Il y aurait sous estimation du vote Le Pen… comme du vote Fillon

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Le mouvement c’est Macron en marche …arrière
Jamais une élection présidentielle n’aura volé aussi bas. La campagne a été prise en
otage par des donneurs de leçons de petite envergure qui font partie du petit monde médiatique
parisien. Ils ont décidé très tôt que la présidentielle serait un duel Le Pen/Macron, à moins que ce
ne soit finalement un duel Le Pen/Mélenchon…
Les indécis pourraient bousculer ces scénario écrits d’avance. Ce ne serait pas la première fois.
Ce qui est sûr dans cette élection, c’est que les abstentionnistes et les votes blancs pourraient
largement l’emporter au second tour…
La qualité du programme de François Fillon devrait être finalement reconnue
Pour François Fillon, tout aura été bon pour attaquer le candidat bourgeois, catholique
et provincial…. Les nombreuses passerelles entre les media et une justice empêtrée par la
politique ont été évidents pendant toute la campagne. N’oublions pas que le « mur des cons »
composé de clichés de personnalités des mondes politiques , médiatiques et judiciaires qu’il
convenait d’attaquer par tous les moyens avait été découvert en 2013 dans les locaux du
syndicat de la magistrature, hébergé par le ministère de la justice !
On ne peut dès lors que s’étonner du calendrier et de la rapidité avec laquelle les faits se sont
enchainés. Il y a eu manipulation du temps politique. Il fallait tout faire pour abattre une droite qui
était désormais majoritaire idéologiquement dans le pays. Après avoir exprimé leur opinion sur
les maladresses de François Fillon, les électeurs devraient prendre en compte la qualité de son
programme. Est ce que cela sera suffisant pour regagner suffisamment de points sur Macron ?
Parallèlement le Parquet National Financier d’Eliane Houlette, n’enquêtera pas sur « le
cabinet noir », décrit pourtant dans le livre « Bienvenue Place Beauvau, police : les secrets
inavouables d’un quinquennat », d’Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé. Il a été
considéré comme comportant « des affirmations trop imprécises pour justifier l’ouverture d’une
enquête préliminaire » ! Par ailleurs, on constate que l’enquête sur Bruno Le Roux, ex ministre de
l’intérieur, qui a employé ses filles quand il était député progresse très très lentement…
Macron C’est la hausse des dépenses tout de suite
Emmanuel Macron souffre du syndrome des favoris. Quand on gagne à un moment sur tous
les tableaux, l’histoire de France montre souvent que l’on finit par perdre sur tous les tableaux.
Etre l’idole des temps nouveaux est une position dangereuse. Le plus dur commence pour lui. Il
n’a pas de socle, car il vit de la chute des autres. Avoir adopté au début de sa campagne un
positionnement anti-système, alors qu’il en était le pur produit relève de l’acrobatie. Prétendre
être le créateur d’un nouveau centrisme qui devrait prendre la place de l’alternance gauchedroite risque de favoriser un peu plus le FN. On ne peut pas gouverner la France pas en creux…
Emmanuel Macron c’est un peu comme une voiture d’occasion, cela a l’air beau de loin, mais dès
que l’on soulève le capot, on se rend compte que ce n’est pas du tout une bonne idée d’acheter le
véhicule qu’on vous propose. Il est le dernier avatar d’un système dont les français ne veulent
plus.
Son programme économique n’est pas clairement financé, car le modèle de Macron c’est
Hollande, dont il est le fils spirituel. La politique économique de François Hollande si largement
rejetée, c’est Emmanuel Macron qui l’a mise en œuvre comme ancien secrétaire général adjoint
de l’Elysée, conseiller économique du président, puis comme ministre de l’économie. On est dans
le rafistolage d’un modèle périmé.
En matière de dépenses publiques il n’ y aura pas de diminution effective. Avec les mesures
qu’il envisage sur la sécurité sociale il n’y en aura plus dans dix ans. Dans le domaine des
retraites on ne comprend pas comment il va pouvoir assurer l’équilibre à long terme du régime.
Cerise sur le gâteau, la nouvelle taxe d’habitation sera payée par 20% de « petits riches » qui
paieront la taxe d’habitation de 80% de « pseudo pauvres »…Le candidat hors parti qui refusait
de dire qu’il était socialiste voit comme par hasard se rassembler autour de lui une majorité de
soutiens de gauche.
On se passionne beaucoup moins pour l’évolution du patrimoine d’Emmanuel Macron, les
robes de Brigitte Macron qui lui seraient prêtées par LVMH. La condamnation de Jean Marc
Borello, pilier de la campagne de Macron a fait l’objet de peu de commentaires…
L’extrême droite et l’extrême gauche représentent la moitié du corps électoral.
Le programme économique de Marine Le Pen c’est le repli mortifère inspiré du poujadisme.
Son problème est que les français sont plus attachés à l’Europe et à l’Euro qu’elle ne le pense…
Le régime que Jean Luc Mélenchon ressemble beaucoup à celui de la Corée du Nord. Il faut
dire que les économistes qui le conseillent appartiennent à l’école des économistes atterrés (=
Philippe Askenazy, Eric Berr, Frédéric Lordon, André Orléan, Henri Steyrdiniak…). La revalorisation
proposée du SMIC à 1326€ net par mois tout de suite attire bien évidemment des voix. Tout ceux
qui veulent plus peuvent voter pour Nathalie Arthaud la candidate de Lutte Ouvrière qui propose
1800€ net par mois !
Il y aurait sous estimation du vote Le Pen…
comme du vote Fillon…
Soixante ans après le Traité de Rome le décalage entre les nations en Europe et les
institutions européennes est devenu immense. On ne peut plus enthousiasmer « les membres »
de l’Union avec une commission technocratique qui souhaite que tout le monde adhère aux
dogmes bruxellois. Ce constat a été très bien développé dans un livre de Hans-Magnus
Enzenberger « Le doux monstre de Bruxelles ou l’Europe sous tutelle ».
On ne peut pas apporter la prospérité aux européens avec une monnaie qui avantage beaucoup
les « pays sérieux » comme l’Allemagne et évite aux pays « non sérieux » comme la France de
prendre les décisions de réformes qui s’imposent. Il faut donc vite modifier profondément le
fonctionnement de l’Europe d’aujourd’hui pour éviter que l’anniversaire ne se transforme en
funérailles.
Au lieu de regarder la réalité telle qu’elle est, la France préfère s’engager dans une entreprise
d’auto-destruction nationale où l’obscurantisme en matière économique atteint désormais des
sommets : 45% des français soutiennent des candidats anti-européens, mais 72% souhaitent
rester dans l’Euro… !
La démondialisation mise en avant par plusieurs candidats à l’élection présidentielle passe
complétement à côté du fait que depuis 25 ans, 1,2 Md d’hommes et de femmes sont sortis de la
grande pauvreté. La mondialisation a réussi tout ce que le tiers-mondisme a totalement échoué à
réaliser. Ce n’est pas parce que les riches deviennent plus riches que les pauvres deviennent plus
pauvres. Même les Chinois, experts en lénino-capitalisme ont compris que « c’est plutôt quand les
gros maigrissent que les maigres crèvent de faim ».
On veut nous resservir en France, une fois de plus, le vieux concept marxiste de la
« paupérisation inéluctable du prolétariat ». L’histoire des 200 dernières années ainsi que
l’émergence de milliards de personnes de la pauvreté la plus absolue à une honnête aisance
montrent à quel point nous ne sommes pas ici dans l’analyse des faits mais dans des
incantations de nature religieuse.
