veille media - Collectif VAN

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
95 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 16 juin 2010
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Les USA, la Turquie, Israël et le génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Les U.S.A ne vont pas
sanctionner la Turquie pour l’incident concernant la Flottille pour la
Liberté, en reconnaissant le génocide arménien. “Je ne pense pas que
nous devrions mélanger des questions qui n’ont rien à voir entre elles.(…)
Nous voulons préserver une image favorable de la Turquie aux États-Unis.
» a déclaré l’adjoint américain du Secrétaire d’État pour les Affaires
européennes et eurasiennes, Philip Gordon. Pourtant, selon
Panarmenian.net, « les lobbies juif et arménien sont en train de négocier
sur l’avancée de la résolution sur le génocide arménien (H. Res. 252.) ».
Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié
sur le site du journal arménien PanARMENIAN.Net le 12 juin 2010.
Turquie : condamné pour des menaces contre Agos
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Un citoyen turc qui envoyait
des e-mails menaçants à la rédaction de Agos, a été condamné à 3 ans et
3 mois d'emprisonnement. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en
chef d’Agos avait été assassiné devant les locaux du journal, sans doute
par le réseau ultranationaliste Ergenekon. Agos est un hebdomadaire
arménien, bilingue arménien et turc, et basé à Istanbul en Turquie. Le
Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le
site du journal Tert.am le 12 juin 2010.
Turquie: à l'Est, rien de nouveau
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "La journaliste Sylvie Lasserre
nous emmène dans les terres reculées de l'Est de la Turquie. Près de
douze millions de Kurdes peuplent cette région qui est en conflit depuis
1984 date de la création du PKK par Abdullah Öcalan. Un très fort
sentiment de nationalisme kurde prévaut dans cette partie de la Turquie."
Ecoutez le reportage de l'émission "Un dromadaire sur l’épaule" de la
Radio Suisse Romande.
Iran : la FIDH et RSF lancent une campagne internationale
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous informe:
La FIDH et RSF lancent une campagne internationale pour la libération
immédiate de tous les prisonniers d'opinion en Iran.
Le ministre arménien Edouard Nalbandian explicite la position de
l’Arménie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la
traduction d'un article en anglais du journal arménien Radio Publique
d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la
Justice et la Démocratie le 15 juin 2010. "Le ministre arménien des
Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a donné une interview au
magazine autrichien "Profile", dans le cadre de la prochaine visite en
Arménie de son homologue autrichien, Michael Spendeleggerger."
Ouverture de la session à Strasbourg
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous annonce
l'ouverture de la session plénière à Strasbourg le 14 juin 2010. "Le 70ème
anniversaire de l'invasion de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie par
l'URSS, le premier anniversaire des élections présidentielles iraniennes et
le meurtre, la semaine dernière, de l'archevêque Padovese en Turquie, ont
été les principaux sujets évoqués par le Président du Parlement européen,
Jerzy Buzek, lors de l'ouverture de la session plénière à Strasbourg."
Revue de la presse turque 16.06.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 16 juin publiée sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre
part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Les vingt pendus Hentchakian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN présente cette
information publiée sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des
organisations Arméniennes de France), le 15 juin 2010. "Il y a 95 ans, le
15 juin 1915, VINGT intellectuels arméniens ont été pendus sur la place
Sultan Bayazid à Istanbul. Arrêtés en 1913, officiellement pour «
l'organisation d'une révolution » mais en réalité parce qu’ils ont été
dénoncés alors qu'ils préparaient un attentat dans le but d'éliminer les
dirigeants d’Ittihad."
«La Turquie? Une démocratie de basse intensité»
Le fameux dissident turc ne croît pas au plaidoyer démocratique de
l’actuel gouvernement islamo conservateur.Fikret Baskaya dénonce au
contraire le durcissement de la loi antiterroriste.
Rwanda: le TPIR demande la libération d'un avocat détenu pour
négation du génocide des Tutsi
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a demandé, sur
conseil de l'ONU, "la libération immédiate" de l'avocat américain Peter
Erlinder, détenu depuis fin mai à Kigali où il est poursuivi pour négation du
génocide des Tutsi en 1994, a-t-on appris mercredi.
Deux hommes soupçonnés de crimes de guerre au Darfour se
rendent à la CPI
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi que deux hommes
soupçonnés de crimes de guerre dans la région du Darfour, au Soudan,
étaient allés volontairement aux Pays-Bas et s'étaient rendus au tribunal.
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les
leaders chypriotes poursuivent les entretiens directs pour une solution
compréhensive".
Ahmadinejad dit que l'Iran est prêt à négocier sur le nucléaire
L'Iran est prêt à reprendre les négociations sur son programme nucléaire
avec les grandes puissances à certaines conditions, a déclaré le président
Mahmoud Ahmadinejad.
Traite d’êtres humains : les Etats-Unis dressent un bilan arménien
mitigé
Selon un rapport américain, publié lundi 14 juin, les autorités
arméniennes n’en font toujours pas assez pour lutter contre la traite
d’êtres humains, malgré une augmentation significative du nombre de
personnes incarcérées.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a évalué la situation au
Kirghizistan et les relations avec l'Etat hébreu dans une émission spéciale
de la TRT".
Soudan: 20 morts au Darfour
De nouveaux affrontements entre tribus arabes rivales ont fait au moins
20 morts aujourd'hui au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à
une recrudescence des violences, a indiqué un chef tribal à l'AFP.
L’Azerbaïdjan attend de nouvelles propositions des médiateurs
Les co-présidents français, américain et russe du groupe de Minsk de
l’OSCE pourrait de nouveau modifier leurs principes de base pour résoudre
le conflit du Nagorno-Karabakh, a déclaré le Ministre azéri des Affaires
Etrangères Elmar Mammadyarov.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
président de la République Abdullah Gül poursuit sa visite en Corée du
Sud".
Accusé de génocide, le médecin rwandais fixé en octobre
Il est 10h45 lorsque le docteur Sosthène Munyemana apprend la nouvelle,
dans les locaux de « La Dépêche du Midi ». La chambre d'instruction de la
cour d'appel de Bordeaux a décidé de renvoyer au 7 octobre prochain sa
décision concernant la demande d'extradition de Kigali à l'encontre du
médecin rwandais, accusé d'avoir participé au génocide de 1994.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Ankara
a évalué comme un développement positif le fait que le matériel d'aide
humanitaire dans les bateaux du convoi d'aide à Gaza serait transféré et
distribué par les Nations unies".
Le lobby juif américain « ne s’oppose plus » à la reconnaissance
du génocide arménien
La Turquie ne peut plus compter aujourd’hui sur la puissante pression
juive aux Etats-Unis pour bloquer une résolution du congrès reconnaissant
le génocide arménien selon un journaliste basé à Washington.
La Russie redoute d’être seule à agir
Le chaos sanglant qui continue de régner au Kirghizistan met en doute la
capacité de survie de cet Etat postsoviétique que d’aucuns qualifient déjà
d’"Etat défaillant". En proie à une lutte de clans locaux pour le pouvoir et
aux conflits interethniques, le Kirghizistan s’est montré incapable de
remédier à cette crise qui risque de déboucher sur une dislocation du
pays.
Obama met en garde l’Azerbaïdjan contre toute utilisation de la
force
Le président américain Barack Obama a promis dans une lettre d’aborder
"les questions sérieuses" dans les relations tendues avec l’Azerbaïdjan. Le
ministre américain de la Défense Nationale Robert Gates a remis la lettre
d’Obama au Président azéri Ilham Aliyev pendant une visite censé
détendre les rapports entre les deux pays.
France et Kurdistan irakien s'engagent à accroître leur coopération
La France et le Kurdistan irakien ont signé mardi à Paris une convention
destinée à accroître leur coopération et les investissements français dans
cette région autonome au sous-sol riche en pétrole, a constaté un
journaliste de l'AFP.
La coopération décentralisée entre l’Arménie et l’Italie est
importante
Le 7 juin le Ministre arménien des Affaires Etrangères Edouard
Nalbandian, a reçu une délégation dirigée par Bruno Dapei, le Président du
Conseil Provincial de Milan. Edouard Nalbandian a exprimé sa gratitude
aux autorités de Milan pour la reconnaissance du Génocide arménien en
2006, soulignant que la reconnaissance et la condamnation de crimes
contre l’humanité est une question universelle.
La Turquie refuse une commission créée par Israël pour enquêter
sur l’attaque du «Mavi Marmara»
Comme on pouvait s’y attendre, la Turquie a rejeté la Commission mise en
place hier par Israël pour enquêter sur le raid mené par un commando
israélien, le 31 mai dernier, contre le navire turc «Mavi Marmara» qui
faisait partie de la flottille «Free Palestine».
« Il est nécessaire de comprendre et vivre la Sainte Bible » a
déclaré Aram 1er
Mardi 18 mai 2010, Sa Sainteté Aram 1er a rencontré plus de 200
arméniennes après des classes d’étude de la Bible organisées par le
Département de l’Education Chrétienne du Catholicosat de Cilicie. Sa
Sainteté a souligné que la vérité, les valeurs et les principes de la Sainte
Bible doivent guider nos vies.
L'Atelier occitan accueille des sculpteurs arméniens
«C'est le Secours Catholique qui nous a contactés». Jean-Louis Lefèvre et
ses amis de l'Atelier occitan du Bois n'ont pas hésité une seconde quand
on leur a demandé d'accueillir trois Arméniens en phase d'intégration.
Suciyan : ‘Zéro Problème’ avec Qui ? La Jordanie Annule la
Conférence des Jeunes Professionnels Arméniens
Le forum des YP Moyen Orient de l’ UGAB (jeunes professionnels) était
censé se tenir à Amman, en Jordanie du 3 au 6 juin. Cependant, la
réunion a été tranquillement annulée par les autorités jordaniennes la
veille même.
Kirghizistan : une aide européenne de 5 millions d'euros
La Commission européenne a débloqué mardi 15 juin cinq millions d'euros
pour apporter une aide d'urgence aux victimes des violences interethniques qui ravagent le sud du Kirghizstan. "Les nouvelles du sud du
Kirghizistan ne sont pas bonnes. Beaucoup de personnes sont mortes et
des milliers de civils innocents fuient pour sauver leur vie en franchissant
la frontière vers l'Ouzbékistan.
Arménie: comparaître dans une cage en métal est dégradant
Comparaître en justice dans une cage en métal est un traitement
dégradant, selon la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui a
condamné l'Arménie mardi à Strasbourg.
Au baccalauréat, 45 langues étrangères peuvent être présentées
Au baccalauréat, les candidats ne sont pas tenus de passer l'épreuve dans
les langues qu'ils ont étudiées pendant leur cursus. Ils peuvent choisir la
langue dans laquelle ils souhaitent être évalués à l'épreuve du
baccalauréat.
Soudan: l'ONU appelle au respect de l'accord de paix nord-sud
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré lundi son appel au plein respect
des clauses de l'accord de paix global (CPA) de 2005 entre le
gouvernement du Soudan et l'ex-rébellion du Sud, où un référendum
crucial sur l'indépendance est prévu début 2011.
Nalbandian espère une reprise des protocoles arméno-turcs
L’Arménie espère encore que le processus de normalisation de ses
relations avec la Turquie finira par reprendre « sans conditions préalables
», a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard
Nalbandian, dans une interview publiée mardi 15 juin.
Suspension de deux hebdomadaires: la Turquie condamnée à
Strasbourg
La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné mardi la Turquie
pour avoir suspendu deux hebdomadaires pour propagande pro-terroriste
en faveur du PKK/Kongragel (Parti des travailleurs du Kurdistan), une
pratique proche de la censure pour la CEDH.
Début du procès “Cage” à Istanbul
Début à Istanbul ce mardi d’un procès très attendu en Turquie… Celui de
33 personnes – pour la plupart des militaires hauts gradés, simples
officiers ou à la retraite – soupçonnées d‘être impliquées dans l’opération
“Cage”.
Soudan: De nouveaux locaux pour l'ambassade des Etats-Unis
Une délégation de hauts fonctionnaires du département d'Etat américain
est attendue à Khartoum le 23 juin pour procéder à l'inauguration des
nouveaux locaux de l'ambassade des Etats-Unis à Khartoum, au Soudan
Conférence sur l’enseignement de la Shoah : Les inquiétudes face
à un nouveau négationnisme
La septième Conférence sur l’enseignement de la Shoah, qui a ouvert ses
portes en début de semaine au mémorial Yad Vashem de Jérusalem, est
un événement de taille. Elle a accueilli plus de 200 personnes venues de
quarante pays différends et s’est offerte la présence de personnalités aussi
influentes que le ministre israélien de l’éducation Guideon Saar,
l’ambassadeur Français pour les droits de l’homme Francois Zimmzay, et
le philosophe Alain FinkielKraut.
Le TPIR s'oppose à Kigali dans l'affaire Erlinder
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) est intervenu dans
la polémique au sujet de la détention de Peter Erlinder, demandant sa
"libération immédiate". L’avocat américain, conseil de l’opposante Victoire
Ingabire, est poursuivi pour négation du génocide.
Iran: la France de plus en plus inquiète
L'inquiétude de la France à propos du programme nucléaire iranien "va
croissant", a déclaré aujourd'hui le porte-parole du ministère des Affaires
étrangères, interrogé sur l'annonce par Téhéran de la construction
prochaine d'un nouveau réacteur nucléaire de recherche.
Turquie: au moins quatre morts dans des affrontements arméePKK
Au moins trois rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)
et un soldat ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi lors
d'affrontements à la frontière turco-irakienne, a rapporté l'agence de
presse Anatolie.
ONU : le Conseil de sécurité prolonge le mandat des Casques bleus
à Chypre
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé mardi de six mois le
mandat de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Chypre,
où l'organisation mondiale facilite les discussions visant à réunifier l'île
méditerranéenne.
Deux rédacteurs de «La Nation» poursuivis pour avoir nié un
génocide
La Société des peuples menacés et l'association TRIAL attaquent en
justice les auteurs d'un article évoquant le «pseudo-massacre» de
Srebrenica.
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
CPI: 2 chefs rebelles soudanais arrivés à La Haye pour comparaître
Deux chefs rebelles soudanais soupçonnés de crimes de guerre au Darfour
sont arrivés mercredi à la Haye après s'être rendus volontairement pour
comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé la CPI.
«En Turquie, les opposants ne sont pas des citoyens, mais des
ennemis»
A la veille du procès du syndicaliste Murad Akincilar, la Turquie est
observée avec attention par les défenseurs des droits humains. «Le
Courrier» s'est penché sur le cas de deux autres militants inquiétés.
La nouvelle romance entre Turcs et arabes
Longtemps, la Turquie a vu le Proche-Orient avec les yeux de l'Occident.
Désormais, elle s'ouvre au monde arabe.
La Cour libère Murad Akincilar face à une accusation inconsistante
Le syndicaliste genevois d'adoption accusé d'appartenance à une
organisation terroriste a passé plus de huit mois en prison. Libéré, il devra
encore comparaître le 26 juin prochain.
«La Turquie? Une démocratie de basse intensité»
Le fameux dissident turc ne croît pas au plaidoyer démocratique de
l’actuel gouvernement islamo conservateur.Fikret Baskaya dénonce au
contraire le durcissement de la loi antiterroriste.
Rwanda: le TPIR demande la libération d'un avocat détenu pour
négation du génocide des Tutsi
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a demandé, sur
conseil de l'ONU, "la libération immédiate" de l'avocat américain Peter
Erlinder, détenu depuis fin mai à Kigali où il est poursuivi pour négation du
génocide des Tutsi en 1994, a-t-on appris mercredi.
Deux hommes soupçonnés de crimes de guerre au Darfour se
rendent à la CPI
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi que deux hommes
soupçonnés de crimes de guerre dans la région du Darfour, au Soudan,
étaient allés volontairement aux Pays-Bas et s'étaient rendus au tribunal.
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les
leaders chypriotes poursuivent les entretiens directs pour une solution
compréhensive".
Ahmadinejad dit que l'Iran est prêt à négocier sur le nucléaire
L'Iran est prêt à reprendre les négociations sur son programme nucléaire
avec les grandes puissances à certaines conditions, a déclaré le président
Mahmoud Ahmadinejad.
Traite d’êtres humains : les Etats-Unis dressent un bilan arménien
mitigé
Selon un rapport américain, publié lundi 14 juin, les autorités
arméniennes n’en font toujours pas assez pour lutter contre la traite
d’êtres humains, malgré une augmentation significative du nombre de
personnes incarcérées.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a évalué la situation au
Kirghizistan et les relations avec l'Etat hébreu dans une émission spéciale
de la TRT".
Soudan: 20 morts au Darfour
De nouveaux affrontements entre tribus arabes rivales ont fait au moins
20 morts aujourd'hui au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à
une recrudescence des violences, a indiqué un chef tribal à l'AFP.
L’Azerbaïdjan attend de nouvelles propositions des médiateurs
Les co-présidents français, américain et russe du groupe de Minsk de
l’OSCE pourrait de nouveau modifier leurs principes de base pour résoudre
le conflit du Nagorno-Karabakh, a déclaré le Ministre azéri des Affaires
Etrangères Elmar Mammadyarov.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
président de la République Abdullah Gül poursuit sa visite en Corée du
Sud".
INFOS COLLECTIF VAN
Les USA, la Turquie, Israël et le génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Les U.S.A ne vont pas
sanctionner la Turquie pour l’incident concernant la Flottille pour
la Liberté, en reconnaissant le génocide arménien. “Je ne pense
pas que nous devrions mélanger des questions qui n’ont rien à voir
entre elles.(…) Nous voulons préserver une image favorable de la
Turquie aux États-Unis. » a déclaré l’adjoint américain du
Secrétaire d’État pour les Affaires européennes et eurasiennes,
Philip Gordon. Pourtant, selon Panarmenian.net, « les lobbies juif
et arménien sont en train de négocier sur l’avancée de la
résolution sur le génocide arménien (H. Res. 252.) ». Le Collectif
VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le
site du journal arménien PanARMENIAN.Net le 12 juin 2010.
Les U.S.A ne sanctionneront pas la Turquie en
reconnaissant le génocide arménien
12 juin 2010 - 16:59 AMT 11:59 GMT
PanARMENIAN.Net - Les U.S.A ne vont pas sanctionner la Turquie pour
l’incident concernant la Flottille pour la Liberté, en reconnaissant le
génocide arménien. “Je ne pense pas que nous devrions mélanger des
questions qui n’ont rien à voir entre elles. Nous avons une vaste gamme
de relations avec la Turquie. Nous discuterons de chaque question de
manière appropriée, une à la fois”, a déclaré l’adjoint américain du
Secrétaire d’État pour les Affaires européennes et eurasiennes, Philip
Gordon dans une interview à la BBC.
Il a poursuivi : “La relation générale est inévitablement affectée par la
façon dont chaque pays perçoit l’autre. C’est pourquoi nous faisons
attention. Nous voulons préserver une image favorable de la Turquie aux
États-Unis.”
“La Turquie et les États-Unis ont toujours eu des différences, et il y en a
d’importantes à présent, mais nous avons aussi beaucoup de choses en
commun sur lesquelles nous travaillons ensemble”, a conclu Gordon.
Le 11 juin, le porte-parole du Département d’État américain, Philip
Crowley, a dit que les U.S.A sont ouverts et prêts à discuter avec Israël
des moyens possibles pour que la communauté internationale puisse
participer à l’enquête sur la flottille.
PanARMENIAN.Net a appris selon ses sources à Washington qu’en ce
moment-même, les lobbies juif et arménien sont en train de négocier sur
l’avancée de la résolution sur le génocide arménien (H. Res. 252.) Le
lobby juif avait bloqué la résolution en raison de ses relations amicales
avec la Turquie. Cependant, ces députés qui avaient soutenu la Turquie
revoient aujourd’hui leur position.
On peut également noter que le groupe d’amitié israélo-turc a
pratiquement gelé ses activités à la Knesset israélienne.
©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN – 12 juin 2010 07:17 - www.collectifvan.org
http://www.panarmenian.net/eng/world/news/49961/US_not_to_punish_
Turkey_through_Armenian_Genocide_recognition
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44919
Lire l’article original dans la rubrique en anglais
Turquie : condamné pour des menaces contre Agos
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un citoyen turc qui
envoyait des e-mails menaçants à la rédaction de Agos, a été
condamné à 3 ans et 3 mois d'emprisonnement. Le 19 janvier
2007, Hrant Dink, rédacteur en chef d’Agos avait été assassiné
devant les locaux du journal, sans doute par le réseau
ultranationaliste Ergenekon. Agos est un hebdomadaire arménien,
bilingue arménien et turc, et basé à Istanbul en Turquie. Le
Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais
publié sur le site du journal Tert.am le 12 juin 2010.
Tert.am
Un citoyen turc condamné pour l'envoi d'e-mails
menaçants à Agos
10:56 - 12.06.10
Un citoyen turc qui envoyait des e-mails menaçants à la rédaction de
Agos, hebdomadaire bilingue basé à Istanbul, a été condamné à 3 ans et
3 mois d'emprisonnement, selon le quotidien turc Taraf.
Yasin Yildiz, 23 ans, a plaidé coupable, lors de son témoignage devant la
police. Il a dit
qu’il a commencé à envoyer ces lettres quand il a lu de nouveaux articles
sur la cause arménienne
qui l’ont rendu nerveux.
Auparavant en 2009, un tribunal turc avait condamné un autre citoyen
turc pour des accusations similaires. Mehmed Karai, qui avait commencé à
envoyer des lettres de menaces à la rédaction d'Agos après l'assassinat de
son rédacteur en chef Hrant Dink, a été condamné à 3 ans et trois mois de
prison.
Traduction de l'anglais Collectif VAN - 16 juin 2010 – 07:30 www.collectifvan.org
http://tert.am/en/news/2010/06/12/agos/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44922
Lire l’article original dans la rubrique en anglais
Les vingt pendus Hentchakian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
présente cette information publiée sur le site du CCAF (Conseil de
Coordination des organisations Arméniennes de France), le 15 juin
2010.
15-06-2010
(Hentchakian Ksan Gakhaghanner)
Il y a 95 ans, le 15 juin 1915, VINGT intellectuels arméniens ont été
pendus sur la place Sultan Bayazid à Istanbul. Arrêtés en 1913,
officiellement pour « l'organisation d'une révolution » mais en réalité
parce qu’ils ont été dénoncés alors qu'ils préparaient un attentat dans le
but d'éliminer les dirigeants d’Ittihad.
Le 7ème Congrès du Parti Social-Démiocrate Hentchakian tenu à
Constance en Roumanie en 1913, avait adopté cette résolution d'attentat.
L’espionnage turc a été informé et 150 militants Hentchakian ont été
arrêtés. Les VINGT ont été interpellés ensemble pour être jugés ensemble.
C’était des visionnaires qui ont déchiffré dans les actes du gouvernement
Jeunes Turcs et les discours des leaders d’Ittihad la même cruauté et la
même férocité qu’avait montré le sultan Abdul Hamid vis-à-vis de la
population arménienne.
Parmi les VINGT il y avait des intellectuels, des professeurs, des
médecins, des étudiants et des éditorialistes. Ils prêchaient tous la
démocratie et l’égalité entre les peuples. Ils aspiraient à la SocialDémocratie. Mais la justice de la cour militaire, par un jugement éclair a
ordonné une sentence fatale: LA PENDAISON.
Le Père Calouste Boghossian a été réveillé de son sommeil par les
gendarmes turcs et a été emmené à la prison de la cour militaire pour
ordonner la dernière prière et bénir les condamnés - la Sainte Croix que le
Père avait ce jour-là est aujourd'hui exposée au musé du Saint Siège
d’Etchmiadzine en Arménie.
Quelques semaines auparavant, les intellectuels arméniens de
Constantinople avaient été arrêtés, emprisonnés, torturés, déportés et
tués. La population était en deuil. Elle ne savait pas qui pleurer. C’était
une manière de montrer au peuple turc que le rêve PANTURC était bel et
bien en marche et pour sa réalisation il fallait user de la force, de l’épée et
même de la pendaison.
Les VINGT PENDUS sont : Paramaz, Roupen Garabedian, Apraham
Manougian, Armenag Hampartsoumian, Kegham Vaniguian,
Sempad Keledjian, Karnig Boyadjian, Karekine Boghossian,
Yervant Topouzian, Boghos Boghossian, Minas Kechichian, Herant
Yegavian, Megerditch Yeretsian, Mourad Zakarian, Hagop
Basmadjian, Tovmas Tovmassian, Bedros Torossian, Hovhannes
Yeghiazarian, Yeremia Mananian, Aram Atchekbachian.
Les Vingt Pendus ont dit :
Paramaz : « Là où les potences se balancent, la liberté s’y balade. Là où
les morts se reposent, la résurrection est imminente ».
Yervant Topouzian (Panvor) : « La mort est partout égale. On ne
meurt qu’une fois. Mais, heureux celui qui se sacrifie pour la liberté de son
peuple ».
Bedross Torossian (Dr. Bénné) : « Vous nous tuez (pendez), nous les
Vingt, mais sachez qu’il y aura des vingtaines de milliers
qui vont nous suivre ».
Aram Atchekbachian : « Mon dernier souhait : enterrez-nous, tous les
Vingt, dans une fosse commune».
Ils ont dit :
John Guiragossian, historien : « Les Vingt Pendus étaient de ceux qui
se sacrifiaient pour la liberté de leur patrie. Ils étaient les représentants
du mouvement national, patriotique, progressiste et libéral ».
Aramayis Mnatsaganian, historien : « Le peuple arménien n’oubliera
jamais ses Vingt martyres, qui ont été pendus le 15 juin 1915, sur la place
Sultan Bayazid à Istanbul, sous la joute de la terreur turque ».
Paris, le 15 juin 2010
Parti Social-Démocrate HENTCHAKIAN
http://www.ccaf.info/item.php?r=2&id=477
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44963
Turquie: à l'Est, rien de nouveau
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "La journaliste Sylvie
Lasserre nous emmène dans les terres reculées de l'Est de la
Turquie. Près de douze millions de Kurdes peuplent cette région
qui est en conflit depuis 1984 date de la création du PKK par
Abdullah Öcalan. Un très fort sentiment de nationalisme kurde
prévaut dans cette partie de la Turquie." Ecoutez le reportage de
l'émission "Un dromadaire sur l’épaule" de la Radio Suisse
Romande.
Ecoutez l'émission Un dromadaire sur l’épaule
http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/un-dromadaire-sur-lepaule/?date=08-06-2010
et/ou téléchargez-la sur le site de RSR Un dromadaire sur l’épaule
http://www.rsr.ch/la-1ere/programmes/un-dromadaire-sur-lepaule/?date=08-06-2010
Découvrez en images le carnet de route de Sylvie Lasserre dans la
région de Diyarbakir (40 photos) :
Un dromadaire sur l’épaule
http://www.rsr.ch/la-1ere/programmes/un-dromadaire-sur-lepaule/?date=08-06-2010
Lors de la répression des années 1990, près de 4000 villages ont été
brûlés et vidés, provoquant une migration massive des populations rurales
vers les grandes villes et particulièrement Diyarbakir.
Diyarbakir, la principale ville de la région, qui comptait 400 000 habitants
en 1990 en compte aujourd’hui près d’un million suite au brutal exode
rural provoqué par le conflit kurde.
L’Est de la Turquie fut longtemps le creuset d’un grand brassage culturel
et cultuel où se côtoyaient Assyriens, Arméniens et Kurdes, musulmans,
chrétiens, juifs, alévis, yézidis… Aujourd’hui cette région mouvementée
n’est quasiment plus peuplée que de Kurdes musulmans pour la plupart.
Sylvie Lasserre est reporter, éditeur et photographe. Elle est l’auteur du
blog surlesroutesdasiecentrale.com et a fondé la Maison d’Asie centrale.
Son dernier récit, "Voyage au pays des Ouïghours" vient de paraître aux
Editions Cartouche (mai 2010).
2/5: Les derniers chrétiens
Cette région fut la première terre évangélisée, et le fut directement par
les apôtres du Christ, notamment par Saint-Thomas. Pour cette raison, les
chrétiens d’Orient sont aussi appelés "premiers chrétiens".
Aujourd’hui, il ne reste plus que 200 à 300 familles d’Assyriens
(chaldéens, syriaques orthodoxes, syriaques catholiques…), qui parlent
encore l’araméen, la langue de Jésus-Christ.
Massacrés et poussés à l'exil vers l'Iran, la Russie et l'Irak durant la
Première guerre mondiale, la plupart des Assyriens survivants ont fini de
migrer à la fin du XXe siècle (Suède, Allemagne, France, Pays-Bas,
Belgique...) car des tensions demeurent.
Sylvie Lasserre rencontre le président des Assyriens chaldéens de
Diyarbakir, Yusuf Karaday, seul à supporter les frais de restauration de
l’église chaldéenne, puis se rend dans un village assyrien où vivent encore
plusieurs familles, les autres ayant migré vers l’Europe. L’on y célèbre
Pâques dans la plus pure tradition: quatre messes par jour dont une à
trois heures du matin, chaque nuit durant la semaine pascale. L’on y
jeûne plus de la moitié de l’année.
Invité
Sébastien de Courtois est écrivain, journaliste et historien, spécialiste
des minorités et des chrétiens d'Orient.
Juriste de formation, il a travaillé dans un cabinet d'avocats puis au Sénat
comme attaché parlementaire. Après un DEA consacré aux minorités
syriaques de l'Empire ottoman, il consacre depuis 2001 ses travaux à
l'étude du christianisme oriental.
Installé à Istanbul, il est correspondant de Réforme en Turquie et il
collabore à plusieurs magazines de presse: Figaro Magazine, Géo et
Grands Reportages.
Sébastien de Courtois nous parle en direct d'Istanbul de la situation des
chrétiens dans l'est de la Turquie, de leur ancrage très ancien dans cette
première terre de mission et des perspectives sombres quant à leur
avenir.
Il est l'auteur de :
"Le nouveau défi des chrétiens d'Orient, d'Istanbul à Bagdad", Éditions JC.
Lattès, 2009
"Périple en Turquie chrétienne", Presses de la Renaissance, 2008
"Chrétiens d'Orient sur la route de la soie, dans les pas des Nestoriens",
La Table Ronde, avec les dessins de Bertrand de Miollis, 2007
"Les derniers Araméens, le peuple oublié de Jésus", avec le photographe
Douchan Novakovic, 2007
http://sylvielasserre.blog.lemonde.fr/2010/06/09/aujourd-hui-je-vousemmene-a-lest-de-la-turquie-rendre-visite-aux-derniers-chretiens/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44923
Iran : la FIDH et RSF lancent une campagne
internationale
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
informe:
La FIDH et RSF lancent une campagne internationale pour la
libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion en Iran.
Plusieurs centaines de prisonniers d’opinion sont dans les geôles
iraniennes. Certains croupissent en prison depuis plusieurs années,
beaucoup d’autres ont été arrêtés plus récemment, à la suite des
manifestations populaires qui ont suivi les élections du 12 juin 2009,
marquées par une fraude massive. Tous sont privés de liberté en raison de
leurs opinions - ils ont dénoncé les violations des droits de l’Homme
perpétrées dans leur pays ; ils se sont mobilisés contre les discriminations
qui pèsent à l’encontre des femmes ; ils défendent les droits des minorités
ethniques ou religieuses ; ils ne partagent pas la même vision de l’Islam
que le régime ; ils ont demandé que leur droit de vote soit respecté…
En maintenant ces personnes en détention, en les soumettant souvent à
la torture, en les forçant à confesser publiquement leurs soi-disant crimes,
et en les jugeant sommairement, les autorités iraniennes violent
gravement leurs engagements internationaux dans le domaine des droits
de l’Homme et engagent de ce fait leur responsabilité.
C’est pourquoi nous appelons les autorités iraniennes à libérer
immédiatement et inconditionnellement tous les prisonniers
d’opinion détenus en Iran.
SIGNER LA PETITION SUR WWW.RSF-FIDH-IRAN.ORG
http://www.rsf-fidh-iran.org/?lang=fr#signature
* Voir le dossier de campagne
http://www.rsf-fidh-iran.org/?lang=fr#doc
* Voir les premiers signataires
http://www.rsf-fidh-iran.org/?lang=fr#p_sign
* Libérations obtenues
http://www.rsf-fidh-iran.org/?lang=fr#libe
* Le site de la FIDH sur l'Iran
http://www.fidh.org/-Iran* la FIDH sur twitter:http://twitter.com/fidh_ngo
* la LIGUE IRANIENNE DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME (LDDHI)
sur twitter
http://twitter.com/humanrightsiran
Le ministre arménien Edouard Nalbandian explicite la
position de l’Arménie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie le 15 juin 2010.
15 juin 2010
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
En tant que diplomate, le ministre a dit l’essentiel, et il n’est pas dans son
rôle de détailler chacun des points abordés.
Par contre c’est le rôle de certains mouvements politiques tant en Arménie
qu’en diaspora d’aller plus loin, de réclamer justice et réparations en
mettant en avant le double langage des dirigeants turcs, tels que : - Parler
du génocide des palestiniens alors qu’on a le sang de 1,5 millions
d’Arméniens sur les mains ! - parler du blocus de Gaza, alors qu’on exerce
soi-même un blocus de l’Arménie depuis 16 ans ! - parler de l’occupation
du territoire du pays voisin alors que soi-même on occupe 37% de Chypre
depuis 36 ans ! etc, etc ...
Double langage qui pourrait se résumer par cette phrase laconique :
‘Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce je fais.’
***
Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a
donné une interview au magazine autrichien "Profile", dans le cadre de la
prochaine visite en Arménie de son homologue autrichien, Michael
Spendeleggerger ; voici le texte intégral :
Q- Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, la région a été confrontée
à des changements majeurs au cours des dernières années : - l’Iran
exerce une influence de plus en plus importante, - la Turquie tente de
s’imposer comme l’éminence grise régionale, - et l’Arménie, en tant que
petit pays, est prise dans ce tourbillon. Etes-vous inquiet pour l’avenir ?
L’Arménie n’est pas un petit pays. Ce n’est pas seulement ce petit lopin de
terre ici dans la région, mais une centaine d’autres ‘Arménies’ partout
dans le monde – partout où vivent les Arméniens, leurs communautés ont
créé des petites ‘Arménies’ ce qui créent une unité dans le monde entier.
Q- Mais encore, vos voisins directs sont plus grands et parfois plus
agressifs.
R. Il y a eu des craintes au cours de notre histoire. Nous nous efforçons
d’avoir une stabilité et une sécurité dans notre région, mais cela ne
dépend pas uniquement de nous. Nous essayons d’avoir des relations
normales avec tous nos voisins et c’est pourquoi nous avons lancé le
processus de normalisation avec la Turquie. Nous avons de bonnes
relations avec l’Iran, nous avons de bonnes relations avec la Géorgie et
nous essayons de régler le conflit entre l’Azerbaïdjan et Haut-Karabakh
afin d’avoir des relations normales avec l’Azerbaïdjan aussi.
Q- Au moment où le monde regarde avec inquiétude le programme
nucléaire de l’Iran, - ne considérez-vous pas cela comme une menace
pour l’Arménie aussi ?
R- Nous suivons l’évolution de cette question avec attention. Nous
espérons que l’Iran et la communauté internationale trouveront une
solution grâce aux efforts conjoints.
Q- Récemment, il semblait qu’il y avait eu une percée majeure dans les
relations entre l’Arménie et la Turquie. Entre-temps, le rapprochement
s’est à nouveau bloqué. Voyez-vous une chance pour une nouvelle
dynamique dans un proche avenir ?
R- Les relations arméno-turques sont dans une impasse. Lorsque le
Président de l’Arménie, Serge Sarkissian, a invité son homologue turc, le
président Gül, en Arménie, cette initiative visionnaire, qui avait reçu une
réponse positive du président turc, nous a permis de démarrer le
processus. Après plusieurs mois de négociations difficiles, nous avons fait
un pas important vers la normalisation des relations arméno-turques, en
signant à Zurich l’an dernier les deux protocoles sur la mise en place de
relations diplomatiques, prévoyant une ouverture de la frontière commune
et le développement de relations bilatérales.
Q- Et la ratification a été suspendue. Pourquoi ?
R- Attendez, s’il vous plaît. Après la signature des protocoles, l’Arménie a
commencé le processus de ratification comportant plusieurs étapes, dont
la décision de la Cour constitutionnelle, un mois avant la date limite
officielle, qui a annoncé les protocoles en conformité avec les lois
fondamentales du pays. Début Février, le Président Sarkissian a annoncé
dans son discours de Chatham House à Londres, que le Parlement
arménien, où il jouit d’une confortable majorité, ratifiera les Protocoles
dès que la Turquie le fera.
Le côté turc, où les procédures de ratification sont plus faciles, n’a pris
pratiquement aucune mesure à cet effet, à l’exception de l’envoi des
protocoles au Parlement, où ils sont bloqués depuis neuf mois maintenant.
Q- Voyez-vous un déblocage prochain ?
R- L’approche arménienne coïncide parfaitement avec la position de la
communauté internationale, où la ratification des accords est prévue sans
conditions préalables et dans un délai raisonnable. C’est sur cette
compréhension commune que nous avons commencé ce processus
conformément à l’accord. Et je le redis, dans les protocoles il n’y a pas de
conditions préalables.
Nous espérons que le processus n’est pas mort, mais seulement
suspendu. Et comme il a été dit très clairement, nous sommes prêts à
aller de l’avant si la Turquie est aussi prête à aller de l’avant avec une
normalisation sans conditions préalables.
Q- La Turquie pour sa part accuse l’Arménie de bloquer le rapprochement
: Qui est le responsable alors ?
R- La Turquie tente de trouver des raisons sans fondements pour traîner
en longueur le processus, indépendamment de sa logique. À quel point
l’Arménie est cause du blocage de la normalisation ? Personne ne peut le
dire. Toutes les étapes du processus de normalisation effectuées par
l’Arménie ont été saluées par la communauté internationale tout entière.
Même la décision de suspension du processus de ratification a été
comprise, voire applaudie.
Q- Selon les médias, la raison la plus importante pour la suspension des
négociations avec la Turquie est le conflit du Haut-Karabakh. Est-ce à dire
que la question du génocide passe après celle du conflit du Haut-Karabakh
?
R- Le principal et unique motif de la suspension du processus est la
tentative permanente de la Turquie de lier la normalisation des relations
avec d’autres questions. Après la signature des protocoles, la Turquie a
fait marche arrière et a recommencé à parler avec un langage de
conditions préalables ; par exemple celle de lier le processus de
normalisation arméno-turc avec la résolution du conflit du Haut-Karabakh.
Non seulement l’Arménie, mais aussi les médiateurs, les partisans de ce
processus, la communauté internationale tout entière, ont publiquement
fait savoir que la résolution du conflit du Haut-Karabakh n’a aucun lien
avec le processus de normalisation arméno-turc. Et qu’un tel lien ne peut
qu’endommager les deux processus.
Q- Y a-t-il également eu des pressions internes de la part des
responsables de l’ANC pour abandonner les négociations ?
R- Le mécontentement de nombreux Arméniens, non seulement en
Arménie, mais aussi dans la diaspora, est motivé par le manque de
confiance envers la bonne foi de la Turquie. Et la raison de cette
suspension est du au fait que la Turquie est aujourd’hui incapable de
respecter les accords conclus, ses engagements et la parole donnée.
Q- Depuis quelque temps, la Turquie semble être ouverte à la
normalisation des relations, et a fortement changé son attitude. Avez-vous
une explication sur ce comportement d’Erdogan ?
R- Je ne peux pas dire ce que personne ne sait. Je peux seulement dire
que presque personne n’a compris.
Q- Le Premier ministre turc Erdogan a menacé très clairement d’expulser
une centaine de milliers d’Arméniens. Est-ce que cela n’évoque-t-il pas les
marches de la mort de 1915 ?
R- Ces sortes de remarques par un dirigeant turc parlent d’elles-mêmes.
Cela veut dire qu’il est regrettable que certains dirigeants de la Turquie
moderne n’ont pas renoncé à des approches discriminatoires et racistes de
la période ottomane.
Bien sûr, cette déclaration particulière a été un choc pour tout le monde et
pas seulement en Arménie. Le génocide arménien a commencé en 19141915 avec exactement ce genre de déclarations. Soixante-quinze ans plus
tard, les massacres et les déportations de la population arménienne de
l’Azerbaïdjan ont été accompagnés avec ce type de déclarations racistes.
Q- Pourquoi est-il si important pour l’Arménie que la Turquie accepte
l’expression ‘génocide’ ?
R- Dès le début de ce processus nous avons dit à nos homologues turcs
qu’en aucune façon l’Arménie ne comptait remettre en question la réalité
du génocide des Arméniens ou l’importance de sa reconnaissance
internationale.
Nous voyons dans la reconnaissance et la condamnation du premier
génocide du XXe siècle, non seulement un hommage à la mémoire des
victimes, mais aussi un moyen important pour prévenir les génocides
futurs.
Q- Vous êtes optimiste. Pensez-vous réellement que cela empêchera de
futurs génocides ?
R- Vous le savez sans doute, que Rafael Lemkin l’auteur du mot ‘génocide’
a invoqué le massacre (génocide) des Arméniens comme explication de
son intitulé concernant le crime contre l’humanité. Bien qu’il ait été très
difficile pour nous, nous n’avons pas mis la reconnaissance du génocide
des Arméniens par la Turquie comme une condition préalable à la
normalisation de nos relations. La Turquie doit se réconcilier avec son
propre passé pour pouvoir construire son avenir. Nelson Mandela a dit une
fois : "La vraie réconciliation ne consiste pas à simplement à oublier le
passé".
Dans le même temps, je dois mentionner qu’en Turquie même, il y a
certains processus et des mouvements appelant à la reconnaissance du
génocide. Tout de suite après que nous ayons lancé le processus de
normalisation, plusieurs intellectuels turcs ont lancé une campagne
internet, qui a été appelée "la campagne d’excuses". En quelques
semaines 35.000 personnes ont signé cette pétition. Pour la première fois
en 95 ans, le 24 avril, le génocide des Arméniens a été commémoré sur la
place Taksim d’Istanbul. J’espère qu’un jour la Turquie reconnaîtra le
génocide des Arméniens. Et c’est important pour la Turquie elle-même.
Beaucoup en Turquie commencent à comprendre cela et presque personne
n’a plus le moindre doute à ce sujet en dehors de la Turquie.
Q- Le fait que la Turquie refuse de le faire est peut être lié à la crainte de
demandes d’indemnisation, voire de revendications territoriales. Qu’attend
l’Arménie, outre l’acceptation de la Turquie de sa responsabilité du
génocide ?
R- Depuis son indépendance, l’Arménie n’a jamais fait aucune déclaration
concernant des revendications territoriales. Il est regrettable que certaines
forces politiques turques utilisent de tels arguments dans le but de créer
la peur dans la société turque.
Q- Et les demandes de réparations financières ?
R- C’est une question très hypothétique. Il y a des Arméniens dans le
monde entier, descendants de rescapés du génocide, qui ont perdu leurs
propriétés de l’époque. Ils disposent de moyens juridiques pour appuyer
leurs demandes, qu’il y ait ou pas reconnaissance. Il s’agit d’une
démarche tout à fait normale dans un monde civilisé et moderne. Alors,
où est le problème ?
Q- Le président Serge Sarkissian a déclaré à l’hebdomadaire allemand
"Der Spiegel", qu’une commission mixte d’historiens n’aurait de sens que
si la Turquie admettait sa culpabilité dans le génocide. N’est-ce pas une
demande inacceptable pour un processus qui est sensé faire le jour sur ce
qui s’est réellement passé ?
R- La réalité du génocide des Arméniens ne peut pas être remise en
question. Nous l’avons dit à nos collègues turcs tout au début de ce
processus. Nous avons convenu d’établir des sous-commissions au sein
d’une commission intergouvernementale sur le développement des
relations bilatérales, et l’une des sous-commissions aura comme objectif
de rétablir la confiance entre les deux nations, mais bien sûr en ne
remettant pas le génocide des Arméniens en question.
Vous ne pouvez pas atteindre l’objectif de rétablir la confiance entre les
nations, en mettant ce Génocide en question.
Q- Etes-vous satisfait par le fait, qu’il y a quatre ans l’Assemblée nationale
française ait adopté une loi qui pénalise la négation du génocide des
Arméniens ? Quel est le sens de l’adoption de ce type de loi dans des pays
qui n’ont rien à voir avec le génocide ?
