Cours de Microéconomie 0

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 26/09/2011
 Course de Micro-économie n°1 :
MICROECONOMIE
Thierry Sebagh
C’est en termes de marge que se prenne les décisions.
Ratio de levier : Je mets 1 centimes de fonds propre, je gagne 1€ : ratio de 100.
On commence par ce qui rapporte le plus : que ce soit un choix de client ou d’actions.
Rachat par effet de levier : LBO, LMBO
Leveraged Buy-Out : terme anglais pour financement d'acquisition par emprunt, consiste à racheter
une entreprise en ayant recours à l'endettement bancaire en engendrant un effet de levier facilitant
l'acquisition et la défiscalisation du projet.
A) Vers une définition de la science économique
Théorie économique : théorie des prix qui concerne les détenteurs d’actifs et obligations, entreprise,
détenteurs de valeurs.
Evoqué des risques qui sera évoqués sous forme de prix (monté a payé pour accéder à)
Ex : La Grèce empreinte à 145%.
Les Credit Default Swap (CDS) : sont des contrats de protection contre les faillites. Ils reflètent
l'estimation par les investisseurs du risque de défaut d'une société. La particularité des CDS est d'être
des polices d'assurance dont les titres sont cotés sur le marché et classés dans les engagements hors
bilan.
To Big To Fail : (« trop gros pour tomber ») est un concept économique qui décrit la situation d'une
banque ou toute autre institution financière dont la faillite aurait des conséquences systémiques
désastreuses sur l'économie et qui par conséquent se retrouve renflouée par les pouvoirs publics dès
lors que ce risque de faillite est avéré. Ex : Lemon Brothers, Grèce, Italie.
L’EXEMPLE DE LA GRÊCE :
Marché des CDS : payer une prime s’assurer contre un évènement de crédit
Prime (npb)
Evénement crédit => remboursement du notionnel
CDS 5ans
CDS BNPP 415pb
CDS SG 291pb
CDS CASA 304pb
Prime sur CDS grecs 5ans : 4048 PB au 14/09/11
Vendeur protection
Obligation remboursement
« Souverain grec » en cas de défaut
prime = 4.05 mio €/ an
Evénement crédit 
Remboursement 10 mio €
1) L’économie, lutte organisée contre la rareté
 La théorie économique explique et prévoit.
Expliquer et prévoir ce n’est pas la même chose. La théorie est capable d’expliquer les décisions et
des comportements. Elle peut expliquer : les dynamiques des prix, la concurrence mais pas possible
de prévoir.
Méthodes Chartistes : interprétation des graphes, met en évidence des profils des GAP qui montrent
des tendances.
Analyses Chartistes : Bulles spéculatives
L’objectif c’est d’avoir des outils des prévisions. La finance c’est une affaire de maths, de stats et de
proba. Le marché est irrationnel mais il ne peut avoir tort car c’est le marché. Le profit c’est ce qui
guide la valeur de l’entreprise.
Overshooting : C’est un mécanisme de surréaction. (Très forte hausse, très forte baisse) car tout le
monde vend et achète en s’appuyant sur le principe chartiste.
 Comportements économiques : réaction à la rareté des ressources financières, du
temps, ressources humaines.
Pays en émergence : Inde, Chine, Brésil, Russie c’est à cause d’eux que la consommation globale
augmente car leur demande augmente mais la nôtre diminue, hors ils sont plus nombreux. Les
ressources peuvent être limités mais les besoins c’est nous qui les définissons  évoqués de la
rareté. C’est besoins peuvent être économiques ou non économiques.
 Besoins économiques : leur satisfaction nécessite du travail, des efforts.
 Biens économiques : Ils satisfont des besoins économiques, mais nécessitent un acte
productif.
Tous les biens sont-ils économiques ?
Non, pas tous ! L’air n’est pas un besoin économique. Pourtant ce sont des biens dont la valeur est
dites contingente. (Ex : immobilier : vue et exposition au soleil ou proximité d’une bonne école)
La théorie économique explique des prix qui sont les écarts entre les besoins et biens.
2. L’économie, science des choix.
 La rareté contraint à choisir
 Choisir, c’est renoncer …
C’est décider entre des usages qui sont alternatifs.
 La renonciation a un coût : un cout d’opportunité
B. Le triptyque de Samuelson
 Que produire ?
Je choisis les biens, les produits, les services dont la rentabilité est la plus forte : les plus rares.
Fabriquer les biens les plus recherchés, les plus chers.
 Comment produire en réduisant le plus possible sur les coûts?
Je choisis la technique, le rapport capital travail, les niveaux d’investissements, la sous-traitance
(externalisation). Soit choisir la technique de production la moins coûteuse.
Marché et concurrence sont la même chose.
