2/ Une société coupée en deux a) La bourgeoisie La bourgeoisie est la population qui n’appartient ni au peuple, ni à la noblesse. Les bourgeois les plus riches sont des capitalistes (banquiers, négociants) et des hauts fonctionnaires. Ils ont de nombreux domestiques, donnent de grandes réceptions et possèdent les postes clés en politique. Les classes moyennes (commerçants, professions libérales) forment la petite et la moyenne bourgeoisie. Ils cherchent à s’élever socialement et deviennent de plus en plus nombreux. b) Les ouvriers Avec la Révolution industrielle, les ouvriers sont de plus en plus nombreux : on les appelle les prolétaires. Les conditions de travail sont difficiles : longues journées (12 heures), salaire misérable, interdiction de revendiquer des améliorations. Le travail des enfants est légal jusqu’en 1841. Les ouvriers vivent en ville près de leur lieu de travail : leurs logements sont insalubres et leurs salaires leur permettent juste de survivre. Leur espérance de vie est beaucoup plus courte que celle des bourgeois. III/ Les transformations politiques 1/ Le libéralisme Au 19ème siècle, la pensée dominante chez les dirigeants politiques est le libéralisme économique. Les libéraux sont pour le libre-échange, c’est à dire la libre circulation des marchandises entre les pays, sans droits de douane. Ils considèrent que l’Etat doit laisser les patrons gérer librement leur entreprise. Par conséquent, les libéraux sont hostiles à toute loi sociale qui améliorerait les conditions de travail des ouvriers. 2/ Les socialismes Questions sur textes de Marx, Bakounine et Proudhon. Les socialistes veulent supprimer les inégalités sociales de la société industrielle, ce qui bénéficie avant tout au prolétariat. Il y a plusieurs courants dans le socialisme : -Les communistes qui suivent les idées du Manifeste du parti communiste de Marx et Engels. Ils sont favorables à un Etat fort qui régulerait l’économie. -Les anarchistes qui rejettent toute autorité au nom de la liberté et de l’égalité. Ils sont par conséquent hostiles à un Etat fort Leurs principaux théoriciens sont Bakounine et Proudhon.