Rien d’étonnant donc à ce que Thomas Piketty, économiste de nature jalouse, soit fêté dans le
monde entier par tous ceux qui haïssent la liberté. Relisez « Histoire du libéralisme en Europe »
de Philippe Nemo. Il montre très bien comment la droite se laisse dicter ses valeurs par la
gauche, délaissant les siennes qui sont pourtant celles du véritable humanisme…
La France fait peur aux étrangers
La classe politique française est globalement incompétente. Elle a pris le pouvoir dans les
milieux éducatifs et culturels il y a cinquante ans. Le cœur du cancer qui ronge la France, c’est
l’éducation nationale et le ministère de la culture. Toute cette classe hait le libéralisme, car elle
sait fort bien, comme l’a souvent expliqué Raymond Boudon notamment dans « Pourquoi les
intellectuels n’aiment pas le libéralisme », que dans un système libéral, cette cléricature serait
payée à sa juste valeur.
Marine Le Pen intrigue autant qu’elle inquiète. Le coût et surtout les modalités de la sortie
de l’Euro qu’elle propose ne sont pas documentés. Il faut tout de même rappeler que 40% de la
dette émise par L’Agence de financement du Trésor est assortie d’une clause imposant l’accord
de 75% des créanciers pour toute modification des termes du contrat ! Le coût de sortie de
Shengen ne fait pas non plus l’objet d’un chiffrage sérieux.
Le FN conjugue donc deux tendances du populisme : le discours antimarchés avec le discours
anti immigrés.
Aucun des grands thèmes n’a fait l’objet d’un véritable débat : l’endettement de la
France qui atteint désormais 2150 Md€, l’immigration, les moyens efficaces pour enrayer le
développement de l’islamisme radical, les engagements militaires de la France, l’Euro. Le
feuilleton judiciaire organisé avec soin par « le cabinet noir » aura permis d’occulter le vrai débat
sur le quinquennat catastrophique de François Hollande.
La déstabilisation du candidat de la droite aura été très efficace pendant la campagne puisque les
jugements ne permettront de connaitre la vérité que beaucoup plus tard. Cette affaire rejoindra
probablement pour François Falletti , ancien procureur général de Paris, « la longue liste des
affaires lancées sous les hurlements de la meute et qui se sont dégonflées »
La fin de campagne d’Emmanuel Macron va être très compliquée
Les sondages réalisés par Ipsos , Ifop etc … lui attribuent plus de 25% des voix au premier
tour, pratiquement au même niveau que Marines Le Pen. Depuis plusieurs semaines, toutes les
« analyses big data » donnent invariablement François Fillon vainqueur de cette présidentielle,
qu’il s’agisse de Filteris, ElectionScope, YouGov et Multivote, ou plus simplement des sondages
appelant les internautes à faire un choix… Même si elles ont déjà démontré leur pertinence
(élection de Trump, Brexit, primaires de la droite et du centre), ces analyses attirent
systématiquement les critiques des sondeurs officiels et celles des partisans d’Emmanuel Macron.
Elles restent néanmoins révélatrices d’une réalité : les partisans d’En Marche sont
particulièrement rares quand il s’agit de défendre leur candidat sur Internet. Rappelons que en
France les scrutins de 1995 et de 2002 ont été largement contredits par les sondages…
Il prétend incarner la fin de l’opposition gauche droite alors que le « macronisme » n’est
que le cheval de Troie du Hollandisme avec les mêmes acteurs et quelques transfuges. Le
général Bertrand Soubelet a d’ailleurs eu le courage de claquer la porte dès l’arrivée de Manuel
Valls. On ne peut en effet pas prétendre renier le hollandisme et recruter ceux qui ont été les
acteurs de cet échec. Avec le couple Macron/ Valls le changement ce serait pour plus tard. Cette
élection présidentielle aura donc dynamité le parti socialiste. Emmanuel Macron et Jean Luc
Mélenchon ont un objectif commun qui est d’en finir avec le PS. La gauche de Mitterrand aura
débarrassé la France du parti communiste, celle de François Hollande aura fait la même chose
avec le parti socialiste…
Le doute grandit sur son programme économique. C’est l’impression d’un grand flou qui ne
relancera pas l’économie et coûtera beaucoup plus cher que prévu.
Mélenchon est très populaire sans le vote populaire
Jean Luc Mélenchon a un problème. Il n’attire le vote, selon l’IFOP, que de 13% des ouvriers
contre 51% pour Marine LePen. Il n’ y a qu’auprès des cadres supérieurs que le candidat soutenu
par le PC attire plus de voix (18%) que le FN (12%) ! Ce sont ses indéniables talents de débatteur
et de tribun qui lui attirent des sympathies dans les sondages. En tout cas, pour le moment, il
affaiblit beaucoup plus Benoit Hamon que Marine Le Pen. Le PS est exclu du second tour. Benoit
Hamon, pourtant soutenu par Martin Schulz en Allemagne pourrait tomber en dessous de 10%
alors que Mélenchon serait à 15%
François Fillon n’a pas encore perdu
La façon dont le déplacement de François Fillon au Pays Basque a été couverte par le
journal Le Monde est emblématique. Tous ceux qui ont assisté le 24 mars dernier à ses réunions
et que j’ai rencontré n’ont pas du tout eu l’impression d’un « déplacement cauchemardesque » et
de « meeting sans ferveur ». Ils n’ont pas vu non plus le « Regard de François Fillon dans le
vide ».
François Fillon reprend du poil de la bête. Selon un sondage BVA-Salesforce pour la presse
régionale et Orange diffusé, le candidat Les Républicains redresse la tête dans les intentions de
vote en vue de la présidentielle. Désormais crédité de 19% (soit une augmentation de deux
points), il réduit l’écart avec Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Toujours en tête des intentions
de vote, le leader d’En marche ! (25 %) et la présidente du Front national (24 %) perdent
cependant un point chacun.
Le désir d’alternance a encore des chances de l’emporter dans le secret de l’isoloir.
François Fillon souhaite supprimer l’ISF, abaisser l’impôt sur les sociétés, réduire les taxes sur les
plus values du capital et imposer les revenus du patrimoine au taux unique de 30%. En clair tout
ce qu’il faudrait faire pour créer de l’emploi et augmenter le pouvoir d’achat des français, assurer
leur sécurité en restaurant l’autorité de l’Etat. Sa victoire serait particulièrement favorable aux
actions françaises…
La balance des risques est en train de redevenir
favorable à l’Europe
Cela fait huit années que les marchés actions montent sans que cela se produise avec une
croissance significative des bénéfices des entreprises. Une très grande partie de la hausse a eu
lieu grâce à la baisse des taux d’intérêts provoquée par des politiques de « quantitative easing »
pratiqué par toutes les banques centrales. Elles ont consisté pour l’essentiel à racheter dans le
marché des obligations souveraines et privées.
La Banque du Japon détient aujourd’hui 42% de l’encours d’obligations émises par le
gouvernement japonais. Comme l’essentiel de la dette japonaise est détenue par des japonais,
cette situation est moins inquiétante que pour la France où plus de 60% de l’encours est détenu
par des étrangers. C’est un petit détail qui a l’air d’échapper à plusieurs candidats à l’élection
présidentielle française.
