ECONOMIE - Nicolas Arin

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PENSEES ET POLITIQUES ECONOMIQUES
Quand on se pose une question économique, il y a un clivage qui va se faire,
 Est ce que le marché peut résoudre le problème de lui-même ou faut-il intervenir ?
Les classiques et néo classiques = ne rien faire, le capitalisme est bon tout va s’arranger.
Les marxistes et keynésiens = intervention.
Cela correspond aux 4 grosses familles dans lesquelles existe des familles plus petites : des sous
familles.
 Pour répondre à mon problème économique est ce que je dois adopter une démarche
microéconomique ou macroéconomique ?
C’est une différence de méthodologie.
En microéconomie, on considère au cœur de notre problème l’individu, l’agent économique,
l’entreprise. Mais il y a un problème de production, de consommation et d’échange (thèmes
de la microéconomique).
La macroéconomie étudie les grands ensembles de l’économie (PIB…).
L’économie est une science sociale qui utilise un objet social qui s’appelle la Monnaie. Cette
science étudie uniquement les rapports monétaires et marchands. On ne va s’intéresser qu’aux
aspects quantitatifs et non aux aspects sociaux.
La science économique est une science relativement jeune, elle a environ 250 ans.
En général, la science économique ne sait rien, elle n’a jamais découvert de loi économique
universelle, ce n’est pas une science pure. Elle a essayé de théoriser les rapports humains.
Le père fondateur de la science économique moderne est A.SMITH (1723-1790), c’est un écossais
qui a écrit en 1776 « La richesse des nations ».
La pensée économique ne peut se comprendre que par la connaissance de l’histoire des faits
économiques.
La révolution industrielle est avant tout une révolution agricole -> croissance économique
(phénomène de la croissance). SMITH va être le fondateur de l’école classique.
 Le courant classique (1776-1870)
A.SMITH (1723-1790) ; 1776 : « La richesse des nations »
T.MALTHUS (1776-1834) ; 1798 : « Essai sur le principe des populations »
D.RICARDO (1772-1823) ; 1817 : « Les principes de l’économie et de l’impôt »
J.B.SAY (1767-1833) vit à Lyon en pleine Révolution Industrielle, il est patron d’une manufacture
de coton.
Luddisme : émeute violente à la fin du 18ème siècle en France (Lyon), durant la Révolution
Industrielle.
La pensée classique est fédérée autour de 3 idées fondamentales :
- l’importance du facteur travail et de son organisation.
Le travail est à l’origine de la richesse. La valeur d’un bien dépend de la quantité de travail contenu
dans ce bien. Il parle de productivité du travail.
Productivité du travail = volume de production / quantité de travail utilisée
Le principe est de chercher à augmenter la productivité du travail. Et pour augmenter cette
productivité il faut soit produire le même volume avec moins de personne, soit produire plus avec le
même nombre de personnes.
Pour augmenter la productivité du travail on peut certes augmenter la quantité de travail mais on
peut aussi réorganiser le travail.
Smith est l’inventeur de la division du travail et du travail à la chaîne (plus tard, Ford et Taylor
n’inventeront rien).
Cette division du travail s’opère à l’intérieur même de la firme, également au sein même d’un pays
mais aussi entre les nations => on parle alors de division internationale du travail. Chaque nation
doit se spécialiser dans les productions pour lesquelles elle possède un avantage en terme de
productivité par rapport aux autres.
- Le libre échange.
Pour que la division internationale fonctionne, il faut que les marchandises puissent circuler
librement, cela passe par la suppression totale des droits de douanes. Cette idée est encore très
présente aujourd’hui, elle a donné naissance au GATT et à la création de l’OMC.
- Le laisser faire.
N’importe qui peut produire n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand. Aucune entrave à la
production, il y a libre circulation et libre initiative.
Le principe du laisser faire repose sur la loi des débouchés, avancée par J.B. Say : « toute offre
créée sa propre demande » (tout ce qui sera produit, sera vendu).
 Le courant Marxiste (1867-1876)
K. Marx est contemporain de la Révolution Industrielle comme pour les classiques, il pense que la
valeur provient du travail. Mais à l’inverse des classiques, il considère que le système capitaliste
repose sur un vol, à savoir que les capitalistes s’accaparent la quasi-totalité de la richesse créée par
les travailleurs. Une lutte des classes apparaît, laquelle conduira à la destruction du capitalisme.
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