risques secondaires

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CONSENTEMENT ECLAIRE
(à apporter signé le jour de l'intervention)
Vous allez prochainement subir une intervention chirurgicale.
Veuillez lire attentivement la fiche de renseignements qui vous a été remise, afin de prendre connaissance des
modalités concernant ce type d'intervention.
Il est impératif que vous ayez parfaitement pris connaissance de toutes les contraintes qui accompagnent le geste
chirurgical pratiqué. Les informations qui y sont contenues n'ont pas pour but de vous inquiéter, mais sont
simplement devenues obligatoires pour vous permettre de prendre votre décision chirurgicale de façon libre et
éclairée.
Je reste à votre disposition pour vous donner tout complément d'information que vous jugeriez nécessaire.
Pour les enfants mineurs, signature obligatoire des parents ou du tuteur légal.
Je soussigné(e),
Madame, Mademoiselle, Monsieur …………………………………………………………………………………………………
Qualité (père, mère, tuteur légal)
Certifie avoir pris connaissance de la fiche d'information concernant l'intervention : …………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
qui sera réalisée le ……………………………………………………………………..
par le Docteur ………………………………………………………………………….. et avoir reçu les réponses satisfaisantes
à mes questions concernant cette intervention.
Le ………………………………………….
Signature (précédée de la mention "lu et approuvé")
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PAROTIDECTOMIE
Madame, Monsieur,La parotidectomie est l'ablation partielle
ou totale de la glande parotide, glande salivaire située
devant et sous le lobule de l'oreille.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
 quasi totale en cas de tumeur mixte, tumeur bénigne la
plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque
de récidive
 totale, associée à un traitement des chaînes
ganglionnaires du cou, en cas de tumeur maligne. Ce
traitement ganglionnaire nécessite de prolonger l'incision
cutanée dans la région cervicale.
La durée de l'intervention est variable en fonction des
difficultés chirurgicales et selon les résultats de l'examen
histologique per-opératoire.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
BUT DE L'INTERVENTION
Au décours immédiat de l'intervention, les complications
hémorragiques nécessitant une réintervention sont
exceptionnelles.
Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la
tuméfaction que vous présentez, d'en préciser la nature.
Un hématome post-opératoire est possible, il est rarement
préoccupant.
En effet, certaines tumeurs peuvent s'infecter, augmenter
de volume, ce qui rend l'intervention beaucoup plus
dangereuse pour préserver le nerf facial qui traverse cette
glande. D'autres tumeurs peuvent enfin être de nature
maligne ou se cancériser secondairement.
Vous pouvez présenter quelques douleurs et difficultés
transitoires à la mastication. Ceci est lié à la proximité de
l'articulation de la machoire par rapport à la zone opérée.
De même, quelques douleurs cervicales sont possibles,
liées à la position de la tête pendant l'intervention.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule en règle sous anesthésie
générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est
indispensable.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée est dissimulée, située juste en avant de
l'oreille puis sous le lobule, pour se prolonger sur quelques
centimètres au niveau du cou. Le nerf facial sera repéré et
disséqué pour effectuer l'ablation de la tumeur et du tissu
glandulaire qui l'entoure. La pièce opératoire est ensuite
adressée pour une analyse histologique pendant
l'intervention, afin d'identifier la nature de la tumeur. Selon
ce résultat, la parotidectomie sera :
A l'ablation du pansement, vous constaterez une
dépression juste en arrière de l'angle de la machoire,
correspondant à la glande qui a été retirée ; vous
constaterez également une perte de sensibilité de la joue et
du pavillon de l'oreille. Ceci est normal et s'atténuera avec
le temps.
Enfin, vous pouvez présenter une paralysie de la face,
d'intensité variable selon les difficultés chirurgicales et la
disposition anatomique du nerf. Celle-ci sera temporaire et
la récupération d'une mobilité normale et symétrique de
votre face sera aidée, si nécessaire, par une kinésithérapie.
Néanmoins, le temps que cette paralysie récupère, votre
oeil devra être protégé. Toute douleur oculaire, toute
rougeur de l'oeil devra être signalée et conduira à un
examen ophtalmologique.
 partielle s'il s'agit d'une tumeur strictement bénigne et
sans risque de récidive

RISQUES SECONDAIRES
Dans l'année qui suit l'intervention de parotidectomie, vous
pouvez voir apparaître une "transpiration" dans la zone
opératoire, lors de l'alimentation. Ce phénomène, appelé
syndrome de Frei, est d'intensité variable, il est inconstant
et doit être signalé à votre chirurgien.
La cicatrice peut être sensible, voire douloureuse, parce
qu'inflammatoire pendant plusieurs mois.
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La paralysie faciale définitive est exceptionnelle. Elle est
due à une intervention particulièrement difficile (tumeur
inflammatoire ou infectée, réintervention) ou à un sacrifice
délibéré du nerf pour une tumeur cancéreuse ayant envahi
le nerf. Rappelons que ce risque est exceptionnel, sauf s'il
existe une paralysie faciale avant l'intervention, ce dont
votre chirurgien vous aura averti.

COMPLICATIONS GRAVES
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE SEPTOPLASTIE
Madame, Monsieur,
RISQUES IMMEDIATS
La septoplastie a pour but de corriger une déviation de votre
cloison nasale.
Dans les suites immédiates de l'intervention, un
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
saignement post-opératoire est possible. Il est rarement
cette intervention, nous vous demandons de lire
important.
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
Vous pouvez présenter un larmoiement lié à l'irritation des
questions.
voies lacrymales, qui sera passager.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Un trouble de sensibilité de vos dents de la mâchoire
supérieure est possible, temporaire.
Toute douleur ou fièvre peuvent témoigner d'un processus
infectieux local, qui sera contrôlé par votre chirurgien.
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
Une perforation séquellaire de votre cloison est possible.
Elle sera parfois cause de sifflements lors de la respiration,
de formation de croûtes, de petites hémorragies.
La déviation de la cloison nasale peut entraîner une
obstruction nasale, un ronflement ou favoriser une infection
de vos sinus et parfois de votre oreille. Elle peut, dans
certains cas, s'associer à une déformation externe de votre
nez.
Des adhérences cicatricielles endonasales peuvent être
responsables d'une obstruction nasale persistante.
La septoplastie permet de remodeler la cloison nasale pour
améliorer la respiration. Le résultat obtenu sera fonction de
l'importance de la déformation anatomique constatée.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une
anesthésie générale est souvent proposée et programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale
sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de
la Xylocaïne.
L'intervention s'effectue par les voies naturelles, sans
cicatrice cutanée, sauf cas exceptionnels où elle pourra
nécessiter une incision cutanée minime, peu visible.
Une contention endo-nasale est assurée par un méchage
et/ou la mise en place de plaques de Silastic.
Ceux-ci seront retirés au bout de quelques jours, comme
vous le précisera votre chirurgien. Un traitement
antibiotique peut être prescrit pendant quelques jours après
l'intervention.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
Une déformation éventuelle secondaire de la pointe de
votre nez pourra être prise en charge par votre chirurgien.
Dans de très rares cas, l'insensibilité des dents persiste au
niveau des incisives.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une complication infectieuse grave à type de méningite ou
d'abcès par fuite de liquide céphalo-rachidien est très
exceptionnelle, de même que les troubles de l'odorat.
Une fistule bucco-nasale est également très rare, liée en
règle à une intervention particulièrement difficile pour une
déformation complexe ou d'origine malformative.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE REDUCTION DE FRACTURE DES OS PROPRES DU
NEZ
Madame, Monsieur,Vous présentez une fracture des os
propres du nez qui entraîne une déformation de la pyramide
nasale avec éventuelle obstruction nasale liée à l'atteinte
associée de la cloison. Cette déformation sera évaluée soit
d'emblée, soit après traitement médical visant à réduire
l'oedème, par un examen clinique et un examen
radiologique.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
L'intervention a pour but de restaurer la morphologie du
nez, la plus proche possible de l'état précédent l'accident, et
de restaurer la respiration nasale. L'os est habituellement
bien remis en place. Par contre les cartilages fracturés
peuvent avoir tendance à se redéformer secondairement.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Une anesthésie générale est souvent proposée et
programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation avant l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
La réduction de la fracture s'effectue par voie endonasale.
Un méchage endonasal ainsi qu'un plâtre peuvent être mis
en place en fin d'intervention. L'ablation du méchage et du
plâtre sera effectuée au bout de quelques jours,ce que
vous précisera votre chirurgien.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Dans les suites normales on observe un hématome autour
des yeux, ainsi qu'un oedème. Une gêne nasale et un
larmoiement sont habituels, liés au méchage.
RISQUES SECONDAIRES
La persistance d'anomalies morphologiques résiduelles est
fréquente et dépend de l'importance de la déformation
initiale ou est liée à la consolidation de la fracture.
Une obstruction nasale post-opératoire peut être observée,
due à la déviation résiduelle de la cloison.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La fracture des os propres du nez est une fracture ouverte
dans les cavités nasales. De ce fait, un risque infectieux
existe, en particulier au niveau du cartilage. Cette infection
exceptionnelle appelée chondrite entraîne alors une
déformation de la pointe du nez. Une intervention
secondaire, dans ce cas, pourra vous être proposée.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE TURBINECTOMIE
Madame, Monsieur,La turbinectomie est l'ablation
chirurgicale partielle ou totale du ou des cornets inférieurs
du nez.Afin que vous soyez clairement informé du
déroulement de cette intervention, nous vous demandons
de lire attentivement ce document d'information. Votre
chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Ce méchage est conservé pendant quelques jours, ce que
vous précisera votre chirurgien.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Une petite hémorragie peut survenir au déméchage, elle
cède en général à une simple compression.
BUT DE L'INTERVENTION
La formation de croûtes est habituelle après l'intervention,
responsable d'une sensation de nez sec. Elle nécessite des
soins locaux prolongés.
Vous présentez une obstruction nasale liée à une
augmentation de volume des cornets inférieurs. L'échec
des traitements médicaux et locaux conduit à vous
proposer cette intervention. L'intervention a pour but
d'améliorer la ventilation nasale. Cette intervention n'a
aucun effet sur l'écoulement nasal, ni sur les éternuements.
RISQUES IMMEDIATS
RISQUES SECONDAIRES
Une obstruction nasale résiduelle est possible. Elle est due
soit à une déformation de votre cloison nasale, soit à une
adhérence cicatricielle endonasale.
Un larmoiement enfin, lié à une irritation des voies
lacrymales, peut exister pendant quelque temps.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de cette intervention, une
anesthésie générale est souvent proposée et programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'intervention s'effectue sans cicatrice, par l'intérieur du
nez. Une anesthésie locale peut être réalisée en
complément, utilisant de la Xylocaïne. Un geste sur la
cloison nasale est parfois nécessaire au cours de la même
intervention. Un méchage post-opératoire est parfois utile
pour éviter le saignement. En cas de méchage un
traitement antibiotique vous sera prescrit.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une hémorragie nasale importante est exceptionnelle ; elle
nécessite alors un geste d'hémostase chirurgical urgent.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE MEATOTOMIE MOYENNE
Madame, Monsieur,La méatotomie moyenne est
l'ouverture large du sinus maxillaire dans la cavité
nasale.Afin que vous soyez clairement informé du
déroulement de cette intervention, nous vous demandons
de lire attentivement ce document d'information. Votre
chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Un méchage, ainsi qu'un traitement antibiotique, sont
souvent nécessaires pendant quelques jours, ce que vous
précisera votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
RISQUES IMMEDIATS
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
En post-opératoire immédiat, une petite hémorragie peut se
produire. Elle cède, en règle, rapidement à la compression.
On peut noter un larmoiement lié à l'irritation des voies
lacrymales pendant quelque temps.
On peut observer un emphysème par passage d'air sous la
peau dans la région des paupières, ou encore un petit
hématome péri-orbitaire.
BUT DE L'INTERVENTION
Vous présentez une infection du sinus maxillaire. Cette
sinusite peut être responsable de douleurs de la face, d'une
obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois
d'infection à distance. La chirurgie ne s'envisage qu'après
échec des différents traitements médicaux, ce qui sera
confirmé par un bilan radiologique, en règle un scanner.
L'intervention a pour but d'ouvrir largement le sinus dans le
nez, pour permettre aux sécrétions purulentes de s'évacuer
dans la fosse nasale.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de cette intervention, une
anesthésie générale est souvent proposée et programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation avant l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'intervention est effectuée par voie endo-nasale, sans
cicatrice extérieure. L'anesthésie locale peut être réalisée
en complément avec de la Xylocaïne.
L'intervention est réalisée avec des instruments optiques,
éventuellement sous contrôle vidéo.
RISQUES SECONDAIRES
Malgré cet acte opératoire, votre pathologie sinusienne
peut récidiver.
Une obstruction nasale peut être observée, liée à des
adhérences endonasales.
Enfin, un larmoiement chronique peut persister pendant
plusieurs mois.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Des troubles de la vue, par atteinte des muscles de l'oeil, ou
par baisse de la vision, sont très exceptionnels, liés en règle
à des difficultés chirurgicales per-opératoires. Ils
surviennent précocément après l'intervention et doivent
être signalés immédiatement à votre chirurgien.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ETHMOIDECTOMIE PAR VOIE ENDONASALE
Au cours de l'intervention, les sinus voisins (sinus frontal,
sinus sphénoïdal) sont fréquemment délibérément ouverts.
Madame, Monsieur,
Un drainage externe du sinus frontal (pose d'un clou de
Lemoyne) mis en place par une petite incision cutanée de la
Une ethmoïdectomie par voie endonasale est une
région frontale au-dessus du sourcil est parfois nécessaire.
ouverture large de tout ou partie de l'ethmoïde dans la fosse
nasale. L'ethmoïde est un ensemble de cavités sinusiennes
Les suites opératoires sont longues et nécessitent des
en relation avec les fosses nasales comme vous le verrez
soins locaux répétés sous surveillance médicale. Un
sur le schéma ci-joint.
méchage est parfois nécessaire en cas de saignement
important.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
seront précisés par votre chirurgien.
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
RISQUES IMMEDIATS
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
Des saignements de nez sont habituels, en règle banals. Ils
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
cèdent en règle à une simple compression.
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
Une surinfection est possible et nécessite un traitement
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
médical approprié.
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Un larmoiement habituel est lié à la proximité des voies
lacrymales.
BUT DE L'INTERVENTION
RISQUES SECONDAIRES
L'ethmoïdectomie a pour but d'aérer les cavités
sinusiennes, de traiter le foyer infectieux chronique que
vous présentez, ou d'effectuer l'ablation des polypes
responsables de votre obstruction nasale. L'intervention
sera proposée en règle après échec ou intolérance au
traitement médical. Un bilan radiologique comportant un
scanner sera effectué au préalable.
REALISATION DE L'INTERVENTION
La formation de croûtes endonasales est la règle et justifie
des soins locaux prolongés.
La formation d'adhérences ou de brides n'est pas
exceptionnelle et justifie la surveillance régulière de la
cicatrisation de votre muqueuse nasale.
Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de
votre pathologie initiale, responsable du manque d'odorat,
de la persistance d'une infection chronique et de la
formation de polypes.
Pour améliorer la tolérance de l'examen, une anesthésie
générale est souvent proposée et programmée. Il est de la
compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'intervention est réalisée par les voies naturelles, à l'aide
d'instruments optiques et éventuellement contrôle vidéo.
Pour minimiser le saignement, l'opérateur utilise un tampon
et/ou une infiltration locale d'un produit anesthésique
vaso-constricteur (Adrénaline, Naphazoline, Cocaïne).

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Un hématome intra-orbitaire compressif avec risque de
cécité peut nécessiter une intervention urgente.
L'intervention consiste à ouvrir toutes les cellules et
cloisons de l'ethmoïde dont les parois sont en rapport avec
les méninges en haut, l'orbite et l'oeil en dehors.
Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec
risque de méningite précoce ou tardive est une
complication exceptionnelle due, le plus souvent, à une
disposition anatomique particulière de la partie haute de
vos cavités sinusiennes.
Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité
variable, sont possibles : atteinte des muscles oculaires,
blessure du nerf optique avec risque de cécité, atteinte des
voies lacrymales.
Toutes ces complications sont exceptionnelles. Elles
peuvent vous alarmer, mais il faut bien savoir que votre
pathologie sinusienne, elle-même, est évolutive et
susceptible de se compliquer au cours de son évolution
spontanée.
L'hémorragie massive, avec risque vital, est elle aussi
exceptionnelle. Elle survient en règle pendant l'intervention
ou au décours immédiat. Votre chirurgien connaît bien ces
risques et prendra toutes les dispositions nécessaires.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE AMYGDALECTOMIE
Madame, Monsieur,
déglutition. Des médicaments seront prescrits contre la
douleur.
Vous-même ou votre enfant devez subir une ablation des
amygdales palatines.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
seront précisés par votre chirurgien.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
RISQUES IMMEDIATS
questions.
Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
l'intervention, on peut observer des petites lésions de la
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
langue, de la lèvre ou la mobilisation, voire la chute d'une
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
dent de lait en particulier. Ces lésions sont bénignes. Des
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
douleurs dans l'oreille sont habituelles, sans gravité.
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
On peut observer quelques crachats hémorragiques en
possession : prises de sang, examens radiologiques
post-opératoire.
notamment.
Des complications infectieuses à type d'otite ou de rares
abcès peuvent survenir.
BUT DE L'INTERVENTION
Les amygdales palatines sont formées d'un tissu lymphoïde
normal, situées dans la gorge au niveau du voile du palais,
de chaque côté de la luette.
L'ablation des amygdales se justifie pour des infections
récidivantes (angines) ou si leur volume gêne la respiration
ou la déglutition, ou encore si elles sont responsables de
complications infectieuses.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie
générale. Celle-ci sera programmée à la suite d'une
consultation auprès du médecin-anesthésiste-réanimateur.
Il est de la compétence de ce médecin de répondre à vos
questions concernant l'anesthésie.
L'intervention est réalisée en passant les instruments par la
bouche.
Dans les suites opératoires persiste, de chaque côté, une
petite plaie qui mettra huit à quinze jours à cicatriser. Cette
plaie va se recouvrir d'un enduit blanchâtre, souvent
nauséabond.
La déglutition est douloureuse comme dans une forte
angine, mais la reprise d'une alimentation adaptée, ce qui
vous sera précisé, favorise un rétablissement rapide de la
RISQUES SECONDAIRES
L'hémorragie au 8ème-10ème jour est rare. Elle doit être
traitée rapidement et tout saignement, même minime, doit
être signalé à votre médecin.
Des modifications de la voix par fuite d'air au niveau du voile
du palais peuvent être constatées après la cicatrisation.
Elles peuvent nécessiter une rééducation orthophonique.
Des reliquats amygdaliens peuvent parfois subsister et
donner lieu à des phénomènes infectieux.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une complication exceptionnelle doit être signalée : c'est
l'hémorragie majeure, qui survient en règle pendant
l'intervention et qui peut imposer une opération au niveau
du cou pour effectuer l'hémostase.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ADENOIDECTOMIE
Madame, Monsieur,Votre enfant doit être opéré des
végétations : c'est l'adénoïdectomie.Afin que vous soyez
clairement informé du déroulement de cette intervention,
nous vous demandons de lire attentivement ce document
d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour
répondre à toutes vos questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Les végétations sont constituées d'un tissu lymphoïde
normal, situé dans l'arrière-nez. Leur hypertrophie ou leur
infection chronique est très fréquente chez l'enfant.
Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser
l'intervention, la langue ou les lèvres peuvent être pincées.
La mobilisation ou la chute d'une dent de lait en particulier
peut s'observer.
RISQUES SECONDAIRES
L'ablation des végétations est justifiée en cas :