L’environnement politique et géopolitique mondial a rarement été aussi incertain depuis
1945, avec la remise en cause de la mondialisation et la perspective de restauration de droits de
douane. Cette évolution remet en cause le fonctionnement de tous les modèles d’évaluation des
entreprises qui sont censées fonctionner dans une économie de marché.
Depuis l’arrivée de Donal Trump à la Maison Blanche, la balance des risques est en train de
pencher en faveur de l’Europe, malgré un calendrier électoral à haut risque. Pour le moment les
élections en Hollande n’ont pas permis à Geert Wilders d’arriver au pouvoir, Angela Merkel a bien
résisté face à Martin Scultz le candidat du SPD dont le souhait est voir Benoit Hamon élu en
France. Quand à Marine Le Pen les sondages du premier tour qui la donnent largement en tête au
premier tour ne la voient pas gagner le deuxième tour. Il reste encore l’Italie qui n’a plus de
gouvernement légitime depuis quatre ans…
Le Japon, la Grande Bretagne et la France font partie maintenant des marchés sous
évalués
Si l’on regarde les niveaux de valorisation des différentes classes d’actif, on peut faire le
point suivant :
Aux Etats Unis l’échec de Donald Trump sur la remise en cause de « Obamacare » montre
que le nouveau président aura du mal à appliquer la totalité de son programme qui était très
favorable aux entreprises.
Le dollar est surévalué selon le critère de la parité de pouvoir d’achat. Cependant, si le commerce
international ralentit fortement, les emprunteurs en dollar non américains (environ 10 000 Md$
soit l’équivalent de la masse monétaire US M2) auront du mal à rembourser leurs crédits,
provoquant une forte hausse de la devise américaine. C’est la raison pour laquelle, chaque fois
que c’est possible, il faut acheter des protections permettant de profiter d’une forte hausse du
dollar qui compenserait en partie la perte sur les actions américaines que l’on détient.
Le marché action (indice S&P 500) est proche de la surévaluation.
En Grande Bretagne, la livre est sous évaluée, elle peut le rester encore un certain temps, tant
que l’on aura pas une idée claire sur le rythme d’avancement des négociations sur le Brexit. Pour
le moment cela profite aux sociétés exportatrices anglaises mais commence à se refléter
négativement dans les résultats des entreprises orientées sur l’économie domestique. Les
entreprises qui seront le plus affectées sont celles qui réalisent la quasi totalité de leur chiffre
d’affaire en Grande Bretagne notamment :
Baratt Developments (immobilier résidentiel ), F&C Commercial Property (immobilier),
Hargreaves Lansdown( société de gestion),ITV (media), Legal & General (assurance), Lloyds
Banking Group (banque commerciale), Whitbread(loisirs), William Hill (paris sur les courses
et le sport)
Parmi les sociétés qui vont le plus profiter de la baisse de la livre il y a notamment :
Shanks Group (74% du CA en Europe), Man Group (66%), Thomas Cook Group (65%),
Vodafone (58%), Bodycote (57%), Computacenter (54%), Sthree (43%), Kingfisher (40%),
Imperial Tobacco (40%), WPP (34%)
Au Japon, le yen est sous évalué. On assiste à la plus forte progression des exportations depuis
deux ans. Les entreprises ont beaucoup de liquidités.
Le marché japonais n’a jamais été aussi bon marché depuis 1975. C’est un argument que l’on a
souvent entendu dans le passé et qui a fait perdre beaucoup d’argent aux investisseurs.
Parmi les valeurs que l’on retrouve le plus souvent sur les listes d’achat des investisseurs
figurent : Nippon Steel & Sumitomo Metals, Toyota Motor.,Gulliver International (vente
de voitures d’occasion) , Sumitomo Mitsui Financial Group Fanuc, Hitachi Kokusai Electric
( Video et réseaux wifi ) ,Konica Minolta ,
En France, le marché français est théoriquement sous évalué, mais le véritable sujet ce
n’est pas le retour à la moyenne, mais l’avenir de l’industrie française qui ne représente plus que
12,5% du PIB contre 40% il y a quarante ans. Les nouvelles usines se créent pour moitié en Asie.
La France attire les investissements étrangers mais le nombre d’emplois créés sera peu important
tant que l’on n’aura pas fait évoluer le droit du travail et la fiscalité.
Au Mexique le Peso mexicain a beaucoup baissé et les obligations souveraines rapportent autour
de 7%. Si la tension entre Donald Trump et le Mexique s’apaise le retour sur investissement
pourrait être supérieur à 10% à un horizon de cinq ans
Ce sont les Etats Unis qui fixent désormais le prix mondial du pétrole
Parmi les secteurs, les tendances sont les suivantes :
Les banques ont surperformé depuis le 30 septembre dernier ;
L’immobilier a cédé du terrain (Klépierre, Gecina, Unibail Rodamco) ;
Les valeurs pharmaceutiques sont une cible de choix permanente pour les candidats
populistes ;
La publicité ciblée a le vent en poupe. Altice vient de racheter Teads
La crise du rail s’aggrave. Tout le monde est en train de s’apercevoir que « Les bus Macron »
ne sont ni plus ni moins un doublon du TGV !
Les matières premières profitent d’une relance modérée de l’inflation.
Le pétrole extrait aux Etats Unis à partir de gaz de schistes déstabilise la fixation des prix du
pétrole, car le coût d’extraction d’un baril se rapproche de 30$ avec une très grande flexibilité
dans la mise en production ou la mise en sommeil de l’exploitation des gisements. L’Etat
producteur qui va maintenant régulariser l’offre de pétrole est les Etats Unis.
La bataille des cartes fait rage. Gemalto le spécialiste de la puce électronique pour les cartes
s’est diversifié dans la cybersécurité, le paiement en ligne a racheté en 2014 l’américain SafeNet
leader mondial de la protection des données numériques.
La carte à puce ne se développe pas aussi vite que prévu aux Etats Unis.
La mesure de l’émotion des électeurs est un
exercice difficile
Le corps électoral est plus sensible aux émotions qu’aux arguments. C’est pourquoi il est
très difficile de mesurer par des sondages l’évolution et la traduction électorale de ces émotions.
Le débat sur TF1 et les commentaires qu’il a suscité montre bien que les sujets ne peuvent être
traités que de façon superficielle à la télévision.
Marine Le Pen aura un groupe parlementaire fort
Marine Le Pen est pratiquement sûre d’atteindre le deuxième tour.
On a du mal à comprendre comment « la mise en place d’un protectionnisme intelligent et le
rétablissement d’une monnaie nationale » peuvent constituer la base d’une stratégie pour
redresser l’économie. Même si elle explique que le prix des produits importés sera taxé à 3% pour
financer une prime de pouvoir d’achat…
Pour déclencher un « Frexit », soit une sortie de l’Euro , il lui sera très difficile d’ utiliser
l’article 89 de la constitution (= sur proposition du gouvernement réunion du Congrès sur un
texte voté par les deux assemblées en termes identiques). Elle utiliserait plutôt l’article 11 qui est
le référendum d’initiative populaire, dont on a du mal à voir comment sont récoltés et contrôlés
les engagements des citoyens qui demandent le référendum.
Même l’Obs publie cette semaine un long papier sur « Les 100 premiers jours de Marine Le Pen à
l’Elysée ». Dans tous les scénario, même si Marine Le Pen n’est pas élue, elle aura suffisamment
de députés dans la prochaine assemblée pour constituer la principale force d’opposition.
