IV - 4 Anomalies gravimétriques - Espace d`authentification univ

publicité
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Relief non compensé
Relief compensé
• Air libre : AAL > 0
• Air libre : AAL = 0
• Bouguer : AB = 0
• Bouguer : AB < 0
◮ Anomalie de Bouguer : toutes les anomalies liées à la croûte
connue sont corrigées → on voit les anomalies sous le Moho
moyen
C.Grigné - UE Terre Profonde
170
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Dorsales
C.Grigné - UE Terre Profonde
171
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Dorsales
¥ Anomalie
à l’air libre (Free air) :
• Faible amplitude (-20 à +20 mGal)
• Correspond aux reliefs
• A grande longueur d’onde : indique qu’il y a équilibre isostatique
(pas le cas dans l’Atlantique Nord → Raisons ?
- sédiments ?
- relief de trop courte longueur d’onde pour être compensé ?)
C.Grigné - UE Terre Profonde
172
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Dorsales
¥ Anomalie
à l’air libre (Free air) :
• Faible amplitude (-20 à +20 mGal)
• Correspond aux reliefs
• A grande longueur d’onde : indique qu’il y a équilibre isostatique
(pas le cas dans l’Atlantique Nord → Raisons ?
- sédiments ?
- relief de trop courte longueur d’onde pour être compensé ?)
¥ Anomalie
de Bouguer :
• Décroît du plateau océanique vers la dorsale
◮ Indique un déficit de masse en profondeur
C.Grigné - UE Terre Profonde
172
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Dorsales
¥ Anomalie
à l’air libre (Free air) :
• Faible amplitude (-20 à +20 mGal)
• Correspond aux reliefs
• A grande longueur d’onde : indique qu’il y a équilibre isostatique
(pas le cas dans l’Atlantique Nord → Raisons ?
- sédiments ?
- relief de trop courte longueur d’onde pour être compensé ?)
¥ Anomalie
de Bouguer :
• Décroît du plateau océanique vers la dorsale
◮ Indique un déficit de masse en profondeur
C.Grigné - UE Terre Profonde
172
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Subduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
173
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Subduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
173
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Subduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
174
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Subductions
¥ Anomalie
à l’air libre fortement négative au-dessus de la fosse (-300 mGal)
◮ Traduit le déséquilibre isostatique −→ dynamique du manteau
C.Grigné - UE Terre Profonde
175
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Subductions
¥ Anomalie
à l’air libre fortement négative au-dessus de la fosse (-300 mGal)
◮ Traduit le déséquilibre isostatique −→ dynamique du manteau
¥ Anomalie
positive au niveau de l’arc volcanique
◮ Traduit la présence de la plaque en subduction et la transformation de la croûte
océanique en éclogite
C.Grigné - UE Terre Profonde
175
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Isostasie : rebond post-glaciaire
• Exemple : entre -80 000 ans et -10 000 ans, la Scandinavie était
couverte de 2.5 km de glace
◮ Surcharge et réponse élastique de la lithosphère
• Réchauffement climatique à -10 000 ans, fonte de la calotte glaciaire
◮ Soulèvement rapide de 50 cm/an à 1 cm/an
C.Grigné - UE Terre Profonde
176
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Isostasie : rebond post-glaciaire
• Exemple : entre -80 000 ans et -10 000 ans, la Scandinavie était
couverte de 2.5 km de glace
◮ Surcharge et réponse élastique de la lithosphère
• Réchauffement climatique à -10 000 ans, fonte de la calotte glaciaire
◮ Soulèvement rapide de 50 cm/an à 1 cm/an
C.Grigné - UE Terre Profonde
176
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Isostasie : rebond post-glaciaire
