Description - leasorbonne

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Julie Seban
Investissement.
L’investissement correspond à l’acquisition de biens de production mesurée au sens de la
comptabilité nationale par la formation brute de capital fixe (FBCF). Cette dernière représente les
actifs fixes (actifs corporels ou incorporels) utilisés dans le processus de production pendant au
moins un an. De nombreux facteurs déterminent le comportement d’investissement des entreprises :
la demande anticipée, le coût des facteurs de production, les contraintes d’endettement, la
profitabilité, le taux d’intérêt.
Investissement en capital humain.
C’est l’ensemble des capacités acquises par les individus et qui accroissent leur efficacité
productive.
Capital.
La notion de capital renvoie soit à la dimension financière de ressources provenant de l'épargne ou
de l'emprunt et destiné à acquérir des actifs réels (machines, équipements) ou financiers, soit, à la
dimension physique des biens de production. Le capital physique ou technique est le moyen de
production produit par l'homme. On emploie également la notion de capital humain pour désigner le
stock des capacités humaines économiquement productives. Dans la théorie marxiste, le capital est
un rapport social. Le capital existe dès lors qu'un capitaliste peut acheter de la force de travail
dont l'utilisation va permettre de créer de la valeur.
Capital humain.
Notion développée par Gary Becker qui repose sur l'idée que le travail peut-être assimilé à une
forme de capital dont les principales caractéristiques sont le niveau de formation, de qualification,
la santé, etc. L'investissement en capital humain via les dépenses d'éducation est une des bases de
la théorie de la croissance endogène
Capital financier:
Placements réalisés par une entreprise dans d'autres entreprises ou dans d'autres secteurs.
Capital fixe au technique:
Ensemble des biens durables d'une entreprise. La FBCF (Formation Brute de Capital Fixe)
correspond à l'acquisition de nouveaux biens durables utilisés dans le processus de production. Le
capital fixe est un stock et la Formation Brute de Capital est un flux.
CAPITAL IMMATÉRIEL
Ressources de l'entreprise non quantifiables monétairement, comme son capital relationnel, son
capital intellectuel, etc.
Ex. : L'environnement concurrentiel des entreprises devrait les inciter à développer leur capital
immatériel, notamment par la formation continue des cadres.
En comptabilité et finance d'entreprise, le terme capital fait généralement référence à un volume
monétaire, en particulier celui apporté par les propriétaires d'une entreprise pour la démarrer et la
faire tourner.Il figure au Passif du bilan, et a pour contrepartie une part des biens figurant à
l'Actif. Dans l'analyse du bilan, on étend la notion purement comptable et légale de capital à celle de
Capitaux propres qui inclut également les bénéfices conservés en réserves.
Investissement industriel : tendance à la hausse confirmée
POUR la première fois depuis sept ans, si l’on excepte 1995, l’investissement industriel (hors BTP)
devrait connaître cette année une forte hausse selon la dernière enquête trimestrielle de l’INSEE.
Après les années 1996 et 1997 où ces investissements étaient tout proches du zéro, les 2.500 chefs
d’entreprise interrogés tablent sur une moyenne de 9%, avec en particulier une croissance de 13%
dans les investissements des secteurs de biens de consommation. Le rebond serait encore plus
significatif dans les biens d’équipements professionnels, avec 15%.
Deux éléments parmi d’autres qui donnent à penser que l’espoir d’une consommation intérieure
prenant le relais des exportations pour continuer à tirer la croissance française peut être caressé...
Depuis la crise asiatique, en effet, la conjoncture internationale est moins favorable. Cette
progression des investissements des secteurs productifs concurrentiels ne concernerait toutefois
pas l’automobile qui devrait connaître un nouveau repli de ses investissements (Ä 3%).
L’INSEE précise que les industriels, interrogés en avril, confirment dans l’ensemble les prévisions
1998 émises lors de l’enquête de janvier, qui marquait déjà un très fort redressement par rapport à
l’état d’esprit enregistré en octobre 1997.
L’enquête ne couvre certes que 30% de l’investissement productif en France, mais ils jouent un rôle
moteur dans l’évolution économique, souligne l’institut. Toujours selon l’INSEE, dans l’ensemble de
l’industrie manufacturière, ces investissements seront d’abord destinés au renouvellement ou à la
modernisation (la moitié des investissements prévus), à l’environnement, la sécurité ou les conditions
de travail pour 19%, plus qu’à l’augmentation des capacités (16%) ou à l’introduction de nouveaux
produits (15%). Les effets directs sur l’emploi ne seraient donc pas miraculeux.