d'obstruction nasale
de rhino-pharyngites récidivantes
complications, notamment les otites.
et
de
leurs
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour effectuer cette intervention, une anesthésie générale
est programmée. Il est de la compétence du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
Aprés cicatrisation, on peut observer une modification de la
voix liée à une fuite d'air au niveau du voile du palais. Il
pourra, dans ce cas, être nécessaire d'envisager une
rééducation orthophonique.
L'ablation des végétations ne met pas à l'abri d'une récidive
ultérieure de la pathologie nasale ou des otites.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
L'intervention est rapide et s'effectue à l'aide d'une curette
introduite par la bouche. Elle permet d'enlever la majeure
partie des végétations.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Les suites opératoires sont, en règle, simples. Un petit
mouchage sanguinolent persiste pendant les premières
heures.
Une inhalation de sang peut se produire lors de
l'intervention ; celle-ci peut être responsable d'une infection
broncho-pulmonaire qui nécessitera un traitement médical.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
L'infection cervicale à type d'adéno-phlegmon est rare.
Révélée par une fièvre importante, des douleurs cervicales,
un gonflement du cou, elle nécessite une consultation
d'urgence auprès de votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Enfin, une hémorragie massive est exceptionnelle,
nécessitant alors un geste d'hémostase sous anesthésie
générale.
Un saignement plus abondant peut, dans certains cas,
nécessiter un geste local.
Plus rarement peut survenir un épisode infectieux
rhino-pharyngé ou une otite aiguë.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT LAPOSE D'AERATEURS TRANS-TYMPANIQUES
Madame, Monsieur,L'aérateur trans-tympanique est un
tube creux en matériau plastique (diabolo, tube droit ou T
L'aérateur peut être obstrué par un corps étranger ou par du
tube). Cet aérateur est mis en place au travers de la
simple cérumen. Dans ce cas, la pathologie de l'oreille peut
membrane tympanique après incision, ou paracentèse, du
récidiver.
tympan, sous microscope. Cet aérateur tient en place
pendant plusieurs mois.
Dans de rares cas on peut observer la migration de
l'aérateur derrière le tympan.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
Une fois l'aérateur expulsé, on peut observer :
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
 soit une perforation séquellaire du tympan qui peut
questions.
nécessiter un acte chirurgical ultérieur
 soit une modification cicatricielle de la membrane
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
tympanique (atrophie, tympano-sclérose, granulome)
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
comme après tout acte opératoire sur une oreille
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
 Soit une récidive de la pathologie.
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU
possession : prises de sang, examens radiologiques
EXCEPTIONNELLES
notamment.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
BUT DE L'INTERVENTION
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
La mise en place d'un aérateur à travers le tympan a pour
recèle un risque de complication.
but de favoriser l'aération de l'oreille moyenne en cas :
- d'otite moyenne aiguë à répétition
Le risque de perte définitive de l'audition, accompagné
- d'otite séro-muqueuse avec atteinte auditive
éventuellement de bourdonnements d'oreille et/ou de
- de rétraction tympanique.
vertiges, est très exceptionnel après cet acte opératoire. Il
en est de même de l'inclusion d'épiderme derrière le
Cette intervention est proposée après échec des
tympan.
traitements habituels et en l'absence de résorption
spontanée de l'otite séro-muqueuse.

REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de cette intervention,
notamment chez l'enfant, une anesthésie générale est
souvent proposée et programmée. Il est de la compétence
du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Un écoulement de l'oreille peut se produire après
l'intervention. Cet écoulement est plus ou moins sanglant,
plus ou moins infecté, il peut favoriser l'expulsion précoce
de l'aérateur.
RISQUES SECONDAIRES
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE MYRINGOPLASTIE
Madame, Monsieur,
La myringoplastie est la fermeture chirurgicale d'une
perforation du tympan par une greffe.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants. N'oubliez pas de signaler si vous avez déjà
présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Une douleur de la région opératoire ou une gêne à la
mastication sont banales dans les premiers jours qui
suivent l'intervention.
RISQUES SECONDAIRES
Une nécrose de la greffe est possible, liée à une
surinfection. De ce fait, tout écoulement d'oreille après
l'intervention doit être signalé à votre chirurgien.
BUT DE L'INTERVENTION
Un rétrécissement du conduit auditif externe, dû à la voie
d'abord chirurgicale, fera l'objet d'une surveillance
post-opératoire appropriée.
Son but est d'assurer l'étanchéité de l'oreille, d'éviter les
surinfections (douches, piscine...) et d'améliorer, si
possible, l'audition.
Des troubles du goût peuvent persister après intervention.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une
anesthésie générale est souvent proposée et programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
L'intervention nécessite en règle un abord cutané qui
laissera une petite cicatrice devant ou derrière l'oreille.
Cette technique opératoire varie avec le type de perforation
et l'existence ou non d'une otite chronique sous-jacente. La
greffe utilisée est soit un fragment de veine, soit un
fragment d'aponévrose prélevée sur le muscle temporal
(au-dessus de l'oreille), soit un fragment de cartilage
prélevé sur le pavillon de l'oreille.
Dans certains cas cette intervention peut s'accompagner
d'un contrôle des osselets de l'oreille, d'une exploration de
la mastoïde, os situé derrière l'oreille, ou d'un abord du
conduit auditif externe.
L'échec fonctionnel, avec absence de gain auditif et/ou
avec perforation résiduelle de la membrane tympanique,
peut être constaté après cicatrisation.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Peuvent être observés :
- une paralysie faciale qui nécessitera un
traitement approprié
- une inclusion d'épiderme à l'intérieur du
tympan, justifiant une intervention secondaire
- une dégradation de l'audition pouvant aller
jusqu'à la surdité totale (cophose), avec vertiges
ou bourdonnements et sifflements d'oreille ; ce
risque est exceptionnel.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE INTERVENTION POUR OTITE MOYENNE CHRONIQUE
Madame, Monsieur,
L'otite chronique est une pathologie inflammatoire et/ou
infectieuse sournoise, latente, de votre oreille moyenne,
responsable d'une surdité qui peut être évolutive avec
écoulement chronique de votre oreille ; elle peut évoluer
spontanément vers des complications graves.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Pour remplacer les osselets, on utilise des éléments en
téflon, en céramique mais aussi des fragments de cartilage
pris sur le pavillon de l'oreille.
Pour enlever le choléstéatome, on est souvent obligé
d'agrandir la cavité de l'oreille moyenne pour en faciliter
l'exérèse et améliorer la surveillance post-opératoire.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Une surinfection est possible, révélée par un écoulement
qui doit être signalé à votre chirurgien.
Des vertiges, des bourdonnements ou sifflements de
l'oreille peuvent survenir en post-opératoire.
Toutes ces anomalies
consultation spécialisée.
doivent
faire
l'objet
d'une
BUT DU TRAITEMENT CHIRURGICAL
RISQUES SECONDAIRES
L'intervention a pour but :
 d'explorer et de nettoyer les lésions de l'oreille moyenne :
inflammation, infection des os de l'oreille, choléstéatome
qui est une tumeur bénigne due à la présence d'épiderme
dans l'oreille moyenne et dont l'extension entraîne une
destruction lente de l'os avec risque de paralysie faciale, de
méningite voire d'abcès du cerveau. Les lésions sont, en
règle, dépistées lors d'un bilan radiologique par scanner en
pré-opératoire.
 d'améliorer, si possible, l'audition en restaurant le tympan
par une greffe permettant l'étanchéité et en remplaçant les
osselets s'ils sont détruits.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention s'effectue en règle sous anesthésie générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
L'abord cutané laissera une cicatrice devant ou derrière
l'oreille.
Pour fermer le tympan on utilise l'aponévrose du muscle
temporal, muscle situé au-dessus de l'oreille, un greffon
veineux ou du cartilage du pavillon de l'oreille.
La fragilité de votre oreille interne peut être responsable de
la persistance des bourdonnements d'oreille et des
vertiges. De même, elle peut être responsable d'une
dégradation progressive de l'audition.
Des troubles du goût peuvent être constatés après
l'intervention.
Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, peuvent
survenir un rétrécissement du conduit auditif externe qui
fera l'objet d'une surveillance post-opératoire appropriée,
ainsi qu'un décollement du pavillon d'oreille.
Le choléstéatome peut récidiver, un reliquat peut persister.
C'est la raison pour laquelle il vous sera très souvent
proposé dans ce cas de réintervenir pour contrôler
l'absence d'épiderme résiduel à l'intérieur de l'oreille.
L'intervention, même bien conduite, ne met pas à l'abri d'un
échec fonctionnel par nécrose de la greffe et/ou Absence
de gain auditif.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
l'audition. Ces complications sont liées à l'importance des
lésions inflammatoires, des destructions osseuses
constatées dans votre oreille. Elles restent exceptionnelles.
Doivent être signalées la possibilité de complications
infectieuses méningées, d'une paralysie faciale, d'une
chute auditive pouvant aboutir à une perte totale de

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE INTERVENTION POUR OTOSPONGIOSE
Madame, Monsieur,Vous présentez une atteinte auditive
progressive, uni ou bilatérale, parfois familiale qui évolue
spontanément
vers
une
surdité
socialement
handicapante.Afin que vous soyez clairement informé du
déroulement de cette intervention, nous vous demandons
de lire attentivement ce document d'information. Votre
chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
L'intervention a pour but de débloquer et de remplacer la
chaîne des osselets ankylosés au niveau de l'étrier. La
seule alternative à l'intervention est la prothèse auditive.
En raison d'une disposition anatomique particulière des
éléments de votre oreille, l'intervention est parfois
irréalisable.
RISQUES SECONDAIRES
Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, qui nécessite
de décoller le tympan, une perforation tympanique peut être
observée après cicatrisation.
L'échec fonctionnel est possible avec gain auditif partiel ou
nul.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
REALISATION DE L'INTERVENTION
En raison de la proximité anatomique du nerf facial et de
l'étrier, une paralysie faciale durable ou temporaire peut
être observée. Elle nécessitera des soins appropriés.
Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie
générale est très souvent proposée et programmée. Il est
de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur,
que vous verrez en consultation au préalable, de répondre
à vos questions relatives à sa spécialité.
La présence de vertiges, d'une surdité fluctuante, pourrait
témoigner d'une communication ou fistule persistante entre
votre oreille interne et la cavité tympanique. Ces anomalies
doivent être signalées rapidement au chirurgien qui prendra
les décisions nécessaires.
L'abord chirurgical s'effectue par voie du conduit auditif
externe avec un spéculum. Parfois un abord cutané est
utile, laissant alors une petite cicatrice devant l'oreille.
Une dégradation auditive pouvant aller jusqu'à la surdité
totale (cophose) avec vertiges, sifllements ou
bourdonnements d'oreille, reste une éventualité très rare.
L'intervention consiste, après ablation de l'étrier, à le
remplacer par une prothèse accrochée à l'enclume. Le
montage de la prothèse s'effectue selon différentes
techniques.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Vertiges et bourdonnements d'oreille sont en règle
transitoires.
On observe également des troubles du goût.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ENDOSCOPIE
Madame, Monsieur,L'endoscopie est une exploration
visuelle de la muqueuse de l'ensemble de vos voies
RISQUES IMMEDIATS
aériennes et digestives supérieures.Afin que vous soyez
clairement informé du déroulement de cette intervention,
Compte-tenu de dispositions morphologiques particulières,
nous vous demandons de lire attentivement ce document
il est parfois impossible de réaliser une exposition correcte
d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour
du larynx.
répondre à toutes vos questions.
En raison des instruments utilisés pour cet examen,
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
peuvent être observés un pincement des lèvres, de la
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
anormale de vos dents. Il est donc important de signaler au
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
préalable si vous avez des dents fragiles (bridges, prothèse
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
en céramique...).
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
Après l'intervention on peut observer un certain degré
notamment.
d'oedème du larynx, entraînant une aggravation de la gêne
respiratoire qui peut parfois nécessiter de prolonger
l'intubation ou de réaliser une trachéotomie. Cet oedème
BUT DE L'INTERVENTION
laryngé peut altérer temporairement votre voix.
Cet examen est indiqué pour mettre en évidence
d'éventuelles lésions de la muqueuse : préciser l'extension
d'une tumeur, faire des prélèvements ou biopsies,
rechercher d'autres lésions associées.
En raison des prélèvements effectués, un petit saignement
sous forme de crachats sanguinolents peut être observé.
Enfin, compte-tenu de la position de la tête pendant
l'examen, vous pouvez présenter quelques douleurs au
niveau du cou. Ceci est transitoire.
REALISATION DE L'ENDOSCOPIE
Pour améliorer la tolérance de cet examen, une anesthésie
générale est souvent proposée et programmée. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
Pour réaliser une endoscopie sont utilisés des tubes rigides
ou endoscopes avec amplification optique. Dans certains
cas un complément d'examen sera réalisé à l'aide d'un tube
souple ou fibroscope, en particulier au niveau des
bronches, ou de l'oesophage, voire de l'estomac.
Dans certains cas, en particulier pour préciser l'extension
d'une tumeur, cet examen est insuffisant. Il sera complété
par un examen radiologique, tel un scanner ou une
imagerie par résonance magnétique.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La perforation du conduit digestif peut nécessiter une
intervention chirurgicale majeure et une hospitalisation en
réanimation.
Une hémorragie abondante peut exceptionnellement
nécessiter une intervention chirurgicale.
L'impossibilité de ventiler correctement le patient du fait de
dispositions anatomiques particulières ou du fait d'un
obstacle majeur sur les voies aériennes peut rendre une
trachéotomie nécessaire. Ces complications sont
exceptionnelles, précoces, survenant pendant ou au
décours immédiat de l'examen. Elles seront prises en
charge immédiatement par l'équipe chirurgicale.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXAMENS OU INTERVENTIONS SOUS LARYNGOSCOPIE
DIRECTE EN SUSPENSION
Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez
Madame, Monsieur,La pathologie que vous présentez
présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui
nécessite une exploration directe du larynx par voie
suivent l'intervention.
endoscopique, à l'aide d'un tube rigide et d'un microscope
opératoire ou d'optique grossissant.
Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des
plaies de la langue, de la lèvre, des gencives.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
De même un traumatisme des dents est possible, voire la
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
perte d'une dent qui peut être inhalée et qui nécessitera
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
alors son extraction.
questions.
Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
déglutition peut persister quelques jours.
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
Un oedème du larynx peut être responsable d'une gêne
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
respiratoire, en particulier lorsque l'examen est effectué
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
pour bilan d'extension d'un processus tumoral. Il nécessite
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
alors une intubation prolongée, voire une trachéotomie.
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
RISQUES SECONDAIRES
BUT
La laryngoscopie directe en suspension permet :
Votre voix peut rester altérée, voire aggravée du fait de la
présence d'un granulome ou de lésions cicatricielles, ou
encore d'une récidive de votre lésion initiale.
 de préciser l'extension d'une lésion endo-laryngée
 de réaliser un prélèvement ou biopsie
 d'effectuer un geste thérapeutique endo-laryngé pour
une petite tumeur ou un polype par exemple.
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU
EXCEPTIONNELLES
REALISATION DE L'INTERVENTION
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
L'intervention se déroule en règle sous anesthésie
générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est
indispensable.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'instrumentation comporte une suspension qui libère les
mains de l'opérateur. Le laryngoscope est introduit par la
bouche et s'appuie sur les dents par l'intermédiaire d'une
protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous
contrôle du microscope opératoire ou des optiques. Un
repos vocal post-opératoire vous sera dans certains cas
préconisé.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
Ces complications sont rares : le risque de pneumothorax
est lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des
antécédents broncho-pulmonaires particuliers.
En cas d'utilisation du laser qui sert à vaporiser, inciser et
coaguler, d'autres risques spécifiques doivent être signalés,
tels que :
brûlures des téguments (lèvre, visage, yeux), accidents
qui doivent être évités par une protection du patient par
des champs humides

brûlures des muqueuses de la cavité buccale ou du
pharynx

RISQUES IMMEDIATS
En raison de dispositions anatomiques particulières, il est
parfois impossible d'exposer le larynx.


infection du cartilage laryngé, appelée périchondrite,
responsable d'une gêne à la déglutition ou d'une
modification de la voix
 rétrecissement ou sténose du larynx en cas de
vaporisation étendue.
Ces complications exceptionnelles sont connues de votre
chirurgien, qui prendra toutes les précautions nécessaires
pour éviter le risque de combustion de la sonde ou de
brûlures laryngo-trachéales responsables d'une perforation
trachéale avec risque de médiastinite ou d'hémorragie.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE SOUS-MAXILLECTOMIE
Madame, Monsieur,La sous-maxillectomie est l'ablation
Au décours immédiat de l'intervention, les complications
totale de la glande sous-maxillaire, glande salivaire située
hémorragiques nécessitant une réintervention sont
sous la partie horizontale de la machoire.
exceptionnelles,
ce
d'autant
que
l'hématome
post-opératoire au niveau de cette région est peu
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
préoccupant.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
Les douleurs au niveau de la zone opérée sont relativement
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
peu importantes.
questions.
Vous pouvez présenter une asymétrie buccale lors du
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
sourire et de la parole. Elle est liée à l'atteinte du rameau
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
mentonnier du nerf facial, qui passe dans la région
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
disséquée. Cette asymétrie sera temporaire et récupérera
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
plus ou moins rapidement, aidée parfois par une
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
kinésithérapie.
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
A l'ablation du pansement, vous pourrez constater
notamment.
l'existence d'une légère dépression située sous le rebord de
la mâchoire ; celle-ci s'atténuera progressivement avec le
temps.
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la
glande sous-maxillaire, soit parce que celle-ci est porteuse
d'une tumeur dont il est indispensable de préciser la nature
bénigne ou maligne, soit parce que cette glande est le siège
d'une inflammation, voire d'une infection chronique
d'origine lithiasique (calcul), ou autre.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule habituellement sous anesthésie
générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est
indispensable.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'intervention nécessite une courte incision en regard de la
glande, dans un pli cutané. La glande sous-maxillaire est
enlevée par dissection de proche en proche en libérant la
glande pour lier son canal évacuateur, qui vient se terminer
dans la cavité buccale sous la langue. En cas de tumeur, la
pièce sera adressée pour analyse pendant l'intervention
pour connaître sa nature. En cas de tumeur maligne, il faut
alors contrôler les ganglions situés autour de la glande et
les faire analyser. Il peut s'agir, dans ce cas, d'un véritable
curage ganglionnaire. En cas de calcul, il faudra s'assurer
de l'absence de calcul dans le canal évacuateur de la
glande ; il est parfois nécessaire, de ce fait, de faire une
petite incision par voie endo-buccale, sous la langue.
La durée de l'intervention est variable et fonction des
difficultés chirurgicales et des résultats de l'examen
histologique per-opératoire. La durée de l'hospitalisation et
les soins post-opératoires vous seront précisés par votre
chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
RISQUES SECONDAIRES
On peut parfois constater une petite zone anesthésiée
(endormie) dans la région située sous la mâchoire. Cette
anesthésie s'atténuera avec le temps.
On peut constater également la survenue d'une
hypertrophie au niveau de la cicatrice, plus ou moins
évolutive. Cette éventualité est très rare au niveau de cette
région et nécessitera des soins particuliers.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.