• Exemple : entre -80 000 ans et -10 000 ans, la Scandinavie était
couverte de 2.5 km de glace
◮ Surcharge et réponse élastique de la lithosphère
• Réchauffement climatique à -10 000 ans, fonte de la calotte glaciaire
◮ Soulèvement rapide de 50 cm/an à 1 cm/an
C.Grigné - UE Terre Profonde
176
IV - 4 Anomalies gravimétriques
Isostasie : rebond post-glaciaire
• Exemple : entre -80 000 ans et -10 000 ans, la Scandinavie était
couverte de 2.5 km de glace
◮ Surcharge et réponse élastique de la lithosphère
• Réchauffement climatique à -10 000 ans, fonte de la calotte glaciaire
◮ Soulèvement rapide de 50 cm/an à 1 cm/an
◮ Anomalies gravimétriques :
• A l’installation de la calotte glaciaire, avant enfoncement : AAL > 0
• Pendant l’enfoncement : AAL diminue et tend vers zéro,
AB diminue
• Après la fonte des glaces : AAL < 0 et AB tend vers zéro
C.Grigné - UE Terre Profonde
176
Anomalie de Bouguer de la France
C.Grigné - UE Terre Profonde
177
Anomalie de Bouguer de la France
C.Grigné - UE Terre Profonde
177
Anomalie de Bouguer de la France
Faible
déficit
Fort
déficit
Excès
Fort déficit
C.Grigné - UE Terre Profonde
Excès
177
Anomalie de Bouguer de la France
• Fort déficit dans les Alpes
Pyrénées :
épaississement de la croûte
Faible
déficit
Fort
déficit
et
• Excès de masse dans le Golfe de
Gascogne et le Golfe du Lion :
amincissement de la croûte
Excès
Fort déficit
C.Grigné - UE Terre Profonde
Excès
• Faible déficit vers Massif Central,
Vosges et Pays de Bray : position
du Moho
178
V - Dynamique du Manteau
1) Flux de chaleur
2) Bilan thermique
3) Géotherme
4) Convection thermique
C.Grigné - UE Terre Profonde
179
V - Dynamique du manteau
¥ Variations
latérales de densité dans le manteau profond vues par
• la tomographie sismique
• le géoïde
C.Grigné - UE Terre Profonde
180
V - Dynamique du manteau
¥ Variations
latérales de densité dans le manteau profond vues par
• la tomographie sismique
• le géoïde
¥ Des
variations latérales de densité dans un milieu fluide créent des
déplacements
C.Grigné - UE Terre Profonde
180
V - Dynamique du manteau
¥ Variations
latérales de densité dans le manteau profond vues par
• la tomographie sismique
• le géoïde
¥ Des
variations latérales de densité dans un milieu fluide créent des
déplacements
◮ Mouvements dans le manteau, dont la manifestation en surface est
la tectonique des plaques
C.Grigné - UE Terre Profonde
180
V - Dynamique du manteau
¥ Variations
latérales de densité dans le manteau profond vues par
• la tomographie sismique
• le géoïde
¥ Des
variations latérales de densité dans un milieu fluide créent des
déplacements
◮ Mouvements dans le manteau, dont la manifestation en surface est
la tectonique des plaques
¥ Mouvements
très lents (quelques cm par an), dans un milieu très
visqueux
C.Grigné - UE Terre Profonde
180
V - 1 Flux de chaleur
dT
¥ Gradient thermique
en surface mesuré par des forages :
dz
∼30 K pour 1 km
C.Grigné - UE Terre Profonde
181
V - 1 Flux de chaleur
dT
¥ Gradient thermique
en surface mesuré par des forages :
dz
∼30 K pour 1 km
dT
dz
k : conductivité thermique (W.m−1 .K −1 )
¥ Flux
de chaleur : q = k
q : W.m−2
C.Grigné - UE Terre Profonde
181
V - 1 Flux de chaleur
dT
¥ Gradient thermique
en surface mesuré par des forages :
dz
∼30 K pour 1 km
dT
dz
k : conductivité thermique (W.m−1 .K −1 )
¥ Flux
de chaleur : q = k
q : W.m−2
C.Grigné - UE Terre Profonde
181
V - 1 Flux de chaleur
¥ Flux
de chaleur important au niveau des dorsales et des chaînes de
montagne récentes
¥ Valeurs
les plus faibles au-dessus des cratons anciens et des vieux
fonds océaniques
¥ Distribution
complexe du flux de chaleur au-dessus des continents :
dépend de l’âge de la croûte, de la concentration en éléments
radioactifs, de l’épaisseur de la croûte...