R- C’est la même chose que d’adopter des lois et des résolutions sur
l’Holocauste par des pays qui n’ont rien à voir avec cela. Nous nous
souvenons encore des mots glacials d’Adolf Hitler : "Allez, tuez sans pitié.
Après tout, qui se souvient des Arméniens ?"
Le génocide est un crime contre l’humanité. Et comme tel, il concerne
l’humanité tout entière, et pas seulement le peuple qui en a été la victime.
Q- L’Allemagne refuse toujours à utiliser le mot ‘génocide’ dans son libellé
officiel sur les événements de 1915 - même si elle porte une part de
responsabilité dans les massacres, en détournant la tête ou en fermant les
yeux. Qu’est-ce que l’Arménie attend de l’Allemagne ?
R- Au Bundestag allemand, dans sa résolution intitulée « Commémoration
de l’expulsion et du massacre des Arméniens en 1915 », adoptée il y a
cinq ans, on peut lire ce qui suit :
"Le Bundestag déplore le rôle peu glorieux joué par le Reich allemand qui,
en dépit d’une mine de renseignements sur la déportation et l’annihilation
organisées des Arméniens, n’a fait aucune tentative pour intervenir et
mettre fin à ces atrocités."
Je crois que ce texte parle de lui-même. A chaque fois que les dirigeants
allemands visitent Yad Vashem et rendent hommage aux victimes de
l’Holocauste, ils gagnent la sympathie et la vénération de la communauté
internationale pour ce geste. L’Allemagne s’est réconciliée avec son propre
passé et nous espérons que l’Allemagne servira d’exemple à la Turquie
pour faire de même.
Q- Le ministre autrichien des Affaires étrangères se rendra bientôt en
Arménie. Quelles sont les questions qui seront discutées lors de cette
rencontre ?
R- Il y en aura de nombreuses. Car il reste encore beaucoup à faire dans
nos relations bilatérales. C’est donc une très bonne occasion de les mettre
en avant et de développer de nouvelles possibilités.
Q- Comment se fait-il que les relations bilatérales sont si faibles ?
R- Nous ne pouvions pas dire qu’elles sont faibles, mais nous avons un
fort potentiel pour mieux les exploiter. Ainsi, la visite du ministre Michael
Spendeleggerger pourrait être une bonne occasion pour développer et
améliorer nos relations.
Radio Publique d’Arménie
http://eafjd.eu/spip.php?breve2519
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44924
Ouverture de la session à Strasbourg
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
annonce l'ouverture de la session plénière à Strasbourg le 14 juin
2010.
Session plénière du 14 au 17 juin
Le 70ème anniversaire de l'invasion de la Lituanie, de la Lettonie et de
l'Estonie par l'URSS, le premier anniversaire des élections présidentielles
iraniennes et le meurtre, la semaine dernière, de l'archevêque Padovese
en Turquie, ont été les principaux sujets évoqués par le Président du
Parlement européen, Jerzy Buzek, lors de l'ouverture de la session
plénière à Strasbourg.
Rappelant à l'assemblée que ce week-end marquait le 70ème anniversaire
de l'invasion de la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, Jerzy Buzek a ajouté
qu'en 1983, le Parlement européen avait condamné l'annexion de ces
pays qui n'a jamais été reconnue par la plupart des Etats du monde.
En ce qui concerne l'anniversaire de l'élection iranienne, Jerzy Buzek a
souligné que 488 exécutions ont eu lieu au cours des 12 derniers mois et
que des milliers de personnes sont encore en prison, certains en attente
de la peine de mort. « Le Parlement européen condamne le manque de
liberté en Iran et rappelle qu'il est totalement opposé à la peine capitale »,
a-t-il insisté.
Le Président a déploré également l'assassinat en Turquie de Mgr Luigi
Padovese dont l'enterrement a eu lieu aujourd'hui à Milan : « un nouvel
épisode d'une série de meurtres dans cette partie du monde ».
Jerzy Buzek a abordé d'autres questions, saluant notamment les 25 ans
de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal à l'Union européenne (« un
grand succès pour ces deux pays »), et indiquant qu'il s'était rendu au
Luxembourg le week-end dernier à l'occasion de l'anniversaire de l'accord
de Schengen. Le Président a également effectué des visites officielles en
Grèce et en Roumanie où il a exprimé « l'assurance du soutien du
Parlement européen ».
Jerzy Buzek a également exprimé l'espoir qu'après la tenue des élections
en Belgique, en Slovaquie et aux Pays-Bas, ces pays « seront en mesure
de former rapidement un gouvernement ».
http://www.europarl.europa.eu/news/public/focus_page/008-75601-15806-24-901-20100607FCS75591-07-06-20102010/default_p001c005_fr.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44921
GENOCIDE ARMENIEN
Le lobby juif américain « ne s’oppose plus » à la
reconnaissance du génocide arménien
Diplomatie
mercredi16 juin 2010, par Marion/armenews
La Turquie ne peut plus compter aujourd’hui sur la puissante pression
juive aux Etats-Unis pour bloquer une résolution du congrès reconnaissant
le génocide arménien selon un journaliste basé à Washington.
Eli Lake, un correspondant sur la sécurité nationale pour The Washington
Times, estime que la réaction furieuse d’Ankara suite à l’attaque
israélienne meurtrière sur une flottille internationale d’aide à Gaza aidera
les groupes de pressions arméno-américains essayant d’avancer une telle
résolution vers le Congrès américain.
« En 2008, les principales organisations juives ont décidé d’arrêter de
bloquer une résolution commémorant le génocide arménien devant le
Congrès, a déclaré Lake à RFE/RL ce lundi 14 juin. Cela était lié en
quelques sortes à la détérioration des relations entre Israël et la Turquie.
»
« L’un des avantages des Turcs dans leurs relations avec Israël était le
soutien de la communauté juive américaine à Washington. Après l’incident
de la flottille, je dirais que cet appui est jusqu’à maintenant gelé. »
En mars dernier, l’une des principales commissions de la Chambre des
représentants américaine a approuvé de justesse un projet de résolution
décrivant les massacres et les déportations massives d’Arméniens dans
l’Empire ottoman en 1915 comme un génocide, et a demandé au
président Barack Obama de faire de même.
Les principaux groupes du lobbying arménien à Washington devraient à
nouveau tenter de la faire passer devant la Chambre avant les élections à
mi-mandat prévues en novembre aux Etats-Unis.
« Je pense qu’ils ne représenteront certainement pas un obstacle au
projet de loi a déclaré Lake, en référence aux groupes de lobby juifs. « Il
est même possible que certains finissent par le soutenir parce qu’il y a
parenté, entre ce qui est arrivé au peuple arménien en 1915 et au peuple
juif entre 1939 et 1945. »
Pourtant, le journaliste a prévenu que cela ne suffisait pas à garantir le
passage de la résolution. « Vous en avez encore beaucoup d’autres qui
ont intérêt à faire en sorte que cette résolution ne soit jamais adoptée par
la Chambre, comme ceux qui considèrent toujours la Turquie comme un
allié de l’Otan », a-t-il précisé.
« Vous finirez sans doute par avoir un exécutif qui dira que cela complique
nos relations avec un allié important en Méditerranée. »
Lake a fait valoir qu’en dépit de son inquiétude croissante sur la politique
turque envers le conflit israélo-arabe et l’Iran, les Etats-Unis ont encore «
des liens très étroits » avec la Turquie. Washington ne pourrait les
reconsidérer seulement si Ankara « s’oriente vers l’Iran », a-t-il conclut.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61961
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44937
ARMENIE/TURQUIE
Nalbandian espère une reprise des protocoles
arméno-turcs
Arménie - Turquie
mercredi16 juin 2010, par Marion/armenews
L’Arménie espère encore que le processus de normalisation de ses
relations avec la Turquie finira par reprendre « sans conditions préalables
», a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard
Nalbandian, dans une interview publiée mardi 15 juin.
« Nous espérons que le processus n’est pas mort, mais seulement
suspendu, a-t-il déclaré au magazine autrichien Profil.Et comme il a été
affirmé très clairement, nous serons prêts à aller de l’avant si la Turquie
est de nouveau prête à avancer dans le processus de normalisation sans
conditions préalables. »
« Non seulement l’Arménie, mais aussi les médiateurs internationaux, les
partisans de ce processus et la communauté internationale, ont
publiquement affirmé que la résolution du conflit du Haut-Karabagh n’est
liée en aucune manière au processus de normalisation arméno-turc », a-til ajouté.
Le gouvernement turc a clairement fait savoir que le Parlement turc ne
ratifierait pas les protocoles arméno-turcs sans un règlement du conflit du
Haut-Karabagh acceptable pour l’Azerbaïdjan. Une condition qui a mené
Serge Sarkissian à geler les protocoles.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61959
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44941
FRANCE
Au baccalauréat, 45 langues étrangères peuvent être
présentées
SAVOIE / LANGUES ETRANGERES
par La Rédaction du DL | le 15/06/10 à 06h14
Au baccalauréat, les candidats ne sont pas tenus de passer l'épreuve dans
les langues qu'ils ont étudiées pendant leur cursus. Ils peuvent choisir la
langue dans laquelle ils souhaitent être évalués à l'épreuve du
baccalauréat. 22 langues peuvent être présentées au titre des épreuves
obligatoires du baccalauréat et 45 langues au titre des épreuves
facultatives.
Parmi celles-ci, à l'oral : l'arabe, le chinois, le danois, le grec moderne,
l'hébreu, le japonais, le néerlandais, le polonais, le portugais, le russe, ? le
basque, le breton, le catalan, le corse, le gallo, les langues mélanésiennes,
les langues d'oc...
À l'écrit : l'albanais, l'arménien, le berbère, le bulgare, le cambodgien, le
coréen, le croate, le finnois, le hongrois, le norvégien, le persan, le
roumain, le slovène, le suédois, le swahili, le tamoul, le tchèque, le turc, le
vietnamien...
http://www.ledauphine.com/savoie-/-langues-etrangeres-br/-aubaccalaureat-45-langues-etrangeres-peuvent-tre-presentees@/index.jspz?article=314716
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44920
FRANCE/ARMENIE
L'Atelier occitan accueille des sculpteurs arméniens
Publié le 16/06/2010 03:51 | J.-A. L.
«C'est le Secours Catholique qui nous a contactés». Jean-Louis Lefèvre et
ses amis de l'Atelier occitan du Bois n'ont pas hésité une seconde quand
on leur a demandé d'accueillir trois Arméniens en phase d'intégration.
Mérujan Nalbandian, son épouse et ses deux enfants ont dû quitter
l'Arménie pour des raisons religieuses. depuis six mois, ces catholiques
sont hébergés dans un des appartements situés dans l'ancienne caserne
des pompiers. le père et les deux fils ont une spécialité, la sculpture: sur
pierre ou sur bois. «Ce que Mérujan est capable de faire est tout
simplement prodigieux. Et pourtant, j'en ai vu d'autres» reconnaît JeanLouis Lefèvre.
VIRTUOSES DU CISEAU
L'intéressé s'exprime encore difficilement en français, mais ses mains
parlent le langage international du talent: en moins d'une journée, il a
sculpté entièrement à la main, sans prendre aucune mesures, un étui à
cigarettes en noyer, très ouvragé. Ses fils réalisent la maquette d'une
église arménienne: même les bardeaux de la toiture sont faits à la main.
«Mon grand-père faisait déjà de la sculpture: il enseignait dans une école
professionnelle» indique le fils cadet, qui travaille sur tous les matériaux
comme son père: basalte, tuf, marbre et réalise des stèles et bas-reliefs.
«On va avoir besoin d'eux pour participer aux travaux de restauration de
l'église de Mauriac, aux côtés d'artistes comme Bistes ou Casimir Ferrer».
Jean-Louis Lefèvre croit dur comme bois à l'intégration par le travail.
«Tous les midis, nous gardons nos trois partenaires à manger en plein air
ou dans l'atelier. Et une fois par semaine, ils nous apportent un repas
arménien». Ce partage des gestes, des regards et des sourires laisse le
temps à Mérujan d'apprendre le français. «Et pour nous, l'accueil est
inscrit dans la charte de l'AOB». Tous les adhérents de l'Atelier ont le
sentiment de vivre une belle histoire.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/16/855479-L-Atelier-occitanaccueille-des-sculpteurs-armeniens.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44927
FRANCE/KURDISTAN IRAKIEN
France et Kurdistan irakien s'engagent à accroître
leur coopération
Mardi 15 juin 2010 à 16h43
PARIS, 15 juin 2010 (AFP) — La France et le Kurdistan irakien ont signé
mardi à Paris une convention destinée à accroître leur coopération et les
investissements français dans cette région autonome au sous-sol riche en
pétrole, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Cette convention promet des relations commerciales, industrielles,
technologiques, médicales, d'éducation, formidables", a lancé le chef de la
diplomatie française, Bernard Kouchner, lors d'une conférence de presse
avec le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud
Barzani.
"Il y a de grandes possibilités devant nous pour une coopération", a
renchéri le responsable kurde, qui avait rencontré dans la matinée le
président Nicolas Sarkozy. Il a espéré que la région du Kurdistan devienne
"un point de départ" pour que la sécurité s'étende au reste du pays.
Le Kurdistan "est la région la plus sûre d'Irak", a fait valoir Bernard
Kouchner, en estimant que le départ programmé des militaires américains
de ce pays "privera de beaucoup de prétextes les terroristes".
La convention signée permettra à la France d'accroître sa coopération en
matière économique, culturelle, scientifique, notamment dans
l'archéologie.
Les deux entités ont le projet d'ouvrir à l'automne "une maison de
l'archéologie et des sciences sociales" dans la citadelle d'Erbil, selon une
source diplomatique française. Une "maison de l'agriculture" est aussi
envisagée et "beaucoup de perspectives" existent aussi dans les domaines
de l'énergie et de l'eau, selon la même source.
Du côté kurde, quelque 70 étudiants bénéficient actuellement d'une
bourse pour être formés en France, un chiffre qui pourrait atteindre
bientôt la centaine.
http://www.institutkurde.org/info/depeches/france-et-kurdistan-irakien-sengagent-a-accroitre-leur-cooperation-2569.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44935
CEDH/ARMENIE/USA
Arménie: comparaître dans une cage en métal est
dégradant
selon la CEDH
(AFP) – Il y a 17 heures
STRASBOURG (Conseil Europe) — Comparaître en justice dans une cage
en métal est un traitement dégradant, selon la Cour européenne des
droits de l'homme (CEDH) qui a condamné l'Arménie mardi à Strasbourg.
Le plaignant, Ashot Harutyunyan, avait fait appel en 2004 d'une
condamnation à sept ans de prison pour escroquerie, faux et usage de
faux ainsi que fraude fiscale.
A chacune des douze audiences devant la cour d'appel, il était installé
dans une cage de métal, une mesure qu'il a jugée humiliante et
attentatoire à sa dignité.
Les juges de Strasbourg ont relevé mardi que rien dans le comportement
ou la personnalité du requérant n'a pu justifier pareille mesure de sécurité
puisqu'il n'avait jamais été condamné auparavant et qu'il était accusé
d'une infraction non violente.
Il semble que l'intéressé ait été installé dans une cage de métal au seul
motif que c'est toujours là que sont placés les accusés, mais l'observateur
moyen aurait pu aisément croire qu'un criminel extrêmement dangereux
était jugé, argumente la CEDH.
"Une mesure aussi draconienne et humiliante est assimilable à un
traitement dégradant" en violation de la convention des droits de
l'homme, a jugé la Cour qui n'a en ravanche pas suivi le plaignant qui
reprochait à la justice arménienne de ne pas avoir eu un procès équitable.
Le prévenu "avait deux avocats et rien n'indique que la cage de métal l'eût
empêché de communiquer avec eux ou avec le juge".
"Son installation dans cette cage ne permet pas non plus de dire que la
cour d'appel l'eût présumé coupable, s'agissant d'une mesure de sécurité
permanente prise dans toutes les affaires pénales qu'elle a à examiner".
L'Armenie, qui peut faire appel de la décision de la CEDH, devra allouer à
la fille de M. Harutyunyan, décédé en 2009 en prison, 16.000 euros pour
dommage moral.
Copyright © 2010 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hLlF8dpu4ikGqFEG
wZCp3hxke74A
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44925
Traite d’êtres humains : les Etats-Unis dressent un
bilan arménien mitigé
Droits de l’homme
mercredi16 juin 2010, par Marion/armenews
Selon un rapport américain, publié lundi 14 juin, les autorités
arméniennes n’en font toujours pas assez pour lutter contre la traite
d’êtres humains, malgré une augmentation significative du nombre de
personnes incarcérées.
Le rapport 2010 sur le trafic de personnes dans 177 pays maintient
l’Arménie dans le groupe de pays que Washington considère comme ne
pas se conformer pleinement « aux normes minimales pour l'éradication
de la traite » en faisant « des efforts importants pour l’atteindre ».
« Le gouvernement arménien a augmenté ses efforts globaux contre la
traite des êtres humains au cours de la période considérée, cependant, il
n’a pas fait d’efforts pour poursuivre les affaires liées à des accusations
antérieures d’affaires de complicité de certains fonctionnaires. »
Selon les chiffres officiels, 11 personnes ont été jugées et condamnées à
entre 3 et 13 ans de prison pour trafic l’année dernière. Seules quatre
personnes ont été condamnées pour des faits similaires en 2008.
La police arménienne a expliqué cette forte augmentation comme une
preuve de son « travail sérieux » visant à éliminer l’exploitation illégale
des êtres humains en Arménie. Près de 200 policiers auraient participé à
des stages de formation visant à approfondir leur compréhension du
problème en 2009.
Les chiffres officiels montrent également que le nombre de personnes
officiellement reconnues comme victimes de cette traite a presque doublé
au cours de l’année 2009, passant à 60.
Vingt-deux d’entre elles ont été orientées vers des centres de
réadaptation gérés par deux organisations non gouvernementales. La
grande majorité des victimes sont des femmes arméniennes envoyées à
l’étranger et dans les Émirats arabes unis, à des fins d’exploitation
sexuelle.
Le département d’Etat américain a reconnu ces efforts, en éliminant
l’Arménie d’une liste de pays « à surveiller » en juin 2009. Son rapport de
2010 tient compte de l’augmentation de la peine minimale pour les
délinquants condamnés pour trafic. Il décrit la sanction comme «
suffisamment stricte ».
Le rapport de 2010 présenté par le secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, à
Washington, estime que les autorités devraient œuvrer davantage pour
poursuivre les fonctionnaires du gouvernement soupçonnés d’aider les
réseaux de prostitution.
Le département d’Etat a également fourni un bilan mitigé des efforts du
gouvernement arménien à identifier et protéger les victimes de la traite. Il
a regretté l’incapacité des autorités à dépenser les fonds alloués à
l’assistance aux victimes en 2009.
Le rapport du ministère a en outre clairement souligné que la traite de
personnes en Arménie ne se limite pas seulement à de la prostitution
forcée. « Des hommes et des femmes sont soumis au travail forcé en
Russie, tandis que les femmes arméniennes sont soumis au travail forcé
en Turquie. »
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61962
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44946
ARMENIE/LIBAN
« Il est nécessaire de comprendre et vivre la Sainte
Bible » a déclaré Aram 1er
LIBAN
mercredi16 juin 2010, par Stéphane/armenews
Mardi 18 mai 2010, Sa Sainteté Aram 1er a rencontré plus de 200
arméniennes après des classes d’étude de la Bible organisées par le
Département de l’Education Chrétienne du Catholicosat de Cilicie. Sa
Sainteté a souligné que la vérité, les valeurs et les principes de la Sainte
Bible doivent guider nos vies. Sa Sainteté a dit « Il n’est pas suffisant de
simplement étudier la Sainte Bible, il n’est non plus suffisant d’être érudit
avec la Sainte Bible ou la croyance chrétienne et des sujets qui y sont liés,
des personnalités et des événements.
Il est important d’intégrer notre croyance chrétienne dans nos pensées,
actes et dans la vie. La foi n’est ni théorie, ni sentiment, mais la qualité de
vie ; de plus, la foi doit comprendre la vie et vivre cela reflète la présence
du Christ parmi nous. L’Église doit apprendre la Sainte Bible, c’est encore
le devoir de l’Église de passer le message aux fidèles pour suivre les pas
de Christ traduisant les principes et les valeurs qui nous viennent par la
Sainte Bible ».
Puis Sa Sainteté a réfléchi sur la vie et la mission de l’Église « l’Église
arménienne est à la fois notre domicile spirituel et national. Le spirituel et
national sont entrelacé de près dans l’Église et sa mission. Notre Église a
suivi ce chemin partout au cours de notre histoire.
Il n’est pas possible de séparer le spirituel du national, mais il est
essentiel de les différencier entre eux. Notre Église doit souligner l’aspect
religieux avec la diffusion des énergies régénérées et des valeurs
spirituelles et morales dans nos vies. En attendant, l’Église ne doit pas
méconnaître le national devenu le gardien de nos traditions, culture et des
aspirations nationales ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61906
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44930
ARMENIE/JORDANIE
Suciyan : ‘Zéro Problème’ avec Qui ? La Jordanie
Annule la Conférence des Jeunes Professionnels
Arméniens
par Jilda Hacikoglu le 16 juin 2010
Par Talin Suciyan (traduit de l’anglais par JH)
Armenian Weekly Jeudi 10 juin 2010
Le forum des YP Moyen Orient de l’ UGAB (jeunes professionnels) était
censé se tenir à Amman, en Jordanie du 3 au 6 juin. Cependant, la
réunion a été tranquillement annulée par les autorités jordaniennes la
veille même.
Agos était invité à la conférence, et je devais y participer au nom du
journal. Mon sujet était ‘L’héritage de Hrant Dink’ et la communauté
arménienne en Turquie. Vahakn Keshishyan, un autre collègue et ami de
Beyrout, allait partager ses impressions depuis ses visites en Anatolie.
D’autres séances étaient intitulées « Psychologie du Succès », « Devenir
les Prochains Leaders Arméniens », « Economie Régionale », « Etat des
Communautés Arméniennes : Comment Acceptons-Nous le Changement,
Comment Pouvons-Nous Tirer Profit de l’Assimilation ? » etc. Les
participants – 150 au total – devaient venir de différents pays – depuis
l’Argentine jusqu’à l’Arménie.
Mais certains problèmes commencèrent juste 10 jours avant. Les
organisateurs dirent qu’il y avait des réserves à propos de la conférence.
Au début, il était difficile de comprendre pourquoi une réunion intitulée «
Jeunes Professionnels » serait gênante. Pourtant, la vraie raison du
dérangement devint lentement apparente : La cause en était la politique
du « zéro problèmes avec les voisins » de la Turquie.
Clairement, la Jordanie, se préparait à signer une sorte d’accord avec la
Turquie [1], et c’est pourquoi ils étaient inquiets d’accueillir 150 « Jeunes
Professionnels Arméniens » à Amman. Parmi toutes les séances, la nôtre
était considérée comme étant la plus problématique : parler de l’héritage
de Hrant Dink au Moyen-Orient était particulièrement gênant puisque
littéralement tout à propos des Arméniens est considéré comme
potentiellement blessant les relations avec la Turquie. (Je dis tout, car le
mois dernier au Liban, la diffusion du vidéoclip d’un chanteur pop
Arménien a été interdite à la télévision par peur que celui puisse «
offenser la Turquie »..) Je devrais ajouter que les organisateurs
résistèrent à toutes les pressions jusqu’au dernier moment.
La discussion avec les officiels jordaniens au sujet du programme de la
conférence dura plusieurs jours, et à la fin, nous reçûmes un email disant
que « tout allait bien ». Néanmoins, il y avait une pression palpable dans
l’air et nous devions être particulièrement vigilants sur nos présentations.
Pourtant la « limite de tolérance » des autorités jordaniennes n’était pas
claire pour moi.
La mauvaise nouvelle, cependant, suivit la bonne nouvelle plus tard ce
jour-là. Quand nos organisateurs tentèrent de confirmer le Amman Marriot
Hotel, mercredi soir, le personnel leur dit que « pour des raisons hors de
notre contrôle, nous ne pouvons accueillir l’évènement et ses visiteurs ».
Et quand j’ai demandé si l’évènement pourrait se tenir en un autre lieu, la
réponse fût claire : « l’ordre venait d’au-dessus ». Pour raccourcir toute
l’histoire, en ce qui concernait cette soirée le message était définitif : « la
réunion a été annulée. »
A la suite de cet incident, l’une des plus importantes causes dernière la
politique du « zéro problèmes avec les voisins » de la Turquie est devenue
tout aussi claire. C’était la « gêne » créée par les Arméniens vivant dans
les pays voisins qui devait être ramenée à zéro.
Pendant ces mêmes jours en Turquie, le meurtre brutal de neuf personnes
dans la Flotille Liberté (Opération Free Gaza) créa une atmosphère de
violente réaction. L’objet du problème n’était pas la violence employée par
l’Etat, mais plutôt Israël et même les Juifs en général. Il n’y a eu aucune
attention accordée au langage et symboles utilisés. Et, ainsi que nous
l’avons lu dans ces pages, il y avait une amnésie générale en Turquie à
propos de son propre vécu historique et ses problèmes actuels.
Aurait-il été possible pour la Jordanie de rester neutre dans une telle
situation ? Une des parties au conflit était son voisin Israël ; l’autre était la
Turquie. N’était-ce pas la même Jordanie qui passait un accord avec Ben
Gurion en 1948, partageant les territoires et ne laissant aucun lieu aux
Palestiniens pour vivre [2] ? Dans cette très « délicate » situation, la
dernière chose dont la Jordanie avait besoin était un rassemblement de
Jeunes Professionnels Arméniens ! Bien sûr, la conférence a été annulée
immédiatement.
Pourquoi la politique du « zéro problèmes avec les voisins » de la Turquie
s’applique à l’Arménie ? D’un côté, l’Arménie continue d’être isolée.
L’argument « sortez du Karabakh et alors nous pourrons parler » reste en
place, et le message « cessez la campagne de reconnaissance du génocide
» persiste. De l’autre côté, la voix des survivants arméniens qui fuirent en
Syrie, au Liban, et en Jordanie après 1915 est réduite au silence. Et tout
ceci arrive en disant « zéro problèmes avec les voisins ».
Communiquer et rencontrer les organisations arméniennes aux Etats-Unis
est une tâche plus facile pour la Turquie, puisque cette communauté a
passé par un processus d’assimilation depuis des générations. Les
communautés au Moyen-Orient sont différentes : elles sont étroitement
tissées, très peu d’interférence est possible, et il n’y pas de place pour que
la Turquie communique avec elles. Ces communautés ont construit des
structures délibérément et par conséquent après 95 ans, c’est toujours le
Moyen-Orient, qui fournit la ressource humaine pour les Arméniens
partout dans le monde. Observer les Arméniens actifs en Europe et aux
Etats-Unis prouverait cette discussion. Cela signifie que les communautés
du Moyent-Orient sont toujours vivantes. Maintenant le but est de les
réduire au silence. Et si la plus simple réunion de « Jeunes Professionnels’
n’a pas été autorisée à Amman, cela ne signifie-t-il pas que les Arméniens
au Moyent-Orient sont devenus un « zéro problème » ?
[1] ndlr de Groong : il y avait, en fait, un accord qui allait être signé.
[2] Akiva Orr
http://france-armenie.net/spip.php?article1506
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44926
ARMENIE/ITALIE
La coopération décentralisée entre l’Arménie et
l’Italie est importante
ARMENIE
mercredi16 juin 2010, par Stéphane/armenews
Le 7 juin le Ministre arménien des Affaires Etrangères Edouard
Nalbandian, a reçu une délégation dirigée par Bruno Dapei, le Président du
Conseil Provincial de Milan.
En saluant son invité, le Ministre Nalbandian a noté que “ les relations
Arméno-italiennes se sont intensifié récemment, qui est prouvé par les
visites plus fréquentes de délégations officielles. ”
Le Ministre des Affaires Etrangères a dit “ l’Arménie est intéressé au
nouvel approfondissement de la coopération décentralisée avec l’Italie,
attachant de l’importance à la coopération entre Kotayk en Arménie et la
Province de Milan.
Edouard Nalbandian a exprimé sa gratitude aux autorités de Milan pour la
reconnaissance du Génocide arménien en 2006, soulignant que la
reconnaissance et la condamnation de crimes contre l’humanité est une
question universelle.
Bruno Dapei, à son tour, a souligné l’importance de la coopération
décentralisée entre les deux pays et a glorifié la contribution de la
communauté arménienne de Milan à la vie politique, économique et
culturelle du pays.
Pendant la réunion une référence de réunion a été faite aux questions
régionales.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61756
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44933
KARABAGH/AZERBAIDJAN
L’Azerbaïdjan attend de nouvelles propositions des
médiateurs
mercredi16 juin 2010, par Stéphane/armenews
Les co-présidents français, américain et russe du groupe de Minsk de
l’OSCE pourrait de nouveau modifier leurs principes de base pour résoudre
le conflit du Nagorno-Karabakh, a déclaré le Ministre azéri des Affaires
Etrangères Elmar Mammadyarov.
“ Les co-présidents doivent relayer notre position à la partie arménienne »
a-t-il dit, selon l’agence de presse azérie APA. « Les co-présidents
discuteront alors de la situation complète et peuvent bien inventer de
nouvelles propositions ».
L’Arménie a refusé de faire des remarques. Le Ministère arménien des
Affaires Etrangère a seulement rejeté les affirmations de Mammadyarov
qu’Erevan était coupable du manque de nouveau progrès dans le
processus.
Mammadyarov a fait ses commentaires à Venise un jour après la réunion
de la troïka servant d’intermédiaire. Dans une déclaration commune les
médiateurs ont dit qu’ils « vont évalué ensuite des pas dans le proche
avenir pour rétablir l’élan au processus de paix ». La déclaration n’a pas
donné plus de renseignements.
« Aucun accord n’a été atteint, mais la réunion a été très utile » a déclaré
le co-président russe, Igor Popov,cité par APA. Il a dit que les médiateurs
projettent de faire une autre visite dans la zone de conflit vers la fin de ce
mois.
Mammadyarov a de nouveau prétendu que l’Arménie refuse d’accepter
l’accord proposé sur le Karabakh qui a été modifié par les intermédiaires à
la fin de l’année dernière. Il a affirmé r que le document était acceptable
pour l’Azerbaïdjan « à l’exception de certains points ».
Mammadyarov a aussi repris les allégations de Bakou qu’Erevan a bloqué
le processus de négociation. Bakou consentirait à maintenir les
pourparlers avec les leaders arméniens seulement s’ils montrent « un
désir sincère de réaliser des progrès » a-t-il dit.
Dans une déclaration écrite publiée plus tard le porte-parole du Ministère
arménien des Affaires Etrangères Tigran Balayan a rejeté ces
revendications, disant que c’est Bakou qui empêche une percée dans les
pourparlers de paix prolongés par « une stérile déformation de l’essence
du conflit et du contenu du processus de négociation ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61914
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44945
KARABAKGH/AZERBAIDJAN/USA
Obama met en garde l’Azerbaïdjan contre toute
utilisation de la force
AZERBAIDJAN
mercredi16 juin 2010, par Stéphane/armenews
Le président américain Barack Obama a promis dans une lettre d’aborder
"les questions sérieuses" dans les relations tendues avec l’Azerbaïdjan.
Le ministre américain de la Défense Nationale Robert Gates a remis la
lettre d’Obama au Président azéri Ilham Aliyev pendant une visite censé
détendre les rapports entre les deux pays.
La position des Etats-Unis pour un rapprochement historique entre
l’Arménie et la Turquie a endommagé les liens entre Washington et Bakou
et l’Azerbaïdjan s’inquiète que ses intérêts soient endommagés par les
efforts de réconciliation.
Bakou a accusé les Etats-Unis de soutenir la position de l’Arménie au sujet
du Nagorno-Karabakh et a menacé "de reconsidérer" ses liens avec
Washington.
"Je suis conscient du fait qu’il y a des questions sérieuses dans nos
rapports, mais je suis confiant que nous pouvons les régler" a écrit Obama
dans la lettre.
Obama a mis en garde contre l’utilisation de la force au Karabagh. "Je
crois qu’une résolution paisible au conflit du Nagorno-Karabakh est
essentielle pour la stabilité à long terme de la région du Sud Caucase et
l’appui pour ce résultat restera une priorité pour les Etats-Unis."
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61758
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44936
CEDH/TURQUIE
Suspension de deux hebdomadaires: la Turquie
condamnée à Strasbourg
(AFP) – Il y a 15 heures
STRASBOURG (Conseil Europe) — La Cour européenne des droits de
l'Homme a condamné mardi la Turquie pour avoir suspendu deux
hebdomadaires pour propagande pro-terroriste en faveur du
PKK/Kongragel (Parti des travailleurs du Kurdistan), une pratique proche
de la censure pour la CEDH.
A l'époque des faits, les 12 requérants étaient propriétaires, directeurs de
publication, rédacteurs en chef, directeurs de l'information et journalistes
des hebdomadaires Yedinci Gün et Toplumsal Demokrasi.
Pendant un mois, en janvier 2008, la parution de ces deux organes avait
été suspendue en vertu d'une loi antiterroriste, les hebdomadaires étant
considérés par les autorités comme diffusant de la "propagande proterroriste" en faveur du PKK/Kongragel (Parti des travailleurs du
Kurdistan).
Les requérants ont également été poursuivis pénalement. Les procédures
sont toujours en cours devant des juridictions de première instance.
Dans son arrêt, la Cour constate que la sanction, prise à titre préventif, ne
visait aucun écrit en particulier mais "l'intégralité du contenu des
hebdomadaires à paraître ultérieurement", pourtant inconnu du juge au
moment où il a prononcé la suspension de la publication.
Elle estime que l'effet préventif recherché visait à dissuader les requérants
de publier à l'avenir des articles similaires et a donc "entravé leurs
activités professionnelles".
Pour les juges européens, "des mesures moins draconiennes auraient pu
être envisagées", comme la "confiscation de certains numéros" ou
"l'interdiction de la publication de certains articles".
La suspension de ces deux hebdomadaires a restreint "de manière
injustifiée le rôle essentiel de +chien de garde+ joué par la presse dans
une société démocratique", conclut la juridiction européenne pour qui
interdire la parution future de numéros entiers "relève plutôt de la
censure".
Elle a alloué 1.800 euros à chacun des douze requérants pour dommage
moral.
En octobre 2009, la CEDH avait déjà condamné Ankara pour la suspension
de quatre quotidiens, accusés par Ankara de propagande pour la même
organisation.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ibMHgYZCAgWCD
yRuSY7cg055RZ2A
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44918
TURQUIE/ISRAEL/GAZA
La Turquie refuse une commission créée par Israël
pour enquêter sur l’attaque du «Mavi Marmara»
lundi 14 juin 2010
Comme on pouvait s’y attendre, la Turquie a rejeté la Commission mise
en place hier par Israël pour enquêter sur le raid mené par un commando
israélien, le 31 mai dernier, contre le navire turc «Mavi Marmara» qui
faisait partie de la flottille «Free Palestine».
Sous la pression internationale et en particulier américaine, le
gouvernement israélien a finalement annoncé, dimanche, la constitution
d’une commission publique, «chargée d’enquêter sur les aspects relatifs à
l’action entreprise par l’Etat d’Israël pour empêcher des navires
d’atteindre les côtes de Gaza».
La présidence de cette instance a été confiée Yakov Tirkel, un ancien juge
de la Cour suprême israélienne et le gouvernement de Benyamin
Netanyahou a annoncé qu’elle serait ouverte à la participation de deux
personnalités étrangères : Lord Trimble (l’ancien chef du parti unioniste
d’Irlande du nord et prix Nobel de la paix en 1998) et Ken Watkin (un
ancien avocat général de l’armée canadienne).
Toutefois, cette commission est loin de répondre à la demande formulée
par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 1er juin dernier, à l’issue
de l’attaque israélienne qui a causé la mort de 9 militants humanitaires
turcs (dont un turco-américain). Le Conseil de sécurité avait en effet
proposé une commission impartiale composée d’Israéliens, de Turcs,
d’Américains et présidé par un ancien premier ministre néo-zélandais, ce
que le gouvernement israélien a refusé.
Au regard du droit international, une telle commission paraissait pourtant
particulièrement justifiée car, d’une part, l’attaque s’est produite dans les
eaux internationales et il est donc difficile de considérer que les faits ne
concernent que l’Etat hébreu, d’autre part, les autorités israéliennes ont
accusé les humanitaires turcs embarqués à bord du «Mavi Marmara»
d’avoir eu un comportement agressif envers leurs soldats et, dès lors,
elles peuvent difficilement refuser à ceux qu’elles ont mis en cause d’avoir
la possibilité de se défendre devant des observateurs impartiaux. Or,
même ouverte à deux observateurs étrangers, la commission créée par
Israël reste entièrement sous sa coupe et elle n’aura de surcroît qu’un
mandat très limité.
Déniant à cette commission toute compétence pour enquêter dans le cas
présent, le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu (photo)
a rappelé que «le crime avait été commis dans les eaux internationales, et
pas dans les eaux territoriales israéliennes.» Il a considéré que l’instance
imaginée par Israël serait à la fois juge et partie et, rappelant qu’une des
victimes avait aussi la nationalité américaine, il a demandé aux Etats-Unis
«de défendre le droit de leurs citoyens à la vie». Le gouvernement
américain a pourtant considéré, hier, que l’initiative israélienne constituait
«un pas en avant important» et réclamé une enquête rapide.
La décision d’Israël de ne créer qu’une commission nationale ouverte à
des étrangers et de refuser une véritable commission internationale
devrait particulièrement gêner les gouvernements européens qui, après le
drame du «Mavi Marmara» avaient reconnu le droit de la Turquie, membre
de l’OTAN et candidate à l’UE, à une enquête impartiale. Il est vrai qu’une
telle enquête a peu de chances de voir le jour, car le gouvernement
israélien a exclu que ses soldats puissent être interrogés par des experts
autres que ceux de sa propre armée, et il sait pertinemment que, tant au
regard du droit international que des conditions dans lesquelles il s’est
produit, son raid a peu de chances d’apparaître comme justifié.
Toutefois, le refus définitif d’Israël d’accepter de se soumettre à une
enquête internationale risque d’aggraver encore son différend avec la
Turquie. À cet égard, le chef de la diplomatie turque a rappelé que son
pays «avait le droit de revoir les relations qu’il entretient avec Israël et de
prendre des sanctions.» S’exprimant déjà sur la question, le 12 juin
dernier, à l’occasion d’une interview publiée par le journal «Le Monde», le
président Abdullah Gül n’a pas exclu que la détérioration des rapports
entre la Turquie et l’Etat hébreu puissent même aller jusqu’à la rupture de
leurs relations diplomatiques…
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44932
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve. Entente entre l'IHH et
les Nations unies
Ankara accueille favorablement le fait que les Nations unies aient décidé
de distribuer le matériel d'aide à Gaza
Posted 16.06.2010 07:11:35 UTC
Updated 16.06.2010 07:11:35 UTC
Ankara a évalué comme un développement positif le fait que le matériel
d'aide humanitaire dans les bateaux du convoi d'aide à Gaza serait
transféré et distribué par les Nations unies.
« Le transport vers Gaza et la distribution du matériel d'aide humanitaire
qui se trouve dans les bateaux du convoi d'aide à Gaza, avec l'accord de
toutes les parties concernées, est considéré comme un développement
positif en vue de faire atteindre le projet d'aide à son but » a affirmé le
porte-parole du ministère des Affaires étrangères Burak Özügergin, en
réponse à une question sur le sujet.
M. Özügergin a également indiqué que le rôle constructif des Nations
unies était, dans ce cadre, accueilli avec satisfaction.
Le matériel d'aide envoyé à Gaza et les droits auraient été cédés aux
Nations unies suite à une réunion effectuée entre les représentants de la
Fondations d'aide humanitaire (IHH) et les autorités des Nations unies.
Il est noté qu'ainsi, les Nations unies se seraient chargé du transport vers
Gaza et de la distribution du matériel d'aide en coordination avec Israël.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.as
px?HaberKodu=82269a49-ee27-4b18-adb2-3676aafe1456
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44943
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
M. Davutoğlu juge la commission israélienne "inacceptable"
Le chef de la diplomatie a souligné que la Commission qui sera établie par
Israël est "inacceptable"
Posted 15.06.2010 20:07:45 UTC
Updated 15.06.2010 20:15:24 UTC
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a évalué la situation
au Kirghizistan et les relations avec l'Etat hébreu dans une émission
spéciale de la TRT.
Précisant que la Turquie déploie toute sorte d'efforts pour instaurer la
stabilité au Kirghizistan, Ahmet Davutoğlu a noté que toutes les mesures
nécessaires ont été adoptées pour évacuer les ressortissants turcs de ce
pays.
M. Davutoğlu a relevé que la Turquie enverrait du matériel médical et
humanitaire au Kirghizistan.
Abordant aussi les développements qui concernent l'assaut israélien
contre la flottille humanitaire, le chef de la diplomatie a souligné que la
Commission qui sera établie par Israël est "inacceptable".
« Une commission constituée par Israël n'a pas de validité pour nous. En
effet, il est question d'une affaire juridique. Dans un procès, le défenseur,
le procureur et le juge ne peuvent être la même autorité. Nous allons
poursuivre notre insistance pour une commission d'enquête internationale
sous la présidence de M. Palmer, le premier ministre de la NouvelleZélande ».
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.as
px?HaberKodu=18ecb8f2-bfa2-4d17-971c-f4e2a9049e2c
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44950
TURQUIE
«La Turquie? Une démocratie de basse intensité»
15.06.2010
Fikret Baskaya: «La Turquie? Une démocratie de basse intensité»
INTERVIEW• Le fameux dissident turc ne croît pas au plaidoyer
démocratique de l’actuel gouvernement islamo conservateur.Fikret
Baskaya dénonce au contraire le durcissement de la loi antiterroriste.
Fikret Baskaya
PROPOS RECUEILLIS À ISTANBUL
PAR BENITO PEREZ (Le Courrier Mardi 15 Juin 2010)
«Vous savez: mon franc-parler ne m’a pas rendu très populaire à
gauche.» Fikret Baskaya est trop modeste: la droite non plus ne le porte
pas dans son cœur! A 70 ans, cet infatigable défenseur de la liberté
d’expression et du respect des minorités s’est fait autant d’ennemis qu’il
est apprécié des siens. Affable et cultivé, Fikret Baskaya, politologue et
socio-économiste proche de Samir Amin, est un intellectuel de haut vol –
francophile et francophone– qui connaît la puissance subversive de la
pensée. En 1991, il se fait théoricien de «La Faillite du paradigme1» turc.
L’ouvrage connaît un immense succès –plus de cent mille exemplaires
vendus, – mais lui vaut l’expulsion de sa chaire universitaire d’Ankara. Et
vingt mois d’emprisonnement.
A sa libération, Fikret Bas- kaya décide de s’émanciper du carcan étatique
et fonde l’Ozgur universite, ou Université libre de Turquie, à la fois institut
d’enseignement et de recherche, où se côtoient peinture et séminaire sur
Michel Foucault, histoire contemporaine et questions d’actualité (lire cidessous).
Parallèlement, Fikret Baskaya lance avec d’autres intellectuels une
Initiative pour la liberté d’expression et multiplie publications et
chroniques dans la presse. Dans l’une d’elles, publiée après l’arrestation
du chef de la guérilla Abdullah Öcalan, il tente de «contrer la vague de
racisme antikurde» orchestrée alors par le pouvoir. «Propagande
séparatiste», juge une Cour d’Istanbul, qui le condamne en 2001 à seize
mois d’incarcération au titre de la loi antiterroriste.
Pour Fikret Baskaya, encore poursuivi en 2005 pour «insulte envers
l’Etat», l’«ouverture» et les «progrès démocratiques» invoqués par l’actuel
gouvernement demeurent purement «rhétoriques». «Rien ne changera en
Turquie, tant que le pays n’aura pas vécu ses Lumières», résume-t-il
simplement.
En Europe se répand l’idée que la Turquie est sur la voie du progrès en
matière de liberté d’expression.
Qu’en est-il réellement ?
Fikret Baskaya: On assiste à un double phénomène. D’une part, la
répression contre les mouvements de gauche est effectivement un peu
moins forte. La gauche est tellement affaiblie que le pouvoir ne la perçoit
plus comme une menace.
D’autre part, la langue kurde s’est ouvert des espaces dont elle ne
disposait pas il y a dix ou vingt ans. Aujourd’hui, il est possible de
s’affirmer Kurde. Mais ceci n’est nullement l’effet d’une «ouverture» du
régime, c’est le produit du renforcement du mouvement kurde! L’Etat a
été contraint à un recul stratégique.