En cas d'adhérences, en particulier à la partie profonde de
la langue, il peut y avoir :
- un traumatisme du nerf responsable de la mobilité linguale
avec paralysie dont les conséquences sont mineures sur la
déglutition et la parole
- un traumatisme du nerf lingual responsable de troubles de
sensibilité plus ou moins gênants.
Il faut souligner que ces complications restent très
exceptionnelles, car ces éléments anatomiques sont bien
connus de votre chirurgien.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PONCTION DU SINUS MAXILLAIRE AVEC OU SANS
DRAINAGE.
Madame, Monsieur,La ponction du sinus est un moyen
d'exploration et/ou de traitement des sinusites maxillaires.
L'intervention est effectuée par voie endo-nasale, sans
Afin que vous soyez clairement informés du déroulement
cicatrice extérieure, à l'aide d'un trocart.
de cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
vous seront précisés par votre chirurgien.
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Vous présentez une infection du sinus maxillaire. Cette
sinusite peut-être responsable de douleurs de la face, d'une
obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois
d'infection à distance. La ponction ne s'envisage qu'après
échec des traitements médicaux, confirmé par un bilan
radiologique.
L'intervention a pour but d'aspirer les sécrétions purulentes,
de contrôler la cavité sinusienne par l'introduction d'une
optique, de pratiquer un prélèvement pour rechercher un
germe et choisir un antibiotique efficace. Il est parfois utile
de laisser en place un drain durant quelques jours pour
assurer des lavages et l'introduction d'antibiotiques et de
corticoïdes à l'intérieur du sinus.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention peut être pratiquée sous anesthésie locale ou
générale. En cas d'anesthésie générale, une consultation
d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
RISQUES IMMEDIATS
Une petite hémorragie peut survenir au cours de la ponction
ou dans les jours qui suivent, ceci peut justifier un méchage
endo-nasal.
RISQUES SECONDAIRES
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive
de la pathologie sinusienne à moyen ou à long terme.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Il est très important de signaler à votre chirurgien vos
antécédents d'allergie aux anesthésiques locaux ou toute
notion d'asthme, ceci afin d'éviter une réaction lors de
l'anesthésie.
Des troubles de la vue, très exceptionnels, peuvent être
observés après ce type d'intervention ; ils surviennent
précocément et doivent être signalés immédiatement à
votre chirurgien.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXTRACTION D'UN CORPS ETRANGER DE LA FOSSE
NASALE
Madame, Monsieur,
Vous-même ou votre enfant présentez un corps étranger
dans la fosse nasale. Celui-ci, responsable d'une
obstruction nasale, peut entraîner une surinfection avec
écoulement purulent et nauséabond, un saignement ou des
maux de tête. Les conséquences peuvent être sévères :
- risque de perforation de la cloison nasale par nécrose
- risque de sinusite
- risque de fermeture de l'orifice narinaire.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est d'extraire le corps étranger pour
restaurer la perméabilité nasale en créant un minimum de
dégâts muqueux.
Une antibiothérapie par voie générale est parfois
nécessaire. La durée d'hospitalisation et les soins
post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Une hémorragie nasale peut se produire ; elle est en règle
parfaitement bénigne.
RISQUES SECONDAIRES
On peut observer une bride cicatricielle dans la fosse
nasale. Celle-ci peut être à l'origine d'une obstruction
nasale et/ou d'une infection de vos sinus.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
En cas de corps étranger facilement mobilisable, et en
l'absence d'anesthésie générale, le risque majeur est
l'inhalation du corps étranger dans les voies respiratoires
trachéo-bronchiques, nécessitant alors son extraction.
REALISATION DE L'INTERVENTION
En cas de corps étranger bloqué, et particulièrement chez
l'enfant, une anesthésie générale pourra être nécessaire.
Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est
indispensable.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'extraction s'effectue par voie endo-nasale avec un
matériel adapté. Un contrôle avec des instruments optiques
peut être réalisé.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE POLYPECTOMIE ENDO-NASALE
Madame, Monsieur,La polypectomie est l'exérèse des
polypes qui obstruent les fosses nasales. Afin que vous
soyez clairement informé du déroulement de cette
intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce
document d'information. Votre chirurgien est à votre
disposition pour répondre à toutes vos questions.
L'intervention est réalisée par voie endo-nasale sans
cicatrice extérieure ; l'opérateur peut être amené à utiliser
des instruments optiques, et éventuellement un contrôle
vidéo.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
vous seront précisés par votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Malgré les différents moyens utilisés pour éviter
l'hémorragie, ce risque, bien que rare, persiste pendant ou
après l'intervention. Cette hémorragie ne nécessite qu'un
simple méchage.
BUT DE L'INTERVENTION
RISQUES SECONDAIRES
Vous présentez des polypes dans les fosses nasales ; ce
sont des tumeurs bénignes qui se développent aux dépens
de la muqueuse des sinus. Ceux-ci ne se cancérisent
jamais mais, suivant leur taille, ils peuvent être à l'origine
d'obstruction nasale gênante, de troubles de l'odorat, ou
encore de sinusites à répétition. La chirurgie ne s'envisage
qu'après échec des traitements médicaux. L'intervention a
pour but de pratiquer l'exérèse des polypes pour améliorer
la perméabilité nasale, ainsi que celle des sinus.
Cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de votre
polypose qui peut nécessiter, ultérieurement, une
intervention plus complète.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention est pratiquée sous anesthésie locale, le plus
souvent. Selon l'importance de la polypose, une anesthésie
générale peut être nécessaire. Une consultation
d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
RISQUES IMMEDIATS
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Les complications respiratoires, qui peuvent survenir au
cours de l'intervention ou au décours immédiat, sont
essentiellement dues aux terrains allergique et/ou
asthmatique sur lesquels surviennent plus volontiers des
polyposes. Ceci est parfaitement connu de votre chirurgien
qui saura prendre toutes les précautions nécessaires, de
façon préventive.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE CORDECTOMIE PAR VOIE ENDOSCOPIQUE AU LASER
Madame, Monsieur,La cordectomie par voie endoscopique
au laser est l'ablation de la corde vocale par les voies
naturelles à l'aide d'un tube rigide ou endoscope, et sous
microscope opératoire, à l'aide d'un laser.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Compte-tenu de la position de la tête, vous pouvez
présenter des douleurs dans le cou dans les jours qui
suivent l'intervention.
Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des
plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même, un
traumatisme des dents est possible, voire la perte d'une
dent qui peut être inhalée, ce qui nécessite alors son
extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une
gêne à la déglutition peut persister quelques jours.
Un oedème laryngé peut être responsable d'une gêne
respiratoire, nécessitant alors une intubation prolongée,
voire une trachéotomie. Une hémorragie peut survenir au
cours ou au décours immédiat de l'intervention. Elle
nécessite
parfois
une
reprise
chirurgicale
et,
exceptionnellement, une trachéotomie.
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention permet de traiter une tumeur située sur
votre corde vocale, dont la nature a été préalablement
précisée.
Votre voix restera définitivement modifiée.
Des troubles de la cicatrisation peuvent apparaître, certains
peuvent nécessiter un traitement spécifique.
Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive
ultérieure de la tumeur.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est
indispensable.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'instrumentation comporte une suspension qui libère les
mains de l'opérateur. Le laryngoscope (tube rigide) est
introduit par la bouche. Il s'appuie sur le maxillaire par
l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments
sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire. Un
laser est couplé au microscope. Le laser est un instrument
chirurgical qui permet de coaguler, vaporiser, inciser. Un
repos vocal post-opératoire vous sera, dans certains cas,
préconisé.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Le risque de pneumothorax est lié à certaines modalités
anesthésiques
et/ou
à
des
antécédents
broncho-pulmonaires particuliers. Cette complication reste
très rare.

En raison de l'utilisation du laser, d'autres risques
spécifiques doivent être signalés tels que :
RISQUES IMMEDIATS
- brûlures des téguments (lèvres, visage, yeux), accidents
qui doivent être évités par une protection du patient par des
champs humides
- brûlures des muqueuses de la cavité buccale et du
pharynx
- infection du cartilage laryngé appelée périchondrite,
responsable d'une gêne à la déglutition
- rétrécissement ou sténose du larynx en cas de
vaporisation étendue.
L'utilisation de sondes protégées évitera tout risque de
combustion de la sonde ou de brûlures laryngo-trachéales
responsables d'une perforation trachéale avec risques de
médiastinite ou d'hémorragie. Ces complications
exceptionnelles sont parfaitement connues de votre
chirurgien qui prendra toutes les précautions nécessaires.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
- D'UNE GLOSSECTOMIE
- D'UNE PELVI-GLOSSECTOMIE
- D'UNE PELVI-GLOSSO-MANDIBULECTOMIE
Madame, Monsieur,La glossectomie est une intervention
qui consiste à enlever tout ou partie de votre langue.La
pelvi-glossectomie consiste en l'ablation d'une partie de la
langue et du plancher de la bouche.
La pelvi-glosso-mandibulectomie consiste à retirer une
partie de votre mâchoire inférieure qui est en contact direct
avec les lésions dont vous devez être opéré.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Il s'agit d'une opération destinée à enlever une lésion
cancéreuse située dans votre bouche et qui, sans
traitement, évoluerait inévitablement jusqu'à mettre votre
vie en jeu.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule habituellement sous
anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie
pré-opératoire est donc indispensable et il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
Cette intervention se déroule à la fois par l'extérieur et donc
comporte des incisions cutanées des deux côtés du cou,
qui peuvent remonter sur le devant du menton et atteindre
la lèvre inférieure qui peut dans certains cas être incisée au
milieu. Ces incisions vont permettre l'ablation des ganglions
d'un côté ou des deux côtés du cou (curage ganglionnaire),
et permettre l'ablation de la tumeur située dans la cavité
buccale. Dans certains cas nous sommes
obligés de fendre la mandibule pour faciliter l'accés à la
tumeur ; la mandibule est ensuite reconstituée comme cela
se fait au cours d'une fracture.
Dans d'autres cas, nous sommes obligés de retirer
définitivement un segment de la mandibule proche de la
tumeur qui supporte, ou qui supportait, les dents.
L'ablation de la tumeur va nécessiter que l'on enlève, en
fonction de sa taille et de sa localisation :
- une partie ou la totalité du plancher de la bouche, zone qui
se trouve entre la mandibule et la langue
- une partie de la langue, voire toute la partie antérieure de
la langue
L'intervention, au niveau de la bouche, va se terminer soit
par une simple suture comme on le fait sur la peau, soit si la
tumeur est de taille importante par la mise en place d'un
lambeau du muqueuse ou de peau. La peau sera prélevée
au niveau de la face, à côté du nez, ce qui laisse une
cicatrice peu visible. La muqueuse peut être prélevée au
niveau de la joue.
Si la surface à reconstruire est importante, il faut apporter
de la peau avec du muscle. Ce prélèvement de peau et de
muscle peut être réalisé soit au niveau du cou, soit plus
fréquemment au niveau du thorax. Dans cette éventualité, il
y aura une cicatrice supplémentaire sur le thorax, dans la
région mammaire ou sous l'aisselle.
En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise
en place par le nez ; elle descend jusque dans l'estomac.
Certains utilisent plus volontiers une gastrostomie, c'est à
dire une sonde mise en place directement dans l'estomac
par un petit orifice au niveau de l'abdomen. Cette sonde
sera maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau
vous alimenter par la bouche.
Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de
sécurité respiratoire, nous sommes obligés de réaliser ce
que l'on appelle une trachéotomie qui consiste à mettre
provisoirement un tuyau dans votre trachée pour vous
permettre de respirer sans problème. Ce tuyau, ou canule,
sera lui-même retiré dans un délai variable après
l'intervention et l'orifice cutané, situé à la base du cou, se
refermera tout seul.

Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la
survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et
laissés quelques jours.
Des médicaments seront administrés contre la douleur
post-opératoire, de telle sorte que vous ne souffriez pas.
Enfin, des pansements seront réalisés pendant votre
hospitalisation.
Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital de
plusieurs semaines.
Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre
votre alimentation par la bouche et lorsqu'on aura pu retirer
votre canule de trachéotomie. Cependant, dans certains
cas, nous autorisons nos patients à regagner leur domicile
ou à partir en maison de repos alors qu'ils sont encore
porteurs d'une sonde d'alimentation. Cette alimentation par
sonde peut en effet être poursuivie sans aucune difficulté à
domicile pendant quelque temps.
Dans certains cas, ce geste chirurgical sera complété par
des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de
radiothérapie. Il s'étale sur une période d'environ un mois et
demi. Bien toléré au début, il est générateur à partir du
15ème jour environ de sensations douloureuses,
désagréables, et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser
ultérieurement.
Le radiothérapeute pourra répondre à toutes vos questions
relatives à sa spécialité.
RISQUES IMMEDIATS
 L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut
cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention
pour hémostase.
 En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut
être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
 Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre
hospitalisation et éventuellement nécessiter une
réintervention, notamment au cas de communication
anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle
fistule.
 En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un
épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre
plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une
réintervention.
La fréquence et la gravité de ces différentes complications
sont majorées en cas de radiothérapie préalable.
RISQUES SECONDAIRES ET SEQUELLES
Les séquelles de l'intervention sont fonction de l'importance
de l'ablation chirurgicale. Elles vont concerner la parole et
l'alimentation. Elles peuvent être très peu importantes si
l'intervention chirurgicale a été réalisée sur une tumeur de
petite taille. Elles peuvent être conséquentes sur l'élocution
et l'alimentation, lorsqu'il a fallu enlever une tumeur de
grande taille ou lorsque l'occlusion des lèvres est
défectueuse. Ces séquelles sont alors définitives et
s'atténuent alors partiellement avec la rééducation.
En cas de curage ganglionnaire, on peut observer des
douleurs cervicales et de l'épaule, ce qui justifie la
prescription de séances de kinésithérapie.
Après radiothérapie persisteront une sécheresse de la
bouche, une induration de la peau, un gonflement variable
sous le menton ainsi que, parfois, une diminution de la
sensibilité cutanée de la région du cou.
En cas de trachéotomie, on peut observer une petite
dépression au niveau de la cicatrice.
La cicatrice cervicale peut, par ailleurs, quels que soient les
soins apportés par le chirurgien lors de l'intervention, rester
très visible, ce d'autant plus qu'il y a eu une irradiation.
Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la
radiothérapie, des complications de nécrose osseuse au
niveau
des
gencives
peuvent
survenir
(ostéo-radio-nécrose). Elles nécessiteront un traitement
approprié. C'est la raison pour laquelle il est impératif, avant
la radiothérapie, d'effectuer une mise en état de la bouche :
- extractions dentaires multiples
- protection par du fluor appliqué quotidiennement à l'aide
de gouttières sur les dents qui seront conservées
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive
ultérieure de la tumeur.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par
rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en
règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre
hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase
d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons
ont été effectués avant l'intervention.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE BUCCO-PHARYNGECTOMIE TRANS-MANDIBULAIRE
Madame,
Monsieur,La
bucco-pharyngectomie
Le fragment de mâchoire en regard de la tumeur est parfois
trans-mandibulaire est l'ablation d'une partie du fond de la
retiré définitivement ou remis en place et fixé comme pour
bouche en sectionnant ou en enlevant une partie de la
une fracture.
mâchoire inférieure.Afin que vous soyez clairement informé
du déroulement de cette intervention, nous vous
La brèche opératoire peut être réparée par simple suture si
demandons de lire attentivement ce document
la tumeur est de petite taille. Si la tumeur est de taille plus
d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour
importante, la fermeture sera effectuée à l'aide d'un
répondre à toutes vos questions.
prélèvement de peau et de muscle, le plus souvent au
niveau du thorax, créant alors une cicatrice supplémentaire
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
au niveau de la région mammaire ou sous l'aisselle.
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
en place par le nez jusque dans l'estomac. Certains utilisent
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
plus volontiers une gastrostomie (sonde mise directement
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
dans l'estomac par l'intermédiaire d'une petite incision
possession : prises de sang, examens radiologiques
cutanée au niveau de l'abdomen). Cette sonde sera
notamment.
maintenue jusqu'à ce que vous puissiez à nouveau vous
alimenter par la bouche.
BUT DE L'INTERVENTION
La bucco-pharyngectomie trans-maxillaire (BPTM) est une
opération destinée à enlever une tumeur cancéreuse située
au niveau de l'amygdale et/ou du fond de la gorge qui, sans
traitement, évoluerait inéluctablement jusqu'à mettre votre
vie en jeu.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Lorsque l'intervention a été importante, pour des raisons de
sécurité respiratoire, nous sommes obligés de réaliser ce
que l'on appelle une trachéotomie qui consiste à mettre,
provisoirement, un tuyau dans votre trachée pour vous
permettre de respirer sans problème. Ce tuyau ou canule
sera lui-même retiré dans un délai variable après
l'intervention. L'orifice cutané, situé à la base du cou, se
refermera tout seul. Des petits drains aspiratifs, qui
permettent d'éviter la survenue d'un hématome, seront
placés dans le cou et laissés en place quelques jours.
Cette intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
Des médicaments seront administrés contre la douleur
post-opératoire de telle sorte que vous ne souffriez pas.
L'intervention s'effectue par une incision cutanée qui
laissera une cicatrice située au niveau du cou et du menton.
Elle peut remonter jusqu'à la lèvre inférieure qui peut
parfois être incisée au milieu. Cette incision permettra de
sectionner votre mâchoire pour retirer une lésion sous
contrôle de la vue. L'incision est également prévue pour
permettre d'enlever les ganglions du cou (curage
ganglionnaire).
Vous quitterez l'hôpital lorsque vous aurez pu reprendre
votre alimentation et lorsqu'on aura pu retirer votre canule
de trachéotomie. Cependant, dans certains cas, nous
autorisons nos patients à regagner leur domicile ou à partir
en maison de repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une
sonde d'alimentation. Cette alimentation peut, en effet,
pendant quelque temps être poursuivie à domicile, sans
aucune difficulté.
L'ablation de la tumeur nécessite d'enlever, en fonction de
la taille et de sa localisation :

