architectes sans frontières association loi de 1901 JO 1193-27.08.05 247, rue St-Jacques 75005 Paris – France [email protected] www.asffrance.org RAPPORT DE MISSION Mission d’évaluation ECOLE COMMUNAUTAIRE SABALIBOUGOU BAMAKO - MALI 1/34 Ceci est un document type TEMPORAIRE destiné à servir de base à la rédaction de rapport de mission. Il est basé sur la mission d’évaluation éffectuée en mars 2006 à Bamako, Mali. Les mentions explicatives en rouge sont à supprimer Pour le compte des associations d’éducation spécialisées ACJAM Mantes La Jolie Et PLAISIR JEUNESSE Plaisir Yvelines - France Projet ECOLE COMMUNAUTAIRE A SABALIBOUGOU Construction de 3 salles de classes au profit du CJDS (Comité des Jeunes pour le Développement de Sabalibougou) Lieu et Date : Le chargé de mission : Signature Lieu et Date : Le Président : Signature Mission d’appui et de conseil du 7 au 15 mars 2006 à Bamako - Mali par Benoît Claviéras Architectes Sans Frontières – France SOMMAIRE RAPPELS OBJECTIFS DE LA MISSION I - ANALYSE DU PROJET BESOINS FONCTIONNELS ANALYSE DU SITE ASPECT FONCIER ASPECTS TECHNIQUES ASPECT ESTHETIQUE ASPECT ECONOMIQUE ACTEURS DU PROJET II – RECOMMANDATIONS SITE ARCHITECTURE ORGANISATION CONCLUSIONS III – ANNEXES CALENDRIER DE LA MISSION COORDONEES DES ACTEURS CONVENTION ATTESTATIONS DE COMPETENCE DEVIS COMPARATIFS PLAN DE BAMAKO PLAN DU QUARTIER PHOTO SATELLITE IV - PLANS PLAN DE SITUATION RELEVE DE L’EXISTANT PLAN D’ENSEMBLE PLAN ARCHITECTURAL COUPE TRANSVERSALE COUPE LONGITUDINALE – FACADE COUPE DE DETAIL TYPE 3/34 RAPPELS Ce rapport a pour objet le projet de construction de trois salles de classes dans le quartier de Sabalibougou à Bamako, Mali Ce projet répond à un besoin exprimé par le Comité des Jeunes pour le Développement de Sabalibougou (CJDS) : le maître d’ouvrage. Il est porté par deux associations françaises d’éducation spécialisées, commanditaires de ce rapport. Celles-ci souhaitent en effet s’y associer afin de développer une action pédagogique à destination des jeunes dont elles s’occupent dans les villes de Mantes La Jolie et de Plaisir. Ces deux associations ont ainsi proposé conjointement au maître d’ouvrage une aide à la recherche de fond ainsi qu’une collaboration au chantier. Celle-ci prendra la forme d’un voyage au cours duquel 12 jeunes accompagnés de 4 éducateurs participeront physiquement au chantier de construction. De plus, il existe une similarité certaine entre ces 3 associations, françaises et maliennes, par delà des différences de lieu et de culture. Leur objet étant toutes 3 la prise en compte de jeunes soumis à des difficultés sociales. Cette relation les a donc poussés à souhaiter une rencontre et une collaboration étroite entre les jeunes dont elles s’occupent autour de ce chantier. OBJECTIFS DE LA MISSION Les objectifs sont avant tout de faisabilité concernant d’une part : - la sécurité foncière du projet (courrier, document officiel, absence de conflit) - les propositions techniques actuelles (tant du point de vue des matériaux que de leur mise en œuvre), - l’organisation des études et du chantier (rôles et relations contractuelles des intervenants), - l’aspect économique (rigueur et exhaustivité des estimations, qualité des sources, adéquation avec les capacités de dépenses connues et avec le coût moyen d’une école de ce type au Mali) ; - les aspects fonctionnels (de réponse au programme s’il en existe un, à des capacité d’extension…), - la cohérence du calendrier prévisionnel avec l’organisation projetée, - et plus généralement les aspects architecturaux et d’insertion urbaine (réseau d’écoles, élément structurant du quartier, …), et d’autre part, - l’analyse de l’opportunité d’utiliser le chantier comme cadre pédagogique (intérêt, sécurité, …) - l’analyse d’usages des bâtiments en dehors des périodes de cours (cours du soir, réunions publiques, autres) - et plus généralement l’approfondissement de la programmation des équipements envisagés (dans l’optique d’en faire une base solide et peu variable dans le futur). Il est attendu de la mission la confirmation de la faisabilité, des réserves le cas échéant et dans ce dernier cas des propositions y remédiant Ces objectifs ont été détaillés dans la convention signée entre Architecte Sans Frontières et les associations commanditaires (cf annexe) 5/34 I - ANALYSE DU PROJET BESOINS FONCTIONNELS Le CJDS à une vocation sociale à l’échelle du quartier. 