Dans vos livres,vous niez que la Turquie ait atteint la «modernité».
Qu’est-ce que cela signifie ?
La conception de l’Etat dans la république est identique à celle qui
présidait durant l’empire ottoman. Ici, l’Etat est sacré, il faut donc tout
faire pour le protéger.
Un exemple: on pourrait croire qu’un universitaire qui rédige une analyse
sur la question kurde fait le travail pour lequel il est payé. En Turquie, la
logique est tout autre; on lui dit: «Comment peux-tu toucher de l’argent
de l’Etat et chercher à le détruire! Tu es un traître!» La modernité
demeure ici une affaire de rhétorique. Ce pays n’a pas encore vécu ses
Lumières.
Vous qualifiez le système de «démocratie de basse intensité»...
Oui. L’Etat turc a les attributs d’une démocratie: des élections, un
parlement, des lois... Mais du moment que vous êtes radicalement en
désaccord avec le régi- me, vos problèmes commencent! Vous devenez un
ennemi duquel il faut protéger l’Etat.
N’y a-t-il pas eu des avancées légales,notamment sous le gouvernement
du parti AKP(islamo- conservateur),moins nationaliste que les républicains
de gauche ou de droite qui l’ont précédé ?
Certaines lois ont été modifiées. La législation anticommuniste avait été
abrogée, avant même l’arrivée de ce gouvernement. Mais il reste un
arsenal largement suffisant pour condamner qui l’on veut. Les lois
antiterroristes, avec leurs procédures d’exception, prennent toujours plus
d’importance. Voyez le procès qui est fait à mon ami Murad Akincilar
(notre édition du 4 juin, ndlr)! Voyez l’interdiction du parti kurde (en
décembre 2009, ndlr)! Des centaines de militants de gauche ou kurdes,
des journalistes et des écrivains sont actuellement en prison.
L’actuel gouvernement a, lui aussi, durci cette législation d’exception. Il a
fait adopter un amendement qui rend punissable tout texte qui pourrait
convenir à une organisation terroriste. Si un procureur estime que vos
propos sont favorables aux objectifs de telle ou telle organisation illégale,
il peut ouvrir une procédure ! C’est une arme terrible contre la liberté
d’expression.
La politique d’«ouverture» vis-à-vis des Kurdes n’est-elle qu’un leurre à
destination des Européens ?
Non. Son objectif était aussi de marginaliser le PKK (Parti des travailleurs
du Kurdistan,organisation indépendantiste armée, ndlr), de «l’effacer».
L’idée étant que si la «terreur», comme ils disent, disparaît, alors le
problème kurde disparaît. Mais c’est absurde: la question est posée à
l’envers: si le gouvernement voulait vraiment trouver une solution au
conflit, il devraitparler avec les principaux responsables du peuple kurde.
Or, depuis que [le premier ministre] Recep Tayyip Erdogan a annoncé
cette «ouverture» (en été 2009,ndlr), il n’a parlé qu’à des journalistes, à
des gouvernements étrangers, à ses alliés, mais jamais aux principaux
concernés...
Le mépris à l’égard des Kurdes demeure entier. Leurs élus au parlement
sont traités comme des pestiférés, on ne les salue pas, on ne leur parle
pas. Dans le fond, rien ne change. On autorise une télévision en langue
kurde à condition qu’elle diffuse la propagande officielle. Par contre, le
quotidien kurde Azadiya Welat est régulièrement saisi. Son ex-rédacteur
en chef Vedat Kursun a été condamné en mai à cent soixante-six ans et
six mois de prison! Nous menons campagne pour le faire libérer.
Va-t-on dès lors vers une aggravation du conflit ?
Je le pense. Des deux côtés, les opérations militaires s’intensifient. L’été
va être chaud. Le gouvernement a reçu Massoud Barzani (le leader des
Kurdes d’Irak, ndlr) pour obtenir le droit d’attaquer les bases arrière du
PKK.
En face, la mobilisation autour du PKK est très forte, alimentée par la
répression policière qui touche notamment es enfants jeteurs de pierres2.
La frustration est grande. Beaucoup de Kurdes espéraient que les choses
bougent après l’annonce d’Erdogan... Tout est réuni pour que cela
dégénère.I
1Nom de son ouvrage magistral Paradigmanin iflasi.
2 Le Courrierdu 24 février 2010.
Fikret Baskaya,au siège de son Université libre: ses nombreux écrits lui
ont valu prison et expulsion de l’académie publique.BPZ
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«La gauche doit changer de paradigme»
Le procès intenté au syndicaliste de Genève Murad Akincilar1montre que
la gauche n’est pas épargnée par la répression.
La police n’a pas beaucoup de mal à la contenir. De temps à autre, une
opération est lancée, qui répond à un besoin conjoncturel. Dans le cas de
Murad Akincilar, on voulait faire croire, lors des arrestations (en septembre
2009,ndlr), à l’existence d’une grande organisation terroriste –
Commandement révolutionnaire (CR)– possédant des ramifications dans
divers mi- lieux. Pour cela, il fallait faire du chiffre, la police a donc arrêté
à tort et à travers et la presse a fait de grands titres. Tel était le but de
cette manipulation. Personnellement, je ne suis même pas sûr que CR
existe. Et si c’est le cas, c’est un groupuscule! Rien de proportionné à ce
battage.
Comment expliquer la volte-face du tribunal,qui a libéré Murad Akincilar ?
Les juges ont compris qu’il n’y avait plus rien à tirer de cette affaire. On
voulait effrayer la population en décrivant une organisation terroriste très
solide, mais l’acte d’accusation ne faisait pas illusion.
La presse s’est d’ailleurs désintéressée du cas. Le compte-rendu de
l’audience aurait été bien différent du battage orchestré l’an dernier!
Hors la répression,comment expliquez-vous l’extrême faiblesse de la
gauche turque ?
La situation de la gauche tient à son incapacité à se renouveler, à trouver
un nouveau paradigme: c’est le thème du livre que je suis en train de
terminer. D’une part, nous avons une gauche sociale-libérale (le Parti
républicain du peuple, CHP, ndlr) qui a renoncé; de l’autre, des
organisations staliniennes qui ne peuvent évidemment pas construire une
société démocratique.
Ces deux gauches vivent toujours dans une logique du XXesiècle. Elles
demeurent imprégnées de «kemalisme» (doctrine du nationalisme laïc
incarné par le père de la nation turque, Mustafa Kemal, ndlr). Or, ce modèle n’a rien de progressiste, c’est une autocratie bourgeoise. Cette
gauche garde parfois une rhétorique anti-impérialiste mais jamais
anticapitaliste. Pourtant, on sait bien que le capital n’a pas de patrie!
Accepter des privatisations à condition que les investisseurs soient turcs:
dans le capitalisme mondialisé, cela n’a aucun sens. Quant aux syndicats,
ils sont inexistants. Dans la région, la Turquie est le premier pays à avoir
expérimenté le néolibéralisme avec le coup d’Etat de 1980. Le peuple a
beaucoup souffert. Mais je n’exclus pas l’éclosion de nouveaux
mouvements sociaux, car la situation sociale est terriblement mauvaise.
Il existe une tentative d’unifier les partis situés à la gauche du CHP. Qu’en
pensez-vous?
Vous pouvez rassembler cinq assiettes vides, vous n’aurez toujours rien à
manger! J’insiste: l’heure est à l’invention d’un nouveau paradigme. Aquoi
peut-il ressembler,selon vous? Il devra être démocratique, respectueux de
la nature et anticapitaliste.
Il faut prendre conscience des limites du monde, ce que le capitalisme, qui
entre en crise dès qu’il ne peut produire davantage, ne permet pas. Nous
devons revoir nos façons de produire, de consommer et de concevoir la
vie. Quand vous changez de projet de société, vous devez changer de
véhicule, de direction et de conducteur. Aujourd’hui la gauche se contente
de dire: «Si nous étions au volant, tout irait mieux.»
C’est évidemment insuffisant!
PROPOS RECUEILLIS PAR BPZ
1 Lire Le Courrierdu 4 juin 2010.
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«LA VRAIE UNIVERSITÉ»
«C’est la vraie universitécar indépendante de l’Etat et du capital.» Quinze
ans après sa fondation,l’Ozgur universitefait toujours la fierté de Fikret
Baskaya.Même si ses actuels quatre cents élèves répartis entre Ankara et
Istanbul font pâle figure par rapport aux milliers du passé –«reflet de la
dépolitisation de la société»– l’institution demeure une référence en
Turquie.En sus des dizaines de cours réguliers dispensés par des
professeurs bénévoles,revues,séminaires,conférences,un blog et quelque
quatre-vingts livres en quinze ans alimentent le débat bien au-delà des
frontières de la gauche radicale.
Naguère formatrice de cadresdu mouvement social,l’Ozgur universites’est
recentrée sur un public étudiant moins frileux idéologiquement.Mais sans
céder à la logique pédagogique dominante.«Nous refusons de décerner
des diplômes ou de faire des examens: les étudiants viennent
volontairement, il n’y a pas de raison qu’ils ne travaillent pas», raisonne
M.Baskaya.Ce qui ne l’empêche pas d’être attentif au suivi des élèves:
«Nous faisons en sorte que tout le monde puisse s’informer sur des
domaines souvent inaccessibles au plus grand nombre,comme l’écologique
politique,la philosophie oul’histoire.» www.ozguruniversite.org
BPZ
Source :PAR BENITO PEREZ (Le Courrier Mardi 15 juin 2010 page 11)
www.lecourrier.ch
http://demirsonmez.blog.tdg.ch/archive/2010/06/15/0790d0bcaa18fedcd
dc3958e63f377a0.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44959
Début du procès “Cage” à Istanbul
15/06 19:43 CET
Début à Istanbul ce mardi d’un procès très attendu en Turquie…
Celui de 33 personnes – pour la plupart des militaires hauts gradés,
simples officiers ou à la retraite – soupçonnées d‘être impliquées dans
l’opération “Cage”.
Un vaste plan qui projetait des attentats contre des personnalités nonmusulmanes afin de déstabiliser le gouvernement de l’AKP, issu de la
mouvance islamiste, et ainsi le décridibiliser au yeux de la communauté
internationale.
Parmi les victimes : un journaliste. Hrant Dink, fondateur de
l’hebdomadaire turco-arménien Agos.
L’homme a été abattu par un jeune nationaliste en janvier 2007. Agos a
décidé de se porter partie civile. Les suspects encourent entre 7 et 15 ans
de prison.
Mais ce procès s’inscrit dans un contexte plus large.
Celui du réseau Ergenekon, un groupe armé clandestin ultranationaliste et
laïque, accusé d’avoir voulu semer le chaos en Turquie et favoriser ainsi
un coup d’Etat militaire.
Copyright © 2010 euronews
http://fr.euronews.net/2010/06/15/debut-du-proces-cage-
a-istanbul/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44916
La Cour libère Murad Akincilar face à une accusation
inconsistante
Paru le Jeudi 03 Juin 2010
BENITO PEREZ, ISTANBUL
TURQUIE - Le syndicaliste genevois d'adoption accusé d'appartenance à
une organisation terroriste a passé plus de huit mois en prison. Libéré, il
devra encore comparaître le 26 juin prochain.
Libre. Plus de huit mois après son arrestation à Istanbul, le syndicaliste
d'Unia-Genève Murad Akincilar a pu quitter le pénitencier d'Edirne. Tel en
a décidé le 9e Tribunal correctionnel de Besiktas, qui étudiait hier le cas
du Genevois d'adoption, accusé avec seize autres personnes
d'appartenance à l'organisation terroriste Commandement révolutionnaire.
Pour les observateurs suisses, dont le conseiller administratif Rémy Pagani
et le consul Ernst Balzli, et surtout pour les nombreux membres du comité
de soutien qui avaient fait le déplacement à Istanbul, c'est le
soulagement. Logique en droit, le verdict n'allait pas de soi, dans une
affaire qui répond visiblement davantage aux aléas de la politique qu'à des
arguments juridiques. «Il ne s'agit que d'une victoire d'étape», précise
toutefois Me Jean-Michel Dolivo, délégué par les Juristes démocrates
suisses, puisque la cour n'avait pas la compétence de lever les charges.
Une nouvelle audience est d'ores et déjà prévue le 26 juin. Murad
Akincilar risque toujours une peine de dix ans de prison.
Antichambre ou colocation?
Dans cette affaire opaque, typique de la juridiction antiterroriste turque, la
journée ne pouvait commencer que par un coup de théâtre. Est-ce la
présence importante d'observateurs étrangers, la cour décidait contre
toute attente de repousser l'audience à l'après-midi, sans donner
d'explication. La centaine de familiers, de militants et autres observateurs
qui avaient envahi le petit tribunal d'arrondissement de Besiktas en
étaient quitte pour reprendre leur attente, entamée il y a plus de huit
mois.
Fin septembre 2009, deux rafles successives mettent au jour, selon la
version officielle, un réseau de militants de Commandement
révolutionnaire (CR), un mouvement d'extrême gauche accusé tour à tour
d'être proche des séparatistes kurdes et des ultranationalistes turcs. Parmi
les prévenus, le militant d'Unia Murad Akincilar, revenu temporairement
en Turquie, qui collabore occasionnellement à la revue (légale)
Demokratik Donusum.
L'essentiel des arrestations concerne toutefois des membres présumés des
Jeunes progressistes, une association qualifiée d'antichambre de CR. Entre
ces derniers, l'acte d'accusation tisse des liens politiques pour le moins
ténus, faits de courriers équivoques et de vie communautaire
politiquement engagée. Au coeur du dispositif: le trentenaire Ulas
Erdogan, fils d'un ami du leader de CR. Son ex-amie le présente comme
un homme «secret». Surtout, il s'est fait l'auteur de faux papiers
d'identité. Travaillant à l'aéroport, il est même suspecté de préparer un
attentat aérien. C'est le seul qui reconnaît devant la police un lien avec
CR. On en fait le chef présumé de la cellule.
Quel rapport avec Murad Akincilar? Dans sa déposition, M. Erdogan
incrimine la revue Demokratik Donusum comme l'organe médiatique des
terroristes. Une demi-empreinte digitale de Murad Akincilar est en outre
trouvée sur une revue saisie dans l'appartement commun à M. Erdogan et
plusieurs autres prévenus.
Torture et menaces
Mais le tableau patiemment dressé par le procureur sera victime d'un
second coup de théâtre, dès le début d'après-midi. Dans la petite salle
bondée de Besiktas, Ulas Erdogan revient sur sa déposition arrachée,
selon lui, sous la menace et la torture. «J'ai accepté de signer ce texte,
que les policiers eux-mêmes ont rédigé, contre la promesse qu'ils ne
feraient pas de mal à mes amis», assure-t-il. Et s'il confirme ensuite ses
dires devant un premier juge, c'est contre l'assurance de leur prochaine
libération. Il n'en sera rien.
Au milieu de ses coaccusés, dont certains très jeunes, Ulas Erdogan
détaille avec colère et émotion le tourment que lui cause d'avoir entraîné
– malgré lui – ces personnes dans le tourbillon judiciaire. D'une voix forte,
il raconte sa détention au secret, sans conseil juridique. Son avocat à
l'audience confirme: il a été saisi du cas la veille!
Dans cette «accusation montée de toutes pièces», il insiste sur le drame
qui touche Murad Akincilar qu'il n'avait «jamais rencontré avant». «En
prison, il a perdu un oeil2, ça me fait mal comme si ça m'était arrivé à
moi», déclare Ulas Erdogan.
L'estocade
Pour l'avocat du syndicaliste genevois, l'éloquent Fikret Ilkiz, l'affaire est
entendue. La demi-empreinte retrouvée sur la revue ne pèse plus lourd.
«Lorsqu'on veut lire un livre, on ne le tient pas avec un index», ironise-til. Habilement, ce ténor du barreau – qui représenta la famille de
l'activiste assassiné Hrant Dink – démonte l'enquête policière sans jamais
affirmer une quelconque manipulation.
Il insiste aussi sur l'absence de «preuves matérielles» qui lieraient le
militant à CR. Et même la revue, puisque le seul indice, le fameux IP que
le site de Commandement révolutionnaire partagerait avec Demokratik
Donusum, est contesté par les expertises d'informaticiens qui assurent ne
pouvoir rien en conclure.
Ebranlé, le procureur recommande la libération de Murad Akincilar. Il sera
suivi par la cour. Sur les huit prévenus arrivés en fourgon cellulaire à
l'audience, quatre seront toutefois maintenus en détention, dont Ulas
Erdogan et ses trois colocataires.
Plus inquiétant encore, le tribunal groupera désormais cette cause avec un
autre procès lié à Commandement révolutionnaire, mais pour des actes
autrement plus concrets: une fusillade meurtrière qui a coûté la vie à un
policier et à un activiste.
Autant de raisons de rester mobilisé, relève Hüsnü Yilmaz, des Juristes
démocrates de Suisse, qui annonce d'ores et déjà une nouvelle délégation
suisse à l'audience du 26 juin. I
Note : 1 Il a été victime d'un double décollement rétinien.
http://www.lecourrier.ch/index.php?name=News&file=article&sid=446069
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44964
«En Turquie, les opposants ne sont pas des citoyens,
mais des ennemis»
Paru le Lundi 24 Mai 2010
PROPOS RECUEILLIS PAR IHSAN KURT
DROITS HUMAINS - A la veille du procès du syndicaliste Murad Akincilar,
la Turquie est observée avec attention par les défenseurs des droits
humains. «Le Courrier» s'est penché sur le cas de deux autres militants
inquiétés.
Ethem Açikalin a été durant sept ans président de l'Association turque des
droits de l'homme (IHD), section d'Adana, une ville de 2 millions
d'habitants dans le sud du pays. A la tête de cette association membre de
la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme (FIDH), ce
militant pacifiste s'est battu contre les mauvaises conditions de vie des
prisonniers politiques. L'an dernier, il a centré son activité sur les enfants
victimes de la «loi antiterroriste». Mais ses ennuis avec la justice datent
de 2007, quand Ethem Açikalin dénonçe l'assassinat par la police, à
Ankara, d'une militante d'extrême gauche. D'abord accusé de faire
l'apologie du «crime et des criminels», il est poursuivi pour «agitation et
incitation à la haine». En octobre dernier, lors de trois procès simultanés,
la justice le condamne à sept ans de prison. Dans quatre autres
procédures, les juges demandaient la bagatelle de dix-huit années
d'incarcération supplémentaires.
Le 17 décembre 2009, Ethem Açikalin décidait de quitter son pays et
demandait l'asile en Suisse. Interview.
Vous avez passé sept ans à la tête de l'IDH d'Adana. Pourquoi défendre
les droits humains quand on sait les risques encourus?
Ethem Açikalin: Adana est une ville très touchée par la salle guerre de
l'armée turque contre les Kurdes. Des milliers d'immigrés kurdes ont
essayé d'y trouver un refuge. La répression qu'ils subissent, leurs
souffrances sociales, économiques, m'ont touché. La police les voit comme
des criminels potentiels. Même après une manifestation pacifique, les
forces de l'ordre interviennent de façon musclée. Les personnes arrêtées
subissent souvent la torture. Celle-ci s'exerce sur place ou dans les
véhicules avant d'amener le détenu au commissariat. C'est cette injustice
qui m'a poussé vers le militantisme.
Pourquoi ces immigrés sont-ils vus comme un danger pour l'Etat?
Adana est une ville industrielle et ses environs sont largement agricoles.
Le conflit a provoqué un exode rural et la ville a connu une explosion
démographique avec des milliers de chômeurs pour la plupart jeunes. A
tel point qu'il y a quelques années un général turc proposait la stérilisation
des femmes kurdes, de peur que cette population devienne majoritaire en
Turquie. Une logique paranoïaque.
La torture est interdite en Turquie. Pourquoi cette violence policière?
Le problème ce n'est pas la loi, c'est son application. La police voit les
manifestants comme des ennemis de l'Etat et les juges la soutiennent
dans cette défense. L'instruction suit toujours les rapports de la police,
alors que les victimes de violences sont, elles, rarement écoutées. Elles
sont présumées coupables.
En Europe se développe l'idée que des progrès ont tout de même été
réalisés en Turquie. Certains médias parlent de reformes.
On peut dire que le gouvernement fait des efforts. Je le félicite pour
l'arrestation des anciens militaires et d'autres criminels faisant partie de
l'Etat, mais ce n'est pas suffisant pour un pays qui veut adhérer à l'Union
européenne. Il faut maintenant juger tous ces criminels. Mais penser que
la Turquie est sur la voie du progrès est naïf. Les Européens se trompent.
Ces dernières années, rien qu'à Adana, 103 enfants ont subi des tortures.
Ces mineurs ont été condamnés au total à cinq cent quatre ans de prison.
Des élus locaux kurdes (lire ci-dessous) et des dirigeants d'IHD sont en
prison. La Turquie signe des traités internationaux, mais elle ne les
respecte pas.
Le gouvernement de l'AKP osera-t-il véritablement s'attaquer à la
Constitution de la junte de 1982?
Ce gouvernement est au pouvoir depuis sept ans. Il n'ose pas s'attaquer
au fondement des problèmes du pays. Il faut tout d'abord supprimer
l'organe suprême des hautes études (YOK) qui bafoue l'autonomie des
universités. Et il faut ensuite juger les généraux putschistes. Depuis
presque trente ans le pays est gouverné par une Constitution militaire.
Les syndicats n'osent pas prendre position par peur du gouvernement.
Que faut-il faire ?
Le problème est l'absence d'une culture démocratique dans la société et
parmi les dirigeants. On ne considère pas les opposants comme des
citoyens, mais comme des ennemis. Tant que les esprits n'évolueront pas,
les lois ne seront pas suffisantes pour faire de la Turquie un pays
démocratique. Au lieu de bricoler, le gouvernement doit oser des réformes
constitutionnelles complètes. I
http://www.lecourrier.ch/index.php?name=News&file=articl
e&sid=445967
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44965
Turquie: au moins quatre morts dans des
affrontements armée-PKK
(AFP) – il y a 1 heure
ANKARA — Au moins trois rebelles kurdes du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et un soldat ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi
lors d'affrontements à la frontière turco-irakienne, a rapporté l'agence de
presse Anatolie.
L'accrochage a débuté quand un groupe important de rebelles a ouvert le
feu sur des garde-frontières turcs depuis trois positions en territoire
irakien, selon l'agence.
Les autorités ont indiqué que des blessés et des morts du PKK avaient été
transportés par leurs compagnons hors de la zone des combats, en Irak, a
ajouté Anatolie.
Les heurts ont eu lieu dans la province de Sirnak, a précisé l'agence.
Le PKK utilise depuis de nombreuses années les montagnes du nord de
l'Irak comme bases arrières pour ses opérations contre l'armée turque
dans le sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes.
En visite à Ankara début juin, le président de la région irakienne
autonome du Kurdistan, Massoud Barzani, a promis de déployer "tous les
efforts" pour empêcher les attaques des rebelles kurdes vers la Turquie
depuis son territoire.
Tard mardi, un rebelle a par ailleurs été arrêté dans la ville de Hakkari
alors qu'il s'apprêtait, selon les autorités, à mener une attaque contre la
police, a affirmé Anatolie, ajoutant que l'homme transportait un lanceroquettes, des grenades et un pistolet lors de son arrestation.
Le PKK qui lutte pour l'autonomie des régions kurdes du sud-est de la
Turquie, est considéré comme une organisation terroriste par de
nombreux pays.
Les violences se sont multipliées depuis l'arrivée du printemps qui permet
aux rebelles de se déplacer plus facilement dans les montagnes du sudest, et depuis l'annonce le mois dernier par le leader emprisonné du PKK,
Abdullah Öcalan, qu'il abandonnait ses efforts pour un dialogue avec le
gouvernement.
Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts, selon l'armée,
depuis le début de l'insurrection du PKK, en 1984.
Copyright © 2010 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ihD
RzcYO2ocBxcSGyyc9PIDaLycA
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44971
TURQUIE/CHYPRE
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
73ème rencontre des leaders chypriotes
Le droit de propriété était le dossier principal de l'ordre du jour
Posted 15.06.2010 18:46:00 UTC
Updated 15.06.2010 18:46:00 UTC
Les leaders chypriotes poursuivent les entretiens directs pour une solution
compréhensive.
Le président de la République turque de Chypre du Nord, Derviş Eroğlu a
rencontré le leader chypriote-grec Dimitris Christofias pour une seconde
fois.
La 73ème rencontre du processus de négociations a eu lieu dans la zonetampon de Lefkoşa.
Le droit de propriété était le dossier principal de l'ordre du jour.
La partie chypriote-grecque insiste pour que ce soit le propriétaire qui ait
le dernier mot, alors que la partie chypriote-turque soutient une solution à
la question des propriétés par des méthodes de répartition équitable
d'échange, de dédommagement et de restitution.
La partie chypriote-turque a abordé durant l'entretien les deux dernières
décisions de la Cour européenne des droits de l'homme. La cour avait
reconnu la Commission des biens immobiliers en étant compétente sur le
droit interne, tout en rejetant les demandes des Chypriotes-grecs pour la
restitution des biens situés dans le nord de l'île.
Les travaux pour dresser le classement des propriétés chypriotes-turques
a été achevé.
L'entretien des leaders s'est déroulé sous l'égide de Lisa Buttenheim,
nommée pour succéder à Taye-Brook Zerihoun au poste d'émissaire
spéciale à Chypre du secrétaire général des Nations unies.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=dbdf8038-ebb8-4012-9aad-df0f123e348c
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44953
L'info vue par la TRT (5)
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(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
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négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
1ère visite officielle à Ankara de D. Eroğlu
Le Président de la République turque de Chypre du Nord réalisera sa
première visite officielle à Ankara le 18 juin
Posted 15.06.2010 17:23:14 UTC
Updated 15.06.2010 17:23:14 UTC
Le président de la République turque de Chypre du Nord, Derviş Eroğlu
réalisera sa première visite officielle à Ankara le 18 juin, sur l'invitation du
président de la République Abdullah Gül.
Attendu à Ankara pour une première visite officielle à l'issue de l'élection
du troisième président de la République turque de Chypre du Nord qui
s'est déroulée le 19 avril, Derviş Eroğlu entamera sa visite par une visite
au Mausolée d'Atatürk.
M. Eroğlu rencontrera Abdullah Gül, puis prendra part à un repas donné
en son honneur.
Les négociations pour la question chypriote seront au coeur des
discussions de la rencontre.
Lefkoşa et Ankara évalueront en détail la situation actuelle des
négociations pour une solution compréhensive de la question chypriote.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.as
px?HaberKodu=14aba7f3-973d-44ec-ba4b-421e05f3cd84
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44966
ONU/CHYPRE
ONU : le Conseil de sécurité prolonge le mandat des
Casques bleus à Chypre
2010-06-16 10:33:39 xinhua
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé mardi de six mois le
mandat de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Chypre,
où l'organisation mondiale facilite les discussions visant à réunifier l'île
méditerranéenne.
Lors d'une rencontre mardi matin, 14 membres du conseil ont appuyé la
résolution de proroger le mandat de la mission jusqu'au 15 décembre, un
seul membre, la Turquie, a voté contre.
Dans le cadre de la résolution le conseil a applaudi les progrès réalisés lors
des discussions entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs et les a
encouragés à parvenir à un accord complet et durable.
Le texte appelle à la "pleine exploitation de cette opportunité, incluant en
l'intensifiant l'élan des négociations, préservant l'actuelle atmosphère de
confiance et de bonne volonté, et engageant dans le processus d'une
façon constructive et ouverte".
La mission, connue sous le sigle UNFICYP (Force des Nations Unies
chargée du maintien de la paix à Chypre), a été créée en mars 1964 après
le déclenchement de violences entre les communautés chypriotes
grecques et chypriotes turques.
Jeudi dernier, le secrétaire général Ban Ki-moon a aussi exhorté le
meneur chypriote grec et son homologue, nouvellement élu, chypriote
turc, à maintenir l'impulsion des pourparlers en cours.
http://french.cri.cn/781/2010/06/16/1s221190.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44972
TURQUIE/PROCHE-ORIENT
La nouvelle romance entre Turcs et arabes
Mercredi 16 Juin 2010
Longtemps, la Turquie a vu le Proche-Orient avec les yeux de l'Occident.
Désormais, elle s'ouvre au monde arabe.
C'est un bel homme turc, moustachu et ténébreux et il a conquis le cœur
des femmes arabes damant même le pion à ses rivaux arabes. Son nom?
Muhammad. Muhammad est le héros d'une série télévisée turque, Noor,
qui remporte un énorme succès au Proche-Orient et en Afrique du nord.
Depuis quelques années, «plusieurs soap opera turcs sont devenus des
hits dans le monde arabe», explique le blogueur Yves Gonzalez-Quijano.
Selon une étude de KA Research company, 71,5% des femmes
saoudiennes âgées de 15 ans et plus sont rivées aux séries télévisées
produites à Istanbul. Elles apprécieraient particulièrement le caractère
romanesque et courageux des héros masculins turcs.
«Ça change des Européens»
Mais depuis quelques jours, depuis l'affaire de la flottille pour Gaza, c'est
un autre Turc, également moustachu et charismatique, qui a conquis non
seulement le cœur des midinettes arabes mais celui de leur pères, de
leurs frères ou de leurs fils: le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Déjà, au lendemain de l'opération Plomb durci à Gaza, la rue arabe avait
applaudi le fameux «One minute» du Premier ministre turc à Davos.
Furieux qu'on ne lui laisse pas la parole aussi longtemps qu'au président
israélien, Tayyip Erdogan avait brusquement claqué la porte, devant les
caméras du monde entier. Selon un sondage mené six mois plus tard par
la Tesev, un think tank turc, 79% des personnes interrogées dans sept
pays arabes (Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Irak, Liban, Palestine,
Syrie) souhaitaient que la Turquie joue un rôle de médiateur dans le
conflit israélo-palestinien.
«Tayyip Erdogan est mon héros, j'aime la façon dont il parle. Enfin
quelqu'un qui ose dire ce qu'on pense. Pas comme nos leaders arabes qui
s'agitent dans tous les sens sans résultats. Et ça change des Européens et
des Américains bien trop conciliants avec Israël!», s'exclame cet expert
économique arabe, d'origine palestinienne, qui vit entre Londres et le
Proche-Orient.
Un rapprochement progressif
Longtemps, la Turquie a vu le Proche-Orient à travers les yeux de
l'Occident pour la défense duquel elle s'est engagée au sein de l'Otan dès
1952. L'establishment kémaliste laïque et l'armée turque, aux commandes
de la politique étrangère, étaient très méfiants à l'égard de ces régimes
voisins islamistes pour certains, peu démocratiques pour la plupart et en
guerre contre l'allié israélien pour tous. Le rapprochement –et une
nouvelle réflexion sur l'identité et la place de la Turquie dans la région–
s'est opéré progressivement à Ankara à partir des années 1980. «La
Turquie a cru qu'une solution au problème palestinien pourrait être
trouvée à Madrid (1991) et avec le processus d'Oslo (1993), et cela a
accéléré son changement de vue sur la région. Avec l'accession au pouvoir
du parti pour la justice et du développement (l'AKP), ce changement et ce
rapprochement se sont accélérés et ont gagné en visibilité comme jamais
avant», écrit le directeur de la Tesev, Mensur Akgün.
Mais l'ouverture de la Turquie vers le monde arabe a d'abord été dictée
par des considérations économiques. Pas idéologiques ou religieuses. «Les
contacts avec la Syrie, l'Irak et l'Iran ont essentiellement des objectifs
économiques. La puissance turque réside dans son "soft power" dans la
région et dans son pragmatisme, pas dans une supposée proximité
idéologique», écrit Huseyin Bagci dans la revue The Turkey analyst en
décembre 2009.
Faire du commerce
«Les personnes que nous avons interrogées pour notre sondage
soutiennent ouvertement l'actuelle politique turque dans la région,
poursuit Mensur Akgün. Cependant, et contrairement aux présuppositions
turques, ils ne considèrent pas que la Palestine est le plus grand problème
auquel ils doivent faire face –l'économie, le chômage et la pauvreté sont
des préoccupations qui viennent bien avant.» En ce sens, ce sont aussi les
entrepreneurs et les produits turcs qui font le succès de la Turquie au
Proche-Orient et en Afrique du nord. Car ces huit dernières années, le
gouvernement et l'entourage affairiste de Tayyip Erdogan y ont conquis de
nombreux marchés.
«Les chiffres parlent d'eux-mêmes, confirme Deniz Unal du CEPII. Entre
2000 et 2008, il y a une nette réorientation géographique des échanges
turcs. C'est marquant!» En 2000, 55% des exportations turques étaient
destinées à l'Union européenne des 15. En 2008, elles ne constituent plus
que 39% du total, pour l'essentiel des produits textiles et automobiles. En
revanche, la part des exportations turques vers le Proche-Orient et
l'Afrique du nord est passée de 9% à 20% sur la même période. Et ce
sont des produits turcs beaucoup plus diversifiés qui intéressent les pays
arabes et l'Iran.
C'est aussi la réussite économique de la Turquie (17e puissance mondiale
en termes de PIB et avec un taux de croissance de 6% à la fin 2009) qui
séduit les populations arabes. 61% des personnes interrogées par la
Tesev considèrent que la Turquie est un modèle pour le monde arabe en
particulier en raison de la manière dont y cohabitent islam et démocratie.
A la suite de l'arraisonnement meurtrier de la flottille pour Gaza, Tayyip
Erdogan n'a pas mâché ses mots à l'égard d'Israël qu'il a accusé de
pratiquer un «terrorisme d'Etat» tout en appelant la communauté
internationale à ne pas laisser «Israël impuni». Son discours au Parlement
turc a été traduit en anglais et fait exceptionnel, en arabe. Tayyip
Erdogan, porte-parole des musulmans, a définitivement remplacé le
médiateur qu'il a sincèrement espéré être, jusqu'à la fin 2008, entre
Israël, les pays arabes du Proche-Orient et l'Iran. Une déception sans
doute pour l'entourage démocrate de Barak Obama, désemparé par le
caractère sanguin et impétueux de leur partenaire turc. «Rappelons-nous
le discours du Caire (juin 2009)! Lorsque le Président américain appelle à
la réconciliation entre l'islam et le monde occidental, il compte bien que la
Turquie joue un rôle majeur dans cette affaire», analyse le professeur en
droit international, Jean-Pierre Colin. C'est d'ailleurs sous l'impulsion de
Kofi Annan, l'ex-secrétaire général de l'ONU, que la Turquie lance avec
l'Espagne en 2005 l'alliance des civilisations.
Ces derniers jours, la turcophilie est plus que jamais de mise sur les petits
écrans du Proche-Orient. Mais l'eau de rose s'est teintée de brun. Après la
romance de Noor, c'est Le cri de pierres, un feuilleton turc violemment
anti-israélien qui a remporté un franc succès en Syrie ou en Arabie
Saoudite.
Et pour ceux qui invoquent à propos d'Erdogan le «retour du Calife», une
grande série historique sur la fin de l'empire ottoman serait en préparation
à Damas. «Selon le scénariste, explique Yves Gonzalez-Quijano, il s'agit
de montrer que l'Empire ottoman, bien loin d'être la cause de la
décadence arabe, fut d'abord et avant tout la victime des puissances
européennes.» Une réhabilitation historique du puissant voisin turc aux
yeux des téléspectateurs arabes, à laquelle le Premier ministre turc aura,
à sa manière, largement contribué ces derniers jours.
Ariane Bonzon
Photo: Un enfant palestinien derrière un drapeau turc lors d'une
manifestation à Jérusalem, le 4 juin 2010. REUTERS/Baz Ratner
http://www.slate.fr/story/23049/arabes-et-turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44961
TURQUIE/COREE DU SUD
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Turquie-Corée du Sud : Signature accord de coopération nucléaire
Le président Abdullah Gül poursuit sa visite en Corée du Sud
Posted 15.06.2010 20:42:30 UTC
Updated 15.06.2010 20:42:30 UTC
Le président de la République Abdullah Gül poursuit sa visite en Corée du
Sud.
Un accord de coopération pour un central nucléaire a été signé entre la
Turquie et la Corée du Sud.
La signature finale sera apposée par le premier ministre Recep Tayyip
Erdoğan avec la Corée du Sud lors du Sommet G-20 à Séoul.
Le président Abdullah Gül a été accueilli par son homologue sud-coréen
Lee Myung-bak lors d'une cérémonie officielle tenue au palais présidentiel
"la Maison bleue".
Réalisant une tête à tête à l'issue de la cérémonie, les présidents turc et
sud-coréen Gül et Lee ont présidé les entretiens interdélégataires.
Aux réunions, ont pris par le ministre d'Etat Hayati Yazıcı et le ministre de
l'Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız.
Par la suite, des accords bilatéraux et des textes de mémorandum ont été
signés en présence des deux présidents.
Dans ce cadre, l'accord de coopération dans le domaine de l'énergie
nucléaire concernant la construction d'une centrale nucléaire à Sinop a été
signé.
Le président Abdullah Gül et la délégation l'accompagnant ont participé
par la suite au Forum d'affaires turco-sud coréen.
M. Gül a invité à cette occasion les hommes d'affaires coréens à réaliser
des investissements en Turquie.
Le Chef d'Etat turc a visité l'Université Hankuk dans le cadre de sa visite,
où il lui a été décerné le titre de doctorat honoris causa du fait de ses
contributions au développement des relations internationales.
Lors de son allocution à l'Université, le président Abdullah Gül a souligné
les liens historiques, culturels et économiques existants entre les deux
pays.
M. Gül a indiqué que les soldats turcs, qui ont perdu la vie durant la
Guerre de Corée, ne s'étaient pas sacrifiés seulement au nom de la
liberté, mais aussi pour la fraternité entre les deux pays.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
d9882016-05ff-40da-acf9-f8ce7ac33d20
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44947
NUCLEAIRE IRANIEN
Ahmadinejad dit que l'Iran est prêt à négocier sur le
nucléaire
16/06/10 10:49
TEHERAN (Reuters) - L'Iran est prêt à reprendre les négociations sur son
programme nucléaire avec les grandes puissances à certaines conditions,
a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad.
"Nous sommes prêts à reprendre les discussions avec eux (...) mais nous
avons des conditions qui seront présentées prochainement", a-t-il déclaré
lors d'une allocution télévisée.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a infligé la semaine dernière un
quatrième train de sanctions à la République islamique pour condamner la
poursuite de son programme d'enrichissement d'uranium jugé suspect.
Le Congrès américain envisage de prendre des mesures supplémentaires
de même que le Conseil européen qui se réunira jeudi.
"Nous ne nous écarterons pas d'un pouce de notre voie nucléaire du fait
des sanctions", a ajouté le président iranien.
Parisa Hafezi, Jean-Philippe Lefief pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100616.REU1998/ah
madinejad-dit-que-l-iran-est-pret-a-negocier-sur-le-nucleaire.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44952
Iran: la France de plus en plus inquiète
AFP
16/06/2010 | Mise à jour : 13:45
L'inquiétude de la France à propos du programme nucléaire iranien "va
croissant", a déclaré aujourd'hui le porte-parole du ministère des Affaires
étrangères, interrogé sur l'annonce par Téhéran de la construction
prochaine d'un nouveau réacteur nucléaire de recherche.
"Je ne sais pas à quel réacteur se réfère précisément le chef de l'agence
iranienne de l'énergie atomique", a dit à la presse Bernard Valero. "Le
coeur du problème posé par le programme nucléaire iranien est la
poursuite des activités d'enrichissement à Natanz (centre de l'Iran), la
construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak (centre-ouest), la
dissimulation du site de Qom (sud de Téhéran), les questions des
inspecteurs de l'AIEA laissées sans réponse à ce jour", a-t-il poursuivi.
"Notre inquiétude va croissant à propos du programme nucléaire iranien",
a-t-il ajouté.
Le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi a annoncé
aujourd'hui que son pays préparait la construction d'un réacteur plus
puissant que celui qu'il possède déjà à Téhéran pour produire des radioisotopes médicaux. Le réacteur de recherche de Téhéran, qui n'a pas la
capacité de produire une bombe nucléaire, date d'avant la révolution
islamique.
"En dépit de cinq résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et
de dix résolutions du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale
de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran poursuit son programme
d'enrichissement de l'uranium et ses travaux liés à l'eau lourde, sans
aucun débouché civil identifiable, tout en continuant de conduire
régulièrement des tests balistiques", a regretté Bernard Valero. "Force est
donc de constater que la situation se dégrade depuis plusieurs mois", a-til souligné.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/16/9700120100616FILWWW00480-iran-la-france-de-plus-en-plus-inquiete.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44973
KIRGHIZSTAN
Kirghizistan : une aide européenne de 5 millions
d'euros
LEMONDE.FR | 15.06.10 | 16h20
La Commission européenne a débloqué mardi 15 juin cinq millions d'euros
pour apporter une aide d'urgence aux victimes des violences interethniques qui ravagent le sud du Kirghizstan. "Les nouvelles du sud du
Kirghizistan ne sont pas bonnes. Beaucoup de personnes sont mortes et
des milliers de civils innocents fuient pour sauver leur vie en franchissant
la frontière vers l'Ouzbékistan. Nous avons agi rapidement pour fournir un
soutien vital pour les victimes de cette violence dévastatrice", a déclaré la
commissaire européenne chargée de l'aide humanitaire.
Plus de 100 000 personnes se sont réfugiées en Ouzbékistan après les
violences qui ont fait depuis cinq jours 170 morts et 1762 blessés selon le
ministère kirghiz de la santé, un bilan qui pourrait s'avérer beaucoup plus
lourd. Réunis lundi à Luxembourg, les 27 ministres des affaires étrangères
de l'Union européenne avaient exprimé leur "sérieuse inquiétude" face aux
violences qui agitent le sud de cette ex-République soviétique d'Asie
centrale.
Les ministres avaient souligné dans un communiqué la "nécessité de
restaurer l'ordre public et le respect de l'Etat de droit" et demandé l'arrêt
immédiat "des violences et des provocations". L'UE a par ailleurs envoyé
sur le terrain un représentant spécial dans la région.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/06/15/kirghizistanune-aide-europeenne-de-5-millions-d-euros_1373361_3216.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44914
La Russie redoute d’être seule à agir
Kirghizistan
Boris Toumanov
Mis en ligne le 16/06/2010
L’Etat kirghize se montre incapable de gérer une crise qui menace son
existence.
Correspondant en Russie
Le chaos sanglant qui continue de régner au Kirghizistan met en doute la
capacité de survie de cet Etat postsoviétique que d’aucuns qualifient déjà
d’"Etat défaillant". En proie à une lutte de clans locaux pour le pouvoir et
aux conflits interethniques, le Kirghizistan s’est montré incapable de
remédier à cette crise qui risque de déboucher sur une dislocation du
pays.
Le gouvernement provisoire du Kirghizistan a ouvertement reconnu son
impuissance devant ce cataclysme en demandant une intervention
militaire directe de la Russie censée pouvoir mettre fin au désastre.
Les chiffres officiels des victimes de cette guerre à la fois civile et
interethnique qui parlent de 170 morts et de 1 000 blessés n’ont rien à
voir avec la réalité car, selon les témoignages de la population, leur
nombre semble être dix fois plus élevé. Une centaine de milliers de
personnes d’ethnie ouzbèke qui habitaient depuis toujours dans le sud du
pays ont fui leurs maisons pour trouver refuge dans l’Ouzbékistan voisin.
Cependant, les autorités kirghizes affirment être en possession des
preuves montrant que ces tragiques événements ont été provoqués par
des mercenaires venus du Tadjikistan voisin, dont les services auraient été
loués par le clan de l’ex-président kirghize Kourmanbek Bakiev.
Sans parler du fait que cette crise représente une grave menace pour la
stabilité de toute l’Asie centrale, elle démontre les limites de la liberté de
mouvement de la Russie dans la région et a mis à l’épreuve l’efficacité de
l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dont l’aide a été
également sollicitée par Bichkek.
Moscou se garde bien d’envoyer ses troupes, craignant qu’une telle
démarche soit très mal accueillie par la population russe qui pourrait y
voir "un nouvel Afghanistan".
D’une part, selon les experts kirghizes, les habitants du sud du
Kirghizistan pourraient résister aux militaires russes en les considérant
comme une "force d’occupation". D’autre part, la charte de l’OTSC ne
prévoit une intervention militaire qu’en cas d’agression extérieure ou de la
menace terroriste.