- tout au partie de la loge de l'amygdale
- une partie postérieure de la langue
- une partie du voile.
Différents pansements seront réalisés au cours de cette
hospitalisation qui sera d'une durée de plusieurs semaines.
Dans certains cas, cette intervention chirurgicale sera
complétée par des rayons. Ce traitement est réalisé dans
un centre de radiothérapie et s'étale sur une période
d'environ un mois et demi. Bien toléré au début il est
générateur, à partir du 15ème jour environ, de sensations
douloureuses, désagréables ou d'une gêne à la déglutition
qui céderont ultérieurement. Avant la radiothérapie, une
mise en état de la bouche est indispensable : extractions
dentaires, applications quotidiennes de fluor à l'aide de
gouttières sur les dents restantes. Il est de la compétence
du radiothérapeute de vous expliquer les modalités de ce
traitement et de répondre à toutes vos questions
concernant sa spécialité.
RISQUES IMMEDIATS
 L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut
cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention
pour hémostase.
 En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut
être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
 Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre
hospitalisation et éventuellement nécessiter une
réintervention, notamment au cas de communication
anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle
fistule.
 En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un
épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre
plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une
réintervention.
La fréquence et la gravité de ces différentes complications
sont majorées en cas de radiothérapie préalable.
RISQUES SECONDAIRES
 La trachéotomie peut être responsable d'incidents tels
que :
- une obstruction de la canule par des bouchons
liés à une hypersécrétion de votre trachée ou de vos
bronches. Ceci nécessite des nébulisations ou aérosols
fréquents, voire continus, ainsi que des soins locaux
appropriés (aspiration, traitements fluidifiants)
- un déplacement de canule responsable d'une
gêne respiratoire pour laquelle vous devez alerter
immédiatement le personnel médical. La remise en place
immédiate de la canule fera céder immédiatement cette
gêne respiratoire.
 Votre alimentation devra être adaptée et vous pourrez
ressentir une gêne durable pour mastiquer et avaler les
aliments. Ceci est surtout lié à des troubles dans l'ouverture
et la fermeture de la bouche, parfois très discrets, parfois
très gênants. On note également une sécheresse de la
bouche liée à la radiothérapie.
 La cicatrice, habituellement indolore, peut être sensible
et cela doit s'atténuer avec le temps. Par contre, au niveau
du menton, persiste souvent une insensibilité, ainsi qu'un
gonflement variable.
 L'exérèse des ganglions du cou (curage) est souvent
responsable de séquelles douloureuses au niveau du cou
et de l'épaule. Des séances de kinésithérapie permettront
de diminuer cet inconfort.
 Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la
radiothérapie, des complications de nécrose osseuse
peuvent survenir (ostéo-radio-nécrose), révélées par des
douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des
gencives, qui nécessiteront un traitement approprié.
 Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de
récidive tumorale ultérieure.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Il faut signaler la possibilité d'existence d'hémorragies par
rupture des gros vaisseaux du cou. Ceci se produit, en
règle, pendant la phase de cicatrisation donc pendant votre
hospitalisation et nécessitera un geste d'hémostase
d'urgence. Ce risque est bien entendu majoré si des rayons
ont été effectués avant l'intervention.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATIOND'UNE LARYNGECTOMIE TOTALE OU
PHARYNGO-LARYNGECTOMIE TOTALE
Madame, Monsieur,Cette intervention correspond à
l'ablation totale du larynx (organe de la voix) et d'une partie
de la muqueuse du tube digestif supérieur qui lui est
accolée (hypopharynx ou sinus piriforme).
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention a pour but d'effectuer l'ablation de
tumeurs malignes importantes du carrefour aéro-digestif
supérieur, développées sur le larynx et/ou le sinus
piriforme,
s'accompagnant
très
souvent
d'un
envahissement des ganglions du cou. Sans traitement,
l'évolution spontanée de ces tumeurs est telle qu'elle
pourrait mettre votre vie en jeu.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention est effectuée sous anesthésie générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
Cette intervention nécessite une grande incision cutanée
sur la partie latérale du cou, parfois bilatérale, permettant à
la fois l'ablation de la tumeur et des ganglions associés.
La brèche du tube digestif est fermée par simple suture.
L'ablation du larynx impose la suture directe de la trachée à
la peau, appelée trachéostome, avec mise en place d'une
canule. C'est l'orifice par lequel vous respirerez désormais
définitivement.
En fin d'intervention, une sonde pour l'alimentation est mise
en place par le nez et jusque dans l'estomac. Certains
utilisent plus volontiers une gastrostomie (sonde mise en
place dans l'estomac directement par l'intermédiaire d'un
petit orifice cutané au niveau de l'abdomen). La sonde sera
maintenue en place jusqu'à ce que vous puissiez à
nouveau vous alimenter par la bouche.
Des petits drains aspiratifs, qui permettent d'éviter la
survenue d'un hématome, seront placés dans le cou et
laissés quelques jours. Des médicaments seront
administrés contre la douleur post-opératoire, de telle sorte
que vous ne souffriez pas. Des pansements et soins de
canule seront réalisés régulièrement.
Cette intervention nécessite un séjour à l'hôpital, dont la
durée vous sera précisée par le chirurgien. Vous quitterez
l'hôpital lorsque vous aurez repris votre alimentation et
lorsque vous serez capable d'effectuer vos soins de canule.
Cependant, dans certains cas, nous autorisons nos
patients à regagner leur domicile, ou partir en maison de
repos, alors qu'ils sont encore porteurs d'une sonde
d'alimentation. Cette alimentation peut en effet être
poursuivie à domicile, sans difficultés.
Dans certains cas, le geste chirurgical sera complété par
des rayons. Ce traitement est réalisé dans un centre de
radiothérapie, sous la surveillance du radiothérapeute. Ce
spécialiste pourra répondre à toutes vos questions au sujet
de ce traitement. Ce traitement s'étale sur une période de
six semaines environ. Bien toléré au début, il est générateur
à partir du 15ème jour de sensations douloureuses,
désagréables et d'une gêne à la déglutition, qui vont cesser
ultérieurement.
Avant la radiothérapie, une mise en état de la bouche est
indispensable : extractions dentaires, applications de fluor
quotidiennes à l'aide de gouttières sur les dents restantes.
A noter, enfin, que cette intervention peut être réalisée
après une chimiothérapie (traitement par perfusions).
RISQUES IMMEDIATS
 L'hémorragie post-opératoire est rare. Elle peut
cependant nécessiter, dans certains cas, une réintervention
pour hémostase.

 En cas d'hématome, une évacuation chirurgicale peut
être nécessaire. Il peut, d'autre part, être source d'infection.
 Des troubles de cicatrisation peuvent prolonger votre
hospitalisation et éventuellement nécessiter une
réintervention, notamment en cas de communication
anormale entre la bouche et la peau, ce que l'on appelle
fistule ou pharyngostome.
 En cas de curage (chirurgie ganglionnaire) étendu, un
épanchement de lymphe peut survenir ; il pourra mettre
plusieurs semaines à se tarir et/ou nécessiter une
réintervention.
La fréquence et la gravité de ces différentes complications
sont majorées en cas de radiothérapie préalable.
RISQUES SECONDAIRES
 La cicatrice cervicale peut rester sensible pendant de
longs mois. Elle peut s'épaissir, être indurée notamment
après l'irradiation. On observe également un gonflement
variable sous le menton.
 Votre orifice trachéal peut être encombré, voire obstrué,
par les sécrétions trachéales qui seront volontiers épaisses
pendant et au décours de la radiothérapie. Ceci nécessite
des soins locaux qui vous seront précisés. Enfin, votre
trachée reste irritable, ce qui entraîne des phénomènes de
toux.
Du fait que l'air que vous respirez arrive directement dans la
trachée, sans être réchauffé par les fosses nasales comme
auparavant, ceci entraîne une irritation et une
hypersécrétion trachéale, voire des surinfections. Il est
donc très important de protéger l'orifice trachéal.
 Vous pouvez présenter également une gêne à la
déglutition, qui est liée d'une part au manque de salive,
conséquence de l'irradiation, mais qui peut être liée
également à un rétrecissement cicatriciel de la voie
digestive après cette intervention. Ceci doit être signalé à
votre chirurgien, qui envisagera soit des modalités
particulières d'alimentation, soit un traitement spécifique.
 Enfin, en raison de l'absence de respiration nasale, vous
pouvez présenter un petit écoulement nasal clair, ainsi que
des troubles de l'odorat et donc du goût.
 Enfin, plusieurs mois ou années après la fin de la
radiothérapie, des complications de nécrose osseuse
peuvent survenir (ostéoradionécrose), révélées par des
douleurs et/ou une petite suppuration au niveau des
gencives qui nécessiteront un traitement approprié.
SEQUELLES
L'ablation du larynx entraîne la perte définitive de la voix
habituelle. Il faut donc faire une rééducation vocale avec
une orthophoniste, pour acquérir une voix oesophagienne.
Dans certains cas, une prothèse phonatoire peut être mise
en place entre la trachée et le tube digestif pour obtenir
rapidement une fonction vocale.
Le port de la canule n'est pas définitif. L'orifice entre la peau
et la trachée, qui est créé à la base du cou, gardera son
calibre.
Enfin, compte-tenu du traitement chirurgical des ganglions
du cou, vous pouvez présenter des séquelles douloureuses
au niveau de la région cervicale et de l'épaule, qui
nécessiteront
éventuellement
une
rééducation
fonctionnelle.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La rupture des gros vaisseaux du cou peut être
responsable d'une hémorragie grave.
Une fistule, entre le tube digestif et la peau
(pharyngostome), peut survenir. Ces complications sont
avant tout le fait des interventions réalisées après
radiothérapie. Pour prévenir ces complications, il est parfois
souhaitable d'effectuer une fermeture de votre tube digestif
à l'aide d'un lambeau musculaire ou musculo-cutané qui
sera prélevé sur le thorax, ce qui entraîne une cicatrice
supplémentaire au niveau de la région mammaire ou sous
l'aisselle.
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive
ultérieure de la tumeur.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UN KYSTE DU TRACTUS THYREOGLOSSE
Madame, Monsieur,Vous-même ou votre enfant devez
subir l'ablation d'un kyste d'origine malformative, situé à la
partie antérieure et haute du cou.Afin que vous soyez
clairement informé du déroulement de cette intervention,
nous vous demandons de lire attentivement ce document
d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour
répondre à toutes vos questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Ce kyste, d'origine malformative, peut être inapparent
pendant plusieurs années. Lorsqu'il augmente de volume, il
devient visible et palpable à la partie antérieure du cou. Il n'y
a jamais de disparition spontanée des kystes du tractus
thyréoglosse. Le risque évolutif principal est la survenue
d'une surinfection du kyste, pouvant aller jusqu'à un abcès
avec un risque d'ouverture ou fistulisation au niveau de la
peau. Ces épisodes de surinfection ont tendance à se
répéter.
La survenue d'une cancérisation du kyste du tractus
thyréoglosse est une éventualité possible, mais
extrêmement rare.
Le but de l'intervention est de retirer le kyste et son trajet
fistuleux qui peut aller jusqu'à la glande thyroïde vers le bas,
jusqu'à la base de la langue vers le haut.
L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être
proposée pendant un certain temps, mais il est préférable
d'en effectuer l'exérèse avant surinfection importante.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'exérèse d'un kyste du tractus thyréoglosse est effectuée
sous anesthésie générale. Il est de la compétence du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
Une incision cutanée horizontale, en regard du kyste, sera
effectuée. L'intervention consiste à enlever le kyste dans
son intégralité, ainsi qu'un fragment de l'os hyoïde auquel il
adhère et l'ensemble du trajet fistuleux pour limiter les
risques de récidive.
Un système aspiratif est, en règle, mis en place pour éviter
la formation d'un hématome. Il sera laissé en place
quelques jours.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Pendant quelques jours l'alimentation peut être un peu
douloureuse, de même que les mouvements du cou.
Un saignement post-opératoire peut survenir, aboutissant
éventuellement à la formation d'un hématome du cou.
Celui-ci peut entraîner une gêne respiratoire et/ou
nécessiter une réintervention.
Une infection de la zone opérée peut survenir, imposant
parfois un nouveau geste chirurgical.
RISQUES SECONDAIRES
A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se
détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire
formation d'une cicatrice dite "chéloïde".
Une atrophie, en regard de la zone opérée, peut apparaître,
responsable d'une modification des reliefs du cou.
Enfin, même après une intervention bien réalisée, il existe
un risque de récidive se manifestant habituellement par un
suintement et/ou une surinfection au niveau de la cicatrice.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
L'hémorragie per-opératoire importante est rarissime.
Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux surinfecté
et latéralisé, on peut observer une complication nerveuse
responsable d'une diminution de la mobilité de la langue.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION
D'UNE EXERESE DE KYSTE OU FISTULE DE LA PARTIE LATERALE DU COU
Madame, Monsieur,C'est l'ablation d'un kyste ou d'une
fistule malformative développée dans la partie latérale du
cou.Afin que vous soyez clairement informé du
déroulement de cette intervention, nous vous demandons
de lire attentivement ce document d'information. Votre
chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
L'exérèse d'un kyste ou d'une fistule de la partie latérale du
cou sera réalisée sous anesthésie générale. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée s'effectue en regard du kyste. L'exérèse
d'un trajet fistuleux peut nécessiter plusieurs incisions
cervicales, selon la longueur et le trajet de la fistule.
Un système de drainage aspiratif ou non est souvent laissé
en place quelques jours. En cas de fistule pharyngée, il peut
être nécessaire, dans certains cas, de mettre en place une
sonde naso-gastrique d'alimentation.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par votre chirurgien.
BUT DE L'INTERVENTION
RISQUES IMMEDIATS
Les kystes sont des tuméfactions remplies de liquide et les
fistules correspondent à un orifice cutané et/ou pharyngé
prolongé par un trajet de topographie variable dans le cou.
Les kystes peuvent rester plus ou moins longtemps
inapparents et se révéler à un âge variable sous forme
d'une tuméfaction. Les fistules sont présentes dès la
naissance et peuvent avoir été ignorées du fait de leur très
petite taille (orifice souvent punctiforme) ou de leur siège
uniquement ouvert au niveau du pharynx. Il n'y a jamais de
disparition spontanée.
Le risque évolutif principal est la survenue d'une
surinfection se manifestant par l'apparition d'une
tuméfaction rouge au niveau du cou et/ou l'écoulement de
liquide purulent au niveau de la peau. L'évolution vers un
abcès est possible. Le risque de cancérisation est
exceptionnel.
Le but de l'intervention est de retirer le kyste et/ou la totalité
du trajet de la fistule.
L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être
proposée pendant un certain temps, mais il est préférable
d'effectuer une exérèse du kyste avant surinfection
importante. Le risque de surinfection disparaît après
l'intervention, en l'absence de récidive.
La déglutition et la rotation du cou peuvent être
douloureuses pendant quelques jours.
La survenue d'un saignement post-opératoire peut aboutir à
la formation d'un hématome et entraîner éventuellement
une gêne respiratoire ; ceci peut nécessiter une
réintervention.
L'infection de la zone opérée peut survenir ; elle peut
imposer parfois un nouveau geste chirurgical.
RISQUES SECONDAIRES
A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se
détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire
formation d'une cicatrice dite "chéloïde", qui nécessitera un
traitement propre.
Après une intervention correctement effectuée, le risque de
récidive est faible mais non nul. Celle-ci peut se manifester
par la réapparition d'une masse ou d'un orifice fistuleux
avec un éventuel écoulement.