4000 enfants vivent à Sabalibougou et les offres en terme d’école et d’activités socioculturelles font défaut de manière évidente. Le comité, qui a commencé par se fédérer autour d’une simple volonté d’écoute pour ces enfants, s’est vite retrouvé, poussé par les demandes des parents notamment, à développer d’autres activités : - Centre d’écoute - Cours de primaire - Cours de collège - Atelier de menuiserie - Sports - Informatique - Etc… Il apparaît qu’à chaque fois qu’une telle activité est mise en place, elle répond si bien au manque d’offre inexistante dans le quartier que le CJDS se voit vite contraint moralement de maximiser le nombre d’enfants pris en charge. C’est ainsi que des salles de classe de 30 m² se retrouvent utilisée au maximum de leur capacité avec trois enfants par pupitre et 60 élèves par classes. La conséquence en terme d’espace est que les besoins sont quasi illimités. Il semble que si on pouvait mettre à disposition du CJDS un équipement de grande ampleur, lycée, terrain de sport, bibliothèque, ateliers, ils en trouveraient très certainement l’usage. Dés lors qu’il semble inenvisageable de répondre idéalement à tous les besoins à court terme, c’est la question des MOYENS qu’il s’agit d’observer et d’utiliser avec un maximum d’efficacité : Que peut on faire de plus et de mieux avec ce que l’on a ? 7/34 ANALYSE DU SITE SITE PREVU La visite du site initial révèle un espace enclavé d’une dizaine de mètres de long sur dix de large. Il est situé dans un secteur en partie occupé par des habitations. Des chantiers en cours aux alentours attestent du développement en cours du quartier. Le calme relatif semble propice à l’atmosphère d’une école Peu d’activités dans le voisinage immédiat, pas de commerce ni d’échoppes et peu de mouvement de personnes par rapport à l’atmosphère très active du marché à l’entrée de Sabalibougou. . La taille de la parcelle semble cependant poser plusieurs inconvénients : - La surface disponible oblige à construire un bâtiment de petite taille. Il apparaîtra d’ailleurs que le projet prévu a été conçu en fonction de celle-ci en utilisant toute la surface constructible. - En conséquence, le rapport avec la rue est très direct, les entrées et fenêtres des salles de cours donneront directement sur celle-ci. - Il n’est pas possible de prévoir une cour extérieure propre à l’école qui pourrait amortir les nuisances sonores et dissimuler l’activité de la rue. Le voisinage en développement, il est possible que celle-ci croît dans des proportions imprévisibles. - Tout développement ultérieur de l’école est impossible hors construction en hauteur La parcelle est isolée à plusieurs centaines de mètres du siège actuel du CJDS où se déroulent actuellement les activités. Cette dispersion représente également des inconvénients : - Elle risque d’accroître les trajets des éducateurs et des élèves - Elle peut favoriser leur dispersion dans les rues entre deux activités différentes - Elle ne facilitera pas l’identification du lieu par les habitants du quartier comme « l’école du CJDS » ASPECT FONCIER Le quartier de Sabalibougou fait partie des extensions récentes de la ville de Bamako. Foncièrement parlant, il s’agit d’une ville en création dont les terrains sont peu à peu gagnés depuis quelques décennies sur des territoires désertiques dont, sans doute, aucun titre de propriété n’a jamais été émis. Les seules sources cartographiques du quartier sont encore rares et récentes. Elles émanent souvent des services d’assainissement nouvellement actifs comme Energie Du Mali (EDM). La Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) se base ainsi sur les relevés de ces organismes faits pour l’implantation des réseaux électriques et d’assainissement. La cartographie informatisée de Bamako (cf annexes) et les plans de parcelles conçues dans le cadre du Programme de Développement Social Urbain (PDSU) s’appuient sur ces données. Elles s’avèrent toutefois encore imprécises dans les nouveaux quartiers. (Source, Mr Guillaume Voeltzel de l’Association Française des Volontaires du Progrès : auteur du document) Le CJDS a projeté la construction de ces 3 salles de classes sur une parcelle mise gracieusement à leur disposition par la mairie de la commune du Vème district. Une lettre officielle de la mairie indique clairement l’intention de l’administration. Elle ne constitue cependant pas un titre de propriété et le stipule explicitement en laissant entendre clairement qu’un tel titre est en attente. Cette lettre date de janvier 2002 et est signé du maire en poste à l’époque : Mr Dieudonné. Le fait qu’un nouveau maire l’ai remplacé depuis peut expliquer qu’aucun titre de propriété officiel n’ait été émis à ce jour ni aucun bornage effectué. Ceci peut constituer un risque foncier en cas de désaccord de la nouvelle autorité municipale. Une réunion avec les responsables de la mairie a toutefois apporté des assurances orales à ce sujet. Mr Sékou Sangaré adjoint au Maire du Vème district chargé du foncier et Mr Issa Touré, Maire délégué de Sabalibougou nous ont en effet reçus cordialement. Ils ont assuré connaître les projets du CJDS et leur apporter leur soutien. Ils ont par ailleurs proposé de faire effectuer rapidement un bornage de la parcelle afin de faire établir le titre de propriété. 