Geert Wilders à la tête de son parti d’extrême droite aux Pays Bas n’est pas arrivé à
remporter les dernières élections législatives. les sociaux démocrates naguère géants de la scène
politique perdent d’un coup les trois quarts de leurs députés. Les marchés ont soufflé car les
électeurs néerlandais ont clairement voté pour des partis pro-européens. Il y aura un nouveau
gouvernement de coalition composé du centre droit VVD, des démocrates chrétiens
conservateurs et du parti libéral de gauche…
Emmanuel Macron fait figure de candidat idéal
Emmanuel Macron représente pour le moment le candidat idéal. Il est le candidat
raisonnable pour la gauche de gouvernement, le candidat idéal pour le centre et le candidat de
remplacement pour la droite déstabilisée par François Fillon. C’est un peu l’homme de la « Grande
Marche » une sorte de MAO français de 2017. La quasi totalité des médias bien pensant
considèrent qu’il représente « le vote utile » pour la gauche.
Pourtant, il s’inscrit dans le hollandisme le plus pur. Il a le même programme et quasiment les
mêmes hommes pour l’ appliquer.
Son programme pour relever la France, est un amalgame d’idées qu’il nous vend comme
« l’alternance profonde que la France appelle de ses voeux ».
Comme la gauche se déplace vers le centre, les « Hollandais » penchent pour Macron.
Certains d’entre eux estiment que Hamon aura du mal à faire 10% au premier tour.
De toute façon, François Hollande apporte son soutien implicite à, Emmanuel Macron sans pour le
moment prononcer son nom. S’il est élu, il lui faudra trouver une majorité parlementaire pour
soutenir son projet présenté comme réformateur. Recomposer une majorité présidentielle n’est
pas un exercice facile. D’autres que lui s’y sont essayés comme Valéry Giscard d’Estaing et Pierre
Mendès France. Dans les deux cas l’histoire s’est mal terminée.
François Fillon a fait la prestation qui lui a déjà réussi
François Fillon a été digne dans un débat où les cadeaux de noël étaient distribués à tous les
étages. Sa prestation s’inscrit dans celle qui lui a réussi dans les débats des primaires de la
droite. Il est le seul candidat à vouloir supprimer totalement l’ISF.
Quand on voit le nombre d’exilés fiscaux qui sont obligés de quitter leur pays pour ne plus payer
d’ISF progresse de 10 à 20% chaque année depuis 2011, il est curieux que ce phénomène
économique majeur ne fasse l’objet de la art de nos économistes distingués d’aucune étude
d’impact. Il n’est pourtant pas très compliqué de chiffrer exactement le montant d’impôt qui
n’est plus payé en France, le nombre d’emplois détruits, la consommation réduite et surtout les
investissements non réalisés….
Ce que les média appellent « L’affaire Fillion » n’a pas été évoqué.
Si un candidat du camp du bien a minoré sa déclaration de patrimoine à la Haute
Autorité de la Transparence de la Vie Politique, Jean-Louis Nadal, son président, saura être
impartial. Il a un parcours tout à fait clair. Il avait requis en 2011, l’ouverture d’une enquête à
l’encontre de Christine Lagarde devant la Cour de Justice de la République en marge de la
contestation de l’arbitrage rendu en 2008 dans l’affaire Tapie. Il s’est exprimé à plusieurs reprises
contre le gouvernement de Nicolas Sarkozy et s’est engagé politiquement aux côtés de Martine
Aubry lors de la primaire présidentielle socialiste de 2011 en lui apportant son soutien public. En
2012, il soutient ouvertement le candidat François Hollande.
Si Bruno Le Roux, actuel ministre de l’intérieur, a fait profiter ses filles de son enveloppe
parlementaire, on peut être sûr qu’Eliane Houlette procureur du Parquet National Financier va
invoquer la séparation des pouvoirs législatifs et judiciaires qui interdit au PNF de mener
l’enquête, car les faits allégués contre le ministre n’entrent pas dans les chefs de compétence du
PNF. Selon le droit parlementaire, c’est au bureau de l’Assemblée nationale de se saisir de ce type
d’affaire et d’enquêter. Eliane Houlette nommée par François Hollande sur recommandation de
Christiane Taubira saura faire preuve avec Bruno Le Roux de la même impartialité que celle
qu’elle montrée avec François Fillon.
Les deux candidats d’une gauche rétrécie
Benoit Hamon patine. Il est prisonnier de son alliance avec Yannick Jadot et les écologistes
pro-Duflot. Il a emprunté à Arnaud Montebourg sa défense du « made in France ». Revu par lui
cela devient « poser des écluses aux frontières de l’UE ». S’in continue sur la même lancée il
risque d’offrir au Parti Socialiste son plus mauvais score depuis Gaston Deferre en 1969.
Jean Luc Mélenchon nous a rappelé le Georges Marchais de la grande époque.
Il ne semble pas avoir bien compris que la chute des exportations était la démonstration du recul
français. Avec 48 Md€ de déficit en 2016 ce déficit devrait sonner comme une alarme et éviter à
un candidat à la présidence de la république de proposer des mesures comme « un droit
opposable à l’emploi » et le partage du travail comme solutions pour faire baisser le chômage…
Allocation d’actif
Avant le premier tour des élections présidentielles, il vaut mieux réduire son exposition
aux banques européennes (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale …). Les valeurs de
défense vont continuer à bien se porter dans tous les cas de figure ((Dassault Aviation, Safran,
Thales…) . Les valeurs de consommation domestiques constitueront un bon amortisseur dans un
scenario d’incertitude politique ( Danone, Carrefour, Casino …). Les obligations émises par l’Etat
seront bien évidemment les victimes naturelles de toute remontée des taux d’intérêt.
Avant le déclenchement de la procédure de Brexit, il faut réaliser que l’économie
britannique ne fonctionne pas si mal. L’idée d’acheter des sociétés qui deviendront plus
compétitives avec la baisse de la Livre parait bonne notamment : Easyjet, IAG, Travis Perkins …
La grande illusion du centrisme
Dans une vie politique rythmée par les petites phrases, les fausses nouvelles, « la postvérité », « le gouvernement des juges », « la révolte du peuple contre le politiquement correct »
est difficile à mesurer avec la technique classique des sondages. C’est bien ce que nous avons vu
récemment dans le vote sur le Brexit en Grande Bretagne et dans l’élection présidentielle aux
Etats Unis. Malgré un monde des media qui lui était hostile à plus de 90%, Donald Trump a été
élu…
Il y a une malédiction des candidats centristes en France qui n’a pas laissé que des bons
souvenirs. Ni Lecanuet, ni Poher, ni Bayrou n’y sont parvenus. Le centrisme entraine forcément
vers les négociations de partis. Le centrisme de Valéry Giscard d’Estaing qui consistait à
regrouper deux français sur trois à partir de « majorité d’idées » chère à Edgar Faure, ne s’est
pas durablement installé. N’oublions pas que François Bayrou a reçu l’UDF des mains de Valéry
Giscard d’Estaing à la fin des années 90. Cette formation comptait à l’époque 120 députés. Il n’en
reste plus rien aujourd’hui. Ce n’est donc pas un hasard si François Bayrou s’est rallié à
Emmanuel Macron à condition d’introduire la proportionnelle dans le système électoral français.