¥ Distribution
simple au niveau océanique : refroidissement en fonction
de l’âge de la lithosphère
◮ Flux océanique modélisé par un refroidissement par conduction
C.Grigné - UE Terre Profonde
182
V - 1 Flux de chaleur océanique
¥ Equation
de la chaleur pour la conduction :
∂2T
∂T
=k
ρCp
∂t
∂z 2
8
−3
>
>
< ρ : masse volumique (kg.m )
Cp : capacité calorifique (J.K −1 .kg −1 )
>
>
:
k : conductivité thermique (W.K −1 .m−1 )
C.Grigné - UE Terre Profonde
183
V - 1 Flux de chaleur océanique
¥ Equation
de la chaleur pour la conduction :
∂2T
∂T
=k
ρCp
∂t
∂z 2
¥ En
8
−3
>
>
< ρ : masse volumique (kg.m )
Cp : capacité calorifique (J.K −1 .kg −1 )
>
>
:
k : conductivité thermique (W.K −1 .m−1 )
considérant que la plaque océanique se déplace avec une vitesse U , la
distance x par rapport à la dorsale est x = U t, où t est l’âge du plancher
océanique.
C.Grigné - UE Terre Profonde
183
V - 1 Flux de chaleur océanique
¥ Equation
de la chaleur pour la conduction :
∂2T
∂T
=k
ρCp
∂t
∂z 2
8
−3
>
>
< ρ : masse volumique (kg.m )
Cp : capacité calorifique (J.K −1 .kg −1 )
>
>
:
k : conductivité thermique (W.K −1 .m−1 )
¥ En
considérant que la plaque océanique se déplace avec une vitesse U , la
distance x par rapport à la dorsale est x = U t, où t est l’âge du plancher
océanique.
¥ L’équation
ci-dessus permet de calculer un gradient thermique à la position x
!1/2
!1/2
ρCp U
dT
ρCp
= (Ti − T0 )
(ou à l’âge t) tel que
= (Ti − T0 )
dz
πk x
πk t
8
< Ti : température à la base de la lithosphère(∼ 1300◦ C)
: T0 : température en surface(∼ 0◦ C)
C.Grigné - UE Terre Profonde
183
V - 1 Flux de chaleur océanique
¥ Equation
de la chaleur pour la conduction :
¥ En
Flux de chaleur, mW.m−2
140
∂2T
∂T
=k
ρCp
∂t
∂z 2
120
8
−3
100>
>
< ρ : masse volumique (kg.m )
Cp : capacité calorifique (J.K −1 .kg −1 )
>
:
80>
k : conductivité thermique (W.K −1 .m−1 )
considérant que
60 la plaque océanique se déplace avec une vitesse U , la
distance x par rapport à la dorsale est x = U t, où t est l’âge du plancher
40
océanique.
¥ L’équation
ci-dessus
thermique à la position x
20 permet de calculer un gradient
!1/2
!1/2
ρCp U
dT
ρCp
=
(T
(ou à l’âge t) tel que
=
(T
i − T0 )
i − T0 )
0
dz
πk x
πk t
0
1000
2000
3000
4000
8
Distance à la ride, km
< Ti : température à la base de la lithosphère(∼ 1300◦ C)
: T0 : température en surface(∼ 0◦ C)
C.Grigné - UE Terre Profonde
183
V - 1 Flux de chaleur océanique
¥ Equation
de la chaleur pour la conduction :
¥ En
Flux de chaleur, mW.m−2
140
∂2T
∂T
=k
ρCp
∂t
∂z 2
120
8
−3
100>
>
< ρ : masse volumique (kg.m )
Cp : capacité calorifique (J.K −1 .kg −1 )
>
:
80>
k : conductivité thermique (W.K −1 .m−1 )
considérant que
60 la plaque océanique se déplace avec une vitesse U , la
distance x par rapport à la dorsale est x = U t, où t est l’âge du plancher
40
océanique.