9/34 ASPECTS TECHNIQUES Le bâtiment projeté est prévu pour être réalisé avec des techniques modernes classiques. Leur mise en œuvre est observée couramment sur la plupart des bâtiments récents de Bamako. Le devis de l’entrepreneur détaille notamment : - maçonneries en parpaing de ciment - poutres et chaînage en béton - dalle hourdis - Enduits au mortier de ciment - Menuiseries métalliques - Peinture - Electricité L’observation de bâtiments récents dans Bamako montre que l’utilisation des techniques modernes s’est généralisé et remplace la plupart du temps celle des matériaux traditionnels notamment : - la maçonnerie en ciment à la place de celle en banco (terre séchée) - la couverture en tôle à la place de la couverture végétale Ceux ci sont encore utilisés mais se rencontrent plus dans les zones en développement ou loin de la capitale. Ils semblent bénéficier d’un prestige patrimonial attesté par leur mise en valeur dans le musée national ou par la préservation de la célèbre mosquée de Djenné. Cet intérêt semble toutefois, comme en Europe, destiné à une valorisation touristique. Ces matériaux traditionnels représentent des avantages techniques et écologiques importants qui peuvent pousser à regretter son abandon progressif : - Ressource locale assurant une indépendance d’approvisionnement par rapport à l’étranger - Matériau nécessitant peu d’énergie pour son transport et sa transformation - Bonne inertie thermique du banco aidant à réguler la température des bâtiments - Intérêt culturel évident A contrario, il n’y a pas de ressources naturelles permettant de fabriquer du ciment au Mali ou de produire des tôles. Ces matériaux sont donc importés et coûtent plus cher qu’en Europe! Mais ils représentent bien sûr des inconvénients notamment en terme de durabilité et de solidité : - Nécessité d’un ragréage régulier de la façade en banco après la saison des pluies - Remplacement régulier de la couverture végétale pour assurer une bonne étanchéité - Difficulté de réaliser des bâtiments de grande hauteur. Dans la réalité, les matériaux modernes semblent donc faire la preuve d’avantages qui supplantent l’inconvénient du coût. Ils sont donc visibles à grande échelle dans les villes où les marchés permettent de s’approvisionner facilement. Ils sont mis en œuvre avec des moyens modestes et rustiques qui permettent de les utiliser à moindre coût : - Fabrication artisanale des parpaings par l’entrepreneur lui-même - Confection des armatures sur place - Coffrage du béton avec des planches réutilisées - Fabrication artisanale des menuiseries 11/34 Ces techniques semblent maîtrisées par les entreprises maliennes et ne semblent pas poser de problèmes techniques particuliers. La condition est bien sur que les travaux soient encadrés par des hommes de l’art compétents et expérimentés. L’entrepreneur, Mr Bouaré, a travaillé avec nous au développement d’une solution alternative. Il a fourni toutes les informations et documents complémentaires demandés avec efficacité dans des délais courts. Ces documents attestent de ses compétences techniques. Nous pensons que l’entreprise de Mrs Bouaré et Bocoum est tout à fait adaptée dans le rôle de constructeur qui lui a été confié. ASPECT ESTHETIQUE Le bâtiment projeté est d’une grande simplicité formelle et son aspect découle principalement des choix techniques et fonctionnels. Cela est une caractéristique forte qu’on peu considérer comme une qualité. L’ensemble des procédés essentiellement manuels utilisés à Bamako conduit à construire des bâtiments artisanaux où le niveau de finition est rustique: - Imprécision des implantations - Irrégularité des parements - Simplicité des détails Ces caractéristiques sont inhérentes aux moyens utilisés et ne constituent pas des défauts. Ils convient ici d’attirer l’attention sur le risque de les juger comme tels en référence avec des procédés mécaniques utilisés en Europe qui permettent une grande précision de réalisation. Elles sont, au contraire, la marque de fabrique d’une architecture artisanale et il serait illusoire et dommage de vouloir les changer. Ces caractéristiques sont courantes et ne remettent pas en cause la qualité architecturale ni structurelle des bâtiments. Les choix esthétiques sur le projet sont fortement restreints par le budget globalement réduit de l’opération. Un travail approprié sur la finition et la couleur est envisageable sans surcoût dans la mesure où ces prestations font partie des travaux. 