Dans certains cas, l'analyse histologique per-opératoire du
kyste peut être demandée et conduire alors à une extension
du geste chirurgical dans la région du cou (curage
ganglionnaire).
REALISATION DE L'INTERVENTION
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux et/ou
surinfecté ou dont le trajet fistuleux est complexe, on peut
observer :
- une hémorragie importante qui nécessitera alors une
modification de la technique opératoire
- une complication nerveuse qui sera responsable d'un
trouble de mobilité de la langue et/ou de l'épaule.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UN CURAGE GANGLIONNAIRE
Madame, Monsieur,Le curage ganglionnaire est l'exérèse
L'exérèse peut être plus ou moins large selon l'état
de tout ou partie des ganglions du cou.Afin que vous soyez
d'envahissement des ganglions et éventuellement
clairement informé du déroulement de cette intervention,
concerner les muscles, les veines, voire certains éléments
nous vous demandons de lire attentivement ce document
nerveux du cou.
d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour
répondre à toutes vos questions.
Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau
de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
jours.
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
seront précisés par votre chirurgien.
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
RISQUES IMMEDIATS
notamment.
Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera
alors un geste chirurgical d'hémostase.
BUT DE L'INTERVENTION
Un hématome peut se produire au niveau de la loge
Vous présentez un ou plusieurs ganglions sur la partie
opératoire ; celui-ci peut nécessiter un geste de drainage
latérale du cou. Ces ganglions sont liés à l'existence d'une
chirurgical.
pathologie tumorale maligne, qui peut siéger :
Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge
- au niveau des voies aéro-digestives supérieures
opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement
- au niveau des téguments du cuir chevelu et du cou
médical, éventuellement une reprise chirurgicale.
- au niveau de la thyroïde
- au niveau des glandes salivaires.
Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut
survenir en cas de curage étendu ; il mettra plusieurs
Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation de tous les
semaines à se tarir et peut nécessiter une réintervention.
ganglions situés dans le territoire de drainage lymphatique
de l'organe porteur de la tumeur.
On peut enfin observer un oedème laryngé qui peut
imposer une trachéotomie (ouverture de la trachée à la
Cette intervention est nécessaire pour connaître le degré
peau) préventive.
d'extension de la maladie qui, sans traitement, évoluerait
inéluctablement jusqu'à mettre votre vie en jeu.
Toutes ces complications immédiates sont le plus souvent
le fait d'une chirurgie effectuée après radiothérapie.
REALISATION DE L'INTERVENTION
RISQUES SECONDAIRES
Cette intervention se déroule en règle sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au
niveau de votre cou.
Plusieurs éventualités sont possibles :
 soit la lésion tumorale est connue et est opérée, le
curage ganglionnaire sera réalisé dans le même temps
opératoire que la tumeur, par la même incision cutanée, de
façon uni ou bilatérale.

Il faut signaler également la possibilité de douleurs
cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la
mobilisation du bras, nécessitant alors le recours à la
kinésithérapie.
On peut observer un certain degré de sclérose cervicale,
qui se majorera sous l'effet des rayons.
 soit la lésion tumorale n'est pas retrouvée (adénopathie
maligne sans porte d'entrée) ou soit la lésion tumorale a
déjà été traitée par chirurgie ou rayons, l'incision cutanée
est alors située sur la partie latérale du cou, en règle
unilatérale.
Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive
ultérieure de la tumeur.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une complication hémorragique est possible, grave mais
rare, elle nécessite une réintervention d'urgence.
Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu
indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des
difficultés prolongées, sévères de votre alimentation ou une
modification définitive de votre voix.
Enfin, un épanchement aérien thoracique (pneumo-thorax)
est très exceptionnel. Quand il existe, il nécessite alors une
intervention chirurgicale lourde, spécialisée.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE THYROIDECTOMIE
Madame, Monsieur,La thyroïdectomie consiste en l'ablation
plus ou moins importante de la glande thyroïde, glande
endocrine (qui fabrique des hormones) située dans la partie
antéro-inférieure et médiane du cou.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
- une thyroïdectomie sub-totale
- une thyroïdectomie totale.
En règle, une analyse histologique du ou des nodules sera
réalisée pendant l'intervention afin de préciser la nature de
la tumeur.
En cas de tumeur maligne, la thyroïdectomie totale est de
règle, ainsi qu'une vérification et l'ablation de tous les
ganglions situés dans la région du cou d'une part, et le long
de la trachée d'autre part. Ce geste nécessite d'agrandir
l'incision chirurgicale.
Un ou plusieurs drainages aspiratifs seront habituellement
mis en place selon l'importance de l'intervention
chirurgicale. Ils seront retirés au bout de quelques jours.
La durée de l'intervention est très variable en fonction du
type d'intervention, des difficultés chirurgicales, mais aussi
des résultats de l'examen histologique pendant
l'intervention.
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention peut avoir plusieurs buts :
 Soit l'intervention est nécessaire pour préciser la nature
d'un ou de plusieurs nodules décelés au niveau de votre
thyroïde par l'examen clinique, une échographie, voire une
scintigraphie. La chirurgie, dans ce cas, a pour but de
procéder à l'ablation du nodule en enlevant tout ou partie de
la thyroïde pour définir la nature bénigne ou maligne de la
tumeur.
 Soit cette intervention est justifiée par un mauvais
fonctionnement de votre glande, qui ne peut pas être
contrôlé par les traitements médicamenteux que vous avez
reçus. Il est alors demandé au chirurgien de réaliser
l'ablation de votre glande, soit de façon totale, soit de façon
sub-totale, soit de façon partielle selon les cas.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Dans les suites immédiates, comme dans tout acte
opératoire, une complication hémorragique peut survenir ;
elle nécessite alors une réintervention.
Un hématome post-opératoire peut également être
constaté. Il est rarement grave, toutefois il faut souligner la
gravité particulière d'un hématome compressif au niveau de
votre trachée.
La position opératoire, qui nécessite la mise en
hyper-extension du cou, est responsable de douleurs dans
la nuque qui peuvent bénéficier de quelques séances de
kinésithérapie, si nécessaire.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule habituellement sous
anesthésie générale. Il est de la compétence du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au
préalable, de répondre à toutes vos questions relatives à sa
spécialité.

RISQUES SECONDAIRES
L'incision cutanée est horizontale, située dans la partie
antéro-inférieure du cou, si possible dans un pli cutané
naturel.
La suppression de votre glande thyroïde, de façon totale ou
quasi totale, impose un traitement substitutif pour
compenser l'absence de sécrétion hormonale. Ce
traitement est institué dès que l'on a connaissance des
résultats de l'analyse histologique et sera poursuivi sous
contrôle de l'endocrinologue, ou de votre médecin traitant.
La longueur de l'incision sera adaptée au type d'intervention
ainsi qu'au volume de l'hypertrophie de votre glande
(goître).
En cas de geste limité à une moitié du corps thyroïde, il
convient de contrôler la sécrétion thyroïdienne ; un
traitement d'hormone thyroïdienne peut être nécessaire
pendant quelques mois après l'intervention.
Selon l'intervention proposée, il s'agira de réaliser :
- l'exérèse d'un nodule isolé (énucléo-résection)
- une lobo-isthmectomie, à savoir l'ablation de la moitié de
votre glande thyroïde
Malgré les soins apportés à la réparation chirurgicale, la
cicatrice peut présenter des adhérences ou devenir
épaisse, voire "chéloïde". Un traitement local est dans
certains cas souhaitable.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Deux complications sont particulières à la chirurgie de la
glande thyroïde :
 Troubles de la voix : ils peuvent être dus à la dissection
des nerfs récurrents, destinés à l'innervation des cordes
vocales, qui passent juste en arrière de la glande thyroïde,
de part et d'autre de la trachée. Ce trouble peut être
minime, passager. Il peut être immédiat, ou se manifester
secondairement par une gêne dans la voix chantée ou lors
de la voix d'appel.
Habituellement ces troubles sont passagers ; ils peuvent
nécessiter, dans certains cas, une rééducation
orthophonique pour récupérer une voix satisfaisante le plus
rapidement possible.
En cas d'intervention difficile (réintervention, adhérences)
ou extension de la tumeur, cette paralysie des cordes
vocales peut être définitive, voire bilatérale. Ceci est très
exceptionnel. Cette paralysie bilatérale peut être
responsable de la survenue d'un trouble respiratoire
post-opératoire, qui nécessite une surveillance étroite,
permanente de l'opéré.
Dans quelques rares cas un geste complémentaire devra
être pratiqué pour vous permettre de mieux respirer.
En cas de thyroïdectomie totale, et compte-tenu de la place
des glandes para-thyroïdes qui siègent à la face postérieure
de la glande thyroïde, on peut observer des crampes, des
fourmillements dans les mains ou les pieds. Ceci est dû au
manque de calcium lié au dysfonctionnement des glandes
parathyroïdes. Dans ce cas, un traitement médical de
remplacement vous sera prescrit.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE TRACHEOTOMIE
Madame, Monsieur,
- l'arrêt cardio-respiratoire, qui nécessite des soins de
réanimation adaptés
La trachéotomie est l'ouverture temporaire de la trachée
- la blessure du nerf recurrent (nerf innervant le larynx) ou
cervicale, ainsi reliée à la peau, court-circuitant les voies
de la plèvre
respiratoires hautes.
- une plaie vasculaire
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Ces riques sont majorés par le caractère urgent de
l'acte opératoire.
 Les risques précoces sont :
- l'hémorragie qui peut nécessiter une réintervention pour
hémostase
- l'obstruction de la canule par des sécrétions plus ou moins
hémorragiques
- l'emphysème sous-cutané ou épanchement d'air sous la
peau
- un pneumothorax ou un pneumomédiastin (épanchement
d'air dans le thorax).
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
La trachéotomie permet
- de traiter en urgence une asphyxie d'origine laryngée ne
cédant pas au traitement médical.
La surinfection trachéo-bronchique est habituelle pendant
les jours qui suivent l'intervention.
- de préparer un acte chirurgical sur le pharynx ou le larynx
A distance une cicatrisation de la trachéotomie, rétractile,
disgracieuse, peut nécessiter une reprise chirurgicale
ultérieure.
- de pallier à une intubation difficile nécessitée par une
anesthésie générale
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
- de permettre une ventilation prolongée dans un contexte
de réanimation
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consul-tation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
Cependant une trachéotomie peut être réalisée d'extrême
urgence, éventuellement même sous anesthésie locale.
Par une petite incision cervicale médiane à la partie basse
du cou, on réalise une ouverture de la trachée. La mise en
place d'une canule de trachéotomie vient calibrer l'orifice
entre la trachée et la peau. A distance, le simple
retrait de la canule suffira le plus souvent à obtenir une
fermeture spontanée de la trachéotomie.
Les soins locaux et de canule, qui seront effectués par
l'équipe médicale, vous seront expliqués. La durée de
l'hospitalisation vous sera précisée par le chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
 Les risques per-opératoires sont :
L'hémorragie par plaie d'un gros tronc artériel, à destinée
cervicale ou céphalique, reste une éventualité
exceptionnelle. Ce risque est plus particulièrement lié à un
tableau d'asphyxie ou à une disposition anatomique
particulière.
Les chondrites, ou infection des cartilages de la trachée ou
du larynx, peuvent aboutir à une sténose ou rétrecissement
cicatriciel du larynx ou de la trachée.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE LARYNGECTOMIE PARTIELLE
Madame, Monsieur,Les laryngectomies partielles sont des
canule de trachéotomie, mise en place à la fin de
interventions qui réalisent l'ablation de tumeurs de taille
l'intervention, sera supprimée au bout de quelques jours, et
modérée, n'envahissant qu'une partie du larynx. Le larynx
l'orifice se refermera spontanément.
restant sera préservé, voire reconstruit, pour conserver les
fonctions de respiration, déglutition et phonation, qui lui sont
Une sonde d'alimentation est, en règle, mise en place par le
habituelles.
nez et descend jusqu'à l'estomac. Elle sera maintenue
jusqu'à reprise de l'alimentation par la bouche. Un système
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
de drainage aspiratif peut être nécessaire, en particulier
cette intervention, nous vous demandons de lire
lorsqu'une exérèse ganglionnaire est réalisée ; ces drains
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
seront retirés au bout de quelques jours.
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
vous seront précisés par votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
RISQUES IMMEDIATS
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
Un hématome cervical peut survenir dans les suites
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
opératoires ; il peut nécessiter une reprise opératoire pour
possession : prises de sang, examens radiologiques
drainage. Il peut être responsable d'une infection locale.
notamment.
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de la laryngectomie partielle est d'effectuer de façon
complète l'ablation d'une tumeur, tout en conservant
suffisamment de larynx pour pouvoir à nouveau parler,
respirer, manger par les voies naturelles, une fois la
cicatrisation obtenue.
Dans certains cas, malgré un bilan préalable très complet
(endoscopie, bilans radiologiques), cet objectif s'avère
irréalisable en cours d'intervention : l'extension de la
tumeur, constatée pendant l'intervention, peut imposer une
laryngectomie totale.
Les troubles de la déglutition peuvent être prolongés. Ils
nécessitent alors le maintien de la sonde alimentaire, voire
le recours à une gastrostomie (sonde placée par une petite
incision au niveau de l'abdomen, directement dans
l'estomac).
Une infection broncho-pulmonaire, favorisée par les
fausses routes, est d'autant plus à craindre chez les opérés
fragiles ou aux antécédents de bronchite chronique.
Un retard de décanulation peut être observé ; il peut
conduire à une trachéotomie définitive en cas de gêne
respiratoire importante et persistante. Le recours à une
canule parlante peut être envisagé dans certains cas.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention s'effectue sous anesthésie générale. Il est de
la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée se situe au niveau du cou ; le siège précis
et la longueur de l'incision sont fonction du type de
l'intervention, et d'un éventuel geste ganglionnaire (curage)
associé. La nature et le siège précis de la tumeur
conditionnent l'importance de l'exérèse laryngée et la
conservation ou non d'une ou des deux cordes vocales.
Une trachéotomie sera réalisée dans la plupart des cas. Il
s'agit de l'ouverture de la trachée à la peau, sous le larynx, à
la base du cou. Elle est réalisée par sécurité. La
Enfin, signalons des modifications de la voix, dont
l'importance est variable en fonction de l'exérèse
chirurgicale.
Cette intervention ne met pas à l'abri d'un risque de récidive
ultérieure de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Les complications graves sont dominées par une asphyxie,
liée :
- soit à une obstruction de la canule de trachéotomie : dans
ce cas, le tableau d'asphyxie peut être rapidement levé, en
retirant et en changeant la canule qui est obstruée par des
sécrétions bronchiques épaisses
- soit à une inondation trachéo-bronchique de liquide de
régurgitations provenant de l'estomac, source d'infection
broncho-pulmonaire sévère nécessitant des soins de
réanimation appropriés.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXTRACTION DE CORPS ETRANGER OESOPHAGIEN
PAR VOIE ENDOSCOPIQUE
Madame, Monsieur,Vous-même, ou votre enfant, êtes
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
victime d'une ingestion volontaire ou accidentelle d'un corps
vous verrez au préalable, de répondre à vos questions
étranger qui, du fait de sa nature et ses caractéristiques
relatives à sa spécialité.
propres (taille, forme...), et des rétrécissements naturels
des voies digestives, reste bloqué dans l'oesophage.
Pour chacun des deux procédés, l'extraction du corps
étranger est réalisée par les voies naturelles et nécessite,
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
en règle, une surveillance minimale de 24 heures en milieu
cette intervention, nous vous demandons de lire
hospitalier à la recherche de complications éventuelles.
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
Lorsque le corps étranger n'a pas pu être extrait par les
questions.
voies naturelles, ou lorsqu'il existe une perforation
oesophagienne ou une complication, l'extraction du corps
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
étranger peut nécessiter une intervention chirurgicale.
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
RISQUES IMMEDIATS
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
En raison des instruments utilisés pour l'extraction du corps
possession : prises de sang, examens radiologiques
étranger (oesophagoscope rigide), peuvent être observés
notamment.
un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la
cavité buccale, une mobilité anormale des dents. Il est donc
important de signaler, au préalable, si vous avez des dents
BUT DE L'INTERVENTION
fragiles (prothèses en céramique, bridge...).
La suspicion de corps étranger oesophagien nécessite un
contrôle endoscopique dans les plus brefs délais, du fait de
la gravité des complications potentielles. Ces lésions,
induites par le corps étranger, sont d'autant plus graves qu'il
s'agit d'un objet agressif (pointu, piquant, osseux ou
métallique, pile, bouton) et que le temps écoulé depuis
l'ingestion est important. Spontanément laissé en place, ce
corps étranger peut, dans de rares cas, migrer
secondairement dans l'estomac ou induire sur place des
micro-abcès
oesophagiens,
une
perforation
de
l'oesophage, une infection rapidement extensive vers les
organes nobles (coeur, gros vaisseaux, plèvres,
poumons...)
RISQUES SECONDAIRES
Le risque de sténose, ou rétrécissement de l'oesophage,
est exceptionnel. Il est le fait :
- d'un corps étranger ancien, méconnu, ayant entraîné des
lésions muqueuses qui ont mal cicatrisé
- surtout d'antécédents particuliers, responsables de
cicatrices, avec muqueuse fragile (malformations de
l'oesophage opérées dans l'enfance, brûlures de
l'oesophage).
Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps
étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple
ou rigide muni d'un système optique grossissant.

REALISATION DE L'INTERVENTION
Dans certains cas, l'extraction du corps étranger peut être
réalisée à l'aide d'un fibroscope (tube souple) sous
anesthésie locale.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Le plus souvent, notamment chez l'enfant, l'extraction est
réalisée sous anesthésie générale à l'aide d'une
oesophagoscope (tube rigide). Dans ce cas, il est de la
 Toute perforation de l'oesophage nécessite un abord
chirurgical cervical et/ou thoracique, voire abdominal.
 Des complications infectieuses en cas de perforation
peuvent entraîner une médiastinite, parfois gravissime
nécessitant des soins de réanimation.
 Une hémorragie abondante est exceptionnelle et
nécessite alors une intervention chirurgicale.