PROFIT 2005 CAC40
Le début de l’année est propice aux bilans et, à en croire de nombreux commentateurs, l’année
2005 aura été l’année de la bourse : le Cac 40 n’a-t-il pas progressé de 23,4% dans l’année et
même de 47% en trois ans ? C’est oublier un peu vite qu’il a terminé l’année à 4 715 points, alors
que l’on était pratiquement à 7 000 points en septembre 2000, et même à 6°000 points en
décembre 2000 après l’explosion de la bulle financière. On est donc bien en dessous des cours
de cette année là. Cette mise au point est l’occasion de rappeler le rôle de la bourse, essentiel
dans une économie de marché, comme « marché du neuf », mais aussi « marché de l’occasion ».
Le CAC 40 progresse de 23,4%
Le bilan boursier de l’année 2005 ressemble à l’exercice du verre à moitié vide et du verre à
moitié plein. En apparence, 2005 a été une excellente année boursière et ce n’est pas faux : on
voit que le principal indice (le CAC 40, celui des 40 valeurs principales) a progressé de 23,40%
entre le début et la fin de l’année. Cette progression n’est pas la première, puisqu’en trois ans,
le CAC 40 a gagné 47%. La bourse progresse et le verre est à moitié plein.
Mais il y a une autre lecture. La bourse avait considérablement chuté entre 2000 et 2003.
Alors que l’indice frôlait les 7 000 points en septembre 2 000, il perdait 1°500 points avec la
« crise des start up », cette spéculation échevelée due et à l’imprudence et à plusieurs fautes
professionnelles. Il se retrouvait à 4°600 à la veille du 11 septembre 2001, et perdait
instantanément 800 points avec l’attentat du World Trade Center. Depuis, il y a eu une
correction et la bourse a commencé à remonter la pente : on était monté trop haut ; on était
descendu trop bas. La hausse a été de 10,1% en 2003 et de 6,2% en 2004, ce qui est bien
modeste, et il n’y a guère qu’en 2005 que le redressement a été plus sensible. Pour autant, on
est loin d’avoir refait tout le chemin perdu et le CAC 40 a terminé l’année à 4 715 points :
encore loin des 6 000 de décembre 2000.
La hausse en 2005 s’explique largement par des phénomènes conjoncturels : le marché de
l’immobilier est largement saturé : il n’y a guère d’appartements disponibles et les prix sont
très élevés. Les liquidités sont donc nombreuses et cherchent à se placer. Or c’est là que joue
un autre phénomène : les taux d’intérêt sont au plus bas et donc les placements liquides
(banque, caisse d’épargne, obligations) sont moins intéressants : c’est tout naturellement que
l’on s’est tourné vers les actions. Et la hausse de la demande a fait monter les cours. La baisse
de l’euro face au dollar a pu également jouer en faveur des marchés européens, en favorisant
les groupes exportateurs. Quant aux OPA, elles ont réveillé la bourse.
Le bourse ne fluctue pas au hasard
Une analyse plus fine montre que la hausse de 2005 s’explique par un nombre limité de
secteurs, tous au profil particulier : par exemple les profits ont beaucoup augmenté (40%) dans
le secteur de l’énergie et des matières premières, dont les prix (voir le pétrole) ont beaucoup
progressé. Mais ce n’est pas nécessairement un signe de bonne santé économique générale. De
même, les profits ont augmenté de plus de 22% dans la chimie, l’automobile, la santé et les
banques, dont les cours ont progressé, mais ce sont des secteurs souvent très cycliques (en
particulier l’automobile), dans lesquels les retournements peuvent être rapides.
Le reste de la cote a moins progressé et il faut regarder les choses à long terme. Et là, le verre
est nettement à moitié vide. On est très en dessous des cours de l’an 2000 et il reste beaucoup
à faire simplement pour rattraper le terrain perdu. En clair, un investisseur qui aurait placé son
argent dans des titres correspondants au CAC 40 (mais l’analyse est la même avec les autres
indices) aurait vu son portefeuille perdre beaucoup de valeur entre 2000 et 2003 et ne
rattraper depuis qu’une faible partie du terrain.