13/34 ASPECT ECONOMIQUE Un devis estimatif initiale a été rendu par Mr Seydou Coulibaly, Technicien des constructions Civiles. Celle-ci estimait le coût des travaux à 8 318 148 CFA. Le devis actuel de l’entrepreneur, Mr Bouaré, propose un prix de 11 970 670 CFA Deux commentaires chiffrés de ce devis ont été réalisés (cf annexes). Le premier par Mr Salam Diakité, ingénieur de génie civil assermenté (cf diplôme en annexe) et entrepreneur malien dont certaines réalisations ont été visités et attestent de sa compétence. Le deuxième par Mlle Morgan Lebot, architecte, qui vient de finir une mission de 3 ans au Mali pour le compte de l'Association Française de Volontaires du Progrès (AFVP). Ces deux analyses sont convergentes et cohérentes avec le devis estimatif initiale Elles ne sont pas directement comparables: Celle de monsieur Diakité portant uniquement sur les prix alors que celle de Mlle Lebot propose quelques alternatives techniques liées à la modification du projet. La première doit être jugée en considérant que Mr Diakité est entrepreneur, il a réalisé cette comparaison gracieusement mais peut avoir sous évalué certains postes par geste commercial dans l'intérêt légitime de se voir octroyer un marché futur. Mme Lebot, en tant que consultante, n'a aucun intérêt commercial dans l'affaire, son analyse peut donc être considérée comme plus neutre. Elle s'est appuyée sur des prix observés sur des chantiers qu'elle a suivi pour des écoles dans la commune de Kayes. Ces prix peuvent avoir évolué avec le temps et être légèrement différents de ceux pratiqués à Bamako. Elle a également intégré certains éléments qui ne figuraient pas dans le devis original (maçonnerie en claustras dits "boite au lettre" pour la ventilation par exemple) Ces analyses révèlent estiment un coût total de la construction environ 25% inférieur à celui proposé par l'entrepreneur retenu, soit respectivement 8 297 498 CFA et 9 134 290 CFA Ces différences sont dues : - à des erreurs probables de rédaction (un zéro de trop sur le prix unitaire ou la quantité) - à des cumuls de tâches inappropriés (la pose d’un plancher hourdis est normalement comptée avec sa dalle de compression incluse, la pose de gaine électrique inclue normalement les fils qui vont avec) - à des différences de prix unitaires sur certains postes (jusqu’à +250%) Ces différences ne nous semblent en aucun cas remettre en cause l’honnêteté ou la motivation de l’entrepreneur qui a montré une grande flexibilité lors des discussions sur les changements du projet. Il semble en revanche indiquer un certain manque d’expérience et de rigueur comptable qui peuvent mettre en péril la bonne réussite du projet. L’entreprise de Mr Bouaré n’ayant pas de ressources financières suffisantes pour palier aux dépassements accidentels des coûts, un dépassement du budget nécessaire au chantier pourrait entraîner la faillite de son entreprise et l’arrêt immédiat des travaux. 15/34 ACTEURS DU PROJET Maître d’ouvrage Il est clairement identifié. Il s’agit du CJDS. Ses représentants sont notamment : - Mr Souleyman Sidibé, responsable et coordinateur du projet - Mr Doumbia directeur de l’école Le comité a vocation à devenir propriétaire du terrain, il est l’utilisateur et le gestionnaire des équipements existants. Il a exprimé des besoins nouveaux et se charge lui même de l’organisation du projet. Le CJDS est connu et reconnu socialement dans le quartier et dans la ville. Il a l’appui moral des institutions et communique largement sur ses actions. De nombreuses rencontres avec des acteurs administratifs, associatifs et traditionnels de la ville et du quartier l’attestent : - Mr Sékou Sangaré, adjoint au maire du Vème district de Bamako - Mr Issou Touré, maire délégué de Sabalibougou - Mr Attaher, directeur de l’action sociale du gouvernement, conseiller de la présidence de la république et caution morale du projet - Mr Diarra chargé du centre de communautaire de l’ONG ENDA Tiers Monde – Mali partenaire du CJDS - Mme Sylvie Ambart, présidente de l’association Mazanga à l’origine du contact avec le CJDS - Mr Cheick Doumbia, président du centre de santé communautaire 1 voisin - Mr Thiero Daouda et Mr Kouyaté Yatouba médecins de ce centre - Mr Daouda Diarra, chef traditionnel du quartier, ancien président du comité de crédit et président d’association de parents d’élèves La société malienne apparaît complexe et ouverte au dialogue. La concertation semble la clef de voûte du projet. Toutes les personnes rencontrées ont exprimé une grande confiance à l’égard du CJDS, du projet et notamment de son représentant Mr Sidibé. Partenaires financiers Ils sont constitués d’une part par la mairie de Bamako qui offre le terrain dont le représentant : - Mr Sékou Sangaré, adjoint au maire du Vème district est chargé du foncier D’autre part les bailleurs de fond sont constitués des institutions françaises qui financent le projet éducatif des associations ACJAM et Plaisir Jeunesse. Partenaires supporteurs du projet Ce sont les associations ACJAM et Plaisir Jeunesse qui sont les intermédiaires entre les bailleurs de fond et le CJDS. Leurs représentants sont les éducateurs responsables du projet éducatif présents pendant cette mission de préparation: - Mr Lionel Kalaï, chef du service éducatif de Plaisir Jeunesse - Mr Tufan Akis, éducateur spécialisé à Plaisir Jeunesse - Mlle Marielle Rousselot, éducatrice spécialisée à Plaisir Jeunesse - Mr Younes Saoudi, éducateur spécialisé à l’ACJAM - Mlle Céline Trubert, éducatrice spécialisée à l’ACJAM Maître d’œuvre Il n’y a pas de maîtrise d’œuvre indépendante sur le projet. Le CJDS a confié la maîtrise d’œuvre du projet à l’entrepreneur qu’elle