Mais cela constitue un obstacle relativement mineur par rapport aux
divergences qui divisent d’ores et déjà les membres de cette organisation
au sujet d’une éventuelle intervention collective au Kirghizistan. Le
Belarus, qui a donné asile à l’ex-président Bakiev, refuse d’y participer.
L’Arménie se dit "gênée" d’opérer dans un pays musulman. Le Kazakhstan
et le Tadjikistan, dont les relations avec le Kirghizistan sont tendues,
préféreraient également s’abstenir. Cela sans parler de l’Ouzbékistan qui
risque d’être accusé de défendre les intérêts des Ouzbeks du Kirghizistan.
Reste la Russie qui conjure le sort pour ne pas être forcée à porter toute
seule la responsabilité d’une intervention militaire.
Enfin, par une ironie du destin, les émeutes ont envahi le sud de la
Kirghizistan vendredi dernier quand, à Tachkent, les leaders de la Russie,
de la Chine, du Kirghizistan, du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan et du
Kazakhstan, réunis pour un sommet de l’Organisation de coopération de
Shanghai, dissertaient sur l’apport de leurs pays respectifs à la stabilité en
Asie centrale.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/589745/la-russie-redouted-etre-seule-a-agir.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44939
SHOAH
Conférence sur l’enseignement de la Shoah : Les
inquiétudes face à un nouveau négationnisme
Par Martin Lippmann - Mardi 15 juin 2010 à 15:30
La septième Conférence sur l’enseignement de la Shoah, qui a ouvert ses
portes en début de semaine au mémorial Yad Vashem de Jérusalem, est
un événement de taille.
Elle a accueilli plus de 200 personnes venues de quarante pays différends
et s’est offerte la présence de personnalités aussi influentes que le
ministre israélien de l’éducation Guideon Saar, l’ambassadeur Français
pour les droits de l’homme Francois Zimmzay, et le philosophe Alain
FinkielKraut.
Historiens, activistes des Droits de l’homme, spécialistes de l’éducation
ont rendu hommage aux victimes de l’Holocauste avant de débattre sur
une question devenue cruciale : comment les enseignants doivent-ils
transmettre cette période tragique de l’histoire du peuple juif et de
l’humanité ?
Les conférenciers ont voulu mettre en garde contre ce qu’il considèrent
comme les nouveaux visages du négationnisme : la tentative de nier la
singularité de la Shoah en la comparant à d’autres massacres, et
l’instrumentalisation de l’Holocauste par les militants anti-israéliens.
Les organisateurs n’ont en effet pas hésité à dénoncer ceux qui utilisent
les commémorations de la Shoah comme un levier pour faire entendre
leurs critiques anti-israéliennes. La Turquie a ainsi décidé de boycotter la
journée d’hommage aux victimes de l’Holocauste pour dénoncer l’attaque
de la flottille par Israël.
A la tribune, Alain Finkielkraut a déploré le danger que représente à ses
yeux "un mouvement islamo-gauchiste qui est ostensiblement indifférent
à la mémoire de la Shoah".
« Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit
israélien peut arriver », a-t-il ajouté, en faisant allusion à la campagne
BDS lancé contre l’Etat Hébreu.
Acceptant de répondre aux questions de Guysen, le philosophe français a
confié une analyse plus profonde : « Au sein du monde non-européen, il
existe un refus de prendre acte de la dimension universelle de la Shoah.
Ce refus, qui avait trouvé sa première expression lors du procès Barbie,
est devenu, avec le conflit israélo palestinien, plus virulent encore ». «
C’est ce qui explique que certains en arrivent aujourd’hui à dire que la
Shoa a conféré à Israël un permis de tuer les palestiniens. »
Si le philosophe a accepté de signer « l’appel à la raison » des juifs
européens parce qu’il pense qu’une réorientation de la politique
israélienne « est urgente » , Alain FinkielKraut refuse de « servir de
caution juive à la diabolisation d’Israël ».
Une diabolisation qu’il condamne d’autant plus qu’elle est devenue la seule
voie de contestation des populations européennes, incapables, selon lui ,
de porter un regard critique « rationnel et légitime ».
Le philosophe ne prend pas de gants pour fustiger cette attitude, qu’elle
se manifeste par le « coming out de la haine, avant toute procédure
d’investigation, lors de l’attaque de la flottille», ou par « le déni du droit à
l’existence d’Israël » à l’occasion des manifestations.
Le diagnostic pessimiste d’Alain FinkielKraut sur la perception d’Israël et
de la Shoah se rapproche de celui porté par François Zimeray, qui
s‘insurge, lors de son intervention :
« Quand j’entends en France des gens comparer Gaza à un camp de
concentration, c’est du révisionnisme contre lequel nous devons lutter! ».
http://www.guysen.com/article_Conference-sur-l-enseignement-de-laShoah-Les-inquietudes-face-a-un-nouveau-nega_13026.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44911
SREBRENICA
Deux rédacteurs de «La Nation» poursuivis pour
avoir nié un génocide
Paru le Lundi 19 Avril 2010
MICHAËL RODRIGUEZ
BOSNIE - La Société des peuples menacés et l'association TRIAL attaquent
en justice les auteurs d'un article évoquant le «pseudo-massacre» de
Srebrenica.
Pour la première fois en Suisse, la justice devra se pencher sur des propos
niant le génocide de Srebrenica. La Société des peuples menacés et
l'association TRIAL ont déposé plainte hier auprès du juge d'instruction
cantonal vaudois contre deux rédacteurs de «La Nation», le journal de la
Ligue vaudoise. Dans un article d'avril 2008, Denis Ramelet et Nicolas de
Araujo avaient parlé du génocide comme d'un «pseudo-massacre».
Le cas arménien
Le Code pénal suisse punit quiconque «niera, minimisera grossièrement
ou cherchera à justifier un génocide ou d'autres crimes contre
l'humanité». Le politicien turc Dogu Perincek est le dernier à en avoir fait
l'expérience. En mars 2007, le Tribunal de police de Lausanne le
condamnait à 90 jours-amendes avec sursis et à 3000 francs d'amende
pour discrimination raciale. Un verdict confirmé par les juges cantonaux et
fédéraux. En déplacement en Suisse, Dogu Perincek avait qualifié le
génocide arménien de «mensonge international».
Dans un article intitulé «Le lynchage médiatique des Serbes», Denis
Ramelet et Nicolas de Araujo contestent le massacre perpétré en juillet
1995 par les forces serbes de Bosnie à Srebrenica. Selon la Cour
internationale de justice, qui a qualifié ces faits de génocide, quelque 8000
hommes bosniaques ont été tués. Il y a trois semaines, le Parlement serbe
a présenté des excuses pour le «crime commis contre la population
bosniaque».
Exactions contestées
L'article de «La Nation» parle quant à lui de 2000 tués, dont la plupart
«sont tout simplement morts au combat». Il conteste aussi d'autres
exactions, comme les viols collectifs de femmes musulmanes, le
bombardement du marché de Sarajevo et l'existence de camps de
concentration serbes. Les deux rédacteurs terminent leur article en
affirmant que «les Serbes furent les premières victimes» des crimes
commis durant la guerre en ex-Yougoslavie.
«C'est un torchon!», tonne Philip Grant, président de l'association TRIAL,
qui lutte contre l'impunité des responsables de crimes contre l'humanité. Il
accuse les deux rédacteurs d'avoir utilisé «des références tronquées et
des sources truquées». Un exemple: le témoignage du général français
Philippe Morillon au procès de Slobodan Milosevic aurait été cité de
manière tendancieuse pour contester le bombardement du marché de
Sarajevo.
Aux dires de l'article, Philippe Morillon «a confirmé que les Musulmans
n'hésitaient pas à attaquer leur propre population afin de provoquer une
intervention de la communauté internationale en leur faveur». Or, selon
Philip Grant, le général a précisé qu'il s'agissait d'une interprétation des
faits défendue par certaines sources, mais à laquelle il ne croyait
personnellement pas. Pour minimiser l'ampleur des viols commis sur des
femmes musulmanes, les deux rédacteurs se basent en outre sur un livre
de Jacques Merlino publié en 1993, alors que la guerre était loin d'être
finie.
«La Nation» réagit
Dans un communiqué diffusé hier en début de soirée, «La Nation» admet
en partie son tort. «Il est vrai que parler du «pseudo-massacre de
Srebrenica était inadéquat et relevait de la polémique plus que du débat
de fond, écrit le rédacteur en chef Jean-Blaise Rochat. Massacre il y a bel
et bien eu, et sur ce point les auteurs n'entendent pas contester la
position toute récente du Parlement serbe lui-même». La rédaction
rappelle que cet article était le premier d'une série visant à montrer
«l'usage de la manipulation des médias comme arme de guerre», celle en
l'occurrence orchestrée par les Etats-Unis contre la Russie et son relais
dans les Balkans, la Serbie.
Contacté par téléphone, Denis Ramelet reconnaît avoir été «un peu
téméraire» en avançant le chiffre de 2000 victimes. «Certaines de nos
sources avaient un certain âge. Nous avons peut-être mis les pieds où il
ne fallait pas». Le rédacteur affirme que le terme de «pseudo-massacre»
ne reflétait pas leur pensée. «Nous ne contestons pas qu'il y ait eu des
milliers de morts. Mais à notre avis, la plupart des gens sont morts dans
les combats, un peu comme les Allemands à Stalingrad». Curieuse
comparaison quand on sait que les Allemands en question étaient des
soldats engagés dans l'offensive des nazis en Russie. I
http://www.lecourrier.ch/index.php?name=News&file=article&sid=445621
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44967
SOUDAN/DARFOUR
Soudan: De nouveaux locaux pour l'ambassade des
Etats-Unis
Khartoum, Soudan - Une délégation de hauts fonctionnaires du
département d'Etat américain est attendue à Khartoum le 23 juin pour
procéder à l'inauguration des nouveaux locaux de l'ambassade des EtatsUnis à Khartoum, au Soudan.
Cet événement est attendu comme un début de normalisation des
relations entre les deux nations.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain Johnie Carson et le représentant
spécial des Etats-Unis pour le Soudan, Scott Gration, conduiront une
importante délégation à Khartoum pour participer à l'inauguration des
nouveaux locaux de l'ambassade américaine, a indiqué l'agence
soudanaise d'information (SUNA).
Le Soudan s'est retrouvé sur la liste noire des Etats-Unis après que des
informations ont fait état à un moment donné, de la présence au Soudan
du chef terroriste, Osama Ben Laden.
La normalisation des relations entre les deux pays a démarré en 2008,
avec la demande formulée par les Etats-Unis pour un déploiement rapide
de la force de maintien de la paix au Darfour, à l'ouest du Soudan.
La visite imminente du haut responsable américain chargé des Affaires
africaines intervient au moment où le gouvernement soudanais a nié qu'il
imposait une zone de non survol au Darfour.
Le haut responsable chargé de l'aide au sein de l'Union européenne,
Kristalina Georgieva, avait accusé la semaine dernière le Soudan
d'imposer une zone de non survol au Sud Darfour, ce qui rend les vols
acheminant l'aide humanitaire impossibles.
Réagissant à cette allégation, le ministre soudanais des Affaires
étrangères a affirmé lundi qu'il n'y avait pas d'interdiction de survol de
l'espace aérien du Darfour, contrairement à ce qu'a prétendu le
responsable européen.
Les Etats-Unis ont pendant longtemps lié la possibilité de normaliser les
relations avec la Soudan à l'entière coopération du gouvernement
soudanais pour mettre fin à la guerre civile au Darfour.
La question de la mise en oeuvre de l'accord global de coopération qui a
aidé à mettre fin à 21 ans de guerre entre le Nord et le Sud est une autre
exigence des Etats-Unis.
La tenue d'un référendum sur la probable sécession de la région semi
autonome du Sud Soudan du territoire du Soudan est le point de l'accord
de paix global qui reste à mettre en oeuvre.
Un référendum est prévu en janvier 2011 pour l'indépendance du Sud
Soudan.
La délégation du département d'Etat américain va également visiter le Sud
Soudan pour explorer la possibilité pour les Etats-Unis de mettre sur pied
un consulat dans la région, a déclaré la SUNA.
Khartoum - Pana 14/06/2010
http://www.afriquejet.com/afrique-del'est/soudan/soudan:-de-nouveaux-locaux-pourl'ambassade-des-etats-unis-2010061451046.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44912
Soudan: l'ONU appelle au respect de l'accord de paix
nord-sud
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a réitéré
lundi son appel au plein respect des clauses de l'accord de paix global
(CPA) de 2005 entre le gouvernement du Soudan et l'ex-rébellion du Sud,
où un référendum crucial sur l'indépendance est prévu début 2011.
Le Conseil "souligne l'importance d'une mise en oeuvre complète des
clauses du CPA, notamment s'agissant des préparatifs et de la tenue du
référendum (...), ainsi que de progrès dans les questions concernant
l'après-référendum", a déclaré à la presse l'ambassadeur du Mexique
Claude Heller, qui préside le Conseil en juin.
Le Conseil a également "noté la nécessité pour l'ONU de planifier l'avenir
de sa présence au Soudan" après la mise en oeuvre du CPA.
Le Conseil exprime par ailleurs "sa grave préoccupation au sujet du regain
de violence au Darfour et du nombre élevé de victimes civiles et appelle
toutes les parties à respecter le cessez-le-feu", a dit M. Heller.
"Il exhorte tous les groupes rebelles à se joindre au processus de paix et
appelle toutes les parties à s'engager de manière constructive dans les
négociations (de paix) de Doha", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur rendait compte à la presse des délibérations du Conseil,
qui venait d'entendre des rapports des représentants spéciaux de l'ONU au
Soudan Haïlé Menkerios, et au Darfour, Ibrahim Gambari, du médiateur de
l'ONU et de l'Union africaine (UA) Djibril Bassolé, et du chef du groupe de
haut niveau de l'UA pour le Soudan, Thabo Mbeki.
Les parlementaires soudanais ont rejeté lundi la liste des candidats devant
siéger à la commission responsable d'organiser ce référendum sur la
sécession du Sud-Soudan prévu en janvier, contraignant la présidence à
faire de nouvelles propositions.
La présidence -le président Omar el-Béchir, le vice-président Salva Kiir
(chef des ex-rebelles sudistes) et le second vice-président Ali Osmane
Taha- devront donc proposer une nouvelle liste de candidats à la
commission référendaire.
Selon plusieurs observateurs internationaux, la commission doit être
nommée au plus vite afin que le référendum de janvier ne soit pas reporté
ce qui pourrait, selon eux, accroître les tensions au Sud-Soudan.
Ce référendum est l'un des points clés du CPA de 2005 ayant mis fin à 21
ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan, un conflit à
l'origine de deux millions de morts.
Un autre référendum doit avoir lieu simultanément dans la région
contestée d'Abyei où les citoyens décideront de se rattacher au Nord ou au
Sud du Soudan. Une autre commission doit encadrer ce référendum. La
composition de la commission d'Abyei n'a pas encore été dévoilée.
(©AFP / 14 juin 2010 23h38)
http://www.romandie.com/infos/news2/100614213826.2ea
v445t.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44915
Soudan: 20 morts au Darfour
AFP
15/06/2010 | Mise à jour : 20:49
De nouveaux affrontements entre tribus arabes rivales ont fait au moins
20 morts aujourd'hui au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à
une recrudescence des violences, a indiqué un chef tribal à l'AFP.
"Aujourd'hui, un groupe de Rezeigat a attaqué un de nos villages situé au
sud-ouest de la ville de Zalingei. Il y a eu 10 morts de chaque côté" et des
blessés, a dit à l'AFP Ezzedine Eissa al-Mandil, un représentant de la tribu
arabe rivale Misseriya.
"Des membres des Rezeigat circulant dans des véhicules des +Gardes
frontières+ (forces paramilitaires soudanaises présentes au Darfour et
dans lesquelles sont intégrées plusieurs nomades arabes, ndlr) avaient
attaqué trois de nos villages la veille, faisant cinq morts", a ajouté M. alMandil.
"Il y a des tensions depuis quelques temps dans ce secteur, mais nous
n'avons pas d'informations pour le moment" sur ces affrontements, a dit à
l'AFP Chris Cycmanick, porte-parole de la mission de paix ONU-Union
africaine au Darfour (Minuad).
Les représentants de la tribu Rezeigat ni le gouverneur du Darfour-Ouest,
où se sont déroulés ces affrontements, n'ont pu être joints afin de
confirmer cette version des faits.
Des affrontements il y a une dizaine de jours entre ces deux tribus avaient
fait 41 morts, selon des sources tribales. Les casques bleus de la Minuad
avaient par la suite confirmé ce bilan.
Les Misseriya et les Rezeigat avaient entamé le 3 juin dernier une
conférence de réconciliation afin de mettre fin à leurs différends. Mais les
Misseriya ont "suspendu" mardi leur participation à cette conférence en
raison des derniers affrontements, a indiqué M. al-Mandil.
Les combats ont fait un total de près de 600 morts au Darfour en mai,
mois le plus meurtrier depuis le déploiement en 2008 de la Minuad dans
cette région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile, selon un
document interne de la mission de paix.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/15/9700120100615FILWWW00700-soudan-20-morts-au-darfour.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44949
Deux hommes soupçonnés de crimes de guerre au
Darfour se rendent à la CPI
16/06/10 11:07
AMSTERDAM (AP) — La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé
mercredi que deux hommes soupçonnés de crimes de guerre dans la
région du Darfour, au Soudan, étaient allés volontairement aux Pays-Bas
et s'étaient rendus au tribunal.
Ces hommes, Abdallah Banda Abakaer Nourain et Saleh Mohammed Jerbo
Jamus, suspectés d'avoir joué des rôles de premier plan dans des
attaques contre des soldats de la force maintien de la paix de l'Union
africaine au Darfour, avaient été inculpés en août 2009.
La CPI a fait savoir mercredi dans un communiqué que ces hommes
seront présentés à un juge jeudi et resteront dans l'intervalle dans un
endroit tenu secret aux Pays-Bas. AP
pyr/v211
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100616.FAP3829/deu
x-hommes-soupconnes-de-crimes-de-guerre-au-darfour-se-rendent-a-lacpi.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44954
CPI: 2 chefs rebelles soudanais arrivés à La Haye
pour comparaître
AFP | 16.06.10 | 10h05
Deux chefs rebelles soudanais soupçonnés de crimes de guerre au Darfour
sont arrivés mercredi à la Haye après s'être rendus volontairement pour
comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé la CPI.
"Abdallah Banda Abaker Nourain ("Banda") et Saleh Mohammed Jerbo
Jamus ("Jerbo"), soupçonnés d'avoir commis des crimes de guerre au
Darfour (Soudan), sont volontairement arrivés ce matin à la Cour pénale
internationale", a indiqué la CPI dans un communiqué.
"Banda et Jerbo devront répondre de trois chefs de crimes de guerre qui
auraient été commis dans le cadre d'une attaque lancée le 29 septembre
2007 contre la mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS)", stationnée
à la base militaire d'Haskanita (nord du Darfour), a précisé la CPI.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/16/cpi-2-chefs-rebellessoudanais-arrives-a-la-haye-pour-comparaitre_3222_60_42736654.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44955
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
La France repousse sa décision sur l'extradition d'un
Rwandais
Par Abdel Pitroipa, publié le 15/06/2010 à 19:26
La Cour d'Appel de Bordeaux, qui devait se prononcer ce mardi sur
l'extradition d'un médecin rwandais accusé d'avoir participéau génocide, a
repoussé sa décision au 7 octobre.
Sosthène Munyemana, un médecin rwandais qui travaille dans un hôpital
de Villeneuve-sur-Lot (Lot et Garonne), est accusé d'avoir pris une part
très active au génocide des Tutsis en 1994. Les autorités de son pays ont
adressé à la France une demande d'extradition. La Cour d'Appel de
Bordeaux, qui devait se prononcer à ce sujet mardi 15 juin, a repoussé sa
décision au 7 octobre, en demandant au Rwanda des précisions sur sa
démarche. L'avocate du médecin, Me Florence Bourg, dénonce ce nouveau
report et rejette les accusations portées contre son client.
Comment acceuillez-vous la décision de la Cour d'Appel?
On ne peut qu'être étonné de ce nouveau report, même si le président de
la chambre d'instruction assure que ce sera le dernier avant de statuer sur
le fond du dossier. C'est un second délai de quatre mois que la Cour
accorde au Rwanda pour qu'il précise les faits et circonstances exacts de
ce que l'on reproche à mon client. Elle demande également les textes de
lois applicables localement, autre condition obligatoire dans le cas d'une
demande d'extradition. Je suis étonnée de tant de prévenance à l'égard
des autorités rwandaises qui ne sont pas manifestées jusqu'à présent. Il
n'y a absolument rien au dossier.
Que répond votre client aux graves accusations dont il fait l'objet?
Il les conteste très vigoureusement. Sosthène Munyemana s'estime
victime de faux témoignages et d'accusations basés sur de faux
documents. Pour s'en défendre, il a lui-même déposé une plainte en faux
et en calomnie. Il se défend d'avoir participé au génocide, bien au
contraire, il explique qu'il a même sauvé des Tutsis dans l'hôpital où il
travaillait. Nous disposons d'attestations écrites de ces personnes dans
notre dossier de défense
Mais comment explique-t-il que de telles accusations soient portées contre
lui?
On a affaire à des faits d'une telle gravité que les sensibilités sont
exacerbées. Il y a tout un processus de faux témoins assez bien organisés
qui est en place. Dans toutes ces graves périodes de l'histoire, il y a des
personnes accusées qui ne sont pas fatalement génocidaires.
Quelle vie mène votre client en France?
Une vie très difficile. Il fait l'objet d'une pression continuelle de la part des
associations de victimes qui ont manifesté sur son lieu de travail. Il
aimerait continuer une vie normale. Il a lui aussi l'envie que la justice se
fasse très vite pour en finir.
Dans quelles conditions est-il arrivé ici?
Il faut savoir qu'il a fait ses études de médecine ici en 1984 avant de
rentrer au Rwanda à la fin de son cursus. Après le génocide, en 1994, il
est revenu en France où se trouvait toujours sa femme.
Que se passera t-il si la Cour rend une décision d'extradition le 7 octobre?
Le Tribunal Pénal International a déclaré lui-même dans deux arrêts
datant de 2008 que les conditions requises pour un procès équitable au
Rwanda n'étaient pas réunies. Les accusés ne peuvent pas s'y défendre et
sont intimidés. Ils ne peuvent pas faire venir de témoins. Il est hors de
question d'y renvoyer mon client. Si l'extradition est prononcée, nous
irons devant la Cour de Cassation. Elle a déjà eu à casser un tel jugement
de la Cour d'Appel. Si jamais elle ne suivait pas sa ligne jurisprudentielle,
alors nous saisirons la CEDH qui a déjà retoqué la Suède pour la seule
demande d'extradition semblable jamais acceptée par une juridiction
étrangère. La jurisprudence, française comme européenne nous est très
favorable.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-france-repousse-sa-decisionsur-l-extradition-d-un-rwandais_899686.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44917
Accusé de génocide, le médecin rwandais fixé en
octobre
Publié le 16/06/2010 08:05 | J.F.
Il est 10h45 lorsque le docteur Sosthène Munyemana apprend la nouvelle,
dans les locaux de « La Dépêche du Midi ». La chambre d'instruction de la
cour d'appel de Bordeaux a décidé de renvoyer au 7 octobre prochain sa
décision concernant la demande d'extradition de Kigali à l'encontre du
médecin rwandais, accusé d'avoir participé au génocide de 1994. Sur le
visage du médecin urgentiste, la déception est perceptible : « Ils ne se
rendent pas compte de ce qu'est la vie de quelqu'un qui n'est pas libre. Je
ne suis pas libre car je suis sous contrôle judiciaire… Les pièces envoyées
par les autorités rwandaises ne précisent pas les dates, les lieux, les
circonstances, le contexte.
Lors de ce génocide, il y a des faits évidents, et on y a collé un nom. Je
n'accepte pas qu'on en fasse un fourre-tout. On dilue le génocide ».
Sosthène Munyemana de raconter son parcours pour se défendre,
commencé il y a 15 ans, en 1995. Au fil des années, il constitue son
dossier. Sosthène montre plusieurs documents, qui amènent des
interrogations dans cette affaire : la mise en garde d'Amnesty
International sur le « parti pris » d'African Wrights, auteur d'un rapport en
mars 1996 incriminant le médecin rwandais. « Un des deux auteurs a
évolué avec le Font patriotique rwandais tout au long de sa collecte
d'informations.
Des choses auraient été monnayées, souligne-t-il, sans dévoiler toutes ses
cartes, mais en montrant une lettre d'un ancien ministre rwandais. Quant
au document attribué au Haut Commissariat-centre pour les Droits de
l'Homme, subtilisé dans les locaux de la délégation de l'ONU en 1995, il ne
comporte pas les sigles et emblèmes officiels. C'est un faux ». La longue
attente continue pour Sosthène Munyemana. « La non-extradition
n'empêchera pas le débat sur le fond », conclut-il.
Deuxième et dernier renvoi
Le président de la chambre d'instruction a indiqué : « C'est le deuxième et
dernier renvoi. En toutes hypothèses, l'affaire sera examinée sur le fond
en octobre ». Le 3 juin, l'avocat général avait requis « de renvoyer l'affaire
en octobre » afin de permettre de répondre aux demandes de la justice
française. L'avocate de Sosthène Munyemana avait affirmé que son client
ne pourrait bénéficier d'un « procès équitable dans son pays », rendant
son extradition impossible.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/16/855453-
Accuse-de-genocide-le-medecin-rwandais-fixe-enoctobre.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44944
Rwanda: le TPIR demande la libération d'un avocat
détenu pour négation du génocide des Tutsi
(AFP) – Il y a 52 minutes
ARUSHA — Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a
demandé, sur conseil de l'ONU, "la libération immédiate" de l'avocat
américain Peter Erlinder, détenu depuis fin mai à Kigali où il est poursuivi
pour négation du génocide des Tutsi en 1994, a-t-on appris mercredi.
Me Erlinder, arrêté le 28 mai, défend au TPIR le major Aloys Ntabakuze,
condamné à la perpétuité en première instance et qui attend son procès
en appel.
Le tribunal affirme qu'en dépit des assurances données par le Procureur
général du Rwanda Martin Ngoga, il est apparu que l'avocat était poursuivi
en partie pour ses déclarations dans le cadre du procès de Ntabakuze.
"Le Bureau des Affaires juridiques (de l'ONU) a conseillé au TPIR de faire
valoir l'immunité pour le professeur Erlinder sans délai et de demander en
conséquence sa libération immédiate", écrit le greffier du tribunal, Adama
Dieng, dans une note verbale adressée mardi à la ministre rwandaise des
Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.
"Le TPIR, par la présente, notifie aux autorités rwandaises que le
professeur Erlinder a droit à l'immunité et demande, ainsi, sa libération
immédiate", écrit M. Dieng.
Les avocats plaidant devant le TPIR jouissent de l'immunité dans
l'accomplissement de leur mission au tribunal international.
Me Erlinder était arrivé dans la capitale rwandaise pour défendre
l'opposante Victoire Ingabire, elle-même accusée de nier le génocide des
Tutsi.
Un juge du tribunal de grande instance de Gasabo, à Kigali, a rejeté le 7
juin sa demande de libération provisoire, une décision dont le TPIR a
obtenu copie.
Selon la note verbale du tribunal international, "la poursuite (au Rwanda)
a fait des références spécifiques à des mots et déclarations du professeur
Erlinder dans son dossier au TPIR".
Interrogé, le Procureur général du Rwanda Martin Ngoga a attribué cela à
une erreur du juge.
"La référence par le juge était une erreur qui n'a rien à voir avec la
substance du contenu des publications pour lesquelles Erlinder est
poursuivi", a dit M. Ngoga.
"Nous informerons prochainement le greffier du TPIR pour une meilleure
compréhension et pour éviter des conclusions hâtives", a-t-il ajouté.
Copyright © 2010 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hm
hstLJCiL3b43EQI_wjrw2UF1IQ
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44956
Le TPIR s'oppose à Kigali dans l'affaire Erlinder
16/06/2010 à 12h:54 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) est intervenu dans
la polémique au sujet de la détention de Peter Erlinder, demandant sa
"libération immédiate". L’avocat américain, conseil de l’opposante Victoire
Ingabire, est poursuivi pour négation du génocide.
« Le professeur Erlinder a droit à l’immunité. » C’est le message qu’a fait
parvenir le Tribunal pénal international (TPIR) pour le Rwanda aux
autorités rwandaises, mardi.
Le TPIR, chargé de juger les responsables du génocide de 1994, prend
ainsi la défense de l’avocat américain, poursuivi pour négationnisme et
incarcéré à Kigali depuis le 28 mai.
Kigali nie toute intervention politique
Peter Erlinder conseille le major Aloys Ntabakuze, condamné à perpétuité
en première instance en décembre 2008, et préside l’Association des
avocats de la défense du TPIR.
Alors qu’Erlinder défend aussi l’opposante Victoire Ingabire, Kigali réfute
toute intervention politique dans ces poursuites. L’interpellation de
l’avocat américain a eu lieu quelques jours après une remarque de la
diplomatie des États-Unis, s’inquiétant « des tentatives de restreindre la
liberté d'expression » à l’approche de la présidentielle d’août prochain.
Ce sont des écrits de Peter Erlinder aux États-Unis et certaines de ses
déclarations qui ont été placés au centre de l’accusation rwandaise. Mais
le TPIR estime que l’accusation « fait des références spécifiques à des
mots et déclarations du professeur Erlinder » dans le cadre du procès
Ntabakuze. Soulignant que l’avocat ne peut être poursuivi pour des propos
tenus devant un tribunal, le TPIR demande donc l’application de
l’immunité pour Erlinder.
Une action contre Paul Kagamé
Le TPIR n’a donc pas retenu les assurances données par le procureur
général du Rwanda Martin Ngoga, d’après qui ces références étaient « une
erreur » du juge « qui n'a rien à voir avec la substance du contenu des
publications pour lesquelles Erlinder est poursuivi ». « Nous informerons
prochainement le greffier du TPIR, pour une meilleure compréhension et
pour éviter des conclusions hâtives », a-t-il ajouté.
Peter Erlinder, professeur de droit de l’université américaine WilliamMitchell, dans le Minnesota, avait, selon le New York Times, contribué à
monter une action en justice contre le président Paul Kagamé devant un
tribunal de l’Oklahoma. D’après le quotidien américain, il avait également
fait part de sa conviction que le Front patriotique rwandais (FPR, exrébellion dirigée par l’actuel président Paul Kagamé) était responsable de
l’attentat qui avait causé la mort de l’ancien président, Juvénal
Habyarimana, à l’aube du génocide de 1994.
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB201006161
21051/diplomatie-rwanda-genocide-fprle-tpir-s-oppose-akigali-dans-l-affaire-erlinder.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44975
RUBRIQUE EN ANGALIS
U.S. not to punish Turkey through Armenian
Genocide recognition
June 12, 2010 - 16:59 AMT
PanARMENIAN.Net - The U.S. is not going to punish Turkey for the
incident with Freedom Flotilla through the Armenian Genocide recognition.
“I don’t think we should be mixing up issues that don’t have anything to
do with each other. We have a wide-ranging relationship with Turkey. We’ll
be taking each issue appropriately, one at a time,” U.S. Assistant
Secretary of State for European and Eurasian affairs Philip Gordon said
in an interview to BBC.
He went on saying: “The overall relationship is inevitably affected by the
way the countries see each other. That’s why we’re careful about that. We
want to preserve a favorable image of Turkey in the United States.”
“Turkey and the United States have never been without their differences,
and we have some important differences now, but we also have a lot in
common that we’re working together on,” concluded Gordon.
On June 11, Spokesman for the U.S. Department of State Philip Crowley
said the U.S. is open to and discussing with Israel potential ways in which
the international community can participate in the flotilla investigation.
PanARMENIAN.Net learned from its sources in Washington that currently
the Armenian and Jewish lobbies are negotiating on advancement of the
Armenian Genocide Resolution (H. Res. 252.) The Jewish lobby had been
frustrating the resolution adoption due to friendly relations with Turkey.
However, those congressmen, who had been supporting Turkey, today are
revising their stance.
It is also noteworthy that the Israeli-Turkish friendship group has almost
frozen its activity in Israeli Knesset.
http://www.panarmenian.net/eng/world/news/49961/US_n
ot_to_punish_Turkey_through_Armenian_Genocide_recogni
tion
Turkish Citizen Sentenced for Sending Threatening EMails to Agos Editorial
A Turkish citizen sending threatening e-mails to the editorial of an
Istanbul-based bilingual weekly Agos has been sentenced to 3 years' and
3 month's imprisonment, according to Turkish daily Taraf.
Yasin Yildiz, 23, pleaded guilty as he testified to the police. He said he
started sending those letters when he read news articles on Armenian
cause that made him nervous.
Earlier in 2009 the Turkish court had sentenced another Turkish citizen on
similar charges. Mehmed Karai, who started sending threatening letters to
the Agos editorial after the assassination of the then Chief Editor Hrant
Dink, was sentenced to 3.3 years of imprisonment.
Tert.am
http://tert.am/en/news/2010/06/12/agos/
Gün AZTV: "National front for liberalization of
Southern Azerbaijan" planning to capture Iran's
northern provinces
Azerbaijani organizations acting abroad came up with a decision on
establishing “National front for liberalization of Southern Azerbaijan” at
the second congress in Brussels June 12-13, according to Gün AZTV.
Mechanisms on cooperating with Azeris living in the northern provinces of
Iran (Eastern Azerbaijan, Western Azerbaijan, Ardebil) and leading antigovernmental activity there, have been worked out during the discussions.
The 11-member staff of the “National front for liberalization of Southern
Azerbaijan” has been formed at the end of the second congress in
Brussels. Asad Tagizade has been elected as chairman, Eldar Gharadagli
and Nadir Tarik – deputy chairs.
Remind that “Southern Azerbaijan” (GAMOH) national political figures
have held a secret meeting in Baku recently and decided to “establish ties
with the organizations fighting for the democratic and national political
rights of minorities living in Iran and join them to fight against Iran’s
central government and Persian chauvinist system."
Source: Panorama.am
http://www.panorama.am/en/politics/2010/06/16/gyunaztv/
KURDISH NEWS: 9th – 10th June 2010
1. Alevis, Kurds polarized in their views on Turkey's ruling party
The opposition of Alevis in Turkey against the ruling Justice and
Development Party, or AKP, is very strong, a recent survey shows, while
the majority of the Kurds are supporters of the party. The researchers say
the notable difference between the two groups, and the disparity with the
Turkish norm, shows how strongly cultural identities can shape people’s
lives and decisions
Turkey’s Kurdish and Alevi communities are strongly polarized in their
views on the country’s ruling party, according to a recently published
survey conducted by a private research company.
Compared to the Turkish average, Alevis are strongly opposed to the
ruling Justice and Development Party, or AKP, while the country’s Kurdish
population showed high levels of support for the current government and
its policies.
The researchers say the notable difference between the two groups and
the disparity with the Turkish norm shows how strongly cultural identities
can shape people’s lives and decisions, including political ones.
When the respondents were grouped according to their political party
preferences, voters favoring the Republican Peoples’ Party, or CHP, and
those in favor of the Nationalist Movement Party, or MHP, are of the same
bloc and running counter to those who favor the AKP and those who favor
the Peace and Democracy Party, or BDP. These two blocs tend toward
totally opposing attitudes.
The survey was based on nine “yes or no” questions posed to the
respondents, asking them to say if they agreed or disagreed with the
statements that “Bigotry has increased during AKP rule”; “During the rule
of the AKP government there have been many significant and crucial
reforms/innovations/legal modifications”; “I am scared of Shariah being
imposed”; “The military should seize power if necessary”; and “Political
parties should be shut down if necessary.”
Participants were also asked “Which one is a greater threat to our
country: a military coup or Shariah?”; “Which statement below better
expresses your view of Ergenekon discussions?”; “Which statement below
better expresses your view about the recent relationship between the
political power and the judiciary?”; and “Which statement below do you
think is correct about the constitutional reform debates?”
A “cluster analysis” was conducted regarding responses to questions about
values and life in Turkey. Cluster analysis, or clustering, is the assignment
of a set of observations into subsets, called clusters, so that observations
in the same cluster are similar in some sense. Dividing the respondents
into groups according to certain values brought out three distinct types
within society.
Members of these types may have many common values but dramatically
oppose the members of the other social types. When these three types
are closely analyzed, it is clear that they stand for certain factual groups
in Turkey that have extremely different values and ideas.
These groups are defined as Moderns, Traditional Conservatives and
Religious Conservatives. Moderns represent 30.8 percent of Turkey’s
population, Traditional Conservatives 32.8 percent and Religious
Conservatives 36.5 percent.
Monday, June 14, 2010
BEKİR AĞIRDIR
ISTANBUL - Radikal
2. One Turkish soldier dies in clash against PKK in Southeast
One Turkish soldier was killed and four were wounded late Sunday in the
latest clash between the military and the outlawed Kurdistan Workers’
Party, or PKK, in rural Hakkari province in southeastern Turkey.
The governor of Hakkari announced that Pvt. Mehmet Ali Birlik was shot
dead in the clash, which broke at 10:30 p.m. in a rural area close to the
village of Konur in the town of Şemdinli, broadcaster CNNTürk’s web site
said.
The wounded soldiers were taken to a military hospital in Hakkari.
Meanwhile, a land mine explosion in southeastern province of Siirt’s
Baykan district injured one soldier and one civilian.
The PKK, listed as a terrorist group by Turkey, the European Union and the
United States, took up arms in 1984, sparking a conflict that has claimed
about 45,000 lives.
Also, members of the PKK broke in a house in Black Sea province of
Gümüşhane, CNNTürk news site reported. They took some basic goods
from the home and left. The owner of the house called security forces,
which initiated a search in the area.
Monday, June 14, 2010
HAKKARİ – Daily News with wires
3. 'Mideast Union' of Turkey, Arab countries unrealistic, say
experts
Lebanese students carry Turkish flags and pictures of PM Erdoğan as they
rally against the Israeli raid on an aid flotilla. AFP photo
The idea of a political union between Turkey and some Arab countries is
“an unrealistic goal,” experts said Sunday amid ongoing debate on
whether Turkey is turning from West to East.
Though senior Turkish officials reject the idea that it indicates a U-turn in
policy, the deal Turkey struck last week with Lebanon, Syria and Jordan to
create a new economic alliance has brought the “shift” debate to a higher
level.
But expanding stronger economic ties into a political union between
Turkey and Arab nations is an “unrealistic idea,” said Mohammad H. alMomani, deputy director of the Legislative Strengthening Program in
Jordan, adding that would-be members of such a bloc have weak
economies and lack political will.
Described by Turkish diplomats as a “regional cooperative model,” the new
alliance was introduced and extensively discussed in the Turkish media as
a “Middle East Union,” a potential rival to the European Union, which
Turkey has been trying to enter for the last four decades.
Such a bloc could not compete with the EU, al-Momani, who is also a
professor of political science at al-Yarmouk University, told the Hürriyet
Daily News & Economic Review.
“The EU has a completely different scope,” he said in an interview on the
sidelines of a workshop on Turkey and the Middle East held Sunday in the
Jordanian capital by the Turkish Economic and Social Studies Foundation,
or TESEV, and the German foundation Friedrich Ebert Stiftung.
Threat to Egyptian, Saudi influence
The rising Turkish role in the region is an attempt to fill the leadership gap
in the Middle East, according to Dr. Mohammad al-Halaiqah, a former
deputy prime minister of Jordan, who agreed with al-Momani that there is
no way for the new economic alliance to become a political union.
Even if Turkey and some other countries in the region were to take steps
toward creating such a political bloc, influential players among the Arab
nations would see it as a threat to Arab unity, al-Halaiqah said. “Egypt and
Saudi Arabia would not allow such an organization,” he told the Daily
News.
However, not everyone at the Amman meeting was pessimistic about the
idea of a “Middle East Union” in the region. Professor Mohammad Masalha,
the dean of the Faculty of International Studies at the University of
Jordan, said such a union would compensate for Turkey being outside of
the EU if it is refused membership in the bloc.
“Those countries [Turkey, Lebanon, Syria and Jordan] have a big market
share and a influential regional role. Therefore they have the capacity to
build a sustainable economic bloc,” Masalha said, adding that improved
economic and cultural ties could be later transferred to the political realm
and offered to hold prime-ministerial-level cooperation summits to
establish institutions to deal with what he called “technical issues,” such as
energy and transportation, and to discuss integration plans among the
nations.
No shift in policy
The Ankara government’s stance on regional crises, such as Israel’s
blockade of the Gaza Strip and Iran’s controversial nuclear program, has
raised speculation that Turkey is shifting away from its traditional ally, the
West, toward the East, with which it has historical and cultural ties.
Once staunch allies, Turkey and Israel have been at odds since the latter’s
deadly attack on Gaza during the winter of 2008-2009, which led to a
series of diplomatic spats between the two nations. Relations hit a new
low following Israeli commandos’ deadly attack May 31 on a Gaza-bound
flotilla of humanitarian aid dispatched by a Turkish organization.
Turkey, however, will not turn its face completely to the East lest it lose its
Western allies, Dr. al-Halaiqah said in remarks linking Ankara’s increasing
role with the lack of leadership among Arab nations and the rise of Iran.
Professor al-Momani agreed, saying Turkish efforts in the region favor the
country’s own interests and its heightened role will have a positive effect
on Ankara’s bid for EU membership. “Turkey is only trying to increase its
regional role in order to boost its value to the European Union and the
United States,” he told the Daily News.
Turkey’s rising popularity in the region has been reflected in a TESEV
report, “The Perception of Turkey in the Middle East,” based on a survey
conducted in Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, the Palestinian territories,
Saudi Arabia and Syria.
Even before Ankara ramped up its criticism of Israeli policies, Turkey had a
good image in all seven nations, according to the report, which was
discussed at the workshop in Amman.
The survey, conducted nearly a year ago with a total of 2,006
respondents, showed that the public in these nations perceives Turkey as
a major actor with influential opinions, said Jonathan Levack, the foreignpolicy program manager for TESEV. He said the survey results
demonstrate clear support in the region for Turkey’s mediator roles, and
for it further expanding its position.
Still, Turkey must have good relations with all actors in the region to
maintain its image as a fair mediator, Levack said, adding that TESEV is
planning to conduct a similar survey with a larger sample soon in response
to recent developments.
Turkey has entered a new era of diplomacy and politics, according to Daily
News columnist Mustafa Akyol, who compared what he called “old Turkey,”
which had a more militarist approach, with the “new Turkey” that is more
“diplomacist, globalist, regionalist and less nationalist” on both foreign and
domestic policies.
Turkey is rediscovering itself militarily, economically and diplomatically, alHalaiqah said, adding that it has huge support among both Arab populaces
and nations, though some governments do not want the Turkish role to
grow.
Noting that hopes about Turkey should not be exaggerated, however, alHalaiqah said Turkey would not be able to solve long-standing regional
problems immediately. “Turkey will not liberate Palestine tomorrow,” he
said. “So, it should cool down recent tensions.”
Monday, June 14, 2010
CİHAN ÇELİK
AMMAN, Jordan - Hürriyet Daily News
4. Kurdish play goes on Turkey tour
A Kurdish musical play, “Bir Kış Öyküsü” (A Winter’s Tale), will go on tour
around Turkey after playing to a full house in the southeastern city of
Diyarbakır for 26 weeks.
According to a written statement made by the Diyarbakır Metropolitan
Municipality, the play, directed by famous Turkish theater artist Haldun
Dormen, will now travel to Viranşehir, Nusaybin and Van.
A 35-person artists group will perform the play June 23 at the Viranşehir
Municipality Culture Center, June 24 in Nusaybin and July 1 in Van as part
of a festival in the city.
Muharrem Cebe, an official from the Diyarbakır municipality, said the play
has been seen by more than 20,000 people and is important because it is
the first Kurdish musical.
“The tour will be organized with the support of the Culture and Tourism
Ministry. Following Van, Viranşehir and Nusaybin, we plan to go to Mersin,
Adana, İzmir, Istanbul and Ankara,” Cebe said.
The musical, adapted for the stage from Cevat Fehmi Başkut’s work
“Buzlar Çözülmeden” (Before the Ice Melts), is being staged under the
Kurdish title “Çirokeke Zivistane.” It features tragicomic events occurring
in a district that has no contact with the world because of the harsh winter
conditions there.
Sunday, June 13, 2010
DİYARBAKIR - Anatolia News Agency
5. Ten more arrests under KCK operations
Ten people were arrested by a local court in the southeastern province of
Hakkari on Sunday for allegedly being members of the illegal Kurdistan
Communities Union, or KCK.
