La puissance américaine synthése

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Les Etats-Unis : Première puissance du
monde ?
Quels sont les aspects de la puissance des Etats Unis ? Pourquoi
et Comment ce pays domine actuellement le monde ?
I. La première économie de
services du monde
II. Une puissance industrielle
et agricole
• Secteur dominant, le tertiaire
représente 75 % des emplois et
75 % de l’activité nationale. Il
est le fer de lance des
exportations, au point de faire
des États-Unis le premier
exportateur du monde de
services : 13% du total mondial
(activités
financières,
productions audiovisuelles).
• Ce tertiaire est multiforme : il
se
compose
d’activités
traditionnelles parfois en recul
et d’activités de pointe comme
la recherche-développement. Il
est aussi un secteur créateur
d’emplois en particulier dans
les activités touristiques et de
loisirs.
A. Le
mondial
géant
industriel
• La part des États-Unis dans la
production
mondiale
est
aujourd’hui de 20 % (contre
25% en 1990) mais reste, en
valeur, la première du monde.
Sous l’effet de la concurrence,
protectionnisme,
restructuration,
innovation
sont les trois moteurs d’une
recomposition permanente du
paysage industriel qui délaisse
les industries traditionnelles
(textiles,
sidérurgiques,
automobiles) au profit des
industries de haute technologie
(Silicon Valley en Californie) :
électronique, aéronautique...
• Cette recomposition modifie
la carte industrielle : la
Manufacturing Belt du Nord-est
se désindustrialise au profit des
Sun Belts qui accueillent les
industries de pointe comme en
Californie ou sur les rives du
Golfe du Mexique.
B. La première agriculture du
globe
• Les États-Unis bénéficient
d’une vaste SAU, mise en
valeur
par
de
grandes
exploitations capitalistes et un
marché de consommation à haut
niveau de vie. Son originalité et
sa force proviennent de son
intégration
complète
au
complexe agro-industriel, ce
qui fait de cette activité, en
apparence marginale (2,5 % des
actifs), le cœur d’un secteur
économique
essentiel :
l’agrobusiness (9 % des actifs).
• Bénéficiant d’un haut niveau
technologique, cette agriculture
spéculative est la première du
monde par ses productions
comme par ses exportations où
dominent grains et soja. Les
importations sont faibles.
• Cette intégration progressive a
modifié l’organisation des
espaces
agricoles :
les
traditionnelles belts se sont
diversifiées avec la diffusion de
l’irrigation, le développement
de l’élevage, et l’adaptation
permanente des farmers aux
nouvelles
conditions
de
production et du marché (et les
semences transgéniques.)
• Mais cette intégration est aussi
source
de
dépendances
multiples : des sources de
financement, des circuits de
transformation
et
de
distribution, des possibilités
d’exportation, de la politique
agricole
intérieure,
des
laboratoires
tels
que
Monsando…
III. La première puissance
commerciale du monde
• Les échanges. Cette puissance
productive est relayée par une
capacité
d’échanges
exceptionnelle. La structure du
commerce extérieur révèle deux
originalités :
la
relative
faiblesse
des
importations
d’énergie et de matières
premières, et le poids des
exportations agricoles. Premier
exportateur de services du
monde,
les
produits
manufacturés
représentent
encore 75 % des échanges.
• Les principaux partenaires
commerciaux sont par ordre
d’importance
décroissante :
l’Amérique du Nord, l’Asie
orientale,
puis
l’Union
européenne.
Le système économique des
États-Unis se réajuste sans
cesse pour répondre aux
exigences du marché et de la
mondialisation. L’économie se
recompose plus qu’elle ne
décline, entraînant de nouvelles
dynamiques territoriales.
IV La première puissance
culturelle du monde.
La culture des images est la
spécialité des Etats Unis.
18 milliards de dollars c’est ce
que rapporte chaque année la
vente des images au monde
(film, vidéo, etc.…)
Hollywood reste le symbole de
cette réussite.
Un exemple « Titanic » le film
de
Cameron
a
coûté
l’équivalent du PIB de cinq
pays africains... Et il a rapporté
le triple.
La culture américaine est aussi
dominante dans la peinture
contemporaine, l’architecture,
la net culture, la musique .
Peut être n’a-t-elle pas encore
atteint le degré d’intériorité de
la culture européenne mais la
mondialisation des échanges
culturels joue en sa faveur.
Dans le domaine scientifique et
de la recherche l’avance est
considérable : la moitié des
Prix Nobels de sciences exactes
sont « américains » depuis 10
ans et les autres sont tous liés à
l’Amérique
pour
leurs
recherches.
La puissance économique des
États-Unis peut aujourd’hui se
définir comme une puissance
postindustrielle.
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