Ce serait la fin du bipartisme qui régit la plupart des grandes démocraties et permet des
alternances claires…
Dans l’ élection législative les partis reprendront leur hégémonie. Si Emmanuel Macron
l’emporte aux présidentielles, c’est la victoire quasiment assurée de la droite aux législatives, car
il y aura des candidats Macron , du PS, d’ EELV, des insoumis mélenchonistes etc… L’élection
d’une majorité macroniste est donc improbable. On a la recette pour revenir aux combinaisons
d’appareils, or les institutions de la cinquième république ne peuvent fonctionner que dans un
système bipolarisé.
Emmanuel Macron ne sera pas le Schröder français
Par un joli tour de passe passe, Emmanuel Macron, pour le moment, est arrivé à effacer sa
responsabilité dans le bilan de François Hollande, dont il a été le grand inspirateur sur le plan
économique. Il propose à la place son « futur désirable » au nom de ce que la politique ne se
résumerait pas à l’affrontement permanent de deux erreurs celle de gauche et celle de droite…
L’image du candidat réformiste non socialiste lui réussit bien pour le moment, lui
permettant de rassembler autour de lui un éventail allant de Robert Hue, ancien membre du Parti
Communiste Français à Alain Madelin grand partisan d’un libéralisme qui réinvente l’économie
pour libérer la créativité. On voit bien les ingrédients que Macron veut utiliser mais on ne sait pas
quel goût va avoir la sauce.
A ce jour, Il n’est pas encore le « Schröder français », il est dans la perpétuation de ce qui existe
déjà, qui n’a pas marché et qui ne marchera pas.
La stratégie du « ni droite-ni gauche » au delà du côté marketing qu’elle présente est impossible
à conduire, dans le cadre des institutions de la cinquième république, si l’on a pas de majorité à
l’assemblée. L’impuissance parlementaire peut revenir très vite.
Etre le candidat du post- national suppose l’avènement d’une société sans mémoire.
Il est pour l’adaptation de la France à la marche du monde à condition que la nation française soit
définitivement convertie au multiculturalisme. Il a d’ailleurs brillamment défendu son « imaginaire
historique » le 9 mars dernier dans le cadre de l’émission « La fabrique de l’histoire » d’Emmanuel
Laurentin sur France Culture. Le problème c’est que sur le terrain, l’islamisme radical ne peut être
vaincu à coups d’atelier sur « l’engagement citoyen »…
Tous les concurrents de Macron ont été affaiblis par les primaires
Benoit Hamon, le candidat radical identitaire du PS est consterné. L’ancien frondeur, peine à
rassembler son camp, sauf les écologistes. Avec ses 400 Md€ de « Revenu Universel » non
financé et ses 32 heures payées 35, tout le monde comprend que cela signifie des dépenses
astronomiques et des dettes abyssales.
Jean Luc Mélenchon de son côté a bien identifié « Macron qui reprend les vieilles recettes libérales
en les saupoudrant de formules marketing attrape-tout ».
Montebourg prévient : « il y aura de l’austérité à tous les étages ».
Martine Aubry y voit un « programme des libéraux anglo-saxons des années 80 »
Quant à Jean-Christophe Cambadélis à la tête de ce qui reste du PS, il explique bien que « Macron
mène une campagne au centre droit pour tenter d’enrôler l’électorat filloniste en déshérence ».
Ambiance…
Marine Le Pen attire les désespérés de la démocratie
La démagogie économique est devenue la caractéristique principale de la candidate du
Front National. La valse des milliards de son programme ne fait pas bouger d’un pouce les
convictions de son électorat qui est prêt à tout pour que « les leaders traditionnels dégagent ».
Le chiffrage sur la sortie de l’Euro fait même l’objet d’un calcul savant : 30 Md€ pour « l’effet
spread »+ 54 sur le montant de l’encours de la dette + 60 sur les ménages = 144 Md€ au total
après abandon de l’Euro, retour au franc pour une valeur de 1 pour 1 et dévaluation de 20%. Les
principales victimes de ces décisions seraient terribles pour une très grande partie de la base
électorale de Marine Le Pen.
Le discours anti Euro fait tache d’huile dans les media. Cela a au moins le grand mérite de
permettre d’ouvrir un débat où une critique implacable du fonctionnement de la zone Euro n’est
pas incompatible avec un vibrant appel à ne pas la quitter.
Malheureusement, pour sortir de l’Euro dans l’état actuel des traités il faut sortir de l’Europe.
Paradoxalement, la majorité des français est toujours en faveur de l’Europe. Cela constitue la plus
grande contradiction de la candidature de Marine Le Pen.
Les surprises abondent dans les campagnes présidentielles.
A droite les républicains ont une chance de constituer le premier groupe parlementaire de la
prochaine assemblée. C’est pourquoi on nous explique déjà que nous aurons Emmanuel Macron à
l’Elysée et François Baroin à Matignon !
Rien n’est joué. Macron n’a pas encore gagné. Fillon n’a pas encore perdu. Marine Le Pen n’a pas
encore été éliminée…
Les électeurs ont maintenant besoin de régler
leurs comptes avec leurs élites.
Pratiquement tous les marchés actions sont au plus haut alors que le niveau d’incertitudes
dans tous les domaines n’a jamais été aussi élevé. Les marchés se comportent comme s’ils
considéraient que le risque politique n’est pas aussi important qu’on ne le pense. Regardons la
réalité.
Dans une démocratie qui fonctionne normalement, pendant une campagne présidentielle, il
y a débat sur le bilan de celui qui a dirigé la France pendant cinq ans, on évalue les programmes
des différents candidats qui expliquent pédagogiquement aux électeurs les réformes qu’ils
comptent mettre en oeuvre.
Dans une démocratie qui ne fonctionne pas, le sommet de l’Etat organise de toute pièce un
véritable complot pour déstabiliser l’opposition. On comprend bien maintenant qu’au moment où
François Hollande pensait encore se représenter, des « dossiers » avaient été préparés sur les
opposants. C’est ce qui a été fait notamment en partant pour François Fillon des bulletins de
salaire de Pénélope Fillon… Diligenter une enquête sur un opposant en pleine campagne
électorale est une pratique courante qui appartenait aux régimes totalitaires. François Mitterrand
le premier avait bien instrumentalisé le Front National pour déstabiliser la droite et éviter à
l’époque de parler de son bilan…
Le résultat est clair. On ne parle pas de l’Euro pour sauver ce qui reste d’Europe. Toutes les
réformes qu’il faudrait entreprendre rapidement pour remettre notre pays dans la bonne direction
(éducation, apprentissage, travail, sécurité, justice, police, classes moyennes, retraites,
compétitivité des entreprises, fiscalité, place de l’islam en France etc..) ne font l’objet d’aucune
explication et d’aucun débat.
Le gauchisme culturel est en train de vivre ses derniers jours
Le gauchisme culturel est un subtil engrenage qui part de l’école passe par l’université,
se trouve ensuite relayé par les grands médias, le tout étant récupéré par certains politiques. On
ne peut pas comprendre la situation dans la quelle se trouve la France sans évoquer les deux
livres phare du « Camp du bien ». Sous une apparence de rigueur et d’objectivité scientifique ces
ouvrages dissimulent à peine les partis pris qui se trouvent derrière.
