CONSENTEMENT ECLAIRE (à apporter signé le jour de l'intervention) Vous allez prochainement subir une intervention chirurgicale. Veuillez lire attentivement la fiche de renseignements qui vous a été remise, afin de prendre connaissance des modalités concernant ce type d'intervention. Il est impératif que vous ayez parfaitement pris connaissance de toutes les contraintes qui accompagnent le geste chirurgical pratiqué. Les informations qui y sont contenues n'ont pas pour but de vous inquiéter, mais sont simplement devenues obligatoires pour vous permettre de prendre votre décision chirurgicale de façon libre et éclairée. Je reste à votre disposition pour vous donner tout complément d'information que vous jugeriez nécessaire. Pour les enfants mineurs, signature obligatoire des parents ou du tuteur légal. Je soussigné(e), Madame, Mademoiselle, Monsieur ………………………………………………………………………………………………… Qualité (père, mère, tuteur légal) Certifie avoir pris connaissance de la fiche d'information concernant l'intervention : ………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………. qui sera réalisée le …………………………………………………………………….. par le Docteur ………………………………………………………………………….. et avoir reçu les réponses satisfaisantes à mes questions concernant cette intervention. Le …………………………………………. Signature (précédée de la mention "lu et approuvé") INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PAROTIDECTOMIE Madame, Monsieur,La parotidectomie est l'ablation partielle ou totale de la glande parotide, glande salivaire située devant et sous le lobule de l'oreille. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. quasi totale en cas de tumeur mixte, tumeur bénigne la plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque de récidive totale, associée à un traitement des chaînes ganglionnaires du cou, en cas de tumeur maligne. Ce traitement ganglionnaire nécessite de prolonger l'incision cutanée dans la région cervicale. La durée de l'intervention est variable en fonction des difficultés chirurgicales et selon les résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS BUT DE L'INTERVENTION Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles. Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la tuméfaction que vous présentez, d'en préciser la nature. Un hématome post-opératoire est possible, il est rarement préoccupant. En effet, certaines tumeurs peuvent s'infecter, augmenter de volume, ce qui rend l'intervention beaucoup plus dangereuse pour préserver le nerf facial qui traverse cette glande. D'autres tumeurs peuvent enfin être de nature maligne ou se cancériser secondairement. Vous pouvez présenter quelques douleurs et difficultés transitoires à la mastication. Ceci est lié à la proximité de l'articulation de la machoire par rapport à la zone opérée. De même, quelques douleurs cervicales sont possibles, liées à la position de la tête pendant l'intervention. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est dissimulée, située juste en avant de l'oreille puis sous le lobule, pour se prolonger sur quelques centimètres au niveau du cou. Le nerf facial sera repéré et disséqué pour effectuer l'ablation de la tumeur et du tissu glandulaire qui l'entoure. La pièce opératoire est ensuite adressée pour une analyse histologique pendant l'intervention, afin d'identifier la nature de la tumeur. Selon ce résultat, la parotidectomie sera : A l'ablation du pansement, vous constaterez une dépression juste en arrière de l'angle de la machoire, correspondant à la glande qui a été retirée ; vous constaterez également une perte de sensibilité de la joue et du pavillon de l'oreille. Ceci est normal et s'atténuera avec le temps. Enfin, vous pouvez présenter une paralysie de la face, d'intensité variable selon les difficultés chirurgicales et la disposition anatomique du nerf. Celle-ci sera temporaire et la récupération d'une mobilité normale et symétrique de votre face sera aidée, si nécessaire, par une kinésithérapie. Néanmoins, le temps que cette paralysie récupère, votre oeil devra être protégé. Toute douleur oculaire, toute rougeur de l'oeil devra être signalée et conduira à un examen ophtalmologique. partielle s'il s'agit d'une tumeur strictement bénigne et sans risque de récidive RISQUES SECONDAIRES Dans l'année qui suit l'intervention de parotidectomie, vous pouvez voir apparaître une "transpiration" dans la zone opératoire, lors de l'alimentation. Ce phénomène, appelé syndrome de Frei, est d'intensité variable, il est inconstant et doit être signalé à votre chirurgien. La cicatrice peut être sensible, voire douloureuse, parce qu'inflammatoire pendant plusieurs mois. ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La paralysie faciale définitive est exceptionnelle. Elle est due à une intervention particulièrement difficile (tumeur inflammatoire ou infectée, réintervention) ou à un sacrifice délibéré du nerf pour une tumeur cancéreuse ayant envahi le nerf. Rappelons que ce risque est exceptionnel, sauf s'il existe une paralysie faciale avant l'intervention, ce dont votre chirurgien vous aura averti. COMPLICATIONS GRAVES INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE SEPTOPLASTIE Madame, Monsieur, RISQUES IMMEDIATS La septoplastie a pour but de corriger une déviation de votre cloison nasale. Dans les suites immédiates de l'intervention, un Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de saignement post-opératoire est possible. Il est rarement cette intervention, nous vous demandons de lire important. attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos Vous pouvez présenter un larmoiement lié à l'irritation des questions. voies lacrymales, qui sera passager. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Un trouble de sensibilité de vos dents de la mâchoire supérieure est possible, temporaire. Toute douleur ou fièvre peuvent témoigner d'un processus infectieux local, qui sera contrôlé par votre chirurgien. RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION Une perforation séquellaire de votre cloison est possible. Elle sera parfois cause de sifflements lors de la respiration, de formation de croûtes, de petites hémorragies. La déviation de la cloison nasale peut entraîner une obstruction nasale, un ronflement ou favoriser une infection de vos sinus et parfois de votre oreille. Elle peut, dans certains cas, s'associer à une déformation externe de votre nez. Des adhérences cicatricielles endonasales peuvent être responsables d'une obstruction nasale persistante. La septoplastie permet de remodeler la cloison nasale pour améliorer la respiration. Le résultat obtenu sera fonction de l'importance de la déformation anatomique constatée. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. L'intervention s'effectue par les voies naturelles, sans cicatrice cutanée, sauf cas exceptionnels où elle pourra nécessiter une incision cutanée minime, peu visible. Une contention endo-nasale est assurée par un méchage et/ou la mise en place de plaques de Silastic. Ceux-ci seront retirés au bout de quelques jours, comme vous le précisera votre chirurgien. Un traitement antibiotique peut être prescrit pendant quelques jours après l'intervention. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. Une déformation éventuelle secondaire de la pointe de votre nez pourra être prise en charge par votre chirurgien. Dans de très rares cas, l'insensibilité des dents persiste au niveau des incisives. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication infectieuse grave à type de méningite ou d'abcès par fuite de liquide céphalo-rachidien est très exceptionnelle, de même que les troubles de l'odorat. Une fistule bucco-nasale est également très rare, liée en règle à une intervention particulièrement difficile pour une déformation complexe ou d'origine malformative. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE REDUCTION DE FRACTURE DES OS PROPRES DU NEZ Madame, Monsieur,Vous présentez une fracture des os propres du nez qui entraîne une déformation de la pyramide nasale avec éventuelle obstruction nasale liée à l'atteinte associée de la cloison. Cette déformation sera évaluée soit d'emblée, soit après traitement médical visant à réduire l'oedème, par un examen clinique et un examen radiologique. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION L'intervention a pour but de restaurer la morphologie du nez, la plus proche possible de l'état précédent l'accident, et de restaurer la respiration nasale. L'os est habituellement bien remis en place. Par contre les cartilages fracturés peuvent avoir tendance à se redéformer secondairement. REALISATION DE L'INTERVENTION Une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation avant l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La réduction de la fracture s'effectue par voie endonasale. Un méchage endonasal ainsi qu'un plâtre peuvent être mis en place en fin d'intervention. L'ablation du méchage et du plâtre sera effectuée au bout de quelques jours,ce que vous précisera votre chirurgien. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Dans les suites normales on observe un hématome autour des yeux, ainsi qu'un oedème. Une gêne nasale et un larmoiement sont habituels, liés au méchage. RISQUES SECONDAIRES La persistance d'anomalies morphologiques résiduelles est fréquente et dépend de l'importance de la déformation initiale ou est liée à la consolidation de la fracture. Une obstruction nasale post-opératoire peut être observée, due à la déviation résiduelle de la cloison. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La fracture des os propres du nez est une fracture ouverte dans les cavités nasales. De ce fait, un risque infectieux existe, en particulier au niveau du cartilage. Cette infection exceptionnelle appelée chondrite entraîne alors une déformation de la pointe du nez. Une intervention secondaire, dans ce cas, pourra vous être proposée. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE TURBINECTOMIE Madame, Monsieur,La turbinectomie est l'ablation chirurgicale partielle ou totale du ou des cornets inférieurs du nez.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Ce méchage est conservé pendant quelques jours, ce que vous précisera votre chirurgien. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Une petite hémorragie peut survenir au déméchage, elle cède en général à une simple compression. BUT DE L'INTERVENTION La formation de croûtes est habituelle après l'intervention, responsable d'une sensation de nez sec. Elle nécessite des soins locaux prolongés. Vous présentez une obstruction nasale liée à une augmentation de volume des cornets inférieurs. L'échec des traitements médicaux et locaux conduit à vous proposer cette intervention. L'intervention a pour but d'améliorer la ventilation nasale. Cette intervention n'a aucun effet sur l'écoulement nasal, ni sur les éternuements. RISQUES IMMEDIATS RISQUES SECONDAIRES Une obstruction nasale résiduelle est possible. Elle est due soit à une déformation de votre cloison nasale, soit à une adhérence cicatricielle endonasale. Un larmoiement enfin, lié à une irritation des voies lacrymales, peut exister pendant quelque temps. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de cette intervention, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention s'effectue sans cicatrice, par l'intérieur du nez. Une anesthésie locale peut être réalisée en complément, utilisant de la Xylocaïne. Un geste sur la cloison nasale est parfois nécessaire au cours de la même intervention. Un méchage post-opératoire est parfois utile pour éviter le saignement. En cas de méchage un traitement antibiotique vous sera prescrit. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une hémorragie nasale importante est exceptionnelle ; elle nécessite alors un geste d'hémostase chirurgical urgent. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE MEATOTOMIE MOYENNE Madame, Monsieur,La méatotomie moyenne est l'ouverture large du sinus maxillaire dans la cavité nasale.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Un méchage, ainsi qu'un traitement antibiotique, sont souvent nécessaires pendant quelques jours, ce que vous précisera votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. RISQUES IMMEDIATS La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. En post-opératoire immédiat, une petite hémorragie peut se produire. Elle cède, en règle, rapidement à la compression. On peut noter un larmoiement lié à l'irritation des voies lacrymales pendant quelque temps. On peut observer un emphysème par passage d'air sous la peau dans la région des paupières, ou encore un petit hématome péri-orbitaire. BUT DE L'INTERVENTION Vous présentez une infection du sinus maxillaire. Cette sinusite peut être responsable de douleurs de la face, d'une obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois d'infection à distance. La chirurgie ne s'envisage qu'après échec des différents traitements médicaux, ce qui sera confirmé par un bilan radiologique, en règle un scanner. L'intervention a pour but d'ouvrir largement le sinus dans le nez, pour permettre aux sécrétions purulentes de s'évacuer dans la fosse nasale. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de cette intervention, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation avant l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est effectuée par voie endo-nasale, sans cicatrice extérieure. L'anesthésie locale peut être réalisée en complément avec de la Xylocaïne. L'intervention est réalisée avec des instruments optiques, éventuellement sous contrôle vidéo. RISQUES SECONDAIRES Malgré cet acte opératoire, votre pathologie sinusienne peut récidiver. Une obstruction nasale peut être observée, liée à des adhérences endonasales. Enfin, un larmoiement chronique peut persister pendant plusieurs mois. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Des troubles de la vue, par atteinte des muscles de l'oeil, ou par baisse de la vision, sont très exceptionnels, liés en règle à des difficultés chirurgicales per-opératoires. Ils surviennent précocément après l'intervention et doivent être signalés immédiatement à votre chirurgien. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ETHMOIDECTOMIE PAR VOIE ENDONASALE Au cours de l'intervention, les sinus voisins (sinus frontal, sinus sphénoïdal) sont fréquemment délibérément ouverts. Madame, Monsieur, Un drainage externe du sinus frontal (pose d'un clou de Lemoyne) mis en place par une petite incision cutanée de la Une ethmoïdectomie par voie endonasale est une région frontale au-dessus du sourcil est parfois nécessaire. ouverture large de tout ou partie de l'ethmoïde dans la fosse nasale. L'ethmoïde est un ensemble de cavités sinusiennes Les suites opératoires sont longues et nécessitent des en relation avec les fosses nasales comme vous le verrez soins locaux répétés sous surveillance médicale. Un sur le schéma ci-joint. méchage est parfois nécessaire en cas de saignement important. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous attentivement ce document d'information. Votre chirurgien seront précisés par votre chirurgien. est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. RISQUES IMMEDIATS N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, Des saignements de nez sont habituels, en règle banals. Ils anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez cèdent en règle à une simple compression. déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de Une surinfection est possible et nécessite un traitement l'hospitalisation, les documents médicaux en votre médical approprié. possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Un larmoiement habituel est lié à la proximité des voies lacrymales. BUT DE L'INTERVENTION RISQUES SECONDAIRES L'ethmoïdectomie a pour but d'aérer les cavités sinusiennes, de traiter le foyer infectieux chronique que vous présentez, ou d'effectuer l'ablation des polypes responsables de votre obstruction nasale. L'intervention sera proposée en règle après échec ou intolérance au traitement médical. Un bilan radiologique comportant un scanner sera effectué au préalable. REALISATION DE L'INTERVENTION La formation de croûtes endonasales est la règle et justifie des soins locaux prolongés. La formation d'adhérences ou de brides n'est pas exceptionnelle et justifie la surveillance régulière de la cicatrisation de votre muqueuse nasale. Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de votre pathologie initiale, responsable du manque d'odorat, de la persistance d'une infection chronique et de la formation de polypes. Pour améliorer la tolérance de l'examen, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est réalisée par les voies naturelles, à l'aide d'instruments optiques et éventuellement contrôle vidéo. Pour minimiser le saignement, l'opérateur utilise un tampon et/ou une infiltration locale d'un produit anesthésique vaso-constricteur (Adrénaline, Naphazoline, Cocaïne). COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Un hématome intra-orbitaire compressif avec risque de cécité peut nécessiter une intervention urgente. L'intervention consiste à ouvrir toutes les cellules et cloisons de l'ethmoïde dont les parois sont en rapport avec les méninges en haut, l'orbite et l'oeil en dehors. Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec risque de méningite précoce ou tardive est une complication exceptionnelle due, le plus souvent, à une disposition anatomique particulière de la partie haute de vos cavités sinusiennes. Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité variable, sont possibles : atteinte des muscles oculaires, blessure du nerf optique avec risque de cécité, atteinte des voies lacrymales. Toutes ces complications sont exceptionnelles. Elles peuvent vous alarmer, mais il faut bien savoir que votre pathologie sinusienne, elle-même, est évolutive et susceptible de se compliquer au cours de son évolution spontanée. L'hémorragie massive, avec risque vital, est elle aussi exceptionnelle. Elle survient en règle pendant l'intervention ou au décours immédiat. Votre chirurgien connaît bien ces risques et prendra toutes les dispositions nécessaires. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE AMYGDALECTOMIE Madame, Monsieur, déglutition. Des médicaments seront prescrits contre la douleur. Vous-même ou votre enfant devez subir une ablation des amygdales palatines. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de seront précisés par votre chirurgien. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos RISQUES IMMEDIATS questions. Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que l'intervention, on peut observer des petites lésions de la vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, langue, de la lèvre ou la mobilisation, voire la chute d'une anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez dent de lait en particulier. Ces lésions sont bénignes. Des déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier douleurs dans l'oreille sont habituelles, sans gravité. médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre On peut observer quelques crachats hémorragiques en possession : prises de sang, examens radiologiques post-opératoire. notamment. Des complications infectieuses à type d'otite ou de rares abcès peuvent survenir. BUT DE L'INTERVENTION Les amygdales palatines sont formées d'un tissu lymphoïde normal, situées dans la gorge au niveau du voile du palais, de chaque côté de la luette. L'ablation des amygdales se justifie pour des infections récidivantes (angines) ou si leur volume gêne la respiration ou la déglutition, ou encore si elles sont responsables de complications infectieuses. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie générale. Celle-ci sera programmée à la suite d'une consultation auprès du médecin-anesthésiste-réanimateur. Il est de la compétence de ce médecin de répondre à vos questions concernant l'anesthésie. L'intervention est réalisée en passant les instruments par la bouche. Dans les suites opératoires persiste, de chaque côté, une petite plaie qui mettra huit à quinze jours à cicatriser. Cette plaie va se recouvrir d'un enduit blanchâtre, souvent nauséabond. La déglutition est douloureuse comme dans une forte angine, mais la reprise d'une alimentation adaptée, ce qui vous sera précisé, favorise un rétablissement rapide de la RISQUES SECONDAIRES L'hémorragie au 8ème-10ème jour est rare. Elle doit être traitée rapidement et tout saignement, même minime, doit être signalé à votre médecin. Des modifications de la voix par fuite d'air au niveau du voile du palais peuvent être constatées après la cicatrisation. Elles peuvent nécessiter une rééducation orthophonique. Des reliquats amygdaliens peuvent parfois subsister et donner lieu à des phénomènes infectieux. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication exceptionnelle doit être signalée : c'est l'hémorragie majeure, qui survient en règle pendant l'intervention et qui peut imposer une opération au niveau du cou pour effectuer l'hémostase. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ADENOIDECTOMIE Madame, Monsieur,Votre enfant doit être opéré des végétations : c'est l'adénoïdectomie.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Les végétations sont constituées d'un tissu lymphoïde normal, situé dans l'arrière-nez. Leur hypertrophie ou leur infection chronique est très fréquente chez l'enfant. Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser l'intervention, la langue ou les lèvres peuvent être pincées. La mobilisation ou la chute d'une dent de lait en particulier peut s'observer. RISQUES SECONDAIRES L'ablation des végétations est justifiée en cas : d'obstruction nasale de rhino-pharyngites récidivantes complications, notamment les otites. et de leurs REALISATION DE L'INTERVENTION Pour effectuer cette intervention, une anesthésie générale est programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Aprés cicatrisation, on peut observer une modification de la voix liée à une fuite d'air au niveau du voile du palais. Il pourra, dans ce cas, être nécessaire d'envisager une rééducation orthophonique. L'ablation des végétations ne met pas à l'abri d'une récidive ultérieure de la pathologie nasale ou des otites. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES L'intervention est rapide et s'effectue à l'aide d'une curette introduite par la bouche. Elle permet d'enlever la majeure partie des végétations. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les suites opératoires sont, en règle, simples. Un petit mouchage sanguinolent persiste pendant les premières heures. Une inhalation de sang peut se produire lors de l'intervention ; celle-ci peut être responsable d'une infection broncho-pulmonaire qui nécessitera un traitement médical. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. L'infection cervicale à type d'adéno-phlegmon est rare. Révélée par une fièvre importante, des douleurs cervicales, un gonflement du cou, elle nécessite une consultation d'urgence auprès de votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Enfin, une hémorragie massive est exceptionnelle, nécessitant alors un geste d'hémostase sous anesthésie générale. Un saignement plus abondant peut, dans certains cas, nécessiter un geste local. Plus rarement peut survenir un épisode infectieux rhino-pharyngé ou une otite aiguë. INFORMATIONS MEDICALES AVANT LAPOSE D'AERATEURS TRANS-TYMPANIQUES Madame, Monsieur,L'aérateur trans-tympanique est un tube creux en matériau plastique (diabolo, tube droit ou T L'aérateur peut être obstrué par un corps étranger ou par du tube). Cet aérateur est mis en place au travers de la simple cérumen. Dans ce cas, la pathologie de l'oreille peut membrane tympanique après incision, ou paracentèse, du récidiver. tympan, sous microscope. Cet aérateur tient en place pendant plusieurs mois. Dans de rares cas on peut observer la migration de l'aérateur derrière le tympan. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire Une fois l'aérateur expulsé, on peut observer : attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos soit une perforation séquellaire du tympan qui peut questions. nécessiter un acte chirurgical ultérieur soit une modification cicatricielle de la membrane N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que tympanique (atrophie, tympano-sclérose, granulome) vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, comme après tout acte opératoire sur une oreille anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez Soit une récidive de la pathologie. déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre COMPLICATIONS GRAVES ET/OU possession : prises de sang, examens radiologiques EXCEPTIONNELLES notamment. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de BUT DE L'INTERVENTION compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, La mise en place d'un aérateur à travers le tympan a pour recèle un risque de complication. but de favoriser l'aération de l'oreille moyenne en cas : - d'otite moyenne aiguë à répétition Le risque de perte définitive de l'audition, accompagné - d'otite séro-muqueuse avec atteinte auditive éventuellement de bourdonnements d'oreille et/ou de - de rétraction tympanique. vertiges, est très exceptionnel après cet acte opératoire. Il en est de même de l'inclusion d'épiderme derrière le Cette intervention est proposée après échec des tympan. traitements habituels et en l'absence de résorption spontanée de l'otite séro-muqueuse. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de cette intervention, notamment chez l'enfant, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Un écoulement de l'oreille peut se produire après l'intervention. Cet écoulement est plus ou moins sanglant, plus ou moins infecté, il peut favoriser l'expulsion précoce de l'aérateur. RISQUES SECONDAIRES INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE MYRINGOPLASTIE Madame, Monsieur, La myringoplastie est la fermeture chirurgicale d'une perforation du tympan par une greffe. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants. N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Une douleur de la région opératoire ou une gêne à la mastication sont banales dans les premiers jours qui suivent l'intervention. RISQUES SECONDAIRES Une nécrose de la greffe est possible, liée à une surinfection. De ce fait, tout écoulement d'oreille après l'intervention doit être signalé à votre chirurgien. BUT DE L'INTERVENTION Un rétrécissement du conduit auditif externe, dû à la voie d'abord chirurgicale, fera l'objet d'une surveillance post-opératoire appropriée. Son but est d'assurer l'étanchéité de l'oreille, d'éviter les surinfections (douches, piscine...) et d'améliorer, si possible, l'audition. Des troubles du goût peuvent persister après intervention. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention nécessite en règle un abord cutané qui laissera une petite cicatrice devant ou derrière l'oreille. Cette technique opératoire varie avec le type de perforation et l'existence ou non d'une otite chronique sous-jacente. La greffe utilisée est soit un fragment de veine, soit un fragment d'aponévrose prélevée sur le muscle temporal (au-dessus de l'oreille), soit un fragment de cartilage prélevé sur le pavillon de l'oreille. Dans certains cas cette intervention peut s'accompagner d'un contrôle des osselets de l'oreille, d'une exploration de la mastoïde, os situé derrière l'oreille, ou d'un abord du conduit auditif externe. L'échec fonctionnel, avec absence de gain auditif et/ou avec perforation résiduelle de la membrane tympanique, peut être constaté après cicatrisation. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Peuvent être observés : - une paralysie faciale qui nécessitera un traitement approprié - une inclusion d'épiderme à l'intérieur du tympan, justifiant une intervention secondaire - une dégradation de l'audition pouvant aller jusqu'à la surdité totale (cophose), avec vertiges ou bourdonnements et sifflements d'oreille ; ce risque est exceptionnel. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE INTERVENTION POUR OTITE MOYENNE CHRONIQUE Madame, Monsieur, L'otite chronique est une pathologie inflammatoire et/ou infectieuse sournoise, latente, de votre oreille moyenne, responsable d'une surdité qui peut être évolutive avec écoulement chronique de votre oreille ; elle peut évoluer spontanément vers des complications graves. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Pour remplacer les osselets, on utilise des éléments en téflon, en céramique mais aussi des fragments de cartilage pris sur le pavillon de l'oreille. Pour enlever le choléstéatome, on est souvent obligé d'agrandir la cavité de l'oreille moyenne pour en faciliter l'exérèse et améliorer la surveillance post-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Une surinfection est possible, révélée par un écoulement qui doit être signalé à votre chirurgien. Des vertiges, des bourdonnements ou sifflements de l'oreille peuvent survenir en post-opératoire. Toutes ces anomalies consultation spécialisée. doivent faire l'objet d'une BUT DU TRAITEMENT CHIRURGICAL RISQUES SECONDAIRES L'intervention a pour but : d'explorer et de nettoyer les lésions de l'oreille moyenne : inflammation, infection des os de l'oreille, choléstéatome qui est une tumeur bénigne due à la présence d'épiderme dans l'oreille moyenne et dont l'extension entraîne une destruction lente de l'os avec risque de paralysie faciale, de méningite voire d'abcès du cerveau. Les lésions sont, en règle, dépistées lors d'un bilan radiologique par scanner en pré-opératoire. d'améliorer, si possible, l'audition en restaurant le tympan par une greffe permettant l'étanchéité et en remplaçant les osselets s'ils sont détruits. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention s'effectue en règle sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'abord cutané laissera une cicatrice devant ou derrière l'oreille. Pour fermer le tympan on utilise l'aponévrose du muscle temporal, muscle situé au-dessus de l'oreille, un greffon veineux ou du cartilage du pavillon de l'oreille. La fragilité de votre oreille interne peut être responsable de la persistance des bourdonnements d'oreille et des vertiges. De même, elle peut être responsable d'une dégradation progressive de l'audition. Des troubles du goût peuvent être constatés après l'intervention. Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, peuvent survenir un rétrécissement du conduit auditif externe qui fera l'objet d'une surveillance post-opératoire appropriée, ainsi qu'un décollement du pavillon d'oreille. Le choléstéatome peut récidiver, un reliquat peut persister. C'est la raison pour laquelle il vous sera très souvent proposé dans ce cas de réintervenir pour contrôler l'absence d'épiderme résiduel à l'intérieur de l'oreille. L'intervention, même bien conduite, ne met pas à l'abri d'un échec fonctionnel par nécrose de la greffe et/ou Absence de gain auditif. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. l'audition. Ces complications sont liées à l'importance des lésions inflammatoires, des destructions osseuses constatées dans votre oreille. Elles restent exceptionnelles. Doivent être signalées la possibilité de complications infectieuses méningées, d'une paralysie faciale, d'une chute auditive pouvant aboutir à une perte totale de INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE INTERVENTION POUR OTOSPONGIOSE Madame, Monsieur,Vous présentez une atteinte auditive progressive, uni ou bilatérale, parfois familiale qui évolue spontanément vers une surdité socialement handicapante.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION L'intervention a pour but de débloquer et de remplacer la chaîne des osselets ankylosés au niveau de l'étrier. La seule alternative à l'intervention est la prothèse auditive. En raison d'une disposition anatomique particulière des éléments de votre oreille, l'intervention est parfois irréalisable. RISQUES SECONDAIRES Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, qui nécessite de décoller le tympan, une perforation tympanique peut être observée après cicatrisation. L'échec fonctionnel est possible avec gain auditif partiel ou nul. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. REALISATION DE L'INTERVENTION En raison de la proximité anatomique du nerf facial et de l'étrier, une paralysie faciale durable ou temporaire peut être observée. Elle nécessitera des soins appropriés. Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie générale est très souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La présence de vertiges, d'une surdité fluctuante, pourrait témoigner d'une communication ou fistule persistante entre votre oreille interne et la cavité tympanique. Ces anomalies doivent être signalées rapidement au chirurgien qui prendra les décisions nécessaires. L'abord chirurgical s'effectue par voie du conduit auditif externe avec un spéculum. Parfois un abord cutané est utile, laissant alors une petite cicatrice devant l'oreille. Une dégradation auditive pouvant aller jusqu'à la surdité totale (cophose) avec vertiges, sifllements ou bourdonnements d'oreille, reste une éventualité très rare. L'intervention consiste, après ablation de l'étrier, à le remplacer par une prothèse accrochée à l'enclume. Le montage de la prothèse s'effectue selon différentes techniques. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Vertiges et bourdonnements d'oreille sont en règle transitoires. On observe également des troubles du goût. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ENDOSCOPIE Madame, Monsieur,L'endoscopie est une exploration visuelle de la muqueuse de l'ensemble de vos voies RISQUES IMMEDIATS aériennes et digestives supérieures.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, Compte-tenu de dispositions morphologiques particulières, nous vous demandons de lire attentivement ce document il est parfois impossible de réaliser une exposition correcte d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour du larynx. répondre à toutes vos questions. En raison des instruments utilisés pour cet examen, N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que peuvent être observés un pincement des lèvres, de la vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez anormale de vos dents. Il est donc important de signaler au déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier préalable si vous avez des dents fragiles (bridges, prothèse médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de en céramique...). l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques Après l'intervention on peut observer un certain degré notamment. d'oedème du larynx, entraînant une aggravation de la gêne respiratoire qui peut parfois nécessiter de prolonger l'intubation ou de réaliser une trachéotomie. Cet oedème BUT DE L'INTERVENTION laryngé peut altérer temporairement votre voix. Cet examen est indiqué pour mettre en évidence d'éventuelles lésions de la muqueuse : préciser l'extension d'une tumeur, faire des prélèvements ou biopsies, rechercher d'autres lésions associées. En raison des prélèvements effectués, un petit saignement sous forme de crachats sanguinolents peut être observé. Enfin, compte-tenu de la position de la tête pendant l'examen, vous pouvez présenter quelques douleurs au niveau du cou. Ceci est transitoire. REALISATION DE L'ENDOSCOPIE Pour améliorer la tolérance de cet examen, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Pour réaliser une endoscopie sont utilisés des tubes rigides ou endoscopes avec amplification optique. Dans certains cas un complément d'examen sera réalisé à l'aide d'un tube souple ou fibroscope, en particulier au niveau des bronches, ou de l'oesophage, voire de l'estomac. Dans certains cas, en particulier pour préciser l'extension d'une tumeur, cet examen est insuffisant. Il sera complété par un examen radiologique, tel un scanner ou une imagerie par résonance magnétique. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La perforation du conduit digestif peut nécessiter une intervention chirurgicale majeure et une hospitalisation en réanimation. Une hémorragie abondante peut exceptionnellement nécessiter une intervention chirurgicale. L'impossibilité de ventiler correctement le patient du fait de dispositions anatomiques particulières ou du fait d'un obstacle majeur sur les voies aériennes peut rendre une trachéotomie nécessaire. Ces complications sont exceptionnelles, précoces, survenant pendant ou au décours immédiat de l'examen. Elles seront prises en charge immédiatement par l'équipe chirurgicale. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXAMENS OU INTERVENTIONS SOUS LARYNGOSCOPIE DIRECTE EN SUSPENSION Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez Madame, Monsieur,La pathologie que vous présentez présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui nécessite une exploration directe du larynx par voie suivent l'intervention. endoscopique, à l'aide d'un tube rigide et d'un microscope opératoire ou d'optique grossissant. Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire De même un traumatisme des dents est possible, voire la attentivement ce document d'information. Votre chirurgien perte d'une dent qui peut être inhalée et qui nécessitera est à votre disposition pour répondre à toutes vos alors son extraction. questions. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que déglutition peut persister quelques jours. vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez Un oedème du larynx peut être responsable d'une gêne déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier respiratoire, en particulier lorsque l'examen est effectué médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de pour bilan d'extension d'un processus tumoral. Il nécessite l'hospitalisation, les documents médicaux en votre alors une intubation prolongée, voire une trachéotomie. possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. RISQUES SECONDAIRES BUT La laryngoscopie directe en suspension permet : Votre voix peut rester altérée, voire aggravée du fait de la présence d'un granulome ou de lésions cicatricielles, ou encore d'une récidive de votre lésion initiale. de préciser l'extension d'une lésion endo-laryngée de réaliser un prélèvement ou biopsie d'effectuer un geste thérapeutique endo-laryngé pour une petite tumeur ou un polype par exemple. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES REALISATION DE L'INTERVENTION Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope est introduit par la bouche et s'appuie sur les dents par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire ou des optiques. Un repos vocal post-opératoire vous sera dans certains cas préconisé. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. Ces complications sont rares : le risque de pneumothorax est lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers. En cas d'utilisation du laser qui sert à vaporiser, inciser et coaguler, d'autres risques spécifiques doivent être signalés, tels que : brûlures des téguments (lèvre, visage, yeux), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides brûlures des muqueuses de la cavité buccale ou du pharynx RISQUES IMMEDIATS En raison de dispositions anatomiques particulières, il est parfois impossible d'exposer le larynx. infection du cartilage laryngé, appelée périchondrite, responsable d'une gêne à la déglutition ou d'une modification de la voix rétrecissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue. Ces complications exceptionnelles sont connues de votre chirurgien, qui prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter le risque de combustion de la sonde ou de brûlures laryngo-trachéales responsables d'une perforation trachéale avec risque de médiastinite ou d'hémorragie. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE SOUS-MAXILLECTOMIE Madame, Monsieur,La sous-maxillectomie est l'ablation Au décours immédiat de l'intervention, les complications totale de la glande sous-maxillaire, glande salivaire située hémorragiques nécessitant une réintervention sont sous la partie horizontale de la machoire. exceptionnelles, ce d'autant que l'hématome post-opératoire au niveau de cette région est peu Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de préoccupant. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien Les douleurs au niveau de la zone opérée sont relativement est à votre disposition pour répondre à toutes vos peu importantes. questions. Vous pouvez présenter une asymétrie buccale lors du N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que sourire et de la parole. Elle est liée à l'atteinte du rameau vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, mentonnier du nerf facial, qui passe dans la région anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez disséquée. Cette asymétrie sera temporaire et récupérera déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier plus ou moins rapidement, aidée parfois par une médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de kinésithérapie. l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques A l'ablation du pansement, vous pourrez constater notamment. l'existence d'une légère dépression située sous le rebord de la mâchoire ; celle-ci s'atténuera progressivement avec le temps. BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la glande sous-maxillaire, soit parce que celle-ci est porteuse d'une tumeur dont il est indispensable de préciser la nature bénigne ou maligne, soit parce que cette glande est le siège d'une inflammation, voire d'une infection chronique d'origine lithiasique (calcul), ou autre. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention nécessite une courte incision en regard de la glande, dans un pli cutané. La glande sous-maxillaire est enlevée par dissection de proche en proche en libérant la glande pour lier son canal évacuateur, qui vient se terminer dans la cavité buccale sous la langue. En cas de tumeur, la pièce sera adressée pour analyse pendant l'intervention pour connaître sa nature. En cas de tumeur maligne, il faut alors contrôler les ganglions situés autour de la glande et les faire analyser. Il peut s'agir, dans ce cas, d'un véritable curage ganglionnaire. En cas de calcul, il faudra s'assurer de l'absence de calcul dans le canal évacuateur de la glande ; il est parfois nécessaire, de ce fait, de faire une petite incision par voie endo-buccale, sous la langue. La durée de l'intervention est variable et fonction des difficultés chirurgicales et des résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS RISQUES SECONDAIRES On peut parfois constater une petite zone anesthésiée (endormie) dans la région située sous la mâchoire. Cette anesthésie s'atténuera avec le temps. On peut constater également la survenue d'une hypertrophie au niveau de la cicatrice, plus ou moins évolutive. Cette éventualité est très rare au niveau de cette région et nécessitera des soins particuliers. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En cas d'adhérences, en particulier à la partie profonde de la langue, il peut y avoir : - un traumatisme du nerf responsable de la mobilité linguale avec paralysie dont les conséquences sont mineures sur la déglutition et la parole - un traumatisme du nerf lingual responsable de troubles de sensibilité plus ou moins gênants. Il faut souligner que ces complications restent très exceptionnelles, car ces éléments anatomiques sont bien connus de votre chirurgien. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PONCTION DU SINUS MAXILLAIRE AVEC OU SANS DRAINAGE. Madame, Monsieur,La ponction du sinus est un moyen d'exploration et/ou de traitement des sinusites maxillaires. L'intervention est effectuée par voie endo-nasale, sans Afin que vous soyez clairement informés du déroulement cicatrice extérieure, à l'aide d'un trocart. de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires est à votre disposition pour répondre à toutes vos vous seront précisés par votre chirurgien. questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Vous présentez une infection du sinus maxillaire. Cette sinusite peut-être responsable de douleurs de la face, d'une obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois d'infection à distance. La ponction ne s'envisage qu'après échec des traitements médicaux, confirmé par un bilan radiologique. L'intervention a pour but d'aspirer les sécrétions purulentes, de contrôler la cavité sinusienne par l'introduction d'une optique, de pratiquer un prélèvement pour rechercher un germe et choisir un antibiotique efficace. Il est parfois utile de laisser en place un drain durant quelques jours pour assurer des lavages et l'introduction d'antibiotiques et de corticoïdes à l'intérieur du sinus. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention peut être pratiquée sous anesthésie locale ou générale. En cas d'anesthésie générale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. RISQUES IMMEDIATS Une petite hémorragie peut survenir au cours de la ponction ou dans les jours qui suivent, ceci peut justifier un méchage endo-nasal. RISQUES SECONDAIRES Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive de la pathologie sinusienne à moyen ou à long terme. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Il est très important de signaler à votre chirurgien vos antécédents d'allergie aux anesthésiques locaux ou toute notion d'asthme, ceci afin d'éviter une réaction lors de l'anesthésie. Des troubles de la vue, très exceptionnels, peuvent être observés après ce type d'intervention ; ils surviennent précocément et doivent être signalés immédiatement à votre chirurgien. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXTRACTION D'UN CORPS ETRANGER DE LA FOSSE NASALE Madame, Monsieur, Vous-même ou votre enfant présentez un corps étranger dans la fosse nasale. Celui-ci, responsable d'une obstruction nasale, peut entraîner une surinfection avec écoulement purulent et nauséabond, un saignement ou des maux de tête. Les conséquences peuvent être sévères : - risque de perforation de la cloison nasale par nécrose - risque de sinusite - risque de fermeture de l'orifice narinaire. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est d'extraire le corps étranger pour restaurer la perméabilité nasale en créant un minimum de dégâts muqueux. Une antibiothérapie par voie générale est parfois nécessaire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Une hémorragie nasale peut se produire ; elle est en règle parfaitement bénigne. RISQUES SECONDAIRES On peut observer une bride cicatricielle dans la fosse nasale. Celle-ci peut être à l'origine d'une obstruction nasale et/ou d'une infection de vos sinus. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En cas de corps étranger facilement mobilisable, et en l'absence d'anesthésie générale, le risque majeur est l'inhalation du corps étranger dans les voies respiratoires trachéo-bronchiques, nécessitant alors son extraction. REALISATION DE L'INTERVENTION En cas de corps étranger bloqué, et particulièrement chez l'enfant, une anesthésie générale pourra être nécessaire. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'extraction s'effectue par voie endo-nasale avec un matériel adapté. Un contrôle avec des instruments optiques peut être réalisé. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE POLYPECTOMIE ENDO-NASALE Madame, Monsieur,La polypectomie est l'exérèse des polypes qui obstruent les fosses nasales. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. L'intervention est réalisée par voie endo-nasale sans cicatrice extérieure ; l'opérateur peut être amené à utiliser des instruments optiques, et éventuellement un contrôle vidéo. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Malgré les différents moyens utilisés pour éviter l'hémorragie, ce risque, bien que rare, persiste pendant ou après l'intervention. Cette hémorragie ne nécessite qu'un simple méchage. BUT DE L'INTERVENTION RISQUES SECONDAIRES Vous présentez des polypes dans les fosses nasales ; ce sont des tumeurs bénignes qui se développent aux dépens de la muqueuse des sinus. Ceux-ci ne se cancérisent jamais mais, suivant leur taille, ils peuvent être à l'origine d'obstruction nasale gênante, de troubles de l'odorat, ou encore de sinusites à répétition. La chirurgie ne s'envisage qu'après échec des traitements médicaux. L'intervention a pour but de pratiquer l'exérèse des polypes pour améliorer la perméabilité nasale, ainsi que celle des sinus. Cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de votre polypose qui peut nécessiter, ultérieurement, une intervention plus complète. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention est pratiquée sous anesthésie locale, le plus souvent. Selon l'importance de la polypose, une anesthésie générale peut être nécessaire. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. RISQUES IMMEDIATS COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les complications respiratoires, qui peuvent survenir au cours de l'intervention ou au décours immédiat, sont essentiellement dues aux terrains allergique et/ou asthmatique sur lesquels surviennent plus volontiers des polyposes. Ceci est parfaitement connu de votre chirurgien qui saura prendre toutes les précautions nécessaires, de façon préventive. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CORDECTOMIE PAR VOIE ENDOSCOPIQUE AU LASER Madame, Monsieur,La cordectomie par voie endoscopique au laser est l'ablation de la corde vocale par les voies naturelles à l'aide d'un tube rigide ou endoscope, et sous microscope opératoire, à l'aide d'un laser. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l'intervention. Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même, un traumatisme des dents est possible, voire la perte d'une dent qui peut être inhalée, ce qui nécessite alors son extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la déglutition peut persister quelques jours. Un oedème laryngé peut être responsable d'une gêne respiratoire, nécessitant alors une intubation prolongée, voire une trachéotomie. Une hémorragie peut survenir au cours ou au décours immédiat de l'intervention. Elle nécessite parfois une reprise chirurgicale et, exceptionnellement, une trachéotomie. RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention permet de traiter une tumeur située sur votre corde vocale, dont la nature a été préalablement précisée. Votre voix restera définitivement modifiée. Des troubles de la cicatrisation peuvent apparaître, certains peuvent nécessiter un traitement spécifique. Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive ultérieure de la tumeur. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope (tube rigide) est introduit par la bouche. Il s'appuie sur le maxillaire par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire. Un laser est couplé au microscope. Le laser est un instrument chirurgical qui permet de coaguler, vaporiser, inciser. Un repos vocal post-opératoire vous sera, dans certains cas, préconisé. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Le risque de pneumothorax est lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers. Cette complication reste très rare. En raison de l'utilisation du laser, d'autres risques spécifiques doivent être signalés tels que : RISQUES IMMEDIATS - brûlures des téguments (lèvres, visage, yeux), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides - brûlures des muqueuses de la cavité buccale et du pharynx - infection du cartilage laryngé appelée périchondrite, responsable d'une gêne à la déglutition - rétrécissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue. L'utilisation de sondes protégées évitera tout risque de combustion de la sonde ou de brûlures laryngo-trachéales responsables d'une perforation trachéale avec risques de médiastinite ou d'hémorragie. Ces complications exceptionnelles sont parfaitement connues de votre chirurgien qui prendra toutes les précautions nécessaires. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION - D'UNE GLOSSECTOMIE - D'UNE PELVI-GLOSSECTOMIE - D'UNE PELVI-GLOSSO-MANDIBULECTOMIE Madame, Monsieur,La glossectomie est une intervention qui consiste à enlever tout ou partie de votre langue.La pelvi-glossectomie consiste en l'ablation d'une partie de la langue et du plancher de la bouche. La pelvi-glosso-mandibulectomie consiste à retirer une partie de votre mâchoire inférieure qui est en contact direct avec les lésions dont vous devez être opéré. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Il s'agit d'une opération destinée à enlever une lésion cancéreuse située dans votre bouche et qui, sans traitement, évoluerait inévitablement jusqu'à mettre votre vie en jeu. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est donc indispensable et il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cette intervention se déroule à la fois par l'extérieur et donc comporte des incisions cutanées des deux côtés du cou, qui peuvent remonter sur le devant du menton et atteindre la lèvre inférieure qui peut dans certains cas être incisée au milieu. Ces incisions vont permettre l'ablation des ganglions d'un côté ou des deux côtés du cou (curage ganglionnaire), et permettre l'ablation de la tumeur située dans la cavité buccale. Dans certains cas nous sommes obligés de fendre la mandibule pour faciliter l'accés à la tumeur ; la mandibule est ensuite reconstituée comme cela se fait au cours d'une fracture. Dans d'autres cas, nous sommes obligés de retirer définitivement un segment de la mandibule proche de la tumeur qui supporte, ou qui supportait, les dents. L'ablation de la tumeur va nécessiter que l'on enlève, en fonction de sa taille et de sa localisation : - une partie ou la totalité du plancher de la bouche, zone qui se trouve entre la mandibule et la langue - une partie de la langue, voire toute la partie antérieure de la langue L'intervention, au niveau de la bouche, va se terminer soit par une simple suture comme on le fait sur la peau, soit si la tumeur est de taille importante par la mise en place d'un lambeau du muqueuse ou de peau. La peau sera prélevée au niveau de la face, à côté du nez, ce qui laisse une cicatrice peu visible. La muqueuse peut être prélevée au niveau de la joue. Si la surface à reconstruire est importante, il faut apporter de la peau avec du muscle. Ce prélèvement de peau et de muscle peut être réalisé soit au niveau du cou, soit plus fréquemment au niveau du thorax. Dans cette éventualité, il y aura une cicatrice supplémentaire sur le thorax, dans la région mammaire ou sous l'aisselle. En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise en place par le nez ; elle descend jusque dans l'estomac. Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie, c'est à dire une sonde mise en place directement dans l'estomac par un petit orifice au niveau de l'abdomen. Cette sonde sera maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche. Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de sécurité respiratoire, nous sommes obligés de réaliser ce que l'on appelle une trachéotomie qui consiste à mettre provisoirement un tuyau dans votre trachée pour vous permettre de respirer sans problème. Ce tuyau, ou canule, sera lui-même retiré dans un délai variable après l'intervention et l'orifice cutané, situé à la base du cou, se refermera tout seul. Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés quelques jours. Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire, de telle sorte que vous ne souffriez pas. Enfin, des pansements seront réalisés pendant votre hospitalisation. Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital de plusieurs semaines. Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre votre alimentation par la bouche et lorsqu'on aura pu retirer votre canule de trachéotomie. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile ou à partir en maison de repos alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation par sonde peut en effet être poursuivie sans aucune difficulté à domicile pendant quelque temps. Dans certains cas, ce geste chirurgical sera complété par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie. Il s'étale sur une période d'environ un mois et demi. Bien toléré au début, il est générateur à partir du 15ème jour environ de sensations douloureuses, désagréables, et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser ultérieurement. Le radiothérapeute pourra répondre à toutes vos questions relatives à sa spécialité. RISQUES IMMEDIATS L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase. En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection. Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment au cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule. En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention. La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable. RISQUES SECONDAIRES ET SEQUELLES Les séquelles de l'intervention sont fonction de l'importance de l'ablation chirurgicale. Elles vont concerner la parole et l'alimentation. Elles peuvent être très peu importantes si l'intervention chirurgicale a été réalisée sur une tumeur de petite taille. Elles peuvent être conséquentes sur l'élocution et l'alimentation, lorsqu'il a fallu enlever une tumeur de grande taille ou lorsque l'occlusion des lèvres est défectueuse. Ces séquelles sont alors définitives et s'atténuent alors partiellement avec la rééducation. En cas de curage ganglionnaire, on peut observer des douleurs cervicales et de l'épaule, ce qui justifie la prescription de séances de kinésithérapie. Après radiothérapie persisteront une sécheresse de la bouche, une induration de la peau, un gonflement variable sous le menton ainsi que, parfois, une diminution de la sensibilité cutanée de la région du cou. En cas de trachéotomie, on peut observer une petite dépression au niveau de la cicatrice. La cicatrice cervicale peut, par ailleurs, quels que soient les soins apportés par le chirurgien lors de l'intervention, rester très visible, ce d'autant plus qu'il y a eu une irradiation. Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse au niveau des gencives peuvent survenir (ostéo-radio-nécrose). Elles nécessiteront un traitement approprié. C'est la raison pour laquelle il est impératif, avant la radiothérapie, d'effectuer une mise en état de la bouche : - extractions dentaires multiples - protection par du fluor appliqué quotidiennement à l'aide de gouttières sur les dents qui seront conservées Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons ont été effectués avant l'intervention. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE BUCCO-PHARYNGECTOMIE TRANS-MANDIBULAIRE Madame, Monsieur,La bucco-pharyngectomie Le fragment de mâchoire en regard de la tumeur est parfois trans-mandibulaire est l'ablation d'une partie du fond de la retiré définitivement ou remis en place et fixé comme pour bouche en sectionnant ou en enlevant une partie de la une fracture. mâchoire inférieure.