Pourquoi les prix baissent ?
Tout simplement à cause de la concurrence et de cette économie de « marché ».
 Pour qui produire ?
Celui qui encaisse, c’est le consommateur car la concurrence oblige les entreprises à sans cesse
baisser leur prix.
C. Optimisation, Equilibre & raisonnement à la marge
1) Le principe d’optimisation
Deux principes : Optimum et Equilibre
En économie, on utilise : Maximum, Minimum, Extremum, Optimum.
Optimum : attrait à la valeur d’une variable, optimiser c’est rechercher la valeur à une fonction de
profit de chiffre d’affaire, de dépense d’atteindre un extrême soit un max (profit ou CA) soit un min
(dépense).
Extremum : attrait à la valeur de la fonction
 Optimiser :
Comment atteindre un maximum ? Un minimum ?
 L’optimisation : un principe de rationalité
Ça permet de comprendre les choix que les entreprises font avec un seul et unique critère :
le critère FINANCIER.
 Toute action est rationnelle car elle permet de maximiser des gains
 Les différences de choix, reflet d’irrationalité ?
On n’a pas tous le même prix du temps. La prise en compte du temps n’est pas la même selon la
période du temps. On est tous différent, on a tous des goûts différents.
La rationalité juge notre mode de décision.
Exemple : On n’a pas toutes les mêmes décisions face aux risques.
 Marginalisme : JEVONS, WARLAS, MENGER … (Banques)
Le coefficient d’exploitation, c’est le rapport entre le coût et le chiffre d’affaire.
Le but est d’avoir le coefficient le plus bas possible.
 Que rapporte l’unité supplémentaire, marginale ?
Une unité de plus, c’est l’unité marginale.
Les entreprises vont raisonner à la marge.
 L’agent rationnel optimise :
Il agit tant que ses actions sont rentables, c’est-à-dire qu’elles rapportent au moins autant qu’elles
ont coûtées. Pour les ménages, optimiser c’est à chaque fois s’interroger sur combien ça coûte et
combien ça rapporte.
 Côté consommateur :
Payé= insatisfaction alors que consommer= satisfaction, il faut qu’au moins l’insatisfaction du
règlement soit égal la satisfaction de consommer pour pouvoir acheter.
Egaliser satisfaction marginale et désutilité marginale.
 Côté producteur :
On raisonne à la marge !
« Presque rien, ce n’est pas rien, mais c’est déjà pas mal. »
« Un peu trop, c’est déjà trop. »
« C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous c’est déjà beaucoup. »
Engager ou non des dépenses publicitaires si…
∆𝑅
= 2€ ?
∆𝑃
∆𝑅
2nd euro de pub. (P) recette (R) marge = ∆𝑃 = 1,1€ ?
∆𝑅
3ème euro de pub. (P) recette (R) marge = ∆𝑃 = 1,0001€ ?
∆𝑅
4ème euro de pub. (P) recette (R) marge = ∆𝑃 = 0,999€ ?
 1er euro de pub. (P) recette (R) marge =



3€ est la valeur optimum de la dépense.
0,0001 est la valeur minimum de mon profit.
1 est la valeur maximum de mon profit.
Calcul à la marge et dérivée
Dérivée de f(x) au point a ?
lim
𝑥=𝑎
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎)
𝑥−𝑎
De combien varie f(.) quand x varie ?
De combien varie la recette quand la dépense varie ?
Ces calculs de dérivés sont des calculs à la marge.
Objectif : Trouver l’extremum d’une fonction
Extremum : maximum ou minimum de fonction
Principe : A l’optimum, le maximum (de gain) est atteint
Maximum d’une fonction :
Max. de f(x) en x* sur [a,b[ si f(x*) ≥ f(x)
 03/10/2011
 Cours de Micro-économie :
Dans l’entreprise, on recherche des valeurs pour des variables, d’où la notion d’optimum et
extremum. On recherche des valeurs qui permettent de minimiser les dépenses à engager, il faut
donc optimiser les valeurs de productions, de l’emploi, de l’investissement etc…
Graphique
Dérivée 1ère : c’est la condition sous laquelle on atteint un extrême.
Dérivée 2nd : On démontre si maxi ou mini.
Formellement, deux conditions à réunir :
 Si f’(x)=O : L’Extremum de la fonction est atteint.