The round up of alleged KCK members occurred Wednesday and Thursday,
and the detainees included pro-Kurdish Peace and Democracy Party, or
BDP, members. Operations against the KCK, which is allegedly the urban
organization of the outlawed Kurdistan Workers’ Party, or PKK, have been
ongoing since last year. Mayors of the banned Democratic Society Party, or
DTP, are among the individuals previously arrested in the operation.
The indictment covering the former arrests was completed, and the court
received the text on Saturday. The court will decide to accept the
indictment within 15 days. It includes 151 defendants, including 103 who
have been arrested. A photograph showing mayors who were arrested in
April 2009 with handcuffs in front of the courthouse caused reactions.
The indictment also includes some significant claims. Deniz Baykal, the
former head of the main opposition Republican People’s Party, or CHP,
allegedly asked the KCK for permission to visit Diyarbakır for election work
during the March 2009 local election period, the indictment said. Baykal
was told to not come to the city because demonstrations would be
organized against his presence, it also said.
Baykal responded to the allegations from Antalya on Sunday, saying,
“Leave aside those kinds of ridiculous things.”
Among other allegations from the indictment, Osman Baydemir, the mayor
of Diyarbakır, allegedly asked the KCK for permission to attend a TV show
but was declined. “This clearly shows that the municipalities in the region
are under orders of the KCK,” the indictment said.
It was also alleged that that KCK had influence on decisions by
municipalities that were run by the closed DTP, including worker wages,
employment policies and bids.
Clashes between police and demonstrators also occurred in Hakkari on
Sunday along with the 10 arrests. A child was injured in the head by a
pepper gas bomb thrown by police.
Sunday, June 13, 2010
ISTANBUL – Daily news with wires
6. European Union wakes up to Turkey's new role
As debate flares over Turkey’s West-East orientation, the EU's foreign
ministers convene for their twice-annual meeting. Issues regarding the
Gaza flotilla, Iran's nuclear ambitions and Turkey's EU accession are likely
to be raised as international observers criticize the bloc for its treatment
of the country and Turkish leaders slam doubts about its direction
Turkey is likely to be a focal point at Monday’s twice-annual meeting of EU
foreign ministers as the bloc faces criticism amid international debate that
has re-ignited over the country’s axis shifting from West to East.
The debate follows in the wake of the deadly Israeli raid on a Gaza-bound
aid flotilla that killed eight Turkish activists and another who was a U.S.
citizen of Turkish origin, as well as Turkey’s vote against U.N. sanctions on
Iran.
“Gaza and Iran, as well as general feelings toward Turkey, could be raised
by some member states at the meeting in Luxembourg,” a Western
diplomat told the Hürriyet Daily News & Economic Review, speaking on
condition of anonymity.
The EU is coming under fire for pushing Turkey out of the West. U.S.
Secretary of Defense Robert Gates recently blamed the EU for Turkey’s
move away from the West. In a separate interview, Assistant Secretary for
European and Eurasian Affairs Phil Gordon was subjected to the same
question.
“Turkey is no doubt playing a more active role in the region. That is
obvious to anybody who pays even cursory attention to what is going on.
Turkey is more active in the East, it is more active in its region,” said
Gordon. “I don’t think, though, that this is at the expense of the West,
that this is somehow a choice, one or the other.”
Turkey’s escalating rhetoric against Israel, the climbing tension in bilateral
ties, as well as the “no” vote on Iran sanctions at the U.N. Security
Council last week are creating doubts over the direction Turkey is heading.
“This is not a new debate, but it was re-ignited because of the vote Turkey
cast on the Iran resolution,” said the Western diplomat. “Turkey is a major
global power. It would be offensive to suggest Turkey looks to one
particular direction. Turkey is an influential and moderate voice in the
region and plays a stabilizing role that should be welcomed,” he told the
Daily News.
Another European diplomatic source, however, said the EU cannot take all
the blame and held the domestic agenda concerns of the Turkish
government responsible for the recent foreign policy options.
“Turkey could have opened several chapters if it passed relevant laws and
opened its ports to shipping from [EU] member Cyprus. This is a problem
of the Turkish government, not in the hands of the EU,” he said.
On debates over a shift in direction, the diplomat said: “It is certain that
some of the government preferences may be interpreted as Turkey’s
moving to the East. But don’t forget that next year is election time in
Turkey.”
Ankara dismisses criticism of change in direction
Turkish leaders, meanwhile, slammed the debates as “artificial worries”
and repeated that Turkey’s route was toward Europe.
“While we are proceeding on our EU objective, establishing good,
advanced relations with other countries has nothing to do with a change of
axis,” Deputy Prime Minister Bülent Arınç said Sunday.
“Concerns over Turkish policy and where it is shifting are only artificial
worries. Turkey struck a four-sided free-trade agreement with Jordan,
Syria and Lebanon. As well, visas are no longer required. This is in the
interest of our country. You cannot talk about a shift of axis here. Turkey’s
route is toward Europe. Our objective is full membership.”
In the Black Sea province of Rize, Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan
said Turkey made huge economic gains from friendly relations with its
neighbors and the removal of visa restrictions.
“If we had not pursued a ‘zero problem’ policy with neighbors, and had
not delivered peaceful nuclear energy messages, would our exports have
risen from $36 billion to $132 billion? If we had not eased visa
restrictions, we could not have expanded threefold over the last seven
years,” he said.
Sunday, June 13, 2010
FULYA ÖZERKAN
ANKARA – Hürriyet Daily News
7. Turkey sets goals for coming years
The Turkey Millennium Development Goals 2010 Report was released in
Istanbul on Thursday, the second of its kind since the first national report
was produced in 2005.
“One of the most important aspects of the MDGs is that they are based on
concrete and measurable indicators. This is why MDG reports are
extremely important for every country in monitoring their status of social
development in comparison with others,” said Cevdet Yılmaz, a Turkish
state minister.
The report consists of eight goals, namely to eradicate extreme poverty
and hunger, to achieve universal primary education, to promote gender
equality and empower women, to reduce child mortality, to improve
maternal health, to combat HIV/AIDS, malaria and other diseases, to
ensure environmental sustainability and to develop a global partnership
for development.
In Turkey, the proportion of the population that lives on less than one
dollar a day was 1.1 percent in 1994 and 0.2 percent in 2002, which was
further reduced to nil in 2006. Extreme poverty does not exist in Turkey
today, and food poverty is being kept at a relatively low level. However,
social transfer activity in favor of the poor in Turkey is not yet at the
desired level.
Important development has been achieved in primary education in the last
few years, and the net enrolment ratio has nearly reached 100 percent.
Data reveals, however, that two-thirds of all primary school children who
do not attend school are girls and those living in the eastern regions and
rural areas are the most disadvantaged group. Overall, Turkey is still
below international standards in terms of both physical infrastructure and
the number of teachers.
In the last few years, Turkey has also achieved significant progress in the
area of mother and infant health, as well as in increasing its Official
Development Assistance, or ODA, to developing countries. Total ODA
increased 30 percent in year 2008 alone, and currently Turkey’s ODA is
more than that of some EU and OECD member countries.
In many respects, Turkey is well on its way to reaching MDG targets. Yet
structural inequalities, especially those related to geographical and social
gender disparities, remain a challenge.
“The government of Turkey acknowledges the need for a comprehensive
attempt, including further improving the legislative and policy frameworks
and, above all, their implementation, for strengthening women’s role and
participation in decision making and the labor market,” said United Nations
Resident Coordinator Shahid Najam.
In Turkey, women’s participation in the labor force increases as their level
of education rises. Among women who are graduates of secondary level
vocational or technical schools, the labor force participation is 38.3
percent, and among those who are graduates of standard secondary
schools, it is 29 percent. However, among university graduates the rate of
participation rises to 70 percent.
Overall, more efforts are still required to achieve the development goals,
not only in Turkey, but also globally. As Mr. Najam said: “Still more than
1.4 billion people are below the poverty line, 72 million children are out of
school, 500,000 more women a year are dying of pregnancy-related
causes and the severity and rapidity of climate change are impacting the
livelihood assets of the poor, as well as the sustenance of the future
generations.”
The Millennium Development Goals were adopted in year 2000 under the
leadership of the United Nations at a historic summit that gathered the
representatives of 189 nations, including 147 heads of states and
governments.
Sunday, June 13, 2010
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
8. Turkey's ruling party submits bill on stone-throwing children
The ruling Justice and Development Party, or AKP, submitted Friday a
long-anticipated bill on “stone-throwing children” to Parliament to
overhaul anti-terror legislation.
The AKP is planning to pass the bill on children who have thrown stones at
security forces during pro-Kurdish rallies before it breaks for the summer
recess.
Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan recently met with Justice Minister
Sadullah Ergin, Interior Minister Beşir Atalay and AKP’s Parliamentary
Group Deputy Leader Bekir Bozdağ in Istanbul to discuss the future of the
bill.
During the meeting, Erdoğan instructed his colleagues to take the
necessary steps to solve the long-standing problems surrounding the issue
before Parliament breaks for the summer recess on July 1. Erdoğan also
asked the party members to take into consideration the demands of a
group called Advocates for Justice for Children, headed by artist Lale
Mansur. Mansur has met with Erdoğan a number of times to discuss the
issue.
Bozdağ met with one of the advocacy groups representatives, lawyer
Mehmet Uçum, on Thursday in Parliament to collaborate on the proposal.
The AKP Friday submitted the draft bill to the legislative body, and Bozdağ
said they planned to pass it before the summer recess.
AKP Batman deputy Mehmet Emin Ekmen said some 300 children who
were arrested for the first time for throwing stones at security forces and
whose cases still continue will be released if the bill passes in Parliament.
Bill envisions reduction in penalties for children
The issue of children being subjected to severe sentences for throwing
stones at police forces during pro-outlawed Kurdistan Workers’ Party, or
PKK, demonstrations in Southeast Anatolia has long been on Turkey’s
agenda.
The government first wanted to amend the relevant law to reduce the
penalties after criticism that children were being tried as adults, but it had
to shelve the bill in the wake of increasing terrorist uprisings and pro-PKK
protests in the region. The PKK is listed as a terrorist organization by
Turkey as well as the United States and the European Union.
The government was consequently criticized by the opposition parties and
some segments of the society for shelving the bill.
The bill envisions a reduction in penalties for children who stand accused
of terror-related offenses. The bill also stipulates that all children who
have committed terror crimes be put on trial in juvenile courts instead of
high criminal courts with special authorization.
Speaking to the Hürriyet Daily News & Economic Review, Uçum said the
problem of stone-throwing children is likely to be solved if the bill passes
through Parliament. He said children were treated and punished like
members of a terror organization. He said they faced harsh penalties for
merely throwing stones at security forces.
“Children receive five years imprisonment, for instance, even if the stone
they throw doesn’t even touch the security forces. This is not right,” said
Uçum.
“We proposed that children who were involved in terror activities aged
between 16 and 18 should be tried in juvenile courts. The government’s
final proposal has almost met half of our demands,” Uçum maintained.
Friday, June 11, 2010
GÖKSEL BOZKURT
ANKARA Daily News Parliament Bureau
9. Diyarbakır police form field hockey teams for street kids
The provincial police department of the eastern province of Diyarbakır has
started 16 teams for various sports to help steer young people away from
crime.
The 160 children playing on the teams previously worked on the city’s
streets, cleaning the windscreens of cars or selling paper towels, a
precarious lifestyle that left them vulnerable to becoming involved in
criminal lifestyles.
Along with the international symposium the Diyarbakır Police Department
organized last week under the title “Child Victims Dragged into Crime,” the
project shows police are genuinely and sincerely looking for answers to
the question “Where are we going wrong?”
The field hockey team, Emniyet Spot, is made up of kids between the ages
of 8 and 13. Mustafa Sağlam from the Diyarbakır Chief of Police’s
department personally pioneered the project five months ago, saying,
“Everybody plays football. How about we play field hockey instead?”
In addition to helping rehabilitate these children, the initiative also aims to
break down their prejudices against the police force. “As we traveled
together for the games, and as we cheered up at our triumphs or grieved
about our losses together, these prejudices waned away,” Sağlam said.
Diyarbakır provincial sports representative Veysi Koyun had interesting
experiences as he taught the children hockey. “They did not know about
field hockey; they first thought they were going to play okey,” a board
game that is very popular in Turkey.
There are a lot of young people who have changed their lives in
Diyarbakır. One former street kid was discovered to be a talented runner
as he was gathering garbage. He is now an assistant coach and studies
physical-education teaching through a distance-learning university
program. And these kids who are at the beginning of their sports career
have already shown great success by becoming third in the local league.
Diyarbakır families average 6 kids
Realizing that law enforcement based on brute force is outmoded, the
Diyarbakır Police Department is working to replace it with attempts to stop
crime before it occurs. As part of this effort, the department conducted
research about the city’s children. The results show an average of six kids
per family in Diyarbakır, and 53 percent of the city’s primary and middle
school students coming from surrounding provinces. One in four mothers
does not speak Turkish and 75 percent of mothers are illiterate. For
fathers, the illiteracy rate is 25 percent.
What the children say
Emrah Seven, 13: ‘I am more eager about life now’
Before starting field hockey, all I used to do was fight and swear on the
streets. But after I got onto the team, everything changed. I am more
eager about life now. And I swear less. If someone swears at me, I reply,
“Your bad language is yours.” Recently, I won a medal in a competition.
My mother kissed me.
Ender Çelik, 11: ‘I used to hate cops’
I had really bad thoughts about cops. I did not like them at all. But after I
started playing with Emniyet Spor, I got to know them better and I started
to like them. They hugged and kissed me even when I was sweaty.
[Before,] I could not even dream about playing field hockey. On of my
friends from the street listed me [in the audition]. If I can be a good
player in the future, I would like to be famous.
Muhlis Akar, 11: ‘I have decided to be a hockey coach’
One of my friends from the street was playing field hockey. I wanted to do
the same thing when I saw him walking around the neighborhood in his
training sweats. Now I am having great fun. I used to want to be a brain
surgeon, but now I have decided to be a hockey coach.
Saturday, June 12, 2010
ŞERMİN TERZİ
DİYARBARKIR - Hürriyet
Turkey’s route should be toward EU, says Kılıçdaroğlu
Expressing his distrust in the ruling party’s stance on European Union
membership, main opposition leader Kemal Kılıçdaroğlu urges Turkey to
keep facing toward the West. He also criticizes the government for its
‘mistakes’ in foreign politics, which he says are apparent in the tensions
with Israel and the weakening of ties with the European Union
Turkey’s direction should be toward the West and the European Union,
where the path to modern values lies, according to main opposition leader
Kemal Kılıçdaroğlu.
“Turkey is a country that has modeled its democracy, human rights and
laws on the West and is now in danger of drifting away from these values,”
said Kemal Kılıçdaroğlu, leader of the Republican People’s Party, or CHP, in
an interview with daily Vatan on Friday.
“We’re at a serious blockage in our European Union proceedings. The
government needs to come out and explain the reason for this. If your
politics are causing a loss of trust in the West, this is a very serious
problem," he said, adding that he does not believe in the Justice and
Development Party, or AKP’s, sincerity in European Union membership.
Speaking to the dailies Vatan and Habertürk Friday, Kılıçdaroğlu spoke
about a broad range of questions regarding recent events, including his
vision on the EU. He said Turkey should turn its face to the West in the
wake of Turkey’s “no” vote on the United Nations Security Council’s
sanctions against Iran.
He also criticized the AKP for what he calls its mistakes in foreign politics,
which he says are apparent in tensions with Israel and the weakening of
ties with the European Union. Turkey may or may not become a member
of the European Union, said Kılıçdaroğlu, adding that he was ready to
make the social, legal and economic changes that would bring Turkey to
Western standards.
Asked to comment on Turkey’s “no” vote on Iran sanctions, Kılıçdaroğlu
said, "For peace in the Middle East, no one should possess nuclear
weapons.”
Tension with Israel
When asked about the recent tensions with Israel, "AKP and Israel are at
fault," said Kılıçdaroğlu. "This has revealed AKP’s failure in foreign
politics," he said, adding that Turkey was alone on this issue, with no
support from the Arab League, Organization of the Islamic Conference,
NATO or European Union.
Numerous mistakes have been made, according to Kılıçdaroğlu. "They
have disabled foreign affairs by running it from their headquarters," he
said. “The AKP wants to use a situation in foreign politics as material in
internal politics," and they’re facing serious problems as a result.
"The Gaza issue is a serious problem," he said, and he suggested starting
a campaign to remove the blockade. "Of course we have information.
We’ve given a parliamentary investigation proposal. This should be
investigated by Parliament so the truth can be revealed."
Continuing his criticism of the AKP, Kılıçdaroğlu said to the daily
Habertürk, "We see the April 27 e-memorandum as a play by the AKP to
win the elections. We are against such unlawful [virtual] coups."
When asked if his party would form a coalition with AKP, Kılıçdaroğlu
answered, "No. We will come to power on our own."
The Kurdish issue
Asked to comment on the Kurdish question, Kılıçdaroğlu said, "I don’t find
it right to use people’s ethnic identities and beliefs as material in politics."
Kılıçdaroğlu has been criticized for not using the word “Kurdish” in his
speeches when talking about the Kurdish problem in the country. "We
don’t find it right to separate people as ‘Turkish’ or ‘Kurdish.’ They are,
first of all, human," said Kılıçdaroğlu. "We don’t want to use a word that
associates with an ethnic identity. This is why we call it the Eastern or
Southeastern issue."
Speaking to the daily HaberTürk, Kılıçdaroğlu had similar words for the
headscarf issue. "This matter is not a problem as long as religion isn’t
used for political reasons," he said.
Friday, June 11, 2010
ANKARA- Hürriyet Daily News
10. As EU vision fades, 'MEU vision' emerges among Turkey,
neighbors
Increasing economic integration between Turkey, Syria, Lebanon and
Jordan has prompted visions of a new “Middle East Union” to rival the EU,
but Turkish officials have taken pains to downplay the idea.
“It would be more accurate to call it a regional-cooperation model rather
than a union,” diplomatic sources told the Hürriyet Daily News & Economic
Review on Friday. In describing what he has in mind, however, Foreign
Minister Ahmet Davutoğlu seems to be talking about something more than
mere regional cooperation.
“From Kars in Turkey, to Morocco and Mauritania, from Sinop in Turkey to
Sudan, from the Bosphorus to the Gulf of Aden, Turkish and Arab
geographies own the most strategic belt in the world,” Davutoğlu said at
the Turkish-Arab Cooperation Forum held Thursday in Istanbul, expanding
on the idea of the current cooperation. “We want to turn it into a security
and economic-integration belt.”
The foreign minister’s reference to a region ruled for centuries by the
Ottoman Empire may reignite debate about whether the Turkish
government is pursuing a policy of neo-Ottomanism and shifting its gaze
away from its tradition Western orientation.
A change in foreign-policy direction was rejected by top members of the
ruling Justice and Development Party, or AKP, on Friday, with Parliament
Speaker Mehmet Ali Şahin saying there had been no change in the
country’s policies and that “Turkey is not going anywhere.”
Turkey, Syria, Lebanon and Jordan have announced an agreement on
integrating their economies through creating free-trade zones in a
borderless region. The four countries have also agreed to set up a joint
council for cooperation, which other countries may be able to join in the
future.
“There are some other countries in the region planning to join this
cooperation, but it is better for them to announce [their decisions]
themselves,” diplomatic sources said.
This High-Level Quadruple Council will convene at the prime ministerial
level every year, but ministers will collaborate more frequently, meeting
four times a year under a rotating group president system. The
mechanism is expected to enhance the economic cooperation between the
countries. Turkey already has free-trade agreements with Syria and
Jordan and negotiations for a trade agreement with Lebanon are being
formulated.
The announcement of the new alliance came amid Turkey’s symbolic
disengagement from Europe and the United States, demonstrated this
week in its vote against the U.S.-backed sanctions on Iran. But Davutoğlu
stressed that the zone of free movement of goods and people should not
be considered an attempt to create an alternative to the European Union.
Experts drew attention to the fact that the AKP has implemented policies
to boost economic ties with its neighbors and the Arab world since the
party came to power in 2002.
“It will be beneficial for the global integration of these regional economies.
Engagement of these countries with Turkey will serve not only the global
economy but will also contribute to the stability in the region,” Güven Sak,
the director of the Economic Policy Research Foundation of Turkey, or
TEPAV, told the Daily News.
Turkey, a potential member of the EU with a strong interest in the
direction of the European bloc, would not want to establish “a kind of a
‘Middle East Union. Turkey may merely be a gate for Western investment
actors to enter the region,” Sak said.
“There will be more moves regarding economic affairs. Since Turkey’s
economy is stronger, other countries will benefit more from this
cooperation,” Muharrem Hilmi Özel, a Middle East expert for the Turkish
Asian Center for Strategic Studies, or TASAM, told the Daily News. “But
stronger economic ties with Turkey will also provide these countries with a
closer political proximity to Ankara.”
Since the AKP came to power, Turkey’s exports to its Muslim neighbors
have increased sharply. Exports to non-Arabic Iran have grown 500
percent since 2002, while trade between Turkey and all 22 members of
the Arab League has more than doubled over the past five years, reaching
24.7 billion euros annually. In 2009, Turkey exported $1.4 billion worth of
goods to Syria and $690 million worth to Lebanon.
Friday, June 11, 2010
Sevil KÜÇÜKKOŞUM
ANKARA - Hürriyet Daily News
11. Indictment demands 36.5 years for Baydemir for terror
The indictment in a case into the Kurdistan Communities Union, Turkey
Council (KCK/TM) demands a 36.5-year jail sentence for Diyarbakır Mayor
Osman Baydemir -- and also details how Baydemir, one of 151 defendants
in the case, was pushed to the brink of suicide under pressure from the
terrorist group.
An indictment prepared by prosecutors investigating the KCK/TM, an
organization that allegedly functions as the urban arm of the outlawed
Kurdistan Workers’ Party (PKK), has been presented to the Diyarbakır 6th
High Criminal Court. The document, prepared by the Diyarbakır State
Prosecutor’s Office, presses charges against 151 Kurdish politicians -- 103
of whom are currently in state custody -- including 12 mayors and several
executives of the now-defunct Democratic Society Party (DTP). The
prosecution is demanding life sentences for 11 Kurdish politicians, and
terms from 15-36.5 years in prison for 140 individuals. Individuals on the
list include Baydemir, former DTP deputy chiefs Kamuran Yüksek, Selma
Irmak and Bayram Altun, former deputy of the now-defunct Democracy
Party (DEP) Hatip Dicle and PKK European representative Sabri Ok.
The 7,578-page indictment contains intriguing details regarding Diyarbakır
Mayor Baydemir and internal disciplinary mechanisms of the KCK/TM.
According to the document, Baydemir was subjected to this disciplinary
procedure in 2008 for failing to add his signature to the “Sayın Öcalan”
campaign, which refers to the jailed head of the PKK Abdullah Öcalan
using the Turkish honorific “sayın,” translating roughly into English as
“mister.” Baydemir reportedly submitted his resignation from the KCK/TM
to its Regional Administrations Commission -- but KCK/TM spokespeople
refused to accept his resignation. The indictment details how, under
pressure from the group over the incident, Baydemir said in a phone call
to former DTP deputy chief Irmak: “My spirits are really down. I’ve
considered committing suicide.”
In addition, Baydemir had reportedly sought permission from the KCK/TM
to appear on a television program, but was denied for the same
disciplinary reasons. Similarly, the indictment says that ahead of local
elections in 2009, then-head of the opposition Republican People’s Party
(CHP) Deniz Baykal had sought the permission of the KCK/TM to arrange a
meeting between Baydemir and himself, sending a proposal through a CHP
executive committee member to a KCK/TM spokesperson. This request
was allegedly denied, with KCK/TM spokesperson Nadir Y. requesting that
Baykal not come to Diyarbakır to visit Baydemir. The prosecution is
seeking a sentence of 36.5 years in jail for Baydemir on charges of
membership in an armed terrorist organization, opposition to laws on
demonstrations and marches and conducting propaganda for a terrorist
organization.
The 11 suspects for whom the prosecution is demanding life sentences
without parole stand accused of establishing a terrorist organization (the
KCK/TM) and attempts to destroy the unity of the state. The other
politicians have a number of charges leveled against them, including
membership in a terrorist organization, aiding and abetting a terrorist
group and obstructing others’ rights to the freedoms of working and
receiving an education.
Prosecutors say Ok was made the head of the KCK/TM in a meeting in
İstanbul and that under his leadership certain members of the KCK/TM
were appointed “supervisors” responsible for interrogating mayors and
parliamentary deputies who failed to take part in KCK/TM activities and
campaigns as ordered.
14 June 2010, Monday
TODAY’S ZAMAN WITH WIRES
İSTANBUL
12. Author Güler Sentenced on Behalf of Novel Characters
Author Mehmet Güler was sentenced to imprisonment of one year and
three months under charges of "propaganda for an illegal organization"
based on three fictional characters of his book "More difficult decisions
than death". Publisher Zarakolu was acquitted.
The Istanbul 10th High Criminal Court convicted author Mehmet Güler of
"making propaganda for the PKK organization" on the grounds of
"separatist" protagonists in his novel entitled "More difficult decisions than
death" (Ölümden Zor Kararlar). The PKK is the militant Kurdistan Workers'
Party, a terrorist organization fighting an armed struggle against the
Turkish Armed Forces for Kurdish independence.
The novel was published by Belge Publishing. Publisher Ragıp
Zarakolu was acquitted in the yesterday's hearing (10 June) since the
court decreed for a lack of "criminal liability". Author Güler on the other
hand was sentenced to imprisonment of one year and three months
according to article 7/2 of the Anti-Terror Law because of the fictional
characters of the novel named "Sıti", "Sabri" and "Şiyar".
After the court session, Güler told bianet, "We all see to what extend
trials in Turkey are deteriorating. The government, talking about opening
and high standard democracy, went as far as prosecuting and punishing
fantasy and imagination. But this case is just another part of the struggle
for democratization. We are preparing the publication of the second
volume. It will go to press at around September. We will carry on with the
writing".
Guilt was proven four months after change of prosecutor
In the second hearing on 19 November 2009, prosecutor Mustafa
Çavuşoğlu advanced the view in his final plead that "no legal elements of
crime occurred". He demanded the acquittal of Zarakolu and Güler.
Prosecutor Savaş Kırbaş, on duty at the following hearing on 25 March,
reckoned the utterances of the protagonists to be "dangerous" and
requested a prison sentence for writer Güler.
Prior to the decision Özan Kılıç, lawyer of the writer and the publisher,
said in yesterday's hearing, "What exactly changed within four months
while no further evidence had been added to the file and the same laws
were still enforced?" Subsequent to the pronouncement of the judgement,
he announced to file an appeal.
Güler and Zarakolu were supported in the hearing by International PEN
Secretary General Eugene Schoulgin, International Publishers
Association (IPA) executiveAlexis Krikorian, wirters Temel
Demirer and Sibel Özbudun and interpreter Atilla Tuygan.
Charged with summary on the book cover
Istanbul Public Prosecutor Hikmet Usta based his indictment of 22 May
on dialogues in the novel such as on page 39 in the context of a trial
against a PKK member, quoted as follows: "This court delegation has no
right to judge me. I fight for freedom. I do not recognize this court". The
court president's warning "Do not disrespect the court delegation!" and
similar passages of the novel are further subject to the indictment.
The following paragraph on the back of the book cover is furthermore seen
as subject to criminal offence: "The shadows of 12 September [military
coup in 1980] are a heavy burden. But elections were held, civil life was
re-established and the society started to come to a rest even though a
shadow remains. Even more important, the war started on 15 August
began to disperse the fear of that nightmare which followed people like a
shadow. It began to scratch the undisputable and untouchable ruling
image of the junta of 12 September".
International PEN and IPA condemn the conviction
International Pen and the International Publishers Association condemned
the prison sentence imposed on writer Güler in a joint statement signed
by IPA presidentBjorn Smith-Simonsen and International PEN
Secretary General Schoulgin.
In the statement, the Turkish officials were urged to act in accordance
with the commitments stipulated in the United Nations Universal
Declaration of Human Rights, the International Covenant on Civil and
Political Civil Rights, the European Convention on Human Rights and the
European Union Charter of Fundamental Rights signed by Turkey. (EÖ/VK)
Erol ÖNDEROĞLU <http://bianet.org/yazar/erol-onderoglu>
[email protected] <mailto:[email protected]>
Istanbul - BİA News Center
11 June 2010, Friday
13. Chief Editor of Women Magazine Detained since March!
Gurbet Çakar, editorial manager of the Kurdish-Turkish women magazine
Rengê Hevîya Jinê, has been in detention for three months. A Diyarbakır
court decided to extend her detention for at least 20 days. She had
previously been sentenced to more than three years in jail.
In the hearing on 10 June, the Diyarbakır 5th High Criminal Court
dismissed the request for the release of Gurbet Çakar, editorial manager
of the Rengê Hevîya Jinêwomen magazine. Çakar was detained three
months ago under charges of "making propaganda for the PKK via the
media". The PKK is the militant Kurdistan Workers' Party.
Rengê Hevîya Jinê is the only women magazine in Turkey publishing in
Kurdish and Turkish. Executive Çakar was detained in the middle of March
by the Diyarbakır Public Prosecutor, where she had gone in order to give a
statement. She is currently imprisoned in the Diyarbakır E Type Prison.
Lawyer Özen: Convicted in three trials
Çakar's lawyer, Servet Özen, told bianet that a total of five cases have
been filed with the magazine. According to Özen, local courts in Diyarbakır
decreed for imprisonment of three years and nine months in total in three
of the cases under charges of "making propaganda for an illegal
organization".
Özen explained that the cases were opened on the grounds of calling
imprisoned PKK leader Abdullah Öcalan "leader of the Kurdish people"
and for publishing photographs of Öcalan and PKK militants.
Özen is going to file appeals to these decisions. She stated that her client
Çakar is furthermore tried for "membership of an illegal organization and
committing a crime on behalf of the organization". The case related to her
detention will be continued on 1 July.
The lawyer said that another trial under article 7/2 of the Anti-Terror Law
will be continued on 17 June. The magazine had started publishing in
November 2007.
Çakar and a number of other detainees applied to the Human Rights
Foundation (İHD) Diyarbakır Branch recently since they were being
harassed by soldiers.
Another three editorial managers convicted
The first editorial manager of the periodical, Sultan Sonsuz, was
sentenced to imprisonment of one year and three months in one out of
five cases launched related to "propaganda". Sonsuz is facing
imprisonment of between four years and nine months and 20 years in
total in the scope of the remaining four cases. Her successorRuken
Aktaş is facing imprisonment of up to three years and nine months.
Bringing three cases before the Court of Appeals, one trial against Aktaş
was dropped. The Diyarbakır 6th High Criminal Court handed down a one
year and three months prison sentence to Aktaş's successor Sibel Esmer.
Esmer appealed to the decision. (EÖ/VK)
Erol ÖNDEROĞLU <http://bianet.org/yazar/erol-onderoglu>
[email protected] <mailto:[email protected]>
Diyarbakır-Şırnak - BİA News Center
14 June 2010, Monday
14. "Child friendly" Draft of the Anti-Terror Law
Important changes have been made in the new version of the Anti-Terror
Law. Children are tried at juvenile courts and stones do no longer account
as weapons. Some anticipated increases of crimes and punishments will
be lifted.
Details of the reviewed draf of the Anti-Terror Law (TMK) were announced
on Monday, 14 June. The current version of the TMK stipulates the
prosecution of children under the same conditions as the litigation of
adults.
Lawyers Mehmet Uçum, Hatice Uçum and Gülçin Avşar from the Justice
for Children Group (ÇİAÇ) evaluated the new draft bill.
Stones not accounted for as "weapons"
The lawyers explained the following amendments:
* The current regulation foresees imprisonment of up to three years for
children who refuse to leave an illegal meeting or demonstration despite
prior warnings. In the amended draft, this punishment was decreased to a
maximum of two years.
* Children resisting the police could previously be punished with prison
sentences between three and five years. The reviewed version suggests
mitigation to six months as the minimum and three years as the upper
limit.
* According to the present law, stones were accounted for as "weapons"
and children throwing stones to police officers could be tried for
"resistance" to the police. The amended draft bill lifts the crime of "armed
resistance" and does not account stones for weapons. The current
punishment of a five-year prison sentence shall be lifted.
Files tried at the Juvenile Court
* Article 5 of the TMK (Increase of Sentences) shall not be applied to
children. In the existing law, the sentence was to be reduced by half for
children. Thus, an increase of punishment was lifted.
* Release on probation for children tried under the TMK can currently be
granted after the child has served three quarters of his/her prison
sentence. The amended version stipulates to release children on probation
after having served two thirds of their sentence.
* The draft bill orders to prosecute children at Juvenile Courts only.
Current cases tried at High Criminal Courts will be transferred to juvenile
courts when the amendments will have been enforced. The files pending
at the Court of Appeals will be returned to the juvenile courts. The files of
children who have been convicted at high criminal courts already will be
overruled by the according court and tried again at the juvenile court.
Children's development and education considered
* The draft bill lifts article 34 of the Law on Meetings and
Demonstrations (TGYK). The anticipated prison sentence of between
three and five years shall be lifted.
* Article 34 of the TGYK on "Provisions applied to children" shall be
amended. The following article is suggested in the draft bill: Children who
have been convicted of membership of an illegal organization or spreading
propaganda for the first time because of attending an illegal meeting or
demonstration shall not be sentenced to prison. "Security measures" shall
be implemented instead. This is a provision in accordance with the
children's development and education. (SP/EÖ/VK)
Semra Pelek - Erol Önderoğlu <http://bianet.org/yazar/semra-pelek--erol-onderoglu>
Ankara - BİA News Center
15 June 2010, Tuesday
15. DİHA Reporter Detained, Demonstrator Severely Injured
A Van court detained DİHA reporter Çiftçi and a further 10 people under
charges of "connection to the KCK", the umbrella organization of the PKK.
Cemil Akgül, a young man who protested the detentions, got severely
injured on his head.
The Dicle News Agency (DİHA) reporter for the province of Hakkari
(south-eastern Turkey), Hamdiye Çiftçi, and a further ten people were
detained on 13 June because of alleged connections to the Democratic
Confederation of Kurdistan/Turkish Assembly (KCK/TM), The KCK is the
intend to organize the Kurdish people as an umbrella organization that
includes the militant Kurdistan Workers Party (PKK).
The Van 3rd High Criminal Court arrested the eleven people during raids
on their homes, among them journalists Çiftçi and executives of the proKurdish Peace and Democracy Party (BDP). Protests rose in Hakkari as
repercussions of the detentions.
The people detained by the Van local court are BDP Hakkari Provincial
Chair M. Sıddık Şahin, BDP headquarters executive İzzet Belge, central
district chair Seyhan Şahin, members of the provincial directorate Emine
Akboğa, Hüsna Sağan and Fatma Duman, former provincial chair of the
pro-Kurdish Democratic Society Party (DTP, closed by the Constitutional
Court in December 2009) Hivzullah Kansu, former DTP Şemdil provincial
chair Emrullah Öztürk, Tahir Koç and one other person.
Demonstrator Akgül severely injured
As reported by the YuksekOvaHaber.com news site, 19-year-old Cemil
Akgül was severely wounded in the course of demonstrations against the
detentions in Hakkari. He was able to undergo surgery on 13 June. His
right arm is numb and his left leg might be paralyzed, the news site
announced.
According to the source, Akgül was hit at his head by a gas bomb thrown
by the police from a close distance. Apparently, he suffered the most
serious injuries from the explosion of the gas bomb.
Akgül underwent a four-hour surgery in the brain surgeon department of
the Van State Hospital. His situation is not critic any more.
According to the website, the doctors said that blood vessels of the brain
were damaged by the gas bomb and thus Akgül is carrying a high risk of
his right leg being paralyzed. (EÖ/VK)
Erol ÖNDEROĞLU <http://bianet.org/yazar/erol-onderoglu>
[email protected] <mailto:[email protected]>
Hakkari - BİA News Center
15 June 2010, Tuesday
16. The funeral of member of HPG is on the way to Diyarbakir
The funeral of Mehmet Ince (Seyit Riza), member of HPG, is being brought
to Diyarbakir from Semdinli State Hospital by his family. Mehmet Ince had
lost his life during the armed conflict between Turkish Military Forces
(TSK) and People Defense Forces (HPG) on June 11, in Semdinli district of
Hakkari.
According to information obtained the funeral was tried to be kidnapped
by security forces before family took it. Around three thousand people
including president and members of Peace and Democracy Party (BDP)
Semdinli Branch, IHD, Kurdi-Der, aldermen, have gathered in front of
Semdinli State Hospital. Resit Erbas, president of BDP Semdinli Branch,
addressed people who gathered in front of hospital; “Can’t they see that
the conflicts, lasts 30 years, cannot solve the problem? The only
responsible of these deaths are the authorities, AKP administration. It was
proved one more time by this death that the Kurdish people want freedom
more than to live.”
Father Gazi Ince and mother Fikriye Ince accompanied by Emin Sari, the
representative of Human Rights Association (IHDA) Semdinli Branch took
the funeral to bring to Diyarbakir.
The coffin of Mehmet Ince (Seyit Riza), has been carried on shoulders of
thousands until exit of Semdinli to Diyarbakir.
15.06.2010
HAKKARI (DIHA)
17. Kurdocide Watch-CHAK warns Turkey to obey CRC
Kurdocide Watch-CHAK warned Turkey to obey United Nations Convention
on the Rights of the Child (UNCRC)
Kurdocide Watch-CHAK, a human rights organization against genocide of
Kurds based on Swedish, made a press release to pay attention on
imprisoned children in Turkey. CHAK warned Turkey for not fulfilling
obligations of CRC requests regarding three thousand imprisoned children
while five thousand have already been prosecuted.
The organization has given information about imprisoned children because
of Anti-Terror Act (TMK) in the release; “Children have been convicted in
adult courts of crimes including that of being member of illegal armed
groups and parties, although they were only throwing stones. According to
independent lawyers 2 721 named children are serving prison sentences
as long as eight years. The children have been convicted under Turkish
laws against terrorism. There are serious suspicions that the children will
suffer both psychological and physical damage which will last for long
time. In addition, the children do not get sun and fresh air daily, although
it is every imprisoned human right.”
According to CHAK Turkey signed the UN CRC in 1990, but does not fulfill
its obligation according to it and does. The process of convictions children
regarding TMK, said in the press release, cannot acceptable as long as
children do not prosecute on juvenile court and by specialized laws for
children.
“In October 2009 Muharrem Erbey of Amnesty Press stated that, only in
the last four years, about 3 000 children in Turkey had been prosecuted in
adult court. In many cases children's parents have complained to the IHD
that their children have been tortured. It has come to light that children
have been imprisoned just because they made the V sign during political
meetings. Currently 250 Kurdish children are imprisoned in the infamous
military prison in Diyarbakir. The children have found broken glass, nails
and hair in their food. Many children have suddenly fallen ill in
unexplained infections. Children often have their breaks and other prison
activities dispensed. The prison management has punished 31 children by
deporting them to five different prisons. This made it impossible for their
parents to visit them. Since the end of May some twenty parents have
been striking outside the prison in Diyarbakir because they do not have
the money to visit their deported children.”
On the other hand jailed children’s psychosocial situation has been
discussed in the press release; “We know how fragile and defenseless
children can be. Therefore, it is absolutely necessary that the basic rights
under the CRC are guaranteed. Acute and prolonged mental stress can
result in different mental disorders (post-traumatic stress disorder,
depression, anxiety and phobias). In the worst case there is suicide, which
many children have committed in Turkish prisons in recent years. It is
horrible that over 5 000 Kurdish families are living with the knowledge
that their children may be subjected to torture, deportation and even
suicide. It is deeply regrettable that the Turkish State does not follow the
CRC they signed in 1990 and fully ratified in 1995.”
15.06.2010
NEWSCENTRE (DIHA)
To Everything A Season: Turkey, Israel And The
Moment Of Truth
BY RAFFI K. HOVANNISIAN
Today’s Turkey is the denialist bearer of the Ottoman execution of the
great genocide and national dispossession of the Armenian people nearly a
century ago.
Israel, the carrier-state of the Shoah which followed a generation later,
has long been unconscionably complicit in the realpolitik relegation of the
Armenian loss of life and homeland to the footnotes of inconvenient,
expendable crimes against humanity.
Historically so different, the Turkish perpetrator and the Jewish victim,
they have in the modern period surmounted their asymmetries to forge a
strategic compact where might trumps right and the national interest,
however narrow, stands uber alles. They have grown alike.
The demeanor of state, however, has thankfully been balanced by citizens
of conscience both in Turkey and the Jewish world who, in the face of selfimportant narratives on the Turkish nation’s infallible greatness or the
Holocaust’s uniqueness, have come to grasp the imperative to face
history, take responsibility, and draw the lesson of genocide’s
universality. These righteous Muslims and Jews have not yet been able to
carry the day.
Instead, it is the Erdogans and Davutoglus of the neo-Ottoman variety
whose duplicitous bluster is driving their jaded vision of reasserted
regional hegemony and imperial relevance. Only this time these deniers
of genocide are pitching concepts of freedom, human rights, and
international law to attain the depths of their purpose.
Israel’s blockade of Gaza is wrong and requires resolution. Palestine, like
Mountainous Karabagh, has earned its right of sovereign statehood.
But the essence and rhetoric of the provocation, carefully crafted in
Ankara, to precipitate an Israeli action upon the flotilla betrays the true
intent of Turkey’s leaders: (1) to pursue the deception of their own clout
and aggrandizement at the expense of regional peace-making, (2) to
mask their effective abuse, as pawns, of the very people to whom they
seek to break through in the name of Islamic solidarity, and (3)
comfortably to gloss over their own unlawful blockade of Armenia since
1993.
They represent a state which wiped clean an entire civilization in
committing genocide against the Armenians—as well as the Assyrians,
Pontic Greeks, and later the Kurds–and has not found the political courage
or moral fortitude to accept, atone and make just restitution for it. They
represent a state which, far from seeking redemption and true
conciliation, has brought its embargos and other crimes of war to the
remnant Armenian republic that miraculously survived the genocide. They
represent a state which was formed on the forcible exclusion of the
Armenians from their ancestral patrimony and which today outlaws any
mention of genocide and condemns to a deep-state death those who, like
Hrant Dink, seek peace and closure through veritas.
And now, as these “moderate Islamists”-turned-tyrants turn to jockeying
with Israel for their own designs and the tallying of petty points, the
question has been begged.
In Jewish circles and beyond, the collective conscience is being refreshed
and appears gradually to be climbing out of Orwell’s memory hole. People
are beginning to confess their recollection of Turkey’s genocidal record. In
terms of paradigms and shifts, this is welcome news: In every evil there
is a good, the Armenian proverb goes.
But for this seminal case to close circle in full reconciliation with history,
its reason must be whole, its realization cathartic.
The Armenian genocide in the century past and the security of the
survivor state with its capital here must never ever be allowed to become
a political football for selective use by two erstwhile allies to sort out their
relations and the contents of their closets.
The people of Turkey would do well to rein in, and then reverse, their twotalking thrillseekers, whose contemporary policies are the direct
inheritance of Talaat, Enver, and Jemal, the Young Turk triumvirate which
masterminded the genocide and the ultimate occupation of the Armenian
Plateau. But that’s really up to them.
As for the United States, Europe, and even Israel, this sordid affair might
just be their penultimate chance to recognize a nation-killing by its name,
to bring the perpetrating state to justice, and finally to guarantee the
entitlements to restitution and reparation of the victims and their living
progeny.
Not as a favor, nor an instrument of self-serving leverage. But as a
matter of truth and equity–simple, overdue, unrequited–and nothing
more.
Raffi K. Hovannisian was Armenia’s first minister of foreign affairs and
currently represents the Heritage party in Parliament
http://asbarez.com/81928/to-everything-a-season-turkey-israel-and-themoment-of-truth/
State Department Says Armenia Not Doing Enough to
Combat Human Trafficking
YEREVAN (RFE/RL)–Armenian authorities are still not doing enough to
combat human trafficking despite significantly increasing the number of
people imprisoned for the illegal practice, the U.S. State Department said
in an annual report released late on Monday.
The 2010 Trafficking in Persons report scrutinizing 177 countries keeps
Armenia in the Tier 2 group of nations which Washington believes do not
fully comply with “minimum standards for the elimination of trafficking”
while making “significant efforts to do so.”