-
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DU DRAINAGE D'UN PHLEGMON PERI-AMYGDALIEN
Madame, Monsieur,Vous même, ou votre enfant, présentez
un phlegmon péri-amygdalien. Il s'agit d'un abcès de la
Des crachats sanguinolents sont habituels pendant
région amygdalienne responsable de la fièvre, de la douleur
quelques jours.
à la déglutition et de la gêne à l'ouverture buccale. L'échec
du traitement médical impose la réalisation d'un drainage
Compte-tenu du siège de l'abcès, au contact d'organes
chirurgical.
aériens et digestifs, et proche des gros vaisseaux du cou,
des complications septiques peuvent apparaître :
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
- septicémie et choc septique,
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
- abcès d'autres espaces péripharyngés et cellulite cerviest à votre disposition pour répondre à toutes vos
cale
questions.
- complications respiratoires,
- thrombophlébite de la veine jugulaire interne.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
RISQUES SECONDAIRES
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
- Echec du drainage avec nécessité de reprise sous
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
anesthésie générale.
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
- Récidive à distance du phlegmon.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est d'évacuer la collection purulente,
permettant de soulager immédiatement la douleur, de
traiter le foyer infectieux, et de reprendre l'alimentation par
la bouche.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule le plus souvent sans anesthésie.
Pour améliorer le confort du patient, une anesthésie locale
peut être proposée, voire une anesthésie générale. Dans ce
cas,
il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
L'intervention est réalisée en passant les instruments par la
bouche. Une ponction de l'abcès, permettant un
prélèvement
bactériologique
afin
d'adapter
l'antibio-thérapie, peut précéder l'incision de drainage.
Des soins locaux, avec bains de bouche, sont nécessaires
dans les suites. En l'absence d'amélioration franche, une
réouverture de l'incision peut être envisagée dans les
24 heures. En l'absence de drainage, il existe des risques
infectieux graves.
Pour éviter les récidives, l'ablation des amygdales est
recommandée.
RISQUES IMMEDIATS
L'hémorragie cataclysmique, en cas de malformation de
l'artère carotide, est très exceptionnelle.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION ENDOSCOPIE POUR CORPS ETRANGER
TRACHEO-BRONCHIQUE
Madame, Monsieur,Votre enfant, ou vous-même,
Dans certains cas, une thoracotomie (abord chirurgical par
présentez un corps étranger inhalé accidentellement dans
incision cutanée thoracique) peut être nécessaire ; cette
la trachée ou les bronches qui, du fait de sa nature et de ses
intervention comporte des risques propres. L'exérèse par
caractéristiques (taille, forme...), peut être responsable
vois endoscopique doit donc être proposée en premier,
d'une gêne respiratoire plus ou moins intense et/ou de
chaque fois que cela est possible.
complications broncho-pulmonaires.
RISQUES IMMEDIATS
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
En raison des instruments utilisés pour cet examen,
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
peuvent être observés un pincement des lèvres, de la
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité
questions.
anormale d'une dent de lait.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
La suspicion de corps étranger trachéo-bronchique
nécessite un contrôle endoscopique dans les plus brefs
délais, du fait de la gravité des complications potentielles.
Un corps étranger, dans les voies aériennes, déclenche
une infection de la partie du poumon qui est mal ventilée.
Cette infection peut laisser des séquelles définitives
(dilatation des bronches), même après ablation du corps
étranger. Le corps étranger peut aussi se mobiliser et
obstruer les voies aériennes, provoquant une gêne
respiratoire qui peut aller jusqu'à l'asphyxie et au décès.
Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation du corps
étranger par les voies naturelles, à l'aide d'un tube souple
ou rigide muni d'un système optique grossissant.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale, en particulier chez l'enfant. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez au préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
Le fibroscope (tube souple) ou le trachéo-bronchoscope
(tube rigide) est introduit par la bouche, puis entre les
cordes vocales, pour aller jusque dans la trachée puis les
bronches. Divers types de pinces sont utilisés pour retirer
les corps étrangers.
Une surveillance minimale de 24 heures est, en règle,
nécessaire en milieu hospitalier, afin de dépister
d'éventuelles complications.
Une laryngite, responsable d'une gêne respiratoire, peut
survenir, liée à un oedème laryngé passager. Elle nécessite
un traitement médical approprié.
Il est possible que tous les corps étrangers, notamment
végétaux (cacahuètes...) ne puissent être retirés la
première fois, du fait d'une réaction inflammatoire,
hémorragique de la muqueuse, et que d'autres
endoscopies soient nécessaires après quelques jours de
traitement médical.
RISQUES SECONDAIRES
Il s'agit de surinfection broncho-pulmonaire nécessitant une
antibiothérapie et une kinésithérapie avec radiographie de
thorax de contrôle à distance de l'endoscopie. Ils sont liés à
des corps étrangers de nature végétale ou à des corps
étrangers anciens, méconnus.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
- Une asphyxie brutale peut nécessiter une trachéotomie.
- Une hémorragie brutale des voies aériennes peut
nécessiter une intervention d'urgence dans un but
d'hémostase, par voie thoracique.
- Un pneumothorax peut nécessiter un drainage pendant
quelques jours.
- Un décès par asphyxie brutale ou hémorragie grave
restent très exceptionnels.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE OTOPLASTIE
Madame, Monsieur,
L'otoplastie est une chirurgie correctrice des malformations
du pavillon de l'oreille (oreille décollée).
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Le risque principal est celui d'une hémorragie
post-opératoire responsable d'un hématome. La survenue
d'un hématome implique une évacuation de celui-ci, donc
une reprise opératoire et un pansement compressif plus
prolongé.
RISQUES SECONDAIRES
- Infection post-opératoire beaucoup plus rare, se
manifestant par des douleurs de l'oreille et un aspect
inflammatoire du pavillon. Cette infection requiert un
traitement antibiotique approprié pour prévenir une infection
cartilagineuse.
BUT DE L'INTERVENTION
- Si les résultats morphologiques sont le plus souvent
satisfaisants, dans quelques cas des irrégularités des
zones de plicature peuvent être constatées. Il est, en outre,
difficile d'assurer une symétrie parfaite des deux pavillons
de l'oreille.
Cet acte chirurgical, à visée esthétique, a pour but de
remodeler le pavillon de l'oreille.
- Des troubles sensitifs peuvent s'observer au niveau de la
cicatrice, pouvant gêner le port de lunettes.
REALISATION DE L'INTERVENTION
- Le pavillon d'oreille reste sensible pendant plusieurs
semaines.
Pour améliorer la tolérance de l'intervention, et en
particulier chez l'enfant, une anesthésie générale est
souvent proposée et programmée. Il est de la compétence
du médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable, de répondre à vos questions
relatives à sa spécialité.
Une anesthésie locale pour être effectuée seule ou en
complément de l'anesthésie générale, en utilisant de la
xylocaïne.
L'intervention comporte une incision cutanée derrière
l'oreille, permettant un travail des structures cartilagineuses
du pavillon par des incisions appropriées. Une fermeture
cutanée est effectuée avec un pansement compressif.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
vous seront précisés par votre chirurgien.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Les hématomes favorisent les complications infectieuses
et, en particulier, les chondrites (infection du cartilage du
pavillon de l'oreille) qui peuvent aboutir à une nécrose avec
destruction quasi totale du cartilage de l'oreille, laissant
persister une oreille petite et souvent très déformée.
Dans de très rares cas, imprévisibles, la cicatrice cutanée
rétro-auriculaire peut s'épaissir et prendre un caractère
hypertrophique disgracieux, réalisant une cicatrice
chéloïde.

RISQUES IMMEDIATS
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE UVULO-PALATO-PHARYNGOPLASTIE AVEC
AMYGDALECTOMIE
Madame, Monsieur,
On peut observer quelques crachats hémorragiques en
L'uvulo-palato-pharyngoplastie
(U.P.P.P.)
avec
post-opératoire.
amygda-lectomie réalise un raccourcissement avec mise
en tension du voile du palais et plastie d'élargissement du
Les douleurs sont habituelles et majorent la gêne à la
pharynx.
déglutition ; elles peuvent nécessiter un traitement
antalgique majeur.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
Des troubles de la déglutition avec reflux des liquides par le
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
nez peuvent s'observer de façon transitoire.
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Une surinfection peut survenir et sera prise en charge par
votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
RISQUES SECONDAIRES
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuse. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
- Modification de la voix par fuite d'air, nécessitant parfois
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
une prise en charge orthophonique.
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
- Persistance des fausses routes nasales aux liquides,
pouvant nécessiter une rééducation de la déglutition, ainsi
que des paresthésies pharyngées parfois durables (gêne
BUT DE L'INTERVENTION
pharyngée).
Vous présentez un ronflement. Au moindre doute, un
enregistrement du sommeil aura éliminé un syndrôme
d'apnées du sommeil.
Une intervention, même bien conduite, ne met pas à l'abri
d'un échec fonctionnel partiel.
Il n'existe jusqu'alors aucune prise en charge
médicamenteuse. Le seul traitement est chirurgical.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention est réalisée, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez au
préalable, de répondre à vos questions relatives à sa
spécialité.
L'intervention est effectuée par voie buccale, sans cicatrice
extérieure. Elle réalise un raccourcissement du voile avec
sacrifice partiel ou total de la luette. Elle associe une
amygdalectomie et une remise en tension des muscles
vélo-pharyngés.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser
l'intervention, on peut observer des petites lésions de la
langue, de la lèvre ou des dents. Ces lésions sont bénignes.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Deux complications majeures doivent être signalées :
- la sténose pharyngée au niveau du voile du palais
- et l'incontinence du voile.
Elles peuvent
complémentaire.
bénéficier

d'un
geste
chirurgical
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE RHINO-SEPTO-PLASTIE
Madame, Monsieur,
- à réaliser un remodelage particulier de la pointe du nez
La rhino-septo-plastie est une chirurgie correctrice des
avec des incisions cutanées autour de la narine
déformations de la cloison et de la pyramide nasale.
Une contention endo-nasale est assurée par un méchage
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
et/ou la mise en place de plaques de Silastic. Ceux-ci
cette intervention, nous vous demandons de lire
seront retirés au bout de quelques jours.
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
Une contention externe (plâtre, attelles métalliques ou en
questions.
résine...) sera maintenue en place pendant quelques jours,
comme vous le précisera votre chirurgien.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
Un traitement antibiotique et anti-oedémateux peuvent être
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
prescrits.
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
RISQUES IMMEDIATS
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
L'oedème et l'hématome de la face sont habituels, plus ou
moins importants, et vont persister plusieurs jours.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de la rhino-septo-plastie est de remodeler la cloison
nasale pour améliorer la respiration et de corriger les
déformations apparentes de votre nez. Le risque de
déformations résiduelles après l'intervention est fonction de
l'importance des déformations anatomiques constatées.
Vous pouvez présenter un larmoiement lié à l'irritation des
voies lacrymales, celui-ci sera passager.
Un trouble de la sensibilité de vos dents de la mâchoire
supérieure est possible, temporaire.
Dans les suites immédiates de l'intervention, un
saignement post-opératoire est possible, de même au
déméchage ; il est rarement important.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une
anesthésie générale est souvent proposée et programmée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
Toute douleur ou fièvre peut témoigner d'un processus
infectieux local, qui sera contrôlé par votre chirurgien.
A l'ablation du plâtre ou de l'attelle, on peut constater une
petite érosion cutanée qui cicatrisera spontanément.
RISQUES SECONDAIRES
Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en
complément, en utilisant de la Xylocaïne.
L'intervention s'effectue par les voies naturelles, sans
cicatrice cutanée ; dans certains cas, une incision cutanée
minime, peu visible, peut être nécessaire.
Le temps chirurgical comporte un geste sur la cloison
nasale et/ou un geste sur les cartilages de la pointe du nez,
et un geste osseux avec ostéotomies (sections osseuses
dirigées).
Des troubles de sensibilité au niveau de votre nez peuvent
persister pendant quelques semaines.
Une perforation séquellaire de votre cloison est possible.
Elle sera parfois cause de sifflements lors de la respiration,
de formation de croûtes, de petites hémorragies.

La persistance d'une obstruction nasale peut être due à des
adhérences, ou brides cicatricielles endo-nasales ou à
l'importance de la déformation initiale du cartilage.
Dans de très rares cas les incisives de la mâchoire
supérieure peuvent rester insensibles.Enfin, si les résultats
morphologiques sont le plus souvent satisfaisants, dans
quelques cas la déformation de votre nez peut persister ou
récidiver après intervention ; ceci est dû, le plus souvent, à
une déformation initiale complexe.
Dans certains cas, le chirurgien peut être amené :
- à effectuer une greffe cartilagineuse ou osseuse prélevée
sur vous-même
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Dans de très rares cas on peut observer
 une nécrose, c'est à dire une mortification de la peau,
augmentant les délais de cicatrisation et laissant une
cicatrice inesthétique.
 une complication infectieuse grave, à type de méningite
ou d'abcès par fuite du liquide céphalo-rachidien très
exceptionnelle, de même que les troubles de l'odorat.
 les complications ophtalmologiques : troubles de la vue,
atteinte de la voie lacrymale sont extrêmement rares.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CERVICOTOMIE EXPLORATRICE
Madame, Monsieur,
La durée de l'hospitalisation et des soins post-opératoires
Vous présentez une masse cervicale de nature inconnue,
seront précisés par votre chirurgien.
malgré divers examens réalisés au préalable (examens
biologiques, radiologiques, endoscopiques, cytologiques..)
RISQUES IMMEDIATS
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
Une hémorragie est possible. Elle est rare mais nécessitera
alors un geste chirurgical d'hémostase.
Un hématome peut se produire au niveau de la loge
opératoire. Celui-ci peut nécessiter un geste de drainage
chirurgical.
Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge
opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement
médical, éventuellement une reprise chirurgicale.
Un épanchement ou un écoulement de lymphe peuvent
survenir en cas de geste chirurgical étendu ; il mettra
plusieurs semaines à se tarir et peut nécessiter une
réintervention.
BUT DE L'INTERVENTION
RISQUES SECONDAIRES
L'intervention a pour but d'effectuer une exploration
chirurgicale, de prélever tout ou partie de la masse pour
réaliser un examen histologique per-opératoire et ainsi
adapter le traitement.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
La cicatrice cervicale s'effectue en regard de la masse, le
plus souvent dissimulée dans un pli cutané. L'intervention
consiste en une exploration cervicale pour identifier le siège
anatomique de la lésion et son origine. La masse cervicale
sera prélevée en totalité ou en partie, pour permettre la
réalisation d'un examen histologique per-opératoire, un
examen bactériologique ou autre.
Selon les résultats, l'intervention peut être poursuivie pour
compléter le geste chirurgical, le patient ayant été prévenu
au préalable des différentes éventualités. Ainsi peuvent être
réalisés un curage ganglionnaire, une thyroïdectomie (cf
fiches complémentaires).
Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau
de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques
jours.
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au
niveau de votre cou.
Il faut signaler également la possibilité de douleurs
cervicales ou de l'épaule avec gêne fonctionnelle à la
mobilisation du bras, nécessitant le recours éventuel à une
kinésithérapie.
Dans certains cas, en l'absence d'identification histologique
précise, une seconde intervention peut être nécessaire
quelques jours plus tard, orientée par les résultats
histologiques définitifs.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une complication hémorragique grave est possible, mais
rare. Elle nécessite une réintervention d'urgence.
Dans de rares cas, si le sacrifice d'un nerf a été rendu
indispensable au cours de l'intervention, on peut prévoir des
difficultés prolongées, sévères de votre alimentation, ou
une modification définitive de votre voix.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE ADENECTOMIE
Madame, Monsieur,
RISQUES IMMEDIATS
Vous présentez un ganglion cervical de nature
indéterminée, dont il nous est demandé de faire le
Un hématome est possible, il est en règle peu préoccupant.
prélèvement.
On peut observer également une suppuration locale qui
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
peut entraîner une petite désunion de la cicatrice. Celle-ci
cette intervention, nous vous demandons de lire
nécessitera des soins locaux, prolongera la durée de
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
cicatrisation et peut être responsable d'une cicatrice
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
vicieuse.
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, on peut observer une petite zone d'anesthésie
de votre cou.
BUT DE L'INTERVENTION
Enfin, selon les résultats histologiques définitifs, une
réintervention peut être nécessaire pour compléter le geste
chirurgical.
Le but de cette adenectomie est de préciser la nature
infectieuse ou tumorale, bénigne ou maligne, de ce
ganglion hypertrophié.
RISQUES SECONDAIRES
Il faut signaler également la possibilité de douleurs
cervicales ou de l'épaule, en règle passagères.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention peut être effectuée sous anesthésie
locale. Pour améliorer la tolérance de l'intervention, une
anesthésie générale peut être proposée et programmée. Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'intervention s'effectue par une petite incision en regard du
ganglion. Celui-ci sera prélevé pour différentes analyses
(bactériologie, histologie...).
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Si le sacrifice d'un nerf a été rendu indispensable au cours
de l'intervention, on peut prévoir, dans de très rares cas,
des troubles de la voix, des difficultés lors de l'alimentation.

Un examen histologique per-opératoire pourra être
demandé pour préciser la nature de la lésion et adapter, si
nécessaire, le geste chirurgical.
Le drainage aspiratif n'est pas systématique. Lorsqu'il est
mis en place, il est maintenu pendant quelques jours.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires
seront précisés par votre chirurgien.
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE RESECTION D'UN DIVERTICULE
PHARYNGO-OESOPHAGIEN PAR VOIE CERVICALE
Madame, Monsieur,Le diverticule pharyngo-oesophagien,
Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau
appelé diverticule de Zencker, est une poche dépendant du
de la région opérée. Il sera maintenu pendant quelques
tube digestif, faisant hernie au niveau de la partie basse et
jours.
interne du cou.
La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
seront précisés par votre chirurgien.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
RISQUES IMMEDIATS
questions.
Une hémorragie est possible, elle est rare mais nécessitera
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
alors un geste chirurgical d'hémostase.
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
Une désunion de la cicatrice, une surinfection de la loge
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
opératoire nécessiteront des soins locaux, un traitement
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
médical et éventuellement une reprise chirurgicale.
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
Un épanchement ou un écoulement de lymphe peut
notamment.
survenir ; il mettra plusieurs semaines à se tarir et peut
nécessiter une réintervention.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est d'effectuer l'ablation chirurgicale
de la poche diverticulaire qui, sans traitement, par son
augmentation de volume progressive, entraîne :
 des troubles de déglutition qui peuvent être responsables
à la longue d'une altération de l'état général
 des troubles de compression avec gêne respiratoire et
modification de la voix
 des fausses routes lors de la déglutition avec risque
d'infections pulmonaires répétées qui peuvent, à terme,
mettre en jeu le pronostic vital.
La cancérisation du kyste reste exceptionnelle.
Une autre alternative thérapeutique est un traitement par
voie endoscopique, c'est à dire par les voies naturelles.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'incision cervicale s'effectue à la base du cou, à gauche,
après éventuelle mise en place d'une sonde naso-gastrique
sous contrôle de la vue, par voie endoscopique.
L'intervention supprime la poche diverticulaire et lève le
rétrecissement musculaire responsable de l'apparition de
ce diverticule.
Enfin, on peut observer une altération transitoire de votre
voix par atteinte du nerf qui innerve la corde vocale gauche.
Une rééducation orthophonique peut être prescrite.
RISQUES SECONDAIRES
Des fausses routes peuvent être observées, notamment
lors de la déglutition des liquides.
La cicatrice peut être fibreuse, épaisse, douloureuse.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.

