Envoyé par Mélanie. FICHE SUR PASCAL PLAN DU COURS : 1-pascal le mystique 2-pascal et Port-Royal 3-Les provinciales :entre extrémisme et propagande 4-les incompatibilités 5-de la théologie à l’honnête 6-Pascal et le monde 7-réquisitoire contre le divertissement 8-Pascal et l’homme 9-les puissances trompeuses 1-Pascal et le mysticisme Ce savant expérimental se fera le protagoniste d’un parti religieux, il veut être l’apologiste d’une religion à la fois intransigeante et cpdt capable de convertir des esprits modernes tout pétris d’humanisme. 2-Pascal et Port-royal 1646 :il subit l’influence janséniste. Avec sa sœur, il entre en relation directe avec eux. C’est le moment ou PR rejoint l’extrémisme spirituel. En 1654 sa sœur rejoint les religieuses de PR Les provinciales : le moment de la plus complète identification de Pascal avec le jansénisme militant. Il s’agit d’une œuvre de circonstance. Pendant la publication, Pascal reçoit la deuxième confirmation de sa vocation (la première étant une extase rapportée dans son mémorial) .1656 est l’année ou sa nièce et miraculeusement guérie. 1658 :il entreprend d’aller bien au-delà de la querelle janséniste pour poser dans Les Pensées le problème de la relation entre le christianisme et l’esprit moderne. Il nourrit son œuvre de tout ce que l’humanisme moderne avait découvert : grandeur et mystère de l’homme. Il y a plusieurs interlocuteurs dans Les pensées : de Montaigne à Descarte, des stoïciens aux libertins. 3-entre extrémisme et propagandes : Les provinciales 1655 :un théologien de PR publie une lettre ou il contestait la légitimité de la condamnation de 1653 par le pape contre les 5 propositions contenues dans L’augustinus, livre des jansénistes qui parle du problème de la grâce : les jansénistes affirment que la grâce divine est absolument gratuite, Dieu ne la donnant qu’à quelques âmes choisies par lui. Au contraire les jésuites avaient élaboré une théologie de la grâce qui visait à revaloriser la liberté humaine. Le jésuite Molina élabore en matière de morale toute une technique de solutions des cas particuliers : la casuistique 4-les incompatibilités Pascal s’élève contre la complaisance mondaine ses adversaires car le monde et l’Evangile sont incompatibles. Ex :la 7 provinciale est un dialogue entre Pascal et le jésuite qui tente de justifier ce compromis. Pour Pascal, la casuistique tombe dans le ridicule ou le salut résulte d’une collaboration entre la grâce divine et la liberté humaine. Pour les casuistes, le péché n’a pas aboli la capacité de la nature humaine alors que pour les jansénistes, le péché a si profondément corrompu l’homme que seule l’intervention d’une grâce gratuite peut le sauver. 5-de la théologie à l’honnêteté Les provinciales : art qui manie l’éloquence, l’humour et l’ironie. Pascal entreprend la conquête du mondain(son paradoxe)pour leur enseigner sa théorie de la grâce efficace et d’une morale intransigeante. Honnêteté mondaine=art de pénétrer l’esprit par la parole. Son éloquence dépasse la querelle de la grâce et de la casuistiquepour proférer l’admirable protestation sur laquelle s’achève la 12 provinciale . Pascal et le monde Le jansénisme est une nourriture pour son âme, affamée de Dieu.Pascal veut dénoncer cette tranquillité d’ame et dénonce sans cesse le caractère illusoire du monde et de la société. Il dénonce le pouvoir politique, la force militaire et le prestige mondain.et donc toutes les prétendues «grandeurs »de la société. Le réquisitoire contre le divertissement Il efface du cœur de l’homme la conscience même du problème humain. Pascal prend l’ex de l’homme unique en son genre, le prince la misère du roi sans divertissement. Il porte condamnation à la mascarade mondaine : « Qu’on en fasse l’épreuve . Qu’on laisse un roi sans aucune satisfaction des sens, sans aucun soin de l’esprit, sans compagnie et sans divertissements, penser à lui à tout loisir ; et l’on verre qu’un roi sans divertissements un homme plein de misères. » Pascal et l’homme Le bonheur n’est qu’illusion et la conscience de ce bonheur conduit à l’ennui. Ce cercle vicieux est inscrit ds la nature de l’homme et fait sa misère. Les puissances trompeuses Ce qui fait l’essence de la nature humaine st l’amour-propre qui nous pousse à refuser le réel et à aimer l’illusion. : « Nous haïssons la vérité, on nous la cache, nous voulons être flattés, nous aimons être trompés. »