a choisi, Mr Bouaré : - Proposition du projet architectural - Choix des solutions techniques - Détermination du prix - Organisation des travaux Seul l’aspect économique semble avoir été l’objet d’une expertise indépendante initiale. Economiste Un devis estimatif a été réalisé par un technicien des constructions civiles, Mr Seydou Coulibaly. Cet avis ne semble pas avoir été suivi d’une étude du devis final. Contrôleur des travaux L’association Enda Tiers Monde – Mali s’est proposée d’assister le CJDS pour le contrôle des travaux. Mr Seckna Bagayoko, ingénieur en génie industriel (cf diplôme en annexe) travaillant pour cette ONG a donc été désigné comme agent de suivi. Une rencontre et des discussions sur les choix techniques à surveiller particulièrement a permis de se rendre compte de sa compétence. Il a pris connaissance du dossier technique est s’est engagé à assister le maître d’ouvrage dans la préparation du chantier et à suivre les travaux. 17/34 Entrepreneur L’entreprise choisie par le CJDS est celle de Mrs Bouaré et Bocoum Ils sont tous deux titulaires d’un diplôme de technicien du bâtiment qui atteste de leur compétence (cf annexes). Ils ont l’expérience de la construction d’immeubles d’importance: Deux exemples ont été visités - Un lycée technique privé : bâtiment principal 1500m² sur deux étages avec extension possible + annexes et ateliers (cf plan d’étage en annexe) - Une maison bourgeoise de plusieurs centaines de m² sur 3 niveaux Ces visites ont montré qu’ils maîtrisent bien la mise en œuvre des techniques qui vont être employées sur le chantier. Ces jeunes entrepreneurs ont une relation étroite et ancienne avec le CJDS qui a favorisé dés le début un rapport de confiance. Leur bonne volonté les a amené à concevoir le projet. Pour autant, la tâche de maître d’œuvre qui leur a été confiée dépasse, à notre avis, la compétence acquise par leur formation. Ceci les a empêché de remettre en question certains points : - adaptation du site au besoin d’une école - prise en compte critique des besoins réels du maître d’ouvrage en terme d’espace - sous estimation de la complexité du bâtiment : pas de coupe, détails non décrits pouvant amener à de défauts (non ouverture des volets, non ventilation du bâtiment…) Ces omissions ne sont pas de nature à entraver la construction de l’ouvrage mais peuvent avoir des conséquences néfastes sur la qualité du bâtiment et de son utilisation II - RECOMMANDATIONS 19/34 SITE Suite à la visite du terrain actuel du CJDS, nous recommandons de construire le bâtiment sur ce dernier. Le CJDS dispose d’un terrain d’environ 900m² comportant deux cours séparés par un mur sur toute sa largeur et communiquant par une porte. COUR A Une première cour de 230m² environ (Cour A sur les plans) sert principalement à l’accueil des enfants. Elle comporte : - un préau à usage divers (accueil, réunion, enseignement, repas de fête…) : 56m² dalle béton, structure métal, couverture tôle - un petit bâtiment à usage de salle informatique : 23m² structure parpaing, fenêtres et portes persiennées en métal, couverture tôle - des jeux d’enfants : toboggans, balançoires, manège - un potager 15m² environ - deux latrines - deux arbres et des plates bandes végétalisées - des fresques d’enfant, une carte du Mali peinte sur les murs L’atmosphère y est relativement protégée de l’agitation de la rue, plutôt chaleureuse et accueille un ballet incessant d’enfants qui semblent s’y sentir à leur aise. COUR B Une deuxième cour (B) d’environ 670m² accueille des activités multiples qui reçoivent un public plus nombreux souvent groupé. Elle comporte : - Un bâtiment de 4 pièces à usage de salles d’école comportant originellement 2 pièces, chacunes divisées en deux par une cloison bois : 85 m² structure parpaing, fenêtres et portes persiennées en métal, couverture tôle, faux plafond bois, plénum apparemment non ventilé, o Une salle de cours pour le collège : 16m² des pupitres, un tableau noir o Un bureau 9m² visiblement utilisé comme débarras o Une salle 25 à usage de maternelle o Une salle 26 à usage de maternelle - Un espace couvert de 80m² à usage d’atelier de menuiserie : sol terre, structure métal et couverture tôle - Une réserve pour l’atelier 25m² structure parpaing, portes métal, pas de fenêtre, couverture tôle - Une plateforme en dur : 80m² dalle béton à usage de terrain de sport - Un abris pour les cours de collège 17m² environ structure bois couverture végétale visiblement non étanche, des pupitres, un tableau noir - Un abris pour les cours de collège 20m² environ structure bois tôle, des pupitres, un tableau noir - Un abris pour le forgeron : structure bois couverture tôle - Deux latrines fermées à clefs - Un arbre adulte et une jeune pousse. La cour est spacieuse et bien protégée de l’activité de la rue par un mur en parpaing. Elle accueille différentes activités tout au long de la journée : cours de collège, garderie, atelier de menuiserie, club de judo… 21/34 Les