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous La brèche opératoire peut être réparée par simple suture si demandons de lire attentivement ce document la tumeur est de petite taille. Si la tumeur est de taille plus d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour importante, la fermeture sera effectuée à l'aide d'un répondre à toutes vos questions. prélèvement de peau et de muscle, le plus souvent au niveau du thorax, créant alors une cicatrice supplémentaire N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que au niveau de la région mammaire ou sous l'aisselle. vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier en place par le nez jusque dans l'estomac. Certains utilisent médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de plus volontiers une gastrostomie (sonde mise directement l'hospitalisation, les documents médicaux en votre dans l'estomac par l'intermédiaire d'une petite incision possession : prises de sang, examens radiologiques cutanée au niveau de l'abdomen). Cette sonde sera notamment. maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche. BUT DE L'INTERVENTION La bucco-pharyngectomie trans-maxillaire (BPTM) est une opération destinée à enlever une tumeur cancéreuse située au niveau de l'amygdale et/ou du fond de la gorge qui, sans traitement, évoluerait inéluctablement jusqu'à mettre votre vie en jeu. REALISATION DE L'INTERVENTION Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de sécurité respiratoire, nous sommes obligés de réaliser ce que l'on appelle une trachéotomie qui consiste à mettre, provisoirement, un tuyau dans votre trachée pour vous permettre de respirer sans problème. Ce tuyau ou canule sera lui-même retiré dans un délai variable après l'intervention. L'orifice cutané, situé à la base du cou, se refermera tout seul. Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés en place quelques jours. Cette intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur que vous verrez en consultation préalable à l'intervention de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire de telle sorte que vous ne souffriez pas. L'intervention s'effectue par une incision cutanée qui laissera une cicatrice située au niveau du cou et du menton. Elle peut remonter jusqu'à la lèvre inférieure qui peut parfois être incisée au milieu. Cette incision permettra de sectionner votre mâchoire pour retirer une lésion sous contrôle de la vue. L'incision est également prévue pour permettre d'enlever les ganglions du cou (curage ganglionnaire). Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre votre alimentation et lorsqu'on aura pu retirer votre canule de trachéotomie. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile ou à partir en maison de repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation peut, en effet, pendant quelque temps être poursuivie à domicile, sans aucune difficulté. L'ablation de la tumeur nécessite d'enlever, en fonction de la taille et de sa localisation : - tout au partie de la loge de l'amygdale - une partie postérieure de la langue - une partie du voile. Différents pansements seront réalisés au cours de cette hospitalisation qui sera d'une durée de plusieurs semaines. Dans certains cas, cette intervention chirurgicale sera complétée par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie et s'étale sur une période d'environ un mois et demi. Bien toléré au début il est générateur, à partir du 15ème jour environ, de sensations douloureuses, désagréables ou d'une gêne à la déglutition qui céderont ultérieurement. Avant la radiothérapie, une mise en état de la bouche est indispensable : extractions dentaires, applications quotidiennes de fluor à l'aide de gouttières sur les dents restantes. Il est de la compétence du radiothérapeute de vous expliquer les modalités de ce traitement et de répondre à toutes vos questions concernant sa spécialité. RISQUES IMMEDIATS L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase. En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection. Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment au cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule. En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention. La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable. RISQUES SECONDAIRES La trachéotomie peut être responsable d'incidents tels que : - une obstruction de la canule par des bouchons liés à une hypersécrétion de votre trachée ou de vos bronches. Ceci nécessite des nébulisations ou aérosols fréquents, voire continus, ainsi que des soins locaux appropriés (aspiration, traitements fluidifiants) - un déplacement de canule responsable d'une gêne respiratoire pour laquelle vous devez alerter immédiatement le personnel médical. La remise en place immédiate de la canule fera céder immédiatement cette gêne respiratoire. Votre alimentation devra être adaptée et vous pourrez ressentir une gêne durable pour mastiquer et avaler les aliments. Ceci est surtout lié à des troubles dans l'ouverture et la fermeture de la bouche, parfois très discrets, parfois très gênants. On note également une sécheresse de la bouche liée à la radiothérapie. La cicatrice, habituellement indolore, peut être sensible et cela doit s'atténuer avec le temps. Par contre, au niveau du menton, persiste souvent une insensibilité, ainsi qu'un gonflement variable. L'exérèse des ganglions du cou (curage) est souvent responsable de séquelles douloureuses au niveau du cou et de l'épaule. Des séances de kinésithérapie permettront de diminuer cet inconfort. Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse peuvent survenir (ostéo-radio-nécrose), révélées par des douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des gencives, qui nécessiteront un traitement approprié. Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive tumorale ultérieure. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons ont été effectués avant l'intervention. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATIOND'UNE LARYNGECTOMIE TOTALE OU PHARYNGO-LARYNGECTOMIE TOTALE Madame, Monsieur,Cette intervention correspond à l'ablation totale du larynx (organe de la voix) et d'une partie de la muqueuse du tube digestif supérieur qui lui est accolée (hypopharynx ou sinus piriforme). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention a pour but d'effectuer l'ablation de tumeurs malignes importantes du carrefour aéro-digestif supérieur, développées sur le larynx et/ou le sinus piriforme, s'accompagnant très souvent d'un envahissement des ganglions du cou. Sans traitement, l'évolution spontanée de ces tumeurs est telle qu'elle pourrait mettre votre vie en jeu. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention est effectuée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cette intervention nécessite une grande incision cutanée sur la partie latérale du cou, parfois bilatérale, permettant à la fois l'ablation de la tumeur et des ganglions associés. La brèche du tube digestif est fermée par simple suture. L'ablation du larynx impose la suture directe de la trachée à la peau, appelée trachéostome, avec mise en place d'une canule. C'est l'orifice par lequel vous respirerez désormais définitivement. En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise en place par le nez et jusque dans l'estomac. Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie (sonde mise en place dans l'estomac directement par l'intermédiaire d'un petit orifice cutané au niveau de l'abdomen). La sonde sera maintenue en place jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous alimenter par la bouche. Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et laissés quelques jours. Des médicaments seront administrés contre la douleur post-opératoire, de telle sorte que vous ne souffriez pas. Des pansements et soins de canule seront réalisés régulièrement. Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital, dont la durée vous sera précisée par le chirurgien. Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez repris votre alimentation et lorsque vous serez capable d'effectuer vos soins de canule. Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile, ou partir en maison de repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation peut en effet être poursuivie à domicile, sans difficultés. Dans certains cas, le geste chirurgical sera complété par des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de radiothérapie, sous la surveillance du radiothérapeute. Ce spécialiste pourra répondre à toutes vos questions au sujet de ce traitement. Ce traitement s'étale sur une période de six semaines environ. Bien toléré au début, il est générateur à partir du 15ème jour de sensations douloureuses, désagréables et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser ultérieurement. Avant la radiothérapie, une mise en état de la bouche est indispensable : extractions dentaires, applications de fluor quotidiennes à l'aide de gouttières sur les dents restantes. A noter, enfin, que cette intervention peut être réalisée après une chimiothérapie (traitement par perfusions). RISQUES IMMEDIATS L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention pour hémostase. En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection. Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre hospitalisation et éventuellement nécessiter une réintervention, notamment en cas de communication anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle fistule ou pharyngostome. En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une réintervention. La fréquence et la gravité de ces différentes complications sont majorées en cas de radiothérapie préalable. RISQUES SECONDAIRES La cicatrice cervicale peut rester sensible pendant de longs mois. Elle peut s'épaissir, être indurée notamment après l'irradiation. On observe également un gonflement variable sous le menton. Votre orifice trachéal peut être encombré, voire obstrué, par les sécrétions trachéales qui seront volontiers épaisses pendant et au décours de la radiothérapie. Ceci nécessite des soins locaux qui vous seront précisés. Enfin, votre trachée reste irritable, ce qui entraîne des phénomènes de toux. Du fait que l'air que vous respirez arrive directement dans la trachée, sans être réchauffé par les fosses nasales comme auparavant, ceci entraîne une irritation et une hypersécrétion trachéale, voire des surinfections. Il est donc très important de protéger l'orifice trachéal. Vous pouvez présenter également une gêne à la déglutition, qui est liée d'une part au manque de salive, conséquence de l'irradiation, mais qui peut être liée également à un rétrecissement cicatriciel de la voie digestive après cette intervention. Ceci doit être signalé à votre chirurgien, qui envisagera soit des modalités particulières d'alimentation, soit un traitement spécifique. Enfin, en raison de l'absence de respiration nasale, vous pouvez présenter un petit écoulement nasal clair, ainsi que des troubles de l'odorat et donc du goût. Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la radiothérapie, des complications de nécrose osseuse peuvent survenir (ostéoradionécrose), révélées par des douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des gencives qui nécessiteront un traitement approprié. SEQUELLES L'ablation du larynx entraîne la perte définitive de la voix habituelle. Il faut donc faire une rééducation vocale avec une orthophoniste, pour acquérir une voix oesophagienne. Dans certains cas, une prothèse phonatoire peut être mise en place entre la trachée et le tube digestif pour obtenir rapidement une fonction vocale. Le port de la canule n'est pas définitif. L'orifice entre la peau et la trachée, qui est créé à la base du cou, gardera son calibre. Enfin, compte-tenu du traitement chirurgical des ganglions du cou, vous pouvez présenter des séquelles douloureuses au niveau de la région cervicale et de l'épaule, qui nécessiteront éventuellement une rééducation fonctionnelle. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La rupture des gros vaisseaux du cou peut être responsable d'une hémorragie grave. Une fistule, entre le tube digestif et la peau (pharyngostome), peut survenir. Ces complications sont avant tout le fait des interventions réalisées après radiothérapie. Pour prévenir ces complications, il est parfois souhaitable d'effectuer une fermeture de votre tube digestif à l'aide d'un lambeau musculaire ou musculo-cutané qui sera prélevé sur le thorax, ce qui entraîne une cicatrice supplémentaire au niveau de la région mammaire ou sous l'aisselle. Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur. INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UN KYSTE DU TRACTUS THYREOGLOSSE Madame, Monsieur,Vous-même ou votre enfant devez subir l'ablation d'un kyste d'origine malformative, situé à la partie antérieure et haute du cou.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Ce kyste, d'origine malformative, peut être inapparent pendant plusieurs années. Lorsqu'il augmente de volume, il devient visible et palpable à la partie antérieure du cou. Il n'y a jamais de disparition spontanée des kystes du tractus thyréoglosse. Le risque évolutif principal est la survenue d'une surinfection du kyste, pouvant aller jusqu'à un abcès avec un risque d'ouverture ou fistulisation au niveau de la peau. Ces épisodes de surinfection ont tendance à se répéter. La survenue d'une cancérisation du kyste du tractus thyréoglosse est une éventualité possible, mais extrêmement rare. Le but de l'intervention est de retirer le kyste et son trajet fistuleux qui peut aller jusqu'à la glande thyroïde vers le bas, jusqu'à la base de la langue vers le haut. L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être proposée pendant un certain temps, mais il est préférable d'en effectuer l'exérèse avant surinfection importante. REALISATION DE L'INTERVENTION L'exérèse d'un kyste du tractus thyréoglosse est effectuée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une incision cutanée horizontale, en regard du kyste, sera effectuée. L'intervention consiste à enlever le kyste dans son intégralité, ainsi qu'un fragment de l'os hyoïde auquel il adhère et l'ensemble du trajet fistuleux pour limiter les risques de récidive. Un système aspiratif est, en règle, mis en place pour éviter la formation d'un hématome. Il sera laissé en place quelques jours. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Pendant quelques jours l'alimentation peut être un peu douloureuse, de même que les mouvements du cou. Un saignement post-opératoire peut survenir, aboutissant éventuellement à la formation d'un hématome du cou. Celui-ci peut entraîner une gêne respiratoire et/ou nécessiter une réintervention. Une infection de la zone opérée peut survenir, imposant parfois un nouveau geste chirurgical. RISQUES SECONDAIRES A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire formation d'une cicatrice dite "chéloïde". Une atrophie, en regard de la zone opérée, peut apparaître, responsable d'une modification des reliefs du cou. Enfin, même après une intervention bien réalisée, il existe un risque de récidive se manifestant habituellement par un suintement et/ou une surinfection au niveau de la cicatrice. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'hémorragie per-opératoire importante est rarissime. Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux surinfecté et latéralisé, on peut observer une complication nerveuse responsable d'une diminution de la mobilité de la langue. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXERESE DE KYSTE OU FISTULE DE LA PARTIE LATERALE DU COU Madame, Monsieur,C'est l'ablation d'un kyste ou d'une fistule malformative développée dans la partie latérale du cou.Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. L'exérèse d'un kyste ou d'une fistule de la partie latérale du cou sera réalisée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée s'effectue en regard du kyste. L'exérèse d'un trajet fistuleux peut nécessiter plusieurs incisions cervicales, selon la longueur et le trajet de la fistule. Un système de drainage aspiratif ou non est souvent laissé en place quelques jours. En cas de fistule pharyngée, il peut être nécessaire, dans certains cas, de mettre en place une sonde naso-gastrique d'alimentation. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. BUT DE L'INTERVENTION RISQUES IMMEDIATS Les kystes sont des tuméfactions remplies de liquide et les fistules correspondent à un orifice cutané et/ou pharyngé prolongé par un trajet de topographie variable dans le cou. Les kystes peuvent rester plus ou moins longtemps inapparents et se révéler à un âge variable sous forme d'une tuméfaction. Les fistules sont présentes dès la naissance et peuvent avoir été ignorées du fait de leur très petite taille (orifice souvent punctiforme) ou de leur siège uniquement ouvert au niveau du pharynx. Il n'y a jamais de disparition spontanée. Le risque évolutif principal est la survenue d'une surinfection se manifestant par l'apparition d'une tuméfaction rouge au niveau du cou et/ou l'écoulement de liquide purulent au niveau de la peau. L'évolution vers un abcès est possible. Le risque de cancérisation est exceptionnel. Le but de l'intervention est de retirer le kyste et/ou la totalité du trajet de la fistule. L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être proposée pendant un certain temps, mais il est préférable d'effectuer une exérèse du kyste avant surinfection importante. Le risque de surinfection disparaît après l'intervention, en l'absence de récidive. La déglutition et la rotation du cou peuvent être douloureuses pendant quelques jours. La survenue d'un saignement post-opératoire peut aboutir à la formation d'un hématome et entraîner éventuellement une gêne respiratoire ; ceci peut nécessiter une réintervention. L'infection de la zone opérée peut survenir ; elle peut imposer parfois un nouveau geste chirurgical. RISQUES SECONDAIRES A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire formation d'une cicatrice dite "chéloïde", qui nécessitera un traitement propre. Après une intervention correctement effectuée, le risque de récidive est faible mais non nul. Celle-ci peut se manifester par la réapparition d'une masse ou d'un orifice fistuleux avec un éventuel écoulement. Dans certains cas, l'analyse histologique per-opératoire du kyste peut être demandée et conduire alors à une extension du geste chirurgical dans la région du cou (curage ganglionnaire). REALISATION DE L'INTERVENTION COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux et/ou surinfecté ou dont le trajet fistuleux est complexe, on peut observer : - une hémorragie importante qui nécessitera alors une modification de la technique opératoire - une complication nerveuse qui sera responsable d'un trouble de mobilité de la langue et/ou de l'épaule. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UN CURAGE GANGLIONNAIRE Madame, Monsieur,Le curage ganglionnaire est l'exérèse L'exérèse peut être plus ou moins large selon l'état de tout ou partie des ganglions du cou.Afin que vous soyez d'envahissement des ganglions et éventuellement clairement informé du déroulement de cette intervention, concerner les muscles, les veines, voire certains éléments nous vous demandons de lire attentivement ce document nerveux du cou. d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que jours. vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier seront précisés par votre chirurgien. médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques RISQUES IMMEDIATS notamment. Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase. BUT DE L'INTERVENTION Un hématome peut se produire au niveau de la loge Vous présentez un ou plusieurs ganglions sur la partie opératoire ; celui-ci peut nécessiter un geste de drainage latérale du cou. Ces ganglions sont liés à l'existence d'une chirurgical. pathologie tumorale maligne, qui peut siéger : Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge - au niveau des voies aéro-digestives supérieures opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement - au niveau des téguments du cuir chevelu et du cou médical, éventuellement une reprise chirurgicale. - au niveau de la thyroïde - au niveau des glandes salivaires. Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut survenir en cas de curage étendu ; il mettra plusieurs Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation de tous les semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention. ganglions situés dans le territoire de drainage lymphatique de l'organe porteur de la tumeur. On peut enfin observer un oedème laryngé qui peut imposer une trachéotomie (ouverture de la trachée à la Cette intervention est nécessaire pour connaître le degré peau) préventive. d'extension de la maladie qui, sans traitement, évoluerait inéluctablement jusqu'à mettre votre vie en jeu. Toutes ces complications immédiates sont le plus souvent le fait d'une chirurgie effectuée après radiothérapie. REALISATION DE L'INTERVENTION RISQUES SECONDAIRES Cette intervention se déroule en règle sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou. Plusieurs éventualités sont possibles : soit la lésion tumorale est connue et est opérée, le curage ganglionnaire sera réalisé dans le même temps opératoire que la tumeur, par la même incision cutanée, de façon uni ou bilatérale. Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la mobilisation du bras, nécessitant alors le recours à la kinésithérapie. On peut observer un certain degré de sclérose cervicale, qui se majorera sous l'effet des rayons. soit la lésion tumorale n'est pas retrouvée (adénopathie maligne sans porte d'entrée) ou soit la lésion tumorale a déjà été traitée par chirurgie ou rayons, l'incision cutanée est alors située sur la partie latérale du cou, en règle unilatérale. Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive ultérieure de la tumeur. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication hémorragique est possible, grave mais rare, elle nécessite une réintervention d'urgence. Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des difficultés prolongées, sévères de votre alimentation ou une modification définitive de votre voix. Enfin, un épanchement aérien thoracique (pneumo-thorax) est très exceptionnel. Quand il existe, il nécessite alors une intervention chirurgicale lourde, spécialisée. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE THYROIDECTOMIE Madame, Monsieur,La thyroïdectomie consiste en l'ablation plus ou moins importante de la glande thyroïde, glande endocrine (qui fabrique des hormones) située dans la partie antéro-inférieure et médiane du cou. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. - une thyroïdectomie sub-totale - une thyroïdectomie totale. En règle, une analyse histologique du ou des nodules sera réalisée pendant l'intervention afin de préciser la nature de la tumeur. En cas de tumeur maligne, la thyroïdectomie totale est de règle, ainsi qu'une vérification et l'ablation de tous les ganglions situés dans la région du cou d'une part, et le long de la trachée d'autre part. Ce geste nécessite d'agrandir l'incision chirurgicale. Un ou plusieurs drainages aspiratifs seront habituellement mis en place selon l'importance de l'intervention chirurgicale. Ils seront retirés au bout de quelques jours. La durée de l'intervention est très variable en fonction du type d'intervention, des difficultés chirurgicales, mais aussi des résultats de l'examen histologique pendant l'intervention. BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention peut avoir plusieurs buts : Soit l'intervention est nécessaire pour préciser la nature d'un ou de plusieurs nodules décelés au niveau de votre thyroïde par l'examen clinique, une échographie, voire une scintigraphie. La chirurgie, dans ce cas, a pour but de procéder à l'ablation du nodule en enlevant tout ou partie de la thyroïde pour définir la nature bénigne ou maligne de la tumeur. Soit cette intervention est justifiée par un mauvais fonctionnement de votre glande, qui ne peut pas être contrôlé par les traitements médicamenteux que vous avez reçus. Il est alors demandé au chirurgien de réaliser l'ablation de votre glande, soit de façon totale, soit de façon sub-totale, soit de façon partielle selon les cas. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Dans les suites immédiates, comme dans tout acte opératoire, une complication hémorragique peut survenir ; elle nécessite alors une réintervention. Un hématome post-opératoire peut également être constaté. Il est rarement grave, toutefois il faut souligner la gravité particulière d'un hématome compressif au niveau de votre trachée. La position opératoire, qui nécessite la mise en hyper-extension du cou, est responsable de douleurs dans la nuque qui peuvent bénéficier de quelques séances de kinésithérapie, si nécessaire. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule habituellement sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à toutes vos questions relatives à sa spécialité. RISQUES SECONDAIRES L'incision cutanée est horizontale, située dans la partie antéro-inférieure du cou, si possible dans un pli cutané naturel. La suppression de votre glande thyroïde, de façon totale ou quasi totale, impose un traitement substitutif pour compenser l'absence de sécrétion hormonale. Ce traitement est institué dès que l'on a connaissance des résultats de l'analyse histologique et sera poursuivi sous contrôle de l'endocrinologue, ou de votre médecin traitant. La longueur de l'incision sera adaptée au type d'intervention ainsi qu'au volume de l'hypertrophie de votre glande (goître). En cas de geste limité à une moitié du corps thyroïde, il convient de contrôler la sécrétion thyroïdienne ; un traitement d'hormone thyroïdienne peut être nécessaire pendant quelques mois après l'intervention. Selon l'intervention proposée, il s'agira de réaliser : - l'exérèse d'un nodule isolé (énucléo-résection) - une lobo-isthmectomie, à savoir l'ablation de la moitié de votre glande thyroïde Malgré les soins apportés à la réparation chirurgicale, la cicatrice peut présenter des adhérences ou devenir épaisse, voire "chéloïde". Un traitement local est dans certains cas souhaitable. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Deux complications sont particulières à la chirurgie de la glande thyroïde : Troubles de la voix : ils peuvent être dus à la dissection des nerfs récurrents, destinés à l'innervation des cordes vocales, qui passent juste en arrière de la glande thyroïde, de part et d'autre de la trachée. Ce trouble peut être minime, passager. Il peut être immédiat, ou se manifester secondairement par une gêne dans la voix chantée ou lors de la voix d'appel. Habituellement ces troubles sont passagers ; ils peuvent nécessiter, dans certains cas, une rééducation orthophonique pour récupérer une voix satisfaisante le plus rapidement possible. En cas d'intervention difficile (réintervention, adhérences) ou extension de la tumeur, cette paralysie des cordes vocales peut être définitive, voire bilatérale. Ceci est très exceptionnel. Cette paralysie bilatérale peut être responsable de la survenue d'un trouble respiratoire post-opératoire, qui nécessite une surveillance étroite, permanente de l'opéré. Dans quelques rares cas un geste complémentaire devra être pratiqué pour vous permettre de mieux respirer. En cas de thyroïdectomie totale, et compte-tenu de la place des glandes para-thyroïdes qui siègent à la face postérieure de la glande thyroïde, on peut observer des crampes, des fourmillements dans les mains ou les pieds. Ceci est dû au manque de calcium lié au dysfonctionnement des glandes parathyroïdes. Dans ce cas, un traitement médical de remplacement vous sera prescrit. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE TRACHEOTOMIE Madame, Monsieur, - l'arrêt cardio-respiratoire, qui nécessite des soins de réanimation adaptés La trachéotomie est l'ouverture temporaire de la trachée - la blessure du nerf recurrent (nerf innervant le larynx) ou cervicale, ainsi reliée à la peau, court-circuitant les voies de la plèvre respiratoires hautes. - une plaie vasculaire Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Ces riques sont majorés par le caractère urgent de l'acte opératoire. Les risques précoces sont : - l'hémorragie qui peut nécessiter une réintervention pour hémostase - l'obstruction de la canule par des sécrétions plus ou moins hémorragiques - l'emphysème sous-cutané ou épanchement d'air sous la peau - un pneumothorax ou un pneumomédiastin (épanchement d'air dans le thorax). RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION La trachéotomie permet - de traiter en urgence une asphyxie d'origine laryngée ne cédant pas au traitement médical. La surinfection trachéo-bronchique est habituelle pendant les jours qui suivent l'intervention. - de préparer un acte chirurgical sur le pharynx ou le larynx A distance une cicatrisation de la trachéotomie, rétractile, disgracieuse, peut nécessiter une reprise chirurgicale ultérieure. - de pallier à une intubation difficile nécessitée par une anesthésie générale COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES - de permettre une ventilation prolongée dans un contexte de réanimation Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consul-tation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Cependant une trachéotomie peut être réalisée d'extrême urgence, éventuellement même sous anesthésie locale. Par une petite incision cervicale médiane à la partie basse du cou, on réalise une ouverture de la trachée. La mise en place d'une canule de trachéotomie vient calibrer l'orifice entre la trachée et la peau. A distance, le simple retrait de la canule suffira le plus souvent à obtenir une fermeture spontanée de la trachéotomie. Les soins locaux et de canule, qui seront effectués par l'équipe médicale, vous seront expliqués. La durée de l'hospitalisation vous sera précisée par le chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Les risques per-opératoires sont : L'hémorragie par plaie d'un gros tronc artériel, à destinée cervicale ou céphalique, reste une éventualité exceptionnelle. Ce risque est plus particulièrement lié à un tableau d'asphyxie ou à une disposition anatomique particulière. Les chondrites, ou infection des cartilages de la trachée ou du larynx, peuvent aboutir à une sténose ou rétrecissement cicatriciel du larynx ou de la trachée. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE LARYNGECTOMIE PARTIELLE Madame, Monsieur,Les laryngectomies partielles sont des canule de trachéotomie, mise en place à la fin de interventions qui réalisent l'ablation de tumeurs de taille l'intervention, sera supprimée au bout de quelques jours, et modérée, n'envahissant qu'une partie du larynx. Le larynx l'orifice se refermera spontanément. restant sera préservé, voire reconstruit, pour conserver les fonctions de respiration, déglutition et phonation, qui lui sont Une sonde d'alimentation est, en règle, mise en place par le habituelles. nez et descend jusqu'à l'estomac. Elle sera maintenue jusqu'à reprise de l'alimentation par la bouche. Un système Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de de drainage aspiratif peut être nécessaire, en particulier cette intervention, nous vous demandons de lire lorsqu'une exérèse ganglionnaire est réalisée ; ces drains attentivement ce document d'information. Votre chirurgien seront retirés au bout de quelques jours. est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez RISQUES IMMEDIATS déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de Un hématome cervical peut survenir dans les suites l'hospitalisation, les documents médicaux en votre opératoires ; il peut nécessiter une reprise opératoire pour possession : prises de sang, examens radiologiques drainage. Il peut être responsable d'une infection locale. notamment. RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION Le but de la laryngectomie partielle est d'effectuer de façon complète l'ablation d'une tumeur, tout en conservant suffisamment de larynx pour pouvoir à nouveau parler, respirer, manger par les voies naturelles, une fois la cicatrisation obtenue. Dans certains cas, malgré un bilan préalable très complet (endoscopie, bilans radiologiques), cet objectif s'avère irréalisable en cours d'intervention : l'extension de la tumeur, constatée pendant l'intervention, peut imposer une laryngectomie totale. Les troubles de la déglutition peuvent être prolongés. Ils nécessitent alors le maintien de la sonde alimentaire, voire le recours à une gastrostomie (sonde placée par une petite incision au niveau de l'abdomen, directement dans l'estomac). Une infection broncho-pulmonaire, favorisée par les fausses routes, est d'autant plus à craindre chez les opérés fragiles ou aux antécédents de bronchite chronique. Un retard de décanulation peut être observé ; il peut conduire à une trachéotomie définitive en cas de gêne respiratoire importante et persistante. Le recours à une canule parlante peut être envisagé dans certains cas. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée se situe au niveau du cou ; le siège précis et la longueur de l'incision sont fonction du type de l'intervention, et d'un éventuel geste ganglionnaire (curage) associé. La nature et le siège précis de la tumeur conditionnent l'importance de l'exérèse laryngée et la conservation ou non d'une ou des deux cordes vocales. Une trachéotomie sera réalisée dans la plupart des cas. Il s'agit de l'ouverture de la trachée à la peau, sous le larynx, à la base du cou. Elle est réalisée par sécurité. La Enfin, signalons des modifications de la voix, dont l'importance est variable en fonction de l'exérèse chirurgicale. Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive ultérieure de la tumeur. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les complications graves sont dominées par une asphyxie, liée : - soit à une obstruction de la canule de trachéotomie : dans ce cas, le tableau d'asphyxie peut être rapidement levé, en retirant et en changeant la canule qui est obstruée par des sécrétions bronchiques épaisses - soit à une inondation trachéo-bronchique de liquide de régurgitations provenant de l'estomac, source d'infection broncho-pulmonaire sévère nécessitant des soins de réanimation appropriés. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXTRACTION DE CORPS ETRANGER OESOPHAGIEN PAR VOIE ENDOSCOPIQUE Madame, Monsieur,Vous-même, ou votre enfant, êtes compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que victime d'une ingestion volontaire ou accidentelle d'un corps vous verrez au préalable, de répondre à vos questions étranger qui, du fait de sa nature et ses caractéristiques relatives à sa spécialité. propres (taille, forme...), et des rétrécissements naturels des voies digestives, reste bloqué dans l'oesophage. Pour chacun des deux procédés, l'extraction du corps étranger est réalisée par les voies naturelles et nécessite, Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de en règle, une surveillance minimale de 24 heures en milieu cette intervention, nous vous demandons de lire hospitalier à la recherche de complications éventuelles. attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos Lorsque le corps étranger n'a pas pu être extrait par les questions. voies naturelles, ou lorsqu'il existe une perforation oesophagienne ou une complication, l'extraction du corps N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que étranger peut nécessiter une intervention chirurgicale. vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier RISQUES IMMEDIATS médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre En raison des instruments utilisés pour l'extraction du corps possession : prises de sang, examens radiologiques étranger (oesophagoscope rigide), peuvent être observés notamment. un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anormale des dents. Il est donc important de signaler, au préalable, si vous avez des dents BUT DE L'INTERVENTION fragiles (prothèses en céramique, bridge...). La suspicion de corps étranger oesophagien nécessite un contrôle endoscopique dans les plus brefs délais, du fait de la gravité des complications potentielles. Ces lésions, induites par le corps étranger, sont d'autant plus graves qu'il s'agit d'un objet agressif (pointu, piquant, osseux ou métallique, pile, bouton) et que le temps écoulé depuis l'ingestion est important. Spontanément laissé en place, ce corps étranger peut, dans de rares cas, migrer secondairement dans l'estomac ou induire sur place des micro-abcès oesophagiens, une perforation de l'oesophage, une infection rapidement extensive vers les organes nobles (coeur, gros vaisseaux, plèvres, poumons...) RISQUES SECONDAIRES Le risque de sténose, ou rétrécissement de l'oesophage, est exceptionnel. Il est le fait : - d'un corps étranger ancien, méconnu, ayant entraîné des lésions muqueuses qui ont mal cicatrisé - surtout d'antécédents particuliers, responsables de cicatrices, avec muqueuse fragile (malformations de l'oesophage opérées dans l'enfance, brûlures de l'oesophage). Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple ou rigide muni d'un système optique grossissant. REALISATION DE L'INTERVENTION Dans certains cas, l'extraction du corps étranger peut être réalisée à l'aide d'un fibroscope (tube souple) sous anesthésie locale. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Le plus souvent, notamment chez l'enfant, l'extraction est réalisée sous anesthésie générale à l'aide d'une oesophagoscope (tube rigide). Dans ce cas, il est de la Toute perforation de l'oesophage nécessite un abord chirurgical cervical et/ou thoracique, voire abdominal. Des complications infectieuses en cas de perforation peuvent entraîner une médiastinite, parfois gravissime nécessitant des soins de réanimation. Une hémorragie abondante est exceptionnelle et nécessite alors une intervention chirurgicale. - INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DU DRAINAGE D'UN PHLEGMON PERI-AMYGDALIEN Madame, Monsieur,Vous même, ou votre enfant, présentez un phlegmon péri-amygdalien. Il s'agit d'un abcès de la Des crachats sanguinolents sont habituels pendant région amygdalienne responsable de la fièvre, de la douleur quelques jours. à la déglutition et de la gêne à l'ouverture buccale. L'échec du traitement médical impose la réalisation d'un drainage Compte-tenu du siège de l'abcès, au contact d'organes chirurgical. aériens et digestifs, et proche des gros vaisseaux du cou, des complications septiques peuvent apparaître : Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire - septicémie et choc septique, attentivement ce document d'information. Votre chirurgien - abcès d'autres espaces péripharyngés et cellulite cerviest à votre disposition pour répondre à toutes vos cale questions. - complications respiratoires, - thrombophlébite de la veine jugulaire interne. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez RISQUES SECONDAIRES déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de - Echec du drainage avec nécessité de reprise sous l'hospitalisation, les documents médicaux en votre anesthésie générale. possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. - Récidive à distance du phlegmon. BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est d'évacuer la collection purulente, permettant de soulager immédiatement la douleur, de traiter le foyer infectieux, et de reprendre l'alimentation par la bouche. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule le plus souvent sans anesthésie. Pour améliorer le confort du patient, une anesthésie locale peut être proposée, voire une anesthésie générale. Dans ce cas, il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est réalisée en passant les instruments par la bouche. Une ponction de l'abcès, permettant un prélèvement bactériologique afin d'adapter l'antibio-thérapie, peut précéder l'incision de drainage. Des soins locaux, avec bains de bouche, sont nécessaires dans les suites. En l'absence d'amélioration franche, une réouverture de l'incision peut être envisagée dans les 24 heures. En l'absence de drainage, il existe des risques infectieux graves. Pour éviter les récidives, l'ablation des amygdales est recommandée. RISQUES IMMEDIATS L'hémorragie cataclysmique, en cas de malformation de l'artère carotide, est très exceptionnelle. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION ENDOSCOPIE POUR CORPS ETRANGER TRACHEO-BRONCHIQUE Madame, Monsieur,Votre enfant, ou vous-même, Dans certains cas, une thoracotomie (abord chirurgical par présentez un corps étranger inhalé accidentellement dans incision cutanée thoracique) peut être nécessaire ; cette la trachée ou les bronches qui, du fait de sa nature et de ses intervention comporte des risques propres. L'exérèse par caractéristiques (taille, forme...), peut être responsable vois endoscopique doit donc être proposée en premier, d'une gêne respiratoire plus ou moins intense et/ou de chaque fois que cela est possible. complications broncho-pulmonaires. RISQUES IMMEDIATS Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire En raison des instruments utilisés pour cet examen, attentivement ce document d'information. Votre chirurgien peuvent être observés un pincement des lèvres, de la est à votre disposition pour répondre à toutes vos langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité questions. anormale d'une dent de lait. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION La suspicion de corps étranger trachéo-bronchique nécessite un contrôle endoscopique dans les plus brefs délais, du fait de la gravité des complications potentielles. Un corps étranger, dans les voies aériennes, déclenche une infection de la partie du poumon qui est mal ventilée. Cette infection peut laisser des séquelles définitives (dilatation des bronches), même après ablation du corps étranger. Le corps étranger peut aussi se mobiliser et obstruer les voies aériennes, provoquant une gêne respiratoire qui peut aller jusqu'à l'asphyxie et au décès. Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple ou rigide muni d'un système optique grossissant. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale, en particulier chez l'enfant. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Le fibroscope (tube souple) ou le trachéo-bronchoscope (tube rigide) est introduit par la bouche, puis entre les cordes vocales, pour aller jusque dans la trachée puis les bronches. Divers types de pinces sont utilisés pour retirer les corps étrangers. Une surveillance minimale de 24 heures est, en règle, nécessaire en milieu hospitalier, afin de dépister d'éventuelles complications. Une laryngite, responsable d'une gêne respiratoire, peut survenir, liée à un oedème laryngé passager. Elle nécessite un traitement médical approprié. Il est possible que tous les corps étrangers, notamment végétaux (cacahuètes...) ne puissent être retirés la première fois, du fait d'une réaction inflammatoire, hémorragique de la muqueuse, et que d'autres endoscopies soient nécessaires après quelques jours de traitement médical. RISQUES SECONDAIRES Il s'agit de surinfection broncho-pulmonaire nécessitant une antibiothérapie et une kinésithérapie avec radiographie de thorax de contrôle à distance de l'endoscopie. Ils sont liés à des corps étrangers de nature végétale ou à des corps étrangers anciens, méconnus. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. - Une asphyxie brutale peut nécessiter une trachéotomie. - Une hémorragie brutale des voies aériennes peut nécessiter une intervention d'urgence dans un but d'hémostase, par voie thoracique. - Un pneumothorax peut nécessiter un drainage pendant quelques jours. - Un décès par asphyxie brutale ou hémorragie grave restent très exceptionnels. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE OTOPLASTIE Madame, Monsieur, L'otoplastie est une chirurgie correctrice des malformations du pavillon de l'oreille (oreille décollée). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Le risque principal est celui d'une hémorragie post-opératoire responsable d'un hématome. La survenue d'un hématome implique une évacuation de celui-ci, donc une reprise opératoire et un pansement compressif plus prolongé. RISQUES SECONDAIRES - Infection post-opératoire beaucoup plus rare, se manifestant par des douleurs de l'oreille et un aspect inflammatoire du pavillon. Cette infection requiert un traitement antibiotique approprié pour prévenir une infection cartilagineuse. BUT DE L'INTERVENTION - Si les résultats morphologiques sont le plus souvent satisfaisants, dans quelques cas des irrégularités des zones de plicature peuvent être constatées. Il est, en outre, difficile d'assurer une symétrie parfaite des deux pavillons de l'oreille. Cet acte chirurgical, à visée esthétique, a pour but de remodeler le pavillon de l'oreille. - Des troubles sensitifs peuvent s'observer au niveau de la cicatrice, pouvant gêner le port de lunettes. REALISATION DE L'INTERVENTION - Le pavillon d'oreille reste sensible pendant plusieurs semaines. Pour améliorer la tolérance de l'intervention, et en particulier chez l'enfant, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale pour être effectuée seule ou en complément de l'anesthésie générale, en utilisant de la xylocaïne. L'intervention comporte une incision cutanée derrière l'oreille, permettant un travail des structures cartilagineuses du pavillon par des incisions appropriées. Une fermeture cutanée est effectuée avec un pansement compressif. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les hématomes favorisent les complications infectieuses et, en particulier, les chondrites (infection du cartilage du pavillon de l'oreille) qui peuvent aboutir à une nécrose avec destruction quasi totale du cartilage de l'oreille, laissant persister une oreille petite et souvent très déformée. Dans de très rares cas, imprévisibles, la cicatrice cutanée rétro-auriculaire peut s'épaissir et prendre un caractère hypertrophique disgracieux, réalisant une cicatrice chéloïde. RISQUES IMMEDIATS INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE UVULO-PALATO-PHARYNGOPLASTIE AVEC AMYGDALECTOMIE Madame, Monsieur, On peut observer quelques crachats hémorragiques en L'uvulo-palato-pharyngoplastie (U.P.P.P.) avec post-opératoire. amygda-lectomie réalise un raccourcissement avec mise en tension du voile du palais et plastie d'élargissement du Les douleurs sont habituelles et majorent la gêne à la pharynx. déglutition ; elles peuvent nécessiter un traitement antalgique majeur. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire Des troubles de la déglutition avec reflux des liquides par le attentivement ce document d'information. Votre chirurgien nez peuvent s'observer de façon transitoire. est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Une surinfection peut survenir et sera prise en charge par votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez RISQUES SECONDAIRES déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de - Modification de la voix par fuite d'air, nécessitant parfois l'hospitalisation, les documents médicaux en votre une prise en charge orthophonique. possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. - Persistance des fausses routes nasales aux liquides, pouvant nécessiter une rééducation de la déglutition, ainsi que des paresthésies pharyngées parfois durables (gêne BUT DE L'INTERVENTION pharyngée). Vous présentez un ronflement. Au moindre doute, un enregistrement du sommeil aura éliminé un syndrôme d'apnées du sommeil. Une intervention, même bien conduite, ne met pas à l'abri d'un échec fonctionnel partiel. Il n'existe jusqu'alors aucune prise en charge médicamenteuse. Le seul traitement est chirurgical. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est effectuée par voie buccale, sans cicatrice extérieure. Elle réalise un raccourcissement du voile avec sacrifice partiel ou total de la luette. Elle associe une amygdalectomie et une remise en tension des muscles vélo-pharyngés. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser l'intervention, on peut observer des petites lésions de la langue, de la lèvre ou des dents. Ces lésions sont bénignes. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Deux complications majeures doivent être signalées : - la sténose pharyngée au niveau du voile du palais - et l'incontinence du voile. Elles peuvent complémentaire. bénéficier d'un geste chirurgical INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE RHINO-SEPTO-PLASTIE Madame, Monsieur, - à réaliser un remodelage particulier de la pointe du nez La rhino-septo-plastie est une chirurgie correctrice des avec des incisions cutanées autour de la narine déformations de la cloison et de la pyramide nasale. Une contention endo-nasale est assurée par un méchage Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de et/ou la mise en place de plaques de Silastic. Ceux-ci cette intervention, nous vous demandons de lire seront retirés au bout de quelques jours. attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos Une contention externe (plâtre, attelles métalliques ou en questions. résine...) sera maintenue en place pendant quelques jours, comme vous le précisera votre chirurgien. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, Un traitement antibiotique et anti-oedémateux peuvent être anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez prescrits. déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre RISQUES IMMEDIATS possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. L'oedème et l'hématome de la face sont habituels, plus ou moins importants, et vont persister plusieurs jours. BUT DE L'INTERVENTION Le but de la rhino-septo-plastie est de remodeler la cloison nasale pour améliorer la respiration et de corriger les déformations apparentes de votre nez. Le risque de déformations résiduelles après l'intervention est fonction de l'importance des déformations anatomiques constatées. Vous pouvez présenter un larmoiement lié à l'irritation des voies lacrymales, celui-ci sera passager. Un trouble de la sensibilité de vos dents de la mâchoire supérieure est possible, temporaire. Dans les suites immédiates de l'intervention, un saignement post-opératoire est possible, de même au déméchage ; il est rarement important. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Toute douleur ou fièvre peut témoigner d'un processus infectieux local, qui sera contrôlé par votre chirurgien. A l'ablation du plâtre ou de l'attelle, on peut constater une petite érosion cutanée qui cicatrisera spontanément. RISQUES SECONDAIRES Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. L'intervention s'effectue par les voies naturelles, sans cicatrice cutanée ; dans certains cas, une incision cutanée minime, peu visible, peut être nécessaire. Le temps chirurgical comporte un geste sur la cloison nasale et/ou un geste sur les cartilages de la pointe du nez, et un geste osseux avec ostéotomies (sections osseuses dirigées). Des troubles de sensibilité au niveau de votre nez peuvent persister pendant quelques semaines. Une perforation séquellaire de votre cloison est possible. Elle sera parfois cause de sifflements lors de la respiration, de formation de croûtes, de petites hémorragies. La persistance d'une obstruction nasale peut être due à des adhérences, ou brides cicatricielles endo-nasales ou à l'importance de la déformation initiale du cartilage. Dans de très rares cas les incisives de la mâchoire supérieure peuvent rester insensibles.Enfin, si les résultats morphologiques sont le plus souvent satisfaisants, dans quelques cas la déformation de votre nez peut persister ou récidiver après intervention ; ceci est dû, le plus souvent, à une déformation initiale complexe. Dans certains cas, le chirurgien peut être amené : - à effectuer une greffe cartilagineuse ou osseuse prélevée sur vous-même COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Dans de très rares cas on peut observer une nécrose, c'est à dire une mortification de la peau, augmentant les délais de cicatrisation et laissant une cicatrice inesthétique. une complication infectieuse grave, à type de méningite ou d'abcès par fuite du liquide céphalo-rachidien très exceptionnelle, de même que les troubles de l'odorat. les complications ophtalmologiques : troubles de la vue, atteinte de la voie lacrymale sont extrêmement rares. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CERVICOTOMIE EXPLORATRICE Madame, Monsieur, La durée de l'hospitalisation et des soins post-opératoires Vous présentez une masse cervicale de nature inconnue, seront précisés par votre chirurgien. malgré divers examens réalisés au préalable (examens biologiques, radiologiques, endoscopiques, cytologiques..) RISQUES IMMEDIATS Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera alors un geste chirurgical d'hémostase. Un hématome peut se produire au niveau de la loge opératoire. Celui-ci peut nécessiter un geste de drainage chirurgical. Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médical, éventuellement une reprise chirurgicale. Un épanchement ou un écoulement de lymphe peuvent survenir en cas de geste chirurgical étendu ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention. BUT DE L'INTERVENTION RISQUES SECONDAIRES L'intervention a pour but d'effectuer une exploration chirurgicale, de prélever tout ou partie de la masse pour réaliser un examen histologique per-opératoire et ainsi adapter le traitement. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La cicatrice cervicale s'effectue en regard de la masse, le plus souvent dissimulée dans un pli cutané. L'intervention consiste en une exploration cervicale pour identifier le siège anatomique de la lésion et son origine. La masse cervicale sera prélevée en totalité ou en partie, pour permettre la réalisation d'un examen histologique per-opératoire, un examen bactériologique ou autre. Selon les résultats, l'intervention peut être poursuivie pour compléter le geste chirurgical, le patient ayant été prévenu au préalable des différentes éventualités. Ainsi peuvent être réalisés un curage ganglionnaire, une thyroïdectomie (cf fiches complémentaires). Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques jours. En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou. Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la mobilisation du bras, nécessitant le recours éventuel à une kinésithérapie. Dans certains cas, en l'absence d'identification histologique précise, une seconde intervention peut être nécessaire quelques jours plus tard, orientée par les résultats histologiques définitifs. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication hémorragique grave est possible, mais rare. Elle nécessite une réintervention d'urgence. Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des difficultés prolongées, sévères de votre alimentation, ou une modification définitive de votre voix. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ADENECTOMIE Madame, Monsieur, RISQUES IMMEDIATS Vous présentez un ganglion cervical de nature indéterminée, dont il nous est demandé de faire le Un hématome est possible, il est en règle peu préoccupant. prélèvement. On peut observer également une suppuration locale qui Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de peut entraîner une petite désunion de la cicatrice. Celle-ci cette intervention, nous vous demandons de lire nécessitera des soins locaux, prolongera la durée de attentivement ce document d'information. Votre chirurgien cicatrisation et peut être responsable d'une cicatrice est à votre disposition pour répondre à toutes vos vicieuse. questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer une petite zone d'anesthésie de votre cou. BUT DE L'INTERVENTION Enfin, selon les résultats histologiques définitifs, une réintervention peut être nécessaire pour compléter le geste chirurgical. Le but de cette adenectomie est de préciser la nature infectieuse ou tumorale, bénigne ou maligne, de ce ganglion hypertrophié. RISQUES SECONDAIRES Il faut signaler également la possibilité de douleurs cervicales ou de l'épaule, en règle passagères. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention peut être effectuée sous anesthésie locale. Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale peut être proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention s'effectue par une petite incision en regard du ganglion. Celui-ci sera prélevé pour différentes analyses (bactériologie, histologie...). Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir, dans de très rares cas, des troubles de la voix, des difficultés lors de l'alimentation. Un examen histologique per-opératoire pourra être demandé pour préciser la nature de la lésion et adapter, si nécessaire, le geste chirurgical. Le drainage aspiratif n'est pas systématique. Lorsqu'il est mis en place, il est maintenu pendant quelques jours. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires seront précisés par votre chirurgien. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE RESECTION D'UN DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN PAR VOIE CERVICALE Madame, Monsieur,Le diverticule pharyngo-oesophagien, Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau appelé diverticule de Zencker, est une poche dépendant du de la région opérée. Il sera maintenu pendant quelques tube digestif, faisant hernie au niveau de la partie basse et jours. interne du cou. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de seront précisés par votre chirurgien. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos RISQUES IMMEDIATS questions. Une hémorragie est possible, elle est rare mais nécessitera N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que alors un geste chirurgical d'hémostase. vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de médical et éventuellement une reprise chirurgicale. l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut notamment. survenir ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention. BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation chirurgicale de la poche diverticulaire qui, sans traitement, par son augmentation de volume progressive, entraîne : des troubles de déglutition qui peuvent être responsables à la longue d'une altération de l'état général des troubles de compression avec gêne respiratoire et modification de la voix des fausses routes lors de la déglutition avec risque d'infections pulmonaires répétées qui peuvent, à terme, mettre en jeu le pronostic vital. La cancérisation du kyste reste exceptionnelle. Une autre alternative thérapeutique est un traitement par voie endoscopique, c'est à dire par les voies naturelles. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cervicale s'effectue à la base du cou, à gauche, après éventuelle mise en place d'une sonde naso-gastrique sous contrôle de la vue, par voie endoscopique. L'intervention supprime la poche diverticulaire et lève le rétrecissement musculaire responsable de l'apparition de ce diverticule. Enfin, on peut observer une altération transitoire de votre voix par atteinte du nerf qui innerve la corde vocale gauche. Une rééducation orthophonique peut être prescrite. RISQUES SECONDAIRES Des fausses routes peuvent être observées, notamment lors de la déglutition des liquides. La cicatrice peut être fibreuse, épaisse, douloureuse. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. On peut observer, dans de rares cas, à plus ou moins long terme, une récidive de la gêne à la déglutition et/ou des sensations de blocage alimentaire lors de l'alimentation. Ceci peut être dû soit à une récidive du diverticule, soit à une sténose de votre tube digestif par mauvaise cicatrisation. thoraciques au niveau du médiastin. Ces complications restent très exceptionnelles. Un lâchage des sutures digestives peut aboutir soit à une fistulisation cutanée, soit à des complications infectieuses INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PONCTION DE SINUS FRONTAL UNI OU BILATERALE AVEC OU SANS DRAINAGE Les soins post-opératoires, la durée des lavages, de même que le traitement médical, ainsi que la durée Madame, Monsieur, d'hospitalisation, vous seront précisés par votre chirurgien. Vous présentez une sinusite frontale, c'est à dire une inflammation avec épanchement purulent de la cavité sinusienne, confirmée par les examens radiologiques. RISQUES IMMEDIATS Cette atteinte est uni ou bilatérale, isolée ou associée à l'atteinte des autres cavités des sinus de la face. L'hémorragie avec hématome sous-cutané secondaire sont Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de rarement préoccupants. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien On peut observer une petite suppuration cutanée, minime. est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Parfois, en cas de déplacement du drain, il peut se produire un décollement sous-cutané lors des lavages. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez RISQUES SECONDAIRES déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de L'infection secondaire de l'os frontal, ou ostéite, est rare. l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques Des douleurs séquellaires au niveau de la région frontale notamment. sont, en règle, minimes. BUT DE L'INTERVENTION On peut observer une cicatrice cutanée un peu trop visible, car irrégulière, disgracieuse, ou hypertrophique, dans la zone de ponction. Le but de cette ponction est double : diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature de l'atteinte siégeant au niveau du ou des sinus frontaux et d'effectuer, éventuellement, des prélèvements pour analyses. thérapeutique : ce geste permettra d'évacuer une collection et d'effectuer des lavages dans les jours qui suivent l'intervention si un drainage est laissé en place. REALISATION DE L'INTERVENTION Ce geste peut être réalisé sous anesthésie locale. Dans certains cas, pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale est proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La ponction est réalisée par voie trans-cutanée, un peu au-dessus de la tête du sourcil et nécessite une trépanation de l'os pour introduire un drain ou clou de Lemoyne, qui sera fixé à la peau. Enfin ce geste ne met pas à l'abri d'une récidive de votre sinusite. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La fausse route, lors de la ponction, est très exceptionnelle ; elle peut entraîner une effraction méningée et/ou cérébrale avec risques d'hématome, de suppuration cérébro-méningée, de méningite, qui peuvent être source de séquelles graves. INFORMATIONS MEDICALES AVANT TRAITEMENT CHIRURGICAL D'UNE EXOSTOSE DU CONDUIT AUDITIF EXTERNE La durée d'hospitalisation, les soins post-opératoires seront Madame, Monsieur, précisés par votre chirurgien. Vous présentez un rétrecissement de votre conduit auditif externe par hypertrophie des parois osseuses ; cette affection oblitérante du conduit auditif externe est à l'origine RISQUES IMMEDIATS d'infections récidivantes et de surdité. Les douleurs à la mastication sont inévitables en Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de post-opératoire. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien Une petite effraction de votre tympan a pu se produire au est à votre disposition pour répondre à toutes vos cours de l'intervention, celle-ci cicatrisera le plus souvent questions. spontanément en l'absence d'une pathologie chronique de votre oreille moyenne. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez RISQUES SECONDAIRES déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de La cicatrisation est longue à obtenir. Une surinfection est l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possible et nécessite des soins locaux appropriés. Le possession : prises de sang, examens radiologiques risque de sténose de votre conduit auditif externe impose notamment. une surveillance médicale étroite. BUT DE L'INTERVENTION Cet acte chirurgical a pour but de pratiquer l'ablation de ces excroissances osseuses afin de rétablir le calibre de votre conduit auditif externe. En l'absence de traitement, l'obstruction osseuse se complète et aboutit à un processus infectieux permanent avec risque de contamination de l'oreille moyenne. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale sera, le plus souvent, réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. L'intervention se déroule, en règle, par voie du conduit auditif externe. Si nécessaire, un abord externe peut être réalisé, laissant une petite cicatrice devant ou derrière l'oreille. Après décollement de la peau, on procède à l'ablation instrumentale de cette exostose ou excroissance osseuse. Selon l'importance de l'exérèse et la qualité de la peau du conduit auditif externe, une greffe cutanée peut être nécessaire. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La paralysie faciale post-opératoire est très rare. Elle est le fait de déformations majeures des structures osseuses de votre conduit auditif externe. Elle peut nécessiter un geste chirurgical complémentaire pour décomprimer le nerf qui pourra, ainsi, récupérer une fonction normale. Compte-tenu de la proximité de l'articulation de la mâchoire, un blocage temporo-mandibulaire peut survenir. Il nécessitera des soins appropriés. Enfin, une surdité post-opératoire reste une éventualité très exceptionnelle. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UN DRAINAGE POUR UN ADENO-PHLEGMON CERVICAL Madame, Monsieur, Vous-même ou votre enfant présentez une tuméfaction latéro-cervicale inflammatoire, consécutive à une infection de votre gorge, qui ne se résorbe pas sous traitement médical. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est d'aborder chirurgicalement la tuméfaction pour inciser, faire des prélèvements (bactériologiques, histologiques) et draîner la collection abcédée. Ce geste est nécessaire pour éviter des complications potentielles à type de fistulisation à la peau, dissémination de l'infection, voire des complications graves à type de rupture vasculaire. REALISATION DE L'INTERVENTION Une intervention sous anesthésie locale est possible. Le plus souvent, pour améliorer la tolérance de l'intervention, une anesthésie générale est proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée s'effectue en regard de la tuméfaction. On incise la poche de l'abcès, on effectue les prélèvements, on débride la collection purulente, on effectue un lavage. Un système de drainage et/ou irrigation sera, en règle, mis en place. Il sera maintenu pendant quelques jours. Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Une hémorragie est possible ; elle est rare mais peut, dans certains cas, nécessiter un geste chirurgical d'hémostase. RISQUES SECONDAIRES En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, disgracieuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de votre cou. Selon la localisation de la tuméfaction, on peut observer une atteinte du nerf qui innerve les muscles de la région du menton. Enfin, en cas de collection volumineuse, ou d'infection particulièrement tenace malgré le traitement médical associé au drainage, on peut observer une récidive de l'abcès qui nécessite alors un nouveau drainage. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'hémorragie cataclysmique par rupture des gros vaisseaux est une éventualité rarissime, le plus souvent liée au processus infectieux qui a nécrosé les parois vasculaires. Une infection extensive à la région cervico-faciale (cellulite) ou la dissémination du processus infectieux avec septicémie sont, en règle, liées à la pathologie causale ou au germe responsable de l'infection. Ces complications nécessitent un traitement médical approprié, éventuellement en milieu spécialisé. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE NEUROTOMIE VESTIBULAIRE Madame, Monsieur, Vous présentez un vertige périphérique invalidant en rapport avec un dysfonctionnement de la partie de l'oreille interne participant aux fonctions de l'équilibre. Ces vertiges évoluent depuis plusieurs mois à plusieurs années et le traitement médical s'est révélé inefficace ou insuffisant. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. il peut s'agir de risques hémorragiques à type d'hématome extra-dural qui nécessitent une réintervention d'urgence. Ces risques hémorragiques sont parfois gravissimes, mettant en jeu le pronostic vital. Risques infectieux qui sont liés à l'ouverture des espaces méningés : méningite immédiate ou secondaire par persistance d'un écoulement de liquide céphalo-rachidien. REALISATION DE L'INTERVENTION Risques spécifiques de la voie d'abord : - pour la voie sus-pétreuse = . risques de névralgies séquellaires de la région opérée . risques de paralysie faciale qui peut être source de séquelles . possibilité de crises comitiales (épilepsie) à distance de l'intervention . troubles de l'élocution (aphasie persistante après l'intervention en cas de compression du cerveau) . surdité complète (cophose) par ouverture accidentelle au niveau de l'oreille interne - pour la voie trans-labyrinthique = . la perte totale de l'audition ne constitue pas une complication ; elle est inévitable puisque l'oreille interne est délibérément sacrifiée - pour la voie rétro-sigmoïde = . une hémorragie est possible en cas de plaie du sinus latéral, tronc veineux de drainage intra-crânien . paralysie faciale avec risque de séquelles définitives . surdité résiduelle Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin anesthésiste réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est de sectionner les fibres nerveuses qui véhiculent les informations provenant du labyrinthe. Pour se faire, le nerf doit être abordé dans son trajet, soit dans le conduit auditif interne, soit dans l'angle ponto-cerebelleux. Plusieurs éventualités sont possibles : la voie sus-pétreuse : le nerf est abordé à la partie supérieure du conduit auditif interne après avoir réalisé une incision cutanée temporale avec volet osseux la voie rétro-sigmoïde : le nerf est abordé dans l'angle ponto-cerebelleux après une incision cutanée rétro-auriculaire la voie trans-labyrinthique : le nerf est abordé dans le conduit auditif interne et l'angle ponto-cérébelleux après avoir traversé et donc détruit le labyrinthe. L'incision cutanée est rétro-auriculaire. Les soins post-opératoires, la durée d'hospitalisation seront précisés par votre chirurgien. RISQUES ET COMPLICATIONS Risques communs à toute chirurgie de la base du crâne : INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CHIRURGIE DU SAC ENDO-LYMPHATIQUE Madame, Monsieur, Vous présentez une maladie de Menière invalidante. Des troubles de l'équilibre persistent et l'évolution de la maladie a considérablement dégradé votre audition. Le traitement médical s'est révélé inefficace ou insuffisant. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Il faut signaler la possibilité d'un risque hémorragique par blessure du sinus latéral, tronc veineux intracrânien ; cette blessure est le plus souvent constatée immédiatement pendant l'intervention, et donc traitée. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. RISQUES IMMEDIATS Compte-tenu de la proximité du trajet du nerf facial intimement lié aux structures de l'oreille, une paralysie faciale peut être constatée en post-opératoire. Elle est en règle d'évolution favorable. Une baisse de l'audition peut être constatée en post-opératoire du fait du bruit occasionné par le fraisage. RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION Cette maladie est due à une anomalie du sac endo-lymphatique. C'est un petit appendice de l'oreille interne situé sur la face postérieure cérebelleuse du rocher, relié au vestibule, organe de l'équilibre, par un canal traversant le rocher. A l'intérieur de ce sac, il règne une pression trop importante, responsable des troubles de l'équilibre et de la dégradation de l'audition. En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse, douloureuse, on peut observer un décollement secondaire du pavillon de l'oreille. En cas d'ouverture du sac endo-lymphatique, il existe un risque de fistule avec les espaces méningés, qui peut être source d'une méningite secondaire. Celle-ci nécessitera un traitement médical approprié. Le but de l'intervention qui vous est proposée est d'agir sur cette hyperpression : COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES soit en décomprimant le sac, c'est à dire en le libérant de son carcan osseux soit en réalisant, en plus, une fenêtre pour ouvrir le sac et en la maintenant ouverte avec des artifices. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. REALISATION DE L'INTERVENTION La perte totale, définitive, de l'audition liée à l'ouverture accidentelle du labyrinthe reste très exceptionnelle. Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. L'incision cutanée est rétro-auriculaire. Un fraisage de la mastoïde est effectué (ouverture des cavités postérieures de l'oreille). Le sac et le canal sont libérés ; une ouverture peut être ensuite pratiquée au niveau du sac avec mise en place d'un petit catheter en Silastic ou en Téflon. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE DECOMPRESSION POST-TRAUMATIQUE DU NERF FACIAL Madame, Monsieur, Vous même ou votre enfant présentez une paralysie de l'hémiface, consécutive à un traumatisme du crâne avec fracture du rocher, identifiée sur le bilan radiologique. Cette paralysie faciale s'accompagne d'une surdité d'intensité variable, parfois définitive, qui sera identifiée avant l'intervention. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le nerf facial traverse le rocher dans un canal osseux. Le but de l'intervention est de lever la compression réalisée par les fragments osseux au niveau du foyer de fracture de ce canal et de réparer les lésions du nerf selon leur gravité. REALISATION DE L'INTERVENTION Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie générale est proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. Selon le siège de la fracture, cette décompression peut s'effectuer : soit par voie trans-mastoïdienne : incision cutanée rétro-auriculaire avec ouverture de la mastoïde (cavité osseuse postérieure de l'oreille) par fraisage soit par voie sus-pétreuse : incision cutanée temporale avec volet osseux. Le nerf sera libéré de son foyer de fracture et décomprimé. La réparation peut nécessiter une suture directe du nerf ou le recours à une greffe qui sera prélevée au niveau du cou, ce qui donne lieu à une petite cicatrice complémentaire. En cas d'atteinte de la chaîne des osselets (surdité de transmission), une réparation peut être tentée au cours de la même intervention. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Il faut signaler la possibilité de phénomènes hémorragiques par blessure du sinus latéral, gros tronc veineux de drainage intra-crânien, lorsque la voie d'abord est trans-mastoïdienne. En cas de voie d'abord sus-pétreuse, risque d'hématome extra-dural qui peut nécessiter une intervention d'urgence. Compte-tenu de la proximité des structures de l'oreille interne, risque d'acouphènes (sifflements ou bourdonnements) ou de vertiges. RISQUES SECONDAIRES En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse, épaisse et douloureuse, de la possibilité d'un décollement secondaire du pavillon de l'oreille, on peut constater une déformation de la région temporo-pariétale liée au déplacement secondaire du volet osseux. Même en cas de récupération complète de la motricité de la face, peuvent être observés des syncinésies ou un hémispasme. Enfin, le risque de surdité totale, définitive, ou de non-récupération de la paralysie faciale sont plus liés au traumatisme crânien lui-même qu'à l'acte chirurgical. En cas de paralysie faciale définitive, une chirurgie secondaire pourra être envisagée. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les risques hémorragiques sont exceptionnellement gravissimes, mettant en jeu le pronostic vital. Des crises comitiales (épilepsie) peuvent être observées à distance du traumatisme ; elles nécessitent un traitement médical. Du fait du risque d'effraction méningée, une infection peut se produire, responsable de méningite. Cette effraction méningée est, en règle, liée au traumatisme lui-même plus qu'à l'intervention chirurgicale. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXERESE D'UNE TUMEUR ENDO-NASALE PAR VOIE PARA-LATERO-NASALE Madame, Monsieur, Les soins post-opératoires, le méchage, la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. Vous présentez une tumeur des fosses nasales objectivée par l'examen clinique et l'imagerie et dont la nature a été précisée par un prélèvement préalable. Son exérèse est RISQUES IMMEDIATS nécessaire par voie externe. Une hémorragie post-opératoire peut nécessiter une Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de réintervention chirurgicale. cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien La surinfection est rarement majeure, en règle bien est à votre disposition pour répondre à toutes vos contrôlée par le traitement médical. questions. L'oedème post-opératoire est habituel, ce qui justifie dans N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que certains cas un pansement modelant, modérément vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, compressif. anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier Des complications oculo-orbitaires sont possibles et liées à médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de la proximité de l'oeil par rapport aux cavités l'hospitalisation, les documents médicaux en votre naso-sinusiennes, et donc à l'extension tumorale. Elles possession : prises de sang, examens radiologiques nécessitent un traitement approprié. notamment. RISQUES SECONDAIRES BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention a pour but d'enlever votre tumeur, pour supprimer l'obstruction nasale, les douleurs, les épistaxis (saignements de nez) et de contrôler l'extension tumorale. En l'absence de traitement, ces signes fonctionnels augmentent et la tumeur risque de s'étendre vers l'orbite et l'oeil, vers les méninges ou vers les os de la face et la peau. En cas de tumeur maligne, le traitement chirurgical radical peut être suivi de radiothérapie. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée part de la tête du sourcil, descend sur le côté du nez et peut être prolongée sur la lèvre supérieure à sa partie médiane. Cette incision permet d'aborder le squelette de la face ; un volet osseux est réalisé, donnant accés aux cavités du nez et des sinus de la face. L'ablation de la tumeur s'effectue selon nécessité, c'est à dire selon les extensions. Le volet osseux est parfois reposé en place, fixé comme une fracture. En dehors de la cicatrice, qui peut être fibreuse, épaisse, voire douloureuse, on peut observer : une anesthésie dans la région de la joue, de la lèvre supérieure ; celle-ci peut être définitive, elle peut être délibérée du fait de l'extension de la tumeur à proximité du nerf sensitif de la face (branche intermédiaire du nerf trijumeau) une séquelle esthétique parfois importante peut être observée avec déviation de la pyramide nasale. Celle-ci est le plus souvent due à une ostéite (infection) du volet osseux un larmoiement est également fréquemment observé. Il est lié à la sténose ou à l'ablation des voies lacrymales. enfin la formation de croûtes endonasales est habituelle avec risque de saignements de nez répétés nécessitant des soins locaux quotidiens. Larmoiement, déformation nasale sont largement majorés en cas de radiothérapie post-opératoire. Enfin, il faut souligner que cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque ultérieur de récidive de la tumeur. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Compte-tenu de la proximité des espaces méningés et des cavités naso-sinusiennes, on peut observer une méningite post-opératoire, précoce ou secondaire, par persistance d'un écoulement de liquide céphalo-rachidien méconnu. De même, du fait de la contiguité des cavités orbitaires et de leur contenu, il faut aussi souligner le risque, bien qu'exceptionnel, de cécité. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DE LA CURE CHIRURGICALE D'UNE FISTULE BUCCO-SINUSIENNE RISQUES IMMEDIATS Madame, Monsieur, Vous présentez une communication entre votre sinus maxillaire et la bouche qui ne s'est pas fermée spontanément. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention a pour but de nettoyer la cavité de votre sinus maxillaire et de fermer la fistule pour éviter la surinfection sinusienne responsable d'odeurs nauséabondes (cacosmie) et le reflux de liquide ou de débris alimentaires dans la cavité sinusienne lors de l'alimentation. REALISATION DE L'INTERVENTION Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La voie d'abord est endo-buccale, sans cicatrice extérieure, la fermeture s'effectue par un lambeau de voisinage. On y associe, en règle, un drainage du sinus maxillaire ou méatotomie (ouverture large du sinus dans la fosse nasale) pour permettre aux sécrétions de s'évacuer librement. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. Le risque hémorragique est minime. Les douleurs post-opératoires sont le plus souvent modérées. Une infection sinusienne, responsable d'une tuméfaction douloureuse de la joue nécessite un traitement médical adapté. RISQUES SECONDAIRES Malgré une technique chirurgicale appropriée, la récidive de la fistule est possible et nécessite alors une réintervention. Enfin il faut souligner que, dans certains cas, il est impossible d'adapter une prothèse dentaire en post-opératoire. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CORDECTOMIE PAR VOIE DE THYROTOMIE Le risque hémorragique est faible. L'hémorragie est rarement abondante. Madame, Monsieur, Vous êtes porteur d'un cancer du tiers moyen de la corde Le risque infectieux est minime ; il sera aisément contrôlé vocale. Les conditions locales n'ont pas permis de faire par un traitement médical. l'ablation de la corde vocale par voie naturelle (endoscopie).Afin que vous soyez clairement informé du En l'absence de drainage on peut observer un emphysème déroulement de cette intervention, nous vous demandons sous-cutané (épanchement d'air sous la peau du cou), de de lire attentivement ce document d'information. Votre résorption spontanée. chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. RISQUES SECONDAIRES N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, En cas de trachéotomie, on peut observer une cicatrice anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez vicieuse de la trachée aboutissant à une sténose trachéale. déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier Cette sténose est rarement invalidante. médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre La dysphonie (modification de la voix) est une conséquence possession : prises de sang, examens radiologiques obligatoire après ablation de la corde vocale. Toutefois notamment. cette dysphonie peut être majorée par une cicatrisation vicieuse au niveau du larynx. BUT DE L'INTERVENTION La cordectomie est l'ablation d'une tumeur maligne diagnostiquée à un stade précoce, limitée, afin d'éviter toute extension tumorale à d'autres structures laryngées, ce qui imposerait un geste chirurgical plus lourd. Il s'agit donc d'un traitement précoce et complet. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est de petite taille. Son siège exact vous sera précisé par votre chirurgien. On procède ensuite à l'ouverture du cartilage thyroïde (pomme d'Adam), ce qui permet d'effectuer l'ablation complète de la corde vocale. La fermeture s'effectue parfois sur un drainage. Dans certains cas une trachéotomie de quelques jours peut être réalisée à titre de sécurité sur le plan ventilatoire. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri d'une récidive tumorale ultérieure. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une détresse respiratoire peut être observée. Ce risque justifie pour certains la trachéotomie systématique. INFORMATIONS MEDICALES AVANT DRAINAGE D'UNE COLLECTION DU SINUS FRONTAL PAR VOIE ENDOSCOPIQUE Madame, Monsieur, Le diagnostic d'une collection du sinus frontal vient d'être effectué d'après les signes cliniques que vous présentez et le bilan radiologique qui a été réalisé. Cette atteinte est soit isolée, soit associée à l'atteinte d'un ou plusieurs autres sinus de la face. Elle doit bénéficier d'un geste de drainage du sinus. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le but de ce drainage est double : diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature de la collection siégeant au niveau du sinus frontal, d'effectuer des prélèvements pour analyses thérapeutique : ce geste permettra d'évacuer la collection, et ainsi de prévenir les complications. En effet, en l'absence de traitement, la collection frontale peut diffuser aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité orbitaire, l'os frontal, les méninges, et induire des complications infectieuses graves. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS L'hémorragie post-opératoire est habituellement bénigne. Elle peut, dans certains cas, nécessiter un geste local. RISQUES SECONDAIRES La formation de croûtes est habituelle et nécessite des soins locaux. La cicatrisation endo-nasale peut aboutir à la formation d'adhérences ou synéchies au niveau de la fosse nasale, responsables d'une obstruction nasale. Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri d'une récidive de la collection à l'intérieur du sinus. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Un hématome intra-orbitaire compressif avec risque de cécité peut nécessiter une intervention en urgence. L'écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec risque de méningite précoce ou tardive est une complication exceptionnelle qui nécessite un traitement spécifique. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention peut être réalisée sous anesthésie locale. Pour améliorer la tolérance de l'examen, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Le geste chirurgical sera réalisé par voie endoscopique (voie naturelle). L'intervention consistera à ouvrir et drainer le sinus frontal en passant par la fosse nasale. Les instruments sont utilisés sous contrôle d'optiques lumineuses. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CRANIALISATION D'UN OU DES SINUS FRONTAUX Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale. Il Madame, Monsieur, est de la compétence du Vous présentez une pathologie du ou des sinus frontaux médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en diagnostiquée cliniquement et confirmée par un bilan consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos radiologique. Ces lésions sont responsables de signes questions relatives à sa spécialité. cliniques importants et comportent un risque évolutif certain. Le geste chirurgical sera réalisé par voie coronale : l'incision va d'une oreille à l'autre, en passant dans le cuir Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de chevelu par le sommet du front. Un volet osseux est réalisé. cette intervention, nous vous demandons de lire Il sera refixé en fin d'intervention comme pour une fracture. attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau questions. de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques jours. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez seront précisés par votre chirurgien. déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre RISQUES IMMEDIATS possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. On peut observer une suppuration cutanée liée à une infection, avec désunion de la cicatrice et donc retard de la cicatrisation. BUT DE L'INTERVENTION Un hématome sous-cutané peut éventuellement nécessiter La cranialisation consiste à supprimer le sinus frontal et sa un drainage secondaire. paroi postérieure en totalité. Ce type de chirurgie s'effectue en règle à double équipe, associant une équipe neuro-chirurgicale et une équipe d'oto-rhino-laryngologie. RISQUES SECONDAIRES Le but de cette cranialisation est double : diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature des lésions du sinus frontal et d'en réaliser éventuellement une étude histologique thérapeutique : ce geste permettra de réaliser l'exérèse des lésions et d'éviter ainsi les complications. En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au niveau de la région du front et du cuir chevelu. Dans certains cas une déformation visible du front peut persister, liée à un déplacement secondaire du volet osseux. L'indication d'une cranialisation a été posée soit devant l'échec de plusieurs thérapeutiques médicales et chirurgicales, soit que l'atteinte frontale entraîne une effraction de la paroi sinusienne postérieure et expose les méninges à un risque infectieux. Compte-tenu de la proximité des voies olfactives, on peut constater un trouble définitif de l'odorat. En effet, en l'absence de traitement, ces lésions peuvent s'étendre aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité orbitaire, l'os frontal, les méninges, avec un risque de complications infectieuses graves. Enfin, on peut observer une nécrose partielle du cuir chevelu responsable d'une cicatrisation retardée, avec risque de calvitie. Des céphalées, ou douleurs de la région frontale, peuvent être séquellaires. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES REALISATION DE L'INTERVENTION Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Un hématome intra-orbitaire compressif, avec risque de cécité peut nécessiter une intervention urgente. Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec risque de méningite précoce ou tardive est une complication exceptionnelle, due le plus souvent à une disposition anatomique particulière de la partie haute des cavités sinusiennes. Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité variable, sont possibles : atteinte des muscules oculaires, atteinte des voies lacrymales. Toutes ces complications sont exceptionnelles ; elles peuvent vous alarmer mais il faut bien savoir que votre pathologie sinusienne elle-même est évolutive et susceptible de se compliquer au cours de son évolution spontanée. INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UNE LESION BENIGNE DU SINUS FRONTAL PAR VOIE ORBITAIRE Une surinfection est possible localement, elle nécessite un traitement approprié. Madame, Monsieur,Vous présentez une lésion bénigne du sinus frontal diagnostiquée à l'examen clinique et confirmée Un hématome sous-cutané secondaire peut nécessiter un par le bilan radiologique. geste de drainage. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le but de cette exérèse est double : Diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature bénigne de cette lésion par un examen histologique. Thérapeutique : ce geste permettra de réaliser l'exérèse de cette lésion bénigne et d'éviter son évolution. L'exérèse de cette lésion bénigne est nécessaire ; en effet, en l'absence de traitement, cette lésion frontale pourrait s'étendre aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité orbitaire, l'os frontal, les méninges, et induire ainsi des complications soit par compression, soit par surinfection. RISQUES SECONDAIRES En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse, douloureuse, on peut observer une zone d'anesthésie au niveau du front et de la paupière. Une ostéite (infection) de l'os frontal nécessitera un traitement approprié. La surinfection de votre cavité sinusienne, responsable d'une sinusite frontale, peut justifier un geste de drainage par voie externe ou par voie endoscopique (endonasale). Dans certains cas, peuvent s'observer des douleurs séquellaires au niveau de la région frontale, ou une petite dépression au-dessus du sourcil. Enfin, ce traitement ne met pas à l'abri d'une récidive éventuelle de cette lésion bénigne intra-sinusienne. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. REALISATION DE L'INTERVENTION Un hématome orbitaire compressif, avec risque de cécité, peut nécessiter une intervention urgente. L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec risque de méningite précoce ou tardive est une complication exceptionnelle, le plus souvent due à l'extension de la tumeur. Ce geste chirurgical sera réalisé par voie orbitaire. L'incision cutanée s'effectue au niveau de la partie supéro-interne de l'orbite et peut remonter jusqu'aux sourcils. L'abord du sinus frontal s'effectue à travers la paroi osseuse antérieure de la cavité sinusienne. Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité variable, sont possibles : atteinte des muscles oculaires avec vision double, atteinte des voies lacrymales. Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Toutes ces complications sont exceptionnelles. Elles peuvent vous alarmer mais il faut bien savoir que cette tumeur bénigne intra-sinusienne est elle-même évolutive et susceptible de se compliquer au cours de son évolution spontanée. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DE L'EXERESE D'UN NEURINOME DE L'ACOUSTIQUE paralysie faciale lui-même lié au volume et au siège de la Madame,Monsieur, tumeur. Vous présentez une tumeur du nerf acoustique, nerf de l'audition et de l'équilibre. Elle a été objectivée par l'examen clinique, les examens d'audition, de l'équilibre et le bilan d'imagerie. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Le neurinome est une tumeur bénigne, non cancéreuse. Les risques évolutifs de cette tumeur sont liés à sa situation profonde entre l'os du rocher où se situe l'oreille, d'une part, le cerveau et le cervelet, d'autre part. Surdité et troubles de l'équilibre sont les principales conséquences initiales de la tumeur ; à moyen ou à long termes peuvent apparaître des signes liés à la compression du cerveau ou d'autres nerfs, principalement le nerf trijumeau (sensibilité de la face) et le nerf facial (mobilité du visage). Compte-tenu de ces menaces, l'intervention chirurgicale vous est proposée. Le but de l'intervention est de retirer la tumeur dans sa totalité, tout en préservant l'ensemble des structures cérébrales et les nerfs au contact de la tumeur. L'intervention s'effectue sous anesthésie générale et sera suivie d'une phase de surveillance post-opératoire spécialisée. Il est de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Quelle que soit la voie d'abord, l'intervention comporte une incision cutanée dans le cuir chevelu, au-dessus et en arrière de l'oreille, une ouverture de l'os et des espaces méningés. L'intervention est réalisée sous microscope opératoire, qui permet une dissection très fine pour libérer la tumeur du cerveau, du cervelet et des autres nerfs crâniens, notamment le nerf facial qui est toujours accolé à la tumeur. Une surveillance électrique de votre nerf facial est effectuée pendant l'intervention. Dans certains cas, le comblement de la cavité opératoire est réalisé par du tissu graisseux ou musculaire pris sur la paroi de l'abdomen ou sur la cuisse, avant la fermeture cutanée. Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien. RISQUES POST-OPERATOIRES Une paralysie faciale peut apparaître après l'opération, le plus souvent dès le réveil. Elle peut être partielle ou totale. Elle est due aux manoeuvres de libération de la tumeur intimement liée au nerf facial, qui est refoulé, étalé et, ainsi, fragilisé. Elle régresse progressivement en quelques semaines ou mois. Quand elle persiste totalement au-delà d'un an, une intervention peut être envisagée pour récupérer une mobilité de votre face. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se fait soit par l'oto-rhino-laryngologiste, soit en double équipe par l'oto-rhino-laryngologiste et le neuro-chirurgien, en fonction des caractéristiques de la tumeur, de son extension vers le cerveau principalement, et en fonction des habitudes des équipes. Plusieurs voies d'abord peuvent être utilisées ; elles ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix de la voie d'abord est essentiellement fonction du volume de la tumeur, de l'importance de la surdité et de la possibilité de conserver une audition utile, et du risque de Des troubles de l'équilibre peuvent exister dans les premières semaines post-opératoires, ils sont liés à la suppression du nerf vestibulaire (partie du nerf auditif responsable de l'équilibre) ou à des troubles neurologiques, et seront corrigés par une rééducation spécialisée. La surdité, du côté opéré, est totale, définitive, obligatoire, lorsque la voie d'abord choisie passe au travers du rocher et de l'oreille (voie trans-labyrinthique) ; cette voie d'abord est souvent choisie pour les tumeurs de gros volume, responsables d'une altération importante de l'audition. La surdité est souvent aggravée lorsque la voie d'abord passe en arrière du rocher (voie rétro-sigmoïde) ou au-dessus du rocher (voie sus-pétreuse), même quand les conditions locales de l'acte chirurgical s'avèrent favorables. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES L'acouphène, bruit intime perçu dans l'oreille et la tête, à type de bourdonnement ou de sifflement, souvent présent avant l'intervention, persiste en post-opératoire, ou survient après l'opération. Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Un trouble de la sensibilité de la face peut persister ou apparaître après ablation d'une tumeur de volume important. Les risques infectieux, qui sont liés à l'ouverture des espaces méningés, peuvent être responsables d'une méningite immédiate. La persistance d'un écoulement de liquide céphalo-rachidien au niveau de la cicatrice ou par le nez peut être responsable d'une méningite d'apparition secondaire. La mise en place d'un drain lombaire peut être proposée pour faciliter la cicatrisation ; une réintervention de comblement de la cavité opératoire pourra être secondairement proposée. Les risques hémorragiques à type d'hématome extra-dural nécessitent une réintervention d'urgence. Selon la voie d'abord, la possibilité de crises comitiales (épilepsie) à distance de l'intervention ou de troubles de l'élocution (aphasie) doivent être signalés. D'une manière générale, les risques post-opératoires sont proportionnels au volume de la tumeur ; ils ne sont jamais totalement absents même si la tumeur est petite.