¥ L’équation
ci-dessus
thermique à la position x
20 permet de calculer un gradient
!1/2
!1/2
ρCp U
dT
ρCp
=
(T
(ou à l’âge t) tel que
=
(T
i − T0 )
i − T0 )
0
dz
πk x
πk t
0
40
80
120
160
8
Age, Ma
< Ti : température à la base de la lithosphère(∼ 1300◦ C)
: T0 : température en surface(∼ 0◦ C)
C.Grigné - UE Terre Profonde
183
V - 1 Flux de chaleur
¥ Flux
de chaleur océanique facile à modéliser, pour des âges jusqu’à ∼80 Ma
1
(varie en p
)
âge
◮ Flux de chaleur moyen océanique : proche de 100 mW.m−2
¥ Flux
de chaleur continental : plus variable,
mais en moyenne proche de 55 mW.m−2
C.Grigné - UE Terre Profonde
184
V - 1 Flux de chaleur
¥ Flux
de chaleur océanique facile à modéliser, pour des âges jusqu’à ∼80 Ma
1
(varie en p
)
âge
◮ Flux de chaleur moyen océanique : proche de 100 mW.m−2
¥ Flux
de chaleur continental : plus variable,
mais en moyenne proche de 55 mW.m−2
• Le flux à la surface des continents est lié en grande partie aux éléments
radioactifs présents dans les continents
• Le flux de chaleur venant du manteau à la base des continents est
faible : 10-15 mW.m−2
C.Grigné - UE Terre Profonde
184
V - 1 Flux de chaleur
¥ Flux
de chaleur océanique facile à modéliser, pour des âges jusqu’à ∼80 Ma
1
(varie en p
)
âge
◮ Flux de chaleur moyen océanique : proche de 100 mW.m−2
¥ Flux
de chaleur continental : plus variable,
mais en moyenne proche de 55 mW.m−2
• Le flux à la surface des continents est lié en grande partie aux éléments
radioactifs présents dans les continents
• Le flux de chaleur venant du manteau à la base des continents est
faible : 10-15 mW.m−2
◮ Perte totale de chaleur de la Terre : 4.2 × 1013 W = 42 TW
(le soleil dégage 7.1 × 1017 W)
C.Grigné - UE Terre Profonde
184
V - 2 Bilan thermique
42 TW
12 TW
30 TW
100 mW/m
50−60 mW/m
2
6−7 TW
origine radioact.: 14−15 TW
10−15 mW/m
2
chaleur primordiale : 20 TW
C.Grigné - UE Terre Profonde
185
2
V - 2 Bilan thermique
Sur les 42 ± 4 TW :
¥ Au
total : 22 TW dûs aux éléments radioactifs (U, Th et K)
• 14-15 TW dans le manteau
• 6-7 TW dans les continents
• Une petite partie dans le noyau ?