L’éducation nationale a méthodiquement entrepris de déconstruire l’histoire de France
en méprisant les chronologies, les grands hommes. Le livre « Histoire Mondiale de la France » a
été rédigé par des mandarins de l’université française sous la direction de Patrick Boucheron
professeur au Collège de France. Il s’agit ni plus ni moins de faire la promotion du progressisme,
du cosmopolitisme, de l’antiracisme, du multiculturalisme… En un mot tout ce qui vient de
l’étranger est bon, les conquérants arabes notamment. Tout ce qui est français n’a aucun intérêt
puisque « nous sommes tous des migrants ». Il ne faut pas réveiller « la vieille opposition entre
enracinés stables et les cosmopolites voire les apatrides ». La terreur de 1793-1994 ne serait que
« la modalité française d’une histoire européenne ». Le génocide vendéen ne mérite même pas
que l’on s’y arrête. Le seul événement marquant de l’année 1917 est « la lutte anticoloniale des
kanaks ». Tous ceux qui ont eu dans leur famille un ou plusieurs morts au Chemin des Dames
apprécieront…
L’éducation nationale a ensuite dressé une nouvelle géographie de la mondialisation.
Michel Lussault, géographe est le grand architecte de la réforme du collège de Najat VallaudBelkacem. Une référence. Dans son livre « Hyper-Lieux » il fait l’éloge du Monde, avec une
majuscule, qui est « un nouveau monde de spatialisation des sociétés humaines, une mutation
dans l’ordre de l’habitation humaine de la planète… ». Le capitalisme globalisé et financiarisé
explique que « un hyper-lieux est un fermé-ouvert, un point d’accroche de rhizomes mobilitaires
où les humains viennent ancrer leur existence… » !
L’utopie multiculturelle dévoilée par Mehdi Meklat
Mehdi Meklat, enfant du gauchisme culturel est le triste résultat de ces forces qui veulent
à tout prix dissoudre la France. Il représente pour eux « la culture de banlieue » qui peut
impunément tenir des propos racistes, antisémites, francophobes et homophobes. Le spectacle
d’une gauche intolérante et violente. Adulé par la gauche, une grande partie de la clase
médiatique a été complice de ce rapeur qui jouait un double jeux. Ce n’était pas « un gamin qui
tweetait des blagues » mais un fanatique de la lutte des races : « les blancs vous devez mourir
asap », « Faites entrer Hitler pour tuer les juifs » etc…Tout membre d’une minorité ethnique est
forcément « victime du mâle blanc ». Il a été invité par France Inter, a eu droit à la couverture de
Télérama avec son compère Badroudine Saïd Abdallah. Madame Taubira n’a pas hésité à poser
avec eux pour la couverture des Inrocks. Téléramadan leur revue qui fait la promotion « du grand
remplacement » a été financée par Pierre Bergé. Même François Busnel le talentueux animateur
de La Grande Librairie sur France 5 est tombé dans le panneau en les invitant dans son émission
pour la sortie de leur dernier livre « Minute ». Il est le seul à s’être excusé de l’avoir fait. Cette
affaire met en lumière une forêt de haine et de complaisance médiatique sur laquelle il faut ouvrir
les yeux. Il y a des convergences curieuses entre l’islamisme et la culture de banlieue totalement
mise en place par le gauchisme culturel ambiant. Grâce à eux, la banlieue est toujours plus un
lieu de haine…
Emmanuel Macron fait du clientélisme électoral
La boucle est bouclée avec Emmanuel Macron qui explique que « la colonisation est un
crime contre l’humanité ». Il aurait du savoir que ce concept était inapplicable en l’occurrence,
car il avait été utilisé pour juger spécifiquement les crimes nazis.
Mais pour lui, il s’agissait de gagner des voix à gauche et chez les franco-algériens.
Cette forme de clientélisme éhonté est odieuse quand elle se pare de morale. Falsifier l’histoire
de la colonisation pour quelques voix de plus est tout à fait condamnable.
Rappelons que la présence française en Algérie ne se résume ni à la guerre de conquête des
années 1840, ni à la guerre d’indépendance des années 1950. Qualifier la colonisation de crime
contre l’humanité est un non sens historique. Les harkis en revanche ont été victime d’actes de
barbarie de la part de certains algériens. Si on veut vraiment faire de l’histoire il faut tout mettre
à plat.
A ce rythme il ne faudra pas s’étonner si « des jeunes des banlieues » traitent la police française
de « force d’occupation de leurs territoire ».
Rappelons enfin, que pour tous ceux qui s’intéressent à juste titre aux crimes contre l’humanité,
que les persécutions chrétiennes en pays musulmans existent encore aujourd’hui. Selon l’ONG
Portes Ouvertes, 948 chrétiens ont été assassinés l’année dernière dans le monde !
Les jours de l’hégémonie du camp du bien semblent comptés.
Le verrou des élites va sauter. La classe politique se confond en France avec la fonction
publique. Dans aucune autre démocratie n’existe un tel biais de représentation. Les élites sont
normalement ouvertes, plurielles, diverses, en concurrence. Chez nous, la société est verrouillée
par le haut. La France éclate entre des mondes et des communautés qui ne se parlent pas et ne
se comprennent plus. Si on continue dans cette direction, la France sera confrontée bientôt à son
propre mur de la dette et ce seront le FMI et la Commission Européenne qui la réformeront…
Les français sont installés dans le déni depuis 30 ans. Ils ont abusé du modèle de nation
providence jusqu’à ruiner son appareil de production. La société française est rongée par le
corporatisme et l’étatisme. Le premier engendre des inégalités et des rentes de situation au profit
de certains groupes. Le deuxième affaiblit la société civile et suscite des formes diverses de
corruption pour tourner les règles ou en tirer parti. Tous deux nourrissent un climat de défiance
qui, tout à la fois, réduit la croissance, accroît le chômage, accentue la demande d’Etat. Si les
grands décideurs politiques n’écoutent pas les citoyens , il faut s’attendre au retour des
« Césars » et de leur version de pacotille, les populistes.
Nous assistons probablement à la fin d’un cycle historique, car si l’avenir est porteur
d’espérance, il ne peut emprunter encore longtemps ces chemins organisés autour d’un système
de connivence et d’autoprotection des élites. C’est donc le moment de réinventer la démocratie
et surtout selon Marcel Gauchet de « dominer le flux désordonné du monde en mouvement sans
en interrompre l’invention ». C’est peut être ce que les marchés anticipent déjà…
C’est la justice qui a pris les commandes de
l’élection présidentielle.
L’avenir de la France se joue à pile ou face. C’est bien le triste constat que l’on doit faire en
regardant la scène politique française. Des chasseurs de sorcières encouragent des magistrats à
accélérer leurs enquêtes sur certains candidats pour de présumés emplois fictifs. Curieux, quand
tout le monde sait qu’un bon tiers des 3000 assistants employés par les 577 députés et les 348
sénateurs Français doivent leur emploi à d’autres critères que leur talent professionnel. Il est
exact de dire que dans l’état actuel des textes les députés font ce qu’ils veulent de l’enveloppe
mensuelle d’environ 9 000 euros qui leur est accordée pour s’entourer de collaborateurs à Paris et
dans leurs circonscriptions. On a le droit de vouloir changer cette pratique mais le véritable
scandale provient de l’acharnement du « Camp du bien » à faire taire celui qui était il n’y a pas
si longtemps le favori dans les sondages de la campagne présidentielle.