 Si f’’(x) ˂ O : L’extremum est un maximum
f(x)
f’(x*)= 0 et f’(x*) ˂ 0
x* Solution optimale
En x*, f(x) atteint son maximum
F(x)
x
x*
f(x)
f’(x)
Avant x*
f’(x) ˃0
x
Après x*, f’(x)˂0
Minimum d’une fonction :
Min. de f(x) en x* sur [a,b] si f(x*) ≤ f(x)
f(x)
f’(x*)= 0 et f’(x*) ˂ 0
x* Solution optimale
En x*, f(x) atteint son minimum
F(x)
x
x*
f(x)
f’(x)
Après x*, f’(x) ˃0
x
Avant x*, f’(x)˂0
Optimum & Contraintes



Programme d’optimisation :
Max.S = s(x,y)  fonction objectif
s.c. R : r(x,y) ≥ 0  contrainte
But : Trouver (x*,y*) maximisant S étant donné R
Deux méthodes : Substitution et Lagrange
Benchmark : est dans un contexte marketing une démarche d’observation et d’analyse des
performances atteintes et des pratiques utilisées par la concurrence ou par des secteurs d’activité
pouvant avoir des modes de fonctionnement réutilisables par l’entreprise commanditaire du
benchmark. Le benchmark peut avoir trait à l’observation des pratiques managériales, mais il peut
également se faire dans le domaine des pratiques marketings.
Méthode par substitution :
Max S= 2xy
s.c. 10-2x-y ≥ 0
3 étapes :
1. Ecrire la contrainte en fonction de l’une des variables
2. Remplacer dans la fonction objectif
3. Trouver les valeurs optimales de x et y (cad amenant à l’extremum de la fonction)
y=10-2x
S=2x(10-2x)=20x-4x²
𝜕𝑆
𝜕𝑋
x*=5/2 et donc y*= 10-2(5/2)=5
=0  20-8x=0
Méthode de Lagrange
 Inconvénient de la méthode par substitution :
Importance de la contrainte / objectif non évaluée.
 Plus la contrainte est forte, plus le prix est élevé…
 Q : Comment mesurer l’importance relative de la contrainte
R : Utiliser la méthode de Lagrange…
Deux étapes :
1. Définir une fonction pondérant objectifs et contraintes
Max.S = f(x,y) (fonction objectif)
s.c. g(x,y) ≥ 0 (contrainte)
Fonction de Lagrange : L=a₁ f(x,y) + b₁ g(x,y)
A₁ et B₁ : multiplicateurs de Lagrange (en pratique, a₁=1)
B₁/a₁ : importance relative de la contrainte
2. Recherche des conditions d’optimalité :
Ainsi la méthode de Lagrange devient :
Max.S = f(x,y) (fonction objectif)
s.c. g(x,y) ≥ 0 (contrainte)
Fonction de Lagrange : L= 2xy + λ (10-2x-y)
𝜕𝐿
2a. 𝜕𝑋 = 2y – 2λ = 0 donc
𝜕𝐿
2b. 𝜕𝑌 = 2x – λ = 0 donc
𝜕𝐿
2c. 𝜕λ
y= λ
y=2x
2x= λ
=10 – 2x – y = 0 (contrainte saturée  λ pas égal à 0)
On remplace y par sa valeur dans 2c : 10 – 2x – 2x = 0
Solution optimale : x*= 5/2 ; y*=5 et λ *=5
Deux principes guident les choix des entreprises : optimum et l’équilibre.
Le principe d’équilibre : Une question d’incitations à agir
L’équilibre attrait à nos incitations à modifier les décisions (de consommations, productions etc…)
même si des gains existent.
 A l’équilibre, les agents n’ont aucune incitation à modifier leurs décisions.
 A l’optimum, la situation ne peut être améliorée…
 Equilibre et Optimum coïncident-ils ?
Mon comportement à l’équilibre ne correspond pas à ce qui est socialement correcte.
Discordance entre équilibre & optimum
Entente (prix fort) ou guerre des prix (prix faible) ?
C’est le profit qui fait l’entente.
 10/10/2011
 Course de Micro-économie n° 3 :
La notion d’équilibre à une triple nature :
 Equilibre d’agent : lorsque les agents n‘ont aucune incitation à modifier leurs décisions…
 Equilibre de marché : lorsque le prix qui se forme sur un marché est celui qui fait le silence
 Equilibre général : lorsque, sur tous les marchés, plus personne n’a intérêt à modifier ses
choix… (toutes les offres = toutes les demandes sur tous les marchés)
Elle attrait à l’interdépendance des décisions de production et de la consommation.
L’équilibre général, réalité ou fiction ?
 A l’équilibre général, toutes les offres sont égales à toutes les demandes
1. Si O(b-s) ˂ D(b-s) alors Dtravail ˂ Otravail
2. Si O(b-s) ˃ D(b-s) alors Dtravail˃ Otravail1’. SI P(b-s) augmente, alors Dtravail augmente  convergence
à l’équilibre
2’. SI P (b-s) diminue, alors D travail diminue  convergence à l’équilibre
Les déséquilibres sont corrigés par l’équilibre des prix.
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