¥ Chaleur
primodiale due à l’accrétion : 20 TW
• Chaleur latente libérée par cristallisation de la graine
C.Grigné - UE Terre Profonde
186
Dynamique du manteau
1) Flux de chaleur
2) Bilan thermique
3) Géotherme
4) Convection thermique
C.Grigné - UE Terre Profonde
187
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
• Par forage, on sait que proche de la surface, la variation est de 30◦ /km
• Ce gradient baisse rapidement avec la profondeur : à la base de la lithosphère
T≃ 1300◦ C
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
• Par forage, on sait que proche de la surface, la variation est de 30◦ /km
• Ce gradient baisse rapidement avec la profondeur : à la base de la lithosphère
T≃ 1300◦ C
• Pour construire le géotherme, on utilise des “points d’ancrage”, donnés par les
transitions de phase
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
Ol
γ
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
• Par forage, on sait que proche de la surface, la variation est de 30◦ /km
Ol
β
• Ce gradient baisse rapidement avec la profondeur : à la base de la lithosphère
T≃ 1300◦ C
Olivine
α
gé
ot
he
rm
e
• Pour construire le géotherme, on utilise des “points d’ancrage”, donnés par les
transitions de phase
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
Ol
γ
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
• Par forage, on sait que proche de la surface, la variation est de 30◦ /km
Ol
β
• Ce gradient baisse rapidement avec la profondeur : à la base de la lithosphère
T≃ 1300◦ C
Olivine
α
gé
ot
he
rm
e
• Pour construire le géotherme, on utilise des “points d’ancrage”, donnés par les
transitions de phase
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Définition : Modèle radial de variation de la température dans la Terre
en fonction de la profondeur
• Pas d’accès direct à la température en profondeur
• Par forage, on sait que proche de la surface, la variation est de 30◦ /km
• Ce gradient baisse rapidement avec la profondeur : à la base de la lithosphère
T≃ 1300◦ C
• Pour construire le géotherme, on utilise des “points d’ancrage”, donnés par les
transitions de phase
◮ T≃ 1500◦ C à 410 km
◮ T≃ 1650◦ C à 660 km
C.Grigné - UE Terre Profonde
188
V - 3 Géotherme
Données :
Température, C
2000
4000
• Points d’ancrage
des transitions
410
660
Profondeur, km
Gradient adiabatique
2000
4000
Fusion du
6000
C.Grigné - UE Terre Profonde
6000
• Gradient en surface
fer
• T augmente avec la
pression
(gradient
adiabatique
≃ 0.3◦ /km)
• Noyau doit être liquide
• Graine doit être solide
189
V - 3 Géotherme
Température, C
2000
4000
6000
410
660
Profondeur, km
Gradient adiabatique
2000
4000
Fusion du
6000
C.Grigné - UE Terre Profonde
fer
190
V - 3 Géotherme
Température, C
2000
4000
6000
410
660
Profondeur, km
Gradient adiabatique
2000
4000
Fusion du
6000
C.Grigné - UE Terre Profonde
fer
190
Remarque : Exploitation géothermique
Géothermie : Technique qui vise à exploiter la chaleur interne terrestre
• Exploitation directe quand il existe des sources chaudes : chauffage urbain, eau
chaude courante, thermalisme.
Ex.: Chaudes-Aigues, source à 82◦ C
• Très basse énergie et basse énergie : aquifères à quelques centaines de
mètres de profondeur, utilisation de nappes phréatiques existantes,
eau de 30 à 150◦ C → Chauffage.
• Haute énergie : eau injectée à grande profondeur, 150 à 350◦ C, sort sous
forme vapeur pour alimenter des turbines
→ Production d’électricité.
C.Grigné - UE Terre Profonde
191
Remarque : Exploitation géothermique
Géothermie : Technique qui vise à exploiter la chaleur interne terrestre
• Exploitation directe quand il existe des sources chaudes : chauffage urbain, eau
chaude courante, thermalisme.
Ex.: Chaudes-Aigues, source à 82◦ C
• Très basse énergie et basse énergie : aquifères à quelques centaines de
mètres de profondeur, utilisation de nappes phréatiques existantes,
eau de 30 à 150◦ C → Chauffage.
• Haute énergie : eau injectée à grande profondeur, 150 à 350◦ C, sort sous
forme vapeur pour alimenter des turbines
→ Production d’électricité.
C.Grigné - UE Terre Profonde
191
Remarque : Exploitation géothermique
Géothermie : Technique qui vise à exploiter la chaleur interne terrestre
• Exploitation directe quand il existe des sources chaudes : chauffage urbain, eau
chaude courante, thermalisme.
Ex.: Chaudes-Aigues, source à 82◦ C
• Très basse énergie et basse énergie : aquifères à quelques centaines de
mètres de profondeur, utilisation de nappes phréatiques existantes,
eau de 30 à 150◦ C → Chauffage.
• Haute énergie : eau injectée à grande profondeur, 150 à 350◦ C, sort sous
forme vapeur pour alimenter des turbines
→ Production d’électricité.
C.Grigné - UE Terre Profonde
191
Téléchargement