éléments architecturaux du CJDS sont modestes, construits avec des matériaux peux onéreux et des finitions minimum. Certains sont cependant bien adaptés à leur fonction alors que d’autres (abris de collège et du forgeron) présentent des défauts pouvant s’avérer impropres à leur usage voire dangereux. (Espace insuffisant, étanchéité douteuse et structure fragile) Ils ont visiblement été construits rapidement et sans moyens et révèlent le besoin des nouveaux aménagements. ARCHITECTURE L’existence d’un espace inexploité suffisant dans la cour B nous poussent à recommander ce site pour y construire le bâtiment. L’existence des deux cours nous paraît à elle seule une raison architecturale forte pour s’adapter parfaitement à l’usage d’une école : - Isolement par rapport à l’activité de la rue - Protection des enfants - Concentration accrue pendant les cours - Atmosphère chaleureuse De nombreuses autres raisons poussent également à valider ce choix : - Sécurité foncière accrue - Développement d’une activité déjà existante - Limitations de l’éclatement des activités pédagogiques du CJDS - Limitations des trajets - Position centrale de l’équipement - Synergies possibles avec l’équipement culturel voisin : un centre d’art avec un théâtre de plein air dispensant des activités de musique et de danse - Renforcement de l’image de pôle éducatif dans le quartier - Meilleure orientation du bâtiment par rapport à l’ensoleillement Nous recommandons d’adapter le projet initial à ce site : - Adaptation géométrique du bâtiment aux limites de la parcelle pour profiter du maximum de surface, la longueur disponible étant sensiblement identique. - Modification de la position des fenêtres de la salle sud en raison de la présence du bâtiment existant Nous attirons l’attention sur le fait que ces changements impliquent également des travaux supplémentaires inévitables: - Destruction des murs de clôtures de la parcelle au droit du bâtiment - Déplacement du portail - Déplacement de l’abri du forgeron - Comblement des latrines existantes 23/34 Enfin nous proposons d’apporter un certain nombre d’améliorations propres à renforcer les qualités d’usage du bâtiment : - Augmentation de la surface des salles par agrandissement de la largeur aux limites permises par le bâtiment existant - Adjonction d’éléments de maçonnerie de ventilation sur le mur ouest - Adjonction d’une galerie basse de circulation sur la cour - Adjonction d’une galerie haute de circulation en porte à faux en prévision de l’extension future. Cette extension permettra également de faire auvent à la galerie basse Ces recommandations ont été débattues sur place avec les acteurs du projet et ont retenue l’adhésion de tous. Elles sont dessinées sur des plans en annexes De plus nous suggérons les aménagements ultérieurs suivants : Ateliers - Déplacement de l’atelier du forgeron à l’emplacement des abris de collège actuels - Construction d’un abri tôle pour l’atelier du forgeron - Protection des abris menuiserie et forgeron par une protection basse fermée de type végétale ou maçonnée. Le but est de contenir les outils dangereux pour les jeunes enfants. Elle doit donc restreindre l’accès par une porte tout en préservant la lumière et la vue sur la cour. Sanitaires - Construction de latrines dans la cour B au dos de celles situées dans la cour A. Cette position permet un accès aisé depuis la rue pour la vidange. Elle faciliterait un raccordement à un réseau d’assainissement public futur. - Raccordement au réseau d’eau situé à environ 30m dans la rue : Un robinet et un bac dans chaque cour à l’entrée des sanitaires Bâtiment existant - Nettoyage et peinture intérieure - Mise en place d’un éclairage électrique et de brasseurs d’air, des fourreaux semblent avoir été prévus à cet effet lors de la construction - Rénovation des façades - Destruction de la paroi de séparation avec le bureau. Celui-ci semble inadapté. Sombre, trop petit, et non ventilé. - Aménagement de rangements et réservation de cette pièce aux activités administratives du CJDS : Bureau, accueil et réunion, protection des documents ou biens importants. L’usage de la cour A nous semble très bien adapté à son utilisation actuelle accueillante et diversifiée tandis que la cour B peut être réservée à des activités plus studieuses Fresques murales D’un point de vue symbolique le CJDS est un repère dans le quartier. Une école représente un signe fort de la vitalité d’une communauté, particulièrement lorsqu’il est porté par une association de jeunes citoyens L’importance sociale du bâtiment peut donc appeler à réaliser un ouvrage reconnaissable. Un travail de fresques murales déjà engagé avec les enfants sur certains murs de l’école nous paraît très indiqué pour concrétiser cette idée. Cette solution constituer un excellent support de communication. Il est en outre relativement bon marché Elle peut être développée sur l’ensemble du mur de clôture de l’établissement pour lui donner une