“The Armenian government increased its overall law enforcement efforts
against human trafficking during the reporting period, however, it did not
demonstrate efforts to prosecute cases linked to previous allegations of
government officials’ complicity,” the State Department said.
According to official data, 11 individuals were tried and sentenced to
between 3 and 13 years in prison on trafficking charges last year. None of
the sentences was suspended. Only four persons received traffickingrelated jail terms, ranging from 2 to 7.5 years, in 2008.
The Armenian police have portrayed the sharp increase as proof of their
“serious work” aimed at eliminating cross-border transport and illegal
exploitation of human beings from Armenia. Nearly 200 police officers
reportedly participated in training courses aimed at deepening their
understanding of the problem in 2009.
Official figures also show the number of persons officially identified as
trafficking victims nearly doubling to 60 in the course of 2009. Twenty-two
of them were referred to rehabilitation centers run by two nongovernmental organizations for assistance. The vast majority of victims
are Armenian women transported abroad and the United Arab Emirates in
particular for sexual exploitation.
The U.S. State Department acknowledged these and other efforts when it
removed Armenia from a Tier 2 “watch list” in June 2009. Its 2010 report
notes that the authorities enacted last January legislation that increased
the minimum penalty for convicted trafficking offenders to five years’
imprisonment. It describes as “sufficiently stringent” punishment for such
crimes presently set by the Armenian Criminal Code.
U.S. officials complained in the past that Armenian law-enforcement
bodies and courts are too lenient towards such individuals. The State
Department stressed in 2008 that Yerevan should ensure that convicted
traffickers “receive and serve adequate jail sentences.”
The 2010 report presented by Secretary of State Hillary Clinton in
Washington says the authorities should do more to prosecute government
officials suspect of aiding prostitution rings. “Although there were no new
reports of government officials’ complicity in trafficking over the last year,
the government demonstrated only modest progress in the reopened
investigation of a well-documented 2006 corruption case,” it says.
The case relates to the 2006 escape from Yerevan’s Nubarashen prison of
an Armenian-born Uzbek national convicted of trafficking. There is
widespread suspicion that the woman, Anush Zakhariants, managed to
flee Armenia with the help of senior law-enforcement officials. A senior
Armenian official confirmed last year this was the main reason for the
subsequent sacking of the prison chief.
The State Department also gave a mixed assessment of Armenian
government efforts to identify and provide protection to trafficking
victims. It regretted the authorities’ failure to spend funding allocated for
victim assistance in 2009. Still, it noted a government decision to provide
funding for facility rent for one trafficking shelter from February through
December 2010.
The department report further makes clear that human trafficking in and
from Armenia is not confined to forced prostitution. “Armenian men and
women are subjected to forced labor in Russia, while Armenian women
are subjected to forced labor in Turkey,” it says. “Armenian boys are
subjected to conditions of forced labor and Armenian women and girls are
subjected to forced prostitution within the country.”
“Women from Russia are subjected to conditions of forced labor in
Armenia,” it adds without elaboration.
http://asbarez.com/82116/state-department-says-armenia-not-doingenough-to-combat-human-trafficking/
European Court Tells Turkey to Return Confiscated
Greek Orphanage to Patriarchate
ISTANBUL (Hurriyet)–The European Court of Human Rights has decided
Turkey should transfer the legal title of the Buyukada Orphanage historical
building to the Fener Greek Patriarchate.
The court also ordered Turkey to pay the Fener Greek Patriarchate 6,000
euros for non-pecuniary damage and 20,000 euros for costs and
expenses. The wooden historical orphanage is located on Buyukada, the
largest of the Prince Islands on the Marmara Sea.
The court recalled its decision on July 8, 2008, which said Turkish
authorities were not entitled to deprive the applicant of its property
without providing appropriate compensation. The court said, “The church
had not received any compensation and it had therefore had to bear an
individual and excessive burden, entailing a violation of Article 1 of
Protocol No. 1 [property protection].”
The Orthodox side claims the Greek Orphanage belongs to the Fener
Greek Patriarchate on the basis of the Ottoman firmans mandate, which
were converted to property titles after the foundation of the Turkish
Republic.
The Turkish government insists the ownership of the orphanage does not
belong to the Greek community any longer. In view of the adjustment
process to EU standards, Turkey passed a law in August 2002 on the
registration of properties belonging to minority foundations and their
subsequent return to such minorities.
It is Europe’s largest wooden building and the second largest in the world.
Built in 1898 originally by a French company to run as a grand hotel with
a gambling casino, it failed to receive permission from Sultan Abdulhamid
II. It was eventually bought by Eleni Zarifi of the prominent Greek
banking family in Istanbul, who donated it to the Fener Greek Patriarchate
to be used as an orphanage. The sultan gave a generous gift of 146 gold
pieces at the time.
The Buyukada Greek Orphanage housed Greek orphans from 1903 until
1964 when it was transferred to the nearby Heybeli Island. The imposing
wooden building in Buyukada was left abandoned and eventually suffered
further damages by a fire in 1980.
The proprietary status of the Greek Orphanage has been a subject of a hot
debate between the Greek Patriarchate and the General Directorate of
Foundations, a powerful state institution in Turkey, which has been
dealing with the fate of 2,235 properties owned by 147 minority
foundations in Turkey, according to a recent report.
http://asbarez.com/82135/european-court-tells-turkey-to-returnconfiscated-greek-orphanage-to-patriarchate/
From the Opera Hall to Yesayan Hall
BY HEGHINAR MELKOM MELKOMIAN
It’s eight thirty and we’re already standing at the corner of the street
where we live. We’re waiting for a taxi. One thing I love about the taxis in
Syria is that they have colored lights on top of their roofs. The red light
indicates that the cab has passengers, while the green one means it is
vacant. I see a yellow cab approaching with its green light on and my
husband extends his hand. I immediately look at the face of the driver.
This is a very important thing for me. His face, his appearance is the key
to how I will act. This time I sit silently, gazing out of the window next to
me.
We reach our destination. All I know is that we are going to watch a
performance by the “Sardarapat” dance ensemble. We enter Yesayan hall
and it is full. I can sense that there is an air of indifference and cynicism
about me. I come from Armenia and have watched performances by
“Baregamutyun”, “Bert” and “State Dance Ensemble” national dance
groups several times throughout my life and subconsciously I wonder
what amateur dancers can do to amuse me.
Before the start of the performance I flip through a brochure in my hand.
On the cover of this brochure there’s a beautiful girl holding a large sword,
representing the “Mayr Hayastan” statue in Victory Park. In front of her
there are four guys with swords and shields. In the background there’s
Mount Ararat, Armenian stone- crosses and the Aleppo fortress. Under all
this there’s the eternal flame of the Genocide Memorial in Yerevan. The
cover of the brochure adds to my cynicism. “Typically Diasporan,” I think.
At the very bottom of the brochure, “Artistic director, Armenian Cultural
Gold Medal Dance teacher, Petros Gharibian”, is written. I begin
wondering if Gharibian is a Diasporan or Hayasdantsi surname, when the
curtains open.
The music starts and boys and girls of different ages, wearing beautiful
costumes with Armenian ornaments begin dancing the first dance
“Jeyrani”. In all, there will be 16 different dances preformed by more
than 45 dancers. Somewhere between the second and third pieces, my
cynicism slowly begins to fade. I look at the faces of the people sitting
around me and notice there are Muslims Arabs sitting in our front row. I
realize that I am not the only person who is absolutely absorbed and
amazed by the performance of these “amateur” dancers: so are they.
The boys form a circle and another group of boys climb on top of their
shoulders and they present the classical Armenian dance move “Berd”
(fortress). The girls with their hip-long braids move from one side of the
stage to the other as light as a feather and dance the “Naz par”. Then the
boys jump high in the air and land on their knees and they perform other
hard dance movements and I can feel my jaw beginning to drop open.
These are people of different ages, different professions and by using the
word “amateur dancers” I am no longer underestimating them: quite the
contrary. I am amazed at the willpower of these people. I can see and am
astounded at their effort. I am also amazed at the dedication of their
teacher. The Arabs in front of me clap with broad smiles on their face and
I realize that I am not the only one bedazzled.
Each dance has its own literally beautiful costume designed by Kevork
Shadoyan. Each song has been chosen with great thought. Each move has
been taught with patience and love. I no longer care if the Dance teacher
is Diasporan or Local Armenian, I love him wholeheartedly. My emotions
are in turmoil and what I’ve known for so many years somehow becomes
irrelevant. These amateur dancers, who have no professional dancing
background, somehow dance much better than those in “Berd” or
“Baregamutyun”. There’s passion, there’s love, there’s dedication, there’s
pride and all this towards our national dances.
The Armenians in Syria have been living amongst Arabs for over 100
years. The fact that they have managed to preserve their national identity
for so long is something to be proud of. The fact that they have hired a
professional dance teacher shows dedication. The fact that each of these
dancers has practiced so hard after their working hours to dance today, to
dance for their fellow community members and others, to keep our
traditions and culture alive in foreign lands, overwhelms me. I sometimes
wonder if I become too sentimental when dealing with national matters,
but this is what I feel and I want you to see through my eyes too. This is
amazing, this is beautiful. What these people are doing is beyond beautiful
words and emotions.
I suddenly get this urge to walk towards the Arab guests in the audience
and say,” I’m from Armenia and this is a part of our rich and beautiful
culture. This is who we are all around the world and in the motherland”. I
get this urge to put this stage in the middle of the street and see my
fellow Armenian sisters and brothers dance for the entire nation of their
host country and show them how beautiful and empowering our dances
and songs are. I can’t control my feet and my head and I silently dance in
my seat. The performance is over before I realize two hours have passed.
No one stands on their feet to clap in honor of these brave dancers and
their teacher. No one shouts “Bravo”. This is not Armenia and I am not in
Opera hall.
At the end of all this I no long find the cover of the brochure ridiculous. I
am once again a Diasporan Armenian longing for my home and this is the
moral of this story and experience.
http://asbarez.com/81995/from-the-opera-hall-to-yesayan-hall/
Nalbandian Calls on Turkey to Step Up
YEREVAN—Armenia’s foreign minister, Eduard Nalbandian, said Turkey
should step up and drop preconditions for normalization of ties Armenia.
Nalbandian told the Austrian journal, PROFILE, that in such an instance,
Armenia would resume negotiations in the now-suspended ArmenianProtocols.
Below is the English translation of the interview:
PROFILE: Mr. Foreign Minister, the region here has been facing major
changes during the last years: Iran is exerting more and more influence,
Turkey is trying to establish itself as regional powerbroker, Armenia as a
small country is caught in the middle: Do you worry for the future?
EDUARD NALBANDIAN: Armenia is not a small country. There is not
only this small piece of land here in the region, but of hundreds of other
Armenians all over the world – everywhere, Armenians live, their
communities have created small Armenias which create a unity all over
the world.
PROFILE: But still your direct neighbors are bigger and sometimes more
aggressive countries.
E.N.: There were things to worry during our history. We strive for stability
and security in our region, but it not only dependent on us. We are trying
to have normal relations with all our neighbors and that’s why we initiated
the process of normalization with Turkey. We have good relations with
Iran, we have good relations with Georgia and we are trying to settle the
conflict between Nagorno-Karabakh and Azerbaijan in order to have
normal relations with Azerbaijan as well.
PROFILE: At the moment the world is looking with concern on the nuclear
program of Iran. Don’t you consider this a threat to Armenia as well?
E.N.: We are following the developments of this issue carefully. We hope
that Iran and the international community will come to a solution with
joint efforts.
PROFILE: Recently it seemed that there had been a major breakthrough
in the relationship between Armenia and Turkey – meanwhile, the
rapprochement is stalled again. Do you see a chance for a new dynamic in
the near future?
E.N.: The Armenian-Turkish relations were in a deadlock, when the
President of Armenia Serzh Sarkisian invited his Turkish counterpart
President Gul to Armenia. This visionary initiative, which was met with a
positive response by the Turkish President, allowed us to start the process
and after several months of difficult negotiations, we made a significant
step toward normalization of the Armenian-Turkish relations by signing
the two Protocols on the establishment of diplomatic relations, having the
common border opened and development of bilateral relations, in Zurich
last year.
PROFILE: Yet, the ratification has been suspended. Why?
E.N.: After the signing of the Protocols, Armenia began the ratification
process having gone through several procedures, the decision of the
Constitutional Court, a month in advance of the statutory deadline
announcing that the Protocols conformed to the country’s basic law. In
early February the president of Armenia announced in his speech at
Chatham House in London that the Armenian parliament, where the
President enjoys comfortable majority, will ratify the Protocols as soon as
Turkey does.
The Turkish side, having easier ratification procedures has taken
practically no steps to that end, except for sending the Protocols to the
Parliament, and has effectively blocked the ratification process for nine
months now.
PROFILE: Do you see the rapprochement continuing the near future?
E.N.: The Armenian approach completely corresponds with the position of
the international community: ratification and implementation of the
agreements without preconditions and within a reasonable timeframe.
With this common understanding we have started and conducted this
process and came to the agreements. And in the protocols there are no
preconditions.
We hope that the process is not dead, but suspended. And as it was said
very clearly we will be ready to move forward if there is again a partner in
Turkey ready to move forward with the normalization without any
preconditions.
PROFILE: Turkey on its part claims that Armenia is blocking the
rapprochement: Who is responsible then?
E.N.: Turkey is trying to find baseless reasons for protracting the process,
independent of its logic. At what point Armenia blocked normalization? No
one could point out. All the Armenian steps on normalization process were
commended by the entire international community. Even the decision on
the suspension of the ratification process was met by understanding and
applause.
PROFILE: According to media reports, the most important reason for the
suspension of the negotiations with Turkey is the conflict over Nagorno
Karabakh. Does this mean that the rapprochement on the matter of the
Genocide is already more advanced than on the issue of Nagorno
Karabakh?
E.N.: The main and only reason for the suspension of the process is
resumption of the Turkish attempt to link the normalization of relations
with other issues. After the signing of the protocols, Turkey backtracked
and started again to speak in the language of preconditions, for instance
attempting to link the Armenian-Turkish normalization process to the
Nagorno-Karabakh conflict resolution. Not only Armenia, but also the
mediators—supporters of this process—the entier international
community, have publicly made it clear that the Nagorno-Karabakh
conflict resolution has no linkage to the Armenian-Turkish normalization
process, and that such a linkage could damage both processes.
PROFILE: Has there also been domestic pressure for abandoning the
negotiations?
E.N.: Discontent by many Armenians, not only in Armenia, but also in the
Diaspora is motivated by the lack of confidence toward Turkey’s good
faith. And the reason for suspension is conditioned by the fact that Turkey
today is unable to respect reached agreements, its commitments and
given words.
PROFILE: For some time, Turkey seemed to be open for the
normalization of the relations, but then it sharply changed its attitude. Do
you have an explanation why [Turkish Prime Minister Recep Tayyip]
Erdogan did that?
E.N.: I can’t say that nobody knows why, but I can say that almost no one
understands.
PROFILE: Turkey’s Prime Minister Erdogan has threatened very clearly to
expel 100,000 Armenians. Does this evoke remembrance of the death
marches in the year 1915?
E.N.: These kinds of remarks by a Turkish leader speak for themselves.
That means and it’s regrettable that some leaders in modern Turkey
haven’t given up the discriminatory and racist approaches of the Ottoman
period
Of course, this particular statement was a shock for everyone and not only
in Armenia. The Armenian Genocide started with exactly such statements
in 1914-1915. Later in the end of the 20th century massacres and
deportations of the Armenian population of Azerbaijan were accompanied
by such kind of racist statements.
PROFILE: Why is it so important for Armenia that Turkey accepts the
word “genocide”?
E.N.: From the very beginning of this process we have told our Turkish
counterparts that in no way Armenia will question the veracity of the
Armenian Genocide or the importance of its international recognition.
We see the recognition and condemnation of the first Genocide in the
twentieth century not only as a tribute to memory of its victims, but also
as an important tool to prevent further genocides.
PROFILE: You are an optimist. Do you think future genocides will be
prevented?
E.N.: You probably know, that Rafael Lemkin, the author of the term
“Genocide” invoked the Armenian Genocide as a reason for his wording on
the crime against humanity. Although it is very hard for us, we did not put
the Armenian Genocide recognition by Turkey as a precondition for
normalization of our relations. Turkey should reconcile with its own past to
be able to build its future. Nelson Mandela once said. “True reconciliation
does not consist in merely forgetting the past”.
At the same time, I have to mention that inside Turkey there are certain
processes and movements calling for Genocide recognition. Right after we
initiated the normalization process, several Turkish intellectuals started an
internet campaign, which was called “Apology campaign.” In just few
weeks 35.000 people signed that petition. For the first time in 95 years,
this year on April 24, the Armenian Genocide was commemorated at
Istanbul’s Taksim square. I hope one day Turkey will recogize the
Armenian Genocide. And that is important for Turkey itself. Many in
Turkey are beginning to understand this and almost no one has any doubt
about it outside of Turkey.
PROFILE: The fact that Turkey refuses to do so may be connected with
fears of demands for compensation and even territorial claims: What does
Armenia call for aside from acceptance of Turkey’s liability for Genocide?
E.N.: Since its independence, Armenia has never made any statements on
territorial claims. It is unfortunate that certain Turkish political forces are
using such arguments in order to create fear in Turkish society.
PROFILE: And demands for financial reparation?
E.N.: This is a very hypothetical question. There are descendants of
Armenians all over the world who lost their properties back then. They
could have judicial avenues to proceed with their demands with or without
recognition. This is very normal in a civilized and modern world. So where
is the problem?
PROFILE: President Serzh Sarkisian told the German newsweekly “Der
Spiegel,” that a joint commission of historians would only make sense if
Turkey would admit its guilt for the Genocide. Isn’t this an unacceptable
demand for a process intended to explore what exactly happened?
E.N.: The fact of the Armenian Genocide can not be questioned. We told
this to our Turkish colleagues right at the very beginning of this process.
We agreed to establish sub-commissions within an intergovernmental
commission on the development of bilateral relations, and one of the subcommissions has as its objective to restore confidence between two
nations, but of course not at the expense of questioning the veracity of
the Armenian Genocide. You couldn’t reach the goal of restoring the
confidence between nations by putting the Armenian Genocide under
question.
PROFILE: Are you pleased by the fact, that four years ago the National
Assembly of France has adopted a law that penalizes the renouncement of
genocide against the Armenians? What is the sense of adopting such kind
of laws in countries that have nothing to do with the genocide?
E.N.: It is the same as is the case of adoption of laws and bills on
Holocaust by countries that have nothing to do with it. We still remember
the chilling words of Hitler: “Go, kill without mercy. After all, who
remembers the Armenians?”
Genocide is a crime against humanity. As such it concerns humanity as a
whole, and not only the people who were its victim.
PROFILE: Germany still refuses to use the word “genocide” in its official
description of the events of 1915, although it bears joint responsibility for
the massacres by looking the other way and being dormant. What does
Armenia expect of Germany?
E.N.: In the German Bundestag’s resolution entitled “Commemorating the
expulsion and massacre of the Armenians in 1915” adopted exactly five
years ago, we can read the following: “The Bundestag deplores the
disgraceful role played by the German Reich which, in spite of a wealth of
information on the organized expulsion and annihilation of Armenians,
made no attempt to intervene and stop these atrocities.”
I believe that this wording speaks for itself. Every time the German
leaders visit Yad Vashem Memorial and pay tribute to the victims of the
Holocaust are gaining the sympathy and veneration of the world
community for that gesture. Germany has reconciled with its own past
and we hope that Germany will serve as an example to Turkey to
accomplish the same.
http://asbarez.com/82109/nalbandian-calls-on-turkey-to-step-up/
Government or ‘Gov’ Mentality?
BY GAREN YEGPARIAN
Of course “gov” means cow in Armenian, in case someone didn’t know.
The title was chosen because in the realm of improving government, all
kinds of people at all levels seem to be voting for ways to make
government, or at least its election, worse!
Let’s look at the June 8 California election and SCOTUS’s (Supreme Court
of the U.S.) recent action regarding Arizona’s publicly financed elections.
Two of California’s ballot measures, Propositions 14 and 15, addressed
election related issues.
Prop 14, which passed 54.2 percent—45.8 percent, changed the nature of
primary elections in California. Up to now, primary elections had people
voting in partisan races to determine who would represent their own party
in the upcoming general election. That is, a voter registered “Democratic”
got to choose among the Democratic candidates for a position— from
Governor to Assembly Member and everything in between. The same held
for Greens, Republicans, American Independents, Libertarians, and Peace
and Freedoms. Those who registered as “decline to state,” often
confusingly referred to as “independents” (note the lower case “i” to
differentiate them from members of the “American Independent” party)
could choose, on primary day, which of the parties’ elections they wanted
to vote in, that one time. With the change in the law ushered in by Prop
14, everyone will be voting on the entire, combined, list of all the parties’
candidates. As a sample of what that might entail, in this last election,
that would’ve meant choosing ONE candidate, for governor, out of
TWENTY-THREE!
Plus, as I’ve written before, the new system is like saying that members of
the Ku Klux Klan should be able to vote in the elections of the American
Civil Liberties Union, and vice versa. The new law allows non-members of
an organization to have a say in choosing who will represent that
organization. Does this make sense to you? I can only hope that Prop 14
will be challenged in court and found unconstitutional on first amendment
grounds— it impinges on our right to assemble freely with like-minded
people in pursuit of electoral office.
Prop 15, which did not pass, would have created a temporary (two
election cycles long), optional, publicly financed election system for the
office of California’s Secretary of State. This official is in charge of
elections and related activities in the state. What better place to start
eliminating the corrupting influence of money than in this position
requiring the utmost integrity and defense of the public interest? Yet,
voters didn’t get it. It failed, 42.5 percent—57.5 percent. And to think,
this was a trial, impermanent, arrangement to test the benefits of such a
system.
Which brings us to Arizona… This state already has a publicly financed
election system in place, not obligatory. Any candidate may opt in or
out. It even allows for additional funds going to publicly funded
candidates who become the targets of big-money attacks or face deep
pockets opponents. This aspect of the law has been taken to SCOTUS,
claiming it inhibits fundraising and spending. Clearly, the moneyed
special interests are afraid of the level playing field FOR IDEAS created by
this Arizona law. They want, essentially, to be able to “buy” the
elections. SCOTUS has temporarily dictated that Arizona may not
implement this feature of its election law, pending SCOTUS’s decision as
to whether they will hear this case or not. If they decide to hear the case,
it might be another year before Arizona would be allowed to go ahead,
assuming the law wasn’t overturned. You’ll remember this is the same
Supreme Court that just this January unleashed corporate interests by
overturning a century of law and allowing them to spend unlimited funds
from their coffers in federal elections.
To paint a picture of what this means, take a look at some of these
numbers I got from Jason Linkins’ piece,“The Supreme Court’s Citizen
United Decision Is Terrifying” that appeared in The Huffington Post on
January 21:
Total amount of bonuses paid in 2009 by:
JPMORGAN CHASE: $27 billion
CITIGROUP: $25 billion
GOLDMAN-SACHS: $16 billion
MORGAN STANLEY: $14 billion
Now compare this with the “unprecedented,” “record shattering” $1 billion
spent by Obama and McCain on their 2008 battle for the presidency or the
TOTAL $5.3 billion spent by all candidates, political parties, and special
interest groups on the 2008 congressional and presidential election.
That’s just 6.5 percent of what only four, out of hundreds, of huge
corporations shelled out to their employees. In other words, corporate
money can easily inundate anything “We the People” could ever hope to
contribute to our favored candidates.
So we have people grabbing other people’s right to choose who will
represent them (Prop 14). Meanwhile, the same people are allowing big
money to render citizen participation irrelevant by not taking steps to
reduce the role of money in elections (Prop 15). In this abdication of
citizen responsibility, SCOTUS is fully supportive (the Arizona election-law
situation).
Please, help me understand this. How can any citizen, regardless of their
political party or other affiliation (business, environmental, Armenian,
etc.), allow this to go unchecked? The end result can only be a new era of
effective serfdom (or bovine existence) for the overwhelming majority of
the population of the U.S.
http://asbarez.com/81986/government-or
%E2%80%98gov%E2%80%99-mentality/
Rep. Ackerman Urges Woodrow Wilson Center to
Cancel Davutoglu Award
WASHINGTON –Congressman Gary Ackerman (D-NY), a senior member of
the House Foreign Affairs Committee member and an outspoken advocate
of Armenian Genocide recognition, today slammed the Wooodrow Wilson
Center’s controversial decision to honor Turkey’s Foreign Minister Ahmet
Davutoglu, reported the Armenian National Committee of America (ANCA).
The New York legislator, in a sharply worded letter to the Woodrow Wilson
International Center for Scholars President and Director Lee Hamilton,
noted that Davutoglu’s leadership is “rife with illegality, irresponsibility
and hypocrisy” and “stand[s] in sharp contrast to the legacy of Woodrow
Wilson. His letter also expressed his “deep concern and dismay” regarding
the Center’s decision, noting that “Turkey continues to not only deny the
Armenian Genocide, but also to criminalize recognition of it in Turkey.” He
went on to cite Turkey’s ongoing occupation of Cyprus, its blockade of
Armenia, and support for the genocidal regime in Sudan.
Rep. Ackerman, who serves as Chairman of the Foreign Affairs Committee
Subcommittee on the Middle East and South Asia, called Foreign Minister
Davutoglu’s recent statements comparing the recent flotilla incident to the
9/11 terrorist attack which claimed 2976 innocent lives in his hometown of
New York “sickening,” noting that Turkey’s actions have “fanned the
flames of instability in the Middle East.”
“We join with Armenians from the 5th district, across the Empire State
and around the nation in thanking Congressman Ackerman for standing up
against the Woodrow Wilson Center’s controversial decision to honor
Turkey’s Foreign Minister, Ahmet Davutoglu,” stated Armenian National
Committee of New York chairman Raffi Mahserdjian. “In defending the
legacy of President Woodrow Wilson, Congressman Ackerman is also
protecting the American taxpayer from the misuse of U.S. funds to reward
Turkey’s genocide denial.”
Citizens from across the United States are asking their Members of
Congress to look into the controversial decision by the Woodrow Wilson
Center to award Armenian Genocide denier, Turkey’s Foreign Minister
Ahmet Davutoglu, with their public service award, scheduled to bestowed
on June 17th.
Through an ANCA Action Alert, Armenian American and other antigenocide activists have, for the past several weeks, been expressing their
“profound anger and disappointment” over the Woodrow Wilson Center’s
plans to travel to Turkey to bestow the award on Davutoglu, who had
recently openly threatened the United States against speaking honestly
about the Armenian Genocide.
The Woodrow Wilson Center receives one-third of its annual funding from
Congress. Senators and Representatives are being encouraged to
“formally investigate this matter and to share [their] concerns on this
deeply troubling development directly with the leadership of the Woodrow
Wilson Center.”
The full text of Rep. Ackerman’s letter is provided below.
The Honorable Lee Hamilton
President and Director
Woodrow Wilson International Center for Scholars
Ronald Reagan Building and International Trade Center
One Woodrow Wilson Plaza
1300 Pennsylvania Ave NW
Washington, DC 20004-3027
Dear Lee:
I write to express my deep concern and dismay regarding the intention of
the Woodrow Wilson International Center for Scholars (WWC) to honor
Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu with the WWC Public Service
Award. I am keenly aware of the need for greater cooperation and
understanding in the world arena, and I applaud the invaluable work the
WWC has done to build ties between America and intellectual and political
leaders from around the world.
These efforts truly celebrate the life and work of President Wilson, and the
United States benefits greatly from the WWC’s success in promoting
effective international dialogue about vital issues and building essential
strategic relationships. The Congress has wisely supported the WWC,
contributing about a third of its annual revenue, and I am committed to
sustaining that effort.
I am, however, very strongly of the view that publicly honoring Foreign
Minister Davutoglu at this time is absolutely inconsistent—absolutely
inconsistent—with the mission of the WWC and the ideals that animated
President Wilson’s administration and foreign policy. The actions and
statements of Foreign Minister Davutoglu stand in sharp contrast to the
legacy of President Wilson.
Turkey’s foreign policy under Foreign Minister Davutoglu’s leadership is
rife with illegality, irresponsibility and hypocrisy. Turkey continues to not
only deny the Armenian Genocide, but also to criminalize recognition of it
in Turkey. Worse, Ankara threatens to break relations with states that
acknowledge the role of the Ottoman Empire in the deliberate annihilation
of 1.5 million Armenians as a matter of state policy. Turkey continues to
militarily occupy Cyprus and to work against U.S.-backed efforts by the
United Nations to resolve the conflict on that island. Turkey maintains a
closed border with Armenia and has made improved relations with
Armenia a political hostage to the conflict in Ngorno-Karabagh and denial
of the Armenian genocide.
Turkey recently voted against sanctions on Iran by the UN Security
Council despite clear evidence that Iran’s nuclear program has violated
numerous UN Security Council resolutions, and both Iran’s nuclear Non-
Proliferation Treaty and International Atomic Energy Agency safeguards
agreement obligations. Turkey has politically backed both the genocidal
regime in Sudan and the genocide-denying regime in Iran.
Turkey has fanned the flames of instability in the Middle East by rejecting
Israeli efforts to channel humanitarian aid to Gaza through Israeli ports in
order to ensure weapons were not going to be shipped to Hamas. Rather
focusing its efforts on helping the people in Gaza, Turkey has focused on
demonizing the State of Israel.
Foreign Minister Davutoglu personally described the recent flotilla incident
as Turkey’s 9/11, a sickening comparison of the unfortunate deaths of
nine radical anti-Israel activists who died while assaulting Israeli
commandos performing a legal blockade enforcement mission, to the
worst terrorist attack in history, which claimed 2,976 innocent lives in my
hometown, New York City. And, despite Turkey’s own bitter history
fighting against Kurdish terrorism, which has led to Turkish military
operations well inside of Iraq, the Turkish government insists that Hamas,
a State Department designated terrorist organization known for
indiscriminate rocket fire on Israeli cities and suicide bombings in Israeli
restaurants, is not a terrorist organization at all.
A foreign leader who represents and defends this kind of foreign policy,
one who has championed Turkey’s most odious efforts to deny to others
the human dignity that Turkey rightly expects for its own people, is not a
worthy recipient of the WWC Public Service Award.
In the interest of preserving the Woodrow Wilson International Center for
Scholars mission, namely, “advancing the ideals and concerns of Woodrow
Wilson” I strongly urge you to rescind the decision to present Foreign
Minister Davutoglu with the WWC Public Service Award.
Sincerely,
Gary L. Ackerman
Chairman
Subcommittee on the Middle East and South Asia
http://asbarez.com/82128/rep-ackerman-urges-woodrow-wilson-centerto-cancel-davutoglu-award/
Schiff Renews Push for Congress to Recognize
Armenian Genocide
WASHINGTON– US Rep. Adam Schiff (D-CA) on Tuesday began circulating
a Dear Colleague letter, urging fellow House Members to sign on as cosponsors of H. Res. 252, the Affirmation of the U.S. Record on the
Armenian Genocide, introduced by him to recognize, commemorate and
properly characterize the murder of 1.5 million Armenian men, women
and children during World War I as genocide.
“For too long, the United States has given in to Turkey’s bullying and
efforts to recognize the victims of the genocide have fallen short,” Rep.
Schiff said in the letter. “Preservation of the bilateral relationship has
been allowed to supersede our moral duty to memorialize and honor those
who died, and to comfort their descendants – our constituents – who fear
that the first genocide of the Twentieth Century will be lost to history.”
While the Armenian Genocide has been recognized by more than 20
nations including Canada, Italy, Sweden, France, Argentina and Russia, as
well as the European Parliament, it has not been formally recognized by
the U.S. Congress in decades. Currently, 143 Members have signed on as
co-sponsors to honor the victims of the Armenian Genocide.
“Given Turkey’s recent behavior, this Congress needs to reevaluate
whether we should continue to dishonor the dead to placate a false
friend,” Rep. Schiff continues in the letter. “Now is the time to reassert
our moral leadership in the fight against genocide, to honor the memory
of a million and a half innocent men, women and children.”
In an ongoing effort to parallel H. Res. 252 to recognize and
commemorate the Armenian Genocide, Rep. Schiff is also calling on
survivors of the genocide carried out by the Ottoman Empire from 1915 to
1923, as well as their family members and descendants, to submit their
stories and memories for inclusion into the Congressional Record. To
contribute to Rep. Schiff’s Armenian Genocide Congressional Record
Project, send your family’s story to Mary Hovagimian in Rep. Schiff’s
Pasadena office at [email protected].
Below is the full text of the Dear Colleague letter that Rep. Schiff sent to
his fellow Members of Congress today:
From: The Honorable Adam B. Schiff
Sent By: [email protected]
Bill: H.Res. 252
Date: 6/15/2010
NOW IS THE TIME TO RECOGNIZE THE ARMENIAN GENOCIDE
AS TURKEY SIDES WITH IRAN, WHY DEFEND ITS CAMPAIGN OF
GENOCIDE DENIAL?
- Join 143 Members in Honoring the Victims of the Armenian Genocide Dear Colleague:
Ninety-five years ago, the Government of the Ottoman Empire initiated a
campaign of extermination against the Armenian people. Hundreds of
thousands were murdered outright. Others died on forced marches
through the searing heat of the deserts of modern-day Syria. Families,
towns and communities disappeared in an orgy of collective blood-lust
carried out by the Ottoman government. By the time that the killings
ended in 1923, one and a half million Armenians were dead and the
world’s oldest Christian nation had been shattered – with its survivors
scattered around the world.
Although there is near unanimity among historians that the events of
1915-23 constitute genocide, the government of the modern Republic of
Turkey steadfastly denies that the mass murders carried out by its
predecessor was genocide and threatens any nation or group of nations
that recognizes it as such. For too long, the United States has given in to
Turkey’s bullying and Congressional efforts to recognize the victims of the
genocide have fallen short.
Every Member of Congress, past and present, who has reviewed the facts,
who has reviewed the State Department cables and other documentary
evidence in our National Archives, who has read the contemporary
newspaper accounts of the horrors visited upon the Armenian people,
knows that this was genocide. But year after year, proponents of
Congressional recognition of the Armenian Genocide have been told “now
is not the time.” Preservation of the bilateral relationship has been allowed
to supersede our moral duty to memorialize and honor those who died
and to comfort their descendants – our constituents – who fear that the
first genocide of the Twentieth Century will be lost to history.
Given Turkey’s recent behavior, this Congress needs to reevaluate
whether we should continue to dishonor the dead to placate a false friend.
While many Americans remember Turkey’s refusal to allow coalition forces
to enter Iraq from its territory in 2003, Ankara’s refusal to assist American
forces has grown to embrace an agenda that is at odds with our own.
Turkey has become one of Iran’s primary defenders and apologists. Last
fall, Turkish Prime Minister Erdogan told an interviewer said of Iran’s
bellicose president Mahmoud Ahmadinejad, “There is no doubt he is our
friend.”
Recently, Turkey and Brazil tried to frustrate months of careful diplomacy
at the United Nations by announcing a sham nuclear deal with Iran that
would have allowed the Iranians to continue their pursuit of nuclear
weapons. When the international community, including Russia and China,
pressed ahead with a new round of sanctions, Turkey was one of only two
votes against the plan in the Security Council.
Turkey has also turned on its ally, Israel. The two countries used to enjoy
close relations, but under the government of Prime Minister Erdogan,
Turkey has launched numerous rhetorical fusillades against Israel.
Erdogan, who in the past has talked of the “Jewish controlled international
media,” has called Israel the biggest threat to peace in the Middle East.
Turkey was the main instigator of the recent “Gaza flotilla” and, thus,
bears responsibility for the tragic events of May 31.
Ankara supports Sudanese president Omar Hassan al-Bashir, whose
government perpetrated the Darfur genocide and who once harbored
Osama bin Laden and the al Qaeda leadership. Bashir, who recently was
declared the winner of an election widely seen as rigged, is the only sitting
head of state wanted by the International Criminal Court for war crimes.
This is not the behavior one expects from a friend, and Turkey can no
longer be allowed to work against us in numerous international fora, but
then assert that our “alliance” cannot withstand an expression of
remembrance for one and a half million souls.
Amazingly, a handful of Genocide survivors is still with us. The youngest
of them are in their nineties and they have only one wish – to see their
families’ suffering properly memorialized in their lifetimes. Now is the time
to reassert our moral leadership in the fight against genocide, and to
honor the memory of a million and a half innocent men, women and
children.
I urge you to join me in fulfilling our obligation to remember. To
cosponsor H. Res. 252, please contact Tim Bergreen of my staff at 5.4176
or at [email protected].
Sincerely,
ADAM B. SCHIFF
Member of Congress
http://asbarez.com/82124/schiff-renews-push-for-congress-to-recognizearmenian-genocide/
PM lashes out at ‘black propaganda' sources
Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan has criticized foreign media outlets
and like-minded media groups at home that have claimed that the Justice
and Development Party's (AK Party) recent stance on Israel indicates a
shift in Turkey's foreign policy, calling such assessments attempts to
intimidate the government into staying silent in the face of injustice.
Speaking in his ancestral hometown of Rize yesterday as part of his visit
to Black Sea-area cities, Erdoğan said Turkey was defending the righteous
in the case of Israel and that it would not cease to do so regardless of any
threats it might receive from international media and some domestic
newspapers. He said a black propaganda campaign against Turkey was
going on, supported by the international media and pro-status-quo
diplomats and newspapers in Turkey, suggesting that Turkey was changing
its foreign policy course, drifting away from the West. He said nobody
could toy with Turkey's pride. “They know about our sincere efforts to
bring peace. We never allow this nation to be ashamed of anything, and
we never will be [ashamed].” He said that foreign policy, democratization
and the government's Kurdish initiative were all tied to the economy,
saying his critics were pro-status-quo powers who wanted to doom Turkey
to poverty.
Recalling that under his government Turkey's export volume had risen to
$132 billion from $32 billion, Erdoğan asserted that this would not have
been possible without the government's proactive foreign policy.
He noted also that Turkey’s tourism revenues had risen from $8.5 billion
annually to a yearly $22 billion. “Would this be possible if we hadn’t
waived visa requirements and pursued our policy of zero problems with
our neighbors?” he asked. Without strengthening democracy, Turkey’s
economy cannot grow, Erdoğan said, accusing some segments of society
of hindering Turkish development.
Erdoğan criticized the opposition for challenging government-led reforms
at the Constitutional Court, saying: “If they could, they would roll up
11,000 double-lane roads [built by the AK Party government] and take
them to the Constitutional Court. If they could, they would put rollers
beneath the 430,000 Housing Development Administration of Turkey
(TOKİ) houses and take them to the Constitutional Court.”
During his Black Sea visit Erdoğan also challenged the European Union,
whose membership negotiations with Turkey have been stalled due to a
number of political setbacks, saying the bloc should accept Turkey as a full
member if it is not a Christian club.
Speaking in Trabzon, where he was visiting on Saturday to attend a
graduation ceremony at Karadeniz Technical University (KTÜ), which
granted the prime minister an honorary doctorate, Erdoğan denied claims
that Turkey’s foreign policy axis was shifting toward the East.
“Those who are speaking about a shift of axis, if they are not illintentioned, are those who have failed to understand Turkey’s new role
and its multifaceted foreign policy. I would like to draw your attention to
the fact that this government was the one that launched membership
talks with the EU. When did we apply for EU membership? In 1959, when
it was called the European Economic Community [EEC]. Our first official
application was made in 1963.
There has been no other country as unfortunate as we since that day.
They have engaged us for 50 years. And they still are [engaging us], let
me tell you that. We are struggling; we are making strenuous efforts. We
set up a ministry solely for this purpose. You know one of our state
ministers is our chief negotiator; he is traveling to EU member countries
from border to border. They are stalling on us, despite all this.”
He said that the behind-the-scenes reason was obvious to all, noting he
had made this observation during private conversations with some
European ministers he is on good terms with. “We know this, but we do
not think it right to voice this. I tell them openly: If you are not a
Christian club, you are obliged to accept Turkey. For the only thing that
can express that you are not a Christian club is having Turkey there, as a
country with a Muslim public. Today, we are a country that is compatible
with the EU acquis in a way that cannot even be compared to the
[compatibility of the] last 10 countries accepted. You cannot compare
anything we have to them, not in terms of fundamental rights and
freedoms nor in terms of development. We know these countries. We go
there, we see what there is there -- and it is all out in the open. We look
at the EU acquis; that is also out in the open. But these [countries] are far
behind, none of them comparable to Turkey. They have virtual budgets.
Their decision is political.”
14 June 2010, Monday
TODAY’S ZAMAN WITH WIRES İSTANBUL
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-213031-100-pm-lashes-outat-black-propaganda-sources.html
Luis Ayala: Social International cannot deal with
Karabakh problem instead of OSCE Minsk Group
June 12, 2010 - 16:43 AMT 11:43 GMT
PanARMENIAN.Net - During the June 12 conference of Social
International Committee of CIS, Caucasian and Black Sea states in
Yerevan, Vice-Chairman of the Azerbaijani Social-Democratic Party
Saladdin Allahverdiyev noted that the OSCE Minsk Group format is
inefficient and offered Social International (SI) to deal with the Karabakh
conflict settlement.
SI Secretary General Luis Ayala noted that the OSCE Minsk Group and SI
are quite different structures. Besides, according to him, the Minsk group
has been dealing with this problem for a long time. “Our structure can
only facilitate establishment of a dialogue between the conflicting parties,”
noted Ayala.
For his part, representative of the ARF Dashnaktsutyun Supreme Body
Armen Rustamyan stressed that NKR has self-determined in compliance
with all laws and international norms, thus, Azerbaijan cannot lay claims
to any territories.
http://www.panarmenian.net/eng/politics/news/49959/Luis_Ayala_Social_
International_cannot_deal_with_Karabakh_problem_instead_of_OSCE_Mi
nsk_Group
Yerevan hosted Social International conference
June 12, 2010 - 16:31 AMT 11:31 GMT
PanARMENIAN.Net - On June 12, a conference of the Social
International Committee of CIS, Caucasian and Black Sea states ended in
Yerevan. The conference brought together representatives of socialistic
parties from 13 CIS and European countries: Russia, Georgia, Kazakhstan,
Belarus, Moldova, Greece, Hungary, Germany, Poland, Sweden, Palestine
and Azerbaijan.
Summarizing the conference results, Secretary General of Social
International Luis Ayala noted that they have managed to fulfill all the
planned tasks during the two-day conference. “Our primary goal is to
spread democracy in all those countries where we are represented. In
some countries, for example in Armenia, we have managed to form an
open society, while in some countries it is a long-lasting process,” he said.
Mr. Ayala also noted that a new stage has been established in the
conference through Azerbaijan’s participation, what will contribute to the
Armenian-Azerbaijani dialogue.
http://www.panarmenian.net/eng/politics/news/49957/Yerevan_hosted_S
ocial_International_conference
Mistrustful of Israel’s probe, Turkey insists on int’l
inquiry
Turkey has expressed an absolute lack of confidence in a commission set
up by Israel to probe the deadly raid on Gaza-bound aid ships, while
clearly warning of unspecified measures in its bilateral relations with Israel
if a UN-led inquiry is not carried out.
“We don't have any confidence at all that Israel will conduct an impartial
investigation -- as a country which attacked a civilian convoy in
international waters, thereby committing a violation of international law,”
Foreign Minister Ahmet Davutoğlu told reporters on Monday in Ankara.
Israeli commandos killed one dual Turkish-US national and eight Turkish
peace activists when they boarded the Mavi Marmara and encountered
civilian resistance. The bloodshed triggered an international outcry and
damaged Israel's ties with Turkey. Israel's cabinet convened on Monday to
ratify an Israeli inquiry into a deadly raid on the Gaza aid flotilla.
The commission will include two foreign observers to satisfy international
calls for an impartial investigation. “Any investigation conducted
unilaterally by Israel will have no value to us,” Davutoğlu said in response
to questions at a joint press conference following talks with his visiting
Senegalese counterpart, Madicke Niang.
Reiterating Turkey’s determination to have the May 31 raid investigated
by a commission “under the direct control of the United Nations… an
impartial one with the participation of Turkey and Israel,” Davutoğlu
resorted to a metaphor to make Turkey’s position clear once more,
saying, “To have a defendant acting simultaneously as both prosecutor
and judge is not compatible with any principle of law.”
An official statement issued late on Sunday by Israel said a retired Israeli
Supreme Court judge, Jacob Turkel, would head the committee. It will
include two other Israelis -- an international law expert and a former
general -- and two non-voting foreign observers: David Trimble, a
Northern Ireland politician and Nobel Peace Prize winner, and Canadian
jurist Ken Watkin.