Pourquoi ? La bourse n’est pas le loto et ne fluctue pas au hasard. Elle reflète ce que les
opérateurs pensent de la situation économique, de la situation des entreprises, et surtout ce
qu’ils en anticipent pour les périodes à venir. Si la bourse n’a pas rattrapé son retard, c’est que
les opérateurs n’ont pas une excellente opinion de la santé présente et future de notre
économie et de nos entreprises. Certes, les profits ont progressé (d’où la hausse de 2005),
mais les taux de marge restent encore assez faibles, même s’ils ont bien résisté à la flambée
des cours du pétrole. Et les perspectives pour 2006 font état d’une croissance économique
médiocre. Si les investissements ont un peu repris, c’est après des trimestres de baisse. Bref,
à long terme la bourse est encore faible parce que notre économie est encore faible.
Le rôle essentiel de la bourse dans la mobilité des droits de propriété
Si la bourse reflète la situation économique, il ne faudrait pas oublier qu’elle n’a pas seulement
un rôle de thermomètre. Elle est aussi un « marché du neuf », c'est-à-dire un marché sur lequel
on émet des titres nouveaux (actions et obligations). C’est l’un des moyens essentiels de
financement des entreprises. Et c’est d’ailleurs pour cela que les entreprises publiques, elles,
ont toujours des problèmes de financement : leurs actionnaires (l’Etat en fait) ne sont pas là
pour apporter des capitaux frais. Voilà pourquoi la bourse va bien quand les entreprises vont
bien et y financent leur croissance.
Mais il y a autre chose. La bourse est aussi un « marché de l’occasion », c'est-à-dire un marché
où l’on peut vendre (ou acheter) des titres anciennement émis. C’est en particulier essentiel
pour les actions, car les achats et ventes en bourse assurent la mobilité du capital et de la
propriété des entreprises. Une entreprise qui va mal en bourse, par exemple, parce qu’elle
dégage peu de profit, voit son cours se traîner et peut faire l’objet d’une OPA (Offre publique
d’achat) de la part d’un autre groupe, qui pense pouvoir mieux la gérer. C’est sans doute là
l’essentiel dans le rôle de la bourse : permettre à la propriété des entreprises de changer de
mains pour aller des mains de ceux qui la gèrent médiocrement vers les mains de ceux qui
pensent pouvoir mieux la gérer.
C’est en particulier quelque chose d’essentiel dans une économie mondialisée. N’oublions pas que
la circulation des capitaux est libre (même si le gouvernement vient de prendre des mesures
protectionnistes anti-OPA sur le thème du patriotisme économique). Près de la moitié de la
bourse de Paris appartient à des capitaux étrangers et en particulier à des fonds de pension
américains (puisque nous refusons les fonds de pension en France) : ceux-ci jugent jour après
jour nos entreprises. Et ils ont jugé manifestement que nos entreprises avaient des qualités,
mais que les menaces qui pesaient sur elles (prélèvements, réglementations) ne permettaient
pas encore de les juger à leur vraie valeur. Ce n’est que lorsque nos entreprises auront été
libérées que la bourse retrouvera ses anciens sommets.
Investissement de capacité ou d'extension
Il désigne l'acquisition de capital visant à accroître les capacités de production de l'entreprise ; le
stock de capital augmente puisque, par exemple, de nouvelles machines viennent s'ajouter aux
anciennes.
L'investissement de capacité vise, en règle générale, à répondre à une augmentation de la demande
de biens et services.
Investissement de renouvellement ou de remplacement
Il désigne l'investissement destiné à remplacer le capital usé ou obsolète (obsolescence = usure
économique d'un capital liée à l'apparition d'un capital plus performant) ; le stock de capital de
l'entreprise reste inchangé puisque les nouvelles machines prennent la place des anciennes.
Exemple : une entreprise décide de remplacer son parc informatique victime d'obsolescence.
L'investissement de renouvellement correspond à la notion économique/comptable d'amortissement
(= sommes que l'entreprise met de côté chaque année afin de remplacer son capital usé ou obsolète).
L’investissement de productivité
se caractérise par l'achat de machines plus performantes. Il conduit à une substitution capital /
machines c'est à dire le remplacement des hommes par les machines.
Dans l’investissement immatériel, on distingue les dépenses pour les logiciels, la publicité et le
marketing, la formation et la recherche et le développement.