identité forte. Nous recommandons d’y associer un artiste qui aidera à développer le langage propre aux messages que le CJDS veut exprimer Ces suggestions concernent l’usage de l’ensemble du site et ne peuvent pas faire partie des travaux réalisés avec les moyens actuels 25/34 ORGANISATION Les éducateurs des associations ACJAM et Plaisir Jeunesse ont programmé leur arrivée le 5 mai 2006. - Ils souhaitent participer au chantier pour une durée de trois semaines. - Ils seront 4 personnels encadrant - Ils seront accompagnés de 12 jeunes français avec qui ils travaillent - Ils souhaitent y associer un nombre à peu près équivalent de jeunes maliens du quartier de Sabalibougou. - Ils souhaitent participer au montage des murs en parpaing Ces points ont été débattus avec le CJDS l’entrepreneur Mr Bouaré et le contrôleur des travaux Mr Bagayoko. Les conclusions suivantes ont été arrêtées : Avant l’arrivée - L’entrepreneur devra réaliser avant le montage des murs en parpaing: o Destruction des murs de clôture o Comblement des latrines o Terrassement o Fondations o Dallage du rez de chaussée o Confection des parpaings - Le chantier devra commencer au plus tard un mois avant l’arrivée des jeunes, à savoir le 10 avril, si l’on souhaite que ces tâches soient réalisées à l’arrivée des jeunes - Les premiers fonds devront impérativement être à la disposition de l’entrepreneur à cette date pour qu’il puisse commencer les travaux : l’entreprise ne dispose d’aucune trésorerie lui permettant d’avancer l’achat des matériaux et d’embaucher des ouvriers. Pendant le chantier - Les jeunes devront être employés à des tâches de manœuvre et devront être considérés comme une main d’œuvre d’appui aux ouvriers du chantier - Ils devront être sous la responsabilité des éducateurs mais devront répondre aux instructions de l’entrepreneur pour tout ce qui est des aspects techniques de leur travail Coûts Le coût de la construction à priori inférieure aux estimations constitue une bonne nouvelle dans la mesure où le financement initial reste assuré. Nous attirons toutefois l’attention sur les modifications importantes du projet que nous recommandons pour apporter les améliorations nécessaires: Ces améliorations constituent des surcoûts propres à rehausser le prix de l’ensemble au niveau de l’estimation originale. Une première estimation indique que ces surcoûts peuvent être absorbées par la surévaluation du devis initial Une étude par une expert compétent est cependant nécessaire pour le confirmer Sécurité Un chantier de bâtiment est dangereux et source de nombreux accidents et blessures. Les ouvriers maliens portent rarement des protections individuelles (casques et gants notamment) La sécurité du chantier devra faire l’objet d’attention toute particulière - Nous recommandons l’emport de ces protections sur place : Les gants notamment éviteront les blessures légères très courantes lors de la manipulation de parpaings - L’organisation du travail doit faire l’objet d’une attention constante aux risques qu’elle induit et qui change en permanence : (travail en hauteur, échafaudages) Qualité de l’ouvrage Le bâtiment lui-même peut être source d’accidents après sa réalisation s’il est mal réalisé. Il abritera une école et a vocation à être surélevé. Il ne peut être question de faire des concessions sur ses qualités notamment structurelles sous peine d’exposer ses futurs utilisateurs à des dangers graves. L’adéquation des équipements avec leur usage est également à vérifier pour atteindre les objectifs voulus par le maître d’ouvrage. Les points particuliers à contrôler ont été définis avec l’agent de suivi : - Ferraillage des fondations, des chaînages et des poutres - Qualité des bétons, dosage en ciment des chapes et des parpaings - Implantation des ouvrages et des baies - Position des équipements électriques - Implantation des ouvrages et des baies - Confection des volets (en trois parties pour permettre leur ouverture complète) 27/34 Planning L’avancement des travaux devra être suivi consciencieusement afin de respecter le planning La chronologie des tâches implique de commencer le chantier 4 semaines avant l’arrivée des jeunes pour atteindre le niveau d’avancement suffisant à la réalisation des murs en parpaing. Les tâches à réaliser en amont nécessitent du temps mais peu de compétence techniques De plus le site du CJDS pourrait bénéficier de nombreux travaux d’aménagement annexe pour Il est donc possible d’offrir du travail utile aux jeunes en cas de dérapage du planning. Nous recommandons de s’appuyer sur les compétences de l’ingénieur choisi comme agent de suivi, Mr Seckna Bagayoko de l’association Enda Tiers Monde. Il passera au moins une fois par semaine pour s’assurer de l’avancement et de la qualité des travaux. CONCLUSIONS La construction de l’école de Sabalibougou répond à un véritable besoin Les partenaires du projet apparaissent fiables et compétents Il est possible de réaliser un ouvrage de qualité