L’ESPRIT DE HAUTEFEUILLE discipline, mais comme un système organique, structuré selon les lois du réel : les diverses disciplines s’éclairent mutuellement, étant toutes ordonnées à la connaissance du même univers. Chaque discipline pousse l’élève à découvrir, non seulement des vérités particulières, mais la vérité qui est en toute chose, en tout événement, en tout phénomène artistique, culturel, historique et social. Les méthodes de travail, la réflexion et la rigueur forment l’intelligence et la volonté. CONSTRUIRE LA PERSONNALITÉ UN COLLÈGE FONDÉ PAR DES PARENTS Un enfant dépend d’abord de ses parents. Ce sont eux les premiers et principaux responsables de son éducation, et l’école (au sens large) doit prolonger l’éducation reçue dans la famille. C’est pour cela que Hautefeuille existe. Ce n’est pas un collège de plus, mais un collège qui prolonge l’éducation familiale. Le conseil d'administration est majoritairement constitué de parents. Il choisit le directeur, qui recrute les professeurs et valide l'inscription des élèves. Le conseil d'administration veille au respect du projet éducatif et administre financièrement l'école. Les parents sont invités à participer à la vie du Collège afin de réussir cette concordance entre la maison et le Collège. DES PROFESSEURS COMPÉTENTS ET DISPONIBLES Les professeurs s’impliquent dans la formation par leur compétence et leur exemple personnel. Ils travaillent en harmonie avec les parents. Les professeurs échangent leurs expériences et unifient leur pédagogie pour faciliter le travail des élèves. Professeurs principaux et projets de classe sont essentiels au dynamisme des classes. L’ÉDUCATION DE LA PERSONNE L’élève est envisagé dans toute sa personne : corps et âme ; sensibilité, cœur, intelligence et volonté. Enfant ou adolescent, homme en développement, avec sa psychologie, son affectivité, sa recherche de repères moraux, esthétiques, culturels. Être « en construction », il trouve au Collège des matériaux pour son édifice. Il construit sa personnalité dans la liberté, afin d’arriver au plein exercice de ses responsabilités. TRANSMETTRE LE SAVOIR L’élève reçoit premièrement un savoir, conforme aux programmes officiels de l’Éducation Nationale. Le contenu culturel à transmettre n’est pas conçu comme la superposition des notions propres à chaque Les vertus sont des auxiliaires de la volonté, de bonnes habitudes qui facilitent la libre pratique du bien. Leur exercice est stimulé par les objectifs périodiques : chaque mois, une qualité personnelle est proposée au tableau de liège de la classe. Par exemple : sincérité, esprit de travail, constance, ordre, force d’âme, sobriété, joie. Cette consigne positive est bien plus motivante, pour l’élève, qu’un interdit. Le sens des responsabilités est encouragé par les petites charges, et par l’exemple de l’autorité des adultes, vécue comme un service. Le cœur n’est pas oublié : dans la classe, au fil du temps, se forme un esprit de camaraderie, ouvert aux nouveaux, motivant et agréable. Le choix de la nonmixité contribue à cette maturation affective. L’uniforme aide à briser les barrières initiales et met tout le monde à égalité. Avec les professeurs, s’instaure aussi une confiance qui permet un vrai dialogue. La formation chrétienne accoutume ceux qui la reçoivent à fréquenter familièrement le Seigneur, dans un esprit de filiation divine et d’optimisme. Elle incite à une vraie cohérence entre la foi et la vie quotidienne, et à la fréquentation des sacrements. Les échanges avec des établissements du même type à l’étranger, les rencontres avec adultes et anciens, complètent la formation de l’élève. LE PRÉCEPTORAT Le préceptorat, conversation périodique de chaque élève avec un professeur-précepteur, individualise la formation, en l’harmonisant à celle donnée par la famille. Il aide l’élève à exercer sa volonté, tant par les objectifs de travail que par le renforcement du caractère. OUVERTURE À TOUS Ne voit-on pas l’influence sociale d’une telle éducation ? L’esprit de Hautefeuille implique une véritable révolution de mentalités. Le « chêne » plonge ses racines dans le bon sens et l’anthropologie chrétienne. Sa sève est la foi catholique et la spiritualité de l’Opus Dei : l’Œuvre fondée par saint Josémaria, dont le but est de rencontrer Dieu sur les chemins du travail et de la vie ordinaire. Mais cet esprit peut aussi être partagé par tous ceux qui, indépendamment de tout credo religieux, reconnaissent la dimension spirituelle de l’homme.