The commission will examine whether Israel’s Gaza blockade and the
flotilla’s interception conformed to international law and will also
investigate the actions taken by the convoy’s organizers and participants,
the statement said.
“If an international commission is not set up and if Turkey’s rightful
demands continue to be disregarded, Turkey has the right to unilaterally
review ties with Israel and implement sanctions,” Davutoğlu warned.
Ankara “is waiting patiently for the international community to take action
in an objective manner,” the minister said, adding that “otherwise there
might be measures that we could take.”
In Washington, the White House was swift to welcome Israel’s
announcement as an “important step,” saying Israel was capable of
conducting a fair probe into the May 31 operation. Press Secretary Robert
Gibbs said Israel’s panel can meet the standards of a “prompt, impartial,
credible and transparent investigation.”
“While Israel should be afforded the time to complete its process, we
expect Israel’s commission and military investigation will be carried out
promptly,” a White House statement said on Sunday.
In Ankara, nonetheless, Davutoğlu played down the role for foreign
observers, saying that “international participation in a commission
established by Israel does not give it an international quality.”
Additionally, in a pointed appeal to Washington, Davutoğlu recalled that
the youngest victim of the raid, 19-year-old Furkan Doğan, was also a US
national.
“We believe the United States will eventually act in defense of its citizen’s
right to life,” he said, also noting that his European counterparts with
whom he held talks fully supported Turkey’s demand for an international
commission.
Davutoğlu’s remarks came while Middle East envoy Tony Blair was
meeting European Union foreign ministers on Monday to discuss Israel’s
blockade of Gaza.
Later in the day, following the meeting in Luxembourg, Blair said he
welcomed Israel’s announcement that it would conduct its own
investigation.
“The issue of the inquiry will obviously continue to be an issue of strong
policy debate,” Blair said. “There are many different views on this but the
Israeli inquiry is obviously a significant step forward.”
Absurdity and mixing orders
As Davutoğlu was preparing to inform members of the Cabinet at a
meeting later on Monday, the Turkish government’s stance on the issue
was supported by senior experts, who portrayed the absurdity of Israel’s
self-inquiry, with Sedat Laçiner, the head of the Ankara-based
International Strategic Research Organization (USAK), labeling the inquiry
“unacceptable.”
“It is also not possible to expect any results that mark Israel ‘innocent.’
The order was given by [Israeli Defense Minister Ehud] Barak, and it
seems the Israeli government supported his suggestion. Soldiers who
descended onto the ship deck did not come up with the idea to storm the
ship by themselves; they were ordered to do so,” Laçiner told Today’s
Zaman.
Hasan Köni, a professor of international relations at İstanbul’s Bahçeşehir
University, maintained that with such an inquiry, Israel is actually
distorting the requirements of international law.
“The United Nations first establishes a fact-finding commission and then
this commission reports any shortcomings to the government in question.
Then the government establishes its own commission -- what Israel is
doing now -- and hangs those responsible out to dry. However, Israel has
rejected the fact-finding mission and wants to establish its own
commission. This is not acceptable under international law. This only
satisfies Israeli public opinion and the US,” Köni elaborated while speaking
to Today’s Zaman.
Laçiner, meanwhile, stressed that it is not only soldiers that need to be
tried, but also those who ordered them to raid the ship.
“Moreover, the Israeli government rewarded the soldiers, which means
‘approving’ what was committed. If you order the raid, approve of -- by
rewarding the soldiers -- the botched boarding of the ship, do not
apologize and then hold an inquiry into the incident, then this is called an
‘acquittal commission.’ This is completely unacceptable. As Israel
consulted with the US before storming the ship, it seems the US is also
somehow involved in the incident. They are against the establishment of
an international inquiry commission because it will put Israel in a difficult
position,” he concluded.
Trimble ‘utterly biased’
David Trimble, one of the two foreign observers on the Israeli government
investigative commission, is reportedly a pro-Israeli activist and known for
his staunch support of Israeli policies.
“That is a little like putting the fox in charge of the hen house,” Irish
America Magazine said in portrayal of Trimble’s appointment to the Israeli
inquiry commission as an international observer. He was supposed to
increase the legitimacy of the commission.
The magazine said he is known to be close to Dore Gold, a close associate
of the hawkish Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu. He also, the
argument goes, recently joined the “Friends of Israel” initiative, which was
launched in Paris some weeks ago.
The magazine claimed that with his Nobel Prize he offers some clever
camouflage for the Israeli inquiry into what went on when the Israeli
commandos descended onto the ship deck and massacred eight Turks and
an American. “But he is utterly biased,” the magazine stressed.
15 June 2010, Tuesday
TODAY’S ZAMAN İSTANBUL
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-213158-mistrustful-of-israelsprobe-turkey-insists-on-intl-inquiry.html
French media concerned about Armenian-Turkish
normalization
June 14, 2010 - 17:01 AMT 12:01 GMT
PanARMENIAN.Net - Director of the Center for Sociological Analysis and
Intervention (Centre d'Analyses et d'Interventions Sociologique or
CADIS), Michel Wieviorka said that the French media is concerned about
normalization of the Armenian-Turkish rapprochement process, which is
hampered by the Karabakh problem.
He hailed Armenian President Serzh Sargsyan’s decision to freeze the
process but not sever it, showing the entire world that Armenia is willing
to normalize relations, unlike Turkey.
“Armenia has powerful supporters in France – the Diaspora. Thanks to it,
French media can receive truthful information, what cannot be said about
the Turkish community,” Wieviorka said.
Asked about the Karabakh process, he noted that France is well aware of
the history of the conflict.
http://www.panarmenian.net/eng/politics/news/50009/Fre
nch_media_concerned_about_ArmenianTurkish_normalizati
on
Turkey-Israel dialectic by Yusuf Ergen*
The Sublime Porte of the Ottoman Empire had witnessed many revolts of
different minorities -- except for the Jewish minority, which was the most
loyal among all minorities.
As implicitly indicated in “Büyük Türkiye,” written by Dündar Taser, one of
the most prominent Turkish intellectuals, “Jews are the muins”
(contributors) of all empires. This fact may be considered the key to
understanding the recent crises in relations between Turkey and Israel,
which came to a historic low after last Monday's deadly raid by Israeli
troops on a Turkish aid convoy to Gaza. Was Turkey not the only Muslim
nation that defied the Arabs' sentiments for Israeli independence in 1948?
No one, especially Jews, can forget this historic gesture, of course, as well
as the fact that Sephardic Jews were received with open arms by the
Ottoman Empire upon their expulsion from Spain in 1492.
Some circles may claim that Israel, willingly or unwillingly, has
consistently been at Turkey's side. But one point that should be kept in
mind is that Turkey has always represented the “hilal” [1] in the eyes of
the Jews. However, in 1948 the situation changed all of a sudden. Israel
got engaged to a new groom (the US), and the ex-groom (the Ottoman
Empire) became the new co-partner. Following the end of the Cold War,
prominent NATO members agreed on the Treaty on Conventional Armed
Forces in Europe, which obliges signatories to destroy or limit large
amounts of their weapons. However, this treaty paved the way for the
gushing of weapons into Greece and Turkey, whose armed forces have
come to the fore in Europe, in addition to Israel being the main weapons
provider. On the other hand, 1996 saw a breaking point in Israeli-Turkish
relations. They were no longer allies and Turkey was no longer a protector
of the Jews because they had an independent nation-state. Let's have a
look at the timeline of relations between Israel and Turkey throughout
1996.
1996
January: Onur Öymen, the undersecretary of the Turkish Foreign Ministry,
visits Israel.
February: The Israeli Defense Forces (IDF) advises and equips Turkish
security forces at borders with Iraq, Syria and Iran.
Feb. 23: The two nations sign a five-year agreement -- renewable
annually thereafter -- on military training cooperation. The agreement
involves the exchange of military experience, visits between the armed
forces of the two countries and joint training as well as separate exercises
in each other's territory, and attendance of observers from each country.
March: Turkish President Süleyman Demirel visits Israel, the first trip to
Israel by a sitting Turkish president, and numerous economic agreements
are signed.
March 14: A Turkish-Israeli free trade agreement is signed.
April: Israeli F-16s train in Turkish airspace, a routine that is scheduled to
continue for one week, and four times annually.
April: Turkey publicly announces its new military cooperation agreement
with Israel. The Israeli Air Force conducts its first joint air exercise with
the Turkish Air Force.
June: Israeli President Ezer Weizman visits Turkey.
June: Twelve Turkish planes train in Israel, a routine that is scheduled to
continue for one week, and four times annually.
June 8: During a summit of Syrian, Egyptian and Saudi leaders in
Damascus, participants urge Turkey to reconsider its Feb. 23 accord with
Israel in order to maintain “relations of good neighborliness” in the region.
August: Turkey and Israel engage in the joint production of $150 million in
Popeye I air-to-ground missiles.
Aug. 28: An agreement on military-industrial cooperation is signed.
Dec. 8: Turkish Prime Minister Necmettin Erbakan signs a $632.5 million
contract with Israel Aerospace Industries (IAI) for the upgrade of 54
Turkish F-4 Phantoms. This is IAI's largest deal to date.
An Israeli submarine crew trains in Turkey.
A forum is established for the biannual convening of Turkish and Israeli
leaders for strategic evaluations.
The Jewish Diaspora really enjoyed the high level of cooperation between
Turkey and Israel. They reaped the fruits of the alliance and lobbied both
in the US Congress and business world against Greek or Arab interests in
the region. The members of the diaspora were mostly pro-Turkey, even
more pro-Turkey than the Turks themselves. This engagement was very
natural under the auspices of Washington's ambitions regarding the Middle
East. Military elites were happy with the improvement of Turkey's military
and technical capabilities as a result of Israel's support in upgrading the
Turkey's planes, tanks, submarines, etc.
What caused Ankara to inverse its pro-Israeli posture and condemn
Israel's actions against the Palestinians, especially during the Jewish
state's latest Gaza offensive, resulting in troubles regarding the alliance?
Turkey's current foreign minister, Ahmet Davutoğlu, is seen as the
mastermind behind the latest profound changes in Ankara's foreign policy.
His moves have urged Turkey to initiate new power policies, and once
again Turkey is becoming not only the guardian of the state of Israel, but
also the patron of the whole region.
One of the most prominent pieces of evidence of this profound change in
Turkey's power policies regarding the region is Turkish Prime Minister
Recep Tayyip Erdoğan's “one minute” surge in Davos, which led all major
players to reconsider and reconstruct their respective policies concerning
the region. New rapprochement with Syria, Israel's number one enemy,
had to be redesigned, but not without Turkey. With the politically failed
invasion of Iraq, Washington's preference in the region changed, with
Turkey taking on a central spot. The new US president, Barack Hussein
Obama, became relatively more pro-Turkey as he saw Turkey as a model
for other Muslim countries.
Turkey-Israel-US triangle
As mentioned before, the first move was in Davos, Switzerland, in January
2008. Mr. Erdoğan, addressing Israeli President Simon Peres personally,
called Israel “a murderer of the Palestinian people.” After that, anti-Israel
sentiment grew in Turkey. One example is when the Turkish TV series
“Ayrılık” depicted Israeli soldiers as murderers of Palestinian children.
What is Ankara's reasoning for taking a position against Israel and
perhaps the United States?
The answer may be that Turkey's new aspirations/ambitions in the long
run will give it leverage in the world. Turkey walked away even more selfconfident after Israeli Deputy Foreign Minister Danny Ayalon sparked a
diplomatic clash between the two countries.
As Ankara's newly explored, independent foreign policy emerges and
becomes ripe, Israel will not sit idly by. As in the 1960s-1970s and in the
1990s, Greece will pleasingly take Turkey's former role. Some say the
grounds for a future Hellenic-Israeli defense figure are on the table [2].
Athens has since 1994 been looking forward to having Israel/the Jewish
lobby work against Turkey. For example, in 2008 the Israeli Air Force used
Greek military bases in the Aegean Sea to practice refueling and long
range attacks. This is not a conspiracy, but seemingly a policy option that
was entirely envisaged and inspired by the Truman Doctrine and the
Marshall Plan.
*Yusuf Ergen is a political analyst based in Ankara.
[1] Hilal means “crescent.” Members of the Committee of Union and
Progress, a political party in the Ottoman Empire, used the term as a
codeword, particularly when a courier would bring a message.
[2] The Israeli Navy,
http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?107698-TheIsraeli-Navy/page3
15 June 2010, Tuesday
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-213137centerturkey-israel-dialectic-bribyi-bryusufergencenter.html
Turkey and global transformation:
‘work in progress’ in a multi-polar world
by
Brad Staples & Mehmet Öğütçü*
When we look back on last year's events, they will no doubt be viewed by
historians as significant a watershed in international politics as the attacks
of Sept. 11.
The global economic crisis demonstrated two important things: the
vulnerability not just of our financial systems, but of our international
architecture. A fiscal crisis in one country cannot be contained any more
than an oil spill can. His party is no longer in power in the UK, but when
Tony Blair spoke in 1999 of a new “doctrine of international community,”
his words were as relevant then as they are today.
But the challenges of an interdependent world have changed as well. The
questions of climate change, nuclear non-proliferation and international
terrorism are far more prescient in 2010 than they were 10 years earlier,
when Blair outlined the Chicago doctrine.
Economic power has been shifting from the west to the east for years and
is showing signs of accelerating. Smart investors know it and have been
seeking new opportunities in countries like China, Turkey and India.
The question we face today is no longer are we interdependent, but do we
have the political structures in place needed to meet the challenges of an
interdependent and multi-polar world?
Global governance institutions are going through a gradual change
reflective of this transformation. Such institutions are valuable because
they create norms and policies that enable member states and other
actors to coordinate their behavior to be mutually beneficial. However, an
institution can only perform these functions if those to whom it addresses
its rules regard those rules as binding and legitimate.
Much has been said of the shift from G8 to G20 and the rise of Brazil,
Russia, India and China (BRICs), a term coined nearly a decade ago. We
will need to answer serious questions about whether the G20 is the most
efficient system for resolving global issues, though it is more inclusive and
diverse than ever. But the danger we face today is that we enter a world
of the “G2,” where the US and China seek not only to make bipolar
decisions, but to divide the world into spheres of influence.
No one is suggesting that we are returning to the Cold War era, but many
of the elements are there -- such as China's resource grab in Africa,
Russia's “near abroad” in Eurasia or NATO's expansion into Eastern
Europe.
The need for reform of our international architecture is urgent. We have a
global structure that still represents the post-World War II world rather
than the post-Sept. 11 world. Is it really justifiable that we have a UN
Security Council that includes as permanent members China but not
Japan; France but not Germany; Russia but not India; and has no
representation from Africa, the Middle East and Latin America? Change will
require difficult decisions on behalf of the keepers of the old order -- from
France, Britain and others.
Facing collective challenges
For those who are resistant to such change, it is hard to see how we can
tackle these collective challenges without having the tools and resources
to meet them head on. Can we really address nuclear proliferation without
a global architecture that includes India and Pakistan? Can we reduce our
carbon emissions without an agreement from Brazil and China, whose
growth is outstripping the West? And can we have a serious humanitarian
agenda which implements the promises of the Responsibility to Protect
(RtoP) framework without the major African states at the table?
The last year has been one of putting out fires -- responding to the
unprecedented global economic crisis. But now we have the chance in
2010 to reflect and rebuild. To create the institutions and mechanisms
which can ensure not just a global recovery but address many of the longterm challenges we face.
The difficulty in any approach to international affairs is to balance shortterm expediency with long-term success. The benefit of hindsight shows
us how misguided we were to support the Taliban against the Soviet
Union, or to back Saddam against Iran. Many of those mistakes were the
product of a Cold War ideology -- we can no longer have a bipolar
approach to an interdependent world.
For the European Union, this will have to mean an end to navel gazing. We
have had a period of internal reflection, and with the Lisbon Treaty we
have settled our institutional questions for the next decade. It is now time
for the EU to punch its weight internationally; to develop a common
energy policy, to speak with one voice on the international stage, to
complete its natural enlargement and to provide real value for the EU's
substantial aid program. And crucially it will mean that more members
need to take on the burden of responsibility. The fiscal bailout of Greece
revealed that it was really only the larger member states, “Old Europe” if
you will, that were prepared to provide substantial support for the euro.
For any country, and any institution, reputation is critical. One can only
begin to quantify what the reputational impact of the last six months will
have on Greece. But reputation management shouldn't be confused with
public relations. Issuing a press release or paying for a glossy television
advertisement will only get you so far.
Having the right leadership
It is about having the right leadership, the right strategies and making the
right decisions during moments of crisis that will make the difference
between the winners and losers in this age of uncertainty. The ability to be
able to scan the horizon for upcoming threats and opportunities helps as
well.
Turkey has a significant role to play in addressing our interdependent
challenges and must be central in the multi-polar institutions that reflect
it. As a European country with a majority Muslim population and
membership in NATO and as an EU accession candidate Turkey has a
unique insight into the global challenges we face and is in a position to
serve as a major power in the making, particularly in its immediate region
of the Middle East, Southeast Europe and Eurasia.
The modern Turkey is a transformed nation, with a GDP of $750 billion,
and the largest military power in the region. Its democracy has made
enormous strides, with relations between the civilian and military
structures now transformed, despite lingering mutual tension.
The traditional Western policy of regarding Turkey as an “anchor” of the
West is no longer applicable. It is necessary to move beyond this
stereotype and recognize Turkey as a regional power to reckon with and
who is in pursuit of its own interests. Simply because Turkey’s policies no
longer automatically emulate those of the West does not imply that Turkey
is turning its back on the West. It is taking the initiative to engage with all
its neighbors on the basis of its “zero problems” approach. Greece is one
of its closest partners. It has construction projects in Iraq, including the
Kurdish region, and is trying to prevent Iran from pursuing nuclear
weapons.
The more sensible conclusion is to understand that Turkey is becoming
more conscious of its own responsibilities in regional affairs. In an
interdependent world, where the traditional power bloc is less effective,
Turkey’s combination of hard and soft power make it one of the most
interesting case studies in global politics and economics. A better
understanding of Turkey’s driving forces and underlying strategic
objectives in this new world will help in constructing appropriate policy
responses and lead to exploring ways to create mutually beneficial political
and economic engagement.
*Mehmet Öğütçü is a former Turkish diplomat and Organization for
Economic Cooperation and Development (OECD) executive. Brad Staples
is the Europe, Middle East and Africa (EMEA) CEO for APCO Worldwide, a
global public affairs and strategic communication firm with its EMEA
headquarters in Brussels.
14 June 2010, Monday
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-213032centerturkey-and-global-transformation-brwork-inprogressin-a-multi-polar-world-bribyibr-brad-staplesmehmet-ogutcucenter.html
[Rethinking Turkish politics]
Has Turkey gone too far over Gaza?
by
Mehmet Kalyoncu
*
In diplomacy, there is a fine line between credibility and incredibility,
between the serious and the ridiculous.
Recently, over the tragic fate of Gaza, Turkey was made to walk that fine
line, when the genuine but unwise and untimely humanitarian mission
triggered an inhumane action by Israeli forces. The ensuing popular
reactions to the killing of nine Turkish citizens by Israeli commandos, and
the tendency of some groups, both inside and outside Turkey, to exploit
these reactions to bolster an Islamist rhetoric, anti-Semitism and a false
image of Turkish guardianship over the Middle East have marred Turkey's
genuine diplomatic efforts in the aftermath of those killings.
The question is: Why did Turkey do what it did? And, has Turkish foreign
policy already lost its credibility?
What was Ankara outraged about?
Ankara was naturally outraged by Israel's brutal reaction to the
humanitarian aid mission to Gaza. The Israeli commandos' killing of
Turkish citizens demanded Ankara's immediate attention to the matter. In
his address to the UN Security Council, which convened that day in
emergency session, Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu did not
defend the aid activists' right to break Israel's unlawful blockade on Gaza,
nor did he advocate the legitimacy of the Humanitarian Aid Foundation
(İHH)-organized flotilla, but condemned Israel's killing and injuring of
civilians in international waters with total and shameless disregard for
international law.
Davutoğlu underlined that “the Israeli Defense Forces [IDF] stormed a
multinational, civilian endeavor carrying humanitarian aid to Gaza in
international waters -- 72 nautical miles off the coast to be exact -- killing
and wounding many civilians. This action was uncalled for. [The] Israeli
actions constitute a grave breach of international law.” He further
condemned the Israeli government's banditry and piracy: “It is murder
conducted by a state. It has no excuses, no justification whatsoever. A
nation-state that follows this path has lost its legitimacy as a respectful
member of the international community.” He also deplored Israel's
inappropriate and disproportionate use of force against civilians. Israel's
action is also a violation of international law as well as of international
humanitarian law, which ensures the protection of civilians even during
wartime.
So, in response to Israel's criminal act, Ankara did not seek military action
to punish Israel but urged the international community and the United
Nations to take appropriate action immediately. In this regard, Turkey was
not the sole country, but one of many states within the international
community, doing just that. Davutoğlu stressed that: (1) An urgent
inquiry must be undertaken; (2) Appropriate international legal action
must immediately be taken against the perpetrators of and authorities
responsible for this aggression; (3) A strong sense of disappointment and
warning must be issued by the United Nations. Israel must be urged to
abide by international law and basic human rights; (4) The countries
concerned must be allowed to retrieve their deceased and wounded
immediately; (5) The ships must be expressly released and allowed to
deliver the humanitarian assistance to its destination; (6) The families of
the deceased, wounded, NGOs and shipping companies concerned must
be compensated to the full extent; (7) The blockade of Gaza must be
ended immediately and all humanitarian assistance must be allowed in;
and, finally, (8) Gaza must be made an example by swiftly developing it,
to make it a region of peace. So, Ankara only sought to exercise its
legitimate rights under international law to protect its citizens as well as
the citizens of other nationalities harmed by Israel's criminal act.
Ankara should also have been outraged by the fact that out of all six aid
ships only the one carrying Turks was raided by Israeli commandos and
that the soldiers reportedly killed the Turkish activists while uttering
derisive “One minute! One minute!” slogans in mockery of Turkish Prime
Minister Erdoğan's outburst at Israeli President Shimon Peres at the
infamous Davos forum.
So Ankara had already had enough reason to be outraged and to do what
it did. However, just as the anti-Semites sought to exploit this crisis to
incite hatred against Jews and Israel, some inside and outside Israel
rushed to exploit Ankara's reaction in order to demonize the current
Justice and Development Party (AK Party) government in Turkey. In his
article titled “Erdoğan and the Decline of the Turks,” Robert Pollock of The
Wall Street Journal alleges that the flotilla could not have been organized
without the approval of Turkish Prime Minister Erdoğan, who, Pollock says,
cannot “bring himself to condemn a fictional blood libel [that the organs of
the dead Iraqis were being shipped to Israel].” At the expense of
embarrassing himself, Pollock argues in the same article that Turkish
Foreign Minister Davutoğlu calls on Turkey to loosen ties with the West,
including with the US, NATO and the European Union. In his article titled
“Flotilla raid offers Israel a learning opportunity,” David Ignatius of The
Washington Post suggests that Turkey is “a more dangerous foe than
Hamas” for Israel, and that Prime Minister Erdoğan is “a Muslim populist
with a charismatic message” and “a genuinely tough if erratic rival”
whereas Iran's president, Mahmoud Ahmadinejad, is “often a buffoon.” In
his interview with Pat Robertson on CBN News, Daniel Pipes of the Middle
East Forum said, “Turkey is no longer ‘our' [the United States'] ally, but an
opponent of the United States.”
Nevertheless, the very fact that many Jews both inside and outside Turkey
as well as in the United States joined others to protest the Israeli attack
on the humanitarian aid flotilla justifies Ankara's reaction in the aftermath
of Israel's terrorist attack in international waters. Yet, understanding the
true reasons behind Ankara's reaction is only one part of the assessment
as to whether Turkey has gone too far over Gaza, and the answer to this
part of the question is that Ankara has not gone too far but only carried
out its natural duty to pursue justice and hold Israel accountable for its
crime.
What has the flotilla accomplished?
The second part of the assessment is about the original idea of organizing
a humanitarian aid flotilla to break the unlawful Israeli blockade of Gaza.
The question is whether it was the right thing to do in the first place in
order to bring aid to Gaza, or to lift the blockade altogether, for that
matter. How reasonable was it for an NGO or for a group of NGOs to defy
the authority of a sovereign state, whether or not this is a legitimate
authority? What would it accomplish in favor of the Palestinians in Gaza?
Would it better highlight the plight of the Palestinians suffering under the
Israeli blockade to the world? Or, would it demonstrate how brutal and
unlawful Israeli practices were?
There is nothing justifiable about the heinous Israeli attack on the peace
activists. The Israeli commandos raiding the Mavi Marmara and did not
hesitate to shoot a 19-year-old US citizen of Turkish origin in the head five
times. The Israeli commandos did not hesitate to shoot an Indonesian
doctor treating one of those commandos injured during the raid four times
in the stomach. Nor did they refrain from taking hostage a 1-year-old
baby and using him as a means to psychologically torture his parents. Nor
did Israel's so-called defense forces refrain from using cluster bombs of
phosphorus to burn and kill Palestinian children during Israel's December
2008-January 2009 invasion of Gaza.
No matter how brutal Israel is to the Palestinians, the best way to help the
Palestinians in either the West Bank or in Gaza is to work through
legitimate means, even if one has to engage with an illegitimate authority
to do that. The İHH president stressed that they could not trust the Israeli
authorities to distribute the aid in Gaza. They did not have to. They could
have delivered the aid to the United Nations Relief and Works Agency
(UNRWA) for distribution or worked it out with the Red Crescent. Similarly,
they could have worked with the Egyptian authorities, if not the Israelis,
to find ways to deliver the aid to Gaza. It was not necessary to try to
break the unlawful Israeli blockade to deliver the aid. If, however, the only
goal was to break the blockade, the flotilla would not do that, either.
The way forward
According to the Lebanese newspaper al-Mustaqbal, the Turkish prime
minister has been “weighing the possibility of travelling to the Gaza Strip
in order to break the Israeli blockade on Gaza, and even informed the US
of his intention to ask the Turkish Navy to accompany another aid flotilla
to Gaza.” Though such a plan has not been confirmed by the prime
minister, and this could be just another piece of disinformation spread
about his government, realizing such a plan would not only be disastrous
for stability in the region and for prospects of proximity talks between the
Israelis and the Palestinian Authority but also political suicide for Prime
Minister Erdoğan and his AK Party government. It would eliminate
Turkey's prospects for EU membership -- at least with the AK Party
government in office. Turkey has not gone too far over Gaza, but if it
attempts to fulfill such a wild plan, it will really have gone too far. There is
no need to even mention its possible impact on US-Turkish relations
because there would be none in existence.
*Mehmet Kalyoncu is an international relations analyst and author of the
book “A Civilian Response to Ethno-Religious Conflict: The Gülen
Movement in Southeast Turkey.”
13 June 2010, Sunday
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-212930-centerrethinkingturkish-politicsbrhas-turkey-gone-too-far-over-gaza-bribyi-brmehmetkalyoncucenter.html
Alevis, Kurds polarized in their views on Turkey's
ruling party
Monday, June 14, 2010
BEKİR AĞIRDIR
ISTANBUL - Radikal
The opposition of Alevis in Turkey against the ruling Justice and
Development Party, or AKP, is very strong, a recent survey shows, while
the majority of the Kurds are supporters of the party. The researchers say
the notable difference between the two groups, and the disparity with the
Turkish norm, shows how strongly cultural identities can shape people’s
lives and decisions
Turkey’s Kurdish and Alevi communities are strongly polarized in their
views on the country’s ruling party, according to a recently published
survey conducted by a private research company.
Compared to the Turkish average, Alevis are strongly opposed to the
ruling Justice and Development Party, or AKP, while the country’s Kurdish
population showed high levels of support for the current government and
its policies.
The researchers say the notable difference between the two groups and
the disparity with the Turkish norm shows how strongly cultural identities
can shape people’s lives and decisions, including political ones.
When the respondents were grouped according to their political party
preferences, voters favoring the Republican Peoples’ Party, or CHP, and
those in favor of the Nationalist Movement Party, or MHP, are of the same
bloc and running counter to those who favor the AKP and those who favor
the Peace and Democracy Party, or BDP. These two blocs tend toward
totally opposing attitudes.
The survey was based on nine “yes or no” questions posed to the
respondents, asking them to say if they agreed or disagreed with the
statements that “Bigotry has increased during AKP rule”; “During the rule
of the AKP government there have been many significant and crucial
reforms/innovations/legal modifications”; “I am scared of Shariah being
imposed”; “The military should seize power if necessary”; and “Political
parties should be shut down if necessary.”
Participants were also asked “Which one is a greater threat to our
country: a military coup or Shariah?”; “Which statement below better
expresses your view of Ergenekon discussions?”; “Which statement below
better expresses your view about the recent relationship between the
political power and the judiciary?”; and “Which statement below do you
think is correct about the constitutional reform debates?”
A “cluster analysis” was conducted regarding responses to questions about
values and life in Turkey. Cluster analysis, or clustering, is the assignment
of a set of observations into subsets, called clusters, so that observations
in the same cluster are similar in some sense. Dividing the respondents
into groups according to certain values brought out three distinct types
within society.
Members of these types may have many common values but dramatically
oppose the members of the other social types. When these three types
are closely analyzed, it is clear that they stand for certain factual groups
in Turkey that have extremely different values and ideas.
These groups are defined as Moderns, Traditional Conservatives and
Religious Conservatives. Moderns represent 30.8 percent of Turkey’s
population, Traditional Conservatives 32.8 percent and Religious
Conservatives 36.5 percent.
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=alevis-and-the-kurdish-arebipolar-in-their-view-of-the-political-power-2010-06-14
Turkey to bring nationals home from Kyrgyzstan
ANKARA - Daily News with wires
Turkey sent a plane to Kyrgyzstan on Monday to evacuate nationals
caught in the ethnic violence that has left at least 110 people dead in the
Central Asian country. A second plane was expected to depart on
Tuesday.
“Kyrgyz officials have taken some measures for the safety of our citizens,
but we will send two planes today for the safe evacuation of our nationals
in Jalalabad and Osh,” in southern Kyrgyzstan, Foreign Minister Ahmet
Davutoğlu told a press conference Monday in Ankara.
The Turkish embassy in Bishkek will remain open, he said, adding that a
delegation of diplomats as well as security and economic officials would
also travel to the former Soviet republic on Monday or Tuesday to hold
talks on potential steps to improve stability.
“We are determined to take some steps in light of the discussions the
delegation will have in Kyrgyzstan,” the Turkish foreign minister said.
Davutoğlu said Turkey worked on a roadmap during an emergency
meeting Saturday in response to the “undesired developments” in
Kyrgyzstan. He said he also spoke with the head of the interim
government in the country.
Kyrgyzstan’s interim government, which came to power in April after a
popular revolt toppled President Kurmanbek Bakiyev, has never gained full
authority over the country’s south and remains unable to quell the
violence on its own. Some ethnic Uzbeks are already calling the attacks by
Kyrgyz mobs a “genocide” of their people.
According to Davutoğlu, Turkey – which holds the presidency of the
Conference on Interaction and Confidence-Building Measures in Asia, or
CICA, an Asian security group – is also working jointly with Kazakhstan,
the current chair of the Organization for Security and Cooperation in
Europe, to push the international community to boost its contributions to
Kyrgyzstan.
The Turkish relief agency Türk Kızılayı, or Red Crescent, has meanwhile
announced that it will send urgent humanitarian aid to Kyrgyzstan.
The Red Crescent said in a statement Monday that at least 100 people
have lost their lives and more than 1,500 others have been injured in the
country’s worst ethnic violence in decades, centering in the cities of Osh
and Jalalabad and prompting thousands to flee to Uzbekistan.
“Some 75,000 people have gathered in an area in the border region. The
Kyrgyz government has called on the international community to send
urgent foodstuffs and medical equipment,” the aid group said.
The Turkish Red Crescent will send humanitarian aid including foodstuffs,
medicine and medical equipment via a Antonow-12 cargo plane to the
Kyrgyz city of Osh on Monday.
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkish-relief-agency-tosend-aid-to-kyrgyzstan-2010-06-14
'Mideast Union' of Turkey, Arab countries unrealistic,
say experts
Monday, June 14, 2010
CİHAN ÇELİK
AMMAN, Jordan - Hürriyet Daily News
The idea of a political union between Turkey and some Arab countries is
“an unrealistic goal,” experts said Sunday amid ongoing debate on
whether Turkey is turning from West to East.
Though senior Turkish officials reject the idea that it indicates a U-turn in
policy, the deal Turkey struck last week with Lebanon, Syria and Jordan to
create a new economic alliance has brought the “shift” debate to a higher
level.
But expanding stronger economic ties into a political union between
Turkey and Arab nations is an “unrealistic idea,” said Mohammad H. alMomani, deputy director of the Legislative Strengthening Program in
Jordan, adding that would-be members of such a bloc have weak
economies and lack political will.
Described by Turkish diplomats as a “regional cooperative model,” the
new alliance was introduced and extensively discussed in the Turkish
media as a “Middle East Union,” a potential rival to the European Union,
which Turkey has been trying to enter for the last four decades.
Such a bloc could not compete with the EU, al-Momani, who is also a
professor of political science at al-Yarmouk University, told the Hürriyet
Daily News & Economic Review.
“The EU has a completely different scope,” he said in an interview on the
sidelines of a workshop on Turkey and the Middle East held Sunday in the
Jordanian capital by the Turkish Economic and Social Studies Foundation,
or TESEV, and the German foundation Friedrich Ebert Stiftung.
Threat to Egyptian, Saudi influence
The rising Turkish role in the region is an attempt to fill the leadership gap
in the Middle East, according to Dr. Mohammad al-Halaiqah, a former
deputy prime minister of Jordan, who agreed with al-Momani that there is
no way for the new economic alliance to become a political union.
Even if Turkey and some other countries in the region were to take steps
toward creating such a political bloc, influential players among the Arab
nations would see it as a threat to Arab unity, al-Halaiqah said. “Egypt
and Saudi Arabia would not allow such an organization,” he told the Daily
News.
However, not everyone at the Amman meeting was pessimistic about the
idea of a “Middle East Union” in the region. Professor Mohammad Masalha,
the dean of the Faculty of International Studies at the University of
Jordan, said such a union would compensate for Turkey being outside of
the EU if it is refused membership in the bloc.
“Those countries [Turkey, Lebanon, Syria and Jordan] have a big market
share and a influential regional role. Therefore they have the capacity to
build a sustainable economic bloc,” Masalha said, adding that improved
economic and cultural ties could be later transferred to the political realm
and offered to hold prime-ministerial-level cooperation summits to
establish institutions to deal with what he called “technical issues,” such
as energy and transportation, and to discuss integration plans among the
nations.
No shift in policy
The Ankara government’s stance on regional crises, such as Israel’s
blockade of the Gaza Strip and Iran’s controversial nuclear program, has
raised speculation that Turkey is shifting away from its traditional ally, the
West, toward the East, with which it has historical and cultural ties.
Once staunch allies, Turkey and Israel have been at odds since the latter’s
deadly attack on Gaza during the winter of 2008-2009, which led to a
series of diplomatic spats between the two nations. Relations hit a new
low following Israeli commandos’ deadly attack May 31 on a Gaza-bound
flotilla of humanitarian aid dispatched by a Turkish organization.
Turkey, however, will not turn its face completely to the East lest it lose
its Western allies, Dr. al-Halaiqah said in remarks linking Ankara’s
increasing role with the lack of leadership among Arab nations and the
rise of Iran.
Professor al-Momani agreed, saying Turkish efforts in the region favor the
country’s own interests and its heightened role will have a positive effect
on Ankara’s bid for EU membership. “Turkey is only trying to increase its
regional role in order to boost its value to the European Union and the
United States,” he told the Daily News.
Turkey’s rising popularity in the region has been reflected in a TESEV
report, “The Perception of Turkey in the Middle East,” based on a survey
conducted in Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, the Palestinian territories,
Saudi Arabia and Syria.
Even before Ankara ramped up its criticism of Israeli policies, Turkey had
a good image in all seven nations, according to the report, which was
discussed at the workshop in Amman.
The survey, conducted nearly a year ago with a total of 2,006
respondents, showed that the public in these nations perceives Turkey as
a major actor with influential opinions, said Jonathan Levack, the foreignpolicy program manager for TESEV. He said the survey results
demonstrate clear support in the region for Turkey’s mediator roles, and
for it further expanding its position.
Still, Turkey must have good relations with all actors in the region to
maintain its image as a fair mediator, Levack said, adding that TESEV is
planning to conduct a similar survey with a larger sample soon in
response to recent developments.
Turkey has entered a new era of diplomacy and politics, according to Daily
News columnist Mustafa Akyol, who compared what he called “old
Turkey,” which had a more militarist approach, with the “new Turkey” that
is more “diplomacist, globalist, regionalist and less nationalist” on both
foreign and domestic policies.
Turkey is rediscovering itself militarily, economically and diplomatically,
al-Halaiqah said, adding that it has huge support among both Arab
populaces and nations, though some governments do not want the
Turkish role to grow.
Noting that hopes about Turkey should not be exaggerated, however, alHalaiqah said Turkey would not be able to solve long-standing regional
problems immediately. “Turkey will not liberate Palestine tomorrow,” he
said. “So, it should cool down recent tensions.”
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=8216mideast-union8217idea-unrealistic-say-experts-2010-06-14
Those ‘Cringing’ Armenians
Keghart.com Team Editorial, 17 June 2010
Following Napoleon’s invasion of Egypt in the late 18th century, Europeans
representing various nations, trades, disciplines, and sects elbowed their
way to the Middle East. Diplomats, traders, archaeologists, authors,
journalists, artists, explorers, adventurers, and missionaries seemed to be
fascinated by the “Orient,” then ruled by the Ottoman Empire. During their
sojourn in Ottoman Turkey, these Europeans inevitably came across
Armenians—from Constantinople to Cilicia to Erzurum. And they often
wrote about the Armenians they met.
Some of what they said about Armenians was positive (hard-working,
better educated than Turks); other comments were uncomplimentary
(wily, haggling merchants). However, a word that again and again comes
up in their description of Armenians is ‘cringing’. Referring to Armenians,
British travelers Georgina Mackenzie and Adelina Paulina Irby said, “…the
hereditary cringing of the rayah,” while in ‘The Times’ of London, British
diplomat Valentine Chirol wrote of “the beaten Oriental is abject.”
Describing the Armenians of Constantinople, William Goodell wrote, “Four
centuries of torture, of oppression, and of suspense have stamped its [sic]
impress upon an entire community… constant fear, constant agony,
constant humiliation have so crushed out every trace of manhood, that
they are still cringing, fawning, and abject race.”
Noel Buxton and Rev. Harold Buxton in the “Travels & Politics in Armenia”
(Times Literary Supplement, 1914) said that the ‘cringing’ descriptive was
most frequently reserved for Armenians and Jews, both in Imperial Russia
and in the Ottoman Empire. The famous English novelist William
Makepeace Thackeray, writing about his travels in the Levant in 1846,
depicted an Armenian in Rhodes as ‘cringing and wheedling.”
In 1910, Captain A.F. Townsend (“A Military Consult in Turkey: The
Experience & Impression of a British Representative in Asia Minor”)
remarked, “If a European were to strike an impertinent Moslem, he would
be paid back in kind, but an Armenian would become cringing; his spirit is
broken by centuries of oppression.”
Jean Victor Bates (“Our Allies & Enemies in the Near East”) wrote about
what he called ‘poor, cringing, unmanly Armenians even after the terrible
tragedy that befell the community in 1915, perhaps representing a
peculiar orientalist version of the tendency to blame victims for whatever
happens to them.”
Historian Cathie Carmichael, in her recent and exhaustive “Genocide
Before the Holocaust” (Yale University Press), says that for Ottoman
Armenians fear was a way of life. One survival strategy for ethnic
minorities, says Carmichael, was “fatalism and increased piety (a
phenomenon which was happening among Jews, Muslims and Armenians,
subjected to frequent missionary work at a time when they were most
vulnerable.”
Missionary Helen Davenport Gibbons recalled (“Red Rugs of Tarsus; A
Woman’s Record of the Armenian Massacre of 1909, 1917”) that the fear
and fatalism of “Armenians was very vivid. When we first came to Cilicia
and went to church up in the Tarsus Mountain summer place, I remember
how queer these people [Armenians] looked to me. They belong to
another world I was an outsider. I had difficulty in understanding some
traits of their characters. I was hasty in my judgment of them—hasty
through ignorance. I was impatient with their constant fear of ‘what might
happen anytime’ to Christians under Moslem rule.
Carmichael points out that another strong mechanism of coping [by
Armenians] was denial. “…they may be developed a ‘pogrom mentality’
expecting violence and waiting for it to pass like a storm.” For example,
Dorothea Chambers Blais (“Missionary Daughter”) recalled in Cilicia in
1909 that an Armenian mother “had been through massacres before, she
knew one must treat it as an episode and not a final tragedy.”
Describing the 1896 massacres of Armenians in Constantinople, Chalmers
Roberts (“A Mother of Martyrs,” Atlantic Monthly, 1899) wrote, “One came
to expect that venerable Ulemas and ascetic young Softas, on their way
from the mosque to mosque, would kick the mangled bodies, which
blocked their paths, and curse them for dogs of Armenian traitors. The
pools of blood in the streets in some places actually dripping and trickling
downhill came in time, after you had stepped over and around a hundred
of them, to remind you of some early visit to a slaughter house.”
Talking about the long bondage of Armenians and Greeks, Margaret
Lavinia Anderson (“Down in Turkey, Far Away”) argued that the discourse
‘essentialized’ the Christian in the Near East, who was thus “the born
victim, whose cries for help we have become tired of hearing.”
While the litany of the Western narratives about Ottoman Armenian life—
the permanent anxiety, insecurity and dread-- is certainly a worthwhile
addition to our knowledge of Ottoman Armenian history, we would like to
pose here a single question to the government in Ankara: “How can you
continue to insist that such a powerless, harassed, fatalist, over-taxed,
impoverished, and abject minority could have been a fifth column
threatening to dismantle the Ottoman Empire?”
http://www.keghart.com/Editorial_CringingArmenians
Growing Turkish Influence in Middle East Leads to
Restrictions on Armenian Rights
Turkey's growing influence in the Middle East, even before the naval
confrontation with Israel over Gaza , had prompted some Arab countries
to restrict the political rights of local Armenian communities.
It is feared that the latest Gaza conflict, which catapulted Prime Minister
Erdogan to a heroic stature throughout the Islamic world, would result in
further limitations on Armenian activities deemed to be "anti-Turkish."
In recent months, Jordan , Lebanon and Syria have taken specific actions
to place some restrictions on the activities of their Armenian citizens
either out of concern for a backlash from Turkey or under direct pressure
from Turkish authorities.
A case in point was the Jordanian government's cancellation of AGBU's
Middle East Young Professionals Forum that was to take place in Amman ,
June 3-6. Talin Suciyan, reported in The Armenian Weekly that Jordanian
authorities had expressed reservations for the gathering of 150 young
Armenians from various parts of the world. Suciyan, who was invited to
speak on the "Legacy of Hrant Dink" and the Armenian community in
Turkey , stated that the organizers were informed the night before that
the forum was canceled by orders "from above." Some observers
attributed the cancellation of the AGBU forum to the agreement to set up
a Free Trade Zone, which was to be signed between Jordan , Lebanon ,
Syria , and Turkey , on June 10. A commentator pointed out the irony of
Armenian conferences being allowed to take place in Turkey , but not in
Jordan !
Earlier this year, when a Lebanese TV crew was about to enter Syria to
record footage on "the Armenian killing fields" in Der Zor, border guards
refused to admit them, even though they had secured the necessary
filming permits from the Syrian authorities in advance. This incident took
place shortly after CBS aired in its "60 Minutes" program a segment on
the Armenian Genocide. The program depicted the protruding bones of
Armenian Genocide victims from the desert sands of Der Zor. Turkish
officials lodged a complaint with the Syrian government for allowing CBS
to film an "anti-Turkish" program in their country.
The third incident, unexpectedly, took place in Lebanon , home to one of
the most influential Armenian communities in the Diaspora. In a surprise
move, government officials banned the airing of Eileen Khatchadourian's
music video, "Zartir Vortyag," a genocide era song calling for resistance
against oppression. Even though the song makes no reference to Turkey ,
Lebanese authorities were concerned that it would negatively affect
Lebanese-Turkish relations.