répondant aux besoins du CJDS Le bien fondé d’un travail éducatif autour du chantier est évident Le planning d’intervention des jeunes et de leurs éducateurs peut être respecté Des tâches alternatives peuvent être proposées en cas de dérapage du planning Le projet nécessite des améliorations architecturales pour atteindre ses objectifs d’usages Les coûts du projet ne sont pas clairement définis et un risque de dérapage financier subsiste Le respect du planning est soumis à la condition express de l’envoi des fonds nécessaires le 10 avril L’association Architectes Sans Frontières se tient à la disposition des acteurs du projet pour fournir tout document ou conseil utile à la réalisation du projet : - Plans à l’échelle pour l’entrepreneur - Image du projet - Plans de maçonnerie - Evaluation du planning - Expertise des coûts 29/34 III - ANNEXES - Calendrier de la mission Coordonnées des acteurs Convention entre ACJAM, Plaisir Jeunesse et ASF Attestations de compétences, (Diplômes et références des acteurs du projet) Devis comparatifs Plan de Bamako Plan du quartier Photo satellite Certaines annexes ne sont pas présentes sur ce document word : elles ont été rajoutées sur le document final en version PDF : ce sont divers tableaux Excel (devis par exemple) photos aériennes, documents de format A3, scan des photocopies de diplomes des entrepreneurs démontrant leur compétence, etc... ceci afin de faciliter la mise en page laborieuse sous traitement de texte Attention à mettre ces documents en dernier afin de ne pas modifier les numéros de pages automatiques de word !!! CALENDRIER DE LA MISSION Mardi 7 mars 16.00 Roissy CDG : Vol Aller Paris Bamako 02.30 Aéroport de Bamako : Accueil par Mr Sidibé, Mr Doumbia, Mme Ambart 04.00 Transfert à l’AFVP, lieu de résidence Mercredi 8 mars 09.30 Mairie du Vème district : Rencontre avec Mrs Sangaré maire adjoint chargé du foncier et Mr Touré maire délégué de Sabalibougou 11.30 Visite de l’école primaire du CJDS 12.00 Visite du site prévu 12.30 Visite du site du CJDS 14.00 Repas à Bamako 17.30 Retour au CJDS : réunion avec Mr Attaher, directeur de l’action sociale du gouvernement, conseiller du président de la république Jeudi 9 mars 10.00 CJDS : Réunion architecturale avec Mrs Bouaré et Bocoum, entrepreneurs et Mr Dumbia, directeur de l’école du CJDS 12.00 Visite de réalisation : Lycée du Succès, 12.30 Visite de réalisation : villa privée 13.00 Visite de l’école Baco Djicorini à Sabalibougou 14.00 Repas au centre communautaire de l’association Enda Tiers Monde 15.00 Réunion avec Mr Diarra de l’association Enda Tiers Monde Mali 19.00 Rencontre avec Julien Bernard volontaire à l’AFVP Vendredi 10 mars 10.00 Rencontre avec Jérome Klefstad-Sillonville volontaire à l’AFVP 11.00 Entretien avec Thierry Debriss, délégué et directeurde l’AFVP Mali 12.00 Entretien avec Zoumana Dembélé directeur adjoint de l’AFVP Mali 12.30 Entretien avec Salam Diakité, ingénieur malien, entrepreneur 13.00 Visite de réalisation : Logements sociaux dits du « président de la république » 14.00 Visite de chantier : maison privée 14.30 Prises de photo du site 15.00 Repas au CJDS 16.00 Rencontre avec les responsables du centre de santé communautaire1 16.30 Visite du centre 17.00 Entretien avec Daouda Diara, chef de quartier 31/34 Samedi 11 mars Visite de Siby Dimanche 12 mars Rencontre avec Tiken Jah Fakoly, chanteur malien Rencontre avec Drissa Konaté, peintre malien Lundi 13 mars 10.00 CJDS : Relevé de l’éxistant 14.00 Esquisse de l’existant 15.00 Réunion de synthèse architecturale avec Mr Sidibé 17.00 Réunion de coordination technique avec Mr Bouaré Mardi 14 mars 10.00 Réunion informelle de synthèse avec les éducateurs 12.00 Visite du quartier de Sabalibougou, rencontre des fammilles 15.00 Réunion de préparation au cours d’architecture avec les éducateurs 17.00 Réunion avec Mr Bagayoko, ingénieur, agent de suivi 19.30 Dîner d’adieu au CJDS 22.00 Transfert à l’aéroport 02.00 Vol Bamako Paris COORDONEES DES ACTEURS DU PROJET REPRESENTANT DU CJDS Mr Souleyman Sidibé CJDS BP.E 5128 Bamako Tel Portable : +223 905 89 45 Mail : [email protected] ENTREPRENEUR Mr Mohamed BOUARE Tel Portable : +223 604 22 68 Mail : [email protected] Mr Balco Bocoum Tel Portable : +223 645 21 71 AGENT DE SUIVI Mr Seckna Bagayoko Enda Tiers Monde – Mali Tel Bureau : +223 222 55 64 Tel Portable : +223 642 88 83 Mail : [email protected] ECONOMISTE Mr Seydou Coulibaly Cité UNICEF Niamacoko Bamako Tel Bureau : +223 20 68 18 Tel Portable : +223 672 99 47 33/34 IV - PLANS - Plan de situation Relevé de l’existant Plan d’ensemble du CJDS Plan architectural Coupe transversale Coupe longitudinale – Façade Coupe de détail type Photo du site Les plans ont été édités au format PDF et rajoutés à la version finale du document. Il est recommandé de transmettre à nos partenaires une version papier reliée du rapport ainsi qu’une version PDF pour leur usage interne afin de limiter les modifications accidentelles