.
Mon thème choisi pour ce travail et l'hygiène des mains dans le cadre
d'une toilette au lit pour une personne dépendante. Pour cela j'ai observé un
aide-soignant faire la toilette au lit à Madame D. 96 ans dépendante et ayant
des troubles de nutrition.
Après avoir effectué la toilette d'une résidente, l'aide-soignant va prendre
les affaires dont il a besoin pour la toilette de Madame D. Pour cela, il prend
deux serviettes, deux gants ainsi qu'une protection sur le chariot guéridon
se trouvant dans le couloir. Puis il toque à la porte de la chambre de la
résidente, entre et ,il lui indique qu'il va effectué sa toilette. Puis il se rend
dans la salle de bain de la résident pour prendre une bassine qu'il rempli
d'eau chaude et du savon en flacon. Il pose le tout sur la table de nuit, met
un gant dans la bassine, pose les serviettes sur un bord du lit ainsi que le
gant, met la protection propre sur la table et sort des nouveaux habits qu'il
pose sur le fauteuil roulant disposé prêt du lit. Il hôte le pyjama de Madame
D. et lui laisse le drap sur la moitié du corps en bas. Puis il met une paire de
gant à usage unique vinyle qu'il avait dans sa poche. Il lève le lit avec le
manette. Puis il lui nettoie le visage avec le gant et l'essuie. Il rince en suite
le gant. Il nettoie en suite le haut du corps avec un gant et du savon, en
commençant par la main de la résidente qui est à l'opposé de l'aide soignant
et remonte vers l'épaule, puis savonne la poitrine puis le ventre et finit par le
bras qui est proche de lui tout en faisant de la main à l'épaule. Il rince le
gant et refait à nouveau pareil. Puis il sèche le haut du corps et pose la
serviette sur sa poitrine pour la pudeur. Il la tourne, fait son dos avec du
savon de haut en bas, rince le gant pour enlever le savon et la sèche. Il la
remet sur le dos. Puis il tire le drap au pied du lit, et fait les jambes avec un
nouveau gant, il commence par le haut de la jambe opposé à lui et descend
vers le bas, il fait de même pour l'autre jambe après. Il rince son gant, refait
la jambe opposé à lui de la même manière qu'avant et puis l'autre. Puis il la
sèche avec la deuxième serviette qui n' a pas était encore utilisée. Enfin, il
lui hôte la protection souillé de selle et d'urine et la pose par terre, et il
nettoie de haut en bas et d'avant en arrière. Il rince le gant et refait la
même chose puis la sèche. Il la tourne, remet du savon sur le gant et nettoie
ses fesses, le gant étant souillé il va le rincer plusieurs fois et recommencer.
Puis il la sèche. Lui met la nouvelle protection. Et l'habille. Il prendra la
protection sale qu'il ira jeter dans le chariot, mais il n'y aura pas de
désinfection.
Tout d'abord, nous pouvons identifié un micro-organisme1 qui sont les
bactéries2 présent sur la flore résidente3, donc au niveau des tissus (peau,
muqueuses) et qui sont saines pour l'homme, mais il existe aussi la flore
transitoire4, là on trouve des micro-organismes (dans ce cas là des
bactéries) qui sont non présents normalement sur les tissus et qui pourraient
donc avoir un rôle pathogène. Surtout qu'il y a des facteurs de risques plus
élevés pour Madame D. car c'est une personne âgée, donc ses défenses
immunitaires sont réduites ; de plus elle présente des troubles de nutrition.
Dans notre cas présent, les bactéries pourraient se transmettre par contact
direct et indirect. Il peut aussi y avoir une contamination au niveau
environnemental, car comme le patient ce trouve sur son lit, tout ce qui est a
proximité de lui a des micro-organismes qui peuvent-être pathogènes ; le
soignant en touchant l'environnement du patient peut-être contaminé.
Nous pouvons, donc constater qu'après la toilette d'une des
résidentes, il n'y a pas eu de lavage des mains. Même s'il porte des gants
pour chaque toilette, cela ne dispense pas un lavage des mains avec du savon,
ou bien une friction des mains avec une solution hydroalcoolique pour éviter
de transporter des germes5 d'un patient à un autre par contact indirect. Il
est donc fortement recommandé d'effectuer une friction hydroalcoolique en
« l'absence visible de souillure, immédiatement avant tout contact direct
avec un patient, et d'un soin, après le dernier contact direct ou soin auprès
d'un patient, après un contact avec l'environnement immédiat du patient,
après contact avec des liquides biologiques immédiatement après avoir retiré
les gants, avant d'enfiler des gants pour un soin et immédiatement après le
retrait des gants »6. Donc, après être sorti de la chambre de la résidente il
aurait mis en place les recommandations avant d'aller au chariot guéridon.
Par rapport au chariot, celui-ci n'a pas pénétré dans la chambre, ce qui est
une bonne pratique car il ne doit en aucun cas entrer dans la chambre, de plus
il a prévu au plus juste le matériel qu'il fallait mettre dans la chambre, ce qui
a permis de ne pas effectuer des allées et venues au cours de la toilette et
aussi de ne pas faire pénétré dans la chambre trop de matériel inutile. Après
être rentré dans la chambre de la résidente, et après la préparation de son
environnement pour effectuer au mieux sa toilette, il aurait du mettre un
tablier en plastique à usage unique, car c'est un soin mouillant, et de
proximité. Le tablier, permet en effet d'éviter la contamination du personnel
par des liquides biologiques. Et elle permet de ne pas constituer une
transmission de micro-organismes entre les patients car le tablier est mis
pour un soin, un patient. Puis, il a mis les gants pour toute la toilette, en
général le port de gant est indiqué à chaque fois qu'il y a un risque de
contact avec des liquides biologiques, avec des muqueuses ou de la peau lésée.
Le port de gant aurait du en effet être mis au moment de la toilette intime
du patient, car cela constitue un facteur de risque car on y trouve des selles,
des urines. De plus, en ayant mis les gants dès le début, il a touché la
manette pour surélever le lit ; celle-ci faisant partie de l'environnement de
Madame D., on y trouvait des micro-organismes de différentes personnes qui
aurait pu toucher le lit. Il a donc augmenter le facteur de risque en touchant
cette manette, car elle n'était pas désinfecté. Puis, il a bien respecter
l'ordre pour la toilette (toilette du visage, membres supérieurs, thorax,
abdomen, doc. Puis membres inférieurs, organes génitaux et le siège), il a en
effet respecter le confort, la dignité et la sécurité de la résidente.
Cependant, on effectue une toilette, du plus propre au plus, sale, pour les
membres supérieurs, il a commencé par les mains puis il est remonté, il a
donc fait du plus sale au plus propre. Il aurait sans doute pu changer l'eau,
car celle-ci était devenue très savonneuse. Il faut en effet changer l'eau de
la cuvette aussi souvent que nécessaire. De plus, après avoir enlevé la
protection de Madame D., il l'a posé par terre ; en sachant que celle-ci était
souillé on sait donc qu'il y avait énormément de bactéries. Malgré le fait que
la structure manque de matériel, il aurait pu prendre la poubelle de la salle
de bain personnel de la résidente et la posé à côté du lit pour mettre
directement la protection dedans. Cela aurait évité de déposé des germes
sur le sol, surtout qu'il n'y a pas eu de désinfection tout de suite après. Il
aurait fallut qu'il désinfecte7 la surface souillé par la protection après, pour
limiter la propagation des différents gènes.
Fiches conseils pour la prévention du risque infectieux – Soins d’hygiène Page 2/3 Janvier 2010 CCLIN
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