These are troubling examples of blatant interference with Armenian
citizens' right to free expression. In all three countries, Armenians have
long enjoyed the most cordial relations with their respective governments
and are viewed by them as loyal citizens. Local Armenian community
leaders must strongly protest such arbitrary violations of their basic rights
as citizens of these countries. They should consider carrying out a
campaign to educate their fellow citizens about the extensive damage
Turkey has caused to Arab interests for decades, as a close military ally of
Israel .
Armenians should point out that, despite Erdogan's blistering anti-Israeli
rhetoric, he has not canceled any of the 16 agreements with Israel ,
including the exchange of intelligence, according to Today's Zaman
newspaper. Sedat Laciner, head of Ankara-based International Strategic
Research Organization, told Hurriyet that the military leaders of the two
countries had also signed several secret agreements. According to the
Middle East magazine, the intelligence agencies of Israel and Turkey have
cooperated "since the 1950's in the fight against radical Islamist groups
and Iranian clandestine operations in the region." Furthermore, Turkey
was reported to have allowed Israel "to monitor Syrian military maneuvers
from Turkish soil." In addition, Turkey awarded $1.8 billion in military
contracts to Israeli companies. The total trade turnover between the two
countries reached $2.5 billion in 2009. More than 900 large Israeli
corporations have been operating in Turkey and over 1,000 small Israeli
exporters have established commercial ties with it.
Erdogan has cleverly capitalized on the political vacuum created by the
inaction of Arab leaders regarding the plight of the Palestinian people,
thus raising his own as well as his party's political rating in advance of the
September 12 referendum on constitutional amendments, and next year's
crucial parliamentary elections. It is a pity that Arab leaders have totally
abdicated their own responsibility, allowing an outsider to claim the
mantle of Arab leadership!
Prior to Prime Minister Erdogan's scheduled visit to Lebanon next month,
where he might receive an undeserved hero's welcome by some
Lebanese, Armenians must expose his hypocritical show of solidarity with
Palestinians, and convince their fellow citizens that he is acting in his own,
rather than Lebanon's, best interest.
http://www.keghart.com/Sassounian_TurkishInfluence
Unknown Hero Returns to Motherland
By Hamo Moskofian, Yerevan-Beirut-Canada by phone, 11 June 2010
Recently, during an official presentation and concert in Yerevan, Michael
Aslan, the author-collector of the songs and music of the Armenian
Dersim, mentioned Samuel Felekian who had helped him through his
contacts with musical circles to realize a difficult task. That is, to save the
2,500-year-old cultural treasures of a region which was victim to another
genocide (1937-38) by Ismet Inonu’s government in Turkey.
Inhabited for centuries by Armenians, Kurds, Alevis, Zazas, Assyrians,
Chaldeans and renamed Tunceli, the Dersim mountainous region had a
rich heritage of pagan, Christian, Tondrakian, Alevi, Assyrian-Nestorian
and Chaldean cultures; all were meant to be destroyed by Ataturk’s
“Republican” criminals in an attempt to physically end the life of the
inhabitants of the last fortress of independence and freedom in the 20th
century Turkey. But once more Turkey failed and today Derism’s songs
and culture are resurrected by people like Michael Aslan and Samuel
Felekian.
In 2006 we were introduced to Samuel Felekian in Yerevan. He was better
known asAli Ihsan by Kurdish and Turkish revolutionary-oppositional
circles in Turkey and Kurdistan, and by Armenian patriots from Mush.
Felekian was accompanying the famous Turkish playwright and intellectual
Echber Yaghmourdereli, and Kurdish lawyer Fikret Babaoghlu. They were
trying to stage Yaghmourdereli's political novel “Scorpion” on the
Suntukian Theater in Yerevan.
Felekian and Yaghmourdereli spent long years in Turkey's horrendous
prisons as human rights activists and freedom fighters against dictator
Kenaan Evren and his bloody junta which had organized a violent military
coup d'etat in September 1980. They had arrested, tortured and killed
thousands of Turkish, Kurdish, Armenian, Arab, Assyrian citizens. Even
Erdogan and Gul “tasted” the horrors of Evren’s 'inferno', described in
detail on the pages of “Scorpion”.
“In the prison, I sensed that comrade Ali was a Gyavour, Armenian; I was
surprised to find that he was also greatly respected by the Kurds as a
freedom fighter'', remembered the sightless Turkish playwright. Echber
Yaghmourdereli was imprisoned 19 years by Turkish authorities for
defending the rights of minorities and human rights in the artificial
republic.
Through the aid of Ruben Mirzakhanian, the director of Tekeyan Cultural
Union in Yerevan, “Scorpion” project reached the desk of Andranik
Markarian, the Prime Minister of the Republic of Armenia, himself a
“Sasountsi”. The sudden death of this patriotic Armenian delayed this
important event. Samuel Felekian's struggle continued. Only recently he
was granted asylum in his Armenian motherland, after living for years in
poverty in Germany with the help of other Islamized Armenians in
Germany and Turkey.
“I was born in Adeyaman originating from the heroic Dersim. Most of my
life I lived as Gyavor Ali. Now I am happy to return to my roots. Despite
many difficulties I have at last the right to live in the Republic of Armenia
...part of our historical motherland, which we will surely liberate from
occupation one day!” stated Samuel Felekian, one of the 'unknown' heroes
of our nation.
Hamo Moskofian may be reached at [email protected]
http://www.keghart.com/Moskofian_Felekian
Controversy of Foreign Language Schools in Armenia
The issue of foreign language schools opening up in Armenia is getting
hot,writes Rouben Galichian from Yerevan. Such schools would teach their
entire curriculum in a non-Armenian language. A bill to authorise this
development has been submitted to parliament. Examples of the passion
that have arisen and its controversial nature follow at the end of this
email.
In Armenia the population thinks that Diaspora does not show any
concern and is very passive in this matter. All those who share these
concerns need to move and move quickly. It is suggested that all
organisation and private individuals in the UK as well as worldwide write
to the Minister of Diaspora and the Prime Minster expressing their concern
over this matter.
The following draft can be used as a guideline:
Open Letter to the Ministry of Diaspora and the Government of
Armenia
The Diaspora Armenians are worried about the recent developments
regarding the establishment of foreign language schools in Armenia,
where all the subjects will be taught in a foreign language.
This contradicts with the Article 12 of the Constitution of the Republic of
Armenia, which says that the official language of the country is Armenian.
Yet the Minster of Education and Science has the audacity to propose this
anti-constitutional step and yet no one in the ruling party seems to
oppose it.
During the Soviet rule, Armenia managed to maintain the official status of
the Armenian language but the independent Republic of Armenia seems
not to care about this most important element of maintaining national
tradition and culture.
Many Armenians, who during the Soviet era studied in the Russian
schools, lack the basic knowledge of Armenian culture and still carry on
speaking Russian. Continuation of this trend is the Russian language
broadcast programs that fill a large portion of supposedly Armenian
television programs.
We fully appreciate the importance of good knowledge of Russian
language in Armenia but by the same token, it is also important for all
Armenians to speak another European language as well. Do we want to
limit our overseas contacts to the former CIS countries only? Do we want
another political union detrimental to our identity?
Armenia has established the Ministry of Diaspora, whose sole aim is to
promote and improve the relationship amongst Armenia and the Diaspora
communities. This proposal will further draw these two sections of
Armenians apart, by weakening the most important link, the Armenian
language.
We, the Diaspora Armenians condemn this proposal and see it as a step
towards creating a rift amongst our communities and more importantly,
beginning of the alienation of the people of Armenia from their own
culture.
(name of organisation, city, country) June 2010.
Recent Articles in the Armenian Press
Language is a Matter of Security: Arkady Karapetyan
08.06.10
One of the reasons of the uprising in Karabakh was that the Armenians
wanted to speak and to listen to Armenian in their daily life, said former
commander of Karabakh’s self-defense forces Arkady Karapetyan, who
has also joined We are Against Opening the Foreign-Language Schools
initiative.
“It can be said that one of the reasons of initiating the movement in
Karabakh was that we wanted to speak Armenian, to listen to Armenian,
we wanted the radio to be in Armenian, the TV to be in Armenian, that
there was an Armenian culture, and there is no culture without language,”
Karapetyan told a press conference today.
What worries the former commander is the re-opening of foreign-language
schools as he is sure that the language is directly linked to a country’s
national security.
“It is a big problem in our army, for example. In what language will the
orders be given and done. That is to say, if half of the army does not
speak Armenian, and the other half does not speak Russian, then how will
they fight, how they will understand each other?” said Karapetyan.
According to him the draft on foreign-language schools will have very bad
consequences, should it be adopted.
“Whether it is done on purpose or not, it is wrong, and a mistake should
be corrected,” said Karapetyan.
Tert.am
Armenia Ends There, Where Armenian is Not Spoken: Khzmalyan
07.06.10
Armenia ends there, where the Armenian language is not spoken,
Armenian film director Tigran Khzmalyan told Tert.am as he participated
in a protest organized "We are Against the Opening of Foreign-Language
Schools" near the Government Building today.
The parliament is set to discuss today a government-backed draft included
already in the parliament agenda. If approved, it will pave the way for the
re-opening of foreign-language schools.
"I think that the authorities are trying to deprive us of our freedoms and
independence step by step, of course without a good will. [With that step]
they are paying with our future, our dignity and with independence in this
case, as Armenia is there, where Armenian is not spoken. The Armenians
may live in other countries, due to the rise and falls of our history, and it
creates a unique safety, may be that is worth speaking about, but
Armenia ends there, where Armenian is not spoken," said Khzmalyan.
"That is to say, this is an encroachment on anything that was fought for,
for what our boys sacrificed their lives, for what we were dreaming of in
'88. We consider this as a betrayal in face of the nation," said he, adding
that they will not allow this to be implemented.
Activists Protest Against Re-Opening Foreign-Language Schools
Tert.am
07.06.10
"We are Against the Opening of Foreign-Language Schools" civil initiative
held a rally this morning in front of the sessions hall in the Government
Building as the National Assembly was preparing for its last four-day
session of this season when it will among other issues discuss also the
government-backed draft to make amendments to the "Law about Public
Education."
If approved that bill will make it possible the re-opening of foreignlanguage schools in Armenia.
Earlier on Friday NA Standing Committee on Science, Education, Culture,
Youth and Sport had given its consent to include it in this coming
parliamentary four-day agenda.
The protesters held posters that read "Language is Not Property Instead of
Debt," "In Favor? Then Get Out of Here," "We Require Ashotyan's
Resignation," "Only Armenian Can Compete with Armenian."
Later they handed the package of their proposals to MPs as they were
entering the session hall. Some even welcomed the MPs with
exclamations.
Interestingly, the police did not hinder the protesters' actions but rather
urged on them to keep the hall entry free.
The organizers, in turn, distributed to the MPs their 4-point requirements,
including those about leaving out the draft from the parliamentary
agenda, holding hearings over it, and the issue to what extent is it
expedient that Armen Ashotyan remain in office as Armenia's Minister of
Education and Science.
http://www.keghart.com/ForeignLanguage_Schools
Facts in the Eye of the Beholder
By George Aghjayan, Westminster, MA, 10 June 2010
I recently read in Keghart.com Lucine Kasbarian’s review of Khatchig
Mouradian’s and Emil Sanamyan’s presentations at ALMA in Watertown,
MA. I, too, was present at that event, where the two offered accounts of
their recent trips to Turkey. However, my reactions are quite different from
hers. From the outset, I must say that Kasbarian’s review, while
containing some valid points, is replete with distortions, leading me to
believe that personal agendas and narrow perspectives are at work here. I
thus feel compelled to respond.
The length of Kasbarian’s piece precludes me from addressing the issues
point by point. So, I will concentrate on the sections addressing
Mouradian's presentation.
First, Kasbarian devotes nearly three times the space to Sanamyan’s
presentation, compared to that of Mouradian’s, and yet lumps them
together at the end. It is clear that Kasbarian wishes to sweep
Mouradian’s experiences in with Sanamyan’s and, as such, she fails to
recognize substantive differences. Second, she focuses almost exclusively
on one particular visit – one organized by TEPAV, the Turkish think-tank –
while scarcely acknowledging that Mouradian has recently undertaken two
trips to Turkey. These trips cannot be viewed separately; they must be
understood together to draw any meaningful conclusions.
Third, her method of inquiry is laced with biases that undermine her thesis
from the outset. The rhetorical questions that ‘lead the witness’; the
innuendos hinting toward conspiracy; the patronizing tone that
condescends without a hint of respect – all of this reveals her article to be
a thinly veiled accusation, more than a review of what transpired.
On substantive matters, Kasbarian's main focus is the trip organized by
TEPAV, a think-tank with close ties to the Turkish government. She makes
much of these ties, questioning Turkey's objectives in organizing such a
trip, and especially in inviting Armenian-American editors to participate.
Her conclusion is that the trip served only Turkey’s interests and that
Armenians played along to their (and our) detriment. Pointing this out is
all well and good, but it is not enough, if we are to assess the merits of
the visit. It is also necessary to review the writings and actions of both
men, during and after their trips, to understand how our (collective)
interests have been impacted. Particularly in the case of Mouradian,
Kasbarian has fallen far short of such an assessment.
Rather than simply pointing out a 'Turkish trap' set out for these two
Armenians, she could have added that the trip was going to take place
regardless of whether they participated. In fact, each of the other
participants would have likely participated based on their own agendas.
None of that would have changed, except for their interaction with
Mouradian and Sanamyan during the trip. In my view, there is much to be
gained in rubbing shoulders with other editors and opinion makers, who
might prove receptive to Armenian perspectives. In hindsight, it is
debatable what impact this interaction had, but the potential benefits
cannot be dismissed out of hand. Similarly, Kasbarian points out that
Turkey can exploit Mouradian’s and Sanamyan’s presence as a sign of
tolerance and goodwill on its part, but she fails to acknowledge that
attendance (or not) by Armenian journalists would surely have been spun
either way. It is superfluous to emphasize these points.
It is a serious charge indeed when Kasbarian contends that Sanamyan
and, by association, Mouradian have now been corrupted. Such a charge,
however, requires more proof than what she has delivered. Sanamyan's
past employment with the Armenian Assembly (or the fact that he is
Baku-born) cannot be trotted out like some sort of smoking gun. Serious
charges require analysis of cold, hard facts, which she has largely failed to
do.
Here are some cold, hard facts: Mouradian posted five dispatches from
Turkey and other articles in the 'Armenian Weekly'. It is these writings and
his second trip one month later that must be evaluated (and not
selectively) to discern the benefits for Armenian interests. Obviously, my
assessment is that there were clear benefits, one in particular that I will
discuss below but which Kasbarian ignored, whether purposefully or not.
Also of interest is Kasbarian’s reporting of the question-and-answer
portion of the program. It was clear at the time to me, and likely to
others, that a few in the audience were asking questions in a coordinated
way. One need not be a “conspiracy theorist” to guess why Kasbarian
grouped these questions together, repeatedly referring to “some in the
audience.” The “some,” in fact, were four, maybe five of her close friends
and associates, out of a total audience of 100. There were many other
questioners during that session, many of them non-hostile or supportive
of the presenters. Yet these are found nowhere in her coverage.
Also omitted is the exchange involving one of her colleagues, who
aggressively questioned Mouradian. Mouradian's passionate response (not
outburst) drew widespread applause from the audience. But again, this is
nowhere to be found in Kasbarian's account. Such purposefully incomplete
and inaccurate coverage of the sentiments of those in attendance
discredits her calls for “transparency.”
But this is not all. What I find most reprehensible is that Kasbarian
neglected to mention Mouradian's most significant point: That he stood in
Ankara with others and spoke of reparations for the Armenian Genocide.
This was the primary focus of Mouradian’s supposed “outburst.”
Let me repeat: Mouradian and others spoke of reparations in Ankara in
April, on the occasion of the 95th anniversary of the Genocide. This is
something quite significant, and the omission of it discredits Kasbarian's
legitimacy as a critic.
It is no secret that Kasbarian, her husband David Boyajian and their close
associates harbour a bias against Mouradian. It is because of this that I
feel they missed some significant aspects of his trips to Turkey. Worse, it
seems Kasbarian feels such bias allows her the right to use innuendo and
not-so-veiled accusations in an attempt to bolster baseless arguments.
Such tactics are cheap and unwarranted for honest discourse.
Yes, there are those in Turkish society and, more importantly, in
government that still harbour racist attitudes of the past. But this cannot
be used as evidence that nothing has changed inside Turkey. The depth
and pace of that change should certainly be questioned, but not in the
flawed and biased manner of Kasbarian. Again, one must ask why she
would present such an obviously flawed perspective, especially in light of
her efforts to dispel similar simplistic representations of Armenian
interests.
In the end, Mouradian’s two trips cannot be compared with such
disastrous endeavors as the Turkish Armenian Reconciliation Commission
(TARC) or the Protocols between Turkey and Armenia. It is unfair and
inaccurate to do so. Even worse is to portray Mouradian’s efforts as
placing reconciliation before justice. His writings and actions tell a much
different story.
http://www.keghart.com/Aghjayan_KasbarianReview
Turkey’s Shortsightedness
By Paul B. Adjemian, Montréal, 10 June 2010
Why has Turkey failed to convince the European Union (EU) to admit it as
a full-fledged member? Simple, it's due to its typical dogmatic mentality of
“I know”, “I am right”, “I want”, “I won’t” and, of course, “my way”.
Turkey fails to see that membership in a family requires
harmony, understanding, appreciation and respect for others’ opinions.
The EU believes in all-for-one-and-one-for-all brotherhood.
There is an insatiable need for pride and recognition, most likely inherited
from the Ottoman empire, the predecessor of today’s Turkey. Yet it loves
to deny any association, especially regarding Ottoman failures and
barbaric mentality.
Turkey falsely analyzes its reflection in the mirror: What it sees is a new
version of the old Ottoman posture, minus the mustache and maybe the
beard. This false and repulsive reflection will not change until Turkey and
the Turks come to terms with their past, but pride comes in the way.
Deep down Turkey has come to terms with its failure to demonstrate its
worthiness to become a member and has taken an alternative route--rule
the Islamic less-than-developed countries whose economies rely on trade
of raw materials in return for manufactured goods and tourism.
This, of course, is a bonanza for Turkey--to become the sole broker for
raw materials to the West and in return be the sole supplier of finished
goods to the East. In doing so it becomes an industrialized country,
thanks largely to western technology.
Evidently Turkey’s shortsightedness is in question. The Ottomans ruled for
600 years employing terror, but petroleum has a much shorter life span.
Turkey cannot buy western inventiveness or ingenuity. The technology
change for alternate fuels has already begun.
Petroleum-based economies will adapt but petroleum suppliers may not
and Turkey once again will implode.
http://www.keghart.com/AdjemianP_Shortsightedness
Solidarity with the Victims of All Genocides
Speech by Professor Khatchatur I. Pilikian, London UK, 8 June 2010
I have just perused through Desmond Fernandes’ manuscript of his latest
book. In 253 pages, assembled in eleven chapters, Desmond has
documented the macabre story of the last 100years or so, of state
terrorism in the land once an empire of the Ottomans, then called the
Republic of Turkey since 1923.
Having already tackled, for many decades now, those horrendous issues
with consummate objectivity, and having produced many related books
and articles, Desmond has written his latest book in a new ‘mode’, delving
himself in the labyrinth of the concepts of Modernity and Modernisation in
relation with the reality of genocide of the indigenous peoples of Turkey,
namely Armenians, Kurds, Assyrians, Greeks, Greek Cypriots, and others.
Assembling, assessing and scrutinizing massive data and notes, Desmond
has also drawn parallels with other lands and peoples where oppressive,
state terror politics were and are carried out in the name of that same
modality, that of Modernity and Modernisation, not forgetting to mention,
of course, Civilisation and Democracy.
At this point of my reflections, I must point out that for me the real merit
of a book is not only what it says and conveys, but also what it makes me
to think about, to say what I think and to act upon it. In the few minutes I
have for this presentation, allow me then to say the following.
A couple of years back, in a public meeting discussing the legal
controversy of the war in Iraq, an Iraqi intellectual raged against the mere
utterance of the word democracy, calling it an ‘ugly’ and ‘dirty’ word. He
was raging, and rightly so, against the latter-day imperialism’s
camouflaged, nay deranged version of democracy that reflects the sterile
ethics of bygone colonialism.
Activated with such deformed mantras, the most powerful military power
on earth was decimating the heritage of a country and its culture,
eventually annihilating over a million of its population, leaving behind
nearly a million displaced children and close to five million Iraqi refugees
roaming around both in neighboring countries and in their own homeland
too. No surprise then that a banal refutation of a warmonger against the
Iraqi intellectual’s rage sounded what the formidable John Milton had once
warned against such ambivalent refutations, saying: “They who have put
out the people’s eyes, reproach them of their blindness.” (Apology, 1648)
It is true that the Turkish Parliament did not grant the vote of consent for
the Turkish government to indulge with the so-called coalition forces led
by Uncle Sam to invade Iraq. Yet it is also true what the Canadian Action
on the Kurdish Conflict in Turkey writes just recently: “Since 1993, over
four thousand Kurdish villages have been destroyed and more than
seventeen thousand killings of innocent Kurds have been carried out by
The Turkish Special Forces. Following the March 29, 2010 municipal
elections, fifteen hundred politicians, intellectuals, elected representatives,
mayors and human rights activists have been jailed to date. As
unacceptable as it is, hundreds of Kurdish children have been killed by The
Turkish Security Forces since 1993 and today, about three thousand
Kurdish children (aged 6 to 17) are in jail.” It is obvious that the Turkish
government relentlessly continues its undeclared war against its own
citizens, but failing, nevertheless, to “put out the people’s eyes”,
particularly in this case, the Kurdish people’s eyes, or, for that matter, the
Turkish people’s eyes too, I tend to believe.
To keep the sanity of our political vision and not loose the focus of our
historical perspective, we should also not forget that there was a country,
in the Far East, where exactly 35 years ago, the same awesome military
power that the world had ever witnessed failed and abysmally so to take
the land and its people of millennial cultural heritage “back to the Stone
Age”, as vowed then by its megalomaniac military commander. The
arrogance of the invading oppressor had wiped out from their own
memories the fact that the Vietnamese people were fighting for at least
two thousand years to free their land and themselves from successive
foreign rules. No wonder then that the United Vietnam and the
Vietnamese people prevailed.
Paradoxically, but tellingly so, the Vietnamese people and their
internationalist leaders were not hesitating to guide their struggle with the
millennial tools of what genuine democracy in essence meant, knowing
quite well that once the 16th supreme commander of the country of the
invading military force, President Abraham Lincoln had so eloquently
envisaged democracy as “The rule of the people, by the people, for the
people.” Therein laid the modernity of the liberation struggle of the
Vietnamese people.
In fact, the truth of the matter is, somehow not forgotten by the
oppressed peoples of the world, that all the battle cries of freedom in the
last twenty six centuries or so have been raised in the name of
Democracy, whether in Turkey, in the Middle East, in Latin America and in
the Far East, not to mention in the advanced capitalist countries where the
mantra of profit-at-any-cost, namely globalisation leads the collateral
damage inflicted upon language itself. Through their post-modernist, neocon and neo-liberal abuse the concepts of Democracy, Socialism,
Freedom, Modernisation, Human Rights, and what not, are made to lose
their essential meanings and made to ‘act’ as their antinomies in real life.
Authorities of all kinds and hues often luxuriate in their prerogative to
censor, expurgate, remove or cancel. The above-mentioned Canadian
Action, the one referring On the Armenian Issue, writes: “Canada, along
with another twenty five countries and over forty U.S. states, have
recognized the Armenian Genocide. Turkey, however […] continues to
deny and ignore the Armenian Genocide committed by its former regime
even to this day.” Censorship has thus become an act of bureaucratic
vandalism. It is activated mainly to deny the existence of a phenomenon,
especially when the latter reflects and manifests the truthfulness of a
painfully culpable historical reality.
No matter. All the censorship and negations notwithstanding, the essential
and historical truth remains. Whether freedom from slavery, torture,
foreign rule, poverty, from exploitation and child labour, discrimination, or
freedom of speech, of conscience and of the human spirit etc., etc., even
the screams for free markets, were all raised in the name of democracy,
not to mention capitalism, which also came into being through that same
tool. The same is true with all the humanist and Internationalist
declarations and covenants, such as, just to mention a few, The Universal
Declaration of Human Rights, 1948, The Universal Declaration of the
Rights of the Peoples, 1976, and most tellingly, The Convention on the
Prevention and Punishment of the Crime of Genocide, 1948. Furthermore,
when the exploitation of democracy by capitalism stretched to the limits of
obscuring and hence impoverishing its potentialities, socialism became in
its turn the battle cry of all those for whom genuine democracy is the only
guarantee for a real and radical change, for a more equitable, tolerant and
caring civil society. Therein lays, I believe, the modernisation of the
struggle of the oppressed people of our world, particularly when
considered the root meaning of the word, which simply means ‘of the
present time.’
The oppressor has failed to totally bamboozle the oppressed by its
camouflaged modernisation mantras ‘a la mode’. That’s why Bertold
Brecht’s theatrical aphorism still continues to pinch our alter ego: “If
sharks ruled the world, they would teach the little fish that it is a great
honour to swim into the mouth of a shark.”
The real message that Desmond’s recent book conveyed to me is this:
Sharks of the world beware. The little fish have no more an appetite for
the great honour to serve your voracious appetites at your own banquets
of total wastes in an ocean of hunger and debt.
Professor Khatchaturian's speech was delivered at Portcullis House,
Westminster, London on the occasion of the Launch of Desmund
Fernandes' book Modernity, "Modernisation and the Genocide of
Kurds and "Others" in Turkey: "1915" within it Pre-and-Post
Historical Periods
The event was sponsored by Nia Griffith MP for Llanelli
http://www.keghart.com/Pilikian_Fernandes
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - 18 juin: Concert de l'ensemble Kotchnak au
centre Mandapa
Paris - Vendredi 18 juin à 20h30 - Centre Mandapa - Chants de
tradition populaire, kamantcha, târ, qanoun, percussions
Concert d'hommage à Roger Filipuzzi co-fondateur du Centre Mandapa
Ensemble KOTCHNAK
Anouch Donabedian-Krikorian,
Virginia Kerovpyan,
Vahan Kerovpyan,
Aram Kerovpyan
Rouben Haroutunian
PAF : 15 €, réd. 11 € et 7,50 € (sauf exceptions)
tél : 01 45 89 01 60
Rés.: [email protected]
Cnetre Mandapa
6 rue Wurtz
75013 Paris
Métro : Corvisart (ligne 6)
la station Glacière sera fermée du 3 mai au 5 août
Bus : 21 (Daviel), 62 (Vergniaud), 57 et 67 (Bobillot-Tolbiac)
Station Vélib’ @13048 (20 rue Wurtz)
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29
d980898e01.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44898
Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de
Christelle&Michel Berberian
Open Galérie
Expositions
Christelle&Michel Berberian
Sculptures et Peintures
du 29 avril au 20 juin 2010
du jeudi au dimanche
de 15h à 19h
5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard
Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de
15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48
66
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139
Agenda - Concert d'Alain Altinoglu au Festival de
Saint-Denis
Avant les Chorégies d’Orange, fraîchement rentré d’une Carmen au Met,
Alain Altinoglu fait étape à Saint-Denis où il dirigera l'Orchestre National
de France dans Stabat Mater de Poulenc, Concerto pour trompette et
orchestre de Haydn, les 24 & 25 juin 2010 à 20H30 à la Basilique
Cathédrale. Si vous ne pouvez assister à ce concert donné dans le
cadre du Festival de Saint-Denis, vous avez la possibilité de le voir
en direct, le Vendredi 25 Juin à 20h30 (heure de Paris : GMT+2h),
sur le site de www.medici.tv http://www.medici.tv/ ou sur le lien
suivant :http://www.medici.tv/#/a/590/font-size-2-festival-desaint-denis-font/591/br-concerts/
STABAT MATER DE POULENC
Concerto pour trompette et orchestre de Haydn
Sophie Marin-Degor, soprano
Alison Balsom, trompette
Choeur de Radio France
Orchestre National de France
Daniele Gatti, directeur musical
Alain Altinoglu, direction
Poulenc, le surréaliste, est un personnage libre qui écoute toutes ses
passions : tantôt la fantaisie, tantôt l’ascèse et la foi. Son Stabat Mater
possède ainsi la palette sombre de l’oraison funèbre, la sensualité d’une
atmosphère champêtre jusqu’au final paradisiaque, fait alterner le
tragique de la crucifixion et l’illumination sur le nom de la Vierge. Pour
l’interpréter, il faut la délicatesse de Blanche des Dialogues des Carmélites
que la chanteuse dionysienne Sophie Marin-Degor interprétait encore hier
au Capitole de Toulouse et la perfection des lignes de Gluck qu’elle a
récemment
chanté sous la direction de Muti. Ce qui unit Poulenc à Haydn, c’est d’une
part la trompette, présente dans les deux oeuvres, d’autre part
l’interprète féminine soliste, une fois n’est pas coutume dans l’univers très
masculin des cuivres ! Star dans les pays anglo-saxons, Alison Balsom est
une musicienne éclatante à découvrir urgemment en France. Avant les
Chorégies d’Orange, fraîchement rentré d’une Carmen au Met, Alain
Altinoglu fait étape à Saint-Denis pour un concert aux deux visages, « de
moine et de voyou » comme se définissait Poulenc lui-même.
Captation en direct par France Musique pour une diffusion en direct
Ce concert sera diffusé en direct en streaming sur www.medici.tv
http://www.medici.tv/#/a/590/festival-de-saint-denis/591/br-concerts/
sur notre site et sur nos sites partenaires :
www.radiofrance.fr
http://www.radiofrance.fr/
www.riccardomuti.com
http://www.riccardomuti.com/cover.aspx
www.plainecommune.fr
http://www.plainecommune.fr/
www.ville-saint-denis.fr
http://www.ville-saint-denis.fr/
Coproduction Festival de Saint-Denis / Radio France
Chœurs de Radio France
Orchestre National de France
Radio France
TARIFS
50€ - 32€ - 19€
http://www.festival-saint-denis.com/concert.php?id=48
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44962
Agenda - Michel Legrand en concert à Marseille
Samedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo
Michel Legrand en concert à Marseille
Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de
Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en
ouverture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.
Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités
représentant les républiques française et arménienne ainsi que les
responsables européens de l’Ugab.
A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de
l’Académie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films
Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB
» , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne,
un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa
génération.
Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard
Charles Livon – 13007 Marseille
Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390
100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/
Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com
http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=
0
Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=terredarmenie@numeric
able.fr
Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin
2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aixen-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne :
Ararat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44093
Agenda - Projection de "Chienne d'histoire", Palme
d'or du Court
SACREBLEU PRODUCTIONS est heureux de vous inviter à la projection
du film de SERGE AVEDIKIAN "CHIENNE D'HISTOIRE" Palm d'Or du
Court-Métrage.
Projection
le dimanche 27 juin à 20h, 20h20 et 20h40 à l'Archipel Paris-Ciné
(17, bld de Strasbourg, 75010 Paris) suivie d'un verre et d'un concert
improvisé.
Réponse souhaitée: [email protected]
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=44957
Agenda - 3 juillet: Festival des cultures juives à
Cracovie
Samedi 3 juillet de 12h à 15 h
Juifs de Pologne : à la recherche de ses racines
Le Mémorial de la Shoah, le Centrum Badań nad Historią i Kulturą
Mniejszości Narodowych et l’Institut Français vous invitent à une rencontre
avec Frédéric Brun, romancier, auteur de Une prière pour Nacha (Editions
Stock, 2010), Esther Hoffenberg, réalisatrice du film Les deux vies d’Eva
(Paris, 2004), Françoise Milewski, auteure de Un livre du souvenir
(Editions La Découverte, 2009) et Krzysztof Szwajca, psychiatre et
psychothérapeute du Collegium Medicum à l’Université Jagellon de
Cracovie.
Rencontre animée par Jean-Yves Potel du Mémorial de la Shoah, auteur de
La fin de l'innocence, la Pologne face à son passé juif (Editions Autrement,
2009, en polonais chez Znak, en 2010).
A 13h 15 env. projection du film d’Esther Hoffenberg Les Deux vies d’Eva
(coproduction Les Films du poisson, ARTE France, Lapsus, Paris, 2004,
85')
Ce film raconte le destin singulier d'un couple de réfugiés polonais en
France. Elle est de nationalité allemande, élevée dans une famille
d'industriels de
Sosnowiec. Lui est juif, rescapé du ghetto de Varsovie et du camp de
Poniatowa. Leur fille, Esther Hoffenberg, a cherché a reconstituer l'histoire
occultée de sa mère pour réunir les deux vies d'Eva. Ce film a reçu de
nombreux prix, dont celui du Festival du réel à Paris (2005).
Jewish Community Center, ul. Miodowa 24, wstęp wolny
http://www.memorialcdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F728
3A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=563
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44588
Agenda - Abdullah frères. Photographes
- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le
Constantinople des Camondo, les années 1860-1890.
Photographies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)
D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des
sultans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout
l’Empire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions
universelles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur
studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur
Constantinople.
Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur
renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a
décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur
objectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les
dignitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite
ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de
Constantinople, comme les Camondo.
Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople
provenant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que
plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du
musée.
Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies
d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un
second accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration
intérieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.
Musée Nissim de Camondo
63, rue de Monceau
75008 Paris
Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)
Métro : Villiers, Monceau
Bus : 30, 94, 84
Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers
Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite,
l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.
Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du
Sultan - Musée des Arts décoratifs
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29
d751173d10.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660
Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Fonds Arménien de France
Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Été 2010 - Réservez vos dates au départ de
Paris : du 2 au 12 juillet
Marseille : du 3 au 12 juillet
Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution.
Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain
voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître
en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.
A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques,
vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les
équipements de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de
développer. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de
région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.
On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de
ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et
Marseille.
Départ de Paris
Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol
direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale.
Transfert à l’hôtel Europe.
Départ de Marseille
Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct.
Décollage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à
l’hôtel Europe.
Programme : départ de Paris
Samedi 03/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.
13h : Déjeuner.
14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Programme commun
Dimanche 04/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin.
Rencontre avec le préfet de région.
13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de
construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre
avec les agriculteurs du village de Ditavan.
Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».
Lundi 05/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour le Karabagh.
13h : Déjeuner.
Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de
Goris.
Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel
Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.
Mardi 06/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison
de la culture de Chartar.
Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction
d’eau de Sos.
13h : Déjeuner.
Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher.
Retour à Stépanakert.
19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée
libres à Stépanakert.
Mercredi 07/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon.
Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.
13h : Déjeuner.
Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.
Jeudi 08/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de
Stépanakert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs.
Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école
d’apprentissage.
13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Vendredi 09/07/10
09h - 09h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien «
Hayastan ».
11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école
professionnelle franco-arménienne de Erévan
13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.
Samedi 10/07/10
9h - 9h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse
médiévale d’Amberd.
13h : Déjeuner.
Dîner et soirée libre à Erévan.
Dimanche 11/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de
souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre
(visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe
départ de Marseille).
Soirée et dîner d’adieu à Erévan.
Lundi 12/07/10
8h45 : Départ
10h50 : Arrivée à l’aéroport
Roissy CDG 2C, heure locale.
Tarifs
Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *
Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *
Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de
Marseille : 234 Euro
Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail
infos@fondsarménien.org
Télécharger le programme
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
Crédits photographies : Fonds Armenien
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037
Agenda - Exposition du 4 mai au 5 septembre: Les
Juifs à Berlin 1933 -1941
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Juifs à Berlin, 1933-1941,
photographiés par Abraham Pisarek (Biro éditeur – Mémorial de la Shoah,
2010), le Mémorial de la Shoah présente une exposition d’une soixantaine
de photographies d’Abraham Pisarek, ainsi que des documents d’archives
retraçant la vie juive à Berlin entre 1933 et 1941.
Né en Pologne dans une famille juive religieuse, Abraham Pisarek émigre à
Berlin en 1919. Il travaille comme photographe de presse jusqu’à l’arrivée
au pouvoir des nazis en 1933.
À partir de cette date, son activité professionnelle est limitée au
traitement des sujets juifs, pour les seuls journaux juifs autorisés, jusqu’à
leur disparition et l’interdiction faite aux Juifs en 1941 de posséder un
appareil photo.
Marié à une aryenne, Abraham Pisarek sera affecté aux travaux forcés à
Berlin en 1941 mais ne sera pas déporté et survivra à la guerre. Les très
nombreux reportages photographiques réalisés par Abraham Pisarek
livrent un extraordinaire et émouvant témoignage de la vie berlinoise sous
le III e Reich.
Cette exposition a été conçue par le Mémorial de la Shoah, avec le soutien
de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
http://www.memorialcdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F728
3A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=556
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44585
Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?
Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste
français d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de
mémoires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais
les entreprises purement commerciales mais la démarche de
Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint
un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire
arménienne...
Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours
intéressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences,
à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée.
Aujourd’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs
descendants, par des interviews rewritées et mises en forme.
Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille
est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces
racines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai,
d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la
réclament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le
contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que
celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais
l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à
transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."
Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un
devis !
Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi
que sur Clermont-Ferrand et Vichy.
http://www.conteur-de-memoires.fr/
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43890
Vient de paraître :
Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du
gamin d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".
Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait
revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première
publication des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig
Avédissian, en 1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se
trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On
le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils
d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit
donc sa traduction, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond
avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de
Turquie.
Onnig Avédissian
Du gamin d’Istanbul
au fédaï d’Ourmia
THADDÉE
TRADUIT DE L’ARMÉNIEN
PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN
TIRAGE : 1 500 EX.
PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.
ISBN : 978-2-919131-00-6
SORTIE : 20 AVRIL
Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations,
enrichies par une chronologie précise.
Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,
75014 Paris.
www.editionsthaddee.com
mél : [email protected] http://www.editionsthaddee.com/
Plus d'infos :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43615
Agenda - Génocide arménien : trois témoignages
exceptionnels chez Parenthèses
95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses
publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois
témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant
Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de
Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit
traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de
Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par
Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations
historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan
Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande
qualité, tant rédactionnelle que graphique.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Éditions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Berdjouhi
Jours de cendres à Istanbul
récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p.,
2009 (1re édition : 2004).
ISBN 2-86364-122-0 / 18 €
Arménouhie Kévonian
Les noces noires de Gulizar
Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche
Nartouni,
présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian,
photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).
ISBN 2-86364-138-7 / 19 €
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881
Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces
Internationales"
Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les
Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute
information sur les commandes et les modalités de paiement
auprès de : [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=farasin@hotma
il.com . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.
Sommaire
-- Préface
-- Préambule
Première Partie
-- LES KURDES
- Les Kurdes en Turquie
- Les Kurdes en Irak
* Le problème de Kirkouk
- Les Kurdes en Iran
- Les Kurdes en Syrie
- Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan
- Le nouvel an kurde Newroz
Seconde Partie
-- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE
- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie
- L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes
- Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde
* La Présidence d’Abdullah Gül
- Les élections municipales du 29 mars 2009
Troisième Partie
-- LES KURDES EN EUROPE
- La question kurde, l’Europe et la Turquie
- La naissance de la diaspora kurde en Europe
* Les Kurdes au sein de la capitale européenne
* Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges
- Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc
Quatrième Partie
-- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE
- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde
- Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde
* Le Conseil de l’Europe et la Turquie
- Le silence européen face aux aspirations des Kurdes
- La nécessité du dialogue pour la paix
- Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde
- Les conférences internationales au Parlement Européen
* Points communs de toutes les résolutions finales
* Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion
* L’aspect central de la question kurde
* Des mesures pour établir la confiance
- Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe
Cinquième Partie
-- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX
- Feuille de Route du KADEK
- Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu
- Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué
* La position de l'État turc
- Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre
* Le système des protecteurs de village
- La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien
- Règlement pacifique de la question kurde en Turquie
- Déclaration du KCK et du Kongra-Gel
- Vers une solution démocratique à la question kurde
- La possibilité de trouver une solution démocratique
- Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde
- La conjoncture internationale force la Turquie
- La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques
* Première opération contre le BDP
Sixième Partie
-- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE
- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus
- L’aventure européenne de la Turquie
* La question de Chypre
- Les Rapports de la Commission européenne
* Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008
- L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ?
* Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne
- L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne
* La question kurde sur la table des négociations
*La tâche du BDP dans le processus des négociations
- Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE
- De 2007 à 2009 le processus des négociations
Septième Partie
-- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ
KURDE
- La France et les Kurdes
- Remerciement
-- CHRONOLOGIE
-- Index des noms d’organisations
Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE
D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/
Plus d'informations sur le livre:
"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603
Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le site
Le photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site
www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à
photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.
Ce site fait suite à son exposition intitulée
ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261
Agenda - Publication en arménien de " Mémé
d'Arménie " de Farid Boudjellal
A l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915
SIGEST annonce la publication en arménien de :
" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal
***********************************
1959.
Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio.
L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne
porteuse d'un douloureux secret.
Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les
cicatrices d'un génocide...
Mais le pourront-ils ?
Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines
!
************************************
Parution prévue : 15 avril 2010.
Vous pouvez souscrire dès maintenant:
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb
Editions SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194
Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée Les recettes de Serpouhie
Danièle Agopian
Broché
Paru le: 01/12/2009
Editeur : Danièle Agopian
ISBN : 978-2-7466-1584-7
EAN : 9782746615847
Nb. de pages : 200 pages
Poids : 515 g
Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm
Prix Decitre : 25,18€
Prix éditeur : 26,50€
Expédié sous 8 à 14 jours
La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de
préparation...
Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la
tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.
La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois
délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de
gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands.
C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas
typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.
Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages.
Serpouhie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de
régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces
recettes traditionnelles, transmises de génération en génération, mais peu
connues du grand public.
Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et
passionnante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui
fait partie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui
ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à
ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui
aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.
Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie.
Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas
la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces
simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine.
Alors, bon voyage en Arménie... !
http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienneillustree.aspx/9782746615847
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807
Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres
d’Arméniens"
1895 Massacres d’Arméniens
Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde
Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon
Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en
octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.
Parution le 18 mars 2010
Contenu
Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000
victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première
étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.
Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y
est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son
récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du
turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant
parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires
turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ;
l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position
humanitaires.
Collection : Témoignage pour l’histoire
15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €
Biographies
Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III,
historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu
la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des
Arméniens à la Shoah ».
Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la
Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a
publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de
France à Diarbékir, Gustave Meyrier.
Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des
crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de
l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et
génocides au xxe siècle.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692
Agenda - Vient de paraître le "Journal de
déportation" de Yervant Odian
Un écrivain au coeur de l'histoire.
Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin
disponible en traduction.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Editions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.
---------------------Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
collection diasporales / littérature étrangère
Yervant Odian
Journal de déportation
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian
est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va
l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au
sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes
arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en
raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les
situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les
déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct
de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste,
survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en
1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de
rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi
au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains
arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de
mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour
surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer
aucun ».
Une forme de « poétique de la simplicité ».
Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en
août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide
arménien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle,
revient à Istanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de
journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak
dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre
protéiforme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place
singulière dans la littérature arménienne.
Contact presse : Marion Brun
[email protected]
diffusion : Harmonia Mundi
Belgique : La Caravelle
Suisse : OLF
Canada : Dimedia
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731
Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…
Embarquement immédiat !
Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher
un autre !
QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart
au style yiddish.
Quai n°5, chez Decca
Sortie le 1er février 2010
C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site :
http://www.quain5.com/
Et sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE
http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4
Plus d'informations sur
Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontanoproductions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/
Agenda - Parution du livre de Sévane Garibian
Vient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane
Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJSchulthess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des
principes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration
d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).
Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de
l’Etat moderne
Naissance et consécration d’un concept
Collection Genevoise
Schulthess Éditions Romandes
Sévane Garibian
Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à
des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est
empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent
de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre
l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur
est de répondre au « comment ».
Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de
reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de
l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue.
Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques
commandant l’évolution du concept.
Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus
généralement aux questions classiques et incontournables soulevées par
l’internationalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal
international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans
cesse renouvelée.
Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit
Coopération:
Bruylant, Bruxelles
L.G.D.J., Paris
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en
tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de
Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et
pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du
Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon
2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité
aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival
Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre
Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à
Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant
Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de
l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son
âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et
XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin
d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises,
grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre
à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le
sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
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Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
http://www.france5.fr/
http://www.france5.fr/contact/
Internet :
Email :
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
[email protected] - www.collectifvan.org
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0