On peut observer, dans de rares cas, à plus ou moins long
terme, une récidive de la gêne à la déglutition et/ou des
sensations de blocage alimentaire lors de l'alimentation.
Ceci peut être dû soit à une récidive du diverticule, soit à
une sténose de votre tube digestif par mauvaise
cicatrisation.
thoraciques au niveau du médiastin. Ces complications
restent très exceptionnelles.

Un lâchage des sutures digestives peut aboutir soit à une
fistulisation cutanée, soit à des complications infectieuses
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PONCTION DE SINUS FRONTAL UNI OU BILATERALE
AVEC OU SANS DRAINAGE
Les soins post-opératoires, la durée des lavages, de même
que le traitement médical, ainsi que la durée
Madame, Monsieur,
d'hospitalisation, vous seront précisés par votre chirurgien.
Vous présentez une sinusite frontale, c'est à dire une
inflammation avec épanchement purulent de la cavité
sinusienne, confirmée par les examens radiologiques.
RISQUES IMMEDIATS
Cette atteinte est uni ou bilatérale, isolée ou associée à
l'atteinte des autres cavités des sinus de la face.
L'hémorragie avec hématome sous-cutané secondaire sont
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
rarement préoccupants.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
On peut observer une petite suppuration cutanée, minime.
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Parfois, en cas de déplacement du drain, il peut se produire
un décollement sous-cutané lors des lavages.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
RISQUES SECONDAIRES
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
L'infection secondaire de l'os frontal, ou ostéite, est rare.
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
Des douleurs séquellaires au niveau de la région frontale
notamment.
sont, en règle, minimes.
BUT DE L'INTERVENTION
On peut observer une cicatrice cutanée un peu trop visible,
car irrégulière, disgracieuse, ou hypertrophique, dans la
zone de ponction.
Le but de cette ponction est double :
 diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature
de l'atteinte siégeant au niveau du ou des sinus frontaux et
d'effectuer, éventuellement, des prélèvements pour
analyses.
 thérapeutique : ce geste permettra d'évacuer une
collection et d'effectuer des lavages dans les jours qui
suivent l'intervention si un drainage est laissé en place.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Ce geste peut être réalisé sous anesthésie locale. Dans
certains cas, pour améliorer la tolérance de l'intervention,
une anesthésie générale est proposée et programmée. Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
La ponction est réalisée par voie trans-cutanée, un peu
au-dessus de la tête du sourcil et nécessite une trépanation
de l'os pour introduire un drain ou clou de Lemoyne, qui
sera fixé à la peau.
Enfin ce geste ne met pas à l'abri d'une récidive de votre
sinusite.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La fausse route, lors de la ponction, est très exceptionnelle ;
elle peut entraîner une effraction méningée et/ou cérébrale
avec
risques
d'hématome,
de
suppuration
cérébro-méningée, de méningite, qui peuvent être source
de séquelles graves.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT TRAITEMENT CHIRURGICAL D'UNE EXOSTOSE DU CONDUIT AUDITIF
EXTERNE
La durée d'hospitalisation, les soins post-opératoires seront
Madame, Monsieur,
précisés par votre chirurgien.
Vous présentez un rétrecissement de votre conduit auditif
externe par hypertrophie des parois osseuses ; cette
affection oblitérante du conduit auditif externe est à l'origine
RISQUES IMMEDIATS
d'infections récidivantes et de surdité.
Les douleurs à la mastication sont inévitables en
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
post-opératoire.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
Une petite effraction de votre tympan a pu se produire au
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
cours de l'intervention, celle-ci cicatrisera le plus souvent
questions.
spontanément en l'absence d'une pathologie chronique de
votre oreille moyenne.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
RISQUES SECONDAIRES
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
La cicatrisation est longue à obtenir. Une surinfection est
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possible et nécessite des soins locaux appropriés. Le
possession : prises de sang, examens radiologiques
risque de sténose de votre conduit auditif externe impose
notamment.
une surveillance médicale étroite.
BUT DE L'INTERVENTION
Cet acte chirurgical a pour but de pratiquer l'ablation de ces
excroissances osseuses afin de rétablir le calibre de votre
conduit auditif externe. En l'absence de traitement,
l'obstruction osseuse se complète et aboutit à un processus
infectieux permanent avec risque de contamination de
l'oreille moyenne.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale
sera, le plus souvent, réalisée en complément, en utilisant
de la Xylocaïne.
L'intervention se déroule, en règle, par voie du conduit
auditif externe. Si nécessaire, un abord externe peut être
réalisé, laissant une petite cicatrice devant ou derrière
l'oreille.
Après décollement de la peau, on procède à l'ablation
instrumentale de cette exostose ou excroissance osseuse.
Selon l'importance de l'exérèse et la qualité de la peau du
conduit auditif externe, une greffe cutanée peut être
nécessaire.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
La paralysie faciale post-opératoire est très rare. Elle est le
fait de déformations majeures des structures osseuses de
votre conduit auditif externe. Elle peut nécessiter un geste
chirurgical complémentaire pour décomprimer le nerf qui
pourra, ainsi, récupérer une fonction normale.
Compte-tenu de la proximité de l'articulation de la
mâchoire, un blocage temporo-mandibulaire peut survenir.
Il nécessitera des soins appropriés.
Enfin, une surdité post-opératoire reste une éventualité très
exceptionnelle.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UN DRAINAGE POUR UN ADENO-PHLEGMON CERVICAL
Madame, Monsieur,
Vous-même ou votre enfant présentez une tuméfaction
latéro-cervicale inflammatoire, consécutive à une infection
de votre gorge, qui ne se résorbe pas sous traitement
médical.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est d'aborder chirurgicalement la
tuméfaction pour inciser, faire des prélèvements
(bactériologiques, histologiques) et draîner la collection
abcédée. Ce geste est nécessaire pour éviter des
complications potentielles à type de fistulisation à la peau,
dissémination de l'infection, voire des complications graves
à type de rupture vasculaire.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Une intervention sous anesthésie locale est possible. Le
plus souvent, pour améliorer la tolérance de l'intervention,
une anesthésie générale est proposée et programmée. Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée s'effectue en regard de la tuméfaction.
On incise la poche de l'abcès, on effectue les
prélèvements, on débride la collection purulente, on
effectue un lavage. Un système de drainage et/ou irrigation
sera, en règle, mis en place. Il sera maintenu pendant
quelques jours.
Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation
vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Une hémorragie est possible ; elle est rare mais peut, dans
certains cas, nécessiter un geste chirurgical d'hémostase.
RISQUES SECONDAIRES
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, disgracieuse, on peut observer des zones
d'anesthésie au niveau de votre cou.
Selon la localisation de la tuméfaction, on peut observer
une atteinte du nerf qui innerve les muscles de la région du
menton.
Enfin, en cas de collection volumineuse, ou d'infection
particulièrement tenace malgré le traitement médical
associé au drainage, on peut observer une récidive de
l'abcès qui nécessite alors un nouveau drainage.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
L'hémorragie cataclysmique par rupture des gros
vaisseaux est une éventualité rarissime, le plus souvent liée
au processus infectieux qui a nécrosé les parois
vasculaires.
Une infection extensive à la région cervico-faciale (cellulite)
ou la dissémination du processus infectieux avec
septicémie sont, en règle, liées à la pathologie causale ou
au germe responsable de l'infection. Ces complications
nécessitent
un
traitement
médical
approprié,
éventuellement en milieu spécialisé.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE NEUROTOMIE VESTIBULAIRE
Madame, Monsieur,
Vous présentez un vertige périphérique invalidant en
rapport avec un dysfonctionnement de la partie de l'oreille
interne participant aux fonctions de l'équilibre. Ces vertiges
évoluent depuis plusieurs mois à plusieurs années et le
traitement médical s'est révélé inefficace ou insuffisant.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
 il peut s'agir de risques hémorragiques à type
d'hématome extra-dural qui nécessitent une
réintervention d'urgence. Ces risques hémorragiques
sont parfois gravissimes, mettant en jeu le pronostic
vital.
 Risques infectieux qui sont liés à l'ouverture des
espaces méningés : méningite immédiate ou
secondaire par persistance d'un écoulement de liquide
céphalo-rachidien.
REALISATION DE L'INTERVENTION
 Risques spécifiques de la voie d'abord :
- pour la voie sus-pétreuse =
. risques de névralgies séquellaires de la région
opérée
. risques de paralysie faciale qui peut être source de
séquelles
. possibilité de crises comitiales (épilepsie) à
distance de l'intervention
. troubles de l'élocution (aphasie persistante après
l'intervention en cas de compression du cerveau)
. surdité complète (cophose) par ouverture
accidentelle au niveau de l'oreille interne
- pour la voie trans-labyrinthique =
. la perte totale de l'audition ne constitue pas une
complication ; elle est inévitable puisque l'oreille
interne est délibérément sacrifiée
- pour la voie rétro-sigmoïde =
. une hémorragie est possible en cas de plaie du
sinus latéral, tronc veineux de drainage intra-crânien
. paralysie faciale avec risque de séquelles
définitives
. surdité résiduelle
Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Il
est de la compétence du médecin anesthésiste
réanimateur, que vous verrez en consultation préalable à
l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa
spécialité.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de l'intervention est de sectionner les fibres
nerveuses qui véhiculent les informations provenant du
labyrinthe. Pour se faire, le nerf doit être abordé dans son
trajet, soit dans le conduit auditif interne, soit dans l'angle
ponto-cerebelleux.
Plusieurs éventualités sont possibles :
 la voie sus-pétreuse : le nerf est abordé à la partie
supérieure du conduit auditif interne après avoir réalisé
une incision cutanée temporale avec volet osseux
 la voie rétro-sigmoïde : le nerf est abordé dans l'angle
ponto-cerebelleux
après
une
incision
cutanée
rétro-auriculaire
 la voie trans-labyrinthique : le nerf est abordé dans le
conduit auditif interne et l'angle ponto-cérébelleux après
avoir traversé et donc détruit le labyrinthe. L'incision
cutanée est rétro-auriculaire.
Les soins post-opératoires, la durée d'hospitalisation seront
précisés par votre chirurgien.
RISQUES ET COMPLICATIONS
 Risques communs à toute chirurgie de la base du
crâne :

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CHIRURGIE DU SAC ENDO-LYMPHATIQUE
Madame, Monsieur,
Vous présentez une maladie de Menière invalidante. Des
troubles de l'équilibre persistent et l'évolution de la maladie
a considérablement dégradé votre audition. Le traitement
médical s'est révélé inefficace ou insuffisant.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Il faut signaler la possibilité d'un risque hémorragique par
blessure du sinus latéral, tronc veineux intracrânien ; cette
blessure est le plus souvent constatée immédiatement
pendant l'intervention, et donc traitée.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
RISQUES IMMEDIATS
Compte-tenu de la proximité du trajet du nerf facial
intimement lié aux structures de l'oreille, une paralysie
faciale peut être constatée en post-opératoire. Elle est en
règle d'évolution favorable.
Une baisse de l'audition peut être constatée en
post-opératoire du fait du bruit occasionné par le fraisage.
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
Cette maladie est due à une anomalie du sac
endo-lymphatique. C'est un petit appendice de l'oreille
interne situé sur la face postérieure cérebelleuse du rocher,
relié au vestibule, organe de l'équilibre, par un canal
traversant le rocher. A l'intérieur de ce sac, il règne une
pression trop importante, responsable des troubles de
l'équilibre et de la dégradation de l'audition.
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse,
douloureuse, on peut observer un décollement secondaire
du pavillon de l'oreille.
En cas d'ouverture du sac endo-lymphatique, il existe un
risque de fistule avec les espaces méningés, qui peut être
source d'une méningite secondaire. Celle-ci nécessitera un
traitement médical approprié.
Le but de l'intervention qui vous est proposée est d'agir sur
cette hyperpression :
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU
EXCEPTIONNELLES
 soit en décomprimant le sac, c'est à dire en le libérant de
son carcan osseux
 soit en réalisant, en plus, une fenêtre pour ouvrir le sac et
en la maintenant ouverte avec des artifices.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
REALISATION DE L'INTERVENTION
La perte totale, définitive, de l'audition liée à l'ouverture
accidentelle du labyrinthe reste très exceptionnelle.
Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie
générale est souvent proposée et programmée. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une
anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en
complément, en utilisant de la Xylocaïne.
L'incision cutanée est rétro-auriculaire. Un fraisage de la
mastoïde est effectué (ouverture des cavités postérieures
de l'oreille). Le sac et le canal sont libérés ; une ouverture
peut être ensuite pratiquée au niveau du sac avec mise en
place d'un petit catheter en Silastic ou en Téflon.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE DECOMPRESSION POST-TRAUMATIQUE DU NERF
FACIAL
Madame, Monsieur,
Vous même ou votre enfant présentez une paralysie de
l'hémiface, consécutive à un traumatisme du crâne avec
fracture du rocher, identifiée sur le bilan radiologique. Cette
paralysie faciale s'accompagne d'une surdité d'intensité
variable, parfois définitive, qui sera identifiée avant
l'intervention.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le nerf facial traverse le rocher dans un canal osseux. Le
but de l'intervention est de lever la compression réalisée par
les fragments osseux au niveau du foyer de fracture de ce
canal et de réparer les lésions du nerf selon leur gravité.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Pour améliorer la tolérance de l'intervention une anesthésie
générale est proposée et programmée. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur, que
vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une
anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en
complément, en utilisant de la Xylocaïne.
Selon le siège de la fracture, cette décompression peut
s'effectuer :
 soit par voie trans-mastoïdienne : incision cutanée
rétro-auriculaire avec ouverture de la mastoïde (cavité
osseuse postérieure de l'oreille) par fraisage
 soit par voie sus-pétreuse : incision cutanée temporale
avec volet osseux.
Le nerf sera libéré de son foyer de fracture et décomprimé.
La réparation peut nécessiter une suture directe du nerf ou
le recours à une greffe qui sera prélevée au niveau du cou,
ce qui donne lieu à une petite cicatrice complémentaire.
En cas d'atteinte de la chaîne des osselets (surdité de
transmission), une réparation peut être tentée au cours de
la même intervention.
La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous
seront précisés par le chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Il faut signaler la possibilité de phénomènes hémorragiques
par blessure du sinus latéral, gros tronc veineux de
drainage intra-crânien, lorsque la voie d'abord est
trans-mastoïdienne.
En cas de voie d'abord sus-pétreuse, risque d'hématome
extra-dural qui peut nécessiter une intervention d'urgence.
Compte-tenu de la proximité des structures de l'oreille
interne,
risque
d'acouphènes
(sifflements
ou
bourdonnements) ou de vertiges.
RISQUES SECONDAIRES
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse, épaisse et
douloureuse, de la possibilité d'un décollement secondaire
du pavillon de l'oreille, on peut constater une déformation
de la région temporo-pariétale liée au déplacement
secondaire du volet osseux. Même en cas de récupération
complète de la motricité de la face, peuvent être observés
des syncinésies ou un hémispasme.
Enfin, le risque de surdité totale, définitive, ou de
non-récupération de la paralysie faciale sont plus liés au
traumatisme crânien lui-même qu'à l'acte chirurgical. En
cas de paralysie faciale définitive, une chirurgie secondaire
pourra être envisagée.
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU
EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Les risques hémorragiques sont exceptionnellement
gravissimes, mettant en jeu le pronostic vital.