Dans cet environnement, la France est à la merci des banlieues en guerre. La encore le « Camp
du bien » s’emploie spectaculairement à mettre de l’huile sur le feu avec les affaires Théo et
Mehdi Meklat …
Personne ne commente le désastre économique des cinq années d’Hollande
Avec toute cette agitation aucun débat sur les dettes de la France n’a lieu. La remontée
des taux va fragiliser les pays endettés. Avec des déficits parmi les plus dégradés de la zone Euro,
la France risque de payer bientôt des taux d’intérêt supérieurs à ceux de l’Espagne…
Tous les grands sujets qui devraient être abordés dans le cadre d’une campagne sont
délibérément mis de côté. Le déficit commercial repart à la hausse de façon inquiétante.
Le déficit budgétaire reste entouré de commentaires alambiqués pour nous expliquer qu’il faut
« mettre fin à l’austérité » alors que le seul pays où aucun effort n’a été entrepris est la France.
La Cour des comptes constate que le gaspillage d’argent public n’a jamais été aussi important et
que l’Etat actionnaire compte tenu de ses performances médiocres est prié de réduire sa voilure.
Circulez il n’y a pas matière à débat.
L’Euro est paradoxalement un sujet qui peut désormais être abordé. L’idée que
« L’économie en question » l’émission de France Culture consacrée à l’économie, animée chaque
samedi par Dominique Rousset puisse avoir comme sujet « L’Euro peut il disparaître ? » aurait été
impensable il n’y a pas si longtemps. Presque tout le monde se rend compte maintenant que
l’Euro est une monnaie sans support politique et sans relais social
L’Italie est dans une situation particulièrement difficile. La Grèce est arrivée au bout de la
patience de ses créanciers. On est dans un grand moment de vérité pour l’Europe. Ce n’est pas
grave, il vaut mieux continuer à disserter sur la feuille de paie de Pénélope Fillon.
Le problème de la défense de l’Europe est aussi un vrai sujet au moment où les frontières de
l’Europe sont de véritables passoires, où la Turquie est en train de devenir un sultanat et les
Balkans risquent de s’enflammer à nouveau. Thiery Breton le patron d’Atos avait proposé
l’année dernière un plan pour refinancer l’ensemble des dettes liées à la défense en créant un
fonds européen. Il faut cesser le double discours de l’augmentation du budget de la défense et de
la réduction des déficits publics. Il faudrait une vraie réflexion sur le rôle de l’Etat dans les
sociétés de défense. L’Etat est encore notamment présent dans la défense avec EADS (15%),
Safran (39%), Thalès (27%), GIAT Industries…
Emmanuel Macron recrute
Emmanuel Macron arrive à se faire passer pour un candidat de l’anti-système alors qu’il
a effectué 80% du mandat de François Hollande en ayant pris une grande part dans les erreurs
commises en matière économique. Il est devenu « l’homme providentiel » qui se réclamant du
gaullisme le plus pur, se présente devant le peuple au delà des partis. Sentant le vent tourner
une partie de la droite lorgne du côté d’Emmanuel Macron.
Les médias nous expliquent qu’il serait arrivé après Daniel Cohn-Bendit à séduire Pierre Gattaz,
Dominique de Villepin, Alain Madelin, Renaud Dutreil ….
La collaboration des radicaux démocrates chrétiens et des socialistes modérés
s’appelait sous la IVème république « La troisième force ». Le centrisme sous la cinquième
république a toujours été dominé par la bipolarisation de la vie politique française. Les centristes
ont toujours été contraints de participer à des alliances de circonstance ou à se faire laminer
malgré des scores électoraux à la présidentielle tout à fait convenables : Jean Lecanuet 15,5% en
1965, Alain Poher 23,3% en 1969, Raymond Barre 16,5% en 1988, François Bayrou 18, 5% en
2007 et 9,1% en 2012…
Les économistes sont en train d’examiner le programme de Macron élaboré en grande partie par
Jean Pisani-Ferry fils d’Edgard Pisani ministre du Général de Gaulle et de François Mitterrand. Le
symbole est parfait mais la route sera difficile pour démontrer la cohérence de l’ensemble des
mesures de son programme.
Les médias nous ont annoncé cette semaine que Jean Yves Le Drian serait sa prochaine
grosse prise. Tout cela serait ensuite suivi par trente députés PS qui seraient prêts à sauter le
pas en sa faveur….
Le programme économique de Marine le Pen est incohérent
Marine Le Pen travaille son programme économique qui fait dans l’attrape tout. Après
avoir été largement inspiré par la gauche, il ajoute des mesures estampillées à droite et surtout
non financées. On est dans une incohérence idéologique qui relève de la quête effrénée des
suffrages.
Les média et les juges ont découvert que les six partis nationalistes européens percevait des
subventions du Parlement de Strasbourg.
Le discours anti euro de Marine Le Pen fait tache d’huile chez les élites. L’argument qui consiste à
revenir au un retour au franc faible a l’air de faire recette.
Les réseaux sociaux sont en train de préparer les médias au ralliement de plusieurs poids lourds
de la politique et de l’économie en faveur de Marine Le Pen…
Benoit Hamon fantasme sur la fin du travail
Benoit Hamon est à la peine dans les sondages. Il veut reparler aux français. Il fait partie
d’une gauche qui s’accroche à ses œillères alors que l’ancien parti majoritaire de la gauche
française risque de disparaître. Solférino, le siège du Parti Socialiste, est un véritable champ de
ruines.
Le revenu universel est le nouveau rêve qui nourrit l’utopie de la gauche. On mélange tout en
mettant dans le même panier : le revenu de base, le revenu d’existence,
le Revenu de Solidarité Active (RSA), l’allocation universelle, l’allocation sociale unique
Véritable lubie démagogique Benoit Hamon nous a expliqué « le revenu universel sera la
protection de tous par tous » avant d’ajouter régulièrement dans ses réuinions « je pense que
l’islam a toute sa place dans la république »
Jean Luc Mélenchon a un passé de trotskiste lambertiste qui ne comprend que le rapport
de force. Il croit toujours au multiplicateur keynésien puisqu’il compte mettre en place un plan
d’investissement de 100Md€ et augmenter les dépenses publiques de 175Md€. Quand au déficit,
ce n’est pas grave…
François Fillon poursuit sa campagne difficilement. Les sondages sont contre lui mais la
campagne n’est pas encore terminée. Il a survécu à des attaques extrêmement violentes. A
défaut de le tuer cette épreuve l’a révélé. Les sondages semblent montrer une stabilisation
autour d’un socle assez fort de 20%. A cette heure rien n’interdit de penser que le jour du scrutin
il s’approche des 30%…
Même si la France va mal cela ne veut pas dire qu’il faut négliger les valeurs françaises. Dans les
périodes de forte agitation les obligations émises par l’Etat français risquent d’être malmenées.
Le seul actif qui résiste plutôt bien dans la durée se trouve être les actions de sociétés du CAC 40
dont l’essentiel du chiffre d’affaire est réalisé à l’étranger.