Les dépenses occasionnées par l’investissement immatériel vont générer des revenus futurs.
En comptabilité nationale, au niveau macro-économique, l'investissement s'appelle la Formation
Brute de Capital Fixe (FBCF). La FBCF comptabilise les investissements des entreprises, des
ménages et des administrations. La FBCF ne comptabilise pas les investissements immatériels.
Le taux d'investissement
est la part de richesse créée consacrée à l'investissement dans un pays. C'est la capacité d'un pays
à renouveler son équipement.
Taux d'investissement = ( FBCF / PIB ) * 100
Le taux d’investissement mesure l’effort d’investissement par le rapport FBCF /
Valeur ajoutée brute.
L’investissement ne concerne, par définition, que les produits qui interviennent de manière durable
dans les processus productifs.
Les précédents systèmes de comptabilité nationale le limitaient par principe aux biens : machines,
matériels de transports, biens immobiliers pour l’essentiel. Cependant le produit de certaines
activités de service est, de même que ces biens, utilisé de manière durable dans les processus de
production. Plusieurs de ces activités ont un poids économique non négligeable : mise au point de
logiciels, recherche-développement, formation, études de marché, grandes campagnes de publicité.
Ces investissements sont généralement qualifiés d’investissements immatériels.
Classer ou non le résultat de ces activités en FBCF a un impact important sur les données tirées des
comptes nationaux, car les investissements immatériels connaissent une croissance plus rapide que
la FBCF. C’est pourquoi, lors de la préparation du SCN 93, les débats ont été vifs à ce sujet. En
définitive, seuls les logiciels, les œuvres littéraires, les frais de prospection minière et pétrolières
ont été intégrés dans la FBCF. Le même traitement n’a pas été étendu aux résultats des autres
activités citées, et en particulier à la recherche-développement.
L'effet accélérateur :
Il permet de montrer que l'évolution de la demande (par exemple demande de consommation) a un
effet sur l'investissement. Plus précisément, il faudra retenir que la variation de l'investissement
est plus que proportionnelle à la variation de la demande.
Exemples : une faible augmentation de la demande (3%) va entraîner une forte hausse de
l'investissement (15%). Une faible baisse de la demande va engendrer une forte diminution de
l'investissement.
Cet effet permet d'appréhender le phénomène de cycles économiques. Combiné au phénomène du
multiplicateur, l'accélérateur forme un modèle d'oscillation de la production et du revenu
Rapport entre recettes et dépenses.
Description
Ce taux de rentabilité économique dépend donc des recettes et des dépenses.
Ce qui entre dans les recettes (qui est essentiellement le résultat d'exploitation ou encore le
résultat net) sont :
- le chiffre d'affaires lié à l'activité (entreprise, exploitation d'une ressource naturelle, ...),
- les subventions,
- résultats d'investissements,
- ...
Les dépenses sont :
- la main d'oeuvre et les salaires,
- les coûts liés au maintien de l'activité (maintenances de l'outil de travail, frais d'hébergement
pour un site web,.... )
- le prix de la matière première,
- les charges,
- la publicité,
- ...
Ce taux de rentabilité économique est un bon indicateur pour mesurer l'efficacité d'une entreprise.
En effet, le but d'une entreprise étant de créer de la valeur, si la rentabilité est positive, c'est que
l'entreprise crée.
Cependant une entreprise peut être rentable mais comblée de dettes pour cause de résultats
précédents catastrophiques ou tout simplement de coup dur dans le passé. Ce seul taux ne permet
donc pas de connaître la santé d'une entreprise.
Conséquences d'une rentabilité positive :
- l'entreprise peut investir pour aller de l'avant,
- l'entreprise rétribue ses actionnaires et dans une plus petite mesure ses employés,
- ...
La rentabilité financière
Le taux de rentabilité financière Résultat/Capitaux propres mesure la capacité de l'entreprise de
rémunérer les associés.
Les capitaux propres représentent l'ensembles des ressources risquées par des associés dans
l'entreprise. Le résultat est la rémunération qu'ils tirent de ces montants.
Une entreprise peut améliorer la rentabilité financière servie aux associés de deux manières:
- soit en améliorant la rentabilité économique dégagée par l'utilisation de l'actif,
- soit en modifiant la composition du passif, dans le sens du recours plus grand à des moyens
financiers empruntés et une limitation relative des ressources risquées par les associés.
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