Des crises comitiales (épilepsie) peuvent être observées à
distance du traumatisme ; elles nécessitent un traitement
médical.
Du fait du risque d'effraction méningée, une infection peut
se produire, responsable de méningite. Cette effraction
méningée est, en règle, liée au traumatisme lui-même plus
qu'à l'intervention chirurgicale.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE EXERESE D'UNE TUMEUR ENDO-NASALE PAR VOIE
PARA-LATERO-NASALE
Madame, Monsieur,
Les soins post-opératoires, le méchage, la durée
d'hospitalisation vous seront précisés par votre chirurgien.
Vous présentez une tumeur des fosses nasales objectivée
par l'examen clinique et l'imagerie et dont la nature a été
précisée par un prélèvement préalable. Son exérèse est
RISQUES IMMEDIATS
nécessaire par voie externe.
Une hémorragie post-opératoire peut nécessiter une
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
réintervention chirurgicale.
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
La surinfection est rarement majeure, en règle bien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
contrôlée par le traitement médical.
questions.
L'oedème post-opératoire est habituel, ce qui justifie dans
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
certains cas un pansement modelant, modérément
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
compressif.
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
Des complications oculo-orbitaires sont possibles et liées à
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
la proximité de l'oeil par rapport aux cavités
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
naso-sinusiennes, et donc à l'extension tumorale. Elles
possession : prises de sang, examens radiologiques
nécessitent un traitement approprié.
notamment.
RISQUES SECONDAIRES
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention a pour but d'enlever votre tumeur, pour
supprimer l'obstruction nasale, les douleurs, les épistaxis
(saignements de nez) et de contrôler l'extension tumorale.
En l'absence de traitement, ces signes fonctionnels
augmentent et la tumeur risque de s'étendre vers l'orbite et
l'oeil, vers les méninges ou vers les os de la face et la peau.
En cas de tumeur maligne, le traitement chirurgical radical
peut être suivi de radiothérapie.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule sous anesthésie générale. Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée part de la tête du sourcil, descend sur le
côté du nez et peut être prolongée sur la lèvre supérieure à
sa partie médiane. Cette incision permet d'aborder le
squelette de la face ; un volet osseux est réalisé, donnant
accés aux cavités du nez et des sinus de la face.
L'ablation de la tumeur s'effectue selon nécessité, c'est à
dire selon les extensions.
Le volet osseux est parfois reposé en place, fixé comme
une fracture.
En dehors de la cicatrice, qui peut être fibreuse, épaisse,
voire douloureuse, on peut observer :
 une anesthésie dans la région de la joue, de la lèvre
supérieure ; celle-ci peut être définitive, elle peut être
délibérée du fait de l'extension de la tumeur à proximité du
nerf sensitif de la face (branche intermédiaire du nerf
trijumeau)
 une séquelle esthétique parfois importante peut être
observée avec déviation de la pyramide nasale. Celle-ci
est le plus souvent due à une ostéite (infection) du volet
osseux
 un larmoiement est également fréquemment observé. Il
est lié à la sténose ou à l'ablation des voies lacrymales.
 enfin la formation de croûtes endonasales est habituelle
avec risque de saignements de nez répétés nécessitant
des soins locaux quotidiens.
Larmoiement, déformation nasale sont largement majorés
en cas de radiothérapie post-opératoire. Enfin, il faut
souligner que cette intervention ne met pas à l'abri d'un
risque ultérieur de récidive de la tumeur.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Compte-tenu de la proximité des espaces méningés et des
cavités naso-sinusiennes, on peut observer une
méningite post-opératoire, précoce ou secondaire, par
persistance d'un écoulement de liquide céphalo-rachidien
méconnu.
De même, du fait de la contiguité des cavités orbitaires et
de leur contenu, il faut aussi souligner le risque, bien
qu'exceptionnel, de cécité.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DE LA CURE CHIRURGICALE D'UNE FISTULE
BUCCO-SINUSIENNE
RISQUES IMMEDIATS
Madame, Monsieur,
Vous présentez une communication entre votre sinus
maxillaire et la bouche qui ne s'est pas fermée
spontanément.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Cette intervention a pour but de nettoyer la cavité de votre
sinus maxillaire et de fermer la fistule pour éviter la
surinfection
sinusienne
responsable
d'odeurs
nauséabondes (cacosmie) et le reflux de liquide ou de
débris alimentaires dans la cavité sinusienne lors de
l'alimentation.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Cette intervention se déroule, en règle, sous anesthésie
générale.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
La voie d'abord est endo-buccale, sans cicatrice extérieure,
la fermeture s'effectue par un lambeau de voisinage.
On y associe, en règle, un drainage du sinus maxillaire ou
méatotomie (ouverture large du sinus dans la fosse nasale)
pour permettre aux sécrétions de s'évacuer librement.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
Le risque hémorragique est minime. Les douleurs
post-opératoires sont le plus souvent modérées.
Une infection sinusienne, responsable d'une tuméfaction
douloureuse de la joue nécessite un traitement médical
adapté.
RISQUES SECONDAIRES
Malgré une technique chirurgicale appropriée, la récidive de
la fistule est possible et nécessite alors une réintervention.
Enfin il faut souligner que, dans certains cas, il est
impossible d'adapter une prothèse dentaire en
post-opératoire.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CORDECTOMIE PAR VOIE DE THYROTOMIE
Le risque hémorragique est faible. L'hémorragie est
rarement abondante.
Madame, Monsieur,
Vous êtes porteur d'un cancer du tiers moyen de la corde
Le risque infectieux est minime ; il sera aisément contrôlé
vocale. Les conditions locales n'ont pas permis de faire
par un traitement médical.
l'ablation de la corde vocale par voie naturelle
(endoscopie).Afin que vous soyez clairement informé du
En l'absence de drainage on peut observer un emphysème
déroulement de cette intervention, nous vous demandons
sous-cutané (épanchement d'air sous la peau du cou), de
de lire attentivement ce document d'information. Votre
résorption spontanée.
chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
RISQUES SECONDAIRES
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
En cas de trachéotomie, on peut observer une cicatrice
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
vicieuse de la trachée aboutissant à une sténose trachéale.
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
Cette sténose est rarement invalidante.
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
La dysphonie (modification de la voix) est une conséquence
possession : prises de sang, examens radiologiques
obligatoire après ablation de la corde vocale. Toutefois
notamment.
cette dysphonie peut être majorée par une cicatrisation
vicieuse au niveau du larynx.
BUT DE L'INTERVENTION
La cordectomie est l'ablation d'une tumeur maligne
diagnostiquée à un stade précoce, limitée, afin d'éviter
toute extension tumorale à d'autres structures laryngées, ce
qui imposerait un geste chirurgical plus lourd. Il s'agit donc
d'un traitement précoce et complet.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. Il est
de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur,
que vous verrez en consultation préalable à l'intervention,
de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
L'incision cutanée est de petite taille. Son siège exact vous
sera précisé par votre chirurgien. On procède ensuite à
l'ouverture du cartilage thyroïde (pomme d'Adam), ce qui
permet d'effectuer l'ablation complète de la corde vocale.
La fermeture s'effectue parfois sur un drainage. Dans
certains cas une trachéotomie de quelques jours peut être
réalisée à titre de sécurité sur le plan ventilatoire.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri d'une récidive
tumorale ultérieure.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Une détresse respiratoire peut être observée. Ce risque
justifie pour certains la trachéotomie systématique.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT DRAINAGE D'UNE COLLECTION DU SINUS FRONTAL PAR VOIE
ENDOSCOPIQUE
Madame, Monsieur,
Le diagnostic d'une collection du sinus frontal vient d'être
effectué d'après les signes cliniques que vous présentez et
le bilan radiologique qui a été réalisé. Cette atteinte est soit
isolée, soit associée à l'atteinte d'un ou plusieurs autres
sinus de la face. Elle doit bénéficier d'un geste de drainage
du sinus.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de ce drainage est double :
 diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature
de la collection siégeant au niveau du sinus frontal,
d'effectuer des prélèvements pour analyses
 thérapeutique : ce geste permettra d'évacuer la collection,
et ainsi de prévenir les complications.
En effet, en l'absence de traitement, la collection frontale
peut diffuser aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité
orbitaire, l'os frontal, les méninges, et induire des
complications infectieuses graves.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
L'hémorragie post-opératoire est habituellement bénigne.
Elle peut, dans certains cas, nécessiter un geste local.
RISQUES SECONDAIRES
La formation de croûtes est habituelle et nécessite des
soins locaux.
La cicatrisation endo-nasale peut aboutir à la formation
d'adhérences ou synéchies au niveau de la fosse nasale,
responsables d'une obstruction nasale.
Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri d'une récidive de
la collection à l'intérieur du sinus.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Un hématome intra-orbitaire compressif avec risque de
cécité peut nécessiter une intervention en urgence.
L'écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec
risque de méningite précoce ou tardive est une
complication exceptionnelle qui nécessite un traitement
spécifique.
REALISATION DE L'INTERVENTION

L'intervention peut être réalisée sous anesthésie locale.
Pour améliorer la tolérance de l'examen, une anesthésie
générale est souvent proposée et programmée. Il est de la
compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur que
vous verrez en consultation préalable à l'intervention, de
répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
Le geste chirurgical sera réalisé par voie endoscopique
(voie naturelle). L'intervention consistera à ouvrir et drainer
le sinus frontal en passant par la fosse nasale. Les
instruments sont utilisés sous contrôle d'optiques
lumineuses.
INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE CRANIALISATION D'UN OU DES SINUS FRONTAUX
Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale. Il
Madame, Monsieur,
est
de
la
compétence
du
Vous présentez une pathologie du ou des sinus frontaux
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
diagnostiquée cliniquement et confirmée par un bilan
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
radiologique. Ces lésions sont responsables de signes
questions relatives à sa spécialité.
cliniques importants et comportent un risque évolutif
certain.
Le geste chirurgical sera réalisé par voie coronale :
l'incision va d'une oreille à l'autre, en passant dans le cuir
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
chevelu par le sommet du front. Un volet osseux est réalisé.
cette intervention, nous vous demandons de lire
Il sera refixé en fin d'intervention comme pour une fracture.
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
Un drainage aspiratif sera, en règle, mis en place au niveau
questions.
de la région opérée ; il sera maintenu pendant quelques
jours.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
seront précisés par votre chirurgien.
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
RISQUES IMMEDIATS
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
On peut observer une suppuration cutanée liée à une
infection, avec désunion de la cicatrice et donc retard de la
cicatrisation.
BUT DE L'INTERVENTION
Un hématome sous-cutané peut éventuellement nécessiter
La cranialisation consiste à supprimer le sinus frontal et sa
un drainage secondaire.
paroi postérieure en totalité. Ce type de chirurgie s'effectue
en règle à double équipe, associant une équipe
neuro-chirurgicale et une équipe d'oto-rhino-laryngologie.
RISQUES SECONDAIRES
Le but de cette cranialisation est double :
 diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature
des lésions du sinus frontal et d'en réaliser éventuellement
une étude histologique
 thérapeutique : ce geste permettra de réaliser l'exérèse
des lésions et d'éviter ainsi les complications.
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, on peut observer des zones d'anesthésie au
niveau de la région du front et du cuir chevelu.
Dans certains cas une déformation visible du front peut
persister, liée à un déplacement secondaire du volet
osseux.
L'indication d'une cranialisation a été posée soit devant
l'échec de plusieurs thérapeutiques médicales et
chirurgicales, soit que l'atteinte frontale entraîne une
effraction de la paroi sinusienne postérieure et expose les
méninges à un risque infectieux.
Compte-tenu de la proximité des voies olfactives, on peut
constater un trouble définitif de l'odorat.
En effet, en l'absence de traitement, ces lésions peuvent
s'étendre aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité
orbitaire, l'os frontal, les méninges, avec un risque de
complications infectieuses graves.
Enfin, on peut observer une nécrose partielle du cuir
chevelu responsable d'une cicatrisation retardée, avec
risque de calvitie.
Des céphalées, ou douleurs de la région frontale, peuvent
être séquellaires.

COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
REALISATION DE L'INTERVENTION
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Un hématome intra-orbitaire compressif, avec risque de
cécité peut nécessiter une intervention urgente.
Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec
risque de méningite précoce ou tardive est une
complication exceptionnelle, due le plus souvent à une
disposition anatomique particulière de la partie haute des
cavités sinusiennes.
Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité
variable, sont possibles : atteinte des muscules oculaires,
atteinte des voies lacrymales.
Toutes ces complications sont exceptionnelles ; elles
peuvent vous alarmer mais il faut bien savoir que votre
pathologie sinusienne elle-même est évolutive et
susceptible de se compliquer au cours de son évolution
spontanée.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UNE LESION BENIGNE DU SINUS FRONTAL PAR VOIE
ORBITAIRE
Une surinfection est possible localement, elle nécessite un
traitement approprié.
Madame, Monsieur,Vous présentez une lésion bénigne du
sinus frontal diagnostiquée à l'examen clinique et confirmée
Un hématome sous-cutané secondaire peut nécessiter un
par le bilan radiologique.
geste de drainage.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le but de cette exérèse est double :
 Diagnostique : ce geste permettra de confirmer la nature
bénigne de cette lésion par un examen histologique.
 Thérapeutique : ce geste permettra de réaliser l'exérèse
de cette lésion bénigne et d'éviter son évolution.
L'exérèse de cette lésion bénigne est nécessaire ; en effet,
en l'absence de traitement, cette lésion frontale pourrait
s'étendre aux régions voisines, à savoir l'oeil et la cavité
orbitaire, l'os frontal, les méninges, et induire ainsi des
complications soit par compression, soit par surinfection.
RISQUES SECONDAIRES
En dehors de la cicatrice qui peut être fibreuse ou épaisse,
douloureuse, on peut observer une zone d'anesthésie au
niveau du front et de la paupière.
Une ostéite (infection) de l'os frontal nécessitera un
traitement approprié.
La surinfection de votre cavité sinusienne, responsable
d'une sinusite frontale, peut justifier un geste de drainage
par voie externe ou par voie endoscopique (endonasale).
Dans certains cas, peuvent s'observer des douleurs
séquellaires au niveau de la région frontale, ou une petite
dépression au-dessus du sourcil.
Enfin, ce traitement ne met pas à l'abri d'une récidive
éventuelle de cette lésion bénigne intra-sinusienne.
COMPLICATIONS GRAVES
ET/OU EXCEPTIONNELLES
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
REALISATION DE L'INTERVENTION
Un hématome orbitaire compressif, avec risque de cécité,
peut nécessiter une intervention urgente.
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Il est
de la compétence du médecin-anesthésiste-réanimateur,
que vous verrez en consultation préalable à l'intervention,
de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.
Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec
risque de méningite précoce ou tardive est une
complication exceptionnelle, le plus souvent due à
l'extension de la tumeur.
Ce geste chirurgical sera réalisé par voie orbitaire.
L'incision cutanée s'effectue au niveau de la partie
supéro-interne de l'orbite et peut remonter jusqu'aux
sourcils. L'abord du sinus frontal s'effectue à travers la paroi
osseuse antérieure de la cavité sinusienne.
Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité
variable, sont possibles : atteinte des muscles oculaires
avec vision double, atteinte des voies lacrymales.
Les soins post-opératoires et la durée de l'hospitalisation
vous seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES IMMEDIATS
Toutes ces complications sont exceptionnelles. Elles
peuvent vous alarmer mais il faut bien savoir que cette
tumeur bénigne intra-sinusienne est elle-même évolutive et
susceptible de se compliquer au cours de son évolution
spontanée.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION DE L'EXERESE D'UN NEURINOME DE L'ACOUSTIQUE
paralysie faciale lui-même lié au volume et au siège de la
Madame,Monsieur,
tumeur.
Vous présentez une tumeur du nerf acoustique, nerf de
l'audition et de l'équilibre. Elle a été objectivée par l'examen
clinique, les examens d'audition, de l'équilibre et le bilan
d'imagerie.
Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de
cette intervention, nous vous demandons de lire
attentivement ce document d'information. Votre chirurgien
est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
N'oubliez pas de dire à votre chirurgien les traitements que
vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine,
anticoagulants... N'oubliez pas de signaler si vous avez
déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier
médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de
l'hospitalisation, les documents médicaux en votre
possession : prises de sang, examens radiologiques
notamment.
BUT DE L'INTERVENTION
Le neurinome est une tumeur bénigne, non cancéreuse.
Les risques évolutifs de cette tumeur sont liés à sa situation
profonde entre l'os du rocher où se situe l'oreille, d'une part,
le cerveau et le cervelet, d'autre part. Surdité et troubles de
l'équilibre sont les principales conséquences initiales de la
tumeur ; à moyen ou à long termes peuvent apparaître des
signes liés à la compression du cerveau ou d'autres nerfs,
principalement le nerf trijumeau (sensibilité de la face) et le
nerf facial (mobilité du visage). Compte-tenu de ces
menaces, l'intervention chirurgicale vous est proposée.
Le but de l'intervention est de retirer la tumeur dans sa
totalité, tout en préservant l'ensemble des structures
cérébrales et les nerfs au contact de la tumeur.
L'intervention s'effectue sous anesthésie générale et sera
suivie d'une phase de surveillance post-opératoire
spécialisée.
Il
est
de
la
compétence
du
médecin-anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en
consultation préalable à l'intervention, de répondre à vos
questions relatives à sa spécialité.
Quelle que soit la voie d'abord, l'intervention comporte une
incision cutanée dans le cuir chevelu, au-dessus et en
arrière de l'oreille, une ouverture de l'os et des espaces
méningés.
L'intervention est réalisée sous microscope opératoire, qui
permet une dissection très fine pour libérer la tumeur du
cerveau, du cervelet et des autres nerfs crâniens,
notamment le nerf facial qui est toujours accolé à la tumeur.
Une surveillance électrique de votre nerf facial est effectuée
pendant l'intervention.
Dans certains cas, le comblement de la cavité opératoire
est réalisé par du tissu graisseux ou musculaire pris sur la
paroi de l'abdomen ou sur la cuisse, avant la fermeture
cutanée.
Les soins post-opératoires et la durée d'hospitalisation vous
seront précisés par votre chirurgien.
RISQUES POST-OPERATOIRES
Une paralysie faciale peut apparaître après l'opération, le
plus souvent dès le réveil. Elle peut être partielle ou totale.
Elle est due aux manoeuvres de libération de la tumeur
intimement liée au nerf facial, qui est refoulé, étalé et, ainsi,
fragilisé. Elle régresse progressivement en quelques
semaines ou mois. Quand elle persiste totalement au-delà
d'un an, une intervention peut être envisagée pour
récupérer une mobilité de votre face.
REALISATION DE L'INTERVENTION
L'intervention se fait soit par l'oto-rhino-laryngologiste, soit
en double équipe par l'oto-rhino-laryngologiste et le
neuro-chirurgien, en fonction des caractéristiques de la
tumeur, de son extension vers le cerveau principalement, et
en fonction des habitudes des équipes.
Plusieurs voies d'abord peuvent être utilisées ; elles ont
chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix
de la voie d'abord est essentiellement fonction du volume
de la tumeur, de l'importance de la surdité et de la
possibilité de conserver une audition utile, et du risque de

Des troubles de l'équilibre peuvent exister dans les
premières semaines post-opératoires, ils sont liés à la
suppression du nerf vestibulaire (partie du nerf auditif
responsable de l'équilibre) ou à des troubles neurologiques,
et seront corrigés par une rééducation spécialisée.
La surdité, du côté opéré, est totale, définitive, obligatoire,
lorsque la voie d'abord choisie passe au travers du rocher
et de l'oreille (voie trans-labyrinthique) ; cette voie d'abord
est souvent choisie pour les tumeurs de gros volume,
responsables d'une altération importante de l'audition. La
surdité est souvent aggravée lorsque la voie d'abord passe
en arrière du rocher (voie rétro-sigmoïde) ou au-dessus du
rocher (voie sus-pétreuse), même quand les conditions
locales de l'acte chirurgical s'avèrent favorables.
COMPLICATIONS GRAVES ET/OU
EXCEPTIONNELLES
L'acouphène, bruit intime perçu dans l'oreille et la tête, à
type de bourdonnement ou de sifflement, souvent présent
avant l'intervention, persiste en post-opératoire, ou survient
après l'opération.
Tout acte médical, investigation, exploration, intervention
sur le corps humain, même conduit dans des conditions de
compétence et de sécurité conformes aux données
actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,
recèle un risque de complication.
Un trouble de la sensibilité de la face peut persister ou
apparaître après ablation d'une tumeur de volume
important.
Les risques infectieux, qui sont liés à l'ouverture des
espaces méningés, peuvent être responsables d'une
méningite immédiate. La persistance d'un écoulement de
liquide céphalo-rachidien au niveau de la cicatrice ou par le
nez peut être responsable d'une méningite d'apparition
secondaire. La mise en place d'un drain lombaire peut être
proposée pour faciliter la cicatrisation ; une réintervention
de comblement de la cavité opératoire pourra être
secondairement proposée.
Les risques hémorragiques à type d'hématome extra-dural
nécessitent une réintervention d'urgence.
Selon la voie d'abord, la possibilité de crises comitiales
(épilepsie) à distance de l'intervention ou de troubles de
l'élocution (aphasie) doivent être signalés.
D'une manière générale, les risques post-opératoires sont
proportionnels au volume de la tumeur ; ils ne sont jamais
totalement absents même si la tumeur est petite.

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