Les programmes des candidats pour casser
l’économie française
L’enseignement de l’économie en France est, comme on le sait, pathétique. En classe de
seconde, il se réduit actuellement à une heure trente par semaine sous la forme d’exploration ne
donnant pas nécessairement lieu à notation. Afin d’alléger encore un programme jugé trop
ambitieux par les syndicats d’enseignant, en regard du volume horaire alloué, le ministère de
l’Education Nationale a rendu facultatif le thème du marché (« Comment se forment les prix sur
un marché ? »). En revanche, on peut s’étonner que parmi les cinq thèmes obligatoires qui
subsistent « Comment devenons nous des acteurs sociaux » reste obligatoire !
Cette éducation est encore marquée par idéologie fausse, de caractère utopique et parareligieux qui imprègne toutes nos institutions. On la voit à l’œuvre dans l’oligarchie des
fonctionnaires qui gouverne, réglemente, légifère à son seul profit et aux syndicats qui imposent
leur loi. On ne peut qu’espérer que les français se déprendront un jour de ces idéologies hostiles à
la liberté pour la bonne raison qu’ils sont un vieux peuple libre.
Des programmes qui sont des machines à casser l’économie française
Pour le moment, on peut être inquiet quand près de 50% des français ont l’intention de voter
pour des candidats au programme économique farfelu (Le Pen, Hamon, Mélenchon …) dont le
résultat sera de créer un peu plus de chômeurs. Augmenter systématiquement le SMIC, c’est
empêcher tous ceux qui ne sont pas qualifiés de trouver un emploi. Limiter les salaires, c’est
encourager les entreprises à déménager leur siège social en dehors de France. Nationaliser la
Banque de France, c’est tuer irrémédiablement l’assurance-vie et rendre pratiquement impossible
tout financement normal sur les marchés internationaux… Toutes ces idées qui ont déjà échoué
partout, permettront de transformer la France en grande SNCF dont les résultats ne sont pas
particulièrement probants.
Pour tous ceux qui souhaitent comprendre ce qui peut se passer sur l’Euro, le protectionnisme et
le revenu universel, voilà quelques éléments :
La sortie de l’Euro proposée par Marine Le Pen mériterait un vrai débat
Le constat que l’Euro ne fonctionne pas est facile à faire. Il a favorisé une partie de
l’Europe du nord (Allemagne) au détriment d’une Europe du sud et nous en payons le prix avec la
création à Bruxelles d’un monstre technocratique non élu qui ne perdure que par la force
monétaire de la Banque Centrale Européenne. L’euro n’est pas le seul responsable de tout ce qui
ne fonctionne pas mais il y contribue largement car il permet à des pays, comme la France de ne
pas faire les réformes indispensables pour relancer notre économie.
La monnaie européenne détruit l’Europe que nous aimons tous, celle de la diversité, et viole les
souverainetés nationales pour forcer chaque nation à se fondre dans un monstre technocratique
que les peuples rejettent. Partout le populisme progresse en Europe.
La sortie de l’Euro, si elle est concertée et organisée et surtout accompagnée de réformes
courageuses n’amènera aucune catastrophe. Ce ne serait pas la fin de l’idée européenne mais
peut être une renaissance. Il vaut mieux que l’Euro s’arrête avant qu’il ait détruit totalement
l’Europe. J’invite le lecteur, du reste, à feuilleter notre excellent dossier mis à jour sur le
sujet « Pourquoi et comment l’Euro détruit l’Europe »
Le protectionnisme de Marine le Pen est une mauvaise idée
La France a déjà expérimenté dans le passé une tentative de protectionnisme qui n’a
pas duré très longtemps. Napoléon avait déclaré « les îles britanniques en état de blocus » en
1806. C’était le début de la guerre économique que l’Empereur entendait mener contre la
Grande-Bretagne. Pratiquement, cela interdisait toute importation anglaise sur le territoire
français. Une foule de règlements douaniers instaure « un système continental » censé servir
d’instrument d’attaque et de conquête économique.
Face à ce blocus, les anglais décident en 1809 d’interdire à tout navire britannique d’accoster en
Europe. La France et l’Europe dominée par Napoléon n’a plus accès aux denrées qualifiées à
l’époque de « coloniales » (coton, sucre,café, indigo)
Dans un premier temps, l’économie française est confortée par la suppression de la
concurrence anglaise. L’industrie du coton prospère en particulier les entreprises Oberkampf (les
toiles de Jouy) et Richard Lenoir, mais très vite les matières premières viennent à manquer et il
devient impossible d’importer de nouvelles machines textiles que seuls les anglais savent
fabriquer ni évidemment les pièces de rechange.
La consommation augmente entre 1807 et 1810. Malheureusement, avec la concurrence des
« fabriques allemandes », les chiffres du commerce extérieur se dégradent très vite.
La stratégie qui consiste à « punir » l’Angleterre qui va quitter l’Union Européenne serait une
mauvaise stratégie.
Le revenu universel de Benoit Hamon est un miroir aux alouettes
Le revenu universel sans condition est un nouvel avatar des 35 heures qui va s’ajouter à
l’ensemble des aides du Père Noël étatique, miroir aux alouettes qui dispense chacun de se sentir
responsable de son destin. Prétendre que l’on va instituer l’autonomie universelle grâce à une
allocation universelle, c’est militer pour la dislocation du corps social
C’est dommage qu’il n’y ait pas de débat, car les dépenses de protection sociale explosent.
Elles atteignent aujourd’hui 620Md€. Ces dépenses sont financées par les cotisations sociales, par
l’impôt mais aussi par le déficit de la dette publique. Une centaine d’aides sociales différentes
sont versées par une multitude d’acteurs publics, ce qui double le coût de distribution des aides
(1,46% du PIB contre 0,88% en moyenne dans l’UE. Le Royaume Uni a décidé d’unifier ses 51
aides sociales en un « crédit universel » plafonné au niveau du revenu moyen. En France, réunir
le RSA, les allocations logement, la PPE, l’AAH en une seule allocation plafonnée avec un seul
guichet et un seul fichier permettrait au minimum d’économiser 800M€ par an.
Une allocation sociale unique qui aurait pour objectif d’ancrer dans la société la conviction qu’il
est plus intéressant de travailler que de vivre de minimum sociaux serait une bonne idée.
L’exemple vénézuélien est devant nous
Les programmes économiques des candidats farfelus suivent dans les grandes lignes ce qui a été
mis en place en Argentine, au Venezuela ou à Cuba. Les résultats, seront un appauvrissement
généralisé et une fuite de tous les cerveaux sur fonds de démagogie sociale. Inutile de dire que
dans ces conditions, il est illusoire d’espérer que nous puissions conserver un taux de change fixe
avec qui que ce soit. Il faut regarder l’évolution du cours des monnaies des trois pays mentionnés
plus haut, ainsi que l’évolution de leurs niveaux de vie. L’immobilier à Caracas ou à Buenos Aires
n’a pas été un très bon placement, sans parler de La Havane, si chère à la gauche Française.
Tocqueville constatait déjà que « Les Français préfèrent l’égalité dans la misère à la prospérité
dans l’inégalité »
Rappelons tout de même que en mars 2013, Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer de François
Hollande a représenté la France aux obsèques du président vénézuélien Hugo Chávez. Il a
transmis à cette occasion un message d’amitié de la France aux autorités et au peuple
vénézuéliens conclut le bref texte (Le Point 07/03/2013)
En revanche, quand le Royaume-Uni a enterré le mercredi 17 avril 2013 Margaret Thatcher, aucun
ministre français n’a traversé la Manche pour assister aux funérailles du premier ministre anglais
de 1979 à 1990.
Quelle tristesse…
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